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« Gifle », « claque », « défaite humiliante », « désaveu cinglant »

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Message par Vladimir de Volog Mar 21 Juin - 17:50

LFI n’est pas là pour « sauver le soldat Macron »
« S’il s’agit de venir sauver le soldat Macron » et de « l’aider à appliquer son programme, nous n’avons pas été élus pour ça », a indiqué le numéro deux de LFI Adrien Quatennens après l’invitation d’Emmanuel Macron à l’Elysée cette après-midi. Etant donné la « crise politique profonde » dans laquelle la France se trouve désormais, « suggérer à Emmanuel Macron une Assemblée constituante pour passer à la VIe république peut être une idée », a avancé Adrien Quatennens.
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Message par Vladimir de Volog Mar 21 Juin - 17:50

Le PS et le PCF pensent à faire tomber le gouvernement Borne
« Je n’exclus pas [de voter la motion de censure que compte déposer LFI, NDLR]. Je voudrais d’abord quand même qu’on sache ce que va dire Mme Borne, et je voudrais pouvoir en discuter avec nos partenaires insoumis, communistes, écologistes » de l’alliance de la gauche Nupes, a indiqué le patron du PS Olivier Faure sur franceinfo.

Pour le secrétaire national du PCF Fabien Roussel, « il faut qu’Élisabeth Borne entende que dans la France aujourd’hui, il y a beaucoup de colère et beaucoup d’attente de changement, et si elle reste sur les discours que nous avons entendus pendant l’élection présidentielle, pendant les élections législatives, alors elle sera battue, parce que nous voterons contre les propositions qu’il y aura dans son discours de politique générale ».
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Message par Vladimir de Volog Mer 22 Juin - 2:30

Décidément, le destin est taquin. Il nous aura manqué au total seize mille voix dans le pays entre les diverses circonscriptions pour avoir la majorité relative devant les macronistes. Nous avons réuni plus de six millions de voix et le RN seulement trois millions mais il gagne 55 % des duels avec nous. Bien sûr, l’essentiel est ailleurs. Il est dans la gifle monumentale que reçoit le pouvoir macroniste mis en déroute électorale totale. Le parti présidentiel défait dans l’election qui suit l’élection du président, c’est la première fois dans l’histoire de la Cinquième République. Mais on n’est plus sous De Gaulle qui s’en allait pour un « non » à son référendum biscornu. Dorénavant, ça s’accroche dans tous les cas. Quoiqu’il en coûte au pays.

Et cette fois ci, le prix à payer est sévère. Sur le papier, dans la forme démocratique usuelle, le pays est ingouvernable. Il faut prendre ce mot au pied de la lettre. Le pays ne peut pas être gouverné. Ce n’est pas une appréciation subjective. C’est une réalité. Pourquoi ? Si la Première ministre se présente devant l’Assemblée et demande un vote de confiance comme c’est l’usage en démocratie, elle ne trouvera pas une majorité de députés pour la lui accorder. En effet ni la NUPES, ni les Républicains, ni le Rassemblement National ne voteront la confiance. Notons que la Constitution n’oblige pas à faire ce vote. Supposons que madame Borne décide de s’en passer, selon le souhait des « Républicains » comme l’a annoncé son président Christian Jacob.

Supposons qu’elle décide de gouverner du seul fait du prince, sans vote de l’Assemblée. Ou que les députés « Les Républicains » la laisse faire mais décident de s’abstenir pour laisser une majorité relative au vote favorable. Commencerait alors le supplice du goutte à goutte. Vote après vote amendement après amendement, le gouvernement dépendra des uns ou des autres. Comme je l’avais annoncé en fermant la campagne des législatives sur les bords du canal Saint Martin avec Julien Bayou, c’est le retour de la Quatrième République dans la Cinquième.

Macron est l’homme du chaos permanent. Un chaos durable. En effet, comme le pouvoir ne peut gouverner faute de LR et pour ne pas dépendre que du seul bon vouloir de ce parti, la macronie doit chercher du côté du RN des accointances utiles. En échange de quoi ? C’est sans doute ce qui explique les mots doux des macronistes à l’égard de leurs nouveaux amis lepenistes. Et cela ne sera jamais sans contrepartie. On vu a quelle vitesse les macronistes ont intronisé le RN « premier parti d’opposition ». Olivia Grégoire, porte parole du gouvernement a aussitôt distribué elle-même la consigne de langage venue du sommet « La NUPES étant un rassemblement de partis, le réel premier parti d’opposition c’est le Front National… ». Une reprise pure et simple de l’argument qui avait servi à empêcher l’étiquetage NUPES jusqu’à ce que le Conseil d’État nous donne raison. Le soir même, la télé gouvernementale et le service politique de France 2 ainsi que les diverses chaînes du groupe reprenaient à leur compte la consigne macroniste. Flagrant délit de reconstitution de monde dissout. Tel est le bilan du roi des castors qui appelait naguère à gros sanglots à faire « barrage au front national ».

Toute la presse non gouvernementale pour une fois se gausse de ce masque tombé au hasard d’un faux mouvement électoral. Car la famille des Castors vient de prouver qu’elle fait élire les candidats du RN quand l’occasion s’en présente. « Plutôt Hitler que le front populaire » dirait-on au point Godwin sur le sujet, par référence à la période de l’étrange défaite. En tous cas dans 55% des cas de duel entre RN et NUPES, l’extrême droite l’emporte parce que 76% des électeurs macronistes laissent faire. Aurore Bergé n’a-t-elle pas dit : « On avait des cas où c’était compliqué de définir qui était le candidat le plus républicain. Regardez un duel entre François Ruffin et le RN ». Donc ils ne s’en dédisent pas. C’est bien leur droit. Mais alors que valaient les leçons de morale du passé si récent ? Ne s’ébahit que l’ignorant s’il ne s’est pas intéressé au monde tel qu’il est devenu au cours de la décennie. Tous les donneurs de leçons de morale que furent les libéraux finissent dans le giron des pires. Désormais voici les Français engagés sur la pente glissante qui part du tarmac et finit dans l’imitation politique du trumpisme. Comme en Pologne, comme en Hongrie, les chefs libéraux d’hier sont devenus cette variété d’« illibéraux », mués en autoritaires et réactionnaires grand teint en froid avec les liberté individuelles et les droits fondamentaux. Macron est sur cette pente depuis des mois avec vingt-et-une lois de restrictions des libertés en cinq ans dont la fameuse loi de suspicion des musulmans dites « loi séparatisme ». Et le rustique Dupont-Moretti fut bien direct sur ce plateau de télé en présentant l’idée « d’avancer ensemble avec le RN à l’Assemblée ». Mais il n’est pire aveugles que ceux qui ne veulent pas voir.
https://melenchon.fr/2022/06/20/apres-le-seisme/

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Message par Vladimir de Volog Mer 22 Juin - 2:33

De toute façon, la difficulté c’est juste de savoir quels principes animent désormais l’homme qui préside le pays. À cette heure, il vient de perdre la légitimité parlementaire de gouverner. Et il ne peut pas se représenter à sa propre fonction. Cela signifie que la guerre de succession est commencée dans sa famille politique recomposée et compliquée. Les surenchères droitières vont aller bon train. En résumé il y a péril de droitisation extrême d’un régime aux abois. Le macronisme est le nom du naufrage moral dans lequel le pays est engagé. Le pli est pris depuis des mois. La double élection présidentielle et législative faussée par les dérobades et les manipulations ont opéré un franchissement de seuil. Le moment dangereux commence. Nous devons donc être en alerte. Le chaos resultant de la défaite de Macron ouvre la voie à tous les dégoûts et assemblages opportunistes possibles. Ce serait le pire pour notre pays.

C’est la raison pour laquelle, alors même que je n’ai aucune responsabilité désormais, je me suis permis de faire une proposition. Une situation nouvelle est là depuis que nous connaissons les résultats definitifs. Je crois que nous devons être et rester une alternative unie. Autrement dit, la NUPES devrait se constituer comme un seul groupe au Parlement, de manière à ce que sans aucune discussion possible, il soit établi qu’elle reste l’alternative d’opposition dans le pays. Il faut montrer que nous sommes prêts à tout moment, y compris s’il y a de nouvelles élections, à présenter la candidature de la NUPES. Je pense que c’est un élément de clarification, un repère stable et d’ordre qui est là disponible face au chaos qui s’avance. C’est une proposition. Je ne veux pas abuser de ma position aujourd’hui et donc ce n’est pas une injonction. C’est une proposition. Certes ce n’était pas prévu par nos accords qui instituaient seulement un intergroupe. Mais si nous le faisions, nous serions aussi conformes à notre engagement auprès de ceux qui ont voté pour nous.

Attention, je ne propose pas la fusion des partis ni leur dissolution d’une façon ou d’une autre. Car naturellement, ça n’empêcherait pas chaque parti d’avoir une délégation parlementaire organisée distinctement. Au Parlement européen chacun fonctionne de cette façon : un groupe commun mais des délégations nationales ou partidaires distinctes. Mathilde Pannot a complété cette idée en proposant une présidence tournante de ce groupe commun. Il est vrai que les partis perdraient à cette occasion quelques moyens matériels. Mais c’est un inconvenient dérisoire par rapport à l’enjeu politique. Dès lors que nous déclarerions un groupe, sans aucune discussion possible, l’opposition s’appellerait NUPES.

Ma proposition est celle de quelqu’un qui n’a à cet instant plus rien en jeu pour lui-même : ni titre, ni fonction, ni autre autorité que celle qu’on veut bien accorder à une parole politique. Mon objectif est moral et philosophique. On ne peut pas laisser recommencer la manoeuvre qui veut donner à l’extrême-droite un brevet comme celui que les macronistes veulent lui donner en laissant croire que c’est par obligation démocratique. C’est ce qu’a fait l’ancien ministre des Relations avec le Parlement actuel, ministre de l’Agriculture chimique, le sieur Marc Fesneau, à propos de la commission des Finances. « Le RN à la tête de la commission des finances ? Bien sûr que cela me choquerait mais la Constitution s’impose ». Double ironie de l’histoire. La Constitution est muette sur le sujet. Et Marc Fesneau est membre du MoDem dont le président monsieur Bayrou refusait que la NUPES préside cette même commission des Finances en raison du danger que cela représentait. Tels sont les éléments que je voulais faire connaitre pour expliquer et, si je le peux, relancer ma proposition dans le cas où elle aurait été mal comprise ou mal interprétée.
https://melenchon.fr/2022/06/20/apres-le-seisme/
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Message par Vladimir de Volog Mer 22 Juin - 2:39

Une guérilla parlementaire en perspective

Avec 147 sièges (plus 8 divers gauche), la Nupes échoue donc à obtenir une majorité, même relative. Mais la coalition rouge, rose, verte devient néanmoins le premier groupe d’opposition face à l’exécutif et devance l’extrême droite qui s’était imposée comme la seconde force politique du pays à la présidentielle.

Dans ce contexte, non seulement la gauche rassemblée peut prétendre à occuper les principaux postes clés au Palais-Bourbon, attribués grâce à des scrutins internes – la présidence de la commission des finances, la vice-présidence de l’Assemblée ou la questure – mais son poids dans l’hémicycle face à un pouvoir qui pourrait échouer à former une majorité stable, même avec la droite, lui offre la possibilité d’influencer certains textes importants (sur le pouvoir d’achat, l’action climatique…).

« Pour l’instant, on ne peut pas savoir comment ça va se passer, tout ce qu’on peut dire, c’est qu’on fera tout ce qui est bon pour les milieux populaires et le monde du travail », expliquait, dimanche soir, le député La France insoumise (LFI) Alexis Corbière, réélu la semaine dernière au premier tour.

Certains anticipent déjà, du fait de l’importance du groupe Nupes et de la faiblesse de la majorité macroniste, une « opposition de blocage ». Le souvenir de la « guérilla parlementaire » menée en 2020 par les 17 députés insoumis pour mettre en échec la réforme des retraites est encore brûlant. Et avec quelque 150 députés, la sénatrice socialiste Hélène Conway-Mouret prévoit déjà une « incroyable lenteur » du travail parlementaire : « Il risque d’y avoir des centaines, voire des milliers d’amendements. Il peut y avoir un phénomène de blocage, et le calendrier parlementaire aura du mal à être tenu. »

L’eurodéputé Younous Omarjee parle même d’une possible « situation ingouvernable » : « Macron n’aura pas de majorité absolue, le RN sera en position plus forte que jamais. Que va-t-il faire ? » « Même le vote de confiance du gouvernement pourrait être compliqué pour lui », abonde Michel Mongkhoy, militant à LFI et suppléant de Danièle Obono.

Mathieu Dejean et Pauline Graulle - https://www.gauchemip.org/spip.php?article42248
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Message par Vladimir de Volog Mer 22 Juin - 2:42

La gauche revient en premier opposant à l’Assemblée

Des hourras, des « V » de la victoire, et quelques sueurs froides. À 20 heures, à l’Élysée-Montmartre, le 19 juin, les partisans de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) hésitent sur l’attitude à adopter à l’annonce des résultats du second tour des élections législatives. Après avoir soufflé de soulagement, certains se passent la main sur le front en voyant l’autre extrémité du spectre politique, cette zone grise qui symbolise le résultat du Rassemblement national (RN), qui obscurcit le tableau de la renaissance de la gauche.

La Nupes est annoncée à environ 150 sièges – loin derrière l’hypothèse d’une majorité relative, tant espérée par les caciques de la coalition. L’annonce de la défaite de Christophe Castaner face à Léo Walter dans les ​​Alpes-de-Haute-Provence coupe court à ce moment de flottement, déclenchant une avalanche de joie. Mais les faits sont là : la gauche unie réussit certes une performance, mais pas de là à envoyer Jean-Luc Mélenchon à Matignon.

Le chef de file de la Nupes a d’ailleurs subtilement révisé ses ambitions - rendre la Nupes majoritaire à l’Assemblée, et de le faire « élire premier ministre ». Dans un discours volontariste, il s’est félicité devant ses soutiens d’avoir « réussi l’objectif politique en moins d’un mois de faire tomber celui qui avec autant d’arrogance a tordu le bras de tout le pays pour être élu sans qu’on sache pour quoi faire ».

Tout en actant que « la déroute du parti présidentiel est totale », l’ancien député des Bouches-du-Rhône – où son dauphin Manuel Bompard a été aisément élu – a toutefois évoqué l’inquiétant résultat du RN. Il en a rendu en partie responsable la Macronie qui a été « incapable de donner une consigne claire dans 52 cas, ce qui les disqualifie à donner des leçons de morale ».

Ce dynamitage du « front républicain » a sans doute amoindri la performance de la Nupes – présente au second tour dans plus de quatre cents circonscriptions. La coalition a en effet perdu la plupart de ses duels face au RN (il y en avait 62), à l’exception notable de François Ruffin, largement réélu dans la Somme ou de Fabien Roussel dans le Nord. Dans certains cas, La République en marche (LREM) s’est même maintenue dans des triangulaires alors qu’elle était derrière la Nupes, contribuant à la victoire du RN (c’est le cas dans la 2e circonscription du Lot-et-Garonne).

Aussi Jean-Luc Mélenchon s’est-il montré optimiste, lorsqu’il a conclu son discours « de combat » par cette prophétie audacieuse : « Demain matin, vous vous réveillerez avec une majorité de la Nupes à l’Assemblée nationale ou avec le premier groupe. Aucun arrangement ne nous privera de cette possibilité. » La Nupes, ce « magnifique outil de combat » et ses « parlementaires, ouvriers, ouvrières, salariés de tous ordres, de toutes les régions de France » qui arrivent par dizaines sur les bancs de l’Assemblée nationale, dixit Jean-Luc Mélenchon, n’est donc pas au bout de ses peines.
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Message par Vladimir de Volog Mer 22 Juin - 2:44

La revanche de la présidentielle
Autre raison, plus symbolique, de se réjouir : la défaite de « marcheurs » de la première heure, battus par des candidats de la Nupes parfois inconnus du grand public. À commencer par les deux hommes clés de la Macronie : le président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, et l’ancien ministre de l’intérieur, Christophe Castaner, éliminés respectivement par la socialiste Mélanie Thomin, enseignante de 37 ans, et Léo Walter, directeur d’école.

La ministre Amélie de Montchalin se voit quant à elle laminée par l’ancien député « frondeur » du PS, Jérôme Guedj, à Massy, ville de l’Essonne où Jean-Luc Mélenchon eut son premier poste d’adjoint au maire dans les années 1990. Une victoire que le leader de la Nupes n’a pas manqué de souligner avec gourmandise, se réjouissant de voir éliminé, outre « Blanquer dès le premier tour », « l’éborgneur Castaner et l’injurieuse Montchalin ». Et une revanche d’autant plus savoureuse qu’elle cible d’anciens socialistes devenus marcheurs, à l’instar de Florian Bachelier en Bretagne, lui aussi éliminé par un socialiste.

Si Caroline Mecary a échoué à mettre en déroute le ministre délégué à l’Europe, dans le 7e circonscription de Paris (celui-ci sauve son poste sur le fil, avec 50,7 % des suffrages exprimés), tout comme Noé Gauchard face à Élisabeth Borne (qui sauve son poste en obtenant 53 % dans le Calvados), l’ancien président de l’Union nationale lycéenne (UNL) Louis Boyard inflige pour sa part un camouflet à Laurent Saint-Martin, rapporteur du budget à l’Assemblée nationale.

De nouveaux entrants
La gauche fait aussi une razzia aux Antilles et en Guyane, ou encore en Seine-Saint-Denis, où Jean-Luc Mélenchon avait obtenu des scores stratosphériques à la présidentielle. Si tous les députés LFI sortants sont réélus, Raquel Garrido réussit l’exploit de battre le baron de la droite locale, Jean-Christophe Lagarde. La majorité des députés sortants, socialistes, communistes ou insoumis sont aussi réélus, à l’exception du discret Michel Larive, député insoumis d’Ariège, qui se voit néanmoins ravir son siège par un socialiste dissident, soutenu par Carole Delga.

Bien que ne bénéficiant que de treize élus, le PCF est en bonne voie d’obtenir un groupe grâce au recours des élus ultramarins, de même que les écologistes, qui font leur grand retour à l’Assemblée après cinq ans d’absence. Le secrétaire national d’Europe Écologie-Les Verts (EELV), Julien Bayou, l’ancienne porte-parole de Yannick Jadot, Eva Sas, et la militante écoféministe Sandrine Rousseau sont élus à Paris, comme Sandra Regol, la numéro 2 du parti, à Strasbourg. Julien Bayou s’est ainsi félicité de pouvoir envoyer à l’Assemblée « le plus grand groupe de l’histoire de l’écologie politique ». « On peut crier ouf ! », confiait également Jérôme Gleizes, dimanche soir, pensant aussi au remboursement du prêt contracté après la campagne ratée de Yannick Jadot.

La performance de la Nupes va, dans tous les cas, provoquer un renouveau de grande ampleur à l’Assemblée nationale. De nouveaux visages s’apprêtent en effet à peupler les bancs du Palais-Bourbon. Parmi eux, la plupart des cadres de l’Union populaire, à l’instar de Clémence Guetté (Créteil), David Guiraud (Roubaix), Antoine Léaument (Grigny), Paul Vannier (Argenteuil) ou Manuel Bompard (Marseille).

Outre la très symbolique arrivée de la femme de chambre Rachel Keke qui a dédié ses premiers mots aux travailleurs de Monoprix, aux agents de sécurité et aux auxiliaires de vie, insistant sur la nécessité d’augmenter le Smic à 1 500 euros, on trouvera aussi l’activiste du climat, Alma Dufour, le journaliste antispéciste Aymeric Caron, ou encore les « ruffinistes » Damien Maudet et Christophe Bex.

La Nupes peut aussi se targuer d’avoir envoyé à l’Assemblée nationale de très jeunes élus, comme Louis Boyard (dans le Val-de-Marne) et Tematai Le Gayic (en Polynésie française), tous deux âgés de 21 ans.
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Message par Vladimir de Volog Mer 22 Juin - 2:47

Le RN, l’ombre au tableau
Seule ombre au tableau, la percée du Rassemblement national (RN), malgré un mode de scrutin défavorable. Même s’« il y a encore une marche, même si l’union de la gauche redonne de l’espoir, la catastrophe, c’est le RN, qui n’a jamais été aussi haut, déplore l’écologiste Jérôme Gleizes. Tout le monde l’avait sous-estimé : non seulement il s’enracine dans ses places fortes, mais il gagne du terrain dans de nouveaux territoires ».

Tombeur du RN dans sa circonscription du Nord, Fabien Roussel a lui aussi noté que si « l’alliance de gauche a permis de gagner un grand nombre de députés, [elle] n’a pas permis d’avoir une majorité, ni d’empêcher l’extrême droite de progresser fortement ». « La gauche n’a pas progressé en nombre de voix, il va falloir réussir à dépasser ce plafond de verre si nous voulons un jour gouverner ce pays », a ajouté l’ancien candidat du PCF à la présidentielle.

En attendant, la gauche peut s’enorgueillir d’une première potentielle victime collatérale du scrutin : la réforme des retraites, déjà ajournée pour cause de Covid en 2020, pourrait, une nouvelle fois, avoir du plomb dans l’aile du fait de l’absence de majorité de l’exécutif à ce stade. « Vous pourrez compter sur nous pour que cette réforme ne passe pas ! », a lancé, dimanche soir, Manuel Bompard.

Quant à Jean-Luc Mélenchon qui ne se représentait pas à la députation, il n’a pas tiré sa révérence, mais a donné rendez-vous pour la suite. « Je change de poste de combat, mais mon engagement demeurera jusqu’à mon dernier souffle dans les premiers de vos rangs si vous le voulez bien », a-t-il affirmé, persuadé que s’ouvre une page blanche, sur laquelle tout reste à écrire.
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Message par Vladimir de Volog Mer 22 Juin - 2:49

Résultats Législatives 2022 : Le résultat d’Ensemble! est « loin de ce qu’on espérait », reconnaît Attal
.
Emmanuel Macron n’a pas obtenu une majorité absolue au second tour des élections législatives ce dimanche soir.

C’est ce qu’on appelle un euphémisme. Les résultats du second tour des élections législatives, ce dimanche soir, sont « loin de ce qu’on espérait », a estimé sur TF1 le ministre des Compte publics, Gabriel Attal. Selon l’ex-porte parole du gouvernement, « manifestement, les Français n’ont pas donné de majorité absolue, sans qu’ils n’en aient donné une à une autre formation politique. »
afp.
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