Dorlotée sous Blanquer, l’école privée prospère
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Couillatris Mouchabière
Edouard de Montmonrency
Vladimir de Volog
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Dorlotée sous Blanquer, l’école privée prospère
L’enseignement privé n’a guère eu à souffrir du quinquennat écoulé, protégé par la figure tutélaire d’un enfant du système, le ministre Jean-Michel Blanquer lui-même. La gauche, tout à la défense d’un service public malmené, tâtonne sur sa remise en cause.
« Depuis l’abandon du projet d’unification de l’école privée et de l’école publique en 1984, l’immense majorité des dirigeants sont tétanisés par la question du dualisme scolaire, en expliquant, les jambes tremblantes, qu’ils ne veulent pas ranimer la guerre scolaire. Sauf que cette guerre scolaire est perdue, en défaveur des élèves les plus pauvres. »
Rémy Sirvent, secrétaire national du syndicat des enseignants Unsa, secrétaire général du Cnal (comité national d’action laïque), pose, en évoquant la persistance du « dualisme » entre les établissements publics et privés, la seule question qui vaille : les premiers pâtissent-ils de la persistance des seconds ?
Après cinq ans de macronisme, cette interrogation, sous-jacente aux politiques de l’éducation, a repris de la vigueur. D’abord par la personnalité de Jean-Michel Blanquer, ministre indéboulonnable du quinquennat précédent – depuis remplacé par Pap Ndiaye. Pur produit de l’école catholique – il a effectué toute sa scolarité au collège Stanislas (lire notre enquête sur cet établissement sous contrat) –, il a ensuite longtemps dirigé l’Essec, une business school assez éloignée des préoccupations des universités françaises.
la suite sur : https://www.mediapart.fr/journal/france/280622/dorlotee-sous-blanquer-l-ecole-privee-prospere
« Depuis l’abandon du projet d’unification de l’école privée et de l’école publique en 1984, l’immense majorité des dirigeants sont tétanisés par la question du dualisme scolaire, en expliquant, les jambes tremblantes, qu’ils ne veulent pas ranimer la guerre scolaire. Sauf que cette guerre scolaire est perdue, en défaveur des élèves les plus pauvres. »
Rémy Sirvent, secrétaire national du syndicat des enseignants Unsa, secrétaire général du Cnal (comité national d’action laïque), pose, en évoquant la persistance du « dualisme » entre les établissements publics et privés, la seule question qui vaille : les premiers pâtissent-ils de la persistance des seconds ?
Après cinq ans de macronisme, cette interrogation, sous-jacente aux politiques de l’éducation, a repris de la vigueur. D’abord par la personnalité de Jean-Michel Blanquer, ministre indéboulonnable du quinquennat précédent – depuis remplacé par Pap Ndiaye. Pur produit de l’école catholique – il a effectué toute sa scolarité au collège Stanislas (lire notre enquête sur cet établissement sous contrat) –, il a ensuite longtemps dirigé l’Essec, une business school assez éloignée des préoccupations des universités françaises.
la suite sur : https://www.mediapart.fr/journal/france/280622/dorlotee-sous-blanquer-l-ecole-privee-prospere
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Dorlotée sous Blanquer, l’école privée prospère
La droite économique&sociale (ou les ni-ni Larem) veut tout privatiser (c'est son dogme dès l'origine).
Privatiser les gains, et mutualiser les pertes. (la cupidité des "Fric First").
Privatiser les gains, et mutualiser les pertes. (la cupidité des "Fric First").
Edouard de Montmonrency- Vénérable
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Re: Dorlotée sous Blanquer, l’école privée prospère
blablabla-le-couplet a écrit:La droite économique&sociale (ou les ni-ni Larem) veut tout privatiser (c'est son dogme dès l'origine).
Privatiser les gains, et mutualiser les pertes. (la cupidité des "Fric First").
Exactement c'est ça le libéralisme, que macron veut encore nous imposer avec un gouvernement qu'il voudrait "d'union nationale" pour faire passer la pilule en douceur.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Dorlotée sous Blanquer, l’école privée prospère
Volog a écrit:blablabla-le-couplet a écrit:La droite économique&sociale (ou les ni-ni Larem) veut tout privatiser (c'est son dogme dès l'origine).
Privatiser les gains, et mutualiser les pertes. (la cupidité des "Fric First").
Exactement c'est ça le libéralisme, que macron veut encore nous imposer avec un gouvernement qu'il voudrait "d'union nationale" pour faire passer la pilule en douceur.
A mon avis, il veut juste gagner du temps, et faire perdurer encore un peu ce statu quo "Fric First" ... et "Après moi le déluge" ...
Edouard de Montmonrency- Vénérable
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Re: Dorlotée sous Blanquer, l’école privée prospère
L'école privée a encore de beaux jours devant elle. Pap Ndiaye, le nouveau ministre de l'éducation du wokistan françaoui avoue sans honte y avoir scolarisé ses chiards.
Couillatris Mouchabière- Maître
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Re: Dorlotée sous Blanquer, l’école privée prospère
Quand on parle d'école privée o ne parle pas du collège ou école primaire ctaho du coin.
Plaristes Evariste- Vénérable
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Re: Dorlotée sous Blanquer, l’école privée prospère
Plaristes a écrit:Quand on parle d'école privée o ne parle pas du collège ou école primaire ctaho du coin.
Ca tombe bien, le demeuré, l'école alsacienne est liauque !
Je te laisse le soin de mettre les lettres de ce dernier mot dans l'ordre, ça te fera au moins un exercice intellectuel pour aujourd'hui...
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cole_alsacienne
Couillatris Mouchabière- Maître
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Re: Dorlotée sous Blanquer, l’école privée prospère
Dans un pays où l'école publique dégringole depuis Mitterrand à cause de ses ministres socialos, il est normal que l'école privée se porte beaucoup mieux....
mais ce n'est qu'une piètre consolation car la première tire la seconde fatalement aussi par le bas par effet de capillarité
mais ce n'est qu'une piètre consolation car la première tire la seconde fatalement aussi par le bas par effet de capillarité
Clavier- Sage
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Re: Dorlotée sous Blanquer, l’école privée prospère
Clavier a écrit:Dans un pays où l'école publique dégringole depuis Mitterrand à cause de ses ministres socialos, il est normal que l'école privée se porte beaucoup mieux....
mais ce n'est qu'une piètre consolation car la première tire la seconde fatalement aussi par le bas par effet de capillarité
... Ca fait juste une rupture d'égalité de plus, entre les serviettes et les torchons.
Pauvre France Républicaine (avec ses valeurs bafouées de tous les cotés).
Edouard de Montmonrency- Vénérable
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Re: Dorlotée sous Blanquer, l’école privée prospère
https://youtu.be/43yIv6osAZs
Pour ceux qui ne pigent pas.
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Plaristes Evariste- Vénérable
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Re: Dorlotée sous Blanquer, l’école privée prospère
Ed.
Dernière édition par jipi le Dim 3 Juil - 9:50, édité 1 fois
Couillatris Mouchabière- Maître
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Re: Dorlotée sous Blanquer, l’école privée prospère
C'est même plus que ça.Clavier a écrit:Dans un pays où l'école publique dégringole depuis Mitterrand à cause de ses ministres socialos, il est normal que l'école privée se porte beaucoup mieux....
mais ce n'est qu'une piètre consolation car la première tire la seconde fatalement aussi par le bas par effet de capillarité
D'abord, avant Mitterrand les meilleurs écoles étaient publiques. Le basculement s'est opéré avec l'effondrement de l'école publique. Je me souviens que de mon temps Stanislas était dans la moyenne haute des collèges/lycées parisiens, pas plus. Mon lycée (public) étaient nettement au-dessus. Les autres lycées privés c'était souvent des internat ou des lycées faisant du bachotage pour tenter de faire d'un cancre un élève passage qui arrive à avoir le Bac.
Le problème c'est surtout le programme scolaire qui a vu ses exigences s'effondrer. Or tout lycée privé sous contrat devra appliquer le programme à la lettre. Le reste restera au mieux optionnel. Que les lycées privés arrivent à faire apprendre la base qu'on leur donne aujourd'hui mieux que les lycées publics n'est que la partie émergée de l’iceberg, car ce qu'on enseigne dans le privé reste du niveau officiel français, le même que celui inférieur du public.
Jeannot Lapin- Sage
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Re: Dorlotée sous Blanquer, l’école privée prospère
Ce Monsieur a raison sur quelques unes de ces constatations, mais tort sur la plupart de ses conclusions.Plaristes a écrit:https://youtu.be/43yIv6osAZs
Pour ceux qui ne pigent pas.
A vrai dire c'est un peu l'inverse qu'il se passe aujourd'hui.
Le niveau général scolaire à baissé en France. Il a été rabaissé pour tout le monde. J'imagine que pas mal de lycéens trouvent que c'est tellement fastoche, qu'ils étudient même plus.
De mon temps, avant la réforme Haby, on bossait chez soi ou en permanence à l'école, en plus de la sévérité à l'école et au lycée pendant les cours. Et il y avait une sacrée compétition, avec un tri et une sélection sans pitié.
On pouvait être "fils de" que si on n'avait pas le QI et la volonté, on n'allait pas loin. J'en connais qui ont fini apprentis et ont ouvert une boutique (financée certes par les parents). L'ascneseur social c'est ça : continuer ses études et être diplômé au mérite.
Quand ça se passait comme ça, le privé pouvait rattraper, mais la cote n'y était pas.
Le Monsieur dans la vidéo nous parle de Henri IV. Ce Lycée est public !
De mon temps la sélection, notamment dans le public, se faisait par le niveau. Les meilleurs n'étaient souvent pas "ceux de la meilleure extraction", et ces derniers devaient se résigner soit à finir dans l'une de ces boîtes à BAC privées et continuer à être poussés et entretenus par les parents, avec une réussite discutable, ou bien se résigner à faire quelque chose à la hauteur de leurs possibilités : de boulangers pâtissiers... jusqu'à gardien d'immeuble. Il en faut et on peut réussir dans tous les domaines, sauf ceux où on est nul.
Ce que les gauchistes, Mitterrand et la socialie, ont introduit dans le système éducatif c'est l'amalgame "bon élève = fils de riche", un avantagé qu'il faut décourager et sous-noter, et "mauvais élève = fils de pauvre" un désavantagé social qu'il faut aider et surnoter. Tout ceci a été faux avant que les socialistes le décrètent et l'appliquent. On en vient même à racialiser la notation, probablement avec un nouvel amalgame "noir = idiot" qu'il faut aider en le surnotant pour égaliser les races dans la société, et "blanc = avantagé intellectuellement" et donc il faut le décourager et le désavantager pour égaliser. C'est la notion d'égalité réelle socialiste, promue par Français Hollande, inscrite dans la constitution (et même la constitution européenne) que Macron essaie de ramener au niveau racial avec ce nouveau ministre de l'éducation Sénégalais wokiste.
Tout ça se met en place en même temps que les idéologies du genre, LGBT++.
Il est là tout le problème !!!
Il faut faire table rase de tout ça, remettre en place une compétition saine et élitiste, par les niveaux, dès l'école primaire, et on retrouvera les vraies valeurs scolaires et les niveaux d'antan, perdus.
Quand à ce que raconte ce Monsieur sur les Coréens (du Sud), moi je connais très bien le problème et c'est pas du tout ce qu'il dit, c'est bien pire.
Les niveaux scolaires coréens sont exceptionnels, pas comparables à la France d'aujourd'hui. Il y a une première compétition basée sur le niveau... mais voilà : les professeurs sont très mal payés.
Et alors, pour passer, il faut que les familles offrent des cours à leurs enfants, jusqu'aux études supérieurs, par leurs professeurs, en leurs payant en fait un supplément de revenu. Les plus malhonnêtes de ces profs vont même jusqu'à interroger dans le cadre public sur des cours qu'ils n'ont donné que dans le privé.
Une système stressant avec une énorme sélection à la base, agrémenté d'un système éminemment pourri par dessus.
La conclusion c'est "qu'il n'y en a pas" : il faut que les Coréens payent d'avantage à la base leurs profs et traquent ces pratiques qu'ils devraient interdire. Ils le laissent en place parce que le système éducatif coréen donne de sacré bons résultats.
Parce que les profs ne demandent pas les mêmes "cotisations" selon la richesse connue de la famille et que le fait de devoir payer un max pour les parents doit rajouter pas mal de stress pour les enfants, pour qu'ils rentabilisent l'investissement des parents, car les profs ne risquant rien, payer n'est pas synonyme de réussite : c'est juste une obligation pour pas risquer d'être recalé, surtout si on est moyen.
Jeannot Lapin- Sage
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Re: Dorlotée sous Blanquer, l’école privée prospère
Lapinou a écrit:On pouvait être "fils de" que si on n'avait pas le QI et la volonté, on n'allait pas loin. J'en connais qui ont fini apprentis et ont ouvert une boutique (financée certes par les parents). L'ascneseur social c'est ça : continuer ses études et être diplômé au mérite.
Le peu de méritocratie qui a été instauré durant les 30sglorieuses c'est fini.
Et pour la corée c'est limite mieux qu'ici.. car ouais c'est vache et salaud, c'est pourri et déguelasse, mais au moins même si t'es parent sont friqués tu bosses.
Lapinou a écrit:Ce que les gauchistes, Mitterrand et la socialie, ont introduit dans le système éducatif c'est l'amalgame "bon élève = fils de riche", un avantagé qu'il faut décourager et sous-noter, et "mauvais élève = fils de pauvre" un désavantagé social qu'il faut aider et surnoter. Tout ceci a été faux avant que les socialistes le décrètent et l'appliquent. On en vient même à racialiser la notation, probablement avec un nouvel amalgame "noir = idiot" qu'il faut aider en le surnotant pour égaliser les races dans la société, et "blanc = avantagé intellectuellement" et donc il faut le décourager et le désavantager pour égaliser. C'est la notion d'égalité réelle socialiste, promue par Français Hollande, inscrite dans la constitution (et même la constitution européenne) que Macron essaie de ramener au niveau racial avec ce nouveau ministre de l'éducation Sénégalais wokiste.
Tout ça se met en place en même temps que les idéologies du genre, LGBT++.
Plus compliqué que ça, le système éducatif Français post BAC avant la seconde guerre mondiale, était archaïque et extrêmement élitiste, c’était
un filtre à pauvre.
A la fin de la guerre, y'avait plus rien, sans parler de l'épuration ou ont a fait passé au poteau en zonzon ou sur l'échaffaud pleins de petit collabos mineurs pour sauver le cul de gros collabos comme Pappon. Donc il a fallu revoir les méthodes pour élargri la sélectione et enlever un peu de sélection culturelle.
Mais cetet sélection culturelle n'a pas été vraiment enlevé ni remodelé pour forger un société plus égalitaire ou méritocratique.... Enfin pas assez.
On parle souvent du 68 étudiant, mais on oublie souvent un truque, c'est que les étudiants sont aussi des gros cocus de mai 68.
On leur a refourgué Vincennes, l'université gauchiste paumée qui servait à rien et le droit de fermer leur gueule. Surtout que si on a élargé l'entrée dans le supérieur la sortie.... C'était toujours la lutte des places.
Ensuite Bon bah les années 70 c'est le début de la conrte-révolution libérale libertaire fallait démolir l'université publique.
Quoi de mieux que d’appeler à certaines aspiration des étudiants de 68?
Toujours avec la touche gauchiste qui simplifie à outrance en faisant des caisses...
Le prie c'est qu'avec ce maquillage c'est passé crème, les profs étaient maître de leur cursus à une époque maître de leur pédagogie et leur classe, et il y a des sabotages du bac qui ne sont pas passés.
Plaristes Evariste- Vénérable
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Re: Dorlotée sous Blanquer, l’école privée prospère
blablabla-le-couplet a écrit:
... Ca fait juste une rupture d'égalité de plus, entre les serviettes et les torchons.
Vaut-il mieux une rupture d'égalité avec la possibilité que quelques enfants s'en sortent ou l'égalitarisme jacobin dans la dégénérescence ripoublicaine ?
_________________
Ferdinand de Talmont- Vénérable
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Re: Dorlotée sous Blanquer, l’école privée prospère
Ca dépend pour qui.Prince a écrit:Vaut-il mieux une rupture d'égalité avec la possibilité que quelques enfants s'en sortent ou l'égalitarisme jacobin dans la dégénérescence ripoublicaine ?blablabla-le-couplet a écrit:
... Ca fait juste une rupture d'égalité de plus, entre les serviettes et les torchons.
Mais en tout cas ce n'est pas bon pour l'indivision républicaine à la française prônée dans sa constitution, ni pour les Droits de tous les concitoyens (de l'Homme).
La dégénérescence ripoublicaine semble fabriquée par nos "élites" qui adulent ce système élitiste et en même temps en fustigent les conséquences.
Edouard de Montmonrency- Vénérable
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Re: Dorlotée sous Blanquer, l’école privée prospère
blablabla-le-couplet a écrit:
La dégénérescence ripoublicaine semble fabriquée par nos "élites" qui adulent ce système élitiste et en même temps en fustigent les conséquences.
Clavier- Sage
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Re: Dorlotée sous Blanquer, l’école privée prospère
Plaristes a écrit:Lapinou a écrit:On pouvait être "fils de" que si on n'avait pas le QI et la volonté, on n'allait pas loin. J'en connais qui ont fini apprentis et ont ouvert une boutique (financée certes par les parents). L'ascneseur social c'est ça : continuer ses études et être diplômé au mérite.
Le peu de méritocratie qui a été instauré durant les 30sglorieuses c'est fini.
Et pour la corée c'est limite mieux qu'ici.. car ouais c'est vache et salaud, c'est pourri et déguelasse, mais au moins même si t'es parent sont friqués tu bosses.Lapinou a écrit:Ce que les gauchistes, Mitterrand et la socialie, ont introduit dans le système éducatif c'est l'amalgame "bon élève = fils de riche", un avantagé qu'il faut décourager et sous-noter, et "mauvais élève = fils de pauvre" un désavantagé social qu'il faut aider et surnoter. Tout ceci a été faux avant que les socialistes le décrètent et l'appliquent. On en vient même à racialiser la notation, probablement avec un nouvel amalgame "noir = idiot" qu'il faut aider en le surnotant pour égaliser les races dans la société, et "blanc = avantagé intellectuellement" et donc il faut le décourager et le désavantager pour égaliser. C'est la notion d'égalité réelle socialiste, promue par Français Hollande, inscrite dans la constitution (et même la constitution européenne) que Macron essaie de ramener au niveau racial avec ce nouveau ministre de l'éducation Sénégalais wokiste.
Tout ça se met en place en même temps que les idéologies du genre, LGBT++.
Plus compliqué que ça, le système éducatif Français post BAC avant la seconde guerre mondiale, était archaïque et extrêmement élitiste, c’était
un filtre à pauvre.
A la fin de la guerre, y'avait plus rien, sans parler de l'épuration ou ont a fait passé au poteau en zonzon ou sur l'échaffaud pleins de petit collabos mineurs pour sauver le cul de gros collabos comme Pappon. Donc il a fallu revoir les méthodes pour élargri la sélectione et enlever un peu de sélection culturelle.
Mais cetet sélection culturelle n'a pas été vraiment enlevé ni remodelé pour forger un société plus égalitaire ou méritocratique.... Enfin pas assez.
On parle souvent du 68 étudiant, mais on oublie souvent un truque, c'est que les étudiants sont aussi des gros cocus de mai 68.
On leur a refourgué Vincennes, l'université gauchiste paumée qui servait à rien et le droit de fermer leur gueule. Surtout que si on a élargé l'entrée dans le supérieur la sortie.... C'était toujours la lutte des places.
Ensuite Bon bah les années 70 c'est le début de la conrte-révolution libérale libertaire fallait démolir l'université publique.
Quoi de mieux que d’appeler à certaines aspiration des étudiants de 68?
Toujours avec la touche gauchiste qui simplifie à outrance en faisant des caisses...
Le prie c'est qu'avec ce maquillage c'est passé crème, les profs étaient maître de leur cursus à une époque maître de leur pédagogie et leur classe, et il y a des sabotages du bac qui ne sont pas passés.
Tu te rends compte de la caricature que tu ponds à tous les niveaux j'espère.
Le cas général, c'était l'école primaire publique qui se finissait par un examen avant de passer au collège.
Au primaire on apprenait à lire, écrire et compter et à bien le faire, plus le B.A.-BA en géographie et histoire, en plus d'un langue. Il y avait du programme en 5 ans et c'était abouti. Tout le monde allait au collège en 6e ayant largement acquis ces bases, qui manquent aujourd'hui même à des bacheliers avec leur bac en poche...
Mais il y en avait 4/5 dans une classe de 30 qui n'y allaient pas parce ce qu'ils en étaient incapables. Ceux-là partaient vers des collèges à destination professionnelle CEG ou de rattrapage (CES) ou redoublaient.
Ensuite il y avait le BEPC à la fin de la troisième, une sorte de mini-bac avec ensuite une orientation plus scientifique ou plus littéraire, pour une minorité qui allait vers le BAC, ou professionnelle, ou redoublement. Je rappelle que tout ça n'avait rien avoir avec les revenus des parents et souvent les enfants des plus pauvres étaient plus motivés.
On avait des devoirs à la maison et on achetait nos livres qui n'étaient pas payés par l'Etat et on avait une bourse aux livres en début et fin d'année où on trouvait un livre d'occase ou sinon chez Gibert Jeunes ils faisaient de bons prix en occase. Aujourd'hui le gouvernement se préoccupe de donner des subventions (alors que tous les budgets sont dans le rouge) ce qui permet à l'Edition de publier un nouveau programme (revu tous les ans à la baisse) et vendre les livres à des prix prohibitifs et avec des professeurs à qui il est interdit de faire de photocopies (ce dont aucun prof ne se privait de mon temps)... alors qu'on pourrait mettre tout ça en ligne, lisible sur des tablettes pour pas un rond.
Bref, même les plus fauchés avec les parents le plus je-m’en-foutistes se débrouillaient.
Le BEPC de l'époque équivalait, en terme de niveau, mais en mieux assimilé par les élèves, au BAC d'aujourd'hui.
Bref, tout ça amenait un 30% d'une classe d'âge au BAC et sur laquelle dans les 60% passaient. Les autres soit redoublaient pour le repasser soit partaient dans des cursus qui demandaient d'avoir fait une terminale mais acceptant qu'on soit sans le BAC. Bref, avec une terminale en poche avec ou sans BAC, on pouvait faire technicien jusqu'à des études d'ingénieur en passant par l'ENA ou autre métier, mais certains partaient bosser directement, l'acquis du secondaire plus l'expérience étant déjà suffisants pour à peu près tout faire.
Les meilleurs lycée affichaient un taux de réussite au-delà de 90% (genre le mien ou Louis-Le-Grand, Saint-Louis etc).
Le second rang des très bons c'était Henri IV, Fénelon, Claude Monet ou Stanislas à Paris, ou Pasteur à Neuilly puis un lycée de Toulouse, un autre de Strasbourg etc autour de 80%.
Ensuite y avait les correctes (surtout à Paris) autour de 60% et les pas bons, surtout en banlieue autour de 40%.
Voilà pour faire le tour de ce qui marchait du feu de Dieu et qui préparait la France comme aucun autre pays, avant la réforme Haby, sous Giscard, le début de la fin.
Aujourd'hui à la sortie du BAC, la grande majorité des lycéens ont perdu du temps pour ne pas apprendre les bases, qu'ils devront combler plus tard... et on leur demande d'intégrer une grand école après des prépas où ils vont atterrir dans des exigences spécialisées sans relation avec ce qu'ils ont appris. Vous voulez qu'ils apprennent tout ce qui leur manque où et quand ? Les bons du public font ça le weekend dans des organisations scolaires parallèles et les autres en passant par le privé, puis ceux qui sont AD perso avec des parents qui les laissent à la débrouille, la nuit ou quand ils peuvent.
Résultat : la moitié des étudiants des grandes écoles sont des étrangers, parce qu'il faut bien maintenir un certain niveau.
L'université a toujours été larguée par rapport aux exigences professionnelles et formait historiquement une minorité d'une classe d'age. Profs, chercheurs, spécialistes ès je ne sais quel domaine, démontré à coup de diplômes et de fonctions administratives passées ou en cours. Mais comme je le dis c'était une minorité. Nos universités n'ont rien avoir avec les universités des autres pays qui n'ont pas notre système d'écoles supérieures.
Tout ça fonctionnait très bien par le passé et s'adressait très bien à tout le monde. La réforme Haby a commencé à désagréger le système, pour généraliser le niveau maximum décrété, en rasant gratis, à tout le monde même quand il n'était pas acquis. Du coup, il est devenu de plus en plus difficile et coûteux en temps et financièrement de se mettre à bon niveau, et ce, sans que ce soit reconnu nulle part.
Aujourd'hui on peut embaucher un ingénieur; on n'est pas sûr qu'il sache écrire un émail non écrit en langage SMS phonétique, et compréhensible. Il faudra le tester de long en large un bon moment et on pourra toujours avoir le surprise qu'il soit nul en math, passé entre les gouttes des oraux de rattrapage.
Vous savez ce qui me rend supérieur à tous ces gens post réforme Haby ? Et ça vaut pour au moins 99% de ces gens-là. Et pourtant j'ai toujours été un élève médiocre.
Je connais un tant soit peu l'histoire et la géographique mondiale et française, notamment coloniale, sans les délires anti-colonialistes et wokistes, je sais parler un peu le latin (je ne connais malheureusement pas le grec). Je baragouine l'allemand (et sans accent), et je parle l'anglais, à tous les niveaux, avec un fort accent français (volontaire parce que je sais parler l'anglais avec un accent british quasi-indétectable). Je sais compter et sais calculer de tête, et je me débrouille en orthographe et en syntaxe avec 0 fautes si je daigne me relire avec attention (très compliqué quand je tape au clavier car ma mémoire est habituée à l'écriture à la main). Je comprends tout ce qui se passe autour de moi, ou professionnellement sans qu'on me le traduise. Et bien sûr les gens de mon âge sont comme moi ou meilleurs.
Et bien tout ça, les gens post-réforme Haby en sont incapables et ceux avec un BAC récent en sont très éloignés, alors que je rencontre de jeunes Italiens, des Espagnols ou des Suisses qui sont mes égaux, voire, il serait prudent que j'évite de trop craner et fasse profile bas en leur présence, car eux, ont probablement été des premiers de classe...
Jeannot Lapin- Sage
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Re: Dorlotée sous Blanquer, l’école privée prospère
Prince a écrit:blablabla-le-couplet a écrit:
... Ca fait juste une rupture d'égalité de plus, entre les serviettes et les torchons.
Vaut-il mieux une rupture d'égalité avec la possibilité que quelques enfants s'en sortent ou l'égalitarisme jacobin dans la dégénérescence ripoublicaine ?
Les fils de riche s'en sortiront toujours.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Dorlotée sous Blanquer, l’école privée prospère
En règle générale les riches sont plus instruits et aussi plus intelligents, hérédité oblige ...
Quand tu regardes les parlementaires issus de la gauche et ceux issus de la droite, tu as la même différence physique qu'entre les usagers d'une gare SNCF et ceux des aéroports......
ça saute aux yeux pour ceux qui savent observer
Quand tu regardes les parlementaires issus de la gauche et ceux issus de la droite, tu as la même différence physique qu'entre les usagers d'une gare SNCF et ceux des aéroports......
ça saute aux yeux pour ceux qui savent observer
Clavier- Sage
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Re: Dorlotée sous Blanquer, l’école privée prospère
Clavier a écrit:En règle générale les riches sont plus instruits et aussi plus intelligents, hérédité oblige ...
Quand tu regardes les parlementaires issus de la gauche et ceux issus de la droite, tu as la même différence physique qu'entre les usagers d'une gare SNCF et ceux des aéroports......
ça saute aux yeux pour ceux qui savent observer
L'hérédité n'a jamais rendu intelligent. Quelque soit le milieu on peut être intelligent, mais chez les gens aisés, ils feront faire des études supérieures à leurs enfants, alors que dans une famille modeste, ça ne se fera pas faute de moyens, ce qui n'enlèvera pas l'intelligence du ou des enfants. Dans ma carrière pro, j'ai connu des fils à papa, que l'on avait placé avec un bon poste, mais nuls à chier pour gérer les salariés ou régler des situations délicates faisant appel à l'intelligence. Comme quoi, aucune règle n'est établi.
Un environnement social défavorisé se traduirait par des résultats plus faibles à l’école
Vladimir de Volog- Vénérable
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Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
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