Le PCF était un parti et il n’était pas que cela...
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Le PCF était un parti et il n’était pas que cela...
Le PCF était un parti et il n’était pas que cela...
Comment réinventer des partis ou des mouvements politiques ? Comprendre ce qui fit la puissance du PCF et ce qui provoqua son déclin est riche d’enseignements sur les conditions de leur renaissance, sous une forme ou une autre.
Pendant plusieurs décennies, le PCF regroupa entre un cinquième et un quart des suffrages exprimés et alla jusqu’à dépasser les 500.000 adhérents à la fin des années 1970. Aux dernières élections législatives, il a dû se contenter d’un bien modeste 2,7% et il n’annonce aujourd’hui qu’un peu plus de 50.000 cotisants…
Malgré les apparences, la force du PCF n’a pas tenu d’abord à ce qu’il était un parti cohérent, centralisé et hiérarchisé. À l’instar des social-démocraties de l’Europe du Nord et du Nord-Ouest, il s’est trouvé au centre d’une remarquable galaxie d’organisations de tous types. Les communistes contrôlaient les organisations du premier syndicat français, la CGT, et se trouvaient à la tête d’une kyrielle d’associations, créées à sa main ou existant avant lui. À quoi il convient d’ajouter un réseau de municipalités, dont le nombre monta jusqu’à près de 1500, et qui constitua la trame de ce « communisme municipal » colorant de façon si originale les territoires de la « banlieue rouge ».
Comment réinventer des partis ou des mouvements politiques ? Comprendre ce qui fit la puissance du PCF et ce qui provoqua son déclin est riche d’enseignements sur les conditions de leur renaissance, sous une forme ou une autre.
Pendant plusieurs décennies, le PCF regroupa entre un cinquième et un quart des suffrages exprimés et alla jusqu’à dépasser les 500.000 adhérents à la fin des années 1970. Aux dernières élections législatives, il a dû se contenter d’un bien modeste 2,7% et il n’annonce aujourd’hui qu’un peu plus de 50.000 cotisants…
Malgré les apparences, la force du PCF n’a pas tenu d’abord à ce qu’il était un parti cohérent, centralisé et hiérarchisé. À l’instar des social-démocraties de l’Europe du Nord et du Nord-Ouest, il s’est trouvé au centre d’une remarquable galaxie d’organisations de tous types. Les communistes contrôlaient les organisations du premier syndicat français, la CGT, et se trouvaient à la tête d’une kyrielle d’associations, créées à sa main ou existant avant lui. À quoi il convient d’ajouter un réseau de municipalités, dont le nombre monta jusqu’à près de 1500, et qui constitua la trame de ce « communisme municipal » colorant de façon si originale les territoires de la « banlieue rouge ».
Vladimir de Volog- Vénérable
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Date d'inscription : 22/01/2018
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Re: Le PCF était un parti et il n’était pas que cela...
Plus qu’un parti
Au fond, le communisme était un parti et il n’était pas que cela. C’est cette caractéristique qui a fondé son utilité. Grâce à elle, il a pu « représenter » le groupe ouvrier et faire reconnaître la dignité ouvrière dans l’espace public, notamment au travers de son réseau de cadres et d’élus issus directement du monde du travail industriel et agricole.
Par cette imprégnation et en usant du mythe soviétique – le mythe, pas la réalité… –, il est parvenu à donner corps à la vieille espérance populaire dans les lendemains qui chantent, celle de la « sainte Égalité » des sans-culottes et de la « Sociale » du mouvement ouvrier. Il a été ainsi le pivot d’une gauche plus radicalement keynésienne qui offrait aux couches populaires, en attendant la grande révolution sociale, une perspective leur assurant la dignité et la protection des statuts, en même temps que la redistribution d’une part des richesses.
Tant que le PCF appuyé sur sa « galaxie » sut être tout cela, son influence resta forte. Mais, il ne comprit pas assez vite que les sociétés développées allaient vers d’autres équilibres que ceux de la seconde révolution industrielle. Il demeura ainsi figé sur une représentation ancienne du peuple et du monde ouvrier et, de façon plus générale, il ne perçut pas ce bouleversement qui, en une trentaine d’années, de 1945 à 1975, transforma la société française au moins autant que dans le siècle et demi précédent.
Au fond, le communisme était un parti et il n’était pas que cela. C’est cette caractéristique qui a fondé son utilité. Grâce à elle, il a pu « représenter » le groupe ouvrier et faire reconnaître la dignité ouvrière dans l’espace public, notamment au travers de son réseau de cadres et d’élus issus directement du monde du travail industriel et agricole.
Par cette imprégnation et en usant du mythe soviétique – le mythe, pas la réalité… –, il est parvenu à donner corps à la vieille espérance populaire dans les lendemains qui chantent, celle de la « sainte Égalité » des sans-culottes et de la « Sociale » du mouvement ouvrier. Il a été ainsi le pivot d’une gauche plus radicalement keynésienne qui offrait aux couches populaires, en attendant la grande révolution sociale, une perspective leur assurant la dignité et la protection des statuts, en même temps que la redistribution d’une part des richesses.
Tant que le PCF appuyé sur sa « galaxie » sut être tout cela, son influence resta forte. Mais, il ne comprit pas assez vite que les sociétés développées allaient vers d’autres équilibres que ceux de la seconde révolution industrielle. Il demeura ainsi figé sur une représentation ancienne du peuple et du monde ouvrier et, de façon plus générale, il ne perçut pas ce bouleversement qui, en une trentaine d’années, de 1945 à 1975, transforma la société française au moins autant que dans le siècle et demi précédent.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Le PCF était un parti et il n’était pas que cela...
Perte d’utilité
Ajoutons-y que la réalité du soviétisme et son incapacité à se transformer pénalisèrent la capacité du PC à incarner les voies d’un autre avenir possible. Enfin, il finit par être victime de cela-même qui fit sa force. Tant que le Parti socialiste refusa obstinément les propositions d’entente faites par les communistes, le PCF apparut aux yeux de millions de Français comme le meilleur rassembleur d’une gauche que les institutions de la Ve République cantonnaient dans la minorité. Mais quand le PS de François Mitterrand décida en 1972 d’accepter cette union, c’est lui qui en tira le bénéfice. Il parut plus crédible, plus interclassiste, plus ouvert sur les aspirations nouvelles à l’autonomie des individus et sur les questions dites « sociétales ». Il était très à gauche – n’avait-il pas signé un programme très ambitieux de transformations sociales ? – et semblait moins figé dans le passé.
Le PCF perdit peu à peu de son prestige. Les ouvriers le reconnurent tant qu’ils voyaient en lui un outil pour faire prévaloir leurs droits. Quand cette utilité ne fut plus si évidente, ils se détournèrent de lui. C’est ainsi que, faute de renouvellement suffisamment précoce et audacieux, les responsables communistes s’enfermèrent dans la posture d’héritiers timorés d’un patrimoine exceptionnel.
La force du communisme français fut d’être un parti et pas seulement un parti. Quand il ne fut plus qu’une organisation partisane parmi d’autres, quand il cessa de s’identifier aux visages nouveaux du peuple, il perdit de son originalité et de son utilité. Il s’étiola donc.
Roger Martelli
Source : http://www.regards.fr/archives/article/le-communisme-etait-un-parti-et-il-n-etait-pas-que-cela
Ajoutons-y que la réalité du soviétisme et son incapacité à se transformer pénalisèrent la capacité du PC à incarner les voies d’un autre avenir possible. Enfin, il finit par être victime de cela-même qui fit sa force. Tant que le Parti socialiste refusa obstinément les propositions d’entente faites par les communistes, le PCF apparut aux yeux de millions de Français comme le meilleur rassembleur d’une gauche que les institutions de la Ve République cantonnaient dans la minorité. Mais quand le PS de François Mitterrand décida en 1972 d’accepter cette union, c’est lui qui en tira le bénéfice. Il parut plus crédible, plus interclassiste, plus ouvert sur les aspirations nouvelles à l’autonomie des individus et sur les questions dites « sociétales ». Il était très à gauche – n’avait-il pas signé un programme très ambitieux de transformations sociales ? – et semblait moins figé dans le passé.
Le PCF perdit peu à peu de son prestige. Les ouvriers le reconnurent tant qu’ils voyaient en lui un outil pour faire prévaloir leurs droits. Quand cette utilité ne fut plus si évidente, ils se détournèrent de lui. C’est ainsi que, faute de renouvellement suffisamment précoce et audacieux, les responsables communistes s’enfermèrent dans la posture d’héritiers timorés d’un patrimoine exceptionnel.
La force du communisme français fut d’être un parti et pas seulement un parti. Quand il ne fut plus qu’une organisation partisane parmi d’autres, quand il cessa de s’identifier aux visages nouveaux du peuple, il perdit de son originalité et de son utilité. Il s’étiola donc.
Roger Martelli
Source : http://www.regards.fr/archives/article/le-communisme-etait-un-parti-et-il-n-etait-pas-que-cela
Vladimir de Volog- Vénérable
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Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: Le PCF était un parti et il n’était pas que cela...
Ouais et les italiens dont le PC s'est fait éclaté en miettas et en groupuscules, bah là il se recréé grâce à Macro Rizzo
Et il a fait le bon choix en inscrivant le mouvement Comunisti Sinistra Popolare dans l'alliance souverainiste.
Souviens-toi de ce que Lénine disait sur la participation à La Douma les bolchéviks ont eu tors de ne pas participer. Là la participation à l’alliance lui donne de la visibilité.
Apprends si tu veux reconstruire un aprti communiste.
De plus le mec peux amener la thématique de la complémentarité du souverainisme et du socialisme, pou faire comprendre que le Brexit était une erreur.
Ça été une grande force, comme une faiblesse, car l’ennemi à infiltré ces groupuscules assez facilement. Et a pu infiltrer le parti.
D'où Robert Hue.
https://www.initiative-communiste.fr/wp-content/uploads/2016/04/clouscard-lettre-ouverte-aux-communistes.jpg
Les couches moyennes très acquises au idées libérales ont pu intégrer le parti et on a fait des concession pour les séduire, des renoncements.
Jusqu'à verser ' dans l'autophobie.
Dîtes-moi que j'ai tord.
Il aurait fallu être plus ferme et moins Mielleux, plus Franc. Et plus décomplexés.
Et il a fait le bon choix en inscrivant le mouvement Comunisti Sinistra Popolare dans l'alliance souverainiste.
Souviens-toi de ce que Lénine disait sur la participation à La Douma les bolchéviks ont eu tors de ne pas participer. Là la participation à l’alliance lui donne de la visibilité.
Apprends si tu veux reconstruire un aprti communiste.
De plus le mec peux amener la thématique de la complémentarité du souverainisme et du socialisme, pou faire comprendre que le Brexit était une erreur.
Volog a écrit:Malgré les apparences, la force du PCF n’a pas tenu d’abord à ce qu’il était un parti cohérent, centralisé et hiérarchisé. À l’instar des social-démocraties de l’Europe du Nord et du Nord-Ouest, il s’est trouvé au centre d’une remarquable galaxie d’organisations de tous types. Les communistes contrôlaient les organisations du premier syndicat français, la CGT, et se trouvaient à la tête d’une kyrielle d’associations, créées à sa main ou existant avant lui. À quoi il convient d’ajouter un réseau de municipalités, dont le nombre monta jusqu’à près de 1500, et qui constitua la trame de ce « communisme municipal » colorant de façon si originale les territoires de la « banlieue rouge ».
Ça été une grande force, comme une faiblesse, car l’ennemi à infiltré ces groupuscules assez facilement. Et a pu infiltrer le parti.
D'où Robert Hue.
https://www.initiative-communiste.fr/wp-content/uploads/2016/04/clouscard-lettre-ouverte-aux-communistes.jpg
Les couches moyennes très acquises au idées libérales ont pu intégrer le parti et on a fait des concession pour les séduire, des renoncements.
Jusqu'à verser ' dans l'autophobie.
Dîtes-moi que j'ai tord.
Il aurait fallu être plus ferme et moins Mielleux, plus Franc. Et plus décomplexés.
Plaristes Evariste- Vénérable
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Date d'inscription : 04/06/2020
Re: Le PCF était un parti et il n’était pas que cela...
Plaristes et ses analyses pouraves, avec des Y A KA FO KON .... boffff
il n'a même pas vu la source de cet article :
Source : http://www.regards.fr/archives/article/le-communisme-etait-un-parti-et-il-n-etait-pas-que-cela
pourave de chez pourave.
il n'a même pas vu la source de cet article :
Source : http://www.regards.fr/archives/article/le-communisme-etait-un-parti-et-il-n-etait-pas-que-cela
pourave de chez pourave.
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32759
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: Le PCF était un parti et il n’était pas que cela...
Si j’ai lu et je suis en désaccord profond :
C'est l’inverse qui a tué le PCF.
C'est parce-qu'il s'est transformé, qu'il a muté en une abomination qui en ressemblait à rien (Robert Hue) qu'il est mort !
et je reprend mon analyse des concessions faîtes aux couches moyennes.
Que le sovietisme ne soit pas adapté à la France ni aux pays capitalistes développés soit, mais d'où le PCF a été été un jour soviétique? Stalinien oui. Mais soviétique?
D’ailleurs votre article se contredit et va dans mon sens :
Enfin, il finit par être victime de cela-même qui fit sa force.
Je trouve le quasi-reproche que l'auteur fait aux communiste de pas céder aux manœuvre politicarde de Mitterand, très dûr. (#l'historie de la nationalistaion des maison creuses.)
l'auteur n'ose pas dire que l’alliance avec Mitterrand était un erreur, il présente ça simplement comme un progrès qui aurait eu des conséquences catastrophiques au niveau de l'adhésion ouvrière.
Bonjour le "progrès"
Moi j'appelle ça une régression.
Ajoutons-y que la réalité du soviétisme et son incapacité à se transformer pénalisèrent la capacité du PC à incarner les voies d’un autre avenir possible. [...] Tant que le Parti socialiste refusa obstinément les propositions d’entente faites par les communistes, le PCF apparut aux yeux de millions de Français comme le meilleur rassembleur d’une gauche que les institutions de la Ve République cantonnaient dans la minorité. Mais quand le PS de François Mitterrand décida en 1972 d’accepter cette union, c’est lui qui en tira le bénéfice. Il parut plus crédible, plus interclassiste, plus ouvert sur les aspirations nouvelles à l’autonomie des individus et sur les questions dites « sociétales ». Il était très à gauche – n’avait-il pas signé un programme très ambitieux de transformations sociales ? – et semblait moins figé dans le passé.
C'est l’inverse qui a tué le PCF.
C'est parce-qu'il s'est transformé, qu'il a muté en une abomination qui en ressemblait à rien (Robert Hue) qu'il est mort !
et je reprend mon analyse des concessions faîtes aux couches moyennes.
Que le sovietisme ne soit pas adapté à la France ni aux pays capitalistes développés soit, mais d'où le PCF a été été un jour soviétique? Stalinien oui. Mais soviétique?
D’ailleurs votre article se contredit et va dans mon sens :
Enfin, il finit par être victime de cela-même qui fit sa force.
Je trouve le quasi-reproche que l'auteur fait aux communiste de pas céder aux manœuvre politicarde de Mitterand, très dûr. (#l'historie de la nationalistaion des maison creuses.)
l'auteur n'ose pas dire que l’alliance avec Mitterrand était un erreur, il présente ça simplement comme un progrès qui aurait eu des conséquences catastrophiques au niveau de l'adhésion ouvrière.
Bonjour le "progrès"
Moi j'appelle ça une régression.
Plaristes Evariste- Vénérable
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Date d'inscription : 04/06/2020
Re: Le PCF était un parti et il n’était pas que cela...
Clouscard et mes analyses à la con ainsi que celles de David l'épée ont le dont d'aller dans le détail en ce qui concerne ce que l'auteur de l'article appelle la perte de prestige.
Plaristes Evariste- Vénérable
- Messages : 25190
Date d'inscription : 04/06/2020
Re: Le PCF était un parti et il n’était pas que cela...
Le PCF était un parti et il n’était pas que cela...
Comment réinventer des partis ou des mouvements politiques ? Comprendre ce qui fit la puissance du PCF et ce qui provoqua son déclin est riche d’enseignements sur les conditions de leur renaissance, sous une forme ou une autre.
Pendant plusieurs décennies, le PCF regroupa entre un cinquième et un quart des suffrages exprimés et alla jusqu’à dépasser les 500.000 adhérents à la fin des années 1970. Aux dernières élections législatives, il a dû se contenter d’un bien modeste 2,7% et il n’annonce aujourd’hui qu’un peu plus de 50.000 cotisants…
Malgré les apparences, la force du PCF n’a pas tenu d’abord à ce qu’il était un parti cohérent, centralisé et hiérarchisé. À l’instar des social-démocraties de l’Europe du Nord et du Nord-Ouest, il s’est trouvé au centre d’une remarquable galaxie d’organisations de tous types. Les communistes contrôlaient les organisations du premier syndicat français, la CGT, et se trouvaient à la tête d’une kyrielle d’associations, créées à sa main ou existant avant lui. À quoi il convient d’ajouter un réseau de municipalités, dont le nombre monta jusqu’à près de 1500, et qui constitua la trame de ce « communisme municipal » colorant de façon si originale les territoires de la « banlieue rouge ».
Comment réinventer des partis ou des mouvements politiques ? Comprendre ce qui fit la puissance du PCF et ce qui provoqua son déclin est riche d’enseignements sur les conditions de leur renaissance, sous une forme ou une autre.
Pendant plusieurs décennies, le PCF regroupa entre un cinquième et un quart des suffrages exprimés et alla jusqu’à dépasser les 500.000 adhérents à la fin des années 1970. Aux dernières élections législatives, il a dû se contenter d’un bien modeste 2,7% et il n’annonce aujourd’hui qu’un peu plus de 50.000 cotisants…
Malgré les apparences, la force du PCF n’a pas tenu d’abord à ce qu’il était un parti cohérent, centralisé et hiérarchisé. À l’instar des social-démocraties de l’Europe du Nord et du Nord-Ouest, il s’est trouvé au centre d’une remarquable galaxie d’organisations de tous types. Les communistes contrôlaient les organisations du premier syndicat français, la CGT, et se trouvaient à la tête d’une kyrielle d’associations, créées à sa main ou existant avant lui. À quoi il convient d’ajouter un réseau de municipalités, dont le nombre monta jusqu’à près de 1500, et qui constitua la trame de ce « communisme municipal » colorant de façon si originale les territoires de la « banlieue rouge ».
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32759
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: Le PCF était un parti et il n’était pas que cela...
Il y a des faits pourtant évidents et des constats amers que l'auteur de l'article esquive, il tourne autour.
Le PCF n'a pas été capable de dire aux couches moyennes que le capitalisme leur faisait miroiter un rêve qui n'existait pas et qui allait se transformer en enfer fascisme avec leur consentement pour quelques miettas.
Rejoignez la voix de l'émancipation du prolétariat c'est la seule voie digne.
https://web.archive.org/web/20180811222415/http://clouscard-alerte.org/index.php/2016/12/12/la-societe-civile-ou-la-lettre-volee-de-poe-la-strategie-du-capitalisme-1983/
Le liens met du temps à charger mais lisez ce marxiste c'est intéressant.
Il d’autres articles concernant le sujet que je vous recommande :
https://web.archive.org/web/20180812132247/http://clouscard-alerte.org/index.php/category/oeuvres/lettre-aux-communistes/
Pas dire qu'il avait 100% j'ai des désaccords.
Ceci dit :
J’ai sauvegardé moults article du site ici :
https://politix.forumactif.com/t247-sauvegardes-des-articles-de-clouscard-org#10270
J'ai cette magnifique interview qui est pas mal aussi.
Le PCF n'a pas été capable de dire aux couches moyennes que le capitalisme leur faisait miroiter un rêve qui n'existait pas et qui allait se transformer en enfer fascisme avec leur consentement pour quelques miettas.
Rejoignez la voix de l'émancipation du prolétariat c'est la seule voie digne.
https://web.archive.org/web/20180811222415/http://clouscard-alerte.org/index.php/2016/12/12/la-societe-civile-ou-la-lettre-volee-de-poe-la-strategie-du-capitalisme-1983/
Le liens met du temps à charger mais lisez ce marxiste c'est intéressant.
Il d’autres articles concernant le sujet que je vous recommande :
https://web.archive.org/web/20180812132247/http://clouscard-alerte.org/index.php/category/oeuvres/lettre-aux-communistes/
Pas dire qu'il avait 100% j'ai des désaccords.
Ceci dit :
De l’autre côté, la récupération idéologique insidieuse ou inconsciente (de la pratique de classe des nouvelles couches moyennes … culturelles, classes parleuses et écriveuses ascendantes), perversion de la méthode en marxisme « à la cool », en idéologie pseudo-contestataire, quand elle ne devient pas directement moyen de promotion mondaine. En bref, légitimation « théorique » de la nouvelle société du désir, neutralisation de la perspective révolutionnaire, transformation du marxisme comme vision du monde et projet en instrument d’analyse parmi d’autre, désossage méthodique du sérieux de la méthode qui pourrait bénéficier à la programmatique politique de l’intellectuel collectif que doit être le PC.
J’ai sauvegardé moults article du site ici :
https://politix.forumactif.com/t247-sauvegardes-des-articles-de-clouscard-org#10270
J'ai cette magnifique interview qui est pas mal aussi.
Plaristes Evariste- Vénérable
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Date d'inscription : 04/06/2020
Re: Le PCF était un parti et il n’était pas que cela...
Retrouvé la citation elle vient de Monville, Aymeric Monville (paix à son âme)
Monville a écrit:Clouscard interdit la dérive social-démocrate en direction de l’électorat des couches moyennes. Il ne rejette pas ces couches moyennes. Il leur dit, en gros : « le capitalisme vous fait miroiter un rêve et vous n’aurez plus que le fascisme pour vous accrocher aux miettes qu’aura bien voulu vous laisser le système. Rejoignez plutôt le mouvement d’émancipation des travailleurs. C’est la seule voie digne. » Il faut cesser, à gauche, de caresser les couches moyennes dans le sens du poil, dans leur utopisme niais et leurs compromissions.
Plaristes Evariste- Vénérable
- Messages : 25190
Date d'inscription : 04/06/2020
Re: Le PCF était un parti et il n’était pas que cela...
Plaristes a écrit:Retrouvé la citation elle vient de Monville, Aymeric Monville (paix à son âme)Monville a écrit:Clouscard interdit la dérive social-démocrate en direction de l’électorat des couches moyennes. Il ne rejette pas ces couches moyennes. Il leur dit, en gros : « le capitalisme vous fait miroiter un rêve et vous n’aurez plus que le fascisme pour vous accrocher aux miettes qu’aura bien voulu vous laisser le système. Rejoignez plutôt le mouvement d’émancipation des travailleurs. C’est la seule voie digne. » Il faut cesser, à gauche, de caresser les couches moyennes dans le sens du poil, dans leur utopisme niais et leurs compromissions.
ET ??
Vladimir de Volog- Vénérable
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Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
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