Au moyen-âge tout le monde bossait, mais :
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michou
El Rachid Ibn Youssoufi2
Edouard de Montmonrency
Revanchisti
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Re: Au moyen-âge tout le monde bossait, mais :
Jean-Louis de Toqueville a écrit:Revanchisti a écrit:On bossait 2 fois moins.
Mais... il n'y avait pas de RSA pour subvenir aux besoins des feignâââsses qui ne veulent pas bosser et qui vivent sur le travail des autres.....
Là, pour le coup, on ne peut pas dire "c'était mieux avant" !
.
T'y connais quoi au système de corporation et au services fournis par l'église?
Et niveau feignasse le noble il trimait aussi, gestion de ses terres, travail diplomatique, et surtout il allait au casse pipe quand ça chauffait.
Contrairement au grand bourgeois qui se cache derrière le petit bourgeois qui lui boss.
Revanchisti- Vénérable
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Date d'inscription : 04/09/2022
Re: Au moyen-âge tout le monde bossait, mais :
Les capitalcohe qui branlent rien sont les descendants des merciers à l’époque on disait :
« faiseurs de rien, vendeurs de tout »
« faiseurs de rien, vendeurs de tout »
Revanchisti- Vénérable
- Messages : 10026
Date d'inscription : 04/09/2022
Re: Au moyen-âge tout le monde bossait, mais :
Les corporations avaient déjà des conventions collectives il eu fallu attendre Croizat et les communiste à l'après guerre pour les rétablir.
Revanchisti- Vénérable
- Messages : 10026
Date d'inscription : 04/09/2022
Re: Au moyen-âge tout le monde bossait, mais :
Dans les bourgs et villes du Moyen Âge, après l'An Mil, les artisans s'organisent sous forme d'associations professionnelles, les « corps de métiers », aussi appelés selon le lieu : « gildes » (ou « guildes »), « hanses »...
Ces associations organisent l'entraide et sévissent contre les franc-tireurs qui voudraient casser les prix ou dénaturer les pratiques professionnelles. Elles sont hiérarchisées, avec des maîtres, des compagnons et à la base des apprentis. Leur direction est assurée par des maîtres élus, les jurés, réunis en « jurandes » ou « maîtrises ».
Ces associations organisent l'entraide et sévissent contre les franc-tireurs qui voudraient casser les prix ou dénaturer les pratiques professionnelles. Elles sont hiérarchisées, avec des maîtres, des compagnons et à la base des apprentis. Leur direction est assurée par des maîtres élus, les jurés, réunis en « jurandes » ou « maîtrises ».
Cedille- Postulant
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Date d'inscription : 09/02/2022
Re: Au moyen-âge tout le monde bossait, mais :
La franc-maçonnerie est un dérivé du compagnonnage d'ailleurs.
Revanchisti- Vénérable
- Messages : 10026
Date d'inscription : 04/09/2022
Re: Au moyen-âge tout le monde bossait, mais :
Lorsque les maîtres et les ouvriers se séparèrent au début du XIVème siècle ,les maîtres se regroupèrent au sein de nouvelles sociétés, conçues sur le modèle des sociétés de constructeurs , afin de se donner une formation purement technique qu’ils n’avaient plus.
Elles possédaient deux grades initiatiques (apprentis et compagnons ) et un grade électif (celui de maître ) et les grades se passaient avec des cérémonies initiatiques mais les épreuves n’étaient plus des travaux manuels mais des épures d’architecture.
Pour prendre une référence moderne on pourrait dire que ces sociétés étaient des cabinets d’architecte qui comprenaient des apprentis (commis), des compagnons (les architectes adjoints )et les maîtres qui détenaient le savoir, dirigeaient les ouvriers , concevaient l’œuvre et la réalisaient.
Le temps passant et la société civile évoluant il est probable que les maîtres jouirent d’un grand prestige et qu’ils furent reçus par la noblesse et la bourgeoisie.
Nous sommes là au début du XVIII ème siècle.
Les maîtres pour être fréquentables par ces nobles , ces bourgeois et ces intellectuels voulurent sans doute acquérir une certaine culture et à cette fins invitèrent sur leurs colonnes des intellectuels pour discuter d’autres sujets que ceux de leur profession
Ce fut la naissance des « Loges de Compagnons Acceptés » qui devaient devenir par la suite des sociétés purement spéculatives.
Cette naissance eut lieu officiellement en Angleterre en 1723 par la promulgation de la charte d’Anderson.
Elles possédaient deux grades initiatiques (apprentis et compagnons ) et un grade électif (celui de maître ) et les grades se passaient avec des cérémonies initiatiques mais les épreuves n’étaient plus des travaux manuels mais des épures d’architecture.
Pour prendre une référence moderne on pourrait dire que ces sociétés étaient des cabinets d’architecte qui comprenaient des apprentis (commis), des compagnons (les architectes adjoints )et les maîtres qui détenaient le savoir, dirigeaient les ouvriers , concevaient l’œuvre et la réalisaient.
Le temps passant et la société civile évoluant il est probable que les maîtres jouirent d’un grand prestige et qu’ils furent reçus par la noblesse et la bourgeoisie.
Nous sommes là au début du XVIII ème siècle.
Les maîtres pour être fréquentables par ces nobles , ces bourgeois et ces intellectuels voulurent sans doute acquérir une certaine culture et à cette fins invitèrent sur leurs colonnes des intellectuels pour discuter d’autres sujets que ceux de leur profession
Ce fut la naissance des « Loges de Compagnons Acceptés » qui devaient devenir par la suite des sociétés purement spéculatives.
Cette naissance eut lieu officiellement en Angleterre en 1723 par la promulgation de la charte d’Anderson.
Cedille- Postulant
- Messages : 371
Date d'inscription : 09/02/2022
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