Des tonnes de masques doivent être brûlés en Chine

[Ferdinand de Talmont]

Allemagne : Le ministre de la Santé de l'époque, Jens Spahn, avait acheté autant de masques que possible . Des centaines de tonnes doivent maintenant être détruites en Chine. Pourquoi en Chine ? Bah parce qu'ils se fichent des émissions CO2...

[Jeannot Lapin]

Allemagne : Le ministre de la Santé de l'époque, Jens Spahn, avait acheté autant de masques que possible . Des centaines de tonnes doivent maintenant être détruites en Chine. Pourquoi en Chine ? Bah parce qu'ils se fichent des émissions CO2...

Je suis un peu étonné. Le plastique d'un masque fond très bien est 100% récupérable. Le problème ce sont les élastiques en latex, issus de l'Hévéa, comme les pneus.
Avec un peu de techno on doit se faire du bénéfice. Il est probable que les chinois aient cette techno. Ils ne sont plus en retard et même en avance sur nous maintenant. les usines se robotisent comme on l'a jamais fait et le process avancent suite à l’investissement massif du à leurs bénéfices qu'on n'aime pas en France, comme pour Total. D'ailleurs Total c'est exactement le type d'entreprise qui aurait les connaissances pour s'investir dans le secteur.

Il y a beaucoup à en dire sur les masques et les masques chinois.
Les chinois ne nous ont pas fourni de masques (à part les arnaques à 30 euros le masque) au plus fort de la pandémie.
On avait arrêté quasiment toute la production en France suite à la concurrence chinoise avec des masques de basse qualité pas fiables qui ont commencé à équiper les hôpitaux français, ont commencé à vendre les pharmacies et les acteurs professionnels du bâtiment. De plus décision de Macron, et du docteur Salomon sous présidence Hollande, on a décrété que le stock de masques ne servait à rein et qu'l fallait pas le renouveler. Un décision qui permettait une économie annuelle d'une dizaine de millions d'euros. Ma pratique de ces masques c'est qu'on les jetait après quelques heures d'usage et ça coûtait 30 centimes si c'était chinois contre plus de 50 centimes français. "Super-économie" quand on sait que ces masques n'étaient pas forcément fiables et que les actes durant ces heures se comptaient au moins en centaines d'euros dont des opérations ou la lutte contre les contaminations sont une priorité absolue !
Quand M Véran est arrivé ministre et qu'on avait 1.5 milliard de masques périmés depuis quelques mois, il a décidé de ne pas s'en servir. Inutile de dire que ces masques n'étaient pas plus périmés que lors de leur date de péremption. C'est juste que M Véran et la Macronie voulaient prendre les plus grosses précautions juridiques et administratives pour leur propre personne à défaut de penser sanitaire envers la population française dont ils se foutent en fait comme de l'an 40. Par principe de précaution toujours M Véran, n'ayant pas d'information officielle que les masques étaient efficaces, a décidé de ne rien faire. Par contre le responsable de tutelle, un certain docteur Salomon, déjà responsable du non maintien du stock de masques à jour, a considéré que la pénurie de masques affectant les soignants et que les masques périmés n'avaient plus aucune valeur, a décidé d'interdire la vente de masques avec un appel à délation envers les particuliers qu'on verrait porter des masques et une obligation envers les entreprises (notamment du bâtiment) de donner leur stock de masques. Je n'en ai personnellement rien fait et j'ai donné mes masques pris à mon nom d'architecte à des particuliers amis à qui j'ai conseillé de les porter sans écouter les balivernes des ministres.
Pour faire face à l'absence de masques, la décision fut prise de confiner la population, et un peu comme en prison nous étions astreint en résidence surveillée, sous peine de forte amende, d'amende prohibitive en cas de récidive, puis de prison (risque de plusieurs années fermes si la justice pouvait établir une soi-disant mise en danger d'autrui selon le principe de précaution devenue la règle de base indiscutable pour établir toute interdiction en France). Cette petite mesure qui aboutit à la subvention de toute a notre économie, quoi qu'il en coûte, mise en hibernation (restez chez vous nous dictait le ministre de l'Intérieur Castaner) nous a coûté 20% de notre PIB en dette supplémentaire, et comme ça, le temps de souffler on était passer d'un hallucinant 100% à un démentiel 120% de dette. Pendant ce temps l'Allemagne la Suède, les pays de l'Est, travaillaient, et même l'Italie pourtant très touchée par l'épidémie qui travaillait là où l'épidémie frappait moins.
Au passage le ministre inventa une nouveau type de masque pour le peuple : le masque en tissus, en coton, ou plus classe, en soie. Plus fort encore il chargea l'armée d'en vérifier des normes édictées avec 2 qualités différentes, totalement absurdes. Ces masques en réalité, suivant des normes faites sans aucune science, étaient plus des concentrateurs de virus que quoi que ce soit qui nous protège. Mieux : mairies et pouvoirs publics ont commencé à les distribuer gratuitement (mais avec nos impôts), vous invitant à les utiliser. D'apparence semblable aux masques sanitaires ils faisaient illusion.

Bref, les exportations chinoises on commencé à reprendre et vers juin le ministre a autorisé la vente de masques en pharmacie avec ordonnance pour les vieux et vers septembre librement. Inutile de dire que la plupart de ces masques chinois parfois passé par les mains d'une entreprises allemande ou italienne avaient des élastiques qui lâchaient et on peut aisément imaginer que malgré le tampon d'approbation européenne ils n'avaient pas les caractéristiques requises. J'ai pu remarquer qu'aucun entreprise française ne faisait commerce dans ces probables escroqueries et vendaient le peu de masques fabriqués en France. Les français, toujours honnêtes, même dans la difficulté, ne profitant pas de la faiblesse de leur semblable.

Ce n'est quand octobre que le ministre de la santé Monsieur Véran s'est réveillé, après une annonce en Août, pour subventionner un redémarrage de la production de masques français, garantis dans les normes. Mais cette promesse n'a pas tenu car les hôpitaux, même publics continuent à s'équiper exclusivement de masques non français, pour la plupart produits en Chine. Du coup les fabricants français sont à nouveau en quasi-faillite et obligés d'arrêter leur usine. Bravo pour le foutage de gueule.
Ces masques ont pour caractéristique particulière de nécessiter à l'intérieur une couche d'une tissus d'une épaisseur particulière et d'une densité particulière (avec un espacement régulier des fibres qui ne doivent avec avoir de motif régulier). Seules quelques usines dans le monde fabriquent le bonne qualité de ce tissu. Ce tissu non tissé doit ensuite être enrobé d'une couche extérieure protectrice contre les goutes qui doivent perler dessus et s'écouler sans être absorbées et au contraire un couche absorbante à l'intérieur suivie d'une autre couche protectrice de l'humidité. Enfin le filtre intérieur dont j'ai parlé au début doit être chargé électrostatiquement, charge qu'il va retenir durant des années tant qu'il n'est pas déchargé par un liquide conducteur dans lequel il serait trempé ou un traversé dans sa partie chargée par un élément métallique. C'est cette charge électrostatique qui finalise la protection de ces masques.
Ces masques sont donnés selon les normes des pays pour une protection d'environ 95% (test réalisé avec des poussières de sel). On peut estimer qu'elle est supérieure à 99% en moyenne contre un virus au travers du tissu si le masque est bien porté. On a constaté qu'il a une durée de vie standard de l'ordre de 40 heures après lequel c'est le maintien mécanique qui commence à faire défaut (élastique, bordures). Pour le Covid, un séjour au four normal, électrique, à 70°C pendant 30 minutes suffit à tuer les virus présents en surface, pour rendre le masque complètement "propre". Des températures supérieures à 90°C détruisent le masque (qui fond) et les élastiques (qui perdent leur élasticité et cassent).
Ce type de masque FFP2 peut servir en cas de nuage de poussière radioactives. Il filtrera bien les poussières, mais pas les gaz (l'iode dont on devra se protéger préalablement en saturant la thyroïde avec une pastille d'iode ou éventuellement quelques gouttes - quantités à vérifier absolument - d'iode de bain de bouche bouteille verte). A cette protection il faudra adjoindre toujours en cas de menace nucléaire une combinaison couvrante appropriée (dans les 20 euros) et de masques couvrant les yeux (de ski, de chantier, ou médicales, de protection anti-éclaboussures - ça devrait suffire).
Ca c'est le genre de chose qu'il faut avoir chez soi au cas où, surtout par les temps qui courent, et surtout avec l’imprévoyance maladive de nos gouvernements.
Ceux qui étaient habitués aux périodes De Gaulle/Pompidou/Giscard ou qui se le sont fait transmettre par leurs parents, ont intérêt à revoir leurs préparation à  ces incertitudes : ils ne peuvent compter que sur eux-mêmes.