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Un bloc populaire majoritaire à l’Assemblée nationale
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Un bloc populaire majoritaire à l’Assemblée nationale
REUTERS•29/04/2022
Le Parti socialiste a souscrit à certaines mesures du programme de l'Union populaire et formulé ses propres propositions pour parvenir à une "union de la gauche" en vue des élections législatives du mois de juin, selon un document rendu public vendredi.
Dans ce texte de quatre pages, les socialistes, qui ont entamé mercredi des négociations avec La France insoumise (LFI), parti de Jean-Luc Mélenchon arrivé troisième du premier tour de l'élection présidentielle sous la bannière de l'Union populaire, disent avoir répondu aux "douze marqueurs" soumis par l'Union populaire en vue d'un accord.
Cette "étape supplémentaire", indispensable pour rapprocher deux partis qui ont souvent été à couteaux tirés par le passé, permet d'approfondir les discussions en vue d'une éventuelle union de la gauche qui pourrait aussi inclure les écologistes, les communistes ayant déjà donné leur feu vert.
"Le texte n'est en aucun cas un accord", précise le parti socialiste (PS) dans un communiqué diffusé vendredi. "Il valorise des convergences, sans cacher nos différences, notamment sur la question européenne."
Présentant son texte comme une "contribution aux discussions en vue de rassembler la gauche et les écologistes autour d'un socle de propositions", le PS insiste sur le fait que "la discussion ne fait que réellement commencer".
Dans le texte qu'il a transmis aux autres partis de gauche, le PS se montre désireux de "valoris(er) les convergences sans cacher les différences" et suggère d'ajouter "de nombreuses propositions" au programme de l'Union populaire, "dans la fidélité à (ses) fondamentaux et à (ses) priorités".
"ACCORD EN VUE" AVEC LES ÉCOLOGISTES
Alors que le mouvement de Jean-Luc Mélenchon n'exclut pas la "désobéissance" aux règles européennes, les socialistes se disent ainsi "profondément attachés" à la construction européenne et précisent qu'ils "refuseron(t) de mettre en danger la construction européenne ou de laisser s'installer une fracture entre la France et l'UE".
"Le parti socialiste a répondu aux points qui pour nous étaient importants pour engager une discussion politique (...) les points de programme", a réagi vendredi Alexis Corbière, député LFI de Seine-Saint-Denis et porte-parole de Jean-Luc Mélenchon, sur Europe 1.
Alors que LFI mène également des tractations avec les écologistes, Julien Bayou, secrétaire national d'Europe Ecologie-Les Verts, a quant à lui laissé entendre vendredi qu'un accord était proche.
"Aujourd'hui, j'estime que l'accord est en vue. Nous pouvons être d'accord sur l'essentiel et même bien au-delà", a-t-il déclaré sur France 2.
Si un accord entre les forces de gauche venait finalement à être conclu en vue des législatives des 12 et 19 juin prochain, Alexis Corbière a précisé sur Europe 1 que "chaque force aura(it) un groupe parlementaire" à l'Assemblée nationale.
"Nous voulons par ailleurs créer une architecture un peu nouvelle avec un intergroupe, si nous sommes majoritaires, dans lequel ces groupes puissent discuter", a-t-il expliqué.
Les militants de l'Union populaire ont commencé à placarder des affiches appelant les Français à "élire Jean-Luc Mélenchon Premier ministre", le dirigeant insoumis ne cachant pas son espoir d'imposer une cohabitation au président Emmanuel Macron au terme de législatives qu'il présente comme le "troisième tour" de l'élection présidentielle.
(Rédigé par Myriam Rivet et Tangi Salaün, édité par Matthieu Protard)
Le Parti socialiste a souscrit à certaines mesures du programme de l'Union populaire et formulé ses propres propositions pour parvenir à une "union de la gauche" en vue des élections législatives du mois de juin, selon un document rendu public vendredi.
Dans ce texte de quatre pages, les socialistes, qui ont entamé mercredi des négociations avec La France insoumise (LFI), parti de Jean-Luc Mélenchon arrivé troisième du premier tour de l'élection présidentielle sous la bannière de l'Union populaire, disent avoir répondu aux "douze marqueurs" soumis par l'Union populaire en vue d'un accord.
Cette "étape supplémentaire", indispensable pour rapprocher deux partis qui ont souvent été à couteaux tirés par le passé, permet d'approfondir les discussions en vue d'une éventuelle union de la gauche qui pourrait aussi inclure les écologistes, les communistes ayant déjà donné leur feu vert.
"Le texte n'est en aucun cas un accord", précise le parti socialiste (PS) dans un communiqué diffusé vendredi. "Il valorise des convergences, sans cacher nos différences, notamment sur la question européenne."
Présentant son texte comme une "contribution aux discussions en vue de rassembler la gauche et les écologistes autour d'un socle de propositions", le PS insiste sur le fait que "la discussion ne fait que réellement commencer".
Dans le texte qu'il a transmis aux autres partis de gauche, le PS se montre désireux de "valoris(er) les convergences sans cacher les différences" et suggère d'ajouter "de nombreuses propositions" au programme de l'Union populaire, "dans la fidélité à (ses) fondamentaux et à (ses) priorités".
"ACCORD EN VUE" AVEC LES ÉCOLOGISTES
Alors que le mouvement de Jean-Luc Mélenchon n'exclut pas la "désobéissance" aux règles européennes, les socialistes se disent ainsi "profondément attachés" à la construction européenne et précisent qu'ils "refuseron(t) de mettre en danger la construction européenne ou de laisser s'installer une fracture entre la France et l'UE".
"Le parti socialiste a répondu aux points qui pour nous étaient importants pour engager une discussion politique (...) les points de programme", a réagi vendredi Alexis Corbière, député LFI de Seine-Saint-Denis et porte-parole de Jean-Luc Mélenchon, sur Europe 1.
Alors que LFI mène également des tractations avec les écologistes, Julien Bayou, secrétaire national d'Europe Ecologie-Les Verts, a quant à lui laissé entendre vendredi qu'un accord était proche.
"Aujourd'hui, j'estime que l'accord est en vue. Nous pouvons être d'accord sur l'essentiel et même bien au-delà", a-t-il déclaré sur France 2.
Si un accord entre les forces de gauche venait finalement à être conclu en vue des législatives des 12 et 19 juin prochain, Alexis Corbière a précisé sur Europe 1 que "chaque force aura(it) un groupe parlementaire" à l'Assemblée nationale.
"Nous voulons par ailleurs créer une architecture un peu nouvelle avec un intergroupe, si nous sommes majoritaires, dans lequel ces groupes puissent discuter", a-t-il expliqué.
Les militants de l'Union populaire ont commencé à placarder des affiches appelant les Français à "élire Jean-Luc Mélenchon Premier ministre", le dirigeant insoumis ne cachant pas son espoir d'imposer une cohabitation au président Emmanuel Macron au terme de législatives qu'il présente comme le "troisième tour" de l'élection présidentielle.
(Rédigé par Myriam Rivet et Tangi Salaün, édité par Matthieu Protard)
Dernière édition par Volog le Ven 29 Avr - 12:04, édité 2 fois
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Un bloc populaire majoritaire à l’Assemblée nationale
Législatives 2022 : le PS accepte les termes de LFI en vue d'un accord, EELV espère également une alliance
Une coalition semble naître en vue des législatives, à gauche. Le PS et EELV sont en passe de trouver un accord avec La France Insoumise.
À droite comme à gauche, on cherche à s'unir en vue des élections législatives. Un accord semble en tout cas très proche d'être conclu entre le Parti Socialiste et La France Insoumise.
Le parti historique de la gauche française sous la cinquième République a publié un communiqué dans lequel il explique ses "propositions" pour travailler avec LFI. Dans ce dernier, le PS pointe des divergences avec le parti de Jean-Luc Mélenchon, notamment sur les questions de l'Union européenne.
Pour parvenir à un accord, le Parti Socialiste accepte que la mise en place d'un programme commun implique de "ne pas respecter certaines règles" de l'UE, parfois "en décalage avec l'urgence écologique et sociale".
Malgré cela, "le PS croit fortement et sincèrement à une victoire de nos idées communes aux élections législatives de juin".
Interrogé à ce sujet, l'ancien Président François Hollande a estimé qu'une telle alliance serait contraire "à l'histoire du socialisme".
EELV y croit aussi
Autre force de gauche, les écologistes. Europe Écologie Les Verts espère également s'immiscer dans cet accord et faire front aux élections législatives.
"J'ai bon espoir d'une bannière commune le 1er mai" explique Julien Bayou, secrétaire national d'EELV, ce vendredi matin sur France, expliquant qu'un "accord est en vue".
Aury Bouzar
Une coalition semble naître en vue des législatives, à gauche. Le PS et EELV sont en passe de trouver un accord avec La France Insoumise.
À droite comme à gauche, on cherche à s'unir en vue des élections législatives. Un accord semble en tout cas très proche d'être conclu entre le Parti Socialiste et La France Insoumise.
Le parti historique de la gauche française sous la cinquième République a publié un communiqué dans lequel il explique ses "propositions" pour travailler avec LFI. Dans ce dernier, le PS pointe des divergences avec le parti de Jean-Luc Mélenchon, notamment sur les questions de l'Union européenne.
Pour parvenir à un accord, le Parti Socialiste accepte que la mise en place d'un programme commun implique de "ne pas respecter certaines règles" de l'UE, parfois "en décalage avec l'urgence écologique et sociale".
Malgré cela, "le PS croit fortement et sincèrement à une victoire de nos idées communes aux élections législatives de juin".
Interrogé à ce sujet, l'ancien Président François Hollande a estimé qu'une telle alliance serait contraire "à l'histoire du socialisme".
EELV y croit aussi
Autre force de gauche, les écologistes. Europe Écologie Les Verts espère également s'immiscer dans cet accord et faire front aux élections législatives.
"J'ai bon espoir d'une bannière commune le 1er mai" explique Julien Bayou, secrétaire national d'EELV, ce vendredi matin sur France, expliquant qu'un "accord est en vue".
Aury Bouzar
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Un bloc populaire majoritaire à l’Assemblée nationale
Accord entre la France insoumise et Génération.s pour les prochaines élections législatives
Communiqué de Presse
La France insoumise et Génération.s, membre du Pôle Ecologiste, se sont rencontrés ce jeudi 28 avril dans le cadre de la préparation des prochaines élections législatives. Nous avons convenu des points d’accords suivants dans la continuité des échanges ayant déjà eu lieu depuis une semaine entre la France insoumise et le Pôle Ecologiste.
1) Nous voulons faire élire des députés dans une majorité de circonscriptions, pour empêcher Emmanuel Macron de poursuivre sa politique injuste et brutale. Les 12 et 19 juin, par leurs votes, nous proposons aux Françaises et aux Français de mettre en place un gouvernement de rassemblement dirigé par Jean-Luc Mélenchon pour appliquer notre programme.
2) Pour le permettre, nous souhaitons construire ensemble une nouvelle étape de l’Union populaire en fédérant, sur la base d’un programme ambitieux, toutes les forces qui le partagent, en respectant leur pluralité et leur autonomie. Pour la clarté, nous souhaitons le faire autour d’une bannière commune ; pour faire vivre la pluralité nous construirons un parlement rassemblant les forces politiques et des personnalités du monde syndical, associatif, culturel, intellectuel. La majorité pluraliste que nous voulons constituer se dotera d’un intergroupe pour compléter ce travail commun.
3) Nous partageons des objectifs programmatiques communs qui constitueront la base d’un programme partagé de gouvernement de plusieurs centaines de propositions.
Parmi ces propositions, nous défendrons notamment la hausse du SMIC à 1400 euros, le retour à la retraite à 60 ans pour toutes et tous, la garantie d’autonomie pour les jeunes, le blocage des prix sur les produits de première nécessité et l’éradication de la pauvreté.
Nous défendons ensemble la mise en place d’une véritable planification écologique pour répondre à l’urgence climatique et environnementale.
Nous sommes favorables à l’instauration d’une 6ème République pour en finir avec le présidentialisme et introduire des droits nouveaux, notamment le référendum d’initiative citoyenne.
En Europe, nous voulons en finir avec le cours libéral et productiviste de l’Union européenne pour un nouveau projet au service de la construction écologique et sociale. Pays fondateur de l’Union européenne, la France ne peut avoir pour politique la sortie de l’Union ni de la monnaie unique. Mais si certaines règles européennes sont un point d’appui (protection des consommateurs, normes environnementales…), de nombreuses autres sont en décalage voire en contradiction avec les impératifs de l’urgence écologique et sociale. Par exemple, il est impossible de nationaliser EDF dans le cadre des règles de la concurrence, d’investir pour respecter nos engagements climatiques en raison des règles budgétaires… Pour être en capacité d’appliquer notre programme et respecter ainsi le mandat que nous auront donné les Français, il nous faudra dépasser ces blocages et être prêts à désobéir à certaines règles européennes. Nous ne serons ni les premiers ni les derniers à le faire, en France comme en Europe (Espagne sur les prix de l’énergie, Allemagne sur la mise en concurrence des entreprises de l’eau potable).
Enfin, dans un contexte international de tensions et de guerre sur le continent européen, nous continuons à travailler nos convergences pour trouver les voies et moyens afin de rétablir la paix, préserver l’intégrité territoriale de tous les pays, entamer des coopérations altermondialistes pour agir pour un monde qui respecte les droits humains, la démocratie et lutte contre le dérèglement climatique.
4) Nous appelons les autres formations politiques à s’inscrire le plus rapidement possible dans ce rassemblement afin de pouvoir rentrer immédiatement en campagne. En finalisant cet élargissement d’ici la fin de la semaine, nous pourrions tenir un évènement commun de lancement le samedi 7 mai.
Communiqué de Presse
La France insoumise et Génération.s, membre du Pôle Ecologiste, se sont rencontrés ce jeudi 28 avril dans le cadre de la préparation des prochaines élections législatives. Nous avons convenu des points d’accords suivants dans la continuité des échanges ayant déjà eu lieu depuis une semaine entre la France insoumise et le Pôle Ecologiste.
1) Nous voulons faire élire des députés dans une majorité de circonscriptions, pour empêcher Emmanuel Macron de poursuivre sa politique injuste et brutale. Les 12 et 19 juin, par leurs votes, nous proposons aux Françaises et aux Français de mettre en place un gouvernement de rassemblement dirigé par Jean-Luc Mélenchon pour appliquer notre programme.
2) Pour le permettre, nous souhaitons construire ensemble une nouvelle étape de l’Union populaire en fédérant, sur la base d’un programme ambitieux, toutes les forces qui le partagent, en respectant leur pluralité et leur autonomie. Pour la clarté, nous souhaitons le faire autour d’une bannière commune ; pour faire vivre la pluralité nous construirons un parlement rassemblant les forces politiques et des personnalités du monde syndical, associatif, culturel, intellectuel. La majorité pluraliste que nous voulons constituer se dotera d’un intergroupe pour compléter ce travail commun.
3) Nous partageons des objectifs programmatiques communs qui constitueront la base d’un programme partagé de gouvernement de plusieurs centaines de propositions.
Parmi ces propositions, nous défendrons notamment la hausse du SMIC à 1400 euros, le retour à la retraite à 60 ans pour toutes et tous, la garantie d’autonomie pour les jeunes, le blocage des prix sur les produits de première nécessité et l’éradication de la pauvreté.
Nous défendons ensemble la mise en place d’une véritable planification écologique pour répondre à l’urgence climatique et environnementale.
Nous sommes favorables à l’instauration d’une 6ème République pour en finir avec le présidentialisme et introduire des droits nouveaux, notamment le référendum d’initiative citoyenne.
En Europe, nous voulons en finir avec le cours libéral et productiviste de l’Union européenne pour un nouveau projet au service de la construction écologique et sociale. Pays fondateur de l’Union européenne, la France ne peut avoir pour politique la sortie de l’Union ni de la monnaie unique. Mais si certaines règles européennes sont un point d’appui (protection des consommateurs, normes environnementales…), de nombreuses autres sont en décalage voire en contradiction avec les impératifs de l’urgence écologique et sociale. Par exemple, il est impossible de nationaliser EDF dans le cadre des règles de la concurrence, d’investir pour respecter nos engagements climatiques en raison des règles budgétaires… Pour être en capacité d’appliquer notre programme et respecter ainsi le mandat que nous auront donné les Français, il nous faudra dépasser ces blocages et être prêts à désobéir à certaines règles européennes. Nous ne serons ni les premiers ni les derniers à le faire, en France comme en Europe (Espagne sur les prix de l’énergie, Allemagne sur la mise en concurrence des entreprises de l’eau potable).
Enfin, dans un contexte international de tensions et de guerre sur le continent européen, nous continuons à travailler nos convergences pour trouver les voies et moyens afin de rétablir la paix, préserver l’intégrité territoriale de tous les pays, entamer des coopérations altermondialistes pour agir pour un monde qui respecte les droits humains, la démocratie et lutte contre le dérèglement climatique.
4) Nous appelons les autres formations politiques à s’inscrire le plus rapidement possible dans ce rassemblement afin de pouvoir rentrer immédiatement en campagne. En finalisant cet élargissement d’ici la fin de la semaine, nous pourrions tenir un évènement commun de lancement le samedi 7 mai.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Un bloc populaire majoritaire à l’Assemblée nationale
Le début d’une mobilisation générale pour défendre des idées majoritaires dans le pays
D’aucuns disaient que la gauche était morte.
Mille fois, elle a été enterrée.
Pourtant, Jean-Luc Mélenchon a touché du doigt le second tour de l’élection présidentielle. Les idées qu’il défend, et plus largement celles d’un bloc populaire basé sur un programme, l’Avenir en Commun peuvent se retrouver majoritaires à l’Assemblée nationale dans un mois et demi. La mobilisation générale est lancée pour que puisse être votés au Parlement la retraite à 60 ans, le SMIC à 1400 euros net, le blocage des prix, la planification écologique, pour ne citer que ces mesures.
La bataille pour les élections législatives est lancée depuis dimanche à l’appel du tribun insoumis :
« À toutes et à tous je dis : ne vous résignez pas. Au contraire : entrez dans l’action franchement, massivement. »
Les partisans de l’Union populaire sont plus que jamais déterminés à remporter la majorité à l’Assemblée nationale. Adrien Quatennens le rappelait ce matin au micro d’Apolline de Malherbe sur RMC et BFMTV :
l’Union populaire seule est arrivée au second tour dans 423 circonscriptions sur 577 au premier tour de l’élection présidentielle. Ainsi, une victoire du bloc populaire est tout à fait possible dans un mois et demi.
D’aucuns disaient que la gauche était morte.
Mille fois, elle a été enterrée.
Pourtant, Jean-Luc Mélenchon a touché du doigt le second tour de l’élection présidentielle. Les idées qu’il défend, et plus largement celles d’un bloc populaire basé sur un programme, l’Avenir en Commun peuvent se retrouver majoritaires à l’Assemblée nationale dans un mois et demi. La mobilisation générale est lancée pour que puisse être votés au Parlement la retraite à 60 ans, le SMIC à 1400 euros net, le blocage des prix, la planification écologique, pour ne citer que ces mesures.
La bataille pour les élections législatives est lancée depuis dimanche à l’appel du tribun insoumis :
« À toutes et à tous je dis : ne vous résignez pas. Au contraire : entrez dans l’action franchement, massivement. »
Les partisans de l’Union populaire sont plus que jamais déterminés à remporter la majorité à l’Assemblée nationale. Adrien Quatennens le rappelait ce matin au micro d’Apolline de Malherbe sur RMC et BFMTV :
l’Union populaire seule est arrivée au second tour dans 423 circonscriptions sur 577 au premier tour de l’élection présidentielle. Ainsi, une victoire du bloc populaire est tout à fait possible dans un mois et demi.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Un bloc populaire majoritaire à l’Assemblée nationale
La Gauche démocratique et sociale (Filoche) propose de rejoindre la démarche de l’Union populaire,
Et un, et deux et trois...
Le premier tour des présidentielles a fait apparaître trois blocs. Certes le vote utile a joué. Une partie de la droite a voté Macron faisant s’écrouler Les Républicains. Marine Le Pen a bénéficié de la droitisation d’une partie de l’électorat. Quant à Jean Luc Mélenchon il a rassemblé une grande partie de la gauche et des écologistes qui voulait écarter le duel Macron-le Pen au second tour.
Nous avions appelé au vote Mélenchon dès fin février après avoir échoué à parvenir à une candidature commune. Avec près de 22 % des exprimés, ce score exprime la nécessité de trouver des réponses aux urgences sociales, écologiques et démocratiques. Une large partie de la jeunesse et des quartiers populaires s’est reconnue dans les propositions formulées par l’Union Populaire. C’est une des caractéristiques de la situation politique. Reste la question : comment élargir ces 22% pour faire face à Macron et Le Pen à l’avenir et construire une alternative majoritaire ?
Premier temps, battre Le Pen dans les urnes
Dans quelques jours se jouera l’élimination de Le Pen. Ce sera un risque écarté sans tout résoudre. Il n’y a qu’une solution pour y parvenir c’est d’utiliser le bulletin Macron car ni le vote blanc, ni l’abstention ne répondent à l’élimination de Le Pen. Mais dans le même temps il faut sans tarder élargir le socle qui permette une alternative à Macron.
Dans des courriers au NPA, à EELV et au PCF, l’Union Populaire propose des rencontres en ce sens. La nécessité « de construire une nouvelle majorité avec un programme commun partagé ». C’est la voie à suivre. Le courrier précise que « cette nouvelle étape sera une coalition de partis, mouvements mais aussi de personnalités et figures associatives et syndicales.
Deuxième temps, une coalition pour les Législatives
Nous partageons l’objectif de « construire une alternative majoritaire » et sommes disponibles pour contribuer à la formation d’une coalition autour d’un programme commun partagé. La gauche démocratique et sociale a écrit en ce sens pour proposer de rejoindre la démarche et de présenter des candidats dans quelques circonscriptions.
D’autres forces et personnalités peuvent participer à une coalition pour élargir le socle. Il faut aller vite pour pouvoir engager une campagne qui constituera le 3ème tour des échéances électorales de 2022. Il faut pour y parvenir rassembler toutes les forces des gauches et des écologistes.
Troisième temps, gagner une majorité en juin
Dans la classique opposition entre deux camps, les législatives amplifient en général le vote des présidentielles pour donner une majorité au Président. La crise politique, illustrée par le premier tour des présidentielles, peut impacter les mécanismes institutionnels de la Ve République et changer la donne.
Avec un Président dévalué, détesté par une majorité, avec le risque de l’extrême droite les législatives peuvent ouvrir une situation nouvelle. Une majorité sociale, écologiste, démocratique peut voir le jour. Cela suppose de solder quelques désaccords et de se rassembler autour de propositions partagées. Le programme de « l’Avenir en Commun » constitue le centre de gravité des propositions à construire pour une nouvelle coalition. Les différences ou divergences éventuelles doivent être discutées pour aboutir à un accord large. Le rassemblement pour une nouvelle majorité est le moyen pour gagner.
Mettons toutes nos forces pour réussir ces trois étapes.
Et un, et deux et trois...
Le premier tour des présidentielles a fait apparaître trois blocs. Certes le vote utile a joué. Une partie de la droite a voté Macron faisant s’écrouler Les Républicains. Marine Le Pen a bénéficié de la droitisation d’une partie de l’électorat. Quant à Jean Luc Mélenchon il a rassemblé une grande partie de la gauche et des écologistes qui voulait écarter le duel Macron-le Pen au second tour.
Nous avions appelé au vote Mélenchon dès fin février après avoir échoué à parvenir à une candidature commune. Avec près de 22 % des exprimés, ce score exprime la nécessité de trouver des réponses aux urgences sociales, écologiques et démocratiques. Une large partie de la jeunesse et des quartiers populaires s’est reconnue dans les propositions formulées par l’Union Populaire. C’est une des caractéristiques de la situation politique. Reste la question : comment élargir ces 22% pour faire face à Macron et Le Pen à l’avenir et construire une alternative majoritaire ?
Premier temps, battre Le Pen dans les urnes
Dans quelques jours se jouera l’élimination de Le Pen. Ce sera un risque écarté sans tout résoudre. Il n’y a qu’une solution pour y parvenir c’est d’utiliser le bulletin Macron car ni le vote blanc, ni l’abstention ne répondent à l’élimination de Le Pen. Mais dans le même temps il faut sans tarder élargir le socle qui permette une alternative à Macron.
Dans des courriers au NPA, à EELV et au PCF, l’Union Populaire propose des rencontres en ce sens. La nécessité « de construire une nouvelle majorité avec un programme commun partagé ». C’est la voie à suivre. Le courrier précise que « cette nouvelle étape sera une coalition de partis, mouvements mais aussi de personnalités et figures associatives et syndicales.
Deuxième temps, une coalition pour les Législatives
Nous partageons l’objectif de « construire une alternative majoritaire » et sommes disponibles pour contribuer à la formation d’une coalition autour d’un programme commun partagé. La gauche démocratique et sociale a écrit en ce sens pour proposer de rejoindre la démarche et de présenter des candidats dans quelques circonscriptions.
D’autres forces et personnalités peuvent participer à une coalition pour élargir le socle. Il faut aller vite pour pouvoir engager une campagne qui constituera le 3ème tour des échéances électorales de 2022. Il faut pour y parvenir rassembler toutes les forces des gauches et des écologistes.
Troisième temps, gagner une majorité en juin
Dans la classique opposition entre deux camps, les législatives amplifient en général le vote des présidentielles pour donner une majorité au Président. La crise politique, illustrée par le premier tour des présidentielles, peut impacter les mécanismes institutionnels de la Ve République et changer la donne.
Avec un Président dévalué, détesté par une majorité, avec le risque de l’extrême droite les législatives peuvent ouvrir une situation nouvelle. Une majorité sociale, écologiste, démocratique peut voir le jour. Cela suppose de solder quelques désaccords et de se rassembler autour de propositions partagées. Le programme de « l’Avenir en Commun » constitue le centre de gravité des propositions à construire pour une nouvelle coalition. Les différences ou divergences éventuelles doivent être discutées pour aboutir à un accord large. Le rassemblement pour une nouvelle majorité est le moyen pour gagner.
Mettons toutes nos forces pour réussir ces trois étapes.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: Un bloc populaire majoritaire à l’Assemblée nationale
Pauvre crétin, la victoire d'EM aux législative est assurées, ce qui fait flipper macron c'est les bulletins en plomb !
Plaristes Evariste- Vénérable
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Date d'inscription : 04/06/2020
Re: Un bloc populaire majoritaire à l’Assemblée nationale
.
Olivier Faure annonce à la mi-journée que sa «délégation vient de suspendre les négociations».
Pour parvenir à un accord, Faure considère qu'«il faut rompre avec toute logique hégémonique et accepter la pluralité» et «une vraie logique partagée». Deux conditions pour lesquelles les socialistes n'ont pour l'instant «pas la garantie».
https://www.lefigaro.fr/elections/legislatives/legislatives-la-direction-du-ps-souscrit-aux-propositions-de-lfi-20220429
De son côté, le PCF déclare que les négos piétinent, car elles ne respectent pas, selon lui, les «sensibilités» de chacun.
L'accord, «Ça ne peut pas être ''ralliez-vous à mon programme, ralliez-vous à mon logo et avec un objectif : élisez-moi premier ministre''. C'est pas un homme, c'est pas un parti, c'est pas un logo, un rassemblement», a-t-il mis en garde.
Bien vu Fabien de mettre un coup de boule dans le melon du vieux schnock !!!
Mais pourquoi donc le PC n'exclut pas LFI, qui ne leur apportera rien ? Faites une alliance à 3, sans les communards de LFI ni les révoltards séditieux du NPA, qui n'a rien à foutre là !
https://www.lefigaro.fr/elections/legislatives/legislatives-2022-roussel-reclame-un-contrat-de-legislature-commun-et-estime-que-la-gauche-est-encore-loin-du-compte-20220428
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Olivier Faure annonce à la mi-journée que sa «délégation vient de suspendre les négociations».
Pour parvenir à un accord, Faure considère qu'«il faut rompre avec toute logique hégémonique et accepter la pluralité» et «une vraie logique partagée». Deux conditions pour lesquelles les socialistes n'ont pour l'instant «pas la garantie».
https://www.lefigaro.fr/elections/legislatives/legislatives-la-direction-du-ps-souscrit-aux-propositions-de-lfi-20220429
De son côté, le PCF déclare que les négos piétinent, car elles ne respectent pas, selon lui, les «sensibilités» de chacun.
L'accord, «Ça ne peut pas être ''ralliez-vous à mon programme, ralliez-vous à mon logo et avec un objectif : élisez-moi premier ministre''. C'est pas un homme, c'est pas un parti, c'est pas un logo, un rassemblement», a-t-il mis en garde.
Bien vu Fabien de mettre un coup de boule dans le melon du vieux schnock !!!
Mais pourquoi donc le PC n'exclut pas LFI, qui ne leur apportera rien ? Faites une alliance à 3, sans les communards de LFI ni les révoltards séditieux du NPA, qui n'a rien à foutre là !
https://www.lefigaro.fr/elections/legislatives/legislatives-2022-roussel-reclame-un-contrat-de-legislature-commun-et-estime-que-la-gauche-est-encore-loin-du-compte-20220428
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Jean-Louis de Toqueville- Vénérable
- Messages : 11689
Date d'inscription : 03/12/2021
Re: Un bloc populaire majoritaire à l’Assemblée nationale
Attends t'as vu ce que le NPA a fait à la sorbonne? La révolution ira pas plus loin?
Plaristes Evariste- Vénérable
- Messages : 25190
Date d'inscription : 04/06/2020
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