E.Coli et Lystéria : dans l’agro-alimentaire les bactéries du laxisme sont mortelles
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E.Coli et Lystéria : dans l’agro-alimentaire les bactéries du laxisme sont mortelles
E.Coli et Lystéria : dans l’agro-alimentaire les bactéries du laxisme sont mortelles
Communiqué de Loïc Prud’homme, Président de la commission d’enquête sur la nourriture industrielle, et du groupe parlementaire La France insoumise.
Après l’affaire Buitoni, puis Kinder et maintenant les fromages Lactalis, la France insoumise pointe du doigt l’irresponsabilité des industriels du secteur et le laisser-faire des derniers gouvernements.
Alors qu’un rapport accablant vient de tomber suite aux deux inspections sanitaires dans l’usine Buitoni de Caudry, entraînant sa fermeture immédiate par arrêté préfectoral, d’autres futurs scandales sanitaires se dessinent chez Kinder ou aujourd’hui même chez Lactalis. La cupidité, la recherche de rentabilité n’a visiblement plus de limites quand il s’agit de bâcler les procédures sanitaires et d’assurer les contrôles indispensables.
De son côté ce gouvernement, comme les précédents, continue à donner un blanc-seing aux industriels en s’en remettant à leurs auto-contrôles dont on peut légitimement douter de la sincérité. Il a aussi réduit quasiment à néant les capacités opérationnelles de la DGCCRF ou des services vétérinaires. Nous avions déjà pointé ce laxisme coupable des autorités lors de la commission d’enquête sur la nourriture industrielle menée par notre groupe en 2018.
Nous demandons que ces auto-contrôles d’industriels, juges et parties, soient drastiquement réduits et que la puissance publique remette sur pieds de vrais services publics indépendants pour assurer une parfaite sécurité sanitaire des aliments qui sont produits. Nous le ferons dès l’installation de notre gouvernement de l’Union Populaire.
Communiqué de Loïc Prud’homme, Président de la commission d’enquête sur la nourriture industrielle, et du groupe parlementaire La France insoumise.
Après l’affaire Buitoni, puis Kinder et maintenant les fromages Lactalis, la France insoumise pointe du doigt l’irresponsabilité des industriels du secteur et le laisser-faire des derniers gouvernements.
Alors qu’un rapport accablant vient de tomber suite aux deux inspections sanitaires dans l’usine Buitoni de Caudry, entraînant sa fermeture immédiate par arrêté préfectoral, d’autres futurs scandales sanitaires se dessinent chez Kinder ou aujourd’hui même chez Lactalis. La cupidité, la recherche de rentabilité n’a visiblement plus de limites quand il s’agit de bâcler les procédures sanitaires et d’assurer les contrôles indispensables.
De son côté ce gouvernement, comme les précédents, continue à donner un blanc-seing aux industriels en s’en remettant à leurs auto-contrôles dont on peut légitimement douter de la sincérité. Il a aussi réduit quasiment à néant les capacités opérationnelles de la DGCCRF ou des services vétérinaires. Nous avions déjà pointé ce laxisme coupable des autorités lors de la commission d’enquête sur la nourriture industrielle menée par notre groupe en 2018.
Nous demandons que ces auto-contrôles d’industriels, juges et parties, soient drastiquement réduits et que la puissance publique remette sur pieds de vrais services publics indépendants pour assurer une parfaite sécurité sanitaire des aliments qui sont produits. Nous le ferons dès l’installation de notre gouvernement de l’Union Populaire.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: E.Coli et Lystéria : dans l’agro-alimentaire les bactéries du laxisme sont mortelles
té la teigne se la ferme ????
Vladimir de Volog- Vénérable
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Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: E.Coli et Lystéria : dans l’agro-alimentaire les bactéries du laxisme sont mortelles
Volog a écrit:E.Coli et Lystéria : dans l’agro-alimentaire les bactéries du laxisme sont mortelles
Communiqué de Loïc Prud’homme, Président de la commission d’enquête sur la nourriture industrielle, et du groupe parlementaire La France insoumise.
Après l’affaire Buitoni, puis Kinder et maintenant les fromages Lactalis, la France insoumise pointe du doigt l’irresponsabilité des industriels du secteur et le laisser-faire des derniers gouvernements.
Alors qu’un rapport accablant vient de tomber suite aux deux inspections sanitaires dans l’usine Buitoni de Caudry, entraînant sa fermeture immédiate par arrêté préfectoral, d’autres futurs scandales sanitaires se dessinent chez Kinder ou aujourd’hui même chez Lactalis. La cupidité, la recherche de rentabilité n’a visiblement plus de limites quand il s’agit de bâcler les procédures sanitaires et d’assurer les contrôles indispensables.
De son côté ce gouvernement, comme les précédents, continue à donner un blanc-seing aux industriels en s’en remettant à leurs auto-contrôles dont on peut légitimement douter de la sincérité. Il a aussi réduit quasiment à néant les capacités opérationnelles de la DGCCRF ou des services vétérinaires. Nous avions déjà pointé ce laxisme coupable des autorités lors de la commission d’enquête sur la nourriture industrielle menée par notre groupe en 2018.
Nous demandons que ces auto-contrôles d’industriels, juges et parties, soient drastiquement réduits et que la puissance publique remette sur pieds de vrais services publics indépendants pour assurer une parfaite sécurité sanitaire des aliments qui sont produits. Nous le ferons dès l’installation de notre gouvernement de l’Union Populaire.
Source: le torchon stalino-trotskyste de LFI
https://lafranceinsoumise.fr/2022/04/06/e-coli-et-lysteria-dans-lagro-alimentaire-les-bacteries-du-laxisme-sont-mortelles/
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Jean-Louis de Toqueville- Vénérable
- Messages : 11689
Date d'inscription : 03/12/2021
Re: E.Coli et Lystéria : dans l’agro-alimentaire les bactéries du laxisme sont mortelles
... C'est pas toujours fabriqué en France, alors pour trouver des responsabilités étrangères, c'est bien plus complexe et souvent vain (les lobbies veillent au grain).
Il faudrait retrouver une souveraineté sanitaire aussi.
Il faudrait retrouver une souveraineté sanitaire aussi.
Edouard de Montmonrency- Vénérable
- Messages : 20677
Date d'inscription : 02/01/2022
Re: E.Coli et Lystéria : dans l’agro-alimentaire les bactéries du laxisme sont mortelles
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Le dénommé Prud'homme ne semble pas connaître le principe du fonctionnement du contrôle de la chaîne alimentaire, piloté en France par les Directions départementales de la protection des populations et de la cohésion sociale (DDCSPP), placées sous le tutelle des préfets et sous pilotage technique de la DGCCRF et de la DGAL (direction générale de l'alimentation relavant du ministère de l'agriculture).
Le entreprises d'agro-alimentaires sont astreintes depuis longtemps par la loi de réaliser régulièrement des auto-contrôles internes, en liaison avec un labo d'analyse, généralement le labo départemental, qui dépend du Conseil départemental. La traçabilité de ces contrôles doit être conservée et tenue à la disposition des autorités habilités à les vérifier (DDCSPP) qui font ce que l'on appelle un contrôle de second niveau, qui consiste à vérifier le fréquence et la pertinence des contrôles internes opérés par les entreprises.
En outre, la DGCCRF, la DGAL et les DDCSPP établissent chaque année un plan de prélèvement de contrôles bactériologiques et de prélèvements physico-chimiques, destinés, par des prélèvements directs et ciblés auprès des entreprises agro-alimentaires, à vérifier la qualité alimentaire, l'inocuité et la non-dangerosité des produits alimentaires offerts au public. Ce plan concerne également les importateurs de ces mêmes produits et c'est là que se trouvent la plupart des anomalies et fraudes éventuelles.
Tout ça pour dire que la qualité des produits alimentaires est très surveillée en France, à la fois par les professionnels et les autorités de contrôle. Il n'est pas possible, comme le dit l'article, de confier les auto-contrôles aux services de l'État, il y faudrait des dizaines de milliers de fonctionnaires, tant ces auto-contrôles sont nombreux, de même que le nombre d'entreprises concernées. De plus, aux termes de la loi (code de la consommation), chaque entreprise est responsable de la qualité et de la conformité des produits qu'elle commercialise. Cette responsabilité juridique personnelle ne peut être confiée, par nature, à des agents de l'État.
Il faut aussi savoir que techniquement, la maîtrise des règles d'hygiène dans une unité de fabrication industrielle est délicate, tous les ingénieurs de labo vous le diront. Il n'est pas rare par exemple qu'en matière de TIAC (toxi-infection alimentaire), i-e la consommation de produits contaminés par un groupe de consommateurs, des troubles digestifs apparaissent, mais il est très long et parfois compliqué de déterminer quelle bactérie et quelle entreprise est à l'origine de l'infection. Dans ce cas, une cellule de crise est réunie en préfecture ou au niveau national pour effectuer tous les contrôles et prélèvements de produits nécessaires à la découverte de "l'agent infectieux" (le produit contaminant). En matière d'hygiène, on doute toujours.
Ainsi, une entreprise sérieuse et de bonne foi, ayant un bon labo de contrôle interne et de bons ingénieurs en microbiologie qui font des quantités impressionnantes de contrôles internes, peuvent avoir un jour un accident. Aucune boîte sérieuse ne bâcle volontairement ses contrôles internes et un incident est toujours possible, y compris parmi les grosses boîtes qui maîtrisent leur chaîne alimentaire.
Et il existe un puissant levier, à la disposition des vérificateurs de la DGCCRF et des DDCSPP pour motiver et obliger les entreprises de bien bosser, autre que les amendes, les procès et les tribunaux, dont les fins limiers de la DGCCRF sont aussi des spécialistes, c'est tout simplement la mauvaise publicité faite autour d'un incident. La pire sanction qui va tomber sur Kinder, vu que la presse a évoqué le sujet, va être le boycott naturel et prévisible des consommateurs pour tous les produits Kinder. Une mère de famille qui donne des chocolats de cette marque à son enfant ne va pas aller voir dans le détail quel est le produit suspect, elle va boycotter tous les produits de la marque et va acheter l'équivalent à une autre marque.
Vu le tonnage annuel de produits alimentaires fabriqués (plusieurs millions de tonnes), aucune boîte sérieuse n'est à l'abri d'un incident/accident d'hygiène, qui peut se produire à chaque instant, y compris pour ceux qui maîtrisent parfaitement toute leur chaîne alimentaire. Ensuite, il n'y a pas que l'industriel ou le fabricant qui est concerné, mais aussi toute la chaîne d'aval: transport, chaîne du froid, conditionnement, entreposage. Si un lot de glace est par exemple contaminé par une quelconque bactérie dans un supermarché, il se peut qu'il y ait eu une rupture de la chaîne du froid et que donc ces glaces aient été plusieurs fois décongelées et recongelées (ce qui est interdit) et mises ensuite en rayon sans précaution.
Donc, ces sujets ne sont pas simples et l'origine et la cause d'une contamination bactérienne sont souvent difficiles à déterminer, tout comme l'agent infectieux. Ainsi, conclure hâtivement et sans connaître techniquement le sujet, comme le fait Prud'homme ici en suggérant qu'il suffirait de remplacer les contrôles internes des entreprises par des fonctionnaires d'État est ridicule, parce qu'il en faudrait un nombre considérable (plusieurs dizaines de milliers) et ce n'est pas le rôle de l'État de faire ce boulot.
La loi française et les directives et règlements européens (la grande directive de l'UE sur le contrôles des denrées alimentaires dans les pays de l'UE) organisent la politique de sécurité alimentaire afin de protéger les consommateurs tout en garantissant le bon fonctionnement du marché intérieur. Cette politique est centrée sur la traçabilité des intrants (les denrées composants le produit fabriqué) et des extrants (suivi des denrées transportées). Toutes les boîtes françaises appliquent ces règles avec rigueur, mais l'incident est toujours possible, il y en a eu par le passé, il y en aura encore inévitablement à l'avenir.
Mais tirer des conclusions hâtives à partir de cas particuliers et conclure à "l’irresponsabilité des industriels du secteur et le laisser-faire des derniers gouvernements" comme l'affirme de façon légère Prud'homme n'est pas sérieux. C'est un propos politique orienté et sans intérêt.
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Le dénommé Prud'homme ne semble pas connaître le principe du fonctionnement du contrôle de la chaîne alimentaire, piloté en France par les Directions départementales de la protection des populations et de la cohésion sociale (DDCSPP), placées sous le tutelle des préfets et sous pilotage technique de la DGCCRF et de la DGAL (direction générale de l'alimentation relavant du ministère de l'agriculture).
Le entreprises d'agro-alimentaires sont astreintes depuis longtemps par la loi de réaliser régulièrement des auto-contrôles internes, en liaison avec un labo d'analyse, généralement le labo départemental, qui dépend du Conseil départemental. La traçabilité de ces contrôles doit être conservée et tenue à la disposition des autorités habilités à les vérifier (DDCSPP) qui font ce que l'on appelle un contrôle de second niveau, qui consiste à vérifier le fréquence et la pertinence des contrôles internes opérés par les entreprises.
En outre, la DGCCRF, la DGAL et les DDCSPP établissent chaque année un plan de prélèvement de contrôles bactériologiques et de prélèvements physico-chimiques, destinés, par des prélèvements directs et ciblés auprès des entreprises agro-alimentaires, à vérifier la qualité alimentaire, l'inocuité et la non-dangerosité des produits alimentaires offerts au public. Ce plan concerne également les importateurs de ces mêmes produits et c'est là que se trouvent la plupart des anomalies et fraudes éventuelles.
Tout ça pour dire que la qualité des produits alimentaires est très surveillée en France, à la fois par les professionnels et les autorités de contrôle. Il n'est pas possible, comme le dit l'article, de confier les auto-contrôles aux services de l'État, il y faudrait des dizaines de milliers de fonctionnaires, tant ces auto-contrôles sont nombreux, de même que le nombre d'entreprises concernées. De plus, aux termes de la loi (code de la consommation), chaque entreprise est responsable de la qualité et de la conformité des produits qu'elle commercialise. Cette responsabilité juridique personnelle ne peut être confiée, par nature, à des agents de l'État.
Il faut aussi savoir que techniquement, la maîtrise des règles d'hygiène dans une unité de fabrication industrielle est délicate, tous les ingénieurs de labo vous le diront. Il n'est pas rare par exemple qu'en matière de TIAC (toxi-infection alimentaire), i-e la consommation de produits contaminés par un groupe de consommateurs, des troubles digestifs apparaissent, mais il est très long et parfois compliqué de déterminer quelle bactérie et quelle entreprise est à l'origine de l'infection. Dans ce cas, une cellule de crise est réunie en préfecture ou au niveau national pour effectuer tous les contrôles et prélèvements de produits nécessaires à la découverte de "l'agent infectieux" (le produit contaminant). En matière d'hygiène, on doute toujours.
Ainsi, une entreprise sérieuse et de bonne foi, ayant un bon labo de contrôle interne et de bons ingénieurs en microbiologie qui font des quantités impressionnantes de contrôles internes, peuvent avoir un jour un accident. Aucune boîte sérieuse ne bâcle volontairement ses contrôles internes et un incident est toujours possible, y compris parmi les grosses boîtes qui maîtrisent leur chaîne alimentaire.
Et il existe un puissant levier, à la disposition des vérificateurs de la DGCCRF et des DDCSPP pour motiver et obliger les entreprises de bien bosser, autre que les amendes, les procès et les tribunaux, dont les fins limiers de la DGCCRF sont aussi des spécialistes, c'est tout simplement la mauvaise publicité faite autour d'un incident. La pire sanction qui va tomber sur Kinder, vu que la presse a évoqué le sujet, va être le boycott naturel et prévisible des consommateurs pour tous les produits Kinder. Une mère de famille qui donne des chocolats de cette marque à son enfant ne va pas aller voir dans le détail quel est le produit suspect, elle va boycotter tous les produits de la marque et va acheter l'équivalent à une autre marque.
Vu le tonnage annuel de produits alimentaires fabriqués (plusieurs millions de tonnes), aucune boîte sérieuse n'est à l'abri d'un incident/accident d'hygiène, qui peut se produire à chaque instant, y compris pour ceux qui maîtrisent parfaitement toute leur chaîne alimentaire. Ensuite, il n'y a pas que l'industriel ou le fabricant qui est concerné, mais aussi toute la chaîne d'aval: transport, chaîne du froid, conditionnement, entreposage. Si un lot de glace est par exemple contaminé par une quelconque bactérie dans un supermarché, il se peut qu'il y ait eu une rupture de la chaîne du froid et que donc ces glaces aient été plusieurs fois décongelées et recongelées (ce qui est interdit) et mises ensuite en rayon sans précaution.
Donc, ces sujets ne sont pas simples et l'origine et la cause d'une contamination bactérienne sont souvent difficiles à déterminer, tout comme l'agent infectieux. Ainsi, conclure hâtivement et sans connaître techniquement le sujet, comme le fait Prud'homme ici en suggérant qu'il suffirait de remplacer les contrôles internes des entreprises par des fonctionnaires d'État est ridicule, parce qu'il en faudrait un nombre considérable (plusieurs dizaines de milliers) et ce n'est pas le rôle de l'État de faire ce boulot.
La loi française et les directives et règlements européens (la grande directive de l'UE sur le contrôles des denrées alimentaires dans les pays de l'UE) organisent la politique de sécurité alimentaire afin de protéger les consommateurs tout en garantissant le bon fonctionnement du marché intérieur. Cette politique est centrée sur la traçabilité des intrants (les denrées composants le produit fabriqué) et des extrants (suivi des denrées transportées). Toutes les boîtes françaises appliquent ces règles avec rigueur, mais l'incident est toujours possible, il y en a eu par le passé, il y en aura encore inévitablement à l'avenir.
Mais tirer des conclusions hâtives à partir de cas particuliers et conclure à "l’irresponsabilité des industriels du secteur et le laisser-faire des derniers gouvernements" comme l'affirme de façon légère Prud'homme n'est pas sérieux. C'est un propos politique orienté et sans intérêt.
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Jean-Louis de Toqueville- Vénérable
- Messages : 11689
Date d'inscription : 03/12/2021
Re: E.Coli et Lystéria : dans l’agro-alimentaire les bactéries du laxisme sont mortelles
blablabla-le-couplet a écrit:... C'est pas toujours fabriqué en France, alors pour trouver des responsabilités étrangères, c'est bien plus complexe et souvent vain (les lobbies veillent au grain).
Il faudrait retrouver une souveraineté sanitaire aussi.
Non, pas du tout... fabriqué en France ou pas, il y a des contrôles, internes et externes. Pour les produits fabriqués à l'étranger, c'est l'importateur qui est juridiquement responsable. Les lobbies, on s'en tape, ils n'interviennent pas dans les contrôles.
Pour la souveraineté alimentaire, ça fait longtemps qu'elle n'existe plus, les législations et les circuits sont européens.
Si tu veux en savoir un peu plus, lis mon texte ci-dessous, j'y expose ce que je sais du sujet, que je connais un peu par profession.
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Jean-Louis de Toqueville- Vénérable
- Messages : 11689
Date d'inscription : 03/12/2021
Re: E.Coli et Lystéria : dans l’agro-alimentaire les bactéries du laxisme sont mortelles
Jeanlouis12 a écrit:blablabla-le-couplet a écrit:... C'est pas toujours fabriqué en France, alors pour trouver des responsabilités étrangères, c'est bien plus complexe et souvent vain (les lobbies veillent au grain).
Il faudrait retrouver une souveraineté sanitaire aussi.
Non, pas du tout... fabriqué en France ou pas, il y a des contrôles, internes et externes. Pour les produits fabriqués à l'étranger, c'est l'importateur qui est juridiquement responsable. Les lobbies, on s'en tape, ils n'interviennent pas dans les contrôles.
Pour la souveraineté alimentaire, ça fait longtemps qu'elle n'existe plus, les législations et les circuits sont européens.
Si tu veux en savoir un peu plus, lis mon texte ci-dessous, j'y expose ce que je sais du sujet, que je connais un peu par profession.
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Oui en théorie, mais pas en pratique (la preuve).
En plus, c'est l'UE qui impulse les nouvelles méthodes et normes. (on n'est pas et plus aussi souverain sur le plan sanitaire, il n'y a plus assez de contrôleurs (c'est comme pour l'Hôpital, à cause du dogme des 3% budgétaire de l'UE depuis 20 ans))
Les lobbies interviennent en amont des contrôles (ex: du glyphosate et des pourcentages de tolérance OGM and Co)
Je savais déjà (dans les grandes lignes) ce que tu dis plus haut. (mais entre la théorie et la pratique, ça fait 2).
Dernière édition par blablabla-le-couplet le Ven 8 Avr - 15:11, édité 1 fois
Edouard de Montmonrency- Vénérable
- Messages : 20677
Date d'inscription : 02/01/2022
Re: E.Coli et Lystéria : dans l’agro-alimentaire les bactéries du laxisme sont mortelles
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... en pratique également. Ce qu'a relevé l'élu LFI, c'est un accident et la preuve manifeste en est attestée par le fait que sur l'énorme tonnage de produits alimentaires sensibles fabriqués (plusieurs millions de tonnes), seuls quelques unités seulement par an sont défectueux, ce qui complètement marginal.
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... en pratique également. Ce qu'a relevé l'élu LFI, c'est un accident et la preuve manifeste en est attestée par le fait que sur l'énorme tonnage de produits alimentaires sensibles fabriqués (plusieurs millions de tonnes), seuls quelques unités seulement par an sont défectueux, ce qui complètement marginal.
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Jean-Louis de Toqueville- Vénérable
- Messages : 11689
Date d'inscription : 03/12/2021
Re: E.Coli et Lystéria : dans l’agro-alimentaire les bactéries du laxisme sont mortelles
... Edit du dessus: il n'y a plus assez de contrôleurs (c'est comme pour l'Hôpital, les numerus clausus, les masques, etc, à cause du dogme des 3% maxi budgétaire de l'UE depuis 20 ans) il a fallu rogner dans les budgets un peu partout).
Toi qui est dans la finance, tu devrais déjà le savoir ?
Toi qui est dans la finance, tu devrais déjà le savoir ?
Edouard de Montmonrency- Vénérable
- Messages : 20677
Date d'inscription : 02/01/2022
Re: E.Coli et Lystéria : dans l’agro-alimentaire les bactéries du laxisme sont mortelles
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Oui et il se trouve que je connais aussi un peu la situation des effectifs de la DGCCRF. Mais comme pour beaucoup de secteurs dans le public, on dit qu'il manque des effectifs partout et c'est vrai, comme je l'ai dit dans un autre fil : policiers, infirmières, toubibs, profs, Ehpads, magistrats, etc...
Mais il y a aussi des limites budgétaires. Juste deux ou trois chiffres. Les recettes annuelles de l'État sont de 311 Md€ et le déficit annuel est de 160 Md€, soit plus de la moitié ! En arrondi, l'État dépense 1,5 fois ce qu'il rentre. Est-ce que ça peut durer, alors que les taux longs sur le marché monétaire remontent et que notre endettement total est de... 2 800 Md€.
Et le bouquet, en dépit de cet effort de dépenses colossal, c'est que tout va mal dans le secteur public: les hôpitaux, la sécurité, l'enseignement, la SNCF, l'EDF, la RATP (entreprises publiques, mais c'est l'État qui renfloue), etc...
On se demande où passe le pognon.
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Oui et il se trouve que je connais aussi un peu la situation des effectifs de la DGCCRF. Mais comme pour beaucoup de secteurs dans le public, on dit qu'il manque des effectifs partout et c'est vrai, comme je l'ai dit dans un autre fil : policiers, infirmières, toubibs, profs, Ehpads, magistrats, etc...
Mais il y a aussi des limites budgétaires. Juste deux ou trois chiffres. Les recettes annuelles de l'État sont de 311 Md€ et le déficit annuel est de 160 Md€, soit plus de la moitié ! En arrondi, l'État dépense 1,5 fois ce qu'il rentre. Est-ce que ça peut durer, alors que les taux longs sur le marché monétaire remontent et que notre endettement total est de... 2 800 Md€.
Et le bouquet, en dépit de cet effort de dépenses colossal, c'est que tout va mal dans le secteur public: les hôpitaux, la sécurité, l'enseignement, la SNCF, l'EDF, la RATP (entreprises publiques, mais c'est l'État qui renfloue), etc...
On se demande où passe le pognon.
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Jean-Louis de Toqueville- Vénérable
- Messages : 11689
Date d'inscription : 03/12/2021
Re: E.Coli et Lystéria : dans l’agro-alimentaire les bactéries du laxisme sont mortelles
Jeanlouis12 a écrit:.
Oui et il se trouve que je connais aussi un peu la situation des effectifs de la DGCCRF. Mais comme pour beaucoup de secteurs dans le public, on dit qu'il manque des effectifs partout et c'est vrai, comme je l'ai dit dans un autre fil : policiers, infirmières, toubibs, profs, Ehpads, magistrats, etc...
Mais il y a aussi des limites budgétaires. Juste deux ou trois chiffres. Les recettes annuelles de l'État sont de 311 Md€ et le déficit annuel est de 160 Md€, soit plus de la moitié ! En arrondi, l'État dépense 1,5 fois ce qu'il rentre. Est-ce que ça peut durer, alors que les taux longs sur le marché monétaire remontent et que notre endettement total est de... 2 800 Md€.
Et le bouquet, en dépit de cet effort de dépenses colossal, c'est que tout va mal dans le secteur public: les hôpitaux, la sécurité, l'enseignement, la SNCF, l'EDF, la RATP (entreprises publiques, mais c'est l'État qui renfloue), etc...
On se demande où passe le pognon.
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... Les ~10 milliards durant 22 ans pour l'UE (contribution nette de la France) ça fait déjà 220 milliards de pertes ... plus les exils fiscaux (tva and Co) dans d'autres pays membres (fraude fiscale de ~80 à 100 milliards par an), plus les délocalisations compétitives vers des pays membre UE à bas SMIC (fraude sociale ~40 milliards / an), + etc etc ...
... et ben voilà, l'UE nous coûte un pognon de digue pour rien sur deux décennies.
A la place on a les gilets jaunes et la paupérisation des françaises et des français, la décadence de la France et la chienlit en France. Pas foutu de pondre un vaccin covid à temps en France, et même la guerre en zone UE... Stop ou encore ?
Edouard de Montmonrency- Vénérable
- Messages : 20677
Date d'inscription : 02/01/2022
Re: E.Coli et Lystéria : dans l’agro-alimentaire les bactéries du laxisme sont mortelles
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Les réalités dont tu fais état ne relèvent pas toutes de notre adhésion à l'UE.
L'adhésion a au moins un avantage, c'est l'euro, sans lequel notre monnaie serait à la rue et constamment dévaluée, comme elle l'était avant l'euro.
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Les réalités dont tu fais état ne relèvent pas toutes de notre adhésion à l'UE.
L'adhésion a au moins un avantage, c'est l'euro, sans lequel notre monnaie serait à la rue et constamment dévaluée, comme elle l'était avant l'euro.
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Jean-Louis de Toqueville- Vénérable
- Messages : 11689
Date d'inscription : 03/12/2021
Re: E.Coli et Lystéria : dans l’agro-alimentaire les bactéries du laxisme sont mortelles
Il y a des avantages et inconvénients dans tout.Jeanlouis12 a écrit:.
Les réalités dont tu fais état ne relèvent pas toutes de notre adhésion à l'UE.
L'adhésion a au moins un avantage, c'est l'euro, sans lequel notre monnaie serait à la rue et constamment dévaluée, comme elle l'était avant l'euro.
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Avec le Franc nous pourrions être bien plus compétitif et productif. (le levier compétitivité douceur)
Avec l'€uro paupérisateur des masses, les leviers compétitifs sont: la baisse des salaires (et le social) pour les ménages, et les cadeaux fiscaux (le fiscal) payés par les impôts des ménages pour rendre les entreprises françaises compétitives. (deux leviers rigueurs pour le peuple de France).
Bref, l'euro n'est pas bon pour le peuple de France ~ 90% (sauf celui de la France d'en haut, le premier voir deuxième décile).
Edouard de Montmonrency- Vénérable
- Messages : 20677
Date d'inscription : 02/01/2022
Re: E.Coli et Lystéria : dans l’agro-alimentaire les bactéries du laxisme sont mortelles
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Juste quelques précisions sur les arcanes de la monnaie.
La monnaie, outre le fait d'être un moyen d'échange, de mesure et de réserve des valeurs, a une fonction économique de représentation de la compétitivité d'une économie. Cette valeur est fixée, dans le monde entier (hors pays communistes) par sa cotation sur le marché des changes. La monnaie est donc cotée comme une action ou une obligation. Ce qui fait sa valeur (son taux de change), fixée par les opérateurs de marché, ce sont les critères habituels d'appréciation de l'économie d'un pays: taux d'intérêts (le + important), taux d'inflation, solde de la balance commerciale, solde de la balance des paiements, entrée et sorties de devises, stock d'or, etc...
Avant l'€, on avait le franc, qui avait été dévalué régulièrement au fil du temps. Au début des années 60, le franc était à parité avec le mark: 1 F= 1DM (deutsche mark).
Au fil des ans, le franc s'est dévalué et était environ à 3,30 F pour 1 DM à l'occasion de la création de l'euro en 1999 (pour faire simple, parce qu'il y a eu le mécanisme du serpent monétaire, créé pour éviter les trop grandes fluctuations entre les monnaies européennes).
Des dévaluations successives ont dû être décidées par les ministres des finances français, à la suite des baisses continues du franc sur le marché des changes. Une dévaluation pour un ministre des finances, c'est davantage quelque chose qui se constate, plutôt que que quelque chose qui se décide. Si le franc baissait, il fallait dévaluer, ce qui psychologiquement était perçu comme un échec, la valeur de la monnaie sanctionnant une balance commerciale et surtout une balance des paiements conjoncturellement déficitaire.
La dévaluation permettait d'avoir ponctuellement un avantage compétitif pour notre commerce extérieur, mais le franc baissait toujours par rapport au DM, parce que notre commerce extérieur était régulièrement déficitaire par rapport à l'Allemagne. En revanche, le franc tenait sa cote par rapport aux autres monnaies faibles de l'Europe (lire italienne, peseta espagnole, drachme grec), monnaies des pays avec lesquels la balance de notre commerce extérieur était équilibrée ou positive.
Cela signifie qu'en 40 ans, notre monnaie s'est en gros dévaluée d'un tiers de sa valeur par rapport au DM, ou qu'il fallait plus exactement 3,3 fois plus de francs pour acheter 1 mark. En dépit de cet avantage compétitif pour la France, notre balance commerciale ne s'est pas améliorée, au contraire, elle a été constamment déficitaire par rapport à celle de l'Allemagne, ce qui signifie une compétitivité constamment dégradée pour le pays par rapport à l'Allemagne.
L'avènement de l'€ a gelé les dévaluations du franc, puisque les transactions commerciales se sont effectuées dans une même monnaie unique pour tous les pays membres de l'UE. L'ajustement se fait maintenant par une sortie de monnaie, qui est nécessairement l'euro.
Mais l'euro, devenu une grande monnaie mondiale, à l'image du dollar, de la livre ou du yen, est également coté sur le marché des changes par rapport aux autres monnaies mondiales. Les intervenants l'apprécient par rapport à la compétitivité globale de l'UE, qui est plutôt bonne grâce à l'Allemagne, laquelle a un excédent commercial annuel d'environ 200 Md*€, contre un déficit d'environ 75 à 80 Md*€ pour la France. Si nous avions encore le franc, il serait nettement dévalué.
Un autre élément majeur de l'appréciation ou non des monnaies relève de la politique monétaire des banques centrales (une banque centrale par pays qui a une monnaie), donc de celle la BCE pour ce qui concerne l'€. Aux USA, c'est la FED, au Japon, la banque centrale du Japon, etc... Tous les opérateurs de marché ont en ce moment par exemple les yeux rivés sur la politique monétaire des banques centrales et notamment sur les taux d'intérêt. Si les taux d'intérêt montent, comme aux USA en ce moment, la monnaie montera et attirera donc des investisseurs, ce qui sera bon pour le pays. Mais aux USA, les taux d'intérêt montent parce que l'inflation monte (plus qu'en Europe). En UE, la BCE est prudente sur la hausse des taux, parce que l'inflation y est moins forte, mais aussi et surtout parce que beaucoup de pays sont endettés, dont la France et une hausse des taux d'intérêts aura pour conséquence de renchérir pour les États membres les remboursements de leurs emprunts, ainsi que le coût du crédit pour les nouveaux emprunts (la France emprunte aux alentours de 180 Md*€ annuels, ce qui nous posera problème à terme.
Donc, et c'est là où je voulais en venir, le fait d'avoir l'€ comme monnaie de règlement de nos échanges extérieurs nous évite d'avoir à dévaluer notre monnaie.
La dévaluation continue d'une monnaie présente l'avantage d'être ponctuellement compétitif dans les échanges extérieurs, mais elle provoque une accélération de "l'inflation importée" par une hausse mécanique du prix de nos importations. A terme, les dévaluations entrainent un appauvrissement du pays et de sa population, une forte inflation et une baisse du pouvoir d'achat des consommateurs. D'ailleurs, les pays à monnaie faible ont une économie qui périclite, une inflation élevée et des conditions de vie dégradée pour ses habitants.
Telle serait la situation de la France si elle n'avait pas le paravent de l'€ pour se protéger des dévaluations. C'est pour cette raison que pas un seul économiste ou politicien sérieux ne propose une sortie de notre pays de l'€ et on peut affirmer que cette option restera forte et pérenne.
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Juste quelques précisions sur les arcanes de la monnaie.
La monnaie, outre le fait d'être un moyen d'échange, de mesure et de réserve des valeurs, a une fonction économique de représentation de la compétitivité d'une économie. Cette valeur est fixée, dans le monde entier (hors pays communistes) par sa cotation sur le marché des changes. La monnaie est donc cotée comme une action ou une obligation. Ce qui fait sa valeur (son taux de change), fixée par les opérateurs de marché, ce sont les critères habituels d'appréciation de l'économie d'un pays: taux d'intérêts (le + important), taux d'inflation, solde de la balance commerciale, solde de la balance des paiements, entrée et sorties de devises, stock d'or, etc...
Avant l'€, on avait le franc, qui avait été dévalué régulièrement au fil du temps. Au début des années 60, le franc était à parité avec le mark: 1 F= 1DM (deutsche mark).
Au fil des ans, le franc s'est dévalué et était environ à 3,30 F pour 1 DM à l'occasion de la création de l'euro en 1999 (pour faire simple, parce qu'il y a eu le mécanisme du serpent monétaire, créé pour éviter les trop grandes fluctuations entre les monnaies européennes).
Des dévaluations successives ont dû être décidées par les ministres des finances français, à la suite des baisses continues du franc sur le marché des changes. Une dévaluation pour un ministre des finances, c'est davantage quelque chose qui se constate, plutôt que que quelque chose qui se décide. Si le franc baissait, il fallait dévaluer, ce qui psychologiquement était perçu comme un échec, la valeur de la monnaie sanctionnant une balance commerciale et surtout une balance des paiements conjoncturellement déficitaire.
La dévaluation permettait d'avoir ponctuellement un avantage compétitif pour notre commerce extérieur, mais le franc baissait toujours par rapport au DM, parce que notre commerce extérieur était régulièrement déficitaire par rapport à l'Allemagne. En revanche, le franc tenait sa cote par rapport aux autres monnaies faibles de l'Europe (lire italienne, peseta espagnole, drachme grec), monnaies des pays avec lesquels la balance de notre commerce extérieur était équilibrée ou positive.
Cela signifie qu'en 40 ans, notre monnaie s'est en gros dévaluée d'un tiers de sa valeur par rapport au DM, ou qu'il fallait plus exactement 3,3 fois plus de francs pour acheter 1 mark. En dépit de cet avantage compétitif pour la France, notre balance commerciale ne s'est pas améliorée, au contraire, elle a été constamment déficitaire par rapport à celle de l'Allemagne, ce qui signifie une compétitivité constamment dégradée pour le pays par rapport à l'Allemagne.
L'avènement de l'€ a gelé les dévaluations du franc, puisque les transactions commerciales se sont effectuées dans une même monnaie unique pour tous les pays membres de l'UE. L'ajustement se fait maintenant par une sortie de monnaie, qui est nécessairement l'euro.
Mais l'euro, devenu une grande monnaie mondiale, à l'image du dollar, de la livre ou du yen, est également coté sur le marché des changes par rapport aux autres monnaies mondiales. Les intervenants l'apprécient par rapport à la compétitivité globale de l'UE, qui est plutôt bonne grâce à l'Allemagne, laquelle a un excédent commercial annuel d'environ 200 Md*€, contre un déficit d'environ 75 à 80 Md*€ pour la France. Si nous avions encore le franc, il serait nettement dévalué.
Un autre élément majeur de l'appréciation ou non des monnaies relève de la politique monétaire des banques centrales (une banque centrale par pays qui a une monnaie), donc de celle la BCE pour ce qui concerne l'€. Aux USA, c'est la FED, au Japon, la banque centrale du Japon, etc... Tous les opérateurs de marché ont en ce moment par exemple les yeux rivés sur la politique monétaire des banques centrales et notamment sur les taux d'intérêt. Si les taux d'intérêt montent, comme aux USA en ce moment, la monnaie montera et attirera donc des investisseurs, ce qui sera bon pour le pays. Mais aux USA, les taux d'intérêt montent parce que l'inflation monte (plus qu'en Europe). En UE, la BCE est prudente sur la hausse des taux, parce que l'inflation y est moins forte, mais aussi et surtout parce que beaucoup de pays sont endettés, dont la France et une hausse des taux d'intérêts aura pour conséquence de renchérir pour les États membres les remboursements de leurs emprunts, ainsi que le coût du crédit pour les nouveaux emprunts (la France emprunte aux alentours de 180 Md*€ annuels, ce qui nous posera problème à terme.
Donc, et c'est là où je voulais en venir, le fait d'avoir l'€ comme monnaie de règlement de nos échanges extérieurs nous évite d'avoir à dévaluer notre monnaie.
La dévaluation continue d'une monnaie présente l'avantage d'être ponctuellement compétitif dans les échanges extérieurs, mais elle provoque une accélération de "l'inflation importée" par une hausse mécanique du prix de nos importations. A terme, les dévaluations entrainent un appauvrissement du pays et de sa population, une forte inflation et une baisse du pouvoir d'achat des consommateurs. D'ailleurs, les pays à monnaie faible ont une économie qui périclite, une inflation élevée et des conditions de vie dégradée pour ses habitants.
Telle serait la situation de la France si elle n'avait pas le paravent de l'€ pour se protéger des dévaluations. C'est pour cette raison que pas un seul économiste ou politicien sérieux ne propose une sortie de notre pays de l'€ et on peut affirmer que cette option restera forte et pérenne.
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Jean-Louis de Toqueville- Vénérable
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Re: E.Coli et Lystéria : dans l’agro-alimentaire les bactéries du laxisme sont mortelles
... La hauteur d'une monnaie vis à vis des autres c'est pipeau, ce qui compte c'est le pouvoir d'achat du peuple concerné.
L'euro a contaminé nos pouvoirs d'achat (à l'image d'une bactérie gloutonne) ;-)
... les dumpings tous azimuts de l'UE ont tués nos entreprises et services.
Notre PIB s'est délocalisé vers le moins disant (social et fiscal), les recettes TVA avec.
L'euro a contaminé nos pouvoirs d'achat (à l'image d'une bactérie gloutonne) ;-)
... les dumpings tous azimuts de l'UE ont tués nos entreprises et services.
Notre PIB s'est délocalisé vers le moins disant (social et fiscal), les recettes TVA avec.
Edouard de Montmonrency- Vénérable
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Re: E.Coli et Lystéria : dans l’agro-alimentaire les bactéries du laxisme sont mortelles
(humour de garofood )
Monsanto rappelle des tonnes de pesticides à cause de traces de pizzas Buitoni
C’est une catastrophe pour notre entreprise. On a repéré des traces de pizzas Buitoni dans notre Roundup. Or nos clients ont confiance dans notre glyphosate réputé pour être uniquement cancérigène. Chez Monsanto, on tue à petit feu ! Pas à toute vitesse ! » s’énerve Hugh Grant, le directeur de Monsanto.
Monsanto rappelle des tonnes de pesticides à cause de traces de pizzas Buitoni
C’est une catastrophe pour notre entreprise. On a repéré des traces de pizzas Buitoni dans notre Roundup. Or nos clients ont confiance dans notre glyphosate réputé pour être uniquement cancérigène. Chez Monsanto, on tue à petit feu ! Pas à toute vitesse ! » s’énerve Hugh Grant, le directeur de Monsanto.
Frère Barnabé- Vénérable
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Re: E.Coli et Lystéria : dans l’agro-alimentaire les bactéries du laxisme sont mortelles
blablabla-le-couplet a écrit:... La hauteur d'une monnaie vis à vis des autres c'est pipeau, ce qui compte c'est le pouvoir d'achat du peuple concerné.
L'euro a contaminé nos pouvoirs d'achat (à l'image d'une bactérie gloutonne) ;-)
Pas du tout...en économie ouverte et capitaliste, la monnaie de chaque pays est cotée et sa valeur est décidée par le marché monétaire, qui est mondial et dont les cotations s'effectuent sur toutes les places financières de la planète, en temps réel et quasiment en permanence, nuit et jour. C'est ça la réalité, et elle est incontournable, même la puissante économie chinoise a dû se résoudre à l'accepter, en créant une bourse des valeurs. D'ailleurs, les bourses chinoises, qui anticipent une réduction de la croissance de leur pays baissent en ce moment.
Ça peut ne pas te plaire, ce que je peux comprendre, mais c'est ainsi et ça ne changera pas.
Le "pouvoir d'achat du peuple" (notion qui ne veut rien dire) comme tu dis dépend, pour partie de la valeur de la monnaie. C'est pas ton non peuple qui décide de la valeur d'une monnaie !!! Où irions-nous ?
C'est le marché.... et le marché est sacré en économie capitaliste !
Le pouvoir d'achat dépend à titre principal de la compétitivité de l'économie.
.
Jean-Louis de Toqueville- Vénérable
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Re: E.Coli et Lystéria : dans l’agro-alimentaire les bactéries du laxisme sont mortelles
la compétitivité française , laisse à désirer par apport à l'Allemagne , l'Italie , dans le commerce extérieur !Jeanlouis12 a écrit:blablabla-le-couplet a écrit:... La hauteur d'une monnaie vis à vis des autres c'est pipeau, ce qui compte c'est le pouvoir d'achat du peuple concerné.
L'euro a contaminé nos pouvoirs d'achat (à l'image d'une bactérie gloutonne) ;-)
Pas du tout...en économie ouverte et capitaliste, la monnaie de chaque pays est cotée et sa valeur est décidée par le marché monétaire, qui est mondial et dont les cotations s'effectuent sur toutes les places financières de la planète, en temps réel et quasiment en permanence, nuit et jour. C'est ça la réalité, et elle est incontournable, même la puissante économie chinoise a dû se résoudre à l'accepter, en créant une bourse des valeurs. D'ailleurs, les bourses chinoises, qui anticipent une réduction de la croissance de leur pays baissent en ce moment.
Ça peut ne pas te plaire, ce que je peux comprendre, mais c'est ainsi et ça ne changera pas.
Le "pouvoir d'achat du peuple" (notion qui ne veut rien dire) comme tu dis dépend, pour partie de la valeur de la monnaie. C'est pas ton non peuple qui décide de la valeur d'une monnaie !!! Où irions-nous ?
C'est le marché.... et le marché est sacré en économie capitaliste !
Le pouvoir d'achat dépend à titre principal de la compétitivité de l'économie.
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Frère Barnabé- Vénérable
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Re: E.Coli et Lystéria : dans l’agro-alimentaire les bactéries du laxisme sont mortelles
Jeanlouis12 a écrit:Pas du tout...en économie ouverte et capitaliste, ...blablabla-le-couplet a écrit:... La hauteur d'une monnaie vis à vis des autres c'est pipeau, ce qui compte c'est le pouvoir d'achat du peuple concerné.
L'euro a contaminé nos pouvoirs d'achat (à l'image d'une bactérie gloutonne) ;-)
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Là est bien le principale problème de la France. ... Etre trop grande ouverte aux 4 vents (biens comme personnes) ce qui fragilise grave mes concitoyens.
Le Dogme de l'économie non dirigée et NoBorders (non dirigée par la Démocratie) , c'est la Jungle (pour les bactéries ou les virus, comme pour les gens).
Edouard de Montmonrency- Vénérable
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Re: E.Coli et Lystéria : dans l’agro-alimentaire les bactéries du laxisme sont mortelles
Le principale problème de la France , c'est les Français eux-mêmes !"blablabla-le-couplet"
Là est bien le principale problème de la France. ...
Etre trop grande ouverte aux 4 vents (biens comme personnes)
ce qui fragilise grave mes concitoyens.
Ce soir nous aurons les chiffres réels des tendances entre
une semblant de positivisme et la négation de tout.
oscarire- Sage
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Re: E.Coli et Lystéria : dans l’agro-alimentaire les bactéries du laxisme sont mortelles
... Ce soir nous auront encore l'Abstention gagnante.
La Pseudo-RépubliqueUE ne respecte plus les Français (ex: référendum démocratique de 2005 bafoué) ... alors qui dit action dit réaction, par réciprocité, les Français ne respectent plus la Pseudo-République-UE.
La Pseudo-RépubliqueUE ne respecte plus les Français (ex: référendum démocratique de 2005 bafoué) ... alors qui dit action dit réaction, par réciprocité, les Français ne respectent plus la Pseudo-République-UE.
Edouard de Montmonrency- Vénérable
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Date d'inscription : 02/01/2022
Re: E.Coli et Lystéria : dans l’agro-alimentaire les bactéries du laxisme sont mortelles
.
Non, ce soir, nous aurons 2 candidats qualifiés pour le second tour, que l'on peut connaître déjà sur les sites d'infos belges, suisses ou autre...
Peut-être y aura-t-il une femme qualifiée, peut-être pas....
.
Non, ce soir, nous aurons 2 candidats qualifiés pour le second tour, que l'on peut connaître déjà sur les sites d'infos belges, suisses ou autre...
Peut-être y aura-t-il une femme qualifiée, peut-être pas....
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Jean-Louis de Toqueville- Vénérable
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Date d'inscription : 03/12/2021
Re: E.Coli et Lystéria : dans l’agro-alimentaire les bactéries du laxisme sont mortelles
je dirait après sarkozy (depuis sarkozy), les autres présidents n'ont plus la carrure de leaders, bref ne stimulent pas l'envie de voter ,par ce constat pas de fans club concernant emmanuel macron aussi !blablabla-le-couplet a écrit:... Ce soir nous auront encore l'Abstention gagnante.
La Pseudo-RépubliqueUE ne respecte plus les Français (ex: référendum démocratique de 2005 bafoué) ... alors qui dit action dit réaction, par réciprocité, les Français ne respectent plus la Pseudo-République-UE.
Frère Barnabé- Vénérable
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Date d'inscription : 11/05/2017
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Localisation : saint Etienne
Re: E.Coli et Lystéria : dans l’agro-alimentaire les bactéries du laxisme sont mortelles
Jeanlouis12 a écrit:.
Non, ce soir, nous aurons 2 candidats qualifiés pour le second tour, que l'on peut connaître déjà sur les sites d'infos belges, suisses ou autre...
Peut-être y aura-t-il une femme qualifiée, peut-être pas....
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Si, car je parle en nombre d'électeurs. Plus de 10 millions auront boudé l'élection, donc auront votés pour le candidat virtuel "RAB".
Edouard de Montmonrency- Vénérable
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Date d'inscription : 02/01/2022
Re: E.Coli et Lystéria : dans l’agro-alimentaire les bactéries du laxisme sont mortelles
blablabla-le-couplet a écrit:... Edit du dessus: il n'y a plus assez de contrôleurs (c'est comme pour l'Hôpital, les numerus clausus, les masques, etc, à cause du dogme des 3% maxi budgétaire de l'UE depuis 20 ans) il a fallu rogner dans les budgets un peu partout).
Toi qui est dans la finance, tu devrais déjà le savoir ?
En effet, j'ai exercé à la fois et à des époques diverses en administration central à Bercy et dans plusieurs directions régionales et départementales de la DGCCRF, intégrées depuis une réforme de structures dans les directions départementales de la protection des populations.
La réforme a permis de mettre sous pilotage local unique les ex-agents de la DGCCRF, qui conservent leurs statuts (et leurs primes...) et ceux de l'ex-direction des services vétérinaires, afin de mieux organiser et cibler les contrôles locaux, notamment dans l'agro-alimentaire. Les effectifs des agents de terrain (inspecteurs, contrôleurs pour la DGCCRF) et inspecteurs-vétérinaires et techniciens des services vétérinaires pour les DSV) n'ont guère baissé dans le temps, mais ont mieux travaillé ensemble avec une amélioration de l'efficacité des contrôles.
Mais là comme ailleurs, ce n'est pas qu'une question d'effectifs, mais d'efficacité et d'objectifs. Par exemple, pour le contrôle de l'hygiène alimentaires et la sécurité alimentaires, deux progrès énormes ont été faits depuis une quinzaines d'années:
- une "nouvelle approche" dans le contrôle des entreprises alimentaires, en France comme en UE, qui consiste à responsabiliser les professionnels en leur imposant des contrôles et des prélèvements bactériologiques obligatoires et des registres d'enregistrement des résultats. Cette façon de procéder a multiplié par plus de 100 les contrôles effectués sur l'ensemble du territoire, l'administration se focalisant sur ce que l'on appelle les "contrôles de deuxième niveau", qui sont une vérification des conditions et résultats selon lesquels l'entreprise s'est auto-contrôlée;
- une responsabilité accrue des entreprises par l'obligation qui lui est faite de garantir la sécurité des produits qu'elle met en vente par les moyens qu'elle juge utiles, mais qui doivent être pertinents et adaptés à la catégorie des produits qu'elle fabrique (produits sensibles ou non). Par exemple un fabricant de produits secs de charcuterie sera astreint à moins de règles strictes qu'un fabricant de fromage au lait cru, compte tenu des risques bactériens liés à chaque type de fabrication.
Cette nouvelle approche et surtout le "risque communiquant" pour l'entreprise qui est responsable d'une toxi-infection alimentaire collective (TIAC) a considérablement amélioré la bonne qualité et la sécurité des produits fabriqués.
La constante est que beaucoup d'articles qui sortent dans la presse sur ces sujets, relatés par des journalistes qui ne connaissent pas la matière pourrissent les débats et les transportent sur des polémiques qui n'ont souvent rien à voir avec le fond du sujet. Qui a dit par exemple que les produits Kindy étaient fabriqués en Belgique ???
Dans l'une de mes activités administratives antérieures, j'ai exercé la fonction de chargé de com, lorsque j'étais inspecteur principal dans une DDCCRF. Les journalistes que je recevais n'étaient intéressés que par du sensationnel et notamment par les graves irrégularités, fraudes ou tromperies de la région commises par des professionnels locaux, dont ils voulaient les noms. Mais jamais je n'ai donné ces noms, je n'en avais pas le droit, selon les dispositions relatives au secret professionnel et au secret de l'enquête lorsqu'il y a du contentieux pénal.
Donc, chacun était dans son rôle et dans son camp: lui avec des révélations sensationnelles que je ne lui donnais pas, moi avec le souci de communiquer par son canal des messages que je souhaitais faire passer.
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Jean-Louis de Toqueville- Vénérable
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