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« Gifle », « claque », « défaite humiliante », « désaveu cinglant »
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« Gifle », « claque », « défaite humiliante », « désaveu cinglant »
Emmanuel Macron se prend une grosse claque
La faible majorité relative des macroniens, pris en ciseaux entre un groupe conséquent de la Nupes et des députés RN plus nombreux que prévu, ouvre une crise institutionnelle.
Cet article est en accès libre. Pour rester fidèle à ses valeurs, votre journal a fait le choix de ne pas se financer avec la publicité. C’est la seule garantie d’une information véritablement indépendante. Ce choix a un coût, aussi, pour contribuer et soutenir notre indépendance : achetez Politis, abonnez-vous.
Emmanuel Macron perd ses pleins pouvoirs. Le Président s’imaginait retrouver dans l’Assemblée nationale de son second quinquennat une majorité absolue pour mener à bien toutes les politiques qu’il n’avait fait qu’éluder dans la campagne présidentielle et qu’il avait tues lors de celle des législatives. Raté !
Dans un scrutin marqué une fois de plus par une abstention préoccupante (53,77 %) et un fort continent de bulletins blancs et nuls (7,64 % des votants), les électeurs ont clairement sanctionné le président réélu et son camp, infligeant à la macronie une claque inédite. La coalition de ses « candidats officiels », constituée par Renaissance (ex-La République en marche), le Mouvement démocrate (MoDem) et Horizons, ne compte que 246 députés, loin des 289 requis pour avoir la majorité au palais Bourbon.
Jamais depuis l’instauration du quinquennat et l’inversion du calendrier parlementaire qui place les élections législatives après l’élection présidentielle, un président nouvellement élu (ou réélu) n’avait échoué à obtenir le soutien d’une majorité de députés. En 2002, la réélection de Jacques Chirac avait été suivi de l’élection de 398 députés de son camp. En 2007, Nicolas Sarkozy pouvait compter sur une majorité de 345 députés. François Hollande, en 2012, sur 331 députés. Et en 2017, Emmanuel Macron pouvait revendiquer une majorité parlementaire de 361 députés (314 LREM et 47 MoDem) auxquels pouvaient se rallier 35 députés « constructifs ».
Trois ministres battus devront quitter le gouvernement :
Amélie de Montchalin, ministre de Transition écologique et de la Cohésion des territoires, avait été l’une des artisanes des réformes fiscales décriées de 2017 (Suppression de l’ISF, instauration de la Flat tax…)
Brigitte Bourguignon, ministre de la Santé et de la Prévention
Justine Bénin, secrétaire d’État à la mer
Plusieurs figures symboliques de la Macronie sont également battues, après Jean-Michel Blanquer ou Emmanuel Wargon la semaine dernière, et manqueront sûrement au chef de l’État :
Richard Ferrand, le président de l’Assemblée nationale sortante
Christophe Castaner, président du groupe des députés LREM
Patrick Mignola, président du groupe des députés MoDem
Pierre-Yves Bournazel, proche d’Édouard Philippe, il était pressenti pour présider le groupe Horizons
Laurent Saint-Martin, rapporteur général du budget
Florian Bachelier, influent questeur de l’Assemblée nationale.
Roxana Maracineanu, ancienne ministre des Sports
Elisabeth Moreno, ex- ministre déléguée à l’Égalité entre les femmes et les hommes, à la Diversité et à l’Égalité des chances
Jean-Baptiste Moreau, porte-parole de LREM
On pourrait également ajouter à cette liste non exhaustive, Jean-Christophe Lagarde. Le président de l’UDI, à la tête d’un groupe de 19 députés a appuyé nombre de réformes dans le quinquennat précédent. Battu dans la 5e circonscription de Seine-Saint-Denis par l’insoumise Raquel Garrido, son parti ne compte que trois élus dans la nouvelle Assemblée.
La faible majorité relative des macroniens, pris en ciseaux entre un groupe conséquent de la Nupes et des députés RN plus nombreux que prévu, ouvre une crise institutionnelle.
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Emmanuel Macron perd ses pleins pouvoirs. Le Président s’imaginait retrouver dans l’Assemblée nationale de son second quinquennat une majorité absolue pour mener à bien toutes les politiques qu’il n’avait fait qu’éluder dans la campagne présidentielle et qu’il avait tues lors de celle des législatives. Raté !
Dans un scrutin marqué une fois de plus par une abstention préoccupante (53,77 %) et un fort continent de bulletins blancs et nuls (7,64 % des votants), les électeurs ont clairement sanctionné le président réélu et son camp, infligeant à la macronie une claque inédite. La coalition de ses « candidats officiels », constituée par Renaissance (ex-La République en marche), le Mouvement démocrate (MoDem) et Horizons, ne compte que 246 députés, loin des 289 requis pour avoir la majorité au palais Bourbon.
Jamais depuis l’instauration du quinquennat et l’inversion du calendrier parlementaire qui place les élections législatives après l’élection présidentielle, un président nouvellement élu (ou réélu) n’avait échoué à obtenir le soutien d’une majorité de députés. En 2002, la réélection de Jacques Chirac avait été suivi de l’élection de 398 députés de son camp. En 2007, Nicolas Sarkozy pouvait compter sur une majorité de 345 députés. François Hollande, en 2012, sur 331 députés. Et en 2017, Emmanuel Macron pouvait revendiquer une majorité parlementaire de 361 députés (314 LREM et 47 MoDem) auxquels pouvaient se rallier 35 députés « constructifs ».
Trois ministres battus devront quitter le gouvernement :
Amélie de Montchalin, ministre de Transition écologique et de la Cohésion des territoires, avait été l’une des artisanes des réformes fiscales décriées de 2017 (Suppression de l’ISF, instauration de la Flat tax…)
Brigitte Bourguignon, ministre de la Santé et de la Prévention
Justine Bénin, secrétaire d’État à la mer
Plusieurs figures symboliques de la Macronie sont également battues, après Jean-Michel Blanquer ou Emmanuel Wargon la semaine dernière, et manqueront sûrement au chef de l’État :
Richard Ferrand, le président de l’Assemblée nationale sortante
Christophe Castaner, président du groupe des députés LREM
Patrick Mignola, président du groupe des députés MoDem
Pierre-Yves Bournazel, proche d’Édouard Philippe, il était pressenti pour présider le groupe Horizons
Laurent Saint-Martin, rapporteur général du budget
Florian Bachelier, influent questeur de l’Assemblée nationale.
Roxana Maracineanu, ancienne ministre des Sports
Elisabeth Moreno, ex- ministre déléguée à l’Égalité entre les femmes et les hommes, à la Diversité et à l’Égalité des chances
Jean-Baptiste Moreau, porte-parole de LREM
On pourrait également ajouter à cette liste non exhaustive, Jean-Christophe Lagarde. Le président de l’UDI, à la tête d’un groupe de 19 députés a appuyé nombre de réformes dans le quinquennat précédent. Battu dans la 5e circonscription de Seine-Saint-Denis par l’insoumise Raquel Garrido, son parti ne compte que trois élus dans la nouvelle Assemblée.
Dernière édition par Volog le Mar 21 Juin 2022 - 1:36, édité 1 fois
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: « Gifle », « claque », « défaite humiliante », « désaveu cinglant »
Une Assemblée ingouvernable
À l’issue du scrutin des 12 et 19 juin, aucun groupe n’atteint toutefois la majorité absolue.
La Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) obtient 142 sièges, moins que le nombre de députés escomptés par cette alliance de gauche coalisant la France insoumise, Europe écologie-Les Verts, le Parti socialiste, Génération.s, Génération écologie et le Parti communiste. Mais la gauche, toutes tendances confondues n’était représentée que par une soixantaine de députés de gauche dans l’Assemblée sortante.
L’élection de 89 députés du Rassemblement national constitue la plus grosse surprise de ce scrutin. D’autant que le parti de Marine Le Pen n’était en position de se maintenir que dans 208 circonscriptions (110 en 2017, 61 en 2012). Auparavant cette qualification ne lui permettait de transformer l’essai que dans moins de 10 % des circonscriptions. La diabolisation outrancière de la Nupes par la Macronie et ses relais médiatiques, ainsi que l’absence de consigne de vote claire des candidats macroniens battus au premier tour dans les duels Nupes-RN ont permis au parti d’extrême droite de retrouver un groupe à l’Assemblée, ce qui ne s’était pas vu depuis la législature 1986-1988 (le Front national de Jean-Marie Le Pen avait alors fait élire 35 députés dans un scrutin à la proportionnelle).
Le groupe RN pourrait même être plus important en nombre que la France insoumise, les quatre principaux partis membres de la Nupes ayant prévu de constituer chacun leur groupe.
Les Républicains et l’UDI, dernier groupe d’importance ne compte que 64 élus contre une bonne centaine en 2017.
Cette majorité introuvable traduit une crise de régime jusqu’ici sous-jacente. La Cinquième république était conçue pour assurer une majorité à l’exécutif ; elle lui fait défaut. Elle devait aussi organiser une bipolarisation qui a cédé la place à une quadripartition qui rend l’Assemblée difficilement gouvernable.
À l’issue du scrutin des 12 et 19 juin, aucun groupe n’atteint toutefois la majorité absolue.
La Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) obtient 142 sièges, moins que le nombre de députés escomptés par cette alliance de gauche coalisant la France insoumise, Europe écologie-Les Verts, le Parti socialiste, Génération.s, Génération écologie et le Parti communiste. Mais la gauche, toutes tendances confondues n’était représentée que par une soixantaine de députés de gauche dans l’Assemblée sortante.
L’élection de 89 députés du Rassemblement national constitue la plus grosse surprise de ce scrutin. D’autant que le parti de Marine Le Pen n’était en position de se maintenir que dans 208 circonscriptions (110 en 2017, 61 en 2012). Auparavant cette qualification ne lui permettait de transformer l’essai que dans moins de 10 % des circonscriptions. La diabolisation outrancière de la Nupes par la Macronie et ses relais médiatiques, ainsi que l’absence de consigne de vote claire des candidats macroniens battus au premier tour dans les duels Nupes-RN ont permis au parti d’extrême droite de retrouver un groupe à l’Assemblée, ce qui ne s’était pas vu depuis la législature 1986-1988 (le Front national de Jean-Marie Le Pen avait alors fait élire 35 députés dans un scrutin à la proportionnelle).
Le groupe RN pourrait même être plus important en nombre que la France insoumise, les quatre principaux partis membres de la Nupes ayant prévu de constituer chacun leur groupe.
Les Républicains et l’UDI, dernier groupe d’importance ne compte que 64 élus contre une bonne centaine en 2017.
Cette majorité introuvable traduit une crise de régime jusqu’ici sous-jacente. La Cinquième république était conçue pour assurer une majorité à l’exécutif ; elle lui fait défaut. Elle devait aussi organiser une bipolarisation qui a cédé la place à une quadripartition qui rend l’Assemblée difficilement gouvernable.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: « Gifle », « claque », « défaite humiliante », « désaveu cinglant »
Quelle assise pour le gouvernement ?
S’assurer d’une majorité dans une telle configuration ressemble à une mission impossible.
Mal élue dans la 6e circonscription du Calvados, où elle faisait son baptême du feu électoral, Élisabeth Borne (52,46 % contre 68,34 % obtenus en 2017 par Alain Tourret, le député sortant), pourrait rapidement en faire les frais. La Première ministre présentera ce lundi, comme il est d’usage au lendemain d’une élection législative, la démission de son gouvernement au président de la République.
Sera-t-elle reconduite ? Sans doute. À charge alors pour le gouvernement de rechercher sur chaque texte une majorité. Sans exclusive à droite. Sur les plateaux de télévision, dimanche soir, Olivia Grégoire, porte-parole du gouvernement, et Éric Dupont Moretti ont proposé au RN, sans trop de détours, de voter au cas par cas avec le gouvernement.
Mais Emmanuel Macron pourrait aussi bien être tenté de remplacer Élisabeth Borne par un ou une Premier.e ministre plus compatible avec la droite. Histoire de s’assurer un contingent de soutiens supplémentaires pour atteindre la fameuse et impérieuse majorité dans l’hémicycle. Une perspective peu réaliste au regard des candidats élus dimanche : les députés LR qui subsistent ayant fait campagne sur leur opposition à Emmanuel Macron et sont peu tentés de rejoindre un Président contraint par la Constitution à effectuer son ultime mandat.
Si bien qu’un blocage institutionnel apparaît plus crédible. Hélas pour Macron, une dissolution de l’Assemblée nationale n’est pas envisageable avant un an (voir l’article 12 de la Constitution). Ce qui nous ouvre une période d’incertitude inédite.
par Michel Soudais publié le 20 juin 2022
https://www.gauchemip.org/spip.php?article42249
S’assurer d’une majorité dans une telle configuration ressemble à une mission impossible.
Mal élue dans la 6e circonscription du Calvados, où elle faisait son baptême du feu électoral, Élisabeth Borne (52,46 % contre 68,34 % obtenus en 2017 par Alain Tourret, le député sortant), pourrait rapidement en faire les frais. La Première ministre présentera ce lundi, comme il est d’usage au lendemain d’une élection législative, la démission de son gouvernement au président de la République.
Sera-t-elle reconduite ? Sans doute. À charge alors pour le gouvernement de rechercher sur chaque texte une majorité. Sans exclusive à droite. Sur les plateaux de télévision, dimanche soir, Olivia Grégoire, porte-parole du gouvernement, et Éric Dupont Moretti ont proposé au RN, sans trop de détours, de voter au cas par cas avec le gouvernement.
Mais Emmanuel Macron pourrait aussi bien être tenté de remplacer Élisabeth Borne par un ou une Premier.e ministre plus compatible avec la droite. Histoire de s’assurer un contingent de soutiens supplémentaires pour atteindre la fameuse et impérieuse majorité dans l’hémicycle. Une perspective peu réaliste au regard des candidats élus dimanche : les députés LR qui subsistent ayant fait campagne sur leur opposition à Emmanuel Macron et sont peu tentés de rejoindre un Président contraint par la Constitution à effectuer son ultime mandat.
Si bien qu’un blocage institutionnel apparaît plus crédible. Hélas pour Macron, une dissolution de l’Assemblée nationale n’est pas envisageable avant un an (voir l’article 12 de la Constitution). Ce qui nous ouvre une période d’incertitude inédite.
par Michel Soudais publié le 20 juin 2022
https://www.gauchemip.org/spip.php?article42249
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: « Gifle », « claque », « défaite humiliante », « désaveu cinglant »
« Gifle », « claque », « défaite humiliante », « désaveu cinglant »… Dans la presse s’étale en grandes lettres la déroute du gouvernement aux législatives i. D’après les éditorialistes, Emmanuel Macron va devoir apprendre à composer après ce revers électoral.
Le parti du gouvernement n'a pas obtenu la majorité absolue à l'Assemblée nationale, un revers que beaucoup assimilent à un rejet d'Emmanuel Macron lui-mêm
En gros plan à la Une de la plupart des journaux, le visage d’Emmanuel Macron, tête basse dans Libération ou Les Echos ou les lèvres pincées dans Aujourd’hui en France, illustre, pour les journaux de droite comme de gauche, une défaite personnelle du chef de l’Etat.
afp
Le parti du gouvernement n'a pas obtenu la majorité absolue à l'Assemblée nationale, un revers que beaucoup assimilent à un rejet d'Emmanuel Macron lui-mêm
En gros plan à la Une de la plupart des journaux, le visage d’Emmanuel Macron, tête basse dans Libération ou Les Echos ou les lèvres pincées dans Aujourd’hui en France, illustre, pour les journaux de droite comme de gauche, une défaite personnelle du chef de l’Etat.
afp
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: « Gifle », « claque », « défaite humiliante », « désaveu cinglant »
« Gifle », « claque », « défaite humiliante », « désaveu cinglant »…
Bon, çà reste malgré tout des formules polies : manque peut être " branlée " ?
Bon, çà reste malgré tout des formules polies : manque peut être " branlée " ?
Compte supprimé Ejainiste- Sage
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Jean-Louis de Toqueville aime ce message
Re: « Gifle », « claque », « défaite humiliante », « désaveu cinglant »
Les députés de LAREM comme Castaner et Ferrand ont été virés comme des malpropres! faut pas chercher pourquoi! leur arrogance était égale à celle de leur chef Macron qui a méprisé "les gens de rien", qui a méprisé les autres partis, qui a menti, qui a vendu la France à des entreprises étrangères et qui a pris les Français pour des cons!
Faut pas s'étonner qu'à un moment donné, les moutons se révoltent
Faut pas s'étonner qu'à un moment donné, les moutons se révoltent
Christianne- Expert
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Edouard de Montmonrency aime ce message
Re: « Gifle », « claque », « défaite humiliante », « désaveu cinglant »
Christianne a écrit:
Faut pas s'étonner qu'à un moment donné, les moutons se révoltent
Ouais c'est bien de se révolter mais "En même temps" les moutons, à deux ou quatre pattes, continuent à se faire égorger impunément par les exotiques importés en masse sur notre sol
Compte supprimé Ejainiste- Sage
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Jean-Louis de Toqueville aime ce message
Re: « Gifle », « claque », « défaite humiliante », « désaveu cinglant »
Christianne a écrit:Les députés de LAREM comme Castaner et Ferrand ont été virés comme des malpropres! faut pas chercher pourquoi! leur arrogance était égale à celle de leur chef Macron qui a méprisé "les gens de rien", qui a méprisé les autres partis, qui a menti, qui a vendu la France à des entreprises étrangères et qui a pris les Français pour des cons!
Faut pas s'étonner qu'à un moment donné, les moutons se révoltent
Comme quoi les moutons ne sont pas que des veaux. Il n'aiment pas la désinvolture ni l'arrogance.
Edouard de Montmonrency- Vénérable
- Messages : 20653
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Re: « Gifle », « claque », « défaite humiliante », « désaveu cinglant »
Volog a écrit:« Gifle », « claque », « défaite humiliante », « désaveu cinglant »… Dans la presse s’étale en grandes lettres la déroute du gouvernement aux législatives i. D’après les éditorialistes, Emmanuel Macron va devoir apprendre à composer après ce revers électoral.
Le parti du gouvernement n'a pas obtenu la majorité absolue à l'Assemblée nationale, un revers que beaucoup assimilent à un rejet d'Emmanuel Macron (...)
Bonjour monsieur Volog,
Pourquoi pas, cela semble faire tellement plaisir à la presse et aux journalistes des chaînes d'information en continu.
Mais il a été élu sans problème, pardon, réélu, ce qui donne à penser que l'analyse est sérieusement partiale.
Comme vous l'écrivez, ces formules à l'emporte-pièce sont le fait d'éditorialistes.
Quant à négocier, il me semble que c'est la base...
Par ailleurs, si la coalition gouvernementale a pris une gifle, je crois qu'on peut raisonnablement assimiler à une branlée de l'espace ce qu'ont récolté les autres formations, qui sont (très) largement en dessous en nombre de sièges.
LREM avait rouleau-compressé la concurrence il y a 5 ans, il eut été difficile de renouveler l'exploit.
Je ne m'y attendais pas, et eu égard à la montée des extrémismes en France -comme, hélas, un peu partout en démocratie et ce n'est pas rassurant-, je suis un peu soulagée.
Invité- Invité
Re: « Gifle », « claque », « défaite humiliante », « désaveu cinglant »
blablabla-le-couplet a écrit:Christianne a écrit:
Comme quoi les moutons ne sont pas que des veaux. Il n'aiment pas la désinvolture ni l'arrogance.
Voui voui ... et c'est bien connu le veau n'apprécie pas non plus à être séparé trop longtemps des mamelles nourricières de leur maman, ... la vache France
Compte supprimé Ejainiste- Sage
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Re: « Gifle », « claque », « défaite humiliante », « désaveu cinglant »
Horiel a écrit:Volog a écrit:« Gifle », « claque », « défaite humiliante », « désaveu cinglant »
je crois qu'on peut raisonnablement assimiler à une branlée de l'espace ce qu'ont récolté les autres formations
Je retiens l'expression " branlée de l'espace " ... j'aime bien cet univers d'érotisme qui se dégage de votre personnalité
Compte supprimé Ejainiste- Sage
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Re: « Gifle », « claque », « défaite humiliante », « désaveu cinglant »
Ejainiste a écrit:blablabla-le-couplet a écrit:
Comme quoi les moutons ne sont pas que des veaux. Il n'aiment pas la désinvolture ni l'arrogance.
Voui voui ... et c'est bien connu le veau n'apprécie pas non plus à être séparé trop longtemps des mamelles nourricières de leur maman, ... la vache France
Sauf que la vache France n'a plus de frontières souveraines. Elle est donc dure a définir, c'est une vache mondialiste "citoyenne du monde". C'est Dame Nature .
Dernière édition par blablabla-le-couplet le Mar 21 Juin 2022 - 9:38, édité 1 fois
Edouard de Montmonrency- Vénérable
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Re: « Gifle », « claque », « défaite humiliante », « désaveu cinglant »
blablabla-le-couplet a écrit:Ejainiste a écrit:blablabla-le-couplet a écrit:
Comme quoi les moutons ne sont pas que des veaux. Il n'aiment pas la désinvolture ni l'arrogance.
Voui voui ... et c'est bien connu le veau n'apprécie pas non plus à être séparé trop longtemps des mamelles nourricières de leur maman, ... la vache France
Sauf que la vache France n'a plus de frontières souveraines. Elle est donc dure a définir.
Absolument ... mais c'est une race de vache qui produit beaucoup de lait
Compte supprimé Ejainiste- Sage
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Re: « Gifle », « claque », « défaite humiliante », « désaveu cinglant »
... Dame Nature produit bien plus que du lait. Du blé aussi.
Edouard de Montmonrency- Vénérable
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Re: « Gifle », « claque », « défaite humiliante », « désaveu cinglant »
blablabla-le-couplet a écrit:... Dame Nature produit bien plus que du lait. Du blé aussi.
Dame Nature est en colère en ce moment ... à force de l'exploiter comme une vache à lait intarissable elle se venge sur notre blé
Compte supprimé Ejainiste- Sage
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Edouard de Montmonrency aime ce message
Re: « Gifle », « claque », « défaite humiliante », « désaveu cinglant »
Ejainiste a écrit:blablabla-le-couplet a écrit:... Dame Nature produit bien plus que du lait. Du blé aussi.
Dame Nature est en colère en ce moment ... à force de l'exploiter comme une vache à lait intarissable elle se venge sur notre blé
Elle se venge d'autant plus sur notre blé que l'on n'a plus de frontières souveraines. Le blé s'évapore au paradis (fiscal).
Edouard de Montmonrency- Vénérable
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Re: « Gifle », « claque », « défaite humiliante », « désaveu cinglant »
Ah le fameux paradis fiscal ! Pour le mériter il faut mener une vie d'austérité d'aisance ... c'est une étape obligatoire : leur purgatoire, en quelque sorte
Compte supprimé Ejainiste- Sage
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Re: « Gifle », « claque », « défaite humiliante », « désaveu cinglant »
Ejainiste a écrit:Ah le fameux paradis fiscal ! Pour le mériter il faut mener une vied'austéritéd'aisance ... c'est une étape obligatoire : leur purgatoire, en quelque sorte
Le mérite ne s'incarne pas que dans le blé. C'est même que subsidiaire dans une vie d'à peine un siècle en moyenne, bien qu'il en faille aussi avant le purgatoire.
Edouard de Montmonrency- Vénérable
- Messages : 20653
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Re: « Gifle », « claque », « défaite humiliante », « désaveu cinglant »
Ejainiste a écrit:Christianne a écrit:
Faut pas s'étonner qu'à un moment donné, les moutons se révoltent
Ouais c'est bien de se révolter mais "En même temps" les moutons, à deux ou quatre pattes, continuent à se faire égorger impunément par les exotiques importés en masse sur notre sol
J'espère que mantenant que MLP va pouvoir faire des propositions de lois en ce sens elle va pouvoir agir enfin! Faut pas oublier qu'on lui reprochait son "apathie" à l'assemblée mais son temps de parole et ses pouvoirs étaient très limités n'ayant pas de groupe
Christianne- Expert
- Messages : 926
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Re: « Gifle », « claque », « défaite humiliante », « désaveu cinglant »
Ejainiste a écrit:Je retiens l'expression " branlée de l'espace " ... j'aime bien cet univers d'érotisme qui se dégage de votre personnalité
Celle-là, on ne me l'avait jamais faite.
Je suppose que si je remplace par "fessée de l'espace", je n'arrange pas mon cas, mais c'est bien l'idée.
Invité- Invité
Re: « Gifle », « claque », « défaite humiliante », « désaveu cinglant »
Horiel a écrit:Ejainiste a écrit:Je retiens l'expression " branlée de l'espace " ... j'aime bien cet univers d'érotisme qui se dégage de votre personnalité
Celle-là, on ne me l'avait jamais faite.
Je suppose que si je remplace par "fessée de l'espace", je n'arrange pas mon cas, mais c'est bien l'idée.
En effet Maitresse Horiel
Compte supprimé Ejainiste- Sage
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Christianne aime ce message
Re: « Gifle », « claque », « défaite humiliante », « désaveu cinglant »
Horiel a écrit:Volog a écrit:« Gifle », « claque », « défaite humiliante », « désaveu cinglant »… Dans la presse s’étale en grandes lettres la déroute du gouvernement aux législatives i. D’après les éditorialistes, Emmanuel Macron va devoir apprendre à composer après ce revers électoral.
Le parti du gouvernement n'a pas obtenu la majorité absolue à l'Assemblée nationale, un revers que beaucoup assimilent à un rejet d'Emmanuel Macron (...)
Bonjour monsieur Volog,
Pourquoi pas, cela semble faire tellement plaisir à la presse et aux journalistes des chaînes d'information en continu.
Mais il a été élu sans problème, pardon, réélu, ce qui donne à penser que l'analyse est sérieusement partiale.
Comme vous l'écrivez, ces formules à l'emporte-pièce sont le fait d'éditorialistes.
Quant à négocier, il me semble que c'est la base...
Par ailleurs, si la coalition gouvernementale a pris une gifle, je crois qu'on peut raisonnablement assimiler à une branlée de l'espace ce qu'ont récolté les autres formations, qui sont (très) largement en dessous en nombre de sièges.
LREM avait rouleau-compressé la concurrence il y a 5 ans, il eut été difficile de renouveler l'exploit.
Je ne m'y attendais pas, et eu égard à la montée des extrémismes en France -comme, hélas, un peu partout en démocratie et ce n'est pas rassurant-, je suis un peu soulagée.
En effet, on a échappé au pire, "l'élection du Premier ministre mélenchon"... il lui manquait simplement 150 sièges de députés, plus qu'ils n'en ont eu ! Une paille ! On ne peut pas dire que ces gugus maîtrisent l'art de la prévision.
Heureusement qu'ils ne sont pas arrivés au pouvoir !
.
Jean-Louis de Toqueville- Vénérable
- Messages : 11689
Date d'inscription : 03/12/2021
Re: « Gifle », « claque », « défaite humiliante », « désaveu cinglant »
Volog a écrit: Emmanuel Macron se prend une grosse claque
La faible majorité relative des macroniens, pris en ciseaux entre un groupe conséquent de la Nupes et des députés RN plus nombreux que prévu, ouvre une crise institutionnelle.
Cet article est en accès libre. Pour rester fidèle à ses valeurs, votre journal a fait le choix de ne pas se financer avec la publicité. C’est la seule garantie d’une information véritablement indépendante. Ce choix a un coût, aussi, pour contribuer et soutenir notre indépendance : achetez Politis, abonnez-vous.
Emmanuel Macron perd ses pleins pouvoirs. Le Président s’imaginait retrouver dans l’Assemblée nationale de son second quinquennat une majorité absolue pour mener à bien toutes les politiques qu’il n’avait fait qu’éluder dans la campagne présidentielle et qu’il avait tues lors de celle des législatives. Raté !
Dans un scrutin marqué une fois de plus par une abstention préoccupante (53,77 %) et un fort continent de bulletins blancs et nuls (7,64 % des votants), les électeurs ont clairement sanctionné le président réélu et son camp, infligeant à la macronie une claque inédite. La coalition de ses « candidats officiels », constituée par Renaissance (ex-La République en marche), le Mouvement démocrate (MoDem) et Horizons, ne compte que 246 députés, loin des 289 requis pour avoir la majorité au palais Bourbon.
Jamais depuis l’instauration du quinquennat et l’inversion du calendrier parlementaire qui place les élections législatives après l’élection présidentielle, un président nouvellement élu (ou réélu) n’avait échoué à obtenir le soutien d’une majorité de députés. En 2002, la réélection de Jacques Chirac avait été suivi de l’élection de 398 députés de son camp. En 2007, Nicolas Sarkozy pouvait compter sur une majorité de 345 députés. François Hollande, en 2012, sur 331 députés. Et en 2017, Emmanuel Macron pouvait revendiquer une majorité parlementaire de 361 députés (314 LREM et 47 MoDem) auxquels pouvaient se rallier 35 députés « constructifs ».
Trois ministres battus devront quitter le gouvernement :
Amélie de Montchalin, ministre de Transition écologique et de la Cohésion des territoires, avait été l’une des artisanes des réformes fiscales décriées de 2017 (Suppression de l’ISF, instauration de la Flat tax…)
Brigitte Bourguignon, ministre de la Santé et de la Prévention
Justine Bénin, secrétaire d’État à la mer
Plusieurs figures symboliques de la Macronie sont également battues, après Jean-Michel Blanquer ou Emmanuel Wargon la semaine dernière, et manqueront sûrement au chef de l’État :
Richard Ferrand, le président de l’Assemblée nationale sortante
Christophe Castaner, président du groupe des députés LREM
Patrick Mignola, président du groupe des députés MoDem
Pierre-Yves Bournazel, proche d’Édouard Philippe, il était pressenti pour présider le groupe Horizons
Laurent Saint-Martin, rapporteur général du budget
Florian Bachelier, influent questeur de l’Assemblée nationale.
Roxana Maracineanu, ancienne ministre des Sports
Elisabeth Moreno, ex- ministre déléguée à l’Égalité entre les femmes et les hommes, à la Diversité et à l’Égalité des chances
Jean-Baptiste Moreau, porte-parole de LREM
On pourrait également ajouter à cette liste non exhaustive, Jean-Christophe Lagarde. Le président de l’UDI, à la tête d’un groupe de 19 députés a appuyé nombre de réformes dans le quinquennat précédent. Battu dans la 5e circonscription de Seine-Saint-Denis par l’insoumise Raquel Garrido, son parti ne compte que trois élus dans la nouvelle Assemblée.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Jean-Louis de Toqueville- Vénérable
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Re: « Gifle », « claque », « défaite humiliante », « désaveu cinglant »
LR ne sera pas la « roue de secours » de la majorité
« On n’a pas vocation de béquille ou de roue de secours », a déclaré le président des Républicains Christian Jacob, avant sa rencontre avec Emmanuel Macron. « Que M. Macron mettre des propositions sur la table », mais « nous sommes dans l’opposition » et « nous y restons ».
« On n’a pas vocation de béquille ou de roue de secours », a-t-il ajouté, rejetant l’idée d’un pacte gouvernemental : « la réponse ne sera pas dans les combines et les magouilles ».
« On n’a pas vocation de béquille ou de roue de secours », a déclaré le président des Républicains Christian Jacob, avant sa rencontre avec Emmanuel Macron. « Que M. Macron mettre des propositions sur la table », mais « nous sommes dans l’opposition » et « nous y restons ».
« On n’a pas vocation de béquille ou de roue de secours », a-t-il ajouté, rejetant l’idée d’un pacte gouvernemental : « la réponse ne sera pas dans les combines et les magouilles ».
Vladimir de Volog- Vénérable
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