Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
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Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de février -
8 février
saint Jérôme Émilien ( commémoraison) -mise à jour-
né 1481 Venise - 1537 Somasca, duché de Milan.
.
-béatifié 1747 par le pape Benoît XIV; ;
-canonisé 1767 par le pape Clément XIII- -
- Le 14 mars 1928 il a été proclamé
patron des orphelins et de la jeunesse abandonnée par Pie IX.
---.
Il fonda
l'association des Clercs réguliers de Somasque
ou
Société des serviteurs des pauvres.
---.
- Lectures – Jacques 2: 14-17; Matthieu 25: 31-40--
-bréviaire - - - -Lettre de saint Jérôme Émilien à ses confrères, Venise, 21 juin 1535.-
Lieux de naissance et décès de saint Jérôme Émilien distants de 255 km.
Comme son contemporain Ignace de Loyala, Jérôme Émilien, né en 1481, était dans la carrière des armes.
Tout comme lui également, c'est à travers les mésaventures de la guerre que Dieu l'appellera à la conversion.
Il ne fut pas blessé comme le futur fondateur de la Compagnie de Jésus, qu'il fondera en 1547,
mais capturé et enchaîné à Castelnuovo, en 1511,
ce sera l'occasion pour lui de réfléchir à la vie qu'il avait menée jusque-là,
dont il comprendra qu'elle fut peu conforme à l'esprit de l'Évangile.
Il reçoit, durant sa captivité,
la révélation de sa vocation religieuse par une vision de la Vierge Marie.
Après sa libération, avec la grâce de Dieu, il ne souhaitera que devenir un autre homme
décidé d'abandonner complètement sa vie passée. Il se consacre exclusivement aux œuvres religieuses,
et décide de faire des études pour devenir prêtre... (il sera ordonné en 1518)-
Il se sent fortement appeler à s'occuper des plus pauvres :
les malades, les enfants orphelins ou abandonnés,
dont il verra en eux le Christ souffrant.
Au cours d'une année où sévissait la famine,
il vendit ses meubles pour secourir les indigents.
En 1531, renonçant à tous ses biens, il prit des habits de serviteur
et transforma sa maison en asile pour des enfants malheureux.
Ce furent les premiers pas de sa congrégation des Clercs réguliers ...
Trois siècles avant don Bosco, il groupa les enfants pauvres
dans des maisons où on leur apprenait un métier,
en veillant à leur assurer une solide formation catéchétique.
Quelques compagnons se joignirent à Jérôme pour cette tâche.
Il en fit la Société des Serviteurs des pauvres.
Il concrétise son projet et fonde sa congrégation à Somasca,
près de Lecco, en Lombardie (1532):
elle est devenue la Congrégation des Clercs Réguliers de Somasque (près de Bergame)
aussi appelée
Compagnie des serviteurs des pauvres.
Fils d'une famille patricienne de Venise,
il était devenu pauvre avec les pauvres
en instruisant ceux qu'il recueillait tout en leur faisant apprendre un métier.
Aussi, à Bergame, il ouvrit une maison pour accueillir d'anciennes prostituées.
Il cherchait de plus à instruire les paysans des campagnes environnantes.
Sa foi était telle que le voulait saint Jacques (première lecture) :
vivifiée par une charité complète il n'oubliera personne afin de pourvoir à leurs besoins...
Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu'on aime, a dit Jésus.
Jérôme avait voulu une conversion totale et il le réalisât parfaitement...
En soignant des pestiférés, il fut lui-même victime de la contagion et mourut le 8 février 1537.
Ses dernières paroles furent pour exhorter ses disciples à poursuivre son œuvre de miséricorde,
et à rester unis entre eux dans la charité.
Le 14 mars 1928 il a été proclamé
patron des orphelins et de la jeunesse abandonnée par Pie IX.
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=GKaRC2ne7ywC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''Jérôme Émilien'' 4 occurrences /''somasque'' 40 occurrences /
/''clerc'' 128 occurrences -note: il ne s'agit pas seulement de ceux de Somasque.../
/''hérésie'' 13 occurrences / ''hérésiarque'' 1 occurrence /''hérétique'' 19 occurrences/ /////// etc. /
----.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.pt/books?id=A9o-AAAAcAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''Jérôme Émilien'' 2 occurrences -|| avec l'orthographe ''Jérôme Émiliani'' 3 occurrences / ''Somasque'' 8 occurrences /
/''clerc'' 63 occurrences -note: il ne s'agit pas seulement de ceux de Somasque.../ ///////// etc. /
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://google.cat/books?id=HqapyUgY8CkC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''Jérôme Émilien'' 1 occurrence / ''Somasque'' 3 occurrences /
/''clerc'' 6 occurrences -note: il ne s'agit pas seulement de ceux de Somasque... / //////// etc. /
---.
À suivre.
8 février
saint Jérôme Émilien ( commémoraison) -mise à jour-
né 1481 Venise - 1537 Somasca, duché de Milan.
.
-béatifié 1747 par le pape Benoît XIV; ;
-canonisé 1767 par le pape Clément XIII- -
- Le 14 mars 1928 il a été proclamé
patron des orphelins et de la jeunesse abandonnée par Pie IX.
---.
Il fonda
l'association des Clercs réguliers de Somasque
ou
Société des serviteurs des pauvres.
---.
- Lectures – Jacques 2: 14-17; Matthieu 25: 31-40--
-bréviaire - - - -Lettre de saint Jérôme Émilien à ses confrères, Venise, 21 juin 1535.-
- Lettre de saint Jérôme Émilien à ses confrères, Venise, 21 juin 1535:
« Bien-aimés frères dans le Christ,
et fils de la Société des Serviteurs des pauvres.
Votre pauvre père vous salue; il vous exhorte à persévérer dans l'amour du Christ
et l'observation fidèle de la loi chrétienne;
je vous l'ai montré par l'action et la parole quand j'étais avec vous,
pour que je puisse glorifier le Seigneur en vous.
Notre fin, c'est Dieu, source de tous les biens,
et nous devons, comme nous le disons dans notre prière,
mettre notre confiance en lui seul, à l'exclusion de tout le reste.
Notre bienveillant Seigneur veut augmenter votre foi
(car sans elle, remarque l'Évangéliste, le Christ ne peut pas opérer beaucoup de miracles),
et il veut exaucer vos prières.
C'est pourquoi il a décidé que
vous deviez accueillir
les pauvres,
les opprimés,
les gens affligés et épuisés,
ceux qui sont méprisés par tous,
et aussi ceux qui sont privés de ma présence corporelle,
mais non pas de la sollicitude spirituelle de votre pauvre père,
qui se réjouit de votre grande affection.
Pourquoi Dieu vous a-t-il traités ainsi?
Lui seul le sait. Nous pouvons cependant en apercevoir trois motifs.
Tout d'abord, notre béni Seigneur vous avertit
qu'il veut vous compter parmi ses fils bien-aimés,
pourvu que vous persévériez dans ses voies;
car c'est ainsi qu'il agit avec ses amis et qu'il en fait des saints.
Le deuxième motif,
c'est qu'il veut que vous ayez confiance en lui seul, à l'exclusion de tout le reste.
Dieu, comme je l'ai dit, n'accomplit pas son œuvre
en ceux qui ne veulent pas mettre en lui seul toute leur foi et leur espérance;
mais il a donné la plénitude de la charité
à ceux qui étaient dotés d'une grande foi et d'une grande espérance,
et il a fait de grandes choses pour eux.
Par conséquent, si vous êtes munis de la foi et de l'espérance,
il fera pour vous de grandes choses, lui qui élève les humbles.
Donc, s'il m'enlève à vous, ainsi que n'importe quel autre homme qui vous plaise,
il vous offrira le choix entre deux décisions:
ou bien vous abandonnerez la foi que vous avez promise et vous retournerez aux affaires du monde;
ou bien vous garderez courageusement votre foi, et vous serez approuvés par lui.
Voici donc le troisième motif:
Dieu veut vous éprouver comme l'or dans le creuset.
Car le feu consume les impuretés de l'or, tandis que l'or pur demeure et augmente de valeur.
Dieu se comporte de même avec le bon serviteur qui espère et qui demeure ferme dans l'épreuve.
Il le soutient et il lui rendra le centuple en ce monde
et la vie éternelle dans le monde futur,
en échange de tout ce que ce bon serviteur aura abandonné pour l'amour de lui.
C'est de cette manière que Dieu s'est comporté avec tous les saints.
C'est ainsi qu'il a fait avec le peuple d'Israël après tout ce que celui-ci avait souffert en Égypte:
non seulement il l'en a fait sortir par de multiples prodiges et il l'a nourri de la manne au désert,
mais encore il lui a donné la terre de la promesse.
Ainsi donc, si vous persévérez dans la foi malgré les épreuves,
le Seigneur vous donnera la paix et le repos:
pour quelque temps en ce monde,
pour toujours dans l'autre. »
Lieux de naissance et décès de saint Jérôme Émilien distants de 255 km.
Comme son contemporain Ignace de Loyala, Jérôme Émilien, né en 1481, était dans la carrière des armes.
Tout comme lui également, c'est à travers les mésaventures de la guerre que Dieu l'appellera à la conversion.
Il ne fut pas blessé comme le futur fondateur de la Compagnie de Jésus, qu'il fondera en 1547,
mais capturé et enchaîné à Castelnuovo, en 1511,
ce sera l'occasion pour lui de réfléchir à la vie qu'il avait menée jusque-là,
dont il comprendra qu'elle fut peu conforme à l'esprit de l'Évangile.
Il reçoit, durant sa captivité,
la révélation de sa vocation religieuse par une vision de la Vierge Marie.
Après sa libération, avec la grâce de Dieu, il ne souhaitera que devenir un autre homme
décidé d'abandonner complètement sa vie passée. Il se consacre exclusivement aux œuvres religieuses,
et décide de faire des études pour devenir prêtre... (il sera ordonné en 1518)-
Il se sent fortement appeler à s'occuper des plus pauvres :
les malades, les enfants orphelins ou abandonnés,
dont il verra en eux le Christ souffrant.
Au cours d'une année où sévissait la famine,
il vendit ses meubles pour secourir les indigents.
En 1531, renonçant à tous ses biens, il prit des habits de serviteur
et transforma sa maison en asile pour des enfants malheureux.
Ce furent les premiers pas de sa congrégation des Clercs réguliers ...
Trois siècles avant don Bosco, il groupa les enfants pauvres
dans des maisons où on leur apprenait un métier,
en veillant à leur assurer une solide formation catéchétique.
Quelques compagnons se joignirent à Jérôme pour cette tâche.
Il en fit la Société des Serviteurs des pauvres.
Il concrétise son projet et fonde sa congrégation à Somasca,
près de Lecco, en Lombardie (1532):
elle est devenue la Congrégation des Clercs Réguliers de Somasque (près de Bergame)
aussi appelée
Compagnie des serviteurs des pauvres.
Fils d'une famille patricienne de Venise,
il était devenu pauvre avec les pauvres
en instruisant ceux qu'il recueillait tout en leur faisant apprendre un métier.
Aussi, à Bergame, il ouvrit une maison pour accueillir d'anciennes prostituées.
Il cherchait de plus à instruire les paysans des campagnes environnantes.
Sa foi était telle que le voulait saint Jacques (première lecture) :
vivifiée par une charité complète il n'oubliera personne afin de pourvoir à leurs besoins...
Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu'on aime, a dit Jésus.
Jérôme avait voulu une conversion totale et il le réalisât parfaitement...
En soignant des pestiférés, il fut lui-même victime de la contagion et mourut le 8 février 1537.
Ses dernières paroles furent pour exhorter ses disciples à poursuivre son œuvre de miséricorde,
et à rester unis entre eux dans la charité.
Le 14 mars 1928 il a été proclamé
patron des orphelins et de la jeunesse abandonnée par Pie IX.
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=GKaRC2ne7ywC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''Jérôme Émilien'' 4 occurrences /''somasque'' 40 occurrences /
/''clerc'' 128 occurrences -note: il ne s'agit pas seulement de ceux de Somasque.../
/''hérésie'' 13 occurrences / ''hérésiarque'' 1 occurrence /''hérétique'' 19 occurrences/ /////// etc. /
----.
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''Jérôme Émilien'' 2 occurrences -|| avec l'orthographe ''Jérôme Émiliani'' 3 occurrences / ''Somasque'' 8 occurrences /
/''clerc'' 63 occurrences -note: il ne s'agit pas seulement de ceux de Somasque.../ ///////// etc. /
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://google.cat/books?id=HqapyUgY8CkC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''Jérôme Émilien'' 1 occurrence / ''Somasque'' 3 occurrences /
/''clerc'' 6 occurrences -note: il ne s'agit pas seulement de ceux de Somasque... / //////// etc. /
---.
À suivre.
François d'Assise- Maître
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Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de février -
8 février
sainte Joséphine Bakhita ( ) - -mise à jour-
née v 1869 Darfour, à Olgossa Soudan- 1947 Schio, Italie 8 février
dans la tribu nubienne des Dadjo
-
--
Béatification 17 mai 1992, par Jean-Paul II
Canonisation 1er octobre 2000 par Jean-Paul II
---------
- Lectures – -- -
-bréviaire - - -- - - aucun -
----
________________________________________
La future sainte a trois sœurs, dont une jumelle, et un frère.
À cinq ans, en 1874, elle voit sa sœur Kishmet,
alors âgée de 14 ans et déjà mariée et mère,
enlevée capturée par des trafiquants d'esclaves .
Vers 1877 elle fut à son tour enlevée, par des négriers musulmans trois ans plus tard,
donc âgée alors d'environ sept ans...
Elle parcourut pieds nus plus de 900 kilomètres qui la séparent d'El Obeid,
où elle est vendue.
Entre son enlèvement et sa vente à Calisto Legnani en 1883,
on peut supposer que Joséphine Bakhita est vendue au moins quatre fois, ...
sur les marchés d'El Obeid et de Khartoum.
Elle subit pendant cette période de nombreux mauvais traitements.
Le traumatisme est si grand qu'elle en oublie son nom de naissance.
C'est ainsi que des musulmans lui donne le nom
de Bakhita, qui signifie « la chanceuse » en arabe.
Bakhita a notamment appartenu à un riche arabe qui la destinait à être la domestique de sa fille,
puis pendant quelques années à un général turc.
Ce dernier ordonne que Bakhita ait la peau scarifiée (inciser)
selon la méthode du tatouage par incision.
Une femme dessine des motifs sur sa peau avec de la farine,
coupe sa peau avec une lame en suivant ces motifs,
puis emplit les plaies de sel pour que les cicatrices soient marqués permanentes.
Puis le général turc vend tous ses esclaves au début de la guerre des mahdistes
- mouvement religieux et eschatologique, puis également social et politique,
apparu notamment en Inde au XVIIIe siècle
et au Soudan au XIX e siècle. -
En 1883, Bakhita, alors âgée de 14 ans, est achetée par le consul d'Italie à Khartoum, Calisto Legnani.
Il lui donne le second prénom de Joséphine. Son nouveau maître la traite plus humainement.
----------------
La Mère Noire - ainsi l'appelaient affectueusement les gens qui la connaissaient ....
En 1931 sort un livre intitulé: Histoire merveilleuse.
Ce livre raconte la vie de Bakhita et montre ses photos. Il connaît un grand succès.
Après avoir été libérée, libérée, elle devint chrétienne puis religieuse
à Venise chez les Filles de la Charité, Sœurs Canossiennes,
où elle passa le reste de sa vie dans le Christ à Schio, au pays de Vicence,
en subvenant aux besoins de tous...
-clique sur le lien non sur l'image...
https://vodeus.tv/video/josephine-bakhita-esclave-devenue-sainte-1796#
ô Seigneur, si je pouvais voler là-bas, auprès de mes gens et prêcher à tous à grands cris ta bonté:
Oh, combien d'âmes je pourrais te conquérir!
Tout d'abord ma mère et mon père, mes frères, ma sœur encore esclave...
tous, tous les pauvres Noirs de l'Afrique, fais, ô Jésus, qu'eux aussi te connaissent et t'aiment!
--------------------
Un changement dans la situation de ses maîtres,
a permis qu’elle fût confiée aux Sœurs Canossiennes de l’Institut des catéchumènes à Venise.
Ce fut là que Bakhita a pu connaître Dieu
qu’elle avait expérimenté dans son cœur
depuis son enfance sans savoir qui il était.
Elle a été accueillie dans l’Église catholique en 1890,
a rejoint les sœurs et a fait sa profession perpétuelle en 1896.
Les 50 années qui suivirent de sa vie, elle les a vécues
en témoignant de l’amour de Dieu
à travers le service de cuisine, la couture, de broderie et de conciergerie.
Quand elle était à l’accueil, elle mettait la main sur la tête des enfants
qui fréquentaient l’école à coté et les caressait.
Sa voix était agréable aux enfants, consolante pour les pauvres et les souffrants.
Elle était une source d’encouragement constant.
Son sourire de tous les jours a gagné le cœur des personnes,
tout comme sa simplicité.
Dans ses dernières années elle a vécu de longues et douloureuses années de la maladie,
mais elle a gardé la persévérance dans l’espérance, choisissant toujours ce qui est bon.
Quand on venait lui rendre visite et lui demandait comment elle allait,
elle répondait «comme veut el Paron». Comme (Dieu) le Patron veut...
Au cours des derniers jours de sa vie elle a revécu le moment douloureux de son esclavage
et plus d’une fois elle a supplié:
''S’il vous plaît, desserrez- moi les chaînes,
elles sont lourdes!''
Elle est morte entourée par ses sœurs de communauté.
-------
Joséphine Bakhita, d’esclave à première Sainte soudanaise,
est citée comme exemple dans l’encyclique «Spe Salvi » du Pape Benoît XVI:
Recherche par occurrences: 5 fois le mot ''Bakhita'' pour aider à la lecture concise si désirée...
https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/encyclicals/documents/hf_ben-xvi_enc_20071130_spe-salvi.html
----------
À suivre
8 février
sainte Joséphine Bakhita ( ) - -mise à jour-
née v 1869 Darfour, à Olgossa Soudan- 1947 Schio, Italie 8 février
dans la tribu nubienne des Dadjo
-
--
Béatification 17 mai 1992, par Jean-Paul II
Canonisation 1er octobre 2000 par Jean-Paul II
---------
- Lectures – -- -
-bréviaire - - -- - - aucun -
----
________________________________________
La future sainte a trois sœurs, dont une jumelle, et un frère.
À cinq ans, en 1874, elle voit sa sœur Kishmet,
alors âgée de 14 ans et déjà mariée et mère,
enlevée capturée par des trafiquants d'esclaves .
Vers 1877 elle fut à son tour enlevée, par des négriers musulmans trois ans plus tard,
donc âgée alors d'environ sept ans...
Elle parcourut pieds nus plus de 900 kilomètres qui la séparent d'El Obeid,
où elle est vendue.
Entre son enlèvement et sa vente à Calisto Legnani en 1883,
on peut supposer que Joséphine Bakhita est vendue au moins quatre fois, ...
sur les marchés d'El Obeid et de Khartoum.
Elle subit pendant cette période de nombreux mauvais traitements.
Le traumatisme est si grand qu'elle en oublie son nom de naissance.
C'est ainsi que des musulmans lui donne le nom
de Bakhita, qui signifie « la chanceuse » en arabe.
Bakhita a notamment appartenu à un riche arabe qui la destinait à être la domestique de sa fille,
puis pendant quelques années à un général turc.
Ce dernier ordonne que Bakhita ait la peau scarifiée (inciser)
selon la méthode du tatouage par incision.
Une femme dessine des motifs sur sa peau avec de la farine,
coupe sa peau avec une lame en suivant ces motifs,
puis emplit les plaies de sel pour que les cicatrices soient marqués permanentes.
Puis le général turc vend tous ses esclaves au début de la guerre des mahdistes
- mouvement religieux et eschatologique, puis également social et politique,
apparu notamment en Inde au XVIIIe siècle
et au Soudan au XIX e siècle. -
En 1883, Bakhita, alors âgée de 14 ans, est achetée par le consul d'Italie à Khartoum, Calisto Legnani.
Il lui donne le second prénom de Joséphine. Son nouveau maître la traite plus humainement.
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La Mère Noire - ainsi l'appelaient affectueusement les gens qui la connaissaient ....
En 1931 sort un livre intitulé: Histoire merveilleuse.
Ce livre raconte la vie de Bakhita et montre ses photos. Il connaît un grand succès.
Après avoir été libérée, libérée, elle devint chrétienne puis religieuse
à Venise chez les Filles de la Charité, Sœurs Canossiennes,
où elle passa le reste de sa vie dans le Christ à Schio, au pays de Vicence,
en subvenant aux besoins de tous...
-clique sur le lien non sur l'image...
https://vodeus.tv/video/josephine-bakhita-esclave-devenue-sainte-1796#
ô Seigneur, si je pouvais voler là-bas, auprès de mes gens et prêcher à tous à grands cris ta bonté:
Oh, combien d'âmes je pourrais te conquérir!
Tout d'abord ma mère et mon père, mes frères, ma sœur encore esclave...
tous, tous les pauvres Noirs de l'Afrique, fais, ô Jésus, qu'eux aussi te connaissent et t'aiment!
--------------------
Un changement dans la situation de ses maîtres,
a permis qu’elle fût confiée aux Sœurs Canossiennes de l’Institut des catéchumènes à Venise.
Ce fut là que Bakhita a pu connaître Dieu
qu’elle avait expérimenté dans son cœur
depuis son enfance sans savoir qui il était.
Elle a été accueillie dans l’Église catholique en 1890,
a rejoint les sœurs et a fait sa profession perpétuelle en 1896.
Les 50 années qui suivirent de sa vie, elle les a vécues
en témoignant de l’amour de Dieu
à travers le service de cuisine, la couture, de broderie et de conciergerie.
Quand elle était à l’accueil, elle mettait la main sur la tête des enfants
qui fréquentaient l’école à coté et les caressait.
Sa voix était agréable aux enfants, consolante pour les pauvres et les souffrants.
Elle était une source d’encouragement constant.
Son sourire de tous les jours a gagné le cœur des personnes,
tout comme sa simplicité.
Dans ses dernières années elle a vécu de longues et douloureuses années de la maladie,
mais elle a gardé la persévérance dans l’espérance, choisissant toujours ce qui est bon.
Quand on venait lui rendre visite et lui demandait comment elle allait,
elle répondait «comme veut el Paron». Comme (Dieu) le Patron veut...
Au cours des derniers jours de sa vie elle a revécu le moment douloureux de son esclavage
et plus d’une fois elle a supplié:
''S’il vous plaît, desserrez- moi les chaînes,
elles sont lourdes!''
Elle est morte entourée par ses sœurs de communauté.
-------
Joséphine Bakhita, d’esclave à première Sainte soudanaise,
est citée comme exemple dans l’encyclique «Spe Salvi » du Pape Benoît XVI:
Recherche par occurrences: 5 fois le mot ''Bakhita'' pour aider à la lecture concise si désirée...
https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/encyclicals/documents/hf_ben-xvi_enc_20071130_spe-salvi.html
----------
À suivre
François d'Assise- Maître
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Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de février -
9 février
saint Ansbert de Rouen ( ) -mise à jour-
né 629 Chaussy-en-Vexin Île-de-France - 694 9 février Saint-Wandrille-Rançon
Seine-Maritime, Normandie
-moine bénédictin-
---.
- Lectures – -
-bréviaire - - - aucun-
---.
Contemporain de la reine Bathilde que nous fêtions le 30 janvier,
on peut se reporter à sa biographie pour le même contexte...
https://francechretienne.forumactif.com/t691p525-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#30875---.
Ansbert naquit sous le règne du roi Clovis II et de la reine Bathilde... .
Son père, qui était militaire et conseiller à la cour, souhaitait pour son fils une carrière telle que sienne.
Il le fiança à une jeune fille nommée Angadrèsme -voir au deuxième livre référé ''Andresme'' -.
Or, les jeunes gens désiraient l’un et l’autre se consacrer à Dieu dans le célibat...
lls rompirent leurs fiançailles d’un commun accord. ..
Ansbert quitta bientôt la cour pour se présenter comme postulant
au monastère de Fontenelle, dont saint Wandrille était l' Abbé fondateur.
Les frères de la communauté, lui vouant une grande affection, l'élirent pour supérieur
quand la charge devint vacante, vers 677-678.
Le nouvel Abbé se montra pour tous un modèle d'humilité, de pauvreté, de charité.
Il fonda lui aussi un monastère.
Sa vie à l'intérieur de la clôture ne lui fit jamais oublier les pauvres qui se trouvaient à l'extérieur,
se conformant ainsi à une tradition qui semble n'avoir jamais connu d'éclipse
dans toutes les communautés monastiques...
Concrétisant cette charité de bien des manières dont il fit construire , par exemple,
un hôpital pour les malades les plus nécessiteux.
Se croyant désormais bien établi dans sa prospère vocation monastique,
vint cependant un jour où le clergé du diocèse, les fidèles ainsi que le roi
le sollicitèrent avec empressement à devenir évêque de Rouen.
L'Esprit Saint est souvent contrariant et ses projets deviendront bien les nôtres
comme il l'entend, pourvu que nous nous y lancions.
De même qu'il fut un bon Abbé, Ansbert fut un bon évêque.
Sa charité envers les pauvres ne se relâcha pas, profitant de son poste pour en faire davantage...
C'est aux pauvres et à la réparation des églises qu'il consacra tous ses revenus.
Des intrigues politiques auxquelles on l’accusa à tort d’avoir été mêlé,
lui valurent la persécution.
Pépin de Herstal l'exila dans un monastère du Hainaut.
Puis, reconnaissant son erreur, il lui donna l’autorisation de revenir dans son diocèse.
Ansbert, conformément à l'esprit de l'Évangile, le remercia, ce qui équivalait à un pardon.
Il mourut en 695, sans avoir pris le chemin du retour.
Son corps fut transporté au monastère de Fontenelle.
Des miracles eurent lieu en cette circonstance.
C'est également le 9 février qu'il est fêté dans l'Église orthodoxe.
---.
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https://books.google.ca/books?id=wyxfUyHLHO0C&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence /''Ansbert'' 9 occurrences / ''Pépin'' 30 occurrences : bien vérifier entre les différents Pépin... /
-citation: page XIV: «Parmi tous les monastères fondés sous les auspices de saint Ouen, celui de Fontenelle , objet de cet écrit ,
brille d'un éclat particulier dans l'histoire.
Sous le rapport des études , principalement , il s'acquit une réputation
que peu d'autres ont égalée , qu'aucun autre ne surpassa. L'abbaye est à peine créée que les lettres y fleurissent.
Une bibliothèque nombreuse et choisie s'y forme tout-à-coup
par les soins de son premier abbé , saint Wandrille , dont elle prendra bientôt le nom.
La jeunesse y accourt de toutes parts , et remplit ses écoles. Elle fournit de grands personnages de tous les genres.
Tels furent Génésion et Lambert , qui sortirent de son cloître pour monter sur le siège épiscopal de Lyon ;
tel fut surtout Ansbert, qui mérita de succéder à saint Ouen sur celui de Rouen. »
/ ''Fontenelle'' 198 occurrences / ''677'' ''678'' occurrences / ''hôpital'' 2 occurrences / etc. /
---.
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--saint Ouen né v 600-686 fête 24 août--
''table des matière'' occurrence /
/''Andresme'' 8 occurrences: c'est la fiancée choisie par le père d'Ansbert qu'il désirait comme épouse pour son fils....../
/''Bathilde'' 31 occurrences / ''Clovis'' 70 occurrences / ''Pépin'' 6 occurrences : bien vérifier entre les différents Pépin... /
/ ''monastère'' 131 occurrences / ''abbaye'' 80 occurrences / ''hôpital'' 1 occurrence/ ''maire'' plusieurs occurrences /
/ ''pape'' 38 occurrences / ''Église'' ou ''église'' 232 occurrences / ''hérésie'' 5 occurrences / ''dogme'' 4 occurrences /
/''Fontenelle'' 90 occurrences / ''677'' ''678'' occurrences / ''hôpital'' 1 occurrence / //////// etc. /
---.
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-essayer les occurrences du livre précédent...
Certaines ne fonctionnent pas: par ex: Andresme...
La plupart fonctionneront... //////// etc. /
---.
À suivre.
9 février
saint Ansbert de Rouen ( ) -mise à jour-
né 629 Chaussy-en-Vexin Île-de-France - 694 9 février Saint-Wandrille-Rançon
Seine-Maritime, Normandie
-moine bénédictin-
---.
- Lectures – -
-bréviaire - - - aucun-
---.
Contemporain de la reine Bathilde que nous fêtions le 30 janvier,
on peut se reporter à sa biographie pour le même contexte...
https://francechretienne.forumactif.com/t691p525-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#30875---.
Ansbert naquit sous le règne du roi Clovis II et de la reine Bathilde... .
Son père, qui était militaire et conseiller à la cour, souhaitait pour son fils une carrière telle que sienne.
Il le fiança à une jeune fille nommée Angadrèsme -voir au deuxième livre référé ''Andresme'' -.
Or, les jeunes gens désiraient l’un et l’autre se consacrer à Dieu dans le célibat...
lls rompirent leurs fiançailles d’un commun accord. ..
Ansbert quitta bientôt la cour pour se présenter comme postulant
au monastère de Fontenelle, dont saint Wandrille était l' Abbé fondateur.
Les frères de la communauté, lui vouant une grande affection, l'élirent pour supérieur
quand la charge devint vacante, vers 677-678.
Le nouvel Abbé se montra pour tous un modèle d'humilité, de pauvreté, de charité.
Il fonda lui aussi un monastère.
Sa vie à l'intérieur de la clôture ne lui fit jamais oublier les pauvres qui se trouvaient à l'extérieur,
se conformant ainsi à une tradition qui semble n'avoir jamais connu d'éclipse
dans toutes les communautés monastiques...
Concrétisant cette charité de bien des manières dont il fit construire , par exemple,
un hôpital pour les malades les plus nécessiteux.
Se croyant désormais bien établi dans sa prospère vocation monastique,
vint cependant un jour où le clergé du diocèse, les fidèles ainsi que le roi
le sollicitèrent avec empressement à devenir évêque de Rouen.
L'Esprit Saint est souvent contrariant et ses projets deviendront bien les nôtres
comme il l'entend, pourvu que nous nous y lancions.
De même qu'il fut un bon Abbé, Ansbert fut un bon évêque.
Sa charité envers les pauvres ne se relâcha pas, profitant de son poste pour en faire davantage...
C'est aux pauvres et à la réparation des églises qu'il consacra tous ses revenus.
Des intrigues politiques auxquelles on l’accusa à tort d’avoir été mêlé,
lui valurent la persécution.
Pépin de Herstal l'exila dans un monastère du Hainaut.
- contexte historique:
Les principaux maires du Palais-
EN PARALLÈLE:
-Austrasie-Neustrie-Bourgogne-Aquitaine
La charge de maire du palais d'Austrasie fut surtout occupée par les Pépinides.
575-581: Gogon- il est en fait co-régent de 575 à 581;
581-? : Wandelin;
596-600 : Gundulf († 607), évêque de Tongres;
613-616 : Radon;
616-618 : Hugues ancêtre probable des Hugobertides;
av. 624-632 : Pépin l'Ancien-
-c'est Pépin de Landen-
632-639 : Adalgisel;
639-640 : Pépin l'Ancien († 640);
640-643 : Otton († 643);
643-657 : Grimoald Ier († 657), fils de Pépin l'Ancien;
662-676 : Wulfoald († 680);
676-714 : Pépin le Jeune († 714), petit-fils de Pépin l'Ancien-
-Pépin de Herstal:
C'est lui qui exila saint Ansbert dans un monastère du Hainaut.
Puis, reconnaissant son erreur, il lui donna l’autorisation de revenir dans son diocèse.
...
714-717 : Théodebald († 741), fils de Grimoald II;
717-741 : Charles Martel († 741), fils de Pépin le Jeune;
741-747 : Carloman († 754), fils de Charles Martel;
747-753 : Drogon, fils de Carloman-
-Neustrie:
...
Mummolin
...
604-613 : Landéric († 613);
613-ap. 630 : Gundoland († ap.630);
av. 635-642 : Aega († 642)1;
642 (641)-658 : Erchinoald (c'est Archambauld ((parfois orthographié différemment ))) († 658), cousin de Dagobert Ier;
c'est lui qui acquit Bathilde comme esclave;
il était un sage et vertueux gouverneur-
voir l'occurrence ''Archambauld'' dans le livre ''Vie de sainte Berthilde'' sous le nom de Archambauld-
658-675 : Ébroïn († 681); sous son injonction, après la minorité de son fils Clotaire II, en 664,
Bathilde se retirera au monastère de Chelles-
675-676 : Leudesius († 676), fils d'Erchinoald;
676-681 : Ébroïn († 681), de nouveau;
681-684 : Waratto († 686);
684-685 : Ghislemar († 685), fils de Warrato;
685-686 : Waratto († 686), de nouveau;
686-687 : Berchaire († 688), gendre de Warrato;
687-695 : Nordebert († 695), nommé par Pépin le Jeune, maire du palais d'Austrasie;
695-714 : Grimoald II († 714), fils de Pépin le Jeune;
714-715 : Théodebald († 741), fils de Grimoald II;
715-717 : Ragenfred;
717-741 : Charles Martel († 741), fils de Pépin le Jeune;
741-751 : Pépin le Bref († 768), fils de Charles Martel-
-Pépin le Bref:
-à ne pas confondre avec les autres Pépin...
-Bourgogne:
596-600 : Warnachaire Ier († 600);
600-603 : Bertoald († 603);
603-607 : Protadius († 607);
607-v. 610 : Claudius († 610);
v. 610-627 : Warnachaire II († 627), fils probable de Warnachaire Ier;
À sa mort, les nobles du royaume de Bourgogne décident de ne plus avoir de maire du palais.
Ils sont gouvernés directement par la Neustrie,
mais cela n'empêche pas la reine Nantilde de nommer un maire du palais de Bourgogne :
638-640 : Aega;
642-643 : Flachoad (ou Floachatus)30,31 († 643), marié à Ragnoberte, nièce de la reine Nantilde;
En 690, après avoir vaincu la Neustrie, Pépin le Jeune nomme ses fils ''duc des Bourguignons''.
690-708 : Drogon († 708), duc de Champagne et des Bourguignons, fils de Pépin le Jeune;
708-714 : Grimoald II († 714), duc des Bourguignons, fils de Pépin le Jeune-
-Aquitaine:
627-Brodulf-
Détails pour chacun:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Maire_du_palais
Puis, reconnaissant son erreur, il lui donna l’autorisation de revenir dans son diocèse.
Ansbert, conformément à l'esprit de l'Évangile, le remercia, ce qui équivalait à un pardon.
Il mourut en 695, sans avoir pris le chemin du retour.
Son corps fut transporté au monastère de Fontenelle.
Des miracles eurent lieu en cette circonstance.
C'est également le 9 février qu'il est fêté dans l'Église orthodoxe.
---.
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''table des matières'' occurrence /''Ansbert'' 9 occurrences / ''Pépin'' 30 occurrences : bien vérifier entre les différents Pépin... /
-citation: page XIV: «Parmi tous les monastères fondés sous les auspices de saint Ouen, celui de Fontenelle , objet de cet écrit ,
brille d'un éclat particulier dans l'histoire.
Sous le rapport des études , principalement , il s'acquit une réputation
que peu d'autres ont égalée , qu'aucun autre ne surpassa. L'abbaye est à peine créée que les lettres y fleurissent.
Une bibliothèque nombreuse et choisie s'y forme tout-à-coup
par les soins de son premier abbé , saint Wandrille , dont elle prendra bientôt le nom.
La jeunesse y accourt de toutes parts , et remplit ses écoles. Elle fournit de grands personnages de tous les genres.
Tels furent Génésion et Lambert , qui sortirent de son cloître pour monter sur le siège épiscopal de Lyon ;
tel fut surtout Ansbert, qui mérita de succéder à saint Ouen sur celui de Rouen. »
/ ''Fontenelle'' 198 occurrences / ''677'' ''678'' occurrences / ''hôpital'' 2 occurrences / etc. /
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--saint Ouen né v 600-686 fête 24 août--
''table des matière'' occurrence /
/''Andresme'' 8 occurrences: c'est la fiancée choisie par le père d'Ansbert qu'il désirait comme épouse pour son fils....../
/''Bathilde'' 31 occurrences / ''Clovis'' 70 occurrences / ''Pépin'' 6 occurrences : bien vérifier entre les différents Pépin... /
/ ''monastère'' 131 occurrences / ''abbaye'' 80 occurrences / ''hôpital'' 1 occurrence/ ''maire'' plusieurs occurrences /
/ ''pape'' 38 occurrences / ''Église'' ou ''église'' 232 occurrences / ''hérésie'' 5 occurrences / ''dogme'' 4 occurrences /
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À suivre.
François d'Assise- Maître
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Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Aussi le 9 février:
Les saints du mois de février -
9 février
sainte Apolline d'Alexandrie ( ) -mise à jour-
née Alexandrie, Égypte- 249 Alexandrie, Égypte -
---------
- Lectures – -- -
-bréviaire - - -- - - aucun -
---.
Cet épisode se situe au temps de l'empereur Dèce (249),
d'une décision commencée sous le règne de son prédécesseur Philippe (247),
qui, sans organiser une véritable persécution,
laissait les païens donner la chasse aux chrétiens et les tuer librement comme ils voulaient,
sans qu'ils soient punis pour ces crimes de génocides.
Le récit du martyre d'Apolline nous est connu d'une lettre de l'évêque Denys, l'évêque d'Alexandrie
- 264, fête 17 novembre-
à Fabien, l'évêque d'Antioche.
relaté par Eusèbe de Césarée ( 263- 339 )
dans son Histoire Ecclésiastique, reprenant cette lettre
que Jacques de Voragine, dominicain et archevêque de Gênes(~1230- 1288, fête 13 juillet)
reproduisit au tome II de sa Légende Dorée, où il recueillit
la vie d'environ 150 saints ou groupes de saints, saintes et martyrs chrétiens,
et, suivant les dates de l'année liturgique, certains événements de la vie du Christ et de la Vierge Marie.
En 250, l'empereur Dèce promulgua un édit obligeant tous les citoyens
à offrir des sacrifices aux dieux pour la sauvegarde de l'Empire,
sous peine de mort, édit qui marque le début d'une nouvelle période de persécution
contre les chrétiens (avant celle de Valérien à partir de 257, et celle de Dioclétien à partir de 303)3.
À Alexandrie comme dans plusieurs régions, les païens purent impunément
donner la chasse aux chrétiens et les tuer comme bon leur semblaient.
L'impunité était assurée...
Cela commença ce jour-là, où un vieillard, nommé Métras fut roué de coups
après avoir refusé de blasphémer le nom du Christ.
On lui enfonça des roseaux pointus dans les joues et dans les yeux,
puis fut entraîné hors de la ville, où il fut lapidé.
Ceux qui s'en étaient pris à Métras allèrent trouver ensuite une chrétienne nommée Quinta.
Elle fut menée au temple et fut enjointe de montrer sa foi aux dieux païens.
Comme elle détournait la tête avec dégoût, ils lui lièrent les pieds et la traînèrent
sur le dos jusqu'au lieu où avait péri Métras ; et ils l'y lapidèrent.
Apolline fut leur troisième victime. Elle faisait partie d'un groupe de vierges consacrées.
Après lui avoir brisé la mâchoire et arraché toutes les dents,
ils la mirent devant un bûcher, menaçant de l'y jeter,
si elle ne répétait pas des injures au Christ après eux.
Elle s'intériorisa un moment en elle-même,
puis, offrant sa vie en sacrifice, elle s'élança promptement dans le feu,
choisissant d'affronter la mort.
Prière de sainte Apolline:
« Que tous ceux qui feront mémoire avec dévotion de l’intensité de la douleur
que j’éprouve ne ressentent jamais de douleurs de dents ni douleurs de tête. »
Un ange lui serait apparu pour lui signifier que sa prière était exaucée.
La croyance transmise de génération en génération
explique le pouvoir que l’on prête à la sainte post-thaumaturge.
Sainte Apolline est ainsi invoquée en divers lieux de Bretagne
pour la guérison des maux de dents dont singulièrement
lors de la pousse douloureuse des premières dents chez le nourrisson.
---.
---.
À suivre.
Les saints du mois de février -
9 février
sainte Apolline d'Alexandrie ( ) -mise à jour-
née Alexandrie, Égypte- 249 Alexandrie, Égypte -
---------
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Cet épisode se situe au temps de l'empereur Dèce (249),
d'une décision commencée sous le règne de son prédécesseur Philippe (247),
qui, sans organiser une véritable persécution,
laissait les païens donner la chasse aux chrétiens et les tuer librement comme ils voulaient,
sans qu'ils soient punis pour ces crimes de génocides.
Le récit du martyre d'Apolline nous est connu d'une lettre de l'évêque Denys, l'évêque d'Alexandrie
- 264, fête 17 novembre-
à Fabien, l'évêque d'Antioche.
relaté par Eusèbe de Césarée ( 263- 339 )
dans son Histoire Ecclésiastique, reprenant cette lettre
que Jacques de Voragine, dominicain et archevêque de Gênes(~1230- 1288, fête 13 juillet)
reproduisit au tome II de sa Légende Dorée, où il recueillit
la vie d'environ 150 saints ou groupes de saints, saintes et martyrs chrétiens,
et, suivant les dates de l'année liturgique, certains événements de la vie du Christ et de la Vierge Marie.
En 250, l'empereur Dèce promulgua un édit obligeant tous les citoyens
à offrir des sacrifices aux dieux pour la sauvegarde de l'Empire,
sous peine de mort, édit qui marque le début d'une nouvelle période de persécution
contre les chrétiens (avant celle de Valérien à partir de 257, et celle de Dioclétien à partir de 303)3.
À Alexandrie comme dans plusieurs régions, les païens purent impunément
donner la chasse aux chrétiens et les tuer comme bon leur semblaient.
L'impunité était assurée...
Cela commença ce jour-là, où un vieillard, nommé Métras fut roué de coups
après avoir refusé de blasphémer le nom du Christ.
On lui enfonça des roseaux pointus dans les joues et dans les yeux,
puis fut entraîné hors de la ville, où il fut lapidé.
Ceux qui s'en étaient pris à Métras allèrent trouver ensuite une chrétienne nommée Quinta.
Elle fut menée au temple et fut enjointe de montrer sa foi aux dieux païens.
Comme elle détournait la tête avec dégoût, ils lui lièrent les pieds et la traînèrent
sur le dos jusqu'au lieu où avait péri Métras ; et ils l'y lapidèrent.
Apolline fut leur troisième victime. Elle faisait partie d'un groupe de vierges consacrées.
Après lui avoir brisé la mâchoire et arraché toutes les dents,
ils la mirent devant un bûcher, menaçant de l'y jeter,
si elle ne répétait pas des injures au Christ après eux.
Elle s'intériorisa un moment en elle-même,
puis, offrant sa vie en sacrifice, elle s'élança promptement dans le feu,
choisissant d'affronter la mort.
Prière de sainte Apolline:
« Que tous ceux qui feront mémoire avec dévotion de l’intensité de la douleur
que j’éprouve ne ressentent jamais de douleurs de dents ni douleurs de tête. »
Un ange lui serait apparu pour lui signifier que sa prière était exaucée.
La croyance transmise de génération en génération
explique le pouvoir que l’on prête à la sainte post-thaumaturge.
Sainte Apolline est ainsi invoquée en divers lieux de Bretagne
pour la guérison des maux de dents dont singulièrement
lors de la pousse douloureuse des premières dents chez le nourrisson.
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François d'Assise- Maître
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Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de février -
10 février
sainte Scholastique de Nursie, vierge (mémoire ) -mise à jour-
née 480 2 mars Nursie, Italie- 543 10 février Piumarola, Italie,-
-tous les deux nés 480 ce sont des jumeaux...-
Benoît né 480 - 547 -
-
---------
- Lectures – -1 Corinthiens 7 : 25-35; Luc 10 : 38-42 - -
-bréviaire - - -- - - Dialogues de saint Grégoire le Grand sur sainte Scholastique -
-
________________________________________
Sainte Scholastique est la sœur jumelle de saint Benoît,
père des moines d'Occident,
-né 480- 557, fête 11 juillet-
proclamé patron de l'Europe par Paul VI en 1964.
Nous connaissons Scholastique grâce à la biographie de son frère,
qui fait l'objet d'un chapitre des Dialogues de Grégoire le Grand.
- - -- - - Dialogues de saint Grégoire le Grand sur sainte Scholastique
Scholastique, comme Benoît,
avait entendu l'appel de Dieu et devînt moniale.
Son monastère était situé non loin de celui de son frère.
Saint Grégoire nous rapporte qu'ils se rencontraient une fois par an
et qu'ils passaient des heures à parler de Dieu et des choses de la vie spirituelle.
L'une de ces rencontres ...
Vers le soir, Benoît, venu avec quelques disciples, s'apprêtait à repartir,
lorsque Scholastique lui exprima son désir de prolonger l'entretien jusqu'au matin.
Benoît refusa, alléguant la coutume et la règle.
Alors la sainte moniale mit sa tête dans ses mains,
et pria avec une telle ferveur que Dieu l'exauça :
un orage éclata et la pluie tomba avec une telle violence
que Benoît et ses compagnons ne purent rejoindre leur communauté.
Aux reproches de son frère, Scholastique répondit :
«Je t'ai prié et tu n'as pas voulu m'écouter ;
j'ai prié mon Seigneur et il m'a exaucée.
Maintenant sors si tu le peux. »
Le biographe précise :
« Plus grande était sa puissance auprès du Seigneur
parce que son amour était plus grand.»
-note: retrouver l'anecdote et plus encore dans la référence à la fin de la notice d'aujourd'hui...
Le frère et la sœur ne devaient plus se revoir sur cette terre,
car Scholastique mourut trois jours plus tard.
`
Benoît envoya prendre son corps et l'ensevelit dans le tombeau
qu'il s'était préparé pour lui-même.
Ainsi, ceux qui avaient été étroitement unis ici-bas furent réunis
comme ils témoignent qu'ils ont vécu.
''Scholastique'': sons sens étymologique: ''l'écolière''...
Comme Marie de Béthanie, sainte Scholastique fut une élève docile aux pieds du Seigneur:
C'est à l'école de Benoît et de sa règle
qu'elle puisa la matière de sa sainteté.
Scholastique est inscrite au calendrier liturgique orthodoxe à cette même date.
---.
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''table des matières'' occurrence / ''Scholastique'' 145 occurrences / ''Benoît'' 56 occurrences /
CHAPITRE Ier.
Vie de sainte Scholastique .
ANNÉES 480–543.
Coup-œil sur l'époque.
Naissance de saint Benoît et de sainte Scholastique.
Saint Benoit se retire å Sublac, puis au mont Cassin .
Vocation de sainte Scholastique à la vie religieuse.
— Elle se range sous la discipline de saint Benoît. -
Elle bâtit un monastère.
Elle visite son frère.
Miracle de sainte Scholastique. Sa mort. - Mort de saint Benoit.
Réflexions sur la règle suivie par sainte Scholastique
et sur les ordres religieux en général.
-citation pages 1 et ss: Lorsque saint Benoît et sainte Scholastique vinrent au monde , l'Europe , et même toute la chrétienté ,
étaient dans une déplorable situation . Il n'y avait alors aucun prince catholique , si ce n'est en Irlande .
L'empire d'orient était aux mains de Zénon , protecteur de la secte d'Eutichès ;
l’Afrique obéissait à Hunéric, roi des Vandales,
qui joignait une extrême cruauté à un grand attachement à la pernicieuse doctrine d’Arius ;
l'Espagne et l'Aquitaine , à Evaric , (Euric: 466-484) roi des Visigoths;
la Galice était possédée par les Suèves , peuples infestés de la même hérésie.
Une partie des Gaules se trouvait sous la domination de Childéric , roi des Francs ,
encore engagés dans les ténèbres de l'idolâtrie ,
et le reste appartenait aux Bourguignons , dont la foi était corrompue par l'arianisme ;
l'Italie elle -même était occupée par un arien , Odoacre, roi des Turcilinges.
Quant à l'Angleterre , appelée Grande-Bretagne ,
elle était devenue depuis peu de temps la proie des Écossais , des Pictes et des Anglo Saxons.
Enfin l'Allemagne , dont quelques provinces avaient reçu le bienfait de la civilisation chrétienne ,
et dans lesquelles on avait prêché l'Évangile , fondé des églises , était constamment désolée par une foule de barbares ,
qui y passaient après avoir quitté les forêts du septentrion , pour aller s'établir , ou du moins faire des courses
dans les Gaules et dans les autres pays méridionaux ...
Ce fut donc au milieu de ces temps nébuleux , et lorsque la domination de tant de princes , infidèles ou hérétiques, et la licence des armes
faisaient régner de toutes parts le désordre et le vice , que Dieu fil briller,
comme deux astres bienfaisants, Scholastique et Benoît , son frère ,
et leur inspira la pieuse pensée de bâtir des monastères, c'est-à-dire des séminaires d'hommes apostoliques,
capables de servir l'Église dans la conversion et la conduite spirituelle des peuples , et des asiles de piété ,
où des vierges chrétiennes appelaient sur le monde, par leurs ardentes prières , les grâces et les secours du Ciel (voir les notes au livre... )-.
Saint Benoît et sainte Scholastique sont nés à Norcie , en Italie , dans le duché de Spolette , en 480.
Ils appartenaient à une famille illustre. Un auteur du neuvième siècle affirme que ,de son temps ,
on voyait encore les fondations d'un grand palais, autrefois habité par leurs parents ,
et dont les ruines publiaient hautement la noblesse de ceux à qui il avait appartenu .
Leur père se nommait Eutrope, et leur mère Abondantia; elle mourut en les mettant au jour ( voir la note page 4 ).
Comme dans les vues de la Providence , saint Benoît était destiné à devenir
le précurseur et le père d'un grand nombre de saints
qui devaient , dès le printemps de leur vie, entrer dans l'asile des monastères,
il leur ouvrit cette voie par son exemple.
Jeune encore , il avait été envoyé à Rome pour faire ses études ;
il s'y distingua par les talents de son esprit et surtout par son éminente piété.
Mais bientôt reconnaissant la corruption du siècle , par la vie déréglée de plusieurs de ses condisciples ,
qu'il voyait se précipiter dans toutes sortes de vices , touché du danger
où il était lui-même de se laisser entraîner dans ces désordres
par le torrent dévastateur du mauvais exemple, il abandonna , à l'âge de seize ans , ses études et le monde ,
où sa naissance lui promettait de grands avantages , et il prit le chemin de la solitude .
Une caverne affreuse dans le désert de Subiaco ( Sublac ) , à quarante milles de Rome ,
fut sa première demeure; il y resta caché pendant trois ans.
-suite page 5-
''vocation de sainte Scholastique''- ''Scholastique'' page 10 : la 13e occurrence / ''translation'' 19 occurrences / ''relique'' 95 occurrences /
/ '''pape'' 11 occurrences / ''hérésie'' 1 occurrence / ''secte'' 1 occurrence /''Litanies de sainte Scholastique'' 3 occurrences /
/ ''prier'' 26 occurrences / //////// etc. /
---.
-chercher par occurrence: Scolastique sans le h dans ce document...
http://remacle.org/bloodwolf/eglise/gregoiregrand/dialogues2.htm
''Scolastique'' 10 occurrences Scolastique sans le h de Scholastique dans ce document.../
/ ''Benoît'' 112 occurrences / ''reliques'' 11 occurrences / ''pape'' 9 occurrences / ''hérésie'' 1 occurrence /
/ ''prier'' 42occurrences / ////////// etc. /
---.
À suivre.
10 février
sainte Scholastique de Nursie, vierge (mémoire ) -mise à jour-
née 480 2 mars Nursie, Italie- 543 10 février Piumarola, Italie,-
-tous les deux nés 480 ce sont des jumeaux...-
Benoît né 480 - 547 -
-
---------
- Lectures – -1 Corinthiens 7 : 25-35; Luc 10 : 38-42 - -
-bréviaire - - -- - - Dialogues de saint Grégoire le Grand sur sainte Scholastique -
-
________________________________________
Sainte Scholastique est la sœur jumelle de saint Benoît,
père des moines d'Occident,
-né 480- 557, fête 11 juillet-
proclamé patron de l'Europe par Paul VI en 1964.
Nous connaissons Scholastique grâce à la biographie de son frère,
qui fait l'objet d'un chapitre des Dialogues de Grégoire le Grand.
- - -- - - Dialogues de saint Grégoire le Grand sur sainte Scholastique
- Dialogues de saint Grégoire le Grand:
« Scholastique, sœur de saint Benoît, consacrée à Dieu tout-puissant dès son enfance,
venait voir son frère une fois par an. L'homme de Dieu se rendait vers elle
dans le domaine du monastère, sans dépasser beaucoup la porte.
Un jour, elle vint comme d'habitude, et son vénérable frère se rendit vers elle avec ses disciples.
Ils passèrent toute la journée
dans les louanges de Dieu
et de saints entretiens.
Quand la nuit tomba, ils mangèrent ensemble.
Comme il se faisait tard, avec ces saints entretiens, la moniale lui fit cette demande :
''Je t'en prie, ne me quitte pas cette nuit ;
parlons jusqu'au matin des joies de la vie céleste.''
Il lui répondit :
''Que dis-tu là, ma sœur ? Je ne puis aucunement demeurer hors du monastère.''
La moniale, lorsqu'elle entendit le refus de son frère, posa ses mains,
les doigts joints, sur la table, et inclina la tête sur ses mains pour prier Dieu, le Tout-Puissant.
Quand elle releva la tête au-dessus de la table, les éclairs et le tonnerre éclatèrent avec une telle force,
un tel déluge se mit à tomber, que ni le vénérable Benoît ni les frères qui l'accompagnaient
ne purent faire un pas hors de l'endroit où ils étaient réunis.
Alors l'homme de Dieu, tout triste, se mit à se plaindre :
''Que Dieu tout-puissant te pardonne, ma sœur. Qu'est-ce que tu as fait ?''
Elle lui répondit :
''Je t'ai prié, et tu n'as pas voulu m'entendre ;
j'ai prié mon Dieu, et il m'a entendue.
Maintenant, sors, si tu peux,
quitte-moi et retourne au monastère.''
Lui, qui n'avait pas voulu rester, demeura là malgré lui,
et c'est ainsi qu'ils passèrent toute la nuit à veiller,
et ils se rassasièrent de leurs entretiens
et de leurs échanges sur la vie spirituelle.
Il n'est pas étonnant qu'une femme l'ait emporté sur lui
car, selon la parole de saint Jean, Dieu est amour,
et par un juste jugement,
celle qui a aimé davantage a été la plus puissante.
Trois jours après, l'homme de Dieu, qui se tenait dans le monastère,
leva les yeux en l'air et vit l'âme de sa sœur, sortie de son corps,
pénétrer dans le sanctuaire du ciel sous la forme d'une colombe.
Se réjouissant qu'elle ait obtenu une si grande gloire,
il rendit grâce par des hymnes et des chants de louange,
et il envoya des frères rapporter le corps au monastère
pour le déposer dans le tombeau qu'il avait préparé pour lui-même.
Il arriva ainsi que la sépulture ne sépara pas les corps de ceux dont l'esprit,
dans leur union à Dieu, n'avait jamais fait qu'un. »
Scholastique, comme Benoît,
avait entendu l'appel de Dieu et devînt moniale.
Son monastère était situé non loin de celui de son frère.
Saint Grégoire nous rapporte qu'ils se rencontraient une fois par an
et qu'ils passaient des heures à parler de Dieu et des choses de la vie spirituelle.
L'une de ces rencontres ...
Vers le soir, Benoît, venu avec quelques disciples, s'apprêtait à repartir,
lorsque Scholastique lui exprima son désir de prolonger l'entretien jusqu'au matin.
Benoît refusa, alléguant la coutume et la règle.
Alors la sainte moniale mit sa tête dans ses mains,
et pria avec une telle ferveur que Dieu l'exauça :
un orage éclata et la pluie tomba avec une telle violence
que Benoît et ses compagnons ne purent rejoindre leur communauté.
Aux reproches de son frère, Scholastique répondit :
«Je t'ai prié et tu n'as pas voulu m'écouter ;
j'ai prié mon Seigneur et il m'a exaucée.
Maintenant sors si tu le peux. »
Le biographe précise :
« Plus grande était sa puissance auprès du Seigneur
parce que son amour était plus grand.»
-note: retrouver l'anecdote et plus encore dans la référence à la fin de la notice d'aujourd'hui...
Le frère et la sœur ne devaient plus se revoir sur cette terre,
car Scholastique mourut trois jours plus tard.
`
Benoît envoya prendre son corps et l'ensevelit dans le tombeau
qu'il s'était préparé pour lui-même.
Ainsi, ceux qui avaient été étroitement unis ici-bas furent réunis
comme ils témoignent qu'ils ont vécu.
''Scholastique'': sons sens étymologique: ''l'écolière''...
Comme Marie de Béthanie, sainte Scholastique fut une élève docile aux pieds du Seigneur:
C'est à l'école de Benoît et de sa règle
qu'elle puisa la matière de sa sainteté.
Scholastique est inscrite au calendrier liturgique orthodoxe à cette même date.
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=ZaFfAAAAcAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / ''Scholastique'' 145 occurrences / ''Benoît'' 56 occurrences /
CHAPITRE Ier.
Vie de sainte Scholastique .
ANNÉES 480–543.
Coup-œil sur l'époque.
Naissance de saint Benoît et de sainte Scholastique.
Saint Benoit se retire å Sublac, puis au mont Cassin .
Vocation de sainte Scholastique à la vie religieuse.
— Elle se range sous la discipline de saint Benoît. -
Elle bâtit un monastère.
Elle visite son frère.
Miracle de sainte Scholastique. Sa mort. - Mort de saint Benoit.
Réflexions sur la règle suivie par sainte Scholastique
et sur les ordres religieux en général.
-citation pages 1 et ss: Lorsque saint Benoît et sainte Scholastique vinrent au monde , l'Europe , et même toute la chrétienté ,
étaient dans une déplorable situation . Il n'y avait alors aucun prince catholique , si ce n'est en Irlande .
L'empire d'orient était aux mains de Zénon , protecteur de la secte d'Eutichès ;
l’Afrique obéissait à Hunéric, roi des Vandales,
qui joignait une extrême cruauté à un grand attachement à la pernicieuse doctrine d’Arius ;
l'Espagne et l'Aquitaine , à Evaric , (Euric: 466-484) roi des Visigoths;
la Galice était possédée par les Suèves , peuples infestés de la même hérésie.
Une partie des Gaules se trouvait sous la domination de Childéric , roi des Francs ,
encore engagés dans les ténèbres de l'idolâtrie ,
et le reste appartenait aux Bourguignons , dont la foi était corrompue par l'arianisme ;
l'Italie elle -même était occupée par un arien , Odoacre, roi des Turcilinges.
Quant à l'Angleterre , appelée Grande-Bretagne ,
elle était devenue depuis peu de temps la proie des Écossais , des Pictes et des Anglo Saxons.
Enfin l'Allemagne , dont quelques provinces avaient reçu le bienfait de la civilisation chrétienne ,
et dans lesquelles on avait prêché l'Évangile , fondé des églises , était constamment désolée par une foule de barbares ,
qui y passaient après avoir quitté les forêts du septentrion , pour aller s'établir , ou du moins faire des courses
dans les Gaules et dans les autres pays méridionaux ...
Ce fut donc au milieu de ces temps nébuleux , et lorsque la domination de tant de princes , infidèles ou hérétiques, et la licence des armes
faisaient régner de toutes parts le désordre et le vice , que Dieu fil briller,
comme deux astres bienfaisants, Scholastique et Benoît , son frère ,
et leur inspira la pieuse pensée de bâtir des monastères, c'est-à-dire des séminaires d'hommes apostoliques,
capables de servir l'Église dans la conversion et la conduite spirituelle des peuples , et des asiles de piété ,
où des vierges chrétiennes appelaient sur le monde, par leurs ardentes prières , les grâces et les secours du Ciel (voir les notes au livre... )-.
Saint Benoît et sainte Scholastique sont nés à Norcie , en Italie , dans le duché de Spolette , en 480.
Ils appartenaient à une famille illustre. Un auteur du neuvième siècle affirme que ,de son temps ,
on voyait encore les fondations d'un grand palais, autrefois habité par leurs parents ,
et dont les ruines publiaient hautement la noblesse de ceux à qui il avait appartenu .
Leur père se nommait Eutrope, et leur mère Abondantia; elle mourut en les mettant au jour ( voir la note page 4 ).
Comme dans les vues de la Providence , saint Benoît était destiné à devenir
le précurseur et le père d'un grand nombre de saints
qui devaient , dès le printemps de leur vie, entrer dans l'asile des monastères,
il leur ouvrit cette voie par son exemple.
Jeune encore , il avait été envoyé à Rome pour faire ses études ;
il s'y distingua par les talents de son esprit et surtout par son éminente piété.
Mais bientôt reconnaissant la corruption du siècle , par la vie déréglée de plusieurs de ses condisciples ,
qu'il voyait se précipiter dans toutes sortes de vices , touché du danger
où il était lui-même de se laisser entraîner dans ces désordres
par le torrent dévastateur du mauvais exemple, il abandonna , à l'âge de seize ans , ses études et le monde ,
où sa naissance lui promettait de grands avantages , et il prit le chemin de la solitude .
Une caverne affreuse dans le désert de Subiaco ( Sublac ) , à quarante milles de Rome ,
fut sa première demeure; il y resta caché pendant trois ans.
-suite page 5-
''vocation de sainte Scholastique''- ''Scholastique'' page 10 : la 13e occurrence / ''translation'' 19 occurrences / ''relique'' 95 occurrences /
/ '''pape'' 11 occurrences / ''hérésie'' 1 occurrence / ''secte'' 1 occurrence /''Litanies de sainte Scholastique'' 3 occurrences /
/ ''prier'' 26 occurrences / //////// etc. /
---.
-chercher par occurrence: Scolastique sans le h dans ce document...
http://remacle.org/bloodwolf/eglise/gregoiregrand/dialogues2.htm
''Scolastique'' 10 occurrences Scolastique sans le h de Scholastique dans ce document.../
/ ''Benoît'' 112 occurrences / ''reliques'' 11 occurrences / ''pape'' 9 occurrences / ''hérésie'' 1 occurrence /
/ ''prier'' 42occurrences / ////////// etc. /
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À suivre.
François d'Assise- Maître
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Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de février -
11 février
Notre-Dame de Lourdes (commémoraison ) -mise à jour-
1858
-
---------
- Lectures – -Isaïe 66: 10-14; Jean 2: 1-11 - -
-bréviaire - - -- - Lettre de Bernadette au Père Gondrand (28 mai 1861) -
________________________________________
---
Bernadette Soubirous, qui avait 14 ans en 1858,
était l'aînée d'une famille très pauvre de Lourdes...
Elle avait une une sœur : Marie Antoinette
et trois frères :
Jean-Marie, Justin et Bernard-Pierre.
Quatre autres enfants étaient t décédés en bas âge....
-voir le texte de l'an passé: le lien est à la fin...
...
-bréviaire - - -- - Lettre de Bernadette au Père Gondrand (28 mai 1861) -
« J’allai au bord du Gave ramasser du bois avec deux autres petites.
J’entendis une rumeur. Je me tournai du côté de la prairie ;
je vis que les arbres ne se remuaient pas du tout.
Je levai la tête en regardant la grotte.
Je vis une dame habillée de blanc:
elle avait une robe blanche et une ceinture bleue
et une rose jaune sur chaque pied, couleur de la chaîne de son chapelet.
Quand j’eus vu cela, je frottai mes yeux : je croyais me tromper.
Je mis la main dans ma poche ; j’y trouvai mon chapelet.
Je voulais faire le signe de la croix ; je ne pus pas porter la main au front :
elle m’est tombée. La vision fit le signe de la croix.
Alors, ma main tremblait ; j’essayai de le faire et je pus.
J’ai passé mon chapelet ; la vision faisait courir les grains du sien, mais elle ne remuait pas les lèvres.
Quand j’eus fini mon chapelet, la vision disparut tout d’un coup.
J’ai demandé aux autres deux petites si elles n’avaient rien vu, elles me dirent que non.
Elles me demandèrent ce que c’était, que je devais leur dire.
Alors, je leur dis que j’avais vu une dame habillée de blanc,
mais que je ne savais qui c’était, mais qu’elles ne devaient pas le dire.
Ensuite elles me dirent que je ne devais plus y revenir ; je leur dis que non.
J’y revins le dimanche pour la seconde fois
parce que je me sentais pressée intérieurement.
La dame ne me parla que la troisième fois.
Elle me dit si je voulais y aller pendant quinze jours ; je répondis que oui.
Elle me dit que je devais dire aux prêtres d’y faire construire une chapelle ;
ensuite, elle me dit d’aller boire à la fontaine.
N’en voyant pas, j’allai boire au Gave.
Elle me dit que ce n’était pas là : elle me fit signe avec le doigt,
en me montrant la fontaine.
J’y fus ; je ne vis qu’un peu d’eau sale ; j’y portai la main.
Je ne pus pas en prendre ; je me mis à gratter ; après, je pus en prendre.
Pendant trois fois je l’ai jetée, à la quatrième fois, je pus en boire.
Ensuite la vision disparut et je me retirai.
J’y revins pendant quinze jours ;
la vision parut tous les jours à l’exception d’un lundi et d’un vendredi.
Elle me répéta plusieurs fois que je devais dire aux prêtres
qu’il devait s’y faire une chapelle
et d’aller à la fontaine pour me laver
et que je devais prier pour la conversion des pécheurs.
Plusieurs fois je lui demandai qui elle était.
Elle ne faisait que sourire.
Tenant ses deux bras pendants, elle leva les yeux en regardant le ciel,
puis elle me dit qu’elle était l’Immaculée Conception.
-Le dogme de l'Immaculée conception avait
déjà été proclamé 4 ans auparavant, le 8 décembre 1854,
et Bernadette ne savait rien de cette promulgation-
-solennité fêtée le 8 décembre-
Dans l’espace de ces quinze jours elle me donna trois secrets,
qu’elle me défendit de dire à personne. J’ai été fidèle jusqu’à présent. »
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=sqY6_mzjOQ0C&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
-même livre, plus complet (301 pages) que le suivant (149 pages)-
''table des matières'' occurrence / ''Massabielle'' 31 occurrences /
/ ''la rage de Satan'' 4 occurrences /
/ ''Satan'' 16 occurrences avec les mots de même famille / ///////// etc. /
______________________________________________________________________________-
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=t5MewAEACAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
-abrégé du même livre... 149 pages: mais qui contient des gravures supplémentaires...
''maison où est née Bernadette Soubirous'' occurrence / ''première apparition'' occurrence /''Massabielle'' 28 occurrences /
/''La Basilique'' voir la gravure: 17e occurrence sur 34 occurrences / ''fontaine et source de la grotte'' occurrence: -gravure / ///////// etc. /
---.
---.
---.
Lourdes et Maria Valtorta:
Catéchèse du 28 décembre 1947.
/ ''Lourdes'' 4 occurrences /
http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/471228.htm
Lourdes et Maria Valtorta:
Catéchèse du 4 février 1947.
/ ''Lourdes'' 5 occurrences / ////// etc./
http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/440204.htm
----.
***
voir les années passées-
---.
---.
À suivre.
11 février
Notre-Dame de Lourdes (commémoraison ) -mise à jour-
1858
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- Lectures – -Isaïe 66: 10-14; Jean 2: 1-11 - -
-bréviaire - - -- - Lettre de Bernadette au Père Gondrand (28 mai 1861) -
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Bernadette Soubirous, qui avait 14 ans en 1858,
était l'aînée d'une famille très pauvre de Lourdes...
Elle avait une une sœur : Marie Antoinette
et trois frères :
Jean-Marie, Justin et Bernard-Pierre.
Quatre autres enfants étaient t décédés en bas âge....
-voir le texte de l'an passé: le lien est à la fin...
...
-bréviaire - - -- - Lettre de Bernadette au Père Gondrand (28 mai 1861) -
« J’allai au bord du Gave ramasser du bois avec deux autres petites.
J’entendis une rumeur. Je me tournai du côté de la prairie ;
je vis que les arbres ne se remuaient pas du tout.
Je levai la tête en regardant la grotte.
Je vis une dame habillée de blanc:
elle avait une robe blanche et une ceinture bleue
et une rose jaune sur chaque pied, couleur de la chaîne de son chapelet.
Quand j’eus vu cela, je frottai mes yeux : je croyais me tromper.
Je mis la main dans ma poche ; j’y trouvai mon chapelet.
Je voulais faire le signe de la croix ; je ne pus pas porter la main au front :
elle m’est tombée. La vision fit le signe de la croix.
Alors, ma main tremblait ; j’essayai de le faire et je pus.
J’ai passé mon chapelet ; la vision faisait courir les grains du sien, mais elle ne remuait pas les lèvres.
Quand j’eus fini mon chapelet, la vision disparut tout d’un coup.
J’ai demandé aux autres deux petites si elles n’avaient rien vu, elles me dirent que non.
Elles me demandèrent ce que c’était, que je devais leur dire.
Alors, je leur dis que j’avais vu une dame habillée de blanc,
mais que je ne savais qui c’était, mais qu’elles ne devaient pas le dire.
Ensuite elles me dirent que je ne devais plus y revenir ; je leur dis que non.
J’y revins le dimanche pour la seconde fois
parce que je me sentais pressée intérieurement.
La dame ne me parla que la troisième fois.
Elle me dit si je voulais y aller pendant quinze jours ; je répondis que oui.
Elle me dit que je devais dire aux prêtres d’y faire construire une chapelle ;
ensuite, elle me dit d’aller boire à la fontaine.
N’en voyant pas, j’allai boire au Gave.
Elle me dit que ce n’était pas là : elle me fit signe avec le doigt,
en me montrant la fontaine.
J’y fus ; je ne vis qu’un peu d’eau sale ; j’y portai la main.
Je ne pus pas en prendre ; je me mis à gratter ; après, je pus en prendre.
Pendant trois fois je l’ai jetée, à la quatrième fois, je pus en boire.
Ensuite la vision disparut et je me retirai.
J’y revins pendant quinze jours ;
la vision parut tous les jours à l’exception d’un lundi et d’un vendredi.
Elle me répéta plusieurs fois que je devais dire aux prêtres
qu’il devait s’y faire une chapelle
et d’aller à la fontaine pour me laver
et que je devais prier pour la conversion des pécheurs.
Plusieurs fois je lui demandai qui elle était.
Elle ne faisait que sourire.
Tenant ses deux bras pendants, elle leva les yeux en regardant le ciel,
puis elle me dit qu’elle était l’Immaculée Conception.
-Le dogme de l'Immaculée conception avait
déjà été proclamé 4 ans auparavant, le 8 décembre 1854,
et Bernadette ne savait rien de cette promulgation-
-solennité fêtée le 8 décembre-
Dans l’espace de ces quinze jours elle me donna trois secrets,
qu’elle me défendit de dire à personne. J’ai été fidèle jusqu’à présent. »
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=sqY6_mzjOQ0C&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
-même livre, plus complet (301 pages) que le suivant (149 pages)-
''table des matières'' occurrence / ''Massabielle'' 31 occurrences /
/ ''la rage de Satan'' 4 occurrences /
/ ''Satan'' 16 occurrences avec les mots de même famille / ///////// etc. /
______________________________________________________________________________-
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=t5MewAEACAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
-abrégé du même livre... 149 pages: mais qui contient des gravures supplémentaires...
''maison où est née Bernadette Soubirous'' occurrence / ''première apparition'' occurrence /''Massabielle'' 28 occurrences /
/''La Basilique'' voir la gravure: 17e occurrence sur 34 occurrences / ''fontaine et source de la grotte'' occurrence: -gravure / ///////// etc. /
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Lourdes et Maria Valtorta:
Catéchèse du 28 décembre 1947.
/ ''Lourdes'' 4 occurrences /
http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/471228.htm
Lourdes et Maria Valtorta:
Catéchèse du 4 février 1947.
/ ''Lourdes'' 5 occurrences / ////// etc./
http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/440204.htm
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voir les années passées-
- Complément:
Les saints du mois de février -
11 février
Notre-Dame de Lourdes (commémoraison ) -
1858
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Bernadette Soubirous, qui avait 14 ans en 1858,
était l'aînée d'une famille très pauvre de Lourdes...
Elle avait une une sœur : Marie Antoinette
et trois frères :
Jean-Marie, Justin et Bernard-Pierre.
Quatre autres enfants sont décédés en bas âge.
Du 11 février au 16 juillet 1858,
Bernadette (fêtée le 18 février) fut gratifiée de dix-huit apparitions de la Vierge Marie.
La Vierge Marie se présenta alors sous le vocable de l'Immaculée Conception.
Son message, toujours le même que celui de son Fils Jésus dans l'Évangile,
parlait de conversion, de pénitence, de jeûne et de prière.
Elle demandait en outre la construction d'une chapelle à Massabielle,
lieu des 18 apparitions, précisant:
«Je veux qu'on y vienne en procession.»
Ce message fut d'abord accueilli avec la réserve et la prudence qui s'imposent dans des cas de ce genre.
Mais rien ne put arrêter un mouvement qui venait bien de Dieu,
et les autorités religieuses finirent par reconnaître officiellement le caractère surnaturel des apparitions.
Les papes se sont prononcés en faveur de leur authenticité...
Cette manifestation de foi devait prendre l'ampleur que l'on sait et qui se poursuit.
La petite voyante du 19e siècle ne s'imaginait pas que ce serait des millions de personnes,
venues de toutes les parties du monde qui feraient ce pèlerinage en continuum.
De nombreuses guérisons, qui ne seront pas explicables naturellement (des milliers) se sont opérées.
Un bureau médical a été créé,
comprenant également des médecins incroyants, qui ne purent que constater les faits.
Mais les plus grands miracles ne sont pas forcément ceux-là.
Qui cernera les guérisons spirituelles qui se sont réalisées en ce lieu ?
Sur ce plan là c'est bien le programme de Jésus qui se réalise:
Les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont guéris,
les sourds entendent, les morts ressuscitent,
et la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres (Matthieu 11: 5).
Cependant, ce n'est pas cet évangile qui a été choisi pour cette fête,
mais un passage de Jean 2 qui rappelle l'action de la Vierge Marie,
où à sa demande se réalisât
«... le premier des signes de Jésus,(qu') il l'accomplit à Cana de Galilée
et (où) il manifesta sa gloire et (que) ses disciples crurent en lui.»
Dans l'ombre de son Fils, celle-ci se présente comme
la Mère aimante, attentive à le faire connaître,
et elle invite les pauvres humains que nous sommes à croire à la miséricorde,
et à se purifier le cœur pour se rendre capable de l'accueillir.
« Tout ce qu'il vous dira, faites-le. » (verset 5).
------.
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À suivre.
François d'Assise- Maître
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Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de février -
12 février
saint Benoît d'Aniane ( ) -mise à jour-
né en Aquitaine 750 - 821 11 février abbaye de Kornelimünster (Allemagne)
-moine bénédictin-second fondateur du monachisme bénédictin -
La règle de saint Benoît de Nursie --né 480-547 fête 11 juillet--
est reprise deux siècles plus tard, sous le règne de Charlemagne,
par saint Benoît d'Aniane, fondateur de plusieurs monastères en pays franc.
En 817, au concile d'Aix-la-Chapelle, l'empereur Louis le Pieux, fils et successeur de Charlemagne,
l'impose à tous les monastères de son empire.
Cette règle se nomme ''bénédictine'' et va contribuer d'une manière décisive
au renouveau de la chrétienté occidentale en invitant les moines
à redécouvrir l'héritage de l'Antiquité où le travail manuel conserve son importance.
Il hérita du surnom de second Benoît.
---.
- Lectures – -
-bréviaire - - - aucun-
---.
-contemporain de quelques saints fêtés précédemment,
dont on reconnaîtra la période qui a amené celle carolingienne...
Né en Aquitaine vers 750 dans une famille illustre, Benoît vécut d'abord à la cour de Pépin III. -(Pépin le Bref)-
On revoit donc le même contexte historique dont le tableau a été deux fois reproduit ces derniers jours...
À la suite d'un accident où il faillit perdre la vie, il fit le vœu de devenir moine,
et le réalisa malgré l'opposition de son père.
Du fait des circonstances et de sa générosité,
il fut amené à entreprendre une réforme de la vie monastique qui avait perdu sa ferveur d'antan.
Il fallait réagir, et pour cela il faut des hommes et des femmes de caractères et d'une fidélité éprouvés...
Il fut encouragé en cela par l'empereur Louis le Pieux, fils de Charlemagne,
qui le mit à la tête de toutes les communautés monastiques de son empire,
et dont il fut par ailleurs un conseiller très écouté.
Attiré personnellement par l'ascèse rigoureuse des moines irlandais,
Benoît d'Aniane voulait l'étendre à l'ensemble du monachisme.
Mais, ayant découvert la sagesse et la modération de la Règle de saint Benoît de Nurcie,
c'est finalement celle-ci, bien adaptée aux besoins de son temps,
qu'il appliquerait dans sa réforme des monastères.
De fait, et jusqu'à nos jours, cette Règle s'imposera partout, propageant son esprit.
Elle mènera, et mène encore nombre d'hommes et de femmes à la perfection.
Saint Benoît d'Aniane, dont on a pu dire qu'il a été le père nourricier
et le second fondateur du monachisme bénédictin,
passa beaucoup de temps de sa vie à visiter les monastères,
pour encourager les moines à persévérer.
Benoît lutta aussi contre les hérésies, en particulier contre contre l’adoptianisme-
Il propagea la liturgie romano-franque et contribua à la diffusion de la nouvelle écriture dite minuscule caroline.
Conseiller très influent du fils de Charlemagne, Louis le Pieux,
quand celui-ci était roi d'Aquitaine, puis quand il devint empereur,
il est l'un des principaux acteurs de la renaissance carolingienne.
L'adoptianisme est considéré comme la principale hérésie de l'époque.
Elle avait été propagée par Élipand, archevêque de Tolède, et Félix, évêque d'Urgell,
cette fausse doctrine considère le Christ comme Dieu par nature
mais comme homme par adoption de Dieu en tant que fils.
Comme Élipand se trouvait sur un territoire appartenant aux Maures (des musulmans),
il ne fut guère inquiété, vu que son enseignement niait la Trinité de Dieu...
En revanche, Félix d'Urgell se vit contraint de se rétracter en 792 par la condamnation du synode de Ratisbonne.
Le concile de Francfort, en 794, condamna l'adoptianisme.
Benoît d'Aniane y assista personnellement,
aidé dans son combat
par ses deux amis Alcuin --né entre 724-735- 804, fête 20 mai il était né dans le Yorkshire et mourra à Tours le 19 mai 804):
poète, savant et théologien anglais, il écrivait en langue latine médiévale;
il est l'un des principaux amis et conseillers de Charlemagne ;
il dirigea la plus grande école de l'Empire carolingien, l'école palatine à Aix-la-Chapelle.
il a été le principal artisan de la Renaissance carolingienne, et, selon selon Éginhard ''l'homme le plus savant de son temps''. --
((Éhinhard est l'auteur de la première biographie de Charlemagne,
et un protagoniste de l'œuvre scolaire
et de la renaissance intellectuelle du 9e siècle... )))
et Nimfridius (abbé de Lagrasse jusqu'en 800 puis archevêque de Narbonne jusqu'en 828).
En 799, Charlemagne assigna à Benoît,
accompagné de Nimfridius et de Leidrade, évêque de Lyon,
la mission d'extirper l'adoptianisme de la Marche d'Espagne.
La veille de sa mort, sa renommée était telle, qu'à l'annonce de sa fin,
des personnages de la cour vinrent nombreux à son chevet.
Son biographe précise :
''Il y avait aussi près de son lit tant d'évêques, d'abbés et de moines,
que ceux qui le soignaient pouvaient à peine s'approcher.''
Il est grandement fêté en ce jour dans l'ordre bénédictin...
---.
-Déjà en pdf-
https://www.bibliotheque-monastique.ch/bibliotheque/bibliotheque/saints/aniane/benoitaniane.htm
-note: la table des matières se trouve au début une fois introduit...
''Pépin'' 6 occurrences / ''Charlemagne'' 12 occurrences / ''Louis le Pieux'' 4 occurrences /
-citation: « Au milieu du VIIIe siècle, tous les monastères ne suivent pas la même règle. Charlemagne, par nature,
se méfie des hommes qui vivent à part et s'isolent du monde, même si c'est pour mener une vie sainte.
Il veut des familles monastiques stables dirigées par un abbé de valeur, s'adonnant au travail manuel et intellectuel et surtout à la liturgie,
car il compte sur les prières que les moines adressent à Dieu pour le succès de ses entreprises.
Les capitulaires et les canons des conciles rappellent continuellement les principes du monachisme :
observance des vœux, chasteté, pauvreté, intervention des évêques dans les monastères, interdiction de toute activité extérieure, etc.
À la fin de son règne, Charlemagne se rendit compte que le meilleur moyen de réformer les monastères était d'imposer partout la règle
qui lui paraissait excellente, celle de saint Benoît (de Nursie).
En 813, il demande à l'abbé du Mont-Cassin de lui envoyer une copie de la règle, et il fit diffuser partout ce texte.
Il est certain que l'empereur connaissait alors l'activité de celui
qui allait devenir le second fondateur du monachisme bénédictin : Benoît d'Aniane. »
/ ''adoptianisme'' 1 occurrence / ''Élipand de Tolède'' 2 occurrences / ''Félix'' 3 occurrences: c'est Félix d'Urgel / ''Alcuin'' 7 occurrences /
/ ''hérésie'' 3 occurrences / /////////// etc. /
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://google.cat/books?id=58DQcUgxeEoC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / ''Pépin le Bref'' 10 occurrences / ''Louis le Débonnaire'' 7 occurrences : c'est Louis le Pieux /
/ ''adoptianisme'' ou ''adoptianiste'' 8 occurrence / ''Élipand'' 4 occurrences /''Félix'' d'Urgel occurrence /
/ ''Alcuin'' 47 occurrences /''hérésie'' 17 occurrences / ///////// etc. /
---.
---.
À suivre.
12 février
saint Benoît d'Aniane ( ) -mise à jour-
né en Aquitaine 750 - 821 11 février abbaye de Kornelimünster (Allemagne)
-moine bénédictin-second fondateur du monachisme bénédictin -
La règle de saint Benoît de Nursie --né 480-547 fête 11 juillet--
est reprise deux siècles plus tard, sous le règne de Charlemagne,
par saint Benoît d'Aniane, fondateur de plusieurs monastères en pays franc.
- Complément:
En 817, au concile d'Aix-la-Chapelle, l'empereur Louis le Pieux, fils et successeur de Charlemagne,
l'impose à tous les monastères de son empire.
Cette règle se nomme ''bénédictine'' et va contribuer d'une manière décisive
au renouveau de la chrétienté occidentale en invitant les moines
à redécouvrir l'héritage de l'Antiquité où le travail manuel conserve son importance.
Il hérita du surnom de second Benoît.
---.
- Lectures – -
-bréviaire - - - aucun-
---.
-contemporain de quelques saints fêtés précédemment,
dont on reconnaîtra la période qui a amené celle carolingienne...
Né en Aquitaine vers 750 dans une famille illustre, Benoît vécut d'abord à la cour de Pépin III. -(Pépin le Bref)-
On revoit donc le même contexte historique dont le tableau a été deux fois reproduit ces derniers jours...
- contexte historique:
Les principaux maires du Palais-
EN PARALLÈLE:
-Austrasie-Neustrie-Bourgogne-Aquitaine
La charge de maire du palais d'Austrasie fut surtout occupée par les Pépinides.
575-581: Gogon- il est en fait co-régent de 575 à 581;
581-? : Wandelin;
596-600 : Gundulf († 607), évêque de Tongres;
613-616 : Radon;
616-618 : Hugues ancêtre probable des Hugobertides;
av. 624-632 : Pépin l'Ancien-
-c'est Pépin de Landen-
632-639 : Adalgisel;
639-640 : Pépin l'Ancien († 640);
640-643 : Otton († 643);
643-657 : Grimoald Ier († 657), fils de Pépin l'Ancien;
662-676 : Wulfoald († 680);
676-714 : Pépin le Jeune († 714), petit-fils de Pépin l'Ancien-
-Pépin de Herstal:
C'est lui qui exila saint Ansbert dans un monastère du Hainaut.
Puis, reconnaissant son erreur, il lui donna l’autorisation de revenir dans son diocèse.
...
714-717 : Théodebald († 741), fils de Grimoald II;
717-741 : Charles Martel († 741), fils de Pépin le Jeune;
741-747 : Carloman († 754), fils de Charles Martel;
747-753 : Drogon, fils de Carloman-
-Neustrie:
...
Mummolin
...
604-613 : Landéric († 613);
613-ap. 630 : Gundoland († ap.630);
av. 635-642 : Aega († 642)1;
642 (641)-658 : Erchinoald (c'est Archambauld ((parfois orthographié différemment ))) († 658), cousin de Dagobert Ier;
c'est lui qui acquit Bathilde comme esclave;
il était un sage et vertueux gouverneur-
voir l'occurrence ''Archambauld'' dans le livre ''Vie de sainte Berthilde'' sous le nom de Archambauld-
658-675 : Ébroïn († 681); sous son injonction, après la minorité de son fils Clotaire II, en 664,
Bathilde se retirera au monastère de Chelles-
675-676 : Leudesius († 676), fils d'Erchinoald;
676-681 : Ébroïn († 681), de nouveau;
681-684 : Waratto († 686);
684-685 : Ghislemar († 685), fils de Warrato;
685-686 : Waratto († 686), de nouveau;
686-687 : Berchaire († 688), gendre de Warrato;
687-695 : Nordebert († 695), nommé par Pépin le Jeune, maire du palais d'Austrasie;
695-714 : Grimoald II († 714), fils de Pépin le Jeune;
714-715 : Théodebald († 741), fils de Grimoald II;
715-717 : Ragenfred;
717-741 : Charles Martel († 741), fils de Pépin le Jeune;
741-751 : Pépin le Bref († 768), fils de Charles Martel-
-Pépin le Bref: père de Charlemagne
c'est Pépin III mentionné dans la biographie de saint Benoît d'Aniane...
-à ne pas confondre avec les autres Pépin...
-Bourgogne:
596-600 : Warnachaire Ier († 600);
600-603 : Bertoald († 603);
603-607 : Protadius († 607);
607-v. 610 : Claudius († 610);
v. 610-627 : Warnachaire II († 627), fils probable de Warnachaire Ier;
À sa mort, les nobles du royaume de Bourgogne décident de ne plus avoir de maire du palais.
Ils sont gouvernés directement par la Neustrie,
mais cela n'empêche pas la reine Nantilde de nommer un maire du palais de Bourgogne :
638-640 : Aega;
642-643 : Flachoad (ou Floachatus)30,31 († 643), marié à Ragnoberte, nièce de la reine Nantilde;
En 690, après avoir vaincu la Neustrie, Pépin le Jeune nomme ses fils ''duc des Bourguignons''.
690-708 : Drogon († 708), duc de Champagne et des Bourguignons, fils de Pépin le Jeune;
708-714 : Grimoald II († 714), duc des Bourguignons, fils de Pépin le Jeune-
-Aquitaine:
627-Brodulf-
Détails pour chacun:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Maire_du_palais
---------------------------------.
+
La dynastie carolingienne:
Pépin le Bref (751-768)
Charles 1er ou Charlemagne (768-814), il régna jusqu’en 771 avec son frère Carloman 1er
Louis 1er Le Pieux (814-840) aussi appelé Le Débonnaire
Charles II le Chauve (840-877)
Louis II (877-879)
Carloman II (879- 884) avec Louis III
Charles le Gros (884-887)
Charles III le Simple (898-922)
Robert 1er (922-923)
Raoul 5923-936)
Louis IV (936-954)
Lothaire (954-986)
Louis V (986-987)
À la suite d'un accident où il faillit perdre la vie, il fit le vœu de devenir moine,
et le réalisa malgré l'opposition de son père.
Du fait des circonstances et de sa générosité,
il fut amené à entreprendre une réforme de la vie monastique qui avait perdu sa ferveur d'antan.
Il fallait réagir, et pour cela il faut des hommes et des femmes de caractères et d'une fidélité éprouvés...
Il fut encouragé en cela par l'empereur Louis le Pieux, fils de Charlemagne,
qui le mit à la tête de toutes les communautés monastiques de son empire,
et dont il fut par ailleurs un conseiller très écouté.
Attiré personnellement par l'ascèse rigoureuse des moines irlandais,
Benoît d'Aniane voulait l'étendre à l'ensemble du monachisme.
Mais, ayant découvert la sagesse et la modération de la Règle de saint Benoît de Nurcie,
c'est finalement celle-ci, bien adaptée aux besoins de son temps,
qu'il appliquerait dans sa réforme des monastères.
De fait, et jusqu'à nos jours, cette Règle s'imposera partout, propageant son esprit.
Elle mènera, et mène encore nombre d'hommes et de femmes à la perfection.
Saint Benoît d'Aniane, dont on a pu dire qu'il a été le père nourricier
et le second fondateur du monachisme bénédictin,
passa beaucoup de temps de sa vie à visiter les monastères,
pour encourager les moines à persévérer.
Benoît lutta aussi contre les hérésies, en particulier contre contre l’adoptianisme-
Il propagea la liturgie romano-franque et contribua à la diffusion de la nouvelle écriture dite minuscule caroline.
Conseiller très influent du fils de Charlemagne, Louis le Pieux,
quand celui-ci était roi d'Aquitaine, puis quand il devint empereur,
il est l'un des principaux acteurs de la renaissance carolingienne.
L'adoptianisme est considéré comme la principale hérésie de l'époque.
Elle avait été propagée par Élipand, archevêque de Tolède, et Félix, évêque d'Urgell,
cette fausse doctrine considère le Christ comme Dieu par nature
mais comme homme par adoption de Dieu en tant que fils.
Comme Élipand se trouvait sur un territoire appartenant aux Maures (des musulmans),
il ne fut guère inquiété, vu que son enseignement niait la Trinité de Dieu...
En revanche, Félix d'Urgell se vit contraint de se rétracter en 792 par la condamnation du synode de Ratisbonne.
Le concile de Francfort, en 794, condamna l'adoptianisme.
Benoît d'Aniane y assista personnellement,
aidé dans son combat
par ses deux amis Alcuin --né entre 724-735- 804, fête 20 mai il était né dans le Yorkshire et mourra à Tours le 19 mai 804):
poète, savant et théologien anglais, il écrivait en langue latine médiévale;
il est l'un des principaux amis et conseillers de Charlemagne ;
il dirigea la plus grande école de l'Empire carolingien, l'école palatine à Aix-la-Chapelle.
il a été le principal artisan de la Renaissance carolingienne, et, selon selon Éginhard ''l'homme le plus savant de son temps''. --
((Éhinhard est l'auteur de la première biographie de Charlemagne,
et un protagoniste de l'œuvre scolaire
et de la renaissance intellectuelle du 9e siècle... )))
et Nimfridius (abbé de Lagrasse jusqu'en 800 puis archevêque de Narbonne jusqu'en 828).
En 799, Charlemagne assigna à Benoît,
accompagné de Nimfridius et de Leidrade, évêque de Lyon,
la mission d'extirper l'adoptianisme de la Marche d'Espagne.
La veille de sa mort, sa renommée était telle, qu'à l'annonce de sa fin,
des personnages de la cour vinrent nombreux à son chevet.
Son biographe précise :
''Il y avait aussi près de son lit tant d'évêques, d'abbés et de moines,
que ceux qui le soignaient pouvaient à peine s'approcher.''
Il est grandement fêté en ce jour dans l'ordre bénédictin...
---.
-Déjà en pdf-
https://www.bibliotheque-monastique.ch/bibliotheque/bibliotheque/saints/aniane/benoitaniane.htm
-note: la table des matières se trouve au début une fois introduit...
''Pépin'' 6 occurrences / ''Charlemagne'' 12 occurrences / ''Louis le Pieux'' 4 occurrences /
-citation: « Au milieu du VIIIe siècle, tous les monastères ne suivent pas la même règle. Charlemagne, par nature,
se méfie des hommes qui vivent à part et s'isolent du monde, même si c'est pour mener une vie sainte.
Il veut des familles monastiques stables dirigées par un abbé de valeur, s'adonnant au travail manuel et intellectuel et surtout à la liturgie,
car il compte sur les prières que les moines adressent à Dieu pour le succès de ses entreprises.
Les capitulaires et les canons des conciles rappellent continuellement les principes du monachisme :
observance des vœux, chasteté, pauvreté, intervention des évêques dans les monastères, interdiction de toute activité extérieure, etc.
À la fin de son règne, Charlemagne se rendit compte que le meilleur moyen de réformer les monastères était d'imposer partout la règle
qui lui paraissait excellente, celle de saint Benoît (de Nursie).
En 813, il demande à l'abbé du Mont-Cassin de lui envoyer une copie de la règle, et il fit diffuser partout ce texte.
Il est certain que l'empereur connaissait alors l'activité de celui
qui allait devenir le second fondateur du monachisme bénédictin : Benoît d'Aniane. »
/ ''adoptianisme'' 1 occurrence / ''Élipand de Tolède'' 2 occurrences / ''Félix'' 3 occurrences: c'est Félix d'Urgel / ''Alcuin'' 7 occurrences /
/ ''hérésie'' 3 occurrences / /////////// etc. /
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://google.cat/books?id=58DQcUgxeEoC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / ''Pépin le Bref'' 10 occurrences / ''Louis le Débonnaire'' 7 occurrences : c'est Louis le Pieux /
/ ''adoptianisme'' ou ''adoptianiste'' 8 occurrence / ''Élipand'' 4 occurrences /''Félix'' d'Urgel occurrence /
/ ''Alcuin'' 47 occurrences /''hérésie'' 17 occurrences / ///////// etc. /
---.
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À suivre.
François d'Assise- Maître
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Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de février -
13 février
bienheureux Jourdain de Saxe ( ) -mise à jour-
né v 1190 Saxe - 1237 13 février -mort en mer, près des côtes de Syrie, lors d'un naufrage
né à Borgberge près de Dassel, duché de Saxe, - au retour d'une visite des couvents en Terre Sainte...
St-Empire romain germanique
-moine dominicain-premier successeur de saint Dominique -
-saint Dominique --né 1170 -1221 fête 8 août --
-béatifié 1825 par le pape Léon XII;
-il est demeuré le saint patron des vocations dominicaines-
---.
- Lectures – -
-bréviaire - - - aucun-
---.
Le bienheureux Jourdain fut le premier successeur de saint Dominique.
D'origine allemande, il naquit en Saxe vers 1190.
Il rencontra Dominique à Paris, où il faisait ses études.
Il eut alors le désir de se consacrer à Dieu dans la nouvelle famille religieuse que celui-ci venait de fonder.
C'est ainsi qu'il se présenta au couvent Saint-Jacques de Paris avec un ami,
Henri de Cologne, un compatriote, donc, et un compagnon d'études.
Il se fit remarquer par ses qualités naturelles et spirituelles,
et fut très vite désigné, avec trois autres Frères,
pour représenter la communauté au premier chapitre général de l'ordre.
C'est là que Dominique le nomma professeur d'Écriture Sainte pour le couvent parisien.
L'année suivante (il n'avait passé qu'un an dans l'ordre),
Dominique le nomma provincial de Lombardie.
Cette ascension étonnante par sa rapidité n'était pas terminée.
Le fondateur mourut presque aussitôt...
L'élection d'un nouveau pasteur dirigeant de l'Ordre était laissée à la discrétion de l'Ordre...
-pages 137-138 dans le premier livre référé:
« Le Chapitre d'élection s'ouvrit le jour de la Pentecôte , 22 mai 1222 Assemblée sainte entre toutes ;
car , de tous les couvents de l'Ordre, étaient accourus les Frères les plus anciens et les plus vénérables ,
ceux qui avaient vécu dans l'intimité de Dominique ,
comme Bertrand de Garrigue ,
Paul de Hongrie ,
Suero Gomez,
Pierre Seila
et tant d'autres, sur lesquels l'esprit du saint Fondateur s'était longuement reposé .
Tout se fit dans la paix , l'union , la prière.
Le vote désigna Frère Jourdain de Saxe , alors Provincial de Lombardie
et à ce titre présent au Chapitre, pour succéder à saint Dominique.
À lui seul , ce vote est la plus grande louange de l'élu ;
car Jourdain n'avait encore qu'une trentaine d'années ,
et son entrée dans l'Ordre ne datait que de deux ans.
Dans ces conditions, alors que tant d'hommes éminents, plus vénérables par l'âge et les services rendus,
illustraient l'Ordre des Prêcheurs , ce choix indique avec éclat le mérite extraordinaire ,
absolument hors de pair, du Provincial de Lombardie,
Jourdain était Allemand de race :
né en Saxe , de la famille des comtes d'Eberstein , au château de Padberg ".
La date de sa naissance , assez incertaine faute de documents positifs, est généralement assignée vers l'an 1190.
À cette époque , deux Universités
se partageaient les étudiants du monde entier : Paris et Bologne .
C'est là que , sous des maîtres célèbres , on apprenait toutes les sciences divines et humaines.
Quiconque voulait s'instruire devait , eût - il vu le jour au fond de l'Allemagne ou de l'Espagne ,
prendre le bâton de voyageur et se rendre en France ou en Italie .»
-suite page 138-
Ainsi, Jourdain fut élu pour lui succéder à sa place de maître général.
Ses pairs ne s'étaient pas trompés.
Le nouveau supérieur gouverna sa famille religieuse,
destinée à prendre l'importance que l'on sait dans l'Église, avec sagesse et prudence.
Sous son supériorat, les candidats affluèrent en si grand nombre
qu'il fallut faire des fondations et établir quatre nouvelles provinces.
Il en aurait reçut plus de mille lui-même
On parle de deux cent quarante nouveaux couvents, tant de Frères que de Sœurs.
Pour canoniser ou béatifier une personne l'Église ne s'appuie pas seulement sur ses œuvres :
sa vie personnelle l'intéresse au premier plan.
Jourdain de Saxe a pu passer cet examen sans peine, sa réputation demeurant de plus en plus grande....
Lui, de famille noble, né dans un château, n'oublia jamais ses frères les plus nécessiteux ;
bien avant son entrée en religion, il s'était fait une loi de donner une aumône chaque jour à un pauvre.
Mais aider les pauvres ne lui suffisait pas ;
il vécut, même lorsqu'il était maître général, comme l'un d'entre eux.
Il savait aussi consoler, pacifier.
Une anecdote :
un procureur (économe) lui demanda, sans raison sérieuse, à être relevé de sa charge.
Jourdain lui répondit :
''Cette charge a quatre annexes : la négligence, l'impatience, le travail et le mérite.
Je vous décharge des deux premières et je vous laisse les deux autres.''
Jourdain de Saxe mourut dans un naufrage au retour d'une visite
des couvents de Terre Sainte, le 13 février 1237.
Fait à remarquer:
À sa mort, le jeune Thomas d'Aquin était âgé de 12 ans... ---né 1225- 1274 fête 28 janvier-
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
Le lien ne fonctionne plus
https://books.google.ca/books?id=EjQ2AQAAMAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
-tome premier 1170-1263-
''table des matières'' occurrence : contenant les quatre premiers successeurs de saint Dominique, l'incluant...:
-SAINT DOMINIQUE --né 1170 -1221 fête 8 août --
FONDATEUR ET PREMIER MAITRE GÉNÉRAL DE L'ORDRE DES FRÈRES PRÊCHEURS
1170-1221
-LE BIENHEUREUX JOURDAIN DE SAXE --né v 1190 - 1237 13 février fête 13 février --
DEUXIÈME MAITRE GÉNÉRAL DE L'ORDRE DES FRÈRES PRÊCHEURS
1222-1237 page 137
-SAINT RAYMOND DE PENNAFORT--né v 1175 - 1275 13 février fête 7 janvier --
TROISIÈME MAITRE GÉNÉRAL DE L'ORDRE DES FRÈRES PRÊCHEURS
1238-1240
-LE BIENHEUREUX JEAN LE TEUTONIQUE --né v 1180 - 1252 13 février fête ? --
QUATRIÈME MAITRE GÉNÉRAL DE L'ORDRE DES FRÈRES PRÊCHEURS
1241 -1252
-LE BIENHEUREUX HUMBERT DE ROMANS--né v 1190 - 1277 13 février fête 14 juillet --
CINQUIÈME MAITRE GÉNÉRAL DE L'ORDRE DES FRÈRES PRÉCHEURS
1254-1263
----. Faire l'occurrence pour chacun...
''Albert le Grand'' 28 occurrences / ''Thomas d'Aquin'' 18 occurrences / ///////// etc. /
_________________________________________.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
-œuvre du bienheureux Jourdain de Saxe volume 1
https://books.google.ca/books?id=nO_3kslEMFkC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence /
/ ''dominicain'' 82 occurrences / ''Thomas d'Aquin'' 7 occurrences / ''hérésie'' 5 occurrences /
/ ''hérétique'' 3 occurrences / ''hérésiarque'' 2 occurrences /
/ ''dogme'' 1 occurrence / ''pape'' 24 occurrences ////////////////// etc. /
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
-œuvre du bienheureux Jourdain de Saxe volume 2
https://books.google.gm/books?id=M1gYAAAAYAAJ&printsec=frontcover&source=gbs_atb#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence /
/ ''dominicain'' 108 occurrences / ''Thomas d'Aquin'' 2 occurrences / ''hérésie'' 35 occurrences /
/ ''hérétique'' 50 occurrences / ''hérésiarque'' 1 occurrence / ''dogme'' 3 occurrences /
/ ''pape'' 27 occurrences / / //////// etc. /
_______________________________________
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
-œuvre du bienheureux Jourdain de Saxe volume 3
https://books.google.gm/books?id=ID8YAAAAYAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence /
/ ''dominicain'' 172 occurrences / ''Thomas d'Aquin'' 6 occurrences / ''hérésie'' 33 occurrences /
/ ''hérétique'' 29 occurrences / ''hérésiarque'' 1 occurrence / ''dogme'' 1 occurrence / ''pape'' 203 occurrences /
///////// etc. /
_________________________________________________
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
-œuvre du bienheureux Jourdain de Saxe volume 4
https://books.google.gm/books?id=HSV0BscCfacC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / // NOTE: reprendre les mêmes occurrences//////////// etc. /
--------------.
Il existe d'autres volumes...
---.
À suivre.
13 février
bienheureux Jourdain de Saxe ( ) -mise à jour-
né v 1190 Saxe - 1237 13 février -mort en mer, près des côtes de Syrie, lors d'un naufrage
né à Borgberge près de Dassel, duché de Saxe, - au retour d'une visite des couvents en Terre Sainte...
St-Empire romain germanique
-moine dominicain-premier successeur de saint Dominique -
-saint Dominique --né 1170 -1221 fête 8 août --
-béatifié 1825 par le pape Léon XII;
-il est demeuré le saint patron des vocations dominicaines-
---.
- Lectures – -
-bréviaire - - - aucun-
---.
Le bienheureux Jourdain fut le premier successeur de saint Dominique.
D'origine allemande, il naquit en Saxe vers 1190.
Il rencontra Dominique à Paris, où il faisait ses études.
Il eut alors le désir de se consacrer à Dieu dans la nouvelle famille religieuse que celui-ci venait de fonder.
C'est ainsi qu'il se présenta au couvent Saint-Jacques de Paris avec un ami,
Henri de Cologne, un compatriote, donc, et un compagnon d'études.
Il se fit remarquer par ses qualités naturelles et spirituelles,
et fut très vite désigné, avec trois autres Frères,
pour représenter la communauté au premier chapitre général de l'ordre.
C'est là que Dominique le nomma professeur d'Écriture Sainte pour le couvent parisien.
L'année suivante (il n'avait passé qu'un an dans l'ordre),
Dominique le nomma provincial de Lombardie.
Cette ascension étonnante par sa rapidité n'était pas terminée.
Le fondateur mourut presque aussitôt...
L'élection d'un nouveau pasteur dirigeant de l'Ordre était laissée à la discrétion de l'Ordre...
-pages 137-138 dans le premier livre référé:
« Le Chapitre d'élection s'ouvrit le jour de la Pentecôte , 22 mai 1222 Assemblée sainte entre toutes ;
car , de tous les couvents de l'Ordre, étaient accourus les Frères les plus anciens et les plus vénérables ,
ceux qui avaient vécu dans l'intimité de Dominique ,
comme Bertrand de Garrigue ,
Paul de Hongrie ,
Suero Gomez,
Pierre Seila
et tant d'autres, sur lesquels l'esprit du saint Fondateur s'était longuement reposé .
Tout se fit dans la paix , l'union , la prière.
Le vote désigna Frère Jourdain de Saxe , alors Provincial de Lombardie
et à ce titre présent au Chapitre, pour succéder à saint Dominique.
À lui seul , ce vote est la plus grande louange de l'élu ;
car Jourdain n'avait encore qu'une trentaine d'années ,
et son entrée dans l'Ordre ne datait que de deux ans.
Dans ces conditions, alors que tant d'hommes éminents, plus vénérables par l'âge et les services rendus,
illustraient l'Ordre des Prêcheurs , ce choix indique avec éclat le mérite extraordinaire ,
absolument hors de pair, du Provincial de Lombardie,
Jourdain était Allemand de race :
né en Saxe , de la famille des comtes d'Eberstein , au château de Padberg ".
La date de sa naissance , assez incertaine faute de documents positifs, est généralement assignée vers l'an 1190.
À cette époque , deux Universités
se partageaient les étudiants du monde entier : Paris et Bologne .
C'est là que , sous des maîtres célèbres , on apprenait toutes les sciences divines et humaines.
Quiconque voulait s'instruire devait , eût - il vu le jour au fond de l'Allemagne ou de l'Espagne ,
prendre le bâton de voyageur et se rendre en France ou en Italie .»
-suite page 138-
Ainsi, Jourdain fut élu pour lui succéder à sa place de maître général.
Ses pairs ne s'étaient pas trompés.
Le nouveau supérieur gouverna sa famille religieuse,
destinée à prendre l'importance que l'on sait dans l'Église, avec sagesse et prudence.
Sous son supériorat, les candidats affluèrent en si grand nombre
qu'il fallut faire des fondations et établir quatre nouvelles provinces.
Il en aurait reçut plus de mille lui-même
On parle de deux cent quarante nouveaux couvents, tant de Frères que de Sœurs.
Pour canoniser ou béatifier une personne l'Église ne s'appuie pas seulement sur ses œuvres :
sa vie personnelle l'intéresse au premier plan.
Jourdain de Saxe a pu passer cet examen sans peine, sa réputation demeurant de plus en plus grande....
Lui, de famille noble, né dans un château, n'oublia jamais ses frères les plus nécessiteux ;
bien avant son entrée en religion, il s'était fait une loi de donner une aumône chaque jour à un pauvre.
Mais aider les pauvres ne lui suffisait pas ;
il vécut, même lorsqu'il était maître général, comme l'un d'entre eux.
Il savait aussi consoler, pacifier.
Une anecdote :
un procureur (économe) lui demanda, sans raison sérieuse, à être relevé de sa charge.
Jourdain lui répondit :
''Cette charge a quatre annexes : la négligence, l'impatience, le travail et le mérite.
Je vous décharge des deux premières et je vous laisse les deux autres.''
Jourdain de Saxe mourut dans un naufrage au retour d'une visite
des couvents de Terre Sainte, le 13 février 1237.
Fait à remarquer:
À sa mort, le jeune Thomas d'Aquin était âgé de 12 ans... ---né 1225- 1274 fête 28 janvier-
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
Le lien ne fonctionne plus
https://books.google.ca/books?id=EjQ2AQAAMAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
-tome premier 1170-1263-
''table des matières'' occurrence : contenant les quatre premiers successeurs de saint Dominique, l'incluant...:
-SAINT DOMINIQUE --né 1170 -1221 fête 8 août --
FONDATEUR ET PREMIER MAITRE GÉNÉRAL DE L'ORDRE DES FRÈRES PRÊCHEURS
1170-1221
-LE BIENHEUREUX JOURDAIN DE SAXE --né v 1190 - 1237 13 février fête 13 février --
DEUXIÈME MAITRE GÉNÉRAL DE L'ORDRE DES FRÈRES PRÊCHEURS
1222-1237 page 137
-SAINT RAYMOND DE PENNAFORT--né v 1175 - 1275 13 février fête 7 janvier --
TROISIÈME MAITRE GÉNÉRAL DE L'ORDRE DES FRÈRES PRÊCHEURS
1238-1240
-LE BIENHEUREUX JEAN LE TEUTONIQUE --né v 1180 - 1252 13 février fête ? --
QUATRIÈME MAITRE GÉNÉRAL DE L'ORDRE DES FRÈRES PRÊCHEURS
1241 -1252
-LE BIENHEUREUX HUMBERT DE ROMANS--né v 1190 - 1277 13 février fête 14 juillet --
CINQUIÈME MAITRE GÉNÉRAL DE L'ORDRE DES FRÈRES PRÉCHEURS
1254-1263
----. Faire l'occurrence pour chacun...
''Albert le Grand'' 28 occurrences / ''Thomas d'Aquin'' 18 occurrences / ///////// etc. /
_________________________________________.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
-œuvre du bienheureux Jourdain de Saxe volume 1
https://books.google.ca/books?id=nO_3kslEMFkC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence /
/ ''dominicain'' 82 occurrences / ''Thomas d'Aquin'' 7 occurrences / ''hérésie'' 5 occurrences /
/ ''hérétique'' 3 occurrences / ''hérésiarque'' 2 occurrences /
/ ''dogme'' 1 occurrence / ''pape'' 24 occurrences ////////////////// etc. /
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
-œuvre du bienheureux Jourdain de Saxe volume 2
https://books.google.gm/books?id=M1gYAAAAYAAJ&printsec=frontcover&source=gbs_atb#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence /
/ ''dominicain'' 108 occurrences / ''Thomas d'Aquin'' 2 occurrences / ''hérésie'' 35 occurrences /
/ ''hérétique'' 50 occurrences / ''hérésiarque'' 1 occurrence / ''dogme'' 3 occurrences /
/ ''pape'' 27 occurrences / / //////// etc. /
_______________________________________
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
-œuvre du bienheureux Jourdain de Saxe volume 3
https://books.google.gm/books?id=ID8YAAAAYAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence /
/ ''dominicain'' 172 occurrences / ''Thomas d'Aquin'' 6 occurrences / ''hérésie'' 33 occurrences /
/ ''hérétique'' 29 occurrences / ''hérésiarque'' 1 occurrence / ''dogme'' 1 occurrence / ''pape'' 203 occurrences /
///////// etc. /
_________________________________________________
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
-œuvre du bienheureux Jourdain de Saxe volume 4
https://books.google.gm/books?id=HSV0BscCfacC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / // NOTE: reprendre les mêmes occurrences//////////// etc. /
--------------.
Il existe d'autres volumes...
---.
À suivre.
François d'Assise- Maître
- Messages : 2680
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de février -
14 février
saint Cyrille
et saint Méthode (fête) - -mise à jour-
-Cyrille (le cadet) né 827 Thessalonique - 869 14 février Rome -
-Méthode (l'aîné des deux) né 825 Thessalonique - 885 6 avril Grande Moravie -
-Cyrille son prénom à la naissance Constantin;
- Méthode son prénom à la naissance Michel;
-proclamés patrons de l'Europe-
avec saint Benoît (de Nursie) -né 480-543 fête 11 juillet-
par Jean-Paul II le 31 décembre 1980.
---------
- Lectures –-2 Corinthiens 4 : 1-2, 507; Marc 4 : 1-9 - -
-bréviaire - - -- - - Vie slavonne de Constantin (Cyrille) -
----.
-sous-titres en français-
Fils d'un officier de haut grade (drongaire, le premier après celui de stratège)
du thème de Thessalonique nommé Léon,
et d'une mère appelée Marie,
ils appartenaient à une fratrie de sept frères dont Constantin (Cyrille) était le cadet.
Leur père est mort alors que Constantin avait quatorze ans,
c'est alors que le premier ministre Théoctiste les prit sous sa protection.
Constantin (Cyrille), particulièrement, reçut une brillante éducation à Constantinople,
(voir l'occurrence ''arrivé à l'adolescence, Constantin'')
sous l'égide, notamment, de Léon, archevêque de Thessalonique,
et de Photius, et il fut bientôt connu, sous le nom de « Constantin le Philosophe »,
comme l'un des hommes les plus savants de la capitale.
Les deux frères avaient commencé des carrières de fonctionnaires,
Méthode dans l'administration provinciale,
Constantin dans la diplomatie :
il participa à une ambassade à Bagdad auprès du calife Jafar al-Mutawakkil.
Méthode fut le premier des deux à entrer en religion, en 856,
dans un monastère du mont Olympe de Bithynie (il était autour de l'âge de quarante ans),
mais Cyrille le rejoignit peu après...
Selon leurs Vies, ils se consacrèrent alors aux livres :
et travaillèrent sur l'alphabet glagolitique
et aussi sur l'élaboration d'une liturgie
et d'une littérature religieuse en langue slave.
L'alphabet existait en 863; il avait nécessité plusieurs années de travail.
Leur région de naissance, autour de Thessalonique, était en grande partie peuplée de Slaves,
et leur mère, Marie, était peut-être d'origine slave, puisqu'ils parlaient déjà la langue.
L'un et l'autre, furent de grande culture, et renoncèrent à une brillante carrière dans le monde
pour devenir exclusivement au service de l'Église qui leur confia l'évangélisation des peuples slaves.
L'activité de ces deux missionnaires se caractérisa par le premier souci actuel de ce temps :
adapter le message évangélique en traduisant la Bible et les livres liturgiques.
L'alphabet qu'ils inventèrent est toujours en usage aujourd'hui.
Dans les premiers temps de leur activité ils
avaient rencontré l'opposition de missionnaires de rite latin,
choqués de cet emploi de la langue vernaculaire dans la liturgie.
Dénoncés à Rome, où ils se rendirent pour répondre de cette accusation.
ils reçurent néanmoins l'approbation du pape.
Les diviseurs sont de toutes les époques, et les papes et la curie qui ont favorisé
la langue des pays furent aussi de toutes es époques.
L'Église donna toujours préséance au latin dans ses documents.. langue qui avait la profondeur de la subtilité.
Mais les langues vernaculaires ne furent jamais délaissées au point
d'en permettre l'usage aux occasions où cette possibilité était demandée localement...
-ouvrir ce spoiler:
Dans son texte d'autorisation, le pape rappelle une parole de l'Écriture :
Toutes les nations loueront le Seigneur...
Toutes parleront en des langues diverses des merveilles de Dieu (c'était en l'an 868 !).
Lorsque le pape reçut Cyrille et Méthode,
il fit même célébrer la liturgie en langue slave dans des églises de Rome, et y assista personnellement.
Cyrille mourut l'année suivante après avoir fait profession monastique.
Méthode, qui lui survécut seize ans, devint archevêque.
Il eut encore à subir des épreuves, y compris l'emprisonnement.
Il fut libéré grâce à l'intervention du pape Jean VIII. (voir les occurrences)-
Éclairer de la lumière du Christ, faire participer l'assemblée au trésor de la Révélation,
a demandé de tout donner et se donner, et discerner les besoins de tout un peuple à éduquer
et travailler à accroître leur capacité de recevoir et installer la connaissance pérenne à partager.
Le semeur est sorti pour semer...
On peut compléter la parabole ainsi :
le semeur œuvre également pour rendre la terre propice.
Cyrille et Méthode ont été proclamés patrons de l'Europe
avec saint Benoît (de Nursie) -né 480-543 fête 11 juillet-
par Jean-Paul II le 31 décembre 1980.
Le pape a vu dans sa décision, un pas possible dans la direction de la pleine communion,
tant désirée par tous, avec l'Église orthodoxe dans laquelle les deux frères sont fêtés le 11 mai.
------
-- - - Vie slavonne de Constantin (Cyrille) -
« Constantin, qui allait prendre le nom de Cyrille, accablé par ses travaux, tomba malade ;
et comme sa maladie se prolongeait, il eut un jour une vision de Dieu et il se mit à chanter:
Quand on m'a dit : Nous entrerons dans la maison du Seigneur,
mon esprit s'est réjoui et mon cœur a exulté.
Lorsqu'on l'eut revêtu des ornements sacrés,
il demeura ainsi toute la journée ; il était plein de joie et disait :
‘’Désormais, je ne suis plus le serviteur de l'empereur, ni d'aucun homme sur terre,
mais seulement du Dieu tout-puissant.
Je n'existais pas, puis j'ai existé, et je serai éternellement. Amen.’’
Le lendemain, il revêtit le saint habit monastique et, ajoutant la lumière à la lumière,
il s'attribua le nom de Cyrille (qui appartient au Seigneur).
Il vécut cinquante jours sous cet habit.
Comme l'heure approchait où il devait entrer dans son repos et partir pour les demeures éternelles,
il priait, les mains élevées vers Dieu, et il disait en pleurant :
‘’Seigneur mon Dieu,
qui as créé toute la hiérarchie des anges et les armées des esprits invisibles,
qui as déployé le ciel et fondé solidement la terre,
qui as amené tout ce qui existe de la non-existence à l'existence ;
toi qui exauces toujours ceux qui font ta volonté, et vénèrent et observent tes commandements,
exauce ma prière et garde ce troupeau fidèle qui t'appartient,
auquel tu as donné pour chef le serviteur incapable que je suis.
Délivre-les de la méchanceté impie et païenne de ceux qui te blasphèment ;
développe ton Église en nombre,
et rassemble tous ses membres dans l'unité.
Fais-en un peuple choisi, unanime dans la vraie foi et la doctrine authentique ;
mets dans leur cœur la parole de ton enseignement ;
c'est par ta grâce, en effet, que tu nous as chargés de prêcher l'Évangile de ton Christ,
en nous incitant à pratiquer les bonnes œuvres et tout ce qui t'est agréable.
Ceux que tu m'as donnés, je te les rends comme t'appartenant ;
dirige-les par la force de ta main droite et couvre-les de tes ailes,
afin que tous louent et glorifient ton nom, celui du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen. ‘’
Après avoir donné à tous le baiser de paix, il dit :
‘’Béni soit Dieu, qui ne nous a pas livrés à la morsure de nos adversaires invisibles,
mais qui a brisé leur piège et nous a ainsi délivrés de la mort.’’
Alors il s'endormit dans le Seigneur, âgé de quarante-deux ans.
Le Pape ordonna que tous les Grecs présents à Rome se joindraient aux Romains,
en tenant des cierges pour chanter à ses obsèques,
qu'ils célébreraient comme pour le Pape lui-même.
Et c'est ce que l'on fit. »
------.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=Qnt9FC5I_J4C&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence /
CHAPITRE PREMIER.- Histoire primitive des Slaves. - Mœurs, civilisation , religion . . (page 1)-
CHAPITRE II . Résumé de l'ethnographie slave.- Formation des groupes slaves.
- Développement du christianisme chez les Slaves, antérieurement à Cyrille et à Méthode. (page 38)-
CHAPITRE III.- Premières années de Cyrille et de Méthode.
Missions de Cyrille chez les Arabes et les Khazares. (page 55)-
CHAPITRE IV . – Cyrille et Méthode en Bulgarie et en Moravie. Leur voyage à Rome. (page 73)-
- Cyrille et Méthode à Rome.
CHAPITRE V. Mort de Cyrille. (page 103)-
CHAPITRE VI. Méthode archevêque de Bulgarie et de Pannonie.
- Premières luttes avec le clergé allemand. (page 112)-
CHAPITRE VII . Retour de Méthode en Moravie.- Suite de la lutte contre le clergé allemand.
Baptême du duc de Bohême. (page 122)-
CHAPITRE VIII . Méthode est accusé d'hérésie . Son deuxième voyage à Rome. (page 134)-
CHAPITRE IX . Nouvelles intrigues. Mort de Méthode. (page 148)-
CHAPITRE X. Les disciples de Méthode. Ruine de la Moravie.
- Traditions populaires. (page 159)-
CHAPITRE XI . - L'église bulgare. (page 173)-
CHAPITRE XII . Histoire de la liturgie slave en Occident. (page 179)-
CHAPITRE XIII . -L'œuvre littéraire de Cyrille et de Méthode.
- La question des alphabets. (page 194)-
CONCLUSION. (page 225)-
/''Léon'' le père de Méthode et Cyrille: 4e et 6e occurrences: citation: ''Léon était un officier d'un haut grade, le premier après celui de stratége''./
/''sept frères'' occurrence / ''vie de Méthode'' 14 occurrences /
/''arrivé à l'adolescence, Constantin'' occurrence :
citation: «Arrivé à l'adolescence, Constantin fut envoyé à Constantinople pour y achever ses études. ...» /
/''monastère du mont Olympe'' occurrence / ''alphabet'' 169 occurrences / ''Jean VIII'' 30 occurrences / ''pape'' 143 occurrences /
/''hérésie'' 12 occurrences / ''hérétique'' 2 occurrences / ''dogme'' 4 occurrences /
/''langue'' 263 occurrences /
-citation: «Si quelqu'un des docteurs que je vous envoie ou des disciples détournant ses oreilles de la vérité ose vous enseigner autre chose,
en blâmant les lettres de votre langue, qu'il soit excommunié, qu'il soit livré au jugement de l'Église,
jusqu'à ce qu'il se soit corrigé : car ce sont des loups et non des brebis qu'il faut reconnaître à leurs fruits et dont il faut se défier.»/
/-citation page 114, extrait d'une lettre du pape Adrien:
« Pour nous, rempli d'une triple joie , nous avons résolu après y avoir réfléchi d'envoyer dans votre pays
Méthode , notre fils , consacrant avec ses disciples cet homme parfait d'intelligence et orthodoxe, afin que,
suivant votre désir, il vous instruisît,
interprétant les livres sacrés en votre langue ,
ainsi que tous les offices ecclésiastiques et la messe, la liturgie et le baptême ,
ainsi que Constantin , le philosophe --c'est Cyrille-- ,
l'a commencé par la grâce de Dieu et les prières de saint Clément.»
/''concile'' 27 occurrences / //////// / etc. /
---.
complément
https://history-maps.com/fr/story/Saints-Cyril-and-Methodius
---.
---.
À suivre.
14 février
saint Cyrille
et saint Méthode (fête) - -mise à jour-
-Cyrille (le cadet) né 827 Thessalonique - 869 14 février Rome -
-Méthode (l'aîné des deux) né 825 Thessalonique - 885 6 avril Grande Moravie -
-Cyrille son prénom à la naissance Constantin;
- Méthode son prénom à la naissance Michel;
-proclamés patrons de l'Europe-
avec saint Benoît (de Nursie) -né 480-543 fête 11 juillet-
par Jean-Paul II le 31 décembre 1980.
---------
- Lectures –-2 Corinthiens 4 : 1-2, 507; Marc 4 : 1-9 - -
-bréviaire - - -- - - Vie slavonne de Constantin (Cyrille) -
----.
-sous-titres en français-
Fils d'un officier de haut grade (drongaire, le premier après celui de stratège)
du thème de Thessalonique nommé Léon,
et d'une mère appelée Marie,
ils appartenaient à une fratrie de sept frères dont Constantin (Cyrille) était le cadet.
Leur père est mort alors que Constantin avait quatorze ans,
c'est alors que le premier ministre Théoctiste les prit sous sa protection.
Constantin (Cyrille), particulièrement, reçut une brillante éducation à Constantinople,
(voir l'occurrence ''arrivé à l'adolescence, Constantin'')
sous l'égide, notamment, de Léon, archevêque de Thessalonique,
et de Photius, et il fut bientôt connu, sous le nom de « Constantin le Philosophe »,
comme l'un des hommes les plus savants de la capitale.
Les deux frères avaient commencé des carrières de fonctionnaires,
Méthode dans l'administration provinciale,
Constantin dans la diplomatie :
il participa à une ambassade à Bagdad auprès du calife Jafar al-Mutawakkil.
Méthode fut le premier des deux à entrer en religion, en 856,
dans un monastère du mont Olympe de Bithynie (il était autour de l'âge de quarante ans),
mais Cyrille le rejoignit peu après...
Selon leurs Vies, ils se consacrèrent alors aux livres :
et travaillèrent sur l'alphabet glagolitique
et aussi sur l'élaboration d'une liturgie
et d'une littérature religieuse en langue slave.
L'alphabet existait en 863; il avait nécessité plusieurs années de travail.
Leur région de naissance, autour de Thessalonique, était en grande partie peuplée de Slaves,
et leur mère, Marie, était peut-être d'origine slave, puisqu'ils parlaient déjà la langue.
L'un et l'autre, furent de grande culture, et renoncèrent à une brillante carrière dans le monde
pour devenir exclusivement au service de l'Église qui leur confia l'évangélisation des peuples slaves.
L'activité de ces deux missionnaires se caractérisa par le premier souci actuel de ce temps :
adapter le message évangélique en traduisant la Bible et les livres liturgiques.
L'alphabet qu'ils inventèrent est toujours en usage aujourd'hui.
Dans les premiers temps de leur activité ils
avaient rencontré l'opposition de missionnaires de rite latin,
choqués de cet emploi de la langue vernaculaire dans la liturgie.
Dénoncés à Rome, où ils se rendirent pour répondre de cette accusation.
ils reçurent néanmoins l'approbation du pape.
Les diviseurs sont de toutes les époques, et les papes et la curie qui ont favorisé
la langue des pays furent aussi de toutes es époques.
L'Église donna toujours préséance au latin dans ses documents.. langue qui avait la profondeur de la subtilité.
Mais les langues vernaculaires ne furent jamais délaissées au point
d'en permettre l'usage aux occasions où cette possibilité était demandée localement...
-ouvrir ce spoiler:
- Encore aujourd'hui la contestation contradictoire ... - histoire:
-interprétation faussement enseignée de cette excellente bulle de saint Pie V:
(elle demandait l'unité du culte en prenant les dispositions universelles du temps, annoncées dans un but bien précis)
(cette bulle ne peut pas être interprétée comme un dogme:
pourtant c'est que que font les diviseurs qui ont été jusqu'à prétendre la décision liturgique du temps intouchable)...
L'INTERLOCUTEUR me disait:
À cette argumentation la même bulle de saint Pie,L'interlocuteur a écrit:La messe de St Pie V a été canonisée.
Je dis halte à la désinformation anti-catholique romaine.
Cette messe avait été canonisée “A PERPETUITE”, par saint Pie V qui fixe : sans que “SOUS PEINE DE NOTRE MALEDICTION”, […] “jamais rien ne soit ajouté, retranché ou modifié à notre missel que nous venons d’éditer. […) Au nom de notre autorité apostolique, nous concédons et accordons que ce même missel pourra être suivi EN TOTALITE dans la messe chantée ou lue, DANS QUELQUE EGLISE QUE CE SOIT, sans aucun scrupule de conscience, et sans encourir aucune punition, condamnation ou cenusre, et qu’on pourra valablement l’utiliser librement et licitement, ET CELA A PERPETUITE. Et d’une façon analogue, nous avons décidé et déclarons que… les prêtres de quelque nom qu’ils sont désignés, ou les religieux de n’importe quel ordre, ne peuvent être tenus de célébrer la messe AUTREMENT QUE NOUS L’AVONS FIXE, et que JAMAIS ET EN AUCUN TEMPS, QUI QUE CE SOIT NE POURRA LES CONTRAINDRE ET LES FORCER A LAISSER CE MISSEL, OU A ABROGER LA PRESENTE INSTRUCTION, OU LA MODIFIER, MAIS QU’ELLE DEMEURERA TOUJOURS EN VIGUEUR ET VALIDE, DANS TOUTE SA FORCE […] Si cependant, quelqu’un se permettait une telle altération, qu’il sache qu’il encourrait L’INDIGNATION DE DIEU TOUT-PUISSANT ET DE SES BIENHEUREUX APÔTRES PIERRE ET PAUL.” (Saint Pie V, Bulle Quo primum tempore, donné à Rome, à Saint Pierre, l’an mil cinq cent soixante dix de l’Incarnation du Seigneur, la veille des ides de Juiller, en la cinquième année de notre Pontificat.)
Aujourd’hui, compte tenu de l’existence de cette Bulle de saint Pie V, il ne devrait pas être nécessaire pour François de prendre un nouvel acte législatif afin de ligaturer la messe – qui l’avait déjà été A PERPETUITE par saint Pie V… – Juridiquement, une telle mise sous condition est illégale, non plus que la messe traditionnelle n’a jamais pu être, juridiquement, interdite, compte tenu de la Bulle Quo primum tempore, celle-ci étant décrétée "valable à perpétuité".
Et puis, il restera aussi le problème majeur posé par Vatican II qui, en promulgant la “liberté religieuse” a rendu impossible la restauration de la Royauté Sociale de Notre Seigneur Jésus Christ qui n’est plus prêchée dans les églises!
remise dans son contexte, dit le contraire.
Par la même occasion, voyons ce qu'il faut entendre par ''perpétuité'' :
Pourriez-vous citer un exemple avec l'expression ''la messe canonisée''?
Un édit se situe dans un contexte.
Où est ce contexte en vous référant au document?
La perpétuité annoncée se restreint au vivant d'un pontife et tant et aussi longtemps
que l'Église maintiendra cette obéissance, comme l'a dit d'ailleurs le pontife de son temps,
Pie V qui parle d'obéir à l'Église, et je cite: « ... à Notre obéissance et à celle de la Sainte Église Romaine ... »-
Il n'a pas prétendu avoir une ascendance sur les règnes après lui?
Et il est bien dit la raison de ce contexte au temps
tel que mentionné eu égard au passé face au présent de l'époque,
dixit dans la même bulle... :
«abandonner à l’avenir et rejeter entièrement tous les autres principes et rites, si anciens soient-ils»
Cela ne parle pas de l'avenir
et le Pontife n'en avait pas l'intention.
C'aurait été de s'immiscer dans le pontificat des autres après lui,
alors que l'autorité d'un pape se termine à sa mort et est confiée au suivant, et ainsi de suite...
Tel est le sens de perpétuité,
qui pourra se continuer selon l'authentification renouvelée par chaque pontificat:
voilà ce qu'il faut entendre par l'obéissance à l'Église que Pie V proclamait.
Et ce fut respecté selon l'autorité désignée à chaque règne.
Chaque règne est bien authentifié.
L'autorité annoncée par voix universelle se faisait plus accentuée
et se devait l'être devant l'essor d'un protestantisme qui avait osé défié l'autorité de l'Église:
et on entend par Église celle concertée et donc en concertation de décisions
à faire connaître à l'ensemble de sa juridiction universelle obligée.
L'Église conserve ces décisions tant et aussi longtemps qu'elle les juge appropriées
et cela dure assurément bien souvent pendant des siècles.
Comme ce fut le cas: ce missel prévalait sur l'ensemble du monde occidental tel que stipulé.
Précisons que la même bulle autorisait des exceptions...
Par exemple:
Si par la bulle Quo primum tempore, le pape rend obligatoire l'utilisation des nouveaux textes
pour tous les diocèses de l'Église latine, il mentionnait des exceptions
spécifiquement pour les lieux et diocèses où la liturgie eucharistique était déjà célébrée
suivant un rite au moins biséculaire.
Entre autres, le rite ambrosien,
le rite mozarabe
le rite cartusien (c'était les monastères des Chartreux) -
qui respectèrent avec approbation légalement leur existence reconnue.
AINSI EXPRIMÉE:
Nous ne supprimons aucunement à ces églises leur institution ou coutume
de célébrer la messe ; mais si ce Missel que Nous avons fait publier
leur plaisait davantage, de l’avis de l’Évêque ou du Prélat, ou de l’ensemble du Chapitre,
Nous permettons que, sans que quoi que ce soit y fasse obstacle,
elles puissent célébrer la messe suivant celui-ci.
Le pape Pie V rendait obsolète ce qui était ancien
pour l'ensemble de tous les diocèses tenus d'observer
la même psalmodie
et les prières rendues universelles,
dans un même ordo comme l'Église l'a toujours fait par la suite...
afin de préserver l’UNITÉ.
C’est ce désir d’UNITÉ qui est demandé et le même rituel est ordonné afin de la préserver…
Il faut bien se renseigner.
Et DONC le seul but c'est de préserver l'unité dans l'Église
acclamée universellement par voix autorisée.
Cette universalité ne change pas. Comme il le dit lui-même.
Ce qui est convenable et normal puisqu’il sied qu’il n’y ait dans l’Église de Dieu
qu’une seule façon de psalmodier et un seul rite pour célébrer la Messe...
Toute autre interprétation désignerait la non reconnaissance de l'Église établie
et la non convenance devant être obligée devant l'universelle,
et acquiescer à son autorité, qui est celle de son temps constatée au cours des siècles.
Bienveillante obéissance à l'Église UNE, SAINTE , CATHOLIQUE, et APOSTOLIQUE.
Dans son texte d'autorisation, le pape rappelle une parole de l'Écriture :
Toutes les nations loueront le Seigneur...
Toutes parleront en des langues diverses des merveilles de Dieu (c'était en l'an 868 !).
Lorsque le pape reçut Cyrille et Méthode,
il fit même célébrer la liturgie en langue slave dans des églises de Rome, et y assista personnellement.
Cyrille mourut l'année suivante après avoir fait profession monastique.
Méthode, qui lui survécut seize ans, devint archevêque.
Il eut encore à subir des épreuves, y compris l'emprisonnement.
Il fut libéré grâce à l'intervention du pape Jean VIII. (voir les occurrences)-
Éclairer de la lumière du Christ, faire participer l'assemblée au trésor de la Révélation,
a demandé de tout donner et se donner, et discerner les besoins de tout un peuple à éduquer
et travailler à accroître leur capacité de recevoir et installer la connaissance pérenne à partager.
Le semeur est sorti pour semer...
On peut compléter la parabole ainsi :
le semeur œuvre également pour rendre la terre propice.
- hymne :
L’hymne des Saints frères Cyrille et Méthode
En 1892 Stoyan Mihaïlovski écrivit le texte de l’hymne des écoles, bien connu de tous les Bulgares par son premier verset :
Vurvi narode vuzrodeni
En avant, peuple éveillé ! On lui a donné le titre de L’hymne aux Saints Cyrille et Méthode.
Il se compose de 14 couplets, dont les six premiers sont très souvent interprétés de nos jours.
Il s’agit du titre de l’hymne chanté le 24 mai par les élèves de toutes les écoles bulgares en Bulgarie et dans le monde.
Voici les paroles et l’hymne chanté le 24 mai Vurvi, narode vuzrodeni
Marche, peuple revivifié,
marche vers un avenir serein,
que par sa force qui t’est donnée
l’écriture renouvelle ton destin!
Marche vers la Connaissance toute puissante!
Marche, prends part à tous les combats,
que le devoir immuable te guide
et Dieu te bénira!
En avant! La science est un soleil
qui brille dans les coeurs!
En avant! Jamais ne tombe un peuple
tant que le savoir est en vigueur!
Tu étais ignorant et sans gloire!…
Maintenant, entre dans l’histoire,
par ton esprit subjugue les pays
que ton glaive a conquis!
Ainsi les deux frères de Salonique
ont exhorté nos aïeux…
O passé inoubliable, glorieux,
o, souvenirs sacrés!
La Bulgarie n’a point trahi
un testament si digne, illustre,
dans le triomphe ou la souffrance,
que d’exploits accomplis…
Années de gloire, années de peine
notre patrie a traversées,
mais jamais, au grand jamais
à son devoir elle n’a manqué.
Jadis les lettres par nous créées
ont fait le tour du monde;
puits de science éternel
auquel tous ont puisé.
Puis vint le temps de l’esclavage…
Le vaillant fils du Balkan
courbait l’échine sous le joug
du souverain ottoman…
Mais toujours le génie du peuple
a cherché en vous le salut,
hommes sages dont la voix
durant dix siècles s’est maintenue!
Un peuple entier vous avez arraché
aux abysses de la mort,
vous avez fait renaitre son génie
des profondeurs de l’obscurité;
Défenseurs de la vraie foi,
vous qui semez la justice et la paix,
apôtres à la gloire inégalée,
étoiles de la slavité,
soyez en tous temps bénis,
o frères Méthode et Cyrille,
tous les Bulgares sont vos fils,
créateurs de notre langue chérie!
Que l’amour de tout un peuple
veille toujours sur votre nom,
que demeure dans la mémoire des Slaves
de votre verbe la puissance in saecula saeculorum!
Cyrille et Méthode ont été proclamés patrons de l'Europe
avec saint Benoît (de Nursie) -né 480-543 fête 11 juillet-
par Jean-Paul II le 31 décembre 1980.
Le pape a vu dans sa décision, un pas possible dans la direction de la pleine communion,
tant désirée par tous, avec l'Église orthodoxe dans laquelle les deux frères sont fêtés le 11 mai.
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-- - - Vie slavonne de Constantin (Cyrille) -
« Constantin, qui allait prendre le nom de Cyrille, accablé par ses travaux, tomba malade ;
et comme sa maladie se prolongeait, il eut un jour une vision de Dieu et il se mit à chanter:
Quand on m'a dit : Nous entrerons dans la maison du Seigneur,
mon esprit s'est réjoui et mon cœur a exulté.
Lorsqu'on l'eut revêtu des ornements sacrés,
il demeura ainsi toute la journée ; il était plein de joie et disait :
‘’Désormais, je ne suis plus le serviteur de l'empereur, ni d'aucun homme sur terre,
mais seulement du Dieu tout-puissant.
Je n'existais pas, puis j'ai existé, et je serai éternellement. Amen.’’
Le lendemain, il revêtit le saint habit monastique et, ajoutant la lumière à la lumière,
il s'attribua le nom de Cyrille (qui appartient au Seigneur).
Il vécut cinquante jours sous cet habit.
Comme l'heure approchait où il devait entrer dans son repos et partir pour les demeures éternelles,
il priait, les mains élevées vers Dieu, et il disait en pleurant :
‘’Seigneur mon Dieu,
qui as créé toute la hiérarchie des anges et les armées des esprits invisibles,
qui as déployé le ciel et fondé solidement la terre,
qui as amené tout ce qui existe de la non-existence à l'existence ;
toi qui exauces toujours ceux qui font ta volonté, et vénèrent et observent tes commandements,
exauce ma prière et garde ce troupeau fidèle qui t'appartient,
auquel tu as donné pour chef le serviteur incapable que je suis.
Délivre-les de la méchanceté impie et païenne de ceux qui te blasphèment ;
développe ton Église en nombre,
et rassemble tous ses membres dans l'unité.
Fais-en un peuple choisi, unanime dans la vraie foi et la doctrine authentique ;
mets dans leur cœur la parole de ton enseignement ;
c'est par ta grâce, en effet, que tu nous as chargés de prêcher l'Évangile de ton Christ,
en nous incitant à pratiquer les bonnes œuvres et tout ce qui t'est agréable.
Ceux que tu m'as donnés, je te les rends comme t'appartenant ;
dirige-les par la force de ta main droite et couvre-les de tes ailes,
afin que tous louent et glorifient ton nom, celui du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen. ‘’
Après avoir donné à tous le baiser de paix, il dit :
‘’Béni soit Dieu, qui ne nous a pas livrés à la morsure de nos adversaires invisibles,
mais qui a brisé leur piège et nous a ainsi délivrés de la mort.’’
Alors il s'endormit dans le Seigneur, âgé de quarante-deux ans.
Le Pape ordonna que tous les Grecs présents à Rome se joindraient aux Romains,
en tenant des cierges pour chanter à ses obsèques,
qu'ils célébreraient comme pour le Pape lui-même.
Et c'est ce que l'on fit. »
------.
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https://books.google.ca/books?id=Qnt9FC5I_J4C&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence /
CHAPITRE PREMIER.- Histoire primitive des Slaves. - Mœurs, civilisation , religion . . (page 1)-
CHAPITRE II . Résumé de l'ethnographie slave.- Formation des groupes slaves.
- Développement du christianisme chez les Slaves, antérieurement à Cyrille et à Méthode. (page 38)-
CHAPITRE III.- Premières années de Cyrille et de Méthode.
Missions de Cyrille chez les Arabes et les Khazares. (page 55)-
CHAPITRE IV . – Cyrille et Méthode en Bulgarie et en Moravie. Leur voyage à Rome. (page 73)-
- Cyrille et Méthode à Rome.
CHAPITRE V. Mort de Cyrille. (page 103)-
CHAPITRE VI. Méthode archevêque de Bulgarie et de Pannonie.
- Premières luttes avec le clergé allemand. (page 112)-
CHAPITRE VII . Retour de Méthode en Moravie.- Suite de la lutte contre le clergé allemand.
Baptême du duc de Bohême. (page 122)-
CHAPITRE VIII . Méthode est accusé d'hérésie . Son deuxième voyage à Rome. (page 134)-
CHAPITRE IX . Nouvelles intrigues. Mort de Méthode. (page 148)-
CHAPITRE X. Les disciples de Méthode. Ruine de la Moravie.
- Traditions populaires. (page 159)-
CHAPITRE XI . - L'église bulgare. (page 173)-
CHAPITRE XII . Histoire de la liturgie slave en Occident. (page 179)-
CHAPITRE XIII . -L'œuvre littéraire de Cyrille et de Méthode.
- La question des alphabets. (page 194)-
CONCLUSION. (page 225)-
/''Léon'' le père de Méthode et Cyrille: 4e et 6e occurrences: citation: ''Léon était un officier d'un haut grade, le premier après celui de stratége''./
/''sept frères'' occurrence / ''vie de Méthode'' 14 occurrences /
/''arrivé à l'adolescence, Constantin'' occurrence :
citation: «Arrivé à l'adolescence, Constantin fut envoyé à Constantinople pour y achever ses études. ...» /
/''monastère du mont Olympe'' occurrence / ''alphabet'' 169 occurrences / ''Jean VIII'' 30 occurrences / ''pape'' 143 occurrences /
/''hérésie'' 12 occurrences / ''hérétique'' 2 occurrences / ''dogme'' 4 occurrences /
/''langue'' 263 occurrences /
-citation: «Si quelqu'un des docteurs que je vous envoie ou des disciples détournant ses oreilles de la vérité ose vous enseigner autre chose,
en blâmant les lettres de votre langue, qu'il soit excommunié, qu'il soit livré au jugement de l'Église,
jusqu'à ce qu'il se soit corrigé : car ce sont des loups et non des brebis qu'il faut reconnaître à leurs fruits et dont il faut se défier.»/
/-citation page 114, extrait d'une lettre du pape Adrien:
« Pour nous, rempli d'une triple joie , nous avons résolu après y avoir réfléchi d'envoyer dans votre pays
Méthode , notre fils , consacrant avec ses disciples cet homme parfait d'intelligence et orthodoxe, afin que,
suivant votre désir, il vous instruisît,
interprétant les livres sacrés en votre langue ,
ainsi que tous les offices ecclésiastiques et la messe, la liturgie et le baptême ,
ainsi que Constantin , le philosophe --c'est Cyrille-- ,
l'a commencé par la grâce de Dieu et les prières de saint Clément.»
/''concile'' 27 occurrences / //////// / etc. /
---.
complément
https://history-maps.com/fr/story/Saints-Cyril-and-Methodius
---.
---.
À suivre.
François d'Assise- Maître
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Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de février -
15 février
saint Claude La Colombière ()- -mise à jour-
né 1641 2 février Saint-Symphorien-d'Ozon - 1682 15 février Paray-le-Monial
du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes
---------
Claude La Colombière, Jésuite;
-béatifié en 1929 par Pie XI;
- canonisé le 31 mai 1992 par le pape Jean-Paul II-
Claude La Colombière est un prêtre jésuite français, prédicateur, directeur de conscience,
conseiller personnel et écrivain spirituel.
Ses textes enseignent la dévotion au Cœur de Jésus....
---.
Brève notice:
Lors de sa canonisation, le pape Jean-Paul II a rappelé
ce qui a particulièrement marqué la vie et l'œuvre de ce religieux :
ses liens spirituels avec sainte Marguerite-Marie,
et la part qu'il prit avec elle pour la propagation du culte du Coeur du Christ.
Né dans le diocèse de Grenoble en 1641,
Son père, Bertrand, était notaire royal à Saint-Symphorien,
( à cette époque c'était dans la province du Dauphiné),
et sa mère s'appelait Marguerite Coindat.
Famille profondément chrétienne, ils eurent sept enfants dont quatre, incluant Claude,
entrèrent dans la vie religieuse...
Les deux premiers: Humbert et Isabeau (elle mourra quelques mois plus tard...)
(page 14 dans le livre référé...)-
Le troisième fut Claude, né le 2 février 1641,
jour de la Purification de la Très Sainte Vierge
et de la Présentation de Notre- Seigneur Jésus-Christ au Temple.
On le fit immédiatement baptiser...
Floris, puîné, et Joseph deux autre enfants... (voir les occurrences...)-
Un de ses frères, Joseph, fut vicaire général au Canada.
Après des études au collège des Jésuites de Notre-Dame du Bon Secours de Lyon,
puis, à partir de 1650 à celui de la Trinité dans la même ville,
Claude entra le 25 octobre 1658 au noviciat de la Compagnie de Jésus à Avignon.
Il le fit en dépit de ce qu'il devait avouer en confidence comme
''une grande aversion pour la vie qu'il allait embrasser'',
tout en reconnaissant que c'est en devenant disciple qu'il porterait du fruit.
Une fois terminé le noviciat de deux ans que pratiquait la Société,
restant désormais à Avignon,
il commença ses études supérieures, fit sa profession religieuse,
termina ses études et passa les cinq années suivantes comme régent,
enseignant la grammaire et la littérature.
En 1666, on l'envoya à Paris pour étudier la théologie au collège de Clermont.
Il fut également attitré, demandé comme précepteur des enfants de Colbert,
contrôleur général des finances. Après ses études, il fut ordonné prêtre
et commença comme enseignant dans son ancienne école à Lyon.
Ensuite il fut intégré à l'équipe de la prédication,
très apprécié pour la clarté et la profondeur de ses sermons.
Quinze ans de vie religieuse, le mena à sa dernière période de probation
que l'on appelait le Troisième An... .
Il souhaitait la plus haute perfection spirituelle, et fit le vœu d'observer fidèlement la règle
et les constitutions de son ordre...
Son entourage put constater sa fidélité à ses vœux avec la plus grande exactitude.
En 1674, Claude La Colombière fut nommé supérieur
de la résidence des Jésuites à Paray-le-Monial,
et on devine que c'est là qu'il devint le directeur spirituel de Marguerite-Marie Alacoque,
religieuse Visitandine, ce qui allait l'amener à devenir un apôtre ardent de la dévotion au Sacré-Cœur.
Il fut également l'un des artisans du virage catholique pris
par l'Église dans le cadre de la révocation de l'édit de Nantes.
En entrant dans la Compagnie de Jésus, Claude s'engagea dans l'apostolat
avec une générosité que révèlent ces mots :
''Pour faire beaucoup pour Dieu, il faut être tout à lui.''
Mais le plus bel éloge qui lui fut décerné vint du Seigneur lui-même,
lorsqu'il le présente à Marguerite-Marie :
''C'est mon fidèle serviteur et parfait ami.''
Il a trente-six ans lorsqu'en 1677 il rencontre pour la première fois
celle dont il est destiné à devenir le confesseur,
le directeur spirituel,
le confident, l'ami.
a déjà bénéficié de grâces mystiques exceptionnelles qui rendent sa supérieure perplexe.
Le Père Claude la rassure :
''Tout cela vient bien de Dieu.''
Il fait plus qu'authentifier de son discernement, avec une grande sûreté de jugement,
le message qu'elle a reçu ;
il va désormais l'aider à le transmettre avec une très grande joie.
Ce message consiste à rappeler l'amour de Dieu
contenu dans le Coeur du Christ,
destiné à être propagé.
Ainsi l'a évoqué Jean-Paul II, lors de la canonisation :
''Pour évangéliser aujourd'hui, il faut que le Coeur de Jésus
soit reconnu comme le cœur de l'Église.''
Claude La Colombière eut d'autres activités.
Il résida un temps à Paris où il fut le précepteur des enfants de Colbert.
Puis il fut envoyé à Londres comme chapelain de la duchesse d'York (1676);
puis y rencontra des épreuves, arrêté suite à des rumeurs de complots (1678).
Il revint d'Angleterre malade.
Phtisique, il mourut à Lyon, à l'âge de 41 ans.
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-tome premier:
https://books.google.ca/books?id=IT8sAAAAYAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / CHAPITRE III . ''La Naissance et l'Enfance'' du vén. Père de la Colombière . occurrence /
/''Saint-Symphorien d'Ozon'' 3 occurrences :
citation: «La gloire de Claude de la Colombière sauvera de l'oubli l'humble cité qui le vit naître et grandir.
On aime à connaître le berceau des grands hommes et des saints :
nous dirons donc ce qu'était Saint-Symphorien d'Ozon, patrie du vénérable religieux . »
- (suite page 8)-
/''Bertrand de la Colombière'' 17 occurrences :c'est le père de Claude /
/''Marguerite Coindat'' 13 occurrences : c'est la mère de Claude /
/parmi ses frères et sœurs: ''Humbert'' ; ''Isabeau''; ''Floris''; ''Joseph'' voir aussi ''généalogie'' /
/''collège Notre-Dame'' 2 occurrences/ ''Notre-Dame'' 4 occurrences /''collège de la Trinité'' 33 occurrences /
/''noviciat'' 68 occurrences / ''Avignon'' 64 occurrences / ''collège de Clermont'' 12 occurrences /
/ ''Colbert'' 35 occurrences /
/''Paray'' 268 occurrences / ''Marguerite'' 123 occurrences /
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-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
-tome second:
https://books.google.ca/books?id=Qj8sAAAAYAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence /
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voir aussi les années passées
À suivre
15 février
saint Claude La Colombière ()- -mise à jour-
né 1641 2 février Saint-Symphorien-d'Ozon - 1682 15 février Paray-le-Monial
du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes
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Claude La Colombière, Jésuite;
-béatifié en 1929 par Pie XI;
- canonisé le 31 mai 1992 par le pape Jean-Paul II-
Claude La Colombière est un prêtre jésuite français, prédicateur, directeur de conscience,
conseiller personnel et écrivain spirituel.
Ses textes enseignent la dévotion au Cœur de Jésus....
---.
Brève notice:
Lors de sa canonisation, le pape Jean-Paul II a rappelé
ce qui a particulièrement marqué la vie et l'œuvre de ce religieux :
ses liens spirituels avec sainte Marguerite-Marie,
et la part qu'il prit avec elle pour la propagation du culte du Coeur du Christ.
- homélie du Saint-Père:
- CANONISATION DE CLAUDE LA COLOMBIÈREHOMÉLIE DU PAPE JEAN-PAUL IIBasilique vaticane - Dimanche 31 mai 1992
"Afin que l'amour dont tu m'as aimé soit en eux" ( Io. 17, 26).
color=#ff0000]prie au Cénacle.
Priez le soir où il a institué l'Eucharistie.
Priez pour les Apôtres et pour tous ceux "qui par leur parole croiront" ( Ibid. 17, 20)
à travers les générations et les siècles.
Il demande au Père que tous ''soient un'',
comme le Père est avec le Fils et le Fils avec le Père :
''Qu'eux aussi soient un en nous'' ( Ibid. 17, 21).
Une seule chose :
l'unité de la Divinité
et l'unité de communion des Personnes
- unité du Père avec le Fils et du Fils avec le Père dans le Saint-Esprit.
Unité par l'Amour.
Le Christ prie pour l'amour :
''Que l'amour dont tu m'as aimé soit en eux et moi en eux '' ( Ibid. 7, 26).
Le Christ révèle le secret de son Cœur.
Précisément ce Cœur humain du Fils de Dieu
est un sanctuaire ineffable qui contient tous les trésors de l'amour :
c'est un Cœur ''débordant de bonté et d'amour'' (« Litaniae S. Cordis Iesus »).
2. La prière prononcée par le Christ au Cénacle se poursuit dans l'Église :
de siècle en siècle, de génération en génération, elle constitue une ''source de vie et de sainteté'' éternelle ( Ibid. ).
Mais dans l'histoire, il y a des moments particuliers, des lieux et des personnes choisies
qui presque à nouveau découvrent et révèlent
à nouveau cette vérité éternelle et intemporelle sur l'amour.
L'homme que l'Église proclame aujourd'hui saint
- le bienheureux Claude La Colombière -
fait sans aucun doute partie de ces personnes.
3. En France, le 17e siècle a été appelé ''le grand siècle des âmes''.
C'est un temps de haute culture humaine,
de développement des institutions de cette nation prestigieuse en Europe.
Mais c'est aussi un temps de conflits cruels et de pauvreté du peuple.
Le clergé et les ordres religieux sont souvent décadents ;
de ce fait, le peuple reste loin des lumières de la foi,
des bienfaits de la vie spirituelle et de la communion ecclésiale.
Quoi qu'il en soit, depuis le Concile de Trente,
depuis les fondateurs qu'ont succédé saint François de Sales,
Bérulle
ou saint Vincent de Paul,
un mouvement spirituel intense anime l'Église en France.
On assiste à une grande activité réformatrice :
le ministère sacerdotal est renouvelé, notamment avec la création des séminaires ;
les religieux appelés à l'authenticité de leur vocation, de nouvelles fondations voient le jour ;
l'évangélisation des campagnes prend un nouvel élan avec les missions paroissiales ;
à la réflexion théologique s'associe à une floraison mystique.
Au cœur de ce siècle, vit Claude La Colombière, entré jeune dans la Compagnie de Jésus.
Celle-ci exerce sa mission à Paris comme en plusieurs provinces ;
elle a une influence notable par son effort intellectuel
et, plus encore, par le dynamisme de vie chrétienne qu'elle sait communiquer.
4. Vous serez accompagné par saint Ignace,
Claude apprendra une forte sensibilité.
garde humblement le sens de "sa misère"
pour ne s'appuyer que sur son espérance en Dieu et sur sa confiance en la grâce.
Prendre résolument la voie de la sainteté.
Il adhère de tout son être aux Constitutions et aux Règles de l'institut, rejetant toute tiédeur.
Fidélité et obéissance se traduisent, devant Dieu,
par le ''désir (...) de confiance, d'amour, de résignation et de sacrifice parfait'' (CLAUDE LA COLOMBIÈRE, Retraites , n. 28).
Le Père Claude a forgé sa spiritualité à l'école des Exercices.
Nous en avons gardé l'impressionnant journal.
La se consacre d'abord à ''méditer beaucoup la vie de Jésus Christ
qui est le modèle de la nôtre'' ( Ibid. , n° 33) .
Contempler le Christ permet de vivre en familiarité
avec lui pour lui appartenant totalement :
''Je vois qu'il faut absolument que je sois à lui'' ( Ibid. , n° 71) .
Et oui Claude ose tendre vers la fidélité totale,
c'est en vertu de son sens aigu de la puissance de la grâce qui le transforme.
L'accès à la liberté parfaite de celui qui s'en remet sans réserve à la volonté de Dieu:
"J'ai un cœur libre", dit-il ( Ibid. , N. 12):
épreuves ou sacrifices, il les accepte ''en songeant que Dieu n'exige cela de nous que par amitié'' ( Ibid. , n. 38) .
Tout son goût de l'Amitié le conduit à répondre à l'amitié de Dieu,
dans un élan d'amour chaque jour renouvelé.
Le Père La Colombière s'engage dans l'apostolat avec la conviction qu'il est l'instrument de l'œuvre de Dieu :
"Pour faire beaucoup pour Dieu, il faut être tout à lui" ( Ibid. , N. 37) .
La prière, dit-il encore, est "l'unique moyen (...) de faire que Dieu s'unisse à nous
pour faire quelque chose pour sa gloire" ( Ibid. , N. 52) .
Dans l'apostolat, les fruits et le succès viennent moins des facultés de la personne
que de la fidélité à la volonté divine et de la transparence à son action.
5. Ce religieux au cœur pur et libre était préparé à comprendre et à prêcher
le message que, dans le même temps, le Cœur de Jésus confiait
à Sœur Marguerite-Marie Alacoque.
Soirée Paray-le-Monial:
l'étape la plus féconde à nos yeux de l'itinéraire bien court de Claude La Colombière.
Il arrive dans cette ville, depuis longtemps riche de sa tradition de vie religieuse,
pour faire la rencontre providentielle de l'humble Visitandine
entrée dans un dialogue constant avec son "divin Maître"
qui il promet "les délices de (son) pur amour" .
Il découvre en elle une religieuse qui désire ardemment "la Croix toute pure"
(CLAUDE LA COLOMBIÈRE, Mémoire , n. 49)
et qui offre sa pénitence et ses peines sans réticence.
Le Père La Colombière, avec une grande sûreté de discernement,
authentifie d'emblée l'expérience mystique de cette
"disciple bien-aimée [du] sacré Cœur" ( Ibid., N. 54),
avec laquelle il connaîtra une belle fraternité spirituelle .
D'elle, il recueille le message qui connaîtra un grand diffusion :
"Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes qu'il n'a rien épargné,
jusqu'à s'épuiser et se consumer pour leur témoigner son amour" (EIUSDEM , Retraites , n° 135).
Le Seigneur demande qu'une fête honore son Cœur,
en lui faisant "réparation d'honneur" dans la communion eucharistique.
Marguerite-Marie transmet au "serviteur fidèle et parfait ami",
qu'elle a reconnu dans le Père La Colombière,
la mission d'"établir cette dévotion et donner ce plaisir à mon divin Cœur" ( Ibid.).
Claude, dans les années qu'il reste, intériorise les "richesses infinies".
Désormais, sa vie spirituelle se développe dans la perspective
de la "réparation" et de la "miséricorde infinie", tant soulignées à Paray.
Il est tout offert au Sacré Cœur "toujours brûlant d'amour".
Jusque dans l'épreuve, la pratique de l'oubli de soi
afin de parvenir à la pureté d'amour et d'élever le monde à Dieu.
Sentant sa faiblesse, le s'en remet à la puissance de la grâce :
"Faites en moi votre Volonté, Seigneur (...).
C'est à vous à tout faire, divin Cœur de Jésus Christ'' ( Ibid . ; EIUSDEM ,Offande , n. 152) .
6. Les trois siècles passés nous permettent
de mesurer l'importance du message adressé à Claude La Colombière.
Dans une période de contrastes entre la ferveur de certains et l'indifférence ou l'impiété de beaucoup,
se présente une dévotion centrée
sur l'humanité du Christ,
sur sa présence,
sur son amour de miséricorde
et sur le pardon.
L'appel à la "réparation", caractéristique de Paray-le-Monial, pourra être diversement compris,
mais, essentiellement, il s'agit pour les pécheurs que sont tous les hommes
de revenir vers le Seigneur,
touchés par son amour,
et de lui offrir une plus vive fidélité à l'avenir,
une vie embrasée de charité.
S'il y a solidarité dans le péché, y a aussi solidarité dans le salut.
L'offrande de chacun est faite pour le bien de tous.
À l'exemple de Claude La Colombière, la soirée de dévotion au Cœur du Christ
est un facteur d'équilibre et d'affermissement spirituel pour les communautés chrétiennes
confrontées à une incroyance qui a progressé dans les siècles suivants :
une conception impersonnelle de Dieu se répandra ;
l'homme, s'éloignant de la rencontre personnelle du Christ et des sources de la grâce,
voudra être seul maître de son histoire et se donner à lui-même sa loi,
jusqu'à se montrer impitoyable pour servir ses ambitions.
Le message de Paray, accessible aux humbles comme aux grands de ce monde,
répond à de tels égarements en éclairant la relation de l'homme avec Dieu
et de l'homme avec le monde par la lumière qui vient du Cœur de Dieu :
conformément à la Tradition de l'Église,
oriente le regard vers la Croix du Rédempteur du monde,
vers "Celui qu'ils ont transpercé" ( Io.19, 37).
7. Nous rendons grâce, aujourd'hui encore, pour le message nommé aux saints de Paray
et qui n'a cessé d'étendre son rayonnement. Au seuil de notre siècle,
le Pape Léon XIII saluait
"dans le Sacré Cœur de Jésus un symbole et une image claire de amour infini de Jésus Christ,
amour qui nous pousse à nous aimer les uns les autres " .
Pie XI et Pie XII ont favorisé ce culte,
y discernant une réponse spirituelle aux difficultés que rencontrent la foi et l'Église.
Lorsqu'on a découvert dans l'adoration eucharistique et la méditation
le Cœur de Jésus "toujours brûlant d'amour pour les hommes" (CLAUDE LA COLOMBIÈRE, Retraites , n. 150),
comment pourrait-on se laisser séduire par des formes de méditation
qui répond sur soi sans accueillir la Présence du Seigneur ?
Comment pourrait-on être attiré par la prolifération des conceptions du sacré
qui ne font que masquer un tragique vide spirituel ?
Pour l'évangélisation d'aujourd'hui, il faut que le Cœur du Christ
soit reconnu comme le cœur de l'Église :
c'est Lui qui appelle à la conversion, à la réconciliation.
C'est Lui qui s'entraîne sur les voies des Béatitudes, les cœurs purs et les affamés de justice.
C'est Lui qui réalise la communion chaleureuse des membres du Corps unique.
C'est Lui qui permet d'adhérer à la Bonne Nouvelle et d'accueillir les promesses de la vie éternelle.
C'est Lui qui envoie en mission.
Le cœur à cœur avec Jésus élargit le cœur de l'homme aux dimensions du monde.
Puisse la canonisation de Claude La Colombière être pour toute l'Église un appel
à vivre la consécration au Cœur du Christ,
consécration qui est don de soi pour laisser la charité du Christ nous animer,
nous pardonner et nous entraîner dans son ardent désir d' ouvrir à tous nos frères
les voies de la vérité et de la vie !
8. «Père juste, le monde ne t'a pas connu, mais je t'ai connu; ceux-ci savent que tu m'as envoyé" ( Io. 17, 25).
Ceux-ci :
les saints - les saintes - de l'Église
dans les époques toujours nouvelles de l'histoire.
Il s'agit de : Claude La Colombière - Maria Margherita Alacoque.
...
Amen!
Né dans le diocèse de Grenoble en 1641,
Son père, Bertrand, était notaire royal à Saint-Symphorien,
( à cette époque c'était dans la province du Dauphiné),
et sa mère s'appelait Marguerite Coindat.
Famille profondément chrétienne, ils eurent sept enfants dont quatre, incluant Claude,
entrèrent dans la vie religieuse...
Les deux premiers: Humbert et Isabeau (elle mourra quelques mois plus tard...)
(page 14 dans le livre référé...)-
Le troisième fut Claude, né le 2 février 1641,
jour de la Purification de la Très Sainte Vierge
et de la Présentation de Notre- Seigneur Jésus-Christ au Temple.
On le fit immédiatement baptiser...
Floris, puîné, et Joseph deux autre enfants... (voir les occurrences...)-
Un de ses frères, Joseph, fut vicaire général au Canada.
Après des études au collège des Jésuites de Notre-Dame du Bon Secours de Lyon,
puis, à partir de 1650 à celui de la Trinité dans la même ville,
Claude entra le 25 octobre 1658 au noviciat de la Compagnie de Jésus à Avignon.
Il le fit en dépit de ce qu'il devait avouer en confidence comme
''une grande aversion pour la vie qu'il allait embrasser'',
tout en reconnaissant que c'est en devenant disciple qu'il porterait du fruit.
Une fois terminé le noviciat de deux ans que pratiquait la Société,
restant désormais à Avignon,
il commença ses études supérieures, fit sa profession religieuse,
termina ses études et passa les cinq années suivantes comme régent,
enseignant la grammaire et la littérature.
En 1666, on l'envoya à Paris pour étudier la théologie au collège de Clermont.
Il fut également attitré, demandé comme précepteur des enfants de Colbert,
contrôleur général des finances. Après ses études, il fut ordonné prêtre
et commença comme enseignant dans son ancienne école à Lyon.
Ensuite il fut intégré à l'équipe de la prédication,
très apprécié pour la clarté et la profondeur de ses sermons.
Quinze ans de vie religieuse, le mena à sa dernière période de probation
que l'on appelait le Troisième An... .
Il souhaitait la plus haute perfection spirituelle, et fit le vœu d'observer fidèlement la règle
et les constitutions de son ordre...
Son entourage put constater sa fidélité à ses vœux avec la plus grande exactitude.
En 1674, Claude La Colombière fut nommé supérieur
de la résidence des Jésuites à Paray-le-Monial,
et on devine que c'est là qu'il devint le directeur spirituel de Marguerite-Marie Alacoque,
religieuse Visitandine, ce qui allait l'amener à devenir un apôtre ardent de la dévotion au Sacré-Cœur.
Il fut également l'un des artisans du virage catholique pris
par l'Église dans le cadre de la révocation de l'édit de Nantes.
En entrant dans la Compagnie de Jésus, Claude s'engagea dans l'apostolat
avec une générosité que révèlent ces mots :
''Pour faire beaucoup pour Dieu, il faut être tout à lui.''
Mais le plus bel éloge qui lui fut décerné vint du Seigneur lui-même,
lorsqu'il le présente à Marguerite-Marie :
''C'est mon fidèle serviteur et parfait ami.''
Il a trente-six ans lorsqu'en 1677 il rencontre pour la première fois
celle dont il est destiné à devenir le confesseur,
le directeur spirituel,
le confident, l'ami.
- Autre vidéo dans le spoiler en anglais mais aussi utile pour les images et les photos ...:
a déjà bénéficié de grâces mystiques exceptionnelles qui rendent sa supérieure perplexe.
Le Père Claude la rassure :
''Tout cela vient bien de Dieu.''
Il fait plus qu'authentifier de son discernement, avec une grande sûreté de jugement,
le message qu'elle a reçu ;
il va désormais l'aider à le transmettre avec une très grande joie.
Ce message consiste à rappeler l'amour de Dieu
contenu dans le Coeur du Christ,
destiné à être propagé.
Ainsi l'a évoqué Jean-Paul II, lors de la canonisation :
''Pour évangéliser aujourd'hui, il faut que le Coeur de Jésus
soit reconnu comme le cœur de l'Église.''
Claude La Colombière eut d'autres activités.
Il résida un temps à Paris où il fut le précepteur des enfants de Colbert.
Puis il fut envoyé à Londres comme chapelain de la duchesse d'York (1676);
puis y rencontra des épreuves, arrêté suite à des rumeurs de complots (1678).
Il revint d'Angleterre malade.
Phtisique, il mourut à Lyon, à l'âge de 41 ans.
----.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
-tome premier:
https://books.google.ca/books?id=IT8sAAAAYAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / CHAPITRE III . ''La Naissance et l'Enfance'' du vén. Père de la Colombière . occurrence /
/''Saint-Symphorien d'Ozon'' 3 occurrences :
citation: «La gloire de Claude de la Colombière sauvera de l'oubli l'humble cité qui le vit naître et grandir.
On aime à connaître le berceau des grands hommes et des saints :
nous dirons donc ce qu'était Saint-Symphorien d'Ozon, patrie du vénérable religieux . »
- (suite page 8)-
/''Bertrand de la Colombière'' 17 occurrences :c'est le père de Claude /
/''Marguerite Coindat'' 13 occurrences : c'est la mère de Claude /
/parmi ses frères et sœurs: ''Humbert'' ; ''Isabeau''; ''Floris''; ''Joseph'' voir aussi ''généalogie'' /
/''collège Notre-Dame'' 2 occurrences/ ''Notre-Dame'' 4 occurrences /''collège de la Trinité'' 33 occurrences /
/''noviciat'' 68 occurrences / ''Avignon'' 64 occurrences / ''collège de Clermont'' 12 occurrences /
/ ''Colbert'' 35 occurrences /
/''Paray'' 268 occurrences / ''Marguerite'' 123 occurrences /
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
-tome second:
https://books.google.ca/books?id=Qj8sAAAAYAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence /
---.
voir aussi les années passées
- voir aussi les années passées:
https://francechretienne.forumactif.com/t691p200-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#28647
À suivre
François d'Assise- Maître
- Messages : 2680
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de février -
17 février
Les sept saints fondateurs
des Servites de Marie (comménoraison)- -mise à jour-
nés ...- 13e et 14e siècle
---------
-béatifiés ...
- canonisés 15 janvier 1888-
---.
- Lectures –-Actes 1: 12-14; Matthieu 13: 44-46 - -
-bréviaire - - -Récit d'un Servite sur l'origine de l'ordre des Servites de la Vierge Marie (1317) -
-Bonfilio Monaldi ( 1262)
-Benoît des Autella ( 1268)
-Jean Monetti ( 1257)
-Barthélemy Amidei ( 1266)
-Gérardin Sosteni ( 1282)
-Ricovere Uguccioni ( 1282)
-Alexis Falconieri (né v 1200- 1310)
-Le seul à avoir désiré rester Frère, Alexis Falconieri,
qui est aussi celui qui vécut le plus longtemps (mort centenaire):
Frère : saint Alexis Falconieri, religieux 1310 vécut 110 ans
fête 17 février
-béatifié 1er décembre 1717 Rome par le pape Clément XI
-canonisé 15 janvier 1888 par le pape Léon XIII-
En 1888 Léon XIII canonise ensemble les sept pères.
À Monte Senario un seul sépulcre recueille leurs dépouilles.
Parmi les Servites des dernières années,
nous rappelons père David Maria Turoldo, connu comme prédicateur et poète.
cf-
https://www.vaticannews.va/fr/saint-du-jour/02/17/saint-alexis-falconieri-et-les-sept-fondateurs-des-servites.html#:~:text=En%201888%20L%C3%A9on%20XIII%20canonise,connu%20comme%20pr%C3%A9dicateur%20et%20po%C3%A8te.
---.
Le 13e siècle fut parcouru par un grand mouvement évangélique,
que dominent les noms de saint Dominique --né 1170- 1221 fête 8 août—
et de saint François, --né 1182- 1225 fête 4 octobre--
qui, par la suite, remplies de ces modèles, connut bien d'autres ramifications.
C'est dans cette floraison de groupes évangéliques suivent immédiatement ceux
dont il faut situer l'initiative prise par les Sept Frères vers 1233,
sept marchands florentins se rencontrent avec le même idéal:
mettre en pratique la parabole du marchand de perles fines.
Déjà membres d'une confrérie religieuse, ayant la règle de saint Augustin, et liés d'amitié,
ils se sentirent appelés à aller plus avant dans le don d'eux-mêmes.
Cette aspiration les conduisit à tout quitter et de ne suivre que le Christ de plus près encore.
Et qui fut plus près comme modèle? La Vierge Marie...
Comme l'homme de la parabole, joyeux d'avoir découvert la perle fine du Royaume des cieux,
ils vendirent tous leurs biens, vivant d'aumônes...
Le jour de l'Annonciation 1240, Ardingo Trotto, le saint évêque qui gouvernait sagement l'Église de Florence,
après être venu visiter les pieux ermites, qu'il avait d'ailleurs suivis de son paternel regard
depuis le début, fera suivre son approbation ...
Il leur donna un petit terrain sur lequel ils édifièrent des cellules et une église.
Au départ, ils n’avaient pas l'intention de fonder une nouvelle famille religieuse,
mais de vivre simplement, approuvé par leur communauté,
une vie fraternelle dans l’abandon à Dieu, la pénitence et la prière.
Ayant prit la Vierge Marie comme modèle, ils se désignèrent comme, fervents dévots mariaux,
et furent nommés les « Servites » (serviteurs) de la Vierge Marie.
-se positionner à 4'05''
Ils voulurent faire de leur milieu au mont Senario, où ils étaient établis,
une sorte de réplique du Cénacle , entourés de la Vierge Marie comme les disciples
– l'endroit où, après l'Ascension, nous dit saint Luc,
Marie se trouvait en prière avec les disciples.
Par la suite, les servites s' adonneront également à l'enseignement et à la prédication.
Après l'évêque de fut le légat du pape qui s'intéressa à la nouvelle communauté...
.
Il en résulta la fondation d'un véritable ordre religieux
qui prospéra rapidement et s'étendit en dehors de l'Italie :
en Allemagne,
en France,
en Espagne.
Il y eut des maisons jusqu'en Inde.
Comme tous les fondateurs, les servites et leurs premiers compagnons connurent des difficultés.
Mais une plante ne s'enracine jamais profondément sans efforts et sans peine.
On peut rapporter un fait insigne des débuts
qui dut donner aux pionniers le courage nécessaire pour poursuive l’œuvre commencée :
dans le terrain, une vigne fructifia alors que tout, alentour, était gelé.
L'évêque, mis au courant, eut alors la certitude que Dieu veillait sur cette fondation et qu'elle prospérerait.
L'Église, en la personne de Léon XIII, n'a pas voulu séparer les sept fondateurs
et les inscrivit ensemble au catalogue des saints en janvier 1888.
Ils sont devenus pour tous les chrétiens, la parabole vivante :
le Royaume des cieux est semblable à ''sept marchands''
qui découvrirent une perle précieuse,
et vendirent tout ce qu'ils possédaient pour l'acquérir...
----.
-vous pouvez sélectionner sur le site: ''vue sur deux pages'' en cliquant
sur les trois points perpendiculaires à la droite du site.... Les occurrences sont plus faciles à reconnaître...
https://diffusion.banq.qc.ca/pdfjs-1.6.210-dist_banq/web/pdf.php/Q8kg7q13MNjmrLJ-qG70IA.pdf#page=11
''treizième siècle'' 2 occurrence dont Florence au ''treizième siècle'' / ''évêque'' 4 occurrences / ''servite'' 32 occurrences /
/''mont Senario'' 8 occurrences //''Alexis'' 14 occurrences /''Julienne'' occurrences :la nièce d'Alexis / ''Camarzia'' 3 occurrences / /////// etc. /
---.
On peut rappeler que parmi les directeurs spirituels de Maria Valtorta,
il y eut le Père Romualdo Maria Migliorini, un des Servites de Marie,
qui la prirent sous leurs aile;
que cette communauté par la suite a toujours protégé cette œuvre,
tout autant maintenant que du temps de Maria ils la suivirent...
http://www.maria-valtorta.org/ValtortaWeb/Annonce.htm
''Migliorini'' 3 occurrences / ''servite'' 34 occurrences / ''Église'' 4 occurrences / ///////// etc. /
---.
une fois rendu mettre en pdf pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=29AmjF4-yrMC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''La vie du bienheureux Alexis Falconieri'' occurrence -l'un des sept... / ''servites'' 6 occurrences /
/''Senario'' le mont où ils se sont établis ... /////// etc. /
---.
une fois rendu mettre en pdf pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=JOwost-nuioC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
Le chapelet aux sept Douleurs (quelquefois appelé le Rosaire aux sept Douleurs ou le Rosaire des Servites)
a été développé par l'Ordre des Servites de Marie et son nom est issu du fait
qu'il se réfère aux sept évènements particulièrement tristes ou douloureux résumés dans la deuxième vidéo plus bas....
''table'' 12e occurrence / ''sept douleurs'' 17 occurrences / ''dévotion'' 33 occurrences /
/''servite'' ou ''serviteur'' 17 occurrences / ///// etc. /
___________________
Sainte Brigitte 1373 -fête 23 juillet-
a par la suite répandu cette dévotion:
---.
À suivre.
17 février
Les sept saints fondateurs
des Servites de Marie (comménoraison)- -mise à jour-
nés ...- 13e et 14e siècle
---------
-béatifiés ...
- canonisés 15 janvier 1888-
---.
- Lectures –-Actes 1: 12-14; Matthieu 13: 44-46 - -
-bréviaire - - -Récit d'un Servite sur l'origine de l'ordre des Servites de la Vierge Marie (1317) -
- Récit sur l'origine de l'ordre des Servites:
« Ils étaient sept hommes, dignes de respect et d'honneur,
que Notre Dame a rassemblés comme une pléiade formée de sept étoiles,
par leur union d'âme et de corps;
c'est avec eux qu'elle a fait commencer l'Ordre de ses servi leurs.
Lorsque je suis entré dans notre Ordre, je n'en ai trouvé aucun qui vécût encore,
excepté un, qui s'appelait frère Alexis.
Notre Dame a voulu que ce frère Alexis fût préservé de la mort corporelle
jusqu'à notre époque, afin que nous connaissions l'origine de notre Ordre grâce à son récit .
La vie de ce frère Alexis était telle, ainsi que je l'ai expérimenté et que je l'ai vu de mes yeux,
que non seulement il encourageait les vivants par son exemple,
mais encore il faisait découvrir l'état de perfection qui était le sien,
celui de ses compagnons et de l'Ordre en question.
Cet état, avant qu'ils ne se mettent à vivre en commun,
présentait quatre aspects.
Le premier aspect concerne l'Église.
Car certains d'entre eux, décidant de garder perpétuellement la virginité ou la chasteté,
ne s'étaient pas encore liés par le mariage;
d'autres étaient déjà mariés, et d'autres avaient été affranchis du mariage par la mort de leur épouse.
Le second aspect de leur état était relatif à la prospérité de la ville.
En effet, ils étaient établis dans le négoce et l'échange des biens terrestres, dans le métier de marchands.
Mais dès qu'ils eurent découvert la perle précieuse, c'est-à-dire notre Ordre,
non seulement ils distribuèrent aux pauvres tout ce qu'ils possédaient,
mais encore ils se consacrèrent joyeusement
à Dieu et à Notre Dame pour les servir très fidèlement.
Le troisième aspect de leur état se rattache au respect
et à l'honneur qu'ils rendaient à Notre Dame.
Car il y avait à Florence une association en l'honneur de Notre Dame, fondée depuis très longtemps.
À cause de son ancienneté, du nombre et de la sainteté des hommes et des femmes qui la composaient,
elle se distinguait des autres comme ''La grande association de Notre Dame''.
C'était son nom propre.
Or, les sept hommes en question, avant de mener la vie commune,
appartenaient à cette association, comme portant à Notre Dame un amour très spécial.
Le quatrième aspect de leur état est celui de la perfection spirituelle.
Ils aimaient Dieu au-dessus de tout.
En orientant vers lui, selon l'ordre exigé, toutes leurs entreprises,
ils l'honoraient par toutes leurs pensées, leurs paroles et leurs actions.
Après avoir décidé, par une ferme résolution inspirée par Dieu, de former une communauté,
Notre Dame les y poussant spécialement, ils quittèrent leurs maisons et leurs familles,
laissèrent à celles-ci le nécessaire, et distribuèrent le reste aux pauvres.
Enfin ils recherchèrent des hommes de bon conseil, de bonne vie et de bon exemple,
pour s'ouvrir à eux de leur projet. C'est pourquoi ils gravirent le Monte Senano,
élevèrent à son sommet une petite maison à leur goût, et s'y transportèrent pour vivre ensemble.
Là, ils se mirent à penser qu'ils n'avaient pas seulement à acquérir la sainteté,
mais aussi, en s'adjoignant des compagnons nouveaux, à développer l'Ordre que Notre Dame
avait fait commencer par eux. Aussi, décidés à s'adjoindre des frères,
ils en reçurent quelques-uns et firent grandir notre Ordre~
Tout cela fut édifié en premier lieu par Notre Dame, ordre fondé sur l'humilité de nos frères,
assemblé par leur concorde et conservé dans la pauvreté. »
-Bonfilio Monaldi ( 1262)
-Benoît des Autella ( 1268)
-Jean Monetti ( 1257)
-Barthélemy Amidei ( 1266)
-Gérardin Sosteni ( 1282)
-Ricovere Uguccioni ( 1282)
-Alexis Falconieri (né v 1200- 1310)
-Le seul à avoir désiré rester Frère, Alexis Falconieri,
qui est aussi celui qui vécut le plus longtemps (mort centenaire):
Frère : saint Alexis Falconieri, religieux 1310 vécut 110 ans
fête 17 février
-béatifié 1er décembre 1717 Rome par le pape Clément XI
-canonisé 15 janvier 1888 par le pape Léon XIII-
- Alexis Falconieri:
Alexis Falconieri
était le fils de Bernard Falconieri, riche négociant de Florence.
Sa famille appartenait au parti des Guelfes, favorable à la papauté,
et opposé aux tenants du Saint-Empire romain germanique.
Alexis grandit dans un climat favorisant la piété, cultivant l'humilité et la charité.
Comme les sic autres fondateurs il rejoignit ensuite
la fraternité religieuse dédiée à la Vierge Marie,
où se rencontrèrent les compagnons qui feraient naître l'Ordre des Servites de Marie.
Ses biographes ont relaté l'apparition qu'il eut de la Vierge Marie, le 15 août 1233.
Il ne voulut jamais être ordonné prêtre, il préféra rester Frère (lai) convers,
occupé aux besognes ménagères, allant mendier la subsistance de ses frères.
En 1252 avec l'aide financière de Chiarissimo Falconieri,
il acheva la construction de l'église de Cafaggio, dans les faubourgs de Florence.
Il fut le directeur spirituel de sa nièce, Julienne Falconieri, --née 1270-1341 fête 19 juin--
qui fut canonisée en 1737.
(Elle est la sainte patronne des membres Séculiers servites
(hommes et femmes) de l'Ordre des Servites de Marie.)
À la fin de sa vie, Alexis se retira d'abord à La Camarzia, (voir les occurrences)-
une maison à l'extérieur de la ville,
et enfin à l'Abbaye de Monte Senario où il mourut, âgé de 110 ans.
Sa dépouille repose près de l'église de l'Annonciation, à Florence.
En 1888 Léon XIII canonise ensemble les sept pères.
À Monte Senario un seul sépulcre recueille leurs dépouilles.
Parmi les Servites des dernières années,
nous rappelons père David Maria Turoldo, connu comme prédicateur et poète.
cf-
https://www.vaticannews.va/fr/saint-du-jour/02/17/saint-alexis-falconieri-et-les-sept-fondateurs-des-servites.html#:~:text=En%201888%20L%C3%A9on%20XIII%20canonise,connu%20comme%20pr%C3%A9dicateur%20et%20po%C3%A8te.
---.
Le 13e siècle fut parcouru par un grand mouvement évangélique,
que dominent les noms de saint Dominique --né 1170- 1221 fête 8 août—
et de saint François, --né 1182- 1225 fête 4 octobre--
qui, par la suite, remplies de ces modèles, connut bien d'autres ramifications.
C'est dans cette floraison de groupes évangéliques suivent immédiatement ceux
dont il faut situer l'initiative prise par les Sept Frères vers 1233,
sept marchands florentins se rencontrent avec le même idéal:
mettre en pratique la parabole du marchand de perles fines.
Déjà membres d'une confrérie religieuse, ayant la règle de saint Augustin, et liés d'amitié,
ils se sentirent appelés à aller plus avant dans le don d'eux-mêmes.
Cette aspiration les conduisit à tout quitter et de ne suivre que le Christ de plus près encore.
Et qui fut plus près comme modèle? La Vierge Marie...
Comme l'homme de la parabole, joyeux d'avoir découvert la perle fine du Royaume des cieux,
ils vendirent tous leurs biens, vivant d'aumônes...
Le jour de l'Annonciation 1240, Ardingo Trotto, le saint évêque qui gouvernait sagement l'Église de Florence,
après être venu visiter les pieux ermites, qu'il avait d'ailleurs suivis de son paternel regard
depuis le début, fera suivre son approbation ...
Il leur donna un petit terrain sur lequel ils édifièrent des cellules et une église.
Au départ, ils n’avaient pas l'intention de fonder une nouvelle famille religieuse,
mais de vivre simplement, approuvé par leur communauté,
une vie fraternelle dans l’abandon à Dieu, la pénitence et la prière.
Ayant prit la Vierge Marie comme modèle, ils se désignèrent comme, fervents dévots mariaux,
et furent nommés les « Servites » (serviteurs) de la Vierge Marie.
-se positionner à 4'05''
Ils voulurent faire de leur milieu au mont Senario, où ils étaient établis,
une sorte de réplique du Cénacle , entourés de la Vierge Marie comme les disciples
– l'endroit où, après l'Ascension, nous dit saint Luc,
Marie se trouvait en prière avec les disciples.
Par la suite, les servites s' adonneront également à l'enseignement et à la prédication.
Après l'évêque de fut le légat du pape qui s'intéressa à la nouvelle communauté...
.
Il en résulta la fondation d'un véritable ordre religieux
qui prospéra rapidement et s'étendit en dehors de l'Italie :
en Allemagne,
en France,
en Espagne.
Il y eut des maisons jusqu'en Inde.
Comme tous les fondateurs, les servites et leurs premiers compagnons connurent des difficultés.
Mais une plante ne s'enracine jamais profondément sans efforts et sans peine.
On peut rapporter un fait insigne des débuts
qui dut donner aux pionniers le courage nécessaire pour poursuive l’œuvre commencée :
dans le terrain, une vigne fructifia alors que tout, alentour, était gelé.
L'évêque, mis au courant, eut alors la certitude que Dieu veillait sur cette fondation et qu'elle prospérerait.
L'Église, en la personne de Léon XIII, n'a pas voulu séparer les sept fondateurs
et les inscrivit ensemble au catalogue des saints en janvier 1888.
Ils sont devenus pour tous les chrétiens, la parabole vivante :
le Royaume des cieux est semblable à ''sept marchands''
qui découvrirent une perle précieuse,
et vendirent tout ce qu'ils possédaient pour l'acquérir...
----.
-vous pouvez sélectionner sur le site: ''vue sur deux pages'' en cliquant
sur les trois points perpendiculaires à la droite du site.... Les occurrences sont plus faciles à reconnaître...
https://diffusion.banq.qc.ca/pdfjs-1.6.210-dist_banq/web/pdf.php/Q8kg7q13MNjmrLJ-qG70IA.pdf#page=11
''treizième siècle'' 2 occurrence dont Florence au ''treizième siècle'' / ''évêque'' 4 occurrences / ''servite'' 32 occurrences /
/''mont Senario'' 8 occurrences //''Alexis'' 14 occurrences /''Julienne'' occurrences :la nièce d'Alexis / ''Camarzia'' 3 occurrences / /////// etc. /
---.
On peut rappeler que parmi les directeurs spirituels de Maria Valtorta,
il y eut le Père Romualdo Maria Migliorini, un des Servites de Marie,
qui la prirent sous leurs aile;
que cette communauté par la suite a toujours protégé cette œuvre,
tout autant maintenant que du temps de Maria ils la suivirent...
http://www.maria-valtorta.org/ValtortaWeb/Annonce.htm
''Migliorini'' 3 occurrences / ''servite'' 34 occurrences / ''Église'' 4 occurrences / ///////// etc. /
---.
une fois rendu mettre en pdf pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=29AmjF4-yrMC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''La vie du bienheureux Alexis Falconieri'' occurrence -l'un des sept... / ''servites'' 6 occurrences /
/''Senario'' le mont où ils se sont établis ... /////// etc. /
---.
une fois rendu mettre en pdf pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=JOwost-nuioC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
Le chapelet aux sept Douleurs (quelquefois appelé le Rosaire aux sept Douleurs ou le Rosaire des Servites)
a été développé par l'Ordre des Servites de Marie et son nom est issu du fait
qu'il se réfère aux sept évènements particulièrement tristes ou douloureux résumés dans la deuxième vidéo plus bas....
''table'' 12e occurrence / ''sept douleurs'' 17 occurrences / ''dévotion'' 33 occurrences /
/''servite'' ou ''serviteur'' 17 occurrences / ///// etc. /
___________________
Sainte Brigitte 1373 -fête 23 juillet-
a par la suite répandu cette dévotion:
---.
À suivre.
François d'Assise- Maître
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Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de février -
18 février
sainte Bernadette Soubirous (commémoraison)- -mise à jour-
née 1844 7 janvier - 1879 16 avril
-née à Lourdes, Hautes-Pyrénées, France -décédée à Nevers, Nièvre, France
-Ordre religieux Sœurs de la Charité de Nevers
-béatifiée 14 juin 1925 par le pape Pie XI;
-canonisée 8 décembre 1933 par le pape Pie XI-
Lieux de naissance et de décès distants de 700 km
----.
- Lectures : - 1 Corinthiens 1 : 26-31; Jean 12 : 24-26 -
- -au bréviaire – - -+ - Récit de Bernadette à son infirmière (6 octobre 1874) -
----------.
Bernadette rejoint le 7 juillet 1866 la congrégation des Sœurs de la Charité à Nevers,
installée depuis peu dans le couvent Saint-Gildard au nord de la ville.
Aujourd'hui elle y est encore...
Treize années pendant lesquelles elle est traitée sans égards particuliers.
Elle occupe le poste d'aide-infirmière,
puis de responsable de l'infirmerie
et de sacristine.
Puis les quatre dernières années, elle est surtout malade et meurt le 16 avril 1879 à l'âge de trente-cinq ans.
-------------
Depuis le 3 août 1925, le corps de Sainte Bernadette repose dans une châsse de verre
située dans la chapelle de l'ancien couvent Saint-Gildard, à Nevers.
voir les emplacements indiqués:
https://www.sainte-bernadette-soubirous-nevers.com/fr/le-sanctuaire/
Son corps, à plusieurs reprises exhumé, est retrouvé intact,
condition exigée traditionnellement à beaucoup de canonisation.
Bernadette est béatifiée le 14 juin 1925
puis canonisée le 8 décembre 1933.
Son expérience mystique est incontestablement pleinement reconnue
à cette époque et le couvent commence à recevoir des pèlerinages
--------------------------------------
Marie-Bernarde Soubirous, que l'on désigna sous le nom de Bernadette par la suite,
était l'aînée d'une famille très pauvre de Lourdes, née en 1844.
Enfant chétive et asthmatique elle fut mise en nourrice
chez une personne de Bartrès (voir les occurrences) dont elle garda le troupeau.
C'est là aussi qu'elle apprit les bases de la foi chrétienne, puis elle rentra dans sa famille.
À l'âge de quatorze ans, elle fut favorisée de dix-huit apparitions de la Vierge Marie
qui se présenta sous le vocable de l'Immaculée Conception.
La Vierge lui confia le message que l'on sait (voir notice du 11 février).
Bernadette dut alors faire face à la célébrité,
elle qui désirait demeurer cachée comme le grain de blé tombé en terre.
La presse soudainement parlait de l'événement. En bien ou en mal...
Dans un contexte post-révolutionnaire de vives polémiques agitaient les questions religieuses,
et quelques années après les apparitions mariales de la rue du Bac et de La Salette, (1830 et 1846)
celles de Lourdes (1858) suscitent un engouement populaire important et croissant.
La presse nationale commence à s'y intéresser, tout de suite, durant l'été 1858,
notamment avec la publication, par Louis Veuillot, (voir les 3 occurrences)-
(+ le deuxième livre référé, de Louis Veuillot)
d'un article très remarqué dans L’Univers (dont il était rédacteur en chef) du samedi 28 août 1858.
Le préfet de Tarbes, suivant les consignes du ministère des Cultes,
maintient une interdiction d'accès à la grotte jusqu'en octobre 1858,
tandis qu'une commission d’enquête, mise en place par l'évêque de Tarbes, en juillet 1858,
se prononce en faveur de ces apparitions en 1862.
L’aménagement de la grotte et la construction d’une basilique
sur le rocher qui la surplombe commencent à ce moment-là.
Statue de Notre-Dame de Lourdes au-dessus de la grotte de Massabielle.
En l'espace de quelques mois, Bernadette Soubirous, alors âgée de 14 ans,
était devenue une célébrité internationale...
La vie dans cette bourgade des Pyrénées commence à être transformée
par l'affluence de pèlerins, de curieux et de journalistes.
Le désir de devenir religieuse mûrissait en elle: c'est là qu'elle pourrait se ''cacher''...
Elle pensait à la congrégation des Sœurs de la Charité et de l'Instruction chrétienne de Nevers,
qui avait une maison à Lourdes.
''Mais, disait-elle, ignorante et pauvre, ne sachant rien faire,
je ne puis ambitionner de prendre place parmi ces sœurs.''
Elle y fut cependant admise.
Elle prit l'habit le 29 juillet 1866 et reçut le nom de Marie-Bernard.
Elle pensait beaucoup à la conversion des pécheurs, elle voulait se sacrifier pour eux.
Sa vie en religion ne fut pas un chemin parsemé de fleurs.
Côté santé, Elle souffrit de son asthme.
Et ses supérieures, craignant pour elle l'orgueil,
firent de leur devoir de la traiter avec une relative froideur,
et même la mettre à l'épreuve en l'humiliant à l'occasion.
Mais elle avait déjà l'humilité d'une saint:
''Si la Sainte Vierge en avait trouvé une plus ignorante que moi,
c'est elle qu'elle aurait choisie.''
Elle travailla en particulier à l'infirmerie,
où elle fut très aimée par ses consœurs pour son dévouement et sa charité.
Elle mourut le 16 avril 1879, à l'âge de trente-six ans,
après des souffrances éprouvantes...
Elle murmura lors de sa mort :
''Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour moi, pauvre pécheresse.''
Son corps, qui repose actuellement dans une châsse,
exposée dans la chapelle des Sœurs de Nevers, est demeuré intact.
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=E1iwer5j5F0C&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
Ce lien ne fonction ne plus
''table'' occurrence / ''La famille Soubirous'' 17 occurrences / ''Bartrès'' 15 occurrences /''Louis Veuillot'' 3 occurrences /
/''1858'' 60 occurrences / ''évêque de Tarbes'' 23 occurrences / ''évêque'' 146 occurrences /
/''de la charité'' occurrences: Sœurs de la charité/ ''Sœurs'' 7 occurrences / ''Marie-Bernard'' 13 occurrences /etc. /
----
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=LBg-6twhsxsC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
Œuvre de Louis Veuillot:
''Lourdes'' 108 occurrences / ''grotte de Lourdes'' occurrences des entête sur un nombre de pages.../''Bernadette'' 29 occurrences /
/''révolution'' 63 occurrences / ''évêque de Tarbes'' 12 occurrences / ''évêque'' 124 occurrences /etc. /
----./
https://www.mariedenazareth.com/encyclopedie-mariale/la-vierge-marie-remplit-le-monde-sanctuaires-marials/les-principaux-sanctuaires-marials/en-france-notre-dame-de-lourdes/
+++
Lire aussi :
cliquer sur les liens suivants pour la suite ou dans le site lui-même...
---.
...
Voir les deux postes des années passées:
deux postes d'affilés:
-
https://francechretienne.forumactif.com/t691p100-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#23867
---.
À suivre.
18 février
sainte Bernadette Soubirous (commémoraison)- -mise à jour-
née 1844 7 janvier - 1879 16 avril
-née à Lourdes, Hautes-Pyrénées, France -décédée à Nevers, Nièvre, France
-Ordre religieux Sœurs de la Charité de Nevers
-béatifiée 14 juin 1925 par le pape Pie XI;
-canonisée 8 décembre 1933 par le pape Pie XI-
Lieux de naissance et de décès distants de 700 km
----.
- Lectures : - 1 Corinthiens 1 : 26-31; Jean 12 : 24-26 -
- -au bréviaire – - -+ - Récit de Bernadette à son infirmière (6 octobre 1874) -
----------.
- Récit de Bernadette à son infirmière (1874):
« J’entendis un grand coup de vent derrière moi; je tournai la tête, mais je ne vis rien.
J'étais occupée à quitter mes bas pour passer un petit ruisseau
et aller avec mes compagnes qui étaient déjà passées.
--voir la figuration des emplacements
précédemment la journée du 11 février fête de Notre-Dame de Lourdes--
J'entendis un autre coup de vent, enfin un troisième.
Je me tourne et je vois une grande Dame vêtue de blanc,
ayant une ceinture bleue et un chapelet à la main, la chaîne en or, les grains blancs.
Elle était à cinq ou six pas de moi, élevée à deux mètres au-dessus de la terre.
Je me mis à me frotter les yeux, car j'avais bien peur.
Le lendemain, je pris de l'eau bénite et je lui en jetai, ce qui la faisait sourire.
Elle ne me parla que le troisième jour.
Je lui jetai encore de l'eau bénite. Je croyais que c'était le diable.
La frayeur m'empêchait de faire le signe de la croix.
Monsieur le Curé m'avait dit de lui demander qui elle était.
Elle me dit:
''Va dire aux prêtres: Ques siou l'immaculée Conceptioun''
(je ne comprenais pas bien le français).
Crainte de l'oublier, je le répétai tout le chemin.
Le troisième jour, elle me dit de venir pendant quinze jours à la grotte.
J'y allai, mais elle ne me parlait pas tous les jours.
Elle me dit: « Quai pregata pecadous ». Quand elle me dit cela, sa figure devint triste.
J'allai à la rivière. Elle me fit signe de gratter la terre avec mes doigts. Je le fis.
C'était comme de la boue. Elle me dit d'en boire. J'en pris dans le creux de la main,
mais je la jetai et lui dis qu'elle était sale. Enfin à la quatrième fois, j'en bus;
et tous les jours quand j'allai à la grotte, l'eau était plus claire et plus abondante.
Quand elle me dit: « Quessiou l'Immaculée Conceptioun »,
elle avait d'abord les mains jointes et son chapelet entre les doigts, comme si elle avait voulu le dire.
Tout d'un coup, elle ouvrit les bras, le chapelet glissa jusqu'au coude;
elle étendit ses mains l'une contre l'autre; elle leva les yeux au ciel.
Elle était jolie, sa peau était blanche, une petite rougeur sur chaque joue, et les yeux bleus. »
Bernadette rejoint le 7 juillet 1866 la congrégation des Sœurs de la Charité à Nevers,
installée depuis peu dans le couvent Saint-Gildard au nord de la ville.
Aujourd'hui elle y est encore...
Treize années pendant lesquelles elle est traitée sans égards particuliers.
Elle occupe le poste d'aide-infirmière,
puis de responsable de l'infirmerie
et de sacristine.
Puis les quatre dernières années, elle est surtout malade et meurt le 16 avril 1879 à l'âge de trente-cinq ans.
-------------
Depuis le 3 août 1925, le corps de Sainte Bernadette repose dans une châsse de verre
située dans la chapelle de l'ancien couvent Saint-Gildard, à Nevers.
voir les emplacements indiqués:
https://www.sainte-bernadette-soubirous-nevers.com/fr/le-sanctuaire/
Son corps, à plusieurs reprises exhumé, est retrouvé intact,
condition exigée traditionnellement à beaucoup de canonisation.
Bernadette est béatifiée le 14 juin 1925
puis canonisée le 8 décembre 1933.
Son expérience mystique est incontestablement pleinement reconnue
à cette époque et le couvent commence à recevoir des pèlerinages
--------------------------------------
Marie-Bernarde Soubirous, que l'on désigna sous le nom de Bernadette par la suite,
était l'aînée d'une famille très pauvre de Lourdes, née en 1844.
Enfant chétive et asthmatique elle fut mise en nourrice
chez une personne de Bartrès (voir les occurrences) dont elle garda le troupeau.
C'est là aussi qu'elle apprit les bases de la foi chrétienne, puis elle rentra dans sa famille.
À l'âge de quatorze ans, elle fut favorisée de dix-huit apparitions de la Vierge Marie
qui se présenta sous le vocable de l'Immaculée Conception.
La Vierge lui confia le message que l'on sait (voir notice du 11 février).
Bernadette dut alors faire face à la célébrité,
elle qui désirait demeurer cachée comme le grain de blé tombé en terre.
La presse soudainement parlait de l'événement. En bien ou en mal...
Dans un contexte post-révolutionnaire de vives polémiques agitaient les questions religieuses,
et quelques années après les apparitions mariales de la rue du Bac et de La Salette, (1830 et 1846)
celles de Lourdes (1858) suscitent un engouement populaire important et croissant.
La presse nationale commence à s'y intéresser, tout de suite, durant l'été 1858,
notamment avec la publication, par Louis Veuillot, (voir les 3 occurrences)-
(+ le deuxième livre référé, de Louis Veuillot)
d'un article très remarqué dans L’Univers (dont il était rédacteur en chef) du samedi 28 août 1858.
Le préfet de Tarbes, suivant les consignes du ministère des Cultes,
maintient une interdiction d'accès à la grotte jusqu'en octobre 1858,
tandis qu'une commission d’enquête, mise en place par l'évêque de Tarbes, en juillet 1858,
se prononce en faveur de ces apparitions en 1862.
L’aménagement de la grotte et la construction d’une basilique
sur le rocher qui la surplombe commencent à ce moment-là.
Statue de Notre-Dame de Lourdes au-dessus de la grotte de Massabielle.
En l'espace de quelques mois, Bernadette Soubirous, alors âgée de 14 ans,
était devenue une célébrité internationale...
La vie dans cette bourgade des Pyrénées commence à être transformée
par l'affluence de pèlerins, de curieux et de journalistes.
Le désir de devenir religieuse mûrissait en elle: c'est là qu'elle pourrait se ''cacher''...
Elle pensait à la congrégation des Sœurs de la Charité et de l'Instruction chrétienne de Nevers,
qui avait une maison à Lourdes.
''Mais, disait-elle, ignorante et pauvre, ne sachant rien faire,
je ne puis ambitionner de prendre place parmi ces sœurs.''
Elle y fut cependant admise.
Elle prit l'habit le 29 juillet 1866 et reçut le nom de Marie-Bernard.
Elle pensait beaucoup à la conversion des pécheurs, elle voulait se sacrifier pour eux.
Sa vie en religion ne fut pas un chemin parsemé de fleurs.
Côté santé, Elle souffrit de son asthme.
Et ses supérieures, craignant pour elle l'orgueil,
firent de leur devoir de la traiter avec une relative froideur,
et même la mettre à l'épreuve en l'humiliant à l'occasion.
Mais elle avait déjà l'humilité d'une saint:
''Si la Sainte Vierge en avait trouvé une plus ignorante que moi,
c'est elle qu'elle aurait choisie.''
Elle travailla en particulier à l'infirmerie,
où elle fut très aimée par ses consœurs pour son dévouement et sa charité.
Elle mourut le 16 avril 1879, à l'âge de trente-six ans,
après des souffrances éprouvantes...
Elle murmura lors de sa mort :
''Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour moi, pauvre pécheresse.''
Son corps, qui repose actuellement dans une châsse,
exposée dans la chapelle des Sœurs de Nevers, est demeuré intact.
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=E1iwer5j5F0C&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
Ce lien ne fonction ne plus
''table'' occurrence / ''La famille Soubirous'' 17 occurrences / ''Bartrès'' 15 occurrences /''Louis Veuillot'' 3 occurrences /
/''1858'' 60 occurrences / ''évêque de Tarbes'' 23 occurrences / ''évêque'' 146 occurrences /
/''de la charité'' occurrences: Sœurs de la charité/ ''Sœurs'' 7 occurrences / ''Marie-Bernard'' 13 occurrences /etc. /
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-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=LBg-6twhsxsC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
Œuvre de Louis Veuillot:
''Lourdes'' 108 occurrences / ''grotte de Lourdes'' occurrences des entête sur un nombre de pages.../''Bernadette'' 29 occurrences /
/''révolution'' 63 occurrences / ''évêque de Tarbes'' 12 occurrences / ''évêque'' 124 occurrences /etc. /
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https://www.mariedenazareth.com/encyclopedie-mariale/la-vierge-marie-remplit-le-monde-sanctuaires-marials/les-principaux-sanctuaires-marials/en-france-notre-dame-de-lourdes/
+++
Lire aussi :
cliquer sur les liens suivants pour la suite ou dans le site lui-même...
- Les lieux de vie de sainte Bernadette
- Les apparitions de Marie à Ste Bernadette
- 25 mars 1858 à Lourdes, lumière des croyants
- N.-D. de Lourdes et N.-D. du mont Carmel
- La Grotte de Lourdes
- Les fontaines et les piscines
- Les chemins de croix de Lourdes
- De la chapelle à la basilique
- La procession aux flambeaux
- Lieux d'accueil
- Les papes et Lourdes
- Les guérisons à Lourdes
- Conçue immaculée et Immaculée Conception (St Maximilen Kolbe)
- L'Immaculée Conception et l'Esprit Saint (St Maximilien Kolbe)
- L'Immaculée Conception dans la vie chrétienne (magistère)
- Regard sur l'embryon
- Le sens chrétien de la souffrance (résumé de Salvifici doloris)
- Lourdes, lieu de rencontre oecuménique
- Lourdes autour du monde
- Lourdes sanctuaire international
- La joie de renaitre
- Un drogué se relève
- 11 février : mémoire liturgique facultative
- 11 février 1984 : Lettre Salvifici doloris, sur le sens de la souffrance humaine (Jean Paul II)
- Rappel : PLAN : Marie toute sainte et immaculée (doctrine)
---.
...
Voir les deux postes des années passées:
deux postes d'affilés:
-
https://francechretienne.forumactif.com/t691p100-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#23867
---.
À suivre.
François d'Assise- Maître
- Messages : 2680
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de février -
19 février
saint Quodvultdeus de Carthage ( ) -mise à jour-
né Carthage, l'actuelle Tunisie- 5e siècle Naples, Italie
Quodvultdeus fut évêque de Carthage, saint confesseur de la foi.
-Contemporain de saint Augustin --né 354-430 fête 28 août--
----.
- Lectures : --
- -au bréviaire – - -+ - aucun -
-Au bréviaire, le 28 décembre, en la fête des Saints Innocents,
nous avons une de ses lettre:
Homélie de saint Quodvultdeus aux catéchumènes, sur le symbole.
----------.
Les dates de naissance et de mort de saint Quodvultdeus ne sont pas connues avec précision.
Mais on connaît d'autres dates pour savoir le situer.
Par exemple, on sait qu'il est né, comme saint Augustin, en Afrique,
présent, alors qu'il était encore un jeune homme, à Carthage vers 407/408,
puis diacre dans cette même ville vers 421.
À cette date, il écrivit à saint Augustin pour lui demander de rédiger un ouvrage sur les hérésies; (voir la référence à la fin...)-
c'est le De Haeresibus de saint Augustin, qui est dédicacé à Quodvultdeus
(Corpus Christianorum, Series latina, t. 46, col 283-351).-
Certains pensent que c'est un ''Augustin'' différent dont il s'agit...
Pour nous, peu importe, vu l'importance de cette œuvre au temps où elle fut produite, qui est toujours utile encore aujourd'hui...
Dans cette décennie, entre 429 et 439, il succèda quelques années avant d'être exilé,
à Capréole au siège épiscopal de Carthage.
C'est en 439, lorsque le roi vandale Genséric s'empare de la ville,
qu'il est exilé avec le reste du clergé pour débarquer à Naples.
Il y rédige le Livre des promesses et des prédictions de Dieu entre 445 et 451...
Il prendra part à la lutte contre les pélagiens,
appuyant l'action de l'évêque saint Nostrien, (v 450 fête 14 février)
(qui avait accueilli de grand cœur les confesseurs de la foi chassés d'Afrique par les Vandales ariens).
Il meurt avant le 24 octobre 454, date d'ordination de son successeur Deogratias.
Il est fort probablement enterré à Naples, dans les catacombes San Gennaro.
---.
L'introduction du livre référé:
« Bien des fois, cher et saint Quodvultdeus ( Le nom de Quodvultdeus signifie : Ce que Dieu veut),
tu m'as instamment prié d'écrire , sur les hérésies,
un livre propre à intéresser ceux qui veulent ne point tomber
dans les erreurs opposées à la foi chrétienne
et capables de séduire les âmes par leur faux air de christianisme.
Sois-en sûr, je n'avais pas attendu jusqu'à ce jour pour y penser :
depuis longtemps j'aurais entrepris cette tâche, si, après mûr examen,
la difficulté et la grandeur d'un tel ouvrage ne m'avaient paru dépasser mes forces;
mais comme tu m'as, plus que personne, pressé de m'en charger,
j'ai pris en considération ton nom aussi bien que tes instances,
et je me suis dit:
Je me mettrai à l'œuvre, je ferai ce que Dieu veut,
et j'aurai, ce me semble, la conscience d'avoir accompli son bon plaisir,
si, avec le secours de sa grâce, je parviens au terme de mon travail,
c'est-à-dire ,
soit à t'indiquer seulement la difficulté d'une œuvre si importante ,
soit à la surmonter complètement.
Cette difficulté m'apparaît; je la médite et la retourne dans mon esprit :
je la saisis, mais en triompherai-je? Je n'ose me le promettre;
car j'ai beau essayer, demander, chercher, frapper,
le résultat me semble toujours incertain :
une seule chose est pour moi hors de doute ;
c'est que je ne puis ni demander, ni chercher, ni frapper suffisamment,
si Dieu ne m'en inspire le désir et la volonté.
J'entreprends donc ce, travail sur tes pressantes instances,
et pour me conformer à la volonté de Dieu :
mais, pour m'aider à parvenir au terme, ce n'est point assez, tu le vois,
de me presser par d'incessantes demandes;
il faut aussi me soutenir de tes ardentes prières :
il faut, de plus, engager à intercéder auprès de Dieu en ma faveur
ceux de tes frères que tu pourras déterminer à le faire avec toi.
Voilà pourquoi, le Seigneur aidant, je me suis hâté d'envoyer à ta Charité
la première partie de mon livre et ce prologue.
Tous ceux d'entre vous qui pourront connaître, par ce moyen,
que j'ai déjà mis la main à l'œuvre, sauront combien ils doivent m'assister près de Dieu
pour l'achèvement du travail immense que vous désirez me voir mener à bonne fin. »
---.
L'œuvre:
Œuvres polémiques des hérésies:
-au site, une fois introduit, on trouve d'autres liens, en haut à gauche,
qui sont des passages vers un enseignement plus approfondi...- (Appréciez!)-
-Site encyclopédique-
https://www.bibliotheque-monastique.ch/bibliotheque/bibliotheque/saints/augustin/polemiques/desheresies.htm
Oeuvres complètes de saint Augustin traduites pour la première fois en français,
sous la direction de M. Raulx, Bar-Le-Duc, L. Guérin & Cie, éditeurs, 1869, Tome XIV. p. 1-21 -
Traduction de M. l'abbé AUBERT-
------------------occurrences:------------
''Quodvultdeus'' 2 occurrences / ''hérésie'' 42 occurrences / ''schisme'' 6 occurrences / ''dogme'' 3 occurrences / etc. /
Les liens ont été gardés, interactifs:
cliquer sur l'occurrence choisie-
I. Les Simoniens,
II. Les Ménandriens,
III. Les Saturniniens,
IV. Les Basilidiens,
V. Les Nicolaïtes,
VI. Les Gnostiques,
VII. Les Carpocratiens,
VIII. Les Cérinthiens ou Mérinthiens,
IX. Les Nazaréens,
X. Les Ebionites,
XI. Les Valentiniens,
XII. Les Sécundiens,
XIII. Les Ptolémaïtes,
XIV. Les Marcites,
XV. Les Colorbasiens,
XVI. Les Héracléonites,
XVII. Les Ophites,
XVIII. Les Caïnites,
XIX. Les Séthiens,
XX. Les Archonticiens,
XXI. Les Cerdoniens,
XXII. Les Marcionites,
XXIII. Les Apellites,
XXIV. Les Sévériens,
XXV. Les Tatianites ou Encratites,
XXVI. Les Cataphrygiens,
XXVII. Les Pépuziens ou Quintilliens,
XXVIII. Les Artotyrites,
XXIX. Les Tessarescédécatites,
XXX. Les Alogiens,
XXXI. Les Adamiens,
XXXII. Les Elcéséens et les Sampséens,
XXXIII. Les Théodotiens,
XXXIV. Les Melchisédéciens,
XXXV. Les Bardésanistes,
XXXVI. Les Noétiens,
XXXVII. Les Valésiens,
XXXVIII. Les Cathares ou Novatiens,
XXXIX. Les Angéliques,
XL. Les Apostoliques,
XLI. Les Sabelliens ou Patripassiens,
XLII. Les Origénistes,
XLIII. D'autres Origénistes,
XLIV. Les Paulinianistes,
XLV. Les Photiniens,
XLVI. Les Manichéens,
XLVII. Les Hiéracites,
XLVIII. Les Méléciens,
XLIX. Les Ariens,
L. Les Vadianites ou Anthropomorphites,
LI. Les Semi-Ariens,
LII. Les Macédoniens,
LIII. Les Aériens,
LIV. Les Aétiens ou Eunomiens,
LV. Les Apollinaristes,
LVI. Les Antidicomarites,
LVII. Les Massaliens ou Euchites,
LVIII. Les Métangismonites,
LIX. Les Séleuciens ou Hermiens,
LX. Les Proclianites,
LXI. Les Patriciens,
LXII. Les Ascites,
LXIII. Les Passalorynchites,
LXIV. Les Aquariens,
LXV. Les Coluthiens,
LXVI. Les Floriniens,
LXVIII. Ceux qui marchent nu-pieds,
LXIX. Les Donatistes ou Donatiens,
LXX. Les Priscillianistes,
LXXII. Les Rhétoriens,
LXXIV. Ceux qui reconnaissent trois formes en Dieu,
LXXV. Ceux qui disent l'eau coéternelle à Dieu,
LXXVI. Ceux qui ne veulent pas voir dans l'âme l'image de Dieu,
LXXVIII. Ceux qui soutiennent que les âmes se changent en démons ou en animaux,
LXXIX. Ceux qui prétendent que, par sa descente aux enfers, le Christ a délivré toutes les âmes,
LXXX. Ceux qui soutiennent que la génération divine du Christ a eu lieu dans le temps,
LXXXI. Les Lucifériens,
LXXXII. Les Jovinianistes,
LXXXIII. Les Arabiques,
LXXXIV. Les Helvidiens,
LXXXV. Les Paterniens ou Vénustiens,
LXXXVI. Les Tertullianistes,
LXXXVII. Les Abéloïtes,
LXXXVIII. Les Pélagiens ou Célestiens.
-----.
https://archeologiechretienne.ive.org/?p=374
---.
À suivre.
19 février
saint Quodvultdeus de Carthage ( ) -mise à jour-
né Carthage, l'actuelle Tunisie- 5e siècle Naples, Italie
Quodvultdeus fut évêque de Carthage, saint confesseur de la foi.
-Contemporain de saint Augustin --né 354-430 fête 28 août--
----.
- Lectures : --
- -au bréviaire – - -+ - aucun -
-Au bréviaire, le 28 décembre, en la fête des Saints Innocents,
nous avons une de ses lettre:
Homélie de saint Quodvultdeus aux catéchumènes, sur le symbole.
----------.
Les dates de naissance et de mort de saint Quodvultdeus ne sont pas connues avec précision.
Mais on connaît d'autres dates pour savoir le situer.
Par exemple, on sait qu'il est né, comme saint Augustin, en Afrique,
présent, alors qu'il était encore un jeune homme, à Carthage vers 407/408,
puis diacre dans cette même ville vers 421.
À cette date, il écrivit à saint Augustin pour lui demander de rédiger un ouvrage sur les hérésies; (voir la référence à la fin...)-
c'est le De Haeresibus de saint Augustin, qui est dédicacé à Quodvultdeus
(Corpus Christianorum, Series latina, t. 46, col 283-351).-
Certains pensent que c'est un ''Augustin'' différent dont il s'agit...
Pour nous, peu importe, vu l'importance de cette œuvre au temps où elle fut produite, qui est toujours utile encore aujourd'hui...
Dans cette décennie, entre 429 et 439, il succèda quelques années avant d'être exilé,
à Capréole au siège épiscopal de Carthage.
C'est en 439, lorsque le roi vandale Genséric s'empare de la ville,
qu'il est exilé avec le reste du clergé pour débarquer à Naples.
Il y rédige le Livre des promesses et des prédictions de Dieu entre 445 et 451...
Il prendra part à la lutte contre les pélagiens,
appuyant l'action de l'évêque saint Nostrien, (v 450 fête 14 février)
(qui avait accueilli de grand cœur les confesseurs de la foi chassés d'Afrique par les Vandales ariens).
Il meurt avant le 24 octobre 454, date d'ordination de son successeur Deogratias.
Il est fort probablement enterré à Naples, dans les catacombes San Gennaro.
---.
L'introduction du livre référé:
« Bien des fois, cher et saint Quodvultdeus ( Le nom de Quodvultdeus signifie : Ce que Dieu veut),
tu m'as instamment prié d'écrire , sur les hérésies,
un livre propre à intéresser ceux qui veulent ne point tomber
dans les erreurs opposées à la foi chrétienne
et capables de séduire les âmes par leur faux air de christianisme.
Sois-en sûr, je n'avais pas attendu jusqu'à ce jour pour y penser :
depuis longtemps j'aurais entrepris cette tâche, si, après mûr examen,
la difficulté et la grandeur d'un tel ouvrage ne m'avaient paru dépasser mes forces;
mais comme tu m'as, plus que personne, pressé de m'en charger,
j'ai pris en considération ton nom aussi bien que tes instances,
et je me suis dit:
Je me mettrai à l'œuvre, je ferai ce que Dieu veut,
et j'aurai, ce me semble, la conscience d'avoir accompli son bon plaisir,
si, avec le secours de sa grâce, je parviens au terme de mon travail,
c'est-à-dire ,
soit à t'indiquer seulement la difficulté d'une œuvre si importante ,
soit à la surmonter complètement.
Cette difficulté m'apparaît; je la médite et la retourne dans mon esprit :
je la saisis, mais en triompherai-je? Je n'ose me le promettre;
car j'ai beau essayer, demander, chercher, frapper,
le résultat me semble toujours incertain :
une seule chose est pour moi hors de doute ;
c'est que je ne puis ni demander, ni chercher, ni frapper suffisamment,
si Dieu ne m'en inspire le désir et la volonté.
J'entreprends donc ce, travail sur tes pressantes instances,
et pour me conformer à la volonté de Dieu :
mais, pour m'aider à parvenir au terme, ce n'est point assez, tu le vois,
de me presser par d'incessantes demandes;
il faut aussi me soutenir de tes ardentes prières :
il faut, de plus, engager à intercéder auprès de Dieu en ma faveur
ceux de tes frères que tu pourras déterminer à le faire avec toi.
Voilà pourquoi, le Seigneur aidant, je me suis hâté d'envoyer à ta Charité
la première partie de mon livre et ce prologue.
Tous ceux d'entre vous qui pourront connaître, par ce moyen,
que j'ai déjà mis la main à l'œuvre, sauront combien ils doivent m'assister près de Dieu
pour l'achèvement du travail immense que vous désirez me voir mener à bonne fin. »
---.
L'œuvre:
Œuvres polémiques des hérésies:
-au site, une fois introduit, on trouve d'autres liens, en haut à gauche,
qui sont des passages vers un enseignement plus approfondi...- (Appréciez!)-
-Site encyclopédique-
https://www.bibliotheque-monastique.ch/bibliotheque/bibliotheque/saints/augustin/polemiques/desheresies.htm
Oeuvres complètes de saint Augustin traduites pour la première fois en français,
sous la direction de M. Raulx, Bar-Le-Duc, L. Guérin & Cie, éditeurs, 1869, Tome XIV. p. 1-21 -
Traduction de M. l'abbé AUBERT-
------------------occurrences:------------
''Quodvultdeus'' 2 occurrences / ''hérésie'' 42 occurrences / ''schisme'' 6 occurrences / ''dogme'' 3 occurrences / etc. /
Les liens ont été gardés, interactifs:
cliquer sur l'occurrence choisie-
I. Les Simoniens,
II. Les Ménandriens,
III. Les Saturniniens,
IV. Les Basilidiens,
V. Les Nicolaïtes,
VI. Les Gnostiques,
VII. Les Carpocratiens,
VIII. Les Cérinthiens ou Mérinthiens,
IX. Les Nazaréens,
X. Les Ebionites,
XI. Les Valentiniens,
XII. Les Sécundiens,
XIII. Les Ptolémaïtes,
XIV. Les Marcites,
XV. Les Colorbasiens,
XVI. Les Héracléonites,
XVII. Les Ophites,
XVIII. Les Caïnites,
XIX. Les Séthiens,
XX. Les Archonticiens,
XXI. Les Cerdoniens,
XXII. Les Marcionites,
XXIII. Les Apellites,
XXIV. Les Sévériens,
XXV. Les Tatianites ou Encratites,
XXVI. Les Cataphrygiens,
XXVII. Les Pépuziens ou Quintilliens,
XXVIII. Les Artotyrites,
XXIX. Les Tessarescédécatites,
XXX. Les Alogiens,
XXXI. Les Adamiens,
XXXII. Les Elcéséens et les Sampséens,
XXXIII. Les Théodotiens,
XXXIV. Les Melchisédéciens,
XXXV. Les Bardésanistes,
XXXVI. Les Noétiens,
XXXVII. Les Valésiens,
XXXVIII. Les Cathares ou Novatiens,
XXXIX. Les Angéliques,
XL. Les Apostoliques,
XLI. Les Sabelliens ou Patripassiens,
XLII. Les Origénistes,
XLIII. D'autres Origénistes,
XLIV. Les Paulinianistes,
XLV. Les Photiniens,
XLVI. Les Manichéens,
XLVII. Les Hiéracites,
XLVIII. Les Méléciens,
XLIX. Les Ariens,
L. Les Vadianites ou Anthropomorphites,
LI. Les Semi-Ariens,
LII. Les Macédoniens,
LIII. Les Aériens,
LIV. Les Aétiens ou Eunomiens,
LV. Les Apollinaristes,
LVI. Les Antidicomarites,
LVII. Les Massaliens ou Euchites,
LVIII. Les Métangismonites,
LIX. Les Séleuciens ou Hermiens,
LX. Les Proclianites,
LXI. Les Patriciens,
LXII. Les Ascites,
LXIII. Les Passalorynchites,
LXIV. Les Aquariens,
LXV. Les Coluthiens,
LXVI. Les Floriniens,
LXVIII. Ceux qui marchent nu-pieds,
LXIX. Les Donatistes ou Donatiens,
LXX. Les Priscillianistes,
LXXII. Les Rhétoriens,
LXXIV. Ceux qui reconnaissent trois formes en Dieu,
LXXV. Ceux qui disent l'eau coéternelle à Dieu,
LXXVI. Ceux qui ne veulent pas voir dans l'âme l'image de Dieu,
LXXVIII. Ceux qui soutiennent que les âmes se changent en démons ou en animaux,
LXXIX. Ceux qui prétendent que, par sa descente aux enfers, le Christ a délivré toutes les âmes,
LXXX. Ceux qui soutiennent que la génération divine du Christ a eu lieu dans le temps,
LXXXI. Les Lucifériens,
LXXXII. Les Jovinianistes,
LXXXIII. Les Arabiques,
LXXXIV. Les Helvidiens,
LXXXV. Les Paterniens ou Vénustiens,
LXXXVI. Les Tertullianistes,
LXXXVII. Les Abéloïtes,
LXXXVIII. Les Pélagiens ou Célestiens.
-----.
https://archeologiechretienne.ive.org/?p=374
---.
À suivre.
François d'Assise- Maître
- Messages : 2680
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de février -
20 février
sainte Jacinthe Marto
et saint François Marto ()- -mise à jour-
née 1910 5 mars- 1920 20 février
François né 11 juin 1908- décédé 4 avril 1919
dix mois avant sa sœur Jacinthe -
-François est aussi fêté, seul, le 4 avril-
Paroles de saint Jean-Paul II
«François était un enfant bon, réfléchi, à l'âme contemplative»
----------.
Jacinthe Marto, née à Aljustrel, Fátima, et décédée à Lisbonne,
est une des trois bergers de Fatima qui ont vu la Vierge Marie
à la Cova da Iria entre le 13 mai et le 13 octobre 1917.
Jacinthe et son frère François sont béatifiés le 13 mai 2000 par le pape Jean-Paul II.
Leur canonisation est célébrée le 13 mai 2017 à Fátima au cours d'un voyage par le pape François
pour le centenaire des apparitions mariales de Fátima.
Les deux jeunes saints sont commémorés le 20 février selon le Martyrologe romain.
Née à Aljustrel (près de Fátima),
Jacinthe, soeur de François et cousine de Lucie,
est la fille cadette d'Olímpia et de Manuel Marto.
Elle est baptisée le 19 mars dans l'église paroissiale.
Jacinta,
campagnarde ne fréquentant pas l'école, elle doit travailler comme bergère
avec son frère Françisco et sa cousine Lucia dos Santos...
Elle est une enfant déterminée d'une forte volonté; elle avait un talent pour la danse et la poésie.
En 1915, les trois enfants voient « l'Ange du Portugal ».
et en 1917, ils voient la Vierge Marie dans le petit village de Fátima.
Après les apparitions, le comportement de François et Jacinthe est totalement transformé.
Jacinthe est très impressionnée par une vision de l'Enfer
qui a eu lieu au cours de la troisième apparition.
Bouleversée par le sort affreux qui attend les pécheurs,
elle décide dans sa simplicité de faire pénitence et de s'infliger des sacrifices pour leur conversion,
que la Vierge Marie leur avait demandé, au cours de la première apparition.
Après les apparitions, Jacinthe entre à l’école primaire sur les recommandations de la Sainte Vierge.
Relaté aux mémoires de Lucie,
Jacinthe était une enfant affectueuse et très gentille, et délicate.
Au printemps 1918, elle fait sa première communion, alors que François, plus âgé,
est refusé au sacrement par le curé du village parce qu'il a mal répondu à une question sur la foi.
Le 23 décembre 1918, Jacinthe et son frère François tombent malades,
victimes de la grippe espagnole qui ravage l'Europe en 1918
au cours de la Première Guerre mondiale.
Après une broncho-pneumonie, Jacinthe a une pleurésie purulente,
qui lui cause de grandes souffrances.
Le 21 janvier 1920, elle est emmenée à Lisbonne,
où elle est admise à l'orphelinat de Notre-Dame des Miracles sis au 17 de la Rue da Estrela.
Le 2 février 1920, elle est transférée à l'hôpital Dona Estefania de Lisbonne6.
Attreinte de pleurésie elle ne pouvant pas être anesthésiée
(en raison du mauvais état de son cœur),
et elle est admise subséquemment dans plusieurs hôpitaux successifs.
Le 20 février 1920, elle meurt à l'hôpital Dona Estefania de Lisbonne.
Elle est enterrée au cimetière de Vila Nova d'Ourém,
dans la tombe de famille du baron d'Alvaiázere.
Sa dépouille aurait dû être enterrée à Fatima,
mais comme aucune sépulture personnelle n'y était prévue,
c'est la famille du baron (et en particulier sa sœur Maria Celeste da Camara et Vasconcelos)
qui prend en charge d'inhumer la petite fille dans le caveau familial du baron dans la ville d'Ourém.
Au cours de sa dernière maladie, elle a reçu plusieurs visites de la Vierge Marie.
Jacinthe est décédée plusieurs mois après son frère dans de grandes souffrances;
dans les paroles Pape Jean-Paul II lors de sa béatification :
« en s'offrant héroïquement comme victime pour la conversion des pécheurs ».
TRANSFERT ET SÉPULTURE
Le 12 septembre 1935, ses restes mortels sont transférés d'Ourém au cimetière de Fátima,
où le cercueil est ouvert et laisse voir son corps exempt de corruption.
Le 1er mai 1951, ses restes sont à nouveau transférés
dans la basilique de Fátima où elle est enterrée dans le transept gauche de la basilique.
Le 30 août 1951 a lieu une nouvelle ouverture officielle du cercueil.
BÉATIFICATION ET CANONOSATION
C'est en 1946 que s'ouvre le procès en béatification de Jacinthe et de son frère François.
Le 13 mai 1989, le pape Jean-Paul II publie le décret proclamant l'héroïcité
des vertus des voyants François et Jacinthe Marto
(ce qui les fait déclarer vénérables).
Le 13 mai 2000, Jacinthe est béatifiée en même temps que son frère François
par le pape Jean-Paul II.
Âgée d'un peu moins de 10 ans au moment de sa mort,
Jacinthe est la plus jeune des non-martyres à avoir été béatifiée.
Le 11 mars 2010 a lieu la célébration du centenaire de sa naissance
avec une audience du pape Benoît XVI.
Les 12 et 13 mai 2010, le pape Benoît XVI visite le sanctuaire de Fátima
pour le dixième anniversaire de la béatification de Jacinthe et François Marto.
Le 23 mars 2017, le pape François
autorise la Congrégation pour les causes des saints à promulguer le décret
reconnaissant un miracle obtenu par l'intercession de Jacinthe Marto,
permettant sa canonisation qui est célébrée le 13 mai 2017 à Fatima,
par le pape François, à l'occasion du centenaire des apparitions.
Jacinthe et son frère François sont liturgiquement commémorés ensemble le 20 février.
---.
http://jesusmarie.free.fr/apparitions_fatima.html
/''Jacinthe'' - ''François'' - ''Lucie'' voir les occurrences pour chacun... /
''ange'' 74 occurrences / ''réparation'' 17 occurrences / ''pape'' 35 occurrences /
/ ''apparition'' 53 occurrences /''Marie'' 38 occurrences / ''Église'' 48 occurrences /
/ ''purgatoire'' 1 occurrence / ''enfer'' 12 occurrences / ''miséricorde'' 2 occurrences /
/ ''miséricordieux'' 2 occurrences / ''pardon'' 5 occurrences /
/''secret'' 74 occurrences / etc. /
---.
https://www.tombes-sepultures.com/crbst_1154.html
---.
https://www.fatima100.fr/elements-d-histoire/breve-histoire-des-apparitions
---.
À suivre.
20 février
sainte Jacinthe Marto
et saint François Marto ()- -mise à jour-
née 1910 5 mars- 1920 20 février
François né 11 juin 1908- décédé 4 avril 1919
dix mois avant sa sœur Jacinthe -
-François est aussi fêté, seul, le 4 avril-
Paroles de saint Jean-Paul II
«François était un enfant bon, réfléchi, à l'âme contemplative»
- JEAN-PAUL II AUDIENCE GÉNÉRALE Mercredi 17 mai 2000 :
Très chers frères et soeurs!
1. Je désire aujourd'hui m'arrêter avec vous sur le pèlerinage à Fatima,
que le Seigneur m'a donné d'accomplir vendredi et samedi de la semaine dernière.
Les émotions que j'ai éprouvées sont encore vives en moi.
J'ai à l'esprit l'immense foule qui s'est rassemblée sur l'esplanade devant le Sanctuaire, vendredi soir à mon arrivée,
et en particulier samedi matin pour la béatification des deux pastoureaux François et Jacinthe.
Une foule qui exultait de joie et, dans le même temps,
capable de créer des moments de silence absolu et d'intense recueillement.
Mon coeur est rempli de gratitude: pour la troisième fois, en la fête du 13 mai,
date de la première apparition de la Madone à la Cova da Iria, la Providence m'a accordé
de me rendre en pèlerinage aux pieds de la Vierge,
là où elle apparut aux trois pastoureaux Lucie, François et Jacinthe, de mai à octobre 1917.
Lucie est encore en vie, (décédée en 2005) et j'ai encore une fois eu la joie de la rencontrer.
J'adresse un profond remerciement à l'Évêque de Fatima et à tout l'épiscopat portugais
pour la préparation de cette visite et pour l'accueil chaleureux.
Je renouvelle également mon salut et j'exprime ma gratitude au Président de la République,
au Premier ministre et aux autres Autorités portugaises pour les attentions qui m'ont été réservées
et pour l'engagement avec lequel ils se sont prodigués pour la réussite de ce pèlerinage apostolique.
2. Comme à Lourdes, à Fatima également la Vierge a choisi des enfants, François, Jacinthe et Lucie,
comme destinataires de son message. Ils l'ont accueillie si fidèlement qu'ils méritent
non seulement d'être reconnus comme témoins crédibles des apparitions,
mais de devenir eux-mêmes un exemple de vie évangélique.
Lucie, leur cousine à peine plus âgée encore vivante, a tracé des portraits significatifs des deux nouveaux bienheureux.
François était un enfant bon, réfléchi, à l'âme contemplative;
alors que Jacinthe était vive, plutôt susceptible, mais très douce et aimable.
Leurs parents les avaient éduqués à la prière, et le Seigneur lui-même les attira plus étroitement à lui,
grâce à l'apparition d'un Ange qui, tenant entre les mains un Calice et une Hostie,
leur enseigna à s'unir au sacrifice eucharistique en réparation des péchés.
Cette expérience les prépara aux rencontres successives avec la Madone,
qui les invita à prier assidument et à offrir des sacrifices pour la conversion des pécheurs.
Avec les deux pastoureaux de Fatima l'Église a proclamé bienheureux (en 2000) deux très jeunes enfants,
car, bien que ce ne soient pas des martyrs, ils ont démontré qu'ils vivaient les vertus chrétiennes à un degré héroïque,
malgré leur âge tendre. Un héroïsme d'enfants, mais un héroïsme véritable.
Leur sainteté ne dépend pas des apparitions, mais de la fidélité et de l'engagement
avec lequel ils ont répondu au don singulier reçu du Seigneur et de la Très Sainte Vierge.
Après la rencontre avec l'Ange et avec la belle Dame,
ils récitaient le rosaire plusieurs fois par jour,
offraient des pénitences fréquentes pour la fin de la guerre
et pour les âmes qui avaient le plus besoin de la miséricorde divine,
et ressentaient le désir intense de "consoler" le Coeur de Jésus et Celui de Marie.
En outre, les pastoureaux durent supporter les fortes pressions de ceux qui les poussaient,
avec la force et de terribles menaces, à renier tout et à révéler les secrets reçus.
Mais ils s'encouragèrent mutuellement, confiants dans le Seigneur
et dans l'aide de "cette Dame",
dont François disait: "C'est notre amie".
En raison de leur fidélité à Dieu, ils constituent un exemple lumineux,
pour les enfants et les adultes,
d'une manière de se conformer de façon simple
et généreuse à l'action transformante de la grâce divine.
3. Mon pèlerinage à Fatima a donc été un remerciement à Marie pour ce qu'elle a voulu communiquer à l'Église
à travers ces enfants et pour la protection qui m'a été accordée au cours de mon pontificat:
un remerciement que j'ai voulu lui renouveler symboliquement avec le don du précieux anneau épiscopal,
qui m'a été offert par le Cardinal Wyszynski quelques jours après mon élection au Siège de Pierre.
Les temps apparaissant désormais mûrs, j'ai considéré opportun de rendre public
le contenu de ce que l'on appelle la troisième partie du secret. --voir les occurrences au premier site référé--
Je suis heureux d'avoir pu prier dans la Chapelle des Apparitions,
construite sur le lieu où la "Dame enveloppée de lumière"
se montra plusieurs fois aux trois enfants et parla avec eux.
J'ai rendu grâce pour ce que la miséricorde divine a accompli
au cours du XXème siècle, grâce à l'intercession maternelle de Marie.
À la lumière des apparitions de Fatima,
les événements de cette période historique très tourmentée acquièrent une éloquence particulière.
Il n'est alors pas difficile de mieux comprendre
combien la miséricorde Dieu a été déversée sur l'humanité à travers Marie.
Nous ne pouvons que remercier Dieu
pour le témoignage courageux de tant de hérauts du Christ
qui lui sont restés fidèles jusqu'au sacrifice de leur vie.
En outre, j'ai plaisir à rappeler ici les enfants et les adultes, hommes et femmes,
qui, selon les indications données par la Vierge à Fatima,
ont offert quotidiennement des prières et des sacrifices,
en particulier en récitant le saint Rosaire et par la pénitence.
Je voudrais encore une fois les rappeler tous et rendre grâce à Dieu.
4. De Fatima se diffuse dans le monde entier
un message de conversion et d'espérance,
un message qui, conformément à la révélation chrétienne, est profondément inséré dans l'histoire.
Celui-ci, précisément à partir des expériences vécues, invite les croyants
à prier assidument pour la paix dans le monde
et à faire pénitence pour ouvrir les cœurs à la conversion.
Tel est l'Évangile authentique du Christ reproposé à notre génération particulièrement éprouvée par les événements passés.
L'appel que Dieu nous a fait parvenir à travers la Sainte Vierge conserve encore aujourd'hui toute son actualité.
Très chers frères et sœurs, accueillons la lumière qui vient de Fatima:
laissons-nous guider par Marie.
Que son Coeur Immaculé soit notre refuge et le chemin qui nous conduit au Christ.
Que les bienheureux pastoureaux intercèdent pour l'Église,
afin qu'elle poursuive avec courage son pèlerinage sur terre
et qu'elle annonce avec une fidélité constante l'Évangile du salut à tous les hommes!
* * *
Parmi les pèlerins qui assistaient à l'Audience générale du 17 mai 2000,
se trouvaient les groupes suivants auxquels le Saint-Père s'est adressé en français:
De France: Pèlerinage des diocèses de Luçon et de La Rochelle, avec Mgr François Garnier et Mgr Georges Pontier;
Congrégation des Serviteurs de Jésus et Marie;
Collège Sainte-Marie, d'Antony;
groupe de pèlerins de Béziers, de Paris, de Bayonne, de Lourdes, de La Région du Pays de Loire.
De Côte-d'Ivoire: Groupe de pèlerins du diocèse de Grand-Bassam.
voir
https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/audiences/2000/documents/hf_jp-ii_aud_20000517.html
----------.
Jacinthe Marto, née à Aljustrel, Fátima, et décédée à Lisbonne,
est une des trois bergers de Fatima qui ont vu la Vierge Marie
à la Cova da Iria entre le 13 mai et le 13 octobre 1917.
Jacinthe et son frère François sont béatifiés le 13 mai 2000 par le pape Jean-Paul II.
Leur canonisation est célébrée le 13 mai 2017 à Fátima au cours d'un voyage par le pape François
pour le centenaire des apparitions mariales de Fátima.
Les deux jeunes saints sont commémorés le 20 février selon le Martyrologe romain.
Née à Aljustrel (près de Fátima),
Jacinthe, soeur de François et cousine de Lucie,
est la fille cadette d'Olímpia et de Manuel Marto.
Elle est baptisée le 19 mars dans l'église paroissiale.
Jacinta,
campagnarde ne fréquentant pas l'école, elle doit travailler comme bergère
avec son frère Françisco et sa cousine Lucia dos Santos...
Elle est une enfant déterminée d'une forte volonté; elle avait un talent pour la danse et la poésie.
En 1915, les trois enfants voient « l'Ange du Portugal ».
et en 1917, ils voient la Vierge Marie dans le petit village de Fátima.
Après les apparitions, le comportement de François et Jacinthe est totalement transformé.
Jacinthe est très impressionnée par une vision de l'Enfer
qui a eu lieu au cours de la troisième apparition.
Bouleversée par le sort affreux qui attend les pécheurs,
elle décide dans sa simplicité de faire pénitence et de s'infliger des sacrifices pour leur conversion,
que la Vierge Marie leur avait demandé, au cours de la première apparition.
Après les apparitions, Jacinthe entre à l’école primaire sur les recommandations de la Sainte Vierge.
Relaté aux mémoires de Lucie,
Jacinthe était une enfant affectueuse et très gentille, et délicate.
Au printemps 1918, elle fait sa première communion, alors que François, plus âgé,
est refusé au sacrement par le curé du village parce qu'il a mal répondu à une question sur la foi.
Le 23 décembre 1918, Jacinthe et son frère François tombent malades,
victimes de la grippe espagnole qui ravage l'Europe en 1918
au cours de la Première Guerre mondiale.
Après une broncho-pneumonie, Jacinthe a une pleurésie purulente,
qui lui cause de grandes souffrances.
Le 21 janvier 1920, elle est emmenée à Lisbonne,
où elle est admise à l'orphelinat de Notre-Dame des Miracles sis au 17 de la Rue da Estrela.
Le 2 février 1920, elle est transférée à l'hôpital Dona Estefania de Lisbonne6.
Attreinte de pleurésie elle ne pouvant pas être anesthésiée
(en raison du mauvais état de son cœur),
et elle est admise subséquemment dans plusieurs hôpitaux successifs.
Le 20 février 1920, elle meurt à l'hôpital Dona Estefania de Lisbonne.
Elle est enterrée au cimetière de Vila Nova d'Ourém,
dans la tombe de famille du baron d'Alvaiázere.
Sa dépouille aurait dû être enterrée à Fatima,
mais comme aucune sépulture personnelle n'y était prévue,
c'est la famille du baron (et en particulier sa sœur Maria Celeste da Camara et Vasconcelos)
qui prend en charge d'inhumer la petite fille dans le caveau familial du baron dans la ville d'Ourém.
Au cours de sa dernière maladie, elle a reçu plusieurs visites de la Vierge Marie.
Jacinthe est décédée plusieurs mois après son frère dans de grandes souffrances;
dans les paroles Pape Jean-Paul II lors de sa béatification :
« en s'offrant héroïquement comme victime pour la conversion des pécheurs ».
TRANSFERT ET SÉPULTURE
Le 12 septembre 1935, ses restes mortels sont transférés d'Ourém au cimetière de Fátima,
où le cercueil est ouvert et laisse voir son corps exempt de corruption.
Le 1er mai 1951, ses restes sont à nouveau transférés
dans la basilique de Fátima où elle est enterrée dans le transept gauche de la basilique.
Le 30 août 1951 a lieu une nouvelle ouverture officielle du cercueil.
BÉATIFICATION ET CANONOSATION
C'est en 1946 que s'ouvre le procès en béatification de Jacinthe et de son frère François.
Le 13 mai 1989, le pape Jean-Paul II publie le décret proclamant l'héroïcité
des vertus des voyants François et Jacinthe Marto
(ce qui les fait déclarer vénérables).
Le 13 mai 2000, Jacinthe est béatifiée en même temps que son frère François
par le pape Jean-Paul II.
Âgée d'un peu moins de 10 ans au moment de sa mort,
Jacinthe est la plus jeune des non-martyres à avoir été béatifiée.
Le 11 mars 2010 a lieu la célébration du centenaire de sa naissance
avec une audience du pape Benoît XVI.
Les 12 et 13 mai 2010, le pape Benoît XVI visite le sanctuaire de Fátima
pour le dixième anniversaire de la béatification de Jacinthe et François Marto.
Le 23 mars 2017, le pape François
autorise la Congrégation pour les causes des saints à promulguer le décret
reconnaissant un miracle obtenu par l'intercession de Jacinthe Marto,
permettant sa canonisation qui est célébrée le 13 mai 2017 à Fatima,
par le pape François, à l'occasion du centenaire des apparitions.
Jacinthe et son frère François sont liturgiquement commémorés ensemble le 20 février.
---.
http://jesusmarie.free.fr/apparitions_fatima.html
/''Jacinthe'' - ''François'' - ''Lucie'' voir les occurrences pour chacun... /
''ange'' 74 occurrences / ''réparation'' 17 occurrences / ''pape'' 35 occurrences /
/ ''apparition'' 53 occurrences /''Marie'' 38 occurrences / ''Église'' 48 occurrences /
/ ''purgatoire'' 1 occurrence / ''enfer'' 12 occurrences / ''miséricorde'' 2 occurrences /
/ ''miséricordieux'' 2 occurrences / ''pardon'' 5 occurrences /
/''secret'' 74 occurrences / etc. /
---.
https://www.tombes-sepultures.com/crbst_1154.html
---.
https://www.fatima100.fr/elements-d-histoire/breve-histoire-des-apparitions
---.
À suivre.
François d'Assise- Maître
- Messages : 2680
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de février -
21 février
saint Pierre Damien (commémoraison) -mise à jour-
né 1007 Ravenne (Italie) - 1072 23 février Faenza (Italie)
docteur de l’Église
-évêque puis cardinal;
-camaldule, ordre monastique bénédictin-
-saint Romuald est le fondateur de l'ordre des camaldules--
----sainte Romuald né 951-1027 fête 19 juin--
--------
- Lectures –- - Ézéchiel 3 : 16-21 ‘’ Fils d'homme, je t'ai fait guetteur…’’; Luc 12 : 32-34 --
-bréviaire - - -- Lettre de saint Pierre Damien à un malade. -
Né à Ravenne en 1007,
Pierre Damien, moine-ermite camaldule italien du XIe siècle devint évêque, puis cardinal.
Son culte a été fut approuvé en 1823 par le pape Léon XII,
qui le déclara par la suite Docteur de l'Église en 1828.
Pierre fut le dernier enfant, non désiré, d'une famille nombreuse et très pauvre.
D'où de nombreuses difficultés furent au lot de ses épreuves dès son enfance...
Il est issu, dit son disciple Jean de Lodi, qui écrivit sa biographie, d'une famille nombreuse et pauvre.
Sa venue au monde fut mal accueillie par ses aînés ; l'un d'eux adressa à sa mère des reproches
tels qu'elle se crut forcée de laisser l'enfant mourir de faim et qu'elle l'abandonna.
Une étrangère le recueillit et le rendit plus tard à sa famille.
Pierre devint orphelin très jeune ; il reçut d'un de ses frères une dure éducation .
Pieds nus, à peine vêtu , il fut astreint aux plus rudes travaux manuels, roué de coups en toutes circonstances,
finalement obligé de garder les pourceaux. Cette existence humble et mortifiée ,
qui était pour lui l'apprentissage de la vie monastique, eut pourtant une fin .
Un autre frère de Pierre, nommé Damien, homme d'Église, plus tard archiprêtre de Ravenne,
s'apitoya sur son sort et consentit à le prendre à sa charge.
Pierre lui en conserva une éternelle reconnaissance ;
il la témoigna en ajoutant à son nom celui de Damiani d'où Pierre-Damien, francisé.
Très doué pour les études, il reçut une profonde formation intellectuelle qui le mena vers l'enseignement.
Mais Pierre n'aspirait qu'à une vie de solitude et de prière.
À l'âge de 28 ans il rejoignit la communauté d'ermites de Fonte-Avellana, --voir l'occurrence--
et en devint le prieur.
Austère et exigeant pour lui-même et pour les autres, sa dévotion envers la Sainte Vierge
tempéra la mesure de son ascèse au cours de sa vie, qui par la suite --voir l'occurrence ''Sainte Vierge''--
a semblé se dérouler ainsi jusqu'au bout ;
il avait trouvé la véritable richesse dont parle Jésus dans l'évangile.
Luc 12:
«32- " Sois sans crainte, petit troupeau, car votre Père s'est complu à vous donner le Royaume.
33- " Vendez vos biens, et donnez-les en aumône. Faites-vous des bourses qui ne s'usent pas,
un trésor inépuisable dans les cieux, où ni voleur n'approche ni mite ne détruit.
34- Car où est votre trésor, là aussi sera votre cœur.»
En tout temps, l'Église, que le Christ qui la fonda n'abandonnera jamais,
avait tout particulièrement besoin de « veilleurs » (première lecture, Ézéchiel : qui suit) en ce 11e siècle...
Nous étions en effet à une période très sombre de son histoire.
La corruption régnait dans le monde ecclésiastique,
alors que le peuple chrétien n'aurait dû y trouver que des exemples de vie édifiants.
Mais en fait, en tous les siècles les nouvelles générations ont besoin de pasteur sans reproche,
qui ne font pas scandales, tels qu'ils en virent, il ne faut pas s'en étonner.
-Ézéchiel 3:
«16- Or, au bout de sept jours, la parole de Yahvé me fut adressée en ces termes :
17- " Fils d'homme, je t'ai fait guetteur pour la maison d'Israël.
Lorsque tu entendras une parole de ma bouche, tu les avertiras de ma part.
18- Si je dis au méchant : "Tu vas mourir", et que tu ne l'avertis pas,
si tu ne parles pas pour avertir le méchant d'abandonner sa conduite mauvaise afin qu'il vive,
le méchant, lui, mourra de sa faute, mais c'est à toi que je demanderai compte de son sang.
19- Si au contraire tu as averti le méchant et qu'il ne s'est pas converti de sa méchanceté
et de sa mauvaise conduite, il mourra, lui, de sa faute, mais toi, tu auras sauvé ta vie.
20- Lorsque le juste se détournera de sa justice pour commettre le mal
et que je mettrai un piège devant lui, c'est lui qui mourra;
parce que tu ne l'auras pas averti, il mourra de son péché
et on ne se souviendra plus de la justice qu'il a pratiquée,
mais je te demanderai compte de son sang.
21- Si au contraire tu as averti le juste de ne pas pécher et qu'il n'a pas péché,
il vivra parce qu'il aura été averti, et toi, tu auras sauvé ta vie. "»
Pierre-Damien fut appelé à préparer la réforme que l'Église devait connaître....
Il le fit avec le courage et la force que donne l'Esprit Saint.
Le cardinal Hildebrand, qui en serait le principal artisan
lorsqu'il deviendrait pape sous le nom de Grégoire VII, -157e pape 1073- 1085 fête 25 mai -.
s'y employait déjà par son influence à la cour pontificale.
Pierre-Damien, dont la réputation de sainteté était parvenue jusqu'au pape,
fut créé cardinal-évêque par Étienne IX -154e pape 1057- 1058-.
Cependant, ses réticences étaient telles que ce dernier dut le menacer d'excommunication s'il refusait.
Les circonstances feront de Pierre-Damien
un légat du pape,
un membre de synode,
un écrivain prolifique et talentueux...
... et un ermite toujours désireux de retrouver sa solitude sans toutefois combler ses désirs.
Son esprit de service l'emportait.
C'est sur le chemin qui le menait à Rome où il allait rendre compte d'une délégation,
qu'il fut empêché par la maladie. Il se retira alors dans un monastère, et c'est là
qu'il mourut en 1072. Ses écrits ont fait de lui un docteur de l'Église.
Nous avons de lui une précieuse biographie de saint Romuald, -né 951- 1027 fête 19 juin -
fondateur des ermites camaldules.
-------
« Si ceux qui croient dans le Christ sont « un » (cf. Jean 17: 21),
partout où l'un d'entre eux se trouve physiquement,
le corps de l’Église tout entier est là par le mystère sacramentel.
Et tout ce qui convient au corps entier semble convenir à chacun des membres.
C'est ainsi donc que ce qu'exprime la communauté ecclésiale
peut s'appliquer parfaitement à chacun de ses membres
et ce que chacun exprime peut être attribué à l’Église tout entière.
Voilà pourquoi, quand plusieurs fidèles se trouvent ensemble,
il n'est pas déplacé de dire tous ensemble :
Je bénirai le Seigneur en tout temps, sa louange sans cesse à mes lèvres (Ps 33: 1),
ni quand je me trouve seul, de proclamer :
Magnifiez avec moi le Seigneur, exaltons tous ensemble son nom (Ps 33: 4)
et bien d'autres expressions semblables.
La solitude de l'un ne porte pas préjudice à la pluralité,
et la multitude des fidèles ne supprime pas l'unité.
La puissance de l'Esprit Saint qui habite chacun des fidèles et les enveloppe tous ensemble
fait ici de la solitude pluralité, et là, de la multitude unité. »
cf- St Pierre Damien. Opuscule XI, 6, trad. L.-A. Lassus, Pierre Damien :
Du désert à l'action, Paris, Migne, coll. « Les Pères dans la foi » 48, 1992, p. 22-23.
________.
____________________________________________________________________________________________________________
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
Le lien suivant ne fonctionne plus... (Voir l'autre)-
https://books.google.ca/books?id=EjJLAAAAIAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence /
-Les papes contemporains de la naissance à la mort de Pierre Damien::
Jean XVIII 1003-1009
Serge IV 1009-1012
Benoît VIII 1012-1024
Jean XIX 1024-1032
Benoît IX 1032-1045
Sylvestre III 1045
---Benoît IX (2e) 1045
Grégoire VI 1045-1046
Clément II 1046-1047
---Benoît IX (3e) 1047-1048
Damase II 1048-1048
Léon IX 1049-1057
Victor II 1055-1057
Etienne IX 1057-1058
Nicolas II 1059-1061
Alexandre II 1061-1073
Grégoire VII 1073-1085 HILDEBRAND
-citation page VII: « Les papes, y compris Grégoire VII lui- même, ont beaucoup emprunté aux traités de Pierre Damien
et du cardinal Humbert ((c'est Humbert Moyenmoutier né 1000-1061 voir * ci-après)) où sont exposées, discutées les solutions adoptées par eux quelques années
plus tard. Hildebrand (le pape Grégoire VII) n'a donc été que l'homme d'action du parti de la Réforme,
son bras droit et non sa tête. »
Cette remarque de l'auteur n'enlève rien au fait que la volonté d'une réforme est l'action d'une vaste entreprise
dont l'application de chacun va main dans la main, mue par l'Esprit de Dieu... Chacun est de son temps,
et le règne de Grégoire VII suit au temps de Pierre Damien...
*note: Humbert Moyenmoutier (nommé aussi Humbertus Burgundus, Humbertus de Silva Candida)
est un moine de l'abbaye bénédictine de Moyenmoutier dans les Vosges.
Né vers l'an 1000, Humbert est appelé à faire carrière à Rome
après l'élection à la papauté en 1049 de l'évêque de Toul, Brunon de Dabo-Eguisheim,
neveu de l'empereur d'Allemagne, sous le nom de Léon IX.
Diplomate intransigeant, il contribue au grand schisme avec l'Orient. Il mourut à Rome le 5 mai 1061.
En 1057, il publie l'Adversus simoniacos dans lequel il rappelle que dans la coopération entre empire et sacerdoce
c'est l'Église, âme du corps ecclésial dont le roi est la tête, qui détermine ce qu'il faut faire.
Il reconnaît que le roi prend part à l'élection des prélats,
mais souligne que cela ne signifie pas qu'il lui revient de les choisir
et encore moins de les investir. L'Église seule doit invertir...
Cet écrit marque le début de la radicalisation de la réforme grégorienne commencée sous Léon IX
et ouvre ainsi la voie à la querelle des Investitures
qui opposa la papauté et le Saint-Empire romain germanique entre 1075 et 1122. ... (fin de la note)-
/ ''Hildebrand'' 44 occurrences / ''Grégoire VII'' 164 occurrences / ''réforme'' 72 occurrences /
/''Léon IX'' 92 occurrences / ''Humbert'' 145 occurrences / ''Moyenmoutier'' 6 occurrences / ''Pierre Damien'' 249 occurrences /
/''querelle'' 8 occurrences / ''querelle des investitures'' 4 occurrences / ''Filioque'' 2 occurrences / ''Michel Cérulaire'' 4 occurrences /
/''marié'' pour prêtre marié: plusieurs occurrences : la question faisait partie de la réforme... /
/''pape'' 206 occurrences / ''Église'' ou ''église'' 326 occurrences/ ''Sainte Vierge'' 1 occurrence/ ''Marie'' plusieurs occurrences /
/ ''saint Romuald'' 1 occurrence / ''Fonte'' 15 occurrences pour Fonte-Avellana /
/ ''hérésie'' + ''hérésiarque'' 27 occurrences /''hérétique'' 30 occurrences / ''Novatien'' 2 occurrences / ''Donat'' + ''Donatistes'' 3 occurrences /
/''Ariens'' 4 occurrences / ''simoniaque'' 124 occurrences / + ''simonie'' 79 occurrences /
/ ''dogme'' + ''dogmatique'' 8 occurrence / ///////// etc. /
_____________________________________________________________________________________________________________________________--
----.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=C-0vAAAAYAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence /''Pierre Damien'' 306 occurrences /
/''docteur de l'Église'' 4 occurrences- voir celle de la page 296 / ////////// etc. /
---.
---.
http://jesusmarie.free.fr/pierre_damien.html
---.
À suivre.
21 février
saint Pierre Damien (commémoraison) -mise à jour-
né 1007 Ravenne (Italie) - 1072 23 février Faenza (Italie)
docteur de l’Église
-évêque puis cardinal;
-camaldule, ordre monastique bénédictin-
-saint Romuald est le fondateur de l'ordre des camaldules--
----sainte Romuald né 951-1027 fête 19 juin--
--------
- Lectures –- - Ézéchiel 3 : 16-21 ‘’ Fils d'homme, je t'ai fait guetteur…’’; Luc 12 : 32-34 --
-bréviaire - - -- Lettre de saint Pierre Damien à un malade. -
- Lettre de saint Pierre Damien à un malade:
« Tu m'as demandé, mon très cher, de t'envoyer par lettre des paroles de réconfort
et d'adoucir par de cordiales exhortations l'amertume de ton cœur,
au milieu de tous les malheurs dont tu souffres.
Mais si la réflexion de ta prudence n'est pas assoupie,
le réconfort est à ta portée, puisque les paroles mêmes qui te promettent l'héritage
montrent de façon indubitable que tu es instruit par Dieu comme un fils.
Qu'y a-t-il de plus clair, en effet que cette exhortation:
Mon fils, Si tu prétends servir Dieu, demeure dans la justice et la crainte,
et prépare ton âme à l'épreuve.
Car là où il y a la crainte, il y a aussi la justice,
et l'épreuve de n'importe quelle contradiction n'est pas un supplice d'esclave,
mais plutôt une éducation paternelle.
Et c'est pourquoi le bienheureux Job, après avoir dit, sous les coups de l'épreuve:
Qu'il continue, qu'il m'écrase, qu'il retire sa main et me supprime!
ajoute aussitôt :
J'aurai du moins cette consolation: celui qui m'afflige ne me ménage pas la douleur.
Oui, pour les élus de Dieu, c'est une grande consolation d'être frappés par lui.
Par les calamités passagères qu'ils endurent, se fortifie leur espérance
de marcher jusqu'à la gloire de la béatitude céleste.
Si l'artisan écrase l'or avec son marteau, c'est pour en éliminer les impuretés;
s'il le racle souvent avec la lime, c'est pour faire briller davantage la substance de ce métal scintillant:
Le four met à l'épreuve le vase du potier, et l'affliction éprouve le juste.
Ce qui fait dire à saint Jacques:
Quand vous butez sur toutes sortes d'épreuves,
pensez que c'est la joie parfaite.
Ils ont donc raison de se réjouir, ceux qu'une affliction passagère frappe ici-bas
pour le mal qu'ils ont fait, tandis que leur sont réservées dans le ciel,
pour le bien qu'ils ont accompli, des récompenses éternelles.
Par conséquent, très cher et très doux frère,
alors que tu es criblé de coups,
alors que tu es châtié par les meurtrissures,
que t'inflige l'éducation céleste,
ne tombe pas dans le désespoir,
ne laisse échapper aucune plainte amère,
ne t'enfonce pas dans la tristesse,
ne deviens pas impatient par manque de courage.
Aie toujours le sourire au visage, la gaieté au cœur, l'action de grâce à la bouche.
Il faut toujours louer le plan de Dieu:
s'il frappe les siens pour un temps, c'est pour les dérober aux châtiments sans fin;
s'il écrase, c'est pour élever;
s'il tranche, c'est pour guérir;
s'il abat, c'est pour faire monter.
Par les témoignages de la sainte Écriture que je viens de citer et par d'autres,
mon bien-aimé, arme ton âme de patience et attends dans l'allégresse la joie qui succédera à la tristesse.
Que l'espérance te conduise vers cette joie,
que la charité enflamme ton enthousiasme
afin que, dans cette ivresse, l'âme oublie ce qu'elle souffre au-dehors
pour s'épanouir en se dirigeant vers ce qu'elle contemple au-dedans. »
Né à Ravenne en 1007,
Pierre Damien, moine-ermite camaldule italien du XIe siècle devint évêque, puis cardinal.
Son culte a été fut approuvé en 1823 par le pape Léon XII,
qui le déclara par la suite Docteur de l'Église en 1828.
Pierre fut le dernier enfant, non désiré, d'une famille nombreuse et très pauvre.
D'où de nombreuses difficultés furent au lot de ses épreuves dès son enfance...
Il est issu, dit son disciple Jean de Lodi, qui écrivit sa biographie, d'une famille nombreuse et pauvre.
Sa venue au monde fut mal accueillie par ses aînés ; l'un d'eux adressa à sa mère des reproches
tels qu'elle se crut forcée de laisser l'enfant mourir de faim et qu'elle l'abandonna.
Une étrangère le recueillit et le rendit plus tard à sa famille.
Pierre devint orphelin très jeune ; il reçut d'un de ses frères une dure éducation .
Pieds nus, à peine vêtu , il fut astreint aux plus rudes travaux manuels, roué de coups en toutes circonstances,
finalement obligé de garder les pourceaux. Cette existence humble et mortifiée ,
qui était pour lui l'apprentissage de la vie monastique, eut pourtant une fin .
Un autre frère de Pierre, nommé Damien, homme d'Église, plus tard archiprêtre de Ravenne,
s'apitoya sur son sort et consentit à le prendre à sa charge.
Pierre lui en conserva une éternelle reconnaissance ;
il la témoigna en ajoutant à son nom celui de Damiani d'où Pierre-Damien, francisé.
Très doué pour les études, il reçut une profonde formation intellectuelle qui le mena vers l'enseignement.
Mais Pierre n'aspirait qu'à une vie de solitude et de prière.
À l'âge de 28 ans il rejoignit la communauté d'ermites de Fonte-Avellana, --voir l'occurrence--
et en devint le prieur.
Austère et exigeant pour lui-même et pour les autres, sa dévotion envers la Sainte Vierge
tempéra la mesure de son ascèse au cours de sa vie, qui par la suite --voir l'occurrence ''Sainte Vierge''--
a semblé se dérouler ainsi jusqu'au bout ;
il avait trouvé la véritable richesse dont parle Jésus dans l'évangile.
Luc 12:
«32- " Sois sans crainte, petit troupeau, car votre Père s'est complu à vous donner le Royaume.
33- " Vendez vos biens, et donnez-les en aumône. Faites-vous des bourses qui ne s'usent pas,
un trésor inépuisable dans les cieux, où ni voleur n'approche ni mite ne détruit.
34- Car où est votre trésor, là aussi sera votre cœur.»
En tout temps, l'Église, que le Christ qui la fonda n'abandonnera jamais,
avait tout particulièrement besoin de « veilleurs » (première lecture, Ézéchiel : qui suit) en ce 11e siècle...
Nous étions en effet à une période très sombre de son histoire.
La corruption régnait dans le monde ecclésiastique,
alors que le peuple chrétien n'aurait dû y trouver que des exemples de vie édifiants.
Mais en fait, en tous les siècles les nouvelles générations ont besoin de pasteur sans reproche,
qui ne font pas scandales, tels qu'ils en virent, il ne faut pas s'en étonner.
-Ézéchiel 3:
«16- Or, au bout de sept jours, la parole de Yahvé me fut adressée en ces termes :
17- " Fils d'homme, je t'ai fait guetteur pour la maison d'Israël.
Lorsque tu entendras une parole de ma bouche, tu les avertiras de ma part.
18- Si je dis au méchant : "Tu vas mourir", et que tu ne l'avertis pas,
si tu ne parles pas pour avertir le méchant d'abandonner sa conduite mauvaise afin qu'il vive,
le méchant, lui, mourra de sa faute, mais c'est à toi que je demanderai compte de son sang.
19- Si au contraire tu as averti le méchant et qu'il ne s'est pas converti de sa méchanceté
et de sa mauvaise conduite, il mourra, lui, de sa faute, mais toi, tu auras sauvé ta vie.
20- Lorsque le juste se détournera de sa justice pour commettre le mal
et que je mettrai un piège devant lui, c'est lui qui mourra;
parce que tu ne l'auras pas averti, il mourra de son péché
et on ne se souviendra plus de la justice qu'il a pratiquée,
mais je te demanderai compte de son sang.
21- Si au contraire tu as averti le juste de ne pas pécher et qu'il n'a pas péché,
il vivra parce qu'il aura été averti, et toi, tu auras sauvé ta vie. "»
Pierre-Damien fut appelé à préparer la réforme que l'Église devait connaître....
Il le fit avec le courage et la force que donne l'Esprit Saint.
Le cardinal Hildebrand, qui en serait le principal artisan
lorsqu'il deviendrait pape sous le nom de Grégoire VII, -157e pape 1073- 1085 fête 25 mai -.
s'y employait déjà par son influence à la cour pontificale.
Pierre-Damien, dont la réputation de sainteté était parvenue jusqu'au pape,
fut créé cardinal-évêque par Étienne IX -154e pape 1057- 1058-.
Cependant, ses réticences étaient telles que ce dernier dut le menacer d'excommunication s'il refusait.
Les circonstances feront de Pierre-Damien
un légat du pape,
un membre de synode,
un écrivain prolifique et talentueux...
... et un ermite toujours désireux de retrouver sa solitude sans toutefois combler ses désirs.
Son esprit de service l'emportait.
C'est sur le chemin qui le menait à Rome où il allait rendre compte d'une délégation,
qu'il fut empêché par la maladie. Il se retira alors dans un monastère, et c'est là
qu'il mourut en 1072. Ses écrits ont fait de lui un docteur de l'Église.
Nous avons de lui une précieuse biographie de saint Romuald, -né 951- 1027 fête 19 juin -
fondateur des ermites camaldules.
-------
« Si ceux qui croient dans le Christ sont « un » (cf. Jean 17: 21),
partout où l'un d'entre eux se trouve physiquement,
le corps de l’Église tout entier est là par le mystère sacramentel.
Et tout ce qui convient au corps entier semble convenir à chacun des membres.
C'est ainsi donc que ce qu'exprime la communauté ecclésiale
peut s'appliquer parfaitement à chacun de ses membres
et ce que chacun exprime peut être attribué à l’Église tout entière.
Voilà pourquoi, quand plusieurs fidèles se trouvent ensemble,
il n'est pas déplacé de dire tous ensemble :
Je bénirai le Seigneur en tout temps, sa louange sans cesse à mes lèvres (Ps 33: 1),
ni quand je me trouve seul, de proclamer :
Magnifiez avec moi le Seigneur, exaltons tous ensemble son nom (Ps 33: 4)
et bien d'autres expressions semblables.
La solitude de l'un ne porte pas préjudice à la pluralité,
et la multitude des fidèles ne supprime pas l'unité.
La puissance de l'Esprit Saint qui habite chacun des fidèles et les enveloppe tous ensemble
fait ici de la solitude pluralité, et là, de la multitude unité. »
cf- St Pierre Damien. Opuscule XI, 6, trad. L.-A. Lassus, Pierre Damien :
Du désert à l'action, Paris, Migne, coll. « Les Pères dans la foi » 48, 1992, p. 22-23.
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''table des matières'' occurrence /
-Les papes contemporains de la naissance à la mort de Pierre Damien::
Jean XVIII 1003-1009
Serge IV 1009-1012
Benoît VIII 1012-1024
Jean XIX 1024-1032
Benoît IX 1032-1045
Sylvestre III 1045
---Benoît IX (2e) 1045
Grégoire VI 1045-1046
Clément II 1046-1047
---Benoît IX (3e) 1047-1048
Damase II 1048-1048
Léon IX 1049-1057
Victor II 1055-1057
Etienne IX 1057-1058
Nicolas II 1059-1061
Alexandre II 1061-1073
Grégoire VII 1073-1085 HILDEBRAND
-citation page VII: « Les papes, y compris Grégoire VII lui- même, ont beaucoup emprunté aux traités de Pierre Damien
et du cardinal Humbert ((c'est Humbert Moyenmoutier né 1000-1061 voir * ci-après)) où sont exposées, discutées les solutions adoptées par eux quelques années
plus tard. Hildebrand (le pape Grégoire VII) n'a donc été que l'homme d'action du parti de la Réforme,
son bras droit et non sa tête. »
Cette remarque de l'auteur n'enlève rien au fait que la volonté d'une réforme est l'action d'une vaste entreprise
dont l'application de chacun va main dans la main, mue par l'Esprit de Dieu... Chacun est de son temps,
et le règne de Grégoire VII suit au temps de Pierre Damien...
*note: Humbert Moyenmoutier (nommé aussi Humbertus Burgundus, Humbertus de Silva Candida)
est un moine de l'abbaye bénédictine de Moyenmoutier dans les Vosges.
Né vers l'an 1000, Humbert est appelé à faire carrière à Rome
après l'élection à la papauté en 1049 de l'évêque de Toul, Brunon de Dabo-Eguisheim,
neveu de l'empereur d'Allemagne, sous le nom de Léon IX.
Diplomate intransigeant, il contribue au grand schisme avec l'Orient. Il mourut à Rome le 5 mai 1061.
En 1057, il publie l'Adversus simoniacos dans lequel il rappelle que dans la coopération entre empire et sacerdoce
c'est l'Église, âme du corps ecclésial dont le roi est la tête, qui détermine ce qu'il faut faire.
Il reconnaît que le roi prend part à l'élection des prélats,
mais souligne que cela ne signifie pas qu'il lui revient de les choisir
et encore moins de les investir. L'Église seule doit invertir...
Cet écrit marque le début de la radicalisation de la réforme grégorienne commencée sous Léon IX
et ouvre ainsi la voie à la querelle des Investitures
qui opposa la papauté et le Saint-Empire romain germanique entre 1075 et 1122. ... (fin de la note)-
/ ''Hildebrand'' 44 occurrences / ''Grégoire VII'' 164 occurrences / ''réforme'' 72 occurrences /
/''Léon IX'' 92 occurrences / ''Humbert'' 145 occurrences / ''Moyenmoutier'' 6 occurrences / ''Pierre Damien'' 249 occurrences /
/''querelle'' 8 occurrences / ''querelle des investitures'' 4 occurrences / ''Filioque'' 2 occurrences / ''Michel Cérulaire'' 4 occurrences /
/''marié'' pour prêtre marié: plusieurs occurrences : la question faisait partie de la réforme... /
/''pape'' 206 occurrences / ''Église'' ou ''église'' 326 occurrences/ ''Sainte Vierge'' 1 occurrence/ ''Marie'' plusieurs occurrences /
/ ''saint Romuald'' 1 occurrence / ''Fonte'' 15 occurrences pour Fonte-Avellana /
/ ''hérésie'' + ''hérésiarque'' 27 occurrences /''hérétique'' 30 occurrences / ''Novatien'' 2 occurrences / ''Donat'' + ''Donatistes'' 3 occurrences /
/''Ariens'' 4 occurrences / ''simoniaque'' 124 occurrences / + ''simonie'' 79 occurrences /
/ ''dogme'' + ''dogmatique'' 8 occurrence / ///////// etc. /
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-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
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''table des matières'' occurrence /''Pierre Damien'' 306 occurrences /
/''docteur de l'Église'' 4 occurrences- voir celle de la page 296 / ////////// etc. /
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http://jesusmarie.free.fr/pierre_damien.html
---.
À suivre.
François d'Assise- Maître
- Messages : 2680
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de février -
22 février
La chaire de saint Pierre (fête) -mise à jour-
-
-Nous fêtons la mission spéciale confiée à Pierre par Jésus.
--------
- Lectures –- - 1 Pierre 5: 1-4; Matthieu 16: 13-19 --
-bréviaire - - -- Sermon de saint Léon le Grand
pour l'anniversaire de son ordination. L'Église et la foi de Pierre -
---.
La fête de ce jour est très ancienne.
On y commémore la fonction symbolisée à l'origine par un siège matériel élevé que l'on vénérait,
et sur lequel, Pierre avait enseigné.
À la date du 22 février une fête des ancêtres existait déjà.
Il s'agissait de remplacer sa signification, où en cette fête il était d'usage
de déposer des offrandes de nourriture sur leurs tombeaux,
pour une mise à jour, en lui donnant le sens qu'elle a aujourd'hui.
Dans le calendrier romain général, réorganisé par le pape Pie V selon le décret du Concile de Trente,
il y avait deux fêtes de la chaire de Pierre.
On célébrait le 18 janvier la ''fête de la chaire de saint Pierre Apôtre à Rome''
et le 22 février la ''fête de la chaire de saint Pierre Apôtre à Antioche''.
Par sa révision de l'an 1960 le pape Jean XXIII a supprimé la fête du 18 janvier
et a changé le nom de la célébration du 22 février en ''fête de la chaire de saint Pierre Apôtre''...
La célébration de la fête du 22 février au 4e siècle est attestée
par la Depositio martyrium dans laquelle elle figure,
sous le nom de natale Petri de cathedra, à la date du huitième jour avant les calendes de mars.
La date coïncidait avec les Caristia, fête consacrée aux parents disparus,
où l'ancien usage de déposer de la nourriture sur les tombeaux fut opté poursa disparaître.
Les lectures nous donnent le sens véritable de la fête de la Chaire de saint Pierre
qui n'a aucune parité avec l'usage de jadis.
La coutume devait être resservie aux usages de l'enseignement
que l'Église avait mandat de répandre parmi toutes les nations.
c'est-à-dire la foi de Simon-Pierre, et la réponse du Seigneur :
Tu es Pierre, et sur cette pierre (ce roc) je bâtirai mon Église,
et la puissance de la mort ne l'emportera pas sur elle.
Une fonction, donc, que tout l'enseignement du Christ dans les évangiles,
et celui de Pierre lui-même dans ce passage de d'une lettre, précisent et explicitent.
Jésus a délégué, à Pierre, d'être le porte diffuseur de cette consigne,
que Pierre a bien comprise qu'elle doit être répandue à tous les pasteurs qui auront charge de paître le troupeau.
Il restera gardien de son poste, rassembleur, gardien de l'unité,
et réceptacle des décisions qui doivent être acclamées pour être entendues
par voix universelle du chef de l'Église (charge transmise),
près duquel on s'assemblera jusqu'à la fin de temps.
Et cela demeure pour ses successeurs une charge qui est avant tout un service :
présider à la charité, de tout le troupeau universel
confirmer dans la vérité,
maintenir l'unité.
À Simon-Pierre qui le confesse comme Messie et Fils du Dieu vivant,
Jésus promet de donner les clefs du Royaume des cieux.
Ce qu'il fera tout juste avant son départ.
Alors, là, Pierre avait compris tout le sens de sa mission
qui sera raffermi avec l'appui des autres Apôtres qui le reconnaîtront.
Ainsi de Paul, qui poussera Pierre à se prononcer universellement
face à tous ceux qui essaieront d'infiltrer un autre enseignement que celui qui devra être proclamé...
La clef est un symbole parlant. Le pouvoir des clefs est une réalité complexe.
Il concerne l'autorité doctrinale et juridique.
Ainsi que la possibilité de lier et de délier sur la terre,
ce qui évoque le sacrement de la réconciliation.
Les exhortations de Pierre rappellent que la clef, confiée aux Apôtres,
permet de faire entrer les hommes dans le cœur du Christ,
où se trouvent des trésors de bonté, de miséricorde.
Enseigner, gouverner, juger,
cela signifie essentiellement enlever les chaînes du péché,
et attacher les hommes à Dieu avec des liens d’amour afin que personne,
par la suite, ne puisse souhaiter secouer.
Cette clef-là ne ferme pas une porte de prison elle ouvre
les portes de toutes les prisons dans lesquelles les hommes s'enferment eux-mêmes.
---
À suivre.
22 février
La chaire de saint Pierre (fête) -mise à jour-
-
-Nous fêtons la mission spéciale confiée à Pierre par Jésus.
--------
- Lectures –- - 1 Pierre 5: 1-4; Matthieu 16: 13-19 --
-bréviaire - - -- Sermon de saint Léon le Grand
pour l'anniversaire de son ordination. L'Église et la foi de Pierre -
---.
La fête de ce jour est très ancienne.
On y commémore la fonction symbolisée à l'origine par un siège matériel élevé que l'on vénérait,
et sur lequel, Pierre avait enseigné.
À la date du 22 février une fête des ancêtres existait déjà.
Il s'agissait de remplacer sa signification, où en cette fête il était d'usage
de déposer des offrandes de nourriture sur leurs tombeaux,
pour une mise à jour, en lui donnant le sens qu'elle a aujourd'hui.
Dans le calendrier romain général, réorganisé par le pape Pie V selon le décret du Concile de Trente,
il y avait deux fêtes de la chaire de Pierre.
On célébrait le 18 janvier la ''fête de la chaire de saint Pierre Apôtre à Rome''
et le 22 février la ''fête de la chaire de saint Pierre Apôtre à Antioche''.
Par sa révision de l'an 1960 le pape Jean XXIII a supprimé la fête du 18 janvier
et a changé le nom de la célébration du 22 février en ''fête de la chaire de saint Pierre Apôtre''...
La célébration de la fête du 22 février au 4e siècle est attestée
par la Depositio martyrium dans laquelle elle figure,
sous le nom de natale Petri de cathedra, à la date du huitième jour avant les calendes de mars.
La date coïncidait avec les Caristia, fête consacrée aux parents disparus,
où l'ancien usage de déposer de la nourriture sur les tombeaux fut opté poursa disparaître.
Les lectures nous donnent le sens véritable de la fête de la Chaire de saint Pierre
qui n'a aucune parité avec l'usage de jadis.
La coutume devait être resservie aux usages de l'enseignement
que l'Église avait mandat de répandre parmi toutes les nations.
- partage et enseignement:
c'est-à-dire la foi de Simon-Pierre, et la réponse du Seigneur :
Tu es Pierre, et sur cette pierre (ce roc) je bâtirai mon Église,
et la puissance de la mort ne l'emportera pas sur elle.
Une fonction, donc, que tout l'enseignement du Christ dans les évangiles,
et celui de Pierre lui-même dans ce passage de d'une lettre, précisent et explicitent.
- 1 Pierre 5:
1 Pierre 5
«1- Les anciens qui sont parmi nous, je les exhorte, moi, ancien comme eux,
témoin des souffrances du Christ, et qui dois participer à la gloire qui va être révélée.
2- Paissez le troupeau de Dieu qui vous est confié,
veillant sur lui, non par contrainte, mais de bon gré, selon Dieu ;
non pour un gain sordide, mais avec l'élan du cœur ;
3- non pas en faisant les seigneurs à l'égard de ceux qui vous sont échus en partage,
mais en devenant les modèles du troupeau.
4- Et quand paraîtra le Chef des pasteurs, vous recevrez la couronne de gloire qui ne se flétrit pas.»
Jésus a délégué, à Pierre, d'être le porte diffuseur de cette consigne,
que Pierre a bien comprise qu'elle doit être répandue à tous les pasteurs qui auront charge de paître le troupeau.
Il restera gardien de son poste, rassembleur, gardien de l'unité,
et réceptacle des décisions qui doivent être acclamées pour être entendues
par voix universelle du chef de l'Église (charge transmise),
près duquel on s'assemblera jusqu'à la fin de temps.
Et cela demeure pour ses successeurs une charge qui est avant tout un service :
présider à la charité, de tout le troupeau universel
confirmer dans la vérité,
maintenir l'unité.
À Simon-Pierre qui le confesse comme Messie et Fils du Dieu vivant,
Jésus promet de donner les clefs du Royaume des cieux.
Ce qu'il fera tout juste avant son départ.
Alors, là, Pierre avait compris tout le sens de sa mission
qui sera raffermi avec l'appui des autres Apôtres qui le reconnaîtront.
Ainsi de Paul, qui poussera Pierre à se prononcer universellement
face à tous ceux qui essaieront d'infiltrer un autre enseignement que celui qui devra être proclamé...
- Actes des Apôtres 11- Pierre raconte la conversion des païens :
« 01 Les Apôtres et les frères qui étaient en Judée avaient appris que les nations,
elles aussi, avaient reçu la parole de Dieu.
02 Lorsque Pierre fut de retour à Jérusalem, ceux qui étaient ju.ifs d’origine le prirent à partie,
03 en disant : ''Tu es entré chez des hommes qui ne sont pas circoncis, et tu as mangé avec eux !''
04 Alors Pierre reprit l’affaire depuis le commencement
et leur exposa tout dans l’ordre, en disant :
05 ''J’étais dans la ville de Jaffa, en train de prier, et voici la vision que j’ai eue dans une extase :
c’était un objet qui descendait. On aurait dit une grande toile tenue aux quatre coins ;
venant du ciel, elle se posa près de moi.
06 Fixant les yeux sur elle, je l’examinai et je vis les quadrupèdes de la terre,
les bêtes sauvages, les reptiles et les oiseaux du ciel.
07 J’entendis une voix qui me disait : “Debout, Pierre, offre-les en sacrifice, et mange !”
08 Je répondis : “Certainement pas, Seigneur ! Jamais aucun aliment interdit ou impur n’est entré dans ma bouche.”
09 Une deuxième fois, du haut du ciel la voix répondit :
“Ce que Dieu a déclaré pur, toi, ne le déclare pas interdit.”
10 Cela se produisit par trois fois, puis tout fut remonté au ciel.
11 Et voici qu’à l’instant même, devant la maison où j’étais,
survinrent trois hommes qui m’étaient envoyés de Césarée.
12 L’Esprit me dit d’aller avec eux sans hésiter.
Les six frères qui sont ici m’ont accompagné,
et nous sommes entrés chez le centurion Corneille.
13 Il nous raconta comment il avait vu l’ange se tenir dans sa maison et dire :
“Envoie quelqu’un à Jaffa pour chercher Simon surnommé Pierre.
14 Celui-ci t’adressera des paroles par lesquelles tu seras sauvé, toi et toute ta maison.”
15 Au moment où je prenais la parole, l’Esprit Saint
descendit sur ceux qui étaient là,
comme il était descendu sur nous au commencement.
16 Alors je me suis rappelé la parole que le Seigneur avait dite :
“Jean a baptisé avec l’eau, mais vous, c’est dans l’Esprit Saint que vous serez baptisés.”
17 Et si Dieu leur a fait le même don qu’à nous, parce qu’ils ont cru au Seigneur Jésus Christ,
qui étais-je, moi, pour empêcher l’action de Dieu ?''
18 En entendant ces paroles, ils se calmèrent
et ils rendirent gloire à Dieu, en disant :
''Ainsi donc, même aux nations, Dieu a donné la conversion qui fait entrer dans la vie !'' »
Et c'est par la parole de Pierre -voix universelle choisie-
que furent accepter les païens sans passer par la circoncision.
- Sermon de saint Léon le Grand pour l’anniversaire de son ordination. L’Église et la foi de Pierre:
« Dans tout l'univers, Pierre seul est choisi
pour présider à la vocation de tous les peuples,
à la direction de tous les Apôtres
et de tous les Pères de l'Église.
Ainsi, bien qu'il y ait dans le peuple de Dieu beaucoup de prêtres et beaucoup de pasteurs,
Pierre en personne les gouvernerait tous, alors que le Christ les gouverne aussi à titre de chef.
Dieu a daigné remettre à cet homme une grande et admirable participation à sa puissance.
Et s'il a voulu que les autres chefs aient quelque chose de commun avec lui,
tout ce qu'il n'a pas refusé aux autres, c'est toujours par lui qu'il le leur a donné.
Le Seigneur demande à tous les Apôtres quelle est l'opinion des hommes à son sujet.
Et ils disent tous la même chose aussi longtemps qu'ils exposent les doutes venus de l'ignorance humaine.
Mais lorsque le Seigneur exige de connaître le sentiment des disciples eux-mêmes,
le premier à confesser le Seigneur
est celui qui est le premier dans la dignité d'Apôtre.
Comme il avait dit : Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant, Jésus lui répond :
Heureux es-tu, Simon, fils de Yonas, car ce n'est pas la chair et le sang
qui t'ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux.
C'est-à-dire : Heureux es-tu parce que c'est mon Père qui t'a enseigné ;
l'opinion de la terre ne t'a pas égaré, mais c'est une inspiration céleste qui t'a instruit ;
et ce n'est pas la chair et le sang,
mais celui dont je suis le Fils unique qui t'a permis de me découvrir.
Et moi, dit-il, je te le déclare, c'est-à-dire :
de même que mon Père t'a manifesté ma divinité,
de même moi, je te fais connaître ta supériorité.
Tu es Pierre, c'est-à-dire :
moi, je suis le rocher inébranlable, la pierre d'angle,
qui fais l'unité de deux réalités séparées, le fondement tel que nul ne peut en poser un autre ;
mais toi aussi, tu es pierre, car tu es solide par ma force,
et ce que j'ai en propre par ma puissance, tu l'as en commun avec moi du fait que tu y participes.
Et sur cette pierre je bâtirai mon Église, et la puissance de la mort ne l'emportera pas sur elle.
Sur cette solidité j'érigerai un temple éternel, et la hauteur de mon Église,
qui doit la faire pénétrer dans le ciel, s'élèvera sur la fermeté de cette foi.
Les puissances de l'enfer n'arrêteront pas cette confession,
les liens de la mort ne l'enchaîneront pas :
car cette parole est une parole de vie.
Et de même qu'elle porte jusqu'au ciel ceux qui la confessent,
de même plonge-t-elle dans les enfers ceux qui la refusent.
C'est pourquoi il est dit à saint Pierre :
Je te donnerai les clefs du Royaume des Cieux :
tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les Cieux,
et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les Cieux.
Sans doute, la possession de ce pouvoir a passé encore aux autres Apôtres
et l'institution née de ce décret s'est étendue à tous les chefs de l'Église.
Mais ce n'est pas en vain que ce qui doit être signifié à tous est confié à un seul.
En effet, ce pouvoir est remis à Pierre personnellement,
parce que Pierre est donné en modèle à tous ceux qui gouvernent l'Église. »
La clef est un symbole parlant. Le pouvoir des clefs est une réalité complexe.
Il concerne l'autorité doctrinale et juridique.
Ainsi que la possibilité de lier et de délier sur la terre,
ce qui évoque le sacrement de la réconciliation.
Les exhortations de Pierre rappellent que la clef, confiée aux Apôtres,
permet de faire entrer les hommes dans le cœur du Christ,
où se trouvent des trésors de bonté, de miséricorde.
Enseigner, gouverner, juger,
cela signifie essentiellement enlever les chaînes du péché,
et attacher les hommes à Dieu avec des liens d’amour afin que personne,
par la suite, ne puisse souhaiter secouer.
Cette clef-là ne ferme pas une porte de prison elle ouvre
les portes de toutes les prisons dans lesquelles les hommes s'enferment eux-mêmes.
---
À suivre.
François d'Assise- Maître
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Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de février -
23 février
saint Polycarpe (mémoire) -mise à jour-
né v 69 en Perse - 155 23 février à Smyrne -Turquie-
évêque de Smyrne et martyr
Puisqu'il n'avait vraisemblablement pas plus de 86 ans à sa mort,
«Il y a 86 ans que je sers le Christ et il ne m'a jamais fait aucun mal.
Comment pourrais-je blasphémer mon Sauveur et mon Roi ?»
et que celle-ci , vraisemblablement encore, doit être placée en 155 ou 156,
il est probable qu'il est né en 69 ou 70.
-Disciple de saint Jean,
il a dû lutter comme lui contre les déviations doctrinales
surtout celle contre l'infirmation hérétique
concernant deux natures divine et humaine du Christ.
--------
- Lectures –- - Apocalypse 2: 8-11; Jean 15: 1-8 -
-bréviaire - - -- Lettre de l'Église de Smyrne sur le martyre de saint Polycarpe. -
--
-Anciennement fêté le 26 janvier, maintenant le 23 février...
La première lecture, tirée de l'Apocalypse de saint Jean, rapporte la lettre adressée à l'Église de Smyrne.
Apocalypse 2:
«8 " À l'Ange de l'Église de Smyrne, écris :
Ainsi parle le Premier et le Dernier, celui qui fut mort et qui a repris vie.
9- Je connais tes épreuves et ta pauvreté - tu es riche pourtant
- et les diffamations de ceux qui usurpent le titre de ju.ifs - une synagogue de Satan plutôt ! -
10- Ne crains pas les souffrances qui t'attendent : voici, le Diable va jeter des vôtres en prison
pour vous tenter, et vous aurez dix jours d'épreuve.
Reste fidèle jusqu'à la mort, et je te donnerai la couronne de vie.
11- Celui qui a des oreilles, qu'il entende ce que l'Esprit dit aux Églises :
le vainqueur n'a rien à craindre de la seconde mort.»
C'est en effet parce que saint Polycarpe fut évêque de cette ville (actuellement en Turquie),
que ce texte a été choisi. C'est aussi et surtout parce qu'il fut fidèle jusqu'au bout,
jusqu'à la mort, ainsi qu'il est demandé au disciple du Christ dans cette même lettre.
Jésus avait dit à ses Apôtres, lors de la dernière cène :
Celui qui demeure en moi porte beaucoup de fruits.
Le nom de Polycarpe signifie:
'' porteur de beaucoup de fruits '',
d'où le choix de la lecture de Jean 15, dont le verset 8:
« C'est la gloire de mon Père que vous portiez
beaucoup de fruit et deveniez mes disciples.»
Il fut brûlé vif à l'âge de 86 ans...
À son juge, qui le presse d'abandonner son athéisme, qui est un refus du polythéisme romain...
( chef d'accusation toujours le même le plus souvent dans les récits des martyrs de l'Antiquité),
et de sacrifier aux dieux, il répond :
«Il y a 86 ans que je sers le Christ et il ne m'a jamais fait aucun mal.
Comment pourrais-je blasphémer mon Sauveur et mon Roi ?»
https://www.lejourduseigneur.com/videos/saint-polycarpe-592
Saint Irénée de Lyon nous parle de lui -saint Irénée né 130- 202 fête 28 juin .
Polycarpe avait dû, comme son maître Jean, lutter contre les déviations doctrinales
de son temps, que les âges suivants connaîtront également,
en particulier sur les deux nature, divine et humaine, du Christ ...
Sa fermeté pour maintenir la vérité de la foi transmise par les Apôtres...
Il écrivit plusieurs épîtres aux communautés au cours de sa vie.
Il s'alliait chez lui la plus grande bonté envers les fidèles, surtout les plus pauvres : les veuves, les esclaves...
Le récit de son arrestation, de son interrogatoire et de sa passion,
nous montre son assiduité et sa constance donnant la victoire de la Foi vraie et vivante
dans les combats et les témoignages, et dont la paix et la joie
promises par le Christ, qui ne sont déjà plus celles de la terre,
garantissent déjà une récompense supérieure dès ce monde.
L'Église de Smyrne adressa une longue lettre aux autres Églises...
... où elle relate le martyre de l'évêque et des autres chrétiens mis à mort avec lui.
Cette lettre témoigne de la foi profonde des fidèles face au don total de la vie pour le Christ :
''Nous en avons recueilli quelques ossements ;
nous les gardons comme l'or et les pierres précieuses.
Notre Église se réunit pour célébrer avec une sainte allégresse
le jour de cette naissance bienheureuse.''
Saint Polycarpe est aussi fêté ce 23 février dans l'Église orthodoxe.
---.
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Le lien suivant ne fonctionne plus. / Voir l'autre...
-au site, une fois introduit, on trouve d'autres liens, en haut à gauche,
https://books.google.ca/books?id=o5FPAAAAYAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrences 237-245 / ''disciple de Jean'' 1 occurrence / ''lettre'' 222 occurrences /
/''Jean'' 34 occurrences / ''Apôtre'' avec un A majuscule ou minuscule 35 occurrences /
-citation: «D'après Irénée , Polycarpe aurait été le disciple immédiat des Apôtres et en particulier de Jean .
Ce sont les Apôtres eux-mêmes qui l'auraient établi évêque de Smyrne
(Hérésies, III , 3, 4 ; Lettre à Florin, dans Eusèbe, H. E., v, 20). » /
/''hérésie'' ''hérésiarque'' 27 occurrences /''Ignace'' --né 35-110 331 occurrences |||sa fête 17 octobre /
-citation: «Les deux principales erreurs combattues dans les lettres d'Ignace sont le Judéo-christianisme et le Docẻtisme. » /
||| -définition abrégée de docétisme: Les docètes (en grec dokêtai, du verbe dokein : « paraître »)
représentent une tendance hérétique dans le christianisme dès le 1er siècle :
le Christ, au cours de sa vie terrestre, n'avait pas un corps réel
mais seulement en apparence, comme celui d'un fantôme. |||
-Le lien de saint Ignace avec Polycarpe: Polycarpe combat de nombreuses sectes jugées hérétiques,
en particulier des gnostiques , notamment Marcion.
Il accueille en sa ville de Smyrne l'évêque d'Antioche, Ignace, condamné ad bestias dans les arènes de Rome.
Les deux évêques deviennent amis et Ignace d'Antioche lui écrit de Troas une lettre le remerciant de son accueil
et lui demandant d'envoyer des missionnaires affermir sa communauté dans la foi chrétienne...
/''gnosticisme'' ''gnostique'' 5 occurrences / ''Marcion'' 14 occurrences /
/ ''secte'' 7 occurrences / ''schismatique'' ''schisme'' 13 occurrences /
/''brûl'' en abrégé comprenant les mots de même familles que ''brûler'' 8 occurrences /: le martyre subi par Polycarpe /
/''martyr'' 169 occurrences / //////// etc. /
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___________________________VOIR cet autre lien _______________________________________________________-
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https://books.google.ca/books?id=BvoBDs7prC4C&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence /
+++ /''Polycarpe'' 41 occurrences / ///////// etc. /
Essayer les mêmes occurrences que pour le livre précédent...
---.
À suivre.
23 février
saint Polycarpe (mémoire) -mise à jour-
né v 69 en Perse - 155 23 février à Smyrne -Turquie-
évêque de Smyrne et martyr
Puisqu'il n'avait vraisemblablement pas plus de 86 ans à sa mort,
«Il y a 86 ans que je sers le Christ et il ne m'a jamais fait aucun mal.
Comment pourrais-je blasphémer mon Sauveur et mon Roi ?»
et que celle-ci , vraisemblablement encore, doit être placée en 155 ou 156,
il est probable qu'il est né en 69 ou 70.
-Disciple de saint Jean,
il a dû lutter comme lui contre les déviations doctrinales
surtout celle contre l'infirmation hérétique
concernant deux natures divine et humaine du Christ.
--------
- Lectures –- - Apocalypse 2: 8-11; Jean 15: 1-8 -
-bréviaire - - -- Lettre de l'Église de Smyrne sur le martyre de saint Polycarpe. -
--
-Anciennement fêté le 26 janvier, maintenant le 23 février...
La première lecture, tirée de l'Apocalypse de saint Jean, rapporte la lettre adressée à l'Église de Smyrne.
Apocalypse 2:
«8 " À l'Ange de l'Église de Smyrne, écris :
Ainsi parle le Premier et le Dernier, celui qui fut mort et qui a repris vie.
9- Je connais tes épreuves et ta pauvreté - tu es riche pourtant
- et les diffamations de ceux qui usurpent le titre de ju.ifs - une synagogue de Satan plutôt ! -
10- Ne crains pas les souffrances qui t'attendent : voici, le Diable va jeter des vôtres en prison
pour vous tenter, et vous aurez dix jours d'épreuve.
Reste fidèle jusqu'à la mort, et je te donnerai la couronne de vie.
11- Celui qui a des oreilles, qu'il entende ce que l'Esprit dit aux Églises :
le vainqueur n'a rien à craindre de la seconde mort.»
C'est en effet parce que saint Polycarpe fut évêque de cette ville (actuellement en Turquie),
que ce texte a été choisi. C'est aussi et surtout parce qu'il fut fidèle jusqu'au bout,
jusqu'à la mort, ainsi qu'il est demandé au disciple du Christ dans cette même lettre.
Jésus avait dit à ses Apôtres, lors de la dernière cène :
Celui qui demeure en moi porte beaucoup de fruits.
Le nom de Polycarpe signifie:
'' porteur de beaucoup de fruits '',
d'où le choix de la lecture de Jean 15, dont le verset 8:
« C'est la gloire de mon Père que vous portiez
beaucoup de fruit et deveniez mes disciples.»
Il fut brûlé vif à l'âge de 86 ans...
À son juge, qui le presse d'abandonner son athéisme, qui est un refus du polythéisme romain...
( chef d'accusation toujours le même le plus souvent dans les récits des martyrs de l'Antiquité),
et de sacrifier aux dieux, il répond :
«Il y a 86 ans que je sers le Christ et il ne m'a jamais fait aucun mal.
Comment pourrais-je blasphémer mon Sauveur et mon Roi ?»
https://www.lejourduseigneur.com/videos/saint-polycarpe-592
Saint Irénée de Lyon nous parle de lui -saint Irénée né 130- 202 fête 28 juin .
Polycarpe avait dû, comme son maître Jean, lutter contre les déviations doctrinales
de son temps, que les âges suivants connaîtront également,
en particulier sur les deux nature, divine et humaine, du Christ ...
Sa fermeté pour maintenir la vérité de la foi transmise par les Apôtres...
Il écrivit plusieurs épîtres aux communautés au cours de sa vie.
Il s'alliait chez lui la plus grande bonté envers les fidèles, surtout les plus pauvres : les veuves, les esclaves...
Le récit de son arrestation, de son interrogatoire et de sa passion,
nous montre son assiduité et sa constance donnant la victoire de la Foi vraie et vivante
dans les combats et les témoignages, et dont la paix et la joie
promises par le Christ, qui ne sont déjà plus celles de la terre,
garantissent déjà une récompense supérieure dès ce monde.
L'Église de Smyrne adressa une longue lettre aux autres Églises...
- Lettre de l'Église de Smyrne:
« Lorsque le bûcher fut prêt, Polycarpe enleva lui-même tous ses vêtements et détacha sa ceinture ;
puis il voulut se déchausser lui-même. Il ne le faisait pas auparavant,
parce que chacun des fidèles s'empressait toujours pour être le premier à toucher son corps :
même avant son martyre, il était toujours entouré de vénération à cause de la sainteté de sa vie.
Aussitôt donc on plaça autour de lui les matériaux préparés pour le bûcher.
Comme on allait l'y clouer, il dit :
''Laissez-moi ainsi. Celui qui me donne la force de supporter le feu
me donnera aussi, même sans la garantie de vos clous, de rester immobile sur le bûcher.''
On ne le cloua donc pas, mais on l'attacha.
Ainsi ligoté, avec les mains ramenées derrière le dos,
il était comme un bélier de choix pris dans un grand troupeau
pour être offert en sacrifice, holocauste préparé pour être agréable à Dieu.
Levant les yeux au ciel, il dit :
''Seigneur, Dieu tout-puissant, Père de ton enfant bien-aimé et béni, Jésus Christ,
par qui nous avons reçu la connaissance de ton nom.
Dieu des anges, des puissances, de toute la création
et de toute la race des justes qui vivent en ta présence :
je te bénis parce que tu m'as jugé digne de ce jour et de cette heure,
pour que je prenne part, dans la troupe des martyrs, à la coupe de ton Christ,
en vue de la résurrection du corps et de l'âme à la vie éternelle,
dans l'immortalité donnée par l'Esprit Saint.
Je souhaite d'être admis aujourd'hui en ta présence avec eux,
comme un sacrifice riche et agréable,
ainsi que tu l'avais préparé et manifesté d'avance,
ainsi que tu l'as réalisé, Dieu sincère et véritable.
Aussi je te loue pour toute chose,
je te bénis, je te glorifie par le grand prêtre éternel et céleste, Jésus Christ,
ton enfant bien-aimé.
Par lui, gloire à toi, à lui et à l'Esprit Saint,
maintenant et dans les siècles futurs. Amen.''
Quand il eut fait monter cet amen et achevé sa prière,
les hommes du feu allumèrent le brasier.
Une grande flamme brilla, et nous avons vu une merveille,
nous à qui il fut accordé de le voir et qui avions été gardés pour annoncer aux autres ces événements.
Le feu présenta la forme d'une voûte, comme la voile d'un navire gonflée par le vent
qui entourait comme d'un rempart le corps du martyr.
Celui-ci était au milieu, non comme une chair qui brûle,
mais comme un pain qui cuit,
ou comme de l'or et de l'argent étincelant dans la fournaise.
Et nous sentions un parfum pareil à celui
d'une exhalaison d'encens ou d'un autre aromate précieux. »
... où elle relate le martyre de l'évêque et des autres chrétiens mis à mort avec lui.
Cette lettre témoigne de la foi profonde des fidèles face au don total de la vie pour le Christ :
''Nous en avons recueilli quelques ossements ;
nous les gardons comme l'or et les pierres précieuses.
Notre Église se réunit pour célébrer avec une sainte allégresse
le jour de cette naissance bienheureuse.''
Saint Polycarpe est aussi fêté ce 23 février dans l'Église orthodoxe.
---.
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https://books.google.ca/books?id=o5FPAAAAYAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrences 237-245 / ''disciple de Jean'' 1 occurrence / ''lettre'' 222 occurrences /
/''Jean'' 34 occurrences / ''Apôtre'' avec un A majuscule ou minuscule 35 occurrences /
-citation: «D'après Irénée , Polycarpe aurait été le disciple immédiat des Apôtres et en particulier de Jean .
Ce sont les Apôtres eux-mêmes qui l'auraient établi évêque de Smyrne
(Hérésies, III , 3, 4 ; Lettre à Florin, dans Eusèbe, H. E., v, 20). » /
/''hérésie'' ''hérésiarque'' 27 occurrences /''Ignace'' --né 35-110 331 occurrences |||sa fête 17 octobre /
-citation: «Les deux principales erreurs combattues dans les lettres d'Ignace sont le Judéo-christianisme et le Docẻtisme. » /
||| -définition abrégée de docétisme: Les docètes (en grec dokêtai, du verbe dokein : « paraître »)
représentent une tendance hérétique dans le christianisme dès le 1er siècle :
le Christ, au cours de sa vie terrestre, n'avait pas un corps réel
mais seulement en apparence, comme celui d'un fantôme. |||
-Le lien de saint Ignace avec Polycarpe: Polycarpe combat de nombreuses sectes jugées hérétiques,
en particulier des gnostiques , notamment Marcion.
Il accueille en sa ville de Smyrne l'évêque d'Antioche, Ignace, condamné ad bestias dans les arènes de Rome.
Les deux évêques deviennent amis et Ignace d'Antioche lui écrit de Troas une lettre le remerciant de son accueil
et lui demandant d'envoyer des missionnaires affermir sa communauté dans la foi chrétienne...
/''gnosticisme'' ''gnostique'' 5 occurrences / ''Marcion'' 14 occurrences /
/ ''secte'' 7 occurrences / ''schismatique'' ''schisme'' 13 occurrences /
/''brûl'' en abrégé comprenant les mots de même familles que ''brûler'' 8 occurrences /: le martyre subi par Polycarpe /
/''martyr'' 169 occurrences / //////// etc. /
---.
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https://books.google.ca/books?id=BvoBDs7prC4C&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence /
+++ /''Polycarpe'' 41 occurrences / ///////// etc. /
Essayer les mêmes occurrences que pour le livre précédent...
---.
À suivre.
François d'Assise- Maître
- Messages : 2680
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de février -
25 février
bienheureux Robert d'Arbrissel ( ) -mise à jour-
né v 1045 La Bussardière à Arbrissel, Bretagne- 1117 Prieuré d'Orsan -
dans le diocèse de Rennes
---.
Le lieu de décès: Le prieuré Notre-Dame d’Orsan, est situé à Maisonnais, dans le Cher:
c'est un ancien prieuré de moniales appartenant à l'ordre de Fontevraud;
il est inscrit aux monuments historiques depuis le 27 mars 1926;
lieu très réputé pour ses jardins.
---
Contemporain de Pierre Damien -voir le 21 février-,
il est tout comme lui un réformateur...
---.
-Fondateur de l'abbaye de Fontevraud (Fontevrault-ancien orthographe)
L'abbaye royale Notre-Dame de Fontevraud est une ancienne abbaye d'inspiration bénédictine,
siège de l'ordre de Fontevraud, fondée en 1101 par Robert d'Arbrissel et située à Fontevraud,
près de Saumur en Anjou (actuel Maine-et-Loire). Site de 13 hectares à la frontière angevine du Poitou et de la Touraine,
elle est l'une des plus grandes cités monastiques d'Europe.
Initialement monastère mixte, accueillant femmes et hommes au sein des mêmes bâtiments,
puis agrandi en monastère double dans l'esprit de la réforme grégorienne,
l'abbaye de Fontevraud va bénéficier de la protection des comtes d'Anjou
puis de la dynastie des Plantagenêts qui en feront leur nécropole.
--------
- Lectures –- - -
-bréviaire - - -- aucun-
---.
-page 11 dans le premier volume référé:
Au milieu du XIe siècle vivaient à Arbrissel, petite bourgade de Bretagne , un homme craignant Dieu ,
nommé Damalioque, et sa vertueuse épouse , nommée Orvende.
Ils étaient pauvres des biens de ce monde, mais ils étaient riches des trésors du ciel .
Le Seigneur bénit leur union par la naissance de deux enfants : Fulcodius et Robert.
Fulcodius resta dans le monde.
Il eut une fille, Ennargand , qui reçut dans la suite le voile des épouses du Christ
des mains de son oncle .
L'histoire nous apprend que Damalioque se fit prêtre après la mort d'Orvende ,
ou peut- être même de son vivant après une séparation consentie par les deux époux ,
ce qui était assez ordinaire dans ce temps- là .
S'il est vrai que la gloire des serviteurs de Jésus- Christ se trouve uniquement
dans la ressemblance qu'ils ont avec leur divin Maître ,
on doit avouer que Robert d'Arbrissel est glorieux dans sa naissance parce qu'elle le rend semblable
au Fils de Dieu qui voulut naître de parents pauvres ,
passer sa vie dans la pauvreté et mourir sur une croix dépouillé de tout .
...
Robert fut l'un de ces privilégiés de Marie et de son divin Fils .
Ses vertueux parents lui apprirent dès l'enfance la crainte et l'amour de Dieu .
Grâce à leur vigilance son âme conserva la beauté et l'éclat de l'innocence .
Il surpassait ses jeunes camarades par sa modestie et son angélique piété .
Ses actions et ses amusements ne respiraient que l'amour de Dieu .
L'étude était son occupation favorite .
Malgré leur pauvreté , ses pieux parents le confièrent d'abord au pasteur de leur village .
Les progrès de l'enfant furent furent rapides, se confiant, pour les besoins de la vie ,
en la bonté inépuisable de la divine Providence, et il résolut de quitter sa famille
et d'aller compléter ses études dans les villes renommées de sa province.
Vers l'an 1074, pour satisfaire la soif insatiable d'instruction qu'il éprouvait,
il n'hésita pas à se rendre à Paris , qu'on pouvait appeler dès lors la cité des belles-lettres ,
À peine admis à l'Université de cette ville , il se distingua, parmi ses nombreux condisciples ,
par sa rare intelligence, sa piété et sa modestie. -suite page 10-
L'histoire de Robert d'Arbrissel ne donne pas toutes les étapes jusqu'à l'ordination de la prêtrise;
elle nous apprend cependant qu'après avoir employé quelques années à l'étude des humanités,
il s'adonna à celle des hautes études dans lesquelles il fit de si grands progrès
qu'il conquit rapidement le titre de docteur et
devint un professeur distingué de l'Université de Paris .
Comme d'autres ecclésiastiques de son temps, il vécu d'abord une vie assez mondaine.
La conversion fera de lui un des plus ardents artisans de la réforme grégorienne.
Il devint vicaire général du diocèse de Rennes,
dont l'évêque cherchait également à réformer le clergé.
Les papes contemporains de la naissance à la mort de Robert d'Arbrissel:
Grégoire VI 1045-1046
Clément II 1046-1047
---Benoît IX (3e) 1047-1048
Damase II 1048-1048
Léon IX 1049-1057
Victor II 1055-1057
Etienne IX 1057-1058
Nicolas II 1059-1061
Alexandre II 1061-1073
Grégoire VII 1073-1085 HILDEBRAND
Victor III 1086-1087
Urbain II 1088-1099
Pascal 1099-1118
-page 28 dans le volume 1:
Urbain II , émerveillé d'un tel succès, ne craignit pas d'affirmer
que le Saint- Esprit parlait par la bouche de Robert .
Aussi pour lui donner une preuve de son estime,
il l'honora du titre de missionnaire apostolique,
l'engagea à prêcher l'évangile par toute la terre,
et le constitua son premier lieutenant dans le ministère de la parole évangélique.
Le vicaire de Jésus -Christ le créait ainsi son vicaire et après lui
le second apôtre de la sainte Église , ainsi que le déclarent les termes formels
de la constitution apostolique adressée au Bienheureux :
« Secundum a se statuit Dei seminiverbium , et ut ubique discurrat adhortatur ? . »
Il ne faut pas s'étonner si Robert se fit beaucoup d'ennemis...
Commence alors pour lui une nouvelle étape.
Il retourne à son ermitage.
Son austérité, sa tenue vestimentaire, ses reproches au clergé relâché
et ses appels à la pénitence, l'ont fait comparer à Jean-Baptiste prêchant la repentance dans le désert.
Des disciples accourent, et il fonde une communauté.
Son action ne vise pas seulement à redonner aux prêtres et aux évêques leur dignité perdue.
Il prend la défense des pauvres exploités par les riches.
Il est déjà, avant la lettre, la voix des sans voix.
La réputation de Robert attire auprès de lui des hommes,
mais aussi des femmes désireuses, elles aussi, de vivre à sa façon.
Les disciples des deux sexes vivent à proximité les uns des autres,
ce qui ne va pas sans choquer et prêter le flanc à des critiques,
dont il faut bien dire, avec l'histoire, qu'elles ne furent pas toujours sans fondement.
Cependant nous trouvons déjà là le germe de ce qui va faire
de Robert d'Arbrissel un des fondateurs des plus originaux de la vie religieuse.
vv Vers 1101, il fonde l'ordre mixte de Fontevrault.
Hommes et femmes sont séparés, mais - ce qui fait son originalité -
c'est l'Abbesse qui devint supérieure des deux communautés ;
elle elle symbolise tenir la place de la Vierge Marie.
Au moment de la mort de Robert d'Arbrissel, survenue en 1116,
(l'ordre comptait alors une cinquantaine de maisons),
Robert exhorta ses frères à se soumettre en toute humilité à la supérieure,
ainsi qu'il l'avait fait lui-même.
Fontevrault disparaîtra, comme ce fut le cas pour d'autres au cours de l'Histoire....
Mais cette œuvre mérite de ne pas tomber dans l’oubli,
et de survivre, vive, dans les mémoires.
---.
__________________________________________voir le nouveau lien plus bas______________________________________________-
Les liens des trois livres ne s'ouvrent
plus comme les années passées...
Cependant on peut consulter les occurrences suggérées
dans la nouvelle présentation une fois rendu...
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
-volume 1
https://books.google.ca/books?id=QFo4AQAAMAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table'' occurrences 67-71e / ''naissance de Robert d'Arbrissel'' 3 occurrences /''réforme'' 9 occurrences / ''vicaire'' 18 occurrences /
''Urbain II'' 17 occurrences / ''ermite'' ''ermitage'' 28 occurrences /''monastère'' 295 occurrences / ''Vierge Marie'' 8 occurrences /
/''Fontevrault'' plusieurs occurrences en plus des entêtes /
''pape'' 83 occurrences / ''hérésie'' 7 occurrences + ''hérétique'' 12 occurrences + ''hérésiarque'' 1 occurrence / etc. /
------------.
volume 2
https://books.google.ca/books?id=aFo4AQAAMAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table'' occurrences 88-92e /
---.
volume3
https://books.google.ca/books?id=aFo4AQAAMAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table'' occurrences 67-71e /
_____________________________
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''Arbrissel'' 14 occurrences / ''Fontevraud'' terminé en aud et non ault ... 23 occurrences / ////// etc. /
NOTE: essayer les occurrences des livres précédents...
----.
---.
---.
À suivre.
25 février
bienheureux Robert d'Arbrissel ( ) -mise à jour-
né v 1045 La Bussardière à Arbrissel, Bretagne- 1117 Prieuré d'Orsan -
dans le diocèse de Rennes
---.
Le lieu de décès: Le prieuré Notre-Dame d’Orsan, est situé à Maisonnais, dans le Cher:
c'est un ancien prieuré de moniales appartenant à l'ordre de Fontevraud;
il est inscrit aux monuments historiques depuis le 27 mars 1926;
lieu très réputé pour ses jardins.
---
Contemporain de Pierre Damien -voir le 21 février-,
il est tout comme lui un réformateur...
---.
-Fondateur de l'abbaye de Fontevraud (Fontevrault-ancien orthographe)
L'abbaye royale Notre-Dame de Fontevraud est une ancienne abbaye d'inspiration bénédictine,
siège de l'ordre de Fontevraud, fondée en 1101 par Robert d'Arbrissel et située à Fontevraud,
près de Saumur en Anjou (actuel Maine-et-Loire). Site de 13 hectares à la frontière angevine du Poitou et de la Touraine,
elle est l'une des plus grandes cités monastiques d'Europe.
Initialement monastère mixte, accueillant femmes et hommes au sein des mêmes bâtiments,
puis agrandi en monastère double dans l'esprit de la réforme grégorienne,
l'abbaye de Fontevraud va bénéficier de la protection des comtes d'Anjou
puis de la dynastie des Plantagenêts qui en feront leur nécropole.
--------
- Lectures –- - -
-bréviaire - - -- aucun-
---.
-page 11 dans le premier volume référé:
Au milieu du XIe siècle vivaient à Arbrissel, petite bourgade de Bretagne , un homme craignant Dieu ,
nommé Damalioque, et sa vertueuse épouse , nommée Orvende.
Ils étaient pauvres des biens de ce monde, mais ils étaient riches des trésors du ciel .
Le Seigneur bénit leur union par la naissance de deux enfants : Fulcodius et Robert.
Fulcodius resta dans le monde.
Il eut une fille, Ennargand , qui reçut dans la suite le voile des épouses du Christ
des mains de son oncle .
L'histoire nous apprend que Damalioque se fit prêtre après la mort d'Orvende ,
ou peut- être même de son vivant après une séparation consentie par les deux époux ,
ce qui était assez ordinaire dans ce temps- là .
S'il est vrai que la gloire des serviteurs de Jésus- Christ se trouve uniquement
dans la ressemblance qu'ils ont avec leur divin Maître ,
on doit avouer que Robert d'Arbrissel est glorieux dans sa naissance parce qu'elle le rend semblable
au Fils de Dieu qui voulut naître de parents pauvres ,
passer sa vie dans la pauvreté et mourir sur une croix dépouillé de tout .
...
Robert fut l'un de ces privilégiés de Marie et de son divin Fils .
Ses vertueux parents lui apprirent dès l'enfance la crainte et l'amour de Dieu .
Grâce à leur vigilance son âme conserva la beauté et l'éclat de l'innocence .
Il surpassait ses jeunes camarades par sa modestie et son angélique piété .
Ses actions et ses amusements ne respiraient que l'amour de Dieu .
L'étude était son occupation favorite .
Malgré leur pauvreté , ses pieux parents le confièrent d'abord au pasteur de leur village .
Les progrès de l'enfant furent furent rapides, se confiant, pour les besoins de la vie ,
en la bonté inépuisable de la divine Providence, et il résolut de quitter sa famille
et d'aller compléter ses études dans les villes renommées de sa province.
Vers l'an 1074, pour satisfaire la soif insatiable d'instruction qu'il éprouvait,
il n'hésita pas à se rendre à Paris , qu'on pouvait appeler dès lors la cité des belles-lettres ,
À peine admis à l'Université de cette ville , il se distingua, parmi ses nombreux condisciples ,
par sa rare intelligence, sa piété et sa modestie. -suite page 10-
L'histoire de Robert d'Arbrissel ne donne pas toutes les étapes jusqu'à l'ordination de la prêtrise;
elle nous apprend cependant qu'après avoir employé quelques années à l'étude des humanités,
il s'adonna à celle des hautes études dans lesquelles il fit de si grands progrès
qu'il conquit rapidement le titre de docteur et
devint un professeur distingué de l'Université de Paris .
Comme d'autres ecclésiastiques de son temps, il vécu d'abord une vie assez mondaine.
La conversion fera de lui un des plus ardents artisans de la réforme grégorienne.
Il devint vicaire général du diocèse de Rennes,
dont l'évêque cherchait également à réformer le clergé.
Les papes contemporains de la naissance à la mort de Robert d'Arbrissel:
Grégoire VI 1045-1046
Clément II 1046-1047
---Benoît IX (3e) 1047-1048
Damase II 1048-1048
Léon IX 1049-1057
Victor II 1055-1057
Etienne IX 1057-1058
Nicolas II 1059-1061
Alexandre II 1061-1073
Grégoire VII 1073-1085 HILDEBRAND
Victor III 1086-1087
Urbain II 1088-1099
Pascal 1099-1118
-page 28 dans le volume 1:
Urbain II , émerveillé d'un tel succès, ne craignit pas d'affirmer
que le Saint- Esprit parlait par la bouche de Robert .
Aussi pour lui donner une preuve de son estime,
il l'honora du titre de missionnaire apostolique,
l'engagea à prêcher l'évangile par toute la terre,
et le constitua son premier lieutenant dans le ministère de la parole évangélique.
Le vicaire de Jésus -Christ le créait ainsi son vicaire et après lui
le second apôtre de la sainte Église , ainsi que le déclarent les termes formels
de la constitution apostolique adressée au Bienheureux :
« Secundum a se statuit Dei seminiverbium , et ut ubique discurrat adhortatur ? . »
Il ne faut pas s'étonner si Robert se fit beaucoup d'ennemis...
Commence alors pour lui une nouvelle étape.
Il retourne à son ermitage.
Son austérité, sa tenue vestimentaire, ses reproches au clergé relâché
et ses appels à la pénitence, l'ont fait comparer à Jean-Baptiste prêchant la repentance dans le désert.
Des disciples accourent, et il fonde une communauté.
Son action ne vise pas seulement à redonner aux prêtres et aux évêques leur dignité perdue.
Il prend la défense des pauvres exploités par les riches.
Il est déjà, avant la lettre, la voix des sans voix.
La réputation de Robert attire auprès de lui des hommes,
mais aussi des femmes désireuses, elles aussi, de vivre à sa façon.
Les disciples des deux sexes vivent à proximité les uns des autres,
ce qui ne va pas sans choquer et prêter le flanc à des critiques,
dont il faut bien dire, avec l'histoire, qu'elles ne furent pas toujours sans fondement.
Cependant nous trouvons déjà là le germe de ce qui va faire
de Robert d'Arbrissel un des fondateurs des plus originaux de la vie religieuse.
vv Vers 1101, il fonde l'ordre mixte de Fontevrault.
Hommes et femmes sont séparés, mais - ce qui fait son originalité -
c'est l'Abbesse qui devint supérieure des deux communautés ;
elle elle symbolise tenir la place de la Vierge Marie.
Au moment de la mort de Robert d'Arbrissel, survenue en 1116,
(l'ordre comptait alors une cinquantaine de maisons),
Robert exhorta ses frères à se soumettre en toute humilité à la supérieure,
ainsi qu'il l'avait fait lui-même.
Fontevrault disparaîtra, comme ce fut le cas pour d'autres au cours de l'Histoire....
Mais cette œuvre mérite de ne pas tomber dans l’oubli,
et de survivre, vive, dans les mémoires.
---.
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Cependant on peut consulter les occurrences suggérées
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https://books.google.ca/books?id=QFo4AQAAMAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table'' occurrences 67-71e / ''naissance de Robert d'Arbrissel'' 3 occurrences /''réforme'' 9 occurrences / ''vicaire'' 18 occurrences /
''Urbain II'' 17 occurrences / ''ermite'' ''ermitage'' 28 occurrences /''monastère'' 295 occurrences / ''Vierge Marie'' 8 occurrences /
/''Fontevrault'' plusieurs occurrences en plus des entêtes /
''pape'' 83 occurrences / ''hérésie'' 7 occurrences + ''hérétique'' 12 occurrences + ''hérésiarque'' 1 occurrence / etc. /
------------.
volume 2
https://books.google.ca/books?id=aFo4AQAAMAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table'' occurrences 88-92e /
---.
volume3
https://books.google.ca/books?id=aFo4AQAAMAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table'' occurrences 67-71e /
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''Arbrissel'' 14 occurrences / ''Fontevraud'' terminé en aud et non ault ... 23 occurrences / ////// etc. /
NOTE: essayer les occurrences des livres précédents...
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François d'Assise- Maître
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Date d'inscription : 10/03/2023
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Les saints du mois de février -
26 février
saint Porphyre ()- -mise à jour-
né 347 Thessalonique - 420 26 février Gaza
- ce moine deviendra évêque de Gaza -
-- Lectures –- - -
-bréviaire - - -- aucun -
----.
Porphyre est né à Thessalonique vers 347. Il fut attiré très tôt par la vie monastique.
Quittant sa riche famille, il choisit cette grande vertu de pauvreté pour se parfaire
par la vie religieuse au service de Dieu et du prochain.
Sa vie a été racontée dans le récit de Marc le Diacre,
transmise par deux traditions chrétiennes: l'une géorgienne, l'autre grecque.
Il se rendit d'abord en Égypte, au célèbre désert de Scété, où vivaient déjà de nombreux moines.
Le désert de Scété aveccelui de Nitrie sont les lieux principaux d'implantation
du monachisme chrétien en Égypte dans l'Antiquité tardive.
De nos jours comme autrefois, la règle des moines de Scété
Donc, ce désert est l'un parmi les hauts-lieux de la vie érémitique;
se retirant vers ces terres d'élection dites des pères du désert.
Il y vécut quelques années pour ensuite aller en Égypte puis ensuite en Palestine
où il séjourna dans un premier temps en ermite dans une grotte, près du Jourdain.
L'insalubrité des lieux fut très néfaste à sa santé.
Son biographe, le diacre Marc, qui devait devenir son compagnon de vie et son disciple,
nous le décrit ainsi, tel qu'il le vit pour la première fois :
''Je remarquai la présence continuelle (aux offices liturgiques) d'un moine d'une quarantaine d'années,
au teint bilieux, à la peau desséchée, au dos voûté... Il marchait péniblement à l'aide d'un bâton.''
Mais le Seigneur eût sur Porphyre un projet que celui-ci n'aurait pas pu réaliser à cause de sa mauvaise santé...
Un jour que notre ermite visitait les lieux saints,
il fut saisi d'une si grande souffrance physique qu'il dut se coucher, las.
Il eut alors une extase.
Il se vit sur le Golgotha, répétant la prière du bon larron :
Seigneur, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume.
Alors le Seigneur demanda au larron de descendre de sa croix et de relever l'homme tombé à terre.
Quand Porphyre sortit de son extase, il était guéri ;
étonné, Marc, témoins de ce miracle raconta ce qu'il venait de vivre.
L'évêque de Jérusalem, ayant entendu parler de lui,
le fit venir, lui conféra le sacerdoce,
et lui confia la garde du bois sacré de la vraie croix.
Puis, lorsque le siège épiscopal de Gaza devint vacant,
on le choisit pour remplir cette charge.
L'Église de Saint-Porphyrius des chrétiens orthodoxes: elle est la plus ancienne église active de Gaza.
Située dans le quartier de Zaytun de la vieille ville,
elle porte le nom de l'évêque du 5ème, saint Porphyrius; et
son tombeau s'y trouve il est dans le coin nord-est de l'église.
_________
Malgré sa répugnance, il se vit dans le devoir d'accepter cette charge.
Il dit alors ces simples mots :
''Que la volonté de Dieu soit faite.''
À cette époque l'empire était officiellement chrétien.
Avec sans cesse ce que demande les exigences de l'évangélisation des peuples,
pour que le message de Jésus-Christ pénètre vraiment et supplante le paganisme,
Porphyre eut à besogner très fort pour christianiser son diocèse.
Il y travailla avec le plus grand zèle entre autres
par la destruction des temples d'idoles,
où on y faisait même dans certains de ces temples, des sacrifices humains...
tel qu'on le faisait dans celui de Marnas...
Jusqu'au dernier jour de sa vie , il mena le combat incessant.
Il lutta également contre des déviations doctrinales.
----
Une Parabole franciscaine de Saint Porphyre (1906-1991)
“Comment pouvons-nous, Papouli, aimer le Christ?
Notre amour envers le Christ, mon enfant, se réalise de la manière suivante:
nous élevons notre moi intérieur vers le Christ et nous L’invoquons.
Ainsi, quand nous voyons la nature, les arbres, les fleurs, les oiseaux,
les abeilles, la mer, les poissons, les étoiles, la lune, le soleil
et toutes Ses autres créatures exquises, nous tournons notre esprit vers Dieu
et, Le glorifiant à travers celles-ci, nous nous efforçons de comprendre
combien ces créatures sont belles et de les aimer.
Quand nous avons aimé tout cela, alors notre amour s’élève vers notre Créateur
et, de cette manière, c’est en réalité et en vérité que nous L’aimons.
L’amour des créatures est une condition préalable nécessaire;
mais l’amour pour notre frère humain doit être encore plus grand.
C’est pourquoi nous devons effectuer
des visites aux hôpitaux,
aux prisons,
aux orphelinats,
aux maisons de retraite, etc.
C’est la seule raison qui exige que de telles visites soient faites.
Alors, notre amour sera sincère.”
Saint Porphyre, Anthologie de conseils, Lausanne, L’Âge d’Homme, 2007, p.32
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
-anciens caractères d'imprimerie ... Il est facile de s'y habituer...
https://books.google.ca/books?id=zWLqzcnQ5NQC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table'' occurrences 496-525 / ''Porphyre'' pages 61-73 / etc. /
LA VIE DE saint PORPHYRE EVÊQUE DE GAZA EN PALESTINE
Écrite par Marc son disciples , qui a été témoin de toutes ses actions , & rapportée par BOLLANDVS au 26e jour de Février.
Le Cardinal Baronius a tiré les principales choses de cette vie pour les insérer dans le V Tome de ses Annales ,
comme faisant partie de l'histoire de l'Église.
CHAPITRE PREMIER- Naissance du Saint. Il passe en Égypte , et se retire dans le monastère de Sceté.
Il va visiter les saints lieux : demeure cinq ans dans une caverne :
tombe dans une grande maladie , et est guéri miraculeusement.
Il donne tout son bien aux pauvres, et vit du travail de ses mains.
/''hérésie'' 4 occurrences / ''hérétique'' 92 occurrences / //////// / etc. /
----.
À suivre.
26 février
saint Porphyre ()- -mise à jour-
né 347 Thessalonique - 420 26 février Gaza
- ce moine deviendra évêque de Gaza -
-- Lectures –- - -
-bréviaire - - -- aucun -
----.
Porphyre est né à Thessalonique vers 347. Il fut attiré très tôt par la vie monastique.
Quittant sa riche famille, il choisit cette grande vertu de pauvreté pour se parfaire
par la vie religieuse au service de Dieu et du prochain.
Sa vie a été racontée dans le récit de Marc le Diacre,
transmise par deux traditions chrétiennes: l'une géorgienne, l'autre grecque.
Il se rendit d'abord en Égypte, au célèbre désert de Scété, où vivaient déjà de nombreux moines.
Le désert de Scété aveccelui de Nitrie sont les lieux principaux d'implantation
du monachisme chrétien en Égypte dans l'Antiquité tardive.
De nos jours comme autrefois, la règle des moines de Scétéest un mode de vie entre l'anachorétisme de saint Antoine (251- 356, fête 17 janvier)
et la vie communautaire établie par Saint Pacôme (292- 347, fête 15 mai)
et mise en pratique par plusieurs Pères du déserts...
dont saint Macaire ( 391, fête 15 janvier) dans le désert de Scété.
Donc, ce désert est l'un parmi les hauts-lieux de la vie érémitique;
se retirant vers ces terres d'élection dites des pères du désert.
Il y vécut quelques années pour ensuite aller en Égypte puis ensuite en Palestine
où il séjourna dans un premier temps en ermite dans une grotte, près du Jourdain.
L'insalubrité des lieux fut très néfaste à sa santé.
Son biographe, le diacre Marc, qui devait devenir son compagnon de vie et son disciple,
nous le décrit ainsi, tel qu'il le vit pour la première fois :
''Je remarquai la présence continuelle (aux offices liturgiques) d'un moine d'une quarantaine d'années,
au teint bilieux, à la peau desséchée, au dos voûté... Il marchait péniblement à l'aide d'un bâton.''
Mais le Seigneur eût sur Porphyre un projet que celui-ci n'aurait pas pu réaliser à cause de sa mauvaise santé...
Un jour que notre ermite visitait les lieux saints,
il fut saisi d'une si grande souffrance physique qu'il dut se coucher, las.
Il eut alors une extase.
Il se vit sur le Golgotha, répétant la prière du bon larron :
Seigneur, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume.
Alors le Seigneur demanda au larron de descendre de sa croix et de relever l'homme tombé à terre.
Quand Porphyre sortit de son extase, il était guéri ;
étonné, Marc, témoins de ce miracle raconta ce qu'il venait de vivre.
L'évêque de Jérusalem, ayant entendu parler de lui,
le fit venir, lui conféra le sacerdoce,
et lui confia la garde du bois sacré de la vraie croix.
Puis, lorsque le siège épiscopal de Gaza devint vacant,
on le choisit pour remplir cette charge.
L'Église de Saint-Porphyrius des chrétiens orthodoxes: elle est la plus ancienne église active de Gaza.
Située dans le quartier de Zaytun de la vieille ville,
elle porte le nom de l'évêque du 5ème, saint Porphyrius; et
son tombeau s'y trouve il est dans le coin nord-est de l'église.
_________
Malgré sa répugnance, il se vit dans le devoir d'accepter cette charge.
Il dit alors ces simples mots :
''Que la volonté de Dieu soit faite.''
À cette époque l'empire était officiellement chrétien.
Avec sans cesse ce que demande les exigences de l'évangélisation des peuples,
pour que le message de Jésus-Christ pénètre vraiment et supplante le paganisme,
Porphyre eut à besogner très fort pour christianiser son diocèse.
Il y travailla avec le plus grand zèle entre autres
par la destruction des temples d'idoles,
où on y faisait même dans certains de ces temples, des sacrifices humains...
tel qu'on le faisait dans celui de Marnas...
Jusqu'au dernier jour de sa vie , il mena le combat incessant.
Il lutta également contre des déviations doctrinales.
----
Une Parabole franciscaine de Saint Porphyre (1906-1991)
“Comment pouvons-nous, Papouli, aimer le Christ?
Notre amour envers le Christ, mon enfant, se réalise de la manière suivante:
nous élevons notre moi intérieur vers le Christ et nous L’invoquons.
Ainsi, quand nous voyons la nature, les arbres, les fleurs, les oiseaux,
les abeilles, la mer, les poissons, les étoiles, la lune, le soleil
et toutes Ses autres créatures exquises, nous tournons notre esprit vers Dieu
et, Le glorifiant à travers celles-ci, nous nous efforçons de comprendre
combien ces créatures sont belles et de les aimer.
Quand nous avons aimé tout cela, alors notre amour s’élève vers notre Créateur
et, de cette manière, c’est en réalité et en vérité que nous L’aimons.
L’amour des créatures est une condition préalable nécessaire;
mais l’amour pour notre frère humain doit être encore plus grand.
C’est pourquoi nous devons effectuer
des visites aux hôpitaux,
aux prisons,
aux orphelinats,
aux maisons de retraite, etc.
C’est la seule raison qui exige que de telles visites soient faites.
Alors, notre amour sera sincère.”
Saint Porphyre, Anthologie de conseils, Lausanne, L’Âge d’Homme, 2007, p.32
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
-anciens caractères d'imprimerie ... Il est facile de s'y habituer...
https://books.google.ca/books?id=zWLqzcnQ5NQC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table'' occurrences 496-525 / ''Porphyre'' pages 61-73 / etc. /
LA VIE DE saint PORPHYRE EVÊQUE DE GAZA EN PALESTINE
Écrite par Marc son disciples , qui a été témoin de toutes ses actions , & rapportée par BOLLANDVS au 26e jour de Février.
Le Cardinal Baronius a tiré les principales choses de cette vie pour les insérer dans le V Tome de ses Annales ,
comme faisant partie de l'histoire de l'Église.
CHAPITRE PREMIER- Naissance du Saint. Il passe en Égypte , et se retire dans le monastère de Sceté.
Il va visiter les saints lieux : demeure cinq ans dans une caverne :
tombe dans une grande maladie , et est guéri miraculeusement.
Il donne tout son bien aux pauvres, et vit du travail de ses mains.
/''hérésie'' 4 occurrences / ''hérétique'' 92 occurrences / //////// / etc. /
----.
À suivre.
François d'Assise- Maître
- Messages : 2680
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de février -
27 février
saint Grégoire de Narek ()- -mise à jour-
né 945 (951) - 1003 (1010) Narek, Vaspourakan Turquie
-docteur de l'Église
-moine, poète mystique et compositeur d’hymne paroles et musique;
il vit le plus grand nombre de ses années au monastère de Narek,
non loin du lac de Van (Turquie) .
Monastère arménien de Narek (connu sous le nom de Narekavank),
près du lac de Van, en Turquie: dessin d'après nature
de Deyrolle, tiré de Voyages au Lazistan et en Arménie.
-- Lectures –- - -
-bréviaire - - -- aucun -
---------------
-moine, poète mystique et compositeur d’hymne paroles et musique;
- Né dans le Vaspourakan des Artzrouni.
Il vit le plus grand nombre de ses années au monastère de Narek, non loin du lac de Van,
près de l'église d'Aghtamar, où il est notamment enseignant..
Le Monastère de Narek (en arménien Նարեկ) ou Narekavank
(Նարեկավանք) est un monastère arménien du Vaspourakan
Vers la fin de sa vie, ce saint mystique écrivit en langue arménienne classique
un poème intitulé Livre des Lamentations,
qui est un chef-d'œuvre de la poésie arménienne médiévale.
Maître au doigté spirituel inspiré il sut bien adapter le sens de l'enseignement chrétien
à la poésie arménienne de l'époque.
Ce saint a aussi rédigé des odes célébrant la Vierge,
des chants, et des panégyriques.
Selon Bernard Coulie,
''il introduisit à cette époque le vers monorime dans la poésie arménienne''.
-référence: « Aujourd'hui comme naguère, dans la Diaspora comme en Arménie, le poète arménien continue de se sentir
intimement liés aux héroïques hérauts, aux véritables porteurs d'eau et de feu qui, en toutes circonstances,
surent sauver du désastre l'Arche lumineuse de la Parole :
Moïse de Khorène, Nahapet Koutchak, Sayat-Nova, Hovhannès Toumanian, Daniel Varoujan, Tcharents sont des frères ;
Mesrop Machtots, son patron ; Grégoire de Narek, sa conscience écartelée, sa sagesse délirante. » Narek 1990, p. 12.
La littérature arménienne fut marquée par son influence et ainsi adoptée par d'autres poètes,
comme Sayat-Nova, Yéghiché Tcharents et Parouir Sévak.
Par son dialogue avec l'invisible et sa science théologique relative
au salut et à la rédemption de l'humanité,
son œuvre gravit les sommets de la littérature universelle.
Saint de l'Église apostolique arménienne et de l'Église catholique,
il fut proclamé docteur de l'Église en février 2015 par le pape François.
Le 12 avril suivant, soit douze jours avant
le centième anniversaire du génocide arménien,
il devient ainsi le 36e docteur de l'Église.
Sa fête est célébrée le 27 février par l'Église catholique.
1 de 2
2 de 2
---------------
La bienfaisance de Dieu
Ô Dieu bienfaisant, Tu es vivant et donnes la vie à tous !
Si nous devenons faibles, tu nous fortifies.
Si nous nous égarons, tu nous mets sur le droit chemin.
Si nous sommes malades, tu nous encourages.
Si nous tombons dans le péché, tu nous guéris et nous purifies.
Si nous tardons, tu patientes.
Si nous refusons, tu accordes et donnes très libéralement.
Si nous perdons courage, tu t’attristes.
Si, au contraire, nous devenons intrépides, tu te réjouis.
Le projet de Grégoire de Narek, dans ce poème,
est de restaurer l’homme
dans sa « beauté première » avant le péché originel :
« Tu me rends ma beauté première,
Ami des hommes, Sauveur béni, loué, exalté !
Refuge solide, abri sûr,
bonté qui exclus toute méchanceté,
Toi qui pardonnes le péché
et qui guéris toute blessure,
Toi qui peux réaliser l'impossible
et qui atteins l'inaccessible,
O Route de vie,
Toi qui es le premier guide
dans la voie de l'Amour,
Toi qui me conduis avec douceur
dans ma marche vers la Lumière,
Toi qui me donnes confiance
et ne m'abandonnes pas dans mes chutes,
Clarté sans ombre,
Toi qui m'enveloppes et me couvres
dans ma misère,
Toi qui m'illumines
des rayons de ta grandeur infinie,
Toi qui me rends glorieux
à nouveau dans ta Lumière,
Toi qui me renouvelles
et me rends ma beauté première,
donne-nous d'avoir part à ta Joie infinie,
recréés dans une pureté nouvelle
pour reproduire ton Image inaltérable. »
---.
---.
À suivre.
27 février
saint Grégoire de Narek ()- -mise à jour-
né 945 (951) - 1003 (1010) Narek, Vaspourakan Turquie
-docteur de l'Église
-moine, poète mystique et compositeur d’hymne paroles et musique;
il vit le plus grand nombre de ses années au monastère de Narek,
non loin du lac de Van (Turquie) .
Monastère arménien de Narek (connu sous le nom de Narekavank),
près du lac de Van, en Turquie: dessin d'après nature
de Deyrolle, tiré de Voyages au Lazistan et en Arménie.
-- Lectures –- - -
-bréviaire - - -- aucun -
---------------
-moine, poète mystique et compositeur d’hymne paroles et musique;
- Né dans le Vaspourakan des Artzrouni.
Il vit le plus grand nombre de ses années au monastère de Narek, non loin du lac de Van,
près de l'église d'Aghtamar, où il est notamment enseignant..
Le Monastère de Narek (en arménien Նարեկ) ou Narekavank
(Նարեկավանք) est un monastère arménien du Vaspourakan
Vers la fin de sa vie, ce saint mystique écrivit en langue arménienne classique
un poème intitulé Livre des Lamentations,
qui est un chef-d'œuvre de la poésie arménienne médiévale.
Maître au doigté spirituel inspiré il sut bien adapter le sens de l'enseignement chrétien
à la poésie arménienne de l'époque.
Ce saint a aussi rédigé des odes célébrant la Vierge,
des chants, et des panégyriques.
Selon Bernard Coulie,
''il introduisit à cette époque le vers monorime dans la poésie arménienne''.
-référence: « Aujourd'hui comme naguère, dans la Diaspora comme en Arménie, le poète arménien continue de se sentir
intimement liés aux héroïques hérauts, aux véritables porteurs d'eau et de feu qui, en toutes circonstances,
surent sauver du désastre l'Arche lumineuse de la Parole :
Moïse de Khorène, Nahapet Koutchak, Sayat-Nova, Hovhannès Toumanian, Daniel Varoujan, Tcharents sont des frères ;
Mesrop Machtots, son patron ; Grégoire de Narek, sa conscience écartelée, sa sagesse délirante. » Narek 1990, p. 12.
La littérature arménienne fut marquée par son influence et ainsi adoptée par d'autres poètes,
comme Sayat-Nova, Yéghiché Tcharents et Parouir Sévak.
Par son dialogue avec l'invisible et sa science théologique relative
au salut et à la rédemption de l'humanité,
son œuvre gravit les sommets de la littérature universelle.
Saint de l'Église apostolique arménienne et de l'Église catholique,
il fut proclamé docteur de l'Église en février 2015 par le pape François.
Le 12 avril suivant, soit douze jours avant
le centième anniversaire du génocide arménien,
il devient ainsi le 36e docteur de l'Église.
Sa fête est célébrée le 27 février par l'Église catholique.
1 de 2
2 de 2
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La bienfaisance de Dieu
Ô Dieu bienfaisant, Tu es vivant et donnes la vie à tous !
Si nous devenons faibles, tu nous fortifies.
Si nous nous égarons, tu nous mets sur le droit chemin.
Si nous sommes malades, tu nous encourages.
Si nous tombons dans le péché, tu nous guéris et nous purifies.
Si nous tardons, tu patientes.
Si nous refusons, tu accordes et donnes très libéralement.
Si nous perdons courage, tu t’attristes.
Si, au contraire, nous devenons intrépides, tu te réjouis.
Le projet de Grégoire de Narek, dans ce poème,
est de restaurer l’homme
dans sa « beauté première » avant le péché originel :
« Tu me rends ma beauté première,
Ami des hommes, Sauveur béni, loué, exalté !
Refuge solide, abri sûr,
bonté qui exclus toute méchanceté,
Toi qui pardonnes le péché
et qui guéris toute blessure,
Toi qui peux réaliser l'impossible
et qui atteins l'inaccessible,
O Route de vie,
Toi qui es le premier guide
dans la voie de l'Amour,
Toi qui me conduis avec douceur
dans ma marche vers la Lumière,
Toi qui me donnes confiance
et ne m'abandonnes pas dans mes chutes,
Clarté sans ombre,
Toi qui m'enveloppes et me couvres
dans ma misère,
Toi qui m'illumines
des rayons de ta grandeur infinie,
Toi qui me rends glorieux
à nouveau dans ta Lumière,
Toi qui me renouvelles
et me rends ma beauté première,
donne-nous d'avoir part à ta Joie infinie,
recréés dans une pureté nouvelle
pour reproduire ton Image inaltérable. »
---.
---.
À suivre.
François d'Assise- Maître
- Messages : 2680
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de février -
28-29 février
saint Auguste Chapdelaine
et ses compagnons martyrs ()-
né 1814 6 janvier - 1856 29 février (peut-être le 4 mars) La Rochelle, Normandie - Chine dans la province du Kouang-si (Guangxi)-
-béatifié avec ses compagnons en 1900 par le pape Léon XIII;
-canonisé en 2000 par le pape Jean-Paul II-
-- Lectures –- - -
-bréviaire - - -- aucun -
---------------
Auguste Chapdelaine, né au diocèse de Coutances,
a grandi au sein d'une famille de laboureurs, famille vraiment patriarcale ,
où il a sous les yeux l'exemple et la pratique des vertus austères de la foi chrétienne .
Ses père et mère: Nicolas Chapdelaine et Marie-Madeleine Dodeman,
étaient peu favorisés de la fortune, mais recommandables
par l'antique honneur de la probité, par leur piété ,
leur charité et leur amour pour les pauvres. ... -page 5 au livre référé-
Il deviendra prêtre de la Société des Missions Étrangères de Paris;
il partit en 1851 pour la Chine, selon son plus cher désir.
Les premières missions chinoises remontaient à un passé déjà quelque peu lointain...
Depuis le 13e siècle par les Jésuites des Chinois convertis
s'étaient déjà fait missionnaires de leurs frères de race ...
Arrivé dans cet immense territoire privé de prêtre depuis plus d'un siècle et demi,
il commença son apostolat avec succès.
Mais il est arrêté avec quatre nouveaux chrétiens et deux catéchistes.
Le mandarin (voir les occurrences de ce mot) du lieu les fit mettre en prison.
Pourtant, après les avoir interrogés, le mandarin montra une certaine ouverture d'esprit et les relâcha.
Libéré de cette première captivité, le Père Chapdelaine reprit son apostolat.
Son apostolat fut prolifique.
Suite à des calomnies, c'est toujours la même histoire qui se répète,
comme l'avait annoncé le Seigneur, il fut amené à confesser sa foi:
devant le tribunal d'un autre mandarin, celui-ci très hostile au christianisme,
entreprit l'oppression.
Auguste, avec les souffrances endurées, eut la joie de constater que la foi en Jésus Christ,
annoncée par lui depuis quelques années, avait pris de solides racines chez ses convertis.
Emprisonné avec vingt-cinq des leurs, ils furent tous frappés de coups de cannes rotin,
chargés de chaînes...
Le premier à donner sa vie pour le Christ,
Laurent, déclara à son juge qu'il n'abandonnerait ni sa foi ni son pasteur ;
il fut décapité.
-voir l'occurrence de leur nom au livre -
Puis ce fut le tour d'une femme nommée Agnès, catéchiste.
Enfermée dans une cage, on la laissa mourir de faim et de soif
après lui avoir fait subir diverses tortures.
Concernant ces premiers martyrs fêtés aujourd'hui:
Le Bienheureux Laurent Bai Xiaoman,
laïc chinois, modeste ouvrier accompagna le Bienheureux Chapdelaine
dans l'asile qui avait été offert aux missionnaires.
Il fut arrêté avec lui et conduitau tribunal.
Rien ne put le faire apostasier. Il fut décapité le 25 février 1856.
La Bienheureuse Agnès Cao Guiying, veuve, née dans une antique famille chrétienne,
elle était engagée dans l'instruction des jeunes filles récemment converties
par le Bienheureux Chapdelaine.Arrêtée, elle fut condamnée à mourir dans une cage.
Elle fut exécutée le 1 mars 1856.
Puis
le 28 février 1858, par ordre du mandarin de MaoKou (dans la province de Guizhou),
furent tués 3 catéchistes, connus comme les Martyrs de MaoKou.
Ce sont:
le Bienheureux Jérôme Lu Tingmei,
le Bienheureux Laurent Wang Bing,
la Bienheureuse Agathe Lin Zao.
--------------------
Le Père Chapdelaine fut ensuite interrogé sur sa religion.
Puis enfermé, lui aussi, dans une cage,
il fut également torturé.
Après une longue agonie, on l'en sortit presque mort, pour le décapiter.
C'était le 29 février 1856.
Les autres moururent avec le même courage
et la même résolution de rester fidèles jusqu'au bout
à celui qui, le premier, avait donné sa vie pour eux.
Auguste Chapdelaine a été béatifié avec ses compagnons en 1900 par le pape Léon XIII,
puis canonisé en 2000 par le pape Jean-Paul II.
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=cFces8WkFVIC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / ''Auguste Chapdelaine'' 24 occurrences /
/''jeunesse de M. Chapdelaine'' occurrence envoie à la page 4 au chiffre romain II /
/ ''Coutances'' 8 occurrences -
-citation: C'est un simple village de la Normandie, la Rochelle, dans le diocèse de Coutances, arrondissement d'Avranches,
qui a eu la gloire de voir naître Auguste Chapdelaine, le 6 janvier 1814. -page 5 /
/''Missions Étrangères de Paris'' 1 occurrence /''Missions Étrangères'' 3 occurrences /
/''1851'' 2 occurrences / ''Chine'' 23 occurrences / ''mandarin'' 39 occurrences /
/''martyr'' 38 occurrences / ''rotin'' 3 occurrences /''tête'' 18 occurrences / ''février'' 9 occurrences / /////// etc. /
-----
---.
À suivre.
28-29 février
saint Auguste Chapdelaine
et ses compagnons martyrs ()-
né 1814 6 janvier - 1856 29 février (peut-être le 4 mars) La Rochelle, Normandie - Chine dans la province du Kouang-si (Guangxi)-
-béatifié avec ses compagnons en 1900 par le pape Léon XIII;
-canonisé en 2000 par le pape Jean-Paul II-
-- Lectures –- - -
-bréviaire - - -- aucun -
---------------
Auguste Chapdelaine, né au diocèse de Coutances,
a grandi au sein d'une famille de laboureurs, famille vraiment patriarcale ,
où il a sous les yeux l'exemple et la pratique des vertus austères de la foi chrétienne .
Ses père et mère: Nicolas Chapdelaine et Marie-Madeleine Dodeman,
étaient peu favorisés de la fortune, mais recommandables
par l'antique honneur de la probité, par leur piété ,
leur charité et leur amour pour les pauvres. ... -page 5 au livre référé-
Il deviendra prêtre de la Société des Missions Étrangères de Paris;
il partit en 1851 pour la Chine, selon son plus cher désir.
Les premières missions chinoises remontaient à un passé déjà quelque peu lointain...
Depuis le 13e siècle par les Jésuites des Chinois convertis
s'étaient déjà fait missionnaires de leurs frères de race ...
Arrivé dans cet immense territoire privé de prêtre depuis plus d'un siècle et demi,
il commença son apostolat avec succès.
Mais il est arrêté avec quatre nouveaux chrétiens et deux catéchistes.
Le mandarin (voir les occurrences de ce mot) du lieu les fit mettre en prison.
Pourtant, après les avoir interrogés, le mandarin montra une certaine ouverture d'esprit et les relâcha.
Libéré de cette première captivité, le Père Chapdelaine reprit son apostolat.
Son apostolat fut prolifique.
Suite à des calomnies, c'est toujours la même histoire qui se répète,
comme l'avait annoncé le Seigneur, il fut amené à confesser sa foi:
devant le tribunal d'un autre mandarin, celui-ci très hostile au christianisme,
entreprit l'oppression.
Auguste, avec les souffrances endurées, eut la joie de constater que la foi en Jésus Christ,
annoncée par lui depuis quelques années, avait pris de solides racines chez ses convertis.
Emprisonné avec vingt-cinq des leurs, ils furent tous frappés de coups de cannes rotin,
chargés de chaînes...
Le premier à donner sa vie pour le Christ,
Laurent, déclara à son juge qu'il n'abandonnerait ni sa foi ni son pasteur ;
il fut décapité.
-voir l'occurrence de leur nom au livre -
Puis ce fut le tour d'une femme nommée Agnès, catéchiste.
Enfermée dans une cage, on la laissa mourir de faim et de soif
après lui avoir fait subir diverses tortures.
Concernant ces premiers martyrs fêtés aujourd'hui:
Le Bienheureux Laurent Bai Xiaoman,
laïc chinois, modeste ouvrier accompagna le Bienheureux Chapdelaine
dans l'asile qui avait été offert aux missionnaires.
Il fut arrêté avec lui et conduitau tribunal.
Rien ne put le faire apostasier. Il fut décapité le 25 février 1856.
La Bienheureuse Agnès Cao Guiying, veuve, née dans une antique famille chrétienne,
elle était engagée dans l'instruction des jeunes filles récemment converties
par le Bienheureux Chapdelaine.Arrêtée, elle fut condamnée à mourir dans une cage.
Elle fut exécutée le 1 mars 1856.
Puis
le 28 février 1858, par ordre du mandarin de MaoKou (dans la province de Guizhou),
furent tués 3 catéchistes, connus comme les Martyrs de MaoKou.
Ce sont:
le Bienheureux Jérôme Lu Tingmei,
le Bienheureux Laurent Wang Bing,
la Bienheureuse Agathe Lin Zao.
- voir tous les noms de ces martyrs et CONTEXTE de presque 300 ans:
--------------------
Le Père Chapdelaine fut ensuite interrogé sur sa religion.
Puis enfermé, lui aussi, dans une cage,
il fut également torturé.
Après une longue agonie, on l'en sortit presque mort, pour le décapiter.
C'était le 29 février 1856.
Les autres moururent avec le même courage
et la même résolution de rester fidèles jusqu'au bout
à celui qui, le premier, avait donné sa vie pour eux.
Auguste Chapdelaine a été béatifié avec ses compagnons en 1900 par le pape Léon XIII,
puis canonisé en 2000 par le pape Jean-Paul II.
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=cFces8WkFVIC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / ''Auguste Chapdelaine'' 24 occurrences /
/''jeunesse de M. Chapdelaine'' occurrence envoie à la page 4 au chiffre romain II /
/ ''Coutances'' 8 occurrences -
-citation: C'est un simple village de la Normandie, la Rochelle, dans le diocèse de Coutances, arrondissement d'Avranches,
qui a eu la gloire de voir naître Auguste Chapdelaine, le 6 janvier 1814. -page 5 /
/''Missions Étrangères de Paris'' 1 occurrence /''Missions Étrangères'' 3 occurrences /
/''1851'' 2 occurrences / ''Chine'' 23 occurrences / ''mandarin'' 39 occurrences /
/''martyr'' 38 occurrences / ''rotin'' 3 occurrences /''tête'' 18 occurrences / ''février'' 9 occurrences / /////// etc. /
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À suivre.
François d'Assise- Maître
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Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de mars -
1er mars
saint Aubin d'Angers ()- -mise à jour-
né v 469 Languidic, diocèse de Vannes en Bretagne - 550 1er mars Angers en Neustrie
-patron de la ville d'Angers...
---
-- Lectures –- - -
-bréviaire - - -- aucun -
----.
Aubin, de ce que l'on sait, ses ancêtres étaient anglais.
Il naquit en Bretagne, près de Vannes, vers l'an 469, dans un lieu qui fait aujourd'hui
partie de la paroisse de Languidic , diocèse de Vannes,
de parents distingués par le rang qu'ils tenaient dans la société ,
et qui étaient originaires de la Grande- Bretagne .
Nous supposons que cette famille était primitivement romaine ,
au moins le nom latin Albinus semble assez l'indiquer.
Éclairé de bonne heure sur les dangers du monde et sur l'importance du salut ,
il crut devoir, dès sa première jeunesse , chercher dans l'état religieux une force contre la corruption du siècle ,
il entendit l'appel à la vie religieuse et entra dans un monastère, près de Saumur.
et prit l'habit monastique dans le monastère de Tintillant...
Ce monastère était situé entre Angers et la Bretagne ; mais on ne sait plus au juste quel lieu il occupait .
On le nomme aussi Cincillant.
En se consacrant à Dieu , il n'apporta point de réserve dans son sacrifice
et il se dévoua tout entier au service du Seigneur ; aussi marcha-t-il d'un pas ferme et rapide
dans la voie de la perfection. Saintement ennemi de lui-même, il s'appliqua sans relâche
à dompter ses passions par la pratique d'une mortification continuelle .
Son recueillement était si grand que les objets extérieurs ne paraissaient plus faire sur lui aucune impression .
Intimement uni à Jésus-Christ , il mettait tout son soin à se rendre conforme à ce divin modèle.
Sa perfection devint si achevée que tous les religieux de la maison , même les plus anciens ,
le regardaient comme un exemple vivant de la sainteté à laquelle
ils étaient appelés par leur profession .
Leur estime pour Aubin était si grande que leur abbé étant mort ,
ils le choisirent d'un commun accord pour le remplacer.
Il avait alors trente-cinq ans. Nous sommes en 504...
Il travailla à rétablir la discipline dans sa communauté.
Une réforme de ce genre n'est pas toujours facile.
Pourtant, il ne semble pas avoir trouvé d'opposition sérieuse de la part de ses religieux,
ce qui témoigne de sa prudence et de sa sagesse.
Il fut Abbé pendant vingt-cinq ans.
Durant son abbatiat, on put admirer la charité mutuelle dont témoignaient les frères,
la paix qui régnait dans le monastère, la qualité des célébrations liturgiques.
Un homme d'une telle valeur ne pouvait rester méconnu dans le voisinage,
et l'on songea à lui pour succéder à l'évêque défunt du diocèse.
Malgré ses réticences, il lui fallut accepter ce qu'il considéra comme la volonté de Dieu.
Devenu évêque d'Angers, il brilla comme un flambeau dans un monde dur
et encore barbare, dont il travailla à extirper les vices.
Sa fermeté a toujours été dictée par une grande charité.
Celle-ci s'exerçant par ailleurs envers les pauvres, les affligés, les malades, les prisonniers.
Ce n'étaient pas seulement les besoins de ses diocésains qui occupaient saint Aubin ;
sa sollicitude s'étendait à toute l'Église de France .
À cette époque les mariages incestueux étaient fréquents et ce désordre excitait son zèle .
Afin de travailler avec plus de succès à détruire cet abus , il fit le voyage d'Arles ,
accompagné de saint Lubin --né 5e siècle- 557 fête 14 mars-- ,
alors abbé de Brou et depuis évêque de Chartres.
Son intention était de consulter saint Césaire --né 470-542 fête 26 août--
qui remplissait alors ce siège illustre ;
il put s'entretenir avec ce grand évêque qui partagèrent le même enseignement.
Ce partage ne fut pas celui de divers autres prélats de France
qui montraient bien moins de fermeté que lui à l'égard des incestueux
et qui l'obligèrent même à absoudre des gens qu'il avait excommuniés , à cause de ce crime.
Un jour plusieurs évêques avec lesquels il se trouvait réuni en concile
voulurent envoyer une eulogie à l'un de ces excommuniés,
récemment absous et le prièrent de la bénir comme ils la bénissaient eux-mêmes.
Saint Aubin leur répondit :
« Je suis forcé de céder et de vous obéir ; mais Dieu saura bien soutenir lui-même
sa cause , que vous refusez de défendre. »
En effet celui qui devait recevoir l'eulogie mourut avant qu'elle lui fût parvenue.
Cette mort , regardée comme une punition infligée par la justice divine ,
parut aussi l'accomplissement d'une prédiction du saint évêque.
Tout le temps de son ministère, Aubin combattit cette coutume
des mariages incestueux qu'il voulait voir disparaître .
Ceci lui valut de dures épreuves.
Durant le concile d'Orléans, dont il fut le promoteur,
des règles précises furent édictées sur cette pratique contraire à la loi divine.
Le zèle que montrait Aubin à poursuivre les incestueux ne s'est jamais ralenti.
Il eut enfin la consolation de voir cet abus condamné dans le troisième concile
d'Orléans , dont il faisait partie et qui se tint en 538.
-page 41 dans le livre référé: Quelque temps avant le concile d'Orléans , Aubin se rendit à Paris.
Le roi Childebert , qui régnait alors et qui connaissait sa vertu ,
le traita avec toute l'estime qu'il méritait .
Ce prince ayant appris son arrivée , lui fit dire de se hâter de venir le voir,
parce qu'il devait partir sans délai pour la chasse.
Le serviteur de Dieu, retenu par quelque infirmité ne put répondre à cette invitation ;
mais , Childebert voulut bien aller lui- même le visiter
et donner ainsi une marque publique de la considération qu'il avait pour le saint évêque d'Angers .
Âgé et infirme, il mourut le1er mars 550.
célèbre surtout à cause des miracles qui lui furent attribués,
et que le poète Venance Fortunat a rapportés,
Aubin devint l'un des saints les plus populaires du Moyen Age.
De France, sa réputation s'étendit
à l'Allemagne,
à l'Angleterre
et à la Pologne.
Il est le patron de la ville d'Angers.
Les chrétiens orthodoxes le célèbrent aussi ce même jour.
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=SeWXtTB_kDIC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence /
/''saint Aubin'' les premières occurrences sur 37: l'ensemble réfère au nom du saint et à des noms de lieux... /
''Childebert'' 15 occurrences /497-558- roi de Paris de 511 à 558 et roi d'Orléans de 524 à 558. /
-citation- page 41: Quelque temps avant le concile d'Orléans , Aubin se rendit à Paris.
Le roi Childebert , qui régnait alors et qui connaissait sa vertu , le traita avec toute l'estime qu'il méritait . /
/''hérésie'' 18 occurrences / ''hérésiarque'' 4 occurrences / ''hérétique'' 16 occurrences / //////// etc. /
-----
À suivre.
1er mars
saint Aubin d'Angers ()- -mise à jour-
né v 469 Languidic, diocèse de Vannes en Bretagne - 550 1er mars Angers en Neustrie
-patron de la ville d'Angers...
---
-- Lectures –- - -
-bréviaire - - -- aucun -
----.
Aubin, de ce que l'on sait, ses ancêtres étaient anglais.
Il naquit en Bretagne, près de Vannes, vers l'an 469, dans un lieu qui fait aujourd'hui
partie de la paroisse de Languidic , diocèse de Vannes,
de parents distingués par le rang qu'ils tenaient dans la société ,
et qui étaient originaires de la Grande- Bretagne .
Nous supposons que cette famille était primitivement romaine ,
au moins le nom latin Albinus semble assez l'indiquer.
Éclairé de bonne heure sur les dangers du monde et sur l'importance du salut ,
il crut devoir, dès sa première jeunesse , chercher dans l'état religieux une force contre la corruption du siècle ,
il entendit l'appel à la vie religieuse et entra dans un monastère, près de Saumur.
et prit l'habit monastique dans le monastère de Tintillant...
Ce monastère était situé entre Angers et la Bretagne ; mais on ne sait plus au juste quel lieu il occupait .
On le nomme aussi Cincillant.
En se consacrant à Dieu , il n'apporta point de réserve dans son sacrifice
et il se dévoua tout entier au service du Seigneur ; aussi marcha-t-il d'un pas ferme et rapide
dans la voie de la perfection. Saintement ennemi de lui-même, il s'appliqua sans relâche
à dompter ses passions par la pratique d'une mortification continuelle .
Son recueillement était si grand que les objets extérieurs ne paraissaient plus faire sur lui aucune impression .
Intimement uni à Jésus-Christ , il mettait tout son soin à se rendre conforme à ce divin modèle.
Sa perfection devint si achevée que tous les religieux de la maison , même les plus anciens ,
le regardaient comme un exemple vivant de la sainteté à laquelle
ils étaient appelés par leur profession .
Leur estime pour Aubin était si grande que leur abbé étant mort ,
ils le choisirent d'un commun accord pour le remplacer.
Il avait alors trente-cinq ans. Nous sommes en 504...
Il travailla à rétablir la discipline dans sa communauté.
Une réforme de ce genre n'est pas toujours facile.
Pourtant, il ne semble pas avoir trouvé d'opposition sérieuse de la part de ses religieux,
ce qui témoigne de sa prudence et de sa sagesse.
Il fut Abbé pendant vingt-cinq ans.
Durant son abbatiat, on put admirer la charité mutuelle dont témoignaient les frères,
la paix qui régnait dans le monastère, la qualité des célébrations liturgiques.
Un homme d'une telle valeur ne pouvait rester méconnu dans le voisinage,
et l'on songea à lui pour succéder à l'évêque défunt du diocèse.
Malgré ses réticences, il lui fallut accepter ce qu'il considéra comme la volonté de Dieu.
Devenu évêque d'Angers, il brilla comme un flambeau dans un monde dur
et encore barbare, dont il travailla à extirper les vices.
Sa fermeté a toujours été dictée par une grande charité.
Celle-ci s'exerçant par ailleurs envers les pauvres, les affligés, les malades, les prisonniers.
Ce n'étaient pas seulement les besoins de ses diocésains qui occupaient saint Aubin ;
sa sollicitude s'étendait à toute l'Église de France .
À cette époque les mariages incestueux étaient fréquents et ce désordre excitait son zèle .
Afin de travailler avec plus de succès à détruire cet abus , il fit le voyage d'Arles ,
accompagné de saint Lubin --né 5e siècle- 557 fête 14 mars-- ,
alors abbé de Brou et depuis évêque de Chartres.
Son intention était de consulter saint Césaire --né 470-542 fête 26 août--
qui remplissait alors ce siège illustre ;
il put s'entretenir avec ce grand évêque qui partagèrent le même enseignement.
Ce partage ne fut pas celui de divers autres prélats de France
qui montraient bien moins de fermeté que lui à l'égard des incestueux
et qui l'obligèrent même à absoudre des gens qu'il avait excommuniés , à cause de ce crime.
Un jour plusieurs évêques avec lesquels il se trouvait réuni en concile
voulurent envoyer une eulogie à l'un de ces excommuniés,
récemment absous et le prièrent de la bénir comme ils la bénissaient eux-mêmes.
Saint Aubin leur répondit :
« Je suis forcé de céder et de vous obéir ; mais Dieu saura bien soutenir lui-même
sa cause , que vous refusez de défendre. »
En effet celui qui devait recevoir l'eulogie mourut avant qu'elle lui fût parvenue.
Cette mort , regardée comme une punition infligée par la justice divine ,
parut aussi l'accomplissement d'une prédiction du saint évêque.
Tout le temps de son ministère, Aubin combattit cette coutume
des mariages incestueux qu'il voulait voir disparaître .
Ceci lui valut de dures épreuves.
Durant le concile d'Orléans, dont il fut le promoteur,
des règles précises furent édictées sur cette pratique contraire à la loi divine.
Le zèle que montrait Aubin à poursuivre les incestueux ne s'est jamais ralenti.
Il eut enfin la consolation de voir cet abus condamné dans le troisième concile
d'Orléans , dont il faisait partie et qui se tint en 538.
-page 41 dans le livre référé: Quelque temps avant le concile d'Orléans , Aubin se rendit à Paris.
Le roi Childebert , qui régnait alors et qui connaissait sa vertu ,
le traita avec toute l'estime qu'il méritait .
Ce prince ayant appris son arrivée , lui fit dire de se hâter de venir le voir,
parce qu'il devait partir sans délai pour la chasse.
Le serviteur de Dieu, retenu par quelque infirmité ne put répondre à cette invitation ;
mais , Childebert voulut bien aller lui- même le visiter
et donner ainsi une marque publique de la considération qu'il avait pour le saint évêque d'Angers .
Âgé et infirme, il mourut le1er mars 550.
célèbre surtout à cause des miracles qui lui furent attribués,
et que le poète Venance Fortunat a rapportés,
Aubin devint l'un des saints les plus populaires du Moyen Age.
De France, sa réputation s'étendit
à l'Allemagne,
à l'Angleterre
et à la Pologne.
Il est le patron de la ville d'Angers.
Les chrétiens orthodoxes le célèbrent aussi ce même jour.
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=SeWXtTB_kDIC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence /
/''saint Aubin'' les premières occurrences sur 37: l'ensemble réfère au nom du saint et à des noms de lieux... /
''Childebert'' 15 occurrences /497-558- roi de Paris de 511 à 558 et roi d'Orléans de 524 à 558. /
-citation- page 41: Quelque temps avant le concile d'Orléans , Aubin se rendit à Paris.
Le roi Childebert , qui régnait alors et qui connaissait sa vertu , le traita avec toute l'estime qu'il méritait . /
/''hérésie'' 18 occurrences / ''hérésiarque'' 4 occurrences / ''hérétique'' 16 occurrences / //////// etc. /
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À suivre.
François d'Assise- Maître
- Messages : 2680
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de mars -
2 mars
bienheureux Charles le Bon ()- mise à jour-
né v 1083 Odense, Danemark - 1127 (ou 1126) 2 mars Bruges Belgique, région flamande
-Lieux de naissance et de décès distants de 980 km...-
---
-Son culte a été approuvé par Léon XIII en 1882. Il est le patron secondaire de la Belgique.
-- Lectures –- - -
-bréviaire - - -- aucun -
---------------
Charles 1er de Flandre, dit Charles le Bon, né vers 1083 à Odense (Danemark)
est mort assassiné le 2 mars 1127 à Bruges (aujourd'hui en Belgique);
comte de Flandre de 1119 à 1127.
Aimé par le peuple, pour les mesures prises en faveur des pauvres,
détesté par les grands, dont les intérêts sont menacés.
Considéré comme ''martyr et saint'' par le peuple dès son vivant
et après sa mort il en reçoit un culte célébré à sa mémoire.
Il sera béatifié en 1883 par le pape Léon XIII.
Né Charles de Danemark, comme fils du roi du Danemark Knut IV
(orthographié aussi Canut) --né 1043-1086, canonisé fête 10 juillet--
et d'Adèle de Flandre,
il est le petit-fils du comte Robert 1er et de Gertrude de Saxe, côté maternel,
(côté paternelle il est le petit fils de Sven II et d'Adèle de Flandre)
neveu du comte Robert II
et cousin germain du comte Baudouin VII.
Son père, Knut IV de Danemark, ayant été assassiné en 1086,
Adèle s'était réfugiée en Flandre, prenant son fils Charles, encore en bas âge (âgé de trois ans), avec elle.
Charles grandit à la cour de son grand-père maternel Robert 1er et de son oncle Robert II.
En 1092 Adèle le quitte pour se marier avec Roger Borsa, duc des Pouilles dans le sud de l'Italie.
Charles suivra son père dans les voies de la sainteté, et partagera avec lui la gloire du martyre.
Ayant d'abord été élevé après le départ de sa mère à la cour du comte de Flandre, son grand-père.
il sera armé chevalier.
Il se croisa et partit la croisade en 1096 avec son oncle, qui mourra en 1111.
De retour en Europe il se maria et succéda à son aïeul.
Il devient un proche conseiller du nouveau comte Baudouin VII (qui était de plusieurs années plus jeune)
qui le prend d'affection et lui procure plusieurs avantages.
Il lui donne d'abord la seigneurie et un château
qu'il avait enlevé à Hugues de Camp d'Avène, comte de Saint-Pol.
En 1118, Charles épouse l'héritière du comte d'Amiens, Marguerite de Clermont-Beauvaisis.
Il s'appliqua à faire régner la paix et la justice dans ses États.
Mais, comme cela arrive souvent, ces deux vertus, qui devraient vivre en parfaite communion,
amènent comme toujours des problèmes par ceux qui les combattront...
Son désir de justice, surtout sociale, lui valut des ennemis acharnés,
qui fomentèrent un complot contre lui.
Charles fut mis à mort dans des conditions
assez semblables à celles de son père Canut.
Il était dans sa chapelle avec des familiers.
On vint l'avertir de l'arrivée de ceux qui en voulaient à sa vie.
Il ne s'enfuit pas, mais pria plus intensément.
À genoux sur un prie-Dieu, il lut les psaumes de la pénitence.
Les assassins entrèrent et lui brisèrent le crâne.
Ils exécutèrent, ce même jour, plusieurs de ses amis.
C'était le 2 mars 1127, Mercredi des Cendres.
Des témoignages unanimes, cette mort glorieuse fut bien le couronnement
d'une existence profondément évangélique ;
d'une vie de sainteté qui fait penser à celle de notre saint Louis.
C'est conséquemment que Charles a reçu le qualificatif de ''Bon''.
II proclama la trêve de Dieu.
Il interdit, autant que cela était possible, l'usage des armes.
Il s'intéressa plus particulièrement aux pauvres et aux opprimés,
signant des décrets en leur faveur et concrètement de contacts personnels.
Il vécut lui-même comme un pauvre.
Ennemi du faste, il réduisit les dépenses de la cour afin de pouvoir diminuer les impôts.
Chaque jour, il se faisait expliquer un passage de la Bible par un clerc,
dans le but de devenir plus saint en y cherchant l'exhortation.
Son amour qu'il portait à son peuple, qu'il ne voulait pas quitter,
et son humilité, l'amenèrent à refuser le sceptre impérial,
ainsi que la royauté sur Jérusalem.
Son culte a été approuvé par Léon XIII en 1882. Il est le patron secondaire de la Belgique.
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.com.bn/books?id=NbhBAAAAcAAJ&printsec=frontcover&hl=ms#v=onepage&q&f=false
''Charles de Danemarck'' 5 occurrences -NOTE: à noter l'orthographe dans cet ancien volume / ''complot'' 6 occurrences /
/''chapelle'' 2 occurrences / ''assassin'' 11 occurrences avec les mots de même famille / ''2 mars'' 2 occurrences / ////////// etc. /
-----
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=ehBMugEACAAJ&printsec=frontcover&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / ''Charles le Bon'' 172 occurrences / ''Danemark'' 4 occurrences / ''pape'' 2 occurrences /
/ ''complot'' 6 occurrences / ''assassin'' 25 occurrences avec les mots de même famille / ''2 mars'' 20 occurrences / //////// / etc. /
---.
À suivre.
2 mars
bienheureux Charles le Bon ()- mise à jour-
né v 1083 Odense, Danemark - 1127 (ou 1126) 2 mars Bruges Belgique, région flamande
-Lieux de naissance et de décès distants de 980 km...-
---
-Son culte a été approuvé par Léon XIII en 1882. Il est le patron secondaire de la Belgique.
-- Lectures –- - -
-bréviaire - - -- aucun -
---------------
Charles 1er de Flandre, dit Charles le Bon, né vers 1083 à Odense (Danemark)
est mort assassiné le 2 mars 1127 à Bruges (aujourd'hui en Belgique);
comte de Flandre de 1119 à 1127.
Aimé par le peuple, pour les mesures prises en faveur des pauvres,
détesté par les grands, dont les intérêts sont menacés.
Considéré comme ''martyr et saint'' par le peuple dès son vivant
et après sa mort il en reçoit un culte célébré à sa mémoire.
Il sera béatifié en 1883 par le pape Léon XIII.
Né Charles de Danemark, comme fils du roi du Danemark Knut IV
(orthographié aussi Canut) --né 1043-1086, canonisé fête 10 juillet--
et d'Adèle de Flandre,
il est le petit-fils du comte Robert 1er et de Gertrude de Saxe, côté maternel,
(côté paternelle il est le petit fils de Sven II et d'Adèle de Flandre)
neveu du comte Robert II
et cousin germain du comte Baudouin VII.
Son père, Knut IV de Danemark, ayant été assassiné en 1086,
Adèle s'était réfugiée en Flandre, prenant son fils Charles, encore en bas âge (âgé de trois ans), avec elle.
Charles grandit à la cour de son grand-père maternel Robert 1er et de son oncle Robert II.
En 1092 Adèle le quitte pour se marier avec Roger Borsa, duc des Pouilles dans le sud de l'Italie.
Charles suivra son père dans les voies de la sainteté, et partagera avec lui la gloire du martyre.
Ayant d'abord été élevé après le départ de sa mère à la cour du comte de Flandre, son grand-père.
il sera armé chevalier.
Il se croisa et partit la croisade en 1096 avec son oncle, qui mourra en 1111.
De retour en Europe il se maria et succéda à son aïeul.
Il devient un proche conseiller du nouveau comte Baudouin VII (qui était de plusieurs années plus jeune)
qui le prend d'affection et lui procure plusieurs avantages.
Il lui donne d'abord la seigneurie et un château
qu'il avait enlevé à Hugues de Camp d'Avène, comte de Saint-Pol.
En 1118, Charles épouse l'héritière du comte d'Amiens, Marguerite de Clermont-Beauvaisis.
Il s'appliqua à faire régner la paix et la justice dans ses États.
Mais, comme cela arrive souvent, ces deux vertus, qui devraient vivre en parfaite communion,
amènent comme toujours des problèmes par ceux qui les combattront...
Son désir de justice, surtout sociale, lui valut des ennemis acharnés,
qui fomentèrent un complot contre lui.
Charles fut mis à mort dans des conditions
assez semblables à celles de son père Canut.
Il était dans sa chapelle avec des familiers.
On vint l'avertir de l'arrivée de ceux qui en voulaient à sa vie.
Il ne s'enfuit pas, mais pria plus intensément.
À genoux sur un prie-Dieu, il lut les psaumes de la pénitence.
Les assassins entrèrent et lui brisèrent le crâne.
Ils exécutèrent, ce même jour, plusieurs de ses amis.
C'était le 2 mars 1127, Mercredi des Cendres.
Des témoignages unanimes, cette mort glorieuse fut bien le couronnement
d'une existence profondément évangélique ;
d'une vie de sainteté qui fait penser à celle de notre saint Louis.
C'est conséquemment que Charles a reçu le qualificatif de ''Bon''.
II proclama la trêve de Dieu.
Il interdit, autant que cela était possible, l'usage des armes.
Il s'intéressa plus particulièrement aux pauvres et aux opprimés,
signant des décrets en leur faveur et concrètement de contacts personnels.
Il vécut lui-même comme un pauvre.
Ennemi du faste, il réduisit les dépenses de la cour afin de pouvoir diminuer les impôts.
Chaque jour, il se faisait expliquer un passage de la Bible par un clerc,
dans le but de devenir plus saint en y cherchant l'exhortation.
Son amour qu'il portait à son peuple, qu'il ne voulait pas quitter,
et son humilité, l'amenèrent à refuser le sceptre impérial,
ainsi que la royauté sur Jérusalem.
Son culte a été approuvé par Léon XIII en 1882. Il est le patron secondaire de la Belgique.
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.com.bn/books?id=NbhBAAAAcAAJ&printsec=frontcover&hl=ms#v=onepage&q&f=false
''Charles de Danemarck'' 5 occurrences -NOTE: à noter l'orthographe dans cet ancien volume / ''complot'' 6 occurrences /
/''chapelle'' 2 occurrences / ''assassin'' 11 occurrences avec les mots de même famille / ''2 mars'' 2 occurrences / ////////// etc. /
-----
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=ehBMugEACAAJ&printsec=frontcover&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / ''Charles le Bon'' 172 occurrences / ''Danemark'' 4 occurrences / ''pape'' 2 occurrences /
/ ''complot'' 6 occurrences / ''assassin'' 25 occurrences avec les mots de même famille / ''2 mars'' 20 occurrences / //////// / etc. /
---.
À suivre.
François d'Assise- Maître
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Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de mars -
3 mars
saint Guénolé de Landévennec ()-
né v 460 Ploufragan ou Plouguin (Armorique) - v 532 Landévennec (royaume de Cornouaille)
-de l'Ordre de Saint-Benoît;
-fondateur de l'abbaye de Landévennec en 485-
---.
-- Lectures –- - -
-bréviaire - - -- aucun -
---------------
Fondée au tournant des 5e et 6e siècles, l’abbaye de Landévennec est la fondation monastique la plus ancienne attestée en Bretagne.
Située à une centaine de mètres en contrebas du « nouveau » monastère construit dans les années 1950 (voir la photo plus bas),
l’ancienne abbaye est aujourd’hui un site archéologique et un musée.
Près de 25 ans de fouilles y ont révélé 13 siècles d’histoire bretonne. Ici c'est une représentation des ruines...
Landévennec… aux origines de la Bretagne
---.
Guénolé naquit vers 460, dont la famille originaire de Grande-Bretagne
avait émigrée en Armorique.
Lieux de naissance et de décès de saint Guénolé, distants de 150 km.
Très jeune, il fut offert à Dieu par ses parents dans un monastère,
selon une coutume dont la règle bénédictine se fait l'écho.
Son biographe (qui écrit au 10e siècle) nous rapporte que son père, qui était saint Fragan,
----saint Fragan, fête 3 octobre-
prince d'Albanie en Écosse, vint de Grande-Bretagne, au 5e siècle pour évangéliser l'Armorique.
Époux de sainte Gwenn fête 18 octobre -.
Il est, en plus d'être le père de saint Guénolé,
aussi le père des saints jumeaux Jagu fête 8 février
et Guethenoc, fête 5 novembre
et de sainte Clervie (Klerwi) fête 3 octobre et 21 décembre .
Il est également cousin de Riwall (ou Riware) fête 19 septembre .
Fragan répondit généreusement à Dieu qui lui demandait son fils Guénolé :
''Seigneur, s'écria-t-il à la suite d'une manifestation divine extraordinaire,
toutes les créatures sont entre tes mains.
Je te consacre volontiers ce Guénolé qui est plus ton fils que le mien, car tu me le demandes.''
La semaine suivante, Fragan et son épouse Gwen allèrent présenter le jeune garçon
à l'Abbé d'un monastère construit sur un îlot voisin.
Guénolé fut uni à la communauté.
Il progressa rapidement dans les voies spirituelles et dans la charité fraternelle.
À l'âge de vingt et un ans, ayant appris la mort de Patrick -- mort verss les années 480 fête 17 mars- ,
dont la réputation d'apôtre et de saint avait traversé la mer,
Guénolé voulut se rendre en Irlande pour vénérer ses reliques.
Mais son biographe nous rapporte que saint Patrick lui apparut et l'en dissuada,
lui demandant de fonder une nouvelle communauté monastique.
https://vodeus.tv/video/saint-guenole-et-labbaye-de-landevennec-2090
Son Abbé reconnut là une intervention divine, et désigna Guénolé comme supérieur d'une abbaye filiale.
Celui-ci emmena avec lui onze moines.
Comme cela se faisait à l'époque, les frères partirent à l'aventure.
Après une première tentative d'implantation, ils se fixèrent ailleurs définitivement
à l'entrée de la vallée du Faou, près du bord de la mer.
Ils donnèrent à leur monastère le nom de Lan Tevennec, qui devint par la suite Landévennec.
Cette abbaye connut des tribulations au cours des siècles.
Elle a retrouvé vie récemment :
des moines bénédictins l'ont reprise,
et elle est devenue de nouveau un foyer rayonnant de vie spirituelle.
Quant à son fondateur, qui mourut vers 530, sa réputation de sainteté, ses miracles,
le firent connaître de toute la Bretagne,
et contribuèrent à la christianisation en profondeur de cette province.
Il est fêté également le 3 mars dans l'Église orthodoxe.
La veille de sa mort, Guénolé choisit son successeur, puis célébra une messe...
Successeur de Guénolé:
Vitrail de la cathédrale de Quimper représentant
saint Gwenaël (à gauche) --né v (avant) 520 - 590, fête 3 novembre - fêté en Bretagne, diocèse de Vannes -
demandant à suivre saint Guénolé.
---.
Cantique de saint Guénolé
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=-gIIAAAAQAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / NOTE: Difficile d'analyse, rempli de latin: recherche limitée... /
/''Guénolé'' 148 occurrences /
---.
-déjà en pdf-
https://excerpts.numilog.com/books/9782307057796.pdf
''Guénolé'' 35 occurrences /
---.
À suivre
3 mars
saint Guénolé de Landévennec ()-
né v 460 Ploufragan ou Plouguin (Armorique) - v 532 Landévennec (royaume de Cornouaille)
-de l'Ordre de Saint-Benoît;
-fondateur de l'abbaye de Landévennec en 485-
---.
-- Lectures –- - -
-bréviaire - - -- aucun -
---------------
Fondée au tournant des 5e et 6e siècles, l’abbaye de Landévennec est la fondation monastique la plus ancienne attestée en Bretagne.
Située à une centaine de mètres en contrebas du « nouveau » monastère construit dans les années 1950 (voir la photo plus bas),
l’ancienne abbaye est aujourd’hui un site archéologique et un musée.
Près de 25 ans de fouilles y ont révélé 13 siècles d’histoire bretonne. Ici c'est une représentation des ruines...
Landévennec… aux origines de la Bretagne
---.
Guénolé naquit vers 460, dont la famille originaire de Grande-Bretagne
avait émigrée en Armorique.
Lieux de naissance et de décès de saint Guénolé, distants de 150 km.
Très jeune, il fut offert à Dieu par ses parents dans un monastère,
selon une coutume dont la règle bénédictine se fait l'écho.
Son biographe (qui écrit au 10e siècle) nous rapporte que son père, qui était saint Fragan,
----saint Fragan, fête 3 octobre-
prince d'Albanie en Écosse, vint de Grande-Bretagne, au 5e siècle pour évangéliser l'Armorique.
Époux de sainte Gwenn fête 18 octobre -.
Il est, en plus d'être le père de saint Guénolé,
aussi le père des saints jumeaux Jagu fête 8 février
et Guethenoc, fête 5 novembre
et de sainte Clervie (Klerwi) fête 3 octobre et 21 décembre .
Il est également cousin de Riwall (ou Riware) fête 19 septembre .
Fragan répondit généreusement à Dieu qui lui demandait son fils Guénolé :
''Seigneur, s'écria-t-il à la suite d'une manifestation divine extraordinaire,
toutes les créatures sont entre tes mains.
Je te consacre volontiers ce Guénolé qui est plus ton fils que le mien, car tu me le demandes.''
La semaine suivante, Fragan et son épouse Gwen allèrent présenter le jeune garçon
à l'Abbé d'un monastère construit sur un îlot voisin.
Guénolé fut uni à la communauté.
Il progressa rapidement dans les voies spirituelles et dans la charité fraternelle.
À l'âge de vingt et un ans, ayant appris la mort de Patrick -- mort verss les années 480 fête 17 mars- ,
dont la réputation d'apôtre et de saint avait traversé la mer,
Guénolé voulut se rendre en Irlande pour vénérer ses reliques.
Mais son biographe nous rapporte que saint Patrick lui apparut et l'en dissuada,
lui demandant de fonder une nouvelle communauté monastique.
https://vodeus.tv/video/saint-guenole-et-labbaye-de-landevennec-2090
Son Abbé reconnut là une intervention divine, et désigna Guénolé comme supérieur d'une abbaye filiale.
Celui-ci emmena avec lui onze moines.
Comme cela se faisait à l'époque, les frères partirent à l'aventure.
Après une première tentative d'implantation, ils se fixèrent ailleurs définitivement
à l'entrée de la vallée du Faou, près du bord de la mer.
Ils donnèrent à leur monastère le nom de Lan Tevennec, qui devint par la suite Landévennec.
Cette abbaye connut des tribulations au cours des siècles.
Elle a retrouvé vie récemment :
des moines bénédictins l'ont reprise,
et elle est devenue de nouveau un foyer rayonnant de vie spirituelle.
Quant à son fondateur, qui mourut vers 530, sa réputation de sainteté, ses miracles,
le firent connaître de toute la Bretagne,
et contribuèrent à la christianisation en profondeur de cette province.
Il est fêté également le 3 mars dans l'Église orthodoxe.
La veille de sa mort, Guénolé choisit son successeur, puis célébra une messe...
Successeur de Guénolé:
Vitrail de la cathédrale de Quimper représentant
saint Gwenaël (à gauche) --né v (avant) 520 - 590, fête 3 novembre - fêté en Bretagne, diocèse de Vannes -
demandant à suivre saint Guénolé.
---.
Cantique de saint Guénolé
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=-gIIAAAAQAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / NOTE: Difficile d'analyse, rempli de latin: recherche limitée... /
/''Guénolé'' 148 occurrences /
---.
-déjà en pdf-
https://excerpts.numilog.com/books/9782307057796.pdf
''Guénolé'' 35 occurrences /
---.
À suivre
François d'Assise- Maître
- Messages : 2680
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de mars -
4 mars
saint Casimir (commémoraison) -mise à jour-
né 1458 5 octobre Cracovie - 1483 4 mars Grodno âgé de 24 ans et 5 mois
-canonisé en 1522 par le pape Adrien VI-
-Il a été déclaré Saint patron de la Lituanie en 1613
et celui de la Pologne en 1636.
-lieux de naissance et de décès distants de 370 km-
En ce temps de guerre en Ukraine, guerre redoutable
par ses crimes contre l'humanité subis aussi par tous les pays voisins,
et dont le monde entier est menacé
prions saint Casimir!
Prions pour nos frères ukrainiens et tous les peuples
qui subissent actuellement cette calamité meurtrière...
------
Lectures –- Philippiens 3 : 8-14; Mathieu 22 : 34-40 - - -
-bréviaire - - -- -Vie de saint Casimir par un contemporain. - -
---------------
Le prince Casimir, fils du roi de Pologne Casimir III et d'Élisabeth d'Autriche,
né au château de Cracovie, bien qu'il ne soit pas l'aîné de la famille (il est le troisième des treize enfants)
il avait été choisi pour succéder à son père.
Mais il ne devait jamais régner.
Il reçut, comme ses frères et sœurs dans la famille royale,
une éducation austère mais profondément chrétienne.
Sa mère, très vertueuse, y contribua avec le précepteur choisi,
le chanoine Jean Dugloss, (chanoine de Cracovie)
qui devint par la suite, archevêque de Lemberg.
Très tôt comme cette première lecture où saint Paul aux Philippiens nous témoigne :
Philippiens 3:
«8- Bien plus, désormais je considère tout comme désavantageux
à cause de la supériorité de la connaissance du Christ Jésus mon Seigneur.
À cause de lui j'ai accepté de tout perdre, je considère tout comme désavantageux,
afin de gagner le Christ, 9 - et d'être trouvé en lui, n'ayant plus ma justice à moi,
celle qui vient de la Loi, mais la justice par la foi au Christ,
celle qui vient de Dieu et s'appuie sur la foi ;
10- le connaître, lui, avec la puissance de sa résurrection et la communion à ses souffrances,
lui devenir conforme dans sa mort, 11- afin de parvenir si possible à ressusciter d'entre les morts.
12- Non que je sois déjà au but, ni déjà devenu parfait ; mais je poursuis ma course
pour tâcher de saisir, ayant été saisi moi-même par le Christ Jésus.
13- Non, frères, je ne me flatte point d'avoir déjà saisi ; je dis seulement ceci :
oubliant le chemin parcouru, je vais droit de l'avant, tendu de tout mon être,
14- et je cours vers le but, en vue du prix que Dieu nous appelle à recevoir là-haut, dans le Christ Jésus.»
Les événements politiques et la volonté du roi son père,
en firent le chef d'une expédition militaire alors qu'il n'avait que 13 ans !
Suite à un échec, le jeune guerrier, déconcerté, se retira pendant trois mois, afin d'éviter son père...
... au lieu d'aller droit à Cracovie, il se retira au château de Dobzki,
qui en est à une lieue, et il y passa trois mois dans les pratiques
d'une austère pénitence. Ayant reconnu dans la suite l'injustice
de l'expédition qu'on l'avait forcé d'entreprendre contre le roi de
Hongrie, il refusa constamment de se rendre à une seconde invitation
que lui firent les Hongrois, et cela malgré les sollicitations et les ordres réitérés de son père ...
-voir la référence plus bas...
Peu de temps après, son père Casimir III (IV) l'associa au gouvernement de la Pologne;
il l'avait bien préparé aux affaires publiques. Quand son frère Ladislas monta sur le trône de Bohême,
Casimir devint l'héritier présomptif de celui de Pologne.
À partir de 1479, le roi-père passa l'essentiel de son temps en Lituanie
et confia à son fils Casimir la régence de la Pologne.
Le jeune prince administra l'État avec sagesse et esprit de justice.
Son père essaya de lui faire épouser Cunégonde d'Autriche, fille de l’empereur Frédéric III,
toutefois le jeune Casimir opta pour le célibat permanent,
afin de préférer se consacrer à l'adoration du Saint Sacrement
à la contemplation de l'amour de la Vierge Marie,
envers le Christ, et son intercession.
Il fit vœu de virginité exclusif au service du Royaume de Dieu,
selon l'expression : eunuque pour vivre à l'adhésion totale de Jésus dans l'Évangile.
À défaut d'avoir un visuel en français: (en attendant)-
https://gloria.tv/post/ukSbEuLkD7iW6fdptmaCMNqpK
Il avait toujours manifesté un profond attachement à la vertu de chasteté qu'il chérissait au for intérieur de son âme.
Il ne devait passer que peu de temps sur cette terre.
Il mourut de phtisie (tuberculose) au cours d'un voyage qu'il fit en Lituanie, en 1484 (il n'avait que 24 ans et 5 mois).
Sa mort survint à Wilna, la capitale de la Lituanie.
L’Évangile du double commandement de la charité a été choisi pour sa fête,
parce que son premier biographe a souligné son amour inconditionnel envers les pauvres,
que la vie à la cour ne lui faisait pas oublier.
Un amour qui prenait sa source dans la méditation de la vie
et des enseignements des Écritures,
à ses inlassables prières sa grande dévotion à la Vierge Marie.
Il composa particulièrement une hymne à la Vierge Marie qu’il récitait souvent.
À sa demande, il fut enterré avec une copie de ce texte.
Lorsqu'on a exhumé son corps pour sa translation en 1604,
celui-ci fut retrouvé intact et entre ses mains,
il tenait cette hymne à la Sainte Vierge :
"Chaque jour, ô mon âme, rends tes hommages à Marie,
solennise ses fêtes et célèbre ses vertus éclatantes ;
Contemple et admire son élévation ;
Proclame son bonheur et comme Mère et comme Vierge ;
Honore-là afin qu’elle te délivre du poids de tes péchés ;
Invoque-là afin de ne pas être entraîné par le torrent des passions ;
Je le sais, personne ne peut honorer dignement Marie ;
Il est insensé pourtant celui qui se tait sur ses louanges ;
Tous les hommes doivent l’exalter et l’aimer spécialement,
Et jamais nous ne devons cesser de la vénérer et de la prier ;
Ô Marie, l’honneur et la gloire de toutes les femmes,
Vous que Dieu a élevée au-dessus de toutes les créatures ;
Ô Vierge miséricordieuse, exaucez les vœux de ceux qui ne cessent de vous louer ;
Purifiez les coupables et rendez-les dignes de tous les biens célestes ;
Salut, ô Vierge sainte,
Vous par qui les portes du ciel ont été ouvertes à des misérables,
Vous que les ruses de l’ancien serpent n’ont jamais séduite ;
Vous, la réparatrice, la consolatrice des âmes au désespoir,
Préservez-nous des maux qui fondront sur les méchants ;
Demandez pour moi que je jouisse d’une paix éternelle,
et que je n’aie pas le malheur d’être en proie aux flammes de l’étang de feu ;
Demandez que je sois chaste et modeste, doux, bon, sobre, pieux, prudent, droit et ennemi du mensonge ;
Obtenez-moi la mansuétude et l’amour de la concorde et de la pureté ;
Rendez-moi ferme et constant dans la voie du bien. Ainsi soit-il. »
signé Saint Casimir
----------
Il fut enterré dans l'église de Saint-Stanislas.
Saint Casimir est patron céleste de la Pologne et de la Lituanie.
---------------
Cent vingt ans après sa mort, on trouva son corps sans corruption .
Les riches étoffes dont on l'avait enveloppé furent aussi trouvées entières, malgré
l'excessive humidité du caveau où il avait été enterré.
On a fait
construire une magnifique chapelle de marbre pour y déposer ses reliques.
Saint Casimir est patron de la Pologne, et on le propose
communément aux jeunes gens comme un parfait modèle de pureté.
On conserve en divers endroits de la Pologne des habits et d'autres objets qui lui ont appartenu ;
mais nous ne savons pas si l'on ait détaché et distrait aucune relique de son corps,
si ça n'est celle que l'on conservait à Paris dans l'église Saint-Germain des Prés,
où l'on voit une chapelle consacrée en son honneur,
et
ce qui est rare pour les Saints, son véritable portrait.
...
Puisse la Pologne recouvrer, par l'intercession de saint Casimir,
la liberté qu'il lui conserva dans une guerre mémorable,
où une petite troupe de Lithuaniens tailla en pièces l'armée des Moscovites.
C'était peu de temps après sa mort.
Le grand -duc de Moscovie avait envahi toute la Lituanie, qui, ne pouvant résister à
des forces si puissantes, fit un voeu au tombeau du jeune prince .
Quelques jours après, durant la bataille, on vit dans les airs saint Casimir
combattre pour la défense de ses sujets, et mettre en fuite les barbares envahisseurs qui les oppriment aujourd'hui.
Le pape Paul V a fait insérer l'office de saint Casimir au Bréviaire romain .
------------
-Cette dernière partie est référée de:
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=KKlIAQAAMAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
livre contenant d'autres saints : voir la table des matières...
''Casimir'' 21 occurrences / /////// etc. /
---.
À suivre.
4 mars
saint Casimir (commémoraison) -mise à jour-
né 1458 5 octobre Cracovie - 1483 4 mars Grodno âgé de 24 ans et 5 mois
-canonisé en 1522 par le pape Adrien VI-
-Il a été déclaré Saint patron de la Lituanie en 1613
et celui de la Pologne en 1636.
-lieux de naissance et de décès distants de 370 km-
En ce temps de guerre en Ukraine, guerre redoutable
par ses crimes contre l'humanité subis aussi par tous les pays voisins,
et dont le monde entier est menacé
prions saint Casimir!
Prions pour nos frères ukrainiens et tous les peuples
qui subissent actuellement cette calamité meurtrière...
------
Lectures –- Philippiens 3 : 8-14; Mathieu 22 : 34-40 - - -
-bréviaire - - -- -Vie de saint Casimir par un contemporain. - -
- Vie de saint Casimir par un contemporain:
-Vie de saint Casimir par un contemporain.
« Casimir avait une parfaite, non pas partielle, mais sincère et totale, vivante, concrète,
dont l'Esprit Saint l'avait embrasé envers le Dieu tout-puissant, qui se reflétait envers le prochain.
Elle était répandue si abondamment dans son cœur qu'elle en débordait au-dehors en toutes occasions.
Rien ne le réjouissait davantage, ne correspondait mieux à ses désirs,
que de distribuer tous ses biens
et même de se donner totalement aux pauvres du Christ,
aux étrangers, aux malades, aux prisonniers, à tous les malheureux.
Il traitait les veuves, les orphelins, les opprimés non seulement comme un protecteur et un intendant,
mais comme leur père, leur fils et leur frère.
Il faudrait écrire une longue histoire si l'on voulait rapporter en détail
toutes les œuvres de charité et d'amour qu'il réalisa envers Dieu et les hommes.
On peut tenter d'imaginer, à quel point,
combien il a cultivé la justice,
combien il a montré de prudence,
combien il brillait par le courage et la constance,
surtout à cet âge où les hommes ont ordinairement plus de facilité
et plus de penchant à se précipiter dans le mal, en recueillant les témoignages
qui nous sont restés par des écrits qui peuvent en témoigner...
Chaque jour il exhortait son père à gouverner avec justice son royaume et les peuples vassaux.
Si parfois, par suite de l'incurie ou de la faiblesse humaine,
quelque chose était négligé dans le gouvernement,
il n'omit jamais de le reprocher à son père en termes mesurés et appropriés...
Il soutenait les procès des pauvres et des malheureux à l'égal des siens,
il prenait leur parti, et c'est pourquoi il était appelé le défenseur des pauvres.
Il avait beau être le fils du roi et descendre d'une très noble lignée,
il n'était jamais désagréable et dans ses paroles et dans ses relations,
à l'égard de tous, fût-ce le plus modeste et le plus faible.
Il voulut toujours figurer parmi les doux et les pauvres de cœur,
à qui appartient le royaume des cieux, plutôt que parmi les illustres et les puissants de ce monde.
Il n'ambitionna jamais le pouvoir suprême, et ne voulut rien accepter de ce que son père lui offrait;
il craignait que son âme ne fût blessée par les aiguillons des richesses,
que notre Seigneur Jésus Christ appelle des épines,
ou qu'elle ne fût souillée par le contact des affaires terrestres.
Il est resté chaste jusqu'à son dernier jour.
C'est ce que tout le monde affirme, et aussi ses camériers et ses secrétaires,
dont quelques-uns vivent encore et qui ont partagé intimement sa vie. »
---------------
Le prince Casimir, fils du roi de Pologne Casimir III et d'Élisabeth d'Autriche,
né au château de Cracovie, bien qu'il ne soit pas l'aîné de la famille (il est le troisième des treize enfants)
il avait été choisi pour succéder à son père.
Mais il ne devait jamais régner.
Il reçut, comme ses frères et sœurs dans la famille royale,
une éducation austère mais profondément chrétienne.
Sa mère, très vertueuse, y contribua avec le précepteur choisi,
le chanoine Jean Dugloss, (chanoine de Cracovie)
qui devint par la suite, archevêque de Lemberg.
Très tôt comme cette première lecture où saint Paul aux Philippiens nous témoigne :
Philippiens 3:
«8- Bien plus, désormais je considère tout comme désavantageux
à cause de la supériorité de la connaissance du Christ Jésus mon Seigneur.
À cause de lui j'ai accepté de tout perdre, je considère tout comme désavantageux,
afin de gagner le Christ, 9 - et d'être trouvé en lui, n'ayant plus ma justice à moi,
celle qui vient de la Loi, mais la justice par la foi au Christ,
celle qui vient de Dieu et s'appuie sur la foi ;
10- le connaître, lui, avec la puissance de sa résurrection et la communion à ses souffrances,
lui devenir conforme dans sa mort, 11- afin de parvenir si possible à ressusciter d'entre les morts.
12- Non que je sois déjà au but, ni déjà devenu parfait ; mais je poursuis ma course
pour tâcher de saisir, ayant été saisi moi-même par le Christ Jésus.
13- Non, frères, je ne me flatte point d'avoir déjà saisi ; je dis seulement ceci :
oubliant le chemin parcouru, je vais droit de l'avant, tendu de tout mon être,
14- et je cours vers le but, en vue du prix que Dieu nous appelle à recevoir là-haut, dans le Christ Jésus.»
Les événements politiques et la volonté du roi son père,
en firent le chef d'une expédition militaire alors qu'il n'avait que 13 ans !
Suite à un échec, le jeune guerrier, déconcerté, se retira pendant trois mois, afin d'éviter son père...
... au lieu d'aller droit à Cracovie, il se retira au château de Dobzki,
qui en est à une lieue, et il y passa trois mois dans les pratiques
d'une austère pénitence. Ayant reconnu dans la suite l'injustice
de l'expédition qu'on l'avait forcé d'entreprendre contre le roi de
Hongrie, il refusa constamment de se rendre à une seconde invitation
que lui firent les Hongrois, et cela malgré les sollicitations et les ordres réitérés de son père ...
-voir la référence plus bas...
Peu de temps après, son père Casimir III (IV) l'associa au gouvernement de la Pologne;
il l'avait bien préparé aux affaires publiques. Quand son frère Ladislas monta sur le trône de Bohême,
Casimir devint l'héritier présomptif de celui de Pologne.
À partir de 1479, le roi-père passa l'essentiel de son temps en Lituanie
et confia à son fils Casimir la régence de la Pologne.
Le jeune prince administra l'État avec sagesse et esprit de justice.
Son père essaya de lui faire épouser Cunégonde d'Autriche, fille de l’empereur Frédéric III,
toutefois le jeune Casimir opta pour le célibat permanent,
afin de préférer se consacrer à l'adoration du Saint Sacrement
à la contemplation de l'amour de la Vierge Marie,
envers le Christ, et son intercession.
Il fit vœu de virginité exclusif au service du Royaume de Dieu,
selon l'expression : eunuque pour vivre à l'adhésion totale de Jésus dans l'Évangile.
À défaut d'avoir un visuel en français: (en attendant)-
https://gloria.tv/post/ukSbEuLkD7iW6fdptmaCMNqpK
Il avait toujours manifesté un profond attachement à la vertu de chasteté qu'il chérissait au for intérieur de son âme.
Il ne devait passer que peu de temps sur cette terre.
Il mourut de phtisie (tuberculose) au cours d'un voyage qu'il fit en Lituanie, en 1484 (il n'avait que 24 ans et 5 mois).
Sa mort survint à Wilna, la capitale de la Lituanie.
L’Évangile du double commandement de la charité a été choisi pour sa fête,
parce que son premier biographe a souligné son amour inconditionnel envers les pauvres,
que la vie à la cour ne lui faisait pas oublier.
Un amour qui prenait sa source dans la méditation de la vie
et des enseignements des Écritures,
à ses inlassables prières sa grande dévotion à la Vierge Marie.
Il composa particulièrement une hymne à la Vierge Marie qu’il récitait souvent.
À sa demande, il fut enterré avec une copie de ce texte.
Lorsqu'on a exhumé son corps pour sa translation en 1604,
celui-ci fut retrouvé intact et entre ses mains,
il tenait cette hymne à la Sainte Vierge :
"Chaque jour, ô mon âme, rends tes hommages à Marie,
solennise ses fêtes et célèbre ses vertus éclatantes ;
Contemple et admire son élévation ;
Proclame son bonheur et comme Mère et comme Vierge ;
Honore-là afin qu’elle te délivre du poids de tes péchés ;
Invoque-là afin de ne pas être entraîné par le torrent des passions ;
Je le sais, personne ne peut honorer dignement Marie ;
Il est insensé pourtant celui qui se tait sur ses louanges ;
Tous les hommes doivent l’exalter et l’aimer spécialement,
Et jamais nous ne devons cesser de la vénérer et de la prier ;
Ô Marie, l’honneur et la gloire de toutes les femmes,
Vous que Dieu a élevée au-dessus de toutes les créatures ;
Ô Vierge miséricordieuse, exaucez les vœux de ceux qui ne cessent de vous louer ;
Purifiez les coupables et rendez-les dignes de tous les biens célestes ;
Salut, ô Vierge sainte,
Vous par qui les portes du ciel ont été ouvertes à des misérables,
Vous que les ruses de l’ancien serpent n’ont jamais séduite ;
Vous, la réparatrice, la consolatrice des âmes au désespoir,
Préservez-nous des maux qui fondront sur les méchants ;
Demandez pour moi que je jouisse d’une paix éternelle,
et que je n’aie pas le malheur d’être en proie aux flammes de l’étang de feu ;
Demandez que je sois chaste et modeste, doux, bon, sobre, pieux, prudent, droit et ennemi du mensonge ;
Obtenez-moi la mansuétude et l’amour de la concorde et de la pureté ;
Rendez-moi ferme et constant dans la voie du bien. Ainsi soit-il. »
signé Saint Casimir
----------
Il fut enterré dans l'église de Saint-Stanislas.
Saint Casimir est patron céleste de la Pologne et de la Lituanie.
---------------
Cent vingt ans après sa mort, on trouva son corps sans corruption .
Les riches étoffes dont on l'avait enveloppé furent aussi trouvées entières, malgré
l'excessive humidité du caveau où il avait été enterré.
On a fait
construire une magnifique chapelle de marbre pour y déposer ses reliques.
Saint Casimir est patron de la Pologne, et on le propose
communément aux jeunes gens comme un parfait modèle de pureté.
On conserve en divers endroits de la Pologne des habits et d'autres objets qui lui ont appartenu ;
mais nous ne savons pas si l'on ait détaché et distrait aucune relique de son corps,
si ça n'est celle que l'on conservait à Paris dans l'église Saint-Germain des Prés,
où l'on voit une chapelle consacrée en son honneur,
et
ce qui est rare pour les Saints, son véritable portrait.
...
Puisse la Pologne recouvrer, par l'intercession de saint Casimir,
la liberté qu'il lui conserva dans une guerre mémorable,
où une petite troupe de Lithuaniens tailla en pièces l'armée des Moscovites.
C'était peu de temps après sa mort.
Le grand -duc de Moscovie avait envahi toute la Lituanie, qui, ne pouvant résister à
des forces si puissantes, fit un voeu au tombeau du jeune prince .
Quelques jours après, durant la bataille, on vit dans les airs saint Casimir
combattre pour la défense de ses sujets, et mettre en fuite les barbares envahisseurs qui les oppriment aujourd'hui.
Le pape Paul V a fait insérer l'office de saint Casimir au Bréviaire romain .
------------
-Cette dernière partie est référée de:
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=KKlIAQAAMAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
livre contenant d'autres saints : voir la table des matières...
''Casimir'' 21 occurrences / /////// etc. /
---.
À suivre.
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