Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
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Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois d'avril -
5 avril
saint Vincent Ferrier (commémoraison)
né 1350 23 janvier Valence, Royaume de Valence, Espagne - 1419 5 avril Vannes, duché de Bretagne -
- - prêtre prédicateur dominicain-
-canonisation 1455 par le pape Calixte III -
---.
--- Lectures –Apocalypse 3: 20-22; Luc 12: 25-40- - -
- bréviaire - - - Traité de la vie spirituelle de saint Vincent Ferrier- …
Il prêcha en Bretagne, en Italie, en Suisse (etc.).
Dans la vallée bretonne:
------------
Vincent Ferrier est est le quatrième enfant:
Son père Guillaume Ferrier (Ferrer en espagnol ) , originaire de Palamos,
d'une ancienne famille de Catalogne,
et sa mère Constance Miguel, parente de l'évêque de bValence.
Son père fit un rêve avant sa naissance l’informant qu’il aurait un fils dominicain. (voir au livre ''naissance de Vincent'')-
Vincent est le frère de Boniface Ferrier, chartreux, --né 1355- 1417, il fut un moine traducteur de la Bible et écrivain...--
élu prieur de la Grande Chartreuse et général de l'ordre en 1402.
Vincent fut baptisé dans l’église Saint-Étienne et nommé d’après saint Vincent de Saragosse,
le patron de sa ville natale, Valence.
Tout semblait se correspondre pour faire de Vincent Ferrier un homme de doctrine,
absorbé dans des études dans son couvent, demeurant professeur de théologie à vie,
auteur exclusivement de traités savants.
Ses études, sa formation, à l'école de saint Thomas d'Aquin,
son goût pour l''activité littéraire : son attirance le poussait à cette exclusivité.
Cependant il devint le plus grand prédicateur aux foules de son siècle.
Il avait reçu de ses parents une éducation qui l'amena le moment venu
à la porte d'un couvent de l'ordre des Frères Prêcheurs,
dont il deviendra l'une des gloires.
Là, il étudie, il enseigne, il écrit.
Il fut élu prieur de la communauté de Valence en 1378.
Cette même année, l'Église est déchirée par ce qu'on a appelé le Grand Schisme.
Deux papes qui ne doivent pourtant pas régner en même temps...
(ce fût même trois pendant à un certain moment):
l'un résidant à Rome, l'autre en Avignon, que tous les deux auraient pu être légitimes;
mais il ne peut y en avoir deux...
Personne, pendant un bon moment ne pouvait savoir
avec certitude lequel serait le véritable successeur de Pierre.
Vincent va être sensibilisé à cette situation scandaleuse qu'il cherchera à faire cesser par sa parole.
Il fût aussi amené à lutter contre des hérésies et le relâchement des mœurs.
En relation avec les plus grands de ce monde, confesseur du pape d'Avignon,
il va devenir bientôt prédicateur itinérant.
Il se révèle alors un grand maître dans l'art de prêcher.
Sa popularité se propage, et partout où il arrive c'est l'enthousiasme.
Un témoin a parlé, lors du procès de canonisation,
de son pouvoir quasi divin et de la fascination qu'il exerçait sur les foules.
Il accomplit des miracles, qui renforça sa parole.
De quoi parlait-il ? Les deux lectures choisies pour sa fête nous renseignent à ce sujet.
Il appelait à la conversion en rappelant inlassablement l'avertissement du Christ :
Soyez prêts. Vous ne savez ni le jour ni l'heure.
Faut-il parler de la crainte du jugement qu'il inculquait à ses auditeurs ?
Ce serait bon de l'entendre encore aujourd'hui...
Mais sa prédication, sans cesse rappelait la parole du Seigneur
dans la première lecture qui parle de l'intimité de l'amour attendu
pour prendre le repas du festin promis avec son Seigneur...
Luc 12:
«25- Qui d'entre vous d'ailleurs peut, en s'en inquiétant, ajouter une coudée à la longueur de sa vie ?
26- Si donc même la plus petite chose dépasse votre pouvoir, pourquoi vous inquiéter des autres ?
27- Considérez les lis, comme ils ne filent ni ne tissent.
Or, je vous le dis, Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n'a pas été vêtu comme l'un d'eux.
28- Que si, dans les champs, Dieu habille de la sorte l'herbe qui est aujourd'hui, et demain sera jetée au four,
combien plus le fera-t-il pour vous, gens de peu de foi !
29- Vous non plus, ne cherchez pas ce que vous mangerez et ce que vous boirez ; ne vous tourmentez pas.
30- Car ce sont là toutes choses dont les païens de ce monde sont en quête ;
mais votre Père sait que vous en avez besoin.
31- Aussi bien, cherchez son Royaume, et cela vous sera donné par surcroît.
32- "Sois sans crainte, petit troupeau, car votre Père s'est complu à vous donner le Royaume.
33- "Vendez vos biens, et donnez-les en aumône. Faites-vous des bourses qui ne s'usent pas,
un trésor inépuisable dans les cieux, où ni voleur n'approche ni mite ne détruit.
34- Car où est votre trésor, là aussi sera votre cœur.
35- " Que vos reins soient ceints et vos lampes allumées.
36- Soyez semblables, vous, à des gens qui attendent leur maître
à son retour de noces, pour lui ouvrir dès qu'il viendra et frappera.
37- Heureux ces serviteurs que le maître en arrivant trouvera en train de veiller !
En vérité, je vous le dis, il se ceindra, les fera mettre à table et, passant de l'un à l'autre, il les servira.
38- Qu'il vienne à la deuxième ou à la troisième veille, s'il trouve les choses ainsi, heureux seront-ils !
39- Comprenez bien ceci : si le maître de maison avait su à quelle heure le voleur devait venir,
il n'aurait pas laissé percer le mur de sa maison.
40- Vous aussi, tenez-vous prêts, car c'est à l'heure que vous ne pensez pas que le Fils de l'homme va venir. "»
Confiance et persévérance.
Joie dans le Royaume qui vient
et qu'il faut attendre en travaillant pour y entrer!
---.
La vie de Vincent Ferrier. Au bas de chaque page cliquer sur -suite-.
https://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Vincent_Ferrier/ferrier/1vie.htm
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=mq9fAAAAcAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table'' 69e occurrence -seulement la 69e occurrence pour éviter les radicaux ayant les mêmes lettres... /
CHAPITRE I. Naissance de Vincent . Ses études . Son entrée dans l'Ordre des frères Prêcheurs .
a présence à la Cour de Benoît XIII dans la ville d'Avignon. Sa maladie .
CHAP. II . – Vision de Vincent. Il est miraculeusement guéri.
Il prêche en diverses contrées. Il arrive à Nantes .
etc.voir la table...
''naissance de Vincent'' 2 occurrences /''Bretagne'' 102 occurrences /''Italie'' 5 occurrences / ''Suisse'' 1 occurrence /
/''théologie'' 30 occurrences /''saint Thomas'' 1 occurrence / ''schisme'' 4 occurrences / ''Avignon'' 16 occurrences /
/''Rome'' 54 occurrences / ''hérésie'' 1 occurrence / ''hérétique'' 3 occurrences /
/''confesseur'' 8 occurrences / ''doctrine'' 7 occurrences / etc. /
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=v1GYBIQv_88C&printsec=frontcover&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false
ancien français...
''table'' 64e occurrence, seulement et suivantes- on peut la chercher à rebours pour tout de suite arriver dessus.../
---.
À suivre.
5 avril
saint Vincent Ferrier (commémoraison)
né 1350 23 janvier Valence, Royaume de Valence, Espagne - 1419 5 avril Vannes, duché de Bretagne -
- - prêtre prédicateur dominicain-
-canonisation 1455 par le pape Calixte III -
---.
--- Lectures –Apocalypse 3: 20-22; Luc 12: 25-40- - -
- bréviaire - - - Traité de la vie spirituelle de saint Vincent Ferrier- …
- Traité de la vie spirituelle de saint Vincent Ferrier:
- -
-intro au bréviaire : En vrai fils de saint Dominique, Vincent Ferrier fut avant tout un prêcheur.
De Valence (Espagne) où il naquit (1350) à Vannes, en Bretagne, où il mourut (1419),
il chemina sans cesse à travers la France, l’Italie, la Suisse, -etc.-
exhortant les foules à la conversion, dans l’attente du retour du Christ
que semblaient annoncer les calamités de son temps, la guerre et le schisme.
« Dans les prédications et les exhortations, emploie un langage simple,
celui d'un entretien familier, pour expliquer en détail ce qu'il faut faire.
Autant que possible, donne des exemples,
afin que le pécheur, chargé de tel péché,
se sente atteint comme si tu prêchais pour lui seul.
Mais parle de telle sorte que tes paroles apparaissent bien
comme ne venant pas d'un esprit orgueilleux ou irrité,
mais plutôt de la tendresse d'une charité et d'une bonté paternelle.
Sois pareil à un père qui s'afflige de voir ses enfants coupables, ou gravement malades,
jetés dans un fossé profond:
il essaie de les ramener, de les délivrer, il veut les caresser
comme une mère, comme quelqu'un qui se réjouit de voir leur progrès
et de pouvoir espérer pour eux la gloire du paradis.
C'est ainsi qu'on fait ordinairement du bien à ses auditeurs.
Car un exposé général sur les vertus et les vices ne les touche guère.
De même dans les confessions:
que tu encourages aimablement les timides, ou que tu menaces sévèrement les endurcis,
montre toujours la tendresse de la charité.
Que le pécheur comprenne toujours que tes paroles sont inspirées par la charité pure.
C'est pourquoi les paroles charitables et douces doivent toujours précéder les paroles mordantes.
Toi qui désires être utile aux âmes qui t'approchent,
commence par recourir à Dieu de tout ton cœur.
Fais-lui simplement cette demande:
qu'il daigne répandre en toi cette charité
qui est l'essentiel des vertus
et qui te permettra d'accomplir ce que tu souhaites. »
Il prêcha en Bretagne, en Italie, en Suisse (etc.).
Dans la vallée bretonne:
------------
Vincent Ferrier est est le quatrième enfant:
Son père Guillaume Ferrier (Ferrer en espagnol ) , originaire de Palamos,
d'une ancienne famille de Catalogne,
et sa mère Constance Miguel, parente de l'évêque de bValence.
Son père fit un rêve avant sa naissance l’informant qu’il aurait un fils dominicain. (voir au livre ''naissance de Vincent'')-
Vincent est le frère de Boniface Ferrier, chartreux, --né 1355- 1417, il fut un moine traducteur de la Bible et écrivain...--
élu prieur de la Grande Chartreuse et général de l'ordre en 1402.
Vincent fut baptisé dans l’église Saint-Étienne et nommé d’après saint Vincent de Saragosse,
le patron de sa ville natale, Valence.
Tout semblait se correspondre pour faire de Vincent Ferrier un homme de doctrine,
absorbé dans des études dans son couvent, demeurant professeur de théologie à vie,
auteur exclusivement de traités savants.
Ses études, sa formation, à l'école de saint Thomas d'Aquin,
son goût pour l''activité littéraire : son attirance le poussait à cette exclusivité.
Cependant il devint le plus grand prédicateur aux foules de son siècle.
Il avait reçu de ses parents une éducation qui l'amena le moment venu
à la porte d'un couvent de l'ordre des Frères Prêcheurs,
dont il deviendra l'une des gloires.
Là, il étudie, il enseigne, il écrit.
Il fut élu prieur de la communauté de Valence en 1378.
Cette même année, l'Église est déchirée par ce qu'on a appelé le Grand Schisme.
Deux papes qui ne doivent pourtant pas régner en même temps...
(ce fût même trois pendant à un certain moment):
l'un résidant à Rome, l'autre en Avignon, que tous les deux auraient pu être légitimes;
mais il ne peut y en avoir deux...
Personne, pendant un bon moment ne pouvait savoir
avec certitude lequel serait le véritable successeur de Pierre.
Vincent va être sensibilisé à cette situation scandaleuse qu'il cherchera à faire cesser par sa parole.
Il fût aussi amené à lutter contre des hérésies et le relâchement des mœurs.
En relation avec les plus grands de ce monde, confesseur du pape d'Avignon,
il va devenir bientôt prédicateur itinérant.
Il se révèle alors un grand maître dans l'art de prêcher.
Sa popularité se propage, et partout où il arrive c'est l'enthousiasme.
Un témoin a parlé, lors du procès de canonisation,
de son pouvoir quasi divin et de la fascination qu'il exerçait sur les foules.
Il accomplit des miracles, qui renforça sa parole.
De quoi parlait-il ? Les deux lectures choisies pour sa fête nous renseignent à ce sujet.
Il appelait à la conversion en rappelant inlassablement l'avertissement du Christ :
Soyez prêts. Vous ne savez ni le jour ni l'heure.
Faut-il parler de la crainte du jugement qu'il inculquait à ses auditeurs ?
Ce serait bon de l'entendre encore aujourd'hui...
Mais sa prédication, sans cesse rappelait la parole du Seigneur
dans la première lecture qui parle de l'intimité de l'amour attendu
pour prendre le repas du festin promis avec son Seigneur...
Luc 12:
«25- Qui d'entre vous d'ailleurs peut, en s'en inquiétant, ajouter une coudée à la longueur de sa vie ?
26- Si donc même la plus petite chose dépasse votre pouvoir, pourquoi vous inquiéter des autres ?
27- Considérez les lis, comme ils ne filent ni ne tissent.
Or, je vous le dis, Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n'a pas été vêtu comme l'un d'eux.
28- Que si, dans les champs, Dieu habille de la sorte l'herbe qui est aujourd'hui, et demain sera jetée au four,
combien plus le fera-t-il pour vous, gens de peu de foi !
29- Vous non plus, ne cherchez pas ce que vous mangerez et ce que vous boirez ; ne vous tourmentez pas.
30- Car ce sont là toutes choses dont les païens de ce monde sont en quête ;
mais votre Père sait que vous en avez besoin.
31- Aussi bien, cherchez son Royaume, et cela vous sera donné par surcroît.
32- "Sois sans crainte, petit troupeau, car votre Père s'est complu à vous donner le Royaume.
33- "Vendez vos biens, et donnez-les en aumône. Faites-vous des bourses qui ne s'usent pas,
un trésor inépuisable dans les cieux, où ni voleur n'approche ni mite ne détruit.
34- Car où est votre trésor, là aussi sera votre cœur.
35- " Que vos reins soient ceints et vos lampes allumées.
36- Soyez semblables, vous, à des gens qui attendent leur maître
à son retour de noces, pour lui ouvrir dès qu'il viendra et frappera.
37- Heureux ces serviteurs que le maître en arrivant trouvera en train de veiller !
En vérité, je vous le dis, il se ceindra, les fera mettre à table et, passant de l'un à l'autre, il les servira.
38- Qu'il vienne à la deuxième ou à la troisième veille, s'il trouve les choses ainsi, heureux seront-ils !
39- Comprenez bien ceci : si le maître de maison avait su à quelle heure le voleur devait venir,
il n'aurait pas laissé percer le mur de sa maison.
40- Vous aussi, tenez-vous prêts, car c'est à l'heure que vous ne pensez pas que le Fils de l'homme va venir. "»
Confiance et persévérance.
Joie dans le Royaume qui vient
et qu'il faut attendre en travaillant pour y entrer!
---.
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''table'' 69e occurrence -seulement la 69e occurrence pour éviter les radicaux ayant les mêmes lettres... /
CHAPITRE I. Naissance de Vincent . Ses études . Son entrée dans l'Ordre des frères Prêcheurs .
a présence à la Cour de Benoît XIII dans la ville d'Avignon. Sa maladie .
CHAP. II . – Vision de Vincent. Il est miraculeusement guéri.
Il prêche en diverses contrées. Il arrive à Nantes .
etc.voir la table...
''naissance de Vincent'' 2 occurrences /''Bretagne'' 102 occurrences /''Italie'' 5 occurrences / ''Suisse'' 1 occurrence /
/''théologie'' 30 occurrences /''saint Thomas'' 1 occurrence / ''schisme'' 4 occurrences / ''Avignon'' 16 occurrences /
/''Rome'' 54 occurrences / ''hérésie'' 1 occurrence / ''hérétique'' 3 occurrences /
/''confesseur'' 8 occurrences / ''doctrine'' 7 occurrences / etc. /
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ancien français...
''table'' 64e occurrence, seulement et suivantes- on peut la chercher à rebours pour tout de suite arriver dessus.../
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À suivre.
François d'Assise- Maître
- Messages : 2702
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois d'avril -
6 avril
saint Célestin 1er () -mise à jour-
né 4e siècle en Campanie - 432 27 juillet Rome
-il dut lutter contre les hérésies.
Célestin 1er fut le 43e pape de 422 à 432.
il est fêté le 6 avril, jour où sa dépouille
fut déposée dans la Catacombe de Priscille.
Certains calendriers le mentionne au 27 juillet, jour anniversaire de son décès...
L'Église orthodoxe le fête le 8 avril.
---------
- Lectures : - -
- -au bréviaire - - - - aucun -
----------.
Romain d'origine, il a été ordonné prêtre à Rome. Il vécut un certain temps à Milan,
alors que saint Ambroise était évêque de ce diocèse. --saint Ambroise né 339- 397 fête 7 décembre--
Il sera élu 43e pape au conclave de 422.
Son pontificat, qui devait durer près de dix ans,
fut marqué par des difficultés avec certaines personnalités, y compris des évêques.
La grande autorité que l'on reconnût par la suite au chef de l'Église catholique
restait encore à être reconnue dans le cheminement universel vers lequel l'Église était appelée,
selon son élection divine assistée et nécessitée face aux nombreux combats engagés
par les hérésies qui ont attenté à son unité pour faire préjudice à son universalité.
C'est ainsi que des évêques africains, réunis en concile à Carthage en 424,
contestèrent des décisions papales avec une liberté de parole
qui peut surprendre quand on aborde ce temps pour la première fois dans une étude....
Par exemple, à propos de l'élection de l'évêque Honorat à Arles,
le pape écrit ainsi en 428 à tous les évêques du Sud-Est de la Gaule pour leur demander qu'à l'avenir :
« un prêtre ne soit élu, venant d'une autre Église,
que dans le cas où aucun clerc de l'Église à pourvoir ne serait jugé digne,
ce que nous croyons ne pouvoir se produire.
Il faut réprouver le fait de préférer ceux des Églises étrangères,
ne pas faire appel à des étrangers de peur que l'on ne paraisse avoir établi
une sorte de nouveau collège d'où seraient tirés les évêques ».
C'est pour pallier, en faisant prendre mieux conscience
que l'unité ne devait pas laisser d'être travaillée avec diligence et sans relâche avec assiduité;
sans cesse à rappeler aux nouvelles générations, dans une Église qui grandissait,
afin de les conformer à l'importance de rester unis
par des ministères de direction qui doivent rendre compte
au Magistère afin de faire connaître les chargés au sein des communautés.
De la même manière, l'Église devait savoir
ce qu'enseignaient les discoureurs; Célestin 1er se heurta ainsi à des questions doctrinales.
Le pélagianisme continuait à se répandre.
Pélage, (né v. 350 - v. 420) moine ascète breton, influent mais sans autorité,
enseignait ses idées niant la nécessité de la grâce divine pour le salut...
Elles furent jugées hérétiques par l'Église en 418.
Dieu, selon Pélage, a suffisamment doté la nature humaine
pour que l'homme puisse se sauver par ses propres forces.
Pour lutter contre cette doctrine erronée,
Célestin sut se faire aider par des hommes de valeur,
tels Germain d'Auxerre --saint né v 380- 448 fête 31 juillet--
et Loup de Troyes. --saint né 395- 479 fête 29 juillet--
Surtout, il recommanda les écrits de saint Augustin, -- né 354- 430 fête 28 août --
que l'on a justement appelé «le docteur de la grâce »,
et qui fut le principal adversaire des pélagiens :
«Augustin, disait le pape dans une lettre,
est constamment demeuré dans notre communion.
Sa science était si éminente que plusieurs de mes prédécesseurs
le comptaient parmi les meilleurs docteurs.»
Le pape Célestin eut à lutter également contre le nestorianisme,
une autre hérésie, qui déniait à la Vierge Marie le titre de Mère de Dieu
et revenait donc à nier la divinité du Christ.
Nestorius fut d'abord condamné par un concile romain.
Devant son refus de se soumettre, un nouveau concile se réunit l'année suivante à Éphèse (431),
en présence de trois légats du pape. C'est là
que fut proclamée solennellement la maternité divine de Marie.
Célestin mourut en 432.
---.
Un livre choisi - celui-ci pour l'instant:
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=FsY9AAAAYAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
-livre imprimerie d'anciens lettrages...
''table des chapitres'' occurrence / ''Célestin'' 22 occurrences / ''Ambroise'' 14 occurrences / ''Pélage'' 46 occurrences /
/''pélagia'' 4 occurrences -... pour pélagianus; pélagianisme; pélagiani; pélagianum/ ''Augustin'' 50 occurrences /
/ Note: puisque le pélagianisme niait l'importance de la grâce:
saint Augustin devint le docteur de la grâce ,
afin de bien développer la doctrine sur la nécessité de la grâce: ''grâce'' 110 occurrences /
/''Germain'' 6 occurrences / ''Auxerre'' 1 occurrence- pour saint Germain d'Auxerre /
/''Nestor'' et mots de même famille: 146 occurrences / ''Vierge Marie'' 9 occurrences /''Éphèse'' 59 occurrences /
/''concile'' 533 occurrences / ''Mahomet'' 21 occurrences /''Eutychès'' 90 occurrences /
/''eutychéanisme'' 3 occurrences / ''monophysites'' 1 occurrence / ''hérésie'' 321 occurrences /
/''hérésiarque'' 41 occurrences / ''hérétique'' 257 occurrences / ''schisme'' 52 occurrences //////// etc. /
---.
---.
À suivre.
6 avril
saint Célestin 1er () -mise à jour-
né 4e siècle en Campanie - 432 27 juillet Rome
-il dut lutter contre les hérésies.
Célestin 1er fut le 43e pape de 422 à 432.
il est fêté le 6 avril, jour où sa dépouille
fut déposée dans la Catacombe de Priscille.
Certains calendriers le mentionne au 27 juillet, jour anniversaire de son décès...
L'Église orthodoxe le fête le 8 avril.
---------
- Lectures : - -
- -au bréviaire - - - - aucun -
----------.
Romain d'origine, il a été ordonné prêtre à Rome. Il vécut un certain temps à Milan,
alors que saint Ambroise était évêque de ce diocèse. --saint Ambroise né 339- 397 fête 7 décembre--
Il sera élu 43e pape au conclave de 422.
Son pontificat, qui devait durer près de dix ans,
fut marqué par des difficultés avec certaines personnalités, y compris des évêques.
La grande autorité que l'on reconnût par la suite au chef de l'Église catholique
restait encore à être reconnue dans le cheminement universel vers lequel l'Église était appelée,
selon son élection divine assistée et nécessitée face aux nombreux combats engagés
par les hérésies qui ont attenté à son unité pour faire préjudice à son universalité.
C'est ainsi que des évêques africains, réunis en concile à Carthage en 424,
contestèrent des décisions papales avec une liberté de parole
qui peut surprendre quand on aborde ce temps pour la première fois dans une étude....
Par exemple, à propos de l'élection de l'évêque Honorat à Arles,
le pape écrit ainsi en 428 à tous les évêques du Sud-Est de la Gaule pour leur demander qu'à l'avenir :
« un prêtre ne soit élu, venant d'une autre Église,
que dans le cas où aucun clerc de l'Église à pourvoir ne serait jugé digne,
ce que nous croyons ne pouvoir se produire.
Il faut réprouver le fait de préférer ceux des Églises étrangères,
ne pas faire appel à des étrangers de peur que l'on ne paraisse avoir établi
une sorte de nouveau collège d'où seraient tirés les évêques ».
C'est pour pallier, en faisant prendre mieux conscience
que l'unité ne devait pas laisser d'être travaillée avec diligence et sans relâche avec assiduité;
sans cesse à rappeler aux nouvelles générations, dans une Église qui grandissait,
afin de les conformer à l'importance de rester unis
par des ministères de direction qui doivent rendre compte
au Magistère afin de faire connaître les chargés au sein des communautés.
De la même manière, l'Église devait savoir
ce qu'enseignaient les discoureurs; Célestin 1er se heurta ainsi à des questions doctrinales.
Le pélagianisme continuait à se répandre.
Pélage, (né v. 350 - v. 420) moine ascète breton, influent mais sans autorité,
enseignait ses idées niant la nécessité de la grâce divine pour le salut...
Elles furent jugées hérétiques par l'Église en 418.
Dieu, selon Pélage, a suffisamment doté la nature humaine
pour que l'homme puisse se sauver par ses propres forces.
Pour lutter contre cette doctrine erronée,
Célestin sut se faire aider par des hommes de valeur,
tels Germain d'Auxerre --saint né v 380- 448 fête 31 juillet--
et Loup de Troyes. --saint né 395- 479 fête 29 juillet--
Surtout, il recommanda les écrits de saint Augustin, -- né 354- 430 fête 28 août --
que l'on a justement appelé «le docteur de la grâce »,
et qui fut le principal adversaire des pélagiens :
«Augustin, disait le pape dans une lettre,
est constamment demeuré dans notre communion.
Sa science était si éminente que plusieurs de mes prédécesseurs
le comptaient parmi les meilleurs docteurs.»
Le pape Célestin eut à lutter également contre le nestorianisme,
une autre hérésie, qui déniait à la Vierge Marie le titre de Mère de Dieu
et revenait donc à nier la divinité du Christ.
Nestorius fut d'abord condamné par un concile romain.
- Nestorius:
LE NESTORIANISME
...
Une nouvelle crise survint à l’initiative de Nestorius, ( né 386-451).
Ce moine syrien,
devenu patriarche de Constantinople en 428,
formé par l’exégèse dualiste en vigueur à la Didascalée (École théologique) d’Antioche,
privilégiait l’humanité de Jésus
au détriment de sa divinité,
d’où son refus d’admettre que Marie est mère de Dieu,
comme on le croyait à la Didascalée d’Alexandrie
où l’on insistait sur l’unité substantielle entre les deux natures du Christ.
En 431, le concile d’Éphèse proclama la Vierge Marie
Theotokos (en grec « qui enfante Dieu »)
et déposa Nestorius pour hérésie.
Mais le nestorianisme se répandit jusqu’en Mésopotamie et en Perse,
territoires alors dominés par les Sassanides,
où l’Église locale, qui avait déjà rompu son lien
avec le patriarcat d’Antioche,
situé en terre byzantine, dans l’espoir d’échapper aux persécutions,
en fit sa doctrine officielle.
Des tribus arabes chrétiennes, également vassales des Perses,
notamment celle des Lakhmides, établie à Hîra, au sud de Babylone,
devinrent elles aussi nestoriennes,
entraînant sur cette voie les riverains du golfe Persique.
La suppression de leur royaume par les Sassanides
les laissera sans défense lors de la conquête islamique.
À l’ouest, sur le site de l’antique Bosra (sud de la Syrie),
les guides montrent une chapelle où aurait vécu le moine nestorien Bahîra. (Au 6e siècle).
Là, accueillant Abou Taleb et son neveu Mahomet encore enfant,
lors d’une halte que ceux-ci firent avec la caravane qu’ils accompagnaient vers le nord,
le religieux (hérétique) aurait reconnu le destin « prophétique » du garçon.
(Auparavant) en 433, un accord conclu entre Jean et Cyrille,
respectivement patriarches d’Antioche et d’Alexandrie,
stipula la distinction entre les natures divine et humaine du Christ
et leur union sans confusion.
Cette définition ne reçut pas l’assentiment de tous les anti-nestoriens.
Certains crurent qu’elle sous-entendait une séparation absolue entre les deux natures
et revenait donc à nier l’unicité christique.
Ils suivirent alors la thèse monophysite (du grec monos = seul et physis = nature)
d’un moine syrien, Eutychès,
pour qui la nature humaine du Christ
était absorbée par sa nature divine.
Devant son refus de se soumettre, un nouveau concile se réunit l'année suivante à Éphèse (431),
en présence de trois légats du pape. C'est là
que fut proclamée solennellement la maternité divine de Marie.
Célestin mourut en 432.
---.
Un livre choisi - celui-ci pour l'instant:
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=FsY9AAAAYAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
-livre imprimerie d'anciens lettrages...
''table des chapitres'' occurrence / ''Célestin'' 22 occurrences / ''Ambroise'' 14 occurrences / ''Pélage'' 46 occurrences /
/''pélagia'' 4 occurrences -... pour pélagianus; pélagianisme; pélagiani; pélagianum/ ''Augustin'' 50 occurrences /
/ Note: puisque le pélagianisme niait l'importance de la grâce:
saint Augustin devint le docteur de la grâce ,
afin de bien développer la doctrine sur la nécessité de la grâce: ''grâce'' 110 occurrences /
/''Germain'' 6 occurrences / ''Auxerre'' 1 occurrence- pour saint Germain d'Auxerre /
/''Nestor'' et mots de même famille: 146 occurrences / ''Vierge Marie'' 9 occurrences /''Éphèse'' 59 occurrences /
/''concile'' 533 occurrences / ''Mahomet'' 21 occurrences /''Eutychès'' 90 occurrences /
/''eutychéanisme'' 3 occurrences / ''monophysites'' 1 occurrence / ''hérésie'' 321 occurrences /
/''hérésiarque'' 41 occurrences / ''hérétique'' 257 occurrences / ''schisme'' 52 occurrences //////// etc. /
---.
---.
À suivre.
François d'Assise- Maître
- Messages : 2702
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois d'avril -
7 avril
saint Jean-Baptiste De La Salle (mémoire)-
né 1651 30 mai à Reims - 1719 7 avril Vendredi Saint
au manoir de Saint-Yon,
dans les faubourgs de Rouen -
-docteur en théologie- précurseur de l’enseignement populaire;
-ordre religieux Frères des écoles chrétiennes;
-vénéré tout particulièrement à Rome à la Maison généralice, Via Aurelia, 476;
-béatifié 1888 par le pape Léon XIII;
-canonisé 1900 Rome par le pape Léon XIII;
-il est le saint patron des enseignants et des éducateurs-
---.
-. —Lectures-Sophonie 2 : 3-13; Matthieu 18 : 1-5 –
- -au bréviaire - - -Méditation de saint Jean-Baptiste De La Salle pour le temps de la retraite –
---.
-docteur en théologie- précurseur de l’enseignement populaire,
novateur dans le domaine de la pédagogie,
Il a consacrésa vie à éduquer les enfants pauvres...
Il est le fondateur de l'institut des Frères des écoles chrétiennes.
-canonisé 24 mai 1900 par Léon XIII -
---------
- Lectures : -Sophonie 2 : 3-13; Matthieu 18 : 1-5 -
- -au bréviaire - - - Méditation de saint Jean-Baptiste De La Salle pour le temps de la retraite -
----------.
Jean-Baptiste de La Salle naît à Reims dans une famille très chrétienne,
famille noble de juristes, il est l'aîné de onze enfants (3 filles et 8 garçons),
tous fils de Louis de La Salle, conseiller au Présidial de Reims,
et de Nicole de Moët de Brouillet.
La famille vit alors dans l'Hôtel de La Salle à Reims,
encore visible, actuellement 6, rue du Dr-Jacquin.
Son père le destine à une carrière juridique, mais l'enfant se sent la vocation religieuse
et fut Tonsuré à 11 ans, selon la coutume du temps, à la demande de se destiner à la prêtrise.
Subséquemment formé à la Sorbonne et au séminaire de Saint-Sulpice à Paris,
dont la spiritualité le marque profondément, il devient dès le 7 janvier 1667 chanoine à Reims,
et il étudie la théologie à Paris à partir de 1670.
Ordonné prêtre le 9 avril 1678, il sera gradué en 1680 docteur en théologie.
L'Église catholique traverse alors une période de réforme
qui voit la mise en pratique des décisions du concile de Trente.
Jean-Baptiste, comme beaucoup d'autres, prend conscience de la nécessité d'instruire les enfants pauvres.
AUTRE BIOGRAPHIE audio-visuelle
Des congrégations ont déjà été fondées pour les filles.
Il faut s'occuper également des garçons.
En 1683 il résigne sa dignité de chanoine et fonde le 25 mai 1684 la congrégation des Frères des Écoles chrétiennes.
C'est à Reims même, sa ville natale, qu'il fonde l'institut des Frères des Écoles Chrétiennes.
Les candidats, qui deviendront les maîtres, se présentent.
Ils resteront laïcs tout en étant de véritables religieux,
portant un habit distinctif.
L'institut essaime rapidement, et il ne cessera de croître.
Les Frères seront présents partout dans le monde.
La réputation de leur valeur pédagogique n'est plus à faire.
Mais l'esprit de foi « sublime » en quelque sorte l'enseignement qu'ils donnent.
Dans l'enfant, c'est Jésus lui-même qu'ils accueillent.
Leur travail d'éducateur est une manière de répondre à l'invitation du Christ,
rappelé dans l'évangile : Qui accueille ces petits, c'est moi qu'il accueille.
La formation qu'ils leur donnent contribue, selon la formule de saint Paul,
à leur faire atteindre la stature adulte du Christ,
c'est-à-dire à en faire de véritables enfants de Dieu.
Jean-Baptiste de La Salle assiste au développement de sa fondation ...
Il y travaille en particulier par ses écrits.
Mais, comme il en est de beaucoup d'autres fondateurs,
il va connaître les épreuves.
Elles contribueront non seulement à le faire grandir en sainteté,
mais également, indubitablement, à solidifier son œuvre qui se développera.
Il connût les humiliations et même la calomnie.
Il sera même amené en justice. Il souffrira tout en silence.
Il mourra un Vendredi saint, l'année 1719.
Si le grain de blé ne meurt pas il ne porte pas de fruit.
Saint Jean-Baptiste de La Salle est le patron des éducateurs de l'enfance et de la jeunesse.
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrences-
https://books.google.ca/books?id=j5caAAAAYAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table analytique des matières'' occurrence / ''sa naissance'' occurrence / ''tonsure'' 11 occurrences /
/''9 avril 1678'' occurrence / ''docteur'' 25 occurrences /''Institut des Écoles chrétiennes'' 7 occurrences /
/''hérésie'' 10 occurrences /''hérétique'' 5 occurrences /''pape'' 13 occurrences / ''protestant'' 3 occurrences /
/''Luther'' 1 occurrence / ''Calvin'' et mot de la même famille 6 occurrences / ////////// etc. /
---.
À suivre
7 avril
saint Jean-Baptiste De La Salle (mémoire)-
né 1651 30 mai à Reims - 1719 7 avril Vendredi Saint
au manoir de Saint-Yon,
dans les faubourgs de Rouen -
-docteur en théologie- précurseur de l’enseignement populaire;
-ordre religieux Frères des écoles chrétiennes;
-vénéré tout particulièrement à Rome à la Maison généralice, Via Aurelia, 476;
-béatifié 1888 par le pape Léon XIII;
-canonisé 1900 Rome par le pape Léon XIII;
-il est le saint patron des enseignants et des éducateurs-
---.
-. —Lectures-Sophonie 2 : 3-13; Matthieu 18 : 1-5 –
- -au bréviaire - - -Méditation de saint Jean-Baptiste De La Salle pour le temps de la retraite –
- Méditation de saint Jean-Baptiste De La Salle pour le temps de la retraite:
« Faites réflexion à ce que dit saint Paul
que Dieu a établi dans l'Église
des Apôtres,
des Prophètes
et des Docteurs,
et vous serez persuadés que c'est lui aussi qui vous a établis dans votre emploi;
une des marques que vous en donne le même saint est qu'il y a divers ministères
mais qu'il y a différentes opérations, et que le Saint Esprit ne se manifeste
en chacun de ces dons que pour l'utilité commune,
c'est-à-dire pour l'utilité de l'Église.
Vous ne devez pas douter que ce ne soit un grand don de Dieu,
que la grâce qu'il vous fait de vous charger d'instruire les enfants,
de leur annoncer l'Évangile, et de les élever dans l'esprit de religion,
lui qui vous a appelés pour ce saint ministère.
Faites donc connaître, dans toute votre conduite à l'égard des enfants qui vous sont confiés,
que vous vous regardez comme les ministres de Dieu,
en l'exerçant avec une chanté et un zèle véritables.
Ce qui vous doit encore engager à avoir un grand zèle dans votre état,
c'est que non seulement vous êtes les ministres de Dieu,
mais que vous l'êtes même de Jésus Christ et de l'Église.
C'est ce que dit saint Paul qui veut que chacun considère ceux qui annoncent l'Évangile
comme les ministres de Jésus Christ, qui écrivent la lettre qu'il leur a dictée,
non avec de l'encre, mais avec l'Esprit du Dieu vivant;
non sur des tables de pierre, mais sur des tables de chair qui sont les cœurs des enfants.
C'est pourquoi vous devez en cette qualité avoir uniquement pour fin,
en les instruisant, l'amour et la gloire de Dieu;
car l'amour de Dieu vous doit presser, parce que Jésus Christ est mort pour tous,
afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes,
mais pour celui qui est mort pour eux;
c'est ce que votre zèle vous doit faire inspirer à vos disciples,
comme si Dieu même les exhortait par vous,
puisque vous êtes les ambassadeurs de Jésus Christ.
Il faut aussi que vous fassiez voir à l'Église quelle charité vous avez pour elle,
et que vous lui donniez des preuves de votre zèle,
car c'est pour l'Église (comme étant le corps de Jésus Christ) que vous travaillez.
Faites en sorte, par votre zèle, de donner des marques sensibles
que vous aimez ceux que Dieu vous a confiés,
comme Jésus Christ a aimé son Église;
faites-les entrer véritablement dans la structure de cet édifice
et qu'ils soient en état de paraître un jour devant Jésus Christ pleins de gloire,
sans tache, sans rides et sans souillures,
pour faire connaître aux siècles à venir les richesses abondantes de la grâce
qu'il leur a faite en leur procurant le secours de l'instruction;
et à vous de les instruire et de les élever,
pour être un jour les héritiers du royaume de Dieu
et de Jésus Christ Notre Seigneur. »
---.
-docteur en théologie- précurseur de l’enseignement populaire,
novateur dans le domaine de la pédagogie,
Il a consacrésa vie à éduquer les enfants pauvres...
- Rassembleur qui poussa davantage l'œuvre de ses prédécesseurs:
Le mérite de Jean-Baptiste de La Salle est d'avoir rassemblé
en une construction vaste et bien assise les essais épars et passagères
de pédagogues chrétiens qui l'ont précédé, parmi lesquels :
Sainte Angèle Mérici (née 1474- 1540 fête 27 janvier), en Italie du Nord.
Fondatrice des Ursulines, qui arrivent en France vers 1600.
Charles Démia (1637- 1689), prêtre lyonnais qui créa écoles, séminaires de maîtres, congrégation féminine enseignante.
Adrien Bourdoise (1583- 1655), prêtre ami de Vincent de Paul.
Il proclamait partout l'importance de l'école.
Nicolas Roland (1642- 1678 fête 27 avril), prêtre rémois béatifié en 1994,
qui fut durant quelques années le guide spirituel de J.-B. de La Salle.
Il fonda à Reims les Sœurs de l'Enfant-Jésus pour l'éducation des petites filles pauvres,
montrant la route au fondateur des Frères.
Nicolas Barré (1621- 1686 fête 27 0ctobre), religieux, brillant professeur de théologie,
qui enseigna à Rouen et à Paris. Lui aussi fonda des écoles de charité pour filles,
puis pour garçons. J.-B. de La Salle le consultait avant toute décision importante.
Adrien Nyel (1635- 1687), laïc entièrement donné à l'éducation des garçons pauvres,
dans le désintéressement le plus total. Catéchiste et pédagogue de valeur,
il ouvrit des écoles à Rouen puis à Reims. J.-B. de La Salle en reçut de bonnes inspirations.
Il est le fondateur de l'institut des Frères des écoles chrétiennes.
-canonisé 24 mai 1900 par Léon XIII -
---------
- Lectures : -Sophonie 2 : 3-13; Matthieu 18 : 1-5 -
- -au bréviaire - - - Méditation de saint Jean-Baptiste De La Salle pour le temps de la retraite -
----------.
Jean-Baptiste de La Salle naît à Reims dans une famille très chrétienne,
famille noble de juristes, il est l'aîné de onze enfants (3 filles et 8 garçons),
tous fils de Louis de La Salle, conseiller au Présidial de Reims,
et de Nicole de Moët de Brouillet.
La famille vit alors dans l'Hôtel de La Salle à Reims,
encore visible, actuellement 6, rue du Dr-Jacquin.
Son père le destine à une carrière juridique, mais l'enfant se sent la vocation religieuse
et fut Tonsuré à 11 ans, selon la coutume du temps, à la demande de se destiner à la prêtrise.
Subséquemment formé à la Sorbonne et au séminaire de Saint-Sulpice à Paris,
dont la spiritualité le marque profondément, il devient dès le 7 janvier 1667 chanoine à Reims,
et il étudie la théologie à Paris à partir de 1670.
Ordonné prêtre le 9 avril 1678, il sera gradué en 1680 docteur en théologie.
L'Église catholique traverse alors une période de réforme
qui voit la mise en pratique des décisions du concile de Trente.
Jean-Baptiste, comme beaucoup d'autres, prend conscience de la nécessité d'instruire les enfants pauvres.
AUTRE BIOGRAPHIE audio-visuelle
Des congrégations ont déjà été fondées pour les filles.
Il faut s'occuper également des garçons.
En 1683 il résigne sa dignité de chanoine et fonde le 25 mai 1684 la congrégation des Frères des Écoles chrétiennes.
- Pour mieux connaître le fondateur, saint Jean-Baptiste de La Salle:
Plusieurs vidéos à la droite du texte:
cliquer sur l'adresse:
https://www.delasalle.qc.ca/?page_id=1694
dont
ITINÉRAIRE ICONOGRAPHIQUE DU FONDATEUR
06:06
UN JEUNE APPELÉ PAR DIEU POUR L’ÉCOLE
04:35
DE LA SALLE, TÉMOIN DE L’ÉCOLE CHRÉTIENNE
04:22
+ + +
L’INSTITUT, PRÉSENCE ÉDUCATIVE TRANSFORMATRICE DANS LE MONDE
ITINÉRAIRE ICONOGRAPHIQUE DU FONDATEUR
UN JEUNE APPELÉ PAR DIEU POUR L’ÉCOLE
DE LA SALLE, TÉMOIN DE L’ÉCOLE CHRÉTIENNE
Lecteur vidéo
L’INSTITUT, PRÉSENCE ÉDUCATIVE TRANSFORMATRICE DANS LE MONDE
Lecteur vidéo
C'est à Reims même, sa ville natale, qu'il fonde l'institut des Frères des Écoles Chrétiennes.
Les candidats, qui deviendront les maîtres, se présentent.
Ils resteront laïcs tout en étant de véritables religieux,
portant un habit distinctif.
L'institut essaime rapidement, et il ne cessera de croître.
Les Frères seront présents partout dans le monde.
La réputation de leur valeur pédagogique n'est plus à faire.
Mais l'esprit de foi « sublime » en quelque sorte l'enseignement qu'ils donnent.
Dans l'enfant, c'est Jésus lui-même qu'ils accueillent.
Leur travail d'éducateur est une manière de répondre à l'invitation du Christ,
rappelé dans l'évangile : Qui accueille ces petits, c'est moi qu'il accueille.
La formation qu'ils leur donnent contribue, selon la formule de saint Paul,
à leur faire atteindre la stature adulte du Christ,
c'est-à-dire à en faire de véritables enfants de Dieu.
Jean-Baptiste de La Salle assiste au développement de sa fondation ...
Il y travaille en particulier par ses écrits.
- Ses écrits:
http://www.delasalle.qc.ca/wp-content/uploads/2016/04/Introduction-g%C3%A9n%C3%A9rale-aux-%C3%A9crits-de-saint-Jean-Baptiste-de-La-Salle.pdf
http://www.delasalle.qc.ca/?page_id=181
Mais, comme il en est de beaucoup d'autres fondateurs,
il va connaître les épreuves.
Elles contribueront non seulement à le faire grandir en sainteté,
mais également, indubitablement, à solidifier son œuvre qui se développera.
Il connût les humiliations et même la calomnie.
Il sera même amené en justice. Il souffrira tout en silence.
Il mourra un Vendredi saint, l'année 1719.
Si le grain de blé ne meurt pas il ne porte pas de fruit.
Saint Jean-Baptiste de La Salle est le patron des éducateurs de l'enfance et de la jeunesse.
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrences-
https://books.google.ca/books?id=j5caAAAAYAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table analytique des matières'' occurrence / ''sa naissance'' occurrence / ''tonsure'' 11 occurrences /
/''9 avril 1678'' occurrence / ''docteur'' 25 occurrences /''Institut des Écoles chrétiennes'' 7 occurrences /
/''hérésie'' 10 occurrences /''hérétique'' 5 occurrences /''pape'' 13 occurrences / ''protestant'' 3 occurrences /
/''Luther'' 1 occurrence / ''Calvin'' et mot de la même famille 6 occurrences / ////////// etc. /
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À suivre
François d'Assise- Maître
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Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois d'avril -
8 avril
sainte Julie Billiart ()- mise à jour
née 1751 12 juillet Cuvilly - 1816 8 avril Namur,
Royaume de France Royaume des Belgiques
-Béatifiée 13 mai 1906 par le pape Pie X
-Canonisée 21 juin 1969 par le pape Paul VI
Sainte Julie Billiart, née Marie-Rose-Julie Billiart le 12 juillet 1751 à Cuvilly,
près de Compiègne, dans l'Oise (royaume de France)
est la religieuse fondatrice des Sœurs de Notre-Dame.
---------
- Lectures : - -
- -au bréviaire - - - aucun -
----------.
Julie est la sixième des sept enfants nés de
de Jean-François Billiart et Marie Debraine.
À l’âge de 7 ans, elle connaissait déjà son catéchisme par cœur
et prenait plaisir à l’enseigner en réunissant les enfants de son entourage…
Son éducation élémentaire fut apprise à l'école de son village
qui était tenue par son oncle, Thibault Guilbert.
Elle avait une si grande dévotion et maturité que le curé, le père Dangicourt,
n’hésita pas à l'autoriser à faire la première communion
et la confirmation la même année à l’âge de 9 ans.
À 14 ans elle fait personnellement un vœu de chasteté.
À vingt-trois ans (1774), Julie Billiart subit un grave choc nerveux
suite d’un inconnu qui tira une balle de fusil qui blessa son père. -voir l'occurrence ''fusil'' au livre référé...-
S’ensuivie une grave maladie qu’elle supporta avec courage.
Huit ans plus tard (1782), nouvelle épreuve :
Julie est victime d’une épidémie.
Mal soignée par le médecin du village, qui lui fait de nombreuses saignées aux pieds,
elle reste paralysée des membres inférieurs.
Les années suivantes, elle sera confinée infirme à son lit pendant 22 ans.
Elle recevait quotidiennement la sainte communion
et vaquait à la prière avec tout son cœur pendant plusieurs heures par jour.
Elle ne fut jamais fermée sur elle-même, et était en mesure de rendre service à l’église paroissiale
en confectionnant du linge d’autel.
Surtout elle continue à domicile d'enseigner le catéchisme aux enfants du village
qu’elle rassemble autour de son lit, en accordant une attention particulière
à ceux qui se préparent à leur première communion.
Et elle ne réunit pas que les enfants :
À Amiens, où elle s’est réfugiée avec la comtesse Baudoin durant la période révolutionnaire,
un petit groupe se forme autour d'elle, qui comprenait Françoise de Gézaincourt
qui avaient échappé de peu à la Terreur, ainsi que quelques autres autres.
Elles se réunissent autour d'elle dans sa chambre pour recevoir
une formation à une vie intérieure plus profonde au service de Dieu et des pauvres.
Des exercices religieux de vie communautaire sont également pratiqués.
Mais ce groupe ne se rencontrera que quelque temps
Seule Françoise Blin de Bourdon (de Gézaincourt ) restera avec Julie Billiart.
----.
En 1803, suggéré par son guide spirituel le père Joseph Varin,--Père jésuite né 1769- 1850)--
supérieur des « Pères de la Foi »,
elle propose à l’évêque d’Amiens la fondation d’un institut
qui s’appellerait « Sœurs de Notre-Dame »,
ayant pour objet principal le salut des enfants pauvres.
Les statuts sont rédigés avec l’aide du père Varin.
Les deux fondatrices Julie Billiart et Françoise de Gézaincourt
réunissent plusieurs jeunes personnes dont huit orphelins sont reçus.
La fondation est officiellement créée le 2 février 1804 à Amiens.
Plaque commémorative à la cathédrale Notre-Dame d'Amiens.
En la fête du Sacré-Cœur, le 1er juin suivant,
à la suite d’une neuvaine faite en obéissance à son confesseur le père Varin,
Julie Billiart est guérie de son infirmité.
Quelques mois plus tard, le 15 octobre 1804,
elles sont quatre à prononcer leurs premiers vœux de religion dans le nouvel institut religieux :
Julie Billiart,
Françoise Blin de Bourdon,
Justine Garson
et Victoire Leleu.
Leur travail sera l’éducation des jeunes filles, et la formation d’enseignants chrétiens.
Une règle provisoire (pour une période d’essai) leur est fournie par le père Varin.
Elle est si clairvoyante et ouverte que pour l’essentiel
elle n’a pas subi de modification majeure au cours des deux siècles d’existence de l’institut.
Elle est inspirée des Constitutions de la Compagnie de Jésus.
Le gouvernement est assuré par une supérieure générale qui visite régulièrement chaque maison,
et désigne les responsables locales, tout en correspondant directement, quand nécessaire,
avec les membres dispersés.
La distinction séculaire (très Ancien Régime) entre sœurs de chœur et sœurs converses, n’existe pas.
Cette égalité de rang permet que chaque religieuse
reçoive un travail adapté à sa formation et ses capacités.
Une grande importance est accordée à la formation des sœurs destinées aux écoles,
ce en quoi elle est grandement aidée par Françoise Blin de Bourdon (devenue Mère Saint-Joseph)
qui elle-même avait reçu une excellente éducation.
Lorsque la congrégation de Sœurs de Notre-Dame
reçoit l’approbation impériale officielle (19 juin 1806)
elle compte une trentaine de membres.
Des fondations ont été faites dans plusieurs villes de France,
ainsi qu’à Gand et Namur, en Belgique.
Mère Saint-Joseph est la première supérieure de la maison de Namur.
Les complications qui suivirent sont les mêmes que pour tant de fondatrices…
En l’absence de père Varin,
le confesseur de la communauté, l'abbé Louis de Sambucy Sainte-Estève,
ancien prêtre réfractaire et fort marqué de l’esprit de Restauration postrévolutionnaire,
tente d’imposer aux religieuses des changements
aux statuts et règles de la nouvelle congrégation
afin d’en ramener l’esprit et la vie aux anciens ordres monastiques.
Il parvient à en convaincre l'évêque d’Amiens, Jean-François de Mandolx.
Julie Billiart n’a d’autres choix que de quitter le diocèse d'Amiens.
-vidéo en français à partir de la 18e seconde...
Par ailleurs, fort satisfait du travail accompli dans son diocèse
par les sœurs de Notre-Dame qui s’y trouvent déjà,
Monseigneur Charles - François Joseph de Pisani , évêque de Namur,
s’empresse d’inviter Julie Billiart à faire de sa ville épiscopale le centre de sa congrégation.
Avant de quitter Amiens Mère Julie Billiart présente la situation aux membres de la congrégation.
Elles sont libres de la suivre à Namur ou de rester à Amiens.
Toutes sauf deux choisissent de l’accompagner à Namur.
Ainsi, au cours de l’hiver 1809, le couvent de Namur
devient la maison-mère de la congrégation des sœurs de Notre-Dame,
ce qu’elle est encore aujourd’hui.
Reconnaissant son erreur Mgr de Mandolx fait tout pour que les sœurs reviennent dans son diocèse.
La mère Julie Billiart lui rend visite mais,
constatant que les obstacles à leur épanouissement apostolique ne sont pas encore entièrement levés,
retourne définitivement à Namur.
Les 7 dernières années de sa vie :
… se passent à consolider la jeune congrégation, y formant une profonde piété de ses filles
et à une vie intérieure intense.
Maurice de Broglie, évêque de Gand, dira de Julie Billiart
qu'elle a sauvé plus d'âmes par sa vie intérieure d’union intense à Dieu
que par son activité apostolique.
En l'espace de douze ans (de 1804 à 1816) la mère Julie Billiart
a fondé 15 couvents et, comme supérieure générale,
fit plus d’une centaine de voyages pour les visiter régulièrement –
-souvent dans des conditions pénibles de transport – .
Julie Billiart a entretenu une correspondance suivie avec ses filles spirituelles.
Des centaines de ces lettres sont conservées aux archives de la maison-mère.
En 1815, la Belgique est le champ de bataille des guerres napoléoniennes,
ce qui donne beaucoup d’anxiété à la supérieure générale
car plusieurs de ses couvents se trouvent sur les chemins des armées,
mais ils sortent de la tourmente sans dommage majeur.
En janvier 1816, Julie Billiart tombe malade. Trois mois plus tard
elle meurt au couvent de Namur.
Son corps y repose dans la chapelle.
châsse de sainte Julie Billiart sous l'autel
----.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrences-
https://books.google.ca/books?id=PLxDxS5LUz8C&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table'' occurrence 87e occurrence-CHERCHER à rebours, pour éviter les syllabes... /
/''naissance et premières années'' occurrence /''Cuvilly'' 11 occurrences /''Namur'' 228 occurrences /''Belgique'' 8 occurrences /
''catéchisme'' 23 occurrences /''Congrégation des sœurs de Notre-Dame'' 1 occurrence /''Dangicourt'' 7 occurrences /
/''fusil'' 2 occurrences /''maladie'' 33 occurrences /''Amiens'' 276 occurrences /''Terreur'' 5 occurrences /
/''révolution'' 21 occurrences / ''Joseph Varin'' c'est le Père Joseph Varin: 3 occurrences /
/''Pères de la foi'' 22 occurrences - ''Père de la foi'' au singulier: 1 occurrence /
/''Gézaincourt'' dont François de Gézaincourt (mademoiselle...) 14 occurrences /
/''2 février 1804'' occurrence - citation: 2 février 1804 fête de la Purification de la sainte Vierge ,
marqua la première consécration de la communauté naissante /
/''jésuites'' 1 occurrence /''institut'' 73 occurrences / ''Napoléon'' 5 occurrences / etc. /
---.
À suivre.
8 avril
sainte Julie Billiart ()- mise à jour
née 1751 12 juillet Cuvilly - 1816 8 avril Namur,
Royaume de France Royaume des Belgiques
-Béatifiée 13 mai 1906 par le pape Pie X
-Canonisée 21 juin 1969 par le pape Paul VI
Sainte Julie Billiart, née Marie-Rose-Julie Billiart le 12 juillet 1751 à Cuvilly,
près de Compiègne, dans l'Oise (royaume de France)
est la religieuse fondatrice des Sœurs de Notre-Dame.
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- Lectures : - -
- -au bréviaire - - - aucun -
----------.
Julie est la sixième des sept enfants nés de
de Jean-François Billiart et Marie Debraine.
À l’âge de 7 ans, elle connaissait déjà son catéchisme par cœur
et prenait plaisir à l’enseigner en réunissant les enfants de son entourage…
Son éducation élémentaire fut apprise à l'école de son village
qui était tenue par son oncle, Thibault Guilbert.
Elle avait une si grande dévotion et maturité que le curé, le père Dangicourt,
n’hésita pas à l'autoriser à faire la première communion
et la confirmation la même année à l’âge de 9 ans.
À 14 ans elle fait personnellement un vœu de chasteté.
À vingt-trois ans (1774), Julie Billiart subit un grave choc nerveux
suite d’un inconnu qui tira une balle de fusil qui blessa son père. -voir l'occurrence ''fusil'' au livre référé...-
S’ensuivie une grave maladie qu’elle supporta avec courage.
Huit ans plus tard (1782), nouvelle épreuve :
Julie est victime d’une épidémie.
Mal soignée par le médecin du village, qui lui fait de nombreuses saignées aux pieds,
elle reste paralysée des membres inférieurs.
Les années suivantes, elle sera confinée infirme à son lit pendant 22 ans.
Elle recevait quotidiennement la sainte communion
et vaquait à la prière avec tout son cœur pendant plusieurs heures par jour.
Elle ne fut jamais fermée sur elle-même, et était en mesure de rendre service à l’église paroissiale
en confectionnant du linge d’autel.
Surtout elle continue à domicile d'enseigner le catéchisme aux enfants du village
qu’elle rassemble autour de son lit, en accordant une attention particulière
à ceux qui se préparent à leur première communion.
Et elle ne réunit pas que les enfants :
À Amiens, où elle s’est réfugiée avec la comtesse Baudoin durant la période révolutionnaire,
un petit groupe se forme autour d'elle, qui comprenait Françoise de Gézaincourt
qui avaient échappé de peu à la Terreur, ainsi que quelques autres autres.
Elles se réunissent autour d'elle dans sa chambre pour recevoir
une formation à une vie intérieure plus profonde au service de Dieu et des pauvres.
Des exercices religieux de vie communautaire sont également pratiqués.
Mais ce groupe ne se rencontrera que quelque temps
Seule Françoise Blin de Bourdon (de Gézaincourt ) restera avec Julie Billiart.
----.
En 1803, suggéré par son guide spirituel le père Joseph Varin,--Père jésuite né 1769- 1850)--
supérieur des « Pères de la Foi »,
- Les ''Pères de la Foi'':
- La Société de la Foi de Jésus,
dont les membres étaient communément appelés Pères de la Foi,
était une congrégation religieuse créée en 1797 en Italie par Nicolas Paccanari.
Après avoir fusionné avec la Société du Sacré-Cœur en 1799,
elle s'implanta dans plusieurs pays d'Europe et exista
jusqu'au rétablissement de la Compagnie de Jésus (en 1814) qu'elle avait préparé.
elle propose à l’évêque d’Amiens la fondation d’un institut
qui s’appellerait « Sœurs de Notre-Dame »,
ayant pour objet principal le salut des enfants pauvres.
Les statuts sont rédigés avec l’aide du père Varin.
Les deux fondatrices Julie Billiart et Françoise de Gézaincourt
réunissent plusieurs jeunes personnes dont huit orphelins sont reçus.
La fondation est officiellement créée le 2 février 1804 à Amiens.
Plaque commémorative à la cathédrale Notre-Dame d'Amiens.
En la fête du Sacré-Cœur, le 1er juin suivant,
à la suite d’une neuvaine faite en obéissance à son confesseur le père Varin,
Julie Billiart est guérie de son infirmité.
Quelques mois plus tard, le 15 octobre 1804,
elles sont quatre à prononcer leurs premiers vœux de religion dans le nouvel institut religieux :
Julie Billiart,
Françoise Blin de Bourdon,
Justine Garson
et Victoire Leleu.
Leur travail sera l’éducation des jeunes filles, et la formation d’enseignants chrétiens.
Une règle provisoire (pour une période d’essai) leur est fournie par le père Varin.
Elle est si clairvoyante et ouverte que pour l’essentiel
elle n’a pas subi de modification majeure au cours des deux siècles d’existence de l’institut.
Elle est inspirée des Constitutions de la Compagnie de Jésus.
Le gouvernement est assuré par une supérieure générale qui visite régulièrement chaque maison,
et désigne les responsables locales, tout en correspondant directement, quand nécessaire,
avec les membres dispersés.
La distinction séculaire (très Ancien Régime) entre sœurs de chœur et sœurs converses, n’existe pas.
Cette égalité de rang permet que chaque religieuse
reçoive un travail adapté à sa formation et ses capacités.
Une grande importance est accordée à la formation des sœurs destinées aux écoles,
ce en quoi elle est grandement aidée par Françoise Blin de Bourdon (devenue Mère Saint-Joseph)
qui elle-même avait reçu une excellente éducation.
Lorsque la congrégation de Sœurs de Notre-Dame
reçoit l’approbation impériale officielle (19 juin 1806)
elle compte une trentaine de membres.
Des fondations ont été faites dans plusieurs villes de France,
ainsi qu’à Gand et Namur, en Belgique.
Mère Saint-Joseph est la première supérieure de la maison de Namur.
Les complications qui suivirent sont les mêmes que pour tant de fondatrices…
En l’absence de père Varin,
le confesseur de la communauté, l'abbé Louis de Sambucy Sainte-Estève,
ancien prêtre réfractaire et fort marqué de l’esprit de Restauration postrévolutionnaire,
tente d’imposer aux religieuses des changements
aux statuts et règles de la nouvelle congrégation
afin d’en ramener l’esprit et la vie aux anciens ordres monastiques.
Il parvient à en convaincre l'évêque d’Amiens, Jean-François de Mandolx.
Julie Billiart n’a d’autres choix que de quitter le diocèse d'Amiens.
-vidéo en français à partir de la 18e seconde...
Par ailleurs, fort satisfait du travail accompli dans son diocèse
par les sœurs de Notre-Dame qui s’y trouvent déjà,
Monseigneur Charles - François Joseph de Pisani , évêque de Namur,
s’empresse d’inviter Julie Billiart à faire de sa ville épiscopale le centre de sa congrégation.
Avant de quitter Amiens Mère Julie Billiart présente la situation aux membres de la congrégation.
Elles sont libres de la suivre à Namur ou de rester à Amiens.
Toutes sauf deux choisissent de l’accompagner à Namur.
Ainsi, au cours de l’hiver 1809, le couvent de Namur
devient la maison-mère de la congrégation des sœurs de Notre-Dame,
ce qu’elle est encore aujourd’hui.
Reconnaissant son erreur Mgr de Mandolx fait tout pour que les sœurs reviennent dans son diocèse.
La mère Julie Billiart lui rend visite mais,
constatant que les obstacles à leur épanouissement apostolique ne sont pas encore entièrement levés,
retourne définitivement à Namur.
Les 7 dernières années de sa vie :
… se passent à consolider la jeune congrégation, y formant une profonde piété de ses filles
et à une vie intérieure intense.
Maurice de Broglie, évêque de Gand, dira de Julie Billiart
qu'elle a sauvé plus d'âmes par sa vie intérieure d’union intense à Dieu
que par son activité apostolique.
En l'espace de douze ans (de 1804 à 1816) la mère Julie Billiart
a fondé 15 couvents et, comme supérieure générale,
fit plus d’une centaine de voyages pour les visiter régulièrement –
-souvent dans des conditions pénibles de transport – .
Julie Billiart a entretenu une correspondance suivie avec ses filles spirituelles.
Des centaines de ces lettres sont conservées aux archives de la maison-mère.
En 1815, la Belgique est le champ de bataille des guerres napoléoniennes,
ce qui donne beaucoup d’anxiété à la supérieure générale
car plusieurs de ses couvents se trouvent sur les chemins des armées,
mais ils sortent de la tourmente sans dommage majeur.
En janvier 1816, Julie Billiart tombe malade. Trois mois plus tard
elle meurt au couvent de Namur.
Son corps y repose dans la chapelle.
châsse de sainte Julie Billiart sous l'autel
----.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrences-
https://books.google.ca/books?id=PLxDxS5LUz8C&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table'' occurrence 87e occurrence-CHERCHER à rebours, pour éviter les syllabes... /
/''naissance et premières années'' occurrence /''Cuvilly'' 11 occurrences /''Namur'' 228 occurrences /''Belgique'' 8 occurrences /
''catéchisme'' 23 occurrences /''Congrégation des sœurs de Notre-Dame'' 1 occurrence /''Dangicourt'' 7 occurrences /
/''fusil'' 2 occurrences /''maladie'' 33 occurrences /''Amiens'' 276 occurrences /''Terreur'' 5 occurrences /
/''révolution'' 21 occurrences / ''Joseph Varin'' c'est le Père Joseph Varin: 3 occurrences /
/''Pères de la foi'' 22 occurrences - ''Père de la foi'' au singulier: 1 occurrence /
/''Gézaincourt'' dont François de Gézaincourt (mademoiselle...) 14 occurrences /
/''2 février 1804'' occurrence - citation: 2 février 1804 fête de la Purification de la sainte Vierge ,
marqua la première consécration de la communauté naissante /
/''jésuites'' 1 occurrence /''institut'' 73 occurrences / ''Napoléon'' 5 occurrences / etc. /
---.
À suivre.
François d'Assise- Maître
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Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois d'avril -
9 avril
vénérable Marcelle Mallet () -mise à jour-
née 1805 26 mars Côte des Neiges - 1871 9 avril Québec -
seigneurie de Montréal
- MALLET MARIE-ANNE-MARCELLE,
professe chez les sœurs de la Charité de l’hôpital Général de Montréal,
fondatrice de l’Institut des sœurs de la Charité de Québec,
supérieure de cette communauté de 1849 à 1866-
Elle est reconnue vénérable le 27 janvier 2014 par le pape François.
---------
- Lectures : - -
- -au bréviaire - - - -
----------.
Marcelle Mallet naît à Montréal à la Côte-des-Neiges le 26 mars 1805,
fille de Vital Mallet, fermier et tanneur,
et de Marguerite Sarrazin.
Elle eut une enfance troublée par la mort prématurée de son père,
survenue le 23 avril 1810; des bouleversements en résultèrent.
Dès l’âge de dix ans, elle dut s’éloigner du village de L’Assomption où vivait sa famille depuis 1806 :
aux prises avec le problème de l’éducation de ses enfants,
sa mère Marguerite se résigna à les céder à une tante et à un oncle de Lachine.
Chaque année, l’adolescente quittait, contrainte, son frère et ses parents adoptifs
pour quelques mois de pensionnat chez les sœurs
de la Congrégation de Notre-Dame, fort probablement à Pointe-Claire.
À 16 ans, Marcelle Mallet connaissait bien le désarroi que peut connaître
l’enfant sans famille et le pauvre sans foyer.
Elle voulut ainsi se joindre
aux filles de la Charité de mère d’Youville
[fondatrice des Filles de la Charité de Montréal née 1701- 1771 fête 23 décembre canonisée en 1990 par Jean-Paul II]
qui avait fondé l’Institut des sœurs de la Charité de l’hôpital Général de Montréal,
la première congrégation religieuse strictement canadienne.
Après l’avoir reçue d’abord comme ''prétendante'' dû à son jeune âge,
l'on permit à Marcelle Mallet d’entrer au noviciat le 6 mai 1824.
Professe de la communauté le 18 mai 1826, sœur Mallet
fut appelée aux tâches les plus diverses,
mais surtout au soin des malades.
En 1846, elle inaugura l’œuvre des visites à domicile.
Quand, en 1847, le typhus s’abattit sur Montréal,
elle eut l’occasion de manifester ses qualités d’organisatrice autant que son zèle
en assumant, à titre d’assistante, toute la responsabilité de l’hôpital.
Entre 1840 et 1850, la communauté connut une ère de plusieurs fondations.
Dont Saint-Hyacinthe,
Saint-Boniface (Manitoba) et Bytown (Ottawa) , puis par la suite ce fut Québec.
C'est là qu'elle choisie comme supérieure-fondatrice de cette dernière mission,
Sœur Mallet quitta sa famille religieuse le 21 août 1849, avec cinq compagnes.
Le 22 août 1849, la population québécoise recevait ses premières sœurs de la Charité.
Mère Mallet qui était venue avec ses compagnes d'abord
''pour le soin des malades, l’éducation des jeunes filles pauvres,
se préoccupa aussi de répondre aux appels les plus instants des besoins essentiels de la population.
Dès 1849, elle inaugura l’aide aux écoliers pauvres.
Le 1er avril 1845, sœur Mallet est élue à la charge d’assistante.
En mai 1849, Mgr Pierre-Flavien Turgeon demande aux sœurs de la Charité de Montréal
de prendre en charge l'orphelinat de l'association de charité des dames catholiques de Québec.
La fondation est confiée à Marcelle, âgée de 44 ans,
accompagnée de 4 jeunes professes et d'une novice.
Elles arrivent le 22 août 1849 et s'occupent de l'orphelinat pour filles,
puis ouvrent des classes, accueillent des dames âgées,
organisent des soins à domicile pour malades
et fondent un orphelinat pour garçons.
En 1854, elles se séparent des sœurs de la Charité de Montréal
et deviennent une congrégation autonome.
Après deux conflagrations et une terrible épidémie de choléra,
Québec traversait alors une des périodes les plus douloureuses de son histoire.
Dès leur arrivée, les sœurs s’installèrent à l’orphelinat-école
de la rue des Glacis, aux limites de la paroisse Notre-Dame.
Le 5 novembre suivant, les membres de la Société de charité des dames catholiques de Québec
confièrent à mère Mallet une œuvre qu’elles avaient fondée en 1831 et entretenue depuis 18 ans.
Les dames de la société demeurèrent les collaboratrices des sœurs de la Charité.
Avec les orphelines, elle reçut les dames en pension en 1855,
les personnes âgées ou infirmes en 1856,
et les orphelins en 1861.
En 1866, elle accepta le service d’un dispensaire pour malades indigents
et, durant les 17 ans qu’elle dirigea la communauté,
elle établit à la campagne, dans les limites du diocèse de Québec,
cinq pensionnats pour jeunes filles,
compléments de « l’école du rang » et foyers de formation des maîtresses d’école.
L'œuvre prospérait rapidement et nécessitait plus d'aide à mère Mallet.
Arrivât l’épreuve de la solitude :
ses premières compagnes moururent peu de temps après la fondation
ou, profitant de l’invitation lancée par l’hôpital Général de Montréal en 1854,
elles choisirent de retourner à Montréal, malgré leur engagement de 1849 ;
les épidémies de typhus en 1851 et de choléra en 1854
multiplièrent ses obligations tout en diminuant ses effectifs ;
le 3 mai 1854, un incendie dévasta l’orphelinat qui venait d’être construite ...
et des plus imprévues l’éprouvèrent grandement
au sein même de la communauté qu’elle avait fondée.
Dès septembre 1849, mère Mallet avait reçu quatre recrues pour son œuvre de charité.
Elle avait ainsi jeté les bases d’une autre famille religieuse.
L’Institut des sœurs de la Charité de Québec reçut sa consécration officielle
dans l’Église le 1er juillet 1866.
Ce jour-là, Pie IX en approuvait les Règles et constitutions.
Mère Mallet et plusieurs de ses compagnes auraient voulu rester fidèles
à l’héritage spirituel sulpicien légué par mère d’Youville et l’hôpital Général de Montréal.
La fondatrice avait refusé un changement de législation
aussi longtemps qu’elle en avait eu la liberté.
En 1863 l’évêque de Québec, Charles-François Baillargeon,
impose de nouvelles règles élaborées par le jésuite Antoine-Nicolas Braun,
et inspirées des constitutions de la Compagnie de Jésus.
Mère Mallet et plusieurs de ses compagnes auraient voulu garder l'esprit sulpicien
de l'école française de spiritualité.
À l’occasion de la mise en exercice de cette nouvelle règle,
la communauté des sœurs de la Charité de Québec
connut un moment de crise intérieure.
Bien qu’il n’y eût aucun conflit de principes entre les deux règles,
toutes les sœurs ne purent adhérer avec une égale liberté à la réorientation de la communauté.
Pour sa part, mère Mallet, rompue à l’ancienne règle,
passa difficilement de cette atmosphère large de l’école sulpicienne
où sa charité avait grandi pendant 40 ans,
à ce cadre ''ignacien'', d’une qualité qui avait fait ses preuves
mais où tout était plus mesuré, plus sévère et plus rigoureux.
Au contraire, les jeunes religieuses formées par le père Braün,
-- Antoine-Nicolas Braun (1815- 1885) est un prêtre jésuite français,
missionnaire au Canada, auteur et directeur spirituel en France et au Canada. --
directeur spirituel de la communauté depuis 1856,
s’enrôlèrent hardiment sous la bannière du robuste saint Ignace.
Aux élections de 1866, la fondatrice ne fut pas réélue à la tête de sa communauté ;
elle n’eut pas même sa place dans l’administration.
Un siècle après sa mort, la communauté des sœurs de la Charité de Québec
compte près de
1 800 professes aux États-Unis,
au Japon,
au Paraguay,
en Argentine,
au Congo
et, surtout, dans la province de Québec qui lui a donné sa pierre angulaire.
« Sans distinction de pays, de race ou de culture »,
ces religieuses perpétuent la consécration que Marcelle Mallet
a faite d’elle-même à l’enfance, à la vieillesse et à la maladie.
Sœur Mallette est reconnue vénérable le 27 janvier 2014 par le pape François.
-Partiellement tiré du Dictionnaire biographique du Canada
http://www.biographi.ca/fr/bio/mallet_marie_anne_marcelle_10E.html
-SITE à consulter
https://www.ecdq.org/la-fondatrice-des-soeurs-de-la-charite-de-quebec-mere-marcelle-mallet-reconnue-venerable/
---.
---.
À suivre
9 avril
vénérable Marcelle Mallet () -mise à jour-
née 1805 26 mars Côte des Neiges - 1871 9 avril Québec -
seigneurie de Montréal
- MALLET MARIE-ANNE-MARCELLE,
professe chez les sœurs de la Charité de l’hôpital Général de Montréal,
fondatrice de l’Institut des sœurs de la Charité de Québec,
supérieure de cette communauté de 1849 à 1866-
Elle est reconnue vénérable le 27 janvier 2014 par le pape François.
---------
- Lectures : - -
- -au bréviaire - - - -
----------.
Marcelle Mallet naît à Montréal à la Côte-des-Neiges le 26 mars 1805,
fille de Vital Mallet, fermier et tanneur,
et de Marguerite Sarrazin.
Elle eut une enfance troublée par la mort prématurée de son père,
survenue le 23 avril 1810; des bouleversements en résultèrent.
Dès l’âge de dix ans, elle dut s’éloigner du village de L’Assomption où vivait sa famille depuis 1806 :
aux prises avec le problème de l’éducation de ses enfants,
sa mère Marguerite se résigna à les céder à une tante et à un oncle de Lachine.
Chaque année, l’adolescente quittait, contrainte, son frère et ses parents adoptifs
pour quelques mois de pensionnat chez les sœurs
de la Congrégation de Notre-Dame, fort probablement à Pointe-Claire.
À 16 ans, Marcelle Mallet connaissait bien le désarroi que peut connaître
l’enfant sans famille et le pauvre sans foyer.
Elle voulut ainsi se joindre
aux filles de la Charité de mère d’Youville
[fondatrice des Filles de la Charité de Montréal née 1701- 1771 fête 23 décembre canonisée en 1990 par Jean-Paul II]
qui avait fondé l’Institut des sœurs de la Charité de l’hôpital Général de Montréal,
la première congrégation religieuse strictement canadienne.
Après l’avoir reçue d’abord comme ''prétendante'' dû à son jeune âge,
l'on permit à Marcelle Mallet d’entrer au noviciat le 6 mai 1824.
Professe de la communauté le 18 mai 1826, sœur Mallet
fut appelée aux tâches les plus diverses,
mais surtout au soin des malades.
En 1846, elle inaugura l’œuvre des visites à domicile.
Quand, en 1847, le typhus s’abattit sur Montréal,
elle eut l’occasion de manifester ses qualités d’organisatrice autant que son zèle
en assumant, à titre d’assistante, toute la responsabilité de l’hôpital.
Entre 1840 et 1850, la communauté connut une ère de plusieurs fondations.
Dont Saint-Hyacinthe,
Saint-Boniface (Manitoba) et Bytown (Ottawa) , puis par la suite ce fut Québec.
C'est là qu'elle choisie comme supérieure-fondatrice de cette dernière mission,
Sœur Mallet quitta sa famille religieuse le 21 août 1849, avec cinq compagnes.
Le 22 août 1849, la population québécoise recevait ses premières sœurs de la Charité.
Mère Mallet qui était venue avec ses compagnes d'abord
''pour le soin des malades, l’éducation des jeunes filles pauvres,
se préoccupa aussi de répondre aux appels les plus instants des besoins essentiels de la population.
Dès 1849, elle inaugura l’aide aux écoliers pauvres.
Le 1er avril 1845, sœur Mallet est élue à la charge d’assistante.
En mai 1849, Mgr Pierre-Flavien Turgeon demande aux sœurs de la Charité de Montréal
de prendre en charge l'orphelinat de l'association de charité des dames catholiques de Québec.
La fondation est confiée à Marcelle, âgée de 44 ans,
accompagnée de 4 jeunes professes et d'une novice.
Elles arrivent le 22 août 1849 et s'occupent de l'orphelinat pour filles,
puis ouvrent des classes, accueillent des dames âgées,
organisent des soins à domicile pour malades
et fondent un orphelinat pour garçons.
En 1854, elles se séparent des sœurs de la Charité de Montréal
et deviennent une congrégation autonome.
Après deux conflagrations et une terrible épidémie de choléra,
Québec traversait alors une des périodes les plus douloureuses de son histoire.
Dès leur arrivée, les sœurs s’installèrent à l’orphelinat-école
de la rue des Glacis, aux limites de la paroisse Notre-Dame.
Le 5 novembre suivant, les membres de la Société de charité des dames catholiques de Québec
confièrent à mère Mallet une œuvre qu’elles avaient fondée en 1831 et entretenue depuis 18 ans.
Les dames de la société demeurèrent les collaboratrices des sœurs de la Charité.
Avec les orphelines, elle reçut les dames en pension en 1855,
les personnes âgées ou infirmes en 1856,
et les orphelins en 1861.
En 1866, elle accepta le service d’un dispensaire pour malades indigents
et, durant les 17 ans qu’elle dirigea la communauté,
elle établit à la campagne, dans les limites du diocèse de Québec,
cinq pensionnats pour jeunes filles,
compléments de « l’école du rang » et foyers de formation des maîtresses d’école.
L'œuvre prospérait rapidement et nécessitait plus d'aide à mère Mallet.
Arrivât l’épreuve de la solitude :
ses premières compagnes moururent peu de temps après la fondation
ou, profitant de l’invitation lancée par l’hôpital Général de Montréal en 1854,
elles choisirent de retourner à Montréal, malgré leur engagement de 1849 ;
les épidémies de typhus en 1851 et de choléra en 1854
multiplièrent ses obligations tout en diminuant ses effectifs ;
le 3 mai 1854, un incendie dévasta l’orphelinat qui venait d’être construite ...
et des plus imprévues l’éprouvèrent grandement
au sein même de la communauté qu’elle avait fondée.
Dès septembre 1849, mère Mallet avait reçu quatre recrues pour son œuvre de charité.
Elle avait ainsi jeté les bases d’une autre famille religieuse.
L’Institut des sœurs de la Charité de Québec reçut sa consécration officielle
dans l’Église le 1er juillet 1866.
Ce jour-là, Pie IX en approuvait les Règles et constitutions.
Mère Mallet et plusieurs de ses compagnes auraient voulu rester fidèles
à l’héritage spirituel sulpicien légué par mère d’Youville et l’hôpital Général de Montréal.
La fondatrice avait refusé un changement de législation
aussi longtemps qu’elle en avait eu la liberté.
En 1863 l’évêque de Québec, Charles-François Baillargeon,
impose de nouvelles règles élaborées par le jésuite Antoine-Nicolas Braun,
et inspirées des constitutions de la Compagnie de Jésus.
Mère Mallet et plusieurs de ses compagnes auraient voulu garder l'esprit sulpicien
de l'école française de spiritualité.
À l’occasion de la mise en exercice de cette nouvelle règle,
la communauté des sœurs de la Charité de Québec
connut un moment de crise intérieure.
Bien qu’il n’y eût aucun conflit de principes entre les deux règles,
toutes les sœurs ne purent adhérer avec une égale liberté à la réorientation de la communauté.
Pour sa part, mère Mallet, rompue à l’ancienne règle,
passa difficilement de cette atmosphère large de l’école sulpicienne
où sa charité avait grandi pendant 40 ans,
à ce cadre ''ignacien'', d’une qualité qui avait fait ses preuves
mais où tout était plus mesuré, plus sévère et plus rigoureux.
Au contraire, les jeunes religieuses formées par le père Braün,
-- Antoine-Nicolas Braun (1815- 1885) est un prêtre jésuite français,
missionnaire au Canada, auteur et directeur spirituel en France et au Canada. --
- Le Père Braün:
Jeunesse et formation
Né à Saint-Avold dans le département de la Moselle en France, le 5 février 1815,
d'Antoine-Nicolas Braun et de Victoire Simonin, il fait ses études à Saint-Avold et à Metz.
Il entre dans la Compagnie de Jésus à Saint-Acheul en 1839
et y prononce ses vœux en 1840.
Il est ordonné prêtre le 19 septembre 1840 à Laval (diocèse du Mans) par Mgr Bouvier.
Missionnaire en France
Missionnaire à Strasbourg de 1816 à 1849 ; Troisième An de probation à Notre-Dame-de-Liesse (1849-1850);
il est missionnaire à Lyon (1850-1851).
Missionnaire au Canada
En 1851 Braun passe au Canada où il est missionnaire
à Laprairie (1851-1854),
à Montréal (1854-1855)
et à Québec (1855-1856).
Il est directeur spirituel des sœurs de la charité de Québec de 1856 à 1870,
dont il rédige les règles. Il est ensuite de nouveau missionnaire à Montréal (1870 à 1884) -
Il se retire au Sault-au-Récollet en 1884,
où touché par la paralysie, il succombe le 1er février 1885.
directeur spirituel de la communauté depuis 1856,
s’enrôlèrent hardiment sous la bannière du robuste saint Ignace.
Aux élections de 1866, la fondatrice ne fut pas réélue à la tête de sa communauté ;
elle n’eut pas même sa place dans l’administration.
Un siècle après sa mort, la communauté des sœurs de la Charité de Québec
compte près de
1 800 professes aux États-Unis,
au Japon,
au Paraguay,
en Argentine,
au Congo
et, surtout, dans la province de Québec qui lui a donné sa pierre angulaire.
« Sans distinction de pays, de race ou de culture »,
ces religieuses perpétuent la consécration que Marcelle Mallet
a faite d’elle-même à l’enfance, à la vieillesse et à la maladie.
Sœur Mallette est reconnue vénérable le 27 janvier 2014 par le pape François.
-Partiellement tiré du Dictionnaire biographique du Canada
http://www.biographi.ca/fr/bio/mallet_marie_anne_marcelle_10E.html
-SITE à consulter
https://www.ecdq.org/la-fondatrice-des-soeurs-de-la-charite-de-quebec-mere-marcelle-mallet-reconnue-venerable/
---.
---.
À suivre
François d'Assise- Maître
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Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois d'avril -
11 avril
saint Stanisla de Szczepanów(commémoraison)
-
né 1030 Szczepanów, royaume de Pologne - 1079 Cracovie, royaume de Pologne
-archevêque de Cracovie;
-patron de la Pologne;
-vénéré à Cathédrale du Wawel (Cracovie);
-canonisé le 17 septembre 1253 à Assise par Innocent IV.
-Lecture-2 Chroniques 24 : 18-22; Jean 15 : 18-21 –
bréviaire-– - - -+ - Lettre de saint Cyprien–
Concernant son histoire mieux connue, la vie de saint Stanislas commence
avec son élévation au siège épiscopal de Cracovie.
Il fut évêque de cette ville de 1072 à 1079.
Comme le prophète Zacharie dont il est parlé dans la première lecture choisie pour sa fête,
il eut le courage de reprendre son souverain.
Il reprocha au roi de Pologne Boleslas II ses injustices de gouvernement,
dont le petit peuple était victime, et sa vie scandaleuse.
Cette intervention lui valut la mort violente et la palme du martyre.
Jésus avait prévenu les siens :
On m'a persécuté, on vous persécutera vous aussi.
Habituellement les ''grands'' de ce monde agissent par personnes interposées ;
ils évitent de se salir les mains, ou préfère rester dans l'ombre de leurs actes...
ou, comme Pilate, ils cherchent à se les laver.
Dans cette histoire, c'est le roi lui-même qui, dans un accès de colère, tua l'évêque.
Ce meurtre eut lieu à l'intérieur de l'église,
alors que le prélat était -revêtu de ses habits sacerdotaux et célébrait la liturgie.
Nous avons ici le même paradoxe déjà relevé dans des notices.
Les Apôtres, en entendant Jésus leur annoncer les persécutions, et même le martyre,
ne pensaient certainement pas que les coups leur viendraient parfois de leurs frères dans la foi.
Le sang des martyrs, dont on dit qu'il est semence de chrétiens,
en pensant aux persécuteurs incroyants dont l'histoire témoigne,
l'est tout aussi pour de mauvais croyants, puisqu'on nous rapporte que le roi Boleslas,
qui fut contraint de s'exiler après son crime, se repentit par la suite.
S'est-il réellement converti ou le fit par apparence?
Saint Stanisla de Szczepanów deviendra l'un des patrons
et sera reconnu comme le père véritablede la Pologne.
Un des historiens a souligné à son sujet :
''Tous les Polonais n'ont pas entendu parler de toutes les victoires de notre armée,
mais il n'est pas de paysans, ni même d'enfants qui ne connaissent saint Stanislas ;
tous savent qu'il est mort, et pour l'Église, et pour la nation.»
Le culte de saint Stanislas a pris une nouvelle ampleur
grâce à Jean-Paul II. En visite dans son pays en 1979,
année du neuvième centenaire de la mort tragique de Stanislas,
le pape en fit souvent mention dans ses discours.
https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/homilies/1979/documents/hf_jp-ii_hom_19790610_polonia-cracovia-blonia-k.html
----.
-mettre en pdf, une fois rendu, pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=UoYTG8s9wTUC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
-ancienne imprimerie et ancien Français-
''saint Stanislas'' 9 occurrences / ///////// etc. /
---.
À suivre
11 avril
saint Stanisla de Szczepanów(commémoraison)
-
né 1030 Szczepanów, royaume de Pologne - 1079 Cracovie, royaume de Pologne
-archevêque de Cracovie;
-patron de la Pologne;
-vénéré à Cathédrale du Wawel (Cracovie);
-canonisé le 17 septembre 1253 à Assise par Innocent IV.
-Lecture-2 Chroniques 24 : 18-22; Jean 15 : 18-21 –
bréviaire-– - - -+ - Lettre de saint Cyprien–
Concernant son histoire mieux connue, la vie de saint Stanislas commence
avec son élévation au siège épiscopal de Cracovie.
Il fut évêque de cette ville de 1072 à 1079.
Comme le prophète Zacharie dont il est parlé dans la première lecture choisie pour sa fête,
il eut le courage de reprendre son souverain.
Il reprocha au roi de Pologne Boleslas II ses injustices de gouvernement,
dont le petit peuple était victime, et sa vie scandaleuse.
Cette intervention lui valut la mort violente et la palme du martyre.
Jésus avait prévenu les siens :
On m'a persécuté, on vous persécutera vous aussi.
Habituellement les ''grands'' de ce monde agissent par personnes interposées ;
ils évitent de se salir les mains, ou préfère rester dans l'ombre de leurs actes...
ou, comme Pilate, ils cherchent à se les laver.
Dans cette histoire, c'est le roi lui-même qui, dans un accès de colère, tua l'évêque.
Ce meurtre eut lieu à l'intérieur de l'église,
alors que le prélat était -revêtu de ses habits sacerdotaux et célébrait la liturgie.
Nous avons ici le même paradoxe déjà relevé dans des notices.
Les Apôtres, en entendant Jésus leur annoncer les persécutions, et même le martyre,
ne pensaient certainement pas que les coups leur viendraient parfois de leurs frères dans la foi.
Le sang des martyrs, dont on dit qu'il est semence de chrétiens,
en pensant aux persécuteurs incroyants dont l'histoire témoigne,
l'est tout aussi pour de mauvais croyants, puisqu'on nous rapporte que le roi Boleslas,
qui fut contraint de s'exiler après son crime, se repentit par la suite.
S'est-il réellement converti ou le fit par apparence?
Saint Stanisla de Szczepanów deviendra l'un des patrons
et sera reconnu comme le père véritablede la Pologne.
Un des historiens a souligné à son sujet :
''Tous les Polonais n'ont pas entendu parler de toutes les victoires de notre armée,
mais il n'est pas de paysans, ni même d'enfants qui ne connaissent saint Stanislas ;
tous savent qu'il est mort, et pour l'Église, et pour la nation.»
Le culte de saint Stanislas a pris une nouvelle ampleur
grâce à Jean-Paul II. En visite dans son pays en 1979,
année du neuvième centenaire de la mort tragique de Stanislas,
le pape en fit souvent mention dans ses discours.
https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/homilies/1979/documents/hf_jp-ii_hom_19790610_polonia-cracovia-blonia-k.html
----.
-mettre en pdf, une fois rendu, pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=UoYTG8s9wTUC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
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''saint Stanislas'' 9 occurrences / ///////// etc. /
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À suivre
François d'Assise- Maître
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Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois d'avril -
12 avril
saint Jules 1er ()- mise à jour-
né 280 Rome- 352 Rome -
-35e pape 337-352-
---------
- Lectures : - -
- -au bréviaire - - - aucun -
----------.
Jules 1er , monte sur le siège de Pierre le 6 février 337 .
Il exerça le pontificat durant plus de quinze ans.
Il est surtout connu pour avoir défendu saint Athanase.-- né 295- 373 fête 2 mai--
-Saint Athanase fut un ardent défenseur de la divinité du Christ
contre les ariens et les eusébiens (ces derniers issus de Eusèbe de Nicomédie
professant une doctrine proche de celle d'Arius.
Eusèbe de Nicomédie :
Eusèbe de Nicomédie, né 3e siècle-341 mort à Constantinople ,
est une personnalité influente du christianisme ancien,
qui jouit d'un grande considération auprès des empereurs Constantin 1er et Constance II.
Il prend part aux querelles religieuses qui agitent les différentes communautés chrétiennes du 4e siècle
en défendant le prêtre Arius.
Il était Évêque de Bérytos, -- ancienne cité phénicienne qui correspond à la ville moderne de Beyrouth, au Liban.
--
puis de Nicomédie --aujourd'hui Izmit en Turquie--
et de Constantinople --aujourd'hui Istanbul--
Certains pensent que ce serait cet évêque arien qui aurait baptisé Constantin...
(Rien de moins sûr, à moins qu'il ait reçu deux baptêmes... À explorer...
-à ne pas confondre avec le contemporain saint Eusèbe de Verceil fête 2 août ),
--Eusèbe de Verceil-né 283 - 371 -Verceil est en Italie à plus de 2000 km de Constantinople-
Eusèbe de Verceil , était un italien, évêque du diocèse de Verceil au 4e siècle.
Très actif dans la lutte contre l'arianisme
il fut le premier évêque en Occident à vivre en communauté avec son clergé,
empreinte suivi peu après par saint Augustin.
Il est considéré comme saint par l'Église catholique et l'Église orthodoxe qui le fête le 1er août... --
--
Athanase, évêque d'Alexandrie, --saint Athanase né v 295 - 373 fête 2 mai--
avait été déposé illégalement et se trouvait en exil (il l'a été 5 fois)
lorsque Jules 1er monta sur le trône.
Ses adversaires cherchèrent à mettre le nouveau pape de leur côté
et à l'amener à condamner Athanase.
MAIS Jules 1er , sagement, demanda aux représentants des deux parties de venir s'expliquer à Rome.
Athanase s'y présenta, mais ses adversaires refusèrent de s'y présenter
et écrivirent plutôt une lettre
où ils se plaignaient de la situation humiliante dans laquelle cette convocation les plaçait ;
ils ne voulaient pas reconnaître au siège romain une telle primauté ni une telle autorité.
Cette attitude joua évidemment contre eux,
et le pape se prononça pour l'évêque d'Alexandrie,
dont la doctrine était d'ailleurs celle du concile de Nicée,
qui devait par la suite s'imposer comme conforme
à la pure orthodoxie de la doctrine reconnue officiellement.
Aux détracteurs d'Athanase, Jules 1er envoya à son tour deux lettres:
conservée de nos jours, dont la beauté et l'autorité viennent tout droit de l'Évangile.
Le pape rappelle à ceux à qui il avait adressé sa convocation «avec la charité et sincérité du cœur »,
qu'ils ont répondu «dans un style peu convenable, plein de faste et de vanité ;
soulignant que ces manières sont totalement éloignées de la foi chrétienne ».
Il leur dit encore que des oppositions soutenues et non corrigées
sur des questions de doctrine ne justifient jamais un manque de charité envers des personnes individuelles
mais une contrariété risquée et hérétique dans l’Institution dont le rôle doit être reconnu
d’ être de préserver l’unité sans laquelle l’Église serait infidèle à sa vocation
de rassembler le troupeau de Dieu dispersé qui ne doit qu’être UN.
Ces deux lettres, l’une adressée aux eusébiens, l’autre à l’Église d’Alexandrie :
- « Quant à moi, je vous répète les enseignements du bienheureux apôtre Pierre.
Ils sont bien connus de tous. À tel point que, sans votre conduite stupéfiante,
je les aurais passés sous silence » (Lettre à Eusèbe et aux partisans de l’arianisme) ;
- « Athanase, votre pontife, est un confesseur authentique.
Accueillez-le donc avec une grande fierté et une immense joie
selon le Seigneur, lui-même et tous ceux qui partagèrent ses souffrances » (Lettre aux habitants d’Alexandrie).
Lorsque l'évêque d'Alexandrie fut rétabli sur son siège, Jules 1er le félicita.
Une autre de ses joies, et non la moindre sans doute, fut la rétractation
de deux évêques qui avaient condamné Athanase.
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrences-
https://books.google.ca/books?id=0nqxH3ZxC-IC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table générale des matières'' occurrence / ''pape Jules'' 3 occurrences / ''saint Jules'' 6 occurrences /
/''Jules Ier'' 2 occurrences avec la lettre I et non le chiffre 1 / ''Athanase'' 113 occurrences / ''arien'' 147 occurrences / ''Arius'' 25 occurrences /
/''eusébien'' 1 occurrence /''Eusèbe'' 106 occurrences /
/ ''Eusèbe de Césarée'' 5 occurrences /
/''Eusèbe de Nicomédie'' 10 occurrences / ''hérésie'' 89 occurrences / ''hérétique'' 100 occurrences/
/ ''hérésiarque'' 40 occurrences // //////// etc. /
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrences-
https://books.google.ca/books?id=LcksAAAAYAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table et sommaires'' occurrence /
/ ''Jules 1'' 15 occurrences / avec le chiffre 1 et non la lettre I /
/ ''Jules I'' 66 occurrences / avec la lettre I et non le chiffre 1 / ''saint Jules'' 90 occurrences / ''Athanase'' 326 occurrences /
/ ''arien'' 327 occurrences / ''Arius'' plusieurs occurrences / /''eusébien'' 31 occurrence /''Eusèbe'' 327 occurrences /
/ ''Eusèbe de Césarée'' 51 occurrences /
/''Eusèbe de Nicomédie'' 47 occurrences / ''hérésie'' 46 occurrences / ''hérésiarque'' 20 occurrences /
/ ''hérétique'' 55 occurrences/ / ////////// etc. /
---.
---.
À suivre.
12 avril
saint Jules 1er ()- mise à jour-
né 280 Rome- 352 Rome -
-35e pape 337-352-
---------
- Lectures : - -
- -au bréviaire - - - aucun -
----------.
Jules 1er , monte sur le siège de Pierre le 6 février 337 .
Il exerça le pontificat durant plus de quinze ans.
Il est surtout connu pour avoir défendu saint Athanase.-- né 295- 373 fête 2 mai--
-Saint Athanase fut un ardent défenseur de la divinité du Christ
contre les ariens et les eusébiens (ces derniers issus de Eusèbe de Nicomédie
professant une doctrine proche de celle d'Arius.
Eusèbe de Nicomédie :
Eusèbe de Nicomédie, né 3e siècle-341 mort à Constantinople ,
est une personnalité influente du christianisme ancien,
qui jouit d'un grande considération auprès des empereurs Constantin 1er et Constance II.
Il prend part aux querelles religieuses qui agitent les différentes communautés chrétiennes du 4e siècle
en défendant le prêtre Arius.
Il était Évêque de Bérytos, -- ancienne cité phénicienne qui correspond à la ville moderne de Beyrouth, au Liban.
--
puis de Nicomédie --aujourd'hui Izmit en Turquie--
et de Constantinople --aujourd'hui Istanbul--
Certains pensent que ce serait cet évêque arien qui aurait baptisé Constantin...
(Rien de moins sûr, à moins qu'il ait reçu deux baptêmes... À explorer...
-à ne pas confondre avec le contemporain saint Eusèbe de Verceil fête 2 août ),
--Eusèbe de Verceil-né 283 - 371 -Verceil est en Italie à plus de 2000 km de Constantinople-
Eusèbe de Verceil , était un italien, évêque du diocèse de Verceil au 4e siècle.
Très actif dans la lutte contre l'arianisme
il fut le premier évêque en Occident à vivre en communauté avec son clergé,
empreinte suivi peu après par saint Augustin.
Il est considéré comme saint par l'Église catholique et l'Église orthodoxe qui le fête le 1er août... --
--
Athanase, évêque d'Alexandrie, --saint Athanase né v 295 - 373 fête 2 mai--
avait été déposé illégalement et se trouvait en exil (il l'a été 5 fois)
lorsque Jules 1er monta sur le trône.
Ses adversaires cherchèrent à mettre le nouveau pape de leur côté
et à l'amener à condamner Athanase.
MAIS Jules 1er , sagement, demanda aux représentants des deux parties de venir s'expliquer à Rome.
Athanase s'y présenta, mais ses adversaires refusèrent de s'y présenter
et écrivirent plutôt une lettre
où ils se plaignaient de la situation humiliante dans laquelle cette convocation les plaçait ;
ils ne voulaient pas reconnaître au siège romain une telle primauté ni une telle autorité.
Cette attitude joua évidemment contre eux,
et le pape se prononça pour l'évêque d'Alexandrie,
dont la doctrine était d'ailleurs celle du concile de Nicée,
qui devait par la suite s'imposer comme conforme
à la pure orthodoxie de la doctrine reconnue officiellement.
Aux détracteurs d'Athanase, Jules 1er envoya à son tour deux lettres:
conservée de nos jours, dont la beauté et l'autorité viennent tout droit de l'Évangile.
Le pape rappelle à ceux à qui il avait adressé sa convocation «avec la charité et sincérité du cœur »,
qu'ils ont répondu «dans un style peu convenable, plein de faste et de vanité ;
soulignant que ces manières sont totalement éloignées de la foi chrétienne ».
Il leur dit encore que des oppositions soutenues et non corrigées
sur des questions de doctrine ne justifient jamais un manque de charité envers des personnes individuelles
mais une contrariété risquée et hérétique dans l’Institution dont le rôle doit être reconnu
d’ être de préserver l’unité sans laquelle l’Église serait infidèle à sa vocation
de rassembler le troupeau de Dieu dispersé qui ne doit qu’être UN.
Ces deux lettres, l’une adressée aux eusébiens, l’autre à l’Église d’Alexandrie :
- « Quant à moi, je vous répète les enseignements du bienheureux apôtre Pierre.
Ils sont bien connus de tous. À tel point que, sans votre conduite stupéfiante,
je les aurais passés sous silence » (Lettre à Eusèbe et aux partisans de l’arianisme) ;
- « Athanase, votre pontife, est un confesseur authentique.
Accueillez-le donc avec une grande fierté et une immense joie
selon le Seigneur, lui-même et tous ceux qui partagèrent ses souffrances » (Lettre aux habitants d’Alexandrie).
Lorsque l'évêque d'Alexandrie fut rétabli sur son siège, Jules 1er le félicita.
Une autre de ses joies, et non la moindre sans doute, fut la rétractation
de deux évêques qui avaient condamné Athanase.
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrences-
https://books.google.ca/books?id=0nqxH3ZxC-IC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table générale des matières'' occurrence / ''pape Jules'' 3 occurrences / ''saint Jules'' 6 occurrences /
/''Jules Ier'' 2 occurrences avec la lettre I et non le chiffre 1 / ''Athanase'' 113 occurrences / ''arien'' 147 occurrences / ''Arius'' 25 occurrences /
/''eusébien'' 1 occurrence /''Eusèbe'' 106 occurrences /
/ ''Eusèbe de Césarée'' 5 occurrences /
/''Eusèbe de Nicomédie'' 10 occurrences / ''hérésie'' 89 occurrences / ''hérétique'' 100 occurrences/
/ ''hérésiarque'' 40 occurrences // //////// etc. /
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrences-
https://books.google.ca/books?id=LcksAAAAYAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table et sommaires'' occurrence /
/ ''Jules 1'' 15 occurrences / avec le chiffre 1 et non la lettre I /
/ ''Jules I'' 66 occurrences / avec la lettre I et non le chiffre 1 / ''saint Jules'' 90 occurrences / ''Athanase'' 326 occurrences /
/ ''arien'' 327 occurrences / ''Arius'' plusieurs occurrences / /''eusébien'' 31 occurrence /''Eusèbe'' 327 occurrences /
/ ''Eusèbe de Césarée'' 51 occurrences /
/''Eusèbe de Nicomédie'' 47 occurrences / ''hérésie'' 46 occurrences / ''hérésiarque'' 20 occurrences /
/ ''hérétique'' 55 occurrences/ / ////////// etc. /
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- D'autres pistes à consulter:
---.
À suivre.
François d'Assise- Maître
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Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois d'avril -
13 avril
saint Martin 1er () -mise à jour-
né 598 Todi, Italie - 656 Rome 13 avril, Cherson, Sébastopol, en Crimée -
-74e pape 649-653
(mourra en exil; entretemps on dut élire un pape: Eugène)
---.
---------
- Lectures : - Actes 20 : 17-36; Jean 10 : 11-16 . – -
- -au bréviaire - - - Lettre de saint Martin 1er à un correspondant de Constantinople (septembre 655)-
-------.
---.
Lorsque Martin 1er devint pape, l'ère des persécutions païennes était terminée.
Les détenteurs du pouvoir politique étaient chrétiens.
Qui aurait pu penser que le nouveau pasteur de l'Église mourrait martyr ?
Il en fut pourtant ainsi.
À cette époque l'Église est divisée sur le plan doctrinal au sujet de son chef, le Christ.
Il fallût trancher face aux énoncées qui s'opposaient face au questionnement
des natures divine et humaine du Christ...
Certains soutenaient qu'il a deux natures en une seule personne,
ce qui sera considéré par la suite conforme à la saine doctrine.
D'autres ne voulaient retenir que sa nature divine.
Le questionnement n'était pas nouveau.
Une nouvelle théorie, le monothélisme, cherchait ingénieusement à mettre tout le monde d'accord
en imaginant qu'il n'y a dans le Christ qu'une seule forme ''d'énergie'';
mais la vérité révélée déjà enseignée depuis déjà longtemps,
c'est qu'il y a dans le Christ deux" activités,
deux volontés qui ne s'opposent pas, puisque la volonté humaine est soumise à la volonté divine.
Le Christ, en tout semblable a l'homme, a aussi la volonté humaine,
qu'il garda obéissante au Père jusqu'à la fin, pour bien réaliser sa mission de rédempteur...
La théorie du monothélisme est choisie cependant par le pouvoir politique qui la soutient,
pout contribuer à la paix dans l'empire, laissant les hérétiques satisfaits de cette position...
Mais Martin, connu pour son courage et son intransigeance en matière de doctrine,
la fait condamner par un concile qu'il considère comme une hérésie.
L'empereur Constant II Héraclius le fait alors arrêter et conduire à Constantinople.
Ce voyage fut pour le pape un long calvaire.
Par son attitude, il fait penser au bon Pasteur,
qui a soin de ses brebis, pour ne penser qu'à les bien conduire et les garder en sécurité...
Comme Jésus l'avait fait, tel il s'était laissé arrêter.
Plus tard il écrira dans une lettre :
''Nous ne voulions et ne pouvions opposer de résistance,
et j'aurais préféré mourir moi-même dix fois
plutôt que de verser le sang d'un homme quel qu'il fût.''
Son procès aussi nous fait penser à celui de Jésus.
Accusé calomnieusement, devant la fausseté des témoignages il eut la charité de dire au juge :
''Au nom de Dieu, ne faites pas jurer ces hommes...
À quoi bon leur faire perdre leur âme par un (faux) serment ?»
Martin fut condamné à mort, puis gracié.
Mais on le déporta en Crimée, où il mourut peu de temps après,
en l'an 656 du fait des mauvais traitements qu'il recevait.
Dernier pape martyr, son sacrifice ne fut pas sans porter fruits.
À l'empereur Constant II succéda Constantin IV, (son fils)-
qui se rallia à l'orthodoxie doctrinale.
Quand nous évoquons ces grands pontifes, qui appuyèrent l'Église dans son dur labeur,
nous nous sentons honorés et heureux d'appartenir à une Église
qu'ils ont grandement respectée.
Martin 1er est inscrit au calendrier liturgique orthodoxe à la date du 14 avril.
Ce qui fut la grande œuvre de Martin 1er:
À peine élu pape en 649, Martin 1er eut à défendre la foi catholique
sur les deux volontés divine et humaine du Christ, vrai Dieu et vrai homme,
à laquelle s'opposait l'empereur Constant II, qui voulait ainsi favoriser une hérésie,
qui, pensait-il, servirait davantage à garder son royaume...
Il combattit avec une constante énergie, spécialement
en réunissant au Latran un important concile.
L'empereur réagit brutalement :
accusant le pape de complicité dans un complot politique,
il ordonna son arrestation et son transfert, d'abord à Constantinople (653).
Durant le voyage, puis dans sa prison, le pontife dut subir des sévices sans nombre.
Après avoir été condamné à mort, il fut dégradé publiquement
en présence de l'empereur, mais celui-ci n'osa pas faire exécuter la sentence.
Le pape fut déporté en Crimée, où il supporta en silence souffrances et humiliations;
il souffrit en particulier de l'oubli rapide du clergé romain
qui, contrairement à son vœu, n'attendit pas sa mort pour lui donner un successeur.
Ce qui l'avait grandement peiné.
Martin mourut de misère à Cherson (Sébastopol) le 13 avril 656.
L'Église byzantine honore elle aussi en ce jour le dernier en date des papes martyrs.
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrences-Le lien d'ACCÈS ne fonctionne plus pour le pdf.
https://books.google.ca/books?id=uggOAAAAYAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / ''Martin'' 16 occurrences / ''saint Martin'' 9 occurrences /''Constantinople'' 275 occurrences /
/''Rome'' 141 occurrences / ''hérésie'' 75 occurrences // ''hérésiarque'' 5 occurrences /''schisme'' 12 occurrences /
/''monothélisme'' 37 occurrences /''monothélite'' 14 occurrences / ''Constant II'' 9 occurrences / ''Constantin IV'' 7 occurrences /
/''concile'' 154 occurrences /''Latran'' 3 occurrences /
-note: pour nous situer- Mahomet est né v 570-v632 /
Martin est né 598-656
-Nous somme donc à l'époque où le mahométisme surgit,
qui est une secte politico-religieuse favorisant l'arianisme
et toutes les hérésies qui niaient les deux natures divine et humaine du Christ...
(partiellement ou en totalité)-
/''Mahomet'' 6 occurrences/ ''musulman'' 36 occurrences / ''islam'' 25 occurrences / etc. /
---.
Pour remplacer le livre précédent, dont l'accès ne fonctionne plus...
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrences
https://books.google.com.bn/books?id=iF3DvNqGBagC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''Martin'' concernant Martin 1er plusieurs occurrences / ''monothélisme'' 4 occurrences /
/''monothélite'' 3 occurrences /''monothélique'' 1 occurrence /''hérésie'' 24 occurrences /
/ ''concile'' 248 occurrences / ''Constant II'' 1 occurrence// /////// etc. /
_____________________.
L'hérésie en général
---.
À suivre.
13 avril
saint Martin 1er () -mise à jour-
né 598 Todi, Italie - 656 Rome 13 avril, Cherson, Sébastopol, en Crimée -
-74e pape 649-653
(mourra en exil; entretemps on dut élire un pape: Eugène)
- Lieux de naissance et de décès de saint Martin:
Lieux de naissance et de décès de saint Martin 1er:
carte interactive:
https://www.google.ca/maps/dir/S%C3%A9bastopol/06059+Todi,+P%C3%A9rouse,+Italie/@27.9691065,-5.7642883,3z/data=!3m1!4b1!4m14!4m13!1m5!1m1!1s0x409525ef659144f5:0xbd2da7afff4d34cc!2m2!1d33.5253671!2d44.61665!1m5!1m1!1s0x132ec0462a773d29:0xa67937b27e7cbdd2!2m2!1d12.4065686!2d42.7819352!3e0
---.
---------
- Lectures : - Actes 20 : 17-36; Jean 10 : 11-16 . – -
- -au bréviaire - - - Lettre de saint Martin 1er à un correspondant de Constantinople (septembre 655)-
-------.
- Lettre de saint Martin 1 à un correspondant de Constantinople (septembre 655):
Lettre lorsqu'il est en exil, en Crimée:
« Nous avons toujours un grand désir de vous écrire
pour réconforter votre charité et pour alléger le souci que nous vous donnons,
à vous et aussi à tous les saints nos frères qui se préoccupent de nous au nom du Seigneur.
Je vous écris donc maintenant ce qui fait notre tourment.
Je dis la vérité, au nom du Christ notre Dieu.
En effet, nous avons beau être éloignés de toute agitation mondaine et dépouillés de nos péchés,
nous manquons de ce qui est essentiel à la vie.
Les habitants de cette région sont tous païens,
et tous ceux qu'on y rencontre ont adopté les mœurs païennes;
ils n'ont absolument aucune charité,
même pas celle que la nature humaine fait voir habituellement
chez les barbares eux-mêmes, qui montrent souvent de la compassion.
J'ai été étonné, et je le suis encore, de l'indifférence et de l'insensibilité
de tous ceux qui jadis étaient en relation avec moi, de mes amis et de mes proches:
ils ont complètement oublié mon malheur et ne veulent même pas savoir où je me trouve,
si je suis encore sur terre ou si je n'y suis plus.
Avec quelle conscience, à votre avis,
pourrons-nous nous présenter au tribunal du Christ,
alors que tous les hommes seront accusateurs
et devront rendre des comptes,
car ils sont tous tirés du même limon et de la même masse?
Quelle est cette terreur qui est tombée sur les hommes,
pour les empêcher d'accomplir les commandements de Dieu?
Quelle est cette crainte, là où il n'y a rien à craindre?
Sommes-nous abandonnés au point que les esprits mauvais nous dominent?
Suis-je donc apparu comme nuisant à l'Église entière, et comme un adversaire pour eux?
Puisse Dieu, qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité,
puisse-t-il, par l'intercession de saint Pierre,
établir leurs cœurs dans la foi orthodoxe,
les fortifier contre tout hérétique et tout personnage qui s'oppose à notre Église ;
qu'il les garde inébranlables, surtout le pasteur qui maintenant se montre leur chef;
qu'ils ne se permettent aucune déchéance, aucune déviation, aucun abandon,
même pas sur le plus petit point, à l'égard de ce qu'ils ont professé
par écrit en présence du Seigneur et des saints anges.
Avec le pauvre homme que je suis,
qu'ils reçoivent de la main de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ
la couronne de justice qui récompensera la foi orthodoxe.
De ce pauvre corps qui est le mien, le Seigneur lui-même prendra soin,
comme il lui plaira d'en disposer,
soit que mes épreuves ne cessent pas,
soit qu'il m'accorde un peu de soulagement.
Le Seigneur est proche:
de quoi puis-je me tourmenter? J'espère en ses miséricordes,
et qu'il ne tardera pas à ordonner la fin de ma course.
Saluez les vôtres, au nom du Seigneur,
et tous ceux qui pour l’amour de Dieu ont pitié de ma captivité.
Que Dieu vous protège de sa main puissante contre toute tentation,
et vous sauve en vous prenant da ns son royaume. »
---.
Lorsque Martin 1er devint pape, l'ère des persécutions païennes était terminée.
Les détenteurs du pouvoir politique étaient chrétiens.
Qui aurait pu penser que le nouveau pasteur de l'Église mourrait martyr ?
Il en fut pourtant ainsi.
À cette époque l'Église est divisée sur le plan doctrinal au sujet de son chef, le Christ.
Il fallût trancher face aux énoncées qui s'opposaient face au questionnement
des natures divine et humaine du Christ...
Certains soutenaient qu'il a deux natures en une seule personne,
ce qui sera considéré par la suite conforme à la saine doctrine.
D'autres ne voulaient retenir que sa nature divine.
Le questionnement n'était pas nouveau.
Une nouvelle théorie, le monothélisme, cherchait ingénieusement à mettre tout le monde d'accord
en imaginant qu'il n'y a dans le Christ qu'une seule forme ''d'énergie'';
mais la vérité révélée déjà enseignée depuis déjà longtemps,
c'est qu'il y a dans le Christ deux" activités,
deux volontés qui ne s'opposent pas, puisque la volonté humaine est soumise à la volonté divine.
Le Christ, en tout semblable a l'homme, a aussi la volonté humaine,
qu'il garda obéissante au Père jusqu'à la fin, pour bien réaliser sa mission de rédempteur...
La théorie du monothélisme est choisie cependant par le pouvoir politique qui la soutient,
pout contribuer à la paix dans l'empire, laissant les hérétiques satisfaits de cette position...
Mais Martin, connu pour son courage et son intransigeance en matière de doctrine,
la fait condamner par un concile qu'il considère comme une hérésie.
L'empereur Constant II Héraclius le fait alors arrêter et conduire à Constantinople.
Ce voyage fut pour le pape un long calvaire.
Par son attitude, il fait penser au bon Pasteur,
qui a soin de ses brebis, pour ne penser qu'à les bien conduire et les garder en sécurité...
Comme Jésus l'avait fait, tel il s'était laissé arrêter.
Plus tard il écrira dans une lettre :
''Nous ne voulions et ne pouvions opposer de résistance,
et j'aurais préféré mourir moi-même dix fois
plutôt que de verser le sang d'un homme quel qu'il fût.''
Son procès aussi nous fait penser à celui de Jésus.
Accusé calomnieusement, devant la fausseté des témoignages il eut la charité de dire au juge :
''Au nom de Dieu, ne faites pas jurer ces hommes...
À quoi bon leur faire perdre leur âme par un (faux) serment ?»
Martin fut condamné à mort, puis gracié.
Mais on le déporta en Crimée, où il mourut peu de temps après,
en l'an 656 du fait des mauvais traitements qu'il recevait.
Dernier pape martyr, son sacrifice ne fut pas sans porter fruits.
À l'empereur Constant II succéda Constantin IV, (son fils)-
qui se rallia à l'orthodoxie doctrinale.
Quand nous évoquons ces grands pontifes, qui appuyèrent l'Église dans son dur labeur,
nous nous sentons honorés et heureux d'appartenir à une Église
qu'ils ont grandement respectée.
Martin 1er est inscrit au calendrier liturgique orthodoxe à la date du 14 avril.
Ce qui fut la grande œuvre de Martin 1er:
À peine élu pape en 649, Martin 1er eut à défendre la foi catholique
sur les deux volontés divine et humaine du Christ, vrai Dieu et vrai homme,
à laquelle s'opposait l'empereur Constant II, qui voulait ainsi favoriser une hérésie,
qui, pensait-il, servirait davantage à garder son royaume...
Il combattit avec une constante énergie, spécialement
en réunissant au Latran un important concile.
L'empereur réagit brutalement :
accusant le pape de complicité dans un complot politique,
il ordonna son arrestation et son transfert, d'abord à Constantinople (653).
Durant le voyage, puis dans sa prison, le pontife dut subir des sévices sans nombre.
Après avoir été condamné à mort, il fut dégradé publiquement
en présence de l'empereur, mais celui-ci n'osa pas faire exécuter la sentence.
Le pape fut déporté en Crimée, où il supporta en silence souffrances et humiliations;
il souffrit en particulier de l'oubli rapide du clergé romain
qui, contrairement à son vœu, n'attendit pas sa mort pour lui donner un successeur.
Ce qui l'avait grandement peiné.
Martin mourut de misère à Cherson (Sébastopol) le 13 avril 656.
L'Église byzantine honore elle aussi en ce jour le dernier en date des papes martyrs.
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrences-Le lien d'ACCÈS ne fonctionne plus pour le pdf.
https://books.google.ca/books?id=uggOAAAAYAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / ''Martin'' 16 occurrences / ''saint Martin'' 9 occurrences /''Constantinople'' 275 occurrences /
/''Rome'' 141 occurrences / ''hérésie'' 75 occurrences // ''hérésiarque'' 5 occurrences /''schisme'' 12 occurrences /
/''monothélisme'' 37 occurrences /''monothélite'' 14 occurrences / ''Constant II'' 9 occurrences / ''Constantin IV'' 7 occurrences /
/''concile'' 154 occurrences /''Latran'' 3 occurrences /
-note: pour nous situer- Mahomet est né v 570-v632 /
Martin est né 598-656
-Nous somme donc à l'époque où le mahométisme surgit,
qui est une secte politico-religieuse favorisant l'arianisme
et toutes les hérésies qui niaient les deux natures divine et humaine du Christ...
(partiellement ou en totalité)-
/''Mahomet'' 6 occurrences/ ''musulman'' 36 occurrences / ''islam'' 25 occurrences / etc. /
---.
Pour remplacer le livre précédent, dont l'accès ne fonctionne plus...
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrences
https://books.google.com.bn/books?id=iF3DvNqGBagC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''Martin'' concernant Martin 1er plusieurs occurrences / ''monothélisme'' 4 occurrences /
/''monothélite'' 3 occurrences /''monothélique'' 1 occurrence /''hérésie'' 24 occurrences /
/ ''concile'' 248 occurrences / ''Constant II'' 1 occurrence// /////// etc. /
_____________________.
L'hérésie en général
---.
À suivre.
François d'Assise- Maître
- Messages : 2702
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois d'avril -
14 avril
saint Bernard de Tiron ()-
né 1046 Ponthieu - 1117 en avril à Thiron-Gardais -
-appelé aussi saint Bernard de Ponthieu ou saint Bernard d'Abbeville -
-Le comté de Ponthieu est une ancienne contrée de France
dont la capitale était Abbeville et la principale place-forte était Montreuil.
Saint Bernard de Thiron
Fondateur en 1109 dans le Perche, de l'Abbaye de la Sainte-Trinité de Tiron;
contemporain et émule de Robert d'Arbrissel --né1047-1117 --
-- Fondateur de l'abbaye de la Roë,
de l'abbaye de Fontevraud
et de l'ordre de Fontevraud
(non-canonisé: les tentative de canonisation ont toutes échoué)... --;
de Raoul de la Futaie, --né ?- 1129 fête 16 août-
-- ermite puis fondateur d'ordre, nommé Radulphus de Flageio par dom Morice,
probablement par suite d'une mauvaise lecture. --
Vital de Mortain --né ? 1119 (ou 1122) fête l16 septembre. il fonde l'ordre de Savigny.
et saint Alleaume --né ? - - 1152 fête 27 avril -
---------
- Lectures : - -
- -au bréviaire - - - aucun -
----------.
Bernard manifesta très tôt des dispositions pour la vie du cloître,
au point que ses amis l'avaient surnommé ''le petit moine''.
C'en fut présagé car c'est bien ce qu'il devînt.
Moine puis Abbé de monastère et même fondateur d'une nouvelle congrégation bénédictine.
Comme bien des fondateurs à l'époque sa vie fut passablement mouvementée.
Peu après ses vingt ans, il entra dans une communauté près de Poitiers, à Saint-Cyprien.
Au bout de quelques années il fut désigné
pour aller réformer une filiale de ce monastère, l'abbaye de Saint-Savin.
Y apprenant qu'on voulait le nommer Abbé, il s'enfuit secrètement dans une forêt,
pour y mener une existence érémitique, tout près du lieu où se trouvait Robert d'Arbrissel.
Il vivait ainsi depuis trois ans,
lorsque les Frères de Saint-Savin découvrirent sa retraite.
Peut-être l'auraient-ils emmené de force s'il ne s'était enfui de nouveau.
Cette fois, c'est dans une petite île de la Manche qu'il se domicilia, où il y passa 3 ans.
De nombreux ermites viennent bâtir des cellules autour de la sienne,
et des foules désireuses de connaître ses leçons viennent le rencontrer.
Sa renommée va jusqu'au monastère de Saint-Cyprien en Poitou
où le vieil abbé Renault, qui avait accueilli Bernard dans sa vingtième année,
vit encore. Celui-ci ne peut résister au désir de ramener son disciple auprès de lui.
Les moines de Saint-Savin qui le cherchaient aussi ne réussissant pas prirent un autre Abbé.
L'Abbé de Saint-Cyprien y réussit
Bernard en devint le Prieur, puis l'Abbé à son tour quand la charge fut vacante,
en y remplissant admirablement bien sa tâche.
Au concile de Poitiers (novembre 1100), Bernard donne avec Robert d'Arbrissel
un exemple de fermeté apostolique en bravant les menaces du duc d'Aquitaine.
Puis, quand l'ordre de Cluny veut s'emparer de son abbaye, plutôt que d'y donner la main,
Bernard revient trouver Robert d'Arbrissel et Vital de Mortain,
cette fois pour prêcher de ville en ville, dans le Maine et en Normandie,
la réforme des peuples et du clergé.
Un nouvel appel des religieux de Saint-Cyprien lui fait entreprendre un voyage à Rome,
où il plaide leur cause contre les prétentions envahissantes de l'Ordre de Cluny.
De là, l'amour de la retraite le pousse de nouveau dans l'île de Chausey,
d'où, peu de temps après chassé par les pirates, il revient dans ses forêts du Maine,
cette fois à Chêne-Douet près de Fougères.
Ce sont les difficultés avec les moines clunisiens qui l'avait amené à démissionner.
Ce ne seront pas les dernières...
Mais, en ce début du 12e siècle, la vie érémitique,
par le fait même de la multiplication des vocations, proliféra de maintes dysharmonies :
il faut travailler fort pour grouper dans des établissements stables,
où la régularité constituerait une sauvegarde, aux ermites trop nombreux.
Comme le font par ailleurs
Robert d'Arbrissel,
Vital de Mortain
et Raoul de la Futaie,
Bernard réunit de nombreux disciples dans la forêt de La Guierche,
mais s'aperçoit que le voisinage de Savigny où Vital de Mortain avait créé son abbaye,
s'oppose à leur développement commun.
Suite à cet épisode il va s'établir dans le Perche, dont le comte est Rotrou III le Grand.
Ce prince lui offre d’abord Arcisses (commune de Brunelles),
mais la donation est révoquée par la mère de Rotrou III,
qui défend les moines clunisiens de l’abbaye Saint-Denis de Nogent-le-Rotrou.
Conséquemment Rotrou lui donne un lieu inculte en pleine forêt,
à peu de distance du bourg actuel de Thiron.
C’est là que saint Bernard finira par édifie un monastère primitif
où il célèbre pour la première fois la messe le jour de Pâques 1109,
avec l’évêque Yves de Chartres.
Une chapelle dédiée à sainte Anne,
proche de l’étang du même nom,
marque aujourd’hui cet emplacement.
Là encore les difficultés s’étant élevées avec les moines clunisiens de Saint-Denis de Nogent,
saint Bernard abandonne son monastère de Sainte-Anne
et, avec l’autorisation de l’évêque saint Yves,
vint se fixer définitivement sur la paroisse de Gardais,
dépendant du chapitre de Chartres, là où s’élève actuellement Thiron (1114).
Grâce aux dons des rois et des plus grands seigneurs de France, d’Angleterre et même d’Écosse,
il se met à construire un nouveau monastère.
De cette époque, il ne reste que l’église telle qu’elle existe actuellement.
Les disciples de saint Bernard différaient des bénédictins par leur robe gris fumée, à longs poils.
Ils s’adonnaient à la prière et à toutes sortes de travaux manuels.
C’est à eux que l’on doit
le défrichement et la mise en culture du pays,
la création de l’étang de Thiron,
de celui de Saint-Anne,
de celui des Aulnaies, asséché en 1842
et dont la route de Thiron à Combres emprunte la levée.
Ainsi après tant d'autres épisodes au fil du temps,
Bernard avait fini par se stabiliser dans la forêt de Thiron,
au diocèse de Chartres y fonda son monastère
qui devint plus tard le centre de la nouvelle congrégation bénédictine qu'il établit.
Cette abbaye cessa d’exister au 17e siècle.
L'œuvre de Bernard de Thiron, bien réussie, s'était bien poursuivie après sa mort.
Restauration de l'abbaye- Promenade virtuelle au sein de l'Abbaye de Thiron-Gardais au XVIIIe siècle-.
Saint Bernard de Tiron, fut, avec d'autres,
un réformateur de la vie monastique ;
réforme dont la postérité bénéficia.
---
À suivre.
14 avril
saint Bernard de Tiron ()-
né 1046 Ponthieu - 1117 en avril à Thiron-Gardais -
-appelé aussi saint Bernard de Ponthieu ou saint Bernard d'Abbeville -
-Le comté de Ponthieu est une ancienne contrée de France
dont la capitale était Abbeville et la principale place-forte était Montreuil.
Saint Bernard de Thiron
Fondateur en 1109 dans le Perche, de l'Abbaye de la Sainte-Trinité de Tiron;
contemporain et émule de Robert d'Arbrissel --né1047-1117 --
-- Fondateur de l'abbaye de la Roë,
de l'abbaye de Fontevraud
et de l'ordre de Fontevraud
(non-canonisé: les tentative de canonisation ont toutes échoué)... --;
de Raoul de la Futaie, --né ?- 1129 fête 16 août-
-- ermite puis fondateur d'ordre, nommé Radulphus de Flageio par dom Morice,
probablement par suite d'une mauvaise lecture. --
Vital de Mortain --né ? 1119 (ou 1122) fête l16 septembre. il fonde l'ordre de Savigny.
et saint Alleaume --né ? - - 1152 fête 27 avril -
---------
- Lectures : - -
- -au bréviaire - - - aucun -
----------.
Bernard manifesta très tôt des dispositions pour la vie du cloître,
au point que ses amis l'avaient surnommé ''le petit moine''.
C'en fut présagé car c'est bien ce qu'il devînt.
Moine puis Abbé de monastère et même fondateur d'une nouvelle congrégation bénédictine.
Comme bien des fondateurs à l'époque sa vie fut passablement mouvementée.
Peu après ses vingt ans, il entra dans une communauté près de Poitiers, à Saint-Cyprien.
Au bout de quelques années il fut désigné
pour aller réformer une filiale de ce monastère, l'abbaye de Saint-Savin.
Y apprenant qu'on voulait le nommer Abbé, il s'enfuit secrètement dans une forêt,
pour y mener une existence érémitique, tout près du lieu où se trouvait Robert d'Arbrissel.
Il vivait ainsi depuis trois ans,
lorsque les Frères de Saint-Savin découvrirent sa retraite.
Peut-être l'auraient-ils emmené de force s'il ne s'était enfui de nouveau.
Cette fois, c'est dans une petite île de la Manche qu'il se domicilia, où il y passa 3 ans.
De nombreux ermites viennent bâtir des cellules autour de la sienne,
et des foules désireuses de connaître ses leçons viennent le rencontrer.
Sa renommée va jusqu'au monastère de Saint-Cyprien en Poitou
où le vieil abbé Renault, qui avait accueilli Bernard dans sa vingtième année,
vit encore. Celui-ci ne peut résister au désir de ramener son disciple auprès de lui.
Les moines de Saint-Savin qui le cherchaient aussi ne réussissant pas prirent un autre Abbé.
L'Abbé de Saint-Cyprien y réussit
Bernard en devint le Prieur, puis l'Abbé à son tour quand la charge fut vacante,
en y remplissant admirablement bien sa tâche.
Au concile de Poitiers (novembre 1100), Bernard donne avec Robert d'Arbrissel
un exemple de fermeté apostolique en bravant les menaces du duc d'Aquitaine.
Puis, quand l'ordre de Cluny veut s'emparer de son abbaye, plutôt que d'y donner la main,
Bernard revient trouver Robert d'Arbrissel et Vital de Mortain,
cette fois pour prêcher de ville en ville, dans le Maine et en Normandie,
la réforme des peuples et du clergé.
Un nouvel appel des religieux de Saint-Cyprien lui fait entreprendre un voyage à Rome,
où il plaide leur cause contre les prétentions envahissantes de l'Ordre de Cluny.
De là, l'amour de la retraite le pousse de nouveau dans l'île de Chausey,
d'où, peu de temps après chassé par les pirates, il revient dans ses forêts du Maine,
cette fois à Chêne-Douet près de Fougères.
Ce sont les difficultés avec les moines clunisiens qui l'avait amené à démissionner.
Ce ne seront pas les dernières...
Mais, en ce début du 12e siècle, la vie érémitique,
par le fait même de la multiplication des vocations, proliféra de maintes dysharmonies :
il faut travailler fort pour grouper dans des établissements stables,
où la régularité constituerait une sauvegarde, aux ermites trop nombreux.
Comme le font par ailleurs
Robert d'Arbrissel,
Vital de Mortain
et Raoul de la Futaie,
Bernard réunit de nombreux disciples dans la forêt de La Guierche,
mais s'aperçoit que le voisinage de Savigny où Vital de Mortain avait créé son abbaye,
s'oppose à leur développement commun.
Suite à cet épisode il va s'établir dans le Perche, dont le comte est Rotrou III le Grand.
Ce prince lui offre d’abord Arcisses (commune de Brunelles),
mais la donation est révoquée par la mère de Rotrou III,
qui défend les moines clunisiens de l’abbaye Saint-Denis de Nogent-le-Rotrou.
Conséquemment Rotrou lui donne un lieu inculte en pleine forêt,
à peu de distance du bourg actuel de Thiron.
C’est là que saint Bernard finira par édifie un monastère primitif
où il célèbre pour la première fois la messe le jour de Pâques 1109,
avec l’évêque Yves de Chartres.
Une chapelle dédiée à sainte Anne,
proche de l’étang du même nom,
marque aujourd’hui cet emplacement.
Là encore les difficultés s’étant élevées avec les moines clunisiens de Saint-Denis de Nogent,
saint Bernard abandonne son monastère de Sainte-Anne
et, avec l’autorisation de l’évêque saint Yves,
vint se fixer définitivement sur la paroisse de Gardais,
dépendant du chapitre de Chartres, là où s’élève actuellement Thiron (1114).
Grâce aux dons des rois et des plus grands seigneurs de France, d’Angleterre et même d’Écosse,
il se met à construire un nouveau monastère.
De cette époque, il ne reste que l’église telle qu’elle existe actuellement.
Les disciples de saint Bernard différaient des bénédictins par leur robe gris fumée, à longs poils.
Ils s’adonnaient à la prière et à toutes sortes de travaux manuels.
C’est à eux que l’on doit
le défrichement et la mise en culture du pays,
la création de l’étang de Thiron,
de celui de Saint-Anne,
de celui des Aulnaies, asséché en 1842
et dont la route de Thiron à Combres emprunte la levée.
Ainsi après tant d'autres épisodes au fil du temps,
Bernard avait fini par se stabiliser dans la forêt de Thiron,
au diocèse de Chartres y fonda son monastère
qui devint plus tard le centre de la nouvelle congrégation bénédictine qu'il établit.
Cette abbaye cessa d’exister au 17e siècle.
L'œuvre de Bernard de Thiron, bien réussie, s'était bien poursuivie après sa mort.
Restauration de l'abbaye- Promenade virtuelle au sein de l'Abbaye de Thiron-Gardais au XVIIIe siècle-.
Saint Bernard de Tiron, fut, avec d'autres,
un réformateur de la vie monastique ;
réforme dont la postérité bénéficia.
---
À suivre.
François d'Assise- Maître
- Messages : 2702
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois d'avril -
15 avril
saint César de Bus () -mise à jour-
né 1544 3 février Cavillon - 1607 15 avril Avignon-
-béatifié 27 avril 1975 par le pape Paul VI;
-l'an passé, en cette date, il restait un mois avant la canonisation du bienheureux...
-Canonisation a été réalisée le 15 mai 2022 à Rome par le pape François-
-Sur la canonisation:
https://www.vaticannews.va/fr/eglise/news/2021-05/cesar-de-bus-francais-catechiste-pretres-doctrine-chretienne.html
et
https://www.ktotv.com/article/sept-bienheureux-dont-charles-de-foucauld-et-cesar-de-bus-canonises-le-15-mai
---------
- Lectures : - -
- -au bréviaire - - - aucun -
----------.
César de Bus est le fondateur de la Société des Prêtres de la doctrine chrétienne
et des ursulines de France.
Vénéré comme bienheureux par l'Église catholique jusqu'à l'année 2022,
il a été proclamé saint le 15 mai 2022 à Rome,
en même temps que Charles de Foucauld.et quelques autres...
Né de son père Jean-Baptiste de Bus, consul de la ville,
et de sa mère Anne de la Marche,
César est issu de cette famille de la noblesse romaine.
Sainte Françoise Romaine -- née 1384- 1440 fête 9 mars--
fait partie de ses ancêtres, étant la fille de Paolo Bussa .
César de Bus est confié d'abord à un précepteur;
par la suite il poursuivit ses humanités à Cavaillon
et chez les pères jésuites à Avignon.
Le jeune César aime s’occuper à prier, à participe aux offices quotidiens
et est reconnue pour sa vie morale.
Il est accepté malgré son jeune âge dans la Confrérie des Pénitents noirs,
dont il deviendra le président.
De 1561 à la paix de La Rochelle, à 1563, il s'engage dans l'armée royale,
comme défenseur de la religion catholique.
Il conçoit cette guerre comme une croisade.
Déçu par les déboires des soldats catholiques,
il tâche de donner l'exemple par sa conduite.
En 1565, son frère Alexandre, chef de la garde du roi de France Charles IX,
l'invite à la cour et lui donne une place de premier plan.
Les richesses, les honneurs et la facilité
le détournent progressivement de sa piété.
On lui promet régulièrement des responsabilités, toutefois qu'il ne reçoit jamais.
Déçu par la cour, il la quitte en 1570, et s'installe à Avignon,
où il mène une vie toujours plutôt agitée.
En 1573, son père et son frère meurent la même année.
Ces événements le troublent profondément, et il revient s'installer à Cavaillon.
Il rencontre Antoinette Reveillarde,
avec qui il s'entretient régulièrement au sujet de la foi.
Un soir de 1574, elle le chasse de chez elle en lui lançant :
''On ne se moque pas de Dieu. Il vous appelle et vous ne l’écoutez pas.
Il ne cesse de vous chercher et vous ne cessez de fuir.''
Sorti, César de Bus serait alors tombé inconscient sur le chemin,
et à son réveil, aurait soudainement décidé de vivre pour Dieu.
Antoinette lui fait connaître Louis Guyot, sacristain de la cathédrale.
(orthographié Louys dans le livre de sa vie, plus bas référé)
César en reçoit une bonne influence et fait un retour à une vie chrétienne.
En 1575, il se convertit en faisant une confession générale,
abandonne même ses biens pour aller servir les miséreux.
Il sera moqué par les gentilshommes de ses anciennes connaissances.
Après s'être retiré dans la solitude et la pénitence,
il entame en 1578 ses études en vue du sacerdoce.
Il sera ordonné prêtre en 1582, et accèda à la chanoinerie de la cathédrale Saint-Véran.
Débute aussi sa mission de catéchiste auprès des pauvres,
où il passe beaucoup de temps comme confesseur.
La lecture de la vie de saint Charles Borromée, --contemporain né 1538- 1584 fête 4 novembre--
le marque et décide de le prendre désormais comme modèle.
Son évêque lui demande de travailler à la réforme du clergé,
tout comme l’avait entrepris saint Charles Borromée…
Cependant il quittera en 1587, son ministère pour vivre en ermite
dans une cabane sur les hauteurs de Saint-Jacques de Cavaillon.
Il vit dans le dénuement le plus total et la pénitence jusqu'en 1590.
Il s’étonnait de l'ignorance religieuse dans les campagnes;
il décide alors de fonder une société de prêtres qui catéchiseraient ces populations.
César de Bus obtient de son évêque la permission de prêcher dans les villages les plus reculés.
Son cousin Jean-Baptiste Romillon, devenu lui aussi prêtre,
l'accompagnera dans ses tournées.
Tous deux poussent leurs missions jusqu'aux Cévennes et se font plusieurs disciples.
Le 29 septembre 1592, César de Bus avec cinq compagnons
fondent à L'Isle-sur-la-Sorgue la Société des Prêtres de la doctrine chrétienne,
rayonnant rapidement dans toute la région.
Les missions populaires se reproduisent dans les campagnes, et raniment la foi chrétienne de la population.
César de Bus écrit des petits catéchismes accessibles au peuple.
Sa société de prêtres, dont il est le Supérieur général,
est approuvée par le pape Clément VIII en 1597.
Pour la formation et l'instruction chrétienne des jeunes femmes des campagnes,
César de Bus avait aussi fondé la Société des Filles de la doctrine chrétienne.
En 1594, César de Bus devient aveugle.
Il renonce à sa charge de supérieur et continue de confesser et de prêcher malgré que sa santé déclinait.
Il meurt à une date qu’il avait prédite : le 15 avril 1607.
D'abord enseveli en Avignon, son corps fut déplacé dans l'église Santa-Maria-in-Monticelli à Rome.
----.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrences- sa vie
https://books.google.ca/books?id=UxfT8Q7R6_kC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
-ancien français et anciennes imprimerie et orthographe...
''table'' occurrences 127 à 135 / ''pénitent'' 13 occurrences / ''Guyot'' 6 occurrences Louys Guyot /
/ ''enseigner'' 10 occurrences / ''concile de Trente'' 3 occurrences / ''Charles Borromée'' 1 occurrence /
/''réforme'' 13 occurrences / ''huguenot'' 1 occurrence / /////// etc. /
Il participe grandement au renouveau catholique dans le sud de la France,
dans la dynamique du Concile de Trente.
Catéchisme Romain: tome troisième-
https://books.google.ca/books?id=BbYszImSGtEC&printsec=frontcover&source=gbs_book_other_versions_r&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / ////////etc. /
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrences- catéchisme cinquième partie
https://books.google.ca/books?id=Q6a8pVq3duwC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des leçons'' occurrence / //////// etc. /
---.
À suivre.
15 avril
saint César de Bus () -mise à jour-
né 1544 3 février Cavillon - 1607 15 avril Avignon-
-béatifié 27 avril 1975 par le pape Paul VI;
- -Homélie du pape lors de sa béatification:
https://www.vatican.va/content/paul-vi/fr/homilies/1975/documents/hf_p-vi_hom_19750427.html
-l'an passé, en cette date, il restait un mois avant la canonisation du bienheureux...
-Canonisation a été réalisée le 15 mai 2022 à Rome par le pape François-
-Sur la canonisation:
https://www.vaticannews.va/fr/eglise/news/2021-05/cesar-de-bus-francais-catechiste-pretres-doctrine-chretienne.html
et
https://www.ktotv.com/article/sept-bienheureux-dont-charles-de-foucauld-et-cesar-de-bus-canonises-le-15-mai
---------
- Lectures : - -
- -au bréviaire - - - aucun -
----------.
César de Bus est le fondateur de la Société des Prêtres de la doctrine chrétienne
et des ursulines de France.
Vénéré comme bienheureux par l'Église catholique jusqu'à l'année 2022,
il a été proclamé saint le 15 mai 2022 à Rome,
en même temps que Charles de Foucauld.et quelques autres...
Né de son père Jean-Baptiste de Bus, consul de la ville,
et de sa mère Anne de la Marche,
César est issu de cette famille de la noblesse romaine.
Sainte Françoise Romaine -- née 1384- 1440 fête 9 mars--
fait partie de ses ancêtres, étant la fille de Paolo Bussa .
César de Bus est confié d'abord à un précepteur;
par la suite il poursuivit ses humanités à Cavaillon
et chez les pères jésuites à Avignon.
Le jeune César aime s’occuper à prier, à participe aux offices quotidiens
et est reconnue pour sa vie morale.
Il est accepté malgré son jeune âge dans la Confrérie des Pénitents noirs,
dont il deviendra le président.
- Différents ordres de Pénitents:
- -
Les « Pénitents gris » furent les premiers d'une longue série de pénitents avignonnais.
Ensuite viennent
les « Pénitents noirs », qui furent fondés en 1488 par un groupe de nobles florentins,
les « Pénitents Blancs », confrérie fondée en 1527 par treize Avignonnais1,
les « Pénitents bleus », formés en 1557 par une dissidence des autres confréries.
Puis, à la fin du 16e siècle,
les « Pénitents noirs de la Miséricorde » virent le jour.
Le mouvement se poursuivit avec la fondation
des « Pénitents violets » (1622),
puis des « Pénitents rouges » (1700).
La Révolution mit un terme à ce foisonnement et seuls aujourd'hui subsistent à Avignon les « Pénitents gris » et les « Pénitents noirs ».---
De 1561 à la paix de La Rochelle, à 1563, il s'engage dans l'armée royale,
comme défenseur de la religion catholique.
Il conçoit cette guerre comme une croisade.
Déçu par les déboires des soldats catholiques,
il tâche de donner l'exemple par sa conduite.
En 1565, son frère Alexandre, chef de la garde du roi de France Charles IX,
l'invite à la cour et lui donne une place de premier plan.
Les richesses, les honneurs et la facilité
le détournent progressivement de sa piété.
On lui promet régulièrement des responsabilités, toutefois qu'il ne reçoit jamais.
Déçu par la cour, il la quitte en 1570, et s'installe à Avignon,
où il mène une vie toujours plutôt agitée.
En 1573, son père et son frère meurent la même année.
Ces événements le troublent profondément, et il revient s'installer à Cavaillon.
Il rencontre Antoinette Reveillarde,
avec qui il s'entretient régulièrement au sujet de la foi.
Un soir de 1574, elle le chasse de chez elle en lui lançant :
''On ne se moque pas de Dieu. Il vous appelle et vous ne l’écoutez pas.
Il ne cesse de vous chercher et vous ne cessez de fuir.''
Sorti, César de Bus serait alors tombé inconscient sur le chemin,
et à son réveil, aurait soudainement décidé de vivre pour Dieu.
Antoinette lui fait connaître Louis Guyot, sacristain de la cathédrale.
(orthographié Louys dans le livre de sa vie, plus bas référé)
César en reçoit une bonne influence et fait un retour à une vie chrétienne.
En 1575, il se convertit en faisant une confession générale,
abandonne même ses biens pour aller servir les miséreux.
Il sera moqué par les gentilshommes de ses anciennes connaissances.
Après s'être retiré dans la solitude et la pénitence,
il entame en 1578 ses études en vue du sacerdoce.
Il sera ordonné prêtre en 1582, et accèda à la chanoinerie de la cathédrale Saint-Véran.
Débute aussi sa mission de catéchiste auprès des pauvres,
où il passe beaucoup de temps comme confesseur.
La lecture de la vie de saint Charles Borromée, --contemporain né 1538- 1584 fête 4 novembre--
le marque et décide de le prendre désormais comme modèle.
Son évêque lui demande de travailler à la réforme du clergé,
tout comme l’avait entrepris saint Charles Borromée…
Cependant il quittera en 1587, son ministère pour vivre en ermite
dans une cabane sur les hauteurs de Saint-Jacques de Cavaillon.
Il vit dans le dénuement le plus total et la pénitence jusqu'en 1590.
Il s’étonnait de l'ignorance religieuse dans les campagnes;
il décide alors de fonder une société de prêtres qui catéchiseraient ces populations.
César de Bus obtient de son évêque la permission de prêcher dans les villages les plus reculés.
Son cousin Jean-Baptiste Romillon, devenu lui aussi prêtre,
l'accompagnera dans ses tournées.
Tous deux poussent leurs missions jusqu'aux Cévennes et se font plusieurs disciples.
Le 29 septembre 1592, César de Bus avec cinq compagnons
fondent à L'Isle-sur-la-Sorgue la Société des Prêtres de la doctrine chrétienne,
rayonnant rapidement dans toute la région.
Les missions populaires se reproduisent dans les campagnes, et raniment la foi chrétienne de la population.
César de Bus écrit des petits catéchismes accessibles au peuple.
Sa société de prêtres, dont il est le Supérieur général,
est approuvée par le pape Clément VIII en 1597.
Pour la formation et l'instruction chrétienne des jeunes femmes des campagnes,
César de Bus avait aussi fondé la Société des Filles de la doctrine chrétienne.
En 1594, César de Bus devient aveugle.
Il renonce à sa charge de supérieur et continue de confesser et de prêcher malgré que sa santé déclinait.
Il meurt à une date qu’il avait prédite : le 15 avril 1607.
D'abord enseveli en Avignon, son corps fut déplacé dans l'église Santa-Maria-in-Monticelli à Rome.
----.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrences- sa vie
https://books.google.ca/books?id=UxfT8Q7R6_kC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
-ancien français et anciennes imprimerie et orthographe...
''table'' occurrences 127 à 135 / ''pénitent'' 13 occurrences / ''Guyot'' 6 occurrences Louys Guyot /
/ ''enseigner'' 10 occurrences / ''concile de Trente'' 3 occurrences / ''Charles Borromée'' 1 occurrence /
/''réforme'' 13 occurrences / ''huguenot'' 1 occurrence / /////// etc. /
Il participe grandement au renouveau catholique dans le sud de la France,
dans la dynamique du Concile de Trente.
Catéchisme Romain: tome troisième-
https://books.google.ca/books?id=BbYszImSGtEC&printsec=frontcover&source=gbs_book_other_versions_r&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / ////////etc. /
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-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrences- catéchisme cinquième partie
https://books.google.ca/books?id=Q6a8pVq3duwC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des leçons'' occurrence / //////// etc. /
---.
À suivre.
François d'Assise- Maître
- Messages : 2702
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois d'avril -
16 avril
saint Benoît-Joseph Labre () -mise à jour-
né 1748 26 mars à Amettes (Artois) - 1783 16 avril à Rome -
Pas-de-Calais
-béatifié en 1860 Rome par le pape Pie IX;
-canonisé en 1881 Rome par le pape Léon XIII-
---------
- Lectures : - -
- -au bréviaire - - - aucun -
----------.
----------.
Benoît naquit à Amettes, petite ville d'Artois, près de Boulogne-sur-Mer,
l'aîné d'une famille de quinze enfants de Jean-Baptiste Labre et d'Anne-Barbe Gransire
son père, un cultivateur, possédait quelques hectares de terre
et la mère tenait une mercerie.
Il est baptisé le lendemain de sa naissance par son oncle et parrain,
François-Joseph Labre, vicaire d'Ames et ensuite curé d'Érin.
Très tôt, Benoît manifesta une piété exceptionnelle.
Ses parents songèrent pour lui à l'état ecclésiastique.
Il était destiné à devenir un saint encore plus particulier que les autres,
et comme son Maître le Christ, un signe de contradiction...
Mais quel sera son cheminement?
Âgé de 12 ans, il est accueilli par son oncle, curé d'Érin,
chez qui il restera six ans et demi. Cet oncle veut continuer son éducation
et lui inculquer les principes de la langue latine.
Benoît-Joseph fait alors sa première communion et reçoit la confirmation.
Vers l'âge de 16 ans, un changement s'opère :
il délaisse l'étude du latin pour se plonger dans les nombreux livres de piété de la bibliothèque de son oncle
et, plus particulièrement, les sermons du père Lejeune, dit l'Aveugle, prêtre oratorien.
Il est marqué par sa spiritualité rigoriste et, pris de scrupules,
n'ose plus recevoir la communion.
À 18 ans, c'est le moment où il annonce son intention d'entrer dans la vie monastique,
âge auquel il est profondément affecté par la mort de son oncle,
qui avait contribué à soigner des paroissiens atteints du typhus
et qui, après avoir lui-même contracté la maladie, y avait succombé.
Il fait un bref retour chez ses parents, il y reste 2 années. Il a alors vingt ans.
Il tente d'être accepté à la Trappe et encore refusé par la trappe de Soligny, car encore trop jeune.
Le 12 août 1769, il quitte définitivement le domicile paternel et retourne,
sur recommandation de l'évêque de Boulogne, à la chartreuse de Neuville,
mais en sort dès le mois d'octobre.
Pour le prieur, il n'a pas vocation à être chartreux.
Il l'annonce le 20 octobre à ses parents dans une lettre ;
c'est une des deux lettres de Benoît furent conservées.
Elle témoigne de sa confiance : « Le bon Dieu m'assistera
et me conduira dans l'entreprise qu'Il m'a Lui-même inspirée.
... J'aurai toujours la crainte de Dieu devant les yeux et son amour dans le cœur. »
(page 116 dans le premier livre référé)-
Comme il l'a indiqué à ses parents, il prend l'habit religieux
à l'abbaye de Sept-Fons le 11 novembre 1769 et prend le nom de frère Urbain.
Il est à nouveau assailli de scrupules, n'ose plus communier ni recevoir l'absolution par défaut de contrition.
Le registre du noviciat indique : ''renvoyé à cause de ses peines d'esprit qui donnaient à craindre pour sa tête''.
Il devient un pèlerin mendiant qui parcourut les routes d'Europe.
Surnommé le ''Vagabond de Dieu'',
il est considéré comme un fol-en-Christ.
vagabond de Dieu, ou encore ce qu'on pourrait appeler «un clochard mystique ».
Il se rend alors à Paray-le-Monial puis, à l'approche de Lyon,
à Dardilly, Pierre Vianney, le grand-père de Jean-Marie Vianney,
offre son hospitalité à ce vagabond.
Partout refusé, Benoît-Joseph trouve finalement sa vocation religieuse dans une vie de mendiant et de pèlerin,
allant de sanctuaire en sanctuaire. Ce que la mendicité lui donne sera le plus souvent partagé avec d'autres pauvres,
ce qui lui vaut une réputation de sainteté.
Ainsi le voit-on chanter à tue-tête les Litanies de la Sainte Vierge
près du soupirail d'une prison et donner aux prisonniers les pièces qu'on lui avait jetées par charité.
Selon les témoignages verbaux des personnes qui l'ont vu au cours de ses pérégrinations,
il parcourt à pied près de 30 000 km dans toute l'Europe, de la France à l'Espagne, de la Suisse à l'Italie.
Durant sept ans, sur les routes d'Europe, il va marcher, toujours marcher.
Il visite les sanctuaires les plus célèbres et, bien entendu il se rendit à Rome.
Cet ermite itinérant, ou ce fou à cause du Christ (on les appelle fol en Christ)
vécut dans une prière continuelle. Il traîne avec lui, dans sa besace, quelques livres,
dont un bréviaire,
le Nouveau Testament
et la célèbre Imitation de Jésus-Christ. (Voir les occurrences ai premier livre...)-
Il porte sur la poitrine un crucifix, ses mains égrènent un rosaire.
Il mendie son pain, mais donne souvent à d'autres le peu qu'il reçoit.
Son vêtement est en un tel état qu'il tombe en loques.
Il est dévoré par la vermine. Son genre de vie en édifie certains, il en scandalise d'autres.
On le soupçonne quand un vol a été commis, ou quand une personne fut agressée.
Son dernier voyage à Rome fit qu'il y mourra.
C'est là que ce pauvre de Jésus-Christ, fol en Christ meurt
dans une paix profonde dont témoigne son masque mortuaire.
Dès l'annonce de son décès ce n'est qu'un cri, poussé surtout par les enfants :
''Le saint est mort, le saint est mort !''
De la bouche des enfants, des tout-petits, tu t'es ménagé une louage, est-il écrit dans un psaume.
Benoît-Joseph Labre n'avait que 35 ans.
Dieu suscite parfois de ces êtres exceptionnels afin de nous rappeler,
trop soucieux de s' installer sur la terre,
que nous n'avons pas ici-bas de demeure permanente:
Matthieu 6:
«25 " Voilà pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez,
ni pour votre corps de quoi vous le vêtirez.
La vie n'est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ?»
L'appel adressé jadis à Abraham, le père des croyants, retentit toujours :
Pars... Marche vers le pays que je te destine.
Notre patrie n'est pas de ce monde.
Heureux ceux qui l'ont compris...
---.
tome premier
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrences-
https://books.google.ca/books?id=LYiJHgvlF8EC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des chapitres'' occurrence / ''Amettes'' 57 occurrences / ''Lejeune'' 15 occurrences -prêtre oratorien dit l'Aveugle, qui l'accueillit /
/''protestantisme'' 1 occurrence / ''typhus'' 1 occurrence / ''catéchisme'' 11 occurrences / ''catéchiste'' 2 occurrences /
/''Mahomet'' 1 occurrence / ''musulmane'' 1 occurrence / ''islamisme'' 1 occurrence / ''Trappe'' 56 occurrences /
/''chartreuse'' 26 occurrences / ''frère Urbain'' 4 occurrences - nom que Benoît reçoit à l'abbaye /
''ermite'' 16 occurrences /''mystique'' 9 occurrences /''théologie'' 9 occurrences / ''mendiant'' 32 occurrences /
''Europe'' 5 occurrences / ''sainte Vierge'' 27 occurrences / ''litanie'' 14 occurrences / //////////// etc. /
---.
tome second
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrences-
https://books.google.ca/books?id=fbtPrdflR6QC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des chapitres'' occurrence /-note: plusieurs occurrences du livre précédent peuvent être reprises ... / ////////etc. /
_______________________
---.
À suivre.
16 avril
saint Benoît-Joseph Labre () -mise à jour-
né 1748 26 mars à Amettes (Artois) - 1783 16 avril à Rome -
Pas-de-Calais
-béatifié en 1860 Rome par le pape Pie IX;
-canonisé en 1881 Rome par le pape Léon XIII-
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- Lectures : - -
- -au bréviaire - - - aucun -
----------.
----------.
Benoît naquit à Amettes, petite ville d'Artois, près de Boulogne-sur-Mer,
l'aîné d'une famille de quinze enfants de Jean-Baptiste Labre et d'Anne-Barbe Gransire
son père, un cultivateur, possédait quelques hectares de terre
et la mère tenait une mercerie.
Il est baptisé le lendemain de sa naissance par son oncle et parrain,
François-Joseph Labre, vicaire d'Ames et ensuite curé d'Érin.
Très tôt, Benoît manifesta une piété exceptionnelle.
Ses parents songèrent pour lui à l'état ecclésiastique.
Il était destiné à devenir un saint encore plus particulier que les autres,
et comme son Maître le Christ, un signe de contradiction...
Mais quel sera son cheminement?
Âgé de 12 ans, il est accueilli par son oncle, curé d'Érin,
chez qui il restera six ans et demi. Cet oncle veut continuer son éducation
et lui inculquer les principes de la langue latine.
Benoît-Joseph fait alors sa première communion et reçoit la confirmation.
Vers l'âge de 16 ans, un changement s'opère :
il délaisse l'étude du latin pour se plonger dans les nombreux livres de piété de la bibliothèque de son oncle
et, plus particulièrement, les sermons du père Lejeune, dit l'Aveugle, prêtre oratorien.
- Le Père Le Jeune:
- --le Père Le Jeune
(orthographié aussi Lejeune) né 1592- 1672, théologien français oratorien
Dans la mission d'Orange, le père Lejeune
fut le premier à prêcher non par controverse en chaire,
mais sur les places, en insistant sur les ressemblances
entre catholicisme et protestantisme afin de refaire l'unité dans l'Église.
Dans la mission de Grignan, qui suivit celle d'Orange,
il donna des conférences aux curés et aux vicaires
pour mieux les former à leur sacerdoce.
Dans ses 20 dernières années missionnaires
le père Lejeune consacra ses missions dans le diocèse de Limoges.
Il en parcourut la plupart des paroisses, à la tête d'une société de missionnaires
qu'il avait lui-même formés. Les 2 dernières années dues à l'âge et les infirmités,
il fut contraint à ne plus sortir de sa chambre, et il y donna des cours de catéchisme.
Il y mourut enfin à l'âge de quatre-vingts ans, le 19 août 1672.
Une foule en grand nombre vint alors lui rendre hommage et chercher des reliques,
et dit-on plaisamment, si nombreuses qu'elle faillit faire s'écrouler le plancher.
Il est marqué par sa spiritualité rigoriste et, pris de scrupules,
n'ose plus recevoir la communion.
À 18 ans, c'est le moment où il annonce son intention d'entrer dans la vie monastique,
âge auquel il est profondément affecté par la mort de son oncle,
qui avait contribué à soigner des paroissiens atteints du typhus
et qui, après avoir lui-même contracté la maladie, y avait succombé.
Il fait un bref retour chez ses parents, il y reste 2 années. Il a alors vingt ans.
Il tente d'être accepté à la Trappe et encore refusé par la trappe de Soligny, car encore trop jeune.
Le 12 août 1769, il quitte définitivement le domicile paternel et retourne,
sur recommandation de l'évêque de Boulogne, à la chartreuse de Neuville,
mais en sort dès le mois d'octobre.
Pour le prieur, il n'a pas vocation à être chartreux.
Il l'annonce le 20 octobre à ses parents dans une lettre ;
c'est une des deux lettres de Benoît furent conservées.
Elle témoigne de sa confiance : « Le bon Dieu m'assistera
et me conduira dans l'entreprise qu'Il m'a Lui-même inspirée.
... J'aurai toujours la crainte de Dieu devant les yeux et son amour dans le cœur. »
(page 116 dans le premier livre référé)-
Comme il l'a indiqué à ses parents, il prend l'habit religieux
à l'abbaye de Sept-Fons le 11 novembre 1769 et prend le nom de frère Urbain.
Il est à nouveau assailli de scrupules, n'ose plus communier ni recevoir l'absolution par défaut de contrition.
Le registre du noviciat indique : ''renvoyé à cause de ses peines d'esprit qui donnaient à craindre pour sa tête''.
Il devient un pèlerin mendiant qui parcourut les routes d'Europe.
Surnommé le ''Vagabond de Dieu'',
il est considéré comme un fol-en-Christ.
vagabond de Dieu, ou encore ce qu'on pourrait appeler «un clochard mystique ».
Il se rend alors à Paray-le-Monial puis, à l'approche de Lyon,
à Dardilly, Pierre Vianney, le grand-père de Jean-Marie Vianney,
offre son hospitalité à ce vagabond.
Partout refusé, Benoît-Joseph trouve finalement sa vocation religieuse dans une vie de mendiant et de pèlerin,
allant de sanctuaire en sanctuaire. Ce que la mendicité lui donne sera le plus souvent partagé avec d'autres pauvres,
ce qui lui vaut une réputation de sainteté.
Ainsi le voit-on chanter à tue-tête les Litanies de la Sainte Vierge
près du soupirail d'une prison et donner aux prisonniers les pièces qu'on lui avait jetées par charité.
Selon les témoignages verbaux des personnes qui l'ont vu au cours de ses pérégrinations,
il parcourt à pied près de 30 000 km dans toute l'Europe, de la France à l'Espagne, de la Suisse à l'Italie.
Durant sept ans, sur les routes d'Europe, il va marcher, toujours marcher.
Il visite les sanctuaires les plus célèbres et, bien entendu il se rendit à Rome.
Cet ermite itinérant, ou ce fou à cause du Christ (on les appelle fol en Christ)
vécut dans une prière continuelle. Il traîne avec lui, dans sa besace, quelques livres,
dont un bréviaire,
le Nouveau Testament
et la célèbre Imitation de Jésus-Christ. (Voir les occurrences ai premier livre...)-
Il porte sur la poitrine un crucifix, ses mains égrènent un rosaire.
Il mendie son pain, mais donne souvent à d'autres le peu qu'il reçoit.
Son vêtement est en un tel état qu'il tombe en loques.
Il est dévoré par la vermine. Son genre de vie en édifie certains, il en scandalise d'autres.
On le soupçonne quand un vol a été commis, ou quand une personne fut agressée.
Son dernier voyage à Rome fit qu'il y mourra.
C'est là que ce pauvre de Jésus-Christ, fol en Christ meurt
dans une paix profonde dont témoigne son masque mortuaire.
Dès l'annonce de son décès ce n'est qu'un cri, poussé surtout par les enfants :
''Le saint est mort, le saint est mort !''
De la bouche des enfants, des tout-petits, tu t'es ménagé une louage, est-il écrit dans un psaume.
Benoît-Joseph Labre n'avait que 35 ans.
Dieu suscite parfois de ces êtres exceptionnels afin de nous rappeler,
trop soucieux de s' installer sur la terre,
que nous n'avons pas ici-bas de demeure permanente:
Matthieu 6:
«25 " Voilà pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez,
ni pour votre corps de quoi vous le vêtirez.
La vie n'est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ?»
L'appel adressé jadis à Abraham, le père des croyants, retentit toujours :
Pars... Marche vers le pays que je te destine.
Notre patrie n'est pas de ce monde.
Heureux ceux qui l'ont compris...
---.
tome premier
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrences-
https://books.google.ca/books?id=LYiJHgvlF8EC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des chapitres'' occurrence / ''Amettes'' 57 occurrences / ''Lejeune'' 15 occurrences -prêtre oratorien dit l'Aveugle, qui l'accueillit /
/''protestantisme'' 1 occurrence / ''typhus'' 1 occurrence / ''catéchisme'' 11 occurrences / ''catéchiste'' 2 occurrences /
/''Mahomet'' 1 occurrence / ''musulmane'' 1 occurrence / ''islamisme'' 1 occurrence / ''Trappe'' 56 occurrences /
/''chartreuse'' 26 occurrences / ''frère Urbain'' 4 occurrences - nom que Benoît reçoit à l'abbaye /
''ermite'' 16 occurrences /''mystique'' 9 occurrences /''théologie'' 9 occurrences / ''mendiant'' 32 occurrences /
''Europe'' 5 occurrences / ''sainte Vierge'' 27 occurrences / ''litanie'' 14 occurrences / //////////// etc. /
---.
tome second
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrences-
https://books.google.ca/books?id=fbtPrdflR6QC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des chapitres'' occurrence /-note: plusieurs occurrences du livre précédent peuvent être reprises ... / ////////etc. /
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À suivre.
François d'Assise- Maître
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Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois d'avril -
17 avril
sainte Katéri Tekakwitha ()- mise à jour-
née 1656 26 mars à Amettes (Artois) - 1680 17 avril à Kahnawake, Nouvelle-France
-née à Ossernenon (proche de Auriesville), en Iroquoisie- ( Kahnawake anciennement connue sous le nom de Caughnawaga, réserve indienne où résident
des autochtones de
la Première Nation des Mohawks de Kahnawàke.
Elle est située en Montérégie, au sud-ouest
de la Province de Québec.
-ouvrir le spoiler:
-béatifiée en 1980 le 22 juin à Rome par le pape Jean-Paul II;
-canonisée en 2012 le 21 octobre à Rome par le pape Benoît XVI-
---------
- Lectures : - -
- -au bréviaire - - - ... -
----------.
Premier bref résumé:
Connue sous le nom de ''lys des Agniers '',
Kateri Tekakwitha naquit en 1656 à Ossernenon
(aujourd’hui Auriesville, dans l’État de New York),
d’une mère algonquine et d’un chef mohawk.
Elle avait quatre ans quand ses parents et son frère moururent de la petite vérole,
qui la laissa elle-même presque aveugle et le visage grêlé.
Elle fut élevée par ses tantes et son oncle, qui était farouchement opposé au christianisme.
Elle avait 10 ans quand son village déménagea à Caughnawaga (aujourd’hui Fonda, dans l’État de New York).
En 1667, ce village reçut la visite de missionnaires jésuites, les Pères Frémin, Bruyas et Pierron.
C’est par eux que Kateri fut d’abord initiée au christianisme. Quand elle eut 18 ans,
le Père Jacques de Lamberville vint prendre la direction de la mission de son village.
Malgré ses réticences, son oncle lui permit de recevoir le baptême à condition qu’elle ne quitte pas le village.
Après son baptême, Kateri mena une vie de piété axée sur la foi, passant des heures à prier
et à confectionner des croix avec des brindilles.
Elle refusa de se marier, estimant qu’elle était l’épouse de Dieu
et qu’aucun homme ne pouvait prendre dans son cœur la place du Seigneur.
Ses croyances lui attirèrent railleries, hostilité et menaces.
Ainsi, deux ans après avoir été baptisée, elle s’enfuit à la mission Saint-François-Xavier,
village mohawk chrétien sis à Kahnawake, au Québec.
C’est là qu’elle fit sa première communion, le jour de Noël 1677.
Elle prononça en outre un vœu de virginité perpétuelle en la fête de l’Annonciation, en 1679.
À Kahnawake, tout le monde connaissait la foi et la sainteté de Kateri.
Elle enseignait des prières aux enfants,
prenait soin des vieillards et des malades
et assistait souvent à la messe au lever et au coucher du soleil.
Mais la santé de Kateri se détériorait.
Elle mourut de tuberculose le 17 avril 1680, peu après son 24e anniversaire de naissance,
et fut ensevelie à la mission Saint-François-Xavier.
Ses derniers mots furent :
''Jesos Konoronkwa'' (Jésus, je vous aime).
Des témoins rapportent que, quelques minutes après sa mort,
les marques de la petite vérole avaient disparu de son visage qui devint rayonnant de beauté.
On croit que depuis le décès de Kateri plusieurs miracles se sont produits grâce à son intercession,
notamment les malades qui ont été guéris et plusieurs prières qui ont été exaucées.
Elle fut déclarée vénérable par le pape Pie XII, le 3 janvier 1943,
et béatifiée par le pape Jean-Paul II en 1980.
Le 19 décembre 2011, le pape Benoît XVI signait le décret établissant officiellement
qu’un autre miracle est attribuable à l’intervention de Kateri.
Sainte Kateri Tekakwitha a été canonisée par le pape Benoît XVI le 21 octobre 2012, à Rome .
Elle est alors devenu ''la première autochtone nord-américaine à monter sur les autels''.
Il y a aujourd’hui plusieurs sanctuaires et centres qui sont placés sous le vocable de Kateri
aux États-Unis et au Canada, notamment le National Shrine of St. Kateri Tekakwitha,
sancturaire national situé à l’endroit de son baptême, à Fonda, dans l’État de New York;
le Centre Kateri, au lieu de sa sépulture, à la Mission Saint-François-Xavier de Kahnawake,
qui fait aujourd’hui partie du diocèse de Saint-Jean-Longueuil;
et le Sanctuaire de Notre-Dame des Martyrs (Shrine of Our Lady of Martyrs)
à son lieu de naissance d’Auriesville, dans l’État de New York.
____________________________________________________________________________________.
-Kateri est née à Ossernenon (proche de Auriesville), en Iroquoisie;
Auriesville est un hameau
dans le comté de Montgomery (État de New York aux U.S.A.)-
À l'époque de la Nouvelle-France, ce lieu était un village iroquois nommé Ossernenon.
Auriesville : c'est à cet endroit que
les missionnaires jésuites René Goupil
et Isaac Jogues
furent martyrisés en compagnie de Guillaume Couture
et tués (1642 pour le frère René Goupil, 1646 pour Isaac Jogues).
C'est aussi le lieu de naissance de sainte Kateri Tekakwitha née en 1656.
Un ‘sanctuaire national des Martyrs Nord-Américains'
fut construit à Auriesville et honore la mémoire des jésuites morts pour la foi.
Le frère René Goupil, les pères Isaac Jogues,
Jean de Brébeuf,
Gabriel Lalemant,
Charles Garnier,
Noël Chabanel
et Antoine Daniel,
ainsi que l'oblat laïque Jean de La Lande (tués par les Iroquois)
ont été canonisés par le pape Pie XI en 1930.
-le frère René Goupil est fêté le 29 septembre (seul)
et avec les martyrs canadiens le 19 octobre;
le 26 septembre au Canada…
----.
---.
Kateri Tekakwitha est née d’un père mohawk et d’une mère algonquine, des nations pourtant ennemies...
BIOHRAPHIE plus détaillée:
Biographie de Kateri Tekakwitha dans le contexte des Premières Nations"
---
SUITE
---
SUITE
Sa jeunesse parmi les siens, participe à la vie et à la gouvernance de son clan
partageant les rites spirituels de son peuple.
Toute jeune, comme plusieurs de ses compatriotes, elle est atteinte de la petite vérole,
une maladie apportée par les peuples européens, qui la défigure et la rend presque aveugle.
Plusieurs en meurent, dont ses parents et son jeune frère.
À 10 ans, des soldats français détruisent son village.
Son clan se relocalise de l’autre côté de la rivière.
Des missionnaires jésuites s’y installent peu après et fondent une mission.
Elle se lie d’amitié avec eux et sa vie sera transformée.
Curieuse, elle découvre et apprend alors avec joie la spiritualité chrétienne,
qui rejoint pour elle similaire certains aspects de la sienne.
À 20 ans, elle reçoit le baptême et pratique alors sa foi de façon exemplaire,
aux dires des témoins de l’époque: elle prie Dieu au cœur de la forêt,
comme le faisait son peuple, et s’emploie à rester fidèle à l’amour que lui enseigne l’Évangile.
Intimidée par des membres de son clan,
elle quitte son village et rejoint la mission Saint-François-Xavier à Kahnawake.
Les gens qui l’entourent admirent alors son courage, sa ténacité et sa profonde spiritualité.
Elle meurt à 24 ans après une longue maladie.
Le 21 octobre 2012, Kateri est reconnue officiellement comme la première sainte autochtone,
et
devient ainsi patronne de l’environnement et des premiers peuples.
Cette fête en mémoire de Kateri Tekakwitha nous offre l’occasion de réfléchir
aux relations que nous entretenons avec nos frères et sœurs autochtones d’ici (au Québec),
de prier pour eux et avec eux et de nous ouvrir à la richesse de leurs cultures et de leurs spiritualités.
Kateri peut-elle être cette femme inspirante qui pourra nous aider à découvrir
et à mieux comprendre les premiers peuples dont elle faisait partie?
Peut-elle nous aider à bâtir des ponts entre nos différentes cultures autochtones et allochtones
pour apprendre à mieux nous apprécier?
À instaurer plus de solidarité et de fraternité entre nous?
Faisons appel à elle pour qu’elle nous guide jusqu’à la source du Grand Mystère
afin que nous y puisions ce dont
nous avons besoin pour marcher
dans la justice,
le pardon
et la réconciliation.
---.
Autres témoignages:
À voir sur le site:
une audio
et
une vidéo.
À ouvrir en cliquant sur le lien, non sur l'image...:
https://ici.radio-canada.ca/ohdio/premiere/emissions/le-15-18/segments/chronique/36370/histoire-jesuite-sainte-autochtone-kateri-nadeau-montreal
---.
https://www.cecc.ca/peuples-autochtones/priere-et-spiritualite/saint-kateri-tekakwitha/
-VOIR aussi :
https://www.cecc.ca/leglise-catholique-au-canada/saints-blesseds-canada/canadian-saints/st-kateri-tekakwitha-1656-1680/
---.
---.
À suivre.
17 avril
sainte Katéri Tekakwitha ()- mise à jour-
née 1656 26 mars à Amettes (Artois) - 1680 17 avril à Kahnawake, Nouvelle-France
-née à Ossernenon (proche de Auriesville), en Iroquoisie- ( Kahnawake anciennement connue sous le nom de Caughnawaga, réserve indienne où résident
des autochtones de
la Première Nation des Mohawks de Kahnawàke.
Elle est située en Montérégie, au sud-ouest
de la Province de Québec.
-ouvrir le spoiler:
- Situer Kahnawake:
https://www.google.ca/maps/place/%C3%89glise+Saint-Fran%C3%A7ois-Xavier/@45.149792,-73.8379663,9.05z/data=!4m6!3m5!1s0x4cc9141937e40845:0x3ae46aab71bedffb!8m2!3d45.4156478!4d-73.6766844!16s%2Fg%2F1wg5xmdt
ÉGLISE SAINT-FRANÇOIS-XAVIER
ET SANCTUAIRE KATERI-TEKAKWITHA
https://grandquebec.com/monteregie/sanctuaire-kateri/
-------------
Pour la délimitation de Kahnawake:
https://www.google.ca/maps/place/Kahnawake,+QC/@45.3632654,-73.6979917,11.18z/data=!4m6!3m5!1s0x4cc9138fa72c1a9d:0x7422b64d23673deb!8m2!3d45.4107847!4d-73.6814763!16zL20vMDNyd2Jt
-béatifiée en 1980 le 22 juin à Rome par le pape Jean-Paul II;
-canonisée en 2012 le 21 octobre à Rome par le pape Benoît XVI-
---------
- Lectures : - -
- -au bréviaire - - - ... -
----------.
Premier bref résumé:
Connue sous le nom de ''lys des Agniers '',
Kateri Tekakwitha naquit en 1656 à Ossernenon
(aujourd’hui Auriesville, dans l’État de New York),
d’une mère algonquine et d’un chef mohawk.
Elle avait quatre ans quand ses parents et son frère moururent de la petite vérole,
qui la laissa elle-même presque aveugle et le visage grêlé.
Elle fut élevée par ses tantes et son oncle, qui était farouchement opposé au christianisme.
Elle avait 10 ans quand son village déménagea à Caughnawaga (aujourd’hui Fonda, dans l’État de New York).
En 1667, ce village reçut la visite de missionnaires jésuites, les Pères Frémin, Bruyas et Pierron.
C’est par eux que Kateri fut d’abord initiée au christianisme. Quand elle eut 18 ans,
le Père Jacques de Lamberville vint prendre la direction de la mission de son village.
Malgré ses réticences, son oncle lui permit de recevoir le baptême à condition qu’elle ne quitte pas le village.
Après son baptême, Kateri mena une vie de piété axée sur la foi, passant des heures à prier
et à confectionner des croix avec des brindilles.
Elle refusa de se marier, estimant qu’elle était l’épouse de Dieu
et qu’aucun homme ne pouvait prendre dans son cœur la place du Seigneur.
Ses croyances lui attirèrent railleries, hostilité et menaces.
Ainsi, deux ans après avoir été baptisée, elle s’enfuit à la mission Saint-François-Xavier,
village mohawk chrétien sis à Kahnawake, au Québec.
C’est là qu’elle fit sa première communion, le jour de Noël 1677.
Elle prononça en outre un vœu de virginité perpétuelle en la fête de l’Annonciation, en 1679.
À Kahnawake, tout le monde connaissait la foi et la sainteté de Kateri.
Elle enseignait des prières aux enfants,
prenait soin des vieillards et des malades
et assistait souvent à la messe au lever et au coucher du soleil.
Mais la santé de Kateri se détériorait.
Elle mourut de tuberculose le 17 avril 1680, peu après son 24e anniversaire de naissance,
et fut ensevelie à la mission Saint-François-Xavier.
Ses derniers mots furent :
''Jesos Konoronkwa'' (Jésus, je vous aime).
Des témoins rapportent que, quelques minutes après sa mort,
les marques de la petite vérole avaient disparu de son visage qui devint rayonnant de beauté.
On croit que depuis le décès de Kateri plusieurs miracles se sont produits grâce à son intercession,
notamment les malades qui ont été guéris et plusieurs prières qui ont été exaucées.
Elle fut déclarée vénérable par le pape Pie XII, le 3 janvier 1943,
et béatifiée par le pape Jean-Paul II en 1980.
Le 19 décembre 2011, le pape Benoît XVI signait le décret établissant officiellement
qu’un autre miracle est attribuable à l’intervention de Kateri.
Sainte Kateri Tekakwitha a été canonisée par le pape Benoît XVI le 21 octobre 2012, à Rome .
Elle est alors devenu ''la première autochtone nord-américaine à monter sur les autels''.
Il y a aujourd’hui plusieurs sanctuaires et centres qui sont placés sous le vocable de Kateri
aux États-Unis et au Canada, notamment le National Shrine of St. Kateri Tekakwitha,
sancturaire national situé à l’endroit de son baptême, à Fonda, dans l’État de New York;
le Centre Kateri, au lieu de sa sépulture, à la Mission Saint-François-Xavier de Kahnawake,
qui fait aujourd’hui partie du diocèse de Saint-Jean-Longueuil;
et le Sanctuaire de Notre-Dame des Martyrs (Shrine of Our Lady of Martyrs)
à son lieu de naissance d’Auriesville, dans l’État de New York.
____________________________________________________________________________________.
-Kateri est née à Ossernenon (proche de Auriesville), en Iroquoisie;
Auriesville est un hameau
dans le comté de Montgomery (État de New York aux U.S.A.)-
À l'époque de la Nouvelle-France, ce lieu était un village iroquois nommé Ossernenon.
Auriesville : c'est à cet endroit que
les missionnaires jésuites René Goupil
et Isaac Jogues
furent martyrisés en compagnie de Guillaume Couture
et tués (1642 pour le frère René Goupil, 1646 pour Isaac Jogues).
C'est aussi le lieu de naissance de sainte Kateri Tekakwitha née en 1656.
Un ‘sanctuaire national des Martyrs Nord-Américains'
fut construit à Auriesville et honore la mémoire des jésuites morts pour la foi.
Le frère René Goupil, les pères Isaac Jogues,
Jean de Brébeuf,
Gabriel Lalemant,
Charles Garnier,
Noël Chabanel
et Antoine Daniel,
ainsi que l'oblat laïque Jean de La Lande (tués par les Iroquois)
ont été canonisés par le pape Pie XI en 1930.
-le frère René Goupil est fêté le 29 septembre (seul)
et avec les martyrs canadiens le 19 octobre;
le 26 septembre au Canada…
----.
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Kateri Tekakwitha est née d’un père mohawk et d’une mère algonquine, des nations pourtant ennemies...
BIOHRAPHIE plus détaillée:
Biographie de Kateri Tekakwitha dans le contexte des Premières Nations"
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SUITE
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SUITE
Sa jeunesse parmi les siens, participe à la vie et à la gouvernance de son clan
partageant les rites spirituels de son peuple.
Toute jeune, comme plusieurs de ses compatriotes, elle est atteinte de la petite vérole,
une maladie apportée par les peuples européens, qui la défigure et la rend presque aveugle.
Plusieurs en meurent, dont ses parents et son jeune frère.
À 10 ans, des soldats français détruisent son village.
Son clan se relocalise de l’autre côté de la rivière.
Des missionnaires jésuites s’y installent peu après et fondent une mission.
Elle se lie d’amitié avec eux et sa vie sera transformée.
Curieuse, elle découvre et apprend alors avec joie la spiritualité chrétienne,
qui rejoint pour elle similaire certains aspects de la sienne.
À 20 ans, elle reçoit le baptême et pratique alors sa foi de façon exemplaire,
aux dires des témoins de l’époque: elle prie Dieu au cœur de la forêt,
comme le faisait son peuple, et s’emploie à rester fidèle à l’amour que lui enseigne l’Évangile.
Intimidée par des membres de son clan,
elle quitte son village et rejoint la mission Saint-François-Xavier à Kahnawake.
Les gens qui l’entourent admirent alors son courage, sa ténacité et sa profonde spiritualité.
Elle meurt à 24 ans après une longue maladie.
Le 21 octobre 2012, Kateri est reconnue officiellement comme la première sainte autochtone,
et
devient ainsi patronne de l’environnement et des premiers peuples.
Cette fête en mémoire de Kateri Tekakwitha nous offre l’occasion de réfléchir
aux relations que nous entretenons avec nos frères et sœurs autochtones d’ici (au Québec),
de prier pour eux et avec eux et de nous ouvrir à la richesse de leurs cultures et de leurs spiritualités.
Kateri peut-elle être cette femme inspirante qui pourra nous aider à découvrir
et à mieux comprendre les premiers peuples dont elle faisait partie?
Peut-elle nous aider à bâtir des ponts entre nos différentes cultures autochtones et allochtones
pour apprendre à mieux nous apprécier?
À instaurer plus de solidarité et de fraternité entre nous?
Faisons appel à elle pour qu’elle nous guide jusqu’à la source du Grand Mystère
afin que nous y puisions ce dont
nous avons besoin pour marcher
dans la justice,
le pardon
et la réconciliation.
---.
Autres témoignages:
À voir sur le site:
une audio
et
une vidéo.
À ouvrir en cliquant sur le lien, non sur l'image...:
https://ici.radio-canada.ca/ohdio/premiere/emissions/le-15-18/segments/chronique/36370/histoire-jesuite-sainte-autochtone-kateri-nadeau-montreal
---.
https://www.cecc.ca/peuples-autochtones/priere-et-spiritualite/saint-kateri-tekakwitha/
-VOIR aussi :
https://www.cecc.ca/leglise-catholique-au-canada/saints-blesseds-canada/canadian-saints/st-kateri-tekakwitha-1656-1680/
---.
---.
À suivre.
François d'Assise- Maître
- Messages : 2702
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois d'avril -
18 avril
bienheureuse Marie de l'Incarnation () -mise à jour-
née 1565 1er février à Paris - 1618 18 avril à Pontoise, France
Madame Acarie
Barbe Jeanne Avrillot dite Soeur Marie de l'Incarnation [Mme Acarie]
-ordre religieux Ordre des Carmes déchaux;
-béatifiée en 1791 par le pape Pie VI-
Sa devise: Trop avare à qui Dieu ne suffit.
Cité des pages 24 et 25 dans le livre référé plus bas:
«Deux passages dans ces nouvelles lectures frappèrent surtout si vivement Mme Acarie
qu'ils furent comme des traits de lumière lui montrant la vérité dans tout son éclat.
L'un était une phrase d'une vie de saint François d'Assise :
''Nous ne sommes réellement que ce que nous sommes devant Dieu'' ,
qui fit tant d'impression sur son esprit qu'elle y pensait constamment,
et qu'elle fit mourir en elle tout reste de vanité .
L'autre , un passage connu de saint Augustin,
''trop avare à qui Dieu ne suffit'' ,
acheva d'enflammer son cœur pour la souveraine beauté ,
comme autrefois elle avait séduit et enlevé le cœur
du jeune fils de Monique au-dessus
de toutes les beautés de cette terre.»
Elle fut d'abord animatrice d'un cercle religieux,
puis elle introduisît en France l'ordre des Carmes déchaux.
-----.
ATTENTION : à ne pas confondre Madame Acarie
avec
Marie Guyart 1599-1672 qui a le nom de Marie de l'Incarnation
Elle est fêtée 30 avril-
elle fut béatifiée 22 juin 1980 par le pape Jean-Paul II
puis canonisée 3 avril 2014 par le pape François -
-----.
- Lectures : - -
- -au bréviaire - - - aucun -
----------.
-Bien sûr nous ne lirons ici qu'un très bref aperçu
de la biographie de Sœur Marie de l'incarnation, madame Acarie.
La future Marie de l'Incarnation dont il est question en ce jour du 18 avril,
naquit à Paris, alors que celle qui sera fêtée le 30 avril était née à Tours à 240 kilomètres
de distance de la ville natale de la bienheureuse (Madame Acarie) qui figure au martyrologe depuis 1791.
Élevée chez des religieuses, elle aurait désiré suivre le même genre de vie.
Barbe Avrillot était issue de la haute bourgeoisie de finances, proche des Guise.
Née fille de Nicolas Avrillot, seigneur de Champlatreux (près de Luzarches).
Maître des comptes de la Chambre de Paris,
chevalier de la Reine de Navarre, et de Marie Lhuillier,
provenant d'une famille très ancienne.
Elle est baptisée à l'église Saint-Merri.
Son père sera très tôt un ligueur convaincu.
Barbe a trois petits frères.
Enfant, Barbe est confiée à sa tante Isabelle Lhuillier, clarisse à Notre-Dame de Longchamp.
Chez ces religieuses, elle apprend à lire, à chanter et à prier.
Dans ce couvent, à l'âge de 14 ans, les filles doivent choisir entre la vie religieuse et le mariage.
Or, en 1580, la peste et le choléra sévissent à Paris :
Barbe choisit d'être religieuse à l'Hôtel-Dieu dans l'intention de servir les pauvres malades.
Mais ses parents opposèrent à son entrée en religion et la donnèrent en mariage à Pierre Acarie,
avec qui elle aurait 6 enfants: 3 fille, 3 garçons...
Elle devra demeurer longtemps dans le monde avant de réaliser son rêve
et devint avant célèbre sous le nom de ''Madame Acarie''.
Pendant la dernière guerre de Religion, en 1589, à l'issue la bataille de Senlis,
qui fit plus de 1 200 morts, l'hôpital Saint-Gervais est rempli de blessés.
Barbe Acarie va tous les jours à l’hôpital avec sa belle-mère
pour panser les blessés. Durant le siège de Paris par Henri IV,
qui durerait de mai à septembre 1590, Barbe passe des journées entières à l'Hôtel-Dieu avec les blessés,
et elle se dévoue également sans compter aux soins des blessés et des malades de la peste.
Toujours pendant ce siège, Barbe Acarie distribue aux affamés
''le pain de sa propre bouche. Cela avec tant de dextérité que
ni son mari, ni sa belle-mère ne s'en aperçoivent''.
Pierre ayant fait des emprunts pour financer la Ligue,
voit tous les biens du couple confisqués et saisis par les créanciers.
Ils sont ruinés, sans ressources: Barbe doit trouver asile chez une cousine.
Son mari est même enlevé dans son monastère,
et Barbe doit contracter un nouvel emprunt pour payer sa rançon.
Elle affronte de nombreuses épreuves et aux humiliations
pour rétablir la situation de son époux, et en 1599,
elle obtient du roi la grâce de son mari.
Son habileté à dénouer les affaires de son époux
et à lui obtenir très rapidement la grâce du roi la laissera célèbre dans tout Paris.
Cependant, une grave chute de cheval lui occasionne diverses fractures (jambes, hanche)
qui la laisseront handicapée pour le restant de ses jours.
Par la suite, d'autres chutes et fractures seront très douloureuses et réduiront davantage sa mobilité.
Elle continuera néanmoins à s'investir dans les actions sociales des alentours,
notamment en faveur des prostituées. Durant le très froid hiver de 1608,
Barbe accueille dans son hôtel particulier, situé dans le Marais, un grand nombre de malheureux.
On parle d'elle comme d'une ''Mystique hors du cloître'',
qu'elle connut avant que d'y entrer ...
Cela parut si étrange, de la part d'une femme vivant dans le monde, épouse et mère de famille,
qu'on vit là une maladie et que l'on chercha à l'en guérir.
Les saignées qu'elle allait subir n'eurent bien entendu aucune conséquence
sur les effets mystérieux de la grâce !
(-voir l'occurrence ''saignée'' âge 29 dans le livre...)
Dès cette époque, Madame Acarie entra en contact avec des personnages contemporains, futurs canonisés :
François de Sales, --né 1567-1622 fête 24 janvier--
Vincent de Paul --né 1581-1660 fête 27 septembre--...
On la consultait sur des questions relevant de la direction spirituelle.
Mais son titre de gloire fut l'établissement en France des carmels
issus de la réforme de sainte Thérèse d'Avila. --née 1515- 1582 fête 15 octobre béatifiée 1614; canonisée 1622--
Celle-ci lui apparut et lui demanda de travailler à cette œuvre,
l'assurant qu'elle viendrait à bout des obstacles qui ne manqueraient pas de surgir.
Il en fût comme prédit :
elle reçut l'aide des plus grands du royaume de France.
Le premier carmel fut construit et c'est la reine Marie de Médicis
qui posa la première pierre du chœur de sa chapelle.
Les trois filles de Madame Acarie devinrent carmélites.
Elle-même fut avertie surnaturellement
qu'elle prendrait un jour l'habit des filles de sainte Thérèse.
Après la mort de son mari, 17 novembre 1613
elle entre au Carmel d'Amiens, le 15 février 1614 comme sœur laie (ou sœur converse),
sous le nom de Marie de l'Incarnation.
Très affaiblie, elle est malade et souffre continuellement.
Mais elle parle, enseigne et prodigue ses conseils aux novices,
et aux carmélites.
En décembre 1616, elle se retire au carmel de Pontoise.
Elle y meurt le 18 avril 1618.
La rumeur se propage très rapidement,
''Une multitude de peuple se trouva dehors et devant l'église''.
Cette phrase circulait dans l'assemblée :
La sainte est morte, la sainte est morte.
Sa fille, Marguerite Acarie (1590–1660), était aussi devenue religieuse carmélite
le 15 septembre 1605 au couvent de l'Incarnation de Paris,
sous le nom de Marguerite du Saint-Sacrement.
Les deux autres filles de Barbe :
Marie et Geneviève entrent également
au couvent de l'Incarnation le 23 mars 1608.
---.
Le lien suivant ne fonctionne plus:
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrences-
https://books.google.ca/books?id=rC8_AAAAIAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des chapitres'' occurrence / ''carme'' 134 occurrences - avec mots de même famille dont ''Carmel'' / ''déchaussé'' 2 occurrences /
/''Pierre Acarie'' 9 occurrences / ''mystique'' 13 occurrences / ''François de Sales'' 18 occurrences / ''Vincent de Paul'' 8 occurrences /
/''Avila'' 2 occurrences / ''Marie de Médicis'' 5 occurrences / ''catéchisme'' 1 occurrence / etc. /
---.
Pour remplacer le livre précédent:
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrences-
https://books.google.ca/books?id=rZPMdgSevUsC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
ESSAYER les mêmes occurrences que pour le livre précédent... / ////////// etc. /
________________________________________________________________
site officielle des Carmélites...
https://lecarmel.org/ephemeride_fete-de-marie-de-l-incarnation
---.
À suivre.
18 avril
bienheureuse Marie de l'Incarnation () -mise à jour-
née 1565 1er février à Paris - 1618 18 avril à Pontoise, France
Madame Acarie
Barbe Jeanne Avrillot dite Soeur Marie de l'Incarnation [Mme Acarie]
-ordre religieux Ordre des Carmes déchaux;
-béatifiée en 1791 par le pape Pie VI-
Sa devise: Trop avare à qui Dieu ne suffit.
Cité des pages 24 et 25 dans le livre référé plus bas:
«Deux passages dans ces nouvelles lectures frappèrent surtout si vivement Mme Acarie
qu'ils furent comme des traits de lumière lui montrant la vérité dans tout son éclat.
L'un était une phrase d'une vie de saint François d'Assise :
''Nous ne sommes réellement que ce que nous sommes devant Dieu'' ,
qui fit tant d'impression sur son esprit qu'elle y pensait constamment,
et qu'elle fit mourir en elle tout reste de vanité .
L'autre , un passage connu de saint Augustin,
''trop avare à qui Dieu ne suffit'' ,
acheva d'enflammer son cœur pour la souveraine beauté ,
comme autrefois elle avait séduit et enlevé le cœur
du jeune fils de Monique au-dessus
de toutes les beautés de cette terre.»
Elle fut d'abord animatrice d'un cercle religieux,
puis elle introduisît en France l'ordre des Carmes déchaux.
-----.
ATTENTION : à ne pas confondre Madame Acarie
avec
Marie Guyart 1599-1672 qui a le nom de Marie de l'Incarnation
Elle est fêtée 30 avril-
elle fut béatifiée 22 juin 1980 par le pape Jean-Paul II
puis canonisée 3 avril 2014 par le pape François -
-----.
- Lectures : - -
- -au bréviaire - - - aucun -
----------.
-Bien sûr nous ne lirons ici qu'un très bref aperçu
de la biographie de Sœur Marie de l'incarnation, madame Acarie.
La future Marie de l'Incarnation dont il est question en ce jour du 18 avril,
naquit à Paris, alors que celle qui sera fêtée le 30 avril était née à Tours à 240 kilomètres
de distance de la ville natale de la bienheureuse (Madame Acarie) qui figure au martyrologe depuis 1791.
Élevée chez des religieuses, elle aurait désiré suivre le même genre de vie.
Barbe Avrillot était issue de la haute bourgeoisie de finances, proche des Guise.
Née fille de Nicolas Avrillot, seigneur de Champlatreux (près de Luzarches).
Maître des comptes de la Chambre de Paris,
chevalier de la Reine de Navarre, et de Marie Lhuillier,
provenant d'une famille très ancienne.
Elle est baptisée à l'église Saint-Merri.
Son père sera très tôt un ligueur convaincu.
Barbe a trois petits frères.
Enfant, Barbe est confiée à sa tante Isabelle Lhuillier, clarisse à Notre-Dame de Longchamp.
Chez ces religieuses, elle apprend à lire, à chanter et à prier.
Dans ce couvent, à l'âge de 14 ans, les filles doivent choisir entre la vie religieuse et le mariage.
Or, en 1580, la peste et le choléra sévissent à Paris :
Barbe choisit d'être religieuse à l'Hôtel-Dieu dans l'intention de servir les pauvres malades.
Mais ses parents opposèrent à son entrée en religion et la donnèrent en mariage à Pierre Acarie,
avec qui elle aurait 6 enfants: 3 fille, 3 garçons...
Elle devra demeurer longtemps dans le monde avant de réaliser son rêve
et devint avant célèbre sous le nom de ''Madame Acarie''.
Pendant la dernière guerre de Religion, en 1589, à l'issue la bataille de Senlis,
qui fit plus de 1 200 morts, l'hôpital Saint-Gervais est rempli de blessés.
Barbe Acarie va tous les jours à l’hôpital avec sa belle-mère
pour panser les blessés. Durant le siège de Paris par Henri IV,
qui durerait de mai à septembre 1590, Barbe passe des journées entières à l'Hôtel-Dieu avec les blessés,
et elle se dévoue également sans compter aux soins des blessés et des malades de la peste.
Toujours pendant ce siège, Barbe Acarie distribue aux affamés
''le pain de sa propre bouche. Cela avec tant de dextérité que
ni son mari, ni sa belle-mère ne s'en aperçoivent''.
Pierre ayant fait des emprunts pour financer la Ligue,
voit tous les biens du couple confisqués et saisis par les créanciers.
Ils sont ruinés, sans ressources: Barbe doit trouver asile chez une cousine.
Son mari est même enlevé dans son monastère,
et Barbe doit contracter un nouvel emprunt pour payer sa rançon.
Elle affronte de nombreuses épreuves et aux humiliations
pour rétablir la situation de son époux, et en 1599,
elle obtient du roi la grâce de son mari.
Son habileté à dénouer les affaires de son époux
et à lui obtenir très rapidement la grâce du roi la laissera célèbre dans tout Paris.
Cependant, une grave chute de cheval lui occasionne diverses fractures (jambes, hanche)
qui la laisseront handicapée pour le restant de ses jours.
Par la suite, d'autres chutes et fractures seront très douloureuses et réduiront davantage sa mobilité.
Elle continuera néanmoins à s'investir dans les actions sociales des alentours,
notamment en faveur des prostituées. Durant le très froid hiver de 1608,
Barbe accueille dans son hôtel particulier, situé dans le Marais, un grand nombre de malheureux.
On parle d'elle comme d'une ''Mystique hors du cloître'',
qu'elle connut avant que d'y entrer ...
Cela parut si étrange, de la part d'une femme vivant dans le monde, épouse et mère de famille,
qu'on vit là une maladie et que l'on chercha à l'en guérir.
Les saignées qu'elle allait subir n'eurent bien entendu aucune conséquence
sur les effets mystérieux de la grâce !
(-voir l'occurrence ''saignée'' âge 29 dans le livre...)
Dès cette époque, Madame Acarie entra en contact avec des personnages contemporains, futurs canonisés :
François de Sales, --né 1567-1622 fête 24 janvier--
Vincent de Paul --né 1581-1660 fête 27 septembre--...
On la consultait sur des questions relevant de la direction spirituelle.
Mais son titre de gloire fut l'établissement en France des carmels
issus de la réforme de sainte Thérèse d'Avila. --née 1515- 1582 fête 15 octobre béatifiée 1614; canonisée 1622--
Celle-ci lui apparut et lui demanda de travailler à cette œuvre,
l'assurant qu'elle viendrait à bout des obstacles qui ne manqueraient pas de surgir.
Il en fût comme prédit :
elle reçut l'aide des plus grands du royaume de France.
Le premier carmel fut construit et c'est la reine Marie de Médicis
qui posa la première pierre du chœur de sa chapelle.
Les trois filles de Madame Acarie devinrent carmélites.
Elle-même fut avertie surnaturellement
qu'elle prendrait un jour l'habit des filles de sainte Thérèse.
Après la mort de son mari, 17 novembre 1613
elle entre au Carmel d'Amiens, le 15 février 1614 comme sœur laie (ou sœur converse),
sous le nom de Marie de l'Incarnation.
Très affaiblie, elle est malade et souffre continuellement.
Mais elle parle, enseigne et prodigue ses conseils aux novices,
et aux carmélites.
En décembre 1616, elle se retire au carmel de Pontoise.
Elle y meurt le 18 avril 1618.
La rumeur se propage très rapidement,
''Une multitude de peuple se trouva dehors et devant l'église''.
Cette phrase circulait dans l'assemblée :
La sainte est morte, la sainte est morte.
Sa fille, Marguerite Acarie (1590–1660), était aussi devenue religieuse carmélite
le 15 septembre 1605 au couvent de l'Incarnation de Paris,
sous le nom de Marguerite du Saint-Sacrement.
Les deux autres filles de Barbe :
Marie et Geneviève entrent également
au couvent de l'Incarnation le 23 mars 1608.
---.
Le lien suivant ne fonctionne plus:
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrences-
https://books.google.ca/books?id=rC8_AAAAIAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des chapitres'' occurrence / ''carme'' 134 occurrences - avec mots de même famille dont ''Carmel'' / ''déchaussé'' 2 occurrences /
/''Pierre Acarie'' 9 occurrences / ''mystique'' 13 occurrences / ''François de Sales'' 18 occurrences / ''Vincent de Paul'' 8 occurrences /
/''Avila'' 2 occurrences / ''Marie de Médicis'' 5 occurrences / ''catéchisme'' 1 occurrence / etc. /
---.
Pour remplacer le livre précédent:
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrences-
https://books.google.ca/books?id=rZPMdgSevUsC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
ESSAYER les mêmes occurrences que pour le livre précédent... / ////////// etc. /
________________________________________________________________
site officielle des Carmélites...
https://lecarmel.org/ephemeride_fete-de-marie-de-l-incarnation
---.
À suivre.
François d'Assise- Maître
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Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Par contrainte je n'ai pu assurer les notices des biographies; et encore pour quelques mois.
Mais ce matin j'aimerais souligner par un canevas,
la notice de cette biographie:
Les saints du mois d'avril -
18 avril –
saint Parfait ()-
né à Cordoue (Espagne) - 850
---------
Parfait de Cordoue, en latin Perfectus, était un prêtre chrétien de Cordoue en Espagne;
il fut décapité par les musulmans le 18 avril 850,
le jour de Pâques, pour avoir refusé de retirer ses propos sur Mahomet.
Plusieurs chrétiens sont massacrés en représailles par les musulmans d'Al-Andalus.
Il est considéré comme l'un des plus grands martyrs de son époque.
Son supplice, enregistré par saint Euloge de Cordoue, (( né v 801 - 859 - fête 11 mars ))
figure dans le Memoriale sanctorum.
Il était né à Cordoue, en Espagne, autemps où la région
était sous le contrôle des Maures du califat omeyyade.
Moine ordonné prêtre, il siégeait à la basilique Saint-Aciscle à Cordoue.
voir aussi:
https://www.rts.ch/play/tv/le-court-du-jour/video/espagne-le-centre-historique-de-cordoue?urn=urn:rts:video:2628694
L'Andalousie étant sous autorité politique musulmane,
les chrétiens étaient tolérés en ces temps sous certaines conditions de discrétion
et sous le statut de dhimmi.
En 850, Parfait fut mis au défi par deux musulmans
de dire qui était le plus grand prophète, Jésus ou Mahomet.
Au début, il préféra ne pas répondre, afin de ne pas les provoquer,
mais ils insistèrent pour qu'il leur donnât une réponse,
promettant de le protéger des représailles.
Il leur dit alors en arabe que Mahomet était un faux prophète
et un homme immoral pour avoir, dit-on, séduit l'épouse de son fils adoptif.
Les musulmans respectèrent leur promesse
et le laissèrent partir, mais quelques jours plus tard,
certains d'entre eux changèrent d'idée et le firent arrêter.
Ils demandèrent à des amis de le saisir eux-mêmes (afin de ne pas être parjures)
et le firent juger.
Parfait fut accusé de blasphème par le tribunal islamique et fut exécuté.
Sa notice affirme que ses derniers mots furent
pour bénir le Christ
et condamner Mahomet et son Coran.
Son martyre fut l'un des premiers d'une période de persécution des chrétiens
par les musulmans en Al-Andalus ;
elle commença en 850 sous Abd ar-Rahman II,
se poursuivit sous son successeur Muhammad Ier,
et par la suite continua de façon intermittente jusqu'en 960.
Les catholiques le fêtent le 18 avril.
---.
À suivre
Mais ce matin j'aimerais souligner par un canevas,
la notice de cette biographie:
Les saints du mois d'avril -
18 avril –
saint Parfait ()-
né à Cordoue (Espagne) - 850
---------
Parfait de Cordoue, en latin Perfectus, était un prêtre chrétien de Cordoue en Espagne;
il fut décapité par les musulmans le 18 avril 850,
le jour de Pâques, pour avoir refusé de retirer ses propos sur Mahomet.
Plusieurs chrétiens sont massacrés en représailles par les musulmans d'Al-Andalus.
Il est considéré comme l'un des plus grands martyrs de son époque.
Son supplice, enregistré par saint Euloge de Cordoue, (( né v 801 - 859 - fête 11 mars ))
figure dans le Memoriale sanctorum.
Il était né à Cordoue, en Espagne, autemps où la région
était sous le contrôle des Maures du califat omeyyade.
Moine ordonné prêtre, il siégeait à la basilique Saint-Aciscle à Cordoue.
- -autre vidéo: ouvrir l'encadré:
voir aussi:
https://www.rts.ch/play/tv/le-court-du-jour/video/espagne-le-centre-historique-de-cordoue?urn=urn:rts:video:2628694
L'Andalousie étant sous autorité politique musulmane,
les chrétiens étaient tolérés en ces temps sous certaines conditions de discrétion
et sous le statut de dhimmi.
En 850, Parfait fut mis au défi par deux musulmans
de dire qui était le plus grand prophète, Jésus ou Mahomet.
Au début, il préféra ne pas répondre, afin de ne pas les provoquer,
mais ils insistèrent pour qu'il leur donnât une réponse,
promettant de le protéger des représailles.
Il leur dit alors en arabe que Mahomet était un faux prophète
et un homme immoral pour avoir, dit-on, séduit l'épouse de son fils adoptif.
Les musulmans respectèrent leur promesse
et le laissèrent partir, mais quelques jours plus tard,
certains d'entre eux changèrent d'idée et le firent arrêter.
Ils demandèrent à des amis de le saisir eux-mêmes (afin de ne pas être parjures)
et le firent juger.
Parfait fut accusé de blasphème par le tribunal islamique et fut exécuté.
Sa notice affirme que ses derniers mots furent
pour bénir le Christ
et condamner Mahomet et son Coran.
Son martyre fut l'un des premiers d'une période de persécution des chrétiens
par les musulmans en Al-Andalus ;
elle commença en 850 sous Abd ar-Rahman II,
se poursuivit sous son successeur Muhammad Ier,
et par la suite continua de façon intermittente jusqu'en 960.
Les catholiques le fêtent le 18 avril.
---.
À suivre
François d'Assise- Maître
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Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois d'avril -
19 avril
saint Léon IX ( ) -mise à jour-
né 1002 21 juin Eguisheim, aujourd'hui en Alsace - 1054 19 avril Rome
-152e pape;
-son nom de baptême: Bruno d'Eguisheim-Dagsburg;
-Précurseur de la Réforme de Grégoire VII -
-----.
- Lectures : - -
- -au bréviaire - - - aucun -
----------.
Le pape Léon IX (Bruno de Dagsburg), était issu d'une grande famille de Lorraine.
À cette époque encore, les princes temporels influençaient le choix les évêques souvent bien conseillés.
d'hommes d'Église sages; c'est ainsi que le roi Conrad II proposa Bruno évêque de Toul,
alors encore dans son jeune âge (il n'avait que vingt-six ans).
Bruno se montra bon exécuteur de sa tâche.
Durant les vingt ans que dura son épiscopat,
il poursuivit les réformes déjà commencées par ses prédécesseurs.
Il défendit l'Église contre des seigneurs qui en spoliaient les biens,
n'hésitant pas, à l'occasion, à devenir des chefs de guerre pour imposer leur main mise :
autres temps, autres mœurs ! Le mal étant aussi à l'intérieur,
Bruno évêque, travailla à l'extirper, déposant même des Abbés
de certains monastères indignes de leur charge.
À la mort du pape Damase II, l'unanimité se fit sur son nom.
Ce qui montre sa grande réputation...
Il prit le nom de Léon, en souvenir du grand pape saint Léon le Grand du ve siècle
et qui avait gouverné l'Église en une période difficile de son histoire
et qui avait dut affermir la primauté de l'évêque de Rome en tant que successeur de Pierre.
Cependant, ayant été recommandé par Henri III, Bruno fit un pèlerina à Rome,
afin de s'assurer de l'intention du peuple romain, de consentir à cette élection...
Son pontificat fut de courte durée (six ans).
Mais ce court règne aura été profitable à bien des points de vue.
Il fut le précurseur de la ''réforme grégorienne'' de Grégoire VII,
qui libérât l'Église de la tutelle des princes.
Léon IX poursuivit à grande échelle les réformes entreprises dans son, diocèse.
Il su s'entourer d'hommes de valeur, intègres.
Il s'attaqua à la simonie (achat des charges ecclésiastiques),
et lutta également contre le relâchement des mœurs du clergé.
Il fut un grand voyageur.
Il estimait que le peuple chrétien devait sentir
la présence de son chef, de son pape (tel un père pour ses enfants).
Ce fut sous son pontificat que se consomma
le schisme des Églises d'Orient et d'Occident,
et que Rome et Byzance s'excommunièrent mutuellement ;
ce qui fut certainement source d'une extrême douleur
pour les chefs des deux communautés.
Ces anathèmes ont été levés le 7 décembre 1965
par le pape Paul VI et le patriarche Athénagoras.
Léon IX laissa aussi une marque durable et profonde dans les cœurs.
L'inscription gravée sur sa tombe montre en effet qu'il avait su se faire aimer de tous :
«Rome a perdu Léon, elle ne retrouvera pas un tel père.»
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=EsVgAAAAMAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières '' occurrence / ''Bruno'' 179 occurrences / ''Lorraine'' 41 occurrences / ''bénédictin'' 10 occurrences /
/''Berthold'' 4 occurrences -dès l'âge de cinq ans, Bruno est confié à l'éducation de Berthold, évêque de Toul,
à l'école qu'il avait fondé pour les enfants des familles nobles /
/''évêque de Toul'' 35 occurrences / ''réforme'' 35 occurrences / ''monastère'' 106 occurrences /
/ ''Conrad II'' 2 occurrences / ''empereur'' 223 occurrences/ ''Henri III'' 112 occurrences /
/''Léon IX'' 391 occurrences / ''Grégoire VII'' 34 occurrences /
/ ''Hildebrand'' 136 occurrences - futur Grégoire VII né 1015-1085 fête 25 mai--
/''simonie'' 51 occurrences / ''nicolaitisme'' -tel qu'orthographié...- c'est le nicolaïsme où des prêtres prônant le mariage
[non accepté; donc prenaient des concubines ...]
idéologie infiltrée des nicolaïtes, idéologie sectaire combattue au temps même des Apôtres...
-''nicolaïtes'' 5 occurrences /
/ ''schisme'' 1 occurrence/ ''schismatique'' 6 occurrences / ''Bizance'' 1 occurrence /
/ ''bizantin'' 4 occurrences / ''hérésie'' 27 occurrences / ''hérésiarque'' 19 occurrences /
/ ''hérétique'' 33 occurrences / ///////// etc. /
---.
À suivre.
19 avril
saint Léon IX ( ) -mise à jour-
né 1002 21 juin Eguisheim, aujourd'hui en Alsace - 1054 19 avril Rome
-152e pape;
-son nom de baptême: Bruno d'Eguisheim-Dagsburg;
-Précurseur de la Réforme de Grégoire VII -
-----.
- Lectures : - -
- -au bréviaire - - - aucun -
----------.
Le pape Léon IX (Bruno de Dagsburg), était issu d'une grande famille de Lorraine.
À cette époque encore, les princes temporels influençaient le choix les évêques souvent bien conseillés.
d'hommes d'Église sages; c'est ainsi que le roi Conrad II proposa Bruno évêque de Toul,
alors encore dans son jeune âge (il n'avait que vingt-six ans).
Bruno se montra bon exécuteur de sa tâche.
Durant les vingt ans que dura son épiscopat,
il poursuivit les réformes déjà commencées par ses prédécesseurs.
Il défendit l'Église contre des seigneurs qui en spoliaient les biens,
n'hésitant pas, à l'occasion, à devenir des chefs de guerre pour imposer leur main mise :
autres temps, autres mœurs ! Le mal étant aussi à l'intérieur,
Bruno évêque, travailla à l'extirper, déposant même des Abbés
de certains monastères indignes de leur charge.
À la mort du pape Damase II, l'unanimité se fit sur son nom.
Ce qui montre sa grande réputation...
Il prit le nom de Léon, en souvenir du grand pape saint Léon le Grand du ve siècle
et qui avait gouverné l'Église en une période difficile de son histoire
et qui avait dut affermir la primauté de l'évêque de Rome en tant que successeur de Pierre.
Cependant, ayant été recommandé par Henri III, Bruno fit un pèlerina à Rome,
afin de s'assurer de l'intention du peuple romain, de consentir à cette élection...
Son pontificat fut de courte durée (six ans).
Mais ce court règne aura été profitable à bien des points de vue.
Il fut le précurseur de la ''réforme grégorienne'' de Grégoire VII,
qui libérât l'Église de la tutelle des princes.
Léon IX poursuivit à grande échelle les réformes entreprises dans son, diocèse.
Il su s'entourer d'hommes de valeur, intègres.
Il s'attaqua à la simonie (achat des charges ecclésiastiques),
et lutta également contre le relâchement des mœurs du clergé.
Il fut un grand voyageur.
Il estimait que le peuple chrétien devait sentir
la présence de son chef, de son pape (tel un père pour ses enfants).
Ce fut sous son pontificat que se consomma
le schisme des Églises d'Orient et d'Occident,
et que Rome et Byzance s'excommunièrent mutuellement ;
ce qui fut certainement source d'une extrême douleur
pour les chefs des deux communautés.
Ces anathèmes ont été levés le 7 décembre 1965
par le pape Paul VI et le patriarche Athénagoras.
Léon IX laissa aussi une marque durable et profonde dans les cœurs.
L'inscription gravée sur sa tombe montre en effet qu'il avait su se faire aimer de tous :
«Rome a perdu Léon, elle ne retrouvera pas un tel père.»
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=EsVgAAAAMAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières '' occurrence / ''Bruno'' 179 occurrences / ''Lorraine'' 41 occurrences / ''bénédictin'' 10 occurrences /
/''Berthold'' 4 occurrences -dès l'âge de cinq ans, Bruno est confié à l'éducation de Berthold, évêque de Toul,
à l'école qu'il avait fondé pour les enfants des familles nobles /
/''évêque de Toul'' 35 occurrences / ''réforme'' 35 occurrences / ''monastère'' 106 occurrences /
/ ''Conrad II'' 2 occurrences / ''empereur'' 223 occurrences/ ''Henri III'' 112 occurrences /
/''Léon IX'' 391 occurrences / ''Grégoire VII'' 34 occurrences /
/ ''Hildebrand'' 136 occurrences - futur Grégoire VII né 1015-1085 fête 25 mai--
/''simonie'' 51 occurrences / ''nicolaitisme'' -tel qu'orthographié...- c'est le nicolaïsme où des prêtres prônant le mariage
[non accepté; donc prenaient des concubines ...]
idéologie infiltrée des nicolaïtes, idéologie sectaire combattue au temps même des Apôtres...
-''nicolaïtes'' 5 occurrences /
/ ''schisme'' 1 occurrence/ ''schismatique'' 6 occurrences / ''Bizance'' 1 occurrence /
/ ''bizantin'' 4 occurrences / ''hérésie'' 27 occurrences / ''hérésiarque'' 19 occurrences /
/ ''hérétique'' 33 occurrences / ///////// etc. /
---.
À suivre.
François d'Assise- Maître
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Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois d'avril -
20 avril
saint Marcellin d'Embrun ( ) - -
né berbère en Afrique du Nord - 374
Très brève histoire condensée.
-----.
- Lectures : - -
- -au bréviaire - - - aucun -
----------.
Ce saint né en Afrique dans les débuts du 4e siècle,
fut un contemporain de saint Augustin --né 354-430 fête 28 août--.
En ce temps-là l'Évangile qui était déjà présent sur le continent d'Afrique,
depuis déjà trois siècles, continuait à se propager et les évêchés à se développer...
Alors même que les Gaules étaient encore en grande majorité païenne.
Des premiers appelés d'Afrique se sentaient interpelés à continuer l'évangélisation
des Gaules, pour semer la Bonne Nouvelle du salut, comme la mission de l'Église l'exigeait.
C'est ainsi que Marcellin débarqua un jour en Gaule.
Il vécut d'abord à Nice, avec deux compagnons.
Vincent de Digne --né en Afrique du Nord, comme Marcellin, -il est mort en 394; fête 22 janvier--
et Domnin de Digne --né lui aussi en Afrique Nord 379 fête 13 février--
Ils prêchèrent l'Évangile aux habitants du versant italien des Alpes,
depuis les rivages de la mer jusqu'à Verceil,
où Eusèbe de Verceil--né 283371; fête 2 août--
fut choisi comme évêque et où ils se séparèrent.
Marcellin et ses deux disciples se dirigèrent ensuite depuis les Alpes
jusqu'à Embrun.
Dans les premiers temps du christianisme,
les principaux missionnaires des régions qu'ils évangélisaient en devenaient les premiers évêques.
Marcellin devint le premier d'Embrun ; Domnin et Vincent, les deux premiers de Digne.
Selon les annales, il est ordonné par les évêques Eusèbe de Verceil
et Émilien de Valence, vers 360 --né374; fête 10 septembre --
Au cours du 10e siècle, Libéral, archevêque d'Embrun, fuyant les incursions sarrasines,
déplacera les reliques du saint à l'abbaye de Chanteuges avant de se réfugier à Brive, en Limousin.
Comme beaucoup d'autres responsables de l'Église à cette époque,
Marcellin s'était heurté à l'arianisme qui, d'Orient, était passé en Occident.
Les ariens, soutenus par l'empereur Constance, avaient vu en lui
un ennemi déclaré et attentèrent à sa vie.
Sur les instances de son clergé, jusqu'à la mort de l'empereur,
il dut se cacher dans les montagnes, d'où il avait dirigé son diocèse,
jusqu'à ce qu'il puisse rentrer à Embrun...
Ses biographes ont insisté sur les miracles qu'il accomplit durant sa vie et après sa mort.
Les bienfaits qu'il prodigua à ceux qui le priaient montrèrent
qu'il n'avait pas abandonné son peuple en quittant cette terre.
Il est aussi fêté dans l'Église orthodoxe.
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=a4gsEYYFVdoC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''origine de l'archevêché d'Embrun'' occurrence / ''saint Marcellin'' 19 occurrences / ''saint Augustin'' 2 occurrences /
/''arien'' 2 occurrences /''hérésie'' 1 occurrence /''pape'' 20 occurrences / ''empereur'' 6 occurrences / /////////// etc. /
---.
À suivre.
20 avril
saint Marcellin d'Embrun ( ) - -
né berbère en Afrique du Nord - 374
Très brève histoire condensée.
-----.
- Lectures : - -
- -au bréviaire - - - aucun -
----------.
Ce saint né en Afrique dans les débuts du 4e siècle,
fut un contemporain de saint Augustin --né 354-430 fête 28 août--.
En ce temps-là l'Évangile qui était déjà présent sur le continent d'Afrique,
depuis déjà trois siècles, continuait à se propager et les évêchés à se développer...
Alors même que les Gaules étaient encore en grande majorité païenne.
Des premiers appelés d'Afrique se sentaient interpelés à continuer l'évangélisation
des Gaules, pour semer la Bonne Nouvelle du salut, comme la mission de l'Église l'exigeait.
C'est ainsi que Marcellin débarqua un jour en Gaule.
Il vécut d'abord à Nice, avec deux compagnons.
Vincent de Digne --né en Afrique du Nord, comme Marcellin, -il est mort en 394; fête 22 janvier--
et Domnin de Digne --né lui aussi en Afrique Nord 379 fête 13 février--
Ils prêchèrent l'Évangile aux habitants du versant italien des Alpes,
depuis les rivages de la mer jusqu'à Verceil,
où Eusèbe de Verceil--né 283371; fête 2 août--
fut choisi comme évêque et où ils se séparèrent.
Marcellin et ses deux disciples se dirigèrent ensuite depuis les Alpes
jusqu'à Embrun.
Dans les premiers temps du christianisme,
les principaux missionnaires des régions qu'ils évangélisaient en devenaient les premiers évêques.
Marcellin devint le premier d'Embrun ; Domnin et Vincent, les deux premiers de Digne.
Selon les annales, il est ordonné par les évêques Eusèbe de Verceil
et Émilien de Valence, vers 360 --né374; fête 10 septembre --
Au cours du 10e siècle, Libéral, archevêque d'Embrun, fuyant les incursions sarrasines,
déplacera les reliques du saint à l'abbaye de Chanteuges avant de se réfugier à Brive, en Limousin.
Comme beaucoup d'autres responsables de l'Église à cette époque,
Marcellin s'était heurté à l'arianisme qui, d'Orient, était passé en Occident.
Les ariens, soutenus par l'empereur Constance, avaient vu en lui
un ennemi déclaré et attentèrent à sa vie.
Sur les instances de son clergé, jusqu'à la mort de l'empereur,
il dut se cacher dans les montagnes, d'où il avait dirigé son diocèse,
jusqu'à ce qu'il puisse rentrer à Embrun...
Ses biographes ont insisté sur les miracles qu'il accomplit durant sa vie et après sa mort.
Les bienfaits qu'il prodigua à ceux qui le priaient montrèrent
qu'il n'avait pas abandonné son peuple en quittant cette terre.
Il est aussi fêté dans l'Église orthodoxe.
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=a4gsEYYFVdoC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''origine de l'archevêché d'Embrun'' occurrence / ''saint Marcellin'' 19 occurrences / ''saint Augustin'' 2 occurrences /
/''arien'' 2 occurrences /''hérésie'' 1 occurrence /''pape'' 20 occurrences / ''empereur'' 6 occurrences / /////////// etc. /
---.
À suivre.
François d'Assise- Maître
- Messages : 2702
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois d'avril -
21 avril
saint Anselme de Cantorbéry (commémoraison) -mise à jour-
né 1033 Aoste, Royaume d'Arles, dans le Piémont, Italie - 1109 21 avril Cantorbéry, Angleterre
-docteur de l'Église
-on l'appela le ''docteur Magnifique'' (Doctor magnificus)-
''Dieu, je t'en prie, fais
que je te connaisse,
que je t'aime,
que je trouve mon bonheur en toi''.
-canonisé en 1494 par le pape Alexandre VI 214e pape 1492- 1503;
-proclamé Docteur de l'Église en 1720 par le pape Clément XI 243e pape 1700- 1721 ;
-saint Anselme est le père de la scolastique;
-en tant que théologien, il élabore le dogme de la circumincession –
- présence divine des trois personnes les unes dans les autres –
-----.
- Lectures : -Colossiens 1: 24-29; Matthieu 22: 34-40 -
- -au bréviaire - - -Prière de saint Anselme -
----------.
Anselme connut une jeunesse difficile, qui le disposât à devenir plus tard
un excellent pédagogue !
Né à Aoste en 1033, dans une famille noble, il fut d'abord confié à un maître
dont l'éducation trop sévère déclencha chez lui une crise de conscience aigüe
qui aurait pu le faire sombrer définitivement dans l'égarement.
De surcroît , il y eut mésentente entre son père et lui, ce qui l'amena à quitter le domicile paternel.
Nous sommes vers 1055.
Clerc formé par les bénédictins de l'église d'Aoste,
en rupture avec son père et ses maîtres dès l'âge de quinze ans,
il décide, à la mort de sa mère, vers 1056, de rejoindre l'enseignement d'un écolâtre renommé.
Il quitte Aoste en compagnie d'un condisciple pour la Bourgogne, puis la France.
De là, il gagne, en 1059, Avranches dont dépend la prestigieuse abbaye du Mont-Saint-Michel...
La mort de son père lui fait envisager un retour en Savoie et une vie de patricien.
Par la suite, en 1060, après une hésitation sur sa vocation, il suit le conseil
qu'il a sollicité , de l'archevêque de Rouen, Maurille.
Il renonce à se faire ermite et choisit de devenir moine
de la toute nouvelle abbaye du Bec,
préférée à celle qui lui précède, l'abbaye de Cluny.
L'abbaye du Bec possède en effet toutes les traductions
des auteurs de l'Antiquité élaborées par Boèce.
Tout en prenant en charge l'enseignement de la grammaire dispensé à ses condisciples,
il achève son trivium en étudiant la dialectique et la rhétorique sous la direction
du savant prieur Lanfranc, --érudit moine bénédictin né 1010-1089: bienheureux fêté 28 mai--
et au côté d'Yves de Chartres ---né 1040-1116 fête 23 décembre --
Il devint l''Abbé à du Bec et contribua à sa célébrité.
Sa bonté, sa patience furent appréciées dans cette communauté.
Anselme d'Aoste,
Anselme du Bec,
Anselme de Cantorbéry,
celui en qui on peut saluer l'initiateur de la pensée médiévale
a porté successivement ces trois noms.
Le premier rappelle sa naissance en Piémont (1033),
le deuxième sa vie monastique en terre normande (1063-1090),
le troisième son épiscopat anglais (1093-1109).
Son nom d'Anselme suffit pour désigner parmi les saints
l'une des figures les plus admirés par son charisme de sympathie,
en même temps qu'un des évêques qui, au long des siècles,
ont lutté avec le plus de courage pour arracher l'Église à l'emprise du pouvoir :
«Dieu, dit ce contemporain du pape Grégoire VII,1073-1085 157e pape
n'aime rien tant que la liberté de son Église.»
Le nom d'Anselme est surtout la référence de celui d'un homme assoiffé de Dieu,
le faisant connaître comme ''l'Être si parfait qu'on ne puisse concevoir rien de meilleur''.
L'enfant qui rêvait de faire l'ascension des plus hautes montagnes
pour trouver Dieu à leur sommet annonçait le moine et l'évêque
dont tout l'effort serait de ''chercher à comprendre ce qu'il croit'',
de pénétrer les profondeurs de la sagesse de Dieu (P 1),
non pour satisfaire un appétit démesuré de connaissance,
mais pour découvrir la saveur ineffable de la Vérité :
''Dieu, je t'en prie, fais que je te connaisse, que je t'aime, que je trouve mon bonheur en toi''.
Plusieurs centaines de ses lettres nous ont été présevées.
Adressées à des gens les plus divers, elles témoignent de son influence hors de son cloître.
Une influence qui s'étendit même Outre-Manche (Guillaume le Conquérant régnait alors en Angleterre),
où il prit une part importante à la réforme des monastères.
Puis il fut nommé, contre son gré, archevêque de Cantorbéry.
Il devenait ainsi primat d'Angleterre et premier baron du royaume.
Ces honneurs, cependant, furent contrebalancés par le fardeau des épreuves.
Il eut à lutter contre les prétentions des rois à gouverner l'Église.
Il connut de ce fait deux fois l'exil, laissant l'exemple d'un évêque courageux
et légitimement intransigeant.
''Le Christ, affirmera-t-il, n'aime rien tant que la liberté de son Église.''
Il mourut en 1109, épuisé par les luttes,
et heureusement réconcilié avec les responsables du pouvoir temporel.
Pasteur dont le cœur et l'esprit n'ont jamais séparé
les deux commandements de la charité qui n'ont font qu'un,
Anselme a été un penseur de grande valeur.
Il a contribué à introduire plus systématiquement la raison
dans les études théologiques, afin d'approcher toujours de plus près le mystère de Dieu.
En mettant ainsi l'intelligence au service de la foi,
il avait frayé le chemin à la théologie moderne.
On étudie toujours ses grands ouvrages.
---.
vidéo vodeus
cliquer sur l'adresse du lien:
https://vodeus.tv/video/21-avril-saint-anselme-526
À l'origine de ce que Kant nomme l'argument ontologique,
saint Anselme est un des écrivains majeurs de l'Occident médiéval.
Auteur du Monologion et du Proslogion,
il est l'un des fondateurs de la théologie scolastique.
Suivant le principe directeur de la Fides quaerens intellectum – la foi en quête de l'intellect –,
il recherche au sein de l'Église une correspondance entre la foi en Dieu et la raison humaine.
Ses thèses sont commentées par les scolastiques qui lui succèdent,
notamment Abélard et Thomas d'Aquin.
En tant que théologien, il élabore le dogme de la circumincession –
- présence divine des trois personnes les unes dans les autres – ,
adopté en 1442 au concile de Florence.
À partir de ce dogme, il jette les bases de la théorie de la satisfaction
que précisera saint Thomas d'Aquin,
et que Calvin interprétera dans un sens propitiatoire pour fonder sa théologie de la grâce.
En tant qu'archevêque de Canterbury, il impose la réforme grégorienne,
transfère les investitures à Rome
et donne à l'Église d'Angleterre la direction que suivra Thomas Beckett.
----.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
tome 1
https://books.google.ca/books?id=QRWdAmVZrwgC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''Table des matières'' occurrence / ''Aoste'' 83 occurrences / ''Cantorbéry'' 126 occurrences /
/''1033'' 3 occurrences- année de sa naissance à dans la ville d' Aoste /
/''Avranches'' 4 occurrences /''Mont-Saint-Michel'' 4 occurrences / ''Maurille'' 18 occurrences - pieux et savant archevêque de Rouen /
/''abbaye du Bec'' 50 occurrences /''Lafranc'' 316 occurrences --érudit moine bénédictin né 1010-1089: bienheureux fêté 28 mai-- /
/''Yves de Chartres'' 2 occurrences -né 1040-1116 fête 23 décembre /''Grégoire VII'' 21 occurrences/
/''Guillaume le Conquérant'' 10 occurrences /''Thomas d'Aquin'' 2 occurrences /''argument'' 30 occurrences /
/''dialectique'' 15 occurrences / ''scolastique'' 7 occurrences ''Saint Anselme est le père de la scolastique''/
''Thomas Becket'' 2 occurrences /''Rome'' plusieurs occurrences ///////////// etc. /
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
tome 2
https://books.google.ca/books?id=NyT-wzNWz1YC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''Table des matières'' occurrence / ''Aoste'' 8 occurrences / ''Cantorbéry'' 291 occurrences /
/ ''Grégoire VII'' 4 occurrences/ ''Rome'' plusieurs occurrences /////////// / etc. /
---.
À suivre.
21 avril
saint Anselme de Cantorbéry (commémoraison) -mise à jour-
né 1033 Aoste, Royaume d'Arles, dans le Piémont, Italie - 1109 21 avril Cantorbéry, Angleterre
-docteur de l'Église
-on l'appela le ''docteur Magnifique'' (Doctor magnificus)-
''Dieu, je t'en prie, fais
que je te connaisse,
que je t'aime,
que je trouve mon bonheur en toi''.
-canonisé en 1494 par le pape Alexandre VI 214e pape 1492- 1503;
-proclamé Docteur de l'Église en 1720 par le pape Clément XI 243e pape 1700- 1721 ;
-saint Anselme est le père de la scolastique;
-en tant que théologien, il élabore le dogme de la circumincession –
- présence divine des trois personnes les unes dans les autres –
-----.
- Lectures : -Colossiens 1: 24-29; Matthieu 22: 34-40 -
- -au bréviaire - - -Prière de saint Anselme -
- Prière de saint Anselme:
« Mon âme, as-tu trouvé ce que tu cherchais?
Tu cherchais Dieu, et tu as trouvé
qu'il était supérieur à tous les êtres
et tel qu'on ne peut rien penser de meilleur que lui;
qu'il était la vie même, la lumière, la sagesse, la bonté,
l'éternelle béatitude et la bienheureuse éternité;
et qu'il l'était toujours et partout.
Seigneur mon Dieu, toi qui m'as créé et racheté,
réponds au désir de mon âme, en lui déclarant ce qui diffère en toi de ce qu'elle a vu,
afin qu'elle contemple à découvert l'objet de son désir.
Elle s'applique à mieux voir et elle ne voit que ténèbres au-delà de ce qu'elle a vu;
ou plutôt elle ne voit pas de ténèbres, car il n'y en a pas en toi,
mais elle voit qu'elle ne peut voir davantage,
bornée qu'elle est par ses propres ténèbres.
Vraiment, Seigneur, elle est inaccessible, la lumière où tu habites.
Nul autre que toi, vraiment, ne peut pénétrer en cette lumière,
et là te contempler à découvert.
C'est pour cela, en vérité, que je ne peux la voir:
elle est trop éclatante pour ma vue.
Et pourtant, tout ce que je vois, c'est grâce à elle que je le distingue,
comme un œil trop fragile voit, grâce au soleil, tout ce qu'il aperçoit,
sans pouvoir cependant regarder le soleil lui-même.
Mon intelligence demeure impuissante devant ta lumière; elle est trop éclatante.
L'œil de mon âme est incapable de la recevoir,
et il ne supporte même pas de rester longtemps fixé sur elle.
Mon regard est blessé par son éclat, dépassé par son étendue;
il se perd dans son immensité et reste confondu devant sa profondeur.
Ô lumière souveraine et inaccessible!
Ô vérité totale et bienheureuse!
Que tu es donc loin de moi, et pourtant je suis si près de toi
Tu échappes presque entièrement à ma vue, tandis que je suis, moi, tout entier sous ton regard.
En tout lieu rayonne la plénitude de ta présence, et je ne te vois pas.
C'est en toi que j'agis et que j'ai l'existence, pourtant je ne puis atteindre jusqu'à toi.
Tu es en moi, tu es tout alentour de moi,
et je ne puis te percevoir.
Je t'en prie, mon Dieu,
fais que je te connaisse,
fais que je t'aime pour que ma joie soit en toi.
Et si je ne le peux pleinement en cette vie,
puissé-je du moins y progresser tous les jours, jusqu'à parvenir à la plénitude.
Qu'en cette vie ta connaissance croisse en moi,
et qu'elle soit achevée au dernier jour;
que grandisse en moi ton amour et qu'il soit parfait dans la vie à venir,
pour que ma joie, déjà grande ici-bas en espérance, soit alors achevée dans la réalité.
Seigneur Dieu, par ton Fils tu nous as donné l'ordre, ou mieux, le conseil, de demander;
et tu as promis que nous serions exaucés,
afin que notre joie soit parfaite.
Je te fais, Seigneur, la prière que tu nous suggères par celui qui est notre Conseiller admirable.
Puissé-je recevoir ce que tu as promis par ta Vérité, pour que ma joie soit parfaite.
Dieu vrai, je te fais cette prière; exauce-moi pour que ma joie soit parfaite.
Que désormais ce soit la méditation de mon esprit et la parole de mes lèvres.
Que ce soit l'amour de mon cœur et le discours de ma bouche,
que ce soit la faim de mon âme, la soif de ma chair et le désir de tout mon être,
jusqu'à ce que j'entre dans la joie du Seigneur,
Dieu unique en trois Personnes, béni pour les siècles. Amen. »
----------.
Anselme connut une jeunesse difficile, qui le disposât à devenir plus tard
un excellent pédagogue !
Né à Aoste en 1033, dans une famille noble, il fut d'abord confié à un maître
dont l'éducation trop sévère déclencha chez lui une crise de conscience aigüe
qui aurait pu le faire sombrer définitivement dans l'égarement.
De surcroît , il y eut mésentente entre son père et lui, ce qui l'amena à quitter le domicile paternel.
Nous sommes vers 1055.
Clerc formé par les bénédictins de l'église d'Aoste,
en rupture avec son père et ses maîtres dès l'âge de quinze ans,
il décide, à la mort de sa mère, vers 1056, de rejoindre l'enseignement d'un écolâtre renommé.
Il quitte Aoste en compagnie d'un condisciple pour la Bourgogne, puis la France.
De là, il gagne, en 1059, Avranches dont dépend la prestigieuse abbaye du Mont-Saint-Michel...
La mort de son père lui fait envisager un retour en Savoie et une vie de patricien.
Par la suite, en 1060, après une hésitation sur sa vocation, il suit le conseil
qu'il a sollicité , de l'archevêque de Rouen, Maurille.
Il renonce à se faire ermite et choisit de devenir moine
de la toute nouvelle abbaye du Bec,
préférée à celle qui lui précède, l'abbaye de Cluny.
L'abbaye du Bec possède en effet toutes les traductions
des auteurs de l'Antiquité élaborées par Boèce.
Tout en prenant en charge l'enseignement de la grammaire dispensé à ses condisciples,
il achève son trivium en étudiant la dialectique et la rhétorique sous la direction
du savant prieur Lanfranc, --érudit moine bénédictin né 1010-1089: bienheureux fêté 28 mai--
et au côté d'Yves de Chartres ---né 1040-1116 fête 23 décembre --
Il devint l''Abbé à du Bec et contribua à sa célébrité.
Sa bonté, sa patience furent appréciées dans cette communauté.
Anselme d'Aoste,
Anselme du Bec,
Anselme de Cantorbéry,
celui en qui on peut saluer l'initiateur de la pensée médiévale
a porté successivement ces trois noms.
Le premier rappelle sa naissance en Piémont (1033),
le deuxième sa vie monastique en terre normande (1063-1090),
le troisième son épiscopat anglais (1093-1109).
Son nom d'Anselme suffit pour désigner parmi les saints
l'une des figures les plus admirés par son charisme de sympathie,
en même temps qu'un des évêques qui, au long des siècles,
ont lutté avec le plus de courage pour arracher l'Église à l'emprise du pouvoir :
«Dieu, dit ce contemporain du pape Grégoire VII,1073-1085 157e pape
n'aime rien tant que la liberté de son Église.»
Le nom d'Anselme est surtout la référence de celui d'un homme assoiffé de Dieu,
le faisant connaître comme ''l'Être si parfait qu'on ne puisse concevoir rien de meilleur''.
L'enfant qui rêvait de faire l'ascension des plus hautes montagnes
pour trouver Dieu à leur sommet annonçait le moine et l'évêque
dont tout l'effort serait de ''chercher à comprendre ce qu'il croit'',
de pénétrer les profondeurs de la sagesse de Dieu (P 1),
non pour satisfaire un appétit démesuré de connaissance,
mais pour découvrir la saveur ineffable de la Vérité :
''Dieu, je t'en prie, fais que je te connaisse, que je t'aime, que je trouve mon bonheur en toi''.
Plusieurs centaines de ses lettres nous ont été présevées.
Adressées à des gens les plus divers, elles témoignent de son influence hors de son cloître.
Une influence qui s'étendit même Outre-Manche (Guillaume le Conquérant régnait alors en Angleterre),
où il prit une part importante à la réforme des monastères.
Puis il fut nommé, contre son gré, archevêque de Cantorbéry.
Il devenait ainsi primat d'Angleterre et premier baron du royaume.
Ces honneurs, cependant, furent contrebalancés par le fardeau des épreuves.
Il eut à lutter contre les prétentions des rois à gouverner l'Église.
Il connut de ce fait deux fois l'exil, laissant l'exemple d'un évêque courageux
et légitimement intransigeant.
''Le Christ, affirmera-t-il, n'aime rien tant que la liberté de son Église.''
Il mourut en 1109, épuisé par les luttes,
et heureusement réconcilié avec les responsables du pouvoir temporel.
Pasteur dont le cœur et l'esprit n'ont jamais séparé
les deux commandements de la charité qui n'ont font qu'un,
Anselme a été un penseur de grande valeur.
Il a contribué à introduire plus systématiquement la raison
dans les études théologiques, afin d'approcher toujours de plus près le mystère de Dieu.
En mettant ainsi l'intelligence au service de la foi,
il avait frayé le chemin à la théologie moderne.
On étudie toujours ses grands ouvrages.
---.
vidéo vodeus
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https://vodeus.tv/video/21-avril-saint-anselme-526
À l'origine de ce que Kant nomme l'argument ontologique,
- L'argument ontologique:
L'argument ontologique est un argument qui vise à prouver l'existence de Dieu.
Il est dit ontologique, car il appuie sa preuve sur la définition de ce qu'est l'être (ontos) de Dieu :
il est dans l'être de Dieu d'exister.
On considère généralement que Boèce (6e siècle) est le premier à avoir proposé
un argument de ce genre, mais c'est sa formulation par Anselme de Cantorbéry
au 11e siècle qui rend l'argument célèbre.
À l'époque moderne, la version cartésienne de l'argument
a été particulièrement influente,
faisant l'objet de plusieurs critiques qui conduiront à rejeter
la valeur des arguments ontologiques en général.
saint Anselme est un des écrivains majeurs de l'Occident médiéval.
Auteur du Monologion et du Proslogion,
il est l'un des fondateurs de la théologie scolastique.
Suivant le principe directeur de la Fides quaerens intellectum – la foi en quête de l'intellect –,
il recherche au sein de l'Église une correspondance entre la foi en Dieu et la raison humaine.
Ses thèses sont commentées par les scolastiques qui lui succèdent,
notamment Abélard et Thomas d'Aquin.
En tant que théologien, il élabore le dogme de la circumincession –
- présence divine des trois personnes les unes dans les autres – ,
adopté en 1442 au concile de Florence.
À partir de ce dogme, il jette les bases de la théorie de la satisfaction
que précisera saint Thomas d'Aquin,
et que Calvin interprétera dans un sens propitiatoire pour fonder sa théologie de la grâce.
En tant qu'archevêque de Canterbury, il impose la réforme grégorienne,
transfère les investitures à Rome
et donne à l'Église d'Angleterre la direction que suivra Thomas Beckett.
----.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
tome 1
https://books.google.ca/books?id=QRWdAmVZrwgC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''Table des matières'' occurrence / ''Aoste'' 83 occurrences / ''Cantorbéry'' 126 occurrences /
/''1033'' 3 occurrences- année de sa naissance à dans la ville d' Aoste /
- Localiser Aoste:
- Déjà positionné- carte interactive- zoomer-
https://www.google.ca/maps/place/Vall%C3%A9e+d'Aoste,+Italie/@45.8392202,6.2227518,7.14z/data=!4m6!3m5!1s0x4788ded6c5aff5a7:0x5625987c799cd59b!8m2!3d45.7388878!4d7.4261866!16zL20vMDFyeHds
/''Avranches'' 4 occurrences /''Mont-Saint-Michel'' 4 occurrences / ''Maurille'' 18 occurrences - pieux et savant archevêque de Rouen /
/''abbaye du Bec'' 50 occurrences /''Lafranc'' 316 occurrences --érudit moine bénédictin né 1010-1089: bienheureux fêté 28 mai-- /
/''Yves de Chartres'' 2 occurrences -né 1040-1116 fête 23 décembre /''Grégoire VII'' 21 occurrences/
/''Guillaume le Conquérant'' 10 occurrences /''Thomas d'Aquin'' 2 occurrences /''argument'' 30 occurrences /
/''dialectique'' 15 occurrences / ''scolastique'' 7 occurrences ''Saint Anselme est le père de la scolastique''/
''Thomas Becket'' 2 occurrences /''Rome'' plusieurs occurrences ///////////// etc. /
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
tome 2
https://books.google.ca/books?id=NyT-wzNWz1YC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''Table des matières'' occurrence / ''Aoste'' 8 occurrences / ''Cantorbéry'' 291 occurrences /
/ ''Grégoire VII'' 4 occurrences/ ''Rome'' plusieurs occurrences /////////// / etc. /
---.
À suivre.
François d'Assise- Maître
- Messages : 2702
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois d'avril -
22 avril
saints Épipode et Alexandre ( ) -mise à jour-
nés 2e siècle - 178 Lyon
-martyrs: l'un décapité l'autre crucifié à Lyon
- Lectures : - -
- -au bréviaire - -- - aucun -
-----.
En l'an 177, à Lyon, saint Pothin et ses compagnons, parmi lesquels sainte Blandine,
étaient morts pour avoir confessé leur foi au Christ.
C'étaient les premiers martyrs de la Gaule,
et le gouverneur romain pensait bien qu'ils seraient également les derniers
de ceux qu'il considérait, avec la population païenne,
comme des êtres malfaisants qu'il fallait détruire.
Mais des dénonciations suivirent:
deux jeunes chrétiens qui avaient échappé aux recherches.
Ils se nommaient Épipode et Alexandre.
Bien que d'origine différente (Épipode était Lyonnais et Alexandre Grec),
ils étaient devenus amis; leur foi les unissait au Christ, et ils avaient grandi ensemble...
Dénoncés, arrêtés, il furent jetés en prison.
Lorsque le gouverneur les interrogea, ils témoignèrent de leur foi.
Nous avons du mal à nous imaginer ce que le qualificatif de chrétien
pouvait avoir alors de si méprisable pour des oreilles païennes.
Quand ce nom se fit entendre dans la salle du tribunal,
les assistants poussèrent des cris d'indignation.
Le juge crut pouvoir faire apostasier Épipode en lui tenant ce discours:
''Nos aïeux, dit-il, aiment la joie ;
c'est au milieu des banquets somptueux que nous leur adressons des prières.
Nos agréables passe-temps font partie de leur culte.
Vous autres, chrétiens, vous pratiquez une religion triste et chagrine.
Vous adorez un homme qui a été cloué sur une croix
et qui vous interdit les plaisirs de la terre, qui condamne la joie
et veut des adorateurs exténués par les jeûnes.''
À cette définition tronquée et caricaturale de la vie chrétienne,
Épipode répondit en témoignant de son espérance en la vie éternelle,
que les renoncements de l'existence présente, acceptés d'ailleurs avec joie,
préparent l'accès dont la promesse leur est faite suite à une vie vertueuse...
L'espérance chrétienne peut être, en elle-même, source d'une joie profonde
inconnue de ceux qui idolâtrent les sens et les biens de ce monde.
''Vous, dit le martyr à son juge, c'est votre ventre qui est votre dieu ;
vous lui sacrifiez la plus noble partie de vous-même,
et après avoir vécu comme des bêtes, vous n'attendez qu'une fin pareille à la leur.''
Épipode et Alexandre furent mis à mort,
le premier fut décapité et le second crucifié.
Déposés dans le même tombeau, c'est ensemble qu'ils accomplirent des miracles, après leur mort,
en faveur des chrétiens qui venaient les prier sur leur sépulture.
Ils sont fêtés, dans l'Église orthodoxe, respectivement les 22 et 24 avril.
---.
-déjà en pdf-
https://fr.wikisource.org/wiki/Actes_des_saints_%C3%89pipode_et_Alexandre
''Épipode'' 13 occurrences /''Alexandre'' 10 occurrences /
/''Lucie'' 1 occurrence- veuve chrétienne où Épipode et Alexandre vivaient retirés /////////////////etc. /
----.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=0F5AAAAAcAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table'' 9e occurrence /
CHAPITRE 1. Les premiers Apôtres des Gaules. 7
CHAP. II. Commencements de la persécution .
Lettre des Églises de Vienne et de Lyon ,
contenant le martyre de saint Pothin , évêque de Lyon , et de plusieurs autres saints . 31
CHAP. III. Martyre de saint Pothin . 46
CHAP. IV. Martyre de sainte Blandine . de saint Alexandre , de saint Attale et de saint Ponticus. 55
CHAP. v. Martyre de saint Épipode et de saint Alexandre. • 69
CHAP. VI. Martyre de saint Irénée , évêque de Lyon. 81
CHAP. VII. Martyre de saint Symphorien . 89
/ ''Gaule'' 14 occurrences /''miracle'' 5 occurrences- il s'agit de ceux de tous les saints de Lyon... /
/''Église'' 35 occurrences /''hérétique'' 1 occurrence ////////////////////// etc. /
---.
À suivre.
22 avril
saints Épipode et Alexandre ( ) -mise à jour-
nés 2e siècle - 178 Lyon
-martyrs: l'un décapité l'autre crucifié à Lyon
- Lectures : - -
- -au bréviaire - -- - aucun -
-----.
En l'an 177, à Lyon, saint Pothin et ses compagnons, parmi lesquels sainte Blandine,
étaient morts pour avoir confessé leur foi au Christ.
C'étaient les premiers martyrs de la Gaule,
et le gouverneur romain pensait bien qu'ils seraient également les derniers
de ceux qu'il considérait, avec la population païenne,
comme des êtres malfaisants qu'il fallait détruire.
Mais des dénonciations suivirent:
deux jeunes chrétiens qui avaient échappé aux recherches.
Ils se nommaient Épipode et Alexandre.
Bien que d'origine différente (Épipode était Lyonnais et Alexandre Grec),
ils étaient devenus amis; leur foi les unissait au Christ, et ils avaient grandi ensemble...
Dénoncés, arrêtés, il furent jetés en prison.
Lorsque le gouverneur les interrogea, ils témoignèrent de leur foi.
Nous avons du mal à nous imaginer ce que le qualificatif de chrétien
pouvait avoir alors de si méprisable pour des oreilles païennes.
Quand ce nom se fit entendre dans la salle du tribunal,
les assistants poussèrent des cris d'indignation.
Le juge crut pouvoir faire apostasier Épipode en lui tenant ce discours:
''Nos aïeux, dit-il, aiment la joie ;
c'est au milieu des banquets somptueux que nous leur adressons des prières.
Nos agréables passe-temps font partie de leur culte.
Vous autres, chrétiens, vous pratiquez une religion triste et chagrine.
Vous adorez un homme qui a été cloué sur une croix
et qui vous interdit les plaisirs de la terre, qui condamne la joie
et veut des adorateurs exténués par les jeûnes.''
À cette définition tronquée et caricaturale de la vie chrétienne,
Épipode répondit en témoignant de son espérance en la vie éternelle,
que les renoncements de l'existence présente, acceptés d'ailleurs avec joie,
préparent l'accès dont la promesse leur est faite suite à une vie vertueuse...
L'espérance chrétienne peut être, en elle-même, source d'une joie profonde
inconnue de ceux qui idolâtrent les sens et les biens de ce monde.
''Vous, dit le martyr à son juge, c'est votre ventre qui est votre dieu ;
vous lui sacrifiez la plus noble partie de vous-même,
et après avoir vécu comme des bêtes, vous n'attendez qu'une fin pareille à la leur.''
Épipode et Alexandre furent mis à mort,
le premier fut décapité et le second crucifié.
Déposés dans le même tombeau, c'est ensemble qu'ils accomplirent des miracles, après leur mort,
en faveur des chrétiens qui venaient les prier sur leur sépulture.
Ils sont fêtés, dans l'Église orthodoxe, respectivement les 22 et 24 avril.
---.
-déjà en pdf-
https://fr.wikisource.org/wiki/Actes_des_saints_%C3%89pipode_et_Alexandre
''Épipode'' 13 occurrences /''Alexandre'' 10 occurrences /
/''Lucie'' 1 occurrence- veuve chrétienne où Épipode et Alexandre vivaient retirés /////////////////etc. /
----.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=0F5AAAAAcAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table'' 9e occurrence /
CHAPITRE 1. Les premiers Apôtres des Gaules. 7
CHAP. II. Commencements de la persécution .
Lettre des Églises de Vienne et de Lyon ,
contenant le martyre de saint Pothin , évêque de Lyon , et de plusieurs autres saints . 31
CHAP. III. Martyre de saint Pothin . 46
CHAP. IV. Martyre de sainte Blandine . de saint Alexandre , de saint Attale et de saint Ponticus. 55
CHAP. v. Martyre de saint Épipode et de saint Alexandre. • 69
CHAP. VI. Martyre de saint Irénée , évêque de Lyon. 81
CHAP. VII. Martyre de saint Symphorien . 89
/ ''Gaule'' 14 occurrences /''miracle'' 5 occurrences- il s'agit de ceux de tous les saints de Lyon... /
/''Église'' 35 occurrences /''hérétique'' 1 occurrence ////////////////////// etc. /
---.
À suivre.
François d'Assise- Maître
- Messages : 2702
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois d'avril -
23 avril
saint Georges (commémoraison) -mise à jour-
né 3e siècle Cappadoce (Turquie) - 303 23 avril Lydda, au sud de Tel Aviv, Palestine
à Mazaca (Kayseri), Nicomédie, Bithynie, Empire romain
Cappadoce, Empire romain -
----.
- Lectures : -Apocalypse 12: 10-12; Jean 12: 24-26 -
- -au bréviaire - - -Homélie de saint Pierre Damien pour la fête de saint Georges -
---
Si on ne sait pas autant que l'on voudrait sur sa vie, sa grande popularité demeure indéniable .
Un culte établi ne repose jamais sur RIEN,
reconnaissant d'autant plus que, dans le sens inverse,
l'aversion qu'aurait la mentalité populaire contre une figure régnante,
aurait plus d'emprise à faire passer à l'histoire leur mémoire survécue.
Les récits peuvent être embellis, leur authenticité
n'en demeure pas moins éprouvée pour avoir passé concrètement à l'histoire .
Une représentation du XIIe siècle de saint George dans une église du village russe de Staraya Ladoga
Soldat de l'armée romaine, il fut martyrisé au début du 4e siècle,
lors de la persécution de Dioclétien.
Un des traits des événements qui a été surtout retenu par les artistes :
son combat avec le dragon.
Georges, comme tous les saints,
a effectivement lutté contre les forces occultes du mal,
symbolisées ici par cet animal fabuleux,
souvent représenté avec des ailes, des griffes et une queue de serpent.
C'est par le sang de l'Agneau et le témoignage de sa parole
qu'il a vaincu cet ennemi du genre humain,
que l'on figure par un dragon (vu comme les forces du mal dans les Écritures
ainsi qu'il est dit dans la première lecture) -
Apocalypse 12:
« 10- Et j'entendis une voix clamer dans le ciel :
" Désormais, la victoire, la puissance et la royauté sont acquises à notre Dieu,
et la domination à son Christ, puisqu'on a jeté bas l'accusateur de nos frères,
celui qui les accusait jour et nuit devant notre Dieu.
11- Mais eux l'ont vaincu par le sang de l'Agneau et par la parole dont ils ont témoigné,
car ils ont méprisé leur vie jusqu'à mourir.
12- Soyez donc dans la joie, vous, les cieux et leurs habitants.
Malheur à vous, la terre et la mer, car le Diable est descendu chez vous,
frémissant de colère et sachant que ses jours sont comptés. "
13- Se voyant rejeté sur la terre, le Dragon se lança
à la poursuite de la Femme, la mère de l'Enfant mâle.»
Mais cette victoire suppose aussi la participation au don
que Jésus a fait de sa propre vie : Amen, amen, je vous le dis :
si le grain tombé en terre ne meurt pas, il reste seul;
s'il meurt il donne beaucoup de fruit,
un fruit qui n'est rien d'autre que la victoire sur Satan.
Les faits extraordinaires rapportés dans la passion de saint Georges
ne doivent pas nous faire oublier que cette victoire sur les forces du mal
n'implique pas forcément d'accomplir des prodiges.
Cela est possible dans le banal quotidien, dans des occupations
qui ne donnent pas droit de cité dans la Légende dorée :
nous pouvons, nous aussi, contribuer à terrasser le Dragon
si nous vivons selon l'esprit de l'Évangile...
Saint Georges est patron de l'Angleterre depuis le temps des croisades.
L'actuelle basilique patriarcale de Constantinople a été mise sous son patronage.
---
-Au missel:
Au temps de Pâques l'Église aime à faire mémoire des Martyrs.
En eux le Seigneur Jésus continue à se manifester comme le Témoin fidèle;
en eux le Corps du Christ tout entier revit le mystère pascal de son Chef.
C'est ainsi que saint Georges fut appelé à ''imiter la Passion'' du Seigneur (P 1).
La tradition est unanime à honorer en lui un soldat mis à mort pour la foi.
Son culte est attesté depuis la fin du 4e siècle à Lydda (Lod), près de Tel Aviv.
Mais pourquoi ce culte devait-il gagner si rapidement l'Orient et l'Occident?
C'est là un des secrets de la Providence, qui confie à certains de ses élus,
par-delà la mort, une mission dont l'ampleur est sans commune mesure avec le
souvenir qu'a pu laisser les exploits dans leur vie.
Saint Georges «le Triomphateur », que l'Angleterre choisit pour patron au temps des Croisades,
apparaît parmi les saints comme le soldat qui a endossé l'armure de Dieu (cf. Éphésiens 6 : 13)
pour mener le combat contre les forces du mal.
C'est pourquoi les yeux de l'homme opprimé se sont toujours tournés vers lui avec confiance.
----.
Diaporama: différentes illustrations de saint Georges au cours des siècles:
se servir des flèches aux extrémités pour faire défiler...
https://en.wikipedia.org/wiki/Saint_George#/media/File:St._Georg,_Donatello,_1416-17,_Bargello_Florenz-03.jpg
---.
À suivre
23 avril
saint Georges (commémoraison) -mise à jour-
né 3e siècle Cappadoce (Turquie) - 303 23 avril Lydda, au sud de Tel Aviv, Palestine
à Mazaca (Kayseri), Nicomédie, Bithynie, Empire romain
Cappadoce, Empire romain -
----.
- Lectures : -Apocalypse 12: 10-12; Jean 12: 24-26 -
- -au bréviaire - - -Homélie de saint Pierre Damien pour la fête de saint Georges -
---
- Homélie de saint Pierre Damien pour la fête de saint Georges:
Pierre Damien est né v. 1007 à Ravenne Ravenne (Italie) 1072 23 février Faenza (Italie)
Ordre religieux Ordre bénédictin camaldule
-L'Église catholique le célèbre le 21 février.
« La fête de ce jour, mes bien-aimés, ajoute à notre joie de la gloire pascale;
comme une pierre précieuse incrustée dans de l'or, elle la rehausse
par la beauté de son propre éclat.
Certes, saint Georges a été transféré d'une armée à une autre armée,
puisqu'il a échangé la fonction de tribun militaire, qu'il exerçait sur terre,
pour l'engagement dans l'armée chrétienne.
Et vraiment, comme un courageux soldat,
il commença par distribuer tous ses biens aux pauvres,
il rejeta le fardeau des richesses terrestres;
ainsi, libre de ses mouvements, armé à la légère et portant la cuirasse de la foi,
il se plongea au plus fort de la mêlée, en bouillant guerrier du Christ.
De telles paroles nous enseignent à l'évidence qu'on est incapable
de combattre courageusement et utilement pour la foi,
si l'on craint encore de rejeter les ressources terrestres.
Mais saint Georges, embrasé
par le feu du Saint Esprit
et protégé invinciblement
par l'étendard de la croix, s'est attaqué si vaillamment au roi criminel,
qu'il a vaincu, en la personne de ce lieutenant,
le grand chef de tous les criminels,
et qu'il a excité les chœurs des soldats du Christ à combattre avec courage.
L'arbitre suprême et invisible assistait au combat, selon les plans de sa libre volonté,
s'il permettait aux impies de déployer leur violence,
s'il a livré les membres de son martyr aux mains des bourreaux,
il a cependant gardé sous sa protection incessante
l'âme qui se confiait en la citadelle inexpugnable de la foi.
Ce guerrier de l'armée du ciel, frères très chers, ne nous contentons pas de l'admirer:
imitons-le. Dès maintenant, que notre esprit s'élève vers la récompense de la gloire céleste.
Alors, en fixant notre cœur dans la contemplation de celle-ci, nous serons inébranlables,
soit que le monde nous cajole et nous sourie,
soit qu'il fasse entendre les grondements menaçants de ses contradictions.
Selon le précepte de saint Paul, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l'esprit,
afin de pouvoir un jour entrer dans ce temple de la béatitude
vers lequel nous portons maintenant l'attention de notre intelligence.
Quelqu'un veut-il s'offrir lui-même à Dieu en sacrifice,
dans le tabernacle du Christ, qui est l'Église?
Il est nécessaire qu'après s'être purifié dans le bain du baptême,
il revête la parure des diverses vertus, selon qu'il est écrit: Que tes prêtres se revêtent de la justice.
Ainsi, celui qui par le baptême renaît dans le Christ
comme un homme nouveau ne doit pas reprendre les insignes de la mortalité ;
il doit déposer l'homme ancien
pour revêtir l'homme nouveau;
renouvelé par sa recherche d'une conduite pure,
il continuera à vivre dans cette nouveauté.
Ainsi donc, lavés de la crasse du vieux péché et transfigurés par l'éclat de la vie nouvelle,
célébrons dignement le mystère pascal
et suivons en vérité l'exemple des bienheureux martyrs. »- Oeuvre de Pierre Damien:
Son œuvre consiste surtout en une forte
- correspondance (158 lettres)
- plus des sermons (75).
Il est également l’auteur d’hagiographies
et de traités, dont:
- De divina omnipotentia, sur la puissance de Dieu
(Lettre sur la toute-puissance divine, Paris:
Cerf, 1972 (texte avec traduction).
- Une disputatio avec un Juif sur le problème de la Trinité et du Messie ;
-Liber gratissimus, dédié à l’archevêque Henri de Ravenne, contre la simonie6 ;
-De brevitate vitæ pontificum romanorum, sur la courte vie accordée aux papes.
-Livre de Gomorrhe8 [Lettre 31, adressée au pape Léon IX, vers 1050],
éd. C. Gaetani dans Patrologie Latine, éd.
Jacques-Paul Migne, t. 145, c. 161-190 ;
trad. anglaise Pierre Payer, Book of Gomorrah :
An Eleventh-Century Treatise against Clerical Homosexual Practices,
Waterloo (Ontario), Wilfrid Laurier University Press, 1982.
Si on ne sait pas autant que l'on voudrait sur sa vie, sa grande popularité demeure indéniable .
Un culte établi ne repose jamais sur RIEN,
reconnaissant d'autant plus que, dans le sens inverse,
l'aversion qu'aurait la mentalité populaire contre une figure régnante,
aurait plus d'emprise à faire passer à l'histoire leur mémoire survécue.
Les récits peuvent être embellis, leur authenticité
n'en demeure pas moins éprouvée pour avoir passé concrètement à l'histoire .
Une représentation du XIIe siècle de saint George dans une église du village russe de Staraya Ladoga
Soldat de l'armée romaine, il fut martyrisé au début du 4e siècle,
lors de la persécution de Dioclétien.
Un des traits des événements qui a été surtout retenu par les artistes :
son combat avec le dragon.
Georges, comme tous les saints,
a effectivement lutté contre les forces occultes du mal,
symbolisées ici par cet animal fabuleux,
souvent représenté avec des ailes, des griffes et une queue de serpent.
C'est par le sang de l'Agneau et le témoignage de sa parole
qu'il a vaincu cet ennemi du genre humain,
que l'on figure par un dragon (vu comme les forces du mal dans les Écritures
ainsi qu'il est dit dans la première lecture) -
Apocalypse 12:
« 10- Et j'entendis une voix clamer dans le ciel :
" Désormais, la victoire, la puissance et la royauté sont acquises à notre Dieu,
et la domination à son Christ, puisqu'on a jeté bas l'accusateur de nos frères,
celui qui les accusait jour et nuit devant notre Dieu.
11- Mais eux l'ont vaincu par le sang de l'Agneau et par la parole dont ils ont témoigné,
car ils ont méprisé leur vie jusqu'à mourir.
12- Soyez donc dans la joie, vous, les cieux et leurs habitants.
Malheur à vous, la terre et la mer, car le Diable est descendu chez vous,
frémissant de colère et sachant que ses jours sont comptés. "
13- Se voyant rejeté sur la terre, le Dragon se lança
à la poursuite de la Femme, la mère de l'Enfant mâle.»
Mais cette victoire suppose aussi la participation au don
que Jésus a fait de sa propre vie : Amen, amen, je vous le dis :
si le grain tombé en terre ne meurt pas, il reste seul;
s'il meurt il donne beaucoup de fruit,
un fruit qui n'est rien d'autre que la victoire sur Satan.
Les faits extraordinaires rapportés dans la passion de saint Georges
ne doivent pas nous faire oublier que cette victoire sur les forces du mal
n'implique pas forcément d'accomplir des prodiges.
Cela est possible dans le banal quotidien, dans des occupations
qui ne donnent pas droit de cité dans la Légende dorée :
nous pouvons, nous aussi, contribuer à terrasser le Dragon
si nous vivons selon l'esprit de l'Évangile...
Saint Georges est patron de l'Angleterre depuis le temps des croisades.
L'actuelle basilique patriarcale de Constantinople a été mise sous son patronage.
---
-Au missel:
Au temps de Pâques l'Église aime à faire mémoire des Martyrs.
En eux le Seigneur Jésus continue à se manifester comme le Témoin fidèle;
en eux le Corps du Christ tout entier revit le mystère pascal de son Chef.
C'est ainsi que saint Georges fut appelé à ''imiter la Passion'' du Seigneur (P 1).
La tradition est unanime à honorer en lui un soldat mis à mort pour la foi.
Son culte est attesté depuis la fin du 4e siècle à Lydda (Lod), près de Tel Aviv.
Mais pourquoi ce culte devait-il gagner si rapidement l'Orient et l'Occident?
C'est là un des secrets de la Providence, qui confie à certains de ses élus,
par-delà la mort, une mission dont l'ampleur est sans commune mesure avec le
souvenir qu'a pu laisser les exploits dans leur vie.
Saint Georges «le Triomphateur », que l'Angleterre choisit pour patron au temps des Croisades,
apparaît parmi les saints comme le soldat qui a endossé l'armure de Dieu (cf. Éphésiens 6 : 13)
pour mener le combat contre les forces du mal.
C'est pourquoi les yeux de l'homme opprimé se sont toujours tournés vers lui avec confiance.
----.
Diaporama: différentes illustrations de saint Georges au cours des siècles:
se servir des flèches aux extrémités pour faire défiler...
https://en.wikipedia.org/wiki/Saint_George#/media/File:St._Georg,_Donatello,_1416-17,_Bargello_Florenz-03.jpg
---.
À suivre
François d'Assise- Maître
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Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois d'avril -
24 avril
saint Fidèle de Sigmaringen (commémoraison) -mise à jour-
né 1578 1er octobre Allemagne - 1622 24 avril Seewis im Prättigau, en Suisse-
Sigmaringen (Haut Danube)
-canonisé par Benoît XIV en 1743.
------------------------------
- Lectures : -2 Corinthiens 6: 4-10; Jean 17: 20-26 -
- -au bréviaire - - -Éloge de saint Fidèle par le pape Benoît XIV -
---
Marc Rey (Marc Roy), n'entra en religion que tardivement.
Il fut d'abord un excellent juriste dont la charité le fit surnommer l'avocat des pauvres.
C'est seulement à l'âgé de 35 ans qu'il demanda son admission
au couvent des capucins, des frères mineurs de saint François d'Assise.
En religion à sa communauté capucine, reçut le nom de Fidèle.
Le testament qu'il rédigea ... un extrait :
«Afin d'imiter parfaitement mon Sauveur, je vivrai constamment
dans une extrême pauvreté,
dans la chasteté et l'obéissance,
dans les souffrances et les persécutions,
dans une austère pénitence, une grande humilité, une sincère charité...»
Ce que Paul disait avec d'autres mots aux chrétiens de Corinthe dans le passage de sa lettre choisie pour cette fête.
2 Corinthiens 6
^«4 Nous nous recommandons en tout comme des ministres de Dieu :
par une grande constance dans les tribulations, dans les détresses,
dans les angoisses, 5- sous les coups,
dans les prisons,
dans les désordres,
dans les fatigues,
dans les veilles,
dans les jeûnes ;
6- par la pureté,
par la science,
par la patience,
par la bonté,
par un esprit saint,
par une charité sans feinte,
7- par la parole de vérité,
par la puissance de Dieu ;
par les armes offensives et défensives de la justice ;
8- dans l'honneur et l'ignominie, dans la mauvaise et la bonne réputation ;
tenus pour imposteurs, et pourtant véridiques ;
9- pour gens obscurs, nous pourtant si connus ;
pour gens qui vont mourir, et nous voilà vivants ;
pour gens qu'on châtie, mais sans les mettre à mort ;
10- pour tristes, nous qui sommes toujours joyeux ;
pour pauvres, nous qui faisons tant de riches ;
pour gens qui n'ont rien, nous qui possédons tout.»
Désirait-il réaliser ce programme en restant caché comme simple religieux dans son couvent?
La Providence décide bien souvent autrement que nos perspectives.
Il fut nommé supérieur d'une communauté capucine.
Lui un premier vécut comme le serviteur de tous.
Ses talents d'orateur en firent un prédicateur de première ligne.
Il passait une demi-heure devant le Saint Sacrement avant de monter en chaire.
On l’appelait l’ange de la paix, ou l’avocat des pauvres , tant il savait prêcher par l’érudition et la foi.
Si la prière de Jésus pour l'unité a été choisie comme évangile,
c'est parce que Fidèle de Sigmaringen
chercha avec sollicitude à regrouper les frères séparés.
Il témoigna de cette charité en demandant à Dieu de pardonner
à ceux qui ne professaient pas le même Credo que lui.
Il subira le martyre en clamant la foi catholique , l'universelle foi qui dit bien
que nous partageons une même foi,
celle qui s'exerce par la charité.
Cette prière fut aussi la dernière qu'il prononça.
Il mourut de mort violente le 24 avril1622, en Suisse,
assassiné dans une église, à l'instigation de calvinistes.
Fidèle de Sigmaringen, parce qu'il fut l'une des nombreuses victimes des guerres fratricides de religion,
est l'un des saints que l'on invoque pour qu'il aide les chrétiens
à travailler à ce '' Qu'ils soient un! '' se réalise.
Jean 17:
«20Ce n'est pas pour eux seulement que je prie,
mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole,
21 afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi,
afin qu'eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m'as envoyé. »
---.
https://books.google.ca/books?id=SLrJDIZFI2MC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''Sigmaringen'' 8 occurrences / ''Calvin'' 18 occurrences avec mots de même famille / ///////////// etc. /
---.
---.
À suivre.
24 avril
saint Fidèle de Sigmaringen (commémoraison) -mise à jour-
né 1578 1er octobre Allemagne - 1622 24 avril Seewis im Prättigau, en Suisse-
Sigmaringen (Haut Danube)
-canonisé par Benoît XIV en 1743.
------------------------------
- Lectures : -2 Corinthiens 6: 4-10; Jean 17: 20-26 -
- -au bréviaire - - -Éloge de saint Fidèle par le pape Benoît XIV -
---
- Éloge de saint Fidèle par le pape Benoît XIV:
« Il a déployé la plénitude de sa charité en soulageant et en secourant extérieurement son prochain ;
ouvrant à tous les malheureux des bras paternels,
il faisait vivre de véritables troupes de pauvres par les aumônes qu'il recueillait de partout.
Il remédiait à l'abandon des orphelins et des veuves
en leur procurant du secours auprès des puissants et des princes.
Sans relâche il apportait aux prisonniers tout le réconfort, spirituel et corporel, dont il était capable;
il visitait assidûment tous les malades, leur apportait de la joie
et, après les avoir réconciliés avec Dieu, les fortifiait pour le dernier combat.
En ce genre, il n'a jamais moissonné plus de mérites que
lorsque l'armée autrichienne, cantonnée dans les Grisons,
presque tout entière frappée par une épidémie,
s'offrait à la maladie et à la mort comme une proie digne de pitié.
Cet homme de foi, Fidèle par son nom et par sa vie,
se distingua, en même temps que par sa charité, par son ardeur pour défendre la foi.
Il la prêcha inlassablement, et peu de jours avant de la confirmer par son sang,
dans son dernier sermon, il laissa comme son testament en prononçant ces paroles:
« O foi catholique, comme tu es ferme, comme tu es inébranlable,
bien enracinée, bien fondée sur la pierre solide!
Le ciel et la terre disparaîtront, mais tu ne pourras jamais disparaître.
Dès le commencement, le monde entier t'a contredite,
mais tu as triomphé de tous par ta grande puissance.
La victoire qui a vaincu le monde, c'est notre foi.
Elle a fait plier des rois très puissants sous le joug du Christ,
elle a conduit les peuples à obéir au Christ.
Qu'est-ce qui a fait que les saints Apôtres et martyrs ont subi de durs combats
et de cruels supplices, sinon la foi, principalement la foi en la résurrection?
Qu'est-ce qui a conduit les anciens moines
à dédaigner les plaisirs,
à mépriser les honneurs,
à piétiner les richesses pour mener au désert une vie céleste,
sinon la foi vive?
De nos jours, qu'est-ce qui entraîne les chrétiens
à rejeter la facilité,
à renoncer au confort,
à supporter les épreuves,
à souffrir une vie pénible?
C'est la foi vive, qui agit par la charité.
C'est elle qui a fait abandonner les biens présents par l'espérance des biens futurs
et,
en échange des biens présents,
recevoir les biens du monde a venir.»
Marc Rey (Marc Roy), n'entra en religion que tardivement.
Il fut d'abord un excellent juriste dont la charité le fit surnommer l'avocat des pauvres.
C'est seulement à l'âgé de 35 ans qu'il demanda son admission
au couvent des capucins, des frères mineurs de saint François d'Assise.
En religion à sa communauté capucine, reçut le nom de Fidèle.
Le testament qu'il rédigea ... un extrait :
«Afin d'imiter parfaitement mon Sauveur, je vivrai constamment
dans une extrême pauvreté,
dans la chasteté et l'obéissance,
dans les souffrances et les persécutions,
dans une austère pénitence, une grande humilité, une sincère charité...»
Ce que Paul disait avec d'autres mots aux chrétiens de Corinthe dans le passage de sa lettre choisie pour cette fête.
2 Corinthiens 6
^«4 Nous nous recommandons en tout comme des ministres de Dieu :
par une grande constance dans les tribulations, dans les détresses,
dans les angoisses, 5- sous les coups,
dans les prisons,
dans les désordres,
dans les fatigues,
dans les veilles,
dans les jeûnes ;
6- par la pureté,
par la science,
par la patience,
par la bonté,
par un esprit saint,
par une charité sans feinte,
7- par la parole de vérité,
par la puissance de Dieu ;
par les armes offensives et défensives de la justice ;
8- dans l'honneur et l'ignominie, dans la mauvaise et la bonne réputation ;
tenus pour imposteurs, et pourtant véridiques ;
9- pour gens obscurs, nous pourtant si connus ;
pour gens qui vont mourir, et nous voilà vivants ;
pour gens qu'on châtie, mais sans les mettre à mort ;
10- pour tristes, nous qui sommes toujours joyeux ;
pour pauvres, nous qui faisons tant de riches ;
pour gens qui n'ont rien, nous qui possédons tout.»
Désirait-il réaliser ce programme en restant caché comme simple religieux dans son couvent?
La Providence décide bien souvent autrement que nos perspectives.
Il fut nommé supérieur d'une communauté capucine.
Lui un premier vécut comme le serviteur de tous.
Ses talents d'orateur en firent un prédicateur de première ligne.
Il passait une demi-heure devant le Saint Sacrement avant de monter en chaire.
On l’appelait l’ange de la paix, ou l’avocat des pauvres , tant il savait prêcher par l’érudition et la foi.
Si la prière de Jésus pour l'unité a été choisie comme évangile,
c'est parce que Fidèle de Sigmaringen
chercha avec sollicitude à regrouper les frères séparés.
Il témoigna de cette charité en demandant à Dieu de pardonner
à ceux qui ne professaient pas le même Credo que lui.
Il subira le martyre en clamant la foi catholique , l'universelle foi qui dit bien
que nous partageons une même foi,
celle qui s'exerce par la charité.
Cette prière fut aussi la dernière qu'il prononça.
Il mourut de mort violente le 24 avril1622, en Suisse,
assassiné dans une église, à l'instigation de calvinistes.
Fidèle de Sigmaringen, parce qu'il fut l'une des nombreuses victimes des guerres fratricides de religion,
est l'un des saints que l'on invoque pour qu'il aide les chrétiens
à travailler à ce '' Qu'ils soient un! '' se réalise.
Jean 17:
«20Ce n'est pas pour eux seulement que je prie,
mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole,
21 afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi,
afin qu'eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m'as envoyé. »
---.
https://books.google.ca/books?id=SLrJDIZFI2MC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''Sigmaringen'' 8 occurrences / ''Calvin'' 18 occurrences avec mots de même famille / ///////////// etc. /
---.
---.
À suivre.
François d'Assise- Maître
- Messages : 2702
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois d'avril -
25 avril
saint Marc (fête) -mise à jour-
né v 5 peut-être en Galilée ou à Cyrène - v 68 Alexandrie, Égypte
------------------------------
- Lectures : -- 1 Pierre 5 : 5-14; Marc 16 : 23-24 –
- -au bréviaire -1ère lecture de la Lettre aux Éphésiens 4 : 1-16; Bâtir le Corps du Christ dans l’unité.
- -Traité de saint Irénée contre les hérésies. La foi de l’Église. -
Marc est l'auteur du second évangile des trois synoptiques.
Choisi pour travailler à l’Évangélisation auprès des Apôtres,
il n’a pas été témoin oculaire des faits qu'il rapporte;
il reçoit son enseignement des Apôtres dont Simon-Pierre de qui il se fait l'interprète.
Écrit sans prétention littéraire, son Évangile reflète bien la personnalité du premier des Apôtres,
comme lui, un homme direct, concret, observateur, à qui rien n'échappe.
Dans les Évangiles on pense qu'il se présente lui-même dans son récit de la Passion,
lorsqu'il nous parle d'un jeune homme attiré par le tumulte causé à l'arrestation de Jésus,
et qui suivait le groupe, peut-être par simple curiosité,
en tout cas qui laisse présagé qu'il y aura une suite par ses engagements qu'on lui reconnaît...
Couvert seulement d'un drap, quand on voulut se saisir de lui, il lâcha le drap et nu il s’enfuira.
Par la suite, le ''curieux'' devint l'un des disciples conquis du Seigneur.
Ici et là il est fait mention de lui dans les autres textes du Nouveau Testament,
dans les Actes des Apôtres surtout,
où il est nommé Jean-Marc. Il possédait une maison à Jérusalem.
Il seconda Paul et Barnabé, mais trop jeune sans doute pour supporter toutes les épreuves inhérentes à la mission,
il les abandonna et retourna à Jérusalem.
Cependant, nous le retournera encore avec saint Paul, car celui-ci le fit demander
par son disciple Timothée
2 Timothée 4: 11«Prends Marc et amène-le avec toi, car il m'est utile pour le ministère.»
Nous apprenons aussi qu'il collabora avec Pierre.
Dans la première lecture, celui-ci l'appelle affectueusement Marc, mon fils (1Pierre 5: 13).
Par la suite on le reconnaît être à l'origine de la fondation de la première communauté de l'Église d'Alexandrie,
où il est vénéré depuis le 4e siècle. On voit de plus que par la suite, il est honoré au 5e siècle comme martyr.
On suit ses traces: son corps fut amené à Venise en (826) 828 par deux marchands.
Désormais son nom sera lié à celui de cette cité dans son histoire...
Dans l'iconographie traditionnelle, il est symbolisé par un lion
— allusion à la célèbre vision du prophète Ézéchiel (1 : 10-14) —
parce qu'il commence son évangile par la prédication
de Jean le Baptiste :
lion dont la voix rugit dans le désert.
Dans l'évangile choisi pour cette fête, Jésus demande à ses disciples
de proclamer partout la Bonne Nouvelle du salut.
Marc l'a fait par l'apostolat de la prédication et par l'écriture.
L’Église adopte l'impact de son inspiration en reconnaissant son œuvre
comme elle se devait de le proclamer en la rendant officiellement choisie
pour figurer parmi les 4 Évangiles universellement autorisés?
Saint Marc est fêté ce même jour dans l'Église orthodoxe.
----.
-mettre en PDF, une fois rendu, pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=x_mHy5vIQ-MC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''saint Marc'' 219 occurrences / ''hérésie'' 5 occurrences / ''hérésiarque'' 1 occurrence /
/''Jean Marc'' 4 occurrences /
/ ''Jean-Marc'' avec un trait d'union: note: la remarque n'est que l'opinion de l'auteur ... / ///////// etc. /
---.
Étude parallèle: quelques réflexions sur saint Marc avec d'autres Apôtres.
https://www.maria-valtorta.org/Personnages/Evangelistes.htm
---.
---.
À suivre.
25 avril
saint Marc (fête) -mise à jour-
né v 5 peut-être en Galilée ou à Cyrène - v 68 Alexandrie, Égypte
------------------------------
- Lectures : -- 1 Pierre 5 : 5-14; Marc 16 : 23-24 –
- -au bréviaire -1ère lecture de la Lettre aux Éphésiens 4 : 1-16; Bâtir le Corps du Christ dans l’unité.
- -Traité de saint Irénée contre les hérésies. La foi de l’Église. -
- Traité de saint Irénée contre les hérésies. La foi de l’Église. -:
saint Irénée né v 140- 202 fête 28 juin-
« L'Église, qui est répandue par toute la terre et jusqu'aux extrémités du monde,
a reçu des Apôtres et des disciples la foi en un seul Dieu,
le Père tout-puissant, qui a fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qu'ils contiennent,
en un seul Jésus Christ, le Fils de Dieu, incarné pour notre salut,
et en l'Esprit Saint, qui a enseigné par les prophètes les desseins de Dieu,
la venue de notre bien-aimé Jésus Christ notre Seigneur,
sa naissance d'une vierge, sa passion et sa résurrection d'entre les morts,
son ascension corporelle dans les cieux, sa venue dans la gloire du Père,
pour récapituler toutes choses,
et ressusciter toute chair du genre humain,
afin que devant le Christ Jésus notre Seigneur, Dieu, Sauveur et Roi,
tout genou fléchisse au ciel, sur terre et aux enfers,
et que toute langue le confesse, et qu'il exerce sur tous son juste jugement. ~
Cette prédication, qu'elle a reçue,
et cette foi que nous avons exposée,
l'Église, tout en restant répandue dans le monde entier,
la garde scrupuleusement, comme si elle vivait en une demeure unique ;
et pareillement, elle croit en tous ces articles,
comme si elle avait une seule âme et un seul cœur ;
elle l'annonce de manière cohérente, l'enseigne et la transmet,
comme si elle n'avait qu'une seule bouche.
Même si dans le monde les dialectes diffèrent,
la vertu de la tradition n'en est pas moins une et identique.
Ni les Églises qui ont été fondées en Germanie, ou en Hibérie, ou chez les Celtes,
ni celles de l'Orient, d'Égypte, ou de Libye,
ni celles qui sont au centre du monde (à Jérusalem),
ne diffèrent quant à la foi ou à la tradition.
Mais ainsi que le soleil créé par Dieu est unique et le même dans le monde entier,
la prédication de la Vérité resplendit partout,
et elle illumine tous les hommes qui veulent parvenir à la connaissance de la vérité.
Et celui qui excelle dans les discours ne dit rien d'autre que ceux qui sont à la tête de l'Église :
personne n'est en effet plus grand que le maître ;
et celui qui s'exprime avec peine ne diminue en rien la tradition.
On n'amplifie pas la foi en en parlant beaucoup,
et on ne la diminue pas en en disant moins,
car la foi est une et identique. »
---.
Marc est l'auteur du second évangile des trois synoptiques.
Choisi pour travailler à l’Évangélisation auprès des Apôtres,
il n’a pas été témoin oculaire des faits qu'il rapporte;
il reçoit son enseignement des Apôtres dont Simon-Pierre de qui il se fait l'interprète.
Écrit sans prétention littéraire, son Évangile reflète bien la personnalité du premier des Apôtres,
comme lui, un homme direct, concret, observateur, à qui rien n'échappe.
Dans les Évangiles on pense qu'il se présente lui-même dans son récit de la Passion,
lorsqu'il nous parle d'un jeune homme attiré par le tumulte causé à l'arrestation de Jésus,
et qui suivait le groupe, peut-être par simple curiosité,
en tout cas qui laisse présagé qu'il y aura une suite par ses engagements qu'on lui reconnaît...
Couvert seulement d'un drap, quand on voulut se saisir de lui, il lâcha le drap et nu il s’enfuira.
Par la suite, le ''curieux'' devint l'un des disciples conquis du Seigneur.
Ici et là il est fait mention de lui dans les autres textes du Nouveau Testament,
dans les Actes des Apôtres surtout,
où il est nommé Jean-Marc. Il possédait une maison à Jérusalem.
Il seconda Paul et Barnabé, mais trop jeune sans doute pour supporter toutes les épreuves inhérentes à la mission,
il les abandonna et retourna à Jérusalem.
Cependant, nous le retournera encore avec saint Paul, car celui-ci le fit demander
par son disciple Timothée
2 Timothée 4: 11«Prends Marc et amène-le avec toi, car il m'est utile pour le ministère.»
Nous apprenons aussi qu'il collabora avec Pierre.
Dans la première lecture, celui-ci l'appelle affectueusement Marc, mon fils (1Pierre 5: 13).
Par la suite on le reconnaît être à l'origine de la fondation de la première communauté de l'Église d'Alexandrie,
où il est vénéré depuis le 4e siècle. On voit de plus que par la suite, il est honoré au 5e siècle comme martyr.
On suit ses traces: son corps fut amené à Venise en (826) 828 par deux marchands.
Désormais son nom sera lié à celui de cette cité dans son histoire...
Dans l'iconographie traditionnelle, il est symbolisé par un lion
— allusion à la célèbre vision du prophète Ézéchiel (1 : 10-14) —
parce qu'il commence son évangile par la prédication
de Jean le Baptiste :
lion dont la voix rugit dans le désert.
Dans l'évangile choisi pour cette fête, Jésus demande à ses disciples
de proclamer partout la Bonne Nouvelle du salut.
Marc l'a fait par l'apostolat de la prédication et par l'écriture.
L’Église adopte l'impact de son inspiration en reconnaissant son œuvre
comme elle se devait de le proclamer en la rendant officiellement choisie
pour figurer parmi les 4 Évangiles universellement autorisés?
Saint Marc est fêté ce même jour dans l'Église orthodoxe.
----.
-mettre en PDF, une fois rendu, pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=x_mHy5vIQ-MC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''saint Marc'' 219 occurrences / ''hérésie'' 5 occurrences / ''hérésiarque'' 1 occurrence /
/''Jean Marc'' 4 occurrences /
/ ''Jean-Marc'' avec un trait d'union: note: la remarque n'est que l'opinion de l'auteur ... / ///////// etc. /
---.
Étude parallèle: quelques réflexions sur saint Marc avec d'autres Apôtres.
https://www.maria-valtorta.org/Personnages/Evangelistes.htm
---.
---.
À suivre.
François d'Assise- Maître
- Messages : 2702
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois d'avril -
26 avril
saint Riquier de Centule () - -
né v 570 peut-être à Centule, dans la Somme - 645 26 avril Forest-Montiers, Neustrie, royaume des Francs
Nationalité Franc d’Austrasie;
Vénéré particulièrement à Picardie-
------------------------------.
À l'origine de la vocation et de la sainteté de Riquier se trouve un acte de charité.
Dieu compense toujours largement de retour.
Riquier vivait au temps du roi Dagobert.
Deux Irlandais arrivèrent un jour dans le diocèse d'Amiens où il habitait.
Ces étrangers, malmenés par la population encore rustre et barbare,
furent défendus par notre futur saint, qui leur donna l'hospitalité.
Ceux-ci le récompensèrent en lui enseignant l'Évangile.
Ceux qui le convertirent ce sont les moines gallois Caidoc et Fricor
qu'il venait de sauver de la population locale (encore païenne)...
(Caidoc (ou Cado) étant mort, selon la tradition, en 580,
Riquier pourrait être né un peu avant 570.
-Caidoc serait né vers 497 dans le Glamorgan (ou Powys) au Pays de Galles,
mort assassiné dans sa cathédrale par les Barbares 580. - fête le 24 janvier -.
Il soigna aussi des lépreux puis rapatria quelques prisonniers.
Il vint sur le continent comme missionnaire.
Il se mit alors à annoncer la Parole de Dieu à la population qui l'entourait,
sa grande charité favorisa son enseignement.
Son champ d'apostolat engloba bientôt plusieurs provinces du Nord.
Il ne tarda pas à devenir célèbre et des disciples vinrent s'inscrire à son école comme disciples.
Il fonda pour eux un monastère et construisit une église.
Sa réputation de sainteté parvint jusqu'au palais du roi Dagobert qui vint lui rendre visite.
Notre saint donna des conseils inspirés de l'Evangile à son illustre visiteur
qui le prit en affection et l'aida de ses deniers.
Lorsque l'âge et la fatigue lui rendirent les déplacements difficiles,
il poursuivit son apostolat sous une autre forme,
dont l'efficacité relève de la foi, car Dieu seul la connaît :
il devint ermite.
Retiré dans une pauvre cabane, il s'adonna à une grande ascèse,
au point que l'on s'étonnait qu'il pût vivre encore, tant son corps montrait une extrême maigreur.
N'allant plus vers les hommes pour leur prêcher Jésus-Christ,
les hommes vinrent à lui pour recevoir ses conseils et sa bénédiction,
pu pour retrouver la santé, non seulement de l'âme mais aussi du corps.
Il s'endormit dans la paix au mois d'avril 645.
Sur son tombeau fut fondé un monastère qui connut la célébrité.
Selon une source, en 625, Riquier aurait fondé à Ponthieu un monastère nommé Centule, en latin Centula,
qui pratiqua la règle de saint Colomban. De ce monastère naquit la ville de Saint-Riquier,
puis le domaine abbatial d'Abbeville.
Après sa mort, sa dépouille est transportée à Centule qui prendra par la suite le nom de Saint-Riquier.
Sa première biographie est écrite par son compagnon Sigobard.
Le monastère de Forestmountier, construit près de Crécy (sur le site où se trouvait la cellule du saint),
sera ensuite fusionné avec celui de Celles et rebaptisé Saint-Riquier.
L'empereur Charlemagne s'y est rendu pour y passer les fêtes de Pâques.
À cette occasion, le savant Alcuin qui accompagnait l'empereur
écrit une Vie du saint en latin...
Un siècle et demi après sa mort, son corps fut mis dans une châsse en or
offerte par Charlemagne. Son nom resta en vénération dans beaucoup de diocèses du Nord de la France.
Il figure à cette même date au calendrier orthodoxe.
---.
-mettre en PDF, une fois rendu, pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=J8Wmp-pLNksC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des chapitre'' occurrence /''saint Riquier'' 35 occurrences / ''Centule'' 34 occurrences / ''Dagobert'' 4 occurrences /
/''Charlemagne'' 15 occurrences / ''hérésie'' 4 occurrences / ////////// etc. /
---.
À suivre.
26 avril
saint Riquier de Centule () - -
né v 570 peut-être à Centule, dans la Somme - 645 26 avril Forest-Montiers, Neustrie, royaume des Francs
Nationalité Franc d’Austrasie;
Vénéré particulièrement à Picardie-
------------------------------.
À l'origine de la vocation et de la sainteté de Riquier se trouve un acte de charité.
Dieu compense toujours largement de retour.
Riquier vivait au temps du roi Dagobert.
Deux Irlandais arrivèrent un jour dans le diocèse d'Amiens où il habitait.
Ces étrangers, malmenés par la population encore rustre et barbare,
furent défendus par notre futur saint, qui leur donna l'hospitalité.
Ceux-ci le récompensèrent en lui enseignant l'Évangile.
Ceux qui le convertirent ce sont les moines gallois Caidoc et Fricor
qu'il venait de sauver de la population locale (encore païenne)...
(Caidoc (ou Cado) étant mort, selon la tradition, en 580,
Riquier pourrait être né un peu avant 570.
-Caidoc serait né vers 497 dans le Glamorgan (ou Powys) au Pays de Galles,
mort assassiné dans sa cathédrale par les Barbares 580. - fête le 24 janvier -.
Il soigna aussi des lépreux puis rapatria quelques prisonniers.
Il vint sur le continent comme missionnaire.
Il se mit alors à annoncer la Parole de Dieu à la population qui l'entourait,
sa grande charité favorisa son enseignement.
Son champ d'apostolat engloba bientôt plusieurs provinces du Nord.
Il ne tarda pas à devenir célèbre et des disciples vinrent s'inscrire à son école comme disciples.
Il fonda pour eux un monastère et construisit une église.
Sa réputation de sainteté parvint jusqu'au palais du roi Dagobert qui vint lui rendre visite.
Notre saint donna des conseils inspirés de l'Evangile à son illustre visiteur
qui le prit en affection et l'aida de ses deniers.
Lorsque l'âge et la fatigue lui rendirent les déplacements difficiles,
il poursuivit son apostolat sous une autre forme,
dont l'efficacité relève de la foi, car Dieu seul la connaît :
il devint ermite.
Retiré dans une pauvre cabane, il s'adonna à une grande ascèse,
au point que l'on s'étonnait qu'il pût vivre encore, tant son corps montrait une extrême maigreur.
N'allant plus vers les hommes pour leur prêcher Jésus-Christ,
les hommes vinrent à lui pour recevoir ses conseils et sa bénédiction,
pu pour retrouver la santé, non seulement de l'âme mais aussi du corps.
Il s'endormit dans la paix au mois d'avril 645.
Sur son tombeau fut fondé un monastère qui connut la célébrité.
Selon une source, en 625, Riquier aurait fondé à Ponthieu un monastère nommé Centule, en latin Centula,
qui pratiqua la règle de saint Colomban. De ce monastère naquit la ville de Saint-Riquier,
puis le domaine abbatial d'Abbeville.
Après sa mort, sa dépouille est transportée à Centule qui prendra par la suite le nom de Saint-Riquier.
Sa première biographie est écrite par son compagnon Sigobard.
Le monastère de Forestmountier, construit près de Crécy (sur le site où se trouvait la cellule du saint),
sera ensuite fusionné avec celui de Celles et rebaptisé Saint-Riquier.
L'empereur Charlemagne s'y est rendu pour y passer les fêtes de Pâques.
À cette occasion, le savant Alcuin qui accompagnait l'empereur
écrit une Vie du saint en latin...
Un siècle et demi après sa mort, son corps fut mis dans une châsse en or
offerte par Charlemagne. Son nom resta en vénération dans beaucoup de diocèses du Nord de la France.
Il figure à cette même date au calendrier orthodoxe.
---.
-mettre en PDF, une fois rendu, pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=J8Wmp-pLNksC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des chapitre'' occurrence /''saint Riquier'' 35 occurrences / ''Centule'' 34 occurrences / ''Dagobert'' 4 occurrences /
/''Charlemagne'' 15 occurrences / ''hérésie'' 4 occurrences / ////////// etc. /
---.
À suivre.
François d'Assise- Maître
- Messages : 2702
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois d'avril -
27 avril
bienheureux Nicolas Roland () -mise à jour-
né 1642 Baslieux-les-Reims 8 décembre - 1768 Reims 27 avril
---.
-fondateur des sœurs du Saint Enfant Jésus-
-béatifié à Rome par le pape Jean-Paul II, le 16 octobre 1994.
------------------------------
- Lectures : -- –
- -au bréviaire -aucun- - - -
--------------
Nicolas Roland est le Fils de Jean-Baptiste Roland (né 1611-1673),
commissaire de guerre et marchand d'étoffes.
Son parrain fut son oncle, Matthieu Beuvelet.
En 1650, il entra au Collège des Jésuites de Reims situé près de l'église Saint-Maurice
pour se destiner à la prêtrise.
En 1653, il reçoit la tonsure de l'évêque Mgr Pouy à l'abbaye Saint-Pierre-les-Dames.
Clerc, il entama des études de rhétorique et de théologie.
À la fin de ses premières études, il attendit provisoirement de les compléter
afin de voyager, et en 1660, il compléta à Paris ses études de philosophie et de théologie,
préalablement exigées…
Ce fut très probablement chez les Jésuites, puisqu’il demeura au collège des Bons Amis,
où il devint membre de plusieurs sociétés de piété, faisant montre de l'enthousiasme
et de l'activité qui allaient se refléter durant sa vie tout entière :
l'Association des Amis du jésuite Jean Bagot
et la société de Saint Vincent de Paul.
Il pense un temps devenir jésuite.
Attiré par l'œuvre des missionnaires, il aurait souhaité partir en mission pour le Siam, ce qui n'a pas eu lieu.
Fait diacre en 1664, il fut ordonné prêtre le 3 mars 1665.
En 1666, il habite rue Barbâtre et y mena une vie de pauvreté et de charité.
Il prit contact avec le séminaire de Saint-Nicolas-du-Chardonnet
où officiait son oncle et s'y forma à la spiritualité d'Adrien Bourdoise,
à celle de Jean-Jacques Olier et prit connaissance du mouvement de rénovation du clergé français.
Il passa quelques mois à l'église Saint-Amand de Rouen,
pour suivre l'enseignement d'Antoine de la Haye.
Après cet épisode, sa maison se transforma en une sorte de séminaire
où les jeunes gens qui se destinaient à la prêtrise
venaient chercher son soutien et son aide.
De toutes les activités apostoliques, c'est l'éducation qui l'attira le plus ;
ce goût fut fortement influencé par la publication des Bans de Charles Démia en 1668.
À Rouen, il fit la connaissance d'un autre défenseur de l'éducation des pauvres, Nicolas Barré.
1621- 1686 fête 21 octobre: bienheureux-
Le 15 octobre 1670, il soutient l'orphelinat fondé à Reims par Marie Varlet.
Il pria Nicolas Barre de lui envoyer deux professeurs issus des "sœurs de la providence",
François Duval et Anne Le Cœur,
avec qui il allait fonder la congrégation des Sœurs de l'Enfant Jésus,
consacrée à l'éducation des pauvres et des orphelines.
En 1672, le Père Nicolas rencontra un jeune rémois, Jean-Baptiste de La Salle, - 1651- 1719 fête 7 avril-
dont il sera un temps son directeur de conscience.
Tous deux ils s'encouragèrent pour leur œuvre respective ;
ils correspondirent et se rencontrèrent régulièrement,
Jean-Baptiste de La Salle résidant au séminaire de Saint-Sulpice, à Paris.
En plus de son œuvre il prit également en charge quelques écoles du voisinage et l'orphelinat.
Le 13 juillet ouvrit la première école dirigée par les sœurs. L'année suivante,
il fit don de tous ses biens à la jeune congrégation
et multiplia les activités en faveur des nécessiteux,
se rendant à Paris pour tenter de faire reconnaître la communauté, en vain.
DIAPORAMA et bande dessinée:
ATTENDRE LE DÉROULEMENT quelques secondes
http://soeursdusaintenfantjesus.nicolasroland.org/vie-de-nicolas-roland/
Son œuvre et la suite de son œuvre:
PLUSIEURS LIENS à suivre...
https://soeursdusaintenfantjesus.nicolasroland.org/category/loeuvre-de-nicolas-roland-continue/
En mars et avril 1673, il participa à une grande prédication
et à une campagne apostolique avec l'aide des prêtres de l'Oratoire.
Le 19 avril 1678, il fut cloué au lit par de violents maux de tête.
Le 23, il rédigea son testament, dans lequel il exprime son souhait
que l'institut soit pris en charge par Saint Jean-Baptiste de La Salle et Nicolas Rogier.
Il mourut en paix le 27 avril et fut enterré à la chapelle des sœurs le 29, âgé de 36 ans,
laissant inachevé un immense programme apostolique.
À sa suite, Jean-Baptiste de La Salle
fonda la congrégation de l'institut des Frères des Écoles chrétiennes
pour l'éducation humaniste et chrétienne des pauvres.
Il fut béatifié à Rome par le pape Jean-Paul II, le 16 octobre 1994.
Une rue à Reims porte actuellement son nom.
----
À suivre
27 avril
bienheureux Nicolas Roland () -mise à jour-
né 1642 Baslieux-les-Reims 8 décembre - 1768 Reims 27 avril
---.
-fondateur des sœurs du Saint Enfant Jésus-
-béatifié à Rome par le pape Jean-Paul II, le 16 octobre 1994.
------------------------------
- Lectures : -- –
- -au bréviaire -aucun- - - -
--------------
Nicolas Roland est le Fils de Jean-Baptiste Roland (né 1611-1673),
commissaire de guerre et marchand d'étoffes.
Son parrain fut son oncle, Matthieu Beuvelet.
En 1650, il entra au Collège des Jésuites de Reims situé près de l'église Saint-Maurice
pour se destiner à la prêtrise.
En 1653, il reçoit la tonsure de l'évêque Mgr Pouy à l'abbaye Saint-Pierre-les-Dames.
Clerc, il entama des études de rhétorique et de théologie.
À la fin de ses premières études, il attendit provisoirement de les compléter
afin de voyager, et en 1660, il compléta à Paris ses études de philosophie et de théologie,
préalablement exigées…
Ce fut très probablement chez les Jésuites, puisqu’il demeura au collège des Bons Amis,
où il devint membre de plusieurs sociétés de piété, faisant montre de l'enthousiasme
et de l'activité qui allaient se refléter durant sa vie tout entière :
l'Association des Amis du jésuite Jean Bagot
- Jean Bagot fondateur de la société des Bons Amis:
Jean Bagot né le 9 juillet 1591 à Rennes, mort le 23 août 1664 à Paris,
est un jésuite français. Théologien, il est l'auteur de quelques écrits polémiques.
Il fonde la société des Bons Amis, perçue comme le germe du séminaire des Missions étrangères.
Il est censeur des livres et théologien du général des jésuites,
puis recteur du collège de Clermont,
confesseur du jeune Louis XIV,
et enfin supérieur de la maison professe de Paris.
et la société de Saint Vincent de Paul.
Il pense un temps devenir jésuite.
Attiré par l'œuvre des missionnaires, il aurait souhaité partir en mission pour le Siam, ce qui n'a pas eu lieu.
Fait diacre en 1664, il fut ordonné prêtre le 3 mars 1665.
En 1666, il habite rue Barbâtre et y mena une vie de pauvreté et de charité.
Il prit contact avec le séminaire de Saint-Nicolas-du-Chardonnet
où officiait son oncle et s'y forma à la spiritualité d'Adrien Bourdoise,
- La vie de monsieur Bourdoise:
à celle de Jean-Jacques Olier et prit connaissance du mouvement de rénovation du clergé français.
Il passa quelques mois à l'église Saint-Amand de Rouen,
pour suivre l'enseignement d'Antoine de la Haye.
Après cet épisode, sa maison se transforma en une sorte de séminaire
où les jeunes gens qui se destinaient à la prêtrise
venaient chercher son soutien et son aide.
De toutes les activités apostoliques, c'est l'éducation qui l'attira le plus ;
ce goût fut fortement influencé par la publication des Bans de Charles Démia en 1668.
À Rouen, il fit la connaissance d'un autre défenseur de l'éducation des pauvres, Nicolas Barré.
1621- 1686 fête 21 octobre: bienheureux-
Le 15 octobre 1670, il soutient l'orphelinat fondé à Reims par Marie Varlet.
Il pria Nicolas Barre de lui envoyer deux professeurs issus des "sœurs de la providence",
François Duval et Anne Le Cœur,
avec qui il allait fonder la congrégation des Sœurs de l'Enfant Jésus,
consacrée à l'éducation des pauvres et des orphelines.
En 1672, le Père Nicolas rencontra un jeune rémois, Jean-Baptiste de La Salle, - 1651- 1719 fête 7 avril-
dont il sera un temps son directeur de conscience.
Tous deux ils s'encouragèrent pour leur œuvre respective ;
ils correspondirent et se rencontrèrent régulièrement,
Jean-Baptiste de La Salle résidant au séminaire de Saint-Sulpice, à Paris.
En plus de son œuvre il prit également en charge quelques écoles du voisinage et l'orphelinat.
Le 13 juillet ouvrit la première école dirigée par les sœurs. L'année suivante,
il fit don de tous ses biens à la jeune congrégation
et multiplia les activités en faveur des nécessiteux,
se rendant à Paris pour tenter de faire reconnaître la communauté, en vain.
DIAPORAMA et bande dessinée:
ATTENDRE LE DÉROULEMENT quelques secondes
http://soeursdusaintenfantjesus.nicolasroland.org/vie-de-nicolas-roland/
Son œuvre et la suite de son œuvre:
PLUSIEURS LIENS à suivre...
https://soeursdusaintenfantjesus.nicolasroland.org/category/loeuvre-de-nicolas-roland-continue/
En mars et avril 1673, il participa à une grande prédication
et à une campagne apostolique avec l'aide des prêtres de l'Oratoire.
Le 19 avril 1678, il fut cloué au lit par de violents maux de tête.
Le 23, il rédigea son testament, dans lequel il exprime son souhait
que l'institut soit pris en charge par Saint Jean-Baptiste de La Salle et Nicolas Rogier.
Il mourut en paix le 27 avril et fut enterré à la chapelle des sœurs le 29, âgé de 36 ans,
laissant inachevé un immense programme apostolique.
À sa suite, Jean-Baptiste de La Salle
fonda la congrégation de l'institut des Frères des Écoles chrétiennes
pour l'éducation humaniste et chrétienne des pauvres.
Il fut béatifié à Rome par le pape Jean-Paul II, le 16 octobre 1994.
Une rue à Reims porte actuellement son nom.
----
À suivre
François d'Assise- Maître
- Messages : 2702
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois d'avril -
28 avril
saint Pierre Chanel (commémoraison) -mise à jour-
né 1803 12 juillet Cuet, Ain - 1841 Reims 28 avril Futuna, Polynésie
---.
-béatifié 17 novembre 1889 par Léon XIII;
-canonisation 12 juin 1954 par Pie XII...
-premier martyr de l'Océanie-
-------------------------------------------
- Lectures : -- 1 Corinthiens 9 : 16-23; Matthieu 28 : 15-20 -– -bréviaire–
- -au bréviaire -aucun- - - --Éloge de saint Pierre Chanel
Pierre-Marie Chanel était originaire du diocèse de Belley.
né à la ferme de la Potière à Cuet dans la commune de Montrevel-en-Bresse (Ain).
Il a évangélisé l'île de Futuna, en Polynésie, N.-E. des -iles Fidji dans l'océan Pacifique Sud,
Le 15 juillet 1827, il est ordonné prêtre et exerce d'abord comme vicaire à Ambérieu-en-Bugey puis comme curé à Crozet.
Il enseigne pendant cinq ans au Petit Séminaire de Belley.
Son rêve aurait été de partir en mission aux États-Unis... Mais il exerça
successivement les fonctions de professeur de 6e la première année,
de directeur spirituel,
d'économe
les deux années suivantes, celle de vice-supérieur de la maison des maristes.
Puis curé d'une petite paroisse, il remplira par la suite plusieurs fonctions au petit séminaire.
C'est alors que survint l'appel missionnaire.
C'est en 1831, qu'il entra à la Société de Marie (S. M.)
dont les membres sont prêtres, pères, frères et sœurs maristes,
congrégation cléricale à vœux simples, de droit pontifical, fraîchement fondée fondée en 1822
par Jean-Claude-Marie Colin et officiellement approuvée par Grégoire XVI en 1836.
Le pape François en a souligné les bienfaits à l'occasion du bicentenaire de la fondation de la congrégation,
qu'il souligna comme « grande famille riche de témoins ».
Il en devint l'un des premiers membres de cette jeune communauté.
Dès l'approbation de cette nouvelle société missionnaire,
le pape Grégoire XVI déterminé prévoyait d'envoyer des missionnaires en Océanie
et à confier cette mission à la Société de Marie naissante.
Pierre Chanel se porte volontaire, et, le 24 décembre 1836, il s'embarque au Havre,
sur La Delphine, en compagnie de Mgr Pompallier, vicaire de l'Océanie occidentale,
création récente de Rome (1835) confiée à la Société de Marie,
pour un voyage de dix mois qui les conduisit ainsi à l'île de Futuna.
C'est ainsi que Pierre-Marie Chanel débarqua, le 7 novembre 1837,
avec quelques compagnons, dans l'île de Futuna.
On se représente l'enthousiasme du jeune missionnaire,
répondant enfin généreusement à l'appel que Jésus avait adressé à ses Apôtres avant son départ :
De toutes les nations faites des disciples.
Tout s'annonçait bien pour les nouveaux arrivants en Polynésie.
Le roi les avait accueillis très favorablement.
Au bout de trois ans, le Père Chanel écrivit à un confrère en France :
«Je n'ai point quitté la vallée des larmes en venant aux antipodes :
c'est bien moi qui puis dire : Je suis un serviteur inutile.»
Cependant 'heure de Dieu arrivât.
Des jeunes se laissent d'abord gagner à Jésus-Christ.
Parmi eux se trouve le fils du roi.
Mais voilà que les anciens, les chefs, le roi lui-même commencent
à s'inquiéter du progrès de l'évangélisation.
La mort du Père Chanel est décidée. Des assassins pénètrent dans sa case.
Un coup de massue et un coup de lance n'ont fait que le blesser.
Un ministre, qui fait partie du groupe des agresseurs, l'achève
en lui assénant un coup de machette au crâne ...
Il fallait un martyr. La mort tragique de Pierre Chanel
avait déclenché la conversion en masse de l'île.
Le sacrifice du premier missionnaire catholique de l'Océanie portât ses fruits.
---.
-mettre en PDF une fois rendu, pour chercher par occurrence-
https://books.google.tt/books?id=35ZJlD75yOkC&printsec=frontcover#v=onepage&q&f=false
''table'' 98e occurrence / ''Première enfance'' occurrence /
''Arrivée des premiers missionnaires en Océanie'' occurrence / /// ////// etc. /
---.
À suivre.
28 avril
saint Pierre Chanel (commémoraison) -mise à jour-
né 1803 12 juillet Cuet, Ain - 1841 Reims 28 avril Futuna, Polynésie
---.
-béatifié 17 novembre 1889 par Léon XIII;
-canonisation 12 juin 1954 par Pie XII...
-premier martyr de l'Océanie-
-------------------------------------------
- Lectures : -- 1 Corinthiens 9 : 16-23; Matthieu 28 : 15-20 -– -bréviaire–
- -au bréviaire -aucun- - - --Éloge de saint Pierre Chanel
- Éloge de saint Pierre Chanel:
« Pierre Chanel, dès qu'il eut prononcé ses vœux de religion dans la Société de Marie,
fut envoyé sur sa demande aux missions d'Océanie
et débarqua à l'île Futuna, dans l'Océan Pacifique,
où le nom du Christ n'avait pas encore été annoncé.
Le frère qui l'a toujours accompagné raconte ainsi sa vie de missionnaire:
«Brûlé, dans ses travaux, par l'ardeur du soleil, souffrant souvent de la faim,
il rentrait à la maison trempé de sueur, anéanti par la fatigue;
il était pourtant toujours vaillant, alerte et joyeux
comme s'il revenait d'un endroit délicieux;
et cela non pas une fois, mais presque chaque jour.
Il ne refusait jamais rien aux habitants de Futuna, pas même à ceux qui le persécutaient,
les excusant toujours et ne les repoussant jamais, si grossiers et désagréables qu'ils fussent.
Il déployait une douceur incomparable envers tous et de toutes manières, sans aucune exception.
Il n'est donc pas surprenant que les indigènes l'aient appelé
''l'homme au cœur parfait'', lui qui avait dit un jour à un confrère:
Dans une mission aussi difficile, il faut que nous soyons des saints.
Chaque jour, il annonçait le Christ et l'Évangile, mais il recueillait peu de fruits.
Sans se décourager, il poursuivait sa tâche de missionnaire,
à la fois humanitaire et religieuse, en s'appuyant sur l'exemple et les paroles du Christ:
L'un sème, l'autre moissonne.
Il implorait assidûment le secours de la Mère de Dieu,
pour qui il avait une grande dévotion.
« Laissons faire la Sainte Vierge, elle saura bien arranger toute chose. »
Sa prédication de la religion chrétienne supprima le culte des mauvais esprits
que les chefs de Futuna favorisaient pour garder le peuple sous leur domination.
C'est pourquoi ils l'assassinèrent très cruellement, en espérant
que la mort de Pierre détruirait les semences de christianisme qu'il avait jetées.
Mais lui-même avait dit, la veille de son martyre:
« Peu importe que je meure, la religion du Christ est assez enracinée
dans cette île pour que ma mort ne la fasse pas disparaître ».
Le sang du martyr bénéficia en premier lieu aux habitants de Futuna
qui, peu d'années après, avaient tous accepté la foi du Christ;
mais aussi aux autres îles d'Océanie,
où existent maintenant de florissantes églises chrétiennes
qui invoquent saint Pierre Chanel comme leur premier martyr. »
Pierre-Marie Chanel était originaire du diocèse de Belley.
né à la ferme de la Potière à Cuet dans la commune de Montrevel-en-Bresse (Ain).
Il a évangélisé l'île de Futuna, en Polynésie, N.-E. des -iles Fidji dans l'océan Pacifique Sud,
Le 15 juillet 1827, il est ordonné prêtre et exerce d'abord comme vicaire à Ambérieu-en-Bugey puis comme curé à Crozet.
Il enseigne pendant cinq ans au Petit Séminaire de Belley.
Son rêve aurait été de partir en mission aux États-Unis... Mais il exerça
successivement les fonctions de professeur de 6e la première année,
de directeur spirituel,
d'économe
les deux années suivantes, celle de vice-supérieur de la maison des maristes.
Puis curé d'une petite paroisse, il remplira par la suite plusieurs fonctions au petit séminaire.
C'est alors que survint l'appel missionnaire.
C'est en 1831, qu'il entra à la Société de Marie (S. M.)
dont les membres sont prêtres, pères, frères et sœurs maristes,
congrégation cléricale à vœux simples, de droit pontifical, fraîchement fondée fondée en 1822
par Jean-Claude-Marie Colin et officiellement approuvée par Grégoire XVI en 1836.
Le pape François en a souligné les bienfaits à l'occasion du bicentenaire de la fondation de la congrégation,
qu'il souligna comme « grande famille riche de témoins ».
Il en devint l'un des premiers membres de cette jeune communauté.
Dès l'approbation de cette nouvelle société missionnaire,
le pape Grégoire XVI déterminé prévoyait d'envoyer des missionnaires en Océanie
et à confier cette mission à la Société de Marie naissante.
Pierre Chanel se porte volontaire, et, le 24 décembre 1836, il s'embarque au Havre,
sur La Delphine, en compagnie de Mgr Pompallier, vicaire de l'Océanie occidentale,
création récente de Rome (1835) confiée à la Société de Marie,
pour un voyage de dix mois qui les conduisit ainsi à l'île de Futuna.
C'est ainsi que Pierre-Marie Chanel débarqua, le 7 novembre 1837,
avec quelques compagnons, dans l'île de Futuna.
On se représente l'enthousiasme du jeune missionnaire,
répondant enfin généreusement à l'appel que Jésus avait adressé à ses Apôtres avant son départ :
De toutes les nations faites des disciples.
Tout s'annonçait bien pour les nouveaux arrivants en Polynésie.
Le roi les avait accueillis très favorablement.
Au bout de trois ans, le Père Chanel écrivit à un confrère en France :
«Je n'ai point quitté la vallée des larmes en venant aux antipodes :
c'est bien moi qui puis dire : Je suis un serviteur inutile.»
Cependant 'heure de Dieu arrivât.
Des jeunes se laissent d'abord gagner à Jésus-Christ.
Parmi eux se trouve le fils du roi.
Mais voilà que les anciens, les chefs, le roi lui-même commencent
à s'inquiéter du progrès de l'évangélisation.
La mort du Père Chanel est décidée. Des assassins pénètrent dans sa case.
Un coup de massue et un coup de lance n'ont fait que le blesser.
Un ministre, qui fait partie du groupe des agresseurs, l'achève
en lui assénant un coup de machette au crâne ...
Il fallait un martyr. La mort tragique de Pierre Chanel
avait déclenché la conversion en masse de l'île.
Le sacrifice du premier missionnaire catholique de l'Océanie portât ses fruits.
---.
-mettre en PDF une fois rendu, pour chercher par occurrence-
https://books.google.tt/books?id=35ZJlD75yOkC&printsec=frontcover#v=onepage&q&f=false
''table'' 98e occurrence / ''Première enfance'' occurrence /
''Arrivée des premiers missionnaires en Océanie'' occurrence / /// ////// etc. /
---.
À suivre.
François d'Assise- Maître
- Messages : 2702
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois d'avril -
28 avril
saint Louis-Marie Grignion
de Montfort ( ) -mise à jour-
né 1673 31 janvier Montfort-la-Cane, Bretagne, 1716 28 avril Saint-Laurent-sur-Sèvre, Poitou.
diocèse de Saint-Malo
-aujourd'hui Montfort-sur-Meu en Ille-et-Vilaine
-béatifié 22 janvier 1888 par le pape Léon XIII;
-canonisé 20 juillet 1947 par le pape Pie XII;
-l'étude pour le placer comme docteur de l'Église est en cours...-
---.
-. —lectures –
- -au bréviaire - - - aucune –
---.
-Très brève biographie--
Louis-Marie Grignion de Montfort: prêtre fondateur de deux congrégations religieuses :
la Compagnie de Marie (les Pères montfortains)
d'où sont issus
les Frères de Saint-Gabriel
et une congrégation féminine : les Filles de la sagesse.
Il représente aussi un enseignant majeur
de la seconde génération de l'école française de spiritualité.
Deuxième aîné d'une famille de dix-huit enfants, peu de temps auparavant
ses parents ayant perdu leur premier fils,
mort à cinq mois, il peut être considéré comme l'aîné
de six frères et dix sœurs, dont six d’entre eux mourront en bas âge
et deux autres n'atteindront pas l'âge majeure.
Il restera à la famille le nombre respectable tout de même de neuf enfants.
Son père, Jean-Baptiste, avocat au bailliage de Montfort,
était aussi notaire quand il part avec sa famille habiter dans une maison familiale à Iffendic.
Comme son père et son grand-père, Louis fut membre
d'une Frairie blanche qui célèbre la naissance de la Vierge Marie.
Sa mère voue à la Sainte Vierge un culte important depuis son enfance
et s’efforce d’instruire ses enfants à la dévotion mariale.
De là vient la dévotion de Louis-Marie Grignion de Montfort, qui sera un docteur marial hors du commun.
Jean-Paul II prendra la devise de son règne pontifical à ses enseignement: Totus Tuus.
Dès le lendemain de sa naissance le bébé Louis sera porté à l'église Saint-Jean pour le faire baptiser.
On le mit en nourrice chez une fermière des environs.
Il gardera de la vie campagnarde l'amour de la nature
et le goût de la solitude qui l’aideront au recueillement.
Ainsi sont appelés tous les saints prédestinés à un choix providentiel...
Lorsqu'il a six ans, ses parents désirent fortement qu'il devienne prêtre,
comme ses trois oncles maternels.
C'est son père qui lui donne son premier enseignement général pour le former à la vie quotidienne,
tandis c'est sa mère s’occupera de son éducation religieuse.
Le chapelet fut le centre du foyer familial,
et c'est là que son amour pour la Vierge Marie ne fit que grandir au rythme des saisons...
Puis, le temps venu, il devient élève des jésuites à Rennes
dès l`âge que la formation à leur enseignement le permît, à douze ans,
phase préparatoire au sacerdoce qui se continuera à Paris.
Déjà très attaché à la Mère de Dieu, il ajoute Marie à son prénom d'origine
lors de sa confirmation avant même d'ajouter à son nom
son lieu de naissance lorsqu'il quittera sa région en faisant vœu de pauvreté.
Sa véritable patrie est désormais choisie:
celle des cieux pour laquelle il donnera sa vie pour l'enseigner.
Il partit pour Paris à pied en 1693;
deux ans plus tard il entrera au séminaire des Sulpiciens où il complétera
ses études jusqu'en 1700, date à laquelle il est ordonné prêtre.
Il se consacre à la prédication dans des missions rurales
qui s'organisaient dans l'Ouest et le Centre de la France.
Il exerce son premier ministère à Nantes au sein de la communauté Saint-Clément jusqu'en octobre 1701,
où il part à Poitiers comme aumônier de l'hôpital général.
Les pauvres l'ont tout de suite apprécié.
Les indigents, souvent méprisés, devinrent ses préférés, il saura abandonner toute autre direction
pour se consacrer davantage à eux;
sans oublier des amitiés spirituelles avec des gens plus aisés
comme le marquis de Magnane et les époux de la Garaye (voir ces mots en occurrence)
qui vont œuvrer charitablement en offrant leur château pour le soin des malades.
À l’hôpital de Poitiers, il recrute de jeunes assistantes, la plupart pauvres et handicapées...
Il fait appel à deux femmes : Marie-Louise Trichet
et Catherine Brunet qu’il va encourager assez vite à devenir religieuses.
La première d’entre elles y répond favorablement
et c’est ainsi que Louis-Marie instaure en 1703
une congrégation féminine hospitalière
sous l’invocation de la Sagesse du Verbe incarné
qui sera officiellement approuvée en 1715 et qui étendra son activité
à l'enseignement. À partir de cette date, Marie-Louise Trichet
prendra la tête de la congrégation des Filles de la Sagesse
à La Rochelle où Catherine Brunet viendra l’assister.
C'est dans cette ville, qu'il rédige son ouvrage le plus connu et le plus important :
le Traité de la Vraie dévotion à la Sainte Vierge, dévotion dans laquelle
le Saint-Père Jean-Paul II avait choisi sa devise pontificale Totus Tuus.
Faisant face à des jalousies et des obstacles administratives, le Père Louis-Marie,
quitte l’hôpital de Poitiers pour continuer ses missions locales...
Cependant il désire rencontrer le pape, espérant devenir missionnaire itinérant dans des missions lointaines...
Après un passage à la Sainte Maison de Lorette, -où la Maison de Nazareth de la Vierge Marie avait été transportée à Lorette-,
le 6 juin 1706 il fut reçu en audience par Clément XI espérant être envoyé au Canada en mission;
cependant le pape, lui demande de rester dans sa région
lui conférant le titre de missionnaire apostolique itinérant afin, entre autres,
de combattre le jansénisme et le protestantisme.
Ce qui l'autorisait à être missionnaire sans autre permission.
Il rentre en France, se rend d’abord à Notre-Dame des Ardilliers à Saumur
où il a pris l’habitude d’aller prier les bonnes grâces de la Vierge Marie
près de l’abbaye de Fontevraud où l’une de ses sœurs, Sylvie,
avait pris le voile. C'est dans cette chapelle que la sœur aînée de Marie-Louise Trichet,
Jeanne, avait été délivrée d'une paralysie en 1697.
Ensuite il se rendit au Mont Saint-Michel pour obtenir les bonne grâces du saint archange Michel.
Il est accompagné du frère Mathurin, qu’il a rencontré en 1705 dans une église de Poitiers.
En ce temps débute l’apostolat des missions que Louis-Marie va accomplir jusqu'à sa mort
Deux choses vont l’aider dans son apostolat:
la composition de cantiques sur des airs populaires
qu’il prend plaisir à distribuer et à faire chanter,
et l'enseignement du Rosaire...
En dix ans, Louis-Marie Grignion de Monfort accomplit environ 200 missions
si l’on compte tous ses déplacements, et cela dans une dizaine de diocèses,
de Saint-Brieuc à La Rochelle et de Nantes à Rouen.
Au sein de sa compagnie mariale des prêtres et des catéchistes recrutés furent bien formés,
préparés pour travailler auprès des plus pauvres et des oubliés.
Arrivé dans la capitale, pour les recruter, le Père de Montfort alla s'adresser
à la communauté du Saint- Esprit, formée depuis quelques années seulement,
par un de ses compatriotes et ami , M. l'abbé Desplaces, avec qui,
dès le temps de ses études, la piété l'avait étroitement uni.
S'ajouteront le pères René Mulot et Adrien Vatel
qui resteront ses collaborateurs jusqu'à sa mort.
La Compagnie de Marie voit le jour en 1705 ;
les frères se scindent en deux directions :
la congrégation religieuse de missionnaires ruraux
connue aussi comme celle des « Pères montfortains »,
et la congrégation des Frères du Saint-Esprit
qui va devenir les Frères de Saint-Gabriel au 19e siècle,
et qui se donne pour mission d'offrir une éducation chrétienne aux enfants et jeunes adultes.
Lors d'une mission paroissiale, il meurt d'une pleurésie à 43 ans,
épuisé par la fatigue et les pénitences, à Saint-Laurent-sur-Sèvre (Vendée)
où son corps repose en la basilique.
Son dernier sermon a pour thème la douceur de Jésus
et ses derniers mots sont les suivants :
« Allons, mes bons amis, allons en paradis.
Quoi qu'on gagne en ces lieux, le paradis vaut mieux ».
---.
Ses écrits:
- l'Amour de la Sagesse éternelle ;
-le Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge ;
Tout à Jésus par Marie
que le pape Jean-Paul II a adopté comme devise pontificale...
-le Secret de Marie ;
-la Lettre circulaire aux Amis de la Croix ;
-le Secret admirable du très saint Rosaire pour se convertir et se sauver ;
-la Prière embrasée ;
-les Cantiques.
https://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Montfort/Montfort.html
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrences-
https://books.google.ca/books?id=F3dTAAAAcAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / ''sainte Vierge'' 53 occurrences / ''marquis de Magnane'' 5 occurrences / ''marquis'' 13 occurrences /
''Garaye'' 1 occurrence /''Trichet'' 7 occurrences / ''Marie-Louise'' 6 occurrences / ''Brunet'' 1 occurrence /
/''Filles de la Sagesse'' /''jansénisme'' 2 occurrences / ''Desplaces'' 5 occurrences -c'est l'abbé Desplaces /
/ ''Mulot'' 31 occurrences / ''Vatel'' 13 occurrences / ''Compagnie de Marie'' 6 occurrences /
/ ''frères du Saint-Esprit'' 1 occurrence- il deviendront les Frères de Saint-Gabriel / etc. /
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrences-
https://books.google.ca/books?id=gtC9U7uzFL4C&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / ''Marie'' 359 occurrences / ///////////// etc. /
---.
À suivre.
28 avril
saint Louis-Marie Grignion
de Montfort ( ) -mise à jour-
né 1673 31 janvier Montfort-la-Cane, Bretagne, 1716 28 avril Saint-Laurent-sur-Sèvre, Poitou.
diocèse de Saint-Malo
-aujourd'hui Montfort-sur-Meu en Ille-et-Vilaine
- Situer ses lieux de naissance et de décès distants de 200 km:
carte interactive: zoomer-
https://www.google.ca/maps/dir/Saint-Laurent-sur-S%C3%A8vre,+France/35160+Montfort-sur-Meu,+France/@46.6283822,-5.8578765,5.75z/data=!4m14!4m13!1m5!1m1!1s0x48065c908c0bea73:0x40d37521e09afd0!2m2!1d-0.889664!2d46.958955!1m5!1m1!1s0x480efc019a4a28ff:0x54aceca9a8497176!2m2!1d-1.9533241!2d48.1426661!3e0
-béatifié 22 janvier 1888 par le pape Léon XIII;
-canonisé 20 juillet 1947 par le pape Pie XII;
-l'étude pour le placer comme docteur de l'Église est en cours...-
---.
-. —lectures –
- -au bréviaire - - - aucune –
---.
-Très brève biographie--
Louis-Marie Grignion de Montfort: prêtre fondateur de deux congrégations religieuses :
la Compagnie de Marie (les Pères montfortains)
d'où sont issus
les Frères de Saint-Gabriel
et une congrégation féminine : les Filles de la sagesse.
Il représente aussi un enseignant majeur
de la seconde génération de l'école française de spiritualité.
Deuxième aîné d'une famille de dix-huit enfants, peu de temps auparavant
ses parents ayant perdu leur premier fils,
mort à cinq mois, il peut être considéré comme l'aîné
de six frères et dix sœurs, dont six d’entre eux mourront en bas âge
et deux autres n'atteindront pas l'âge majeure.
Il restera à la famille le nombre respectable tout de même de neuf enfants.
Son père, Jean-Baptiste, avocat au bailliage de Montfort,
était aussi notaire quand il part avec sa famille habiter dans une maison familiale à Iffendic.
Comme son père et son grand-père, Louis fut membre
d'une Frairie blanche qui célèbre la naissance de la Vierge Marie.
- Différentes Frairies:
Sa mère voue à la Sainte Vierge un culte important depuis son enfance
et s’efforce d’instruire ses enfants à la dévotion mariale.
De là vient la dévotion de Louis-Marie Grignion de Montfort, qui sera un docteur marial hors du commun.
Jean-Paul II prendra la devise de son règne pontifical à ses enseignement: Totus Tuus.
Dès le lendemain de sa naissance le bébé Louis sera porté à l'église Saint-Jean pour le faire baptiser.
On le mit en nourrice chez une fermière des environs.
Il gardera de la vie campagnarde l'amour de la nature
et le goût de la solitude qui l’aideront au recueillement.
Ainsi sont appelés tous les saints prédestinés à un choix providentiel...
Lorsqu'il a six ans, ses parents désirent fortement qu'il devienne prêtre,
comme ses trois oncles maternels.
C'est son père qui lui donne son premier enseignement général pour le former à la vie quotidienne,
tandis c'est sa mère s’occupera de son éducation religieuse.
Le chapelet fut le centre du foyer familial,
et c'est là que son amour pour la Vierge Marie ne fit que grandir au rythme des saisons...
Puis, le temps venu, il devient élève des jésuites à Rennes
dès l`âge que la formation à leur enseignement le permît, à douze ans,
phase préparatoire au sacerdoce qui se continuera à Paris.
Déjà très attaché à la Mère de Dieu, il ajoute Marie à son prénom d'origine
lors de sa confirmation avant même d'ajouter à son nom
son lieu de naissance lorsqu'il quittera sa région en faisant vœu de pauvreté.
Sa véritable patrie est désormais choisie:
celle des cieux pour laquelle il donnera sa vie pour l'enseigner.
Il partit pour Paris à pied en 1693;
deux ans plus tard il entrera au séminaire des Sulpiciens où il complétera
ses études jusqu'en 1700, date à laquelle il est ordonné prêtre.
Il se consacre à la prédication dans des missions rurales
qui s'organisaient dans l'Ouest et le Centre de la France.
Il exerce son premier ministère à Nantes au sein de la communauté Saint-Clément jusqu'en octobre 1701,
où il part à Poitiers comme aumônier de l'hôpital général.
Les pauvres l'ont tout de suite apprécié.
Les indigents, souvent méprisés, devinrent ses préférés, il saura abandonner toute autre direction
pour se consacrer davantage à eux;
sans oublier des amitiés spirituelles avec des gens plus aisés
comme le marquis de Magnane et les époux de la Garaye (voir ces mots en occurrence)
qui vont œuvrer charitablement en offrant leur château pour le soin des malades.
À l’hôpital de Poitiers, il recrute de jeunes assistantes, la plupart pauvres et handicapées...
Il fait appel à deux femmes : Marie-Louise Trichet
et Catherine Brunet qu’il va encourager assez vite à devenir religieuses.
La première d’entre elles y répond favorablement
et c’est ainsi que Louis-Marie instaure en 1703
une congrégation féminine hospitalière
sous l’invocation de la Sagesse du Verbe incarné
qui sera officiellement approuvée en 1715 et qui étendra son activité
à l'enseignement. À partir de cette date, Marie-Louise Trichet
prendra la tête de la congrégation des Filles de la Sagesse
à La Rochelle où Catherine Brunet viendra l’assister.
C'est dans cette ville, qu'il rédige son ouvrage le plus connu et le plus important :
le Traité de la Vraie dévotion à la Sainte Vierge, dévotion dans laquelle
le Saint-Père Jean-Paul II avait choisi sa devise pontificale Totus Tuus.
Faisant face à des jalousies et des obstacles administratives, le Père Louis-Marie,
quitte l’hôpital de Poitiers pour continuer ses missions locales...
Cependant il désire rencontrer le pape, espérant devenir missionnaire itinérant dans des missions lointaines...
Après un passage à la Sainte Maison de Lorette, -où la Maison de Nazareth de la Vierge Marie avait été transportée à Lorette-,
le 6 juin 1706 il fut reçu en audience par Clément XI espérant être envoyé au Canada en mission;
cependant le pape, lui demande de rester dans sa région
lui conférant le titre de missionnaire apostolique itinérant afin, entre autres,
de combattre le jansénisme et le protestantisme.
Ce qui l'autorisait à être missionnaire sans autre permission.
Il rentre en France, se rend d’abord à Notre-Dame des Ardilliers à Saumur
où il a pris l’habitude d’aller prier les bonnes grâces de la Vierge Marie
près de l’abbaye de Fontevraud où l’une de ses sœurs, Sylvie,
avait pris le voile. C'est dans cette chapelle que la sœur aînée de Marie-Louise Trichet,
Jeanne, avait été délivrée d'une paralysie en 1697.
Ensuite il se rendit au Mont Saint-Michel pour obtenir les bonne grâces du saint archange Michel.
Il est accompagné du frère Mathurin, qu’il a rencontré en 1705 dans une église de Poitiers.
En ce temps débute l’apostolat des missions que Louis-Marie va accomplir jusqu'à sa mort
Deux choses vont l’aider dans son apostolat:
la composition de cantiques sur des airs populaires
qu’il prend plaisir à distribuer et à faire chanter,
et l'enseignement du Rosaire...
En dix ans, Louis-Marie Grignion de Monfort accomplit environ 200 missions
si l’on compte tous ses déplacements, et cela dans une dizaine de diocèses,
de Saint-Brieuc à La Rochelle et de Nantes à Rouen.
Au sein de sa compagnie mariale des prêtres et des catéchistes recrutés furent bien formés,
préparés pour travailler auprès des plus pauvres et des oubliés.
Arrivé dans la capitale, pour les recruter, le Père de Montfort alla s'adresser
à la communauté du Saint- Esprit, formée depuis quelques années seulement,
par un de ses compatriotes et ami , M. l'abbé Desplaces, avec qui,
dès le temps de ses études, la piété l'avait étroitement uni.
S'ajouteront le pères René Mulot et Adrien Vatel
qui resteront ses collaborateurs jusqu'à sa mort.
La Compagnie de Marie voit le jour en 1705 ;
les frères se scindent en deux directions :
la congrégation religieuse de missionnaires ruraux
connue aussi comme celle des « Pères montfortains »,
et la congrégation des Frères du Saint-Esprit
qui va devenir les Frères de Saint-Gabriel au 19e siècle,
et qui se donne pour mission d'offrir une éducation chrétienne aux enfants et jeunes adultes.
Lors d'une mission paroissiale, il meurt d'une pleurésie à 43 ans,
épuisé par la fatigue et les pénitences, à Saint-Laurent-sur-Sèvre (Vendée)
où son corps repose en la basilique.
Son dernier sermon a pour thème la douceur de Jésus
et ses derniers mots sont les suivants :
« Allons, mes bons amis, allons en paradis.
Quoi qu'on gagne en ces lieux, le paradis vaut mieux ».
---.
Ses écrits:
- l'Amour de la Sagesse éternelle ;
-le Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge ;
Tout à Jésus par Marie
que le pape Jean-Paul II a adopté comme devise pontificale...
-le Secret de Marie ;
-la Lettre circulaire aux Amis de la Croix ;
-le Secret admirable du très saint Rosaire pour se convertir et se sauver ;
-la Prière embrasée ;
-les Cantiques.
https://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Montfort/Montfort.html
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrences-
https://books.google.ca/books?id=F3dTAAAAcAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / ''sainte Vierge'' 53 occurrences / ''marquis de Magnane'' 5 occurrences / ''marquis'' 13 occurrences /
''Garaye'' 1 occurrence /''Trichet'' 7 occurrences / ''Marie-Louise'' 6 occurrences / ''Brunet'' 1 occurrence /
/''Filles de la Sagesse'' /''jansénisme'' 2 occurrences / ''Desplaces'' 5 occurrences -c'est l'abbé Desplaces /
/ ''Mulot'' 31 occurrences / ''Vatel'' 13 occurrences / ''Compagnie de Marie'' 6 occurrences /
/ ''frères du Saint-Esprit'' 1 occurrence- il deviendront les Frères de Saint-Gabriel / etc. /
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrences-
https://books.google.ca/books?id=gtC9U7uzFL4C&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / ''Marie'' 359 occurrences / ///////////// etc. /
---.
À suivre.
François d'Assise- Maître
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Date d'inscription : 10/03/2023
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