Violences policières .
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Re: Violences policières .
Jean-Louis de Toqueville a écrit:.
Ce qui intéresse les communards veaulog et DD en matière d'incidents policiers, c'est pas la vérité, ils s'en foutent, c'est de taper sur les flics avec des faits ou des arguties vraies ou fausses, c'est selon que ça les arrange ou pas.
Ils réagissent comme tous les gôchards de leur race sur le sujet, en prenant systématiquement fait et cause pour les agressés lorsque ce sont des voyous et contre les policiers chargés du maintien de l'ordre.
Jamais ils n'évoquent les stats des incidents ou accidents (dérisoires en nombre) rapportées au nombre de contrôles policiers, dont le chiffre est de l'ordre de 3 millions par an.
Ils n'évoquent jamais non plus les violences dont sont victimes les policiers de la part des bandits, voyous et autres racailles, qui trainent dans nos rues.
Ces gugus, sur ce sujet comme sur les autres, ont toujours leurs oeillères marxistes bien fixées et réglées pour raisonner en vase clos, c'est d'ailleurs à ça qu'on les reconnait.
c'est simple la droite est du coté de l'ordre, et la gauche du coté des voyous!!
Pour preuve la police est à droite, la justice à gauche !!!
Amicalement
dany26- Vénérable
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Localisation : plein sud
Minos de Rhadamanthe aime ce message
Re: Violences policières .
Si les stats c'est comme celles des manif, je rigole! Oui des controles des policiers, mais tu confond policiers et Force de l'Ordre!Jamais ils n'évoquent les stats des incidents ou accidents (dérisoires en nombre) rapportées au nombre de contrôles policiers, dont le chiffre est de l'ordre de 3 millions par an.
Les premiers défendent les citoyens, tout les citoyens, les second défendent l'ordre établi c'est à dire les intérets capitaliste!
Oh si les gens comme Dédé sont les premiers et les seuls à soutenir les policiers en "greve" ou en manif, dans la défense de leurs intérets!Ils n'évoquent jamais non plus les violences dont sont victimes les policiers de la part des bandits, voyous et autres racailles, qui trainent dans nos rues.
Oui les policiers travaillent avec des risques, comme les militaires, ils sont pas là pour parader!
Par contre il serait bien qu'ils reçoivent l'ordre d'arréter et de mettre en prison TOUT les délinquants, et pas seulement ceux au RSA.
André de Montalembert- Vénérable
- Messages : 10554
Date d'inscription : 13/12/2022
Age : 81
Localisation : Lucciana
Re: Violences policières .
La droite du coté de l'ordre ? Consulte ton histoire de France!dany26 a écrit:Jean-Louis de Toqueville a écrit:.
Ce qui intéresse les communards veaulog et DD en matière d'incidents policiers, c'est pas la vérité, ils s'en foutent, c'est de taper sur les flics avec des faits ou des arguties vraies ou fausses, c'est selon que ça les arrange ou pas.
Ils réagissent comme tous les gôchards de leur race sur le sujet, en prenant systématiquement fait et cause pour les agressés lorsque ce sont des voyous et contre les policiers chargés du maintien de l'ordre.
Jamais ils n'évoquent les stats des incidents ou accidents (dérisoires en nombre) rapportées au nombre de contrôles policiers, dont le chiffre est de l'ordre de 3 millions par an.
Ils n'évoquent jamais non plus les violences dont sont victimes les policiers de la part des bandits, voyous et autres racailles, qui trainent dans nos rues.
Ces gugus, sur ce sujet comme sur les autres, ont toujours leurs oeillères marxistes bien fixées et réglées pour raisonner en vase clos, c'est d'ailleurs à ça qu'on les reconnait.
c'est simple la droite est du coté de l'ordre, et la gauche du coté des voyous!!
Pour preuve la police est à droite, la justice à gauche !!!
Amicalement
Oui elle défend l'ordre, l'ordre capitaliste contre ceux qui veulent en changer, c'est même pour celà qu'elle crée des milices et des policiers spécialistes!
Je ne parle même pas des milices patronales d'entreprise, t'a pas connu Renaault ou Peugeot, çà se voit!
André de Montalembert- Vénérable
- Messages : 10554
Date d'inscription : 13/12/2022
Age : 81
Localisation : Lucciana
Re: Violences policières .
Policiers, gendarmerie, peu importe. Ils sont tous à considérer de la même manière.
Face aux casseurs il me semble normal de réagir, car on peut fort bien manifester son mécontentement sans brûler des poubelles, voitures et briser des vitrines quand ce n'est pas piller les commerces.
Qui provoque ? les " black blocs..." ... on les anéantie c'est normal !
Quand à ceux qui reçoivent des coups involontaires ils n'avaient qu'à pas être aux côtés de ces voyous !
Face aux casseurs il me semble normal de réagir, car on peut fort bien manifester son mécontentement sans brûler des poubelles, voitures et briser des vitrines quand ce n'est pas piller les commerces.
Qui provoque ? les " black blocs..." ... on les anéantie c'est normal !
Quand à ceux qui reçoivent des coups involontaires ils n'avaient qu'à pas être aux côtés de ces voyous !
Henry- Connaisseur
- Messages : 757
Date d'inscription : 27/07/2022
Age : 80
Re: Violences policières .
...des milices patronales d'entreprise, t'a pas connu Renault ou Peugeot, çà se voit!...... c'était une autre époque...ça sent le " réchauffé" ton histoire Dédé !
Henry- Connaisseur
- Messages : 757
Date d'inscription : 27/07/2022
Age : 80
Re: Violences policières .
Ho je te garanti qu'il y a des gendarmes qui détestent les policiers.
Plaristes Evariste- Vénérable
- Messages : 25190
Date d'inscription : 04/06/2020
Re: Violences policières .
Henry a écrit:...des milices patronales d'entreprise, t'a pas connu Renault ou Peugeot, çà se voit!...... c'était une autre époque...ça sent le " réchauffé" ton histoire Dédé !
Si les organisations d’extrême droite ne sont pas intervenues sous leurs propres sigles pour attaquer directement des travailleurs en grève, elles ont en revanche largement fourni en cadres et en hommes de main les milices patronales. Cette participation quasi systématique à des actions de répression violente des travailleurs atteste du caractère anti-ouvrier des diverses formations d’extrême droite et néofascistes, même quand elles tiennent un langage plus ou moins populiste.
Parmi les diverses milices anti-ouvrières formées depuis la libération, les plus emblématiques sont celles constituées par le patronat de l’automobile, chez Peugeot, Citroën et Simca Chrysler dans les années soixante et soixante-dix. Objectif : imposer un rythme de travail intensif, en particulier à la fraction la plus exploitée des ouvriers, les OS. Dans l’automobile, qui compte alors les plus fortes concentrations de travailleurs à la chaîne, toute grève, même partielle peut ralentir ou bloquer la production, et réduire les profits.
Ainsi, la direction de Renault précise ses buts avec le plus grand cynisme : « Chacun doit être conscient que le travail des OS est l’élément fondamental de l’établissement des marges bénéficiaires dans le système économique actuel »1. La Régie se contentera cependant d’employer des vigiles musclés, selon une tradition ancienne, qui remonte à la « volante », police interne officielle chargée de faire régner l’ordre patronal, dont un des membres, Jean-Antoine Tramoni, assassina le jeune ouvrier maoïste Pierre Overney, le 25 février 1972.
Militaires, collabos et fascistes
C’est la direction de Peugeot qui, après les grandes grèves de mai 68, au cours desquelles deux ouvriers seront tués par les CRS à Sochaux et deux autres gravement mutilés, constituera une véritable petite armée privée. Elle considère en effet que ni les « forces de l’ordre » légales, ni même la CFT2, ne suffisent pour imposer quotidiennement l’ordre patronal dans les ateliers. Une « grève bouchon » de 146 « pistoleurs » (peintres) a en effet suffi quelques mois plus tard pour paralyser le travail de 31 000 ouvriers !
Les CV des commanditaires et cadres de cette milice sont éloquents. Le directeur du personnel, Charles Feuvrier, est un ancien militaire qui a pour bras droit un autre militaire, le Colonel Henri Cocogne (qui deviendra l’un des chefs de cette milice), avec un ancien parachutiste et membre du groupe néofasciste Ordre Nouveau, Jean-Claude Hourdeaux. Parmi les hommes de confiance chargés de recruter et encadrer les mercenaires, on trouve un ancien adjoint du tortionnaire Bigeard, le colonel Albert Lenoir, un ancien d’Indochine, Guy Maury, et deux vétérans de l’OAS, Claude Peintre, l’assassin d’un avocat libéral pendant la guerre d’Algérie, et Jacques Prévost, ancien participant au commando qui tenta d’assassiner De Gaulle au Petit-Clamart le 28 aout 1962.
L’encadrement de cette milice est donc clairement confié à des fascistes et à des militaires qui, on peut le supposer, n’ont guère de divergences idéologiques avec eux. Comme piétaille, ils vont recruter parmi des militaires démobilisés, notamment des légionnaires, et au sein de la pègre. Les candidats sont appâtés par un double salaire : un salaire officiel d’employé de Peugeot (pas pour travailler sur les chaînes évidemment) et un second salaire établi par une « Compagnie européenne d’organisation ».
Plusieurs centaines de mercenaires vont donc débarquer à Sochaux (leur nombre exact n’est pas connu). Leur mission : surveiller, ficher, intimider les ouvriers et les syndicalistes les plus combatifs, et éventuellement cogner. Ils « travaillent » à par-tir de fiches établies par Peugeot qui comportent les noms, adresses, photos, renseignements politiques et personnels. En principe, ils ne sont pas armés, mais beaucoup d’entre eux ont enfreint ces ordres et sont descendus avec leurs « outils » personnels : pistolets, poignards de combat. On leur demande aussi parfois d’infiltrer les syndicats et l’un d’eux se fera même convaincre par les militants de la légitimité de leur lutte pour leurs conditions de travail et retournera sa veste ! Fort de ses succès, l’un des cadres de cette milice, le militant d’Ordre Nouveau Jean-Claude Nourry, va tenter de vendre son savoir-faire à d’autres patrons en faisant circuler un document sur « l’infiltration gauchiste dans les entreprises et les moyens d’y faire face »…
Si ces mercenaires sont basés à Sochaux pour la plupart, la direction Peugeot va les utiliser dans ses diverses unités de production : Lille, Mulhouse et Saint Etienne notamment, en leur fournissant des moyens de transport rapide le cas échéant. Ainsi, le 12 avril 1972, un commando de plusieurs dizaines de gros bras armés de manches de pioche, commandés par le colonel Cocogne et Hourdeaux (le nervi d’Ordre Nouveau), va « évacuer » par la force les ouvriers qui occupent l’usine de Saint Etienne depuis le 4 avril, les attaquant par surprise et les matraquant violemment pendant leur sommeil. Mais, dès le lendemain, les grévistes reviennent en force, soutenus par des ouvriers d’autres entreprises, et mettent les mercenaires en déroute. La plupart s’enfuie. Il ne reste plus qu’un petit groupe autour du colonel, qui ne devra son salut qu’à l’intervention des CRS – lesquels n’avaient pas bronché jusque-là…
A Sochaux même, les mercenaires tenteront de faire régner la terreur dans l’usine et dans la ville, mais vont aussi n’en faire qu’à leur tête et surtout agir pour leur propre compte. Les actes de racket, d’agression se multiplient, le proxénétisme fleurit, une militante « gauchiste » échappe de justesse à une tentative de viol. De plus, les règlements de comptes internes se multiplient, certains mercenaires s’estimant sous-payés et leurs chefs ne tenant pas toujours leurs promesses. Les flics du coin sont excédés. Quand les malfrats sont interpellés, ils exhibent leur carte de Peugeot et prétendent qu’ils sont couverts. Les rapports envoyés à Paris restent sans suite. Les patrons de Peugeot ont le bras long. Mais la débâcle d’avril 1972 va sonner le glas de cette petite armée privée que Peugeot devra se résigner à dissoudre.
La CFT Citroën : viol et assassinats
Chez Citroën et chez Simca-Chrysler, c’est directement la CFT qui jouera un rôle équivalent.
Créée en 1959 à partir des débris de la minuscule CGSI (Confédération générale des syndicats indépendants), dirigée par l’ancien ministre du travail de Pétain René Belin, celle-ci réussira à réunir au nom de l’anticommunisme des ennemis d’hier, gaullistes du RPF et anciens collabos. Ce qui n’empêchera pas les magouilles et bagarres internes pour se disputer le pouvoir sur ce petit appareil et la manne patronale qui va avec.
On retrouve au sein de la CFT de vieux routiers du fascisme et de la collaboration, tel Marcel Driot, son président pendant plusieurs années, ex-volontaire dans l’armée franquiste pendant la guerre d’Espagne et membre du Service d’ordre légionnaire de Joseph Darnand, et plusieurs anciens de la Légion des volontaires français contre le bolchevisme. C’est cependant Jacques Simakis, un syndicaliste maison de Rhône Poulenc, moins marqué par son passé, qui s’imposera à la tête de la CFT. Celle-ci sévira en particulier chez Citroën et Simca Chrysler en employant des méthodes musclées : pressions, flicage, matraquage, infiltration. En parallèle, Citroën aura recours à une tactique efficace de paternalisme, en quadrillant les ateliers avec des agents de secteur disposant du pouvoir de dispenser des prébendes : primes, augmentations, promotions, postes moins pénibles, etc.
Les patrons n’hésiteront pas à se prêter ou louer leurs équipes de mercenaires, de sorte que leur champ d’action sera beaucoup plus large. L’un des exploits de les plus spectaculaires de ces truands du patronat fut le mitraillage du piquet de grève des Verreries mécaniques champenoises dans la nuit du 5 juin 1977, faisant plusieurs blessés et un mort, l’ouvrier Pierre Maître. Cette agression sanglante succédait à plusieurs tentatives infructueuses de la police pour déloger les grévistes. Le patron de l’entreprise, dont le fondateur était le père du sinistre Maurice Papon, avait estimé que ça n’allait pas assez vite.
Un autre fait d’armes notoire fut l’enlèvement et le viol d’une jeune militante d’extrême gauche par des hommes de la CFT de Citroën, le 27 avril 1977, après l’attaque par une cinquantaine de nervis de la CFT d’un bal populaire organisé à Issy-les-Moulineaux avec des travailleurs immigrés.
Cette série de « bavures » largement médiatisée contraindra l’organisation de Simakis à changer de sigle en 1977 pour devenir la CSL – Confédération des syndicats libres –, afin de se donner une façade plus respectable. En 2002, la CSL sera dissoute à son tour, mais ses sections syndicales poursuivront leur activité sous d’autres sigles tel que le Syndicat indépendant de l’automobile chez PSA.
La politique de répression spectaculaire sera alors abandonnée par le patronat de ces secteurs pour revenir à un paternalisme musclé plus traditionnel. Mais on ne peut douter que, si le besoin s’en faisait sentir, il renouerait rapidement avec ses traditions de violence anti-ouvrière.
Gérard Delteil
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Violences policières .
Il y a 40 ans, Pierre Maître était assassiné
05/06/2017 | Histoire Metallos
Reims. Dimanche 5 juin 1977. Au petit matin, une rafale de balles déchire la nuit et frappe un piquet de grève installé devant les Verreries Mécaniques Champenoises (VMC). Trois militants de la CGT, Serge Vermeulen, Raymond Richard et Pierre Maître, sont touchés. Ce dernier, grièvement blessé à la tête, décède quelques heures plus tard à l’hôpital. La veille dans la soirée, une première attaque, visant la banderole apposée sur les grilles de l’usine, avait été repoussée.
Le commando à l’origine du raid assassin est composé de cinq hommes, membres de l’équipe chargée de la surveillance du personnel de l’usine Citroën de Reims, adhérents de la Confédération française du travail (CFT) et, pour deux d’entre eux, du Service d’action civique (SAC), le service d’ordre du général de Gaulle et de ses successeurs.
Cet acte immonde n’est alors que le dernier en date d’une trop longue liste d’atteintes aux libertés et aux droits les plus élémentaires des travailleurs. En effet, la contre-offensive menée après les grèves de mai-juin 1968 par une frange « dure » du patronat, en particulier automobile, s’était traduite par le financement de syndicats-maison, la mise en place de milices antisyndicales et antigrèves, le flicage des salariés, la répression envers les militants syndicaux et politiques.
Un climat antisyndical
Dans cette usine de 1 750 salariés, le climat est volontiers antisyndical. Il faut dire que l’ancien préfet de police Maurice Papon, responsable de la répression sanglante des manifestations du 17 octobre 1961 et du 8 février 1962, siège au conseil d’administration de l’entreprise. Le directeur de production, formé chez Citroën, est particulièrement allergique au syndicalisme.
Le syndicat CGT, fort de ses 500 adhérents, soutient l’appel à l’organisation, à partir du 24 mai 1977 et durant six jours, d’un arrêt quotidien de travail d’une heure pour obtenir une amélioration des conditions de travail, des augmentations de salaires ainsi que le treizième mois.
La riposte de la direction ne tarde pas. Le 27 mai, elle annonce le licenciement de deux délégués syndicaux, Daniel Nouvion et Pierre Mathieu. Quelques mois plus tôt, la direction avait déjà tenté, sans succès, de mettre à la porte Henri Didion, un autre délégué syndical.
Réuni en assemblée générale, le personnel décide la grève pour le 31 mai et un piquet de grève est installé. Le lendemain, les gardes mobiles interviennent et délogent avec brutalité les grévistes et leurs familles. Le soir même, le piquet reprend sa place.
Cette détermination inquiète le patronat de la Marne qui craint que la grève ne fasse tâche d’huile, d’autant plus que les élections municipales de mars 1977 ont vu la victoire à Reims, dès le premier tour, de la coalition de gauche emmenée par le communiste Claude Lamblin.
Pour stopper nette la contestation, le patronat peut compter sur la quarantaine de membres que comptent les brigades volantes de l’usine Citroën, dont le rôle est d’assurer sur le territoire la « paix sociale » et la « liberté du travail ». Chausson, Tiss-Metal ou encore Nord-Est Alimentation furent ainsi, avant les VMC, surveillées par des commandos composés essentiellement de militants de la CFT et du SAC connus pour leur anticommunisme et leurs sympathies gaullistes.
En ce matin du 5 juin, l’opération commando pour briser la grève se solde par la mort d’un homme.
Une riposte immédiate
L’émotion est immense parmi les travailleurs et la riposte immédiate. Dès neuf heures, une première réunion de six cents personnes est organisée à l’Union locale CGT. Des représentants de la CFDT, des partis de gauche, de l’UNEF, de la Jeunesse Ouvrière Chrétienne (JOC) et des Jeunesses Communistes (JC) sont présents.
À quatorze heures, les travailleurs des VMC se rendent à la manifestation. Silencieux, en rangs serrés, se tenant par le bras qu’ils ont ceint d’un brassard noir, ils viennent d’apprendre la mort de Pierre Maître. Ils peuvent compter sur la présence des deux-tiers des salariés de Citroën Reims et de délégations venues de Chausson, Saint-Gobain, Renault, Arthur-Martin, Creusot-Loire, Schlumberger, ITT-Claude. En tout, trente mille personnes défilent durant quatre heures.
À Paris, en fin de soirée, une conférence de presse est organisée par la CGT, la CFDT et la FEN pour dénoncer les agissements du commando et appeler les travailleurs à un arrêt de travail de cinq minutes le mardi 7 juin à midi. Ce jour-là, la ligne 9 du métro parisien s’arrête, tandis qu’à Montpellier ou à Sète les églises font sonner les cloches. Dans les usines Citroën et Chrysler, les débrayages sont imposants. De partout s’élève une exigence : « dissoudre la CFT et les autres milices patronales ». Tel est le sens de la demande faite par les trois centrales syndicales à Raymond Barre, premier ministre.
Le jour des obsèques de Pierre Maître, près de 50 000 personnes défilent dans les rues de Reims après avoir écouté Charles Julliard, militant CGT aux VMC et Bernard Collet, prêtre-ouvrier CGT chez BSN, une verrerie appartenant au groupe Danone.
Le gouvernement reste droit dans ses bottes et s’en tient à attendre les résultats de l’enquête. Son inaction est lourde de sens et illustre l’impunité dont bénéficient la CFT et les milices patronales.
La lutte contre la CFT et les milices patronales
La police judiciaire interpelle rapidement les membres du commando à leur domicile et les preuves s’accumulent. Pour autant, la CGT doit affronter les multiples allusions patronales et gouvernementales sur le climat de violences qu’elle aurait soi-disant alimenté par son attitude « intransigeante ».
La CGT rappelle qu’elle mène depuis 1971 une campagne conjointe avec la CFDT pour la défense et l’extension des droits et libertés des travailleurs, relancée en 1974 sur le thème de la défense des libertés syndicales. Elle dénonce plus particulièrement les activités de la Confédération Française du Travail et des milices patronales depuis 1975, à partir du travail effectué par Marcel Caille, secrétaire confédéral chargé du secteur Droits, libertés et action juridique.
Les documents reproduits, les faits relatés par la CGT témoignent du caractère pseudo-syndical de la CFT, de ses liens avec le patronat, les réseaux gaullistes ou encore avec ceux du grand banditisme. Ses agissements crapuleux ont fait l’objet, à plusieurs reprises, de dépôt de dossiers auprès du gouvernement et de parlementaires. En vain.
Si la CFT change de dénomination dès 1977, pour devenir la Confédération des Syndicats Libres (CSL), les méthodes ne changent guère. Ainsi, le 5 juillet 1977, un mois après le crime de Reims, Bechir Demir-Tas, délégué syndical CGT à l’usine Citroën Aulnay est agressé alors qu’il travaille à son poste. Après neuf jours d’hospitalisation, il apprend qu’il est mis à pied et qu’une autorisation de licenciement est demandée à l’inspection du travail pour avoir « agresser » ses agresseurs, membres de la CFT-CSL.
Le 24 novembre 1977, le procès des deux principaux accusés se clôt devant les Assises de Paris après six jours d’audience. Il est l’occasion, pour la défense, de dénoncer les visées antisyndicales et les méthodes musclées de la CFT et des milices patronales, afin que le meurtre de Pierre Maître ne se résume pas à un tragique fait divers entre grévistes et non-grévistes, comme certains le souhaiteraient.
Le tireur fut condamné à vingt ans de réclusion criminelle, le conducteur du véhicule à sept ans.
La CFT-CSL et les milices patronales perdent de leur superbe durant les années 1980, notamment après la dissolution du SAC en août 1982 et après la victoire des grèves de la dignité dans l’automobile en 1982-1984. L’action de la CGT, et dans une moindre mesure de la CFDT y est bien évidemment pour quelque chose. La CSL se mit officiellement en sommeil en 2002, bien que certains de ses syndicats existent toujours aujourd’hui.
Fin 2009, les VMC ferment leurs portes. La rue porte toujours le nom Pierre-Maître, adoptée en 1978, tandis qu’une plaque commémorative rappelle que « Le 5 juin 1977 est tombé Pierre Maître, militant de la CGT, assassiné par un commando fasciste alors qu’il luttait pour la liberté et le progrès social. »
En ces temps d’état d’urgence, de répression antisyndicale, il est important de ne pas oublier cet épisode tragique de l’histoire ouvrière.
Repères bibliographiques
Citroën par ceux qui l’ont fait. Un siècle de travail et de luttes, Ivry-Montreuil, Editions de l’Atelier – VO éditions, 2013.
Claude Angeli, Nicolas Brim, Une milice patronale : Peugeot, Paris, Maspéro, 1975.
Daniel Bouvet, L’usine de la peur, Paris, Stock, 1975.
Marcel Caille, Dominique Decèze, Les truands du patronat, Paris, Éditions sociales, 1977.
Marcel Caille, Dominique Decèze, L’assassin était chez Citroën, Paris, Éditions sociales, 1978.
Patrice Chairoff, Dossier B… comme Barbouzes, Paris, Éditions AM, 1975.
Didier Favre, Ni rouge, ni jaune, de la CGSI à la CSL, l’expérience du syndicalisme indépendant, Paris, Éditions midi moins le quart, 1998.
Robert Linhart, L’Établi, Paris, Éditions de minuit, 1978.
René Mouriaux, Syndicalisme et politique, Paris, Éditions ouvrières, 1985.
Henri Rollin, Militant chez Simca-Chrysler, Paris, Éditions sociales, 1977.
Joseph Tréhel, Un Homme de Poissy, Paris, Éditions sociales, 1982.
Xavier Vigna, L’insubordination ouvrière dans les années 68, essai d’histoire politique des usines, Rennes, PUR, 2007.
https://ftm-cgt.fr/1977-pierre-maitre-est-assassine/
05/06/2017 | Histoire Metallos
Reims. Dimanche 5 juin 1977. Au petit matin, une rafale de balles déchire la nuit et frappe un piquet de grève installé devant les Verreries Mécaniques Champenoises (VMC). Trois militants de la CGT, Serge Vermeulen, Raymond Richard et Pierre Maître, sont touchés. Ce dernier, grièvement blessé à la tête, décède quelques heures plus tard à l’hôpital. La veille dans la soirée, une première attaque, visant la banderole apposée sur les grilles de l’usine, avait été repoussée.
Le commando à l’origine du raid assassin est composé de cinq hommes, membres de l’équipe chargée de la surveillance du personnel de l’usine Citroën de Reims, adhérents de la Confédération française du travail (CFT) et, pour deux d’entre eux, du Service d’action civique (SAC), le service d’ordre du général de Gaulle et de ses successeurs.
Cet acte immonde n’est alors que le dernier en date d’une trop longue liste d’atteintes aux libertés et aux droits les plus élémentaires des travailleurs. En effet, la contre-offensive menée après les grèves de mai-juin 1968 par une frange « dure » du patronat, en particulier automobile, s’était traduite par le financement de syndicats-maison, la mise en place de milices antisyndicales et antigrèves, le flicage des salariés, la répression envers les militants syndicaux et politiques.
Un climat antisyndical
Dans cette usine de 1 750 salariés, le climat est volontiers antisyndical. Il faut dire que l’ancien préfet de police Maurice Papon, responsable de la répression sanglante des manifestations du 17 octobre 1961 et du 8 février 1962, siège au conseil d’administration de l’entreprise. Le directeur de production, formé chez Citroën, est particulièrement allergique au syndicalisme.
Le syndicat CGT, fort de ses 500 adhérents, soutient l’appel à l’organisation, à partir du 24 mai 1977 et durant six jours, d’un arrêt quotidien de travail d’une heure pour obtenir une amélioration des conditions de travail, des augmentations de salaires ainsi que le treizième mois.
La riposte de la direction ne tarde pas. Le 27 mai, elle annonce le licenciement de deux délégués syndicaux, Daniel Nouvion et Pierre Mathieu. Quelques mois plus tôt, la direction avait déjà tenté, sans succès, de mettre à la porte Henri Didion, un autre délégué syndical.
Réuni en assemblée générale, le personnel décide la grève pour le 31 mai et un piquet de grève est installé. Le lendemain, les gardes mobiles interviennent et délogent avec brutalité les grévistes et leurs familles. Le soir même, le piquet reprend sa place.
Cette détermination inquiète le patronat de la Marne qui craint que la grève ne fasse tâche d’huile, d’autant plus que les élections municipales de mars 1977 ont vu la victoire à Reims, dès le premier tour, de la coalition de gauche emmenée par le communiste Claude Lamblin.
Pour stopper nette la contestation, le patronat peut compter sur la quarantaine de membres que comptent les brigades volantes de l’usine Citroën, dont le rôle est d’assurer sur le territoire la « paix sociale » et la « liberté du travail ». Chausson, Tiss-Metal ou encore Nord-Est Alimentation furent ainsi, avant les VMC, surveillées par des commandos composés essentiellement de militants de la CFT et du SAC connus pour leur anticommunisme et leurs sympathies gaullistes.
En ce matin du 5 juin, l’opération commando pour briser la grève se solde par la mort d’un homme.
Une riposte immédiate
L’émotion est immense parmi les travailleurs et la riposte immédiate. Dès neuf heures, une première réunion de six cents personnes est organisée à l’Union locale CGT. Des représentants de la CFDT, des partis de gauche, de l’UNEF, de la Jeunesse Ouvrière Chrétienne (JOC) et des Jeunesses Communistes (JC) sont présents.
À quatorze heures, les travailleurs des VMC se rendent à la manifestation. Silencieux, en rangs serrés, se tenant par le bras qu’ils ont ceint d’un brassard noir, ils viennent d’apprendre la mort de Pierre Maître. Ils peuvent compter sur la présence des deux-tiers des salariés de Citroën Reims et de délégations venues de Chausson, Saint-Gobain, Renault, Arthur-Martin, Creusot-Loire, Schlumberger, ITT-Claude. En tout, trente mille personnes défilent durant quatre heures.
À Paris, en fin de soirée, une conférence de presse est organisée par la CGT, la CFDT et la FEN pour dénoncer les agissements du commando et appeler les travailleurs à un arrêt de travail de cinq minutes le mardi 7 juin à midi. Ce jour-là, la ligne 9 du métro parisien s’arrête, tandis qu’à Montpellier ou à Sète les églises font sonner les cloches. Dans les usines Citroën et Chrysler, les débrayages sont imposants. De partout s’élève une exigence : « dissoudre la CFT et les autres milices patronales ». Tel est le sens de la demande faite par les trois centrales syndicales à Raymond Barre, premier ministre.
Le jour des obsèques de Pierre Maître, près de 50 000 personnes défilent dans les rues de Reims après avoir écouté Charles Julliard, militant CGT aux VMC et Bernard Collet, prêtre-ouvrier CGT chez BSN, une verrerie appartenant au groupe Danone.
Le gouvernement reste droit dans ses bottes et s’en tient à attendre les résultats de l’enquête. Son inaction est lourde de sens et illustre l’impunité dont bénéficient la CFT et les milices patronales.
La lutte contre la CFT et les milices patronales
La police judiciaire interpelle rapidement les membres du commando à leur domicile et les preuves s’accumulent. Pour autant, la CGT doit affronter les multiples allusions patronales et gouvernementales sur le climat de violences qu’elle aurait soi-disant alimenté par son attitude « intransigeante ».
La CGT rappelle qu’elle mène depuis 1971 une campagne conjointe avec la CFDT pour la défense et l’extension des droits et libertés des travailleurs, relancée en 1974 sur le thème de la défense des libertés syndicales. Elle dénonce plus particulièrement les activités de la Confédération Française du Travail et des milices patronales depuis 1975, à partir du travail effectué par Marcel Caille, secrétaire confédéral chargé du secteur Droits, libertés et action juridique.
Les documents reproduits, les faits relatés par la CGT témoignent du caractère pseudo-syndical de la CFT, de ses liens avec le patronat, les réseaux gaullistes ou encore avec ceux du grand banditisme. Ses agissements crapuleux ont fait l’objet, à plusieurs reprises, de dépôt de dossiers auprès du gouvernement et de parlementaires. En vain.
Si la CFT change de dénomination dès 1977, pour devenir la Confédération des Syndicats Libres (CSL), les méthodes ne changent guère. Ainsi, le 5 juillet 1977, un mois après le crime de Reims, Bechir Demir-Tas, délégué syndical CGT à l’usine Citroën Aulnay est agressé alors qu’il travaille à son poste. Après neuf jours d’hospitalisation, il apprend qu’il est mis à pied et qu’une autorisation de licenciement est demandée à l’inspection du travail pour avoir « agresser » ses agresseurs, membres de la CFT-CSL.
Le 24 novembre 1977, le procès des deux principaux accusés se clôt devant les Assises de Paris après six jours d’audience. Il est l’occasion, pour la défense, de dénoncer les visées antisyndicales et les méthodes musclées de la CFT et des milices patronales, afin que le meurtre de Pierre Maître ne se résume pas à un tragique fait divers entre grévistes et non-grévistes, comme certains le souhaiteraient.
Le tireur fut condamné à vingt ans de réclusion criminelle, le conducteur du véhicule à sept ans.
La CFT-CSL et les milices patronales perdent de leur superbe durant les années 1980, notamment après la dissolution du SAC en août 1982 et après la victoire des grèves de la dignité dans l’automobile en 1982-1984. L’action de la CGT, et dans une moindre mesure de la CFDT y est bien évidemment pour quelque chose. La CSL se mit officiellement en sommeil en 2002, bien que certains de ses syndicats existent toujours aujourd’hui.
Fin 2009, les VMC ferment leurs portes. La rue porte toujours le nom Pierre-Maître, adoptée en 1978, tandis qu’une plaque commémorative rappelle que « Le 5 juin 1977 est tombé Pierre Maître, militant de la CGT, assassiné par un commando fasciste alors qu’il luttait pour la liberté et le progrès social. »
En ces temps d’état d’urgence, de répression antisyndicale, il est important de ne pas oublier cet épisode tragique de l’histoire ouvrière.
Repères bibliographiques
Citroën par ceux qui l’ont fait. Un siècle de travail et de luttes, Ivry-Montreuil, Editions de l’Atelier – VO éditions, 2013.
Claude Angeli, Nicolas Brim, Une milice patronale : Peugeot, Paris, Maspéro, 1975.
Daniel Bouvet, L’usine de la peur, Paris, Stock, 1975.
Marcel Caille, Dominique Decèze, Les truands du patronat, Paris, Éditions sociales, 1977.
Marcel Caille, Dominique Decèze, L’assassin était chez Citroën, Paris, Éditions sociales, 1978.
Patrice Chairoff, Dossier B… comme Barbouzes, Paris, Éditions AM, 1975.
Didier Favre, Ni rouge, ni jaune, de la CGSI à la CSL, l’expérience du syndicalisme indépendant, Paris, Éditions midi moins le quart, 1998.
Robert Linhart, L’Établi, Paris, Éditions de minuit, 1978.
René Mouriaux, Syndicalisme et politique, Paris, Éditions ouvrières, 1985.
Henri Rollin, Militant chez Simca-Chrysler, Paris, Éditions sociales, 1977.
Joseph Tréhel, Un Homme de Poissy, Paris, Éditions sociales, 1982.
Xavier Vigna, L’insubordination ouvrière dans les années 68, essai d’histoire politique des usines, Rennes, PUR, 2007.
https://ftm-cgt.fr/1977-pierre-maitre-est-assassine/
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Violences policières .
Le retour des milices patronales ?
Alors qu’ils manifestaient, les travailleurs sans papiers de l’agence d’intérim Multipro ont été agressés par des nervis casqués.
Publié le
Lundi 22 Février 2010
Depuis quatre mois, les sans-papiers de l’agence d’intérim Multipro du 20e arrondissement de Paris sont en conflit avec leur patron, qui refuse de signer les Cerfa (formulaires de promesse d’embauche) et de s’acquitter de la taxe Ofii (Office français de l’immigration et de l’intégration). Comme le soulignent le comité de soutien aux travailleurs sans papiers du 20e arrondissement, engagé dans la lutte au côté de son homologue du 11e, ainsi qu’avec l’union locale CGT du 20e, Solidaires, la Ligue des droits de l’homme (LDH), il s’agit là de « deux éléments indispensables à remplir par tout patron qui embauche un étranger pour que celui-ci puisse entamer les démarches de régularisation par le travail ». Face à la surdité et au mépris de Multipro, les sans-papiers ont entamé le 23 octobre l’occupation de leur agence. Depuis, le tribunal de Paris, saisi par l’employeur, a ordonné l’expulsion, mais a également enjoint à celui-ci de reprendre les négociations (voir l’Humanité du 22décembre 2009). Peine perdue ! Alors qu’ils manifestaient pacifiquement vendredi dernier devant une autre agence Multipro, dans le 11e arrondissement, les travailleurs sans papiers et leurs soutiens ont été agressés par ce qui s’apparente à une véritable milice patronale : une vingtaine de nervis casqués, décidés à en découdre et proférant, d’après plusieurs témoins, des injures à caractère raciste. Ceux-là ont-ils été appelés par le patron véreux ? « Ils étaient là quand nous sommes arrivés devant l’agence, ils savaient ce qu’ils venaient faire », constate Dominique Durand, du comité du 20e. « Ils ont agi comme un commando : à un moment donné, ils se sont jetés à 5 ou 6 sur l’un des sans-papiers. » Une militante, âgée de soixante-dix ans, elle aussi projetée au sol par l’un des gros bras, a fini la journée aux urgences, pour une fracture du coude. Plusieurs autres blessés ont été recensés. Et la police, dans tout ça ? « Deux policiers étaient présents à notre arrivée devant l’agence. Très vite, des renforts sont arrivés. Ils se sont effectivement interposés, mais paraissaient partagés », raconte Dominique Durand. Quoi qu’il en soit, les agresseurs ne semblent pas avoir été inquiétés. Les effluves nauséabonds d’un certain bouillon xénophobe, assaisonné et touillé à la mode gouvernementale, auraient-ils fourni à ces casques creux du capitalisme une carapace d’impunité ? Plusieurs plaintes vont être déposées. Un rassemblement de soutien aura lieu mercredi prochain à 17 h 30 place de la Nation, à l’angle de la rue du Faubourg-Saint-Antoine et du boulevard Voltaire. Les organisations mobilisées aux côtés des sans-papiers de Multipro appellent les citoyens à placer les grévistes sous protection citoyenne, pour qu’ils obtiennent enfin leur régularisation.
Laurent Etre
https://www.humanite.fr/node/433386
Alors qu’ils manifestaient, les travailleurs sans papiers de l’agence d’intérim Multipro ont été agressés par des nervis casqués.
Publié le
Lundi 22 Février 2010
Depuis quatre mois, les sans-papiers de l’agence d’intérim Multipro du 20e arrondissement de Paris sont en conflit avec leur patron, qui refuse de signer les Cerfa (formulaires de promesse d’embauche) et de s’acquitter de la taxe Ofii (Office français de l’immigration et de l’intégration). Comme le soulignent le comité de soutien aux travailleurs sans papiers du 20e arrondissement, engagé dans la lutte au côté de son homologue du 11e, ainsi qu’avec l’union locale CGT du 20e, Solidaires, la Ligue des droits de l’homme (LDH), il s’agit là de « deux éléments indispensables à remplir par tout patron qui embauche un étranger pour que celui-ci puisse entamer les démarches de régularisation par le travail ». Face à la surdité et au mépris de Multipro, les sans-papiers ont entamé le 23 octobre l’occupation de leur agence. Depuis, le tribunal de Paris, saisi par l’employeur, a ordonné l’expulsion, mais a également enjoint à celui-ci de reprendre les négociations (voir l’Humanité du 22décembre 2009). Peine perdue ! Alors qu’ils manifestaient pacifiquement vendredi dernier devant une autre agence Multipro, dans le 11e arrondissement, les travailleurs sans papiers et leurs soutiens ont été agressés par ce qui s’apparente à une véritable milice patronale : une vingtaine de nervis casqués, décidés à en découdre et proférant, d’après plusieurs témoins, des injures à caractère raciste. Ceux-là ont-ils été appelés par le patron véreux ? « Ils étaient là quand nous sommes arrivés devant l’agence, ils savaient ce qu’ils venaient faire », constate Dominique Durand, du comité du 20e. « Ils ont agi comme un commando : à un moment donné, ils se sont jetés à 5 ou 6 sur l’un des sans-papiers. » Une militante, âgée de soixante-dix ans, elle aussi projetée au sol par l’un des gros bras, a fini la journée aux urgences, pour une fracture du coude. Plusieurs autres blessés ont été recensés. Et la police, dans tout ça ? « Deux policiers étaient présents à notre arrivée devant l’agence. Très vite, des renforts sont arrivés. Ils se sont effectivement interposés, mais paraissaient partagés », raconte Dominique Durand. Quoi qu’il en soit, les agresseurs ne semblent pas avoir été inquiétés. Les effluves nauséabonds d’un certain bouillon xénophobe, assaisonné et touillé à la mode gouvernementale, auraient-ils fourni à ces casques creux du capitalisme une carapace d’impunité ? Plusieurs plaintes vont être déposées. Un rassemblement de soutien aura lieu mercredi prochain à 17 h 30 place de la Nation, à l’angle de la rue du Faubourg-Saint-Antoine et du boulevard Voltaire. Les organisations mobilisées aux côtés des sans-papiers de Multipro appellent les citoyens à placer les grévistes sous protection citoyenne, pour qu’ils obtiennent enfin leur régularisation.
Laurent Etre
https://www.humanite.fr/node/433386
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Violences policières .
Benalla:
Selon Mediapart, en novembre 2018, Alexandre Benalla est inscrit en tant que salarié de la société France Close Protection, liquidée judiciairement en septembre 2019, dirigée par un proche et logée dans le même centre de domiciliation que Mars, une société de sécurité qui appartient à Vincent Crase (gendarme réserviste chargé de sécurité à LREM). Selon Libération, qui analyse l'enquête de Mediapart, la société Mars aurait signé un contrat avec un oligarque russe, Iskander Makhmudov, « contrat d’autant plus compromettant qu’il aurait été négocié pour le compte de Benalla alors que ce dernier travaillait encore à l’Élysée », et la société France Close Protection aurait été créée à l'initiative d'Alexandre Benalla et Vincent Crase pour « changer de circuit financier »50,51. Toujours selon Mediapart, Alexandre Benalla, qui a perçu des indemnités de retour à l'emploi après son licenciement de l’Élysée, touche en décembre 2018 un premier salaire de France Close Protection de 12 474 euros52,50. Dans le cadre de cette affaire du contrat avec l'oligarque russe, une enquête préliminaire est ouverte début février 2019 par le parquet national financier pour « corruption »53. En décembre 2021, Alexandre Benalla et son épouse sont placés en garde à vue dans l'affaire des contrats russes.
Selon Mediapart, en novembre 2018, Alexandre Benalla est inscrit en tant que salarié de la société France Close Protection, liquidée judiciairement en septembre 2019, dirigée par un proche et logée dans le même centre de domiciliation que Mars, une société de sécurité qui appartient à Vincent Crase (gendarme réserviste chargé de sécurité à LREM). Selon Libération, qui analyse l'enquête de Mediapart, la société Mars aurait signé un contrat avec un oligarque russe, Iskander Makhmudov, « contrat d’autant plus compromettant qu’il aurait été négocié pour le compte de Benalla alors que ce dernier travaillait encore à l’Élysée », et la société France Close Protection aurait été créée à l'initiative d'Alexandre Benalla et Vincent Crase pour « changer de circuit financier »50,51. Toujours selon Mediapart, Alexandre Benalla, qui a perçu des indemnités de retour à l'emploi après son licenciement de l’Élysée, touche en décembre 2018 un premier salaire de France Close Protection de 12 474 euros52,50. Dans le cadre de cette affaire du contrat avec l'oligarque russe, une enquête préliminaire est ouverte début février 2019 par le parquet national financier pour « corruption »53. En décembre 2021, Alexandre Benalla et son épouse sont placés en garde à vue dans l'affaire des contrats russes.
André de Montalembert- Vénérable
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Re: Violences policières .
Intéressant ton papier Dédé 2B, mais c'est malgré tout du " réchauffé "
Henry- Connaisseur
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Re: Violences policières .
Il s'appelelait comment l'intello Gauchiste ZADISTE débile que les cogneurs (les keufs) ont butté?
Le mec découvrait que quand la bourgeoisie se sent menacé elle envoit els keuffs cogner.
Comme les gilets jaunes l'ont découvert en 2018.
Et comme Henry va le découvrir lorsqu'il va manifester pour ses droits.
Un message à tous les débiles gauchistes qui font les malins devant les keufs, et aux naïf qu'y croit que la police est là seulement pour les protéger.
La révolution c'est pas un bal d'opérette, suffit pas de faire sa ZAD dans son coin pour faire écrouler le capitalisme, et puis si ça pouvait, les mecs vous enverraient quand même les keufs pour vous casser la gueule.
De l'autre la bourgeoisie a aucun scrupule à foutre le zbeul dans les manifs pour décrédibiliser l'opposition et utiliser le zbeul créé pour justifier la repression violente des manifestants
Même la meuf de la manif pour tous le dit :
Henry a jamais été en manif de sa vie.
Alors que Coluche lui :
https://www.youtube.com/watch?v=7ESZM2gCFhw
Le mec découvrait que quand la bourgeoisie se sent menacé elle envoit els keuffs cogner.
Comme les gilets jaunes l'ont découvert en 2018.
Et comme Henry va le découvrir lorsqu'il va manifester pour ses droits.
Un message à tous les débiles gauchistes qui font les malins devant les keufs, et aux naïf qu'y croit que la police est là seulement pour les protéger.
La révolution c'est pas un bal d'opérette, suffit pas de faire sa ZAD dans son coin pour faire écrouler le capitalisme, et puis si ça pouvait, les mecs vous enverraient quand même les keufs pour vous casser la gueule.
De l'autre la bourgeoisie a aucun scrupule à foutre le zbeul dans les manifs pour décrédibiliser l'opposition et utiliser le zbeul créé pour justifier la repression violente des manifestants
Même la meuf de la manif pour tous le dit :
Henry a jamais été en manif de sa vie.
Alors que Coluche lui :
https://www.youtube.com/watch?v=7ESZM2gCFhw
Plaristes Evariste- Vénérable
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Re: Violences policières .
Vladimir de Volog красны a écrit:Le retour des milices patronales ?
Alors qu’ils manifestaient, les travailleurs sans papiers de l’agence d’intérim Multipro ont été agressés par des nervis casqués.
Publié le
Lundi 22 Février 2010
Depuis quatre mois, les sans-papiers de l’agence d’intérim Multipro du 20e arrondissement de Paris sont en conflit avec leur patron, qui refuse de signer les Cerfa (formulaires de promesse d’embauche) et de s’acquitter de la taxe Ofii (Office français de l’immigration et de l’intégration). Comme le soulignent le comité de soutien aux travailleurs sans papiers du 20e arrondissement, engagé dans la lutte au côté de son homologue du 11e, ainsi qu’avec l’union locale CGT du 20e, Solidaires, la Ligue des droits de l’homme (LDH), il s’agit là de « deux éléments indispensables à remplir par tout patron qui embauche un étranger pour que celui-ci puisse entamer les démarches de régularisation par le travail ». Face à la surdité et au mépris de Multipro, les sans-papiers ont entamé le 23 octobre l’occupation de leur agence. Depuis, le tribunal de Paris, saisi par l’employeur, a ordonné l’expulsion, mais a également enjoint à celui-ci de reprendre les négociations (voir l’Humanité du 22décembre 2009). Peine perdue ! Alors qu’ils manifestaient pacifiquement vendredi dernier devant une autre agence Multipro, dans le 11e arrondissement, les travailleurs sans papiers et leurs soutiens ont été agressés par ce qui s’apparente à une véritable milice patronale : une vingtaine de nervis casqués, décidés à en découdre et proférant, d’après plusieurs témoins, des injures à caractère raciste. Ceux-là ont-ils été appelés par le patron véreux ? « Ils étaient là quand nous sommes arrivés devant l’agence, ils savaient ce qu’ils venaient faire », constate Dominique Durand, du comité du 20e. « Ils ont agi comme un commando : à un moment donné, ils se sont jetés à 5 ou 6 sur l’un des sans-papiers. » Une militante, âgée de soixante-dix ans, elle aussi projetée au sol par l’un des gros bras, a fini la journée aux urgences, pour une fracture du coude. Plusieurs autres blessés ont été recensés. Et la police, dans tout ça ? « Deux policiers étaient présents à notre arrivée devant l’agence. Très vite, des renforts sont arrivés. Ils se sont effectivement interposés, mais paraissaient partagés », raconte Dominique Durand. Quoi qu’il en soit, les agresseurs ne semblent pas avoir été inquiétés. Les effluves nauséabonds d’un certain bouillon xénophobe, assaisonné et touillé à la mode gouvernementale, auraient-ils fourni à ces casques creux du capitalisme une carapace d’impunité ? Plusieurs plaintes vont être déposées. Un rassemblement de soutien aura lieu mercredi prochain à 17 h 30 place de la Nation, à l’angle de la rue du Faubourg-Saint-Antoine et du boulevard Voltaire. Les organisations mobilisées aux côtés des sans-papiers de Multipro appellent les citoyens à placer les grévistes sous protection citoyenne, pour qu’ils obtiennent enfin leur régularisation.
Laurent Etre
https://www.humanite.fr/node/433386
des clandestins, ils repartent d ou ils viennent c est simple
il entre sur la sol national irrégulièrement
et réclame des droits ???
michou- Sage
- Messages : 3023
Date d'inscription : 16/09/2022
Re: Violences policières .
Tu es contre la DUDH, comme tous les dictateurs!des clandestins, ils repartent d ou ils viennent c est simple
il entre sur la sol national irrégulièrement
et réclame des droits ???
André de Montalembert- Vénérable
- Messages : 10554
Date d'inscription : 13/12/2022
Age : 81
Localisation : Lucciana
Re: Violences policières .
Dédé 2B a écrit:Tu es contre la DUDH, comme tous les dictateurs!des clandestins, ils repartent d ou ils viennent c est simple
il entre sur la sol national irrégulièrement
et réclame des droits ???
Les bons dictateurs se servent des migrants et des migrations massives comme arme de déstabilisation.
Ils ont lus Machiavel.
Edouard de Montmonrency- Vénérable
- Messages : 20685
Date d'inscription : 02/01/2022
Re: Violences policières .
Dédé 2B a écrit:Tu es contre la DUDH, comme tous les dictateurs!des clandestins, ils repartent d ou ils viennent c est simple
il entre sur la sol national irrégulièrement
et réclame des droits ???
T'es pour la libre circulation des personnes des marchandises et capitaux, comme toute gauchisasse au service du capital qui se respecte.
Plaristes Evariste- Vénérable
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Date d'inscription : 04/06/2020
Re: Violences policières .
Plaristes Evariste a écrit:Dédé 2B a écrit:Tu es contre la DUDH, comme tous les dictateurs!des clandestins, ils repartent d ou ils viennent c est simple
il entre sur la sol national irrégulièrement
et réclame des droits ???
T'es pour la libre circulation des personnes des marchandises et capitaux, comme toute gauchisasse au service du capital qui se respecte.
michou- Sage
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Re: Violences policières .
Et comme tout troskard Français t'es une grosse salope qui lèche le cul de gros collabos.
Les collabos en question sont en blanc :
https://twitter.com/CentreDuclos/status/1622670100389060608
Ça sert à quoi d'être marxiste si ça consiste à porter ses espoirs sur une bande de branquignoles pareilles?
Si vous êtes un héritier de la pensée de Lénine vous n'avez pas besoin de ces abrutis, hors alliances tactiques.
Vous valez mieux qu'eux.
Mais bon vous êtes plus habitué à écrire des poème d'amour au défunt Léon et des lettres de haine au défunt Staline qu'à produire des analyses Léninistes.
Les collabos en question sont en blanc :
https://twitter.com/CentreDuclos/status/1622670100389060608
Ça sert à quoi d'être marxiste si ça consiste à porter ses espoirs sur une bande de branquignoles pareilles?
Si vous êtes un héritier de la pensée de Lénine vous n'avez pas besoin de ces abrutis, hors alliances tactiques.
Vous valez mieux qu'eux.
Mais bon vous êtes plus habitué à écrire des poème d'amour au défunt Léon et des lettres de haine au défunt Staline qu'à produire des analyses Léninistes.
Plaristes Evariste- Vénérable
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Date d'inscription : 04/06/2020
Re: Violences policières .
Si ça c'est pas la preuve que le trotskysme est une opposition en carton totalement inoffensive pour la bourgeoisie, je en sais pas ce qu'il vous faut.
Plaristes Evariste- Vénérable
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André de Montalembert- Vénérable
- Messages : 10554
Date d'inscription : 13/12/2022
Age : 81
Localisation : Lucciana
Re: Violences policières .
d'accord à 1000000 % avec toi morts aux cons qui attaquent l'ordre la police, les pompiers , l'éducation etc etcHenry a écrit:Policiers, gendarmerie, peu importe. Ils sont tous à considérer de la même manière.
Face aux casseurs il me semble normal de réagir, car on peut fort bien manifester son mécontentement sans brûler des poubelles, voitures et briser des vitrines quand ce n'est pas piller les commerces.
Qui provoque ? les " black blocs..." ... on les anéantie c'est normal !
Quand à ceux qui reçoivent des coups involontaires ils n'avaient qu'à pas être aux côtés de ces voyous !
retour à l'ordre !!
attention de ne pas déformer mes propos, qui sont adressés seulement aux c......, qui utilisent la violence
Amicalement
dany26- Vénérable
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Date d'inscription : 26/10/2022
Localisation : plein sud
Minos de Rhadamanthe- Sage
- Messages : 7716
Date d'inscription : 21/10/2017
Localisation : Oise
Re: Violences policières .
Le Premier mai ou journée internationale des travailleurs (en anglais : International Workers' Day, IWD) est une journée de lutte du mouvement ouvrier instaurée par la IIe Internationale en 1889, comme journée annuelle de grève pour la réduction du temps de travail à une journée de huit heures.Les syndicats sont tellement déconnectés des réalités que la fête du travail est un jour férié et qu'ils appellent une journée de grève, "une journée d'action"...!
https://fr.wikipedia.org/wiki/Journ%C3%A9e_internationale_des_travailleurs#:~:text=Le%20Premier%20mai%20ou%20journ%C3%A9e,une%20journ%C3%A9e%20de%20huit%20heures.
Minos Tu confond avec le 1er Mai de ton modèle Pétain!
Oui le 1er Mai est une journée de grève
André de Montalembert- Vénérable
- Messages : 10554
Date d'inscription : 13/12/2022
Age : 81
Localisation : Lucciana
Re: Violences policières .
tu dis vraiment n'importe quoi !!!bien sûr qu'il y a des .........qui aiment , et d'autres qui n'aiment pas !!!Plaristes Evariste a écrit:Ho je te garanti qu'il y a des gendarmes qui détestent les policiers.
tu n'as pas besoin de garantir , ta réponse est tellement con !!!
rassure moi tu ne sais pas au moins ce que pensent chacun de tous les Français !!!
tu me fais peur Big brother
Amicalement
dany26- Vénérable
- Messages : 10050
Date d'inscription : 26/10/2022
Localisation : plein sud
Re: Violences policières .
dany26 a écrit: rassure moi tu ne sais pas au moins ce que pensent chacun de tous les Français !!! tu me fais peur Big brother
Tu n'es pas au courant de tout le 26.
Aujourd'hui je manifestais avec un camarade (retraité), gendarme lorsqu'il était en activité, alors tu vois ça te la pète hein ???
Vladimir de Volog- Vénérable
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