Topic univers spatial
+15
Jeannot Lapin
Henri-Gatien Bertrand
dany26
Revanchisti
Eudes de Saint-Clair
Frère Barnabé
EUKINI
Vladimir de Volog
Minos de Rhadamanthe
Frelon
Monsieur Trololo
Ferdinand de Talmont
Edouard de Montmonrency
Plaristes Evariste
Edgar de Phelps
19 participants
Page 27 sur 32
Page 27 sur 32 • 1 ... 15 ... 26, 27, 28 ... 32
Re: Topic univers spatial
Le 9 juillet, ce mercredi, si c'est pas la révolution mélanchoniste à Kourou aussi : 1er vol d'Ariane 6.
Le 2 Août, en principe : 5e vol du Starship avec la première tentative de rattrapage du booster.
Alors attention Ariane 6 a quelques éléments low cost et des capacités (2 satellites sur 2 orbites différentes) qui la différencient de Ariane 5. Le principal low cost qui a posé problème et retardé la fusée d'un an, c'est l'allumage du moteur cryogénique principal qui n'est plus embarqué (donc il ne pourrait pas se rallumer en cas d'extinction inopportune) mais sur le pas de tir, par en dessous, avec des lasers. Bref, il fallait du laser puissant et que ça prenne feu. Ils ont peut-être fait une économie de quelques kg ou dizaine de kg, mais ça ressemble beaucoup à des complications de petit chercheur qui optimise pour l'art, la fusée. Il faut souligner que c'est actuellement le vrai point d'interrogation et il y a une risque que l'allumage soit raté, quel cas ce serait une catastrophe car les boosters à poudre ne peuvent pas être éteints.
Si SpaceX avait fonctionné comme ça, ils auraient jamais rien lancé. 4 ans de retard pour Ariane 6, alors que la fusée n'est qu'une mise à jour d'Ariane 5 en étude depuis 2012, ça sent les types qui brulent le gaz dans leurs bureaux.
Alors c'est annoncé : Ariane 6 n'est plus vraiment commerciale mais uniquement destinée à assurer la souveraineté du lancement de satellites européens stratégiques.
Pour faire mentir cette nouvelle mission, météosat, le consortium européen, sous la pression des allemands, vient d'annoncer l'annulation de ses lancement sur Ariane 6 et leur lancement avec Falcon. Il se suppute qu'ils savent que quelque chose ne tournerait pas rond avec Ariane 6... alors tous les clients potentiels sont attentifs à ce qui se passe. En cas d'échec du lancement, on peut dire que tout le programme Ariane 6 pourrait être annulé ou très restreint à quelques tirs par an pour certains satellites militaires.
Au niveau des lanceurs de Starship, il doit en rester à peu près 3 encore en v1, puis passage au V2 en fin d'année. Le V2 voit l'arrivée des moteurs sensiblement plus performants V2.5, des ailettes placées à une position différente et une interface de séparation à chaud améliorée. 100 tonnes mis en orbite au lieu de 50.
Le Starship V3, qui ne sortira qu'une fois le V2 au point, nécessite pas mal de modifications impératives :
- les moteurs V3 seront un peu plus puissants et 36 au lieu de 33. Ils seront très simplifiés en apparence, mais cette apparence cache une complexité intérieure, avec des éléments imprimés en 3D et inaccessible, engendrant une maintenance complexe, voire impossible, par contre ils coûteront nettement moins cher, seront plus légers, n'auront aucune protection. Il est probable que les missions lunaires seront réalisées sur des dérivés de Starship V2.
- le pas de tir sera lourdement modifié, probablement même pour le starship V2 et il n'est pas certain qu'il n'y aura pas un pas de rattrapage et de lancement séparés. C'est la direction prise.
Le pas de tir actuel est totalement inadéquat et il est possible que Musk veut tenter un rattrapage comme dernier usage de ce pas avant passage au nouveau pas de tir. En tout cas, les gens, y compris la directrice de SpaceX, ne sont pas chauds pour ce rattrapage aussi précoce, mais Musk semble insistant.
Pour rappel, l'amortissement a beaucoup d'avantages sur l'atterrissage sur pattes. D'abord, on n'a pas les pattes, assez lourdes, mais surtout, on bénéficie d'un meilleur amorti et aussi de contraintes structurelles nettement meilleures puisque le booster est pendu et non pas assis. Donc son poids et sa structure est en traction et non compression. Le métal a une capacité de compression et surtout de flexion plus discutable que de pure traction.
Le 2 Août, en principe : 5e vol du Starship avec la première tentative de rattrapage du booster.
Alors attention Ariane 6 a quelques éléments low cost et des capacités (2 satellites sur 2 orbites différentes) qui la différencient de Ariane 5. Le principal low cost qui a posé problème et retardé la fusée d'un an, c'est l'allumage du moteur cryogénique principal qui n'est plus embarqué (donc il ne pourrait pas se rallumer en cas d'extinction inopportune) mais sur le pas de tir, par en dessous, avec des lasers. Bref, il fallait du laser puissant et que ça prenne feu. Ils ont peut-être fait une économie de quelques kg ou dizaine de kg, mais ça ressemble beaucoup à des complications de petit chercheur qui optimise pour l'art, la fusée. Il faut souligner que c'est actuellement le vrai point d'interrogation et il y a une risque que l'allumage soit raté, quel cas ce serait une catastrophe car les boosters à poudre ne peuvent pas être éteints.
Si SpaceX avait fonctionné comme ça, ils auraient jamais rien lancé. 4 ans de retard pour Ariane 6, alors que la fusée n'est qu'une mise à jour d'Ariane 5 en étude depuis 2012, ça sent les types qui brulent le gaz dans leurs bureaux.
Alors c'est annoncé : Ariane 6 n'est plus vraiment commerciale mais uniquement destinée à assurer la souveraineté du lancement de satellites européens stratégiques.
Pour faire mentir cette nouvelle mission, météosat, le consortium européen, sous la pression des allemands, vient d'annoncer l'annulation de ses lancement sur Ariane 6 et leur lancement avec Falcon. Il se suppute qu'ils savent que quelque chose ne tournerait pas rond avec Ariane 6... alors tous les clients potentiels sont attentifs à ce qui se passe. En cas d'échec du lancement, on peut dire que tout le programme Ariane 6 pourrait être annulé ou très restreint à quelques tirs par an pour certains satellites militaires.
Au niveau des lanceurs de Starship, il doit en rester à peu près 3 encore en v1, puis passage au V2 en fin d'année. Le V2 voit l'arrivée des moteurs sensiblement plus performants V2.5, des ailettes placées à une position différente et une interface de séparation à chaud améliorée. 100 tonnes mis en orbite au lieu de 50.
Le Starship V3, qui ne sortira qu'une fois le V2 au point, nécessite pas mal de modifications impératives :
- les moteurs V3 seront un peu plus puissants et 36 au lieu de 33. Ils seront très simplifiés en apparence, mais cette apparence cache une complexité intérieure, avec des éléments imprimés en 3D et inaccessible, engendrant une maintenance complexe, voire impossible, par contre ils coûteront nettement moins cher, seront plus légers, n'auront aucune protection. Il est probable que les missions lunaires seront réalisées sur des dérivés de Starship V2.
- le pas de tir sera lourdement modifié, probablement même pour le starship V2 et il n'est pas certain qu'il n'y aura pas un pas de rattrapage et de lancement séparés. C'est la direction prise.
Le pas de tir actuel est totalement inadéquat et il est possible que Musk veut tenter un rattrapage comme dernier usage de ce pas avant passage au nouveau pas de tir. En tout cas, les gens, y compris la directrice de SpaceX, ne sont pas chauds pour ce rattrapage aussi précoce, mais Musk semble insistant.
Pour rappel, l'amortissement a beaucoup d'avantages sur l'atterrissage sur pattes. D'abord, on n'a pas les pattes, assez lourdes, mais surtout, on bénéficie d'un meilleur amorti et aussi de contraintes structurelles nettement meilleures puisque le booster est pendu et non pas assis. Donc son poids et sa structure est en traction et non compression. Le métal a une capacité de compression et surtout de flexion plus discutable que de pure traction.
Jeannot Lapin- Sage
- Messages : 9226
Date d'inscription : 31/07/2021
Re: Topic univers spatial
Le premier tir d'Ariane 6 c'est aujourd'hui 9 juillet entre 20h et minuit heure de Paris.
Jeannot Lapin- Sage
- Messages : 9226
Date d'inscription : 31/07/2021
Re: Topic univers spatial
Incroyable : obligé de regarder sur youtube pour suivre le lancement d'Ariane 6.
Pendant ce temps sur toutes les chaînes y compris d'info, on fait de la politique, du foot et que dalle sur Ariane 6. Rien à péter !!!
Cnews a essayé (la seule) mais n'y est pas arrivé et du coup un type commentait à partir de son smartphone... ça s'invente pas.
Par exemple.
L'ESA a fait un effort et on a des images à la SpaceX.
Le premier étage largué... tout est nominal.
Quel plaisir d'entendre Kourou parler français !
Ca y est le deuxième étage éteint le moteur. Mission quasi-terminée.
Actuellement au-dessus des Acores donc on a bien un direct de l'étage en ce moment.
Maintenant arrive au-dessus du nord de l'Europe.
Alors il s'agit d'une Ariane 62 qui vaut à peu près une Falcon 9 standard en terme de charge orbite basse, un peu plus en géostationaire.
Ariane 64, avec 4 booster emportera environ 2 fois la charge, soit proche du Big Falcon récupérable, notamment pour l'orbite géostationaire.
Ariane 64 est encore assez concurrentielle pour les orbites géostationnaires.
Dans 25 minutes, le moteur du 2e étage doit se rallumer.
Il faut savoir qu'il est prévu un module européen lunaire lancé par Ariane, une station gonflable de secours, pour spationaute en déshérence dans les zones proches des cratères du pole nord où se trouve la glace récupérable. Le module touchant le sol lunaire pèserait à peine plus d'un tonne, entièrement lancé par Ariane 64 donc.
https://spartan-space.com/
Eurohab et LISE.
Projet de Spartan Space, une startup française.
...
Rallumage du moteur pour la deuxième livraison. C'est la caractéristique du moteur, le rallumage qui permet une mission double complexe, contrairement à Ariane V.
Ariane 6 largue dans cette mission test des packs de petits satellites, lancements gratuits pour des universités.
Tiens, ils ont soulevé en commentaire dans la vidéo, un problème possible de la récupération du Starship : le booster qui rentre va se charger électrostatiquement, et à la récupération, au contact, il y aura forcément un grosse décharge si rien n'est prévu.
Je crois que les satellites ont été largués et qu'on se prépare à une destruction atmosphérique contrôlée de 2e étage...
Tout semble avoir été au top !
CQFD
Pendant ce temps sur toutes les chaînes y compris d'info, on fait de la politique, du foot et que dalle sur Ariane 6. Rien à péter !!!
Cnews a essayé (la seule) mais n'y est pas arrivé et du coup un type commentait à partir de son smartphone... ça s'invente pas.
Par exemple.
L'ESA a fait un effort et on a des images à la SpaceX.
Le premier étage largué... tout est nominal.
Quel plaisir d'entendre Kourou parler français !
Ca y est le deuxième étage éteint le moteur. Mission quasi-terminée.
Actuellement au-dessus des Acores donc on a bien un direct de l'étage en ce moment.
Maintenant arrive au-dessus du nord de l'Europe.
Alors il s'agit d'une Ariane 62 qui vaut à peu près une Falcon 9 standard en terme de charge orbite basse, un peu plus en géostationaire.
Ariane 64, avec 4 booster emportera environ 2 fois la charge, soit proche du Big Falcon récupérable, notamment pour l'orbite géostationaire.
Ariane 64 est encore assez concurrentielle pour les orbites géostationnaires.
Dans 25 minutes, le moteur du 2e étage doit se rallumer.
Il faut savoir qu'il est prévu un module européen lunaire lancé par Ariane, une station gonflable de secours, pour spationaute en déshérence dans les zones proches des cratères du pole nord où se trouve la glace récupérable. Le module touchant le sol lunaire pèserait à peine plus d'un tonne, entièrement lancé par Ariane 64 donc.
https://spartan-space.com/
Eurohab et LISE.
Projet de Spartan Space, une startup française.
...
Rallumage du moteur pour la deuxième livraison. C'est la caractéristique du moteur, le rallumage qui permet une mission double complexe, contrairement à Ariane V.
Ariane 6 largue dans cette mission test des packs de petits satellites, lancements gratuits pour des universités.
Tiens, ils ont soulevé en commentaire dans la vidéo, un problème possible de la récupération du Starship : le booster qui rentre va se charger électrostatiquement, et à la récupération, au contact, il y aura forcément un grosse décharge si rien n'est prévu.
Je crois que les satellites ont été largués et qu'on se prépare à une destruction atmosphérique contrôlée de 2e étage...
Tout semble avoir été au top !
CQFD
Jeannot Lapin- Sage
- Messages : 9226
Date d'inscription : 31/07/2021
Re: Topic univers spatial
L'étude sysmique de Mars qui est faite par un instrument français à bord d'une sonde américaine (Insight il me semble) montre que Mars est constamment frappé par de grosses météoritiques, mais aussi des plus petites. Mieux : une explosion due à une chute de météorite ne va pas que former un cratère, mais va générer l'impact d'objets à des vitesses supersoniques tout autour qui peuvent traverser des centaines de km dans être freinés par une atmosphère martienne trop ténue.
Il y a donc 3 phénomènes.
- D'abord l'atmosphère trop peu dense, en moyenne moins de 1% de l'atmosphère terrestre, soit l'équivalent de ce qu'on trouve autour de 35km d'altitude sur Terre. Or il y a bien des gros caillous qui se décomposent à cette altitude voire plus bas sur Terre sans jamais vraiment toucher le sol autrement que sous forme de poussière.
- L'absence de champs magnétique et de ceinture ionisée qui agit comme un bouclier
- La proximité de la ceinture d'Astéroides qui est une zone de turbulence gravitationnelle qui ne permet pas la formation d'une planète, d'où cette accrétion, et qui laisse échapper des cailloux de cette zone.
Il y a un autre facteur : la proximité du soleil, pour la Terre, protège aussi de l'arrivée d'éventuels astéroides ou météorites.
Il y a un élément marginal favorable à Mars : la taille moindre et donc la moindre chance d'attirer des objets.
Le résultat c'est que le sismographe détecte au moins un impact conséquent de météorite par jour causant un cratère d'au moins 8m de diamètre (et un de plus de 30m tous les mois). Ca n'a rien de dramatique, mais il y en a beaucoup plus de plus petits. Ca ne veut pas dire qu'on est en danger en se promenant à l'extérieur, mais qu'il est sage d'être enfoui dans un abri d'un ou deux mètres de roche au moins lorsqu'on sort pas, la grosse majeure partie du temps.
Les paysages martiens avec des villes respirables sous cloche abrités par des grosses bulles en verre sont à oublier. On y habitera plutôt des bunkers où on projettera peut-être sur les murs un paysage terrestre. De même, les serres poseront un problème car durant les tempêtes de sable le soleil déjà moins puissant sera plus voilé que durant un soirée hivernale nuageuse. Du coup les serres les plus plausibles seront des serres enterrées illuminés à l'électricité d'origine nucléaire, un peu ce que font les cultivateurs de cannabis en France, pays insuffisamment ensoleillé.
Au fur et à mesure qu'on l'étudie, l'intérêt de Mars en tant que planète habitable s'estompe.
Un repère post-nucléaire... et pourquoi pas dans des abris terrestres, beaucoup plus faciles et pratiques à construire... et qui dans de nombreux pays autres que la France, existent déjà.
A noter les études qui s'essaieraient dans la terraforming, même très partiel, comme en essayant d'augmenter un peu le pression atmophérique. Le plus simplement, ça consisterait à projeter de la vapeur d'eau dans l'atmosphère à partir de glace ou eau chauffée.
On sait qu'il existe des poches voire des océans sous-marins, probablement salés.
Faisons un vague estimation des possibilités relevant du faisable.
Alors à supposer qu'on installe une centaine... que dis-je, un millier de centrales nucléaires de 1000 MW (soit le production électrique chinoise), toutes dédiés à la terraformation atmosphérique. Tentons de faire chauffer cette eau souterraine pour la vaporiser sous pression dans l'atmosphère martienne. Cette vapeur créerait des nuages et créerait un effet de serre qui chaufferait un peu la planète, voire permettrait d'éviter à terme les tempêtes de sable. Supposons que cette vapeur resterait ainsi une semaine dans l'atmosphère avant de retomber sous forme de neige ou de glace.
1 litre d'eau est vaporisé en 1700 litres de vapeur à pression de 1 bar terrestres à température normale. Vaporiser un litre d'eau (souterraine qu'on suppose déjà liquide) demande dans les 1 kilowatts sur 40 minutes.
Du coup 1000 réacteurs de 1000 MW (1GW) chacun va vaporiser de l'eau en vapeur d'eau à 1 bar sur une semaine :
60/40x24x7 x1000x10^9/1000 x1700 = 4.3 x10^14 litres de vapeur à 1 bar, ce qui fait
4.3x10^14/1000/10^9 km cubes de vapeur d'eau à 1 bar. Soit en tout 430 km cubes de vapeur à 1 bar.
On peut, à la louche, estimer que l'atmosphère martienne se déploie sur 25km d'altitude avec une moyenne à 0.007 bars (7x 10^-3 bars). Combien de bars ajouterait (toujours à la louche) le déploiement de cette vapeur d'eau qui survivrait hypothétiquement 7 jours (probablement très optimiste) dans l'atmosphère martienne ?
La surface Martienne étant de 144 millions de km2, et rapporté à 25km de hauteur. On aurait dans les :
430 / 144 x 10^6 / 25 = 1.2 x10-7 bars... rien du tout. Merde alors !
Et si cette vapeur restait éternellement dans l'atmosphère martienne (faut pas rêver).
Qu'aurait-on au bout de 10 ans.
52x10 x 1.2x10-7 = 6.2 x10^-5. Soit un rien du tout plus important toujours pas perceptible en différence de niveau pression. Pression qui pour rappel est de 0.7% la pression terrestre soit toujours très faible.
Et ça, c'est la façon de loin le plus simple pour mettre du gaz dans l'atmosphère martienne.
Comme je le disais, il y a un intérêt à aller sur Mars pour les vieux grabataires cardiaques qui arrivent plus à marcher. 0.4 de la gravité terrestre ça peut beaucoup aider. Et 0.4g c'est quand même mieux que les 0.15g lunaires dont on sait qu'ils créent le même problème de ostéoporose que dans l'espace. Ca pourrait devenir un super-Las-Vegas souterrain par exemple où des vieux déménageraient pour tuer le temps.
Au contraire de Mars, Titan pourrait être beaucoup plus intéressant comme base avancée avant un explo plus lointaine notamment vers la planète 9 quand on la trouvera.
Déjà pression au double de la Terre, froid intense, mais tout sera gonflable mode bibendum, parfaitement isolé. L'atmosphère protegèra des petits météorites sans aucun problème alors qu'une attraction équivalente à la Lune ne les attirera pas autant. Le champs magnétique de Saturne protègera aussi. On sera à priori sensiblement plus protégés des radiations que sur Terre. L'abondance de glace d'eau, quasiment l'élément constitutif du sol, forunira tout l'oxygène nécessaire. L'azote omniprésent dans l'atmosphère pourra compléter la composition atmosphérique artificielle et le méthane nécessaire aux fusées est omniprésent (sans même devoir le fabriquer) sur forme de lacs liquides. A noter que la faible gravité et pression atmosphérique permettra de voler à des humains dotés d'ailes au bout des bras... trop cool pour se déplacer. On aura besoin que d'un combinaison étanche et isolée (mode bibendum comme je l'ai dit) pour sortir et de bouteilles pour respirer. Pas de risque d'être irradié ou autre souci du genre.
Les atterrissages et décollages de type starship avec freinage bouclier seront grandement facilités, avec une épaisseur atmosphérique nettement plus haute que la Terre, et une vitesse d'atterrissage à partir de l'orbite nettement plus basse (démarrant sous les 10 000km/h).
Le seul problème : pour y parvenir, il faudra impérativement des moteurs nucléaires carabinés pour que le voyage ne dure pas des années mais des mois, et à la limite des semaines.
Il y a donc 3 phénomènes.
- D'abord l'atmosphère trop peu dense, en moyenne moins de 1% de l'atmosphère terrestre, soit l'équivalent de ce qu'on trouve autour de 35km d'altitude sur Terre. Or il y a bien des gros caillous qui se décomposent à cette altitude voire plus bas sur Terre sans jamais vraiment toucher le sol autrement que sous forme de poussière.
- L'absence de champs magnétique et de ceinture ionisée qui agit comme un bouclier
- La proximité de la ceinture d'Astéroides qui est une zone de turbulence gravitationnelle qui ne permet pas la formation d'une planète, d'où cette accrétion, et qui laisse échapper des cailloux de cette zone.
Il y a un autre facteur : la proximité du soleil, pour la Terre, protège aussi de l'arrivée d'éventuels astéroides ou météorites.
Il y a un élément marginal favorable à Mars : la taille moindre et donc la moindre chance d'attirer des objets.
Le résultat c'est que le sismographe détecte au moins un impact conséquent de météorite par jour causant un cratère d'au moins 8m de diamètre (et un de plus de 30m tous les mois). Ca n'a rien de dramatique, mais il y en a beaucoup plus de plus petits. Ca ne veut pas dire qu'on est en danger en se promenant à l'extérieur, mais qu'il est sage d'être enfoui dans un abri d'un ou deux mètres de roche au moins lorsqu'on sort pas, la grosse majeure partie du temps.
Les paysages martiens avec des villes respirables sous cloche abrités par des grosses bulles en verre sont à oublier. On y habitera plutôt des bunkers où on projettera peut-être sur les murs un paysage terrestre. De même, les serres poseront un problème car durant les tempêtes de sable le soleil déjà moins puissant sera plus voilé que durant un soirée hivernale nuageuse. Du coup les serres les plus plausibles seront des serres enterrées illuminés à l'électricité d'origine nucléaire, un peu ce que font les cultivateurs de cannabis en France, pays insuffisamment ensoleillé.
Au fur et à mesure qu'on l'étudie, l'intérêt de Mars en tant que planète habitable s'estompe.
Un repère post-nucléaire... et pourquoi pas dans des abris terrestres, beaucoup plus faciles et pratiques à construire... et qui dans de nombreux pays autres que la France, existent déjà.
A noter les études qui s'essaieraient dans la terraforming, même très partiel, comme en essayant d'augmenter un peu le pression atmophérique. Le plus simplement, ça consisterait à projeter de la vapeur d'eau dans l'atmosphère à partir de glace ou eau chauffée.
On sait qu'il existe des poches voire des océans sous-marins, probablement salés.
Faisons un vague estimation des possibilités relevant du faisable.
Alors à supposer qu'on installe une centaine... que dis-je, un millier de centrales nucléaires de 1000 MW (soit le production électrique chinoise), toutes dédiés à la terraformation atmosphérique. Tentons de faire chauffer cette eau souterraine pour la vaporiser sous pression dans l'atmosphère martienne. Cette vapeur créerait des nuages et créerait un effet de serre qui chaufferait un peu la planète, voire permettrait d'éviter à terme les tempêtes de sable. Supposons que cette vapeur resterait ainsi une semaine dans l'atmosphère avant de retomber sous forme de neige ou de glace.
1 litre d'eau est vaporisé en 1700 litres de vapeur à pression de 1 bar terrestres à température normale. Vaporiser un litre d'eau (souterraine qu'on suppose déjà liquide) demande dans les 1 kilowatts sur 40 minutes.
Du coup 1000 réacteurs de 1000 MW (1GW) chacun va vaporiser de l'eau en vapeur d'eau à 1 bar sur une semaine :
60/40x24x7 x1000x10^9/1000 x1700 = 4.3 x10^14 litres de vapeur à 1 bar, ce qui fait
4.3x10^14/1000/10^9 km cubes de vapeur d'eau à 1 bar. Soit en tout 430 km cubes de vapeur à 1 bar.
On peut, à la louche, estimer que l'atmosphère martienne se déploie sur 25km d'altitude avec une moyenne à 0.007 bars (7x 10^-3 bars). Combien de bars ajouterait (toujours à la louche) le déploiement de cette vapeur d'eau qui survivrait hypothétiquement 7 jours (probablement très optimiste) dans l'atmosphère martienne ?
La surface Martienne étant de 144 millions de km2, et rapporté à 25km de hauteur. On aurait dans les :
430 / 144 x 10^6 / 25 = 1.2 x10-7 bars... rien du tout. Merde alors !
Et si cette vapeur restait éternellement dans l'atmosphère martienne (faut pas rêver).
Qu'aurait-on au bout de 10 ans.
52x10 x 1.2x10-7 = 6.2 x10^-5. Soit un rien du tout plus important toujours pas perceptible en différence de niveau pression. Pression qui pour rappel est de 0.7% la pression terrestre soit toujours très faible.
Et ça, c'est la façon de loin le plus simple pour mettre du gaz dans l'atmosphère martienne.
Comme je le disais, il y a un intérêt à aller sur Mars pour les vieux grabataires cardiaques qui arrivent plus à marcher. 0.4 de la gravité terrestre ça peut beaucoup aider. Et 0.4g c'est quand même mieux que les 0.15g lunaires dont on sait qu'ils créent le même problème de ostéoporose que dans l'espace. Ca pourrait devenir un super-Las-Vegas souterrain par exemple où des vieux déménageraient pour tuer le temps.
Au contraire de Mars, Titan pourrait être beaucoup plus intéressant comme base avancée avant un explo plus lointaine notamment vers la planète 9 quand on la trouvera.
Déjà pression au double de la Terre, froid intense, mais tout sera gonflable mode bibendum, parfaitement isolé. L'atmosphère protegèra des petits météorites sans aucun problème alors qu'une attraction équivalente à la Lune ne les attirera pas autant. Le champs magnétique de Saturne protègera aussi. On sera à priori sensiblement plus protégés des radiations que sur Terre. L'abondance de glace d'eau, quasiment l'élément constitutif du sol, forunira tout l'oxygène nécessaire. L'azote omniprésent dans l'atmosphère pourra compléter la composition atmosphérique artificielle et le méthane nécessaire aux fusées est omniprésent (sans même devoir le fabriquer) sur forme de lacs liquides. A noter que la faible gravité et pression atmosphérique permettra de voler à des humains dotés d'ailes au bout des bras... trop cool pour se déplacer. On aura besoin que d'un combinaison étanche et isolée (mode bibendum comme je l'ai dit) pour sortir et de bouteilles pour respirer. Pas de risque d'être irradié ou autre souci du genre.
Les atterrissages et décollages de type starship avec freinage bouclier seront grandement facilités, avec une épaisseur atmosphérique nettement plus haute que la Terre, et une vitesse d'atterrissage à partir de l'orbite nettement plus basse (démarrant sous les 10 000km/h).
Le seul problème : pour y parvenir, il faudra impérativement des moteurs nucléaires carabinés pour que le voyage ne dure pas des années mais des mois, et à la limite des semaines.
Dernière édition par Jeannot Lapin le Sam 13 Juil 2024 - 18:17, édité 2 fois
Jeannot Lapin- Sage
- Messages : 9226
Date d'inscription : 31/07/2021
Re: Topic univers spatial
Bon, alors la mission Ariane 6 s'est passée sans encombres jusqu'à la fin où le rallumage du dernier étage pour revenir dans la stratosphère se consommer de façon maîtrisée au-dessus de zones inhabitées (typiquement au milieu du Pacifique) n'a pas eu lieu et donc le donc l'étage vogue sur orbite basse en attendant un retour aléatoire sur Terre naturellement dans pas mal d'années.
Pendant les chinois s'activent. Le modus vivendi dans les fusées c'est de copier ce que les autres font, souvent sans comprendre les plans que leurs agents leur ont livré. Mais ça avance quand même.
Ainsi il ont plusieurs projets d'Etat et privés de copie des Falcon 9 et avec quelques libertés au passage.
Ainsi l'une des copies à l'identique s'essaie dans l'atterrissage sur pieds, mais une autre vient de réussir un rattrapage sur des bras identiques au Starship.
Cette capacité confère donc à cette copie de Falcon 9, une capacité supérieur de charge à la Falcon 9. Ce rattrapage s'est exécuté localement sans réel lancement, qui ne saurait cependant attendre. Si cette copie de Falcon marche et devient fiable, il s'agira d'une capacité récupérable qui pourrait donc ajouter quelques tonnes de charge et venir au niveau de la New Glenn par exemple. Sans oublier qu'une éventuelle copie de Super Heavy pourrait en faire la fusée aux capacités juste inférieures au Starship qui pourrait bien prendre plus de temps dans sa mise au point.
L'idée actuelle c'est de faire un base lunaire au plus vite. Pourquoi au plus vite. Parce qu'il n'y a qu'un seul cratère vraiment intéressant puis quelques autres sensiblement plus petits, beaucoup moins intéressants, pour trouver facilement de l'eau sur la Lune.
Le premier arrivé pourrait décider de s'accaparer le territoire, d'autant plus que la Chine n'est pas signataire et que la Russie semble décider que quel traité signé par l'URSS s'applique encore à elle et duquel elle n'applique plus, d'autant plus que ni la Russie, ni l'URSS, n'ont jamais respecté aucun des traités qu'ils ont signé.
A cette fin les USA a signé un accord avec les pays de l'OTAN consiste à protéger les exploitations minières éventuelles, donc privées, au niveau de leur zone d'exploitation et d'habitat... donc militairement. Et les USA à cette fin, font des missions lunaires des missions communes, même si c'est eux qui financent et dirigent en grande partie. Pour convenablement participer, il faut pouvoir proposer des technologie innovantes et maîtrisées pour faire avancer l'exploration au plus vite. Et ça vaut pour Mars. Les entreprises françaises, dont assez sur le coup.
Sur Terre...
La Russie envoie actuellement une armada de brise-glaces, dont on pouvait se demander à quoi ce nombre allait lui servir (et on pensait à l'Arctique) destinés à exploiter des ressources pétrolières en Antarctique, en zone de contrôle britannique, tout ceci à des fins de "recherche". Les stocks de pétrole évoqués sont au double de tout ce que l'Arabie Saoudite a jamais eu.
Il ne faut pas oublier que l'Antarctide est un continent qui s'est détaché à l'époque de sédimentation des hydrocarbures, d'une zone située à l'équateur.
La Russie (et la Chine) n'ayant participé à l'exploration ni n'ayant un territoire proche de l'Antarctide, n'a aucun droit ou réclamation sur l'Antarctide, mais a bénéficié de la clémence de la France et du Royaume-Uni pour y installer des bases, principalement en zone norvégienne et autralienne, souvent en utilisant les bases de ces autres pays comme relais. Aujourd'hui, depuis plusieurs années, leurs installations dépassent tout ce que les autres ont mis en place et on ne sait même pas à quel niveau ces installations n'ont pas été militarisées. Par ailleurs les russes ont déjà largement entamé et sans discernement les zones de protection archéologiques et notamment la mer située sous la glace, isolée depuis des millions d'années, et abritant des milieux et des espèces inconnues et que les russes ont largement souillée à coups de forages.
La Russie évoque déjà du pétrole à gogo pour les pays qui la soutiennent.
Il faut savoir que la propriété de l'Antarctide par les traités est déjà scellée (avec des réclamations conflictuelles qui peuvent trouver solution), a été gelée par les Etats-Unis et l'URSS (car il n'y prenaient pas part) en 1959 et reste telle tant qu'aucun ne se positionne en propriétaire ou garant d'une exploitation. En cas de dénonciation du traité, le camembert de la terre Adélie revient à la France et elle pourra y poser des barbelées et des miradors, exploiter le terrain, aller sucer dans la nappe pétrolière commune si c'est le cas ! Une partie de ces terres mais couvertes de glace sont non revendiquées à cette époque. Inutile de dire que c'est l'endroit où je me poserai si j'étais russes, chinois ou américain. Visiblement chinois et surtout russes cherchent le conflit à tout prix !
Ces comportements, on va les retrouver dans l'espace, avec la Chine, la Russie, l'Iran, la Corée du Nord et leurs pays satellites, unis contre nous.
Pendant les chinois s'activent. Le modus vivendi dans les fusées c'est de copier ce que les autres font, souvent sans comprendre les plans que leurs agents leur ont livré. Mais ça avance quand même.
Ainsi il ont plusieurs projets d'Etat et privés de copie des Falcon 9 et avec quelques libertés au passage.
Ainsi l'une des copies à l'identique s'essaie dans l'atterrissage sur pieds, mais une autre vient de réussir un rattrapage sur des bras identiques au Starship.
Cette capacité confère donc à cette copie de Falcon 9, une capacité supérieur de charge à la Falcon 9. Ce rattrapage s'est exécuté localement sans réel lancement, qui ne saurait cependant attendre. Si cette copie de Falcon marche et devient fiable, il s'agira d'une capacité récupérable qui pourrait donc ajouter quelques tonnes de charge et venir au niveau de la New Glenn par exemple. Sans oublier qu'une éventuelle copie de Super Heavy pourrait en faire la fusée aux capacités juste inférieures au Starship qui pourrait bien prendre plus de temps dans sa mise au point.
L'idée actuelle c'est de faire un base lunaire au plus vite. Pourquoi au plus vite. Parce qu'il n'y a qu'un seul cratère vraiment intéressant puis quelques autres sensiblement plus petits, beaucoup moins intéressants, pour trouver facilement de l'eau sur la Lune.
Le premier arrivé pourrait décider de s'accaparer le territoire, d'autant plus que la Chine n'est pas signataire et que la Russie semble décider que quel traité signé par l'URSS s'applique encore à elle et duquel elle n'applique plus, d'autant plus que ni la Russie, ni l'URSS, n'ont jamais respecté aucun des traités qu'ils ont signé.
A cette fin les USA a signé un accord avec les pays de l'OTAN consiste à protéger les exploitations minières éventuelles, donc privées, au niveau de leur zone d'exploitation et d'habitat... donc militairement. Et les USA à cette fin, font des missions lunaires des missions communes, même si c'est eux qui financent et dirigent en grande partie. Pour convenablement participer, il faut pouvoir proposer des technologie innovantes et maîtrisées pour faire avancer l'exploration au plus vite. Et ça vaut pour Mars. Les entreprises françaises, dont assez sur le coup.
Sur Terre...
La Russie envoie actuellement une armada de brise-glaces, dont on pouvait se demander à quoi ce nombre allait lui servir (et on pensait à l'Arctique) destinés à exploiter des ressources pétrolières en Antarctique, en zone de contrôle britannique, tout ceci à des fins de "recherche". Les stocks de pétrole évoqués sont au double de tout ce que l'Arabie Saoudite a jamais eu.
Il ne faut pas oublier que l'Antarctide est un continent qui s'est détaché à l'époque de sédimentation des hydrocarbures, d'une zone située à l'équateur.
La Russie (et la Chine) n'ayant participé à l'exploration ni n'ayant un territoire proche de l'Antarctide, n'a aucun droit ou réclamation sur l'Antarctide, mais a bénéficié de la clémence de la France et du Royaume-Uni pour y installer des bases, principalement en zone norvégienne et autralienne, souvent en utilisant les bases de ces autres pays comme relais. Aujourd'hui, depuis plusieurs années, leurs installations dépassent tout ce que les autres ont mis en place et on ne sait même pas à quel niveau ces installations n'ont pas été militarisées. Par ailleurs les russes ont déjà largement entamé et sans discernement les zones de protection archéologiques et notamment la mer située sous la glace, isolée depuis des millions d'années, et abritant des milieux et des espèces inconnues et que les russes ont largement souillée à coups de forages.
La Russie évoque déjà du pétrole à gogo pour les pays qui la soutiennent.
Il faut savoir que la propriété de l'Antarctide par les traités est déjà scellée (avec des réclamations conflictuelles qui peuvent trouver solution), a été gelée par les Etats-Unis et l'URSS (car il n'y prenaient pas part) en 1959 et reste telle tant qu'aucun ne se positionne en propriétaire ou garant d'une exploitation. En cas de dénonciation du traité, le camembert de la terre Adélie revient à la France et elle pourra y poser des barbelées et des miradors, exploiter le terrain, aller sucer dans la nappe pétrolière commune si c'est le cas ! Une partie de ces terres mais couvertes de glace sont non revendiquées à cette époque. Inutile de dire que c'est l'endroit où je me poserai si j'étais russes, chinois ou américain. Visiblement chinois et surtout russes cherchent le conflit à tout prix !
Ces comportements, on va les retrouver dans l'espace, avec la Chine, la Russie, l'Iran, la Corée du Nord et leurs pays satellites, unis contre nous.
Jeannot Lapin- Sage
- Messages : 9226
Date d'inscription : 31/07/2021
Re: Topic univers spatial
On vient d’apercevoir le montage du Ship 33. Actuellement le Ship 30 va partir lors du vol 5.
Il restera donc 3 tests avec le Ship 30, 31 et 32 avant le Ship 33.
Qu'a-il de spécial ?
Et bien c'est un Starship V2. Donc la variante légèrement plus haute (125m au lieu de 120m) et avec un emport de 100 tonnes dans la soute, contre environ 50 actuellement (cette sous-performance que nous avait bien caché Musk).
Sur le Ship (la navette) la couverture des tuiles est différemment posée et couvre différemment le vaisseau, qui possède par ailleurs tout un système d'orientation par micro-propulseurs, et par ailleurs ses ailettes sont posées ailleurs et différemment.
Au niveau booster V2, il aura des ailettes plus basses et une interface de séparation à chaud avec le Ship qui ressemblera à celle des fusées soviétiques et russes, avec une structures de tubes au lieu d'une tranche de cylindre avec un découpage d'aérations. Cette interface actuellement détruite devrait être rendue récupérable.
Une fois le V2 au point, il est probable que le V3 suivra, dans la mesure où les nouveautés techniques seront moindres, mais ce sera juste plus de moteurs et plus de carburant pour porter la capacité d'emport à 200 tonnes sur une fusée rallongée à 150m.
A noter que dans sa version actuelle, un Starship doit coûter dans les 50 millions à fabriquer, et devrait pouvoir placer 100 tonnes en orbite basse (pas besoin de tuiles puisque le ship se consommerait dans l'atmosphère). Musk pourrait facilement faire d'énormes bénéfices déjà en vendant son lancement pour 200 millions, très en dessous des prix pratiqués actuels à la tonne.
Mais bon, le Starship V3 devrait coûter 10 millions produit à la chaîne pour 200 tonnes mis en orbite et sera récupérable et réutilisable 100 fois, soit au final 2 millions facturé 10 millions par Musk. On est encore loin de l'objectif.
Si on comptabilise les 25 tirs par an pour le Starship avec la FAA qui approuve, à raison de 2 tirs par mois, on devrait en théorie voir le Starship V2 à l'essai d'ici 2 mois.
Il restera donc 3 tests avec le Ship 30, 31 et 32 avant le Ship 33.
Qu'a-il de spécial ?
Et bien c'est un Starship V2. Donc la variante légèrement plus haute (125m au lieu de 120m) et avec un emport de 100 tonnes dans la soute, contre environ 50 actuellement (cette sous-performance que nous avait bien caché Musk).
Sur le Ship (la navette) la couverture des tuiles est différemment posée et couvre différemment le vaisseau, qui possède par ailleurs tout un système d'orientation par micro-propulseurs, et par ailleurs ses ailettes sont posées ailleurs et différemment.
Au niveau booster V2, il aura des ailettes plus basses et une interface de séparation à chaud avec le Ship qui ressemblera à celle des fusées soviétiques et russes, avec une structures de tubes au lieu d'une tranche de cylindre avec un découpage d'aérations. Cette interface actuellement détruite devrait être rendue récupérable.
Une fois le V2 au point, il est probable que le V3 suivra, dans la mesure où les nouveautés techniques seront moindres, mais ce sera juste plus de moteurs et plus de carburant pour porter la capacité d'emport à 200 tonnes sur une fusée rallongée à 150m.
A noter que dans sa version actuelle, un Starship doit coûter dans les 50 millions à fabriquer, et devrait pouvoir placer 100 tonnes en orbite basse (pas besoin de tuiles puisque le ship se consommerait dans l'atmosphère). Musk pourrait facilement faire d'énormes bénéfices déjà en vendant son lancement pour 200 millions, très en dessous des prix pratiqués actuels à la tonne.
Mais bon, le Starship V3 devrait coûter 10 millions produit à la chaîne pour 200 tonnes mis en orbite et sera récupérable et réutilisable 100 fois, soit au final 2 millions facturé 10 millions par Musk. On est encore loin de l'objectif.
Si on comptabilise les 25 tirs par an pour le Starship avec la FAA qui approuve, à raison de 2 tirs par mois, on devrait en théorie voir le Starship V2 à l'essai d'ici 2 mois.
Jeannot Lapin- Sage
- Messages : 9226
Date d'inscription : 31/07/2021
Re: Topic univers spatial
_________________
https://mrphelps.forumactif.com/
https://1789-com.forum-actif..com/
https://jeux-et-debats.forumactif.com/
Edgar de Phelps- Vénérable
- Messages : 10324
Date d'inscription : 13/12/2022
Re: Topic univers spatial
Partie intéressante entre minute 18 et 27Edgar de Phelps a écrit:
Jeannot Lapin- Sage
- Messages : 9226
Date d'inscription : 31/07/2021
Re: Topic univers spatial
ça dort dans le spatial je trouve Monsieur "Lapin"
ya pas des trucs qui devaient arriver début aout ?
ya pas des trucs qui devaient arriver début aout ?
Frelon- Chef
- Messages : 1946
Date d'inscription : 12/12/2013
Age : 68
Localisation : région parisienne
Re: Topic univers spatial
On ne connaît pas la date du 5e test de lancement du Starship, pour le mois d'Aout (pour le 15 voire avant si la FAA le permet). Sinon Blue Origin New Glenn c'est pour le 29 septembre.
Ariane 6 va avoir un second vol au 3e trimetre. Toujours Ariane 62. Le premier vol d'Ariane 64 se fera courant 2025 avec un satellite géostationnaire Intelsat. Il y aurait entre 6 et 8 lancements d'Ariane 6 en 2025 si tout se passe bien.
SpaceX demande en fait 25 lancements annuels à partir de Boca Chica (en plus de 44 du nouveau pas de tir de Cap Carnaval), et ce aussi pour le Starship V2 avec retour éventuel du booster. Tout ça pour le moment, c'est à dire tout de suite, dès maintenant. Bref, il se peut que la FAA traine des pieds. Donc Août pour le 5e vol test du Starship... si la FAA le veut bien.
La Nasa vient de faire passer la mise en orbite lunaire de la station spatiale de la Nasa, utilisée comme halte dans les missions lunaires, au Falcon Heavy. Nettement moins cher que les fusée Artemis, qui vont avoir une usage très étriqué.
L'un des facteurs c'est aussi le retard du Starship et de New Glenn qui doivent inquiéter face aux progrès chinois.
Pour rappel il n'y a pas foison de cratères abritant de la glace aux pôles lunaires et ce sera premier arrivé, premier servi. Aucune loi n'empêchera le premier arrivé de poser un périmètre d'exploitation de la mine de glace (un accord international sur l'espace le spécifie d'ailleurs - l'espace n'appartient à personne mais l'exploitation de mines est acquise pour celui qui la démarre), seul moyen évident pour avoir de l'hydrogène et donc du carburant spatial sur la Lune. Autrement il faudra venir avec son hydrogène (ou méthane) sous le bras à chaque mission, de même qu'avec son eau pour l'usage des spationautes des missions lunaires.
Le Chine avance suffisamment vite pour montrer qu'elle attendra pas 2030 pour sa base lunaire dans le cratère le plus fertile en glace d'eau.
Pendant ce temps des satellites lunaires de la Nasa ont scanné des trous de lave et ceux-ci semblent convenir pour abriter des bases de vie. Il en serait de même sur Mars.
Ces trous révèlent des cavernes profondes, où la protection des rayonnement cosmiques sera très adéquate. Il protégeront aussi éventuellement des micro-météorites.
Les micro-météorites ne sont pas innocents et sillonnent l'espace parfais à vive allure car rien ne les freine. S'ils sont le résultat d'une explosion de Super-nova ils pourront avoisiner un vitesse proche de la lumière et malgré leur masse infime avoir un énergie suffisante pour passer au travers n'importe quoi et causer de très gros dégats. Ainsi, la sonde Gaia a rencontré une mini-météroite, un grain de sable, à haute vélocité, une rencontre qu'on pensait très improbable qui lui aurait dégradé son instrumentation, et ce près d'un point Lagrange L1 instable (donc ne devant pas voir d'accumulation de poussières), au contraire. C'est embêtant car la sonde Gaia dispose d'instruments de précision optique permettant la mesure des distances et emplacements des objets de l'univers, profitant de plusieurs prise de l'état des objets à différents moments et positions de la Terre autour du soleil. par exemple, il est très compliqué de définir la distance qui nous séparer de Bételgeuse, une géante rouge très variable et avec un nuage qui sillonne autour d'elle. Ca a longtemps été autour de 427 années lumière, puis les plus récentes mesures l'estiment à 650 années lumière
Par ailleurs l'analyse sur place d'échantillons recueillis par les sondes de la Nasa se déplaçant sur le sol martien, montrent une grand richesse de minéraux et composés, qui non seulement révèlent qu'il y eu de grosses quantités d'eau ruisselant à la surface mais qu'on trouve à peu près tous les minéraux dont on aurait besoin sur Mars, un peu comme sur Terre.
Ariane 6 va avoir un second vol au 3e trimetre. Toujours Ariane 62. Le premier vol d'Ariane 64 se fera courant 2025 avec un satellite géostationnaire Intelsat. Il y aurait entre 6 et 8 lancements d'Ariane 6 en 2025 si tout se passe bien.
SpaceX demande en fait 25 lancements annuels à partir de Boca Chica (en plus de 44 du nouveau pas de tir de Cap Carnaval), et ce aussi pour le Starship V2 avec retour éventuel du booster. Tout ça pour le moment, c'est à dire tout de suite, dès maintenant. Bref, il se peut que la FAA traine des pieds. Donc Août pour le 5e vol test du Starship... si la FAA le veut bien.
La Nasa vient de faire passer la mise en orbite lunaire de la station spatiale de la Nasa, utilisée comme halte dans les missions lunaires, au Falcon Heavy. Nettement moins cher que les fusée Artemis, qui vont avoir une usage très étriqué.
L'un des facteurs c'est aussi le retard du Starship et de New Glenn qui doivent inquiéter face aux progrès chinois.
Pour rappel il n'y a pas foison de cratères abritant de la glace aux pôles lunaires et ce sera premier arrivé, premier servi. Aucune loi n'empêchera le premier arrivé de poser un périmètre d'exploitation de la mine de glace (un accord international sur l'espace le spécifie d'ailleurs - l'espace n'appartient à personne mais l'exploitation de mines est acquise pour celui qui la démarre), seul moyen évident pour avoir de l'hydrogène et donc du carburant spatial sur la Lune. Autrement il faudra venir avec son hydrogène (ou méthane) sous le bras à chaque mission, de même qu'avec son eau pour l'usage des spationautes des missions lunaires.
Le Chine avance suffisamment vite pour montrer qu'elle attendra pas 2030 pour sa base lunaire dans le cratère le plus fertile en glace d'eau.
Pendant ce temps des satellites lunaires de la Nasa ont scanné des trous de lave et ceux-ci semblent convenir pour abriter des bases de vie. Il en serait de même sur Mars.
Ces trous révèlent des cavernes profondes, où la protection des rayonnement cosmiques sera très adéquate. Il protégeront aussi éventuellement des micro-météorites.
Les micro-météorites ne sont pas innocents et sillonnent l'espace parfais à vive allure car rien ne les freine. S'ils sont le résultat d'une explosion de Super-nova ils pourront avoisiner un vitesse proche de la lumière et malgré leur masse infime avoir un énergie suffisante pour passer au travers n'importe quoi et causer de très gros dégats. Ainsi, la sonde Gaia a rencontré une mini-météroite, un grain de sable, à haute vélocité, une rencontre qu'on pensait très improbable qui lui aurait dégradé son instrumentation, et ce près d'un point Lagrange L1 instable (donc ne devant pas voir d'accumulation de poussières), au contraire. C'est embêtant car la sonde Gaia dispose d'instruments de précision optique permettant la mesure des distances et emplacements des objets de l'univers, profitant de plusieurs prise de l'état des objets à différents moments et positions de la Terre autour du soleil. par exemple, il est très compliqué de définir la distance qui nous séparer de Bételgeuse, une géante rouge très variable et avec un nuage qui sillonne autour d'elle. Ca a longtemps été autour de 427 années lumière, puis les plus récentes mesures l'estiment à 650 années lumière
Par ailleurs l'analyse sur place d'échantillons recueillis par les sondes de la Nasa se déplaçant sur le sol martien, montrent une grand richesse de minéraux et composés, qui non seulement révèlent qu'il y eu de grosses quantités d'eau ruisselant à la surface mais qu'on trouve à peu près tous les minéraux dont on aurait besoin sur Mars, un peu comme sur Terre.
Jeannot Lapin- Sage
- Messages : 9226
Date d'inscription : 31/07/2021
Re: Topic univers spatial
En regardant les vidéo de l'atterrissage du booster censément parfait, on remarque qu'il y a des débris qui jaillissent, comme un moteur qui explose, et que le coté latéral est en feu juste avant de toucher l'eau.
Ca devra être réglé pour le retour le l'IFT 5. Que ça arrive même avec un booster qui revient correctement, et que ça pète une fois sur la tour, c'est très mauvais. Dégât majeurs garantis.
J'ai du mal à croire que la tour y survive même avec un pouième du méthane de départ et surtout le gaz bien aggloméré sous pression. Il faudrait aussi prévoir un dégazage accéléré oxygène et méthane, en même temps pour éviter la surpression dans le réservoir. Faire ça sans que ça s'enflamme va être compliqué. Musk avait parlé de dégazé en récupérant le méthane. C'est très joli comme solution, mais il faudrait que le Starship arrive parfaitement aligné avec le bras de connexion. Donc non seulement il doit arriver au bon endroit mais présenter exactement le bon coté face à la tour.
Il y a beaucoup de si dans l'équation. Et même avec une fiabilité de 99% de tous les élements, pour avoir la fiabilité finale il faut multiplier ce 0.99. Exemple : 0.99 pour qu'un rator marche bien. 0.99^33= 00.72 soit 72% que le booster merde, rien que parce que les raptors sont à 99% de réussite seulement.
Bref, il faut, pour commencer, que les Raptors atteignent une fiabilité de moteur d'avion civil, et ce avec tous les éléments qui vont avec, pompes, conduits d'approvisionnement. Un moteur d'aviation civile c'est fiable à hauteur de 99.99...% avec beaucoup de 9 derrière. On doit être à une panne tous les pas mal de milliards d'heures de vol. Je crois qu'on compte même plus tellement c'est fiable.
Or le moteur Raptor du Starship V3 sera moins fiable et moins protégé, et sera plus compliqué à entretenir, mais il coûtera moins cher à produire (100 000$ dollars visés contre 250 000$ pour celui de la V2) et sera plus puissant pour un poids inférieur. Le problème qui viendra sera de le fiabiliser sur la durée. Dixit Musk lui-même.
Donc SpaceX actuellement, rajoute une pile de complexité améliorant les performances (à tous les niveaux) du Starship dès qu'ils parviennent à un résultat approximativement bon. C'est du développement itératif forcené. C'est ce que la FAA n'accepte pas ! Ils veulent un projet pensé à 100% dès le début puis des essais jusqu'à le faire marcher de façon 100% fiable et puis c'est tout. Tout changement au projet initial c'est un redépôt complet de dossier et un redémarrage à 0 des autorisation. En gros, la FAA n'accepte plus le développement itératif façon années 60. Ils veulent un projet long, totalement pensé à l'avance sur 10 ans, quitte à se tromper complètement et alors à redémarrer le projet à 0 pour 10 ans de plus. Il sont habitués aux bureaucrates de la Nasa et leurs fournisseurs : plus ça dure et plus ça coûte mieux c'est !
Je serais intrigué de savoir combien a coûté le développement du New Glenn de Blue Origin. Le chiffre de 2 milliards de $ avait fuité il y un an. Et on n'a aucune idée si le machin vole. Musk aura investi dans les 4 milliards en tout avant qu'on considère que le Starship est viable commercialement. De fait il l'est déjà en variante non réutilisable. Bezos compte avoir 2 boosters réutilisables construits et faire tourner sa société avec eux, remplaçables à terme au bout d'une vingtaine de missions.
Bezos a une ambition de PME familliale avec sa New Glenn, face aux ambitions de GAFAM de SpaceX. Avec un investissement de départ, finalement proche. C'est toute la force du business façon Musk : on commence à produire dès la première idée, avec 4 bras, quelques boulons et de la tôle... pendant que les autres en sont à acheter des tables à dessin des équerres et d'embaucher des dessinateurs en pagaille sans aucune idée même du projet, à définir.
Ca devra être réglé pour le retour le l'IFT 5. Que ça arrive même avec un booster qui revient correctement, et que ça pète une fois sur la tour, c'est très mauvais. Dégât majeurs garantis.
J'ai du mal à croire que la tour y survive même avec un pouième du méthane de départ et surtout le gaz bien aggloméré sous pression. Il faudrait aussi prévoir un dégazage accéléré oxygène et méthane, en même temps pour éviter la surpression dans le réservoir. Faire ça sans que ça s'enflamme va être compliqué. Musk avait parlé de dégazé en récupérant le méthane. C'est très joli comme solution, mais il faudrait que le Starship arrive parfaitement aligné avec le bras de connexion. Donc non seulement il doit arriver au bon endroit mais présenter exactement le bon coté face à la tour.
Il y a beaucoup de si dans l'équation. Et même avec une fiabilité de 99% de tous les élements, pour avoir la fiabilité finale il faut multiplier ce 0.99. Exemple : 0.99 pour qu'un rator marche bien. 0.99^33= 00.72 soit 72% que le booster merde, rien que parce que les raptors sont à 99% de réussite seulement.
Bref, il faut, pour commencer, que les Raptors atteignent une fiabilité de moteur d'avion civil, et ce avec tous les éléments qui vont avec, pompes, conduits d'approvisionnement. Un moteur d'aviation civile c'est fiable à hauteur de 99.99...% avec beaucoup de 9 derrière. On doit être à une panne tous les pas mal de milliards d'heures de vol. Je crois qu'on compte même plus tellement c'est fiable.
Or le moteur Raptor du Starship V3 sera moins fiable et moins protégé, et sera plus compliqué à entretenir, mais il coûtera moins cher à produire (100 000$ dollars visés contre 250 000$ pour celui de la V2) et sera plus puissant pour un poids inférieur. Le problème qui viendra sera de le fiabiliser sur la durée. Dixit Musk lui-même.
Donc SpaceX actuellement, rajoute une pile de complexité améliorant les performances (à tous les niveaux) du Starship dès qu'ils parviennent à un résultat approximativement bon. C'est du développement itératif forcené. C'est ce que la FAA n'accepte pas ! Ils veulent un projet pensé à 100% dès le début puis des essais jusqu'à le faire marcher de façon 100% fiable et puis c'est tout. Tout changement au projet initial c'est un redépôt complet de dossier et un redémarrage à 0 des autorisation. En gros, la FAA n'accepte plus le développement itératif façon années 60. Ils veulent un projet long, totalement pensé à l'avance sur 10 ans, quitte à se tromper complètement et alors à redémarrer le projet à 0 pour 10 ans de plus. Il sont habitués aux bureaucrates de la Nasa et leurs fournisseurs : plus ça dure et plus ça coûte mieux c'est !
Je serais intrigué de savoir combien a coûté le développement du New Glenn de Blue Origin. Le chiffre de 2 milliards de $ avait fuité il y un an. Et on n'a aucune idée si le machin vole. Musk aura investi dans les 4 milliards en tout avant qu'on considère que le Starship est viable commercialement. De fait il l'est déjà en variante non réutilisable. Bezos compte avoir 2 boosters réutilisables construits et faire tourner sa société avec eux, remplaçables à terme au bout d'une vingtaine de missions.
Bezos a une ambition de PME familliale avec sa New Glenn, face aux ambitions de GAFAM de SpaceX. Avec un investissement de départ, finalement proche. C'est toute la force du business façon Musk : on commence à produire dès la première idée, avec 4 bras, quelques boulons et de la tôle... pendant que les autres en sont à acheter des tables à dessin des équerres et d'embaucher des dessinateurs en pagaille sans aucune idée même du projet, à définir.
Jeannot Lapin- Sage
- Messages : 9226
Date d'inscription : 31/07/2021
Re: Topic univers spatial
Dernières nouvelles du 5e vol du Starship : le départ est repoussé à fin Août voire début Septembre selon le délai de délivrance de l'autorisation de la FAA, si elle l'accorde.
Jeannot Lapin- Sage
- Messages : 9226
Date d'inscription : 31/07/2021
Re: Topic univers spatial
Actuellement la FAA attend des avis d'oppositions à l'élargissement des mission à 25 par an à Boca-Chica. Au niveau de Cap Carnaval, il est question d'une liaison autoroutière 4 voies pour permettre de transiter entre les différents sites et sans interruption au cours des essais (sans lancement). On apprend que la majorité des dépots de plaintes écolos contre SpaceX à Cap Carnaval sont le fait du concurrent Bezos avec Blue Origin et de proxys chinois. Au contraire Boeing qui construit la majorité du SLS (la fusée qui coûte 4 milliards à chaque lancement à la Nasa ) a tout intérêt à défendre SpaceX et le Starship, car le SLS volera de concert dans ses missions avec des Starships.
Actuellement SpaceX est en discussion avec l'Autralie pour gérer l'atterrissage du Starship dans leurs eaux territoriales et pouvoir le récupérer.
Actuellement SpaceX est en discussion avec l'Autralie pour gérer l'atterrissage du Starship dans leurs eaux territoriales et pouvoir le récupérer.
Dernière édition par Jeannot Lapin le Mer 31 Juil 2024 - 5:17, édité 2 fois
Jeannot Lapin- Sage
- Messages : 9226
Date d'inscription : 31/07/2021
Re: Topic univers spatial
SpaceX est en train de construire sa base complète de lancement à Boca Chica, avec toutes l'industrie nécessaire autour.
Manque plus que l’aciérie et la mine de fer pour le gros du métal employé.
Y serait prévu la production d'Azote liquide et d'Oxygène.
De même pour la méthane, il y aurait une nappe de méthane supposée au large en mer que Musk envisage d'explorer. Si c'est le cas, l'ensemble de la base serait totalement autonome (même l'électricité serait produite sur place).
Pour rappel, l'oxygène liquide et l'azote liquide sont extraits de l'atmosphère directement en faisant baisser la température de l'air à -180°C pour l'un puis -220°C pour l'autre. L'azote liquide sert aux tests cryogéniques et à la mise sous pression. En désalinisation l'eau il pourrait même plus avoir besoin d'approvisionnement eau.
A noter que lors de la création du plus gros data center IA pour X, Musk a fait une Data center alimenté par des générateurs sur camions, la société d'électricté locale étant incapable de lui fournir la puissance pour l'instant. Soit 14 camion de 2.5MW chacun.
En même temps au Texas il a fait passer par du lobbying des lois qui interdisant ce genre de générateurs supplémentaires au fuel, contre les géants du pétrole US, pour des raisons écolos et vend alors en cas de pics de prix de l'électricité achetée qu'il stocke sur ses batteries (les mêmes que pour ses voitures) dans des locaux géants...
Le test du Starship V2 c'est pour le vol 7 dont probablement avant la fin de l'année s'il n'y a pas trop de dégâts lors des essais de capture.
Manque plus que l’aciérie et la mine de fer pour le gros du métal employé.
Y serait prévu la production d'Azote liquide et d'Oxygène.
De même pour la méthane, il y aurait une nappe de méthane supposée au large en mer que Musk envisage d'explorer. Si c'est le cas, l'ensemble de la base serait totalement autonome (même l'électricité serait produite sur place).
Pour rappel, l'oxygène liquide et l'azote liquide sont extraits de l'atmosphère directement en faisant baisser la température de l'air à -180°C pour l'un puis -220°C pour l'autre. L'azote liquide sert aux tests cryogéniques et à la mise sous pression. En désalinisation l'eau il pourrait même plus avoir besoin d'approvisionnement eau.
A noter que lors de la création du plus gros data center IA pour X, Musk a fait une Data center alimenté par des générateurs sur camions, la société d'électricté locale étant incapable de lui fournir la puissance pour l'instant. Soit 14 camion de 2.5MW chacun.
En même temps au Texas il a fait passer par du lobbying des lois qui interdisant ce genre de générateurs supplémentaires au fuel, contre les géants du pétrole US, pour des raisons écolos et vend alors en cas de pics de prix de l'électricité achetée qu'il stocke sur ses batteries (les mêmes que pour ses voitures) dans des locaux géants...
Le test du Starship V2 c'est pour le vol 7 dont probablement avant la fin de l'année s'il n'y a pas trop de dégâts lors des essais de capture.
Jeannot Lapin- Sage
- Messages : 9226
Date d'inscription : 31/07/2021
Re: Topic univers spatial
J ai lu que si on veut coloniser l espace faudra modifier notre ADN et c est possible.
_________________
https://mrphelps.forumactif.com/
https://1789-com.forum-actif..com/
https://jeux-et-debats.forumactif.com/
Edgar de Phelps- Vénérable
- Messages : 10324
Date d'inscription : 13/12/2022
Re: Topic univers spatial
Edgar de Phelps a écrit:J ai lu que si on veut coloniser l espace faudra modifier notre ADN et c est possible.
lol ... On va pouvoir également fabriquer des champions pour les JO ;-) ... et rafler toutes les médailles.
Edouard de Montmonrency- Vénérable
- Messages : 20676
Date d'inscription : 02/01/2022
Re: Topic univers spatial
On peut aussi prendre le fruit d'un papa jeux olympique avec une maman championne de natation et ça donne aprés une petite vingtaine d'année de travail non rémunéré et surtout des centaines de milliers de non champions qui s'entrainent pendant une 15 aine d'années eux aussi non rémunérés sans compter les parents qui intègrent des structures d'arbitrages pour organiser des compétitions non rémunérées aussi... pour réussir à obtenir 1 "Léon Marchand" avec du bol dans un pays de 60 000 000 d'habitants.Edouard de Montmonrency a écrit:Edgar de Phelps a écrit:J ai lu que si on veut coloniser l espace faudra modifier notre ADN et c est possible.
lol ... On va pouvoir également fabriquer des champions pour les JO ;-) ... et rafler toutes les médailles.
On peut faire la même chose dans un pays de 2 000 000 000 de petits chinois là aussi, sans payer ... en ayant recours un peu plus à la loi des grands nombres!
L'essentiel pour l'Etat, c'est d'en tirer les bénéfices sans jamais à avoir à payer le monstrueux travail de sélection.
Frelon- Chef
- Messages : 1946
Date d'inscription : 12/12/2013
Age : 68
Localisation : région parisienne
Edouard de Montmonrency aime ce message
Re: Topic univers spatial
Intéressent à savoir donc si un jour je vais dans l espace je sors pas torse nu
_________________
https://mrphelps.forumactif.com/
https://1789-com.forum-actif..com/
https://jeux-et-debats.forumactif.com/
Edgar de Phelps- Vénérable
- Messages : 10324
Date d'inscription : 13/12/2022
Re: Topic univers spatial
_________________
https://mrphelps.forumactif.com/
https://1789-com.forum-actif..com/
https://jeux-et-debats.forumactif.com/
Edgar de Phelps- Vénérable
- Messages : 10324
Date d'inscription : 13/12/2022
Re: Topic univers spatial
Incroyable je pensais qui restait sans ce brosser les dents moi.
_________________
https://mrphelps.forumactif.com/
https://1789-com.forum-actif..com/
https://jeux-et-debats.forumactif.com/
Edgar de Phelps- Vénérable
- Messages : 10324
Date d'inscription : 13/12/2022
Re: Topic univers spatial
Beaucoup plus simple d'avoir une base adaptée au milieu.Edgar de Phelps a écrit:J ai lu que si on veut coloniser l espace faudra modifier notre ADN et c est possible.
A propos, la Nasa, en fait le Congrès, pour élaborer les budgets de la Nasa, vient de se rendre compte que la Nasa avait pris en compte pour sa station lunaire le poids d'une sorte de grosse capsule Appollo en amarrage... or le Stasrhip est 18 fois plus lourd, sans parler de la taille globale et de l'éventuel moment d'inertie. Sans oublier que le Starship reste d'un tenant aura toute son essence à bord etc etc.
La Station Spatiale de la Nasa est donc très très sous-dotée pour accueillir en amarrage un Starship et pouvoir redresser sa position. Et donc elle est incompatible avec le Starship.
... Du coup on se dirige, du moins Musk se dirige vers ses propres solutions lunaires, à 100%, avec des voyages d'un tenant par ailleurs nettement moins chers. Sa station, ce sera la starship lui-même, vaisseau et station spatiale de rencontre. Il va se recharger en carburant sur un Starship tanker qui sera laissé en orbite basse, et qui à chaque mission lunaire ou martienne, va être rechargé au cours d'une dizaine de lancements, ce qui dans un premier temps devrait être étalé sur environ 2 mois, puis la starship lunaire (qui ne reviendra jamais sur Terre) sera lancé avec sa cargaison d'environ 150 tonnes (si c'est un V2, 300 tonnes si c'est un V3), donc bien plus que les allers-venues terrestres, se rechargera en carburant puis ira se poser directement sur la Lune, déchargera sa cargaison et éventuellement repartira vers l'orbite terrestre.
Il y a 2 solutions pour le Starship lunaire. Soit il reste sur place et est couché et se retrouve utilisé en tant que base lunaire (couché puis recouvert de de sable et de roches pour offrir une protection contre la radioactivité aux occupants, soit il rentre pour faire le circuit aller-retour Terre-Lune, et donc se recherge à nouveau en orbite et charge aussi son cargo et/ou équipage. Dans le cas où il rentre, il aura moins de fret, à l'évidence. le Starship qui restera sera probablement encore plus chargé au départ de la Terre, peut-être 400 tonnes en V3, 200 tonnes en V2. Bref, y'a de quoi envoyer du matos en quantité industrielle !
Une fois les Starship rôdé, ça coûtera plus rien à la Nasa de recourir au Starship plutôt qu'aux solution alambiquées ultra-coûteuses prévues la Nasa au départ ou celles mineurs à peine moins onéreuses de Blue Origin. A noter que SpaceX prévoit de mettre en orbite autour de la Lune une petite constellation Starlink.
On peut remarquer que SpaceX fait mine d'avoir aucun intérêt pour la Lune mais uniquement Mars, probablement parce que les Etats-Unis donc la Nasa sont dans une compétition féroce avec la Chine pour coloniser la Lune, et donc SpaceX n'a qu'à attendre qu'on vienne l'appeler à la rescousse, et alors il pourra demander le chèque salé (mais beaucoup moins que celui des projets de la Nasa) que l'état fédéral ne pourra lui refuser.
Déjà, il vient de recevoir la commande pour le Falcon Super-Heavy de mettre en orbite lunaire la future station de la Nasa en lieu et place du SLS 2 de la Nasa, beaucoup trop cher (presque 10 fois plus alors que SpaceX fait des super-bénéfices dessus).
Si on compte les chiffres des coûts pour SpaceX du Starship V2 et d'un lancement, on peut estimer une mission lunaire où on laisse le Starship sur place en guise d'élément de base lunaire, hors fret, à environ 70 millions de $ (on va dire dans les 10 millions de $ le starship lunaire laissé sur place avec le frêt plus 10 lancements avec retour à 5 millions de $ pour le carburant destiné au Starship tanker à 10 millions de $), sur lequel SpaceX va prendre comme d'habitude dans les 75% de bénéfice, donc 300 millions sur la facture de la Nasa. Avec le programme SLS 2 de la Nasa, on doit avoisiner un coût au moins 1000 fois supérieur (avec des industriels qui perdent de l'argent) pour parvenir au même résultat (donc dans les 70 milliards de $ de coût au mieux avec beaucoup de SLS nécessaires pour envoyer la même charge sur la lune).
C'est toute la différence entre une fusée fabriquée à la chaîne en tôle de boîte de conserve avec des moteurs réutilisables conçus pour coûter le moins cher possible et être efficaces e, même temps, utilisant le carburant low cost le plus fûté qui existe, et pour la Nasa utiliser le carburant certes le plus efficace mais cher, des moteurs qui serviront une seule fois (à cause du carburant - l'hydrogène qui les abime de même que son container), et tout réalisée en alliages spéciaux et fibres de carbones, pour la plupart à la main et à l'unité... bref, c'est la comparaison entre une peinture réalisée à la main et un tirage sur imprimante...
Jeannot Lapin- Sage
- Messages : 9226
Date d'inscription : 31/07/2021
Re: Topic univers spatial
Au moins une chose est sûre, on a un Fan d'Elon Musk en Lapin...
Frelon- Chef
- Messages : 1946
Date d'inscription : 12/12/2013
Age : 68
Localisation : région parisienne
Re: Topic univers spatial
C'est le propre des architectes de rêver à des trucs impossibles à vivreFrelon a écrit:Au moins une chose est sûre, on a un Fan d'Elon Musk en Lapin...
Clavier- Sage
- Messages : 4304
Date d'inscription : 18/02/2019
Localisation : Golfe du Morbihan
Re: Topic univers spatial
Frelon a écrit:Au moins une chose est sûre, on a un Fan d'Elon Musk en Lapin...
Je suis fan de ce qu'il réalise... c'est pas pareil.
Dommage que l'esprit n'y soit plus en France, depuis l'arrivée de la gauche en 1981. A peu près tout ce qui est techno est mal vu. Les journalistes quand ils parlent sciences sont à côté de la plaque; c'est à la limite de la plaisanterie. Et quand ils parlent de techno et d'industrie ça devient de la raillerie politique anti-progrès à chaque sois.
On détourne toutes nos capacités potentielles d'investissements dans la redistribution sociale ou autre subventions écolos de surveillance anti-industrielles. Comme dirait un chanteur, "merde in France, caca boom..." qui a bien imagé l'esprit de la gauche au pouvoir.
Jeannot Lapin- Sage
- Messages : 9226
Date d'inscription : 31/07/2021
Re: Topic univers spatial
Tu parles de quoi ?Clavier a écrit:C'est le propre des architectes de rêver à des trucs impossibles à vivreFrelon a écrit:Au moins une chose est sûre, on a un Fan d'Elon Musk en Lapin...
De la colonisation de Mars ? j'ai un doute aussi. J'en ai parlé.
Je demande à voir l'intérêt. Du moins de le faire massivement. Avoir des bases c'est différent. On a bien des bases sur beaucoup de nos îles sans réelle existence économique, sans parler de la Terre Adélie. Si ça coûte pas cher... comme c'est le cas avec les Starship...
Jeannot Lapin- Sage
- Messages : 9226
Date d'inscription : 31/07/2021
Page 27 sur 32 • 1 ... 15 ... 26, 27, 28 ... 32
Sujets similaires
» Le James Webb spatial telescope a bien aligné son miroir principal
» Spatial : pourquoi quand un documentaire fait l'unanimité en matière pédagogique, il n'est plus disponible gratuitement sur le net ?
» A propos des conditions initiales de l'Univers.
» L'univers se réchauffe !
» L’UNIVERS A-T-IL ÉTÉ CRÉÉ PAR DIEU ?
» Spatial : pourquoi quand un documentaire fait l'unanimité en matière pédagogique, il n'est plus disponible gratuitement sur le net ?
» A propos des conditions initiales de l'Univers.
» L'univers se réchauffe !
» L’UNIVERS A-T-IL ÉTÉ CRÉÉ PAR DIEU ?
Page 27 sur 32
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum