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2023 : CHUTE DE MACRON ET GREVE GENERALE EUROPEENNE ?
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Re: 2023 : CHUTE DE MACRON ET GREVE GENERALE EUROPEENNE ?
pour l instant , ses grévistes vont faire chier les ouvriers qui veulent partir en vacances
c est toujours une minorités , de nantis qui pourrissent la vie des plus pauvres
car pour faire grève, il faut avoir les moyens
c est toujours une minorités , de nantis qui pourrissent la vie des plus pauvres
car pour faire grève, il faut avoir les moyens
michou- Sage
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Date d'inscription : 16/09/2022
Re: 2023 : CHUTE DE MACRON ET GREVE GENERALE EUROPEENNE ?
Dédé 2B a écrit:https://www.cestlagreve.fr/Plaristes Evariste a écrit:Oui, alors le problème c'est que les travailleurs ne croient plus aux grèves, faudrait montrer l'exemple la dernière grève chez total ça aurait été l'occasion de donner l'essence gratos.
Au lieu de ça les mecs ont réclamé du bifton sur le racket des Français.
Et tant pis si ça tombe sous le coup de la loi comme du vol.
Le droit de grève tel qu'on l'a de nos jours je rappel elle a été obtenue parce-qu'on en arrivait rien à foutre que ça soit illégal d’arrêter de bosser.
Pour mai 68 merci de confirmer que vous touchez des biftons de la CIA.
Ha bon j'ai touché en Mai 68 de l'argent de la CIA? Prouve le....
Documentaire Russe sur les alliance entre les gauchistes Français et les fachos :
La scission CGT/FO les trotskard au service de la CIA. C'est ce qui est plus connu, mais ce qui est moins connu c'est que la grève chez renault était dans la même veine
On a un certains nombre de troskard de mao et d'anars qui se sont révélé être des agents de la CIA et se sont reconvertis en bureaucrates €uropéen, tel qu'Emmanuel barosso.
Trotsky a collaboré avec toutes les
Derrière l'apparente pureté révolutionnaire de trotsky se cachait un type avec un melon et un ego surdimensionné capable de toutes les entourloupes possibles. C'est confirmé par l’historienne communiste Annie lacroix riz.
Expert de la collaboration du patronat Français et de la seconde guerre mondiale.
Le documentaire parle aussi des rites échangistes chelous sous les douche du château des trotskards. Témoignage d'un ancien de LO qui était un anar qui faisait de l'entrisme chez LO.
Les prolo en 68 ont récolté des miettes ça été une révolution pour ne pas dire une contre révolution petit bourgeoise, des jeunes qui surjouent la révolution, rite de l'enterrement de l'espoir révolutionnaire.
Le PCF de l'époque avait été averti de la manipd es yankee par le KGB, et avait calculé que l'insurrection révolutionnaire n'était pas possible, trop peu de soutient prolétaire à cause de l'infiltration gauchistes et petit bourgeoise estudiantine dont le prolo se méfiat à raison.
L’infiltration petite bourgeoise était le but initial de 67.
Donc sachant ça, il est normal que le PCF ne s'est mouillé qu'à moitié.
Mai 68 a vu le déclin des forces resistants aux ricains : c'est à dire les gaullistes et le PCF, c'est à dire les forces de la résistance et a vu le retour des forces de la collaboration sur la scène et ça inclut la social démocratie.
Plaristes Evariste- Vénérable
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Date d'inscription : 04/06/2020
Re: 2023 : CHUTE DE MACRON ET GREVE GENERALE EUROPEENNE ?
Lettre diffusée par l'auteur (ALR) , au moment de sa rédaction. Elle comporte trois parties : la réfutation des clichés colportés par J.J.Marie sur la personnalité monstrueuse prétée à Staline, le dossier d'archive sur les compromissions du trotskisme pendant l'occupation, et une mise au point sur la famine ukrainienne de 1932.
ALCR a écrit:Cher collègue,
Vous me permettrez de préciser les inexactitudes et malhonnêtetés de votre article, tout en répondant aux arguments qu’avance votre courrier. Je ne vous reproche pas un modeste article de synthèse (et ne parle pas ici de votre « Staline paru chez Fayard » ou de votre « Trotsky paru chez Payot » dont on pourrait examiner le cas par ailleurs). Je fais allusion au brûlot paru dans l’Express des 20-26 septembre 2007 assimilant Staline à « Caligula [qui] symbolise la cruauté, la dissimulation, la mégalomanie, le bluff, le mépris des hommes, tous traits applicables à Staline. » Curieux choix. Vous prenez au pied de la lettre les auteurs latins (à commencer par cette commère de Suétone) dont on sait que, issus des milieux privilégiés, ils ont haï les empereurs qui montraient quelque combativité contre les prébendes des sénateurs. Caligula les traitait en effet fort mal mais, comme lui, j’ai plus de sympathie pour un cheval que pour un sénateur romain. Je n’avais pas songé à cette comparaison entre historiens contemporains « dominants » et chroniqueurs latins avocats d’une impitoyable société de classe, mais elle est riche d’enseignements.
Comme tous les collègues français ou presque, vous partez du principe que Staline a tué femmes, enfants et vieillards, sans parler des hommes valides, grâce à une réglementation, par lui élaborée, aussi idiote que féroce et qu’il aurait légitimée par des complots imaginaires. Ce qui vous donne l’occasion de brocarder « le mauvais roman des Sayers et Kahn ». Ce n'est pas parce que le regretté Vidal-Naquet, qui ne redoutait rien tant, et de longue date, que de passer pour « compagnon de route » du communisme, a donné sa caution à cette thèse – fort étrangère à son champ de spécialité – qu’elle est fondée. L'ouvrage en question, The great conspiracy against Russia, New York, Boni & Gaer, 1946, préfacé par le soviétophile sénateur Claude Pepper (un des deux seuls ambassadeurs « progressistes », avec Davies, nommés par Roosevelt), établit en effet que la Russie soviétique a fait l'objet depuis sa naissance d’un complot permanent des puissances impérialistes, acharnées à faire disparaître cet insupportable modèle socio-économique et politique.
Le travail de Sayers et Kahn appartient certes à la catégorie de « l’histoire immédiate », mais ses « notes bibliographiques » souffrent la comparaison avec « l’absence de références » de votre « court article de magazine », et quel magazine! Je vous renvoie à ces notes, précisées pour chaque chapitre p. 140-147 de cette édition de 1946 : elles incluent des ouvrages « officiels » soviétiques, d'autres, non soviétiques, assurément anti-trotskistes, mais documentés, ainsi que d’abondantes sources occidentales de renseignements, des archives étatiques publiées, tels les Foreign Relations of the United States, les papiers Lansing, le compte rendu sténographique des procès depuis le début des années trente, etc. J’ai consulté moi-même ce type de matériau au Quai d'Orsay (comptes rendus bruts et commentaires diplomatiques). Le document brut des séances est instructif, parce que, torturés ou pas, les inculpés fournirent des détails précis sur leurs tractations avec l’étranger qu’aucun tortionnaire, si habile fût-il, n’aurait pu leur inspirer, comme je l’ai fait remarquer naguère à propos des procès qui eurent lieu dans les démocraties populaires de l’Est européen, pendant la Guerre froide, contre de hauts clercs stylés et mandatés par le Vatican (Le Vatican, l'Europe et le Reich de la Première Guerre mondiale à la Guerre froide (1914-1955), Paris, Armand Colin, 1996, 540 p., réédité en 2007, chapitre 11; sur l’appréciation desdits complots par une historiographie plus récente, cf. infra).
En outre, l’ouverture des archives internationales (soviétiques comprises, mais je travaille moi-même sur les occidentales, cf. infra) ne ridiculise pas, mais étaie la thèse de Sayers et Kahn du complot international, comme l’excellent ouvrage, traduit en français, d’Arno Mayer, Les Furies, terreur, vengeance et violence, 1789, 1917, Fayard, Paris, 2002. « L'ambassadeur d'un pays capitaliste devient fiable dès lors qu'il répète la propagande officielle, m’écrivez-vous. Pour répéter ainsi le mauvais roman des Sayers et Kahn, il faut tout ignorer du dossier Toukhatchevski à Moscou et même de la déclaration du collège militaire de la Cour Suprême de l'URSS de 1957 sur le procès des militaires qui en citait quelques extraits, documents autrement sérieux qu'une correspondance de diplomates étrangers. » J’ai consacré au « dossier Toukhatchevski » des mois de recherche indépendante dans les archives diplomatiques (françaises, américaines, britanniques, allemandes, récemment italiennes) et militaires françaises (Service historique de l'armée de terre, incluant des fonds spécifiques sur le procès Toukhatchevski) : leur concordance est formelle sur les tractations entre Toukhatchevski (et quelques-uns de ses pairs) et l’État-major de la Wehrmacht, impliquant cession de l’Ukraine contre renversement du pouvoir soviétique.
Ces sources d'origine très diverse excluent toute erreur et balaient les a posteriori de « la déclaration du collège militaire de la Cour Suprême de l'URSS de 1957 sur le procès des militaires ». Vous vous en contentez parce qu’elle cite « quelques extraits » favorables à la thèse de la réhabilitation de Toukhatchevski, que les dirigeants soviétiques prononcèrent en effet. Le père de Nicolas Werth, l’excellent journaliste britannique Alexander Werth qui, à la différence de son fils, aimait beaucoup l’URSS et ne haïssait pas son chef, souligna dès 1964 les périls d’une réécriture de l’histoire soviétique systématiquement antistalinienne. Il conclut à de sérieuses manipulations « khrouchtchéviennes », en confrontant à des récits d’après mars 1953 nombre de réalités politiques et événements que, ayant passé la période de guerre en URSS, il connaissait personnellement (La Russie en guerre, Paris, Stock, 1964, p. 19-20). Un document de 1957, favorable à Toukhatchevski, vous suffit à établir son innocence. Au nom de quel impératif méthodologique? En revanche, mes courriers diplomatiques, qui vous déplaisent, ne seraient pas des archives : votre remarque « Beau document d'archives puisqu'il est archivé! » relève du chef-d'œuvre de mauvaise foi. Vous me permettrez de prétendre, cher collègue, savoir aussi bien que vous ce qu’est une archive. Il n'est que de me lire pour le constater.
Je vous remercie donc de lire mon « ouvrage Le choix de la défaite » que vous n'avez « pas lu », notamment ses p. 389-407 (surtout 393-398). Moi, je vous parle de votre article, et je l’ai lu. Vous déduisez du « titre », qui vous déplaît, certes, mais que j’ai scrupuleusement et précisément choisi, que je recours aux « mêmes fables grossières » dont j’aurais usé « dans la lettre à Celia Hart en ignorant les documents soviétiques eux-mêmes. » Parlons-en. Lorsque j’ai répondu aux énormes sottises de Mme Hart, j’ai fourni à mes interlocuteurs les sources de documents établissant la complicité formelle, de 1935 à 1946, entre trotskistes, Trotsky en tête, et élites des puissances les plus résolues à en finir avec l’expérience soviétique (qu’on taxe cette ligne d’anti-stalinisme ne change rien à l’affaire). J’ai notamment envoyé à mon ami (trotskiste) Pedro Carrasquedo, le 22 octobre 2004, les références qui suivent, puisque, travaillant aux Archives nationales, il se proposait de les examiner pour « arbitrer », après le délai nécessaire à l’examen, entre mes accusations graves et les cris d’indignation de divers groupements trotskistes. C’est ce que vous appelez ignorance des « documents soviétiques eux-mêmes ». Pedro, que j’ai relancé dans les semaines qui ont suivi son engagement, n’a à la présente date toujours pas usé de son arbitrage et ne m’a plus reparlé du dossier après avoir différé sa remise d'avis.
Vous conviendrez aisément, puisque vous considérez toujours comme nulles et non avenues les accusations soviétiques de complot ou de complicité de ressortissants soviétiques avec des pays hostiles, que, pour établir les liens éventuels avec l’étranger, les sources diplomatiques et policières, notamment occidentales, sont indispensables. Je vous remercie de vérifier les sources que j’ai fournies, qui ne laissent aucun doute sur l’utilisation des trotskistes contre les communistes par les Allemands hitlériens avant et pendant l'Occupation puis par les Américains supposés démocrates. Je conçois que le dossier vous soit désagréable, mais je ne l’ai pas « forgé » (je vous adresse l’original in extenso du texte envoyé à Pedro, qui pourra confirmer mes dires, raison pour laquelle je lui communique notre échange).
Sur Knochen et Boemelburg, voir Le choix de la défaite et Industriels et banquiers français sous l’Occupation : la collaboration économique avec le Reich et Vichy, Paris, Armand Colin, 1999, réédité en 2007, et surtout le prochain, De Munich à Vichy : la mort annoncée de la Troisième République, à paraître en 2008 chez le même éditeur.
Plaristes Evariste- Vénérable
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Re: 2023 : CHUTE DE MACRON ET GREVE GENERALE EUROPEENNE ?
« PIECES INDIQUEES A PEDRO CARRASQUEDO SUR TROTSKI ET LES TROTSKISTES
Le Pecq, 22 octobre 2004
Remarques sur les pièces déjà indiquées, sur lesquelles nous pourrons discuter (j’en ai annoté une quantité considérable), et sur d’autres
3W, vol. 358, interrogatoire d’Allemands, AN,
Le dossier 4, Knochen, direction générale de la sûreté nationale direction des RG, janvier 47, révèle une filière d’utilisation d’« agents » trotskistes contre le PCF et sa propagande pro-soviétique :
Lutte contre le communisme, œuvre de Boemelburg, notamment très efficace utilisation de propagande trotskiste par agent Barbe ou Barbet, sur radios clandestines installées « consistait à critiquer l’évolution du communisme russe et plus particulièrement de Staline en soulignant qu’il s’éloignait de plus en plus des doctrines initiales de Marx et de Lénine », pour « dissocier les diverses organisations communistes en jetant le trouble dans les esprits », 104, et « d’autres collaborateurs français pour ces émissions mais je ne connais pas leur nom »; et usage d’autres comme le Tchèque Rado, « ex-officier des Brigades internationales », et deux autres agents Tchèques; et Boemelburg « avait d’excellents contacts avec des fonctionnaires de la police spéciale française et, notamment, Deitmar ((sic) Detmar d'après Berlière), Baillet et Rotte ((sic) pour Rottée).
(cet interrogatoire suggère qu’il a bien existé des « retournements » d’anciens des Brigades internationales, ce qui relève d’impératifs policiers élémentaires, et ce qui suit dans les dossiers F7 sur des financements réguliers depuis le milieu des années trente rend vraisemblable l’existence d’un noyau acquis aux Allemands depuis lors).
Europe URSS 1918-1940, vol. 988, relations Allemagne-URSS, novembre 33-décembre 39, MAE
Lettre 881 François-Poncet au ministre des Affaires étrangères, Berlin, 9 juin 37, 43-48, 6 p.
Et surtout, fondamental, Lettre 306 de Robert Coulondre au ministre des Affaires étrangères, Moscou, 15 décembre 37, 50-7, 8 p.
7 N 3123, URSS, rapports des attachés militaires, 1937-1940 (colonel, jusqu’en février 39, puis général Palasse), SHAT,
essentiel, tout voir sur 1937 et 1938, notamment tous comptes rendus mensuels et pièces des procès, dont interrogatoires, plus que troublants sur la situation depuis 1934-1936, vu leur recoupement avec d’autres éléments de la documentation, notamment sur l’Ukraine. La chronologie donne la preuve que ce sont les dénonciations des premiers inculpés qui fournissent les éléments nécessaires à l’enquête sur les généraux, et non une initiative préalable des dirigeants soviétiques ou de Staline pour tordre le cou à leurs (ses) rivaux.
Insistance sur le caractère catastrophique, vis à vis de l’étranger et de la politique de « sécurité collective », de ces procès, que l’URSS n’a pas voulus : sa politique extérieure est trop décisive dans la période pour justifier une initiative « intérieure » par ailleurs destructrice de la politique Litvinov.
Lis tout, et soigneusement (même si les inculpés ont été torturés, ils n’ont pu inventer sur ordre du GPu les révélations faites, et que le renseignement militaire de diverses capitales corrobore dans les mois suivant le « procès des généraux » et les exécutions de juin 1937 (compare avec les procès d’après Deuxième Guerre mondiale contre les clercs dans les pays d’Europe orientale, chapitre 11 du Vatican)
7 N 3150, URSS, rapports des attachés militaires, armée et politique, procès Toukhatchevski, épurations, SHAT
Tout voir, j’en ai 16 p. Ce dossier me semble irréfutable. Il est extrêmement surprenant que les excellents Haslam et Carley n’y aient pas mis les pieds. Carley a consulté les fonds du SHAT (cf. mon complément bibliographique de l’agrégation, que je te joins).
Je te laisse voir et on commente ensemble.
F 7, 13429, 1932, AN
Note A.V. 5 1552 sur « La collusion germano-soviétique », Paris, 4 février 32, dactylographié, 9 p. [plus précisément, note sur « les tractations entre l’État-major de la Reichswehr et l’État-major de l’Armée rouge qui ont eu lieu depuis 1922. », transmise parole ettre 1634 Ministre de l'Intérieur (direction de la Sûreté générale) au Président du Conseil ministre des Affaires étrangères, Paris, 5 février 32, dactylographié, 1 p., in URSS 1918-1940, vol. 1268, politique étrangère, 1930-1940, MAE]
sur la collaboration militaire germano-soviétique depuis Rapallo, [cf. aussi 1/4208, (P.P.), « D'un correspondant », Paris, 1er mai 31, dactylographié, 7 p., annoté presque in extenso, F 7, 13428, 1931]
Sur l’intimité entre certains généraux, dont Toukhatchevski, et la Reichswehr depuis la collaboration militaire des années vingt (Kork, etc., déjà soupçonnés dans les années vingt, et sauvés du poteau d’exécution par l’intervention de la Reichswehr)
F 7, 13431, juillet-décembre 1933 (3 documents de 1934 et 35 à la fin), AN
Ce volume établit l’existence de liens entre Pierre Naville et des agents hitlériens (ferait désordre, au colloque, imminent, si je ne m’abuse, sur Pierre Naville). Tu devrais, avec tes moyens, obtenir davantage de renseignements.
Bordereau d'envoi plusieurs courriers août-septembre envoyés par Contrôleur général Strasbourg au directeur de la Sûreté générale, Services de Police administrative, 28 septembre 33, paginé 320
Sur l’Allemand Pfeiffer, et groupement trotskiste, correspondance signée Ervin Bauer, mais au nom de Pierre Naville, 11, rue Manin, 19e.
Toujours documentation novembre sur Ervin Bauen et son courrier à Pierre Naville, avec renseignements novembre 33 (sic), paginé 566 (transmis à Contrôleur général … Alsace-Lorraine, lettre 10409, 15 novembre 33) sur le 2e
LA LUTTE CONTRE LA « DÉFENSE NATIONALE » NE RELÈVE PAS D’UNE TACTIQUE EXCLUSIVE D’EXTRÊME GAUCHE
F7, vol. 12960, 1e bobine, 1935, juillet-12 août 1935, 443 p., dossier dit des « notes Jean », AN
Promiscuités anticommunistes attestées entre des éléments trotskistes, cités, et Doriot (acheté pour sa part de longue date par les patrons, Laval et les Allemands), cf. P.P., 26 juillet 1935, 294-5, P.P. 2 août 25, 373-4 (sauf à faire preuve de naïveté politique, il faut expliquer politiquement la protection active de Doriot auxdits éléments)
F7, vol.15284, divers partis,
Dossier Parti communiste internationaliste (P.C.I)
plusieurs courriers de 1945 et 1946 des RG, sur le financement américain de la 4e internationale, notamment sur Pierre Naville, précis (j’en ai annoté cinq, sans préciser sur mes notes si ce sont les seuls du dossier, je ne m’en souviens donc plus)
(renseignements parfaitement compatibles avec le rôle anticommuniste joué aux États-Unis par le courant trotskiste contre le mouvement communiste, notamment dans le domaine syndical)
F7, VOL. 12961, 1E BOBINE, 1935, MARS-JUILLET 1936
C. 2976, Paris, 24 mars 36, 16
Rôle, notamment financier, des Allemands dans la réorganisation trotskiste en France
V.P. 6, Paris, 10 avril 36, 156-8, le choix des thèmes de propagande
Et plusieurs courriers, que je n’ai pas annotés, vois le volume. »
Le Pecq, 22 octobre 2004
Remarques sur les pièces déjà indiquées, sur lesquelles nous pourrons discuter (j’en ai annoté une quantité considérable), et sur d’autres
3W, vol. 358, interrogatoire d’Allemands, AN,
Le dossier 4, Knochen, direction générale de la sûreté nationale direction des RG, janvier 47, révèle une filière d’utilisation d’« agents » trotskistes contre le PCF et sa propagande pro-soviétique :
Lutte contre le communisme, œuvre de Boemelburg, notamment très efficace utilisation de propagande trotskiste par agent Barbe ou Barbet, sur radios clandestines installées « consistait à critiquer l’évolution du communisme russe et plus particulièrement de Staline en soulignant qu’il s’éloignait de plus en plus des doctrines initiales de Marx et de Lénine », pour « dissocier les diverses organisations communistes en jetant le trouble dans les esprits », 104, et « d’autres collaborateurs français pour ces émissions mais je ne connais pas leur nom »; et usage d’autres comme le Tchèque Rado, « ex-officier des Brigades internationales », et deux autres agents Tchèques; et Boemelburg « avait d’excellents contacts avec des fonctionnaires de la police spéciale française et, notamment, Deitmar ((sic) Detmar d'après Berlière), Baillet et Rotte ((sic) pour Rottée).
(cet interrogatoire suggère qu’il a bien existé des « retournements » d’anciens des Brigades internationales, ce qui relève d’impératifs policiers élémentaires, et ce qui suit dans les dossiers F7 sur des financements réguliers depuis le milieu des années trente rend vraisemblable l’existence d’un noyau acquis aux Allemands depuis lors).
Europe URSS 1918-1940, vol. 988, relations Allemagne-URSS, novembre 33-décembre 39, MAE
Lettre 881 François-Poncet au ministre des Affaires étrangères, Berlin, 9 juin 37, 43-48, 6 p.
Et surtout, fondamental, Lettre 306 de Robert Coulondre au ministre des Affaires étrangères, Moscou, 15 décembre 37, 50-7, 8 p.
7 N 3123, URSS, rapports des attachés militaires, 1937-1940 (colonel, jusqu’en février 39, puis général Palasse), SHAT,
essentiel, tout voir sur 1937 et 1938, notamment tous comptes rendus mensuels et pièces des procès, dont interrogatoires, plus que troublants sur la situation depuis 1934-1936, vu leur recoupement avec d’autres éléments de la documentation, notamment sur l’Ukraine. La chronologie donne la preuve que ce sont les dénonciations des premiers inculpés qui fournissent les éléments nécessaires à l’enquête sur les généraux, et non une initiative préalable des dirigeants soviétiques ou de Staline pour tordre le cou à leurs (ses) rivaux.
Insistance sur le caractère catastrophique, vis à vis de l’étranger et de la politique de « sécurité collective », de ces procès, que l’URSS n’a pas voulus : sa politique extérieure est trop décisive dans la période pour justifier une initiative « intérieure » par ailleurs destructrice de la politique Litvinov.
Lis tout, et soigneusement (même si les inculpés ont été torturés, ils n’ont pu inventer sur ordre du GPu les révélations faites, et que le renseignement militaire de diverses capitales corrobore dans les mois suivant le « procès des généraux » et les exécutions de juin 1937 (compare avec les procès d’après Deuxième Guerre mondiale contre les clercs dans les pays d’Europe orientale, chapitre 11 du Vatican)
7 N 3150, URSS, rapports des attachés militaires, armée et politique, procès Toukhatchevski, épurations, SHAT
Tout voir, j’en ai 16 p. Ce dossier me semble irréfutable. Il est extrêmement surprenant que les excellents Haslam et Carley n’y aient pas mis les pieds. Carley a consulté les fonds du SHAT (cf. mon complément bibliographique de l’agrégation, que je te joins).
Je te laisse voir et on commente ensemble.
F 7, 13429, 1932, AN
Note A.V. 5 1552 sur « La collusion germano-soviétique », Paris, 4 février 32, dactylographié, 9 p. [plus précisément, note sur « les tractations entre l’État-major de la Reichswehr et l’État-major de l’Armée rouge qui ont eu lieu depuis 1922. », transmise parole ettre 1634 Ministre de l'Intérieur (direction de la Sûreté générale) au Président du Conseil ministre des Affaires étrangères, Paris, 5 février 32, dactylographié, 1 p., in URSS 1918-1940, vol. 1268, politique étrangère, 1930-1940, MAE]
sur la collaboration militaire germano-soviétique depuis Rapallo, [cf. aussi 1/4208, (P.P.), « D'un correspondant », Paris, 1er mai 31, dactylographié, 7 p., annoté presque in extenso, F 7, 13428, 1931]
Sur l’intimité entre certains généraux, dont Toukhatchevski, et la Reichswehr depuis la collaboration militaire des années vingt (Kork, etc., déjà soupçonnés dans les années vingt, et sauvés du poteau d’exécution par l’intervention de la Reichswehr)
F 7, 13431, juillet-décembre 1933 (3 documents de 1934 et 35 à la fin), AN
Ce volume établit l’existence de liens entre Pierre Naville et des agents hitlériens (ferait désordre, au colloque, imminent, si je ne m’abuse, sur Pierre Naville). Tu devrais, avec tes moyens, obtenir davantage de renseignements.
Bordereau d'envoi plusieurs courriers août-septembre envoyés par Contrôleur général Strasbourg au directeur de la Sûreté générale, Services de Police administrative, 28 septembre 33, paginé 320
Sur l’Allemand Pfeiffer, et groupement trotskiste, correspondance signée Ervin Bauer, mais au nom de Pierre Naville, 11, rue Manin, 19e.
Toujours documentation novembre sur Ervin Bauen et son courrier à Pierre Naville, avec renseignements novembre 33 (sic), paginé 566 (transmis à Contrôleur général … Alsace-Lorraine, lettre 10409, 15 novembre 33) sur le 2e
LA LUTTE CONTRE LA « DÉFENSE NATIONALE » NE RELÈVE PAS D’UNE TACTIQUE EXCLUSIVE D’EXTRÊME GAUCHE
F7, vol. 12960, 1e bobine, 1935, juillet-12 août 1935, 443 p., dossier dit des « notes Jean », AN
Promiscuités anticommunistes attestées entre des éléments trotskistes, cités, et Doriot (acheté pour sa part de longue date par les patrons, Laval et les Allemands), cf. P.P., 26 juillet 1935, 294-5, P.P. 2 août 25, 373-4 (sauf à faire preuve de naïveté politique, il faut expliquer politiquement la protection active de Doriot auxdits éléments)
F7, vol.15284, divers partis,
Dossier Parti communiste internationaliste (P.C.I)
plusieurs courriers de 1945 et 1946 des RG, sur le financement américain de la 4e internationale, notamment sur Pierre Naville, précis (j’en ai annoté cinq, sans préciser sur mes notes si ce sont les seuls du dossier, je ne m’en souviens donc plus)
(renseignements parfaitement compatibles avec le rôle anticommuniste joué aux États-Unis par le courant trotskiste contre le mouvement communiste, notamment dans le domaine syndical)
F7, VOL. 12961, 1E BOBINE, 1935, MARS-JUILLET 1936
C. 2976, Paris, 24 mars 36, 16
Rôle, notamment financier, des Allemands dans la réorganisation trotskiste en France
V.P. 6, Paris, 10 avril 36, 156-8, le choix des thèmes de propagande
Et plusieurs courriers, que je n’ai pas annotés, vois le volume. »
Plaristes Evariste- Vénérable
- Messages : 25190
Date d'inscription : 04/06/2020
Re: 2023 : CHUTE DE MACRON ET GREVE GENERALE EUROPEENNE ?
« Sur la famine en Ukraine, de 1932-1933 », distinguons entre deux domaines : n’étant pas spécialiste de l’histoire sociale russe ou soviétique et ne lisant pas le russe, je n’ai abordé la question que dans la mesure où les énormités publiées sur « la famine en Ukraine » me paraissaient antagoniques avec « la correspondance de certaines ambassades occidentales », correspondance abondante et convergente. Cette affaire ukrainienne était pour moi suspecte, les courriers de 1933 regorgeant d’indications précises sur une « campagne allemande » relative à l’Ukraine et liée au plan de sa conquête. Sur le détail de l’histoire sociale, je me suis donc appuyée sur les multiples travaux étrangers parus ces dernières années, tous fondés sur les archives soviétiques. J’y ai trouvé confirmation de ce qu’établissait la correspondance diplomatique « occidentale » (pas italienne ni allemande) : la thèse génocidaire est absurde et « la famine en Ukraine », d'une part n'est pas spécifiquement ukrainienne (vous ne le prétendez heureusement pas), d'autre part est incommensurable avec celle des années vingt.
J’affirme pour ma part, documents diplomatiques divers à l'appui, que « la famine en Ukraine » fut considérablement gonflée par une campagne de presse inscrite dans le projet de conquête allemande. Ce tapage, qui faisait ricaner les diplomates, si antisoviétiques fussent-ils (tel François-Poncet), associa étroitement le Reich, la Pologne (à laquelle Berlin fit croire qu’il y aurait un morceau d’Ukraine pour elle, comme il lui promit, du dépeçage de la Tchécoslovaquie auquel elle participerait, le « pourboire » de Teschen – pour moins d’un an) et le Vatican, laquais du Reich – pour ne citer que les auxiliaires les plus importants, puisque tous les féaux de l’Allemagne s’alignèrent. C’est évidemment cette campagne que j’ai rencontrée d'abord, dans les sources diplomatiques.
Les travaux d’histoire sociale que j’ai lus ensuite ont confirmé ce qui ressortait des séries économiques et sociales des fonds URSS du Quai d'Orsay, à savoir que l’épisode devait beaucoup aux pratiques de rétention des paysans privilégiés (ou relativement privilégiés, mais ulcérés par la collectivisation). Ces travaux ignorent complètement les opérations germano-ukrainiennes en cours ou, comme vous, sans les connaître, les imputent aux forgeries intéressées de Staline. Notez cependant que le Reich finance le mouvement autonomiste ukrainien depuis la fin du 19e siècle, comme il appert clairement des volumes Allemagne de la « Nouvelle série 1897-1918 » du Quai d'Orsay). Restons sur le seul terrain socio-économique. Des trotskistes dont le chef théoricien n’a pas toujours récusé la collectivisation la trouvent criminelle quand c’est un Staline qui la réalise? « 1929-1930. Lance la collectivisation forcée ». Ah bon, parce que la contradiction entre les propriétaires bénéficiaires de la NEP et les paysans sans terre, d'une part, et la modernisation du pays, d'autre part, est une dimension étrangère à votre courant de pensée? « et instaure le goulag » (article, p. 40) : sur cette énormité, je vous renvoie à l’historique présenté par Mayer de la prison et du camp de travail dans l’histoire russe puis soviétique.
Vous constaterez à la lecture de la dernière version de ma présentation critique de « la famine en Ukraine » (qui figure sur mon site), jointe au courrier électronique par lequel je vous adresse la présente lettre, que je ne suis pas l’ignorante que vous croyez sur l’histoire sociale de l’URSS. Je maintiens toute mon argumentation sur le scandale du chiffrage des morts de « la famine en Ukraine » et ailleurs, chiffrage que vous-même, dans votre article (p. 40, « en Ukraine (4 millions de morts) et au Kazakhstan (1,8 million) » et maints collègues avez repris à la « source » statistique d’Alain Blum, consistant à regrouper une décennie de mortalité sur l’an 1933 (et pourquoi 4 en Ukraine?).
Vous m’avez sidérée par la remarque que, « en 1932-33 aucun photographe n'a pu mettre les pieds dans la région touchée par la famine et bouclée par l'armée et les troupes spéciales du Guépéou. » Il existerait donc un exemple historique qu’une interdiction officielle de photographier ait empêché la prise clandestine de photos? Manquons-nous de photographies clandestines sur « la destruction des castors d’Europe »? L’URSS était, quoique vous en pensiez, truffée, surtout en Ukraine, d’agents divers, surtout allemands et polonais, très souvent déguisés en clercs, et chargés de renseignement militaire (je vous renvoie à cet égard à mon ouvrage Le Vatican, l'Europe et le Reich, explicite et documenté). Le début de la décennie trente a correspondu à leur effectif maximal dans ce malheureux pays. Ils ont accumulé les plans d’installations militaires (j’en conte tel épisode « vatican ») mais ils n’auraient pas fait de photos? C’est une thèse absolument irrecevable. Et, comme il n’existe pas de photos de « 1932-33 », vous trouvez naturel qu’on les remplace par celle de la famine de 1920-1921? Vous devriez consulter l’ouvrage du photographe-historien Tottle Douglas, Fraud, Famine and Fascism. The Ukrainian Genocide Myth from Hitler to Harvard, Toronto, Progress Book, 1987.
Vous dites pouvoir « sans aucun problème […] mettre une ou plusieurs […] sources archivistiques soviétiques et russes, de première main […] en face de chacune de [vos] affirmations ». Je vous remercie donc de me préciser à quelles sources « de première main » contemporaines des faits (et non postérieures à la mort de Staline si elles ne sont pas contrôlables par des sources « de première main ») vous avez puisé vos développements « psychologisants » sur cet homme fourbe, sadique, cruel, rompu à « la méfiance et la dissimulation » par sa formation au séminaire de Tiflis (article, p. 41); sur le lien entre le jugement de Soukhanov sur Staline « tache grise » et la « balle dans la nuque » dont il mourra « plus tard », ce nul étant « rancunier ». La « société » soviétique aurait été « affamée » (sur quelles études économiques vous appuyez-vous?, les archives que je fréquente depuis des décennies établissent plutôt les progrès dans l’alimentation de la population entre 1917 et 1941). D’où tenez-vous que « la terreur » relevait de la seule malignité de Staline? Car selon vous, l’Allemagne ne s’occupait pas de l’URSS, pas plus que de l’Ukraine : d'ailleurs, quand la Wehrmacht est entrée en URSS, le Reich n’avait jamais rien fait ni tenté contre l’URSS, pas stipendié ses adversaires – pas plus que dans le reste de l’Europe occupée d'ailleurs. Allez donc lire ce que pensait le père de Nicolas Werth de la Gleichshaltung de la France de 1938. Paris et Londres ne s’étaient non plus jamais occupés des Soviets, ni Washington, ni Rome-Saint-Siège. La Cinquième Colonne, terme inventé par les franquistes pour qualifier leurs œuvres dans le camp républicain espagnol, serait une invention stalinienne. C’est comme la Révolution française : l’aristocratie européenne a tranquillement attendu qu’elle « mangeât ses enfants », en lui consacrant à peine un regard. Vous rejoignez l’historiographie la plus réactionnaire, Furet et ses héritiers, qui a actuellement envahi le champ de la Révolution française et clame partout que les révolutionnaires ont, sinon totalement inventé, du moins instrumentalisé le péril contre-révolutionnaire (voir les travaux de Jean-Clément Martin, dont la nomination a sonné le glas de l’influence marxiste – stalinienne? – sur cette historiographie, si solide depuis Mathiez).
Je conteste formellement votre thèse, celle de l’historiographie dominante française, de la fabrication des complots. L’historiographie « révisionniste » américaine ou britannique fournit depuis des décennies des travaux documentés par des sources étatiques « de première main » sur lesdits complots. Votre citation du seul « mauvais roman des Sayers et Kahn » date singulièrement, tant ce champ de recherche a été confirmé et rénové dans les dernières décennies. Arno Mayer recense un certain nombre des travaux correspondants. Roberts aussi, dont vous réduisez les ouvrages (j’en ai cité un, mais il y en a d’autres) à des « études britanniques qui […] utilisent des fragments […] de documents d'archives accessibles » (assurément, vous n’avez jamais lu Roberts). J’en cite également beaucoup, notamment dans la recension du dernier livre de Roberts (qui figure sur mon site), et je trouve depuis plus de 35 ans traces diplomatiques, militaires et policières avérées par leur abondance et leur concordance de ces complots « occidentaux ».
Admettons que Staline aurait « tenu » des militants par la connaissance de leurs faiblesses. En quoi la chose signale-t-elle son indignité? Trotskiste, et par définition « militant révolutionnaire » ou « ouvrier », vous connaissez la fonction des responsables des « biographies » des militants et la règle établie par l’Internationale communiste à ce sujet (qui n’avait pas scandalisé Trotski à son époque bolchevique, à ma connaissance). Elle n’établit pas la vilenie des communistes, mais la simple conscience que le camp d’en face pouvait introduire des « moutons noirs » dans le leur. Complot imaginaire? J’ai consulté dans le volume F7 13427, Allemagne, renseignements 1929-30 (Archives nationales) les « listes noires du PC allemand » que détenait la police française (et comment donc? Par quelle curieuse voie?). Elles comportaient « deux parties » : 1° « espions, provocateurs et traîtres », 2° « Escrocs, chevaliers d’industrie et nuisibles au parti ». La confrontation de ces listes avec des sources directes légitime ces précautions communistes de « flicage », qui ne faisaient que répondre à l’adversaire. La pression étrangère en URSS, réelle, non imaginaire, et l’achat de militants par l’adversaire (dont vous auriez une idée précise en lisant mon Choix de la défaite, et bien d’autres avant moi ont traité du cas de Doriot) ont évidemment enraciné ces pratiques. Elles vous choquent? Pas moi, qui suis habituée aux archives policières, donc à la traque des révolutionnaires et à la corruption de militants las de la dure action de classe, piégés pour un motif ou un autre, tentés par une vie plus facile, etc.; qu’elles attestent. Je comprendrais, même si je n’avais pas de sympathie politique précise, que les révolutionnaires aient tenté de se prémunir contre le flicage et la corruption éventuels des leurs. Ils avaient en effet fort à faire. L’épisode des fonds inépuisables de l’UIMM ne surprend que ceux qui ne travaillent pas sur les fonds des services spécialisés de la police, seule sources sérieuses sur ces pratiques.
En revanche, quelles sont vos sources sur la tenue en laisse de Thorez et d’Ernst Thälmann, par Staline qui « aim[ait] les taches »? Prétexte à imputer à Staline seul la ligne « de combattre en priorité les socialistes, jugés plus dangereux que les nazis » (article, p. 42). Il faut résolument ignorer l’histoire allemande, et le rôle réel du SPD de soutien actif aux forces de réaction avant, pendant et après la Première Guerre mondiale, pour attribuer le conflit SPD-KPD aux caprices de Staline. Vous n’allez pas dans votre article jusqu'à mentionner la thèse de Margaret Buber-Neumann, selon laquelle cette canaille de Staline aurait livré à Hitler les militants du KPD. Merci de me dire si des archives soviétiques ont confirmé la thèse de cette ex-communiste que l’Occident a sacralisée autant que Kravchenko (franche canaille selon les fonds du Quai d'Orsay, formels : correspondance de janvier 1948, Europe URSS 1944-1948 vol. 45, relations avec les Anglo-Saxons, janvier-mai 1948, MAE qui a d'ailleurs usé de son témoignage au procès de 1949). Je n’ai en des décennies jamais rien trouvé sur ce point, mais vous suggérez que Staline obtint par le pacte germano-soviétique la capacité de libérer des griffes hitlériennes certains militants communistes ou d’y maintenir les autres, tel Ernst Thälmann qui, « emprisonné par la Gestapo, […] ne sert plus à rien. Staline le laissera pourrir en prison. » (article, p. 42). Il aurait donc eu le pouvoir de l’en sortir.
Je n’ai pas lu « les lettres envoyées par Thälmann à Staline et Molotov par l'intermédiaire de sa femme Rosa », mais j’ai consulté des sources m’autorisant à mettre en doute vos affirmations. Je mentionne en passant votre présentation, peu originale en France, du pacte germano-soviétique – une des horreurs que vous imputez à Staline (article, p. 40), dont je présente les origines, depuis 1932-1933, dans Le choix de la défaite. Ce fut une simple précaution, de l’avis du grand antibolchevique Churchill, prévue depuis 1933 par les diplomates et attachés militaires « occidentaux » au cas où l’URSS n’obtiendrait pas une alliance tripartite comme celle de 1914. Cette thèse, confirmée par les sources et la bibliographie que vous ignorez, interdit à tout historien à la fois documenté et honnête de transformer l’URSS et le Reich en alliés du 23 août 1939 au 22 juin 1941. J’affirme, comme Roberts et Carley, qu’ils ne le furent point. Et j’accorde crédit à un document figurant dans le volume 36 de la série URSS Europe 1944-1949 du ministère des Affaires étrangères, Allemagne-URSS octobre 1944-octobre 1947, établissant que seuls les hitlériens avaient pouvoir sur Ernst Thälmann, et aucunement Staline. Selon cette note de renseignement (sans date, classée dans de la correspondance de novembre 1944, « Expérience russe Heinrich Himmler »), était considérée, le 15 février 1945 (date manuscrite) comme « vraisemblable » par la direction Europe du Quai d'Orsay, Himmler tenta depuis la fin 1943 d’utiliser Thälmann comme intermédiaire dans une tentative de « paix séparée germano-russe » (divers détails sont fournis sur ses conditions). La pression dura, mais le dirigeant communiste ne voulut rien savoir. Himmler décida donc, au bout de plusieurs mois de « supprimer les témoins gênants de cette “expérience”. Thälmann fut assassiné par la Gestapo [en août 1944] sur l’ordre de Himmler et pour donner le change, on exécuta avec lui quelques autres détenus politiques. Officiellement, le gouvernement du Reich annonça que le camp de concentration où se passa le drame [Buchenwald] avait été atteint par des bombes ennemies au cours d’un raid aérien. Les deux hommes de confiance de Himmler furent impliqués dans l’affaire du complot contre Hitler et exécutés. » Qu'est-ce que Staline a à voir avec le sort d’Ernst Thälmann après mars 1933?
Sur Staline pendant la guerre, vous répétez tous les poncifs sur le pleutre terrifié, méfiant envers un Sorge habitué des bordels, « paralys[é] » par le 22 juin 1941; manque à peine la thèse de la pure et simple surprise, Staline étant pris « à la gorge » par l’invasion; « piètre chef de guerre » seulement « soucieux […] de dresser les généraux les uns contre les autres », hurlant au faux complot pour expliquer « la débâcle » dont il est seul responsable (article p. 45). Vous gagneriez à lire Roberts, qui, avec ses sources (pas des bribes) et son immense bibliographie, vous dément en tous points. De quelles sources directes tenez-vous 1° le discours de Staline au « chef de la Tcheka » sur les délices du « choix de la victime » et de l’assouvissement de la vengeance? (article, p. 45-46), 2° l’épisode suivant, exemple concret présumé de la passion de Staline pour le rôle du chat écrasant la souris (p. 46). Vous servez au lecteur la thèse de l’antisémite (« Sa campagne antisémite vise à décimer les castors », p. 46), qui nous change de celle de la droite et de l’extrême droite que vous ne mentionnez pas, qui avait inondé l’entre-deux-guerres, du Staline « pantin des castors ». Merci de vous reporter sur ce point à mes arguments critiques de Roberts sur l’après 1945. Votre amalgame final sur les thèses alléguées des « vétérans » est franchement indigne.
Votre humour sonne faux sur l’« “historien” anglais » (pourquoi ces guillemets ? Vous lui refusez le titre d’historien?) qui pourrait « pomper [l]e gros livre […d’] un “historien” stalinien russe » (qui? Pas historien non plus? Alors, les seuls historiens sont les historiens français antisoviétiques?). Ces façons, qui frôlent la xénophobie, surprennent, moins cependant que l’incroyable incapacité des historiens trotskistes français (l’Américain Moshe Lewin, lui, ne nie pas les évidences) à envisager les rapports sociaux quand ils traitent de celui qui a dirigé l’URSS de la fin des années vingt à 1953. Accepteriez-vous de n'importe quel « historien » ou historien qu’il évacue l’analyse économique et sociale? C’est ce que votre haine de Staline vous conduit à faire de façon systématique, comme nos collègues vernaculaires de tous bords, extrême droite incluse. C’est désolant. On peut à propos de l’URSS de Staline écrire n'importe quoi, comme on agit avec les photos : puisqu’on ne dispose pas des bonnes (et pour cause), on fait avec les fausses, car cesser d’ériger Staline en monstre sanguinaire, fût-ce sur la base de sources convergentes, serait « vraiment gonflé ». Le « militant ouvrier » que vous flattez d’être ne s’interroge-t-il pas sur l’exploitation par « l’ennemi de classe » de sa réputation de « spécialiste de l’URSS »? Si le stalinisme vous fait horreur, ne réfléchissez-vous jamais à la remarque du vieux Bebel sur le sens des flagorneries ou félicitations de la bourgeoisie? Aucun « militant ouvrier » ou historien honnête et indépendant n'est sollicité par L’Express pour ses qualités militantes ou scientifiques. Et notre collègue anglais Simon Sebag Montefiore, auteur dans le même magazine du torchon « Le voyou qui lisait Platon » (p. 48, 50), pourrait y réfléchir aussi, lui dont tous les ouvrages obtiennent traduction immédiate en français, tandis que Roberts et tant d’autres sont condamnés à l’obscurité.
Bien cordialement,
Annie Lacroix-Riz
J’affirme pour ma part, documents diplomatiques divers à l'appui, que « la famine en Ukraine » fut considérablement gonflée par une campagne de presse inscrite dans le projet de conquête allemande. Ce tapage, qui faisait ricaner les diplomates, si antisoviétiques fussent-ils (tel François-Poncet), associa étroitement le Reich, la Pologne (à laquelle Berlin fit croire qu’il y aurait un morceau d’Ukraine pour elle, comme il lui promit, du dépeçage de la Tchécoslovaquie auquel elle participerait, le « pourboire » de Teschen – pour moins d’un an) et le Vatican, laquais du Reich – pour ne citer que les auxiliaires les plus importants, puisque tous les féaux de l’Allemagne s’alignèrent. C’est évidemment cette campagne que j’ai rencontrée d'abord, dans les sources diplomatiques.
Les travaux d’histoire sociale que j’ai lus ensuite ont confirmé ce qui ressortait des séries économiques et sociales des fonds URSS du Quai d'Orsay, à savoir que l’épisode devait beaucoup aux pratiques de rétention des paysans privilégiés (ou relativement privilégiés, mais ulcérés par la collectivisation). Ces travaux ignorent complètement les opérations germano-ukrainiennes en cours ou, comme vous, sans les connaître, les imputent aux forgeries intéressées de Staline. Notez cependant que le Reich finance le mouvement autonomiste ukrainien depuis la fin du 19e siècle, comme il appert clairement des volumes Allemagne de la « Nouvelle série 1897-1918 » du Quai d'Orsay). Restons sur le seul terrain socio-économique. Des trotskistes dont le chef théoricien n’a pas toujours récusé la collectivisation la trouvent criminelle quand c’est un Staline qui la réalise? « 1929-1930. Lance la collectivisation forcée ». Ah bon, parce que la contradiction entre les propriétaires bénéficiaires de la NEP et les paysans sans terre, d'une part, et la modernisation du pays, d'autre part, est une dimension étrangère à votre courant de pensée? « et instaure le goulag » (article, p. 40) : sur cette énormité, je vous renvoie à l’historique présenté par Mayer de la prison et du camp de travail dans l’histoire russe puis soviétique.
Vous constaterez à la lecture de la dernière version de ma présentation critique de « la famine en Ukraine » (qui figure sur mon site), jointe au courrier électronique par lequel je vous adresse la présente lettre, que je ne suis pas l’ignorante que vous croyez sur l’histoire sociale de l’URSS. Je maintiens toute mon argumentation sur le scandale du chiffrage des morts de « la famine en Ukraine » et ailleurs, chiffrage que vous-même, dans votre article (p. 40, « en Ukraine (4 millions de morts) et au Kazakhstan (1,8 million) » et maints collègues avez repris à la « source » statistique d’Alain Blum, consistant à regrouper une décennie de mortalité sur l’an 1933 (et pourquoi 4 en Ukraine?).
Vous m’avez sidérée par la remarque que, « en 1932-33 aucun photographe n'a pu mettre les pieds dans la région touchée par la famine et bouclée par l'armée et les troupes spéciales du Guépéou. » Il existerait donc un exemple historique qu’une interdiction officielle de photographier ait empêché la prise clandestine de photos? Manquons-nous de photographies clandestines sur « la destruction des castors d’Europe »? L’URSS était, quoique vous en pensiez, truffée, surtout en Ukraine, d’agents divers, surtout allemands et polonais, très souvent déguisés en clercs, et chargés de renseignement militaire (je vous renvoie à cet égard à mon ouvrage Le Vatican, l'Europe et le Reich, explicite et documenté). Le début de la décennie trente a correspondu à leur effectif maximal dans ce malheureux pays. Ils ont accumulé les plans d’installations militaires (j’en conte tel épisode « vatican ») mais ils n’auraient pas fait de photos? C’est une thèse absolument irrecevable. Et, comme il n’existe pas de photos de « 1932-33 », vous trouvez naturel qu’on les remplace par celle de la famine de 1920-1921? Vous devriez consulter l’ouvrage du photographe-historien Tottle Douglas, Fraud, Famine and Fascism. The Ukrainian Genocide Myth from Hitler to Harvard, Toronto, Progress Book, 1987.
Vous dites pouvoir « sans aucun problème […] mettre une ou plusieurs […] sources archivistiques soviétiques et russes, de première main […] en face de chacune de [vos] affirmations ». Je vous remercie donc de me préciser à quelles sources « de première main » contemporaines des faits (et non postérieures à la mort de Staline si elles ne sont pas contrôlables par des sources « de première main ») vous avez puisé vos développements « psychologisants » sur cet homme fourbe, sadique, cruel, rompu à « la méfiance et la dissimulation » par sa formation au séminaire de Tiflis (article, p. 41); sur le lien entre le jugement de Soukhanov sur Staline « tache grise » et la « balle dans la nuque » dont il mourra « plus tard », ce nul étant « rancunier ». La « société » soviétique aurait été « affamée » (sur quelles études économiques vous appuyez-vous?, les archives que je fréquente depuis des décennies établissent plutôt les progrès dans l’alimentation de la population entre 1917 et 1941). D’où tenez-vous que « la terreur » relevait de la seule malignité de Staline? Car selon vous, l’Allemagne ne s’occupait pas de l’URSS, pas plus que de l’Ukraine : d'ailleurs, quand la Wehrmacht est entrée en URSS, le Reich n’avait jamais rien fait ni tenté contre l’URSS, pas stipendié ses adversaires – pas plus que dans le reste de l’Europe occupée d'ailleurs. Allez donc lire ce que pensait le père de Nicolas Werth de la Gleichshaltung de la France de 1938. Paris et Londres ne s’étaient non plus jamais occupés des Soviets, ni Washington, ni Rome-Saint-Siège. La Cinquième Colonne, terme inventé par les franquistes pour qualifier leurs œuvres dans le camp républicain espagnol, serait une invention stalinienne. C’est comme la Révolution française : l’aristocratie européenne a tranquillement attendu qu’elle « mangeât ses enfants », en lui consacrant à peine un regard. Vous rejoignez l’historiographie la plus réactionnaire, Furet et ses héritiers, qui a actuellement envahi le champ de la Révolution française et clame partout que les révolutionnaires ont, sinon totalement inventé, du moins instrumentalisé le péril contre-révolutionnaire (voir les travaux de Jean-Clément Martin, dont la nomination a sonné le glas de l’influence marxiste – stalinienne? – sur cette historiographie, si solide depuis Mathiez).
Je conteste formellement votre thèse, celle de l’historiographie dominante française, de la fabrication des complots. L’historiographie « révisionniste » américaine ou britannique fournit depuis des décennies des travaux documentés par des sources étatiques « de première main » sur lesdits complots. Votre citation du seul « mauvais roman des Sayers et Kahn » date singulièrement, tant ce champ de recherche a été confirmé et rénové dans les dernières décennies. Arno Mayer recense un certain nombre des travaux correspondants. Roberts aussi, dont vous réduisez les ouvrages (j’en ai cité un, mais il y en a d’autres) à des « études britanniques qui […] utilisent des fragments […] de documents d'archives accessibles » (assurément, vous n’avez jamais lu Roberts). J’en cite également beaucoup, notamment dans la recension du dernier livre de Roberts (qui figure sur mon site), et je trouve depuis plus de 35 ans traces diplomatiques, militaires et policières avérées par leur abondance et leur concordance de ces complots « occidentaux ».
Admettons que Staline aurait « tenu » des militants par la connaissance de leurs faiblesses. En quoi la chose signale-t-elle son indignité? Trotskiste, et par définition « militant révolutionnaire » ou « ouvrier », vous connaissez la fonction des responsables des « biographies » des militants et la règle établie par l’Internationale communiste à ce sujet (qui n’avait pas scandalisé Trotski à son époque bolchevique, à ma connaissance). Elle n’établit pas la vilenie des communistes, mais la simple conscience que le camp d’en face pouvait introduire des « moutons noirs » dans le leur. Complot imaginaire? J’ai consulté dans le volume F7 13427, Allemagne, renseignements 1929-30 (Archives nationales) les « listes noires du PC allemand » que détenait la police française (et comment donc? Par quelle curieuse voie?). Elles comportaient « deux parties » : 1° « espions, provocateurs et traîtres », 2° « Escrocs, chevaliers d’industrie et nuisibles au parti ». La confrontation de ces listes avec des sources directes légitime ces précautions communistes de « flicage », qui ne faisaient que répondre à l’adversaire. La pression étrangère en URSS, réelle, non imaginaire, et l’achat de militants par l’adversaire (dont vous auriez une idée précise en lisant mon Choix de la défaite, et bien d’autres avant moi ont traité du cas de Doriot) ont évidemment enraciné ces pratiques. Elles vous choquent? Pas moi, qui suis habituée aux archives policières, donc à la traque des révolutionnaires et à la corruption de militants las de la dure action de classe, piégés pour un motif ou un autre, tentés par une vie plus facile, etc.; qu’elles attestent. Je comprendrais, même si je n’avais pas de sympathie politique précise, que les révolutionnaires aient tenté de se prémunir contre le flicage et la corruption éventuels des leurs. Ils avaient en effet fort à faire. L’épisode des fonds inépuisables de l’UIMM ne surprend que ceux qui ne travaillent pas sur les fonds des services spécialisés de la police, seule sources sérieuses sur ces pratiques.
En revanche, quelles sont vos sources sur la tenue en laisse de Thorez et d’Ernst Thälmann, par Staline qui « aim[ait] les taches »? Prétexte à imputer à Staline seul la ligne « de combattre en priorité les socialistes, jugés plus dangereux que les nazis » (article, p. 42). Il faut résolument ignorer l’histoire allemande, et le rôle réel du SPD de soutien actif aux forces de réaction avant, pendant et après la Première Guerre mondiale, pour attribuer le conflit SPD-KPD aux caprices de Staline. Vous n’allez pas dans votre article jusqu'à mentionner la thèse de Margaret Buber-Neumann, selon laquelle cette canaille de Staline aurait livré à Hitler les militants du KPD. Merci de me dire si des archives soviétiques ont confirmé la thèse de cette ex-communiste que l’Occident a sacralisée autant que Kravchenko (franche canaille selon les fonds du Quai d'Orsay, formels : correspondance de janvier 1948, Europe URSS 1944-1948 vol. 45, relations avec les Anglo-Saxons, janvier-mai 1948, MAE qui a d'ailleurs usé de son témoignage au procès de 1949). Je n’ai en des décennies jamais rien trouvé sur ce point, mais vous suggérez que Staline obtint par le pacte germano-soviétique la capacité de libérer des griffes hitlériennes certains militants communistes ou d’y maintenir les autres, tel Ernst Thälmann qui, « emprisonné par la Gestapo, […] ne sert plus à rien. Staline le laissera pourrir en prison. » (article, p. 42). Il aurait donc eu le pouvoir de l’en sortir.
Je n’ai pas lu « les lettres envoyées par Thälmann à Staline et Molotov par l'intermédiaire de sa femme Rosa », mais j’ai consulté des sources m’autorisant à mettre en doute vos affirmations. Je mentionne en passant votre présentation, peu originale en France, du pacte germano-soviétique – une des horreurs que vous imputez à Staline (article, p. 40), dont je présente les origines, depuis 1932-1933, dans Le choix de la défaite. Ce fut une simple précaution, de l’avis du grand antibolchevique Churchill, prévue depuis 1933 par les diplomates et attachés militaires « occidentaux » au cas où l’URSS n’obtiendrait pas une alliance tripartite comme celle de 1914. Cette thèse, confirmée par les sources et la bibliographie que vous ignorez, interdit à tout historien à la fois documenté et honnête de transformer l’URSS et le Reich en alliés du 23 août 1939 au 22 juin 1941. J’affirme, comme Roberts et Carley, qu’ils ne le furent point. Et j’accorde crédit à un document figurant dans le volume 36 de la série URSS Europe 1944-1949 du ministère des Affaires étrangères, Allemagne-URSS octobre 1944-octobre 1947, établissant que seuls les hitlériens avaient pouvoir sur Ernst Thälmann, et aucunement Staline. Selon cette note de renseignement (sans date, classée dans de la correspondance de novembre 1944, « Expérience russe Heinrich Himmler »), était considérée, le 15 février 1945 (date manuscrite) comme « vraisemblable » par la direction Europe du Quai d'Orsay, Himmler tenta depuis la fin 1943 d’utiliser Thälmann comme intermédiaire dans une tentative de « paix séparée germano-russe » (divers détails sont fournis sur ses conditions). La pression dura, mais le dirigeant communiste ne voulut rien savoir. Himmler décida donc, au bout de plusieurs mois de « supprimer les témoins gênants de cette “expérience”. Thälmann fut assassiné par la Gestapo [en août 1944] sur l’ordre de Himmler et pour donner le change, on exécuta avec lui quelques autres détenus politiques. Officiellement, le gouvernement du Reich annonça que le camp de concentration où se passa le drame [Buchenwald] avait été atteint par des bombes ennemies au cours d’un raid aérien. Les deux hommes de confiance de Himmler furent impliqués dans l’affaire du complot contre Hitler et exécutés. » Qu'est-ce que Staline a à voir avec le sort d’Ernst Thälmann après mars 1933?
Sur Staline pendant la guerre, vous répétez tous les poncifs sur le pleutre terrifié, méfiant envers un Sorge habitué des bordels, « paralys[é] » par le 22 juin 1941; manque à peine la thèse de la pure et simple surprise, Staline étant pris « à la gorge » par l’invasion; « piètre chef de guerre » seulement « soucieux […] de dresser les généraux les uns contre les autres », hurlant au faux complot pour expliquer « la débâcle » dont il est seul responsable (article p. 45). Vous gagneriez à lire Roberts, qui, avec ses sources (pas des bribes) et son immense bibliographie, vous dément en tous points. De quelles sources directes tenez-vous 1° le discours de Staline au « chef de la Tcheka » sur les délices du « choix de la victime » et de l’assouvissement de la vengeance? (article, p. 45-46), 2° l’épisode suivant, exemple concret présumé de la passion de Staline pour le rôle du chat écrasant la souris (p. 46). Vous servez au lecteur la thèse de l’antisémite (« Sa campagne antisémite vise à décimer les castors », p. 46), qui nous change de celle de la droite et de l’extrême droite que vous ne mentionnez pas, qui avait inondé l’entre-deux-guerres, du Staline « pantin des castors ». Merci de vous reporter sur ce point à mes arguments critiques de Roberts sur l’après 1945. Votre amalgame final sur les thèses alléguées des « vétérans » est franchement indigne.
Votre humour sonne faux sur l’« “historien” anglais » (pourquoi ces guillemets ? Vous lui refusez le titre d’historien?) qui pourrait « pomper [l]e gros livre […d’] un “historien” stalinien russe » (qui? Pas historien non plus? Alors, les seuls historiens sont les historiens français antisoviétiques?). Ces façons, qui frôlent la xénophobie, surprennent, moins cependant que l’incroyable incapacité des historiens trotskistes français (l’Américain Moshe Lewin, lui, ne nie pas les évidences) à envisager les rapports sociaux quand ils traitent de celui qui a dirigé l’URSS de la fin des années vingt à 1953. Accepteriez-vous de n'importe quel « historien » ou historien qu’il évacue l’analyse économique et sociale? C’est ce que votre haine de Staline vous conduit à faire de façon systématique, comme nos collègues vernaculaires de tous bords, extrême droite incluse. C’est désolant. On peut à propos de l’URSS de Staline écrire n'importe quoi, comme on agit avec les photos : puisqu’on ne dispose pas des bonnes (et pour cause), on fait avec les fausses, car cesser d’ériger Staline en monstre sanguinaire, fût-ce sur la base de sources convergentes, serait « vraiment gonflé ». Le « militant ouvrier » que vous flattez d’être ne s’interroge-t-il pas sur l’exploitation par « l’ennemi de classe » de sa réputation de « spécialiste de l’URSS »? Si le stalinisme vous fait horreur, ne réfléchissez-vous jamais à la remarque du vieux Bebel sur le sens des flagorneries ou félicitations de la bourgeoisie? Aucun « militant ouvrier » ou historien honnête et indépendant n'est sollicité par L’Express pour ses qualités militantes ou scientifiques. Et notre collègue anglais Simon Sebag Montefiore, auteur dans le même magazine du torchon « Le voyou qui lisait Platon » (p. 48, 50), pourrait y réfléchir aussi, lui dont tous les ouvrages obtiennent traduction immédiate en français, tandis que Roberts et tant d’autres sont condamnés à l’obscurité.
Bien cordialement,
Annie Lacroix-Riz
Plaristes Evariste- Vénérable
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Re: 2023 : CHUTE DE MACRON ET GREVE GENERALE EUROPEENNE ?
[quote="michou"][quote="gaucho49"] voter pour la France, insoumise , n est pas une preuve d intelligence
au contraire
====================
Pour l'extrême-droite, non plus ! [/quote]
mieux vos encore macron,
car avec la gauche, c est la faillite de pays
d ailleurs aucun pays na de politique de gauche,
merci la gauche pour la sortie du nucléaire
elle nous fout dans la merde
merci la gauche pour sont soutient a l islamiste [/quote]
Je vais te dire, la faillite c'est avec macron, ou alors t'as les yeux fermés par des paupières soudées, et les oreilles bouchées pour ne rien entendre.
Macron a été élu par défaut, et se sert de vl'extrême droite pour diviser la gauche.
Mais si la gauche était comme tu dis, pourquoi tu t'y attardes tant toi et ton camp.
Vous en avez peur ou quoi.
Mais ce qui va vous tomber sur la tronche, c'est le peuple qui va se révolter, alors là fait gaffe, ça va chauffer.
au contraire
====================
Pour l'extrême-droite, non plus ! [/quote]
mieux vos encore macron,
car avec la gauche, c est la faillite de pays
d ailleurs aucun pays na de politique de gauche,
merci la gauche pour la sortie du nucléaire
elle nous fout dans la merde
merci la gauche pour sont soutient a l islamiste [/quote]
Je vais te dire, la faillite c'est avec macron, ou alors t'as les yeux fermés par des paupières soudées, et les oreilles bouchées pour ne rien entendre.
Macron a été élu par défaut, et se sert de vl'extrême droite pour diviser la gauche.
Mais si la gauche était comme tu dis, pourquoi tu t'y attardes tant toi et ton camp.
Vous en avez peur ou quoi.
Mais ce qui va vous tomber sur la tronche, c'est le peuple qui va se révolter, alors là fait gaffe, ça va chauffer.
Invité- Invité
Re: 2023 : CHUTE DE MACRON ET GREVE GENERALE EUROPEENNE ?
je demande à plariste de ne pas se servir de mes posts comme tableau d'affichage de ses hors sujets non lus
.
.
Invité- Invité
Re: 2023 : CHUTE DE MACRON ET GREVE GENERALE EUROPEENNE ?
J'ai des comptes à régler avec le trotskard.
Faut lui faire avouer avant que je lui mette le coup de piolet.
Vite avant qu'il en sicssione avec lui-même.
Faut lui faire avouer avant que je lui mette le coup de piolet.
Vite avant qu'il en sicssione avec lui-même.
Plaristes Evariste- Vénérable
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Date d'inscription : 04/06/2020
Re: 2023 : CHUTE DE MACRON ET GREVE GENERALE EUROPEENNE ?
F7, vol.15284, divers partis,
Dossier Parti communiste internationaliste (P.C.I)
plusieurs courriers de 1945 et 1946 des RG, sur le financement américain de la 4e internationale, notamment sur Pierre Naville, précis (j’en ai annoté cinq, sans préciser sur mes notes si ce sont les seuls du dossier, je ne m’en souviens donc plus)
(renseignements parfaitement compatibles avec le rôle anticommuniste joué aux États-Unis par le courant trotskiste contre le mouvement communiste, notamment dans le domaine syndical)
Des trotskards et nazbrock ensemble comme c’est bizarre.
Serait-possible que les pamphlets de Trotski sur pacte germano-soviétique relèvent de l'hypocrisie crasse?
C'est Marrant ce que l'ont trouve en consultant le dossier F7.
Dossier Parti communiste internationaliste (P.C.I)
plusieurs courriers de 1945 et 1946 des RG, sur le financement américain de la 4e internationale, notamment sur Pierre Naville, précis (j’en ai annoté cinq, sans préciser sur mes notes si ce sont les seuls du dossier, je ne m’en souviens donc plus)
(renseignements parfaitement compatibles avec le rôle anticommuniste joué aux États-Unis par le courant trotskiste contre le mouvement communiste, notamment dans le domaine syndical)
F 7, 13431, juillet-décembre 1933 (3 documents de 1934 et 35 à la fin), AN
Ce volume établit l’existence de liens entre Pierre Naville et des agents hitlériens (ferait désordre, au colloque, imminent, si je ne m’abuse, sur Pierre Naville). Tu devrais, avec tes moyens, obtenir davantage de renseignements.
Bordereau d'envoi plusieurs courriers août-septembre envoyés par Contrôleur général Strasbourg au directeur de la Sûreté générale, Services de Police administrative, 28 septembre 33, paginé 320
Sur l’Allemand Pfeiffer, et groupement trotskiste, correspondance signée Ervin Bauer, mais au nom de Pierre Naville, 11, rue Manin, 19e.
Toujours documentation novembre sur Ervin Bauen et son courrier à Pierre Naville, avec renseignements novembre 33 (sic), paginé 566 (transmis à Contrôleur général … Alsace-Lorraine, lettre 10409, 15 novembre 33) sur le 2e
Des trotskards et nazbrock ensemble comme c’est bizarre.
Serait-possible que les pamphlets de Trotski sur pacte germano-soviétique relèvent de l'hypocrisie crasse?
C'est Marrant ce que l'ont trouve en consultant le dossier F7.
Plaristes Evariste- Vénérable
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Date d'inscription : 04/06/2020
Re: 2023 : CHUTE DE MACRON ET GREVE GENERALE EUROPEENNE ?
[quote="Plaristes Evariste"]J'ai des comptes à régler avec le trotskard.Faut lui faire avouer avant que je lui mette le coup de piolet.
Vite avant qu'il en sicssione avec lui-même.[/quote]
Rien à braire mon gars, respecte au moins les topics des autres, tu commence à faire chier gros avec tes hors sujet que personne ne lit. Bon tu veux exister, et tu t'agrippes à ce que tu peut. Va donc t'agripper sur les posts du toqué, ou sur ceux des feuneu... et fou moi la paix ducon.
Vite avant qu'il en sicssione avec lui-même.[/quote]
Rien à braire mon gars, respecte au moins les topics des autres, tu commence à faire chier gros avec tes hors sujet que personne ne lit. Bon tu veux exister, et tu t'agrippes à ce que tu peut. Va donc t'agripper sur les posts du toqué, ou sur ceux des feuneu... et fou moi la paix ducon.
Invité- Invité
Re: 2023 : CHUTE DE MACRON ET GREVE GENERALE EUROPEENNE ?
modération pouvez-vous faire respecter les règles du forum que ce plariste transgresse selon son bon plaisir.
Invité- Invité
Re: 2023 : CHUTE DE MACRON ET GREVE GENERALE EUROPEENNE ?
Plaristes Evariste a écrit:« Sur la famine en Ukraine, de 1932-1933 », distinguons entre deux domaines : n’étant pas spécialiste de l’histoire sociale russe ou soviétique et ne lisant pas le russe, je n’ai abordé la question que dans la mesure où les énormités publiées sur « la famine en Ukraine » me paraissaient antagoniques avec « la correspondance de certaines ambassades occidentales », correspondance abondante et convergente. Cette affaire ukrainienne était pour moi suspecte, les courriers de 1933 regorgeant d’indications précises sur une « campagne allemande » relative à l’Ukraine et liée au plan de sa conquête. Sur le détail de l’histoire sociale, je me suis donc appuyée sur les multiples travaux étrangers parus ces dernières années, tous fondés sur les archives soviétiques. J’y ai trouvé confirmation de ce qu’établissait la correspondance diplomatique « occidentale » (pas italienne ni allemande) : la thèse génocidaire est absurde et « la famine en Ukraine », d'une part n'est pas spécifiquement ukrainienne (vous ne le prétendez heureusement pas), d'autre part est incommensurable avec celle des années vingt.
J’affirme pour ma part, documents diplomatiques divers à l'appui, que « la famine en Ukraine » fut considérablement gonflée par une campagne de presse inscrite dans le projet de conquête allemande. Ce tapage, qui faisait ricaner les diplomates, si antisoviétiques fussent-ils (tel François-Poncet), associa étroitement le Reich, la Pologne (à laquelle Berlin fit croire qu’il y aurait un morceau d’Ukraine pour elle, comme il lui promit, du dépeçage de la Tchécoslovaquie auquel elle participerait, le « pourboire » de Teschen – pour moins d’un an) et le Vatican, laquais du Reich – pour ne citer que les auxiliaires les plus importants, puisque tous les féaux de l’Allemagne s’alignèrent. C’est évidemment cette campagne que j’ai rencontrée d'abord, dans les sources diplomatiques.
Les travaux d’histoire sociale que j’ai lus ensuite ont confirmé ce qui ressortait des séries économiques et sociales des fonds URSS du Quai d'Orsay, à savoir que l’épisode devait beaucoup aux pratiques de rétention des paysans privilégiés (ou relativement privilégiés, mais ulcérés par la collectivisation). Ces travaux ignorent complètement les opérations germano-ukrainiennes en cours ou, comme vous, sans les connaître, les imputent aux forgeries intéressées de Staline. Notez cependant que le Reich finance le mouvement autonomiste ukrainien depuis la fin du 19e siècle, comme il appert clairement des volumes Allemagne de la « Nouvelle série 1897-1918 » du Quai d'Orsay). Restons sur le seul terrain socio-économique. Des trotskistes dont le chef théoricien n’a pas toujours récusé la collectivisation la trouvent criminelle quand c’est un Staline qui la réalise? « 1929-1930. Lance la collectivisation forcée ». Ah bon, parce que la contradiction entre les propriétaires bénéficiaires de la NEP et les paysans sans terre, d'une part, et la modernisation du pays, d'autre part, est une dimension étrangère à votre courant de pensée? « et instaure le goulag » (article, p. 40) : sur cette énormité, je vous renvoie à l’historique présenté par Mayer de la prison et du camp de travail dans l’histoire russe puis soviétique.
Vous constaterez à la lecture de la dernière version de ma présentation critique de « la famine en Ukraine » (qui figure sur mon site), jointe au courrier électronique par lequel je vous adresse la présente lettre, que je ne suis pas l’ignorante que vous croyez sur l’histoire sociale de l’URSS. Je maintiens toute mon argumentation sur le scandale du chiffrage des morts de « la famine en Ukraine » et ailleurs, chiffrage que vous-même, dans votre article (p. 40, « en Ukraine (4 millions de morts) et au Kazakhstan (1,8 million) » et maints collègues avez repris à la « source » statistique d’Alain Blum, consistant à regrouper une décennie de mortalité sur l’an 1933 (et pourquoi 4 en Ukraine?).
Vous m’avez sidérée par la remarque que, « en 1932-33 aucun photographe n'a pu mettre les pieds dans la région touchée par la famine et bouclée par l'armée et les troupes spéciales du Guépéou. » Il existerait donc un exemple historique qu’une interdiction officielle de photographier ait empêché la prise clandestine de photos? Manquons-nous de photographies clandestines sur « la destruction des castors d’Europe »? L’URSS était, quoique vous en pensiez, truffée, surtout en Ukraine, d’agents divers, surtout allemands et polonais, très souvent déguisés en clercs, et chargés de renseignement militaire (je vous renvoie à cet égard à mon ouvrage Le Vatican, l'Europe et le Reich, explicite et documenté). Le début de la décennie trente a correspondu à leur effectif maximal dans ce malheureux pays. Ils ont accumulé les plans d’installations militaires (j’en conte tel épisode « vatican ») mais ils n’auraient pas fait de photos? C’est une thèse absolument irrecevable. Et, comme il n’existe pas de photos de « 1932-33 », vous trouvez naturel qu’on les remplace par celle de la famine de 1920-1921? Vous devriez consulter l’ouvrage du photographe-historien Tottle Douglas, Fraud, Famine and Fascism. The Ukrainian Genocide Myth from Hitler to Harvard, Toronto, Progress Book, 1987.
Vous dites pouvoir « sans aucun problème […] mettre une ou plusieurs […] sources archivistiques soviétiques et russes, de première main […] en face de chacune de [vos] affirmations ». Je vous remercie donc de me préciser à quelles sources « de première main » contemporaines des faits (et non postérieures à la mort de Staline si elles ne sont pas contrôlables par des sources « de première main ») vous avez puisé vos développements « psychologisants » sur cet homme fourbe, sadique, cruel, rompu à « la méfiance et la dissimulation » par sa formation au séminaire de Tiflis (article, p. 41); sur le lien entre le jugement de Soukhanov sur Staline « tache grise » et la « balle dans la nuque » dont il mourra « plus tard », ce nul étant « rancunier ». La « société » soviétique aurait été « affamée » (sur quelles études économiques vous appuyez-vous?, les archives que je fréquente depuis des décennies établissent plutôt les progrès dans l’alimentation de la population entre 1917 et 1941). D’où tenez-vous que « la terreur » relevait de la seule malignité de Staline? Car selon vous, l’Allemagne ne s’occupait pas de l’URSS, pas plus que de l’Ukraine : d'ailleurs, quand la Wehrmacht est entrée en URSS, le Reich n’avait jamais rien fait ni tenté contre l’URSS, pas stipendié ses adversaires – pas plus que dans le reste de l’Europe occupée d'ailleurs. Allez donc lire ce que pensait le père de Nicolas Werth de la Gleichshaltung de la France de 1938. Paris et Londres ne s’étaient non plus jamais occupés des Soviets, ni Washington, ni Rome-Saint-Siège. La Cinquième Colonne, terme inventé par les franquistes pour qualifier leurs œuvres dans le camp républicain espagnol, serait une invention stalinienne. C’est comme la Révolution française : l’aristocratie européenne a tranquillement attendu qu’elle « mangeât ses enfants », en lui consacrant à peine un regard. Vous rejoignez l’historiographie la plus réactionnaire, Furet et ses héritiers, qui a actuellement envahi le champ de la Révolution française et clame partout que les révolutionnaires ont, sinon totalement inventé, du moins instrumentalisé le péril contre-révolutionnaire (voir les travaux de Jean-Clément Martin, dont la nomination a sonné le glas de l’influence marxiste – stalinienne? – sur cette historiographie, si solide depuis Mathiez).
Je conteste formellement votre thèse, celle de l’historiographie dominante française, de la fabrication des complots. L’historiographie « révisionniste » américaine ou britannique fournit depuis des décennies des travaux documentés par des sources étatiques « de première main » sur lesdits complots. Votre citation du seul « mauvais roman des Sayers et Kahn » date singulièrement, tant ce champ de recherche a été confirmé et rénové dans les dernières décennies. Arno Mayer recense un certain nombre des travaux correspondants. Roberts aussi, dont vous réduisez les ouvrages (j’en ai cité un, mais il y en a d’autres) à des « études britanniques qui […] utilisent des fragments […] de documents d'archives accessibles » (assurément, vous n’avez jamais lu Roberts). J’en cite également beaucoup, notamment dans la recension du dernier livre de Roberts (qui figure sur mon site), et je trouve depuis plus de 35 ans traces diplomatiques, militaires et policières avérées par leur abondance et leur concordance de ces complots « occidentaux ».
Admettons que Staline aurait « tenu » des militants par la connaissance de leurs faiblesses. En quoi la chose signale-t-elle son indignité? Trotskiste, et par définition « militant révolutionnaire » ou « ouvrier », vous connaissez la fonction des responsables des « biographies » des militants et la règle établie par l’Internationale communiste à ce sujet (qui n’avait pas scandalisé Trotski à son époque bolchevique, à ma connaissance). Elle n’établit pas la vilenie des communistes, mais la simple conscience que le camp d’en face pouvait introduire des « moutons noirs » dans le leur. Complot imaginaire? J’ai consulté dans le volume F7 13427, Allemagne, renseignements 1929-30 (Archives nationales) les « listes noires du PC allemand » que détenait la police française (et comment donc? Par quelle curieuse voie?). Elles comportaient « deux parties » : 1° « espions, provocateurs et traîtres », 2° « Escrocs, chevaliers d’industrie et nuisibles au parti ». La confrontation de ces listes avec des sources directes légitime ces précautions communistes de « flicage », qui ne faisaient que répondre à l’adversaire. La pression étrangère en URSS, réelle, non imaginaire, et l’achat de militants par l’adversaire (dont vous auriez une idée précise en lisant mon Choix de la défaite, et bien d’autres avant moi ont traité du cas de Doriot) ont évidemment enraciné ces pratiques. Elles vous choquent? Pas moi, qui suis habituée aux archives policières, donc à la traque des révolutionnaires et à la corruption de militants las de la dure action de classe, piégés pour un motif ou un autre, tentés par une vie plus facile, etc.; qu’elles attestent. Je comprendrais, même si je n’avais pas de sympathie politique précise, que les révolutionnaires aient tenté de se prémunir contre le flicage et la corruption éventuels des leurs. Ils avaient en effet fort à faire. L’épisode des fonds inépuisables de l’UIMM ne surprend que ceux qui ne travaillent pas sur les fonds des services spécialisés de la police, seule sources sérieuses sur ces pratiques.
En revanche, quelles sont vos sources sur la tenue en laisse de Thorez et d’Ernst Thälmann, par Staline qui « aim[ait] les taches »? Prétexte à imputer à Staline seul la ligne « de combattre en priorité les socialistes, jugés plus dangereux que les nazis » (article, p. 42). Il faut résolument ignorer l’histoire allemande, et le rôle réel du SPD de soutien actif aux forces de réaction avant, pendant et après la Première Guerre mondiale, pour attribuer le conflit SPD-KPD aux caprices de Staline. Vous n’allez pas dans votre article jusqu'à mentionner la thèse de Margaret Buber-Neumann, selon laquelle cette canaille de Staline aurait livré à Hitler les militants du KPD. Merci de me dire si des archives soviétiques ont confirmé la thèse de cette ex-communiste que l’Occident a sacralisée autant que Kravchenko (franche canaille selon les fonds du Quai d'Orsay, formels : correspondance de janvier 1948, Europe URSS 1944-1948 vol. 45, relations avec les Anglo-Saxons, janvier-mai 1948, MAE qui a d'ailleurs usé de son témoignage au procès de 1949). Je n’ai en des décennies jamais rien trouvé sur ce point, mais vous suggérez que Staline obtint par le pacte germano-soviétique la capacité de libérer des griffes hitlériennes certains militants communistes ou d’y maintenir les autres, tel Ernst Thälmann qui, « emprisonné par la Gestapo, […] ne sert plus à rien. Staline le laissera pourrir en prison. » (article, p. 42). Il aurait donc eu le pouvoir de l’en sortir.
Je n’ai pas lu « les lettres envoyées par Thälmann à Staline et Molotov par l'intermédiaire de sa femme Rosa », mais j’ai consulté des sources m’autorisant à mettre en doute vos affirmations. Je mentionne en passant votre présentation, peu originale en France, du pacte germano-soviétique – une des horreurs que vous imputez à Staline (article, p. 40), dont je présente les origines, depuis 1932-1933, dans Le choix de la défaite. Ce fut une simple précaution, de l’avis du grand antibolchevique Churchill, prévue depuis 1933 par les diplomates et attachés militaires « occidentaux » au cas où l’URSS n’obtiendrait pas une alliance tripartite comme celle de 1914. Cette thèse, confirmée par les sources et la bibliographie que vous ignorez, interdit à tout historien à la fois documenté et honnête de transformer l’URSS et le Reich en alliés du 23 août 1939 au 22 juin 1941. J’affirme, comme Roberts et Carley, qu’ils ne le furent point. Et j’accorde crédit à un document figurant dans le volume 36 de la série URSS Europe 1944-1949 du ministère des Affaires étrangères, Allemagne-URSS octobre 1944-octobre 1947, établissant que seuls les hitlériens avaient pouvoir sur Ernst Thälmann, et aucunement Staline. Selon cette note de renseignement (sans date, classée dans de la correspondance de novembre 1944, « Expérience russe Heinrich Himmler »), était considérée, le 15 février 1945 (date manuscrite) comme « vraisemblable » par la direction Europe du Quai d'Orsay, Himmler tenta depuis la fin 1943 d’utiliser Thälmann comme intermédiaire dans une tentative de « paix séparée germano-russe » (divers détails sont fournis sur ses conditions). La pression dura, mais le dirigeant communiste ne voulut rien savoir. Himmler décida donc, au bout de plusieurs mois de « supprimer les témoins gênants de cette “expérience”. Thälmann fut assassiné par la Gestapo [en août 1944] sur l’ordre de Himmler et pour donner le change, on exécuta avec lui quelques autres détenus politiques. Officiellement, le gouvernement du Reich annonça que le camp de concentration où se passa le drame [Buchenwald] avait été atteint par des bombes ennemies au cours d’un raid aérien. Les deux hommes de confiance de Himmler furent impliqués dans l’affaire du complot contre Hitler et exécutés. » Qu'est-ce que Staline a à voir avec le sort d’Ernst Thälmann après mars 1933?
Sur Staline pendant la guerre, vous répétez tous les poncifs sur le pleutre terrifié, méfiant envers un Sorge habitué des bordels, « paralys[é] » par le 22 juin 1941; manque à peine la thèse de la pure et simple surprise, Staline étant pris « à la gorge » par l’invasion; « piètre chef de guerre » seulement « soucieux […] de dresser les généraux les uns contre les autres », hurlant au faux complot pour expliquer « la débâcle » dont il est seul responsable (article p. 45). Vous gagneriez à lire Roberts, qui, avec ses sources (pas des bribes) et son immense bibliographie, vous dément en tous points. De quelles sources directes tenez-vous 1° le discours de Staline au « chef de la Tcheka » sur les délices du « choix de la victime » et de l’assouvissement de la vengeance? (article, p. 45-46), 2° l’épisode suivant, exemple concret présumé de la passion de Staline pour le rôle du chat écrasant la souris (p. 46). Vous servez au lecteur la thèse de l’antisémite (« Sa campagne antisémite vise à décimer les castors », p. 46), qui nous change de celle de la droite et de l’extrême droite que vous ne mentionnez pas, qui avait inondé l’entre-deux-guerres, du Staline « pantin des castors ». Merci de vous reporter sur ce point à mes arguments critiques de Roberts sur l’après 1945. Votre amalgame final sur les thèses alléguées des « vétérans » est franchement indigne.
Votre humour sonne faux sur l’« “historien” anglais » (pourquoi ces guillemets ? Vous lui refusez le titre d’historien?) qui pourrait « pomper [l]e gros livre […d’] un “historien” stalinien russe » (qui? Pas historien non plus? Alors, les seuls historiens sont les historiens français antisoviétiques?). Ces façons, qui frôlent la xénophobie, surprennent, moins cependant que l’incroyable incapacité des historiens trotskistes français (l’Américain Moshe Lewin, lui, ne nie pas les évidences) à envisager les rapports sociaux quand ils traitent de celui qui a dirigé l’URSS de la fin des années vingt à 1953. Accepteriez-vous de n'importe quel « historien » ou historien qu’il évacue l’analyse économique et sociale? C’est ce que votre haine de Staline vous conduit à faire de façon systématique, comme nos collègues vernaculaires de tous bords, extrême droite incluse. C’est désolant. On peut à propos de l’URSS de Staline écrire n'importe quoi, comme on agit avec les photos : puisqu’on ne dispose pas des bonnes (et pour cause), on fait avec les fausses, car cesser d’ériger Staline en monstre sanguinaire, fût-ce sur la base de sources convergentes, serait « vraiment gonflé ». Le « militant ouvrier » que vous flattez d’être ne s’interroge-t-il pas sur l’exploitation par « l’ennemi de classe » de sa réputation de « spécialiste de l’URSS »? Si le stalinisme vous fait horreur, ne réfléchissez-vous jamais à la remarque du vieux Bebel sur le sens des flagorneries ou félicitations de la bourgeoisie? Aucun « militant ouvrier » ou historien honnête et indépendant n'est sollicité par L’Express pour ses qualités militantes ou scientifiques. Et notre collègue anglais Simon Sebag Montefiore, auteur dans le même magazine du torchon « Le voyou qui lisait Platon » (p. 48, 50), pourrait y réfléchir aussi, lui dont tous les ouvrages obtiennent traduction immédiate en français, tandis que Roberts et tant d’autres sont condamnés à l’obscurité.
Bien cordialement,
Annie Lacroix-Riz
ha c est trop long je peux pas lire tout ça j en ai pour 10 minute de ma vie sacrée a consacré à lire . En général j aime les résumer en une ligne
Edgar de Phelps- Vénérable
- Messages : 10321
Date d'inscription : 13/12/2022
Re: 2023 : CHUTE DE MACRON ET GREVE GENERALE EUROPEENNE ?
Je rappelle que l espérance de vie chez un panda est d une 30 ene d annee , donc si on pouvais faire simple
Edgar de Phelps- Vénérable
- Messages : 10321
Date d'inscription : 13/12/2022
Re: 2023 : CHUTE DE MACRON ET GREVE GENERALE EUROPEENNE ?
En gros la presse Allemande, nazi et fasciste relayé par tout le monde occidental (qui trouvait à l'éoque qu'Hitler était u bon gentlmen) a grossi les traits de la famine.
C'est un très veille lubie Allemande, confirmé par l'historien Allemand Fritz Fischer qui a prouvé que la politique étrangère de l’Allemagne du second reich à nos jours est restée pratiquement inchangée sur les grandes orientations, le coup de l'ukraine est mal géré elle serait mieux gérér par l'allemagne ou des indépendantistes
A savoir que Versaille à Mis fin aux conquêtes de Brest Litov :
Le rêve et fantasme Allemand.
Donc les Allemands ont financé des anarchistes et autre indépendantiste à conquérir/mettre sous tutelle pour arracher à la Russie ces riches régions.
Sous Weimar comme sous le III reich, et l'allemagne moderne qui a soutenu le maidan.
En gros l'holodomor n'a jamais eu lieu.
Simple disette au conditions multiples et variées notamment naturelle---> Un sécheresse.
Combiné à des problèmes de quotas où l'état forçait les exploitants de toutes sortes à vendre 40% de leur production attendue à l'état.
Parce-qu'à cause des sanctions sur l'Or Russe l'URSS utilisait son grain pour importer des machines.
Combiné au Koulaks (propriétaire terriens à distinguer des petits paysans) qui ont profité de la pénurie pour spéculer sur le marché de l'alimentation.
Et qui du-coup se son mangé une sévère répression laquelle ils ont répondu par du sabotage. Qu'on quantifie en nombre de porcs abattu sans raison et jeté dans de la merde, car les koulaks avait beaucoup de porcs.
Et les trotskards reprennent ce mensonge éhonté du génocide par la faim en imaginant toute sortes de d'inetrdiction du guépou de prendre des photos, etc...
Alors que non en faîte c'est la presse fasciste de Heurst qui invente tout ça parce-que le mec qui parle de l'holodomor 'na jamais mis les pieds en Russie.
A noter que le Khazahstan a connu comme l'Ukriane un famine mais bien plus violente qu'en Ukraine mais personne n'en parle car l'Allemagne n'est pas intéressé par le Kazhakstan.
C'est un très veille lubie Allemande, confirmé par l'historien Allemand Fritz Fischer qui a prouvé que la politique étrangère de l’Allemagne du second reich à nos jours est restée pratiquement inchangée sur les grandes orientations, le coup de l'ukraine est mal géré elle serait mieux gérér par l'allemagne ou des indépendantistes
A savoir que Versaille à Mis fin aux conquêtes de Brest Litov :
Le rêve et fantasme Allemand.
Donc les Allemands ont financé des anarchistes et autre indépendantiste à conquérir/mettre sous tutelle pour arracher à la Russie ces riches régions.
Sous Weimar comme sous le III reich, et l'allemagne moderne qui a soutenu le maidan.
En gros l'holodomor n'a jamais eu lieu.
Simple disette au conditions multiples et variées notamment naturelle---> Un sécheresse.
Combiné à des problèmes de quotas où l'état forçait les exploitants de toutes sortes à vendre 40% de leur production attendue à l'état.
Parce-qu'à cause des sanctions sur l'Or Russe l'URSS utilisait son grain pour importer des machines.
Combiné au Koulaks (propriétaire terriens à distinguer des petits paysans) qui ont profité de la pénurie pour spéculer sur le marché de l'alimentation.
Et qui du-coup se son mangé une sévère répression laquelle ils ont répondu par du sabotage. Qu'on quantifie en nombre de porcs abattu sans raison et jeté dans de la merde, car les koulaks avait beaucoup de porcs.
Et les trotskards reprennent ce mensonge éhonté du génocide par la faim en imaginant toute sortes de d'inetrdiction du guépou de prendre des photos, etc...
Alors que non en faîte c'est la presse fasciste de Heurst qui invente tout ça parce-que le mec qui parle de l'holodomor 'na jamais mis les pieds en Russie.
A noter que le Khazahstan a connu comme l'Ukriane un famine mais bien plus violente qu'en Ukraine mais personne n'en parle car l'Allemagne n'est pas intéressé par le Kazhakstan.
Plaristes Evariste- Vénérable
- Messages : 25190
Date d'inscription : 04/06/2020
Re: 2023 : CHUTE DE MACRON ET GREVE GENERALE EUROPEENNE ?
Je savais pas pour le Kazakhstan. Mais oui y a plein de facteurs qui jouent dans cette guerre.
Edgar de Phelps- Vénérable
- Messages : 10321
Date d'inscription : 13/12/2022
Re: 2023 : CHUTE DE MACRON ET GREVE GENERALE EUROPEENNE ?
[b]modération pouvez-vous faire respecter les règles du forum que ce plariste transgresse selon son bon plaisir. [/b]
Invité- Invité
Re: 2023 : CHUTE DE MACRON ET GREVE GENERALE EUROPEENNE ?
MrPhelps a écrit:Je savais pas pour le Kazakhstan. Mais oui y a plein de facteurs qui jouent dans cette guerre.
On parle de truque dans les années 30 en grande majorité et le maidan c’est 2014.
Plaristes Evariste- Vénérable
- Messages : 25190
Date d'inscription : 04/06/2020
Re: 2023 : CHUTE DE MACRON ET GREVE GENERALE EUROPEENNE ?
....et le sujet c'est Macron en 2022/2023!Plaristes Evariste a écrit:MrPhelps a écrit:Je savais pas pour le Kazakhstan. Mais oui y a plein de facteurs qui jouent dans cette guerre.
On parle de truque dans les années 30 en grande majorité et le maidan c’est 2014.
Tu spam Plariste, tu spam...
André de Montalembert- Vénérable
- Messages : 10554
Date d'inscription : 13/12/2022
Age : 81
Localisation : Lucciana
Re: 2023 : CHUTE DE MACRON ET GREVE GENERALE EUROPEENNE ?
[quote="Plaristes J'ai des comptes à régler avec le trotskard.[/quote]
C'est pas mon problème, va donc régler tes comptes ailleurs, et va poster tes logorrhées ailleurs, tu gonfles mec.
C'est pas mon problème, va donc régler tes comptes ailleurs, et va poster tes logorrhées ailleurs, tu gonfles mec.
Invité- Invité
Re: 2023 : CHUTE DE MACRON ET GREVE GENERALE EUROPEENNE ?
Les Français ne sont pas les seuls à faire face à une grève ferroviaire en cette période de fêtes.
Au Portugal, des centaines de trains ont été supprimées depuis vendredi en raison d’une grève des salariés des chemins de fer qui se poursuit lundi afin de réclamer une prime de pouvoir d’achat pour faire face à l’envolée des prix.
Au Portugal, des centaines de trains ont été supprimées depuis vendredi en raison d’une grève des salariés des chemins de fer qui se poursuit lundi afin de réclamer une prime de pouvoir d’achat pour faire face à l’envolée des prix.
Invité- Invité
Re: 2023 : CHUTE DE MACRON ET GREVE GENERALE EUROPEENNE ?
Manu.Cron.1er a écrit:[quote="Plaristes J'ai des comptes à régler avec le trotskard.
C'est pas mon problème, va donc régler tes comptes ailleurs, et va poster tes logorrhées ailleurs, tu gonfles mec.[/quote]
D'accord avec toi, cette feignâââsse de plariste nous gonfle, il ferait mieux d'aller chercher du boulot sérieusement au lieu de se complaire dans son état de mendiant !
.
Jean-Louis de Toqueville- Vénérable
- Messages : 11689
Date d'inscription : 03/12/2021
Re: 2023 : CHUTE DE MACRON ET GREVE GENERALE EUROPEENNE ?
Plaristes Evariste a écrit:J'ai des comptes à régler avec le trotskard.
Faut lui faire avouer avant que je lui mette le coup de piolet.
Vite avant qu'il en sicssione avec lui-même.
Oui, mais lui il rédige lui-même ses avis, alors que toi, tu livres ici des textes recopiés sur des supports staliniens et/ou extrême gauchistes. Le piolet, si tu continues, c'est toi qui va te prendre dans la tronche !
.
Jean-Louis de Toqueville- Vénérable
- Messages : 11689
Date d'inscription : 03/12/2021
Re: 2023 : CHUTE DE MACRON ET GREVE GENERALE EUROPEENNE ?
les nantis de la SNCF prennent le peuple on otages
avec pour soutient la minorité gauchiste
avec pour soutient la minorité gauchiste
michou- Sage
- Messages : 3023
Date d'inscription : 16/09/2022
Re: 2023 : CHUTE DE MACRON ET GREVE GENERALE EUROPEENNE ?
[quote="Dédé 2B"][quote="Plaristes Evariste"][quote="MrPhelps"]Je savais pas pour le Kazakhstan. Mais oui y a plein de facteurs qui jouent dans cette guerre. :popcorn1: [/quote]
On parle de truque dans les années 30 en grande majorité et le maidan c’est 2014.
[/quote]
....et le sujet c'est Macron en 2022/2023!
Tu spam Plariste, tu spam...[/quote]
Bof il fait que ça, il peut pas tenir un débat sans nous gaver avec des textes qu'on ne lit pas, mais il croit avoir toujours raison. Quelque part il dit qu'il est jeune et au RSA, moi je pense que c'est un vieux débris qui ne sait même plus ce que veut dire révolutionnaire, car en dehors du piolet pour le vieux Léon, il ne sait rien dire d'autre.
En plus il alimente la connerie du macroniste de service, auquel il ne répond jamais.
Plariste communiste ???? A mourir de rire, c'est comme si je disais que je suis évêque.
On parle de truque dans les années 30 en grande majorité et le maidan c’est 2014.
[/quote]
....et le sujet c'est Macron en 2022/2023!
Tu spam Plariste, tu spam...[/quote]
Bof il fait que ça, il peut pas tenir un débat sans nous gaver avec des textes qu'on ne lit pas, mais il croit avoir toujours raison. Quelque part il dit qu'il est jeune et au RSA, moi je pense que c'est un vieux débris qui ne sait même plus ce que veut dire révolutionnaire, car en dehors du piolet pour le vieux Léon, il ne sait rien dire d'autre.
En plus il alimente la connerie du macroniste de service, auquel il ne répond jamais.
Plariste communiste ???? A mourir de rire, c'est comme si je disais que je suis évêque.
Invité- Invité
Re: 2023 : CHUTE DE MACRON ET GREVE GENERALE EUROPEENNE ?
Le truc malin ce serait de ne plus donner des opinions sur tout à l'emporte pièce mais de parler de l'ordre qu'on restaurera et comment on s'y prendra.Clavier a écrit:Le truc malin ce serait de ne plus parler de quitter l'Europe, l'Euro, L'OTAN mais de le faire une fois au pouvoir ...
En général ceux qui commencent à faire ça, se prennent un juge qui leur trouve tout de suite quelque chose, preuve que c'est ce qu'il faut faire et ce qu'attendent les français.
Jeannot Lapin- Sage
- Messages : 9223
Date d'inscription : 31/07/2021
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