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Lettre ouverte à un président génocidaire en fuite...
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Lettre ouverte à un président génocidaire en fuite...
Dernier live de l'ancien président Bolsonaro, qui ne parvient pas à retenir ses larmes...
Cher Jair, Tu ne me connais pas, pourtant moi je ne te connais que trop bien. Depuis au moins quatre ans, j’effectue des recherches sur le Brésil, le pays où tu as vu le jour il y a 67 ans, dans une petite ville de l’intérieur de l'État de São Paulo. Je connais bien ta biographie, parce que l’enfance et l'adolescence en disent beaucoup sur la personnalité de chacun·e, et qui plus est sur celle des chef·fes de l’Etat comme toi. Si Lula est né dans l’extrême pauvreté, toi tu es né dans la pauvreté tout court. A défaut d’être un véritable dentiste, ton père était l’arracheur de dent. Enfant, tu pêchais du poisson dans la rivière ou tu faisais des glaces à l’eau faites maison, que tu vendais à la sauvette aux passant·e·s d’Eldorado Paulista, le trou de verdure où tu es né. Ta mère, très catholique (après tout, elle t’a donné comme second prénom Messias, Messie), ne te faisait rater aucune messe (plus tard, dans la petite soixantaine, par pragmatisme politique, tu te convertiras dans les eaux du Jourdain à l’évangélisme néo-pentecostal). Ton ancien instituteur et les vieilles et les vieux qui t’ont connu, gamin, te décrivent comme un enfant intelligent, sociable et bosseur. Ce qui peut paraître étrange quand on te voit cinquante ans plus tard, permets-moi de te le dire. Tu es un enfant de la dictature, Jair. Tu avais neuf ans quand les militaires ont pris le pouvoir. Tu en avais trente quand la démocratie a été rétablie. Tu aurais pu, comme tes frères et tes soeurs, rester dans la région, tenir un magasin, être propriétaire d’une exploitation agricole. Dans ton dernier clip de campagne, on te voit sur un tracteur. C’est un engin que tu maîtrises, et qui te rappelle ton enfance, tu le dis même au caméraman. Tu as vu dans les forces armées un moyen d’élévation sociale, et tu n’avais pas tort. Tu as cru en toi et te voilà pris comme cadet dans la prestigieuse Académie militaire des Aiguilles Noires de Rio de Janeiro, la plus prestigieuse du pays. Tu y es rentré au milieu des années 70, lors des dites « années de plomb » du régime militaire, qui chassait, emprisonnait et torturait les militants démocrates à tour de bras. Plus tard, quand tu te décideras de te lancer dans la politique, tu affabuleras en disant avoir tantôt assisté, tantôt participé à la capture de Carlos Lamarca, un ancien militaire passé du côté des rebelles démocrates qui avait formé un camp d’entraînement clandestin dans la forêt atlantique entourant Eldorado, la ville où tu grandissais. a écrit:
Avis de recherche de Carlos Lamarca (tout à droite), datant de 1969. Globo
A l’académie militaire, on t’a fragmenté le cerveau en t’enseignant que dans la vie, il y a les bons et les méchants, les partisans de l’ordre et des traditions et ceux de l’anarchie et de la décadence morale. En dehors des entraînements physiques où tu te distinguais de tes camarades (tout le monde au moins s’accorde sur cela), tu as appris dans les salles de classe que les membres des guérillas méritaient d’être torturé·e·s, et cela au nom de la sacro-sainte sécurité nationale. Cela ne t’a quand même pas empêché, il est vrai, de briser ton devoir de réserve en publiant en 1986 une tribune dans la revue Veja et même de fomenté un attentat (raté) contre tes supérieurs hiérarchiques (voir mon billet numéro 5). Pourquoi ? Parce que tu trouvais que ton salaire était trop bas et qu’il méritait d’être revalorisé. En ce temps-là, le Brésil était en pleine re-démocratisation et les militaires faisaient profil bas. Si la cour martiale ne t’as pas expulsé de l’armée pour insubordination, c’est parce-qu’un scandale de la sorte aurait terni son image, déjà bien amochée après dix-neuf ans de dictature militaire. Cet attentat te collera à la peau, je le sais, et compliquera ton rapport aux forces armées, même si tu passeras tout ton mandat de député (1992 - 2018) et de président de la République (2018 - 2022) à défendre leurs intérêts et à renforcer leur présence dans la machine gouvernementale : hausse des salaires, des pensions de réversion et même achat, en pleine crise sanitaire, de 35 000 comprimés de Viagra par le ministère de la Défense. En 2021, on comptait même une augmentation de 3 200% de fonctionnaires militaires au sein du ministère de l’Economie. La militarisation de la fonction publique : un héritage empoisonné que tu laisses à ton successeur, même si tous les militaires ne sont pas aussi radicaux et ultralibéraux que toi (voir mon billet numéro 5). Toi et moi, Jair, on se connait depuis 2016. Je n’oublierai jamais le jour de notre rencontre. A l’époque, je ne parlais pas portugais et ne connaissais que très vaguement la politique et la culture brésiliennes, qui sont devenus mes deux grands axes de recherche bien plus tard. Je suivais de loin le processus de destitution de Dilma Rousseff, en ne comprenant pas trop ce qui se tramait ni ce qui était en jeu. Mon ami de toujours, Thiago, enfant de la périphérie de São Paulo rencontré quelques années plus tôt sur un site de correspondance, me partageait ses impressions. Il m’a partagé une vidéo de toi. C’était la première fois que je te voyais. Avant de développer davantage sur notre première rencontre, j’ai encore besoin de remonter la bobine. En trois décennies de députation, t’as rien branlé, Jair, c’est le moins qu’on puisse dire. Deux misérables projets de lois votés en trente ans de carrière pour revaloriser les revenus de tes potes généraux, colonels et capitaines. C’est tout. Tu a toujours été un député dudit « bas-clergé », c’est-à-dire du clan de celles et ceux qui en ont rien à battre du bien commun, qui votent en fonction de ce que leur disent les puissants lobbies de la Balle, de la Bible et du Boeuf et qui profitent en bonne conscience des privilèges accordés aux élu·e·s de la République. Personne, mais alors personne, ne te prenait au sérieux : tu étais le parlementaire qui défrayait souvent la chronique avec ses saillies racistes, sexistes et homotransphobes, celui qui était invité aux émissions de divertissement les plus trash du paysage audiovisuel brésilien. A y penser, tu aurais sans doute été un excellent « chroniqueur » dans l’une de chez nous... Cette exposition médiatique t’a fait connaître à un large auditoire : elle t’as aussi permis de te tailler un costume de défenseur de la famille traditionnelle brésilienne, gardien de l'ordre sexuel et sexué, et de pourfendeur de la rectitude politique. Tu ne le quitteras plus et tu en feras même un argument marketing très efficace. Cette vidéo, je l’ai vue et revue des dizaines de fois. A chaque fois, je suis parcouru par le même frisson et la même interrogation : comment peut-on être cruel à ce point ? Si quelqu’un me demandait ce qu’est le bolsonarisme et ce que tu es, Jair, je lui montrerais donc cette captation, prise à la Chambre des député·e·s à Brasilia, en avril 2016. Dans un ballet infini retransmis en direct sur toutes les télévisions du pays, les parlementaires montent à la tribune, délivrent un bref discours qui se conclut par un avis favorable ou défavorable au projet de destitution de la présidente Dilma Rousseff. Le protocole veut qu’ielles passent dans l’ordre alphabétique : tu es donc passé parmi les premier·e·s, dans l’atmosphère encore survoltée de l’assemblée presque transformée en cirque romain. On te voit au pupitre, entouré d’hommes qui te ressemblent et qui partagent, peu ou proue, tes idées et ta vision du monde. Il y a même à tes côtés ton fils, Eduardo, toujours député fédéral à l’heure actuelle. Tu dois te prononcer au sujet de la destitution de la présidente Dilma Rousseff. Comme à ton habitude, tu parles d’une manière saccadée en gueulant presque dans le microphone en face de toi, qui crachouille. Dans un premier temps, tu remercies le président de la chambre, Eduardo Cunha, tête pensante de l’impeachment qui finira en prison pour corruption. Tu dis oui à la destitution pour la famille, pour l'innocence des enfants, pour la liberté. Mais surtout, tu décides, dans cette micro-allocution d’à peine une minute, de dédier ton vote « à la mémoire du colonel Carlos Alberto Brilhante Ustra, la terreur de Dilma Rousseff ». Ustra, le colonel qui a personnellement torturé la présidente ainsi que nombre de ses frères et soeurs d’armes. Un gradé dont les survivant·e·s le décrivent tantôt comme un psychopathe sadique, tantôt comme la « monstruosité en personne ». Ton discours de l’impeachment est un condensé de ce que l’on appelle aujourd’hui le bolsonarisme. Je dirais même qu’il est étrangement programmatique, dans le sens où apparaît déjà ton futur slogan de campagne « le Brésil au dessus de tout, Dieu au dessus de tous » et que tu dresses déjà les contours de ta guerre culturelle, qui sera le véritable logiciel de ta gouvernance, deux ans plus tard. Thiago me tranmis donc ton affreuse prise de parole. Il m’expliqua qui tu étais. Et, dans un mystérieux élan prophétique, il me dit que tu seras probablement le prochain président de la République. En lisant un torche-cul écrit par Léo Rodrigues, suppléant au sénat de ton fils Flavio et membre de la garde prétorienne du clan Bolsonaro, on y découvre qu’à cette époque, tu préparais déjà ton entrée dans la course présidentielle. Tu avais déjà une forte présence médiatique, et tout le tintouin que tu as créé avec ce buzz amplifia ton capital sympathie chez les chrétiens fondamentalistes, les nostalgiques de la dictature et les adeptes du tous pourris. En quelque sorte, tu partais avec une solide base. Il ne manquait plus que de séduire les marchés financiers, de les convaincre que tu serais leur candidat, et tout était dans la poche. Et puis, l’histoire, on la connaît. La droite conservatrice, au pouvoir suite à la destitution forcée de la présidente, voyait d’un mauvais œil le retour de Lula sur la scène politique, encore très populaire. Comme l’a révélé le journal d’investigation en ligne The Intercept Brazil, Sergio Moro et toi avez passé un pacte : en échange de l’incarcération de l’ancien président, tu lui offrirais le ministère de la Justice, puis un siège inamovible au Tribunal Suprême Fédéral. Lula a bel et bien été (injustement) emprisonné, et empêché de concourir à l’élection présidentielle de 2018. Pendant ses quelques cinq cents jours de prison, il a beaucoup lu et a surtout beaucoup reçu de lettres de la part de célèbres soutiens mais surtout d’anonymes : 25 000 au total, auxquelles s’ajoutent des milliers de petits cadeaux (dessins d’enfants, statues de la vierge, chapelets, bijoux artisanaux, etc, etc). Du jamais vu dans l’histoire (voir le très bon article de Philippe Artières et l’entrevue de l’historienne Maud Chirio à ce sujet). Fernando Haddad, son remplaçant, n'avait pas le pouvoir fédérateur de ton sucesseur (écrire cela a le goût d'une vengeance). Si Lula avait pu concourir, il aurait gagné. Et toi, tu grimpais inexorablement dans les sondages d'opinion... a écrit:
Lula à São Bernardo do Campo, après sa sortie de prison en octobre 2019 Carta Capital
Invité- Invité
Re: Lettre ouverte à un président génocidaire en fuite...
Il faut admettre, cher Jair, que ta campagne en 2018 a eu quelque chose de sensationnelle. Tu n’avais aucun programme clair. Tu refusais de participer aux débats. Tu as même avoué, avec la plus grande simplicité du monde, que tu n’y connaissais absolument rien en économie (dommage pour un futur président, quand même). Tu es un piètre orateur. Tu l’as toujours été. J’ai moi-même pu le voir de mes yeux vus, quand tu as été institué officiellement candidat du Parti Libéral aux élections de 2022, en juillet dernier : contrairement à ton épouse, tu n’as aucun charisme. J’en étais presque surpris. Dans la scène du Maracanãzinho, tu brillais par ton manque de prestance. Je crois quand même qu’en 2018, tu as réussi un exploit mondial : celui d’être élu président de la République grâce au pouvoir insoupçonné d’une fake news, celle du « kit gay » . Devant les caméras, tu répétais que ton opposant Fernando Haddad, ancien ministre de l’Education sous Dilma Rousseff, s’il était élu président, allait distribuer aux enfants des écoles primaires fédérales des kits pour leur apprendre à se masturber ou encore à devenir LGBTQI+. Tu savais que 60% de la population brésilienne s’informait sur les réseaux sociaux, et notamment sur Whatsapp. Ton fils Carlos a dûment profité du manque cruel d'éducation à l'information et à l'image pour créer le cabinet de la haine, une véritable usine à fausses informations destinées à être diffusées ad nauseam sur les groupes de discussions familiales et communautaires (notamment celui des églises évangéliques, mais pas que). a écrit:
Montage photographique de la présidente Dilma en train de déguster un pigeon vivant, à Osasco (São Paulo)
Invité- Invité
Re: Lettre ouverte à un président génocidaire en fuite...
J’étais au Brésil, à ce moment-là. J’avais été plus que surpris par l’efficacité de ces fake news sur l’opinion publique. Un montage photo montrait même Dilma Rousseff en train de manger un pigeon vivant à Osasco, ville de la périphérie de São Paulo (voir photo ci-contre). Lors d’une entrevue, tu as montré à la caméra la récente traduction du Guide du zizi sexuel de Zep, que tu prétendais être la pièce maîtresse de ce kit gay que le Parti des Travailleurs s'apprêtait à distribuer à la jeunesse brésilienne. Je n’en revenais pas. A souligner aussi que la tentative d’assassinat dont tu as été la cible t’as permis de gagner en popularité. Même si ce coup de couteau dans l’abdomen a failli de coûter la vie et t’as causer des séquelles dont tu souffres jusqu’aujourd'hui, il t’as offert l’opportunité de te présenter comme un homme persécuté, voire comme un prophète que l’on voudrait faire taire. (après tout, ton second prénom n’est-il pas Messias ?). Cette récupération de la figure du Christ et de la Bible à des fins politiques (et autoritaires, dans ton cas) porte un nom : le christo-fascisme. Tu en feras un fil directeur de ta politique, une fois président. En bref, sur fond de panique morale, tu mettais déjà en pratique ta croisade conservatrice et réactionnaire. Te voilà élu président de la République. 55 millions de voix avec une abstention en dessous des 20%. T’y attendais-tu ? Probablement. Etais-tu prêt à assumer ce poste ? Bien sûr que non. Car jusqu’à la fin, soyons francs, tu t’es comporté en amateur. Dès que tu le pouvais, tu te déchargeais de tes responsabilités et tu accusais les autres (tes ministres, les gouverneurs d’Etats, les maires et mairesses) de ne pas faire le travail que tu ne faisais pas. Ta fixette a été le Tribunal Suprême Fédéral, ta bête noire, le dernier rempart sans doute qui t'empêchait de détruire le Brésil, étant donné que le Congrès était à ta botte. Je l’avoue : j’ai longtemps pensé que tu manquais d’intelligence, que tu n’étais qu’une marionnette au service de tes potes de l’agrobusiness, des armes à feu et du christianisme politique. Grossière erreur. Tu savais très bien ce que tu faisais. Ton objectif était de transformer le Brésil en une dystopie. En quatre ans, tu auras méthodiquement, parfois sous l’impulsion de tes ministres, parfois avec la complicité criminelle du Congrès, affarmé la population, encouragé la persécution des groupes minoritaires (les Noir·e·s, les Autochtones, les LGBTQI+, les femmes…), provoqué la morts de millions de tes concitoyen·ne·s en refusant d’acheter des vaccins, réduit des biomes entiers en cendre, permis l’invasion des territoires autochtones. A cause de toi, plus de 33 millions de Brésilien·ne·s souffrent d’insécurité alimentaire. A cause de toi, au moins 400 000 personnes (sur les 693 000) sont mortes du virus de la COVID-19. Toi et ton ministre de la Santé, le général Pazuello, ont tout simplement ignoré les offres de vaccin faites par Pfizer. A cause de toi, on a déforesté l’équivalent de la surface de la Belgique sous ton mandat. A cause de toi, 601 militant·e·s autochtones ont été assassiné·e·s en toute impunité par des orpailleurs et bûcherons envahissant illégalement leurs territoires. A cause de toi, de ton incompétence et de ton irresponsabilité, j’ai vu la santé psychique de mes ami·e·s s’effondrer. Beaucoup ont perdu leur travail, leurs bourses d’études, un·e ou ou des proches pendant la pandémie. On m’a raconté ce que tes soutiens faisaient dans les villages autochtones : en territoire Pataxo (Bahia), un fermier a récemment tué un enfant indigène avec son fusil de chasse. On tue des Yanonami à la pelle, on viole leurs gosses, on brûle leurs maisons et on contamine leurs eaux avec du mercure (dans mon deuxième billet, je propose un accablant bilan de ton mandat). a écrit:
Orpaillage et déforestation illégale en Amazonie, en territoire Yanomami (Roraima), en 2021.
Invité- Invité
Re: Lettre ouverte à un président génocidaire en fuite...
Dis moi, Jair : comment fais-tu pour dormir la nuit ? Mais, comme l’a dit un jour un sage footballeur, la rouetourne tourne. Tu as perdu aux élections présidentielles d’octobre. Des bolsonaristes fanatiques ont beau continuer à manifester devant les quartiers généraux de l’armée en implorant un coup d’Etat militaire, les jeux sont faits et la démocratie brésilienne a étrangement bien résisté à la tempête que tu as provoquée. En voyant, début novembre, tous tes soutiens de la première heure te lâcher par la reconnaissance de la victoire du camp adverse, j’ai même senti un peu de pitié pour toi. A ce qu’il parait, tu pensais vraiment gagner. Depuis, malgré les appels à prendre la parole des fameux 25% qui seront toujours là pour toi coûte que coûte, tu te morfonds dans le silence de ta dépression et de ton apathie. Hier, tu as dit adieu à Brasilia et tu as pris un avion en direction de la Floride. Tu ne veux surtout pas apparaître à la cérémonie d’investiture de ton opposant Lula et lui remettre l'écharpe présidentielle, comme le protocole le veut. On le sait toutes et tous : tu n’es pas capable psychiquement d’incarner l’opposition au gouvernement de centre-(gauche), même si la Chambre des Député·e·s et le Sénat sont tous les deux dominés par le Parti Libéral, sous la bannière duquel tu t’es représenté. Sans doute que tu vas t’autoriser quelques jours, voire quelques mois de vacances, avant que tu ne te fasses attraper et que tu ailles en prison ou que tu ne sois jugé devant le Tribunal Pénal International pour crimes contre l’humanité, écocide et génocide ; comme l’a proposé l’Association des Peuples Indigènes du Brésil, preuves à l’appui (et elles sont nombreuses, je peux te l’assurer). On sait aussi que même si tu sembles avoir perdu tout capital politique pour l’instant, ta vision du monde et de l’humain continuera d’être partagée par des millions de Brésilien·ne·s. C’est un cadeau de départ dont on se serait bien passé, crois-moi. "Prison, mort ou victoire", avais-tu dis pendant la campagne, un peu trop sûr de toi. Lâche que tu es, tu as finalement préféré la fuite. Bon, je vais me préparer pour mon nouvel an. Tchau, querido. Puisses-tu ne jamais revenir au Brésil et te faire oublier. a écrit:
Invité- Invité
Re: Lettre ouverte à un président génocidaire en fuite...
On s'en fout .......
Parle nous plutôt de Pelé....
Parle nous plutôt de Pelé....
Clavier- Sage
- Messages : 4304
Date d'inscription : 18/02/2019
Localisation : Golfe du Morbihan
Re: Lettre ouverte à un président génocidaire en fuite...
TU t'en fous, monsieur 7%.Clavier a écrit:On s'en fout .......
Parle nous plutôt de Pelé....
André de Montalembert- Vénérable
- Messages : 10554
Date d'inscription : 13/12/2022
Age : 81
Localisation : Lucciana
Re: Lettre ouverte à un président génocidaire en fuite...
Un certain Pyr s'est fait craché à la gueule par le camp national pour avoir prédit que Zemmour ferait 7%.
Faut te mettre en tête Clavier, le Z est une fraude, et les Français ne sont pas tous aussi gaga du Z que toi ou assez naïfs, ils sont parfois à moitié dépressif, et n'ont pas la culture politique requise pour trouver ce qui leur conviendrait dans des petits partis.
Ils pensent honnêtement qu'il n'y a pas de solution à nos problèmes.
Ils voient le programme de Zemmour, ils voient tout de suite l'embrouille, c'est pas le Z qui va leur faire changer d'avis.
Et si un candidat a le programme qui pourrait leur faire changer d'avis il serait invisibilisé médiatiquement, cantonné aux petits partis et n’aurait pas les signatures (Asselienau les a eu en 2017, mais c'était un miracle.)
Ça vaut aussi pour toi Volog.
Le fait que Bolsonaro se casse et que l'eshtblishement évangéliste se fasse rempalcer par un autre que les démocrates américains préfèrent.
Ça ne fait en aucun cas avancer le schmil blic des français du quotidien.
Faut te mettre en tête Clavier, le Z est une fraude, et les Français ne sont pas tous aussi gaga du Z que toi ou assez naïfs, ils sont parfois à moitié dépressif, et n'ont pas la culture politique requise pour trouver ce qui leur conviendrait dans des petits partis.
Ils pensent honnêtement qu'il n'y a pas de solution à nos problèmes.
Ils voient le programme de Zemmour, ils voient tout de suite l'embrouille, c'est pas le Z qui va leur faire changer d'avis.
Et si un candidat a le programme qui pourrait leur faire changer d'avis il serait invisibilisé médiatiquement, cantonné aux petits partis et n’aurait pas les signatures (Asselienau les a eu en 2017, mais c'était un miracle.)
Ça vaut aussi pour toi Volog.
Le fait que Bolsonaro se casse et que l'eshtblishement évangéliste se fasse rempalcer par un autre que les démocrates américains préfèrent.
Ça ne fait en aucun cas avancer le schmil blic des français du quotidien.
Dernière édition par Plaristes Evariste le Sam 7 Jan - 4:04, édité 1 fois
Plaristes Evariste- Vénérable
- Messages : 25190
Date d'inscription : 04/06/2020
Re: Lettre ouverte à un président génocidaire en fuite...
Moi je verrais bien un Président génocidaire des artisans français prendre la fuite avec sa smala de ministres incompétents......
Clavier- Sage
- Messages : 4304
Date d'inscription : 18/02/2019
Localisation : Golfe du Morbihan
Re: Lettre ouverte à un président génocidaire en fuite...
Clavier a écrit:On s'en fout .......
Tu l'as déjà dit... bouffi !!! T'as pas encore compris qu'on s'en tape de tes salades ??? .... bouffi !
Invité- Invité
Re: Lettre ouverte à un président génocidaire en fuite...
Bolsonaro est méchant,
Lulla est gentil, et honnête en plus.
Ca tourne à vide la propagande gauchiste.
Lulla est gentil, et honnête en plus.
Ca tourne à vide la propagande gauchiste.
_________________
Ferdinand de Talmont- Vénérable
- Messages : 14241
Date d'inscription : 06/02/2010
Plaristes Evariste aime ce message
Re: Lettre ouverte à un président génocidaire en fuite...
Ferdinand de Talmont a écrit:Bolsonaro est méchant,
Lulla est gentil, et honnête en plus.
Ca tourne à vide la propagande gauchiste.
Bolsonaro est un facho, c'est prouvé, l'écrire pose problème ?
Invité- Invité
Re: Lettre ouverte à un président génocidaire en fuite...
Plus un évangéliste ultra réac et verreux qu'un facho comme Macron ou Ursula Von Der Layen.
Ceci dit son remplaçant est une pourriture aussi, mais d'un autre genre qui vous dérange bien moins.
Ceci dit son remplaçant est une pourriture aussi, mais d'un autre genre qui vous dérange bien moins.
Plaristes Evariste- Vénérable
- Messages : 25190
Date d'inscription : 04/06/2020
Re: Lettre ouverte à un président génocidaire en fuite...
Dédé 2B a écrit:TU t'en fous, monsieur 7%.Clavier a écrit:On s'en fout .......
Parle nous plutôt de Pelé....
Tu es généreux....
Invité- Invité
Re: Lettre ouverte à un président génocidaire en fuite...
Dédé 2B a écrit:TU t'en fous, monsieur 7%.Clavier a écrit:On s'en fout .......
Parle nous plutôt de Pelé....
rien a foutre de ses merdes
c est deux pourritures
michou- Sage
- Messages : 3023
Date d'inscription : 16/09/2022
Plaristes Evariste aime ce message
Re: Lettre ouverte à un président génocidaire en fuite...
Voilà ce que je disais :
Ça vaut aussi pour toi Volog.
Le fait que Bolsonaro se casse et que l'eshtblishement évangéliste se fasse rempalcer par un autre que les démocrates américains préfèrent.
Ça ne fait en aucun cas avancer le schmil blic des français du quotidien.
Plaristes Evariste- Vénérable
- Messages : 25190
Date d'inscription : 04/06/2020
Re: Lettre ouverte à un président génocidaire en fuite...
Par contre qu'au Donbass les communistes urkrainien ont une forte base populaire et pourrait à l'avenir prendre le pouvoir...Ça, ça veut dire qu'on va peut-être recevoir des biftons de nos amis de l'Est. Et peut-être autre chose sus le Sapin si on a été sage.
Plaristes Evariste- Vénérable
- Messages : 25190
Date d'inscription : 04/06/2020
Re: Lettre ouverte à un président génocidaire en fuite...
Manu.Cron.1er a écrit:Ferdinand de Talmont a écrit:Bolsonaro est méchant,
Lulla est gentil, et honnête en plus.
Ca tourne à vide la propagande gauchiste.
Bolsonaro est un facho, c'est prouvé, l'écrire pose problème ?
Invité- Invité
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