Macron prépare la guerre austéritaire : combien de postes d’enseignants, de lits d’hôpitaux supprimés ?

[Vladimir de Volog]

Macron prépare la guerre austéritaire : combien de postes d’enseignants, de lits d’hôpitaux supprimés ?

Emmanuel Macron a un objectif d’ici à la fin de son deuxième mandat : mener une politique d’austérité sanglante. Il souhaite ramener le déficit de l’État à 3%. Il était à 6,5% en 2021. Le chef de l’État l’a promis à la Commission européenne en avril 2021. Pour cela, il doit enlever 80 milliards d’euros au budget de l’État. L’équivalent des budgets des ministères de la Santé et de l’Intérieur réunis : un pognon de dingue. La macronie ne sait pas expliquer où le trouver. Emmanuel Macron compte-t-il supprimer des postes d’enseignants, après en avoir fait disparaitre 7 900 pendant son premier quinquennat ?

https://linsoumission.fr/2022/06/15/macron-austerite-lits-hopitaux/

[Invité]

Macron prépare la guerre austéritaire : combien de postes d’enseignants, de lits d’hôpitaux supprimés ?

Emmanuel Macron a un objectif d’ici à la fin de son deuxième mandat : mener une politique d’austérité sanglante. Il souhaite ramener le déficit de l’État à 3%. Il était à 6,5% en 2021. Le chef de l’État l’a promis à la Commission européenne en avril 2021. Pour cela, il doit enlever 80 milliards d’euros au budget de l’État. L’équivalent des budgets des ministères de la Santé et de l’Intérieur réunis : un pognon de dingue. La macronie ne sait pas expliquer où le trouver. Emmanuel Macron compte-t-il supprimer des postes d’enseignants, après en avoir fait disparaitre 7 900 pendant son premier quinquennat ?

https://linsoumission.fr/2022/06/15/macron-austerite-lits-hopitaux/

Bonjour monsieur Volog,

Croyez-vous vraiment à cette fable de suppression de postes de profs ?
Nous manquons de personnel soignant et enseignant, le pays recrute. 
La réalité contredit les pronostics nostradamesques du blog auquel vous faites référence.
LFI n'a pas besoin de raconter des histoires pour augmenter de façon conséquente le nombre de ses députés, vous savez.

Bonne journée à vous, restez à l'ombre; même d'un parasol de mojito, le Sud-Ouest entame une courbe ascendante des températures, il va faire trop chaud pour se disputer  

[Jeannot Lapin]

Macron prépare la guerre austéritaire : combien de postes d’enseignants, de lits d’hôpitaux supprimés ?

Emmanuel Macron a un objectif d’ici à la fin de son deuxième mandat : mener une politique d’austérité sanglante. Il souhaite ramener le déficit de l’État à 3%. Il était à 6,5% en 2021. Le chef de l’État l’a promis à la Commission européenne en avril 2021. Pour cela, il doit enlever 80 milliards d’euros au budget de l’État. L’équivalent des budgets des ministères de la Santé et de l’Intérieur réunis : un pognon de dingue. La macronie ne sait pas expliquer où le trouver. Emmanuel Macron compte-t-il supprimer des postes d’enseignants, après en avoir fait disparaitre 7 900 pendant son premier quinquennat ?

https://linsoumission.fr/2022/06/15/macron-austerite-lits-hopitaux/

Bonjour monsieur Volog,

Croyez-vous vraiment à cette fable de suppression de postes de profs ?
Nous manquons de personnel soignant et enseignant, le pays recrute. 
La réalité contredit les pronostics nostradamesques du blog auquel vous faites référence.
LFI n'a pas besoin de raconter des histoires pour augmenter de façon conséquente le nombre de ses députés, vous savez.

Bonne journée à vous, restez à l'ombre; même d'un parasol de mojito, le Sud-Ouest entame une courbe ascendante des températures, il va faire trop chaud pour se disputer  

C'est tout à fait vrai. le problème n'est pas là.
Le cadre de vie, l'ambiance de ces emplois, n'est plus du tout attractif. or pour que ces personnes aient envie d'y travailler, il faut une bonne ambiance, c'est à dire des sujets pour lesquels on aime à s'impliquer sans avoir à exiger des salaires de PDG, ce n'est pas le sujet.

Si vous allez dans les urgences, vous avez 90% de malfrats ou de gens tordus qui vous menacent alors que votre boulot va consister à remplir de la paperasse administrative les 3/4 du temps. Passionnant.
Si vous êtes profs, on va vous menacer à longueur de journées par des individus qui sont parfois majeurs au collège, on va bruler régulièrement votre voiture et on ira jusqu'à chez vous menacer votre famille. Alors les profs qui restent sont ceux qui aiment ce milieu. Celui qui se ressemble s'assemble. Sur ce dernier point, j'ai de nombreux témoignages de connaissances qui ont voulu tester le métier de prof et qui ont vu de leur propres yeux ce qui se passe.

La solution à tout ça ? La sécurité, la prison. Tripler le nombre de places de prison (pas 30% de plus) et créer des maisons de correction pour les adolescents asociaux avec des normes disciplinaires militaires.

Et puis restaurer le service militaire. Pas mal de jeunes malfrats retrouvent le droit chemin au bout d'un an (voir optionnellement plus) de comportements encadrés strictes (camps au moins semi-disciplinaires pour ces individus).

Après quoi l'ambiance générale de délitement ne sera plus la même en France de façon garantie !

[Vladimir de Volog]

Macron prépare la guerre austéritaire : combien de postes d’enseignants, de lits d’hôpitaux supprimés ?

Emmanuel Macron a un objectif d’ici à la fin de son deuxième mandat : mener une politique d’austérité sanglante. Il souhaite ramener le déficit de l’État à 3%. Il était à 6,5% en 2021. Le chef de l’État l’a promis à la Commission européenne en avril 2021. Pour cela, il doit enlever 80 milliards d’euros au budget de l’État. L’équivalent des budgets des ministères de la Santé et de l’Intérieur réunis : un pognon de dingue. La macronie ne sait pas expliquer où le trouver. Emmanuel Macron compte-t-il supprimer des postes d’enseignants, après en avoir fait disparaitre 7 900 pendant son premier quinquennat ?

https://linsoumission.fr/2022/06/15/macron-austerite-lits-hopitaux/

Bonjour monsieur Volog,

Croyez-vous vraiment à cette fable de suppression de postes de profs ?
Nous manquons de personnel soignant et enseignant, le pays recrute. 
La réalité contredit les pronostics nostradamesques du blog auquel vous faites référence.
LFI n'a pas besoin de raconter des histoires pour augmenter de façon conséquente le nombre de ses députés, vous savez.

Bonne journée à vous, restez à l'ombre; même d'un parasol de mojito, le Sud-Ouest entame une courbe ascendante des températures, il va faire trop chaud pour se disputer  

Chère Horiel, ce ne sont pas des racontars de campagne mais une triste vérité. En effet, L'Europe à laquelle est soumis notre gouvernement prévoit la privatisation de la santé, de l'école, de la sécu, bref tout ce qui peut être juteux pour le libéralisme. Petit à petit on veut nous mettre au même niveau que les états unis, où tout est privatisé, donc payant.
J'au vu sur ce forum, des macronistes qui réclament ce que je dénonce. Ce n'est pas une invention, ni une vue de l'esprit, si demain macron avait la majorité absolue, je peux vous dire qu'on le sentira passer.
Bonne fin de journée.

[Vladimir de Volog]

Bruno Le Maire veut-il augmenter la TVA ?

nsultes et dérobades. Interrogé ce matin sur son intention d’augmenter la TVA, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a répondu, non sur le fond, mais par des outrances. Depuis plusieurs jours, j’alerte sur le programme caché du gouvernement. Ils s’apprêtent à retirer 80 milliards d’euros du budget de l’État pour respecter la promesse faite par Macron à la Commission européenne. Bruno Le Maire a confirmé le chiffre.

Cette somme représente l’équivalent des budgets cumulés du ministère de l’Intérieur et du ministère de l’Éducation nationale ou encore la paye de l’ensemble des fonctionnaires hospitaliers du pays. C’est pourquoi j’ai affirmé que la seule façon de respecter cet engagement pour Macron était de couper dans le budget et/ou d’augmenter la TVA. J’ai rappelé que c’est au nom de cet objectif que, déjà dans le passé, a été adopté la taxe carbone qui a déclenché le mouvement des gilets jaunes.

Mon raisonnement mérite une réponse. Bruno Le Maire s’est contenté de botter en touche, avec un chapelet d’indignations surjouées. Pour la macronie, toute question est insupportable, toute critique un complot. Tout opposant devient un ennemi de la République. Il faudrait se taire ou louanger. Je refuse d’obtempérer.

Je demande à Bruno Le Maire de nous dire clairement comment il compte s’y prendre pour revenir sous la barre des 3% de déficit d’ici 2027 et faire rentrer 80 milliards dans les caisses de l’État. C’est une question précise à la hauteur des exigences de précision et de chiffrage que nous présente à longueur de journée la macronie et maints médias. Comment peut-il continuer à dire qu’il obtiendra ces économies « par la croissance » alors qu’elle est négative au premier trimestre et que les prévisions sont à la baisse pour l’année ? L’augmentation de la TVA au cours des 5 prochaines années est-elle complètement exclue ? Si non, quelles coupes prépare-t-il et dans quels budgets de l’État ? Ces questions doivent enfin trouver une réponse sérieuse et chiffrée avant la tenue du second tour des élections législatives.
https://melenchon.fr/

[Plaristes Evariste]

Croyez-vous vraiment à cette fable de suppression de postes de profs ?

Fable quelle fable? SI vous connaissiez la réalité de pays Horiel vous comprendriez qu'elle met les auteurs de science fiction dystopique ua chômage !


Tout ça est dans le prorgramme de l'OCDE.

[Jean-Louis de Toqueville]

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Ah ces cocos, ils sont impayables pour les blagues !

Pour l'un, c'est l'UE qui "exige" une politique d'austérité qui va conduire à des suppressions d'emplois, notamment dans l'éducation et les hôpitaux.

Pour l'autre, c'est l'OCDE qui va venir nous épingler sur l'atrophie de notre secteur public !

Mais la réalité est plus simple: les services publics ne manquent pas de moyens: la France dépense plus pour ses hôpitaux que l'Allemagne plus peuplée, notre classement international dans l'éducation baisse chaque année, alors que le budget public de l'éducation est sans cesse en hausse.

Le service public à la française ne fonctionne plus correctement, alors qu'il dispose de forts moyens, c'est une évidence que ses clients constatent au quotidien. Il s'englue de lui-même et pour lui-même dans ses propres procédures paperassières inutiles. Et les clients des services publics, pour l'éducation et l'hôpital, plébiscitent le secteur privé concurrentiel, plus efficace, plus souple, plus réactif et pas plus cher pour eux.

Le privé est bridé par les gestionnaires publics, que ce soit à l'hôpital (les ARS n'envoient pas de malades au privé) ou dans l'éducation où l'EN a fixé un quota d'écoles privées à 20% du total.

Il faut débloquer tout ça, privatiser, mettre en concurrence, mieux payer les salariés de ces services et créer des agences de gestion, à l'image des "utilities" anglo-saxons, parole de fonctionnaire.

Gageons que le gouvernement Macron II aura la volonté de réformer l'État et les services publics, notamment par une plus grande maîtrise de ses coûts et d'une meilleure efficacité pour ses clients.


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[Invité]

Chère Horiel, ce ne sont pas des racontars de campagne mais une triste vérité. En effet, L'Europe à laquelle est soumis notre gouvernement prévoit la privatisation de la santé, de l'école, de la sécu, bref tout ce qui peut être juteux pour le libéralisme.  Petit à petit on veut nous mettre au même niveau que les états unis, où tout est privatisé, donc payant.
J'au vu sur ce forum, des macronistes qui réclament ce que je dénonce.  Ce n'est pas une invention, ni une vue de l'esprit, si demain macron avait la majorité absolue, je peux vous dire qu'on le sentira passer.
Bonne fin de journée.

Bonjour monsieur Volog,

Il ne vous aura pas échappé qu'Emmanuel Macron est président* depuis maintenant 5 ans et que la terre ne s'est pas ouverte sous nos pas.
Enfin... Si l'on considère la pandémie Covid-19 ( rassurez-moi, vous ne la niez pas ?    ) et les plus de 6 millions de morts qu'elle a occasionné à ce jour, si, le sol s'est fendu et c'est un avertissement que nous ne devrions pas négliger. Mais pour aussi nocif que vous puissiez tenir notre Délicieux Président, vous admettrez qu'il n'a pas élevé le pangolin responsable de celle-ci.
Bref.
Par ailleurs, l'Europe démontre en ce moment une force et une unité qui ont de quoi jeter du sable dans les rouages de ses détracteurs; Mélenchon ne s'y trompe pas, qui a considérablement adouci son discours à propos de cette institution qu'il tient pour le Petit Satan.
Seule Marine La Peine, (a touché le fond mais creuse encore), persiste dans sa haine irrationnelle de l'UE. 

Personne de raisonnable ne peut vouloir appliquer LE modèle social américain, c'est une des grosses ficelles de la mauvaise foi. Heu.... Si, un Républicain américain aux USA.
En France, on ne veut pas du niveau de vie du Bangladesh, du système éducatif afghan et du modèle social américain.
Mais on ne peut pas nier la pression fiscale qui pèse sur les entreprises, la scandaleuse différence de traitement des retraites entre privé et public et la lourdeur de nos administrations. Il faut être honnête, et cesser de faire croire qu'avec une population qui vieillit, la baisse du niveau scolaire et la multiplication des revendications communautaires, on va harmonieusement amener notre pays vers l'unité, une retraite à 60 ans et la journée des 32 heures.
Vous voyez, nous ne serons pas d'accord...

Je vous souhaite une bonne journée, monsieur Volog.


*Président reconduit, ce qui donne subtilement à penser que la majorité Français s'intéressant à l'avenir de leur pays n'en considère pas de plus capable.

[El Lobo]

[quote="Jeanlouis12"].

Ah ces cocos, ils sont impayables pour les blagues !

Pour l'un, c'est l'UE qui "exige" une politique d'austérité qui va conduire à des suppressions d'emplois, notamment dans l'éducation et les hôpitaux.

Pour l'autre, c'est l'OCDE qui va venir nous épingler sur l'atrophie de notre secteur public !

Mais la réalité est plus simple: les services publics ne manquent pas de moyens: la France dépense plus pour ses hôpitaux que l'Allemagne plus peuplée, notre classement international dans l'éducation baisse chaque année, alors que le budget public de l'éducation est sans cesse en hausse.

[b]Le service public à la française ne fonctionne plus correctement, alors qu'il dispose de forts moyens, c'est une évidence que ses clients constatent au quotidien[/b]. Il s'englue de lui-même et pour lui-même dans ses propres procédures paperassières inutiles. Et les clients des services publics, pour l'éducation et l'hôpital, plébiscitent le secteur privé concurrentiel, plus efficace, plus souple, plus réactif et pas plus cher pour eux.

[b]Le privé est bridé par les gestionnaires publics, que ce soit à l'hôpital (les ARS n'envoient pas de malades au privé) ou dans l'éducation où l'EN a fixé un quota d'écoles privées à 20% du total.
[/b]
[b]Il faut débloquer tout ça, privatiser, mettre en concurrence, mieux payer les salariés de ces services et créer des agences de gestion, à l'image des "utilities" anglo-saxons, parole de fonctionnaire.[/b]

Gageons que le gouvernement Macron II aura la volonté de réformer l'État et les services publics, notamment par une plus grande maîtrise de ses coûts et d'une meilleure efficacité pour ses clients.


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LA VERITE ELLE EST LA.

Santé, logement, retraites : la Commission européenne révèle le programme caché de Macron.

Emmanuel Macron n’a pas de programme ? Détrompez-vous. Un document envoyé par la Commission européenne à la France il y a 4 semaines, le 23 mai 2022, donne des réponses fortes intéressantes. Le gouvernement a un objectif affiché : ramener le déficit public à 3% en 2027. Un projet qui a un coût : 80 milliards d’euros. Mais malgré les nombreuses interpellations de Jean-Luc Mélenchon, le gouvernement refuse toujours de dire où ces 80 milliards d’euros d’économies vont être réalisés.

Le chapitre « viabilité des finances publiques » du document donne des indications : « il est possible de réaliser d’importantes économies dans cinq domaines stratégiques, à savoir les dépenses de santé, la politique de l’emploi, les prestations sociales, le logement social et le système de retraite ». Voilà d’où viendraient la retraite à 65 ans, le travail forcé au RSA et les 17 000 lits d’hôpitaux supprimés. Voilà les secteurs où la guerre austéritaire d’Emmanuel Macron pourrait s’abattre. Voilà le plan secret d’Emmanuel Macron. S’il obtient la majorité nécessaire ce dimanche. Notre article.

La Commission européenne envoie ses recommandations à la France le 23 mai 2022
Bruxelles. Le 23 mai 2022. Commission européenne. Les experts européens envoient les « RECOMMANDATION DU CONSEIL concernant le programme national de réforme de la France pour 2022 ». Un document consultable ici. Quelques pages qui résument peut-être l’avenir du pays pour les 5 années à venir. Si Emmanuel Macron obtient la majorité pour gouverner ce dimanche.

À 24 heures de la fin de la campagne officielle (interdiction de publier pour les mouvements politiques après vendredi minuit), il peut être intéressant que les citoyens sachent ce qui les attend en cas de majorité donnée à Emmanuel Macron. Car, pour l’instant, le président de la République et ses porte-paroles restent pour le moins flous sur le programme de ce qui serait un deuxième quinquennat Macron. Pourtant le leader de l’opposition, ne cesse de demander.

L’objectif d’Emmanuel Macron est affiché : ramener le déficit public du pays à 3% à l’horizon 2027. Le montant des économies à réaliser est connu : 80 milliards d’euros. Jusque là, l’objectif d’un deuxième quinquennat Macron est limpide. Il est résumable en un mot : l’austérité. L’insoumission le soulignait dès avril 2021. Là où le gouvernement refuse de répondre, c’est sur les secteurs où ces 80 milliards d’économies seront réalisées en cas de pleins pouvoirs donnés à Macron ce dimanche. Concrètement : combien de lits d’hôpitaux supprimés, combien de postes d’enseignants supprimés, combien de points de TVA en plus ?

Où le gouvernement va-t-il trouver ses 80 milliards ? Bruno Le Maire refuse de répondre, la Commission européenne donne des pistes
Jusqu’ici, Bruno Le Maire refuse de répondre malgré les nombreuses interpellations du leader de l’opposition (ici, ici ou là). Ce midi, au micro de France Bleu, Jean-Luc Mélenchon a réitéré sa demande : « M. Bruno Le Maire, vous avez un problème avec la réalité. Vous ne voulez pas nous dire où vous allez faire des économies. La Commission européenne l’a dit pour vous : couper dans la santé, l’emploi, les prestations sociales, le logement social, les retraites. Que répondez-vous ? ». Pour l’instant, toujours pas de réponse. À 24 heures de la fin de la campagne, pour que les électeurs puissent trancher en connaissance de cause entre la NUPES et le parti présidentiel ce dimanche, ça commence à presser.

Le président refuse le débat et part à l’étranger la semaine de l’entre deux-tours, la Première ministre refuse de répondre, le ministre de l’Économie refuse de répondre. Heureusement, la Commission européenne laisse ses documents accessibles au public. On y trouve des réponses intéressantes. Le chapitre est intitulé « Assurer la viabilité des finances
publiques ». Son sous titre est clair : « une évaluation approfondie de l’efficacité des dépenses publiques et une réduction progressive de celles-ci sont essentielles pour atténuer les problèmes de soutenabilité de la dette publique ». Traduction : préparez-vous à une austérité sanglante pour les 5 ans à venir. Si Emmanuel Macron gagne dimanche.

Cinq domaines stratégiques menacés : la santé, l’emploi, les prestations sociales, le logement social et le système de retraites
Les secteurs touchés par la guerre austéritaire que prépare le duo Macron & Commission européenne ? « Il est possible de réaliser d’importantes économies et d’améliorer considérablement l’efficience dans cinq domaines stratégiques, à savoir les dépenses
de santé, la politique de l’emploi, les prestations sociales, le logement social et le
système de retraite ». Ne cherchez plus.

Quelles étaient les seules pistes connues jusqu’ici du programme d’Emmanuel Macron ? La retraite à 65 ans, le travail forcé au RSA, la destruction de l’École publique. Vous pouvez donc y ajouter : le logement social, déjà en forme suffisante en France, les prestations sociales, après la féroce réforme de l’assurance-chômage d’Élisabeth Borne, la santé, après les 17 000 lits d’hôpitaux déjà supprimés par Macron, et la politique de l’emploi, après les 100 milliards d’euros du « plan de relance » déversés sans aucune sur les grands groupes, transformés en dividendes, en profits historiques pour les groupes du CAC 40, et « en même temps » en plan sociaux massif. Le ruissellement à l’envers.

La santé, l’emploi, les prestations sociales, le logement social et le système de retraites, vous connaissez désormais les 5 secteurs où la féroce guerre sociale d’Emmanuel Macron pourrait s’abattre. Voilà le plan secret d’Emmanuel Macron. S’il obtient la majorité nécessaire ce dimanche. Il ne tient qu’à vous de l’en empêcher.

Par Pierre Joigneaux. https://linsoumission.fr/2022/06/16/le-programme-cache-de-macron

[Jean-Louis de Toqueville]

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Commission européenne ou pas, il faut réformer le public parce qu'il ne fonctionne pas. On a cru un moment qu'il fallait davantage y investir, mais on s'aperçoit avec le temps que c'est de l'argent jeté dans un puits sans fond.

Il faut donc inventer autre chose et ce n'est que le privé qui peut y pourvoir en sortant des carcans habituels du public.

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[Edouard de Montmonrency]

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Commission européenne ou pas, il faut réformer le public parce qu'il ne fonctionne pas. On a cru un moment qu'il fallait davantage y investir, mais on s'aperçoit avec le temps que c'est de l'argent jeté dans un puits sans fond.

Il faut donc inventer autre chose et ce n'est que le privé qui peut y pourvoir en sortant des carcans habituels du public.

C'est les paradigmes de l'UE qu'il faut réformer (à l'unanimité à 27 ça va être très très dur) ... il faut réformer la cause, pas la(es) conséquence(s)

[Jeannot Lapin]

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Commission européenne ou pas, il faut réformer le public parce qu'il ne fonctionne pas. On a cru un moment qu'il fallait davantage y investir, mais on s'aperçoit avec le temps que c'est de l'argent jeté dans un puits sans fond.

Il faut donc inventer autre chose et ce n'est que le privé qui peut y pourvoir en sortant des carcans habituels du public.

C'est les paradigmes de l'UE qu'il faut réformer (à l'unanimité à 27 ça va être très très dur) ... il faut réformer la cause, pas la(es) conséquence(s)

Non, non. Ca marche très bien dans d'autres pays. Les niveaux scolaires se sont améliorés en Allemagne, historiquement derrière la France, aujourd'hui sensiblement devant. Et pourtant ils dépensent moins. Idem dans la santé.

En France, la dépense n'est pas la solution.
La sécurité va résoudre le problème du cadre de vie dans la santé et le scolaire.
Il faut 3x plus de places de prison et arrêter de libérer des malfrats notoires de façon cyclique, qui imposent et diffusent leur manière de vivre malfaisante, qui se croit, à juste titre, en totale impunité.

Ensuite, on pourra améliorer l'efficaciét dans les hôpitaux en virant les corvées bureaucratiques et tous leurs postes associés remplacés par un vrai corps médical.
Dans les écoles, même chose, avec une débande organisée face à un corps professoral de moins en moins motivé pour professer, qui évite toute zone de non droit, où les professeurs les moins doués et motivés vont devoir s'y coller. Et ce seront alors des personnes clairement comptant sur leur statut de prof pour avoir un boulot c'est à dire des bons à rien ailleurs (et donc en tant que prof aussi). je vous assure que si vous voulez faire prof, et que vous avez un poil d'expérience professionnelle, on va vous prendre... de nombreuses places vacantes sont dispo. Mais attention : il faudra y aller avec une vieux tacot, ne pas revenir le soir dans les transports en commun, et être paré au lynchage quotidien des fortes têtes, souvent armés, parfois des adultes encore au collège, etc etc et avec un peu de chance vous ferez cours à un ou deux élèves qui vous écouteront.

[Edouard de Montmonrency]

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Commission européenne ou pas, il faut réformer le public parce qu'il ne fonctionne pas. On a cru un moment qu'il fallait davantage y investir, mais on s'aperçoit avec le temps que c'est de l'argent jeté dans un puits sans fond.

Il faut donc inventer autre chose et ce n'est que le privé qui peut y pourvoir en sortant des carcans habituels du public.

C'est les paradigmes de l'UE qu'il faut réformer (à l'unanimité à 27 ça va être très très dur) ... il faut réformer la cause, pas la(es) conséquence(s)

Non, non. Ca marche très bien dans d'autres pays. Les niveaux scolaires se sont améliorés en Allemagne, historiquement derrière la France, aujourd'hui sensiblement devant. Et pourtant ils dépensent moins. Idem dans la santé.

Peut-etre pour l'éducation faut voir, mais par exemple, si la défense était fédéralisée en zone UE, qui déciderait d'appuyer sur le bouton atomique ? ( l'UE ne peut pas marcher à temps ni en temps réel pour moi, ... j'ai vu l'arbre et j'ai gouter ses fruits (mauvais).

Et un Empire, ça dilue trop la notion de démocratie. Pour qu'un Empire marche, il faut déjà changer le peuple (des peuples qui ont déjà l'habitude des totalitarismes et autres dictatures).

[Vladimir de Volog]

RETOURNONS AU SUJET

Macron prépare la guerre austéritaire : combien de postes d’enseignants, de lits d’hôpitaux supprimés ?

Emmanuel Macron a un objectif d’ici à la fin de son deuxième mandat : mener une politique d’austérité sanglante. Il souhaite ramener le déficit de l’État à 3%. Il était à 6,5% en 2021. Le chef de l’État l’a promis à la Commission européenne en avril 2021. Pour cela, il doit enlever 80 milliards d’euros au budget de l’État. L’équivalent des budgets des ministères de la Santé et de l’Intérieur réunis : un pognon de dingue. La macronie ne sait pas expliquer où le trouver. Emmanuel Macron compte-t-il supprimer des postes d’enseignants, après en avoir fait disparaitre 7 900 pendant son premier quinquennat ?

https://linsoumission.fr/2022/06/15/macron-austerite-lits-hopitaux/

[Jeannot Lapin]

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Commission européenne ou pas, il faut réformer le public parce qu'il ne fonctionne pas. On a cru un moment qu'il fallait davantage y investir, mais on s'aperçoit avec le temps que c'est de l'argent jeté dans un puits sans fond.

Il faut donc inventer autre chose et ce n'est que le privé qui peut y pourvoir en sortant des carcans habituels du public.

C'est les paradigmes de l'UE qu'il faut réformer (à l'unanimité à 27 ça va être très très dur) ... il faut réformer la cause, pas la(es) conséquence(s)

Non, non. Ca marche très bien dans d'autres pays. Les niveaux scolaires se sont améliorés en Allemagne, historiquement derrière la France, aujourd'hui sensiblement devant. Et pourtant ils dépensent moins. Idem dans la santé.

Peut-etre pour l'éducation faut voir, mais par exemple, si la défense était fédéralisée en zone UE, qui déciderait d'appuyer sur le bouton atomique ? ( l'UE ne peut pas marcher à temps ni en temps réel pour moi, ... j'ai vu l'arbre et j'ai gouter ses fruits (mauvais). Et un Empire, ça dilue trop la notion de démocratie.

L'UE de la Défense ne fonctionne pas actuellement.
Moi j'ai une idée de ce qu'il faudrait faire.

Je serai Macron surtout avec cette belle occasion du conflit Ukrainien, j'aurais suggéré de donner la moitié de mes forces nucléaires à la charge à la présidence et gouvernement de l'UE (administré un peu comme le fait la France).
On garde l'autre moité et on la met au niveau, voire on la double par rapport à aujourd'hui.
Pourquoi faire deux forces séparées ?
Parce que ça créé plus d'incertitude chez les adversaires et parce qu'on a des chose distinctes à protéger de l'UE, qui serait une "nation militaire parallèle", à laquelle nous appartiendrons. Et ce ne serait justement pas l'OTAN.
Du coup, tous les pays de l'UE qui le souhaitent abriteront l'arme nucléaire, n'en déplaise aux russes.

Pour ce qui est de l'Ukraine, la faire entrer dans l'UE en mode accéléré, me semble une erreur. J'aimerai d'ailleurs voir si ce pays est capable d'être compatible. J'ai un gros doute quand même. C'est un peu le même problème qu'avec les Serbes : ce sont d'éternelles sources d'ennuis. Partout où ils sont, ils créent des problèmes. L'empire Autro-hongrois en savait quelque chose.

[Edouard de Montmonrency]

...

L'UE de la Défense ne fonctionne pas actuellement.
Moi j'ai une idée de ce qu'il faudrait faire.

Je serai Macron surtout avec cette belle occasion du conflit Ukrainien, j'aurais suggéré de donner la moitié de mes forces nucléaires à la charge à la présidence et gouvernement de l'UE (administré un peu comme le fait la France).
On garde l'autre moité et on la met au niveau, voire on la double par rapport à aujourd'hui.
Pourquoi faire deux forces séparées ?...

Ton idée est rusée, trop même ... les 27 pays membres diront NON ... ils n'ont pas envie de payer pour ça, et de perdre du coup en compétitivité "soft power" en zone UE. Et je ne suis pas sur qu'ils veulent de cette très lourde responsabilité.
En plus, tous les pays membres n'ont pas les mêmes intérêts.

[Vladimir de Volog]

Macron prépare la guerre austéritaire : combien de postes d’enseignants, de lits d’hôpitaux supprimés ?

Emmanuel Macron a un objectif d’ici à la fin de son deuxième mandat : mener une politique d’austérité sanglante. Il souhaite ramener le déficit de l’État à 3%. Il était à 6,5% en 2021. Le chef de l’État l’a promis à la Commission européenne en avril 2021. Pour cela, il doit enlever 80 milliards d’euros au budget de l’État. L’équivalent des budgets des ministères de la Santé et de l’Intérieur réunis : un pognon de dingue. La macronie ne sait pas expliquer où le trouver. Emmanuel Macron compte-t-il supprimer des postes d’enseignants, après en avoir fait disparaitre 7 900 pendant son premier quinquennat ?

https://linsoumission.fr/2022/06/15/macron-austerite-lits-hopitaux/

[Vladimir de Volog]

Macron, l’homme qui fermait 5 700 lits d’hôpitaux en pleine pandémie
En pleine crise sanitaire, Emmanuel Macron a fermé 5 700 lits d’hôpitaux. « Et en même temps », les soignants s’occupaient de leurs patients habillés en sacs-poubelle, par manque de blouses. Ils demandaient davantage de moyens, de personnel, et de lits d’hôpitaux. Ils ont eu des miettes, des collègues qui ont craqué ou démissionné, et 5700 lits de moins. En pleine pandémie. En 5 ans, 17 900 lits d’hôpitaux ont été supprimés. Emmanuel Macron a contribué à détruire l’Hôpital public pendant son premier mandat. Les soignants sonnent une énième fois l’alerte : « Il va y avoir des morts » cet été dans les hôpitaux publics.

[Vladimir de Volog]

Macron, saison 2 : moins de lits d’hôpitaux pour payer la cure d’austérité ?
Pour respecter ses engagements auprès de la Commission européenne, Emmanuel Macron doit retirer 80 milliards d’euros du budget annuel de l’État. Où trouver ce pognon de dingue ? Va-t-il encore supprimer des lits d’hôpitaux pour payer la cure d’austérité qu’il nous prépare ? Une banderole de soignants disait, avant même l’arrivée du Covid-19 : « vous comptez les sous, on va compter les morts ». Aujourd’hui, l’Hôpital est à genoux.

S’il ne prend pas cet argent à l’Hôpital, où peut-il le prendre ? Jean-Luc Mélenchon le soupçonne d’avoir un projet caché explosif alors que les prix crèvent le plafond : l’augmentation de la TVA. C’est l’impôt le plus injuste qui soit : il frappe chaque citoyen de la même façon, indépendamment de ses revenus. L’augmentation de la TVA frapperait au porte-feuille les plus pauvres en premier. Guerre sociale, saison 2 ?

Ce midi sur France Inter, Bruno Le Maire s’est engagé à ne pas augmenter la TVA. Sans pour autant dire où est-ce qu’il comptait trouver ces 80 milliards d’euros. Des réponses se font toujours attendre du côté du parti présidentiel. À 4 jours du scrutin, les citoyens sont en le droit de savoir ce qui les attend pour les 5 ans à venir.
https://linsoumission.fr/2022/06/17/macron-austerite-lits-hopitaux/

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