29 septembre : « Un premier avertissement au gouvernement et au patronat »
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patatisanspatata
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Jean-Louis de Toqueville
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Re: 29 septembre : « Un premier avertissement au gouvernement et au patronat »
Les services publics, grande cause du cortège
Dans la manifestation parisienne, le cégétiste Cédric Liechti s’attarde sur les tarifs des prix de l’énergie et les factures, qui vont peser lourd malgré le bouclier tarifaire. « Ce n’est pas une crise énergétique que nous vivons, mais une crise du capitalisme, liée au marché privatisé de l’énergie. Plus il y a de demande et plus on spécule. Nous voulons sortir de ce marché-là. Il faut la nationalisation totale, pour que notre entreprise revienne aux mains du peuple et de la nation. »
La défense du service public était un thème particulièrement prégnant dans le cortège. « La fonction publique et les services publics sont des éléments clés, a insisté, depuis le carré de tête, Murielle Guilbert, co-déléguée générale de Solidaires. Si on ne revalorise pas de manière conséquente le point d’indice, la désertification de la fonction publique va s’amplifier et ça se fera vraiment au détriment de la population. »
Le service rendu aux usagers, c’est aussi l’inquiétude de Nathalie, du SNU Pôle emploi. « Défendre le service public, c’est garder du sens dans nos actions vis-à-vis des demandeurs d’emploi. C’est traiter humainement les gens. Aujourd’hui, ce qu’on nous demande de faire relève de la maltraitance sociale », assène-t-elle.
L’agente de Pôle emploi voit d’un très mauvais œil l’arrivée prochaine de France Travail, annoncée par Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle et dont on ne sait toujours pas grand-chose. « On ne nous dit rien !, s’énerve Nathalie. Cela nous empêche de nous battre. C’est une technique habituelle de l’établissement. On ne sait même pas qui seront nos partenaires et on a peur qu’une partie de l’accompagnement des chômeurs aille vers les opérateurs privés. »
Avoir les moyens de bien faire son travail, c’est aussi ce que plaide Catherine, psychologue depuis trente-cinq ans à l’hôpital. « Nous avons de plus en plus de fonctions débiles, comme rentrer nos actes dans le système informatique. C’est ce qui plaît à l’administration, les petites cases remplies. Notre cœur de métier, écouter et soulager la souffrance, on a le sentiment de le perdre », déplore-t-elle. Au dos de sa blouse blanche, enfilée pour la manif, elle a inscrit : « J’ai fait un rêve… Que nous ayons tout simplement les moyens de soigner les patients. »
Dans la manifestation parisienne, le cégétiste Cédric Liechti s’attarde sur les tarifs des prix de l’énergie et les factures, qui vont peser lourd malgré le bouclier tarifaire. « Ce n’est pas une crise énergétique que nous vivons, mais une crise du capitalisme, liée au marché privatisé de l’énergie. Plus il y a de demande et plus on spécule. Nous voulons sortir de ce marché-là. Il faut la nationalisation totale, pour que notre entreprise revienne aux mains du peuple et de la nation. »
La défense du service public était un thème particulièrement prégnant dans le cortège. « La fonction publique et les services publics sont des éléments clés, a insisté, depuis le carré de tête, Murielle Guilbert, co-déléguée générale de Solidaires. Si on ne revalorise pas de manière conséquente le point d’indice, la désertification de la fonction publique va s’amplifier et ça se fera vraiment au détriment de la population. »
Le service rendu aux usagers, c’est aussi l’inquiétude de Nathalie, du SNU Pôle emploi. « Défendre le service public, c’est garder du sens dans nos actions vis-à-vis des demandeurs d’emploi. C’est traiter humainement les gens. Aujourd’hui, ce qu’on nous demande de faire relève de la maltraitance sociale », assène-t-elle.
L’agente de Pôle emploi voit d’un très mauvais œil l’arrivée prochaine de France Travail, annoncée par Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle et dont on ne sait toujours pas grand-chose. « On ne nous dit rien !, s’énerve Nathalie. Cela nous empêche de nous battre. C’est une technique habituelle de l’établissement. On ne sait même pas qui seront nos partenaires et on a peur qu’une partie de l’accompagnement des chômeurs aille vers les opérateurs privés. »
Avoir les moyens de bien faire son travail, c’est aussi ce que plaide Catherine, psychologue depuis trente-cinq ans à l’hôpital. « Nous avons de plus en plus de fonctions débiles, comme rentrer nos actes dans le système informatique. C’est ce qui plaît à l’administration, les petites cases remplies. Notre cœur de métier, écouter et soulager la souffrance, on a le sentiment de le perdre », déplore-t-elle. Au dos de sa blouse blanche, enfilée pour la manif, elle a inscrit : « J’ai fait un rêve… Que nous ayons tout simplement les moyens de soigner les patients. »
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: 29 septembre : « Un premier avertissement au gouvernement et au patronat »
Les enseignants peinent à croire aux promesses
Les écoles ont été particulièrement touchées par le mouvement. Comme Mediapart l’a détaillé, les promesses du gouvernement sur les revalorisations de salaires ont été reçues avec méfiance, la crainte étant qu’elles ne concernent qu’une partie des enseignants. « Dans le budget, il n’y a pas de quoi augmenter tous les profs sans condition. La question des salaires est centrale dans nos réunions », souligne Sophie Vénétitay, la secrétaire générale du syndicat SNES-FSU, présente en tête de cortège.
Selon le ministère de l’éducation nationale, le taux de participation à la grève, à midi, était de 9,87 % en moyenne, mais son comptage est traditionnellement contesté par les syndicats, car il ne prend en compte que les enseignants qui auraient dû donner des cours au moment du décompte.
D’après le SNUipp-FSU, le taux de grévistes dans le primaire avoisinait plutôt les 20 %, avec des pointes à 40 % à Paris (où environ 10 % des écoles primaires ont fermé) et à 48 % en Seine-Saint-Denis. Selon le SNES, le taux de grévistes dans le second degré s’est établi à 30 %.
Côté transports, à la SNCF, trois syndicats sur quatre, y compris la CFDT Cheminots, avaient appelé à la grève, ce qui a poussé la CGT à annoncer « un cheminot sur trois en grève ». Six trains sur dix circulaient sur le réseau régional TER et un train sur deux sur le réseau Intercités. Le trafic était en revanche quasi normal pour les TGV. À la RATP, où seule la CGT appelait à la grève, le trafic était normal sur l’ensemble des lignes de métro, mais perturbé pour les lignes de métro, et pour le RER B.
Chasuble CGT sur le dos, Patrick, un cheminot parti à la retraite il y a cinq ans, à l’âge de 56 ans, remonte le défilé parisien d’un pas décidé. « Quand j’entends ce qui profile pour les retraites, je trouve ça dément ! » Être retraité ne freine pas ses envies de manifester, loin de là. « C’est ça le syndicalisme, se battre pour tout le monde ! Pour les salaires et le pouvoir d’achat. »
Les écoles ont été particulièrement touchées par le mouvement. Comme Mediapart l’a détaillé, les promesses du gouvernement sur les revalorisations de salaires ont été reçues avec méfiance, la crainte étant qu’elles ne concernent qu’une partie des enseignants. « Dans le budget, il n’y a pas de quoi augmenter tous les profs sans condition. La question des salaires est centrale dans nos réunions », souligne Sophie Vénétitay, la secrétaire générale du syndicat SNES-FSU, présente en tête de cortège.
Selon le ministère de l’éducation nationale, le taux de participation à la grève, à midi, était de 9,87 % en moyenne, mais son comptage est traditionnellement contesté par les syndicats, car il ne prend en compte que les enseignants qui auraient dû donner des cours au moment du décompte.
D’après le SNUipp-FSU, le taux de grévistes dans le primaire avoisinait plutôt les 20 %, avec des pointes à 40 % à Paris (où environ 10 % des écoles primaires ont fermé) et à 48 % en Seine-Saint-Denis. Selon le SNES, le taux de grévistes dans le second degré s’est établi à 30 %.
Côté transports, à la SNCF, trois syndicats sur quatre, y compris la CFDT Cheminots, avaient appelé à la grève, ce qui a poussé la CGT à annoncer « un cheminot sur trois en grève ». Six trains sur dix circulaient sur le réseau régional TER et un train sur deux sur le réseau Intercités. Le trafic était en revanche quasi normal pour les TGV. À la RATP, où seule la CGT appelait à la grève, le trafic était normal sur l’ensemble des lignes de métro, mais perturbé pour les lignes de métro, et pour le RER B.
Chasuble CGT sur le dos, Patrick, un cheminot parti à la retraite il y a cinq ans, à l’âge de 56 ans, remonte le défilé parisien d’un pas décidé. « Quand j’entends ce qui profile pour les retraites, je trouve ça dément ! » Être retraité ne freine pas ses envies de manifester, loin de là. « C’est ça le syndicalisme, se battre pour tout le monde ! Pour les salaires et le pouvoir d’achat. »
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: 29 septembre : « Un premier avertissement au gouvernement et au patronat »
La question des salaires agite partout
Selon l’Insee, en août, la hausse de prix s’établissait à 5,9 % sur un an, avec une plus forte hausse encore des prix de l’alimentation (7,9 %) et de ceux des produits vendus en grande surface, en augmentation de 8,1 % en un an. En face, les salaires n’avaient augmenté que de 3,2 % en douze mois, fin juin.
Sur ces questions, les tensions sont vives, même si elles ne sont pas encore remontées au niveau de la fin 2021, au moment des négociations annuelles. Les entreprises sont rares à avoir fait comme Air France, qui a annoncé le 14 septembre une augmentation générale des salaires de 5 % en six mois.
Chez Stellantis (ex-PSA), le débrayage du 16 septembre de plusieurs dizaines d’ouvriers à l’usine d’Hordain (Nord) a marqué les esprits. Cet hiver, les syndicats du groupe automobile avaient refusé les propositions de la direction, qui proposait 3,2 % d’augmentation en moyenne, dont 2,8 % d’augmentation générale pour les ouvriers et 4 000 euros d’intéressement. Entretemps, Stellantis a réalisé 8 milliards de bénéfice au premier semestre 2022, en hausse de 34 % sur un an.
Du côté de Renault, l’annonce le 22 septembre d’une « prime » de 1 000 euros a été regardée avec méfiance, jusque par Philippe Martinez, issu du constructeur : il s’agit en fait de 500 euros de « prime Macron » défiscalisée, d’une prime de transport de 100 euros, et de la possibilité de monétiser deux jours de RTT.
Dans certains secteurs professionnels, les choses évoluent aussi. Ce 29 septembre, dans la branche de la sécurité privée, patronat et syndicats (CGT exceptée, qui s’est abstenue) se sont accordés pour revaloriser les salaires de 7,5 %. En mai, l’accord portait sur une hausse de seulement 3,5 %.
Selon l’Insee, en août, la hausse de prix s’établissait à 5,9 % sur un an, avec une plus forte hausse encore des prix de l’alimentation (7,9 %) et de ceux des produits vendus en grande surface, en augmentation de 8,1 % en un an. En face, les salaires n’avaient augmenté que de 3,2 % en douze mois, fin juin.
Sur ces questions, les tensions sont vives, même si elles ne sont pas encore remontées au niveau de la fin 2021, au moment des négociations annuelles. Les entreprises sont rares à avoir fait comme Air France, qui a annoncé le 14 septembre une augmentation générale des salaires de 5 % en six mois.
Chez Stellantis (ex-PSA), le débrayage du 16 septembre de plusieurs dizaines d’ouvriers à l’usine d’Hordain (Nord) a marqué les esprits. Cet hiver, les syndicats du groupe automobile avaient refusé les propositions de la direction, qui proposait 3,2 % d’augmentation en moyenne, dont 2,8 % d’augmentation générale pour les ouvriers et 4 000 euros d’intéressement. Entretemps, Stellantis a réalisé 8 milliards de bénéfice au premier semestre 2022, en hausse de 34 % sur un an.
Du côté de Renault, l’annonce le 22 septembre d’une « prime » de 1 000 euros a été regardée avec méfiance, jusque par Philippe Martinez, issu du constructeur : il s’agit en fait de 500 euros de « prime Macron » défiscalisée, d’une prime de transport de 100 euros, et de la possibilité de monétiser deux jours de RTT.
Dans certains secteurs professionnels, les choses évoluent aussi. Ce 29 septembre, dans la branche de la sécurité privée, patronat et syndicats (CGT exceptée, qui s’est abstenue) se sont accordés pour revaloriser les salaires de 7,5 %. En mai, l’accord portait sur une hausse de seulement 3,5 %.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: 29 septembre : « Un premier avertissement au gouvernement et au patronat »
Et maintenant, les retraites
Si la combativité des manifestant·es n’était pas au maximum pour cette première journée de mobilisation depuis la réélection d’Emmanuel Macron, chacun·e a évidemment en tête les débats à venir sur la réforme des retraites, annoncée par le chef de l’État comme devant entrer en vigueur à l’été 2023.
Après le plus long mouvement social de l’histoire en France, fin 2019 et début 2020, le président avait dû abandonner son projet de régime « universel », rattrapé par la pandémie de Covid-19. Il vise désormais un simple recul de l’âge de départ à la retraite, bien plus facile à mettre en œuvre.
Sur le pavé parisien, plusieurs pancartes avertissaient l’exécutif de la colère envers l’hypothèse, avancée très officiellement par le gouvernement, de faire passer sa réforme par un amendement au projet de loi de financement de la Sécurité sociale, adopté rapidement et sans grandes discussions, voire grâce à l’utilisation de l’article 49.3 de la Constitution, offrant un vote global sur tout un texte de loi.
Mais après des semaines d’atermoiements sur le rythme à suivre, Emmanuel Macron a finalement décidé, après un dîner à l’Élysée mercredi 28 septembre avec toutes les têtes de sa majorité, de ralentir un peu la cadence. Dès la semaine prochaine s’ouvrira un cycle de discussion avec le patronat et les syndicats, en vue de bâtir un texte de loi spécifique.
Forcément, il va y avoir une confrontation sociale.
Simon Duteil, co-délégué général de l’union syndicale Solidaires Le principe du recul de l’âge de départ ne sera pas discuté, mais les débats pourront porter sur des mesures spécifiques pour les carrières longues ou la pénibilité au travail, ainsi que l’aménagement des fins de carrière.
Le projet de loi pourrait être discuté à l’Assemblée en début d’année 2023. Mais le chef de l’État a prévenu lors du dîner que si les syndicats refusaient de discuter, il utiliserait bien l’option de l’amendement au PLFSS. La CFDT a d’ores et déjà annoncé qu’elle serait présente à la table des négociations, tout en assurant qu’elle restait opposée au recul de l’âge de départ, et qu’elle participerait à la discussion sur le sujet entre syndicats, prévue lundi 3 octobre.
Treize organisations syndicales ont en effet prévu se rencontrer, pour la troisième fois en quelques mois. « On espère pouvoir annoncer des choses fortes, ensemble, indique Simon Duteil, de Solidaires. Il y a un choix de société à faire aujourd’hui : celui d’augmenter les salaires, réduire le temps de travail et ne pas nous faire travailler plus longtemps. Et c’est totalement l’inverse de ce qu’il se passe. » Et de conclure, sans hésitation : « Forcément, il va y avoir une confrontation sociale. »
Cécile Hautefeuille et Dan Israel
Source : https://www.mediapart.fr/journal/economie/290922/mobilisation-pour-les-salaires-pas-de-deferlante-mais-un-premier-avertissement?utm_source=20220930&utm_medium=email&utm_campaign=HEBDO&utm_content=&utm_term=&xtor=EREC-83-[HEBDO]-20220930&M_BT=1489664863989
Si la combativité des manifestant·es n’était pas au maximum pour cette première journée de mobilisation depuis la réélection d’Emmanuel Macron, chacun·e a évidemment en tête les débats à venir sur la réforme des retraites, annoncée par le chef de l’État comme devant entrer en vigueur à l’été 2023.
Après le plus long mouvement social de l’histoire en France, fin 2019 et début 2020, le président avait dû abandonner son projet de régime « universel », rattrapé par la pandémie de Covid-19. Il vise désormais un simple recul de l’âge de départ à la retraite, bien plus facile à mettre en œuvre.
Sur le pavé parisien, plusieurs pancartes avertissaient l’exécutif de la colère envers l’hypothèse, avancée très officiellement par le gouvernement, de faire passer sa réforme par un amendement au projet de loi de financement de la Sécurité sociale, adopté rapidement et sans grandes discussions, voire grâce à l’utilisation de l’article 49.3 de la Constitution, offrant un vote global sur tout un texte de loi.
Mais après des semaines d’atermoiements sur le rythme à suivre, Emmanuel Macron a finalement décidé, après un dîner à l’Élysée mercredi 28 septembre avec toutes les têtes de sa majorité, de ralentir un peu la cadence. Dès la semaine prochaine s’ouvrira un cycle de discussion avec le patronat et les syndicats, en vue de bâtir un texte de loi spécifique.
Forcément, il va y avoir une confrontation sociale.
Simon Duteil, co-délégué général de l’union syndicale Solidaires Le principe du recul de l’âge de départ ne sera pas discuté, mais les débats pourront porter sur des mesures spécifiques pour les carrières longues ou la pénibilité au travail, ainsi que l’aménagement des fins de carrière.
Le projet de loi pourrait être discuté à l’Assemblée en début d’année 2023. Mais le chef de l’État a prévenu lors du dîner que si les syndicats refusaient de discuter, il utiliserait bien l’option de l’amendement au PLFSS. La CFDT a d’ores et déjà annoncé qu’elle serait présente à la table des négociations, tout en assurant qu’elle restait opposée au recul de l’âge de départ, et qu’elle participerait à la discussion sur le sujet entre syndicats, prévue lundi 3 octobre.
Treize organisations syndicales ont en effet prévu se rencontrer, pour la troisième fois en quelques mois. « On espère pouvoir annoncer des choses fortes, ensemble, indique Simon Duteil, de Solidaires. Il y a un choix de société à faire aujourd’hui : celui d’augmenter les salaires, réduire le temps de travail et ne pas nous faire travailler plus longtemps. Et c’est totalement l’inverse de ce qu’il se passe. » Et de conclure, sans hésitation : « Forcément, il va y avoir une confrontation sociale. »
Cécile Hautefeuille et Dan Israel
Source : https://www.mediapart.fr/journal/economie/290922/mobilisation-pour-les-salaires-pas-de-deferlante-mais-un-premier-avertissement?utm_source=20220930&utm_medium=email&utm_campaign=HEBDO&utm_content=&utm_term=&xtor=EREC-83-[HEBDO]-20220930&M_BT=1489664863989
Vladimir de Volog- Vénérable
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29 septembre : « Un premier avertissement au gouvernement et au patronat »
Je suis "loin" en effet d'être le seul à imaginer une "rentrée sociale agitée de type 1968" et PEUT-ÊTRE MÊME PLUS GRAVEMENT "ANIMEE" tant nombre de nos concitoyens au travail, (ce qui n'est plus notre cas pour mon épouse et moi, 76 et 77 "printemps"), EN ONT DE TOUTE EVIDENCE PLUS QU'ASSEZ D'ETRE PRIS POUR DES "MACHINES A PRODUIRE" PENDANT QUE QUELQUES DIZAINES DE MULTIMILLIARDAIRES MONDIAUX CONTINUENT A SE REMPLIR LES POCHES EN BOURSE ET "AILLEURS", CE, AU DELA DU RAISONNABLE ET EN EXPLOITANT ET EN "PRESSURANT" AINSI ET CHAQUE JOUR DAVANTAGE CE MALHEUREUX MONDE DU LABEUR !!!!...
JPP- Postulant
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Re: 29 septembre : « Un premier avertissement au gouvernement et au patronat »
Vladimir de Volog красны a écrit:Les services publics, grande cause du cortège
Dans la manifestation parisienne, le cégétiste Cédric Liechti s’attarde sur les tarifs des prix de l’énergie et les factures, qui vont peser lourd malgré le bouclier tarifaire. « Ce n’est pas une crise énergétique que nous vivons, mais une crise du capitalisme, liée au marché privatisé de l’énergie. Plus il y a de demande et plus on spécule. Nous voulons sortir de ce marché-là. Il faut la nationalisation totale, pour que notre entreprise revienne aux mains du peuple et de la nation. »
La défense du service public était un thème particulièrement prégnant dans le cortège. « La fonction publique et les services publics sont des éléments clés, a insisté, depuis le carré de tête, Murielle Guilbert, co-déléguée générale de Solidaires. Si on ne revalorise pas de manière conséquente le point d’indice, la désertification de la fonction publique va s’amplifier et ça se fera vraiment au détriment de la population. »
Le service rendu aux usagers, c’est aussi l’inquiétude de Nathalie, du SNU Pôle emploi. « Défendre le service public, c’est garder du sens dans nos actions vis-à-vis des demandeurs d’emploi. C’est traiter humainement les gens. Aujourd’hui, ce qu’on nous demande de faire relève de la maltraitance sociale », assène-t-elle.
L’agente de Pôle emploi voit d’un très mauvais œil l’arrivée prochaine de France Travail, annoncée par Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle et dont on ne sait toujours pas grand-chose. « On ne nous dit rien !, s’énerve Nathalie. Cela nous empêche de nous battre. C’est une technique habituelle de l’établissement. On ne sait même pas qui seront nos partenaires et on a peur qu’une partie de l’accompagnement des chômeurs aille vers les opérateurs privés. »
Avoir les moyens de bien faire son travail, c’est aussi ce que plaide Catherine, psychologue depuis trente-cinq ans à l’hôpital. « Nous avons de plus en plus de fonctions débiles, comme rentrer nos actes dans le système informatique. C’est ce qui plaît à l’administration, les petites cases remplies. Notre cœur de métier, écouter et soulager la souffrance, on a le sentiment de le perdre », déplore-t-elle. Au dos de sa blouse blanche, enfilée pour la manif, elle a inscrit : « J’ai fait un rêve… Que nous ayons tout simplement les moyens de soigner les patients. »
on a peur qu’une partie de l’accompagnement des chômeurs aille vers les opérateurs privés. »
Et alors ? le service sera au moins aussi bien assuré , et coutera moins cher a nos impots . C'est le seul service public que je souhaite voir disparaitre ce pole emploi . Et qu'on lise mes messages , je défends toujours les services publics et les ouvriers . mais ces feignaces de bon a rien ; non .Des inutiles ces gens .
patatisanspatata- Sage
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Re: 29 septembre : « Un premier avertissement au gouvernement et au patronat »
JPP a écrit:... ONT DE TOUTE EVIDENCE PLUS QU'ASSEZ D'ETRE PRIS POUR DES "MACHINES A PRODUIRE" PENDANT QUE QUELQUES DIZAINES DE MULTIMILLIARDAIRES MONDIAUX CONTINUENT A SE REMPLIR LES POCHES EN BOURSE ET "AILLEURS", CE, AU DELA DU RAISONNABLE ET EN EXPLOITANT ET EN "PRESSURANT" AINSI ET CHAQUE JOUR DAVANTAGE CE MALHEUREUX MONDE DU LABEUR !!!!...[/b]
C'est une des causes majeure de l'anti-occidentalisme (libéral-libertaire) où la ressource humaine est titrisée / "Uberisé" également au même titre que de simples biens.
Notre régime politique occidental Démocratique dérive peu à peu vers l'Oligarchie globalisée/NoBorders.
Edouard de Montmonrency- Vénérable
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Re: 29 septembre : « Un premier avertissement au gouvernement et au patronat »
Le luttisme de classe ne mobilise plus personne Volog.
A Paris oui.
Mais là chez moi c'est flop.
A Paris oui.
Mais là chez moi c'est flop.
Revanchisti- Vénérable
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Jean-Louis de Toqueville aime ce message
Re: 29 septembre : « Un premier avertissement au gouvernement et au patronat »
Ventredieu
Et comme dirait Dupond répondant à Dupont ! (voir plus bas)
Mais ils sont belges, comme chacun sait, et moi luxo, et moitié wallon, un peu cousin, finalement !
Mais, pas khons, hein, la preuve, leur constat sur la situation, en résumé, Ben voilà, dixit de l'un entériné par l'autre, mais en inversant la phrase, "c'est le cap directeur pro-business et libéral no-borders de l'UE (pro-oligarchie globalisée)"....
Allez Macron, une chanson, l'échanson !
fichtrement
hub'
Et tintin soit qui malypense, intello de bazar excepté !
Evidemment
hub'
Et comme dirait Dupond répondant à Dupont ! (voir plus bas)
Mais ils sont belges, comme chacun sait, et moi luxo, et moitié wallon, un peu cousin, finalement !
Mais, pas khons, hein, la preuve, leur constat sur la situation, en résumé, Ben voilà, dixit de l'un entériné par l'autre, mais en inversant la phrase, "c'est le cap directeur pro-business et libéral no-borders de l'UE (pro-oligarchie globalisée)"....
Allez Macron, une chanson, l'échanson !
fichtrement
hub'
Et tintin soit qui malypense, intello de bazar excepté !
Evidemment
hub'
Hubert de Boisredon- Impétrant
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Re: 29 septembre : « Un premier avertissement au gouvernement et au patronat »
Revanchisti a écrit:Le luttisme de classe ne mobilise plus personne Volog.
A Paris oui.
Mais là chez moi c'est flop.
C'est "has been" la lutte des classes en zone libérale-libertaire, maintenant c'est la lutte des déciles (de la population), du chacun pour sa pomme ... on va vers l'anarchie à bons pas.
Edouard de Montmonrency- Vénérable
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Re: 29 septembre : « Un premier avertissement au gouvernement et au patronat »
Revanchisti a écrit:Le luttisme de classe ne mobilise plus personne Volog.
A Paris oui.
Mais là chez moi c'est flop.
Tu as raison, mais les cégétistes n'entendent p"propos enfreignant la charte du forum". En plus, il sont paumés en ce moment les cégéteux, certains sont PC d'autres écolos, d'autres PS, d'autres LFI. Autrefois, "propos enfreignant la charte du forum"
Aujourd'hui, tout a changé, il y a même des cégétistes de droite !
.
Jean-Louis de Toqueville- Vénérable
- Messages : 11689
Date d'inscription : 03/12/2021
Re: 29 septembre : « Un premier avertissement au gouvernement et au patronat »
Revanchisti a écrit:Le luttisme de classe ne mobilise plus personne Volog. A Paris oui. Mais là chez moi c'est flop.
à Bordeaux 9000 manifestants.
C'est quoi le luttisme de classe ?
La lutte des classes est une expression qui désigne les tensions dans une société hiérarchisée et divisée en classes sociales, chacune luttant pour sa situation sociale et économique, et un modèle théorique qui explique les enjeux de cet affrontement.
Marx et Engels qui ont assuré la diffusion internationale de cette notion, la lutte des classes est un moteur des transformations des sociétés et de l'histoire moderne. La classe dominante de la société capitaliste est identifiée à la bourgeoisie (ou classe capitaliste) ; elle domine ce qu'ils appellent le prolétariat.
Cette théorie a été adoptée par de nombreux courants syndicalistes, socialistes, communistes, anarchistes, révolutionnaires ou réformistes, aux xixe, xxe et xxie siècles, et a fourni un cadre théorique aux luttes pour l'amélioration des conditions de vie des travailleurs
On trouve les notions de classes et de lutte des classes employées dans des contextes historiques très variés :
lutte entre les esclaves et les maîtres dans les sociétés esclavagistes ou métèques et esclaves des sociétés antiques,
lutte entre plèbe et propriétaires terriens, illustrée par les Gracques,
lutte entre le Tiers état et la noblesse à la veille de la Révolution française,
lutte entre les prolétaires et leurs exploiteurs bourgeois dans la société capitaliste moderne,
lutte entre hommes et femmes dans les sociétés patriarcales, où l'exploitation domestique est le nerf de la hiérarchie sociale8,
castes en Inde,
séparation entre colons et indigènes dans les colonies,
dichotomie marquée entre pays du Nord et pays du Sud,
ségrégations raciales et/ou socio-culturelles dans les métropoles,
lettrés-fonctionnaires dans la Chine ancienne, mais aussi lettrés contre l'Empereur si besoin selon les recommandations de Lao Tseu, etc.
Plaristes savez-vous que la lutte des classes s'exerce à l'entreprise génératrice de l'exploitation capitaliste.
“La lutte des classes existe, et c’est ma classe qui est en train de la gagner”, Warren Buffet, milliardaire américain.
Pourquoi voulez-vous marginaliser ces manifestations contre les méfaits de la politique de macron, et qui ne sont qu'un début. Votre parti a-t-il renoncer à la lutte des classes.
Vous voyez comme vous ne participez pas à cette lutte en entreprise, vous avez une vue déformée par la propagande capitaliste qui prétend que la lutte des classes n'existe pas, ou lorsqu'il y a des manifs elles ne se voient pas.
Vous avez intégré l'idéologie néo libérale qui réfute la lutte des travailleurs, leurs organisations syndicales, et leurs actions.
Finalement vous ne savez pas trop si vous êtes de droite ou de gauche ? Grave comme un marxiste, stalinien !!!
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: 29 septembre : « Un premier avertissement au gouvernement et au patronat »
Les réponses des gens de droites, macronistes ou pas montrent s'il en était besoin que l'existence même de manifestations d'opposition à la politique macroniste les dérange.
Mais il y en aura d'autres !!!
Mais il y en aura d'autres !!!
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: 29 septembre : « Un premier avertissement au gouvernement et au patronat »
@Vladimir de Volog красны ... sauf qu'avant la classe prolétaire était solidaire et très soudée, maintenant elle est ultra-divisée.
Edouard de Montmonrency- Vénérable
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Date d'inscription : 02/01/2022
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