VIOLENCES POLICIERES
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Re: VIOLENCES POLICIERES
Volog a écrit:Val-d’Oise : Un policier tire sur un automobiliste.
Un policier a tiré sur un automobiliste, âgé de 21 ans et soupçonné d’avoir refusé un contrôle, le blessant au dos, dans la nuit de lundi à mardi à Argenteuil (Val-d’Oise), a-t-on appris de sources policières.
G. N. avec AFP
Tu as juste omis de préciser que dans sa fuite, le gus avait blessé une policière...
Couillatris Mouchabière- Maître
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Re: VIOLENCES POLICIERES
"
S'il la police avait moins hésité à intervenir,
il y aurait eu plus de survivants.
Dans l'affaire de la tuerie collective du Bataclan!Volog"
Ça ne fait peut-être pas plaisir à entendre mais c’est une réalité.
Dire la police tue.
S'il la police avait moins hésité à intervenir,
il y aurait eu plus de survivants.
Dernière édition par oscarire le Mer 8 Juin - 12:22, édité 1 fois
oscarire- Sage
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Re: VIOLENCES POLICIERES
https://basta.media/intervention-policiere-letale-morts-police-recensement-legitime-defense-homicides
Invité- Invité
Re: VIOLENCES POLICIERES
jipi a écrit:Volog a écrit:Val-d’Oise : Un policier tire sur un automobiliste.
Un policier a tiré sur un automobiliste, âgé de 21 ans et soupçonné d’avoir refusé un contrôle, le blessant au dos, dans la nuit de lundi à mardi à Argenteuil (Val-d’Oise), a-t-on appris de sources policières.
G. N. avec AFP
Tu as juste omis de préciser que dans sa fuite, le gus avait blessé une policière...
Haaa, les problèmes de transparence des Gauchistes...
Minos de Rhadamanthe- Sage
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Re: VIOLENCES POLICIERES
Volog a écrit:Tirs mortels de policiers à Paris : La famille de la passagère tuée va déposer plainte.
afp
Et alors, rigolo, pouvait-elle faire autrement, traumatisée par ce décès ?
Sur ce sujet comme sur d'autres, tu verses dans le ragot en puisant ici ou là des infos non vérifiées et en les brandissant tel un trophée. Tu ne rends pas compte combien tu es ridicule !
Personne ne connaît exactement ce qui s'est passé, seul le juge d'instruction et les OPJ associés savent et ne parleront pas. L'affaire est à l'instruction, cela prendra des mois voire des années pour reconstituer les faits, analyser les comportements de chacun et en tirer des conséquences judiciaires, avant que le juge d'instruction ne rende sa décision (non lieu ou renvoi devant la juridiction compétente).
Je relève simplement qu'à ce stade aucun policier n'a été placé en détention provisoire, ni mis en examen de quelque chef d'inculpation que ce soit. Mais cela peut arriver à tout moment, selon les décisions que prendra le juge d'instruction.
Jean-Louis de Toqueville- Vénérable
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Minos de Rhadamanthe aime ce message
Re: VIOLENCES POLICIERES
Sergei a écrit:
https://basta.media/intervention-policiere-letale-morts-police-recensement-legitime-defense-homicides
Pas besoin d'arme pour tuer....
Une voiture suffit...
Combien avaient une voiture ?
Minos de Rhadamanthe- Sage
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Re: VIOLENCES POLICIERES
Jeanlouis12 a écrit:Volog a écrit:Tirs mortels de policiers à Paris : La famille de la passagère tuée va déposer plainte.
afp
Et alors, rigolo, pouvait-elle faire autrement, traumatisée par ce décès ?
Sur ce sujet comme sur d'autres, tu verses dans le ragot en puisant ici ou là des infos non vérifiées et en les brandissant tel un trophée. Tu ne rends pas compte combien tu es ridicule !
Personne ne connaît exactement ce qui s'est passé, seul le juge d'instruction et les OPJ associés savent et ne parleront pas. L'affaire est à l'instruction, cela prendra des mois voire des années pour reconstituer les faits, analyser les comportements de chacun et en tirer des conséquences judiciaires, avant que le juge d'instruction ne rende sa décision (non lieu ou renvoi devant la juridiction compétente).
Je relève simplement qu'à ce stade aucun policier n'a été placé en détention provisoire, ni mis en examen de quelque chef d'inculpation que ce soit. Mais cela peut arriver à tout moment, selon les décisions que prendra le juge d'instruction.
L'étron rouge omet juste de dire que la famille porte plainte contre le conducteur .
don Salluste- Impétrant
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Re: VIOLENCES POLICIERES
Les autres affaires concernent d’abord des accidents routiers (14 %), le plus souvent à l’issue d’une course-poursuite. Exemple : ces deux adolescents, Adam et Fatih, morts en scooter à Grenoble en fuyant une unité de la BAC le 2 mars 2019. Ou Ibrahima Bah, tué le 6 octobre à Villiers-le-Bel alors qu’il circule à moto et percute un poteau au moment où ’il croise un fourgon de police. L’enquête en cours doit déterminer s’il y a eu collision ou non entre les deux véhicules.
Autres cas : les asphyxies provoquées par des techniques d’immobilisation (10%) – comme l’étranglement qui se révèle fatal le 24 mai 2019 pour Philippe F. à Drancy lors d’une interpellation violente ou le plaquage d’Allan Lambin le 9 février à Saint-Malo. Autres types d’actions très problématiques :
les décès qui se sont produits au sein d’un commissariat, d’une gendarmerie ou lors d’un transfert pénitentiaire. En 2019, c’est le cas de Roland S, à Paris, le 21 avril, qui meurt d’un « malaise » suite à sa détention. Sur l’ensemble de la période, elles sont au nombre de 69.
Autres cas : les asphyxies provoquées par des techniques d’immobilisation (10%) – comme l’étranglement qui se révèle fatal le 24 mai 2019 pour Philippe F. à Drancy lors d’une interpellation violente ou le plaquage d’Allan Lambin le 9 février à Saint-Malo. Autres types d’actions très problématiques :
les décès qui se sont produits au sein d’un commissariat, d’une gendarmerie ou lors d’un transfert pénitentiaire. En 2019, c’est le cas de Roland S, à Paris, le 21 avril, qui meurt d’un « malaise » suite à sa détention. Sur l’ensemble de la période, elles sont au nombre de 69.
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Re: VIOLENCES POLICIERES
En dix ans, les armes dites « non létales » sont à l’origine de 14 morts, dont trois en 2019. C’est le cas de Zakaria Touré, le 19 février 2019. Incarcéré à la prison de Troyes, le jeune homme de 21 ans est pris de convulsion et transféré à l’hôpital. Les médecins lui injectent plusieurs doses de médicaments afin de le calmer.
Les policiers, appelés en renfort, font usage de leur pistolet à impulsion électrique Taser. Zakaria Touré succombe quelques heures plus tard.
Une information judiciaire est ouverte par le parquet pour déterminer les circonstances exactes de la mort.
Contactée, la famille du défunt s’interroge sur la responsabilité du personnel hospitalier et celle de la police.
Les policiers, appelés en renfort, font usage de leur pistolet à impulsion électrique Taser. Zakaria Touré succombe quelques heures plus tard.
Une information judiciaire est ouverte par le parquet pour déterminer les circonstances exactes de la mort.
Contactée, la famille du défunt s’interroge sur la responsabilité du personnel hospitalier et celle de la police.
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Re: VIOLENCES POLICIERES
Les opérations de maintien de l’ordre face à des manifestations de rue et l’emploi massif d’armes non létales (lanceurs de balle de défense, grenades) défraient la chronique depuis un an, et le début du mouvement des gilets jaunes, à cause des nombreuses mutilations et blessures graves chez les manifestants :
pertes d’un œil,
mains arrachées,
perte de l’usage d’un membre,
hématomes.
Une personne a été tuée.
Zineb Redouane, une retraitée de 80 ans, décède le 1er décembre 2018 à Marseille des suites d’un tir de grenade lacrymogène dans son appartement.
A ce jour, l’enquête est toujours en cours.
S’il n’était pas en train de manifester, le 21 juin dernier à Nantes, Steve Caniço participait à un rassemblement festif sur la voie publique quand il est mort noyé à la suite d’une charge policière en vue de disperser la foule.
Le corps de cet animateur périscolaire de 24 ans est retrouvé inanimé dans la Loire plus d’un mois plus tard, le 29 juillet.
pertes d’un œil,
mains arrachées,
perte de l’usage d’un membre,
hématomes.
Une personne a été tuée.
Zineb Redouane, une retraitée de 80 ans, décède le 1er décembre 2018 à Marseille des suites d’un tir de grenade lacrymogène dans son appartement.
A ce jour, l’enquête est toujours en cours.
S’il n’était pas en train de manifester, le 21 juin dernier à Nantes, Steve Caniço participait à un rassemblement festif sur la voie publique quand il est mort noyé à la suite d’une charge policière en vue de disperser la foule.
Le corps de cet animateur périscolaire de 24 ans est retrouvé inanimé dans la Loire plus d’un mois plus tard, le 29 juillet.
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Re: VIOLENCES POLICIERES
Enfin, parmi ces 676 affaires, 77 sont le fait d’agents en dehors de leur service. Dans plus de la moitié de ces cas , il s’agit de violence conjugale ou domestique : l’agent se sert de son arme de service contre sa compagne, ou son ex-compagne, voire ses enfants et ses beaux-parents.
Pourquoi prendre en compte ces affaires ?
Un décret de 1995 dispose que les obligations du fonctionnaire de police « ne disparaissent pas après l’accomplissement des heures normales de service ».
Depuis 2017, la loi autorise plus facilement les policiers à conserver leur arme en dehors de leur service.
Il nous paraît donc important de suivre les éventuelles conséquences de cette mesure (lire ici).
D’autre part, les sanctions internes et judiciaires sont souvent beaucoup plus sévères à l’encontre de ces agents.
Pourquoi prendre en compte ces affaires ?
Un décret de 1995 dispose que les obligations du fonctionnaire de police « ne disparaissent pas après l’accomplissement des heures normales de service ».
Depuis 2017, la loi autorise plus facilement les policiers à conserver leur arme en dehors de leur service.
Il nous paraît donc important de suivre les éventuelles conséquences de cette mesure (lire ici).
D’autre part, les sanctions internes et judiciaires sont souvent beaucoup plus sévères à l’encontre de ces agents.
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Re: VIOLENCES POLICIERES
En publiant cette base de données, Basta! tente de remédier à un défaut d’information sur cette question.
Même l’Inspection générale de la Police nationale (IGPN) reconnaît que cette absence d’informations et de données, y compris officielles, est problématique : «
Cet état de fait favorisait la diffusion d’informations souffrant d’un manque de rigueur et d’objectivité et conduisait certains commentateurs à assimiler l’usage de la force physique ou armée à des « violences policières », voire à des « bavures » », écrit l’IGPN dans son dernier rapport de 2019.
En juillet 2018, quelques jours après la publication de notre recensement, « la police des polices » a pour la première fois rendu public son propre recensement des personnes blessées ou décédées à l’occasion de mission de police.
Sur une année (de mi-2018 à mi-2018), l’institution décomptait 15 décès sans en détailler la liste
Même l’Inspection générale de la Police nationale (IGPN) reconnaît que cette absence d’informations et de données, y compris officielles, est problématique : «
Cet état de fait favorisait la diffusion d’informations souffrant d’un manque de rigueur et d’objectivité et conduisait certains commentateurs à assimiler l’usage de la force physique ou armée à des « violences policières », voire à des « bavures » », écrit l’IGPN dans son dernier rapport de 2019.
En juillet 2018, quelques jours après la publication de notre recensement, « la police des polices » a pour la première fois rendu public son propre recensement des personnes blessées ou décédées à l’occasion de mission de police.
Sur une année (de mi-2018 à mi-2018), l’institution décomptait 15 décès sans en détailler la liste
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Re: VIOLENCES POLICIERES
Sergei a écrit:
J'imagine que dans cet infâme inventaire sont comptabilisés les policiers assassins de merah, des frères kouachi, des terroristes du 13 novembre, des tueurs du père Hamel, celui de Samuel Paty, et tant d'autres innocentes victimes de la police fasciste !
Vous avez raison les gauchiss ! Tant de braves citoyens arrachés à notre affection par un régime autoritaire !
Couillatris Mouchabière- Maître
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Re: VIOLENCES POLICIERES
Interventions policières mortelles : les autorités publient pour la première fois des chiffres officiels.
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Re: VIOLENCES POLICIERES
Le 14 juin, Basta! publiait une base de données inédite sur les interventions policières létales. Nous y recensions 478 morts des suites d’interventions policières en France entre 1977 et mai 2018.
Moins de deux semaines plus tard, l’Inspection générale de la police nationale présentait, lors d’une conférence de presse, des chiffres sur le nombre de blessés et de tués par l’action de la police nationale.
Un premier pas. Mais les données livrées par la police des polices diffèrent sensiblement de notre recensement.
L’Inspection générale de la police nationale (IGPN) vient-elle de mettre fin à un déni de l’État français ? Pour la première fois de son histoire, l’IGPN a communiqué le 26 juin le nombre de blessés et de tués par l’action de la police nationale à l’occasion de la présentation de son rapport annuel d’activité. La police des polices fait état de 14 morts entre le 1er juillet 2017 et le 31 mai 2018 ainsi que d’une centaine de blessés. « Ce recensement n’est pas le recensement des bavures policières. Cela ne préjuge pas de l’illégitimité de ces blessures et de ces morts », a précisé en conférence de presse la directrice du service, Marie-France Monéger Guyomarc’h. Peuvent y figurer les personnes tuées par arme à feu par un policier lors d’une intervention, à cause d’un accident avec un véhicule de police ou en raison d’une crise cardiaque lors d’une garde à vue.
Annoncée depuis plusieurs mois, ce nouvel outil de collecte a d’abord été testé dans deux départements (Yvelines et Gironde), puis sur l’ensemble du territoire depuis janvier 2018. Les informations sont donc parcellaires, bien que non loin d’être exhaustives, selon l’IGPN. C’est de toute façon une première. Jusqu’à présent, aucune donnée officielle n’existait en France sur les homicides commis par les forces de l’ordre dans l’exercice de leurs missions. L’État français ne publiait aucun chiffre, aucune liste de victimes, aucun document statistique, aucun « débriefing ». « Mais dans une démocratie, il n’est pas anormal que l’on puisse savoir combien de tués sont recensés en intervention de police », admet Marie-France Monéger Guyomarc’h. Sauf qu’à ce jour, ce rapport a seulement été présenté en conférence de presse. Il n’est toujours pas consultable publiquement.
Moins de deux semaines plus tard, l’Inspection générale de la police nationale présentait, lors d’une conférence de presse, des chiffres sur le nombre de blessés et de tués par l’action de la police nationale.
Un premier pas. Mais les données livrées par la police des polices diffèrent sensiblement de notre recensement.
L’Inspection générale de la police nationale (IGPN) vient-elle de mettre fin à un déni de l’État français ? Pour la première fois de son histoire, l’IGPN a communiqué le 26 juin le nombre de blessés et de tués par l’action de la police nationale à l’occasion de la présentation de son rapport annuel d’activité. La police des polices fait état de 14 morts entre le 1er juillet 2017 et le 31 mai 2018 ainsi que d’une centaine de blessés. « Ce recensement n’est pas le recensement des bavures policières. Cela ne préjuge pas de l’illégitimité de ces blessures et de ces morts », a précisé en conférence de presse la directrice du service, Marie-France Monéger Guyomarc’h. Peuvent y figurer les personnes tuées par arme à feu par un policier lors d’une intervention, à cause d’un accident avec un véhicule de police ou en raison d’une crise cardiaque lors d’une garde à vue.
Annoncée depuis plusieurs mois, ce nouvel outil de collecte a d’abord été testé dans deux départements (Yvelines et Gironde), puis sur l’ensemble du territoire depuis janvier 2018. Les informations sont donc parcellaires, bien que non loin d’être exhaustives, selon l’IGPN. C’est de toute façon une première. Jusqu’à présent, aucune donnée officielle n’existait en France sur les homicides commis par les forces de l’ordre dans l’exercice de leurs missions. L’État français ne publiait aucun chiffre, aucune liste de victimes, aucun document statistique, aucun « débriefing ». « Mais dans une démocratie, il n’est pas anormal que l’on puisse savoir combien de tués sont recensés en intervention de police », admet Marie-France Monéger Guyomarc’h. Sauf qu’à ce jour, ce rapport a seulement été présenté en conférence de presse. Il n’est toujours pas consultable publiquement.
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Re: VIOLENCES POLICIERES
Basta! compte 26 morts, l’État seulement 14
Coïncidence ?
Cet exercice de transparence intervient deux semaines après la publication par Basta! d’une infographie détaillant les interventions létales des forces de l’ordre sur les 40 dernières années.
Notre base de données inédite s’étend de 1977 à 2018.
Sur la courte période couverte par l’IGPN - de juillet 2017 au 31 mai 2018 — Basta! comptabilise pour sa part 26 décès suite à une action de la police nationale, toutes unités confondues. S’y ajoutent quatre morts liés à la gendarmerie et six liées à des interventions de policiers municipaux. Bien plus, donc, que les 14 morts comptés par l’IGPN.
Coïncidence ?
Cet exercice de transparence intervient deux semaines après la publication par Basta! d’une infographie détaillant les interventions létales des forces de l’ordre sur les 40 dernières années.
Notre base de données inédite s’étend de 1977 à 2018.
Sur la courte période couverte par l’IGPN - de juillet 2017 au 31 mai 2018 — Basta! comptabilise pour sa part 26 décès suite à une action de la police nationale, toutes unités confondues. S’y ajoutent quatre morts liés à la gendarmerie et six liées à des interventions de policiers municipaux. Bien plus, donc, que les 14 morts comptés par l’IGPN.
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Re: VIOLENCES POLICIERES
Comment expliquer cette différence de chiffres entre les deux décomptes ? Serait-ce parce que l’IGPN n’a pris en compte que les affaires pour lesquelles elle a été saisie ? Environ une dizaine selon nos données. Ou serait-ce en raison de la prise en compte par Basta! également des morts causées par des policiers hors-service, responsables d’une dizaine de victimes en 2017 (Voir ici notre méthodologie de recensement) ? Impossible de répondre avec certitude sans un accès aux données détaillées.
L’IGPN affirme par ailleurs que quatre personnes se seraient suicidées ou seraient décédées en ayant pris la fuite lors d’accidents ou de noyades, sans qu’il soit possible d’en savoir plus sur les circonstances de ces cas. De qui s’agit-il ? Basta! relève 13 personnes décédées alors qu’elles fuyaient la police – 8 en véhicule et 5 à pieds – entre juillet 2017 et mai dernier. Trois l’ont été dans un accident routier et deux se sont noyées. C’est le cas de Blessing Matthew, une migrante Nigériane noyée dans la Durance, dans les Hautes-Alpes, ou de Steven, détenu fuyant son transfert en juillet 2017. Selom et Matisse, eux, ont été fauchés par un train en tentant d’échapper à des policiers. Ismaël Deh est mort dans des circonstances troubles lors d’une tentative d’interpellation sur le parvis du château de Versailles en avril 2018.
L’IGPN affirme par ailleurs que quatre personnes se seraient suicidées ou seraient décédées en ayant pris la fuite lors d’accidents ou de noyades, sans qu’il soit possible d’en savoir plus sur les circonstances de ces cas. De qui s’agit-il ? Basta! relève 13 personnes décédées alors qu’elles fuyaient la police – 8 en véhicule et 5 à pieds – entre juillet 2017 et mai dernier. Trois l’ont été dans un accident routier et deux se sont noyées. C’est le cas de Blessing Matthew, une migrante Nigériane noyée dans la Durance, dans les Hautes-Alpes, ou de Steven, détenu fuyant son transfert en juillet 2017. Selom et Matisse, eux, ont été fauchés par un train en tentant d’échapper à des policiers. Ismaël Deh est mort dans des circonstances troubles lors d’une tentative d’interpellation sur le parvis du château de Versailles en avril 2018.
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Re: VIOLENCES POLICIERES
Sur les 15 personnes abattues par un policier, seulement 5 étaient armées
Durant la même période, trois personnes ont aussi perdu la vie des suites d’un malaise ou d’une asphyxie alors qu’elles étaient entre les mains des gardiens de la paix. Massar, 24 ans, meurt après 13 jours de coma suite à une interpellation, gare du Nord à Paris, le 9 novembre dernier. Ce jeune Espagnol soupçonné de vendre des stupéfiants avait été maintenu au sol par plusieurs agents de la brigade ferroviaire avant de faire un arrêt cardiaque. En juillet 2017, Lucas, 34 ans, est retrouvé pendu à une bouche d’aération du commissariat d’Arpajon (Essonne) après avoir été placé en garde à vue pour excès de vitesse. Les policiers présents évoquent un suicide par pendaison avec les chaussettes. La famille conteste cette version et leur avocat a porté plainte pour « homicide involontaire par manquement à une obligation ». Le parquet d’Évry a ouvert une instruction pour « recherche des causes de la mort », une autre enquête a été confiée à l’IGPN.
D’après notre décompte, 15 personnes ont été abattues par l’arme d’un policier durant la période étudiée par l’IGPN. Deux d’entre elles étaient des personnes armées tuées après qu’elles aient elles-mêmes assassiné ou blessé plusieurs personnes : le premier en mai dernier dans le quartier Opéra à Paris, le second à la gare Saint-Charles de Marseille en octobre. « La plupart des tués l’ont été alors qu’ils avaient commis, qu’ils commettaient ou tentaient de commettre des actes terroristes, les autres attentaient délibérément à la vie de policiers », a réagi le syndicat classé à droite Alliance Police dans un communiqué. Pourtant, sur les 15 personnes abattues par un policier, Basta! en compte seulement cinq qui étaient armées : trois étaient munies d’une arme à feu, deux d’une arme blanche (couteau).
L’IGPN recense aussi 394 usages d’arme à feu par les agents sur la période, soit une hausse de 54 % par rapport à 2017. Marie-France Moneger-Guyomarch’ ne fait pas le lien entre cette augmentation du nombre de tirs et l’évolution législative récente. Depuis février 2017, une loi permet aux policiers, au même titre que les gendarmes, de tirer en dehors du cadre de la légitime défense, notamment sur un véhicule « dont les occupants sont susceptibles de perpétrer, dans leur fuite, des atteintes à leur vie ou à l’intégrité physique d’autrui ». L’augmentation de l’usage de l’armes à feu était « déjà sensible avant février 2017 », a dit la responsable de l’IGPN. Un seul cas correspondrait à ce nouveau cadre juridique selon Marie-France Moneger-Guyomarch’ : un homme tué à Montargis en août 2017.
Durant la même période, trois personnes ont aussi perdu la vie des suites d’un malaise ou d’une asphyxie alors qu’elles étaient entre les mains des gardiens de la paix. Massar, 24 ans, meurt après 13 jours de coma suite à une interpellation, gare du Nord à Paris, le 9 novembre dernier. Ce jeune Espagnol soupçonné de vendre des stupéfiants avait été maintenu au sol par plusieurs agents de la brigade ferroviaire avant de faire un arrêt cardiaque. En juillet 2017, Lucas, 34 ans, est retrouvé pendu à une bouche d’aération du commissariat d’Arpajon (Essonne) après avoir été placé en garde à vue pour excès de vitesse. Les policiers présents évoquent un suicide par pendaison avec les chaussettes. La famille conteste cette version et leur avocat a porté plainte pour « homicide involontaire par manquement à une obligation ». Le parquet d’Évry a ouvert une instruction pour « recherche des causes de la mort », une autre enquête a été confiée à l’IGPN.
D’après notre décompte, 15 personnes ont été abattues par l’arme d’un policier durant la période étudiée par l’IGPN. Deux d’entre elles étaient des personnes armées tuées après qu’elles aient elles-mêmes assassiné ou blessé plusieurs personnes : le premier en mai dernier dans le quartier Opéra à Paris, le second à la gare Saint-Charles de Marseille en octobre. « La plupart des tués l’ont été alors qu’ils avaient commis, qu’ils commettaient ou tentaient de commettre des actes terroristes, les autres attentaient délibérément à la vie de policiers », a réagi le syndicat classé à droite Alliance Police dans un communiqué. Pourtant, sur les 15 personnes abattues par un policier, Basta! en compte seulement cinq qui étaient armées : trois étaient munies d’une arme à feu, deux d’une arme blanche (couteau).
L’IGPN recense aussi 394 usages d’arme à feu par les agents sur la période, soit une hausse de 54 % par rapport à 2017. Marie-France Moneger-Guyomarch’ ne fait pas le lien entre cette augmentation du nombre de tirs et l’évolution législative récente. Depuis février 2017, une loi permet aux policiers, au même titre que les gendarmes, de tirer en dehors du cadre de la légitime défense, notamment sur un véhicule « dont les occupants sont susceptibles de perpétrer, dans leur fuite, des atteintes à leur vie ou à l’intégrité physique d’autrui ». L’augmentation de l’usage de l’armes à feu était « déjà sensible avant février 2017 », a dit la responsable de l’IGPN. Un seul cas correspondrait à ce nouveau cadre juridique selon Marie-France Moneger-Guyomarch’ : un homme tué à Montargis en août 2017.
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Re: VIOLENCES POLICIERES
Flashballs et grenades en cause dans de nombreuses blessures
L’administration policière a assuré que les fonctionnaires concernés ont agi en état de légitime défense dans la totalité des affaires. Que dire de la mort de Gaye Camara, tué d’une balle dans la tête par un agent de la brigade anti-criminalité (BAC), en janvier, alors qu’il était à bord d’une voiture fuyant un contrôle d’identité ? L’IGPN explique l’augmentation de l’ouverture du feu par les policiers par une hausse de 10 % des refus d’obtempérer chez les personnes contrôlées. Cette propension à ouvrir le feu dans le cadre d’un simple contrôle d’identité s’est encore manifestée à Nantes, ce 3 juillet. Un CRS a tué d’une balle dans la nuque Aboubakar Fofana, 22 ans. Cette intervention mortelle a provoqué plusieurs jours d’émeute. La « légitime défense » initialement invoquée par le policier, mis en examen, s’est transformée en « tir accidentel ».
Autre nouveauté, la police nationale a comptabilisé les blessés que ses actions ont provoqués lors du deuxième semestre de 2017. Elle dénombre une centaine de « blessés sérieux » ayant plus de huit jours d’interruption temporaire de travail (ITT). Les deux-tiers d’entre eux se sont vu délivrer des ITT comprises entre 10 et 29 jours. Là encore, il est difficile d’avoir une vue d’ensemble sur ces violences en l’absence des informations complètes. En 2015, des étudiants du Centre de formation des journalistes avaient fourni une infographie assez détaillée sur le sujet, visible ici. Le site Reporterre avait aussi lancé une mission civile d’information suite aux violences policières lors des manifestations contre la loi Travail de 2016.
Les armes dites "intermédiaires" sont dans ces cas régulièrement mises en cause. Les grenades à main causent des séquelles corporelles graves, comme pour Maxime qui a perdu sa main en mai à Notre-Dame-des-Landes. Leur usage aurait baissé de 8 % sur les 12 derniers mois. Mais les emplois du pistolet à impulsion électrique – dit taser – et du lanceur de balles de défense – le flashball – ont respectivement augmenté de 20 % et 46 %. « Malgré sa très mauvaise réputation, le pistolet à impulsion électrique permet de faire baisser la pression et de sauver des vies », a voulu rassurer Marie-France Monéger-Guyomarc’h. Ces armes dites "non létales" ont pourtant ôté la vie à neuf personnes en France. Dernière en date : Cyrille Faussadier, tuée par un tir de flashball en janvier 2017.
L’administration policière a assuré que les fonctionnaires concernés ont agi en état de légitime défense dans la totalité des affaires. Que dire de la mort de Gaye Camara, tué d’une balle dans la tête par un agent de la brigade anti-criminalité (BAC), en janvier, alors qu’il était à bord d’une voiture fuyant un contrôle d’identité ? L’IGPN explique l’augmentation de l’ouverture du feu par les policiers par une hausse de 10 % des refus d’obtempérer chez les personnes contrôlées. Cette propension à ouvrir le feu dans le cadre d’un simple contrôle d’identité s’est encore manifestée à Nantes, ce 3 juillet. Un CRS a tué d’une balle dans la nuque Aboubakar Fofana, 22 ans. Cette intervention mortelle a provoqué plusieurs jours d’émeute. La « légitime défense » initialement invoquée par le policier, mis en examen, s’est transformée en « tir accidentel ».
Autre nouveauté, la police nationale a comptabilisé les blessés que ses actions ont provoqués lors du deuxième semestre de 2017. Elle dénombre une centaine de « blessés sérieux » ayant plus de huit jours d’interruption temporaire de travail (ITT). Les deux-tiers d’entre eux se sont vu délivrer des ITT comprises entre 10 et 29 jours. Là encore, il est difficile d’avoir une vue d’ensemble sur ces violences en l’absence des informations complètes. En 2015, des étudiants du Centre de formation des journalistes avaient fourni une infographie assez détaillée sur le sujet, visible ici. Le site Reporterre avait aussi lancé une mission civile d’information suite aux violences policières lors des manifestations contre la loi Travail de 2016.
Les armes dites "intermédiaires" sont dans ces cas régulièrement mises en cause. Les grenades à main causent des séquelles corporelles graves, comme pour Maxime qui a perdu sa main en mai à Notre-Dame-des-Landes. Leur usage aurait baissé de 8 % sur les 12 derniers mois. Mais les emplois du pistolet à impulsion électrique – dit taser – et du lanceur de balles de défense – le flashball – ont respectivement augmenté de 20 % et 46 %. « Malgré sa très mauvaise réputation, le pistolet à impulsion électrique permet de faire baisser la pression et de sauver des vies », a voulu rassurer Marie-France Monéger-Guyomarc’h. Ces armes dites "non létales" ont pourtant ôté la vie à neuf personnes en France. Dernière en date : Cyrille Faussadier, tuée par un tir de flashball en janvier 2017.
Invité- Invité
Re: VIOLENCES POLICIERES
Une timide réponse aux revendications des associations de défense des droits
Bien qu’encore flous et non accessibles en détail à ce jour, les chiffres communiqués par la police nationale mettent toutefois fin à une exception française. De tels recensements, officiels ou indépendants, existent en Allemagne, au Brésil, au Canada, aux États-Unis, établi par le quotidien Washington Post, ou au Royaume-Uni. En France, seul le nombre de personnels des forces de l’ordre tués et blessés dans l’exercice de leurs fonctions était connu. En 2016, 26 fonctionnaires de sécurité sont morts en mission et en service, selon l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales. 14 gendarmes et 2 policiers sont décédés en mission lors d’une opération. 10 agents ont perdu la vie durant des formations, des trajets domicile-travail ou dans leur logement de fonction.
Avec ce rapport, l’IGPN répond, même timidement, à l’une des revendications des associations de défense de droits humains et des collectifs de lutte contre les violences policières, qui dénoncent depuis des années un déni des autorités publiques sur la question. En 2015, l’association Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (Acat) recommandait de publier « le nombre de personnes blessées ou tuées dans le cadre d’interventions de police ou de gendarmerie ». Afin de mieux comprendre comment les éviter ?
Ludo Simbille
https://basta.media/Interventions-policieres-mortelles-les-autorites-publient-pour-la-premiere-fois
Bien qu’encore flous et non accessibles en détail à ce jour, les chiffres communiqués par la police nationale mettent toutefois fin à une exception française. De tels recensements, officiels ou indépendants, existent en Allemagne, au Brésil, au Canada, aux États-Unis, établi par le quotidien Washington Post, ou au Royaume-Uni. En France, seul le nombre de personnels des forces de l’ordre tués et blessés dans l’exercice de leurs fonctions était connu. En 2016, 26 fonctionnaires de sécurité sont morts en mission et en service, selon l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales. 14 gendarmes et 2 policiers sont décédés en mission lors d’une opération. 10 agents ont perdu la vie durant des formations, des trajets domicile-travail ou dans leur logement de fonction.
Avec ce rapport, l’IGPN répond, même timidement, à l’une des revendications des associations de défense de droits humains et des collectifs de lutte contre les violences policières, qui dénoncent depuis des années un déni des autorités publiques sur la question. En 2015, l’association Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (Acat) recommandait de publier « le nombre de personnes blessées ou tuées dans le cadre d’interventions de police ou de gendarmerie ». Afin de mieux comprendre comment les éviter ?
Ludo Simbille
https://basta.media/Interventions-policieres-mortelles-les-autorites-publient-pour-la-premiere-fois
Invité- Invité
Re: VIOLENCES POLICIERES
Le pauvre type n'a que l'épandage comme mode d'argumentation... La même maladie mentale que volog !
Couillatris Mouchabière- Maître
- Messages : 2632
Date d'inscription : 28/07/2020
Age : 56
Localisation : Champagne !
Re: VIOLENCES POLICIERES
don Salluste a écrit:Jeanlouis12 a écrit:Volog a écrit:Tirs mortels de policiers à Paris : La famille de la passagère tuée va déposer plainte.
afp
Et alors, rigolo, pouvait-elle faire autrement, traumatisée par ce décès ?
Sur ce sujet comme sur d'autres, tu verses dans le ragot en puisant ici ou là des infos non vérifiées et en les brandissant tel un trophée. Tu ne rends pas compte combien tu es ridicule !
Personne ne connaît exactement ce qui s'est passé, seul le juge d'instruction et les OPJ associés savent et ne parleront pas. L'affaire est à l'instruction, cela prendra des mois voire des années pour reconstituer les faits, analyser les comportements de chacun et en tirer des conséquences judiciaires, avant que le juge d'instruction ne rende sa décision (non lieu ou renvoi devant la juridiction compétente).
Je relève simplement qu'à ce stade aucun policier n'a été placé en détention provisoire, ni mis en examen de quelque chef d'inculpation que ce soit. Mais cela peut arriver à tout moment, selon les décisions que prendra le juge d'instruction.
L'étron rouge omet juste de dire que la famille porte plainte contre le conducteur .
Il manipule tout le temps les infos , coupure de presse etc...et leur donne la direction qu'il veut . On sait ou il a apprit ces méthodes, moi je suis pas étonné .
atchoum- Impétrant
- Messages : 624
Date d'inscription : 26/05/2022
Re: VIOLENCES POLICIERES
Je suis pour que les flics tuent plus de malfaisants .
don Salluste- Impétrant
- Messages : 502
Date d'inscription : 03/05/2021
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