Réforme des retraites: LFI pris à son propre piège de l'obstruction !

[Jean-Louis de Toqueville]

Bordélisation permanente de LFI : les fieux sont pris à leur propre piège.

Les gauches avaient proposé des milliers d'amendements pour bordéliser le texte, notamment LFI. Lundi soir, ces mêmes gauchistes ont retiré 1.000 amendements sur l’article 2. Les syndicats les avaient allumés, tel Laurent Berger (CFDT), qui juge que l’obstruction « est une connerie ». Il pousse pour une accélération des débats comme son homologue de la CGT Philippe Martinez : « Je m’imagine mal des députés m’annoncer qu’ils auraient bien aimé voter contre, mais, comme l’ordre du jour n’a pas pu avoir lieu, ils n’ont pas pu se prononcer. »


En retirant d'un seul trait 1 000 amendements, les Nupes et surtout l'ignoble LFI reconnaissent de fait leur obstruction, tout honte bue !  "Tout conflictualiser" recommande toujours le merluchon en pré-retraite.


Élisabeth Borne a demandé lundi soir le retrait des amendements « d’obstruction » et la fin « des invectives ». Une demande qui fait enrager la Nupes et surtout LFI : eux, reprochent au gouvernement de contraindre les débats dans le temps en utilisant l’article 47.1 de la constitution qui limite à 50 jours les discussions parlementaires ou en refusant l’ouverture des séances le week-end.


Mais Borne a finalement recueilli un accord encore fragile des LR sur le texte, condition essentielle pour que la réforme soit votée majoritairement. A suivre .....

https://www.20minutes.fr/politique/4023599-20230214-reforme-retraites-france-insoumise-prise-piege-propre-obstruction

[Plaristes Evariste]

Ils auraient du utiliser l'article 68.

[Jean-Louis de Toqueville]

Ils auraient du utiliser l'article 68.

T'es complètement hors sujet avec ton art. 68 que tu brandis en permanence.

Encore une idée ridicule des gauchistes, minoritaires à l'Assemblée, alors qu'il faut 2/3 des parlementaires pour le mettre en oeuvre.

Seules les droites et les macronistes unis sur le sujet pourraient envisager de l'utiliser, à condition de s'auto-saborder pour la majorité présidentielle et qu'elles soient rejointes par une partie de la gauche.... donc, c'est strictement impossible, jamais les macronistes ne prendraient ce genre d'initiative.

De plus, aucune des mesures, faits ou décisions prises par Macron ne relève, de toute évidence, de cette procédure exceptionnelle. Et pour clore le tout, Macron donne des ordres, certes, mais ce n'est pas lui qui met en forme les décisions, ce sont ses députés, ses ministres ou son Premier ministre. Il est donc inattaquable.

[Plaristes Evariste]

Ou 10% des sénateurs.
XD

Et a oui pour l'article 68, si le RN et na NUPES se mettent d'accord?

Oooooopppppppssssss 280 voix contre 275

[André de Montalembert]

"La macronie est aux abois": Jean-Luc Mélenchon se félicite du rejet de l'article 2 de la réforme
"Macron, Borne, Dussopt coulés." Le leader insoumis a réagi sur Twitter moins d'une heure après le rejet de l'article 2 de la réforme des retraites sur "l'index senior".

"Rien n'y a fait. La macronie est aux abois. Le 16 février, la rue et la grève isolent encore Macron", a-t-il lancé à quelques heures de la cinquième journée de mobilisation intersyndicale.

[Jean-Louis de Toqueville]

T'as tout faux là....

Jamais l'art 68 n'évoque la mise en cause du PR par seulement 10% de sénateurs ! Le nombre de députés Nupes est de 147, celui du RN 88, soit 235 au total, soit moins que la majorité absolue et non 280 (!!!) comme tu le dis avec approximation !

https://www.francetvinfo.fr/politique/parlement-francais/assemblee-nationale/infographie-assemblee-nationale-decouvrez-la-composition-des-dix-groupes-politiques-au-sein-de-l-hemicycle_5226715.html

Pour mettre en cause le PR sur la base de l'art. 68 et selon la révision constitutionnelle de 2007, il faut remplir cumulativement les conditions suivantes:
- l'adoption, par l’Assemblée nationale ou le Sénat, à la majorité des 2/3 de ses membres, d’une proposition de réunion du Parlement en Haute Cour ;
- la proposition est alors transmise à l'autre assemblée qui n'a pas voté la proposition d'une réunion, laquelle doit se prononcer dans les 15 jours. Si elle n’adopte pas la proposition, la procédure est alors terminée ;
- la majorité des 2/3 des membres de la Haute Cour est nécessaire pour prononcer la destitution du Président.

Donc, comme je l'ai dit dans mon autre message, la proposition de destitution n'est pas à la portée des gauches + le RN, qui n'ont pas les 2/3 des députés. Même les droites et le RN réunis ne pourraient voter la destitution sans l'aide des gauches.

En fait, il faudrait que tous les députés se liguent pour arriver à une majorité des 2/3, ce qui est totalement inenvisageable, notamment pour la coalition Ensemble + leur satellites.

Ensuite, bien que la nature institutionnelle de la mise en cause ait été changée avec la réforme de 2007 pour devenir plus politique que juridique, on ne peut mettre en cause le chef de l'État qu' "en cas de manquement [du chef de l’État] à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat".

Ce n'est donc pas pour des broutilles ou des raisons de convenances politiques de circonstance que l'on peut mettre en cause le chef de l'État.

Macron a été élu au suffrage universel, il va falloir que ses piteux opposants le supportent jusqu'à la fin de son mandat, que ça leur plaise ou non. Contrairement à l'idée débile que tu veux faire passer, Macron est de fait "indestituable" pour les raisons exposées ci-dessus, alors que c'est lui qui peut "destituer" le Parlement quand il le voudra par une dissolution.

Je te rappelle que dans la Constitution de 1958, le chef de l'État est la clef de voute de nos institutions, le gardien de la Constitution et le garant du fonctionnement régulier des pouvoirs publics. De temps en temps, il faut en revenir aux fondamentaux.


https://www.vie-publique.fr/fiches/19425-la-procedure-de-destitution-du-president-de-la-republique

[André de Montalembert]

Je te rappelle que dans la Constitution de 1958, le chef de l'État est la clef de voute de nos institutions, le gardien de la Constitution et le garant du fonctionnement régulier des pouvoirs publics. De temps en temps, il faut en revenir aux fondamentaux.

En effet c'est ce qu'un ancien président a appellé : Le Coup d'Etat Permanent
Ca se change une constitution!

[Jean-Louis de Toqueville]

Je te rappelle que dans la Constitution de 1958, le chef de l'État est la clef de voute de nos institutions, le gardien de la Constitution et le garant du fonctionnement régulier des pouvoirs publics. De temps en temps, il faut en revenir aux fondamentaux.

En effet c'est ce qu'un ancien président a appellé : Le Coup d'Etat Permanent
Ca se change une constitution!

Oui, bien sûr, mais cette réforme majeure n'est pas à la portée démocratique des partis rigolos et ultra-minoritaires qui ont tes préférences. Seuls des partis de droite et du centre associés peuvent mener à terme une réforme constitutionnelle, voire un changement de Constitution, mais globalement, ils n'en veulent pas, donc, elle n'aura pas lieu.... Point final.

Avec les gros problèmes du pays, aggravés par le contexte international, on n'a ni le temps ni le goût de s'occuper de changer de Constitution, opération qui doit s'effectuer par temps calme, même si, par le passé, cela a pu se passer différemment.

[Vladimir de Volog]

Le gouvernement a été battu sur une des mesures de sa réforme des retraites, sur l’index senior, compris dans l’article 2, ils ont mal à la tête ...

[Vladimir de Volog]

Le gouvernement a été battu sur une des mesures de sa réforme des retraites, sur l’index senior, compris dans l’article 2,  ils ont mal à la tête ...

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Il n’en reste pas moins que voir le gouvernement battu sur une partie de son projet majeur est un évènement politique.

Mardi soir il a même été largement battu : 256 contre, 203 pour.

Cette fois, Les Républicains ont complètement lâché le gouvernement.

Quand la gauche voit dans l’index senior une coquille vide, la droite y voit une trop grande contrainte pour les entreprises.

[gaucho49]

Le parti LR est pitoyable. En effet, certains députés ne votent pas un projet de loi que les LR revendiquaient (augmentation de l'âge de départ en retraite, nombre de séniors dans les entreprises, etc).

Pourquoi ne la vote-t-ils pas ? Pour des raisons carriéristes. Le député PRADIE, par exemple, n'a rien à f.... de la retraite, lui, il pense à 2027 ! C'est déplorable, mais qu'en pensent ses électeurs ?

[Jean-Louis de Toqueville]

Le parti LR est pitoyable. En effet, certains députés ne votent pas un projet de loi que les LR revendiquaient (augmentation de l'âge de départ en retraite, nombre de séniors dans les entreprises, etc).

Pourquoi ne la vote-t-ils pas ? Pour des raisons carriéristes.  Le député PRADIE, par exemple, n'a rien à f.... de la retraite, lui, il pense à 2027 ! C'est déplorable, mais qu'en pensent ses électeurs ?

Il semblerait qu'il y ait eu beaucoup d'absents ce soir-là, imputables, dit-on au match de foot PSG-Bayern.

Ce qui est marrant sur le fond, c'est d'observer que pour une mesure à caractère social visant à améliorer l'emploi des seniors, la gauche et l'extrême gauche votent contre.... et les LR présents aussi, mais là, c'est plus compréhensible.

[Plaristes Evariste]

La première étape (sur quatre) de cette procédure consiste à ce que 10 % des sénateurs signalent à leurs collègues ce qu’ils pensent être un manquement manifeste à la fonction du mandat présidentiel.
Il s’agit donc d’un signalement qu’ils ne leur appartient pas de juger dans cette première étape. C’est justement lors de la seconde étape de cette procédure que 2/3 des sénateurs devront se prononcer si ces manquements évoqués sont admissibles pour la poursuite de l’article 68 ou non.


Les sénateurs pourront bien entendu attendre d’être en nombre suffisant, en consultant cette page, avant d’initier le processus pour se prononcer collectivement. Ce nombre suffisant correspond à un minimum de 35 sénateurs.

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