Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
+9
François d'Assise
Jean-Louis de Toqueville
Vladimir de Volog
André de Montalembert
michou
Ferdinand de Talmont
Frère Barnabé
Monsieur Trololo
Edgar de Phelps
13 participants
Page 16 sur 25
Page 16 sur 25 • 1 ... 9 ... 15, 16, 17 ... 20 ... 25
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois d'avril -
29 avril
sainte Catherine de Sienne (mémoire) -mise à jour-
née 1347 à Sienne en Toscane, Italie - 1380 Rome, États pontificaux-
---. Docteur de l’Église
-canonisée 1461 à Rome par le pape Pie II;
-élevé au rand de docteur de l'Église 3 octobre 1970 par le pape Paul VI;
-sainte Catherine est la seule femme dont l'Église catholique a reconnu les stigmates;
-patronne des communications, déclarée
de Rome (en 1866 par Pie IX),
de l'Italie(en 1939 par Pie XII)
et de l'Europe (en 1999 par Jean-Paul II)-
L'an passé il y avait 36 docteurs de l'Église;
le nombre est passé à 37 le 21 janvier 2022 avec saint Irénée de Lyon (fête 28 juin)
------------------------------
Il y a ainsi actuellement 37 docteurs de l'Église,
dont 4 seulement sont des femmes-
1-sainte Thérèse de Jésus (dite d'Avila) - septembre 1970;
1515-1582 -carmélite espagnole;
2-sainte Catherine de Sienne- octobre 1970; / (la seule laïque) /
1347-1380 -dominicaine (tertiaire) italienne;
3-sainte Thérèse de Lisieux (... de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face)-1997;
1873-1897 -carmélite française;
4-sainte Hildegarde de Bingen-2012;....................-bénédictine allemande.
1098-1179
_____________________________________________
- Lectures : -- 1 Jean 1: 5-2: 2; Luc 10: 38-42 -–
- -au bréviaire - - - -Des Dialogues de sainte Catherine de Sienne -
---.
------------.
Catherine naquit dans une famille nombreuse, et plutôt modeste.
Très tôt, malgré les réticences de sa mère, qui pense pour elle au mariage
— son père y était davantage favorable—
elle se consacre entièrement au Seigneur.
Elle n'entra pas tout de suite dans le Tiers ordre dominicain,
elle mène auparavant dans la maison familiale, une vie semblable à celle des Pères du désert.
Trois ans d' ascèse qui pouvait légitimement effrayer ses proches familiaux et des voisins;
mais cette mortification du corps préparait l'esprit de celle qui était destinée
à devenir l'une des femmes les plus extraordinaires de son temps ;
peut-être même la plus extraordinaire.
Une vie spirituelle intense en fit une intime de Jésus-Christ
avec lequel elle s'unit dans le mariage mystique,
et auquel elle s'identifia jusqu'à recevoir les stigmates de la passion.
On lui attribut le témoignage de miracles eucharistiques :
la vision du Christ dans l'hostie ;
celle-ci qui s'échappe des mains du prêtre et vient directement dans sa bouche...
Sa vie de prière est si intense qu'il serait plus juste de dire qu'elle est devenue tout entière prière.
Cette femme tellement unie au Christ a reçu de lui une mission.
Tout ce qui lui est donné, lorsqu'elle est assise
aux pieds du Seigneur comme Marie de Béthanie,
doit servir à l'ensemble de l'Église.
Le sang précieux de Jésus, qui purifie de tout péché,
symbole sur lequel elle insiste,
ne peut avoir été versé en vain pour personne.
D'abord entourée de disciples attirés par sa vie de prière et de pénitence,
son influence va prendre une ampleur telle que les papes eux-mêmes en bénéficieront.
Elle décidera Grégoire XI, alors en Avignon,
à revenir à Rome qu'elle considère comme
le véritable lieu du siège apostolique.
(Catherine de Sienne escorte le pape Grégoire XI à Rome, le 17 janvier 1377,
fresque anachronique de Giorgio Vasari (1511-1574).
Son influence s'exercera également dans les affaires publiques.
Elle travaillera à la réconciliation des grands et à la
pacification de l'Italie.
Catherine de Sienne, qui ne savait pas écrire et utilisait des secrétaires,
livra un message théologique et mystique d'une telle valeur, qu'en 1970,
elle fut déclarée docteur de l'Église, en octobre 1970
avec sainte Thérèse d'Avila, en septembre 1970,
par le pape Paul VI.
NOTE: tout en haut vous pouvez positionner en marquant le nombre 66
à la sélection des pages pour aller immédiatement à la 1ère partie...
ou 62 pour le prologue et ainsi de suite selon la préférence...
--------------
-----.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=KT1qXyUdBNIC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table'' la 99e occurrence /
1. Des parents de Catherine et de leur condition . page 4
II . Naissance de Catherine. Son enfance . page 6
Sa dévotion envers la sainte Vierge.
Apparition de Notre-Seigneur. — Dieu lui apprend la vie des saints et lui inspire l'amour de la solitude. etc, /
/''stigmate'' 8 occurrences / mettre en occurrence chacun des mots au choix, relevé dans sa biographie... /
/''Avignon'' 24 occurrences / ''antipape'' 1 occurrence / ''pape'' 23 occurrences / ''schisme'' 18 occurrences /
/ ////////// etc. /
-----.
https://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Cdesienne/table.html
Dialogue
Traité de la Discrétion
Traité de la Prière I
Traité de la Prière (suite) II
Traité de la Providence
Traité de l'Obéissance
Traite de la perfection
Oraisons (Prières) de Sainte Catherine
----.
---.
-----.
-À suivre
29 avril
sainte Catherine de Sienne (mémoire) -mise à jour-
née 1347 à Sienne en Toscane, Italie - 1380 Rome, États pontificaux-
---. Docteur de l’Église
-canonisée 1461 à Rome par le pape Pie II;
-élevé au rand de docteur de l'Église 3 octobre 1970 par le pape Paul VI;
-sainte Catherine est la seule femme dont l'Église catholique a reconnu les stigmates;
-patronne des communications, déclarée
de Rome (en 1866 par Pie IX),
de l'Italie(en 1939 par Pie XII)
et de l'Europe (en 1999 par Jean-Paul II)-
L'an passé il y avait 36 docteurs de l'Église;
le nombre est passé à 37 le 21 janvier 2022 avec saint Irénée de Lyon (fête 28 juin)
------------------------------
Il y a ainsi actuellement 37 docteurs de l'Église,
dont 4 seulement sont des femmes-
1-sainte Thérèse de Jésus (dite d'Avila) - septembre 1970;
1515-1582 -carmélite espagnole;
2-sainte Catherine de Sienne- octobre 1970; / (la seule laïque) /
1347-1380 -dominicaine (tertiaire) italienne;
3-sainte Thérèse de Lisieux (... de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face)-1997;
1873-1897 -carmélite française;
4-sainte Hildegarde de Bingen-2012;....................-bénédictine allemande.
1098-1179
_____________________________________________
- Lectures : -- 1 Jean 1: 5-2: 2; Luc 10: 38-42 -–
- -au bréviaire - - - -Des Dialogues de sainte Catherine de Sienne -
---.
- Des Dialogues de sainte Catherine de Sienne:
« Ô Divinité éternelle, ô éternelle Trinité,
par l’union de la divine nature tu as donné
un si grand prix au sang de ton Fils unique !
Toi, éternelle Trinité, tu es comme un océan profond :
plus j’y cherche et plus je te trouve ;
plus je trouve et plus je te cherche.
Tu rassasies insatiablement notre âme car, dans ton abîme,
tu rassasies l’âme de telle sorte qu’elle demeure indigente et affamée,
parce qu’elle continue à souhaiter et à désirer te voir dans ta lumière, ô lumière, éternelle Trinité. ~
J’ai goûté et j’ai vu avec la lumière de mon intelligence
et dans ta lumière, éternelle Trinité,
et l’immensité de ton abîme et la beauté de ta créature.
Alors, j’ai vu qu’en me revêtant de toi, je deviendrais ton image,
parce que tu me donnes, Père éternel, quelque chose de ta puissance et de ta sagesse.
Cette sagesse est l’attribut de ton Fils unique.
Quant au Saint Esprit, qui procède de toi, Père, et de ton Fils,
il m’a donné la volonté qui me rend capable d’aimer.
Car toi, éternelle Trinité, tu es le Créateur, et moi la créature ;
aussi ai-je connu, éclairée par toi, dans la nouvelle création
que tu as faite de moi par le sang de ton Fils unique,
que tu as été saisie d’amour pour la beauté de ta créature.
Abîme ! Éternelle Trinité ! Divinité ! Océan profond !
Et que pourrais-tu me donner de plus grand que toi-même ?
Tu es le feu qui brûle toujours et ne s’éteint jamais ;
tu consumes par ton ardeur tout amour égoïste de l’âme.
Tu es le feu qui dissipe toute froideur,
et tu éclaires les esprits de ta lumière,
cette lumière par laquelle tu m’as fait connaître ta vérité. ~
C’est dans la foi, ce miroir de la lumière, que je te connais :
tu es le souverain bien,
bien qui surpasse tout bien,
bien qui donne le bonheur,
bien qui dépasse toute idée et tout jugement ;
beauté au-dessus de toute beauté, sagesse au-dessus de toute sagesse :
car tu es la sagesse elle-même, tu es l’aliment des anges
qui, dans l’ardeur de ton amour, s’est donné aux hommes.
Tu es le vêtement qui couvre ma nudité,
tu nourris les affamés de ta douceur,
car tu es douce, sans nulle amertume, ô éternelle Trinité.
------------.
Catherine naquit dans une famille nombreuse, et plutôt modeste.
Très tôt, malgré les réticences de sa mère, qui pense pour elle au mariage
— son père y était davantage favorable—
elle se consacre entièrement au Seigneur.
Elle n'entra pas tout de suite dans le Tiers ordre dominicain,
elle mène auparavant dans la maison familiale, une vie semblable à celle des Pères du désert.
Trois ans d' ascèse qui pouvait légitimement effrayer ses proches familiaux et des voisins;
mais cette mortification du corps préparait l'esprit de celle qui était destinée
à devenir l'une des femmes les plus extraordinaires de son temps ;
peut-être même la plus extraordinaire.
Une vie spirituelle intense en fit une intime de Jésus-Christ
avec lequel elle s'unit dans le mariage mystique,
et auquel elle s'identifia jusqu'à recevoir les stigmates de la passion.
On lui attribut le témoignage de miracles eucharistiques :
la vision du Christ dans l'hostie ;
celle-ci qui s'échappe des mains du prêtre et vient directement dans sa bouche...
Sa vie de prière est si intense qu'il serait plus juste de dire qu'elle est devenue tout entière prière.
Cette femme tellement unie au Christ a reçu de lui une mission.
Tout ce qui lui est donné, lorsqu'elle est assise
aux pieds du Seigneur comme Marie de Béthanie,
doit servir à l'ensemble de l'Église.
Le sang précieux de Jésus, qui purifie de tout péché,
symbole sur lequel elle insiste,
ne peut avoir été versé en vain pour personne.
D'abord entourée de disciples attirés par sa vie de prière et de pénitence,
son influence va prendre une ampleur telle que les papes eux-mêmes en bénéficieront.
Elle décidera Grégoire XI, alors en Avignon,
à revenir à Rome qu'elle considère comme
le véritable lieu du siège apostolique.
(Catherine de Sienne escorte le pape Grégoire XI à Rome, le 17 janvier 1377,
fresque anachronique de Giorgio Vasari (1511-1574).
Son influence s'exercera également dans les affaires publiques.
Elle travaillera à la réconciliation des grands et à la
pacification de l'Italie.
Catherine de Sienne, qui ne savait pas écrire et utilisait des secrétaires,
livra un message théologique et mystique d'une telle valeur, qu'en 1970,
elle fut déclarée docteur de l'Église, en octobre 1970
avec sainte Thérèse d'Avila, en septembre 1970,
par le pape Paul VI.
NOTE: tout en haut vous pouvez positionner en marquant le nombre 66
à la sélection des pages pour aller immédiatement à la 1ère partie...
ou 62 pour le prologue et ainsi de suite selon la préférence...
--------------
-----.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=KT1qXyUdBNIC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table'' la 99e occurrence /
1. Des parents de Catherine et de leur condition . page 4
II . Naissance de Catherine. Son enfance . page 6
Sa dévotion envers la sainte Vierge.
Apparition de Notre-Seigneur. — Dieu lui apprend la vie des saints et lui inspire l'amour de la solitude. etc, /
/''stigmate'' 8 occurrences / mettre en occurrence chacun des mots au choix, relevé dans sa biographie... /
/''Avignon'' 24 occurrences / ''antipape'' 1 occurrence / ''pape'' 23 occurrences / ''schisme'' 18 occurrences /
/ ////////// etc. /
-----.
https://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Cdesienne/table.html
Dialogue
Traité de la Discrétion
Traité de la Prière I
Traité de la Prière (suite) II
Traité de la Providence
Traité de l'Obéissance
Traite de la perfection
Oraisons (Prières) de Sainte Catherine
----.
---.
-----.
-À suivre
François d'Assise- Maître
- Messages : 2680
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois d'avril -
30 avril
saint Pie V
(en latin Pius V, en italien Pio V) ( commémoraison ) -mise à jour-
né 1504 17 janvier Milan-1572 1er mai Rome
- 225e pape de 1566-1572.
-Dominicain (Ordre des Frères Prêcheurs)
-béatifié 1er mai 1672 par Clément X;
-canonisé 22 mai 1712 par Clément XI-
-lectures- 1 Pierre 5 : 1-4; Jean 21 : 15-17
- -au bréviaire - - - -Commentaire de saint Augustin sur l'Évangile de Jean -
Mettons les choses au clair.
Comme hier, notre saint est aussi de la famille dominicaine.
Nom de naissance: Antonio Ghislieri,
en religion Michele Ghislieri (né le 17 janvier 1504 à Bosco Marengo dans le Piémont
décédé - 1er mai 1572 à Rome).
Avant de devenir pasteur du troupeau de Jésus-Christ,
le futur Pie V, dont la famille était pauvre,
exerça le métier de berger.
Né dans un petit village de Lombardie en 1504,
il entra chez les Dominicains à l'âge de quinze ans.
Après avoir fait de solides études et exercé des fonctions importantes
dans son ordre et dans l'Église,
il fut nommé cardinal.
Au conclave de 1566 il fut élu pape.
Pendant les six années que dura son pontificat,
il eut une influence considérable.
Intègre et énergique, il travailla à mettre en pratique
les décisions du concile de Trente (achevé en 1563)
visant à la réforme de l'Église.
Si le programme du pasteur selon le cœur du Christ,
tracé par saint Pierre dans la première lecture,
fut appliqué, ce fut bien par lui.
Il s'intéressa en particulier à la liturgie.
Il savait que c'est par l'action liturgique
que se forme le peuple chrétien.
Il édita un nouveau missel.
Il promulgue le catéchisme romain en 1566 (catéchisme de Trente); le bréviaire en 1568 /
Missel 1570, en usage pendant quatre siècles.
(Depuis, le Missel Romain:
-Un témoignage d´une foi inchangée ;
-Une manifestation d´une tradition ininterrompue ;
-Incluant une adaptation aux conditions nouvelles.)
L'une des causes de la déficience des membres du clergé venait de l'ignorance.
Il travailla donc à promouvoir leur formation intellectuelle, surtout théologique.
Il rétablit la discipline afin que les évêques et les prêtres
deviennent, ou redeviennent ce qu'ils doivent être : les modèles du troupeau.
Il eut également une activité politique,
ce qui ne doit pas étonner si l'on se rapporte à l'époque.
Il eut à se mesurer avec Catherine de Médicis en France,
et avec Élisabeth 1ère en Angleterre. (reine de 1559-1603)
Il est surtout connu parce que son nom reste attaché
à la victoire de Lépante, / (rappelée également lors de la fête
de Notre-Dame du Rosaire, le 7 octobre) /
(( La flotte turque, réputée invincible,
sera écrasée à Lépante le 7 octobre 1571. ))
remportée par les forces chrétiennes sur l'Islam ;
victoire dont il reçut miraculeusement la révélation sur le moment même.
Il mourut l'année suivante, en 1572.
Pierre, m'aimes-tu ?
Telle est la question que Jésus avait posée au premier pape.
Pie V a répondu positivement par toute sa vie.
Et ce n'est pas seulement « de loin » qu'il s'est occupé avec amour du troupeau qui lui a été confié.
Il fut très près de son peuple, recevant les pauvres, les écoutant, les encourageant.
Il n'oublia jamais qu'il était issu d'une famille très modeste,
et qu'il appartenait à un ordre religieux,
où l'on fait vœu de pauvreté.
Il vécut sur le siège de Pierre comme un pauvre.
__________________
La victoire de Lépante en 1571 mit une limite aux conquêtes musulmanes.
Cette victoire fut attribuée à la prière du Rosaire,
qui était une dévotion encore récente dans la population catholique.
Le 29 janvier 1965, l'époque des invasions étant révolue depuis longtemps,
Paul VI a rendu aux Turcs l'étendard de Lépante...
Au 16e siècle siècle l'Empire Ottoman en expansion constitue une menace pour l'Europe occidentale.
Dans un contexte peu favorable,
le pape Pie V réussit finalement à établir en mai 1571
« la Sainte-Ligue », alliance de l'Espagne, Venise et Malte,
qu'il consacre en la Basilique Saint-Pierre.
Une flotte imposante est réunie, qui est confiée à don Juan d'Autriche, frère de Philippe II d'Espagne.
Afin d'implorer la protection céleste sur la flotte,
Pie V ordonne un jubilé solennel,
un jeûne et la prière publique du Rosaire.
La bataille décisive a lieu le 7 octobre 1571,
dans le golfe de Lépante, à la sortie du détroit de Corinthe.
Elle met aux prises 213 galères espagnoles et vénitiennes
et quelques 300 vaisseaux turcs.
Cent mille hommes environ combattent dans chaque camp.
La flotte chrétienne remporte une victoire complète,
grâce à de l'artillerie lourde embarquée.
Presque toutes les galères ennemies sont prises ou coulées.
L'amiral turc Ali Pacha est décapité.
Quinze mille captifs chrétiens sont libérés.
À peine un tiers de la flotte turque peut repartir,
brisant ainsi la légende
de l'invincibilité de la flotte musulmane.
Le soir de la bataille, le pape Pie V va brusquement de son bureau à la fenêtre,
où il semble contempler un spectacle.
Puis il se retourne et dit aux prélats qui l'entourent :
« Allons rendre grâce à Dieu :
notre armée est victorieuse ».
C'était le 7 octobre un peu avant 5 heures du soir,
mais la nouvelle de la victoire ne devait parvenir à Rome
que 19 jours plus tard, le 26 octobre,
confirmant ainsi la révélation faite au souverain pontife.
Cette importante victoire navale a été considérée
comme un miracle obtenu par la prière du Rosaire,
dans laquelle toute la chrétienté s’était alors impliquée
à la demande du pape dominicain
(on se souviendra que la dévotion au Rosaire était un fruit de l’ordre de saint Dominique).
Après Lépante, Pie V ajouta aux Litanies de la très Sainte Vierge,
une invocation supplémentaire :
« Secours des chrétiens, priez pour nous »,
et il ordonna l'institution de la fête de Notre-Dame des Victoires
que Grégoire XIII 226ᵉ pape 1572 - 1585
fera ensuite célébrer, sous le nom de fête du Rosaire,
chaque premier dimanche d'octobre dans toutes les églises.
Au sein du peuple catholique la victoire de Lépante contribua ainsi
au rapide essor de la dévotion du Rosaire.
Depuis lors, l’Église continue d’honorer, chaque 7 octobre, la Vierge du Rosaire,
qu’elle invoque en ce jour sous les vocables de « Notre Dame de la Victoire (de Lépante) »
ou de « Secours des chrétiens » (Auxilium Christianorum)".
-------
Annexes:
-----.
-Prendre tous les termes voulus de la biographie et chercher des occurrences...
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
tome premier
https://books.google.tt/books?id=paBaAAAAQAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des chapitres'' occurrence /
CHAPITRE PREMIER .
Naissance de Pie V. - Son éducation , sa carrière jusqu'à son voyage à Rome ... 45
CHAPITRE II .
Séjour de Ghislieri à Rome. Son retour en Lombardie . --
Il est rappelé à Rome et nommé commissaire général du Saint Office . 64
CHAPITRE III .
Mort de Jules III. -
-Avénement de Paul IV . Ghislieri est fait cardinal . - Mort de Paul IV .. 81
CHAPITRE IV .
Avènement de Pie IV . - Clôture du concile de Trente. Mort de Pie IV .... 99
CHAPITRE V.
Avénement de Pie V ... 119
/''bulle'' 14 occurrences / ''unité'' 12 occurrences / /////////////////////// etc. /
----.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
tome second
https://books.google.ca/books?id=J2pIAAAAYAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des chapitres'' occurrence / ''Lépante'' 13 occurrences / ''bulle'' 31 occurrences /
/''unité'' 16 occurrences /////////////////////// etc. /
----.
À suivre.
30 avril
saint Pie V
(en latin Pius V, en italien Pio V) ( commémoraison ) -mise à jour-
né 1504 17 janvier Milan-1572 1er mai Rome
- 225e pape de 1566-1572.
-Dominicain (Ordre des Frères Prêcheurs)
-béatifié 1er mai 1672 par Clément X;
-canonisé 22 mai 1712 par Clément XI-
-lectures- 1 Pierre 5 : 1-4; Jean 21 : 15-17
- -au bréviaire - - - -Commentaire de saint Augustin sur l'Évangile de Jean -
- Commentaire de saint Augustin sur cette pierre se construit mon Église:
« Outre bien d'autres remèdes que Dieu ne cesse d'offrir au genre humain pour ses misères,
lorsque les temps furent accomplis et que lui-même savait que cela devait se faire,
il envoya son Fils unique, par qui il avait créé l'univers,
afin qu'en demeurant Dieu il devienne homme
et soit le médiateur entre Dieu et les hommes, l'homme Jésus Christ.
Ceux qui croiraient en lui, affranchis de tous leurs péchés par le bain de la nouvelle naissance,
seraient délivrés de la damnation éternelle.
Ils vivraient dans la foi, l'espérance et la charité,
ils chemineraient en ce monde, à travers des tentations pénibles et dangereuses;
mais ils marcheraient, soutenus par les réconforts corporels et spirituels de Dieu,
jusqu'à ce qu'ils le voient, en suivant le chemin que le Christ est pour eux.
Et parce que ceux qui y marchent ne sont pas eux-mêmes indemnes de
ces péchés qui s'infiltrent par suite de la faiblesse de cette vie,
il leur a donné un remède efficace:
l'aumône, qui viendrait en aide à leur prière,
où il leur a enseigné à dire:
Remets-nous nos dettes, comme nous-mêmes avons remis à nos débiteurs.
L'Église agit ainsi, par une espérance bienheureuse, en cette vie difficile ;
cette Église que l'Apôtre Pierre, à cause de sa primauté dans l'apostolat,
représentait tout entière en sa personne.
En ce qui le concerne personnellement, il était
un seul homme par nature,
un seul chrétien par grâce
et, par une grâce plus riche,
un seul et même premier Apôtre.
Mais Jésus lui a dit:
Je te donnerai les clefs du Royaume des cieux:
tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux,
et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux.
Alors Pierre signifiait l'Église entière qui, en ce monde,
est secouée par toutes sortes d'épreuves,
comme par des pluies, des inondations, des ouragans,
mais qui ne tombe pas parce qu'elle a été fondée sur la pierre,
d'où l'Apôtre a reçu son nom.
Et si le Seigneur dit: Sur cette pierre je bâtirai mon Église,
c'est parce que Pierre avait dit:
Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.
Sur cette pierre que tu viens de confesser, dit Jésus, je bâtirai mon Église.
En effet, la pierre, c'était le Christ.
Et sur ce fondement, Pierre à son tour a été bâti.
Les fondements, personne ne peut en poser d'autres que celles qui existent déjà..
ces fondements, c'est Jésus Christ.
Donc l'Église qui est fondée sur le Christ, a reçu de lui, en la personne de Pierre,
les clés du Royaume des cieux,
c'est-à-dire le pouvoir de lier et de délier les péchés.
Cette Église, en aimant et en suivant le Christ, est donc libérée de tout mal.
Mais elle le suit davantage chez ceux qui luttent jusqu'à la mort pour la vérité. »
Mettons les choses au clair.
- La bulle de saint Pie V Quo primo tempore:
Un édict se situe dans un contexte.
Où est-il ce contexte capable d'expliquer ce qu'avancent ceux qui prétendent que saint Pie V avait lancé
une forme de liturgie que les traditionnalistes
utilisent aujourd'hui contre Vatican II?
La liturgie se faisait avec Pie V, en son temps, plus universellement déclarée
afin que l'Église veille à son UNITÉ face au protestantisme
qui avait gravement enfreint son autorité telle que fondée par le Christ...
La perpétuité annoncée se restreint au vivant d'un pontife
et tant et aussi longtemps que l'Église maintiendra cette obéissance,
comme l'a dit d'ailleurs le pontife de son temps,
Pie V qui parle d'obéir à l'Église,
dixit: ... à Notre obéissance et à celle de la Sainte Église Romaine ...
Il n'a jamais prétendu avoir une ascendance sur les règnes après lui?
Et il en est bien dit de la raison, de ce contexte au temps tel que mentionné,
dixit dans la même bulle...
«abandonner à l’avenir et rejeter entièrement
tous les autres principes et rites, si anciens soient-ils»
Cela ne parle pas de l'avenir et le Pontife n'en avait pas l'intention.
C'aurait été de s'immiscer dans le pontificat des autres après lui,
alors que l'autorité d'un pape se termine à sa mort et est confiée au suivant, et ainsi de suite...
Tel est le sens de perpétuité, qui pourra se continuer
selon l'authentification renouvelée par chaque pontificat:
voilà ce qu'il fallait entendre par l'obéissance à l'Église,
que Pie V proclamait.
Et ce fut respecté selon l'autorité désignée à chaque règne.
Chaque règne est bien authentifié.
L'autorité annoncée par voix universelle se faisait plus accentuée
et se devait l'être devant l'essor d'un protestantisme qui avait osé défier l'autorité de l'Église:
et on entend par Église celle concertée et donc en concertation de décisions
à faire connaître à l'ensemble de sa juridiction obligée, ainsi à chaque règne pontifical...
L'Église conserve ces décisions tant et aussi longtemps qu'elle les juge appropriées
et cela dure bien souvent pendant des siècles.
Comme ce fut le cas.
Ce missel prévalait sur l'ensemble du monde occidental tel que stipulé,
tant et aussi longtemps que l'autorité vivante de l'Église ne décidera pas de renouveler cette liturgie,
telle que le pape Pie V l'entreprit au cours de son mandat....
Précisons que la même bulle de Pie V autorisait des exceptions...
Par exemple:
Si par la bulle Quo primum tempore, le pape rend obligatoire
l'utilisation des nouveaux textes pour tous les diocèses de l'Église latine,
il mentionnait des exceptions spécifiquement
pour les lieux et diocèses où la liturgie eucharistique
était célébrée suivant un rite au moins biséculaire.
Entre autres, le rite ambrosien,
le rite mozarabe
le rite cartusien (c'était les monastères des Chartreux)
qui respectèrent avec approbation légalement leur existence reconnue.
AINSI EXPRIMÉE:
Nous ne supprimons aucunement à ces églises leur institution ou coutume de célébrer la messe ;
mais si ce Missel que Nous avons fait publier leur plaisait davantage,
de l’avis de l’Évêque ou du Prélat, ou de l’ensemble du Chapitre,
Nous permettons que, sans que quoi que ce soit y fasse obstacle,
elles puissent célébrer la messe suivant celui-ci.
Le pape Pie V rendait obsolète ce qui était ancien
pour l'ensemble de tous les diocèses
tenus d'observer la même psalmodie et les prières rendues universelles,
dans un même ordo comme l'Église l'a toujours fait par la suite...
Il faut bien se renseigner.
Et le seul but c'est de préserver l'unité dans l'Église
acclamée universellement par voix autorisée.
Cette universalité ne change pas.
Comme il l'a précisé lui-même, ce qui est convenable et normal
puisqu’il sied qu’il n’y ait dans l’Église de Dieu
qu’une seule façon de psalmodier
et un seul rite pour célébrer la Messe...
Toute autre interprétation désignerait la non reconnaissance de l'Église établie
devant être reconnue universellement et acquiescer à son autorité, qui est celle de son temps.
Comme hier, notre saint est aussi de la famille dominicaine.
Nom de naissance: Antonio Ghislieri,
en religion Michele Ghislieri (né le 17 janvier 1504 à Bosco Marengo dans le Piémont
décédé - 1er mai 1572 à Rome).
Avant de devenir pasteur du troupeau de Jésus-Christ,
le futur Pie V, dont la famille était pauvre,
exerça le métier de berger.
Né dans un petit village de Lombardie en 1504,
il entra chez les Dominicains à l'âge de quinze ans.
Après avoir fait de solides études et exercé des fonctions importantes
dans son ordre et dans l'Église,
il fut nommé cardinal.
Au conclave de 1566 il fut élu pape.
Pendant les six années que dura son pontificat,
il eut une influence considérable.
Intègre et énergique, il travailla à mettre en pratique
les décisions du concile de Trente (achevé en 1563)
visant à la réforme de l'Église.
Si le programme du pasteur selon le cœur du Christ,
tracé par saint Pierre dans la première lecture,
fut appliqué, ce fut bien par lui.
Il s'intéressa en particulier à la liturgie.
Il savait que c'est par l'action liturgique
que se forme le peuple chrétien.
Il édita un nouveau missel.
Il promulgue le catéchisme romain en 1566 (catéchisme de Trente); le bréviaire en 1568 /
Missel 1570, en usage pendant quatre siècles.
(Depuis, le Missel Romain:
- Mettons encore les choses au clair:
http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/ccdds/documents/rc_con_ccdds_doc_20030317_ordinamento-messale_fr.html
Le Missel romain du Concile Vatican II.
La première édition typique du Missel romain après 1570
qui ne porte plus comme titre Missale romanum ex decreto ss. Concilii Tridentini restitutum
est publiée en 1970 par le pape Paul VI,
qui l'a promulguée par la constitution apostolique Missale romanum du 3 avril 1969 .
Toutefois il DEMEURE ...
-Un témoignage d´une foi inchangée ;
-Une manifestation d´une tradition ininterrompue ;
-Incluant une adaptation aux conditions nouvelles.)
L'une des causes de la déficience des membres du clergé venait de l'ignorance.
Il travailla donc à promouvoir leur formation intellectuelle, surtout théologique.
Il rétablit la discipline afin que les évêques et les prêtres
deviennent, ou redeviennent ce qu'ils doivent être : les modèles du troupeau.
Il eut également une activité politique,
ce qui ne doit pas étonner si l'on se rapporte à l'époque.
Il eut à se mesurer avec Catherine de Médicis en France,
et avec Élisabeth 1ère en Angleterre. (reine de 1559-1603)
Il est surtout connu parce que son nom reste attaché
à la victoire de Lépante, / (rappelée également lors de la fête
de Notre-Dame du Rosaire, le 7 octobre) /
(( La flotte turque, réputée invincible,
sera écrasée à Lépante le 7 octobre 1571. ))
remportée par les forces chrétiennes sur l'Islam ;
victoire dont il reçut miraculeusement la révélation sur le moment même.
Il mourut l'année suivante, en 1572.
Pierre, m'aimes-tu ?
Telle est la question que Jésus avait posée au premier pape.
Pie V a répondu positivement par toute sa vie.
Et ce n'est pas seulement « de loin » qu'il s'est occupé avec amour du troupeau qui lui a été confié.
Il fut très près de son peuple, recevant les pauvres, les écoutant, les encourageant.
Il n'oublia jamais qu'il était issu d'une famille très modeste,
et qu'il appartenait à un ordre religieux,
où l'on fait vœu de pauvreté.
Il vécut sur le siège de Pierre comme un pauvre.
__________________
La victoire de Lépante en 1571 mit une limite aux conquêtes musulmanes.
Cette victoire fut attribuée à la prière du Rosaire,
qui était une dévotion encore récente dans la population catholique.
Le 29 janvier 1965, l'époque des invasions étant révolue depuis longtemps,
Paul VI a rendu aux Turcs l'étendard de Lépante...
Au 16e siècle siècle l'Empire Ottoman en expansion constitue une menace pour l'Europe occidentale.
Dans un contexte peu favorable,
le pape Pie V réussit finalement à établir en mai 1571
« la Sainte-Ligue », alliance de l'Espagne, Venise et Malte,
qu'il consacre en la Basilique Saint-Pierre.
Une flotte imposante est réunie, qui est confiée à don Juan d'Autriche, frère de Philippe II d'Espagne.
Afin d'implorer la protection céleste sur la flotte,
Pie V ordonne un jubilé solennel,
un jeûne et la prière publique du Rosaire.
La bataille décisive a lieu le 7 octobre 1571,
dans le golfe de Lépante, à la sortie du détroit de Corinthe.
Elle met aux prises 213 galères espagnoles et vénitiennes
et quelques 300 vaisseaux turcs.
Cent mille hommes environ combattent dans chaque camp.
La flotte chrétienne remporte une victoire complète,
grâce à de l'artillerie lourde embarquée.
Presque toutes les galères ennemies sont prises ou coulées.
L'amiral turc Ali Pacha est décapité.
Quinze mille captifs chrétiens sont libérés.
À peine un tiers de la flotte turque peut repartir,
brisant ainsi la légende
de l'invincibilité de la flotte musulmane.
Le soir de la bataille, le pape Pie V va brusquement de son bureau à la fenêtre,
où il semble contempler un spectacle.
Puis il se retourne et dit aux prélats qui l'entourent :
« Allons rendre grâce à Dieu :
notre armée est victorieuse ».
C'était le 7 octobre un peu avant 5 heures du soir,
mais la nouvelle de la victoire ne devait parvenir à Rome
que 19 jours plus tard, le 26 octobre,
confirmant ainsi la révélation faite au souverain pontife.
Cette importante victoire navale a été considérée
comme un miracle obtenu par la prière du Rosaire,
dans laquelle toute la chrétienté s’était alors impliquée
à la demande du pape dominicain
(on se souviendra que la dévotion au Rosaire était un fruit de l’ordre de saint Dominique).
Après Lépante, Pie V ajouta aux Litanies de la très Sainte Vierge,
une invocation supplémentaire :
« Secours des chrétiens, priez pour nous »,
et il ordonna l'institution de la fête de Notre-Dame des Victoires
que Grégoire XIII 226ᵉ pape 1572 - 1585
fera ensuite célébrer, sous le nom de fête du Rosaire,
chaque premier dimanche d'octobre dans toutes les églises.
Au sein du peuple catholique la victoire de Lépante contribua ainsi
au rapide essor de la dévotion du Rosaire.
Depuis lors, l’Église continue d’honorer, chaque 7 octobre, la Vierge du Rosaire,
qu’elle invoque en ce jour sous les vocables de « Notre Dame de la Victoire (de Lépante) »
ou de « Secours des chrétiens » (Auxilium Christianorum)".
-------
Annexes:
- catéchisme Trente:
- http://salve-regina.com/index.php?title=Cat%C3%A9chisme_du_Concile_de_Trente_:_Premi%C3%A8re_partie
- catéchisme de l'Église catholique aujourd'hui inchangé dans sa doctrine:
- https://www.vatican.va/archive/FRA0013/_INDEX.HTM
-----.
-Prendre tous les termes voulus de la biographie et chercher des occurrences...
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
tome premier
https://books.google.tt/books?id=paBaAAAAQAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des chapitres'' occurrence /
CHAPITRE PREMIER .
Naissance de Pie V. - Son éducation , sa carrière jusqu'à son voyage à Rome ... 45
CHAPITRE II .
Séjour de Ghislieri à Rome. Son retour en Lombardie . --
Il est rappelé à Rome et nommé commissaire général du Saint Office . 64
CHAPITRE III .
Mort de Jules III. -
-Avénement de Paul IV . Ghislieri est fait cardinal . - Mort de Paul IV .. 81
CHAPITRE IV .
Avènement de Pie IV . - Clôture du concile de Trente. Mort de Pie IV .... 99
CHAPITRE V.
Avénement de Pie V ... 119
/''bulle'' 14 occurrences / ''unité'' 12 occurrences / /////////////////////// etc. /
----.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
tome second
https://books.google.ca/books?id=J2pIAAAAYAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des chapitres'' occurrence / ''Lépante'' 13 occurrences / ''bulle'' 31 occurrences /
/''unité'' 16 occurrences /////////////////////// etc. /
----.
À suivre.
François d'Assise- Maître
- Messages : 2680
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de mai -
1er mai
saint Joseph, travailleur ou artisan (commémoraison) -mise à jour-
-
---.
--- En vénérant dans son travail ce témoin protecteur de la sainte Famille,
privilégié de l’Incarnation, l’Église rappelle la dignité du travail de l’homme;
l'homme à qui Dieu a confié la création pour y cultiver le sol et la garder.
Elle propose un modèle pour la sanctification de la vie quotidienne
à l'intérieur de la famille assistée et de tout cadre nourricier-
- Lectures : -- Genèse 1: 26-2: 3 - OU Colossiens 3: 14-24; Matthieu 13: 54-58 -–
- -au bréviaire - - - -Actes du IIe concile du Vatican: L'Église dans le monde de ce temps. -
---.
Matthieu 13: 54-58 Jésus fils du charpentier de Nazareth
«54-... S'étant rendu dans sa patrie, il enseignait les gens dans leur synagogue,
de telle façon qu'ils étaient frappés et disaient :
" D'où lui viennent cette sagesse et ces miracles ?
55- Celui-là n'est-il pas le fils du charpentier ? N'a-t-il pas pour mère la nommée Marie,
et pour frères Jacques, Joseph, Simon et Jude ?
56- Et ses sœurs ne sont-elles pas toutes chez nous ?
D'où lui vient donc tout cela ? "
57- Et ils étaient choqués à son sujet.
Mais Jésus leur dit :
" Un prophète n'est méprisé que dans sa patrie et dans sa maison. "
58- Et il ne fit pas là beaucoup de miracles, à cause de leur manque de foi.»
-------.
Une autre page d’histoire : cf en partie avec l'abbé Marcel Driot.
- Le 19 mars, nous célébrons la solennité de saint Joseph.
Aujourd'hui, l'Église l'honore en tant que travailleur manuel.
Les évangiles nous apprennent qu'il exerçait le métier de charpentier.
Le charpentier désignait à bien des époques tout travail du bois.
L'origine de cette fête fut instituée par Pie XII en 1955.
On y réfléchit sur cette activité importante de l'homme qu'est le travail.
Nous y sommes aidés par les lectures de cette célébration,
et par les récents et importants documents des papes.
- - - -Actes du IIe concile du Vatican: L'Église dans le monde de ce temps.
« Par son travail et son génie créateur, l'homme s'est toujours efforcé
de donner un plus large développement à sa vie.
Mais aujourd'hui, aidé surtout par la science et la technique,
il a étendu sa maîtrise sur presque toute la nature et il ne cesse de l'étendre;
grâce notamment à la multiplication des moyens d'échange de toutes sortes entre les nations,
la famille humaine prend conscience d'elle-même et se constitue
peu à peu comme formant une seule communauté au sein de l'univers.
Il en résulte que l'homme se procure désormais par sa propre industrie
des biens qu'autrefois il attendait avant tout de forces supérieures.
Devant cette immense entreprise qui englobe maintenant tout le genre humain,
de nombreuses interrogations s'élèvent parmi les hommes.
Quels sont le sens et la valeur de toute cette activité?
Comment faut-il employer toutes ces richesses?
À quel but tendent ces efforts individuels et collectifs?
L'Église garde le dépôt de la parole divine,
où elle puise les principes de l'ordre religieux et social.
Elle n'a pas toujours, pour autant, une réponse immédiate à chacune de ces questions.
Mais elle désire joindre la lumière de la Révélation
à l'expérience de tous pour éclairer le chemin où l'humanité vient de s'engager.
Pour les croyants, une chose est certaine: considérée en elle-même,
l'activité humaine, individuelle et collective,
ce gigantesque effort par lequel les hommes, tout au long des siècles,
s'évertuent à améliorer leurs conditions de vie, cet effort répond au dessein de Dieu.
L'homme, en effet, créé à l'image de Dieu, a reçu l'ordre
de soumettre la terre et tout ce qu'elle contient,
de gouverner l'univers avec sainteté et justice.
En reconnaissant Dieu comme le Créateur de toutes choses,
il doit rapporter à Lui son être et l'univers entier,
afin que, par la soumission de toutes choses à l'homme,
le nom de Dieu soit glorifié par toute la terre.
Cela concerne aussi les activités les plus quotidiennes.
Car ces hommes et ces femmes qui, en gagnant leur vie et celle de leur famille,
exercent leurs activités de manière à bien servir la société,
ont le droit de considérer que leur travail développe l'œuvre du Créateur,
qu'il contribue au bien-être de leurs frères,
et que leur savoir-faire personnel collabore à l'accomplissement du plan divin dans l'histoire.
Par conséquent, les chrétiens ne doivent pas penser que
les résultats du génie et du courage de l'homme contredisent la puissance de Dieu,
et que la créature raisonnable se pose en rivale du Créateur.
Au contraire, ils sont persuadés que les victoires de l'humanité
sont un signe de la grandeur divine et l'aboutissement de son mystérieux dessein.
Mais plus le pouvoir de l'homme progresse,
plus sa responsabilité, individuelle et collective, s'élargit.
On voit par là que le message chrétien ne détourne pas les hommes de la construction du monde
et ne les incite pas à se désintéresser du bonheur de leurs semblables;
il les oblige beaucoup plus étroitement au devoir d'y travailler. »
----
La vision chrétienne du travail s'enracina d'ailleurs dans celle du premier peuple de Dieu.
Le travail manuel était alors perçu comme abject, et réservé aux esclaves
et aux petites gens asservis à leurs conditions de vie.
Toutefois il était en honneur chez les plus grands maîtres en Israël,
qui possédaient et exerçaient un métier artisanal.
Si le travail est organisé de telle sorte qu'il devient un facteur de déshumanisation,
incompatible de ce fait avec la dignité humaine,
il s'oppose aux vues du Créateur,
qui le veut, au contraire, source de sagesse et d'équilibre.
Mais il faut aller plus loin.
Le texte de la Genèse nous enseigne que l'homme est chargé
de poursuivre l'œuvre créatrice de Dieu.
Genèse 1: 26 -2: 3
«26- Dieu dit : Faisons l'homme à notre image, comme notre ressemblance,
et qu'ils dominent sur les poissons de la mer, les oiseaux du ciel, les bestiaux,
toutes les bêtes sauvages et toutes les bestioles qui rampent sur la terre.
27- Dieu créa l'homme à son image, à l'image de Dieu il le créa, homme et femme il les créa.
28- Dieu les bénit et leur dit : Soyez féconds, multipliez, emplissez la terre et soumettez-la;
dominez sur les poissons de la mer, les oiseaux du ciel et tous les animaux qui rampent sur la terre.
29- Dieu dit : Je vous donne toutes les herbes portant semence, qui sont sur toute la surface de la terre,
et tous les arbres qui ont des fruits portant semence : ce sera votre nourriture.
30- À toutes les bêtes sauvages, à tous les oiseaux du ciel, à tout ce qui rampe sur la terre
et qui est animé de vie, je donne pour nourriture toute la verdure des plantes et il en fut ainsi.
31- Dieu vit tout ce qu'il avait fait : cela était très bon.
Il y eut un soir et il y eut un matin : sixième jour.
2:1- Ainsi furent achevés le ciel et la terre, avec toute leur armée.
2- Dieu conclut au septième jour l'ouvrage qu'il avait fait
et, au septième jour, il chôma, après tout l'ouvrage qu'il avait fait.
3- Dieu bénit le septième jour et le sanctifia,
car il avait chômé après tout son ouvrage de création. »
Paul, dans sa lettre aux Colossiens, met le travail en relation avec la charité :
celui qui l'exerce sert la communauté,
et son labeur vient ainsi s'insérer dans la nouvelle création en l'Esprit.
Colossiens 3: 14-24
« Et puis, par-dessus tout, la charité, en laquelle se noue la perfection.
15- Avec cela, que la paix du Christ règne dans vos cœurs :
tel est bien le terme de l'appel qui vous a rassemblés en un même Corps.
Enfin vivez dans l'action de grâces !
16- Que la Parole du Christ réside chez vous en abondance :
instruisez-vous en toute sagesse par des admonitions réciproques.
Chantez à Dieu de tout votre cœur avec reconnaissance,
par des psaumes, des hymnes et des cantiques inspirés.
17- Et quoi que vous puissiez dire ou faire, que ce soit toujours au nom du Seigneur Jésus,
rendant par lui grâces au Dieu Père !
18- Femmes, soyez soumises à vos maris, comme il se doit dans le Seigneur.
19- Maris, aimez vos femmes, et ne leur montrez point d'humeur.
20- Enfants, obéissez en tout à vos parents, c'est cela qui est beau dans le Seigneur.
21- Parents, n'exaspérez pas vos enfants, de peur qu'ils ne se découragent.
22- Esclaves, obéissez en tout à vos maîtres d'ici-bas, non d'une obéissance tout extérieure
qui cherche à plaire aux hommes, mais en simplicité de cœur, dans la crainte du Maître.
23- Quel que soit votre travail,
faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur et non pour des hommes,
24- sachant que le Seigneur vous récompensera en vous faisant ses héritiers.
C'est le Seigneur Christ que vous servez ... »
Joseph a vécu, en servant dans sa tâche, de bon cœur et de toute son âme,
ce que nous comprenons mieux aujourd’hui dans l'Église ;
et l'exercice de son métier n'est pas étranger à sa sainteté.
Par ailleurs, un saint n'est jamais séparé du seul Saint de Dieu,
Jésus-Christ, qui a lui-même exercé cette profession auprès de son père adoptif de la terre.
Le faisant, il a donc sanctifié le labeur de l'homme,
comme il a sanctifié le mariage à Cana,
comme les eaux du Jourdain lors de son baptême
Il a racheté et tout sanctifié nos autres activités que nous lui confions avec assurance.
En instituant cette fête, Pie XII formulait
le souhait qu'elle soit coefficient de paix entre les hommes.
Puisse saint Joseph nous aider à faire de ce souhait une réalité !
-----.
----.
----.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
-Livre ILLUSTRÉ-
https://books.google.ca/books?id=N3GlyfrL8wIC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence /
-APERÇU:
AVERTISSEMENT DE L'ÉDITEUR
PRÉFACE .
CIIAPITRE I. GÉNÉALOGIE. Vocation . ENFANCE.
CIIAPITRE II . JEUNESSE DE SAINT JOSEPH
CHAPITRE III . LE CHOIX DE DIEU .
CHAPITRE IV. JOSEPH ET MARIE APRÈS LEUR MARIAGE .
CHAPITRE V. SONGE DE SAINT JOSEPH
CHAPITRE VI. VOYAGE A BETHLEEM
CHAPITRE VII . NAISSANCE DE JÉSUS - CHRIST .
CHAPITRE VIII . CIRCONCISION DE JÉSUS ET ADORATION DES MAGES
CHAPITRE IX . PRÉSENTATION DE L'ENFANT JÉSUS AU TEMPLE
CHAPITRE X. FUITE EN ÉGYPTE
CHAPITRE XI . SÉJOUR EN ÉGYPTE .
CHAPITRE XII . RETOUR D'ÉGYPTE
CHAPITRE XIII . VIE DE FAMILLE A NAZARETH .
CHAPITRE XIV. JÉSUS PERDU ET RETROUVÉ.
CHAPITRE XV. VIE INTIME DE SAINT JOSEPH AVEC JÉSUS
CHAPITRE XVI. VIE HUMBLE ET PAUVRE DE SAINT JOSEPH
CHAPITRE XVII . VIE LABORIEUSE DE SAINT JOSEPH
CHAPITRE XVIII. PERFECTION DANS LA VIE ORDINAIRE .
CHAPITRE XIX. VIEILLESSE DE SAINT JOSEPH
CHAPITRE XX. MORT DE SAINT JOSEPH .
CHAPITRE XXI. GLORIFICATION DE SAINT JOSEPH .
CHAPITRE XXII. DEVOTION A SAINT JOSEPH .
etc. /
-----.
----.
À suivre.
1er mai
saint Joseph, travailleur ou artisan (commémoraison) -mise à jour-
-
---.
--- En vénérant dans son travail ce témoin protecteur de la sainte Famille,
privilégié de l’Incarnation, l’Église rappelle la dignité du travail de l’homme;
l'homme à qui Dieu a confié la création pour y cultiver le sol et la garder.
Elle propose un modèle pour la sanctification de la vie quotidienne
à l'intérieur de la famille assistée et de tout cadre nourricier-
- Lectures : -- Genèse 1: 26-2: 3 - OU Colossiens 3: 14-24; Matthieu 13: 54-58 -–
- -au bréviaire - - - -Actes du IIe concile du Vatican: L'Église dans le monde de ce temps. -
---.
Matthieu 13: 54-58 Jésus fils du charpentier de Nazareth
«54-... S'étant rendu dans sa patrie, il enseignait les gens dans leur synagogue,
de telle façon qu'ils étaient frappés et disaient :
" D'où lui viennent cette sagesse et ces miracles ?
55- Celui-là n'est-il pas le fils du charpentier ? N'a-t-il pas pour mère la nommée Marie,
et pour frères Jacques, Joseph, Simon et Jude ?
56- Et ses sœurs ne sont-elles pas toutes chez nous ?
D'où lui vient donc tout cela ? "
57- Et ils étaient choqués à son sujet.
Mais Jésus leur dit :
" Un prophète n'est méprisé que dans sa patrie et dans sa maison. "
58- Et il ne fit pas là beaucoup de miracles, à cause de leur manque de foi.»
-------.
Une autre page d’histoire : cf en partie avec l'abbé Marcel Driot.
- Le 19 mars, nous célébrons la solennité de saint Joseph.
Aujourd'hui, l'Église l'honore en tant que travailleur manuel.
Les évangiles nous apprennent qu'il exerçait le métier de charpentier.
Le charpentier désignait à bien des époques tout travail du bois.
L'origine de cette fête fut instituée par Pie XII en 1955.
On y réfléchit sur cette activité importante de l'homme qu'est le travail.
Nous y sommes aidés par les lectures de cette célébration,
et par les récents et importants documents des papes.
- - - -Actes du IIe concile du Vatican: L'Église dans le monde de ce temps.
« Par son travail et son génie créateur, l'homme s'est toujours efforcé
de donner un plus large développement à sa vie.
Mais aujourd'hui, aidé surtout par la science et la technique,
il a étendu sa maîtrise sur presque toute la nature et il ne cesse de l'étendre;
grâce notamment à la multiplication des moyens d'échange de toutes sortes entre les nations,
la famille humaine prend conscience d'elle-même et se constitue
peu à peu comme formant une seule communauté au sein de l'univers.
Il en résulte que l'homme se procure désormais par sa propre industrie
des biens qu'autrefois il attendait avant tout de forces supérieures.
Devant cette immense entreprise qui englobe maintenant tout le genre humain,
de nombreuses interrogations s'élèvent parmi les hommes.
Quels sont le sens et la valeur de toute cette activité?
Comment faut-il employer toutes ces richesses?
À quel but tendent ces efforts individuels et collectifs?
L'Église garde le dépôt de la parole divine,
où elle puise les principes de l'ordre religieux et social.
Elle n'a pas toujours, pour autant, une réponse immédiate à chacune de ces questions.
Mais elle désire joindre la lumière de la Révélation
à l'expérience de tous pour éclairer le chemin où l'humanité vient de s'engager.
Pour les croyants, une chose est certaine: considérée en elle-même,
l'activité humaine, individuelle et collective,
ce gigantesque effort par lequel les hommes, tout au long des siècles,
s'évertuent à améliorer leurs conditions de vie, cet effort répond au dessein de Dieu.
L'homme, en effet, créé à l'image de Dieu, a reçu l'ordre
de soumettre la terre et tout ce qu'elle contient,
de gouverner l'univers avec sainteté et justice.
En reconnaissant Dieu comme le Créateur de toutes choses,
il doit rapporter à Lui son être et l'univers entier,
afin que, par la soumission de toutes choses à l'homme,
le nom de Dieu soit glorifié par toute la terre.
Cela concerne aussi les activités les plus quotidiennes.
Car ces hommes et ces femmes qui, en gagnant leur vie et celle de leur famille,
exercent leurs activités de manière à bien servir la société,
ont le droit de considérer que leur travail développe l'œuvre du Créateur,
qu'il contribue au bien-être de leurs frères,
et que leur savoir-faire personnel collabore à l'accomplissement du plan divin dans l'histoire.
Par conséquent, les chrétiens ne doivent pas penser que
les résultats du génie et du courage de l'homme contredisent la puissance de Dieu,
et que la créature raisonnable se pose en rivale du Créateur.
Au contraire, ils sont persuadés que les victoires de l'humanité
sont un signe de la grandeur divine et l'aboutissement de son mystérieux dessein.
Mais plus le pouvoir de l'homme progresse,
plus sa responsabilité, individuelle et collective, s'élargit.
On voit par là que le message chrétien ne détourne pas les hommes de la construction du monde
et ne les incite pas à se désintéresser du bonheur de leurs semblables;
il les oblige beaucoup plus étroitement au devoir d'y travailler. »
----
La vision chrétienne du travail s'enracina d'ailleurs dans celle du premier peuple de Dieu.
Le travail manuel était alors perçu comme abject, et réservé aux esclaves
et aux petites gens asservis à leurs conditions de vie.
Toutefois il était en honneur chez les plus grands maîtres en Israël,
qui possédaient et exerçaient un métier artisanal.
Si le travail est organisé de telle sorte qu'il devient un facteur de déshumanisation,
incompatible de ce fait avec la dignité humaine,
il s'oppose aux vues du Créateur,
qui le veut, au contraire, source de sagesse et d'équilibre.
Mais il faut aller plus loin.
Le texte de la Genèse nous enseigne que l'homme est chargé
de poursuivre l'œuvre créatrice de Dieu.
Genèse 1: 26 -2: 3
«26- Dieu dit : Faisons l'homme à notre image, comme notre ressemblance,
et qu'ils dominent sur les poissons de la mer, les oiseaux du ciel, les bestiaux,
toutes les bêtes sauvages et toutes les bestioles qui rampent sur la terre.
27- Dieu créa l'homme à son image, à l'image de Dieu il le créa, homme et femme il les créa.
28- Dieu les bénit et leur dit : Soyez féconds, multipliez, emplissez la terre et soumettez-la;
dominez sur les poissons de la mer, les oiseaux du ciel et tous les animaux qui rampent sur la terre.
29- Dieu dit : Je vous donne toutes les herbes portant semence, qui sont sur toute la surface de la terre,
et tous les arbres qui ont des fruits portant semence : ce sera votre nourriture.
30- À toutes les bêtes sauvages, à tous les oiseaux du ciel, à tout ce qui rampe sur la terre
et qui est animé de vie, je donne pour nourriture toute la verdure des plantes et il en fut ainsi.
31- Dieu vit tout ce qu'il avait fait : cela était très bon.
Il y eut un soir et il y eut un matin : sixième jour.
2:1- Ainsi furent achevés le ciel et la terre, avec toute leur armée.
2- Dieu conclut au septième jour l'ouvrage qu'il avait fait
et, au septième jour, il chôma, après tout l'ouvrage qu'il avait fait.
3- Dieu bénit le septième jour et le sanctifia,
car il avait chômé après tout son ouvrage de création. »
Paul, dans sa lettre aux Colossiens, met le travail en relation avec la charité :
celui qui l'exerce sert la communauté,
et son labeur vient ainsi s'insérer dans la nouvelle création en l'Esprit.
Colossiens 3: 14-24
« Et puis, par-dessus tout, la charité, en laquelle se noue la perfection.
15- Avec cela, que la paix du Christ règne dans vos cœurs :
tel est bien le terme de l'appel qui vous a rassemblés en un même Corps.
Enfin vivez dans l'action de grâces !
16- Que la Parole du Christ réside chez vous en abondance :
instruisez-vous en toute sagesse par des admonitions réciproques.
Chantez à Dieu de tout votre cœur avec reconnaissance,
par des psaumes, des hymnes et des cantiques inspirés.
17- Et quoi que vous puissiez dire ou faire, que ce soit toujours au nom du Seigneur Jésus,
rendant par lui grâces au Dieu Père !
18- Femmes, soyez soumises à vos maris, comme il se doit dans le Seigneur.
19- Maris, aimez vos femmes, et ne leur montrez point d'humeur.
20- Enfants, obéissez en tout à vos parents, c'est cela qui est beau dans le Seigneur.
21- Parents, n'exaspérez pas vos enfants, de peur qu'ils ne se découragent.
22- Esclaves, obéissez en tout à vos maîtres d'ici-bas, non d'une obéissance tout extérieure
qui cherche à plaire aux hommes, mais en simplicité de cœur, dans la crainte du Maître.
23- Quel que soit votre travail,
faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur et non pour des hommes,
24- sachant que le Seigneur vous récompensera en vous faisant ses héritiers.
C'est le Seigneur Christ que vous servez ... »
Joseph a vécu, en servant dans sa tâche, de bon cœur et de toute son âme,
ce que nous comprenons mieux aujourd’hui dans l'Église ;
et l'exercice de son métier n'est pas étranger à sa sainteté.
Par ailleurs, un saint n'est jamais séparé du seul Saint de Dieu,
Jésus-Christ, qui a lui-même exercé cette profession auprès de son père adoptif de la terre.
Le faisant, il a donc sanctifié le labeur de l'homme,
comme il a sanctifié le mariage à Cana,
comme les eaux du Jourdain lors de son baptême
Il a racheté et tout sanctifié nos autres activités que nous lui confions avec assurance.
En instituant cette fête, Pie XII formulait
le souhait qu'elle soit coefficient de paix entre les hommes.
Puisse saint Joseph nous aider à faire de ce souhait une réalité !
-----.
----.
----.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
-Livre ILLUSTRÉ-
https://books.google.ca/books?id=N3GlyfrL8wIC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence /
-APERÇU:
AVERTISSEMENT DE L'ÉDITEUR
PRÉFACE .
CIIAPITRE I. GÉNÉALOGIE. Vocation . ENFANCE.
CIIAPITRE II . JEUNESSE DE SAINT JOSEPH
CHAPITRE III . LE CHOIX DE DIEU .
CHAPITRE IV. JOSEPH ET MARIE APRÈS LEUR MARIAGE .
CHAPITRE V. SONGE DE SAINT JOSEPH
CHAPITRE VI. VOYAGE A BETHLEEM
CHAPITRE VII . NAISSANCE DE JÉSUS - CHRIST .
CHAPITRE VIII . CIRCONCISION DE JÉSUS ET ADORATION DES MAGES
CHAPITRE IX . PRÉSENTATION DE L'ENFANT JÉSUS AU TEMPLE
CHAPITRE X. FUITE EN ÉGYPTE
CHAPITRE XI . SÉJOUR EN ÉGYPTE .
CHAPITRE XII . RETOUR D'ÉGYPTE
CHAPITRE XIII . VIE DE FAMILLE A NAZARETH .
CHAPITRE XIV. JÉSUS PERDU ET RETROUVÉ.
CHAPITRE XV. VIE INTIME DE SAINT JOSEPH AVEC JÉSUS
CHAPITRE XVI. VIE HUMBLE ET PAUVRE DE SAINT JOSEPH
CHAPITRE XVII . VIE LABORIEUSE DE SAINT JOSEPH
CHAPITRE XVIII. PERFECTION DANS LA VIE ORDINAIRE .
CHAPITRE XIX. VIEILLESSE DE SAINT JOSEPH
CHAPITRE XX. MORT DE SAINT JOSEPH .
CHAPITRE XXI. GLORIFICATION DE SAINT JOSEPH .
CHAPITRE XXII. DEVOTION A SAINT JOSEPH .
etc. /
- Autre courte biographie. :Livre ancien...:
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
-Ancien volume, ancienne imprimerie...
https://books.google.ca/books?id=DUjwNr9NW4QC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''notes sur saint Joseph'' 9 occurrences / ''époux de'' voir les occurrences / etc
-----.
-----.
----.
À suivre.
François d'Assise- Maître
- Messages : 2680
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de mai -
2 mai
saint Athanase d'Alexandrie (mémoire) -mise à jour-
né v 295 Damanhour, Égypte - 373 2 mai 373 (v. 76 ans)
Alexandrie, province romaine d'Égypte
Docteur de l’Église
- Lectures : -- 1 Jean 5: 1-5; Matthieu 10: 22-25-–
- -au bréviaire - - -Discours de saint Athanase sur l'Incarnation du Verbe.
---.
---.
-----.
Athanase ne craignait ni l'empereur,
ni les synodes de plusieurs évêques soumis au pouvoir impérial,
ni la police,
ni la souffrance.
né 295-—373
- Figure parmi les premiers Père de l'Église
- 45 années d’épiscopat dont 17 en cinq exils répétés;
-Combat l’arianisme;
-on lui décerna le titre de ''docteur de l'Incarnation'' .
-il écrivit la biographie de saint Antoine, (saint Antoine, qui fut le Père du monachisme )
qui lui était aussi un ami.
-citation de saint Athanase:
« Dieu s’est fait homme pour que l’homme soit divinisé. » -
saint Athanase d'Alexandrie
Athanase, né à Alexandrie vers 295,
avait vécu sa petite enfance
au temps des persécutions romaines.
Il s'intéressa aux récits des chrétiens raconter l'héroïsme des martyrs.
La suite de son existence montra qu'il n'oublia pas ces modèles,
lui qui devait être à son tour persécuté.
Comme tous les premiers Pères de l'Église,
Athanase dut lutter contre des tendances
à fausser le message évangélique.
Ce n'était pas rare en ce temps de rencontrer des prêtres
improviser sur la compréhension de la doctrine.
Si Athanase porte le titre de «docteur de l'Incarnation »,
à cause de son combat contre l'arianisme.
...
------.
vidéo vodeus:
cliquer sur le lien non sur l'image...
https://vodeus.tv/video/le-concile-de-nicee-et-larianisme-2619
---.
Symbole de saint Athanase:
Il a fallu être très clair face à la défaillance doctrinale
des évêques ariens qui souhaitaient continuer à propager une doctrine différente.
L'Église se prononça sans ambages sur le fait de nier la divinité du Christ.
Elle consolida son CREDO définitivement.
Tout évêque qui ne proclamerait pas ce CREDO serait démis de ses fonctions et anathématisé.
L'arianisme avait duré plus de cinquante ans au sein de l'Église.
Quiconque veut être sauvé doit, avant tout, tenir la foi catholique.
Et celui qui ne l’aura pas conservée inviolablement
et intégralement, sans aucun doute, périra éternellement.
Or la foi catholique consiste à vénérer un seul Dieu dans la Trinité et la Trinité dans l’Unité.
Sans confondre les personnes, ni diviser la substance.
Car, autre est la personne du Père, autre celle duFils, autre celle de l’Esprit-Saint.
Mais du Père et du Fils et du Saint-Esprit,
une est la divinité,
égale la gloire,
coéternelle la majesté.
Incréé est le Père, incréé le Fils, incréé l’Esprit-Saint.
Immense est le Père, immense le Fils, immense l’Esprit-Saint.
Éternel est le Père, éternel le Fils, éternel l’Esprit-Saint.
Et cependant, il n’y a pas trois éternels, mais un seul éternel.
Ni trois incréés, ni trois immenses, mais un seul incréé et un seul immense.
De même, tout-puissant est le Père, tout-puissant le Fils, tout-puissant le Saint-Esprit.
Et cependant, il n’y a pas trois tout-puissants,
mais un seul tout-puissant.
De même, le Père est Dieu, le Fils est Dieu et l’Esprit-Saint est Dieu.
Et cependant, il n’y a pas trois Dieux, mais un seul Dieu.
De même le Père est Seigneur, le Fils est Seigneur et l’Esprit-Saint est Seigneur.
Et néanmoins, il n’y a pas trois Seigneurs, mais un seul Seigneur.
Car, de même que nous sommes tenus
par la vérité chrétienne de confesser que
chacune des personnes prise à part est Dieu et Seigneur :
ainsi nous est-il défendu par la religion catholique
de dire qu’il y a trois Dieux ou trois Seigneurs.
Le Père n’est ni fait, ni créé, ni engendré d’aucun autre.
Le Fils est du Père seul, non pas fait, ni créé, mais engendré.
L’Esprit-Saint est du Père et du Fils,
non point fait, ni créé, ni engendré, mais procédant.
Il n’y a donc qu’un seul Père, et non trois Pères,
un seul Fils, et non trois Fils, un seul Esprit-Saint et non trois Esprits-Saints.
Et dans cette Trinité, rien d’antérieur ou de postérieur,
rien de plus grand ou de moins grand ;
mais les trois personnes sont toutes coéternelles et coégales entre elles.
En sorte qu’en tout, comme on l’a dit plus haut,
nous devons vénérer l’unité dans la Trinité et la Trinité dansl’unité.
Celui donc qui veut être sauvé doit penser ainsi dela Trinité.
Mais il est nécessaire pour le salut éternel
de croire aussi à l’Incarnation de Notre-Seigneur Jésus-Christ
conformément à la vraie foi.
Il est donc de la rectitude de la foi que nous croyions et confessions
que Notre Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, est Dieu et homme.
Il est Dieu, engendré de la substance du Père avant les siècles,
et il est homme, né dans le temps de la substance d’une mère.
Dieu parfait et homme parfait : subsistant dans une âme raisonnable et une chair humaine.
Égal au Père selon Sa divinité,
inférieur au Père selon Son humanité.
Et, bien qu’Il soit Dieu et homme,
Il n’est pas deux, mais un seul Christ.
Un, non point par un changement de la divinité en la chair,
mais par assomption de l’humanité en Dieu.
Parfaitement un, non point par confusion de substances,
mais par l’unité de personne.
Car, de même que l’âme raisonnable et la chair ne font qu’un homme,
ainsi Dieu et l’homme n’est qu’un seul Christ.
Qui a souffert pour notre salut, est descendu aux enfers,
le troisième jour est ressuscité des morts.
Il est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant,
d’où Il viendra juger les vivants et les morts.
À Son avènement, tous les hommes ressusciteront avec leurs corps,
et devront rendre compte de leurs actions personnelles.
Et ceux qui auront fait le bien iront à la vie éternelle ;
mais ceux qui auront fait le mal iront au feu éternel.
Ceci est la foi catholique. Celui qui ne la garde pas fidèlement et fermement
ne pourra pas être sauvé
---------.
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=v6q5EkdPF1kC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / ''hérésie'' 36 occurrences / ''hérésiarque'' 8 occurrences /
/''Trinité'' 12 occurrences / ''arien'' 154 occurrences / ''arianisme'' 14 occurrences / ''Arius'' 82 occurrences /
/''Donat'' et mots de même famille 29 occurrences /''Sabel'' 8 occurrences -pour Sabellius; sabellianisme / ///////// etc. /
---.
___________________________________________________
-DÉJÀ en pdf ... chercher par occurrence- selon la méthode de recherche...
LA DOCTRINE CHRISTOLOGIQUE de saint Athanase.
http://bibnum.enc.sorbonne.fr/omeka/files/original/a72671a323ff4dd6dc2bc173134ddaf5.pdf
----.
----.
---.
À suivre.
2 mai
saint Athanase d'Alexandrie (mémoire) -mise à jour-
né v 295 Damanhour, Égypte - 373 2 mai 373 (v. 76 ans)
Alexandrie, province romaine d'Égypte
Docteur de l’Église
- Lectures : -- 1 Jean 5: 1-5; Matthieu 10: 22-25-–
- -au bréviaire - - -Discours de saint Athanase sur l'Incarnation du Verbe.
- Discours de saint Athanase sur l'Incarnation du Verbe:
« Le Verbe de Dieu, incorporel, incorruptible et immatériel,
est arrivé dans notre région, bien qu'il n'en ait pas été loin auparavant.
En effet, il n'avait laissé aucune partie de la création privée de sa présence,
car il remplissait tout, lui qui demeure auprès de son Père.
Mais il s'est rendu présent en s'abaissant à cause de son amour pour nous, et il s'est manifesté à nous. ~
Il a eu pitié de notre race,
Il a eu compassion de notre faiblesse ;
il a condescendu à notre corruption ;
il n'a pas accepté que la mort domine sur nous ;
il n'a pas voulu voir périr ce qui avait commencé,
ni échouer ce que son Père avait accompli en créant les hommes.
Il a donc pris un corps, et un corps qui n'est pas différent du nôtre.
Car il ne voulait pas seulement être dans un corps, ou seulement se manifester.
S'il avait voulu seulement se manifester, il aurait pu réaliser cette théophanie avec plus de puissance.
Mais non : c'est notre corps qu'il a pris. ~
Dans le sein de la Vierge, il construisit pour lui-même le temple de son corps ;
il en fit son instrument adapté, pour se faire connaître et pour y demeurer.
Après avoir pris parmi nos corps un corps de même espèce,
comme nous sommes tous soumis à la corruption de la mort,
il le livra à la mort pour nous tous, et l'offrit à son père.
Il a fait cela par amour pour les hommes.
Ainsi, puisque tous mourraient en lui, la loi soumettant les hommes à la corruption serait annulée :
en effet, elle déploierait toute sa force contre le corps du Seigneur,
et elle n'aurait plus désormais le pouvoir de frapper ses pareils, les hommes.
Le Verbe rendrait incorruptibles de nouveau les hommes revenus à la corruption ;
il leur communiquerait la vie du fait de sa mort :
par le corps qu'il s'était approprié et par la grâce de la résurrection,
il écarterait la mort loin d'eux, comme une paille consumée par le feu. ~
Le Verbe prit un corps capable de mourir afin que ce corps,
en participant au Verbe qui est au-dessus de tout,
devienne capable de mourir pour tous, reste incorruptible grâce au Verbe qui y demeure,
et enfin délivre de la corruption tous les hommes par la grâce de la résurrection.
Le Verbe offrit donc à la mort le corps qu'il avait pris,
comme un sacrifice et une victime sans aucune tache,
et aussitôt il anéantit la mort en en délivrant tous les hommes ses pareils
par l'offrande de ce corps qui leur ressemble.
Il est juste que le Verbe de Dieu, supérieur à tous, qui offrait son propre temple,
son corps, en rançon pour tous, ait payé notre dette par sa mort.
Uni à tous les hommes par un corps semblable,
il est juste que le Fils incorruptible de Dieu revête tous les hommes d'incorruptibilité,
selon la promesse apportée par sa résurrection.
Car la corruption elle-même, impliquée dans la mort,
n'a plus aucun pouvoir sur les hommes
à cause du Verbe qui demeure parmi eux dans un corps unique. »
---.
---.
-----.
Athanase ne craignait ni l'empereur,
ni les synodes de plusieurs évêques soumis au pouvoir impérial,
ni la police,
ni la souffrance.
né 295-—373
- Figure parmi les premiers Père de l'Église
- 45 années d’épiscopat dont 17 en cinq exils répétés;
-Combat l’arianisme;
-on lui décerna le titre de ''docteur de l'Incarnation'' .
-il écrivit la biographie de saint Antoine, (saint Antoine, qui fut le Père du monachisme )
qui lui était aussi un ami.
-citation de saint Athanase:
« Dieu s’est fait homme pour que l’homme soit divinisé. » -
saint Athanase d'Alexandrie
Athanase, né à Alexandrie vers 295,
avait vécu sa petite enfance
au temps des persécutions romaines.
Il s'intéressa aux récits des chrétiens raconter l'héroïsme des martyrs.
La suite de son existence montra qu'il n'oublia pas ces modèles,
lui qui devait être à son tour persécuté.
Comme tous les premiers Pères de l'Église,
Athanase dut lutter contre des tendances
à fausser le message évangélique.
Ce n'était pas rare en ce temps de rencontrer des prêtres
improviser sur la compréhension de la doctrine.
Si Athanase porte le titre de «docteur de l'Incarnation »,
à cause de son combat contre l'arianisme.
...
------.
vidéo vodeus:
cliquer sur le lien non sur l'image...
https://vodeus.tv/video/le-concile-de-nicee-et-larianisme-2619
---.
Symbole de saint Athanase:
Il a fallu être très clair face à la défaillance doctrinale
des évêques ariens qui souhaitaient continuer à propager une doctrine différente.
L'Église se prononça sans ambages sur le fait de nier la divinité du Christ.
Elle consolida son CREDO définitivement.
Tout évêque qui ne proclamerait pas ce CREDO serait démis de ses fonctions et anathématisé.
L'arianisme avait duré plus de cinquante ans au sein de l'Église.
Quiconque veut être sauvé doit, avant tout, tenir la foi catholique.
Et celui qui ne l’aura pas conservée inviolablement
et intégralement, sans aucun doute, périra éternellement.
Or la foi catholique consiste à vénérer un seul Dieu dans la Trinité et la Trinité dans l’Unité.
Sans confondre les personnes, ni diviser la substance.
Car, autre est la personne du Père, autre celle duFils, autre celle de l’Esprit-Saint.
Mais du Père et du Fils et du Saint-Esprit,
une est la divinité,
égale la gloire,
coéternelle la majesté.
Incréé est le Père, incréé le Fils, incréé l’Esprit-Saint.
Immense est le Père, immense le Fils, immense l’Esprit-Saint.
Éternel est le Père, éternel le Fils, éternel l’Esprit-Saint.
Et cependant, il n’y a pas trois éternels, mais un seul éternel.
Ni trois incréés, ni trois immenses, mais un seul incréé et un seul immense.
De même, tout-puissant est le Père, tout-puissant le Fils, tout-puissant le Saint-Esprit.
Et cependant, il n’y a pas trois tout-puissants,
mais un seul tout-puissant.
De même, le Père est Dieu, le Fils est Dieu et l’Esprit-Saint est Dieu.
Et cependant, il n’y a pas trois Dieux, mais un seul Dieu.
De même le Père est Seigneur, le Fils est Seigneur et l’Esprit-Saint est Seigneur.
Et néanmoins, il n’y a pas trois Seigneurs, mais un seul Seigneur.
Car, de même que nous sommes tenus
par la vérité chrétienne de confesser que
chacune des personnes prise à part est Dieu et Seigneur :
ainsi nous est-il défendu par la religion catholique
de dire qu’il y a trois Dieux ou trois Seigneurs.
Le Père n’est ni fait, ni créé, ni engendré d’aucun autre.
Le Fils est du Père seul, non pas fait, ni créé, mais engendré.
L’Esprit-Saint est du Père et du Fils,
non point fait, ni créé, ni engendré, mais procédant.
Il n’y a donc qu’un seul Père, et non trois Pères,
un seul Fils, et non trois Fils, un seul Esprit-Saint et non trois Esprits-Saints.
Et dans cette Trinité, rien d’antérieur ou de postérieur,
rien de plus grand ou de moins grand ;
mais les trois personnes sont toutes coéternelles et coégales entre elles.
En sorte qu’en tout, comme on l’a dit plus haut,
nous devons vénérer l’unité dans la Trinité et la Trinité dansl’unité.
Celui donc qui veut être sauvé doit penser ainsi dela Trinité.
Mais il est nécessaire pour le salut éternel
de croire aussi à l’Incarnation de Notre-Seigneur Jésus-Christ
conformément à la vraie foi.
Il est donc de la rectitude de la foi que nous croyions et confessions
que Notre Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, est Dieu et homme.
Il est Dieu, engendré de la substance du Père avant les siècles,
et il est homme, né dans le temps de la substance d’une mère.
Dieu parfait et homme parfait : subsistant dans une âme raisonnable et une chair humaine.
Égal au Père selon Sa divinité,
inférieur au Père selon Son humanité.
Et, bien qu’Il soit Dieu et homme,
Il n’est pas deux, mais un seul Christ.
Un, non point par un changement de la divinité en la chair,
mais par assomption de l’humanité en Dieu.
Parfaitement un, non point par confusion de substances,
mais par l’unité de personne.
Car, de même que l’âme raisonnable et la chair ne font qu’un homme,
ainsi Dieu et l’homme n’est qu’un seul Christ.
Qui a souffert pour notre salut, est descendu aux enfers,
le troisième jour est ressuscité des morts.
Il est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant,
d’où Il viendra juger les vivants et les morts.
À Son avènement, tous les hommes ressusciteront avec leurs corps,
et devront rendre compte de leurs actions personnelles.
Et ceux qui auront fait le bien iront à la vie éternelle ;
mais ceux qui auront fait le mal iront au feu éternel.
Ceci est la foi catholique. Celui qui ne la garde pas fidèlement et fermement
ne pourra pas être sauvé
---------.
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=v6q5EkdPF1kC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / ''hérésie'' 36 occurrences / ''hérésiarque'' 8 occurrences /
/''Trinité'' 12 occurrences / ''arien'' 154 occurrences / ''arianisme'' 14 occurrences / ''Arius'' 82 occurrences /
/''Donat'' et mots de même famille 29 occurrences /''Sabel'' 8 occurrences -pour Sabellius; sabellianisme / ///////// etc. /
---.
___________________________________________________
-DÉJÀ en pdf ... chercher par occurrence- selon la méthode de recherche...
LA DOCTRINE CHRISTOLOGIQUE de saint Athanase.
http://bibnum.enc.sorbonne.fr/omeka/files/original/a72671a323ff4dd6dc2bc173134ddaf5.pdf
----.
- Autres enseignements - saint Athanase:
----.
---.
À suivre.
François d'Assise- Maître
- Messages : 2680
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de mai -
3 mai
saints Philippe et Jacques le Mineur (fête) -mise à jour-
Apôtres
-
- Lectures : -- 1 Corinthiens 15: 1-8; Jean 14: 6-14-–
- -au bréviaire - - -Traité de Tertullien sur la prédication apostolique. -
----.
Philippe l'un des Douze; le quatrième pour certains (je dirais le CINQUIÈME) appelé par Jésus.
Comme pour les deux frères fils de Jonas, Pierre et André, il était originaire de Bethsaïde.
On le retrouve à maintes fois dans les Évangiles...
Enthousiaste, il incite Nathanaël à venir rencontrer le Seigneur :
Viens et vois, lui dit-il.
Avant l'épisode de la multiplication des pains, Jésus se tourne vers lui:
''Où pourrions-nous acheter du pain pour qu’ils aient à manger ?''
Au temps de la dernière Pâque,
des Grecs s'adressent à Philippe alors qu'ils sont venus à Jérusalem pour la fête de Pâque juive :
Nous voudrions voir Jésus.
Tous les apôtres étaient déjà connus de la foule comme étant les premiers disciples...
À la dernière Cène :
Seigneur, montre-nous le Père et cela nous suffit;
ce qui amena Jésus à semer le début du sens doctrinal essentiel de notre foi
qui sera développé par la suite par l'Église... :
les liens du Fils avec le Père.
Après l'Ascension, on relate le moment où Philippe revient au Cénacle pour prier,
avec Marie et les Apôtres.
Par la suite: place à la tradition:
Il aurait évangélisé la région qui se situe à l'emplacement de l'actuelle Turquie.
Nous croyons que c'est là qu'il serait mort, martyr.
L'histoire de Jacques le Mineur , fils d'Alphée le frère de saint Joseph (c'est pourquoi il est dit frère du Seigneur)
(le Mineur pour le distinguer
de Jacques le Majeur , fils de Zébédée, fêté le 25 juillet,
frère de saint Jean que Jésus appelait les fils du tonnerre Marc 3: 17) -
Il a tenu un rôle important dans la communauté primitive de Jérusalem.
L'épître de Jacques est-elle de lui? Elle est dite de Jacques serviteur de Dieu
et du Seigneur Jésus-Christ.
Paul, dans la liste de ceux qu'il nomme avoir vu le Seigneur ressuscité,
mentionne Jacques, sans préciser -1 Corinthiens 15: 7
Il est précisé toutefois dans Galates 1:
« 18- Ensuite, après trois ans, je montai à Jérusalem rendre visite à Céphas
et demeurai auprès de lui quinze jours :
19- je n'ai pas vu d'autre apôtre, mais seulement Jacques, le frère du Seigneur ... »
Ainsi qu'à quatre autres endroits.
Eusèbe un écrivain des premiers siècles, né 265- 340
a parlé de la sainteté de Jacques:
Consacré à Dieu dans une vie d'ascèse et de prière,
il l'implorait pour le peuple ;
au point tel que
''la peau de ses genoux était devenue calleuse comme celle d'un chameau''.
Cette réflexion imagée en dit long sur l'intimité d'un homme avec son Seigneur.
Il serait mort martyr à Jérusalem.
Philippe est inscrit au catalogue des saints séparément dans l'Église orthodoxe au 11 octobre,
et
Jacques le Mineur au 9 octobre.
---
Référé en partie du missel:
La tradition veut que, lors de la dédicace de la basilique romaine des Douze-Apôtres,
on ait déposé sous l'autel les reliques des saints Philippe et Jacques (ler mai vers 565).
est une basilique mineure de Rome datant du 6e siècle,
dédiée initialement aux apôtres Jacques le Mineur et Philippe (reliques),
par la suite elle sera dédiée aux Douze. Elle se trouve dans la région de Trevi.
Elle est sous la garde de l'Ordre des franciscains conventuels...
----.
Dans l'œuvre de Maria Valtorta, concernant les 12 Apôtres...
Dans l'œuvre de Maria Valtorta
concernant l'Apôtre Jacques d'Alphée (c'est Jacques le Mineur, cousin de Jésus...)-
https://www.maria-valtorta.org/Personnages/JacquesAlphee.htm#:~:text=Jacques%20d'Alph%C3%A9e%20est%20f%C3%AAt%C3%A9,grand%2Dp%C3%A8re%20maternel%20de%20Jacques.
concernant l'Apôtre Philippe
http://www.maria-valtorta.org/Personnages/PhilippeApotre.htm
----.
Livre contenant en plus de la biographie de saint Philippe et saint Jacques le Mineur,
la biographie de
plusieurs saints et saintes de A à V -voir ''table alphabétique''...
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=cKyPsJo4wcEC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table alphabétique'' occurrence / ''table analytique'' occurrence /
Dans la table analytique:
Concernant saint Philippe et saint Jacques:
Avant ils étaient fêtés le 1er mai...
C'est pourquoi au temps du livre référé (19e siècle) leur date est du premier jour du mois de mai...
Leur fête a été déplacée le 3 mai:
PREMIER JOUR DE MAI. page 246
Saint Philippe et Saint Jacques le Mineur , apôtres.
– 1. Cherchons, comme l'apôtre saint Philippe, à connaître Dieu tous les jours de plus en plus,
afin de l'adorer en esprit et en vérité ; étudions sa loi sainte pour la mettre en pratique.
– 2. Comme nos passions seules nous empêchent d'aimer Dieu et d'observer ses préceptes,
suivons saint Jacques le Mineur dans la voie pénitente qu'il nous a tracée ;
et non-seulement nous aurons la force de pratiquer les devoirs que la religion nous prescrit,
mais, pour conserver notre foi, nous serons même disposés à faire le sacrifice de notre vie.....
---.
---.
À suivre.
3 mai
saints Philippe et Jacques le Mineur (fête) -mise à jour-
Apôtres
-
- Lectures : -- 1 Corinthiens 15: 1-8; Jean 14: 6-14-–
- -au bréviaire - - -Traité de Tertullien sur la prédication apostolique. -
- Traité de Tertullien sur la prédication apostolique:
Tertullien 160- 220 écrivain de langue latine issu d'une famille berbère romanisée et païenne.
Il se convertit au christianisme à la fin du 2e siècle et devient le plus éminent théologien de Carthage.
« Le Christ Jésus notre Seigneur, pendant son séjour sur terre,
déclarait lui-même ce qu'il était, ce qu'il avait été,
de quelle volonté du Père il était chargé, quel devoir il prescrivait à l'homme,
soit ouvertement à la foule, soit à part, à ses disciples dont il avait choisi douze
pour vivre à ses côtés et être plus tard les docteurs des nations.
Après la chute de l'un d'eux, il ordonna aux onze autres
au moment de retourner chez son Père, après la résurrection,
d'aller et d'enseigner les nations,
et de les baptiser dans le Père, le Fils et l'Esprit Saint.
Aussitôt donc les Apôtres — ce terme signifie « envoyés » —
choisirent par le sort le douzième apôtre, Matthias, en remplacement de Judas,
selon l'autorité de la prophétie du psaume de David.
Ils reçurent la force promise de l'Esprit Saint, pour faire des miracles et parler en langues.
Ils établirent d'abord en Judée la foi en Jésus Christ
et instituèrent les Églises,
puis ils partirent de par le monde,
et annoncèrent aux nations la même doctrine et la même foi.
Et dans chaque cité ils fondèrent des Églises, auxquelles dès lors les autres Églises
empruntèrent la bouture de la foi et la semence de l'enseignement,
et l'empruntent tous les jours pour devenir elles-mêmes des Églises.
Et par cela, elles aussi sont considérées comme apostoliques,
en tant que rejetons des Églises apostoliques.
Tout doit nécessairement être caractérisé par l'origine.
Voilà pourquoi tant de si grandes Églises ne sont que l'Église primitive dont toutes procèdent.
Elles sont toutes primitives, toutes apostoliques, puisque toutes sont une.
Pour attester cette unité, elles se communiquent la paix,
elles échangent le nom de frères, et se rendent les devoirs de l'hospitalité.
Ces lois n'existent par nulle autre raison que la tradition unique d'un même mystère.
Qu'ont prêché les Apôtres : c'est-à-dire : que leur a révélé le Christ ?
Cela ne doit pas être prouvé autrement que par ces mêmes Églises
que les Apôtres ont eux-mêmes fondées,
qu'eux-mêmes ils ont instruites,
tant de vive voix, comme on dit,
que plus tard par des lettres.
Le Seigneur avait vraiment dit un jour :
J'ai encore beaucoup de choses à vous dire,
mais vous ne pourriez les supporter maintenant ;
en ajoutant toutefois :
Quand sera venu l'Esprit de vérité, il vous conduira à toute vérité.
Par là-même, il montre qu'ils n'ont rien ignoré,
ceux à qui il avait promis la possession de toute vérité par l'Esprit de vérité.
Et il accomplit sa promesse
puisque les Actes des Apôtres attestent la descente de l'Esprit Saint. »
----.
Philippe l'un des Douze; le quatrième pour certains (je dirais le CINQUIÈME) appelé par Jésus.
Comme pour les deux frères fils de Jonas, Pierre et André, il était originaire de Bethsaïde.
On le retrouve à maintes fois dans les Évangiles...
Enthousiaste, il incite Nathanaël à venir rencontrer le Seigneur :
Viens et vois, lui dit-il.
Avant l'épisode de la multiplication des pains, Jésus se tourne vers lui:
''Où pourrions-nous acheter du pain pour qu’ils aient à manger ?''
Au temps de la dernière Pâque,
des Grecs s'adressent à Philippe alors qu'ils sont venus à Jérusalem pour la fête de Pâque juive :
Nous voudrions voir Jésus.
Tous les apôtres étaient déjà connus de la foule comme étant les premiers disciples...
À la dernière Cène :
Seigneur, montre-nous le Père et cela nous suffit;
ce qui amena Jésus à semer le début du sens doctrinal essentiel de notre foi
qui sera développé par la suite par l'Église... :
les liens du Fils avec le Père.
Après l'Ascension, on relate le moment où Philippe revient au Cénacle pour prier,
avec Marie et les Apôtres.
Par la suite: place à la tradition:
Il aurait évangélisé la région qui se situe à l'emplacement de l'actuelle Turquie.
Nous croyons que c'est là qu'il serait mort, martyr.
L'histoire de Jacques le Mineur , fils d'Alphée le frère de saint Joseph (c'est pourquoi il est dit frère du Seigneur)
(le Mineur pour le distinguer
de Jacques le Majeur , fils de Zébédée, fêté le 25 juillet,
frère de saint Jean que Jésus appelait les fils du tonnerre Marc 3: 17) -
Il a tenu un rôle important dans la communauté primitive de Jérusalem.
L'épître de Jacques est-elle de lui? Elle est dite de Jacques serviteur de Dieu
et du Seigneur Jésus-Christ.
Paul, dans la liste de ceux qu'il nomme avoir vu le Seigneur ressuscité,
mentionne Jacques, sans préciser -1 Corinthiens 15: 7
Il est précisé toutefois dans Galates 1:
« 18- Ensuite, après trois ans, je montai à Jérusalem rendre visite à Céphas
et demeurai auprès de lui quinze jours :
19- je n'ai pas vu d'autre apôtre, mais seulement Jacques, le frère du Seigneur ... »
Ainsi qu'à quatre autres endroits.
Eusèbe un écrivain des premiers siècles, né 265- 340
a parlé de la sainteté de Jacques:
Consacré à Dieu dans une vie d'ascèse et de prière,
il l'implorait pour le peuple ;
au point tel que
''la peau de ses genoux était devenue calleuse comme celle d'un chameau''.
Cette réflexion imagée en dit long sur l'intimité d'un homme avec son Seigneur.
Il serait mort martyr à Jérusalem.
Philippe est inscrit au catalogue des saints séparément dans l'Église orthodoxe au 11 octobre,
et
Jacques le Mineur au 9 octobre.
---
Référé en partie du missel:
La tradition veut que, lors de la dédicace de la basilique romaine des Douze-Apôtres,
on ait déposé sous l'autel les reliques des saints Philippe et Jacques (ler mai vers 565).
est une basilique mineure de Rome datant du 6e siècle,
dédiée initialement aux apôtres Jacques le Mineur et Philippe (reliques),
par la suite elle sera dédiée aux Douze. Elle se trouve dans la région de Trevi.
Elle est sous la garde de l'Ordre des franciscains conventuels...
----.
Dans l'œuvre de Maria Valtorta, concernant les 12 Apôtres...
Dans l'œuvre de Maria Valtorta
concernant l'Apôtre Jacques d'Alphée (c'est Jacques le Mineur, cousin de Jésus...)-
https://www.maria-valtorta.org/Personnages/JacquesAlphee.htm#:~:text=Jacques%20d'Alph%C3%A9e%20est%20f%C3%AAt%C3%A9,grand%2Dp%C3%A8re%20maternel%20de%20Jacques.
concernant l'Apôtre Philippe
http://www.maria-valtorta.org/Personnages/PhilippeApotre.htm
----.
Livre contenant en plus de la biographie de saint Philippe et saint Jacques le Mineur,
la biographie de
plusieurs saints et saintes de A à V -voir ''table alphabétique''...
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=cKyPsJo4wcEC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table alphabétique'' occurrence / ''table analytique'' occurrence /
Dans la table analytique:
Concernant saint Philippe et saint Jacques:
Avant ils étaient fêtés le 1er mai...
C'est pourquoi au temps du livre référé (19e siècle) leur date est du premier jour du mois de mai...
Leur fête a été déplacée le 3 mai:
PREMIER JOUR DE MAI. page 246
Saint Philippe et Saint Jacques le Mineur , apôtres.
– 1. Cherchons, comme l'apôtre saint Philippe, à connaître Dieu tous les jours de plus en plus,
afin de l'adorer en esprit et en vérité ; étudions sa loi sainte pour la mettre en pratique.
– 2. Comme nos passions seules nous empêchent d'aimer Dieu et d'observer ses préceptes,
suivons saint Jacques le Mineur dans la voie pénitente qu'il nous a tracée ;
et non-seulement nous aurons la force de pratiquer les devoirs que la religion nous prescrit,
mais, pour conserver notre foi, nous serons même disposés à faire le sacrifice de notre vie.....
---.
---.
À suivre.
François d'Assise- Maître
- Messages : 2680
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de mai -
4 mai
saint Jean Houghton ( ) -mise à jour-
John Houghton
et ses compagnons martyrs
né v 1487 Essex, Angleterre - 1535 4 mai Tyburn, Angleterre
Tyburn: ancien village de Middlesex
Ordre religieux ordre des Chartreux
-béatifié 9 décembre 1886 par le pape Léon XIII;
-canonisé 25 octobre 1970 par le pape Paul VI;
-fêté 4 mai et le 25 octobre (martyrs d'Angleterre et du pays de Galles)-
---.
John Houghton , un prêtre catholique de l' ordre des Chartreux qui fut le premier martyr
à mourir à la suite de l' Acte de suprématie du roi Henri VIII d'Angleterre .
Il a été le premier des Chartreux à mourir en martyr.
En tant que l'un des martyrs chartreux de Londres,
il fait partie des quarante martyrs d'Angleterre et du Pays de Galles .
-----.
Jean Houghton subit le martyre en Angleterre, en 1535, avec quatre compagnons,
qui furent les premiers d'une série dont le plus connu
est l'humaniste laïc Thomas More --né 1478- 1535 6 juillet; fêté le 22 juin--.
Ce pays était chrétien, sous l'obédience du pape, lorsque le roi Henri VIII,
pour des raisons très personnelles, se sépara de l'Église catholique romaine.
Il fit voter par son Parlement un acte selon lequel
le roi devait être considéré désormais
comme le chef suprême de l'Église d'Angleterre.
La grande majorité de ses sujets accepta passivement cette nouvelle situation religieuse.
D'autant plus que la suprématie royale sur l'Église fut déclarée loi d'État
et son refus considéré comme un acte de haute trahison.
Jean Houghton était né en 1487.
Après avoir exercé le ministère sacerdotal comme prêtre séculier,
il entra dans une Chartreuse dont il devint le prieur.
Son refus de se soumettre aux prétentions du roi, partagé par ses religieux,
et son désir bien arrêté de rester fidèle à Rome, fut connu d'Henri VIII.
Celui-ci le fit enfermer dans la Tour de Londres
avec deux autres prieurs de son ordre,
un religieux de l'ordre de Sainte-Brigitte, et un prêtre séculier.
Ils passèrent en jugement.
Les jurés répugnaient à retenir le chef d'accusation de haute trahison,
qui entraînait la peine de mort.
Ils ne s'y résignèrent que sous la menace du célèbre chancelier Cromwell.
Il menace:
''Si vous refusez, leur dit-il, vous subirez vous-mêmes le châtiment des traîtres.''
Jusqu'au dernier moment, on chercha à ébranler la résolution de ces hommes courageux,
qui ne voulaient pas désobéir à leur conscience.
Rien ne les fit changer.
Ils furent traînés sur une claie depuis la prison jusqu'au lieu de l'exécution.
Cette persécution ouvrira une période d'une multitude
d'autres persécutions violentes contre les catholiques anglais,
période qui devait durer plus d'un siècle et demi.
Aujourd'hui nous vivons l'heureuse époque où l'on cherche
à retrouver l'unité perdue avec nos frères anglicans.
Puissent les victimes de cette persécution,
en particulier le bienheureux Jean Houghton
et ses compagnons, nous y aider! ...
---.
Les martyrs d’Angleterre et du pays de Galles
forment un groupe de catholiques anglais et gallois
— la plupart prêtres séculiers ou religieux —
morts par exécution capitale (entre 1535 et 1679)
en raison de leur fidélité à la foi catholique,
particulièrement pour leur attachement au pape, évêque de Rome,
comme chef de l'Église catholique,
refusant leur allégeance au roi (ou à la reine) d'Angleterre
comme autorité religieuse suprême.
Ils sont considérés comme martyrs par l'Église catholique
et furent canonisés ensemble le 25 octobre 1970 par le pape Paul VI.
Bien que commémorés ensemble le 25 octobre,
ils peuvent être commémorés séparément (comme par exemple Thomas More, 22 juin),
dans le diocèse de leur naissance, au jour anniversaire de leur mort.
Ils représentent toutes les victimes innocentes
des persécutions anti-catholiques
qui ont péri durant une longue période, entre 1535 et 1679.
L'arbre de Tyburn où furent exécutés la plupart des martyrs.
----.
C'est l'histoire, le passé, la semence...
Aujourd'hui nous vivons l'heureuse époque
où l'on cherche à retrouver
l'unité perdue avec nos frères anglicans.
Puissent les victimes de cette persécution, en particulier
le bienheureux Jean Houghton et ses compagnons,
nous y aider!
_______________________
-AUTRES FÊTES:
SAINT SYLVAIN, évêque de Gaza (mort en 307) ;
BIENHEUREUX Jean-Martin Moÿe, missionnaire (mort en 1793).
-Les 6 épouses d'Henri VIII:
Agrandir pour mieux voir le tableau... des papes qui ont régné sous le règne d'Henri VIII:
Agrandir cette imageCliquez ici pour la voir à sa taille originale.
---.
À défaut d'avoir un livre de l'histoire sur John Houghton,
en voici un sur l'histoire de Thomas Moore martyrisé 2 mois plus tard
en la même année que le martyre de saint Jean Houghton et de ses compagnons...
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=8ncl9SQ6oJAC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table analytique et alphabétique des matières'' occurrence / ''table des matières'' occurrence /
/''Henri VIII'' 156 occurrences / ''parlement'' 62 occurrences / ''vote'' 3 occurrences /
/''Église'' ou ''église'' 156 occurrences /''chef suprême'' 5 occurrences /''Rome'' plusieurs occurrences / ''pape'' 55 occurrences /
/''schisme'' 19 occurrences / ''schismatique'' 2 occurrences /
/''chartreuse'' 2 occurrences /''chartreux'' 20 occurrences / ''jugement'' 36 occurrences /''Cromwell'' 57 occurrences /
/ ''Wolsey'' 93 occurrences / etc. /
---.
---.
__________________
-AUTRES FÊTES:
-SAINT SYLVAIN, évêque de Gaza (mort en 307) ;
-BIENHEUREUX Jean-Martin Moÿe, missionnaire (mort en 1793).
__________________
-----.
À suivre.
4 mai
saint Jean Houghton ( ) -mise à jour-
John Houghton
et ses compagnons martyrs
né v 1487 Essex, Angleterre - 1535 4 mai Tyburn, Angleterre
Tyburn: ancien village de Middlesex
Ordre religieux ordre des Chartreux
-béatifié 9 décembre 1886 par le pape Léon XIII;
-canonisé 25 octobre 1970 par le pape Paul VI;
-fêté 4 mai et le 25 octobre (martyrs d'Angleterre et du pays de Galles)-
---.
John Houghton , un prêtre catholique de l' ordre des Chartreux qui fut le premier martyr
à mourir à la suite de l' Acte de suprématie du roi Henri VIII d'Angleterre .
Il a été le premier des Chartreux à mourir en martyr.
En tant que l'un des martyrs chartreux de Londres,
il fait partie des quarante martyrs d'Angleterre et du Pays de Galles .
-----.
Jean Houghton subit le martyre en Angleterre, en 1535, avec quatre compagnons,
qui furent les premiers d'une série dont le plus connu
est l'humaniste laïc Thomas More --né 1478- 1535 6 juillet; fêté le 22 juin--.
Ce pays était chrétien, sous l'obédience du pape, lorsque le roi Henri VIII,
pour des raisons très personnelles, se sépara de l'Église catholique romaine.
Il fit voter par son Parlement un acte selon lequel
le roi devait être considéré désormais
comme le chef suprême de l'Église d'Angleterre.
La grande majorité de ses sujets accepta passivement cette nouvelle situation religieuse.
D'autant plus que la suprématie royale sur l'Église fut déclarée loi d'État
et son refus considéré comme un acte de haute trahison.
Jean Houghton était né en 1487.
Après avoir exercé le ministère sacerdotal comme prêtre séculier,
il entra dans une Chartreuse dont il devint le prieur.
Son refus de se soumettre aux prétentions du roi, partagé par ses religieux,
et son désir bien arrêté de rester fidèle à Rome, fut connu d'Henri VIII.
Celui-ci le fit enfermer dans la Tour de Londres
avec deux autres prieurs de son ordre,
un religieux de l'ordre de Sainte-Brigitte, et un prêtre séculier.
Ils passèrent en jugement.
Les jurés répugnaient à retenir le chef d'accusation de haute trahison,
qui entraînait la peine de mort.
Ils ne s'y résignèrent que sous la menace du célèbre chancelier Cromwell.
Il menace:
''Si vous refusez, leur dit-il, vous subirez vous-mêmes le châtiment des traîtres.''
Jusqu'au dernier moment, on chercha à ébranler la résolution de ces hommes courageux,
qui ne voulaient pas désobéir à leur conscience.
Rien ne les fit changer.
Ils furent traînés sur une claie depuis la prison jusqu'au lieu de l'exécution.
Cette persécution ouvrira une période d'une multitude
d'autres persécutions violentes contre les catholiques anglais,
période qui devait durer plus d'un siècle et demi.
Aujourd'hui nous vivons l'heureuse époque où l'on cherche
à retrouver l'unité perdue avec nos frères anglicans.
Puissent les victimes de cette persécution,
en particulier le bienheureux Jean Houghton
et ses compagnons, nous y aider! ...
---.
Les martyrs d’Angleterre et du pays de Galles
forment un groupe de catholiques anglais et gallois
— la plupart prêtres séculiers ou religieux —
morts par exécution capitale (entre 1535 et 1679)
en raison de leur fidélité à la foi catholique,
particulièrement pour leur attachement au pape, évêque de Rome,
comme chef de l'Église catholique,
refusant leur allégeance au roi (ou à la reine) d'Angleterre
comme autorité religieuse suprême.
Ils sont considérés comme martyrs par l'Église catholique
et furent canonisés ensemble le 25 octobre 1970 par le pape Paul VI.
Bien que commémorés ensemble le 25 octobre,
ils peuvent être commémorés séparément (comme par exemple Thomas More, 22 juin),
dans le diocèse de leur naissance, au jour anniversaire de leur mort.
Ils représentent toutes les victimes innocentes
des persécutions anti-catholiques
qui ont péri durant une longue période, entre 1535 et 1679.
L'arbre de Tyburn où furent exécutés la plupart des martyrs.
----.
C'est l'histoire, le passé, la semence...
Aujourd'hui nous vivons l'heureuse époque
où l'on cherche à retrouver
l'unité perdue avec nos frères anglicans.
Puissent les victimes de cette persécution, en particulier
le bienheureux Jean Houghton et ses compagnons,
nous y aider!
_______________________
-AUTRES FÊTES:
SAINT SYLVAIN, évêque de Gaza (mort en 307) ;
BIENHEUREUX Jean-Martin Moÿe, missionnaire (mort en 1793).
-Les 6 épouses d'Henri VIII:
Agrandir pour mieux voir le tableau... des papes qui ont régné sous le règne d'Henri VIII:
Agrandir cette imageCliquez ici pour la voir à sa taille originale.
---.
À défaut d'avoir un livre de l'histoire sur John Houghton,
en voici un sur l'histoire de Thomas Moore martyrisé 2 mois plus tard
en la même année que le martyre de saint Jean Houghton et de ses compagnons...
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=8ncl9SQ6oJAC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table analytique et alphabétique des matières'' occurrence / ''table des matières'' occurrence /
/''Henri VIII'' 156 occurrences / ''parlement'' 62 occurrences / ''vote'' 3 occurrences /
/''Église'' ou ''église'' 156 occurrences /''chef suprême'' 5 occurrences /''Rome'' plusieurs occurrences / ''pape'' 55 occurrences /
/''schisme'' 19 occurrences / ''schismatique'' 2 occurrences /
/''chartreuse'' 2 occurrences /''chartreux'' 20 occurrences / ''jugement'' 36 occurrences /''Cromwell'' 57 occurrences /
/ ''Wolsey'' 93 occurrences / etc. /
---.
---.
__________________
-AUTRES FÊTES:
-SAINT SYLVAIN, évêque de Gaza (mort en 307) ;
-BIENHEUREUX Jean-Martin Moÿe, missionnaire (mort en 1793).
__________________
-----.
À suivre.
François d'Assise- Maître
- Messages : 2680
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de mai -
5 mai
Saint Hilaire d'Arles -mise à jour-
né v405-449 5 mai Arles
-(Hilarius Arelatensis fut de ces moines-évêques qui contribuèrent
activement à l'enracinement
du christianisme en Gaule.
- Il fut archevêque d’Arles de 430 à sa mort.
-fonda des monastères;
-lutta contre des déviations doctrinales;
-rétablit la discipline ecclésiastique sous son règne...
--------------
Court résumé de sa biographie:
Contrairement à ces hommes et ces femmes qui semblaient,
dès leur naissance, posséder le désir de vie religieuse,
il n'en a pas été ainsi du saint que nous fêtons aujourd'hui.
Hilaire naquit vers 401 dans une famille certainement chrétienne.
Son lieu de naissance est controversé.
Issu d'une riche famille d'origine grecque de Bourgogne,
de Lorraine
ou de Belgique
(probablement la même origine géographique
que son prédécesseur et parent Saint Honorat,
un parent qui le prit sous son aile.).
Il a une sœur (ou cousine), Piméniole,
qu'il marie à saint Loup de Troyes, dont tous deux
se consacrèrent consentants à la vie monacale après 7 ans de mariage .
Il étudie l’éloquence et les belles-lettres.
Après ses études, il occupe un poste important dans l'administration impériale.
Attaché au monde et à ses « appâts illusoires »,
il reste alors rétif aux exhortations de saint Honorat (né 365-429--
fêté le 16 janvier) ,
son parent,
(qui fonda l'abbaye de Lérin, dans l'île de Lérins)
pour essayer de l'en détacher.
Celui-ci, dont on peut penser qu'il était inspiré par Dieu,
vint cependant prêcher au jeune fonctionnaire l'excellence de la vie religieuse.
Après des réticences et des hésitations,
Hilaire abandonna le monde et ses attraits.
Il suivit Honorat dans sa solitude, et se plaça sous sa direction.
Quand Honorat fut nommé évêque à Arles, en 425,
notre saint le suivit dans sa ville épiscopale pour le seconder.
Mais il retourna vite dans sa solitude.
Il revint plus tard pour
assister son maître à ses derniers moments.
Il n'avait alors que vingt-neuf ans ;
il fut alors élu successeur évêque d'Arles à la place du défunt.
Hilaire se montra aussi bon évêque qu'il avait été excellent moine.
Il eut bien quelques démêlés
avec le pape saint Léon le Grand.
Mais tout s'arrangea vite.
Quand des saints ont des difficultés entre eux,
c'est à la fois regrettable, et encourageant pour nous
qui ne sommes pas des saints
et ne vivons pas toujours nos relations mutuelles dans la sérénité.
Attentif aux besoins des pauvres,
Hilaire travailla parfois de ses mains pour gagner de quoi les aider.
Il savait se faire tout à tous dans les conversations comme dans sa prédication.
À sa charité et sa bienveillance s'ajoutait le courage
pour réprimander éventuellement les grands de ce monde.
Son biographe nous rapporte qu'un jour il interrompit un sermon
pour reprendre un juge inique qui pénétrait dans l'église.
Qui oserait faire cela aujourd'hui ?
Sans avoir la célébrité de son homonyme de Poitiers,
Hilaire d'Arles eut
une grande influence sur son temps.
Il présida plusieurs conciles régionaux,
fonda des monastères,
lutta contre des déviations doctrinales,
et travailla à rétablir la discipline ecclésiastique.
Il quitta cette vie à la suite d'une maladie, en 449.
C'est également le 5 mai qu'il est fêté dans l'Église orthodoxe.
---------------------------
Le même jour: SAINTE JUDITH, (ou Jutta)
patronne de la Prusse (morte en 1260.
-Née en Allemagne, son époux meurt dans les croisades.
Après s'être occupée de ses enfants elle devint recluse
en soignant les malades et les chevaliers blessés.
---.
mettre en PDF une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=HsWsqyofQ64C&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table'' 134e occurrence / ''saint Hilaire'' 66 occurrences / ''Hilaire'' 121 occurrences /
/''pape'' 281 occurrences / ''hérésie'' 24 occurrences /''hérésiarque'' 2 occurrences / ''hérétique'' 13 occurrences /
/''Constantin'' plusieurs occurrences / ''concile'' 234 occurrences / ////////// etc. /
____________________________________________-
À suivre
5 mai
Saint Hilaire d'Arles -mise à jour-
né v405-449 5 mai Arles
-(Hilarius Arelatensis fut de ces moines-évêques qui contribuèrent
activement à l'enracinement
du christianisme en Gaule.
- Il fut archevêque d’Arles de 430 à sa mort.
-fonda des monastères;
-lutta contre des déviations doctrinales;
-rétablit la discipline ecclésiastique sous son règne...
--------------
Court résumé de sa biographie:
Contrairement à ces hommes et ces femmes qui semblaient,
dès leur naissance, posséder le désir de vie religieuse,
il n'en a pas été ainsi du saint que nous fêtons aujourd'hui.
Hilaire naquit vers 401 dans une famille certainement chrétienne.
Son lieu de naissance est controversé.
Issu d'une riche famille d'origine grecque de Bourgogne,
de Lorraine
ou de Belgique
(probablement la même origine géographique
que son prédécesseur et parent Saint Honorat,
un parent qui le prit sous son aile.).
Il a une sœur (ou cousine), Piméniole,
qu'il marie à saint Loup de Troyes, dont tous deux
se consacrèrent consentants à la vie monacale après 7 ans de mariage .
Il étudie l’éloquence et les belles-lettres.
Après ses études, il occupe un poste important dans l'administration impériale.
Attaché au monde et à ses « appâts illusoires »,
il reste alors rétif aux exhortations de saint Honorat (né 365-429--
fêté le 16 janvier) ,
son parent,
(qui fonda l'abbaye de Lérin, dans l'île de Lérins)
pour essayer de l'en détacher.
Celui-ci, dont on peut penser qu'il était inspiré par Dieu,
vint cependant prêcher au jeune fonctionnaire l'excellence de la vie religieuse.
Après des réticences et des hésitations,
Hilaire abandonna le monde et ses attraits.
Il suivit Honorat dans sa solitude, et se plaça sous sa direction.
Quand Honorat fut nommé évêque à Arles, en 425,
notre saint le suivit dans sa ville épiscopale pour le seconder.
Mais il retourna vite dans sa solitude.
Il revint plus tard pour
assister son maître à ses derniers moments.
Il n'avait alors que vingt-neuf ans ;
il fut alors élu successeur évêque d'Arles à la place du défunt.
Hilaire se montra aussi bon évêque qu'il avait été excellent moine.
Il eut bien quelques démêlés
avec le pape saint Léon le Grand.
Mais tout s'arrangea vite.
Quand des saints ont des difficultés entre eux,
c'est à la fois regrettable, et encourageant pour nous
qui ne sommes pas des saints
et ne vivons pas toujours nos relations mutuelles dans la sérénité.
Attentif aux besoins des pauvres,
Hilaire travailla parfois de ses mains pour gagner de quoi les aider.
Il savait se faire tout à tous dans les conversations comme dans sa prédication.
À sa charité et sa bienveillance s'ajoutait le courage
pour réprimander éventuellement les grands de ce monde.
Son biographe nous rapporte qu'un jour il interrompit un sermon
pour reprendre un juge inique qui pénétrait dans l'église.
Qui oserait faire cela aujourd'hui ?
Sans avoir la célébrité de son homonyme de Poitiers,
Hilaire d'Arles eut
une grande influence sur son temps.
Il présida plusieurs conciles régionaux,
fonda des monastères,
lutta contre des déviations doctrinales,
et travailla à rétablir la discipline ecclésiastique.
Il quitta cette vie à la suite d'une maladie, en 449.
C'est également le 5 mai qu'il est fêté dans l'Église orthodoxe.
---------------------------
Le même jour: SAINTE JUDITH, (ou Jutta)
patronne de la Prusse (morte en 1260.
-Née en Allemagne, son époux meurt dans les croisades.
Après s'être occupée de ses enfants elle devint recluse
en soignant les malades et les chevaliers blessés.
---.
mettre en PDF une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=HsWsqyofQ64C&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table'' 134e occurrence / ''saint Hilaire'' 66 occurrences / ''Hilaire'' 121 occurrences /
/''pape'' 281 occurrences / ''hérésie'' 24 occurrences /''hérésiarque'' 2 occurrences / ''hérétique'' 13 occurrences /
/''Constantin'' plusieurs occurrences / ''concile'' 234 occurrences / ////////// etc. /
____________________________________________-
À suivre
François d'Assise- Maître
- Messages : 2680
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de mai -
6 mai
saint François de Laval ( ) -mise à jour-
né 1623 30 avril Montigny-sur-Avre, France - 1708 6 mai Québec, Canada
-1er évêque de Québec;
-fondateur du Séminaire de Québec;
-béatifié 22 juin 1980 par le pape Jean-Paul II-
-canonisé 3 avril 2014 par le pape François (canonisation équipollente);
- -au bréviaire - - -- aucun-
---.
François de Laval (baptisé François en l’honneur de saint François Xavier qui avait été canonisé l'année précédente, 1621)
nom complet de baptême: François de Montmorency-Laval...
-----.
Membres de la haute noblesse française,
les Montmorency-Laval sont apparentés au roi ayant leur entrée à la cour,
les Montmorency sont dits ''premiers barons du royaume''.
Son père est un descendant du baron de Montmorency.
François a six frères et sœurs.
Appartenant à la branche cadette de la deuxième maison de Montmorency-Laval,
les Laval-Montigny, le prélat lui-même n'utilise pas le nom de Montmorency,
signant simplement, dans les registres ou ailleurs, ''François de Laval''.
Son ascendance:
Mathieu II de Montmorency, seigneur de Montmorency et Emma de Laval (1200-1264)
Guy VII de Laval X Philippa de Vitré
Guy VIII de Laval X Jeanne de Brienne, fille de Louis d'Acre et petite-fille de Jean de Brienne
André de Laval (XIVe siècle) X Eustachie de Bauçay
Guy 1er de Laval-Loué et Jeanne de Pommerieux
Thibault 1er de Laval-Loué et Jeanne de Maillé
Guy II de Laval-Loué et Charlotte de Sainte Maure de Baneon Nesle
René de Laval-La Faigne et Antoinette de Havard
René II de Laval-La Faigne et Marie de Boussu
Hugues de Laval-Tartigny et Marie de Mézières
Jean de Laval-Tartigny et Claude de Prunele
puis finalement
son père Hugues de Laval-Montigny et Michelle de Péricard
donnent naissance à six enfants...
Les deux premiers, ... moururent, jeunes encore, sur les champs de bataille,
au service de la patrie. Le troisième, François ,
est celui qui devint évêque de Québec.
Jean- Louis , le quatrième, hérita du nom et du patrimoine de Montigny ,
après que François eût résigné ses droits en sa faveur.
Le cinquième, Henri de Laval, entra dans l'ordre des bénédictins
et devint prieur de Sainte-Croix- Leuffrey.
Enfin, Anne- Charlotte, la dernière de la famille, se fit religieuse , à Nantes,
dans la communauté des filles du Saint-Sacrement,
dont elle devint même supérieure. Elle mourut en 1685. (voir le premier volume page 14)-
François de Laval fut baptisé quel jour? On l'ignore, les registres ayant eu certaines pages abîmées...
Ce fut dans l'église Saint-Martin de Montigny-sur-Avre:
son nom lui fut donné en l'honneur de ''l'apôtre des Indes'', François Xavier,
qui venait d'être canonisé l'année précédente, en 1622, par le pape Grégoire XV.
L'historien canadien Auguste-Honoré Gosselin (voir les livres biographiques référés plus bas...)
note que le choix de ce prénom
''était de bon augure pour celui qui devait être l'apôtre du Canada
et faire revivre sur ce vaste théâtre de l'Amérique du Nord
les vertus des premiers pasteurs de l'Église''.
François de Laval eut toute sa vie une grande dévotion pour son glorieux patron
et tînt même que ce dernier soit honoré au Canada comme le second saint patron du pays.
Il eut aussi une forte dévotion pour saint François d'Assise.
Adolescent, François de Laval fréquente le collège des Jésuites de La Flèche,
qui venait d'être créé sous l'impulsion de Henri IV.
Il y resta dix ans (1631–1641).
En 1641, il étudie la théologie au collège de Clermont (à Paris), une autre institution des Jésuites.
Il fut ordonné prêtre le 23 septembre 1647 en la cathédrale d’Évreux
par son oncle maternelle, Mgr François de Péricard, évêque d’Évreux.
Chanoine de la cathédrale d’Évreux, il est archidiacre d’Évreux de 1646 à 1653.
Dès le collège de La Flèche, François désire se joindre aux missions.
Il y rencontra un jésuite missionnaire de la première heure en Nouvelle-France,
le Père Énemond Massé, et où il a comme surveillant
le Père Gabriel Lallemant, qui est le futur martyr, que son zèle pousse vers la Nouvelle-France.
" On avait formé en 1611 un établissement à Port- Royal, dans
l'Acadie, et ces deux missionnaires jésuites, les PP. Biard et Masse, y
avaient été envoyés par les soins du P. Coton, confesseur de Henri IV.
Dans les prémices:
Un événement renforcera l'approche de son choix pour les missions:
en 1653 : la visite du Père Alexandre de Rhodes
(voir les noms des Pères dans les livres biographiques )
au groupe de jeunes prêtres dont fait partie François de Laval depuis son ordination en 1647.
Elle le marquera définitivement et imprégnera profondément sa vie de prêtre et d’évêque.
La rencontre avec le père de Rhodes a lieu en février 1653.
Arrivé à Paris le 27 janvier 1653, le père Alexandre de Rhodes
est reçu à la cour et dans les milieux proches de la compagnie du Saint-Sacrement.
C’est ainsi qu’il est invité par le groupe des ''Bons Amis'' du père Bagot,
dont fait partie François de Laval, qui sont séduits pas ses paroles.
À la suite d’un exposé donné au groupe,
François de Laval et quelques amis s’offrent pour les missions d’Asie.
Dès le 7 mars 1653, sur proposition des pères Bagot et de Rhodes,
François de Laval, archidiacre d’Évreux,
François Pallu, chanoine de Saint Martin de Tours
et Pierre Picques, bachelier en théologie de la faculté de Paris,
sont choisis dans le groupe des jeunes prêtres pour aller dans les pays lointains,
au Siam et au Tonkin comme vicaires apostoliques.
Pour Rome, le moment est idéal de reprendre en main les missions
confiées jusque-là aux arrangements ''Padroado'' des rois d’Espagne et du Portugal avec le Saint-Siège.
C’est pourquoi la congrégation De La Propagation de la Foi, fondée en 1622,
décide d’envoyer directement des évêques en pays de mission.
Pour éviter les susceptibilités royales,
on ne créera pas de nouveaux diocèses pour ces évêques :
on les nommera évêques ''in partibus infidelium'' (« dans les régions infidèles »),
ce qui revient à dire évêques d’un nouveau diocèse aujourd'hui occupé par des infidèles.
Ces vicaires apostoliques seront chargés par le pape
d’aller organiser le clergé local en Asie et en Amérique septentrionale.
Sur les conseils du père de Rhodes, Rome, d'abord en hésitant,
opta pour des candidats français.
Le projet de nomination de François de Laval en Asie, au Tonkin plus précisément,
va tarder pour diverses raisons, dont l’opposition des Portugais
et la mort du pape Innocent X en 1655, ce qui permet à Louis XIV, le 26 janvier 1657,
de proposer, à la demande des jésuites,
que François de Laval soit nommé en Nouvelle‑France plutôt qu’au Tonkin.
François de Laval est nommé évêque de Pétrée (aujourd’hui Pétra en Jordanie) le 11 avril 1658...
Les ''Bons Amis'' signent le 1er juillet 1658 une demande
envoyée aux cardinaux de la congrégation De Propaganda Fide
où ils font valoir qu’ ''il y a en France plusieurs ecclésiastiques
désireux de se consacrer à la conversion des infidèles et que,
d’autre part, il est nécessaire pour la conservation et l’accroissement des missions
de commencer au plus tôt dans le Canada, la Chine, le Tonkin et la Cochinchine,
suivant l’ordre de Sa Sainteté et conformément aux décrets de vos Éminences''.
Le 8 décembre 1658, il est nommé vicaire apostolique de la Nouvelle-France
et sacré évêque in partibus de Pétra dans la chapelle de la Vierge (aujourd'hui disparue)
de l'église de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés à Paris ;
il arrive à Québec le 16 juin 1659, après avoir fait escale à Percé le 16 mai ;
le vicaire apostolique profitera de ce passage pour célébrer
sa première messe en Nouvelle-France et confirmer 140 personnes, dont 55 Micmacs.
Dans la ligne du concile de Trente, qui s'est clôturé un siècle plus tôt en décembre 1563,
il fonde la communauté des prêtres du Séminaire de Québec le 26 mars 1663
à laquelle il confie le Grand séminaire de Québec et en 1668, le Petit séminaire de Québec.
En 1665, il rattache le groupe au Séminaire des Missions étrangères de Paris
et la communauté prend le nom de Séminaire des Missions étrangères
établi à Québec sous le patronage de la Sainte-Famille.
Elle existe encore aujourd'hui et est connue maintenant sous le nom de Séminaire de Québec.
À cette époque, toutes les paroisses sont rattachées au Séminaire de Québec.
François de Laval les considère comme des missions
et les prêtres qui les desservent comme des missionnaires.
Il désire que son clergé soit mobile et disponible en tout temps pour le ministère.
Des moyens financiers nécessaires à sa mission, il acquiert de 1664 à 1668
la seigneurie de Beaupré avec ses ressources personnelles.
Dans le même but, il obtient du roi Louis XIV, en 1664,
l'abbaye de Méobecq (abbatiale de Méobecq), dans le Berry, en France,
et devient, à ce titre, prieur d'Esves-le-Moutier.
Comme abbé commendataire, il utilise les revenus de l'abbaye
pour son vicariat apostolique avant d'être obligé de la supprimer en 1673 par lettre patente,
conformément aux décrets du concile de Trente
qui exige la présence physique des abbés dans leurs abbayes.
Il avait déjà ouvert en 1668, une résidence pour les futurs prêtres, le Petit séminaire de Québec,
qui deviendra en 1765, après la conquête anglaise,
un collège d'enseignement secondaire et collégial ouvert
qui se fera le promoteur du cours classique.
En 1674, le diocèse de Québec est créé par Clément X
et il en devient le premier évêque.
Son diocèse inclut tous les territoires français
et les régions non explorées par les Européens en Amérique du Nord,
à l'exception des colonies britanniques de Nouvelle-Angleterre
et des colonies espagnoles de Floride, du Mexique et de Californie.
Il couvre donc plus de la moitié du continent,
de la baie d'Hudson jusqu'aux bayous de la Louisiane.
Pasteur infatigable, il fait quatre voyages en Nouvelle-France dans des conditions difficiles.
Il parcourt aussi en canot, à pied, en raquettes, son vaste diocèse
qui s'étend des rives du fleuve Saint-Laurent et de l'Acadie
jusqu'au Mississippi, aujourd'hui aux États-Unis, pour visiter ses fidèles.
Il porte une attention particulière aux membres des ''Premières Nations'',
dont il défend la dignité en combattant les commerçants qui font le trafic d'alcool (eau-de-vie)
pour les exploiter par la suite. Il va même jusqu'à les menacer d'excommunication.
Il fut aussi gouverneur de la Nouvelle-France (à titre provisoire) à deux occasions :
du 23 juillet au 15 août 1663 et du 9 mai 1682 au 9 octobre 1682.
En 1680, le 12 avril, au presbytère de St-Josse à Paris, il fait la donation de tous ses biens
à la communauté des prêtres du Séminaire de Québec.
En 1684, il institue la fête de la Sainte-Famille (4 novembre).
En 1685, François de Laval démissionne de son poste d’évêque de Québec.
Il rentre en France mais très vite demande au Roi l'autorisation de revenir
dans son diocèse souhaitant y mourir au milieu de ses ouailles.
Après plusieurs refus, le roi Louis XIV accorde au prélat déjà âgé
la permission de terminer ses jours en Nouvelle-France.
Il se retire alors au Séminaire de Québec
et se met au service du nouvel évêque, Jean-Baptiste de La Croix de Chevrières de Saint-Vallier,
qui lui avait succédé en 1688.
Il meurt à Québec vingt ans plus tard, le 6 mai 1708.
Sa dépouille est inhumée dans la cathédrale.
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
-tome 1
https://books.google.ca/books?id=xJxlwgEACAAJ&printsec=frontcover&source=gbs_atb&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / ''jésuite''357 occurrences /''La Flèche'' 24 occurrences /
/ ''Henri IV'' 7 occurrences /''Église'' avec un É majuscule ou un é minuscule 501 occurrences /
/ ''hérétique'' 5 occurrences / ''pape'' 57 occurrences / ////////////// etc. /
------.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
-tome 2
https://books.google.ca/books?id=QOdYAAAAMAAJ&printsec=frontcover&source=gbs_book_other_versions_r&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence //''Église'' avec un É majuscule ou un é minuscule 516 occurrences /
/ ''hérétique'' 50 occurrences / ''pape'' 21 occurrences / /////////////////// etc. /
-------------.
---.
À suivre.
6 mai
saint François de Laval ( ) -mise à jour-
né 1623 30 avril Montigny-sur-Avre, France - 1708 6 mai Québec, Canada
-1er évêque de Québec;
-fondateur du Séminaire de Québec;
-béatifié 22 juin 1980 par le pape Jean-Paul II-
-canonisé 3 avril 2014 par le pape François (canonisation équipollente);
- -au bréviaire - - -- aucun-
---.
François de Laval (baptisé François en l’honneur de saint François Xavier qui avait été canonisé l'année précédente, 1621)
nom complet de baptême: François de Montmorency-Laval...
-----.
Membres de la haute noblesse française,
les Montmorency-Laval sont apparentés au roi ayant leur entrée à la cour,
les Montmorency sont dits ''premiers barons du royaume''.
Son père est un descendant du baron de Montmorency.
François a six frères et sœurs.
Appartenant à la branche cadette de la deuxième maison de Montmorency-Laval,
les Laval-Montigny, le prélat lui-même n'utilise pas le nom de Montmorency,
signant simplement, dans les registres ou ailleurs, ''François de Laval''.
Son ascendance:
Mathieu II de Montmorency, seigneur de Montmorency et Emma de Laval (1200-1264)
Guy VII de Laval X Philippa de Vitré
Guy VIII de Laval X Jeanne de Brienne, fille de Louis d'Acre et petite-fille de Jean de Brienne
André de Laval (XIVe siècle) X Eustachie de Bauçay
Guy 1er de Laval-Loué et Jeanne de Pommerieux
Thibault 1er de Laval-Loué et Jeanne de Maillé
Guy II de Laval-Loué et Charlotte de Sainte Maure de Baneon Nesle
René de Laval-La Faigne et Antoinette de Havard
René II de Laval-La Faigne et Marie de Boussu
Hugues de Laval-Tartigny et Marie de Mézières
Jean de Laval-Tartigny et Claude de Prunele
puis finalement
son père Hugues de Laval-Montigny et Michelle de Péricard
donnent naissance à six enfants...
Les deux premiers, ... moururent, jeunes encore, sur les champs de bataille,
au service de la patrie. Le troisième, François ,
est celui qui devint évêque de Québec.
Jean- Louis , le quatrième, hérita du nom et du patrimoine de Montigny ,
après que François eût résigné ses droits en sa faveur.
Le cinquième, Henri de Laval, entra dans l'ordre des bénédictins
et devint prieur de Sainte-Croix- Leuffrey.
Enfin, Anne- Charlotte, la dernière de la famille, se fit religieuse , à Nantes,
dans la communauté des filles du Saint-Sacrement,
dont elle devint même supérieure. Elle mourut en 1685. (voir le premier volume page 14)-
François de Laval fut baptisé quel jour? On l'ignore, les registres ayant eu certaines pages abîmées...
Ce fut dans l'église Saint-Martin de Montigny-sur-Avre:
son nom lui fut donné en l'honneur de ''l'apôtre des Indes'', François Xavier,
qui venait d'être canonisé l'année précédente, en 1622, par le pape Grégoire XV.
L'historien canadien Auguste-Honoré Gosselin (voir les livres biographiques référés plus bas...)
note que le choix de ce prénom
''était de bon augure pour celui qui devait être l'apôtre du Canada
et faire revivre sur ce vaste théâtre de l'Amérique du Nord
les vertus des premiers pasteurs de l'Église''.
François de Laval eut toute sa vie une grande dévotion pour son glorieux patron
et tînt même que ce dernier soit honoré au Canada comme le second saint patron du pays.
Il eut aussi une forte dévotion pour saint François d'Assise.
Adolescent, François de Laval fréquente le collège des Jésuites de La Flèche,
qui venait d'être créé sous l'impulsion de Henri IV.
Il y resta dix ans (1631–1641).
En 1641, il étudie la théologie au collège de Clermont (à Paris), une autre institution des Jésuites.
Il fut ordonné prêtre le 23 septembre 1647 en la cathédrale d’Évreux
par son oncle maternelle, Mgr François de Péricard, évêque d’Évreux.
Chanoine de la cathédrale d’Évreux, il est archidiacre d’Évreux de 1646 à 1653.
Dès le collège de La Flèche, François désire se joindre aux missions.
Il y rencontra un jésuite missionnaire de la première heure en Nouvelle-France,
le Père Énemond Massé, et où il a comme surveillant
le Père Gabriel Lallemant, qui est le futur martyr, que son zèle pousse vers la Nouvelle-France.
" On avait formé en 1611 un établissement à Port- Royal, dans
l'Acadie, et ces deux missionnaires jésuites, les PP. Biard et Masse, y
avaient été envoyés par les soins du P. Coton, confesseur de Henri IV.
Dans les prémices:
Un événement renforcera l'approche de son choix pour les missions:
en 1653 : la visite du Père Alexandre de Rhodes
(voir les noms des Pères dans les livres biographiques )
au groupe de jeunes prêtres dont fait partie François de Laval depuis son ordination en 1647.
Elle le marquera définitivement et imprégnera profondément sa vie de prêtre et d’évêque.
La rencontre avec le père de Rhodes a lieu en février 1653.
Arrivé à Paris le 27 janvier 1653, le père Alexandre de Rhodes
est reçu à la cour et dans les milieux proches de la compagnie du Saint-Sacrement.
C’est ainsi qu’il est invité par le groupe des ''Bons Amis'' du père Bagot,
dont fait partie François de Laval, qui sont séduits pas ses paroles.
À la suite d’un exposé donné au groupe,
François de Laval et quelques amis s’offrent pour les missions d’Asie.
Dès le 7 mars 1653, sur proposition des pères Bagot et de Rhodes,
François de Laval, archidiacre d’Évreux,
François Pallu, chanoine de Saint Martin de Tours
et Pierre Picques, bachelier en théologie de la faculté de Paris,
sont choisis dans le groupe des jeunes prêtres pour aller dans les pays lointains,
au Siam et au Tonkin comme vicaires apostoliques.
Pour Rome, le moment est idéal de reprendre en main les missions
confiées jusque-là aux arrangements ''Padroado'' des rois d’Espagne et du Portugal avec le Saint-Siège.
C’est pourquoi la congrégation De La Propagation de la Foi, fondée en 1622,
décide d’envoyer directement des évêques en pays de mission.
Pour éviter les susceptibilités royales,
on ne créera pas de nouveaux diocèses pour ces évêques :
on les nommera évêques ''in partibus infidelium'' (« dans les régions infidèles »),
ce qui revient à dire évêques d’un nouveau diocèse aujourd'hui occupé par des infidèles.
Ces vicaires apostoliques seront chargés par le pape
d’aller organiser le clergé local en Asie et en Amérique septentrionale.
Sur les conseils du père de Rhodes, Rome, d'abord en hésitant,
opta pour des candidats français.
Le projet de nomination de François de Laval en Asie, au Tonkin plus précisément,
va tarder pour diverses raisons, dont l’opposition des Portugais
et la mort du pape Innocent X en 1655, ce qui permet à Louis XIV, le 26 janvier 1657,
de proposer, à la demande des jésuites,
que François de Laval soit nommé en Nouvelle‑France plutôt qu’au Tonkin.
François de Laval est nommé évêque de Pétrée (aujourd’hui Pétra en Jordanie) le 11 avril 1658...
Les ''Bons Amis'' signent le 1er juillet 1658 une demande
envoyée aux cardinaux de la congrégation De Propaganda Fide
où ils font valoir qu’ ''il y a en France plusieurs ecclésiastiques
désireux de se consacrer à la conversion des infidèles et que,
d’autre part, il est nécessaire pour la conservation et l’accroissement des missions
de commencer au plus tôt dans le Canada, la Chine, le Tonkin et la Cochinchine,
suivant l’ordre de Sa Sainteté et conformément aux décrets de vos Éminences''.
Le 8 décembre 1658, il est nommé vicaire apostolique de la Nouvelle-France
et sacré évêque in partibus de Pétra dans la chapelle de la Vierge (aujourd'hui disparue)
de l'église de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés à Paris ;
il arrive à Québec le 16 juin 1659, après avoir fait escale à Percé le 16 mai ;
le vicaire apostolique profitera de ce passage pour célébrer
sa première messe en Nouvelle-France et confirmer 140 personnes, dont 55 Micmacs.
Dans la ligne du concile de Trente, qui s'est clôturé un siècle plus tôt en décembre 1563,
il fonde la communauté des prêtres du Séminaire de Québec le 26 mars 1663
à laquelle il confie le Grand séminaire de Québec et en 1668, le Petit séminaire de Québec.
En 1665, il rattache le groupe au Séminaire des Missions étrangères de Paris
et la communauté prend le nom de Séminaire des Missions étrangères
établi à Québec sous le patronage de la Sainte-Famille.
Elle existe encore aujourd'hui et est connue maintenant sous le nom de Séminaire de Québec.
À cette époque, toutes les paroisses sont rattachées au Séminaire de Québec.
François de Laval les considère comme des missions
et les prêtres qui les desservent comme des missionnaires.
Il désire que son clergé soit mobile et disponible en tout temps pour le ministère.
Des moyens financiers nécessaires à sa mission, il acquiert de 1664 à 1668
la seigneurie de Beaupré avec ses ressources personnelles.
Dans le même but, il obtient du roi Louis XIV, en 1664,
l'abbaye de Méobecq (abbatiale de Méobecq), dans le Berry, en France,
et devient, à ce titre, prieur d'Esves-le-Moutier.
Comme abbé commendataire, il utilise les revenus de l'abbaye
pour son vicariat apostolique avant d'être obligé de la supprimer en 1673 par lettre patente,
conformément aux décrets du concile de Trente
qui exige la présence physique des abbés dans leurs abbayes.
Il avait déjà ouvert en 1668, une résidence pour les futurs prêtres, le Petit séminaire de Québec,
qui deviendra en 1765, après la conquête anglaise,
un collège d'enseignement secondaire et collégial ouvert
qui se fera le promoteur du cours classique.
En 1674, le diocèse de Québec est créé par Clément X
et il en devient le premier évêque.
Son diocèse inclut tous les territoires français
et les régions non explorées par les Européens en Amérique du Nord,
à l'exception des colonies britanniques de Nouvelle-Angleterre
et des colonies espagnoles de Floride, du Mexique et de Californie.
Il couvre donc plus de la moitié du continent,
de la baie d'Hudson jusqu'aux bayous de la Louisiane.
Pasteur infatigable, il fait quatre voyages en Nouvelle-France dans des conditions difficiles.
Il parcourt aussi en canot, à pied, en raquettes, son vaste diocèse
qui s'étend des rives du fleuve Saint-Laurent et de l'Acadie
jusqu'au Mississippi, aujourd'hui aux États-Unis, pour visiter ses fidèles.
Il porte une attention particulière aux membres des ''Premières Nations'',
dont il défend la dignité en combattant les commerçants qui font le trafic d'alcool (eau-de-vie)
pour les exploiter par la suite. Il va même jusqu'à les menacer d'excommunication.
Il fut aussi gouverneur de la Nouvelle-France (à titre provisoire) à deux occasions :
du 23 juillet au 15 août 1663 et du 9 mai 1682 au 9 octobre 1682.
En 1680, le 12 avril, au presbytère de St-Josse à Paris, il fait la donation de tous ses biens
à la communauté des prêtres du Séminaire de Québec.
En 1684, il institue la fête de la Sainte-Famille (4 novembre).
En 1685, François de Laval démissionne de son poste d’évêque de Québec.
Il rentre en France mais très vite demande au Roi l'autorisation de revenir
dans son diocèse souhaitant y mourir au milieu de ses ouailles.
Après plusieurs refus, le roi Louis XIV accorde au prélat déjà âgé
la permission de terminer ses jours en Nouvelle-France.
Il se retire alors au Séminaire de Québec
et se met au service du nouvel évêque, Jean-Baptiste de La Croix de Chevrières de Saint-Vallier,
qui lui avait succédé en 1688.
Il meurt à Québec vingt ans plus tard, le 6 mai 1708.
Sa dépouille est inhumée dans la cathédrale.
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
-tome 1
https://books.google.ca/books?id=xJxlwgEACAAJ&printsec=frontcover&source=gbs_atb&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / ''jésuite''357 occurrences /''La Flèche'' 24 occurrences /
/ ''Henri IV'' 7 occurrences /''Église'' avec un É majuscule ou un é minuscule 501 occurrences /
/ ''hérétique'' 5 occurrences / ''pape'' 57 occurrences / ////////////// etc. /
------.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
-tome 2
https://books.google.ca/books?id=QOdYAAAAMAAJ&printsec=frontcover&source=gbs_book_other_versions_r&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence //''Église'' avec un É majuscule ou un é minuscule 516 occurrences /
/ ''hérétique'' 50 occurrences / ''pape'' 21 occurrences / /////////////////// etc. /
-------------.
---.
À suivre.
François d'Assise- Maître
- Messages : 2680
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de mai -
6 mai
saint Jean devant la Porte Latine -mise à jour-
né Bethsaïde v 10-101 Éphèse
-Martyre de saint Jean Porte latine
dans un vitrail de l'église Notre-Dame de Saint-Lô; vers 1500-
-Cette fête n'est plus retenue dans le calendrier...
Pourtant...
-------------- .
-visionner à partir de 7'00'':
---.
Cette fête de Saint Jean devant la Porte Latine
a disparu de la nouvelle liturgie.
Cela vient sans doute en partie du fait que le récit de cet épisode
de la vie de saint Jean qu'elle commémorait,
ne se présente pas avec toutes les garanties d'authenticité historique souhaitables.
Il en fut par ailleurs ainsi pour d'autres fêtes, (mais pour d'autres raisons aussi)
qui ont fait place à d'autres choix...
D'ailleurs elles ne peuvent pas être choisies pour toutes figurer au missel ou aux lectures du bréviaire;
l'on comprendra que dans la vaste étendue des biographies des saints et saintes,
un choix s'impose sans faire de tort à aucune autre
qui peut continuer de prévaloir sélectivement en régions...
Concernant cette ancienne fête qui relate le martyre de saint Jean devant la Porte Latine
cependant on peut constater que des auteurs anciens en ont fait allusion :
Tertullien,
saint Jérôme
et Eusèbe lui-même, lui un historien toujours réputé depuis les temps de l’Antiquité.
Selon la tradition, Jean, vers la fin de sa longue vie,
aurait été arrêté à Éphèse, en l’an 95,
où il est attesté qu'il y demeurait avec Marie la Mère de Jésus,
pour être conduit à Rome.
Il fut mis en présence de l'empereur Domitien,
(15 ans empereur du 14 septembre 81 au 18 septembre 96 )
Celui-ci, dont Tacite a dit qu'il surpassa Néron en cruauté,
s'en prit également aux chrétiens, dont la vertu constituait
un reproche vivant pour lui qui la pratiquait si peu.
Sans égard pour le vieillard qu'était devenu l'Apôtre Jean, (né vers l’an 10, il avait environ 85 ans )
il le fit plonger dans une chaudière
d'huile bouillante ;
Jean n'en ressentit aucun mal;
tel est l'objet de la fête.
Ceci se passait en dehors de la ville, devant la Porte latine.
N’ayant donc subi aucun dommage physique on en déduisit qu’il était un sorcier,
tout comme on prétendait que Jésus faisait des miracles par le pouvoir de la magie ou des démons…
Jean sera alors relégué dans l'île de Patmos,
(où il ne finira pas là ses jours, contrairement à ce
qu’en croient trop facilement quelques-uns qui l'ont déduit… )
l’île est située dans la mer Égée; Jean le dit lui-même dans le livre de l'Apocalypse.
Apocalypse 1 : 9 -
« Moi, Jean, votre frère et votre compagnon dans l'épreuve,
la royauté et la constance, en Jésus.
Je me trouvais dans l'île de Patmos,
à cause de la Parole de Dieu et du témoignage de Jésus. »
…petite île à 50 kilomètres des côtes de l’Asie Mineure.
Rocailleuse et infestée de serpents, de lézards et de scorpions,
l’île n’avait pas grande valeur commerciale;
c’est pourquoi l’Empire romain en avait fait un bagne
où l’on reléguait les pires criminels, les prisonniers politiques,
où ils finissaient leurs jours pour la plupart pour y mourir…
Mais pas Jean... Par la suite de l’assassinat de Domitien (96),
il revint à Éphèse où il mourut de mort naturelle (en l'an 101).
Dans un passage d'évangile bien connu,
Jacques et Jean son frère avaient demandé au Seigneur les premières places dans son royaume.
Jésus leur avait dit alors : Pouvez-vous boire le calice que je vais boire?
Après leur réponse affirmative, il ne leur avait pas promis ces places d'honneur,
mais il leur avait prédit le calice, symbole de la participation à sa passion et à sa mort.
Ce qui arriva très tôt pour Jacques (le Majeur, pour le distingué du cousin du Seigneur –Jacques le Mineur),
dont son martyre est attesté par Luc dans les Actes des Apôtres.
Jean, quant à lui, comme on l’a vu, a échappé
à la mort et à la souffrance de son le supplice.
Cette épreuve et les tribulations qui ont fait de lui un témoin fidèle
peuvent cependant le placer au rang des martyrs et justifient la prophétie du Seigneur. ... »
-une fois rendu, après avoir cliqué une première fois sur l'adresse du lien,
DANS LA COLONNE DE GAUCHE cliquer sur le mot PDF
pour télécharger afin de chercher par occurrence-
https://www.google.cat/books?id=d3sTAAAAYAAJ&pg=PA42&vq=murs&dq=editions:ISBN0543913082&lr=&hl=ca&output=html_text&source=gbs_toc_r&cad=3
''table des matières'' occurrence / ''saint Jean'' 75 occurrences / ''huile'' 4 occurrences /
/ ''martyr'' 4 occurrences / ''Porte Latine'' 2 occurrences /''hérésie'' 4 occurrences / ///////// etc. /
À suivre
6 mai
saint Jean devant la Porte Latine -mise à jour-
né Bethsaïde v 10-101 Éphèse
-Martyre de saint Jean Porte latine
dans un vitrail de l'église Notre-Dame de Saint-Lô; vers 1500-
-Cette fête n'est plus retenue dans le calendrier...
Pourtant...
-------------- .
-visionner à partir de 7'00'':
---.
Cette fête de Saint Jean devant la Porte Latine
a disparu de la nouvelle liturgie.
Cela vient sans doute en partie du fait que le récit de cet épisode
de la vie de saint Jean qu'elle commémorait,
ne se présente pas avec toutes les garanties d'authenticité historique souhaitables.
Il en fut par ailleurs ainsi pour d'autres fêtes, (mais pour d'autres raisons aussi)
qui ont fait place à d'autres choix...
D'ailleurs elles ne peuvent pas être choisies pour toutes figurer au missel ou aux lectures du bréviaire;
l'on comprendra que dans la vaste étendue des biographies des saints et saintes,
un choix s'impose sans faire de tort à aucune autre
qui peut continuer de prévaloir sélectivement en régions...
Concernant cette ancienne fête qui relate le martyre de saint Jean devant la Porte Latine
cependant on peut constater que des auteurs anciens en ont fait allusion :
Tertullien,
saint Jérôme
et Eusèbe lui-même, lui un historien toujours réputé depuis les temps de l’Antiquité.
Selon la tradition, Jean, vers la fin de sa longue vie,
aurait été arrêté à Éphèse, en l’an 95,
où il est attesté qu'il y demeurait avec Marie la Mère de Jésus,
pour être conduit à Rome.
Il fut mis en présence de l'empereur Domitien,
(15 ans empereur du 14 septembre 81 au 18 septembre 96 )
Celui-ci, dont Tacite a dit qu'il surpassa Néron en cruauté,
s'en prit également aux chrétiens, dont la vertu constituait
un reproche vivant pour lui qui la pratiquait si peu.
Sans égard pour le vieillard qu'était devenu l'Apôtre Jean, (né vers l’an 10, il avait environ 85 ans )
il le fit plonger dans une chaudière
d'huile bouillante ;
Jean n'en ressentit aucun mal;
tel est l'objet de la fête.
Ceci se passait en dehors de la ville, devant la Porte latine.
N’ayant donc subi aucun dommage physique on en déduisit qu’il était un sorcier,
tout comme on prétendait que Jésus faisait des miracles par le pouvoir de la magie ou des démons…
Jean sera alors relégué dans l'île de Patmos,
(où il ne finira pas là ses jours, contrairement à ce
qu’en croient trop facilement quelques-uns qui l'ont déduit… )
l’île est située dans la mer Égée; Jean le dit lui-même dans le livre de l'Apocalypse.
Apocalypse 1 : 9 -
« Moi, Jean, votre frère et votre compagnon dans l'épreuve,
la royauté et la constance, en Jésus.
Je me trouvais dans l'île de Patmos,
à cause de la Parole de Dieu et du témoignage de Jésus. »
…petite île à 50 kilomètres des côtes de l’Asie Mineure.
Rocailleuse et infestée de serpents, de lézards et de scorpions,
l’île n’avait pas grande valeur commerciale;
c’est pourquoi l’Empire romain en avait fait un bagne
où l’on reléguait les pires criminels, les prisonniers politiques,
où ils finissaient leurs jours pour la plupart pour y mourir…
Mais pas Jean... Par la suite de l’assassinat de Domitien (96),
il revint à Éphèse où il mourut de mort naturelle (en l'an 101).
Dans un passage d'évangile bien connu,
Jacques et Jean son frère avaient demandé au Seigneur les premières places dans son royaume.
Jésus leur avait dit alors : Pouvez-vous boire le calice que je vais boire?
Après leur réponse affirmative, il ne leur avait pas promis ces places d'honneur,
mais il leur avait prédit le calice, symbole de la participation à sa passion et à sa mort.
Ce qui arriva très tôt pour Jacques (le Majeur, pour le distingué du cousin du Seigneur –Jacques le Mineur),
dont son martyre est attesté par Luc dans les Actes des Apôtres.
Jean, quant à lui, comme on l’a vu, a échappé
à la mort et à la souffrance de son le supplice.
Cette épreuve et les tribulations qui ont fait de lui un témoin fidèle
peuvent cependant le placer au rang des martyrs et justifient la prophétie du Seigneur. ... »
-une fois rendu, après avoir cliqué une première fois sur l'adresse du lien,
DANS LA COLONNE DE GAUCHE cliquer sur le mot PDF
pour télécharger afin de chercher par occurrence-
https://www.google.cat/books?id=d3sTAAAAYAAJ&pg=PA42&vq=murs&dq=editions:ISBN0543913082&lr=&hl=ca&output=html_text&source=gbs_toc_r&cad=3
''table des matières'' occurrence / ''saint Jean'' 75 occurrences / ''huile'' 4 occurrences /
/ ''martyr'' 4 occurrences / ''Porte Latine'' 2 occurrences /''hérésie'' 4 occurrences / ///////// etc. /
À suivre
François d'Assise- Maître
- Messages : 2680
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de mai -
7 mai
sainte Flavie Domitille ( ) -mise à jour-
Ancient Roman saints Domitilla avec Nérée et Achillée - de Peter Paul Rubens (1577–1640)
- née Rome -martyre v 98 -
- Lectures : -- -–
- -au bréviaire -aucun - - -
-----
À tout chercheur s'intéressant aux anciens martyrs de la Ville éternelle-
...
https://www.aasm.ch/pages/echos/ESM062018.pdf
''Clément'' 3 occurrences / ''Église'' ou ''église'' 5 occurrences / ''Domitille'' 68 occurrences /
/''empereur'' 21 occurrences / ''Domitien'' 46 occurrences / ''Nérée'' 10 occurrences -toujours nommé avec ''Achillée'' /
/''saint Pierre'' 4 occurrences / ''païens'' 1 occurrence / ''Flaviens'' 8 occurrences / ''Aurélien'' 6 occurrences /
/''catacombe'' 8 occurrences / ''Pontia'' 15 occurrences / //////////////// etc. /
---.
Le nom de Flavie Domitille a longtemps été jumelée
aux noms d'autres martyrs des premiers siècles,
comme
Nérée et Achillée,
ces deux saints maintenant fêtés seuls le 12 mai
(avec des dates approximatives dans certaines biographies...
Au fond c'est sans importance ne retenant que l'offrande de leur vie) .
Ces derniers auraient été au service de l'illustre famille de Flavie
(des serviteurs eunuques et valets de chambre).
Famille apparentée à l'empereur Domitien (empereur de 81-96)
Nérée et Achillée furent convertis au christianisme
par l'Apôtre Pierre lui-même semble-t-il.
Flavie Domitille, comme d'autres jeunes filles des débuts du christianisme,
avait décidé, dès son plus jeune âge, de se consacrer à Dieu avec un vœu perpétuel de virginité.
C'est le pape Clément
qui reçut son acte de consécration.
Le fils d'un consul, nommé Aurélien, qui souhaitait l'avoir pour épouse,
éprouvant une grande déception, furieux de sa décision la fit exiler dans l'île Pontiana (Ponza) (Pontia)
avec Nérée et Achillée. Aurélien, qui soupçonnait ceux-ci,
non sans raison d'ailleurs, d'avoir pesé sur le choix de Flavie,
exerça sa vengeance en les faisant mettre à mort.
C'est alors le début d'une période de persécution violente.
Flavie n'en revient pas pour autant sur sa décision,
et doit également défendre sa foi chrétienne.
Non seulement elle y reste fidèle, mais elle convertit deux femmes
qui se trouvaient sur les lieux de son exil.
Cette conversion ne fut pas sans conséquence,
car ces personnes payèrent de leur vie leur refus
de sacrifier aux idoles : on les brûla vives.
---
AUSSI
https://books.google.ca/books?id=OaFfAAAAcAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table'' seulement la 12e occurrence /
CHAPITRE I. Les Catacombes. 5
CHAPITRE III. Le · Baptême 19
CHAPITRE III. Actes des Martyrs. 30
CHAPITRE IV . La Chrétienne et l'Edit . 39
CHAPITRE V. Domitien . 53
CHAPITRE V1 . Le retour vers la patrie. 61
CHAPITRE VII . Le triomphe . 73
LA MORT DU JUSTE . 79
/ ''catacombe'' 15 occurrences /
/+ reprendre les occurrences du livre précédent... / /////////// etc. /
---.
---.
À suivre.
7 mai
sainte Flavie Domitille ( ) -mise à jour-
Ancient Roman saints Domitilla avec Nérée et Achillée - de Peter Paul Rubens (1577–1640)
- née Rome -martyre v 98 -
- Lectures : -- -–
- -au bréviaire -aucun - - -
-----
À tout chercheur s'intéressant aux anciens martyrs de la Ville éternelle-
...
https://www.aasm.ch/pages/echos/ESM062018.pdf
''Clément'' 3 occurrences / ''Église'' ou ''église'' 5 occurrences / ''Domitille'' 68 occurrences /
/''empereur'' 21 occurrences / ''Domitien'' 46 occurrences / ''Nérée'' 10 occurrences -toujours nommé avec ''Achillée'' /
/''saint Pierre'' 4 occurrences / ''païens'' 1 occurrence / ''Flaviens'' 8 occurrences / ''Aurélien'' 6 occurrences /
/''catacombe'' 8 occurrences / ''Pontia'' 15 occurrences / //////////////// etc. /
---.
Le nom de Flavie Domitille a longtemps été jumelée
aux noms d'autres martyrs des premiers siècles,
comme
Nérée et Achillée,
ces deux saints maintenant fêtés seuls le 12 mai
(avec des dates approximatives dans certaines biographies...
Au fond c'est sans importance ne retenant que l'offrande de leur vie) .
Ces derniers auraient été au service de l'illustre famille de Flavie
(des serviteurs eunuques et valets de chambre).
Famille apparentée à l'empereur Domitien (empereur de 81-96)
Nérée et Achillée furent convertis au christianisme
par l'Apôtre Pierre lui-même semble-t-il.
Flavie Domitille, comme d'autres jeunes filles des débuts du christianisme,
avait décidé, dès son plus jeune âge, de se consacrer à Dieu avec un vœu perpétuel de virginité.
C'est le pape Clément
qui reçut son acte de consécration.
Le fils d'un consul, nommé Aurélien, qui souhaitait l'avoir pour épouse,
éprouvant une grande déception, furieux de sa décision la fit exiler dans l'île Pontiana (Ponza) (Pontia)
avec Nérée et Achillée. Aurélien, qui soupçonnait ceux-ci,
non sans raison d'ailleurs, d'avoir pesé sur le choix de Flavie,
exerça sa vengeance en les faisant mettre à mort.
C'est alors le début d'une période de persécution violente.
Flavie n'en revient pas pour autant sur sa décision,
et doit également défendre sa foi chrétienne.
Non seulement elle y reste fidèle, mais elle convertit deux femmes
qui se trouvaient sur les lieux de son exil.
Cette conversion ne fut pas sans conséquence,
car ces personnes payèrent de leur vie leur refus
de sacrifier aux idoles : on les brûla vives.
---
AUSSI
https://books.google.ca/books?id=OaFfAAAAcAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table'' seulement la 12e occurrence /
CHAPITRE I. Les Catacombes. 5
CHAPITRE III. Le · Baptême 19
CHAPITRE III. Actes des Martyrs. 30
CHAPITRE IV . La Chrétienne et l'Edit . 39
CHAPITRE V. Domitien . 53
CHAPITRE V1 . Le retour vers la patrie. 61
CHAPITRE VII . Le triomphe . 73
LA MORT DU JUSTE . 79
/ ''catacombe'' 15 occurrences /
/+ reprendre les occurrences du livre précédent... / /////////// etc. /
---.
---.
À suivre.
François d'Assise- Maître
- Messages : 2680
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de mai -
8 mai
saint Pierre II de Tarentaise ( ) -mise à jour-
né v 1102 Saint-Maurice-L'Exil------- 1174 Cirey, Haute-Saône, Bourgogne-Franche-comté
-bénédictin, ordre cistercien;
-canonisé 1191 par le pape Célestin III,
suite aux nombreux pèlerinages sur son tombeau
et de la constatation de miracles:
bulle du 10 mai 1191, où il fixa sa fête au 8 mai-
- Lectures : -- -–
- -au bréviaire -aucun - - -
----- .
-élu archevêque de Tarentaise en 1138 , il gardera toujours son habit de moine ;
- …une charge qu'il ne désirait nullement … , mais qui lui échut providentiellement.
- Il lui fallut l'intervention de son contemporain, saint Bernard de Clairvaux (né 1090-1153 fête 20 août)
pour le persuader de son acceptation;
-Il eût certainement fort à faire dans son diocèse pour avoir ainsi été dévolu à cette charge;
- Il lui fallut rectifier le relâchement du clergé,
- s'occuper des pauvres et des malades plus ou moins abandonnés à leur triste sort.
- Il fut à l'origine d'une soupe populaire
qui se poursuivit durant des siècles
et ne cessera qu'à la Révolution responsable de tant de méfaits...
- Le pape Alexandre III, (170ᵉ pape de l’Église de 1159-1181)
dont il avait pris la défense contre l'antipape Victor, (antipape 11591164)
(choisi par l’empereur Barberousse)
le fit venir à Rome et lui confia des missions importantes et délicates par la suite.
- Il réconcilia le roi d’Angleterre et le roi de France.
----------------
Pierre de Tarentaise naît près de Vienne en Dauphiné
dont l'humble maison accueillait les pauvres et les étrangers.
C'est ainsi que Pierre, durant les premières années de sa vie,
où il gardait le troupeau de son père, fut préparé,
par l'exemple des siens, à son rôle futur de bon pasteur.
À vingt ans, il entra de lui-même à l'abbaye cistercienne de Bonnevaux,
qui venait d’être fondée en 1117 par Gui de Bourgogne
(futur pape Calixte II 162e pape de 1119-1124)-
Au bout de dix ans il fut chargé de la fondation de Tamié,
dans le diocèse de Tarentaise.
La communauté y vécut très pauvrement tout en exerçant la charité
envers les voyageurs qui passaient dans ces lieux sauvages et inhospitaliers.
Par sa grande charité, Pierre ne tarda pas à devenir célèbre.
Le comte de Savoie, Amédée III, venait en personne à l'abbaye lui demander conseil.
En l'an 1138, il fut élu archevêque de Tarentaise.
Une charge qu'il ne désirait nullement.
Il ne fallut pas moins que l'intervention de saint Bernard de Clairvaux (né 1090-1153 fête 20 août)-
pour le persuadé de son acceptation.
Il eut fort à faire dans son diocèse.
Il lui fallut s'attaquer au relâchement du clergé,
s'occuper des pauvres et des malades parfois abandonnés à leur triste sort.
Il fonda une soupe populaire pour venir en aide aux démunis
qui se poursuivit durant des siècles
et ne cessa qu'à la Révolution.
Son exemple évangélique, ses exhortations et sa prédication contribuèrent grandement
à la qualité du niveau spirituel de ses diocésains, clercs et laïcs.
Il garda toujours son habit de moine, et continua à exercer
la vie austère et priante du cloître.
Sa célébrité et les éloges qu'on lui faisaient l'effrayèrent.
Un jour, croyant le temps venu pour lui,
il voulut retourner dans le silence et l'incognito du cloître.
Il s'enfuit en Allemagne et, sans se faire connaître,
il demanda son admission dans un monastère de son ordre.
Mais Dieu ne l'entendait pas ainsi.
Il fut reconnu et sa célébrité s'en trouva accrue.
Le pape Alexandre III, (170ᵉ pape de l’Église de 1159-1181)
dont il avait pris la défense contre l'antipape Victor,
le fit venir à Rome et lui confia des missions importantes et délicates.
Il fut chargé de travailler à la réconciliation du roi d'Angleterre et du roi de France.
Il ne put reprendre la vie monastique autant qu'il le désirait.
Il mourra dans un monastère, celui de Bellevaux qu'il avait fondé.
---
AUSSI
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=d5dHA6ybX5kC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table'' 47e occurrence / ''Vienne en Dauphiné'' où il est né 1 occurrence /
/''abbaye'' 64 occurrences /
/''Bonnevaux'' 24 occurrences- l'abbaye où il entra vers 1122 /
/ ''Gui Ier'' 1 occurrence de Bourgogne [Ier est à chercher avec la lettre I] :
il est le fondateur de l'abbaye de Bonnevaux et le futur pape Calixte II/
/''Tamié'' 105 occurrences / diocèse de Tarentaise: Pierre y fonda un abbaye / ''Tarentaise'' 234 occurrences /
/''Amédée III'' 5 occurrences /
/''vie apostolique et politique de saint Pierre'' 1 occurrence -commencée en 1138-1174
où il est nommé en 1138 archevêque de Tarentaise /
/''saint Bernard'' 23 occurrences / ''soupe'' 1 occurrence /
/''Alexandre III'' 28 occurrences / ''antipape'' 3 occurrences / ''Barberousse'' 9 occurrences /
/''empereur'' 63 occurrences / ''réconcilier'' 2 occurrences /
/''roi d'Angleterre'' 6 occurrences / ''roi de France'' 5 occurrences / etc. /
---.
---.
À suivre.
8 mai
saint Pierre II de Tarentaise ( ) -mise à jour-
né v 1102 Saint-Maurice-L'Exil------- 1174 Cirey, Haute-Saône, Bourgogne-Franche-comté
-bénédictin, ordre cistercien;
-canonisé 1191 par le pape Célestin III,
suite aux nombreux pèlerinages sur son tombeau
et de la constatation de miracles:
bulle du 10 mai 1191, où il fixa sa fête au 8 mai-
- Lectures : -- -–
- -au bréviaire -aucun - - -
----- .
-élu archevêque de Tarentaise en 1138 , il gardera toujours son habit de moine ;
- …une charge qu'il ne désirait nullement … , mais qui lui échut providentiellement.
- Il lui fallut l'intervention de son contemporain, saint Bernard de Clairvaux (né 1090-1153 fête 20 août)
pour le persuader de son acceptation;
-Il eût certainement fort à faire dans son diocèse pour avoir ainsi été dévolu à cette charge;
- Il lui fallut rectifier le relâchement du clergé,
- s'occuper des pauvres et des malades plus ou moins abandonnés à leur triste sort.
- Il fut à l'origine d'une soupe populaire
qui se poursuivit durant des siècles
et ne cessera qu'à la Révolution responsable de tant de méfaits...
- Le pape Alexandre III, (170ᵉ pape de l’Église de 1159-1181)
dont il avait pris la défense contre l'antipape Victor, (antipape 11591164)
(choisi par l’empereur Barberousse)
le fit venir à Rome et lui confia des missions importantes et délicates par la suite.
- Il réconcilia le roi d’Angleterre et le roi de France.
----------------
Pierre de Tarentaise naît près de Vienne en Dauphiné
dont l'humble maison accueillait les pauvres et les étrangers.
C'est ainsi que Pierre, durant les premières années de sa vie,
où il gardait le troupeau de son père, fut préparé,
par l'exemple des siens, à son rôle futur de bon pasteur.
À vingt ans, il entra de lui-même à l'abbaye cistercienne de Bonnevaux,
qui venait d’être fondée en 1117 par Gui de Bourgogne
(futur pape Calixte II 162e pape de 1119-1124)-
Au bout de dix ans il fut chargé de la fondation de Tamié,
dans le diocèse de Tarentaise.
La communauté y vécut très pauvrement tout en exerçant la charité
envers les voyageurs qui passaient dans ces lieux sauvages et inhospitaliers.
Par sa grande charité, Pierre ne tarda pas à devenir célèbre.
Le comte de Savoie, Amédée III, venait en personne à l'abbaye lui demander conseil.
En l'an 1138, il fut élu archevêque de Tarentaise.
Une charge qu'il ne désirait nullement.
Il ne fallut pas moins que l'intervention de saint Bernard de Clairvaux (né 1090-1153 fête 20 août)-
pour le persuadé de son acceptation.
Il eut fort à faire dans son diocèse.
Il lui fallut s'attaquer au relâchement du clergé,
s'occuper des pauvres et des malades parfois abandonnés à leur triste sort.
Il fonda une soupe populaire pour venir en aide aux démunis
qui se poursuivit durant des siècles
et ne cessa qu'à la Révolution.
Son exemple évangélique, ses exhortations et sa prédication contribuèrent grandement
à la qualité du niveau spirituel de ses diocésains, clercs et laïcs.
Il garda toujours son habit de moine, et continua à exercer
la vie austère et priante du cloître.
Sa célébrité et les éloges qu'on lui faisaient l'effrayèrent.
Un jour, croyant le temps venu pour lui,
il voulut retourner dans le silence et l'incognito du cloître.
Il s'enfuit en Allemagne et, sans se faire connaître,
il demanda son admission dans un monastère de son ordre.
Mais Dieu ne l'entendait pas ainsi.
Il fut reconnu et sa célébrité s'en trouva accrue.
Le pape Alexandre III, (170ᵉ pape de l’Église de 1159-1181)
dont il avait pris la défense contre l'antipape Victor,
le fit venir à Rome et lui confia des missions importantes et délicates.
Il fut chargé de travailler à la réconciliation du roi d'Angleterre et du roi de France.
Il ne put reprendre la vie monastique autant qu'il le désirait.
Il mourra dans un monastère, celui de Bellevaux qu'il avait fondé.
---
AUSSI
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=d5dHA6ybX5kC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table'' 47e occurrence / ''Vienne en Dauphiné'' où il est né 1 occurrence /
/''abbaye'' 64 occurrences /
/''Bonnevaux'' 24 occurrences- l'abbaye où il entra vers 1122 /
/ ''Gui Ier'' 1 occurrence de Bourgogne [Ier est à chercher avec la lettre I] :
il est le fondateur de l'abbaye de Bonnevaux et le futur pape Calixte II/
/''Tamié'' 105 occurrences / diocèse de Tarentaise: Pierre y fonda un abbaye / ''Tarentaise'' 234 occurrences /
/''Amédée III'' 5 occurrences /
/''vie apostolique et politique de saint Pierre'' 1 occurrence -commencée en 1138-1174
où il est nommé en 1138 archevêque de Tarentaise /
/''saint Bernard'' 23 occurrences / ''soupe'' 1 occurrence /
/''Alexandre III'' 28 occurrences / ''antipape'' 3 occurrences / ''Barberousse'' 9 occurrences /
/''empereur'' 63 occurrences / ''réconcilier'' 2 occurrences /
/''roi d'Angleterre'' 6 occurrences / ''roi de France'' 5 occurrences / etc. /
---.
---.
À suivre.
François d'Assise- Maître
- Messages : 2680
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de mai -
9 mai (mort le 9 mai)
10 mai (fête le 10 mai)
Bienheureux Nicolas Albergati
–né 1375 Bologne, Italie — 1443 9 mai Sienne, Italie
-béatifié en 1744.
-alors moine, prieur, dans une communauté de Chartreux,
il dut accepter de devenir évêque de Bologne;
-toutefois il demeura Chatreux; il put continuer de vivre, autant que cela lui était possible, comme dans le cloître;
- puis Le pape Martin V (Pape de 1417-1431) le nomma nonce en France,
dont le but était principalement de rétablir la paix entre la France et l'Angleterre;
-en 1426 le pape le fit cardinal;
-le fit également son grand pénitencier;
-le pape Eugène IV (Pape de 1431-1447) le chargea de présider le concile de Ferrare;
-Au moment où la peste Noire ravage Bologne: Nicolas se dévoue pour ses concitoyens.
Cela ne l'empêche pas de se faire le protecteur de tous... des humanistes ... .
Au concile général se réunit à Ferrare pour la réconciliationdes Églises d'Orient et d'Occident.
Nicolas est chargé de le présider: ses qualités de négociateur seront fort utiles.
- C'est lui qui représente le pape pour recevoir à leur arrivée à Venise
l'empereur et le patriarche de Constantinople.
----------
En plus de détails:
Niccolò Albergati, nom francisé en Nicolas Albergati,
né à Bologne, en Émilie-Romagne, Italie,
alors dans les États pontificaux,
(De ces États il ne reste que l'État du Vatican aujourd'hui à l'Église)-
et mort à Sienne le 9 mai 1443)
est un cardinal italien du 15e siècle.
Il est membre de l'ordre des Chartreux..
-
Nicolas Albergati, tout comme saint Pierre de Tarantaise que nous fêtions hier,
fut lui aussi un religieux qui devint évêque.
Ces deux vies, d'ailleurs, se ressemblent beaucoup,
bien qu'elles se situent dans le temps à plus de deux siècles de distance.
Né en 1375 dans une grande famille de Bologne, en Italie,
Nicolas fit des études de droit.
Mais vers l'âge de vingt ans, il quitta le monde et entra dans
une communauté de chartreux.
( L'ordre des Chartreux (en latin : Ordo Cartusiensis) appelé aussi Ordre cartusien,
est un ordre religieux contemplatif à vœux solennels français, de type semi-érémitique,
fondé en 1084 par saint Bruno -fête le 6 octobre- et six compagnons -quatre clercs et deux laïcs-.
Il prend son nom du massif de la Chartreuse, au nord de Grenoble. )
Il remplit plusieurs charges dans son ordre, et devint prieur.
( Le statut de prieur est une dignité administrative et hiérarchique
au sein d'une communauté religieuse chrétienne.
Le prieur remplace l'abbé, en cas d'absence ;
il n'est pas comme l'abbé, nommé à vie,
et peut même redevenir simple moine. )
L'évêque de Bologne était mort en 1427.
Nicolas dut accepter sa succession.
Son biographe précise qu'il ne cessa jamais d'être chartreux.
Non seulement il conserva l'esprit des fils de saint Bruno,
mais il s'efforça de vivre, autant que cela lui était possible, comme dans le cloître.
Le pape Martin V (Pape de 1417-1431) le nomma nonce en France.
Ce choix avait un but précis, qui montre l'estime du souverain pontife,
et l'exacte connaissance qu'il avait des qualités du chartreux-évêque ;
il s'agissait de rétablir la paix entre la France et l'Angleterre.
Nicolas s'acquitta avec succès de sa mission.
En 1426, le pape l'appela à Rome et le créa cardinal.
Il le chargea de plusieurs missions qui en firent,
en d'autres endroits de la chrétienté, un artisan de paix.
Puis le pape Eugène IV (Pape de 1431-1447) le chargea de présider le concile de Ferrare,
et il en fit son grand pénitencier.
( Dans l'Église catholique, un Pénitencier ou, plus exactement, un prêtre pénitencier,
est un prêtre auquel sont accordés des pouvoirs spéciaux d'absolution
de certains péchés graves (avortement, apostasie, etc. ,
généralement réservés au Saint-Siège. )
Même alors le cardinal Albergati n'oublia pas sa chartreuse,
et il vécut jusqu’à la fin de sa vie, malgré les honneurs,
dans l'humilité, la pauvreté, la mortification.
Il mourut le 9 mai 1443 à la suite d'une maladie qui le fit beaucoup souffrir ;
une souffrance qu'il supporta avec patience et esprit de foi.
Il avait souhaité que son corps reposât près de ceux de ses frères en religion.
C'est donc à la chartreuse de Florence,
dont il avait été jadis prieur, qu'il fut inhumé.
Nicolas fut pleuré dans la ville de Bologne par ses diocésains,
qui ne l'avaient pas oublié.
Tout de suite, on le considéra comme un saint.
Béatifié, son culte, d'abord et longtemps officieux,
devint officiel sous le pontificat de Benoît XIV en 1744.
À suivre
9 mai (mort le 9 mai)
10 mai (fête le 10 mai)
Bienheureux Nicolas Albergati
–né 1375 Bologne, Italie — 1443 9 mai Sienne, Italie
-béatifié en 1744.
-alors moine, prieur, dans une communauté de Chartreux,
il dut accepter de devenir évêque de Bologne;
-toutefois il demeura Chatreux; il put continuer de vivre, autant que cela lui était possible, comme dans le cloître;
- puis Le pape Martin V (Pape de 1417-1431) le nomma nonce en France,
dont le but était principalement de rétablir la paix entre la France et l'Angleterre;
-en 1426 le pape le fit cardinal;
-le fit également son grand pénitencier;
-le pape Eugène IV (Pape de 1431-1447) le chargea de présider le concile de Ferrare;
-Au moment où la peste Noire ravage Bologne: Nicolas se dévoue pour ses concitoyens.
Cela ne l'empêche pas de se faire le protecteur de tous... des humanistes ... .
Au concile général se réunit à Ferrare pour la réconciliationdes Églises d'Orient et d'Occident.
Nicolas est chargé de le présider: ses qualités de négociateur seront fort utiles.
- C'est lui qui représente le pape pour recevoir à leur arrivée à Venise
l'empereur et le patriarche de Constantinople.
----------
En plus de détails:
Niccolò Albergati, nom francisé en Nicolas Albergati,
né à Bologne, en Émilie-Romagne, Italie,
alors dans les États pontificaux,
(De ces États il ne reste que l'État du Vatican aujourd'hui à l'Église)-
et mort à Sienne le 9 mai 1443)
est un cardinal italien du 15e siècle.
Il est membre de l'ordre des Chartreux..
-
Nicolas Albergati, tout comme saint Pierre de Tarantaise que nous fêtions hier,
fut lui aussi un religieux qui devint évêque.
Ces deux vies, d'ailleurs, se ressemblent beaucoup,
bien qu'elles se situent dans le temps à plus de deux siècles de distance.
Né en 1375 dans une grande famille de Bologne, en Italie,
Nicolas fit des études de droit.
Mais vers l'âge de vingt ans, il quitta le monde et entra dans
une communauté de chartreux.
( L'ordre des Chartreux (en latin : Ordo Cartusiensis) appelé aussi Ordre cartusien,
est un ordre religieux contemplatif à vœux solennels français, de type semi-érémitique,
fondé en 1084 par saint Bruno -fête le 6 octobre- et six compagnons -quatre clercs et deux laïcs-.
Il prend son nom du massif de la Chartreuse, au nord de Grenoble. )
Il remplit plusieurs charges dans son ordre, et devint prieur.
( Le statut de prieur est une dignité administrative et hiérarchique
au sein d'une communauté religieuse chrétienne.
Le prieur remplace l'abbé, en cas d'absence ;
il n'est pas comme l'abbé, nommé à vie,
et peut même redevenir simple moine. )
L'évêque de Bologne était mort en 1427.
Nicolas dut accepter sa succession.
Son biographe précise qu'il ne cessa jamais d'être chartreux.
Non seulement il conserva l'esprit des fils de saint Bruno,
mais il s'efforça de vivre, autant que cela lui était possible, comme dans le cloître.
Le pape Martin V (Pape de 1417-1431) le nomma nonce en France.
Ce choix avait un but précis, qui montre l'estime du souverain pontife,
et l'exacte connaissance qu'il avait des qualités du chartreux-évêque ;
il s'agissait de rétablir la paix entre la France et l'Angleterre.
Nicolas s'acquitta avec succès de sa mission.
En 1426, le pape l'appela à Rome et le créa cardinal.
Il le chargea de plusieurs missions qui en firent,
en d'autres endroits de la chrétienté, un artisan de paix.
Puis le pape Eugène IV (Pape de 1431-1447) le chargea de présider le concile de Ferrare,
et il en fit son grand pénitencier.
( Dans l'Église catholique, un Pénitencier ou, plus exactement, un prêtre pénitencier,
est un prêtre auquel sont accordés des pouvoirs spéciaux d'absolution
de certains péchés graves (avortement, apostasie, etc. ,
généralement réservés au Saint-Siège. )
Même alors le cardinal Albergati n'oublia pas sa chartreuse,
et il vécut jusqu’à la fin de sa vie, malgré les honneurs,
dans l'humilité, la pauvreté, la mortification.
Il mourut le 9 mai 1443 à la suite d'une maladie qui le fit beaucoup souffrir ;
une souffrance qu'il supporta avec patience et esprit de foi.
Il avait souhaité que son corps reposât près de ceux de ses frères en religion.
C'est donc à la chartreuse de Florence,
dont il avait été jadis prieur, qu'il fut inhumé.
Nicolas fut pleuré dans la ville de Bologne par ses diocésains,
qui ne l'avaient pas oublié.
Tout de suite, on le considéra comme un saint.
Béatifié, son culte, d'abord et longtemps officieux,
devint officiel sous le pontificat de Benoît XIV en 1744.
À suivre
Dernière édition par François d'Assise le Ven 10 Mai 2024 - 9:26, édité 1 fois
François d'Assise- Maître
- Messages : 2680
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de mai -
9 mai
saint Pacôme, ( ) -mise à jour-
Saint Pacôme le Grand recevant de l'ange
la Règle de son Ordre (icône Byzantine).
né 292 Kénoboskion, Égypte- 348 mai Égypte
Dans certains pays, l'Ascension est toujours fêtée le jeudi de la 6e semaine de Pâques;
d'autres pays, comme le Canada, la fête de dimanche de la 7e semaine...
-pour une biographie de saint Pacôme,
visionner à partir de 1'13'':
né en Égypte,
il est généralement considéré comme le fondateur du cénobitisme monacal,
c'est-à-dire de la vie religieuse vécue en commun.
Ce saint est fêté le 9 mai par l'Église catholique
et le 15 mai par l'Église orthodoxe.
Au contraire de Paul de Thèbes (ermite 227-342) et d'Antoine (ermite 251-356),
ses paires fondateurs du monachisme érémitique,
Pacôme, est né vers 292 dans un village des environs de Kénèh,
à Kénoboskion (actuelle Nag Hammadi)
dans la Haute-Égypte qui connaît peu le monde grec.
Pacôme qui parle uniquement le copte,
est d'origine modeste et élevé dans le paganisme.
À vingt ans, il est enrôlé de force dans les armées impériales de Constantin contre les Perses.
Vers 314, démobilisé et sans ressource,
il est recueilli par des chrétiens à Thèbes.
Le païen qu'il est, profondément touché par la charité
et l'attention des chrétiens à l'égard de ceux qui souffrent,
se convertit au christianisme et reçoit le baptême.
Selon diverses traditions, il meurt entre le 3 et le 15 mai 348 lors d'une épidémie
qui frappe les monastères égyptiens à partir de Pâques 346.
-naissance du cénobitisme : - (moines vivant en communauté -
contrairement à l'érémitisme,
moines vivant dans la solitude)-
Vers 317, il se retire dans le désert et cherche l'initiation religieuse
à l'école de Palémon (Palamos dans les textes grecs), un anachorète.
( Palémon fut l'un des premiers ermites au désert de la Haute Égypte
où il s'était retiré durant les persécutions de Dioclétien.
Ermite dans la Thébaïde égyptienne, il initia saint Pacôme à la vie monastique
et lui en donna les principes fondamentaux:
veiller et prier dans le jeûne et la solitude,
ce qui sera désormais la règle de vie des Pères du Désert.
Saint Pacôme partagea plusieurs fois ses combats spirituels dans les jeûnes,
les veilles, le travail manuel et la prière incessante.
Palémon forma de nombreux disciples.
Il mourut à Tabenne vers 325. )
Les Vies des SS. Pères des déserts et des saints solitaires - Page 37
Après avoir étudié sept ans auprès de Palémon,
Pacôme entreprend de mener la vie d'ermite
auprès d'Antoine le Grand jusqu'à ce que,
selon les récits, il entende une voix
dans le village de Tabennèse qui lui dit d'y fonder un couvent.
Encouragé par Palémon, il fondera sa première communauté
avec trois compagnons vers 320.
De nombreux candidats se présentent.
Quelques habitations et un oratoire sont construits,
le tout entouré d'un mur, c'est le monastère de Tabennèse,
sur une rive du Nil, entre la grande et la petite Diospolis (Thébaïde).
Il s’agit d’un monastère double : la sœur de Pacôme, Marie,
fonda en effet une communauté de femmes sur la rive opposée.
Autour de Tabennèse, qui rassemble plusieurs centaines de disciples,
Pacôme fonde encore de six à neuf monastères...
Pacôme est un grand organisateur.
Ses moines sont groupés — d'abord une vingtaine de membres —
sous la direction d'un préposé, assisté d'un second.
Ils habitent sous le même toit, exercent le même travail
(tailleur, tanneur, scribe, agriculteur, etc.),
obéissent au préposé et observent un ordre du jour commun.
Chaque groupe a son pavillon.
Tabennèse fut la maison-mère d'un réseau qui, à sa mort en 346,
comptait déjà neuf établissements d'hommes
et deux de femmes dans la même région,
avec 2000 ou 3000 « Tabennésiotes ».
C'est le premier grand modèle de cénobitisme dans l'Église chrétienne.
---.
-mettre ne PDF, une fois rendu, pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=CIQsAAAAYAAJ&printsec=frontcover&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / ''Pacôme'' 3 occurrences / ''cénobitisme'' 112 occurrences /
/''hérésie'' 7 occurrences / ''hérétique'' 7 occurrences / ''hérésiarque'' 3 occurrence / ////////// etc. /
----.
À suivre
9 mai
saint Pacôme, ( ) -mise à jour-
Saint Pacôme le Grand recevant de l'ange
la Règle de son Ordre (icône Byzantine).
né 292 Kénoboskion, Égypte- 348 mai Égypte
Dans certains pays, l'Ascension est toujours fêtée le jeudi de la 6e semaine de Pâques;
d'autres pays, comme le Canada, la fête de dimanche de la 7e semaine...
-pour une biographie de saint Pacôme,
visionner à partir de 1'13'':
né en Égypte,
il est généralement considéré comme le fondateur du cénobitisme monacal,
c'est-à-dire de la vie religieuse vécue en commun.
Ce saint est fêté le 9 mai par l'Église catholique
et le 15 mai par l'Église orthodoxe.
Au contraire de Paul de Thèbes (ermite 227-342) et d'Antoine (ermite 251-356),
ses paires fondateurs du monachisme érémitique,
Pacôme, est né vers 292 dans un village des environs de Kénèh,
à Kénoboskion (actuelle Nag Hammadi)
dans la Haute-Égypte qui connaît peu le monde grec.
Pacôme qui parle uniquement le copte,
est d'origine modeste et élevé dans le paganisme.
À vingt ans, il est enrôlé de force dans les armées impériales de Constantin contre les Perses.
Vers 314, démobilisé et sans ressource,
il est recueilli par des chrétiens à Thèbes.
Le païen qu'il est, profondément touché par la charité
et l'attention des chrétiens à l'égard de ceux qui souffrent,
se convertit au christianisme et reçoit le baptême.
Selon diverses traditions, il meurt entre le 3 et le 15 mai 348 lors d'une épidémie
qui frappe les monastères égyptiens à partir de Pâques 346.
-naissance du cénobitisme : - (moines vivant en communauté -
contrairement à l'érémitisme,
moines vivant dans la solitude)-
Vers 317, il se retire dans le désert et cherche l'initiation religieuse
à l'école de Palémon (Palamos dans les textes grecs), un anachorète.
( Palémon fut l'un des premiers ermites au désert de la Haute Égypte
où il s'était retiré durant les persécutions de Dioclétien.
Ermite dans la Thébaïde égyptienne, il initia saint Pacôme à la vie monastique
et lui en donna les principes fondamentaux:
veiller et prier dans le jeûne et la solitude,
ce qui sera désormais la règle de vie des Pères du Désert.
Saint Pacôme partagea plusieurs fois ses combats spirituels dans les jeûnes,
les veilles, le travail manuel et la prière incessante.
Palémon forma de nombreux disciples.
Il mourut à Tabenne vers 325. )
Les Vies des SS. Pères des déserts et des saints solitaires - Page 37
Après avoir étudié sept ans auprès de Palémon,
Pacôme entreprend de mener la vie d'ermite
auprès d'Antoine le Grand jusqu'à ce que,
selon les récits, il entende une voix
dans le village de Tabennèse qui lui dit d'y fonder un couvent.
Encouragé par Palémon, il fondera sa première communauté
avec trois compagnons vers 320.
De nombreux candidats se présentent.
Quelques habitations et un oratoire sont construits,
le tout entouré d'un mur, c'est le monastère de Tabennèse,
sur une rive du Nil, entre la grande et la petite Diospolis (Thébaïde).
Il s’agit d’un monastère double : la sœur de Pacôme, Marie,
fonda en effet une communauté de femmes sur la rive opposée.
Autour de Tabennèse, qui rassemble plusieurs centaines de disciples,
Pacôme fonde encore de six à neuf monastères...
Pacôme est un grand organisateur.
Ses moines sont groupés — d'abord une vingtaine de membres —
sous la direction d'un préposé, assisté d'un second.
Ils habitent sous le même toit, exercent le même travail
(tailleur, tanneur, scribe, agriculteur, etc.),
obéissent au préposé et observent un ordre du jour commun.
Chaque groupe a son pavillon.
Tabennèse fut la maison-mère d'un réseau qui, à sa mort en 346,
comptait déjà neuf établissements d'hommes
et deux de femmes dans la même région,
avec 2000 ou 3000 « Tabennésiotes ».
C'est le premier grand modèle de cénobitisme dans l'Église chrétienne.
---.
-mettre ne PDF, une fois rendu, pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=CIQsAAAAYAAJ&printsec=frontcover&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / ''Pacôme'' 3 occurrences / ''cénobitisme'' 112 occurrences /
/''hérésie'' 7 occurrences / ''hérétique'' 7 occurrences / ''hérésiarque'' 3 occurrence / ////////// etc. /
----.
À suivre
François d'Assise- Maître
- Messages : 2680
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de mai -
9 mai
vénérable Camille de Soyécourt ( ) -mise à jour-
née 1757 25 juin, Paris -- 1849 9 mai, Paris
Mère Camille, appelée aussi
Mère Camille de l'Enfant-Jésus
de l’Ordre des Carmes déchaux
«Qu'on ne me parle plus d'autre gloire que de celle de servir Dieu et l'Église .»
« Mon Dieu , sanctifiez-moi pour que je contribue à votre gloire. »
( La R. Mère Camille de l'Enfant- Jésus .)
-procès de béatification en cours...
---.
- Lectures : -- -–
- -au bréviaire -aucun - - -
----- .
Mère Thérèse-Camille de l'Enfant-Jésus, était une carmélite.
Son amour héroïque passa à l'histoire de l'Église par son zèle pour la gloire de Dieu
et son grand amour et intercessions pour l'Église.
Son livre biographique référé plus bas en témoigne.
Elle est de celles de l'immense cortège des carmélites qui furent arrachées à leurs cloîtres.
Dans le contexte de la Révolution française,
parmi les plus célèbres, nous retrouvons
cette vaillante Mère Thérèse-Camille de l'Enfant Jésus,
professe du monastère parisien de la rue de Grenelle.
Lors de la Révolution française, les religieuses sont expulsées de leur couvent en 1792.
Mère Thérèse-Camille de Soyécourt fut l'''âme de la Restauration du Carmel français''...
-sources: entre autres
Restauration des Carmels de France au XIXe siècle-
------.
CANEVAS-résumé-
Camille de Soyécourto: prit le nom de religion Camille de l'Enfant-Jésus .
Elle devînt la restauratrice de l'Ordre du Carmel en France à partir de 1796.
Elle était la fille du marquis de Soyécourt.
-ouvrir:
Camille fut placée encore enfant chez les religieuses de la Visitation.
À 16 ans, elle décide de se faire religieuse mais ses parents s'y opposent
car ils désirent la marier pour le prestige social...
Mais elle sentait appelée et resta ferme dans son désir de se consacrer à la vocation religieuse
et attendit la majorité alors à 25 ans pour entrer au Carmel.
Lors de la Révolution française, les religieuses sont expulsées de leur couvent en 1792.
Elles s'installent en petit groupe dans des appartements et poursuivent leur vie conventuelle.
Plusieurs sont arrêtées, dont sœur Thérèse-Camille,
qui, à la suite d'une incarcération, sera libérée.
Après un temps de différents parcours , elle revint à Paris
pour fonder une communauté religieuse clandestine.
En 1796, toute sa famille avait péri durant la Révolution,
et elle hérite des biens familiaux et commence à financer différentes actions
de soutien au clergé et aux religieuses sortant de prison ou dans la misère.
En 1797, elle rachète le Couvent des Carmes et y installe son ''couvent clandestin'',
qui va devenir ''la plaque tournante de tout le carmel français''.
Pour avoir soutenu le pape Pie VII et les « cardinaux noirs »,
-ouvrir:
mère Camille est exilée à Guise par Napoléon 1er de 1811 à 1813.
De retour à Paris, elle poursuit
son action de restauration du Carmel
et
de soutien au clergé,
comme aux autres communautés religieuses.
En 1845, elle vend le couvent des Carmes à l'archevêque de Paris
(pour y faire une École de hautes études ecclésiastiques),
et s' installe avec ses religieuses dans un nouveau couvent établi spécialement pour elles.
Elle meurt le 9 mai 1849 âgéede 91 ans.
Son procès en béatification a été ouvert en 1938.
---
À suivre.
-----.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=NG4dBzojnMAC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence /
CHAPITRE 1er: Premières années: 1757-1771
Origine des Soyécourt. Les vertus de la race se retrouvent dans la Mère Camille.
Sa naissance. Éducation reçue dans la maison paternelle .
Entrée à la Visitation .
Influence des Mères de Brancas, de Nollent, de Chimay.
Confirmation . — Premier appel à la vie religieuse ...................... page 1 et ss. / etc. /
/ ''carmélite'' 292 occurrences / ''Visitation'' plusieurs occurrences -monastère où elle entra / ''1792'' 15 occurrences /
/''Révolution française'' 1 occurrence / ''révolution'' 115 occurrence / ''expulsion'' 6 occurrences /''prison'' 124 occurrences /
/''Empire'' 13 occurrence / ''Restauration'' 23 occurrences /
/''Napoléon'' 26 occurrences /''pape'' 75 occurrences / ''Pie VII'' 40 occurrences / ''Mère Thérèse'' 12 occurrences /
''cardinaux noirs'' 12 occurrences / ''Sacré Collège'' 3 occurrences / ''Guise'' lieu d'exil / //////////////// etc. /
---.
À suivre.
9 mai
vénérable Camille de Soyécourt ( ) -mise à jour-
née 1757 25 juin, Paris -- 1849 9 mai, Paris
Mère Camille, appelée aussi
Mère Camille de l'Enfant-Jésus
de l’Ordre des Carmes déchaux
«Qu'on ne me parle plus d'autre gloire que de celle de servir Dieu et l'Église .»
« Mon Dieu , sanctifiez-moi pour que je contribue à votre gloire. »
( La R. Mère Camille de l'Enfant- Jésus .)
-procès de béatification en cours...
---.
- Lectures : -- -–
- -au bréviaire -aucun - - -
----- .
Mère Thérèse-Camille de l'Enfant-Jésus, était une carmélite.
Son amour héroïque passa à l'histoire de l'Église par son zèle pour la gloire de Dieu
et son grand amour et intercessions pour l'Église.
Son livre biographique référé plus bas en témoigne.
Elle est de celles de l'immense cortège des carmélites qui furent arrachées à leurs cloîtres.
Dans le contexte de la Révolution française,
parmi les plus célèbres, nous retrouvons
cette vaillante Mère Thérèse-Camille de l'Enfant Jésus,
professe du monastère parisien de la rue de Grenelle.
Lors de la Révolution française, les religieuses sont expulsées de leur couvent en 1792.
Mère Thérèse-Camille de Soyécourt fut l'''âme de la Restauration du Carmel français''...
-sources: entre autres
Restauration des Carmels de France au XIXe siècle-
------.
CANEVAS-résumé-
Camille de Soyécourto: prit le nom de religion Camille de l'Enfant-Jésus .
Elle devînt la restauratrice de l'Ordre du Carmel en France à partir de 1796.
Elle était la fille du marquis de Soyécourt.
-ouvrir:
- La noble famille de Soyécourt:
La Maison de Soyécourt ou encore Saucourt est une ancienne famille noble de Picardie
dont l'essentiel des possessions était situé dans le Santerre où se trouvait la seigneurie de Soyécourt.
Née au 11e siècle elle disparut en 1794.
Camille fut placée encore enfant chez les religieuses de la Visitation.
À 16 ans, elle décide de se faire religieuse mais ses parents s'y opposent
car ils désirent la marier pour le prestige social...
Mais elle sentait appelée et resta ferme dans son désir de se consacrer à la vocation religieuse
et attendit la majorité alors à 25 ans pour entrer au Carmel.
Lors de la Révolution française, les religieuses sont expulsées de leur couvent en 1792.
Elles s'installent en petit groupe dans des appartements et poursuivent leur vie conventuelle.
Plusieurs sont arrêtées, dont sœur Thérèse-Camille,
qui, à la suite d'une incarcération, sera libérée.
Après un temps de différents parcours , elle revint à Paris
pour fonder une communauté religieuse clandestine.
En 1796, toute sa famille avait péri durant la Révolution,
et elle hérite des biens familiaux et commence à financer différentes actions
de soutien au clergé et aux religieuses sortant de prison ou dans la misère.
En 1797, elle rachète le Couvent des Carmes et y installe son ''couvent clandestin'',
qui va devenir ''la plaque tournante de tout le carmel français''.
Pour avoir soutenu le pape Pie VII et les « cardinaux noirs »,
-ouvrir:
- Les cardinaux ''noirs'':
L’histoire désigne sou s le n om de Cardinaux noirs les membres du Sacré Collège qui ,
par scrupule de conscience et par respect des lois ecclésiastiques , s’abstinrent ,
le 2 avril 1810, d’assister à la cérémonie religieuse
du mariage de Napoléon avec l’archiduchesse Marie-Louise .
Dans sa colère , l'empereur exila ces 13 Prélats,
confisqua leurs biens , saisit leurs revenus , supprima leurs traitements ,
et leur interdit de porter les marques de la dignité cardinalice .
Des vêtements noirs , au lieu de la soutane , un chapeau de la barrette
et des bas rouges tels sont l’origine et le motif de cette appellation .
PLUS d'information:
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
les cardinaux noirs (1810-1814) / par M. Geoffroy de Grandmaison Geoffroy de Grandmaison:
https://books.google.ca/books?id=fE5EAAAAIAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / etc. /
mère Camille est exilée à Guise par Napoléon 1er de 1811 à 1813.
De retour à Paris, elle poursuit
son action de restauration du Carmel
et
de soutien au clergé,
comme aux autres communautés religieuses.
En 1845, elle vend le couvent des Carmes à l'archevêque de Paris
(pour y faire une École de hautes études ecclésiastiques),
et s' installe avec ses religieuses dans un nouveau couvent établi spécialement pour elles.
Elle meurt le 9 mai 1849 âgéede 91 ans.
Son procès en béatification a été ouvert en 1938.
---
À suivre.
-----.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=NG4dBzojnMAC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence /
CHAPITRE 1er: Premières années: 1757-1771
Origine des Soyécourt. Les vertus de la race se retrouvent dans la Mère Camille.
Sa naissance. Éducation reçue dans la maison paternelle .
Entrée à la Visitation .
Influence des Mères de Brancas, de Nollent, de Chimay.
Confirmation . — Premier appel à la vie religieuse ...................... page 1 et ss. / etc. /
/ ''carmélite'' 292 occurrences / ''Visitation'' plusieurs occurrences -monastère où elle entra / ''1792'' 15 occurrences /
/''Révolution française'' 1 occurrence / ''révolution'' 115 occurrence / ''expulsion'' 6 occurrences /''prison'' 124 occurrences /
/''Empire'' 13 occurrence / ''Restauration'' 23 occurrences /
/''Napoléon'' 26 occurrences /''pape'' 75 occurrences / ''Pie VII'' 40 occurrences / ''Mère Thérèse'' 12 occurrences /
''cardinaux noirs'' 12 occurrences / ''Sacré Collège'' 3 occurrences / ''Guise'' lieu d'exil / //////////////// etc. /
---.
À suivre.
François d'Assise- Maître
- Messages : 2680
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de mai -
10 mai
saint Jean d'Avila ( ) -mise à jour-
né 1499 6 janvier Almodóvar del Campo Espagne - 1569 10 mai Montilla Espagne
docteur de l'Église
Lieux de naissance et de décès distants de 167 km...
-Il est vénéré Vénéré avec la présence de ses reliques à l'église de l'Encarnación à Montilla;
-béatifié 4 avril 1894 par le pape Léon XIII;
-canonisation 31 mai 1970 par le pape Paul VI;
-nommé docteur de l'Église 7 octobre 2012 par le pape Benoît XVI;
-il est le saint patron de l'Andalousie et du clergé séculier espagnol-
---.
Il a influencé le concile de Trente sur la réforme des séminaires.
---.
Jean d'Avila surnommé l'Apôtre de l'Andalousie prédicateur de grande renommée,
est un maître spirituel d'une œuvre abondante, qui demeura réputé jusqu'au jour de sa mort (1569);
il fut conseiller et guide spirituel d'un grand nombre de prêtres et de religieuses;
Il avait été choisi entre autres par: ...
entre autres
sainte Thérèse d'Avila née 1502-1582- fête 15 octobre,
son directeur spirituel pendant quelques années dont il lui fut d'une grande assistance dans sa réforme de l'Ordre du Carmel,
ainsi que face aux difficultés et aux critiques de certains membres du clergé ;
c'est à lui qu'elle adressa son autobiographie, le Livre de la vie.
saint François Borgia né 1510-1572 - fête 10 octobre,
administrateur du Royaume
qui l'a connu en1539 lorsque Jean d'Avila, chargé de célébrer les funérailles
de l'impératrice-reine Isabelle, l'épouse de Charles Quint,
séduit par sa spiritualité, change radicalement de vie,
et décida alors d'abandonner la charge de vice-roi de Catalogne
pour devenir membre de la Compagnie de Jésus.
saint Jean de Dieu né 1495-1550 - fête 8 mars,
alors appelé João Cidade ...
---.
Concernant
Saint Ignace de Loyola né 1491-1556 - fête 31 juillet,
En 1547, Jean d'Avila et saint Ignace de Loyola se rencontrent et se lient d'amitié.
Ils se partagent plusieurs lettres. Ignace, qui sera le fondateur de la Compagnie de Jésus,
aurait bien aimé que Jean se joigne à lui dans sa fondation, mais celui-ci refuse,
afin de préserver la destinée de sa propre Compagnie religieuse.
Il lui restera un bon conseiller dans la fondation de la Compagnie de Jésus,
et un soutien utile face aux critiques et aux difficultés, comme il en existe pour tout fondateur.
Ainsi Jean d'Avila donna une grande impulsion dans le développement des Jésuites en Espagne
et dirigea spirituellement un grand nombre d'entre eux.
Jean d'Avila eut une grande influence sur le renouveau catholique espagnol au XVIe siècle,
par la richesse de son enseignement.
-----.
Bref résumé:
Son père descend d'une famille juive convertie au catholicisme
dans le but de pouvoir rester en Espagne.
À l'âge de 14 ans, Jean s'en va étudier à l'université de Salamanque,
comme il était d'usage pour un garçon d'une famille riche;
il fait ses humanités, étudie le droit et les arts, la philosophie et la théologie.
Mais trois ans plus tard il décide soudainement de rentrer chez lui.
De retour dans sa famille, il demande à ses parents l'autorisation
de vivre en reclus dans une petite construction au fond du jardin;
il désire s'exercer à la vie d'ermite,
s'adonner au jeûne et à la prière continuelle.
En 1520 (il a alors vingt-et-un ans) un franciscain de passage,
édifié par la vie que mène ce jeune homme,
convainc ses parents de l'envoyer dans l'université d'Alcalá,
fondée par le cardinal Francisco Jimenez de Cisneros.
Après la mort de ses parents il distribua toute sa fortune aux pauvres.
Il fut ordonné prêtre en 1525.
Il désirait partir en mission pour conquérir le Nouveau Monde,
mais l'archevêque de Séville lui déclara lors d'un entretien :
"Vos Indes sont ici, à Séville !"
Mgr Alfonso Manrique de Lara y Solís le charge d'organiser des missions populaires
dans toute l'Andalousie pour raviver la foi chrétienne dans ses terres.
Il prêche dans les églises et sur les places publiques.
Sa notoriété d'orateur lui fit vite une grande réputation
qui s'étendit rapidement auprès de toutes les classes sociales,
nobles et pauvres, religieux et laïcs.
Sa première grande conquête fut la conversion de doña Sancha Carillo,
dame d'honneur de l'impératrice, qui se retira par la suite au couvent après s'être confessée à lui.
C'est d'ailleurs pour elle que Jean d'Avila écrira son œuvre Audi filia (Écoute ma fille),
pour la guider vers la sainteté, écrit qu'il composera lors d'un séjour en prison.
En effet, en 1531 Jean d'Avila, accusé d'hérésie, est dénoncé à l'Inquisition:
On le soupçonne d'illuminisme et de luthéranisme, -Luther, un contemporain: 1483-1546-
à cause de certains de ses propos dans ses sermons
dont les accusateurs n'avaient de toute façon rien compris concernant la vie spirituelle.
Ce n'est pas nouveau ce genre d'accusation.
Il fut emprisonné à Séville à l'automne 1532.
Après de nombreux interrogatoires, la sentence est rendue le 5 juillet 1533:
on ne reconnut rien d'hérétique dans son enseignement,
et on en conclut que ses propos avaient été dénaturés.
L'un des juges parle de "potins de sacristie".
C'est au cours de son emprisonnement, qu'il avait rédigé l'ensemble de son œuvre Audi filia.
C'est aussi au cours de cette période qu'il reçut
une grande compréhension du mystère du Christ,
comme le rapporte son biographe Louis de Grenade, prédicateur et écrivain dominicain.
Il lui avait confié:
"J'ai appris bien plus durant ma captivité que pendant toutes mes années d'études."
En 1540, Jean d'Avila s'installe à Baeza.
Préoccupé par l'éducation des plus jeunes, surtout ceux qui désiraient devenir prêtres,
il fonde une université,
qui deviendra un point de référence en Espagne jusqu'au XIXe siècle.
Il crée aussi une quinzaine de collèges,
qui sont considérés comme les ancêtres des séminaires,
que par la suite concrétisera le concile de Trente.
Il est aussi l'auteur de nombreux ouvrages à caractère de dévotion
parmi lesquelles L'Épistolaire spirituelle entre tous les états ...,
qui eurent un succès retentissant dans la seconde moitié du 17e siècle
traduits et diffusés dans toute l'Europe.
De nombreux évêques le consultent,
par exemple saint Thomas de Villeneuve
et saint Barthélemy des Martyrs;
qui reconnaissaient l'utilité de sa méthode catéchétique,
et la diffusèrent dans leurs diocèses.
Contemporain du concile de Trente (qui se tint de 1542-1563),
Jean d'Avila n'y participe pas
mais aura une part active comme conseiller.
Des Pères conciliaires le consultent
et certains s'inspirent de ses méthodes
afin de les mettre en enseignement pour l'Église universelle.
-les reliques de saint Jean d'Avila
Urne contenant les reliques du saint dans l'église de Montilla
sont exposées à la vénération des fidèles
dans l'église de La Encarnación à Montilla.
---.
-Vie et Œuvre de saint Jean d'Avila:
https://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Jeandavila/table.html
-trois liens interactifs:
-cliquer sur chaque lien
-ancienne imprimerie:
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=6vOwTu7RK2gC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / ''hérésie'' 1 occurrence / ''hérétique'' 5 occurrences /
/''concile'' 18 occurrences / ''Luther'' 5 occurrences- avec mot de la même famille /
/''Vierge'' 108 occurrences / ///////////////// etc. /
-----.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=2I7BfAVbNj4C&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table'' seulement la 108e occurrence / ''Jean d'Avila'' 69 occurrences /
/''hérésie'' 15 occurrences / ''hérétique'' 7 occurrences /''Luther'' 31 occurrences- avec les mots de même famille /
/''schisme'' 1 occurrence / ''Mahomet'' 4 occurrences -avec 1 mot de même famille /
/''kadrite'' 1 occurrence + autres noms de sectes mahométantes... / //////////////// etc. /
---.
À suivre.
10 mai
saint Jean d'Avila ( ) -mise à jour-
né 1499 6 janvier Almodóvar del Campo Espagne - 1569 10 mai Montilla Espagne
docteur de l'Église
Lieux de naissance et de décès distants de 167 km...
- ouvrir pour la "carte interactive:
https://www.google.ca/maps/dir/Montilla,+Espagne/13580+Almod%C3%B3var+del+Campo,+Province+de+Ciudad+Real,+Espagne/@37.9837056,-4.150643,7.7z/data=!4m14!4m13!1m5!1m1!1s0xd6d137c3825e953:0x7332d4c172f8e49a!2m2!1d-4.6372866!2d37.5877237!1m5!1m1!1s0xd6b8e5eba97a4b3:0xe58bd0bf60adc130!2m2!1d-4.1756947!2d38.7082796!3e0
-Il est vénéré Vénéré avec la présence de ses reliques à l'église de l'Encarnación à Montilla;
-béatifié 4 avril 1894 par le pape Léon XIII;
-canonisation 31 mai 1970 par le pape Paul VI;
-nommé docteur de l'Église 7 octobre 2012 par le pape Benoît XVI;
-il est le saint patron de l'Andalousie et du clergé séculier espagnol-
---.
Il a influencé le concile de Trente sur la réforme des séminaires.
---.
Jean d'Avila surnommé l'Apôtre de l'Andalousie prédicateur de grande renommée,
est un maître spirituel d'une œuvre abondante, qui demeura réputé jusqu'au jour de sa mort (1569);
il fut conseiller et guide spirituel d'un grand nombre de prêtres et de religieuses;
Il avait été choisi entre autres par: ...
entre autres
sainte Thérèse d'Avila née 1502-1582- fête 15 octobre,
son directeur spirituel pendant quelques années dont il lui fut d'une grande assistance dans sa réforme de l'Ordre du Carmel,
ainsi que face aux difficultés et aux critiques de certains membres du clergé ;
c'est à lui qu'elle adressa son autobiographie, le Livre de la vie.
saint François Borgia né 1510-1572 - fête 10 octobre,
administrateur du Royaume
qui l'a connu en1539 lorsque Jean d'Avila, chargé de célébrer les funérailles
de l'impératrice-reine Isabelle, l'épouse de Charles Quint,
séduit par sa spiritualité, change radicalement de vie,
et décida alors d'abandonner la charge de vice-roi de Catalogne
pour devenir membre de la Compagnie de Jésus.
saint Jean de Dieu né 1495-1550 - fête 8 mars,
alors appelé João Cidade ...
---.
Concernant
Saint Ignace de Loyola né 1491-1556 - fête 31 juillet,
En 1547, Jean d'Avila et saint Ignace de Loyola se rencontrent et se lient d'amitié.
Ils se partagent plusieurs lettres. Ignace, qui sera le fondateur de la Compagnie de Jésus,
aurait bien aimé que Jean se joigne à lui dans sa fondation, mais celui-ci refuse,
afin de préserver la destinée de sa propre Compagnie religieuse.
Il lui restera un bon conseiller dans la fondation de la Compagnie de Jésus,
et un soutien utile face aux critiques et aux difficultés, comme il en existe pour tout fondateur.
Ainsi Jean d'Avila donna une grande impulsion dans le développement des Jésuites en Espagne
et dirigea spirituellement un grand nombre d'entre eux.
Jean d'Avila eut une grande influence sur le renouveau catholique espagnol au XVIe siècle,
par la richesse de son enseignement.
-----.
Bref résumé:
Son père descend d'une famille juive convertie au catholicisme
dans le but de pouvoir rester en Espagne.
À l'âge de 14 ans, Jean s'en va étudier à l'université de Salamanque,
comme il était d'usage pour un garçon d'une famille riche;
il fait ses humanités, étudie le droit et les arts, la philosophie et la théologie.
Mais trois ans plus tard il décide soudainement de rentrer chez lui.
De retour dans sa famille, il demande à ses parents l'autorisation
de vivre en reclus dans une petite construction au fond du jardin;
il désire s'exercer à la vie d'ermite,
s'adonner au jeûne et à la prière continuelle.
En 1520 (il a alors vingt-et-un ans) un franciscain de passage,
édifié par la vie que mène ce jeune homme,
convainc ses parents de l'envoyer dans l'université d'Alcalá,
fondée par le cardinal Francisco Jimenez de Cisneros.
Après la mort de ses parents il distribua toute sa fortune aux pauvres.
Il fut ordonné prêtre en 1525.
Il désirait partir en mission pour conquérir le Nouveau Monde,
mais l'archevêque de Séville lui déclara lors d'un entretien :
"Vos Indes sont ici, à Séville !"
Mgr Alfonso Manrique de Lara y Solís le charge d'organiser des missions populaires
dans toute l'Andalousie pour raviver la foi chrétienne dans ses terres.
Il prêche dans les églises et sur les places publiques.
Sa notoriété d'orateur lui fit vite une grande réputation
qui s'étendit rapidement auprès de toutes les classes sociales,
nobles et pauvres, religieux et laïcs.
Sa première grande conquête fut la conversion de doña Sancha Carillo,
dame d'honneur de l'impératrice, qui se retira par la suite au couvent après s'être confessée à lui.
C'est d'ailleurs pour elle que Jean d'Avila écrira son œuvre Audi filia (Écoute ma fille),
pour la guider vers la sainteté, écrit qu'il composera lors d'un séjour en prison.
En effet, en 1531 Jean d'Avila, accusé d'hérésie, est dénoncé à l'Inquisition:
On le soupçonne d'illuminisme et de luthéranisme, -Luther, un contemporain: 1483-1546-
à cause de certains de ses propos dans ses sermons
dont les accusateurs n'avaient de toute façon rien compris concernant la vie spirituelle.
Ce n'est pas nouveau ce genre d'accusation.
Il fut emprisonné à Séville à l'automne 1532.
Après de nombreux interrogatoires, la sentence est rendue le 5 juillet 1533:
on ne reconnut rien d'hérétique dans son enseignement,
et on en conclut que ses propos avaient été dénaturés.
L'un des juges parle de "potins de sacristie".
C'est au cours de son emprisonnement, qu'il avait rédigé l'ensemble de son œuvre Audi filia.
C'est aussi au cours de cette période qu'il reçut
une grande compréhension du mystère du Christ,
comme le rapporte son biographe Louis de Grenade, prédicateur et écrivain dominicain.
Il lui avait confié:
"J'ai appris bien plus durant ma captivité que pendant toutes mes années d'études."
En 1540, Jean d'Avila s'installe à Baeza.
Préoccupé par l'éducation des plus jeunes, surtout ceux qui désiraient devenir prêtres,
il fonde une université,
qui deviendra un point de référence en Espagne jusqu'au XIXe siècle.
Il crée aussi une quinzaine de collèges,
qui sont considérés comme les ancêtres des séminaires,
que par la suite concrétisera le concile de Trente.
Il est aussi l'auteur de nombreux ouvrages à caractère de dévotion
parmi lesquelles L'Épistolaire spirituelle entre tous les états ...,
qui eurent un succès retentissant dans la seconde moitié du 17e siècle
traduits et diffusés dans toute l'Europe.
De nombreux évêques le consultent,
par exemple saint Thomas de Villeneuve
et saint Barthélemy des Martyrs;
qui reconnaissaient l'utilité de sa méthode catéchétique,
et la diffusèrent dans leurs diocèses.
Contemporain du concile de Trente (qui se tint de 1542-1563),
Jean d'Avila n'y participe pas
mais aura une part active comme conseiller.
Des Pères conciliaires le consultent
et certains s'inspirent de ses méthodes
afin de les mettre en enseignement pour l'Église universelle.
-les reliques de saint Jean d'Avila
Urne contenant les reliques du saint dans l'église de Montilla
sont exposées à la vénération des fidèles
dans l'église de La Encarnación à Montilla.
---.
-Vie et Œuvre de saint Jean d'Avila:
https://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Jeandavila/table.html
-trois liens interactifs:
-cliquer sur chaque lien
BIOGRAPHIE
SERMONS DE CARÊME
SERMONS SUR LE SAINT-ESPRIT
Choisis et introduits par MONSEIGNEUR JOBIT,
traduits par Marie-Madeleine VARNEAU-LELAIDIER
Imprimatur : Namurci, die 20 a junii F. Toussaint, v. g.
Les Éditions du Soleil Levant, Namur (Belgique) 1960-
-ancienne imprimerie:
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=6vOwTu7RK2gC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / ''hérésie'' 1 occurrence / ''hérétique'' 5 occurrences /
/''concile'' 18 occurrences / ''Luther'' 5 occurrences- avec mot de la même famille /
/''Vierge'' 108 occurrences / ///////////////// etc. /
-----.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=2I7BfAVbNj4C&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table'' seulement la 108e occurrence / ''Jean d'Avila'' 69 occurrences /
/''hérésie'' 15 occurrences / ''hérétique'' 7 occurrences /''Luther'' 31 occurrences- avec les mots de même famille /
/''schisme'' 1 occurrence / ''Mahomet'' 4 occurrences -avec 1 mot de même famille /
/''kadrite'' 1 occurrence + autres noms de sectes mahométantes... / //////////////// etc. /
---.
À suivre.
François d'Assise- Maître
- Messages : 2680
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
-Grande Histoire- -mise à jour-
De l'Église et des sociétés
Les saints du mois de mai -
11 mai
--- 11 mai Les saints abbés de Cluny : de 880 — 1156
5 saints abbés de Cluny
placés ensemble dans le livre Les saints du jour de l'abbé Marcel Driot livre le 11 mai,
alors qu' aujourd'hui 11 mai il n'y a que saint Mayeul
4e abbé qui est fêté le 11 mai...
Les premiers saints Abbés
— saint Odon, 2e abbé (né v 878-942 18 novembre) fête 18 novembre-catalogue catholique-
—saint Mayeul, 4e abbé (né v 9 10- 994) ----------fête 11 mai---
—saint Odilon, 5e abbé (név 962- 1048 31 décembre) fête 1er janvier- ou 31 déc OU OU 3 jan---
—saint Hugues, 6e abbé (né 1024- 1109 28 avril) --------fête 29 avril---
—saint Pierre le Vénérable, 8e abbé (né 1092-1156 25 décembre) (fête 25 décembre)---
-Alors que le 1er abbé ainsi que le 3e n'y est pas:
Le 1er fut saint Bernon(né v 850927 )---devint moine en 880------------------fête 13 janvier)
-cliquer sur le lien
-le 3e fut saint Aymard (né v 910954) -démissionna en 954------------------fête 5 octobre)
-cliquer sur le lien
Les saints abbés de Cluny-
Le monachisme des 10e et 11e siècles
est surtout représenté par Cluny , plus précisément même,
par les grands abbés qui s'y succédèrent et accédèrent à la sainteté
reconnue officiellement par l'Église.
Leur rayonnement fut très grand, leur influence
s'étendant également à la société séculière.
— saint Odon, 2e abbé (né v 878-942 18 novembre) fête 18 novembre-catalogue ortho-
né dans une grande famille du Berry, fut d'abord chanoine.
Se sentant appelé à une vie plus austère,
il entra dans un monastère réformé par Benoît d'Aniane,-- né v 750-821 11 février --
-cliquer sur le lien
puis il fut envoyé à Cluny.
Son influence y fut telle qu'on a pu voir en lui
le véritable fondateur de la célèbre abbaye.
Ses écrits sont au point de départ de ce qu'on a appelé de «l'esprit clunisien ».
Il mourut en 942.
Il est inscrit au catalogue des saints de l'Église orthodoxe à la date du 18 novembre.
—saint Mayeul,
4e abbé (né v 9 10- 994) ----------fête 11 mai
appartenait à une famille terrienne de Provence.
cliquer sur l'adresse non sur l'image:
-visionner sur le site du Jour du Seigneur:
https://www.lejourduseigneur.com/videos/11-mai-saint-mayeul-1999
Entré dans la cléricature, pressenti pour l'épiscopat, il refusa.
C'est alors qu'il entra à Cluny.
Il succéda à l'abbé Aymard en 954.
Durant son long abbatiat
il donna une impulsion aux études et fonda de nouveaux monastères.
Il lui arriva, au cours d'un voyage,
d'être capturé par les Sarrasins
qui le libérèrent contre une rançon.
En juillet 972, sa capture dans les Alpes valaisannes au « pont d'Orsières » par les Sarrasins
entraîne une mobilisation générale de la noblesse provençale
autour du comte Guillaume Ier de Provence.
De nombreux objets de culte et d'orfèvrerie
du trésor de Cluny sont fondus pour payer sa rançon.
Dès sa libération, le comte Guillaume organise « au nom de Mayeul »
une guerre de libération contre les Sarrasins,
qu’il chasse de Provence après la bataille de Tourtour (973).
En 993, ce même prince, se sentant mourir, fait appeler Mayeul à Avignon
pour soulager son âme et donner ou restituer à l'abbaye de Cluny plusieurs domaines.
Il mourut en 994.
—saint Odilon, 5e abbé (név 962- 1048 31 décembre) fête 31 déc OU 1er jan OU 3 jan
d'abord chanoine, comme Odon,
succéda à Mayeul à la charge abbatiale en 994.
Avec lui, Cluny connut l'apogée de sa gloire et de sa puissance.
Cela n'empêcha pas Odilon de s'intéresser aux pauvres.
Par ailleurs, il travailla beaucoup à établir la trêve de Dieu.
C'est lui qui est à l'origine de la journée
consacrée à la prière pour les défunts,
dont il fixa la date au 2 novembre,
le lendemain de la fête de tous les Saints. Il mourut en 1049 (ou 1048).
—saint Hugues, 6e abbé (né 1024- 1109 28 avril) --------fête 29 avril
entra à Cluny à l'âge de quinze ans, passant outre à l'opposition de son père.
Il succéda à Odilon en 1048.
Écouté des plus grands, même du pape,
il travailla à la réforme grégorienne.
Les qualités humaines qui lui sont reconnues ne doivent pas faire oublier
que sa vie spirituelle fut intense.
Il mourut lui aussi en odeur de sainteté, en 1109.
—saint Pierre le Vénérable, 8e abbé (né 1092-1156 25 décembre) (fête non mentionnée)
enfin, fit sa profession l'année de la mort de saint Hugues
Élu Abbé en 1122, il travailla à réunifier l'ordre,
troublé un temps par le gouvernement de l'Abbé Pons de Melgueil (7e abbé de Cluny)
-cliquer sur le lien
Pierre le Vénérable fut amené à s'opposer à saint Bernard (né 1090- 1153)-
Il se signala également par une grande bonté
et une grande compréhension.
Il exerça ces belles qualités, notamment vis-à-vis d'Abélard, né 1079- 1142
-cliquer sur le lien
dont les thèses avaient été condamnées et qu'il accueillit à Cluny.
Il mourut en 1156.
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=wjcWZi1uMC8C&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / NOTE: reprendre beaucoup de mots de la biographie précédente... /
/''saint Mayeul'' 13 occurrences / ''Mayeul'' 25 occurrences / ''Rome'' 25 occurrences /
/''Hugues Capet'' 1 occurrence / ///////////////////// etc. /
Concernant Hugues Capet":
-''abbé Mayeul'' 1 occurrence:
-citation: ''Hugues Capet entretenait des liens privilégiés avec l'abbé Mayeul
qui était l'un de ses conseillers en plus d'être le quatrième abbé de Cluny.''
http://www.tradhistoire.com/pages/coin-des-petits/hugues-capet.html
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=wjcWZi1uMC8C&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
/''roi de France'' 23 occurrences / ''pape'' 118 occurrences / ''hérésie'' 1 occurrence / ''hérésiarque'' 2 occurrences /
/''mahométans'' 1 occurrence /''Espagne'' 4 occurrences /''islamisme'' 1 occurrence /''coran'' 1 occurrence /
/ ''schisme'' 2 occurrence /''schismatique'' 4 occurrences / ////////////////// etc. /
-----.
---.
À suivre
De l'Église et des sociétés
Les saints du mois de mai -
11 mai
--- 11 mai Les saints abbés de Cluny : de 880 — 1156
5 saints abbés de Cluny
placés ensemble dans le livre Les saints du jour de l'abbé Marcel Driot livre le 11 mai,
alors qu' aujourd'hui 11 mai il n'y a que saint Mayeul
4e abbé qui est fêté le 11 mai...
Les premiers saints Abbés
— saint Odon, 2e abbé (né v 878-942 18 novembre) fête 18 novembre-catalogue catholique-
—saint Mayeul, 4e abbé (né v 9 10- 994) ----------fête 11 mai---
—saint Odilon, 5e abbé (név 962- 1048 31 décembre) fête 1er janvier- ou 31 déc OU OU 3 jan---
—saint Hugues, 6e abbé (né 1024- 1109 28 avril) --------fête 29 avril---
—saint Pierre le Vénérable, 8e abbé (né 1092-1156 25 décembre) (fête 25 décembre)---
-Alors que le 1er abbé ainsi que le 3e n'y est pas:
Le 1er fut saint Bernon(né v 850927 )---devint moine en 880------------------fête 13 janvier)
-cliquer sur le lien
- saint Bernon:
- Il fonde en 890 le monastère de Gigny,
puis en 909, Guillaume Ier d'Aquitaine
lui confie la fondation de l'abbaye de Cluny.
Il place le monastère sous la règle de saint Benoît
réformée par Benoît d'Aniane.
Il prit l'habit religieux au monastère de Baume-les-Moines
(Abbaye Saint-Pierre de Baume-les-Messieurs),
dont il devint prieur.
Il contribua à diffuser la réforme monastique et réforma plusieurs abbayes,
entre autres celle de Souvigny.
Cette dernière, ainsi que Déols dans le diocèse de Bourges
et Sauxillanges en Auvergne,
firent partie des principales donations
qui, du temps de son abbatiat,
vinrent enrichir le nouvel établissement.
Il donna sa démission en 926,
et partagea ses abbayes entre Vidon (ou Guy),
son neveu auquel il donna Baume, Gigny et Mouthier-en-Bresse
et à Odon son disciple,
l'ancien chanoine de Tours, Cluny, et, en Berry, Déols et Massay.
-le 3e fut saint Aymard (né v 910954) -démissionna en 954------------------fête 5 octobre)
-cliquer sur le lien
- saint Aymard:
- Aymard de Cluny, né en 910, fut le 3e abbé de Cluny
de l'an 942 jusqu'à sa démission en l'an 954,
onze ans avant sa mort le 5 octobre 965.
Il fut nommé à la succession par son prédécesseur Odon de Cluny,
duquel il poursuivit l'œuvre.
Devenu aveugle en 948, il nomme comme coadjuteur Mayeul,
qui dirigera officiellement Cluny à la démission d'Aimar.
Considéré comme bienheureux (revoir la spécification)
par l'Église catholique, sa mémoire est fêtée le 19 novembre.
L'histoire se contente souvent de garder en mémoire un abbé d'origine modeste
et un abbatiat court, mais Aymard en six ans d'abbatiat
réussit à augmenter considérablement les possessions et les acquis de l'abbaye de Cluny,
grâce à plus de deux cent cinquante donations
(Odon, en 33 ans, n'en avait obtenu que 84),
principalement dans le Mâconnais,
le Charolais
et la Bresse.
Il faut également en retenir son attachement à l’Ecclesia cluniacensis
attesté par l’acte par lequel il désigne Mayeul
comme son successeur, acte garanti
par plus de deux fois plus de moines
que la cinquantaine que compte sans doute l’abbaye à cette époque.
En agrégeant à l’élection de l’abbé de Cluny
des moines venus d’autres monastères rattachés à Cluny,
il en affirme l’importance sur l’ensemble de l’Ecclesia cluniacensis naissante.
Les saints abbés de Cluny-
Le monachisme des 10e et 11e siècles
est surtout représenté par Cluny , plus précisément même,
par les grands abbés qui s'y succédèrent et accédèrent à la sainteté
reconnue officiellement par l'Église.
Leur rayonnement fut très grand, leur influence
s'étendant également à la société séculière.
— saint Odon, 2e abbé (né v 878-942 18 novembre) fête 18 novembre-catalogue ortho-
né dans une grande famille du Berry, fut d'abord chanoine.
Se sentant appelé à une vie plus austère,
il entra dans un monastère réformé par Benoît d'Aniane,-- né v 750-821 11 février --
-cliquer sur le lien
- saint Benoît d'Aniane:
- Né en Aquitaine vers 750 dans une famille illustre,
il vécut d'abord à la cour de Pépin III.
À la suite d'un accident où il faillit perdre la vie, il fit le vœu de devenir moine,
et le réalisa malgré l'opposition de son père.
Du fait des circonstances et de sa générosité,
il fut amené à entreprendre une réforme de la vie monastique
qui avait perdu un peu de sa ferveur d'antan.
Il fut encouragé en cela par l'empereur Louis le Pieux, fils de Charlemagne,
qui le mit à la tête de toutes les communautés monastiques de son empire,
et dont il fut par ailleurs un conseiller très écouté.
Attiré personnellement par l'ascèse rigoureuse des moines irlandais,
Benoît d'Aniane voulait l'étendre à l'ensemble du monachisme.
Mais, heureusement ayant découvert la sagesse et la modération
de la Règle de Benoît de Nursie,
c'est finalement celle-ci, bien adaptée aux besoins de son temps,
qu'il appliquera dans sa réforme des monastères.
De fait, et jusqu'à nos jours, cette Règle s'imposera partout, du moins son esprit.
Elle mènera, et mène encore nombre d'hommes et de femmes à la perfection.
Saint Benoît d'Aniane, dont on a pu dire qu'il a été
le père nourricier
et le second fondateur du monachisme bénédictin,
passa le reste de sa vie à visiter les monastères,
c'est-à-dire à encourager les moines à persévérer.
Il mourut le 11 février 821.
Sa renommée était telle, qu'à l'annonce de sa fin,
des personnages de la cour vinrent à son chevet.
Son biographe ajoute :
«Il y avait aussi près de son lit tant d'évêques, d'abbés et de moines,
que ceux qui le soignaient pouvaient à peine s'approcher.»
Il ne figure pas au calendrier romain, (toutefois à vérifier)
mais il est fêté ce jour dans l'ordre bénédictin.
puis il fut envoyé à Cluny.
Son influence y fut telle qu'on a pu voir en lui
le véritable fondateur de la célèbre abbaye.
Ses écrits sont au point de départ de ce qu'on a appelé de «l'esprit clunisien ».
Il mourut en 942.
Il est inscrit au catalogue des saints de l'Église orthodoxe à la date du 18 novembre.
—saint Mayeul,
4e abbé (né v 9 10- 994) ----------fête 11 mai
appartenait à une famille terrienne de Provence.
cliquer sur l'adresse non sur l'image:
-visionner sur le site du Jour du Seigneur:
https://www.lejourduseigneur.com/videos/11-mai-saint-mayeul-1999
Entré dans la cléricature, pressenti pour l'épiscopat, il refusa.
C'est alors qu'il entra à Cluny.
Il succéda à l'abbé Aymard en 954.
Durant son long abbatiat
il donna une impulsion aux études et fonda de nouveaux monastères.
Il lui arriva, au cours d'un voyage,
d'être capturé par les Sarrasins
qui le libérèrent contre une rançon.
En juillet 972, sa capture dans les Alpes valaisannes au « pont d'Orsières » par les Sarrasins
entraîne une mobilisation générale de la noblesse provençale
autour du comte Guillaume Ier de Provence.
De nombreux objets de culte et d'orfèvrerie
du trésor de Cluny sont fondus pour payer sa rançon.
Dès sa libération, le comte Guillaume organise « au nom de Mayeul »
une guerre de libération contre les Sarrasins,
qu’il chasse de Provence après la bataille de Tourtour (973).
En 993, ce même prince, se sentant mourir, fait appeler Mayeul à Avignon
pour soulager son âme et donner ou restituer à l'abbaye de Cluny plusieurs domaines.
Il mourut en 994.
—saint Odilon, 5e abbé (név 962- 1048 31 décembre) fête 31 déc OU 1er jan OU 3 jan
d'abord chanoine, comme Odon,
succéda à Mayeul à la charge abbatiale en 994.
Avec lui, Cluny connut l'apogée de sa gloire et de sa puissance.
Cela n'empêcha pas Odilon de s'intéresser aux pauvres.
Par ailleurs, il travailla beaucoup à établir la trêve de Dieu.
C'est lui qui est à l'origine de la journée
consacrée à la prière pour les défunts,
dont il fixa la date au 2 novembre,
le lendemain de la fête de tous les Saints. Il mourut en 1049 (ou 1048).
—saint Hugues, 6e abbé (né 1024- 1109 28 avril) --------fête 29 avril
entra à Cluny à l'âge de quinze ans, passant outre à l'opposition de son père.
Il succéda à Odilon en 1048.
Écouté des plus grands, même du pape,
il travailla à la réforme grégorienne.
Les qualités humaines qui lui sont reconnues ne doivent pas faire oublier
que sa vie spirituelle fut intense.
Il mourut lui aussi en odeur de sainteté, en 1109.
—saint Pierre le Vénérable, 8e abbé (né 1092-1156 25 décembre) (fête non mentionnée)
enfin, fit sa profession l'année de la mort de saint Hugues
Élu Abbé en 1122, il travailla à réunifier l'ordre,
troublé un temps par le gouvernement de l'Abbé Pons de Melgueil (7e abbé de Cluny)
-cliquer sur le lien
- abbé Pons de Melgueil:
- Brièvement: ... Il est convoqué à Rome par Calixte II,
qui a reçu des plaintes de ses moines.
La raison de cette brusque convocation n'est pas connue avec certitude.
On l'attribue traditionnellement au rejet par Pons du privilège de l'exemption,
qui relève l'abbaye de l'autorité épiscopale ;
on a suggéré plutôt une manœuvre des traditionalistes clunisiens,
s'opposant à sa volonté de réforme disciplinaire.
On ignore s'il a alors donné sa démission
ou s'il a été déposé par le pape.
Pons de Melgueil redevenu simple moine gagne le Mont-Cassin,
puis la Terre sainte.
Selon Orderic Vital, il est accueilli à Jérusalem comme un saint
et se voit confier la Sainte Lance
lors d'une sortie contre les Sarrasins.
Parallèlement, le pape se hâte de lui faire élire un successeur,
l'ordre de Cluny n'étant alors pas en état de rester sans chef.
Hugues II de Cluny lui succède donc en avril 1122.
Mais, déjà âgé, il meurt au bout de trois mois et est remplacé par le traditionaliste
Pierre de Montboissier,
que la postérité appellera Pierre le Vénérable.
Pierre le Vénérable fut amené à s'opposer à saint Bernard (né 1090- 1153)-
Il se signala également par une grande bonté
et une grande compréhension.
Il exerça ces belles qualités, notamment vis-à-vis d'Abélard, né 1079- 1142
-cliquer sur le lien
- Abélard:
- (Abaelardus en latin),
Pierre alias Petrus en religionnote
(né au Pallet près de Nantes
- mort au prieuré Saint-Marcel près de Chalon-sur-Saône),
est un philosophe,
dialecticien
et théologien chrétien,
père de la scolastique
et inventeur du conceptualisme. ...
il est un des principaux acteurs du renouveau des arts du langage
au sortir d'un Haut Moyen Âge carolingien
À développer le cas échéant
dont les thèses avaient été condamnées et qu'il accueillit à Cluny.
Il mourut en 1156.
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=wjcWZi1uMC8C&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / NOTE: reprendre beaucoup de mots de la biographie précédente... /
/''saint Mayeul'' 13 occurrences / ''Mayeul'' 25 occurrences / ''Rome'' 25 occurrences /
/''Hugues Capet'' 1 occurrence / ///////////////////// etc. /
Concernant Hugues Capet":
-''abbé Mayeul'' 1 occurrence:
-citation: ''Hugues Capet entretenait des liens privilégiés avec l'abbé Mayeul
qui était l'un de ses conseillers en plus d'être le quatrième abbé de Cluny.''
http://www.tradhistoire.com/pages/coin-des-petits/hugues-capet.html
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=wjcWZi1uMC8C&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
/''roi de France'' 23 occurrences / ''pape'' 118 occurrences / ''hérésie'' 1 occurrence / ''hérésiarque'' 2 occurrences /
/''mahométans'' 1 occurrence /''Espagne'' 4 occurrences /''islamisme'' 1 occurrence /''coran'' 1 occurrence /
/ ''schisme'' 2 occurrence /''schismatique'' 4 occurrences / ////////////////// etc. /
-----.
---.
À suivre
François d'Assise- Maître
- Messages : 2680
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de mai -
12 mai
sainte Imelda Lambertini ( )
née 1322 (1320), Bologne, Italie - 1333 12 mai, Bologne
-Maddalena Lambertini
''Fleur de l'Eucharistie'';
-dominicaine, représentée en habit de novice;
-vénérée plus spécialement à l'église Saint-Sigismond de Bologne;
-béatifiée 20 décembre 1826 par le pape Léon XII;
-saint patronne des premiers communiants-
---.
- Lectures : -- -–
- -au bréviaire - - - -aucun -
---
Imelda Lambertini (nom de communauté dominicaine choisi) est une jeune fille italienne, morte à 11 ans,
décédée suite une extase pendant sa première communion;
elle est reconnue bienheureuse par l'Église catholique.
Son nom de baptême: Madeleine Lambertini.
Elle était la fille de père et mère: du comte Egano Lambertini et de Castora Galuzzi, son épouse.
D'une profonde piété, petite elle se fabriquait de petits autels
devant lesquels elle aimait à prier longuement.
Elle avait une très grande admiration pour sainte Agnès de Rome,
qu'elle adopta comme modèle de vie chrétienne.
Son plus cher désir était de recevoir la Sainte Communion,
mais à cette époque, les enfants n'étaient autorisés à communier avant l'âge de 14 ans.
Elle suppliait ses parents de lui permettre d'intégrer le couvent des Dominicaines de Bologne
qui accueillait les enfants en bas âge, adaptant pour eux une petite partie de la règle.
Ses parents acceptèrent, et Madeleine entra chez les novices du couvent de Valdipretra à l'âge de 10 ans, elle y prit le nom d'Imelda.
Elle suivit la règle avec dévotion et application,
suppliant tôt les religieuses et son confesseur de la laisser communier;
demande à laquelle ils n'obtempérèrent pas , puisqu'elle n'avait pas l'âge exigé.
Triste, un jour Imelda se rendit à la chapelle avec les sœurs.
Au moment de la communion, une hostie s'éleva hors du ciboire
et vint s'arrêter au-dessus de la tête d'Imelda.
Le prêtre s'approcha avec la patène et la recueillit avant de la donner à l'enfant,
stupéfié par le prodige dont il était témoin.
Imelda se prosterna, et quand ses sœurs vinrent la relever pour l'entraîner hors de l'église,
elles la trouvèrent morte, le visage extasié.
Les restes, incorrompus, de la bienheureuse Imelda Lambertini,
se retrouvent dans l'église Saint Sigismond (San Sigismondo) à Bologne.
Elle est béatifiée en 1826 par le pape Léon XII,
et déclarée patronne des premiers communiants en 1910 par le pape Pie X qui,
cette année-là, décréta que les enfants pouvaient
faire leur première communion à un âge plus précoce.
Elle a été surnommée : « La fleur de l'Eucharistie ».
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=xQe_q6oc7f0C&printsec=frontcover&source=gbs_atb&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false
''Madelaine'' 3 occurrences /''Lambertini'' 8 occurrences /''Imelda'' 44 occurrences - écrit avec un Y: 1 occurrence/
/''neuvaine'' occurrence / ''Agnès'' 1 occurrence / ''dominicain'' 7 occurrence / etc. /
---.
Vois aussi son histoire dans un récit plus complet avec gravure:
https://www.maintenantunehistoire.fr/la-communion-dimalda/
---.
La bienheureuse Imelda Lambertini dans Maria Valtorta:
-ainsi que d'autres enfants prédestinés en bas-âge
à une grâce particulière d'ouverture à la vie spirituelle...-
-on y retrouve aussi d'autres lien...-
http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2001/01-012.htm#_ftn3
et
L'âge de raison décrété par l'Église...
-La foi des tout-petits-
-Les enfants prédestinés-
http://www.maria-valtorta.org/Thematiques/Enfant.htm
----.
-autre lien:
http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/mai/bienheureuse-imelda-lambertini-vierge-dominicaine-patronne-des-premiers-communiants-1322-1333-fete-le-12-mai.html
---.
À suivre.
12 mai
sainte Imelda Lambertini ( )
née 1322 (1320), Bologne, Italie - 1333 12 mai, Bologne
-Maddalena Lambertini
''Fleur de l'Eucharistie'';
-dominicaine, représentée en habit de novice;
-vénérée plus spécialement à l'église Saint-Sigismond de Bologne;
-béatifiée 20 décembre 1826 par le pape Léon XII;
-saint patronne des premiers communiants-
---.
- Lectures : -- -–
- -au bréviaire - - - -aucun -
---
Imelda Lambertini (nom de communauté dominicaine choisi) est une jeune fille italienne, morte à 11 ans,
décédée suite une extase pendant sa première communion;
elle est reconnue bienheureuse par l'Église catholique.
Son nom de baptême: Madeleine Lambertini.
Elle était la fille de père et mère: du comte Egano Lambertini et de Castora Galuzzi, son épouse.
D'une profonde piété, petite elle se fabriquait de petits autels
devant lesquels elle aimait à prier longuement.
Elle avait une très grande admiration pour sainte Agnès de Rome,
qu'elle adopta comme modèle de vie chrétienne.
Son plus cher désir était de recevoir la Sainte Communion,
mais à cette époque, les enfants n'étaient autorisés à communier avant l'âge de 14 ans.
Elle suppliait ses parents de lui permettre d'intégrer le couvent des Dominicaines de Bologne
qui accueillait les enfants en bas âge, adaptant pour eux une petite partie de la règle.
Ses parents acceptèrent, et Madeleine entra chez les novices du couvent de Valdipretra à l'âge de 10 ans, elle y prit le nom d'Imelda.
Elle suivit la règle avec dévotion et application,
suppliant tôt les religieuses et son confesseur de la laisser communier;
demande à laquelle ils n'obtempérèrent pas , puisqu'elle n'avait pas l'âge exigé.
Triste, un jour Imelda se rendit à la chapelle avec les sœurs.
Au moment de la communion, une hostie s'éleva hors du ciboire
et vint s'arrêter au-dessus de la tête d'Imelda.
Le prêtre s'approcha avec la patène et la recueillit avant de la donner à l'enfant,
stupéfié par le prodige dont il était témoin.
Imelda se prosterna, et quand ses sœurs vinrent la relever pour l'entraîner hors de l'église,
elles la trouvèrent morte, le visage extasié.
Les restes, incorrompus, de la bienheureuse Imelda Lambertini,
se retrouvent dans l'église Saint Sigismond (San Sigismondo) à Bologne.
Elle est béatifiée en 1826 par le pape Léon XII,
et déclarée patronne des premiers communiants en 1910 par le pape Pie X qui,
cette année-là, décréta que les enfants pouvaient
faire leur première communion à un âge plus précoce.
Elle a été surnommée : « La fleur de l'Eucharistie ».
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=xQe_q6oc7f0C&printsec=frontcover&source=gbs_atb&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false
''Madelaine'' 3 occurrences /''Lambertini'' 8 occurrences /''Imelda'' 44 occurrences - écrit avec un Y: 1 occurrence/
/''neuvaine'' occurrence / ''Agnès'' 1 occurrence / ''dominicain'' 7 occurrence / etc. /
---.
Vois aussi son histoire dans un récit plus complet avec gravure:
https://www.maintenantunehistoire.fr/la-communion-dimalda/
---.
La bienheureuse Imelda Lambertini dans Maria Valtorta:
-ainsi que d'autres enfants prédestinés en bas-âge
à une grâce particulière d'ouverture à la vie spirituelle...-
-on y retrouve aussi d'autres lien...-
http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2001/01-012.htm#_ftn3
et
L'âge de raison décrété par l'Église...
-La foi des tout-petits-
-Les enfants prédestinés-
http://www.maria-valtorta.org/Thematiques/Enfant.htm
----.
-autre lien:
http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/mai/bienheureuse-imelda-lambertini-vierge-dominicaine-patronne-des-premiers-communiants-1322-1333-fete-le-12-mai.html
- autre présentation:
---.
À suivre.
François d'Assise- Maître
- Messages : 2680
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de mai -
12 mai
saint Nérée et saint Achillée ( )
- v 304 Rome
et
saint Pancrace ( )
né v 289 Sinada, Phrygie - v 304 Rome
______________________________
mette en pdf, une fois rendu, pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=9vWg1HMnlx8C&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''S. Nérée et S. Achillée'' occurrence / ''Pancrace'' 6 occurrences / etc. /
Citation sur Nérée et Achillée:
«Ces deux Saints furent exilés par Domitien , dans la petite île de Pontia, sur la côte de Terracine,
avec sainte Flavie Domitille, dont ils étaient eunuques ou chambellans. Il est dit dans leurs
actes qu'on les décapita pour la foi , à Terracine , sous le règne dé Trajan.»
____________________________
---.
À suivre.
12 mai
saint Nérée et saint Achillée ( )
- v 304 Rome
et
saint Pancrace ( )
né v 289 Sinada, Phrygie - v 304 Rome
______________________________
mette en pdf, une fois rendu, pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=9vWg1HMnlx8C&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''S. Nérée et S. Achillée'' occurrence / ''Pancrace'' 6 occurrences / etc. /
Citation sur Nérée et Achillée:
«Ces deux Saints furent exilés par Domitien , dans la petite île de Pontia, sur la côte de Terracine,
avec sainte Flavie Domitille, dont ils étaient eunuques ou chambellans. Il est dit dans leurs
actes qu'on les décapita pour la foi , à Terracine , sous le règne dé Trajan.»
____________________________
---.
À suivre.
François d'Assise- Maître
- Messages : 2680
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de mai -
13 mai
Notre-Dame de Fatima (mémoire facultative) -mise à jour-
- -
---.
L'Église et Fatima
L'Église célèbre ce 13 mai la fête de Notre-Dame de Fatima.
Plusieurs Papes se sont rendus au sanctuaire marial du Portugal,
témoignant ainsi d'une étroite connexion entre ce lieu et les successeurs de Pierre.
''En l’anniversaire de la première apparition aux petits voyants de Fatima,
je vous invite à invoquer la Vierge Marie,
afin qu’elle rende chacun persévérant dans l’amour pour Dieu et le prochain'':
ce sont avec ces mots que le Pape François a évoqué,
lors de l’audience générale du mercredi 13 mai,
la fête liturgique de Notre-Dame de Fatima.
Conversion et pénitence
A six reprises au cours de l’année 1917,
la Vierge Marie apparaîtra à Lucia dos Santos,
Jacinta Marto
et son frère
Francisco,
trois petits pastoureaux habitant Fatima,
humble localité rurale située à une centaine de kilomètres de Lisbonne, la capitale portugaise.
À chaque fois, la ''Dame toute vêtue de blanc''
invite les enfants à prier le chapelet
''pour obtenir la fin de la guerre''
-le monde se débat alors dans les affres de la Première guerre mondiale-,
insistant sur la conversion, la pénitence
et recommandant de consacrer le monde à son cœur immaculée.
Un secret, en trois parties, leur sera également révélé.
Depuis la reconnaissance officielle des apparitions par l’Église en 1930,
Fatima, devenu l’un des plus importants sanctuaires mariaux au monde,
ne cesse d’attirer des millions de pèlerins
venus répondre aux appels pressants de la mère de Dieu;
il entretient aussi un lien tout particulier avec les successeurs de Pierre.
Pie XII et Paul VI
Tout commence avec Pie XII, consacré évêque le 13 mai 1917, jour de la première apparition.
Il y verra toute sa vie un signe prophétique.
Le Pape italien établit une correspondance avec Lucie,
seule voyante ayant survécu, et s’avoue impressionné par les révélations de la Vierge Marie.
Il se sent confirmé dans le combat qu’il mène contre les totalitarismes meurtriers du XXe siècle,
notamment le communisme.
Le 31 octobre 1942, en pleine Seconde guerre mondiale,
Pie XII consacre le monde au Cœur Immaculée de Marie,
selon le souhait qu’elle avait émis à Fatima.
Paul VI, quant à lui, se rend à Fatima le 13 mai 1967 pour le 50e anniversaire des apparitions;
une visite inédite de 17 heures placée
sous le signe de la paix
dans l’Église et dans le monde,
en présence de centaines de milliers de personnes.
L'attentat du 13 mai 1981
C'est Jean-Paul II qui aura le rapport le plus personnel avec Fatima;
le Pape Polonais en a la conviction: c’est uniquement
à la Vierge de Fatima qu’il doit la vie ce 13 mai 1981,
lorsque les balles tirées par Mehmet Ali Agça le font s’écrouler dans sa papamobile,
au milieu des cris d’effroi des fidèles qu’il saluait à l’occasion de l’audience générale.
''Ce fut une main maternelle qui guida la trajectoire du projectile
et le pape agonisant s’arrêta au seuil de la mort'',
a-t-il par ailleurs affirmé à ce propos.
Jean-Paul II demandera à ce que le funeste projectile de 9 mm soit enchâssé
dans la couronne d’or de la statue de Notre-Dame de Fatima.
Il s’y rendit à trois reprises: en 1982, en 1991 et en l’an 2000.
13 mai et 13 octobre
---.
---.
----.
À suivre.
13 mai
Notre-Dame de Fatima (mémoire facultative) -mise à jour-
- -
---.
L'Église et Fatima
L'Église célèbre ce 13 mai la fête de Notre-Dame de Fatima.
Plusieurs Papes se sont rendus au sanctuaire marial du Portugal,
témoignant ainsi d'une étroite connexion entre ce lieu et les successeurs de Pierre.
''En l’anniversaire de la première apparition aux petits voyants de Fatima,
je vous invite à invoquer la Vierge Marie,
afin qu’elle rende chacun persévérant dans l’amour pour Dieu et le prochain'':
ce sont avec ces mots que le Pape François a évoqué,
lors de l’audience générale du mercredi 13 mai,
la fête liturgique de Notre-Dame de Fatima.
- ouvrir:
Conversion et pénitence
A six reprises au cours de l’année 1917,
la Vierge Marie apparaîtra à Lucia dos Santos,
Jacinta Marto
et son frère
Francisco,
trois petits pastoureaux habitant Fatima,
humble localité rurale située à une centaine de kilomètres de Lisbonne, la capitale portugaise.
À chaque fois, la ''Dame toute vêtue de blanc''
invite les enfants à prier le chapelet
''pour obtenir la fin de la guerre''
-le monde se débat alors dans les affres de la Première guerre mondiale-,
insistant sur la conversion, la pénitence
et recommandant de consacrer le monde à son cœur immaculée.
Un secret, en trois parties, leur sera également révélé.
Depuis la reconnaissance officielle des apparitions par l’Église en 1930,
Fatima, devenu l’un des plus importants sanctuaires mariaux au monde,
ne cesse d’attirer des millions de pèlerins
venus répondre aux appels pressants de la mère de Dieu;
il entretient aussi un lien tout particulier avec les successeurs de Pierre.
Pie XII et Paul VI
Tout commence avec Pie XII, consacré évêque le 13 mai 1917, jour de la première apparition.
Il y verra toute sa vie un signe prophétique.
Le Pape italien établit une correspondance avec Lucie,
seule voyante ayant survécu, et s’avoue impressionné par les révélations de la Vierge Marie.
Il se sent confirmé dans le combat qu’il mène contre les totalitarismes meurtriers du XXe siècle,
notamment le communisme.
Le 31 octobre 1942, en pleine Seconde guerre mondiale,
Pie XII consacre le monde au Cœur Immaculée de Marie,
selon le souhait qu’elle avait émis à Fatima.
Paul VI, quant à lui, se rend à Fatima le 13 mai 1967 pour le 50e anniversaire des apparitions;
une visite inédite de 17 heures placée
sous le signe de la paix
dans l’Église et dans le monde,
en présence de centaines de milliers de personnes.
- ouvrir:
L'attentat du 13 mai 1981
C'est Jean-Paul II qui aura le rapport le plus personnel avec Fatima;
le Pape Polonais en a la conviction: c’est uniquement
à la Vierge de Fatima qu’il doit la vie ce 13 mai 1981,
lorsque les balles tirées par Mehmet Ali Agça le font s’écrouler dans sa papamobile,
au milieu des cris d’effroi des fidèles qu’il saluait à l’occasion de l’audience générale.
''Ce fut une main maternelle qui guida la trajectoire du projectile
et le pape agonisant s’arrêta au seuil de la mort'',
a-t-il par ailleurs affirmé à ce propos.
Jean-Paul II demandera à ce que le funeste projectile de 9 mm soit enchâssé
dans la couronne d’or de la statue de Notre-Dame de Fatima.
- ouvrir pour lire sur cette balle mise à la couronne de la Vierge de Fatima:
https://www.moveaveiro.pt/la-balle-qui-a-blesse-jean-paul-ii-est-le-joyau-le-plus-precieux-de-la-couronne-de-fatima
Il s’y rendit à trois reprises: en 1982, en 1991 et en l’an 2000.
13 mai et 13 octobre
---.
- ouvrir:
https://www.fatima100.fr/le-message-et-le-secret/532-extrait-du-3e-memoire
En bas de page du lien cliquer sur ''suivant'' pour suivre d'autres liens...
Petit catéchisme de Fatima
https://www.fatima100.fr/le-message-et-le-secret/catechisme-de-fatima
-suite:
https://www.fatima100.fr/le-message-et-le-secret/l-enfer
-suite:
https://www.fatima100.fr/le-message-et-le-secret/229-l-enfer-d-apres-le-troisieme-memoire
---.---.
----.
À suivre.
François d'Assise- Maître
- Messages : 2680
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de mai -
14 mai
saint Matthias Apôtre (fête) -mise à jour-
né 1er siècle Judée - 1er siècle v 64 Sebastopolis, aujourd'hui Soukhoumi, Géorgie
Vénéré à la basilique Sainte-Justine de Padoue,
et à l'abbaye Saint-Matthias de Trèves-
-voir la réf. sur Maria Valtorta.
-lecture- Actes 1 : 15-17, 20-26; Jean 15 : 9-17-
- -au bréviaire - - - - Homélie de saint Jean Chrysostome sur les Actes des Apôtres -
------
- -au bréviaire - - - - L'homélie de saint Jean Chrysostome
-Bouche d'Or : -saint Jean Chrysostome né 349-404 fête 13 septembre -
« En ces jours-là, Pierre se leva au milieu des disciples et parla.
Parce qu’il est fervent, lui à qui le troupeau avait été confié par le Christ,
et parce qu’il est le premier du groupe, il est toujours le premier à prendre la parole.
Frères, il faut choisir parmi nous.
Il remet la décision à la foule, il rend les candidats dignes de respect,
et il écarte toute animosité envers les autres.
Car les décisions importantes engendrent toujours de pareils inconvénients.
Quoi donc ?
Est-ce que Pierre ne permettait pas au groupe de choisir ?
Certes, mais pour qu’il ne paraisse pas avoir des préférences, il s’abstient.
Autrement le Saint Esprit aurait été laissé à l’écart.
On en présenta deux, disent les Actes, Joseph Barsabbas, surnommé Justus, et Matthias.
Ce n’est pas Pierre qui les a présentés, mais tous les assistants.
Quant à lui, il a fait une proposition en montrant qu’elle ne venait pas de lui,
mais qu’elle remontait à une prophétie.
Il s’est conduit comme un interprète, non comme un maître.
Il faut donc, dit-il, choisir parmi les hommes qui nous ont accompagnés.
Remarquez comment il veut que ces nouveaux Apôtres soient des témoins oculaires.
Sans doute le Saint Esprit devait venir, mais Pierre attachait beaucoup d’importance à ce point.
Parmi les hommes qui nous ont accompagnés
durant tout le temps où le Seigneur Jésus a vécu parmi nous.
Il leur indique qu’ils doivent avoir vécu avec lui et ne pas avoir été de simples disciples.
En effet, au début, beaucoup de gens le suivaient. Voyez comment il est dit :
C’était l’un des deux disciples qui avaient entendu Jean Baptiste et qui avaient suivi Jésus.
Durant tout le temps où le Seigneur Jésus a vécu parmi nous, depuis son baptême par Jean.
C’est exact, car aucun n’a connu ce qui a précédé, mais ils l’ont appris du Saint Esprit.
Jusqu’au jour où il nous a été enlevé.
Il faut donc que l’un d’entre eux devienne avec nous témoin de sa résurrection.
Pierre n’a pas dit :
témoin de tout le reste, mais seulement témoin de la résurrection.
Car il serait plus digne de foi, le disciple qui pourrait dire :
Celui qui mangeait, qui buvait, qui a été crucifié, c’est celui-là qui est ressuscité.
Par conséquent,
il ne fallait pas qu’il soit témoin des époques précédentes, ni des suivantes, ni des miracles.
Ce qu’on exigeait, c’était qu’il soit témoin de la résurrection.
Tout le reste avait été manifesté et proclamé.
Tandis que la résurrection s’était accomplie dans le secret,
elle n’était manifeste que pour quelques-uns.
Alors tous ensemble se mettent en prière et disent :
Toi, Seigneur, qui connais le cœur de tous les hommes,
montre-nous. Toi, et non pas nous.
C’était bien le moment de l’invoquer comme celui qui connaît les cœurs,
car c’était à lui de faire l’élection, pas à eux.
Ils parlaient ainsi avec confiance car il fallait absolument en élire un.
Et ils ne disent pas : Choisis, mais :
Montre-nous l’élu et, selon le texte, celui que tu as choisi,
car ils savent que Dieu a tout décidé à l’avance.
On tira au sort.
Ils ne se jugeaient pas encore dignes de choisir par eux-mêmes ;
c’est pourquoi ils veulent être éclairés par un signe. »
----.
---.
Ce que nous savons de Mathias a été consigné par saint Luc dans les Actes des Apôtres.
Aussi quelques bribes d'écrits dont il ne restent que quelques références
par des mentions de saints des premiers siècles qui ne sont au fond sans importance
pour authentifier son appartenance apostolique.
Le récit de son élection commence par un discours de Pierre :
Il y a des hommes qui nous ont accompagnés durant tout le temps
où le Seigneur Jésus a vécu parmi nous.
Il faut que l'un d'entre eux devienne avec nous témoin de la Résurrection
en remplacement de Judas.
Deux candidats sont présentés :
Joseph Barsabbas, surnommé Justus (le juste), et Mathias.
Après avoir prié, on tira au sort, et c'est Matthias qui est désigné
et il sera désormais associé ''aux Onze'',
au même titre qu'eux, en tant qu'Apôtre désigné.
Ensuite, son ministère se retrouve en régions,
comme le furent ceux des autres Apôtres....
Une tradition le fait prêcher en Éthiopie, où il aurait subi le martyre.
Selon une autre tradition, il serait resté en Judée pour y annoncer l'Évangile.
Les deux peuvent se comploter et n'avoir parlé que de certains épisodes de sa vie...
Quoi qu'il en soit les deux lectures choisies pour sa fête
nous en disent plus que des faits historiques pour alimenter notre vie spirituelle,
puisque l'histoire est davantage plus vaste que tout ce qui peut en avoir été recueilli....
Le choix de deux candidats étaient à ne pas douter de grandes qualités humaines,
comme ce fût le cas en tout moment de solennité d'un choix au sein des communautés,
pour élire les Anciens mis à la tête des différentes régions.
Pierre précisa l'importance du choix de successeurs, pour compléter les Douze:
un disciple ayant accompagné les Douze tout le temps de la vie publique du Christ,
et comme eux ayant reçu le même enseignement.
Le passage de saint Jean, complète la première lecture, et dit même le plus important.
À travers les délibérations humaines, c'est l'Esprit du Seigneur lui-même
qui choisit les collaborateurs ecclésiaux.
Dans le domaine profane, quand un directeur d'usine ou de compagnie
veut embaucher un collaborateur, il tient compte de sa compétence,
mais jamais il ne lui demande pas : ''M'aimes-tu'' ?
Le but de son recrutement et de son entreprise diffère radicalement.
Les Apôtres ont tous donné leur exclusivité à leur engagement.
Quant au choix des Apôtres, leur formation exige leur unité d'adhésion.
par ce commandement du Seigneur qui fait prévaloir leur soumission
à ce commandement:
Aimez-vous les uns les autres et enseigner à mon Église à faire de même.
Dans l'Église orthodoxe saint Matthias est fêté le 9 août.
---.
---.
http://www.maria-valtorta.org/Personnages/MatthiasBethleem.htm
---.
mettre en PDF, une fois rendu, pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=XMQE7puwNKwC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''Matthias'' 8 occurrences / ''Mathias'' orthographié avec un seul t: 3 occurrences / /////// etc. /
---.
À suivre
14 mai
saint Matthias Apôtre (fête) -mise à jour-
né 1er siècle Judée - 1er siècle v 64 Sebastopolis, aujourd'hui Soukhoumi, Géorgie
Vénéré à la basilique Sainte-Justine de Padoue,
et à l'abbaye Saint-Matthias de Trèves-
-voir la réf. sur Maria Valtorta.
-lecture- Actes 1 : 15-17, 20-26; Jean 15 : 9-17-
- -au bréviaire - - - - Homélie de saint Jean Chrysostome sur les Actes des Apôtres -
------
- -au bréviaire - - - - L'homélie de saint Jean Chrysostome
-Bouche d'Or : -saint Jean Chrysostome né 349-404 fête 13 septembre -
« En ces jours-là, Pierre se leva au milieu des disciples et parla.
Parce qu’il est fervent, lui à qui le troupeau avait été confié par le Christ,
et parce qu’il est le premier du groupe, il est toujours le premier à prendre la parole.
Frères, il faut choisir parmi nous.
Il remet la décision à la foule, il rend les candidats dignes de respect,
et il écarte toute animosité envers les autres.
Car les décisions importantes engendrent toujours de pareils inconvénients.
Quoi donc ?
Est-ce que Pierre ne permettait pas au groupe de choisir ?
Certes, mais pour qu’il ne paraisse pas avoir des préférences, il s’abstient.
Autrement le Saint Esprit aurait été laissé à l’écart.
On en présenta deux, disent les Actes, Joseph Barsabbas, surnommé Justus, et Matthias.
Ce n’est pas Pierre qui les a présentés, mais tous les assistants.
Quant à lui, il a fait une proposition en montrant qu’elle ne venait pas de lui,
mais qu’elle remontait à une prophétie.
Il s’est conduit comme un interprète, non comme un maître.
Il faut donc, dit-il, choisir parmi les hommes qui nous ont accompagnés.
Remarquez comment il veut que ces nouveaux Apôtres soient des témoins oculaires.
Sans doute le Saint Esprit devait venir, mais Pierre attachait beaucoup d’importance à ce point.
Parmi les hommes qui nous ont accompagnés
durant tout le temps où le Seigneur Jésus a vécu parmi nous.
Il leur indique qu’ils doivent avoir vécu avec lui et ne pas avoir été de simples disciples.
En effet, au début, beaucoup de gens le suivaient. Voyez comment il est dit :
C’était l’un des deux disciples qui avaient entendu Jean Baptiste et qui avaient suivi Jésus.
Durant tout le temps où le Seigneur Jésus a vécu parmi nous, depuis son baptême par Jean.
C’est exact, car aucun n’a connu ce qui a précédé, mais ils l’ont appris du Saint Esprit.
Jusqu’au jour où il nous a été enlevé.
Il faut donc que l’un d’entre eux devienne avec nous témoin de sa résurrection.
Pierre n’a pas dit :
témoin de tout le reste, mais seulement témoin de la résurrection.
Car il serait plus digne de foi, le disciple qui pourrait dire :
Celui qui mangeait, qui buvait, qui a été crucifié, c’est celui-là qui est ressuscité.
Par conséquent,
il ne fallait pas qu’il soit témoin des époques précédentes, ni des suivantes, ni des miracles.
Ce qu’on exigeait, c’était qu’il soit témoin de la résurrection.
Tout le reste avait été manifesté et proclamé.
Tandis que la résurrection s’était accomplie dans le secret,
elle n’était manifeste que pour quelques-uns.
Alors tous ensemble se mettent en prière et disent :
Toi, Seigneur, qui connais le cœur de tous les hommes,
montre-nous. Toi, et non pas nous.
C’était bien le moment de l’invoquer comme celui qui connaît les cœurs,
car c’était à lui de faire l’élection, pas à eux.
Ils parlaient ainsi avec confiance car il fallait absolument en élire un.
Et ils ne disent pas : Choisis, mais :
Montre-nous l’élu et, selon le texte, celui que tu as choisi,
car ils savent que Dieu a tout décidé à l’avance.
On tira au sort.
Ils ne se jugeaient pas encore dignes de choisir par eux-mêmes ;
c’est pourquoi ils veulent être éclairés par un signe. »
----.
---.
Ce que nous savons de Mathias a été consigné par saint Luc dans les Actes des Apôtres.
Aussi quelques bribes d'écrits dont il ne restent que quelques références
par des mentions de saints des premiers siècles qui ne sont au fond sans importance
pour authentifier son appartenance apostolique.
Le récit de son élection commence par un discours de Pierre :
Il y a des hommes qui nous ont accompagnés durant tout le temps
où le Seigneur Jésus a vécu parmi nous.
Il faut que l'un d'entre eux devienne avec nous témoin de la Résurrection
en remplacement de Judas.
Deux candidats sont présentés :
Joseph Barsabbas, surnommé Justus (le juste), et Mathias.
Après avoir prié, on tira au sort, et c'est Matthias qui est désigné
et il sera désormais associé ''aux Onze'',
au même titre qu'eux, en tant qu'Apôtre désigné.
Ensuite, son ministère se retrouve en régions,
comme le furent ceux des autres Apôtres....
Une tradition le fait prêcher en Éthiopie, où il aurait subi le martyre.
Selon une autre tradition, il serait resté en Judée pour y annoncer l'Évangile.
Les deux peuvent se comploter et n'avoir parlé que de certains épisodes de sa vie...
Quoi qu'il en soit les deux lectures choisies pour sa fête
nous en disent plus que des faits historiques pour alimenter notre vie spirituelle,
puisque l'histoire est davantage plus vaste que tout ce qui peut en avoir été recueilli....
Le choix de deux candidats étaient à ne pas douter de grandes qualités humaines,
comme ce fût le cas en tout moment de solennité d'un choix au sein des communautés,
pour élire les Anciens mis à la tête des différentes régions.
Pierre précisa l'importance du choix de successeurs, pour compléter les Douze:
un disciple ayant accompagné les Douze tout le temps de la vie publique du Christ,
et comme eux ayant reçu le même enseignement.
Le passage de saint Jean, complète la première lecture, et dit même le plus important.
À travers les délibérations humaines, c'est l'Esprit du Seigneur lui-même
qui choisit les collaborateurs ecclésiaux.
Dans le domaine profane, quand un directeur d'usine ou de compagnie
veut embaucher un collaborateur, il tient compte de sa compétence,
mais jamais il ne lui demande pas : ''M'aimes-tu'' ?
Le but de son recrutement et de son entreprise diffère radicalement.
Les Apôtres ont tous donné leur exclusivité à leur engagement.
Quant au choix des Apôtres, leur formation exige leur unité d'adhésion.
par ce commandement du Seigneur qui fait prévaloir leur soumission
à ce commandement:
Aimez-vous les uns les autres et enseigner à mon Église à faire de même.
Dans l'Église orthodoxe saint Matthias est fêté le 9 août.
---.
---.
http://www.maria-valtorta.org/Personnages/MatthiasBethleem.htm
---.
mettre en PDF, une fois rendu, pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=XMQE7puwNKwC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''Matthias'' 8 occurrences / ''Mathias'' orthographié avec un seul t: 3 occurrences / /////// etc. /
---.
À suivre
François d'Assise- Maître
- Messages : 2680
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de mai -
15 mai
saint Isidore Laboureur ( ) - -
né v 1070 (1080) Madrid - v 1130 Madrid royaume de Castille
-béatifié en 1619;
-canonisé 1622 par le pape Grégoire XV
-saint patron de Madrid
des paysans,
des laboureurs,
des agriculteurs-
---.
-brève biographie...
Isidore naquit en Espagne, au XIe siècle, de parents très pauvres
qui ne purent le faire étudier, mais il fut l'un de ces petits
pour lesquels Jésus a loué le Père et a tressailli de joie ;
Il voyait en eux de vrais sages et adorateurs.
Demeuré laïc, il se maria à une jeune fille de son milieu
Marie Torribia qui devint elle aussi une sainte:
connue en Espagne comme santa María de la Cabeza (Sainte Marie de la Tête),
fêtée le 9 septembre, et le 15 mai avec Isidore son époux...
La ville de Madrid vivait alors des temps troublés.
À peine reconquise par les chrétiens elle connue au cours du XIIe siècle
deux grandes invasions des royaumes musulmans
du sud de la péninsule ibérique.
C’est dans ce contexte qu’ont vécu sainte Marie de la Tête et saint Isidore.
De leur mariage naît Illán, qui, encore enfant, tombe dans un puits.
Les prières de Marie et d'Isidore sont entendues car l’eau du puits
remonte miraculeusement et rend ainsi l’enfant à ses parents.
On raconte qu'il est l'objet de la jalousie des autres ouvriers, qui l'accusent de préférer prier
plutôt que de travailler la terre comme eux. Chaque dimanche, avec sa femme Maria Toribia (es),
il chante au lutrin pendant la grand-messe et passe en prières le reste de cettejournée.
Son dernier patron, Juan de Vargas, fit de lui son régisseur.
Ce dernier le guette pour vérifier les assertions des autres ouvriers :
il le surprend en prière, en extase tandis que les bœufs continuent à tirer la charrue,
comme s'ils étaient mystérieusement conduits par des anges.
Ébloui, Juan de Vargas se convertit.
Ils eurent un fils. Il exerça toute sa vie le métier de laboureur,
chez un riche propriétaire.
En dehors de ses temps de travail,
il aimait s'occuper de méditation, faute d'avoir pu étudier.
Sa foi y est pour beaucoup...
Assidu à la messe et aux offices liturgiques,
il aimait écouter les sermons avec dévotion.
Il aimait se priver de sommeil sommeil pour prier.
Mais son cœur s'élevait aussi dans la prière
en accomplissant sa tâche d'ouvrier agricole.
Avec cette vie de piété il exerçait une grande charité envers le prochain.
Demeurés pauvres, lui et son épouse , aidaient de plus pauvres qu'eux.
Ils partagèrent même parfois le meilleur de ce qu'ils avaient...
La charité d'Isidore s'étendait à toutes les créatures.
Les animaux, les oiseaux en particulier, bénéficiaient de son amour pour eux.
Il mourut le 15 mai 1130.
On l'enterra dans un cimetière de Madrid.
Avec es années il fut oublié.
Mais Dieu fit connaître sa sainteté jusque-là cachée.
Les miracles de guérison se multipliant sur sa tombe
à la collégiale Saint-André-de-Madrid (es),
et plus tard (lorsque ses reliques y furent transférées) à la collégiale Saint-Isidore,
ou encore en buvant l'eau de la fontaine que sa prière aurait fait jaillir du sol
un jour de grande sécheresse, le roi Philippe III d'Espagne,
qui avait été guéri par son intercession...
Il demanda sa canonisation
Son corps fut retrouvé intact plusieurs siècles après sa mort.
C'est le pape Grégoire XV qui le plaça sur les autels le 22 mars 1622.
Ce même jour, le souverain pontife procéda
à cinq autres canonisations :
des célébrités auxquelles certes, le pauvre laboureur de Madrid
n'aurait sans doute jamais pensé qu'il serait un jour associé ;
les saints Ignace de Loyola,
François-Xavier,
Thérèse d'Avila
m et Philippe Néri.
Comme ceux-ci, il avait mis la main à la charrue sans jamais regarder en arrière.
---.
mettre en PDF, une fois rendu, pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=KDeoHq_0Gm0C&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table'' 23e occurrence / ''portrait d'Isidore'' occurrence / ''famille'' 45 occurrences / ///////etc. /
---.
---.
À suivre
15 mai
saint Isidore Laboureur ( ) - -
né v 1070 (1080) Madrid - v 1130 Madrid royaume de Castille
-béatifié en 1619;
-canonisé 1622 par le pape Grégoire XV
-saint patron de Madrid
des paysans,
des laboureurs,
des agriculteurs-
---.
-brève biographie...
Isidore naquit en Espagne, au XIe siècle, de parents très pauvres
qui ne purent le faire étudier, mais il fut l'un de ces petits
pour lesquels Jésus a loué le Père et a tressailli de joie ;
Il voyait en eux de vrais sages et adorateurs.
Demeuré laïc, il se maria à une jeune fille de son milieu
Marie Torribia qui devint elle aussi une sainte:
connue en Espagne comme santa María de la Cabeza (Sainte Marie de la Tête),
fêtée le 9 septembre, et le 15 mai avec Isidore son époux...
La ville de Madrid vivait alors des temps troublés.
À peine reconquise par les chrétiens elle connue au cours du XIIe siècle
deux grandes invasions des royaumes musulmans
du sud de la péninsule ibérique.
C’est dans ce contexte qu’ont vécu sainte Marie de la Tête et saint Isidore.
De leur mariage naît Illán, qui, encore enfant, tombe dans un puits.
Les prières de Marie et d'Isidore sont entendues car l’eau du puits
remonte miraculeusement et rend ainsi l’enfant à ses parents.
On raconte qu'il est l'objet de la jalousie des autres ouvriers, qui l'accusent de préférer prier
plutôt que de travailler la terre comme eux. Chaque dimanche, avec sa femme Maria Toribia (es),
il chante au lutrin pendant la grand-messe et passe en prières le reste de cettejournée.
Son dernier patron, Juan de Vargas, fit de lui son régisseur.
Ce dernier le guette pour vérifier les assertions des autres ouvriers :
il le surprend en prière, en extase tandis que les bœufs continuent à tirer la charrue,
comme s'ils étaient mystérieusement conduits par des anges.
Ébloui, Juan de Vargas se convertit.
Ils eurent un fils. Il exerça toute sa vie le métier de laboureur,
chez un riche propriétaire.
En dehors de ses temps de travail,
il aimait s'occuper de méditation, faute d'avoir pu étudier.
Sa foi y est pour beaucoup...
Assidu à la messe et aux offices liturgiques,
il aimait écouter les sermons avec dévotion.
Il aimait se priver de sommeil sommeil pour prier.
Mais son cœur s'élevait aussi dans la prière
en accomplissant sa tâche d'ouvrier agricole.
Avec cette vie de piété il exerçait une grande charité envers le prochain.
Demeurés pauvres, lui et son épouse , aidaient de plus pauvres qu'eux.
Ils partagèrent même parfois le meilleur de ce qu'ils avaient...
La charité d'Isidore s'étendait à toutes les créatures.
Les animaux, les oiseaux en particulier, bénéficiaient de son amour pour eux.
Il mourut le 15 mai 1130.
On l'enterra dans un cimetière de Madrid.
Avec es années il fut oublié.
Mais Dieu fit connaître sa sainteté jusque-là cachée.
Les miracles de guérison se multipliant sur sa tombe
à la collégiale Saint-André-de-Madrid (es),
et plus tard (lorsque ses reliques y furent transférées) à la collégiale Saint-Isidore,
ou encore en buvant l'eau de la fontaine que sa prière aurait fait jaillir du sol
un jour de grande sécheresse, le roi Philippe III d'Espagne,
qui avait été guéri par son intercession...
Il demanda sa canonisation
Son corps fut retrouvé intact plusieurs siècles après sa mort.
C'est le pape Grégoire XV qui le plaça sur les autels le 22 mars 1622.
Ce même jour, le souverain pontife procéda
à cinq autres canonisations :
des célébrités auxquelles certes, le pauvre laboureur de Madrid
n'aurait sans doute jamais pensé qu'il serait un jour associé ;
les saints Ignace de Loyola,
François-Xavier,
Thérèse d'Avila
m et Philippe Néri.
Comme ceux-ci, il avait mis la main à la charrue sans jamais regarder en arrière.
---.
mettre en PDF, une fois rendu, pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=KDeoHq_0Gm0C&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table'' 23e occurrence / ''portrait d'Isidore'' occurrence / ''famille'' 45 occurrences / ///////etc. /
---.
---.
À suivre
François d'Assise- Maître
- Messages : 2680
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de mai -
16 mai
saint André Bobola ( ) -mise à jour
né 1591 30 novembre Sandomir Pologne-1657 16 mai Mogilno, Pologne
Un des saints patrons de la Pologne
-ordre religieux Compagnie de Jésus (Jésuite);
-béatifié 1853 par le pape Pie IX: (voir ses actes à la fin);
-canonisé 17 avril 1938 par le pape Pie XI;
-il est vénéré principalement Varsovie-
---.
L' Église vénère principalement quatre saints patrons de la Pologne .
Les saints patrons primaires sont:
- la sainte Vierge Marie la Reine de la Pologne-fête 3 mai;
- saint Adalbert ( 956-997 )-fête 23 avril;
- saint Stanislas de Szczepanów .(1030-1079); -fête 11 avril; (8 mai en Pologne);
-saint patron secondaire:
- saint André Bobola .
- + Dans le passé, plusieurs autres saints
ont également été considérés comme protecteurs de la Pologne...
-------.
André Bobola (1597-1657) meurt martyr pendant le conflit entre catholiques et orthodoxes
torturé et assassiné en haine de la foi catholique.
qui fait partie de la guerre entre la Pologne et la Russie au milieu du XVIIème siècle.
Les Cosaques opposés aux jésuites qui défendent avec énergie les catholiques,
massacrent André Bobola, mais ne réussissent pas à le faire renoncer
à sa foi, qu'il refusa d'abjurer...
----.
---.
André Bobola
né à Sandomir (Pologne) et mort (assassiné) le 16 mai 1657 à Janow Polesski (Belarus),
était un prêtre jésuite polonais.
Il travailla pendant son ministère beaucoup
au rapprochement entre orthodoxes et catholiques;
il fut torturé et assassiné en haine de la foi catholique.
Il est l'un des saints patrons de la Pologne.
-------.
Bref résumé:
Né dans une famille distinguée de petite noblesse,
André Bobola, fit ses études jusqu'en 1611 au collège jésuite de Braniewo
(Fondée par les Chevaliers teutoniques au milieu du 13e siècle,
sous le nom allemand de Braunsberg, elle fut sous la vassalité polonaise
de 1466 à 1772, date de son rattachement au royaume de Prusse.
Elle fut l'une des villes principales de la province de Prusse-Orientale,
jusqu’à son annexion à la Pologne en 1945,
à l'issue de la Seconde Guerre mondiale.)
et entra ensuite au noviciat des Jésuites, à Vilna, aujourd'hui Vilnius (capitale de la Lituanie en 1323).
Deux ans plus tard, le 31 juillet 1613 il prononça ses premiers vœux religieux
(pauvreté, chasteté, obéissance)
entre les mains de son maître et recteur le père Bardilio , lequel ,
doué des plus grandes grâces pendant sa vie et après sa mort , sera cruellement
martyrisé en 1639, au Japon , avec le père Meczynski, fondateur du collège de Cracovie.
(cité du premier volume référé...)-
Toujours à Vilnius, il continue d'étudier la philosophie pendant trois ans,
et obtient son diplôme.
Il pratique alors deux ans d'apostolat et de pédagogique
au collège de Braniewo, puis celui de Polotsk,
avant de commencer des études de théologie (1618-1622).
En mai 1621 il en réussit l'examen final.
Il est ordonné prêtre à Vilnius, le 12 mars 1622,
jour de la canonisation à Rome de saint Ignace de Loyola
et de saint François Xavier,
deux des fondateurs de la Compagnie de Jésus.
À la fin de l'été 1622, André Bobola commence son Troisième An, à Nieswiez
pour sa dernière année exigée pour compléter sa formation jésuite.
Il le fait sous la direction constante de Philippe Frisius, docteur en théologie.
Ce dernier dirigea spirituellement le jeune prêtre,
ce qui lui a permis de mieux le connaître.
Il le juge assidu dans son travail, très attentif aux autres, cherchant à soulager la misère,
et particulièrement attaché à l'Ordre religieux qui l'avait accueilli.
Il le considérait comme l'un de ses meilleurs étudiants.
-------
Au 17e siècle, sur la partie orientale de la Pologne,
se croisaient les influences à la fois de Rome et de Moscou (orthodoxe) .
Les chrétiens orthodoxes étaient divisés,
certains souhaitaient un rapprochement avec Rome, d'autres s'y objectaient.
Les Cosaques, avec à leur tête Bogdan Chmielnicki, -né 1595-1657-
(était chef militaire et politique des Cosaques d'Ukraine.
Il organisa un soulèvement massif en 1648 contre la noblesse polonaise.
Bohdan Khmelnytsky deviendra après sa mort une véritable légende,
symbole de la résistance cosaque et héros ukrainien.
Son hetmanat (titre désignant historiquement le commandant en chef
des armées du grand-duché de Lituanie et du Royaume de Pologne)
fut aussi marqué par des massacres et pogroms de Polonais,
d'uniates et surtout de Juifs,
à l'origine de la mort de plusieurs dizaines de milliers d'entre eux.)
entreprirent de mener une manière de croisade contre les catholiques.
Leur but était probablement plus politique que religieux. (?)
Il entra en guerre contre la Pologne,
les motivations politiques, sociales mêlées au religieuses
pour susciter davantage plus de violence.
Des monastères et des églises sont détruits, les terres de Dniepr sont dévastées,
on y fait des milliers de morts.
André Bobola est considéré comme un prédicateur catholique très influent.
Les Cosaques réussissent à le faire prisonnier, dans les environs de Janow Podlaski.
Là, André est attaché, dénudé, battu, frappé, écartelé par des chevaux,
piqué avec des lances pour qu'il reste conscient, son corps martyrisé est traîné dans toute la ville.
Mort, sa dépouille est enterrée dans le sous-sol de l'église des jésuites, à Pinsk.
-------------
Lettre décrétale du Pape Pie XI pour la canonisation d’André Bobola.
C’est le propre du chrétien de faire et souffrir de grandes choses
André Bobola se donna tout entier au ministère sacerdotal
qu’il exerça d’abord à ViInius, puis à Bobrujsk avec un zèle admirable
que ne purent briser ni les innombrables fatigues,
ni le malheur des temps, ni la funeste épidémie
qui durant trois ans ravagea ces contrées.
Il s’efforçait d’affermir les fidèles dans la fidélité à leur foi chrétienne
et d’apporter lumière et encouragement aux âmes retenues dans les ténèbres de la superstition.
Dans les villes comme dans les campagnes, il enseignait avec soin la doctrine chrétienne ;
et, visitant souvent les maisons des pauvres et les chaumières les plus sordides,
il faisait tout pour se concilier leurs habitants,
afin de pouvoir converser familièrement avec eux des dogmes de la foi catholique.
Il ne négligeait ni les prisonniers, ni les malades auxquels ses consolations ne firent jamais défaut.
L’amour d’André Bobola pour le prochain brilla particulièrement lorsqu’en 1625,
et de nouveau quatre ans plus tard,
éclata une peste meurtrière.
Se faisant tout à tous, aidé par d’autres Pères, toujours joyeux,
il donna de remarquables exemples d’une charité héroïque :
méprisant la contagion, il veilla au salut corporel des malades,
mais plus encore au salut de leurs âmes.
Les jours de fête, dans ses sermons, il remplissait si efficacement
et avec tant de feu le rôle de héraut de la parole divine
qu’une foule immense et même des membres de la cour royale
se pressaient pour l’entendre.
C’est pour ce motif qu’on lui donna communément
le titre de véritable "apôtre et de chasseur d’âmes".
Au zèle d’André pour accroître la gloire de Dieu, s’ajoutait un grand désir de souffrir en supportant les contradictions.
De là ces tourments dont il affligeait son corps,
par des jeûnes parfois de plusieurs jours avant de partir en mission.
Il n’eût pas à attendre longtemps le combat qu’il souhaitait.
Les Cosaques, le 16 novembre 1657, s’emparèrent d’André
non loin du village de Peredil, près de Ianov.
Frappé à coups de bâton, couvert de soufflets,
traîné avec une corde par un cavalier qui le précédait
dans une course douloureuse et sanglante,
il fut conduit à Ianov pour y être livré au supplice.
Dans ce combat, le martyr polonais égala les plus nobles victoires que célèbre l’Église.
Interrogé s’il était prêtre latin, André répondit :
«Je suis prêtre catholique, né dans la foi catholique,
je veux mourir dans cette même foi ;
ma foi est la seule vraie ;
elle conduit au salut ;
repentez-vous, faites pénitence,
sinon vous ne pourrez obtenir le salut dans vos erreurs ;
embrassez la foi, vous connaîtrez le vrai Dieu
et vous sauverez vos âmes. »
Rendus plus acharnés par ces paroles, ces hommes féroces
ne se contentent pas d’infliger au saint du Christ quelques supplices,
mais d’innombrables et cruels tourments ;
ils le frappent à coups de fouet et lui mettent sur la tête une couronne d’épines ;
ils le blessent de leurs cimeterres ; ils lui arrachent la peau de la tête ;
avec des torches ardentes, ils lui brûlent les plaies qu’ils lui ont faites sur la poitrine,
sur le dos et sur d’autres parties du corps,
mais cet athlète invincible ne cessant de confesser sa foi,
ils lui coupent le nez et les lèvres, lui arrachant la langue jusque dans la gorge,
et lui crèvent un œil ; enfin André étant déjà près d’expirer, l’un des bourreaux,
de deux coups d’épée, met fin à un si cruel martyre."
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=TPs4AQAAMAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / ''Sandomir'' 5 occurrences /-Sandomir est le lieu de sa naissance /
/''Rome'' plusieurs occurrences / ''orthodoxe'' 4 occurrences / ''cosaque'' 28 occurrences / ''dogme'' 2 occurrences /
/''hérésie'' 5 occurrences / ''islamisme'' 1 occurrence /''pape'' 40 occurrences /
/''schisme'' 19 occurrences /''schismatique'' 37 occurrences /
/''jésuite'' avec une minuscule ou une majuscule 38 occurrences ///////////////// etc. /
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=p_QDAAAAYAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''Bobola'' 5 occurrences / essayer les mêmes occurrences que pour le livre précédent... /
/ ///////// etc. /
---.
-
http://www.liberius.net/livres/Actes_de_S._S._Pie_XI_(tome_17)_000001030.pdf#page=67
''Bobola'' 61 occurrences / ////////////// etc. /
---.
À suivre.
16 mai
saint André Bobola ( ) -mise à jour
né 1591 30 novembre Sandomir Pologne-1657 16 mai Mogilno, Pologne
Un des saints patrons de la Pologne
-ordre religieux Compagnie de Jésus (Jésuite);
-béatifié 1853 par le pape Pie IX: (voir ses actes à la fin);
-canonisé 17 avril 1938 par le pape Pie XI;
-il est vénéré principalement Varsovie-
---.
L' Église vénère principalement quatre saints patrons de la Pologne .
Les saints patrons primaires sont:
- la sainte Vierge Marie la Reine de la Pologne-fête 3 mai;
- saint Adalbert ( 956-997 )-fête 23 avril;
- saint Stanislas de Szczepanów .(1030-1079); -fête 11 avril; (8 mai en Pologne);
-saint patron secondaire:
- saint André Bobola .
- + Dans le passé, plusieurs autres saints
ont également été considérés comme protecteurs de la Pologne...
-------.
André Bobola (1597-1657) meurt martyr pendant le conflit entre catholiques et orthodoxes
torturé et assassiné en haine de la foi catholique.
qui fait partie de la guerre entre la Pologne et la Russie au milieu du XVIIème siècle.
Les Cosaques opposés aux jésuites qui défendent avec énergie les catholiques,
massacrent André Bobola, mais ne réussissent pas à le faire renoncer
à sa foi, qu'il refusa d'abjurer...
----.
---.
André Bobola
né à Sandomir (Pologne) et mort (assassiné) le 16 mai 1657 à Janow Polesski (Belarus),
était un prêtre jésuite polonais.
Il travailla pendant son ministère beaucoup
au rapprochement entre orthodoxes et catholiques;
il fut torturé et assassiné en haine de la foi catholique.
Il est l'un des saints patrons de la Pologne.
-------.
Bref résumé:
Né dans une famille distinguée de petite noblesse,
André Bobola, fit ses études jusqu'en 1611 au collège jésuite de Braniewo
(Fondée par les Chevaliers teutoniques au milieu du 13e siècle,
sous le nom allemand de Braunsberg, elle fut sous la vassalité polonaise
de 1466 à 1772, date de son rattachement au royaume de Prusse.
Elle fut l'une des villes principales de la province de Prusse-Orientale,
jusqu’à son annexion à la Pologne en 1945,
à l'issue de la Seconde Guerre mondiale.)
et entra ensuite au noviciat des Jésuites, à Vilna, aujourd'hui Vilnius (capitale de la Lituanie en 1323).
Deux ans plus tard, le 31 juillet 1613 il prononça ses premiers vœux religieux
(pauvreté, chasteté, obéissance)
entre les mains de son maître et recteur le père Bardilio , lequel ,
doué des plus grandes grâces pendant sa vie et après sa mort , sera cruellement
martyrisé en 1639, au Japon , avec le père Meczynski, fondateur du collège de Cracovie.
(cité du premier volume référé...)-
Toujours à Vilnius, il continue d'étudier la philosophie pendant trois ans,
et obtient son diplôme.
Il pratique alors deux ans d'apostolat et de pédagogique
au collège de Braniewo, puis celui de Polotsk,
avant de commencer des études de théologie (1618-1622).
En mai 1621 il en réussit l'examen final.
Il est ordonné prêtre à Vilnius, le 12 mars 1622,
jour de la canonisation à Rome de saint Ignace de Loyola
et de saint François Xavier,
deux des fondateurs de la Compagnie de Jésus.
À la fin de l'été 1622, André Bobola commence son Troisième An, à Nieswiez
pour sa dernière année exigée pour compléter sa formation jésuite.
Il le fait sous la direction constante de Philippe Frisius, docteur en théologie.
Ce dernier dirigea spirituellement le jeune prêtre,
ce qui lui a permis de mieux le connaître.
Il le juge assidu dans son travail, très attentif aux autres, cherchant à soulager la misère,
et particulièrement attaché à l'Ordre religieux qui l'avait accueilli.
Il le considérait comme l'un de ses meilleurs étudiants.
-------
Au 17e siècle, sur la partie orientale de la Pologne,
se croisaient les influences à la fois de Rome et de Moscou (orthodoxe) .
Les chrétiens orthodoxes étaient divisés,
certains souhaitaient un rapprochement avec Rome, d'autres s'y objectaient.
Les Cosaques, avec à leur tête Bogdan Chmielnicki, -né 1595-1657-
(était chef militaire et politique des Cosaques d'Ukraine.
Il organisa un soulèvement massif en 1648 contre la noblesse polonaise.
Bohdan Khmelnytsky deviendra après sa mort une véritable légende,
symbole de la résistance cosaque et héros ukrainien.
Son hetmanat (titre désignant historiquement le commandant en chef
des armées du grand-duché de Lituanie et du Royaume de Pologne)
fut aussi marqué par des massacres et pogroms de Polonais,
d'uniates et surtout de Juifs,
à l'origine de la mort de plusieurs dizaines de milliers d'entre eux.)
entreprirent de mener une manière de croisade contre les catholiques.
Leur but était probablement plus politique que religieux. (?)
Il entra en guerre contre la Pologne,
les motivations politiques, sociales mêlées au religieuses
pour susciter davantage plus de violence.
Des monastères et des églises sont détruits, les terres de Dniepr sont dévastées,
on y fait des milliers de morts.
André Bobola est considéré comme un prédicateur catholique très influent.
Les Cosaques réussissent à le faire prisonnier, dans les environs de Janow Podlaski.
Là, André est attaché, dénudé, battu, frappé, écartelé par des chevaux,
piqué avec des lances pour qu'il reste conscient, son corps martyrisé est traîné dans toute la ville.
Mort, sa dépouille est enterrée dans le sous-sol de l'église des jésuites, à Pinsk.
-------------
Lettre décrétale du Pape Pie XI pour la canonisation d’André Bobola.
C’est le propre du chrétien de faire et souffrir de grandes choses
André Bobola se donna tout entier au ministère sacerdotal
qu’il exerça d’abord à ViInius, puis à Bobrujsk avec un zèle admirable
que ne purent briser ni les innombrables fatigues,
ni le malheur des temps, ni la funeste épidémie
qui durant trois ans ravagea ces contrées.
Il s’efforçait d’affermir les fidèles dans la fidélité à leur foi chrétienne
et d’apporter lumière et encouragement aux âmes retenues dans les ténèbres de la superstition.
Dans les villes comme dans les campagnes, il enseignait avec soin la doctrine chrétienne ;
et, visitant souvent les maisons des pauvres et les chaumières les plus sordides,
il faisait tout pour se concilier leurs habitants,
afin de pouvoir converser familièrement avec eux des dogmes de la foi catholique.
Il ne négligeait ni les prisonniers, ni les malades auxquels ses consolations ne firent jamais défaut.
L’amour d’André Bobola pour le prochain brilla particulièrement lorsqu’en 1625,
et de nouveau quatre ans plus tard,
éclata une peste meurtrière.
Se faisant tout à tous, aidé par d’autres Pères, toujours joyeux,
il donna de remarquables exemples d’une charité héroïque :
méprisant la contagion, il veilla au salut corporel des malades,
mais plus encore au salut de leurs âmes.
Les jours de fête, dans ses sermons, il remplissait si efficacement
et avec tant de feu le rôle de héraut de la parole divine
qu’une foule immense et même des membres de la cour royale
se pressaient pour l’entendre.
C’est pour ce motif qu’on lui donna communément
le titre de véritable "apôtre et de chasseur d’âmes".
Au zèle d’André pour accroître la gloire de Dieu, s’ajoutait un grand désir de souffrir en supportant les contradictions.
De là ces tourments dont il affligeait son corps,
par des jeûnes parfois de plusieurs jours avant de partir en mission.
Il n’eût pas à attendre longtemps le combat qu’il souhaitait.
Les Cosaques, le 16 novembre 1657, s’emparèrent d’André
non loin du village de Peredil, près de Ianov.
Frappé à coups de bâton, couvert de soufflets,
traîné avec une corde par un cavalier qui le précédait
dans une course douloureuse et sanglante,
il fut conduit à Ianov pour y être livré au supplice.
Dans ce combat, le martyr polonais égala les plus nobles victoires que célèbre l’Église.
Interrogé s’il était prêtre latin, André répondit :
«Je suis prêtre catholique, né dans la foi catholique,
je veux mourir dans cette même foi ;
ma foi est la seule vraie ;
elle conduit au salut ;
repentez-vous, faites pénitence,
sinon vous ne pourrez obtenir le salut dans vos erreurs ;
embrassez la foi, vous connaîtrez le vrai Dieu
et vous sauverez vos âmes. »
Rendus plus acharnés par ces paroles, ces hommes féroces
ne se contentent pas d’infliger au saint du Christ quelques supplices,
mais d’innombrables et cruels tourments ;
ils le frappent à coups de fouet et lui mettent sur la tête une couronne d’épines ;
ils le blessent de leurs cimeterres ; ils lui arrachent la peau de la tête ;
avec des torches ardentes, ils lui brûlent les plaies qu’ils lui ont faites sur la poitrine,
sur le dos et sur d’autres parties du corps,
mais cet athlète invincible ne cessant de confesser sa foi,
ils lui coupent le nez et les lèvres, lui arrachant la langue jusque dans la gorge,
et lui crèvent un œil ; enfin André étant déjà près d’expirer, l’un des bourreaux,
de deux coups d’épée, met fin à un si cruel martyre."
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=TPs4AQAAMAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / ''Sandomir'' 5 occurrences /-Sandomir est le lieu de sa naissance /
/''Rome'' plusieurs occurrences / ''orthodoxe'' 4 occurrences / ''cosaque'' 28 occurrences / ''dogme'' 2 occurrences /
/''hérésie'' 5 occurrences / ''islamisme'' 1 occurrence /''pape'' 40 occurrences /
/''schisme'' 19 occurrences /''schismatique'' 37 occurrences /
/''jésuite'' avec une minuscule ou une majuscule 38 occurrences ///////////////// etc. /
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=p_QDAAAAYAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''Bobola'' 5 occurrences / essayer les mêmes occurrences que pour le livre précédent... /
/ ///////// etc. /
---.
-
http://www.liberius.net/livres/Actes_de_S._S._Pie_XI_(tome_17)_000001030.pdf#page=67
''Bobola'' 61 occurrences / ////////////// etc. /
---.
À suivre.
François d'Assise- Maître
- Messages : 2680
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de mai -
16 mai
bienheureux Simon Stock ( ) - -
né 1164 Aylesford Angleterree-1265 16 mai Bordeaux
-il est vénéré plus spécialement au Sanctuaire majeur Aylesford , en Angleterre
---.
Simon Stock , OCarm
[ l' Ordre des Frères de la Bienheureuse Vierge Marie du Mont Carmel
( latin : Ordo Fratrum Beatissimæ Virginis Mariæ de Monte Carmelo ; en abrégé OCarm ),
connus sous le nom de Carmélites, ordre mendiant dans l' Église catholique romaine]
était un prêtre et saint catholique anglais qui vécut au XIIIe siècle.
Il fut l'un des premiers prieurs de l' ordre des Carmes .
Traditionnellement reconnu, la Bienheureuse Vierge Marie lui est apparue
et lui a donné l' habit carmélite, le Scapulaire Brun .
La dévotion populaire à Stock est généralement
associée à la dévotion à Notre-Dame du Mont Carmel .
Simon Stock est né en 1164 dans le Kent dans le royaume d'Angleterre.
Religieux, membre de l’Ordre du Carmel (les Frères Carmes), il fut peut-être surnommé ''Stock''
car il aurait vécu pendant de longues années comme ermite dans un tronc d’arbre.
Ayant une grande dévotion pour la Vierge Marie,
il reçut le scapulaire des mains de Notre-Dame du Mont Carmel.
Décédé en 1265, à l’âge vénérable de 101 ans, le corps de Simon Stock
repose aujourd’hui dans la cathédrale de Bordeaux.
Simon Stock eut pour mission de transmettre une dévotion à la Vierge Marie
reliée au scapulaire brun du Mont-Carmel...
En 1164, à sa naissance, sa mère le consacre à la Vierge Marie.
Les cris et pleurs de Simon cessaient lorsque l’image de la Vierge lui était présentée.
Elle l’aidera aussi plus tard pendant ses années d’ermite dans une forêt,
où il sera réconforté à chaque fois par la Vierge Marie, qui l’encouragera dans la mission qu'elle lui confie.
Établis sur le Mont Carmel, les Carmes éprouvent des difficultés à être reconnus comme un Ordre religieux.
Inquiet de la situation de l’Ordre, la Vierge, entourée d’anges, apparut à Simon
en Juillet 1251 à Cambridge : elle lui tend alors un scapulaire,
comme signe de sa protection maternelle en lui disant :
''C'est le 16 juillet 1251 ...que saint Simon de Stock reçut des mains de Marie le saint Scapulaire''. (page 74 dans le livre)-
« Reçois mon fils ce scapulaire, comme le signe d'une étroite alliance avec Moi.
Je te le donne pour habit de ton ordre ; ce sera pour toi et pour tous les Carmes
un excellent privilège et celui qui le portera ne souffrira jamais l'embrasement éternel.
C'est la marque du salut dans les dangers et de l'heureuse possession
de la vie qui n'aura jamais de fin. »
Le scapulaire est une pièce d’étoffe, qui passée par les épaules, descend sur le dos et la poitrine.
Aujourd’hui, certains religieux (par exemple les Carmes) et laïcs le portent en miniature, reliée par un cordon.
Simon la priait fréquemment avec cette prière;
La Prière à Notre-Dame du Mont-Carmel « Ô Bienheureuse et Immaculée Vierge Marie, beauté et gloire du Carmel ! » :
« Ô Bienheureuse et Immaculée Vierge Marie, beauté et gloire du Carmel !
Vous regardez avec une bienveillance toute particulière ceux qui portent votre saint Habit :
daignez aussi jeter sur moi, un regard propice et couvrez-moi du manteau de Votre protection maternelle.
Fortifiez ma faiblesse par Votre puissance ; éclairez les ténèbres de mon esprit par Votre sagesse ;
augmentez en moi la foi, l'espérance et la charité.
Ornez mon âme de grâces et de vertus, afin qu'elle soit toujours un objet d'amour pour Votre divin Fils et pour Vous.
Assistez-moi dans la vie, consolez-moi à la mort par Votre très aimable Présence,
et présentez-moi à l'auguste Trinité, comme Votre enfant et Votre dévot serviteur,
pour Vous louer et Vous bénir éternellement en paradis. Ainsi soit-il. »
A sa mort en 1265, les dernières paroles de Simon seront pour la Vierge :
« Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs,
maintenant et à l’heure de notre mort. ».
Au début du XIIIe siècle, alors que les Carmes ne sont pas encore reconnus comme un Ordre religieux,
Simon s’emploie dès son élection comme vicaire général de l'Ordre des Carmes en 1215,
pour espérer de Rome la confirmation de son Ordre.
Il fut confronté à des adversaires pour empêcher son développement en Europe,
il s’en remit constamment et sans relâche à la Vierge Marie, par la prière.
C’est la Mère de Dieu qui fera connaître ses volontés au pape Honorius III,
en apparaissant en songe. Ainsi, Honorius III confirma la Règle des Carmes en 1226,
qui sera définitivement confirmée en 1274 par Grégoire X.
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=wLjyib84P2sC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / ''scapulaire'' 89 occurrences / ''carme'' et mots de même famille 292 occurrences /
/''apparition'' 6 occurrences / ''Vierge Marie'' 7 occurrences /
/''Marie'' 96 occurrences -peut aussi faire référence à d'autres personnages de ce nom... /''Vierge'' 130 occurrences /
/ ///////////// etc. /
---.
---.
À suivre
16 mai
bienheureux Simon Stock ( ) - -
né 1164 Aylesford Angleterree-1265 16 mai Bordeaux
-il est vénéré plus spécialement au Sanctuaire majeur Aylesford , en Angleterre
---.
Simon Stock , OCarm
[ l' Ordre des Frères de la Bienheureuse Vierge Marie du Mont Carmel
( latin : Ordo Fratrum Beatissimæ Virginis Mariæ de Monte Carmelo ; en abrégé OCarm ),
connus sous le nom de Carmélites, ordre mendiant dans l' Église catholique romaine]
était un prêtre et saint catholique anglais qui vécut au XIIIe siècle.
Il fut l'un des premiers prieurs de l' ordre des Carmes .
Traditionnellement reconnu, la Bienheureuse Vierge Marie lui est apparue
et lui a donné l' habit carmélite, le Scapulaire Brun .
La dévotion populaire à Stock est généralement
associée à la dévotion à Notre-Dame du Mont Carmel .
Simon Stock est né en 1164 dans le Kent dans le royaume d'Angleterre.
Religieux, membre de l’Ordre du Carmel (les Frères Carmes), il fut peut-être surnommé ''Stock''
car il aurait vécu pendant de longues années comme ermite dans un tronc d’arbre.
Ayant une grande dévotion pour la Vierge Marie,
il reçut le scapulaire des mains de Notre-Dame du Mont Carmel.
Décédé en 1265, à l’âge vénérable de 101 ans, le corps de Simon Stock
repose aujourd’hui dans la cathédrale de Bordeaux.
Simon Stock eut pour mission de transmettre une dévotion à la Vierge Marie
reliée au scapulaire brun du Mont-Carmel...
En 1164, à sa naissance, sa mère le consacre à la Vierge Marie.
Les cris et pleurs de Simon cessaient lorsque l’image de la Vierge lui était présentée.
Elle l’aidera aussi plus tard pendant ses années d’ermite dans une forêt,
où il sera réconforté à chaque fois par la Vierge Marie, qui l’encouragera dans la mission qu'elle lui confie.
Établis sur le Mont Carmel, les Carmes éprouvent des difficultés à être reconnus comme un Ordre religieux.
Inquiet de la situation de l’Ordre, la Vierge, entourée d’anges, apparut à Simon
en Juillet 1251 à Cambridge : elle lui tend alors un scapulaire,
comme signe de sa protection maternelle en lui disant :
''C'est le 16 juillet 1251 ...que saint Simon de Stock reçut des mains de Marie le saint Scapulaire''. (page 74 dans le livre)-
« Reçois mon fils ce scapulaire, comme le signe d'une étroite alliance avec Moi.
Je te le donne pour habit de ton ordre ; ce sera pour toi et pour tous les Carmes
un excellent privilège et celui qui le portera ne souffrira jamais l'embrasement éternel.
C'est la marque du salut dans les dangers et de l'heureuse possession
de la vie qui n'aura jamais de fin. »
Le scapulaire est une pièce d’étoffe, qui passée par les épaules, descend sur le dos et la poitrine.
Aujourd’hui, certains religieux (par exemple les Carmes) et laïcs le portent en miniature, reliée par un cordon.
Simon la priait fréquemment avec cette prière;
La Prière à Notre-Dame du Mont-Carmel « Ô Bienheureuse et Immaculée Vierge Marie, beauté et gloire du Carmel ! » :
« Ô Bienheureuse et Immaculée Vierge Marie, beauté et gloire du Carmel !
Vous regardez avec une bienveillance toute particulière ceux qui portent votre saint Habit :
daignez aussi jeter sur moi, un regard propice et couvrez-moi du manteau de Votre protection maternelle.
Fortifiez ma faiblesse par Votre puissance ; éclairez les ténèbres de mon esprit par Votre sagesse ;
augmentez en moi la foi, l'espérance et la charité.
Ornez mon âme de grâces et de vertus, afin qu'elle soit toujours un objet d'amour pour Votre divin Fils et pour Vous.
Assistez-moi dans la vie, consolez-moi à la mort par Votre très aimable Présence,
et présentez-moi à l'auguste Trinité, comme Votre enfant et Votre dévot serviteur,
pour Vous louer et Vous bénir éternellement en paradis. Ainsi soit-il. »
A sa mort en 1265, les dernières paroles de Simon seront pour la Vierge :
« Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs,
maintenant et à l’heure de notre mort. ».
Au début du XIIIe siècle, alors que les Carmes ne sont pas encore reconnus comme un Ordre religieux,
Simon s’emploie dès son élection comme vicaire général de l'Ordre des Carmes en 1215,
pour espérer de Rome la confirmation de son Ordre.
Il fut confronté à des adversaires pour empêcher son développement en Europe,
il s’en remit constamment et sans relâche à la Vierge Marie, par la prière.
C’est la Mère de Dieu qui fera connaître ses volontés au pape Honorius III,
en apparaissant en songe. Ainsi, Honorius III confirma la Règle des Carmes en 1226,
qui sera définitivement confirmée en 1274 par Grégoire X.
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=wLjyib84P2sC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / ''scapulaire'' 89 occurrences / ''carme'' et mots de même famille 292 occurrences /
/''apparition'' 6 occurrences / ''Vierge Marie'' 7 occurrences /
/''Marie'' 96 occurrences -peut aussi faire référence à d'autres personnages de ce nom... /''Vierge'' 130 occurrences /
/ ///////////// etc. /
---.
---.
À suivre
François d'Assise- Maître
- Messages : 2680
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de mai -
17 mai
saint Pascal Baylon ( ) -mise à jour
né 1540 16 mai à Torrehermosa, ARAGON, Espagne - 1592 17 mai à Vila-real, Espagne-
---.
«Il faut avoir pour Dieu un cœur de fils;
pour le prochain un cœur de mère;
pour soi-même un cœur de juge».
Lieux de naissance et de décès:
-béatifié 19 octobre 1618 par le pape Paul V;
-canonisé 16 octobre 1690 par le pape Alexandre VIII-
La Prière de Frère Pascal Baylon
''Ô Seigneur, je Vous demande humblement
de bien vouloir adoucir la dureté de mon cœur'':
« Seigneur mon Dieu, Jésus-Christ, Fils du Dieu vivant, qui au jour de Votre sainte Cène,
par l'infinie charité
avec laquelle Vous nous avez toujours aimés,
avez institué et ordonné le saint Sacrement de Votre précieux Corps et de votre Sang très Pur
en mémoire de Votre très douloureuse Passion,
et avez donné à manger à Vos saints Apôtres votre Chair sacrée et à boire Votre précieux Sang ;
je Vous supplie, Seigneur, et Vous demande humblement
de vouloir bien adoucir la dureté de mon cœur et me donner des larmes de componction,
avec lesquelles je lave de ses péchés mon âme pécheresse ; car j'ai péché jusqu'à aujourd'hui
de beaucoup de manières, c'est-à-dire par pensées, par paroles, par regards et par actions.
C'est ma faute, Seigneur, ma grande faute ;
mais vraiment je confesse et fermement je crois en-Vous, Seigneur,
Vous pouvez me pardonner tous mes péchés
par Votre infinie Bonté et Miséricorde.
Donc, mon doux Seigneur, pardonnez-les moi tous, parce que de tous je me repens,
et j'ai le ferme propos dorénavant de me garder de pécher.
Ô mon très compatissant Seigneur, donnez à Votre serviteur
une telle dévotion qu'il Vous reçoive dans votre Grâce.
Vous avez dit, Seigneur, de votre Bouche :
''Je suis le Pain vivant descendu du Ciel :
si quelqu'un mange de ce Pain, il vivra éternellement ».
Ô Pain très doux, guérissez le palais de mon cœur, pour qu'il sente la suavité de votre Amour ;
guérissez-le de tout mal, pour qu'il ne sente d'autre douceur que la Vôtre.
Ô Pain sanctifié, qui avez en Vous tout délice et toute saveur,
qui nous réconfortez toujours et qui jamais ne nous faites défaut !
Que mon cœur Vous mange donc et que les entrailles de mon âme
soient remplies de Votre délectable Douceur et de Votre douce Saveur.
Ô Pain très saint !
Ô Pain de vie !
Ô Pain très pur qui êtes descendu du Ciel et qui donnez la vie au monde entier !
Venez Seigneur, venez à mon cœur ;
que mon âme sente la douceur de Votre bienheureuse Présence !
Éloignez de moi tous mes ennemis, qui ne cessent de me guetter.
Qu'ils fuient hors de la Présence de votre Pouvoir infini,
pour que, bien gardé par Vous au dehors et au dedans,
j'aille par la voie droite à l'éternel Royaume,
où sans cesse je contemplerai votre Essence face à Face
et serai éternellement content avec Vous ».
Ainsi soit-il.
---.
Le pape Léon XIII l'a proclamé patron des Congrès eucharistiques,
et de toutes les œuvres eucharistiques, le 28 novembre 1897...
- Lectures : -- -–
- -au bréviaire - - - -aucun -
---
Qu'est le prêtre sinon l'homme de la Parole, et le ministre des sacrements de l'Eucharistie en particulier.
Pascal (un franciscain déchaussé) n'était pas prêtre (d'ailleurs comme saint François d'Assise)
et pourtant c'est lui qui a été choisi et reconnu par l'Église
qui nous le donne comme saint patron des œuvres eucharistiques: dont les Congrès eucharistiques -
- (est à noter aussi que c'est une laïque qui est à l'origine de ces Congrès).
Qu'a voulu nous enseigner l'Église?
Elle nous rappelle que l'Eucharistie est un trésor qui appartient à tout le peuple de Dieu.
...
-Voir aussi les années passées:
https://francechretienne.forumactif.com/t691p250-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#29117
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=z3_ZeWAwusoC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
-pages 357 à 363:
''saint Pascal Baylon'' 4 occurrences / ''Baylon'' 7 occurrences ////// etc. /
-citation page 361: '' Deux savants théologiens de la Compagnie de Jésus ,
qui ne connaissaient pas le frère Pascal ,
s'étant trouvés avec lui dans une conversation , le prirent pour un habile théologien ,
à cause de la profondeur et de la netteté qu'il faisait paraitre sur des points de doctrine qu'il expliquait ;
mais quand ils apprirent que ce pauvre frère n'avait jamais étudié que dans l'école de l'Oraison
et aux pieds du Crucifix ,
ils furent bien persuadés que sa science lui avait été inspirée par ce divin Maitre ,
qui n'a besoin ni de dispositions naturelles , ni de temps , ni d’étude ,
pour rendre ses disciples beaucoup plus savants que les plus grands maîtres.''
---.
---.
À suivre.
17 mai
saint Pascal Baylon ( ) -mise à jour
né 1540 16 mai à Torrehermosa, ARAGON, Espagne - 1592 17 mai à Vila-real, Espagne-
---.
«Il faut avoir pour Dieu un cœur de fils;
pour le prochain un cœur de mère;
pour soi-même un cœur de juge».
Lieux de naissance et de décès:
-béatifié 19 octobre 1618 par le pape Paul V;
-canonisé 16 octobre 1690 par le pape Alexandre VIII-
La Prière de Frère Pascal Baylon
''Ô Seigneur, je Vous demande humblement
de bien vouloir adoucir la dureté de mon cœur'':
« Seigneur mon Dieu, Jésus-Christ, Fils du Dieu vivant, qui au jour de Votre sainte Cène,
par l'infinie charité
avec laquelle Vous nous avez toujours aimés,
avez institué et ordonné le saint Sacrement de Votre précieux Corps et de votre Sang très Pur
en mémoire de Votre très douloureuse Passion,
et avez donné à manger à Vos saints Apôtres votre Chair sacrée et à boire Votre précieux Sang ;
je Vous supplie, Seigneur, et Vous demande humblement
de vouloir bien adoucir la dureté de mon cœur et me donner des larmes de componction,
avec lesquelles je lave de ses péchés mon âme pécheresse ; car j'ai péché jusqu'à aujourd'hui
de beaucoup de manières, c'est-à-dire par pensées, par paroles, par regards et par actions.
C'est ma faute, Seigneur, ma grande faute ;
mais vraiment je confesse et fermement je crois en-Vous, Seigneur,
Vous pouvez me pardonner tous mes péchés
par Votre infinie Bonté et Miséricorde.
Donc, mon doux Seigneur, pardonnez-les moi tous, parce que de tous je me repens,
et j'ai le ferme propos dorénavant de me garder de pécher.
Ô mon très compatissant Seigneur, donnez à Votre serviteur
une telle dévotion qu'il Vous reçoive dans votre Grâce.
Vous avez dit, Seigneur, de votre Bouche :
''Je suis le Pain vivant descendu du Ciel :
si quelqu'un mange de ce Pain, il vivra éternellement ».
Ô Pain très doux, guérissez le palais de mon cœur, pour qu'il sente la suavité de votre Amour ;
guérissez-le de tout mal, pour qu'il ne sente d'autre douceur que la Vôtre.
Ô Pain sanctifié, qui avez en Vous tout délice et toute saveur,
qui nous réconfortez toujours et qui jamais ne nous faites défaut !
Que mon cœur Vous mange donc et que les entrailles de mon âme
soient remplies de Votre délectable Douceur et de Votre douce Saveur.
Ô Pain très saint !
Ô Pain de vie !
Ô Pain très pur qui êtes descendu du Ciel et qui donnez la vie au monde entier !
Venez Seigneur, venez à mon cœur ;
que mon âme sente la douceur de Votre bienheureuse Présence !
Éloignez de moi tous mes ennemis, qui ne cessent de me guetter.
Qu'ils fuient hors de la Présence de votre Pouvoir infini,
pour que, bien gardé par Vous au dehors et au dedans,
j'aille par la voie droite à l'éternel Royaume,
où sans cesse je contemplerai votre Essence face à Face
et serai éternellement content avec Vous ».
Ainsi soit-il.
---.
Le pape Léon XIII l'a proclamé patron des Congrès eucharistiques,
et de toutes les œuvres eucharistiques, le 28 novembre 1897...
- Lectures : -- -–
- -au bréviaire - - - -aucun -
---
Qu'est le prêtre sinon l'homme de la Parole, et le ministre des sacrements de l'Eucharistie en particulier.
Pascal (un franciscain déchaussé) n'était pas prêtre (d'ailleurs comme saint François d'Assise)
et pourtant c'est lui qui a été choisi et reconnu par l'Église
qui nous le donne comme saint patron des œuvres eucharistiques: dont les Congrès eucharistiques -
- (est à noter aussi que c'est une laïque qui est à l'origine de ces Congrès).
Qu'a voulu nous enseigner l'Église?
Elle nous rappelle que l'Eucharistie est un trésor qui appartient à tout le peuple de Dieu.
...
-Voir aussi les années passées:
https://francechretienne.forumactif.com/t691p250-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#29117
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=z3_ZeWAwusoC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
-pages 357 à 363:
''saint Pascal Baylon'' 4 occurrences / ''Baylon'' 7 occurrences ////// etc. /
-citation page 361: '' Deux savants théologiens de la Compagnie de Jésus ,
qui ne connaissaient pas le frère Pascal ,
s'étant trouvés avec lui dans une conversation , le prirent pour un habile théologien ,
à cause de la profondeur et de la netteté qu'il faisait paraitre sur des points de doctrine qu'il expliquait ;
mais quand ils apprirent que ce pauvre frère n'avait jamais étudié que dans l'école de l'Oraison
et aux pieds du Crucifix ,
ils furent bien persuadés que sa science lui avait été inspirée par ce divin Maitre ,
qui n'a besoin ni de dispositions naturelles , ni de temps , ni d’étude ,
pour rendre ses disciples beaucoup plus savants que les plus grands maîtres.''
---.
---.
À suivre.
François d'Assise- Maître
- Messages : 2680
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de mai -
18 mai
saint Jean 1er ( commémoraison) -mise à jour-
martyr
né 470 Sienne Italie- 526 20 mai Ravenne, Italie
53e pape du 16 août 523-18 mai 526 -
- Lectures : -- 2 Timothée 2 : 8-12 ; `Jean 15 : 18-21 - -–
- -au bréviaire - - - -Lettre de saint Jean d'Avila à ses amis-
Ces mêmes épreuves pour tant de véritables apôtres au cours des siècles:
« Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ, le Père plein de tendresse,
le Dieu de qui vient tout réconfort.
Dans toutes nos détresses, il nous réconforte ;
ainsi, nous pouvons réconforter tous ceux qui sont dans la détresse,
grâce au réconfort que nous recevons nous-mêmes de Dieu.
De même que nous avons largement part aux souffrances du Christ,
de même, par le Christ, nous sommes largement réconfortés.
Ces paroles sont de l'Apôtre saint Paul.
Trois fois il a été battu de verges,
cinq fois flagellé,
une fois lapidé et laissé pour mort,
persécuté par toutes sortes d'hommes,
torturé par toutes sortes de supplices et de peines,
et cela non pas une fois ou deux, mais comme il le dit ailleurs :
Sans cesse nous portons dans notre corps l'agonie de Jésus,
afin que la vie de Jésus, elle aussi, soit manifestée dans notre corps.
Et dans toutes ces peines, non seulement il ne récrimine pas,
il ne se plaint pas de Dieu, comme les gens faibles ;
il ne s'attriste pas, comme font ceux qui aiment leur gloire et leur plaisir ;
il ne demande pas à Dieu d'en être délivré,
comme ceux qui en ignorent la valeur et refusent d'y participer ;
il ne les décrie pas, comme ceux qui les jugent de peu de prix.
Mais, en repoussant toute ignorance et toute faiblesse,
il bénit Dieu dans ces malheurs,
il en rend grâce à celui qui les donne,
comme d'une belle récompense.
Il s'estime heureux de pouvoir souffrir quelque chose en son honneur.
Car le Seigneur a souffert tant d'ignominies pour nous délivrer
de celles auxquelles le péché nous avait condamnés;
il nous a gratifiés et honorés
de son Esprit
et
de l'adoption des fils de Dieu,
il nous a donné dans le Christ et par lui le gage et le signe de la joie céleste.
Ô mes fils très aimés !
Que Dieu vous ouvre les yeux, pour que vous puissiez voir
combien de récompenses il nous donne dans ces épreuves que le monde juge humiliantes.
Quel honneur nous est conféré dans le déshonneur, lorsque nous recherchons la gloire de Dieu !
Combien Dieu nous tend ses bras caressants, affectueux et doux,
pour accueillir ceux qui ont été blessés dans ses combats !
Si vous pouviez voir comment il nous accorde une douceur sans aucune amertume,
bien supérieure à toutes les peines que nous pouvons rencontrer ici-bas !
Si nous le comprenons, combien nous désirerons de tels embrassements ;
qui donc, en effet, ne désire pas celui qui est parfaitement aimable et désirable,
sinon celui qui ignore tout désir ?
Si de telles fêtes font vos délices,
si vous souhaitez les voir et en jouir,
sachez qu'il n'y a pas de moyen plus assuré que de souffrir.
Tel est le sentier que le Christ et tous ses amis ont suivi.
Il l’appelle la route étroite,
mais elle conduit directement à la vie.
Et il l'enseigne de telle manière que,
si nous souhaitons parvenir jusqu'à lui,
nous devons suivre la voie par laquelle il a marché.
Car il ne convient pas,
lorsque le Fils de Dieu s'avance sur la route de l'humiliation,
que les fils des hommes recherchent la route des honneurs,
parce que le disciple n'est pas au-dessus de son Seigneur.
Dieu fasse que notre âme ne se repose en rien
et ne cherche aucune nourriture en ce monde,
sinon dans les peines qui nous conduisent à la croix du Seigneur. »
---
-Jean 1er travaille au rapprochement des catholiques et des orthodoxes;
il tente d'éviter la guerre de religion du roi arien Théodoric;
[ Bien que Théodoric lui-même n'ait utilisé que le titre de "roi"
certains érudits l'ont caractérisé comme un empereur romain d'Occident
perçu comme l'étant en tout sauf élu comme tel,
parce qu'il dirigeait de grandes parties de l'ancien Empire romain d'Occident ,
ayant reçu les anciens insignes impériaux occidentaux de Constantinople en 497,
et désigné par le titre augustus par SEULEMENGT certains de ses sujets.]
- C'est sous le pontificat de Jean 1er que l'on commença
à compter les années à partir de la naissance du Christ.
Premier résumé tiré en partie du missel":
- Rare sont les papes qui eurent à remplir une mission aussi périlleuse que celle de Jean 1er
dans le voyage qu'il dut faire à Constantinople sous la menace des pires représailles
qu'encourrait la population de la Péninsule italienne, par le roi arien Théodoric
qui l'envoyait auprès de l'empereur Justin 1er afin d'obtenir de celui-ci qu'il cessât
de faire pression sur les ariens en vue de leur conversion à l'orthodoxie;
il demanda plus encore:
qu'il permette aux convertis de revenir à l'arianisme.
Constantinople recevait un pape pour la première fois de son histoire :
elle accueillit Jean 1er avec grand honneur
comme elle l'eût fait pour saint Pierre en personne.
L'empereur de Constantinople profita de cette occasion en demandant de renouvelé son couronnement
des mains du pontife romain, signe de sa reconnaissance de l'unité de l'Église
et le pape célébra solennellement la messe de Pâques à Sainte-Sophie,
entouré du clergé grec et latin, de la cour et de tout le peuple (19 avril 526).
Évidemment ni le pape, ni l'empereur ne cédèrent
aux injonctions de Théodoric. Aussi, convaincu d'avoir été joué,
celui-ci jeta-t-il le pape en prison à son retour à Ravenne.
Il l'y laissa mourir de faim.
Quatre ans plus tard, le corps du pape Jean fut transporté à Rome,
où on le déposa dans la basilique vaticane
avec les honneurs réservés aux martyrs.
L'antique basilique vaticane située à Rome,
presque à l'emplacement de l'actuelle basilique Saint-Pierre
et qui exista du 4e au 16e siècles.
----.
Ce pape devait mourir martyr assez longtemps après la fin des persécutions païennes.
Il ne resta que deux ans sur le siège de Pierre.
Né en Toscane, (Italie) il vécut à Rome
où, après ses études, il avait embrassé l'état ecclésiastique.
Il fut élu pape le 13 août 523.
Il travailla à embellir les églises et il organisa le culte liturgique.
C'est sous son pontificat que l'on commença à compter les années
à partir de la naissance du Christ.
Jean se trouva devant une situation difficile,
caractérisée par la poussée de l'arianisme.
Théodoric, qui régnait
alors sur l'Italie, avait adopté la doctrine arianiste.
( Théodoric dit le Grand ou l'Amale (en latin : Flāvius Theodoricus,
en grec : Θευδερίχος,
parfois en français Thierry1),
né vers 455 et mort le 30 août 526 à Ravenne, est un roi des Ostrogoths.
Les Amales sont avec les Balthes les deux grands lignages gothiques
se disant issus du dieu Gaut.
Les Balthes (signifiant audacieux en langue gotique)-
Gaut est à l'origine, le dieu principal des Goths.
Le nom de ce dieu scandinave de la guerre
est probablement à l'origine du nom de ce peuple.
Selon la tradition orale des Wisigoths et des Ostrogoths,
il est l'ancêtre des deux principaux lignages gothiques :
le lignage des Amales pour les Ostrogoths (DE L'EST)
et, “de moindre importance” selon Jordanès(historien du 6e siècle) ,
d'origine ostrogothique, le lignage des Balthes pour les Wisigoths (DE l'OUEST) .
-ouvrir le spoiler:
Cependant, il se montrait '' tolérant'' envers les catholiques qui suivait
la doctrine favorisée par l'Église et le pape,
et en comptait parmi ses plus proches collaborateurs.
Mais à partir de 524,
l'empereur de Constantinople, voulant unifier l'Église et l'État,
prit des mesures contre les ariens.
Théodoric obligea Jean 1er à se rendre en ambassade à Constantinople
pour obtenir de Justin - empereur byzantin de 518-527 -
l'annulation de ces décrets.
C'était demander au pape d'agir contre son devoir et sa conscience.
Il s'y rendit néanmoins avec une suite,
et fut reçu avec les plus grands honneurs par l'empereur,
qui se prosterna même devant lui.
De retour en Italie, évidemment, l'ambassade n'eut pas bon accueil.
Les plus proches collaborateurs de Théodoric,
ceux catholiques qu'il avait d'abord admis dans son administration,
en firent les premiers frais d'une vengeance:
de ''tolérant'' il devint radicalement intolérant,
envers la religion et l'Église catholique;
et ainsi ils furent sauvagement mis à mort.
Quant à Jean 1er , Théodoric, craignant d'éventuelles réactions du peuple,
n'osa pas l'éliminer publiquement.
Le pape II mourra à Ravenne, de faim et de soif,
dans la prison où Théodoric l'avait fait jeter.
Des personnes de sa suite subirent le même sort.
Jean 1er avait vécu ce que saint Paul demandait à son disciple Timothée.
Comme Paul lui-même, il avait porté les chaînes
pour avoir suivi courageusement l'exemple de son Maître le Christ.
Malgré son très court pontificat, il avait su se faire aimer de son peuple,
comme en témoignent les manifestations qui suivirent son glorieux trépas.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=aMhoAAAAcAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''Jean I'' 1 occurrence /''arianisme'' 199 occurrences /''arien'' 374 occurrences / ''Théodoric'' plusieurs occurrences /
/''dogme'' 27 occurrences /''dogmatique'' 8 occurrences /''hérésie'' 98 occurrences /
''hérésiarque'' 1 occurrence / ''hérétique'' 118 occurrences /
/ ''mère de Dieu'' 1 occurrence / ''Vierge Marie'' 1 occurrence/''Trinité'' 8 occurrences /
/ ''Constantinople'' 51 occurrences / ''pape'' 104 occurrences /
''unité'' 50 occurrences / ''schisme'' 15 occurrences /
/ ''Église'' 519 occurrences avec un É majuscule u un é minuscule /////////// etc. /
---.
À suivre.
18 mai
saint Jean 1er ( commémoraison) -mise à jour-
martyr
né 470 Sienne Italie- 526 20 mai Ravenne, Italie
53e pape du 16 août 523-18 mai 526 -
- Lectures : -- 2 Timothée 2 : 8-12 ; `Jean 15 : 18-21 - -–
- -au bréviaire - - - -Lettre de saint Jean d'Avila à ses amis-
Ces mêmes épreuves pour tant de véritables apôtres au cours des siècles:
« Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ, le Père plein de tendresse,
le Dieu de qui vient tout réconfort.
Dans toutes nos détresses, il nous réconforte ;
ainsi, nous pouvons réconforter tous ceux qui sont dans la détresse,
grâce au réconfort que nous recevons nous-mêmes de Dieu.
De même que nous avons largement part aux souffrances du Christ,
de même, par le Christ, nous sommes largement réconfortés.
Ces paroles sont de l'Apôtre saint Paul.
Trois fois il a été battu de verges,
cinq fois flagellé,
une fois lapidé et laissé pour mort,
persécuté par toutes sortes d'hommes,
torturé par toutes sortes de supplices et de peines,
et cela non pas une fois ou deux, mais comme il le dit ailleurs :
Sans cesse nous portons dans notre corps l'agonie de Jésus,
afin que la vie de Jésus, elle aussi, soit manifestée dans notre corps.
Et dans toutes ces peines, non seulement il ne récrimine pas,
il ne se plaint pas de Dieu, comme les gens faibles ;
il ne s'attriste pas, comme font ceux qui aiment leur gloire et leur plaisir ;
il ne demande pas à Dieu d'en être délivré,
comme ceux qui en ignorent la valeur et refusent d'y participer ;
il ne les décrie pas, comme ceux qui les jugent de peu de prix.
Mais, en repoussant toute ignorance et toute faiblesse,
il bénit Dieu dans ces malheurs,
il en rend grâce à celui qui les donne,
comme d'une belle récompense.
Il s'estime heureux de pouvoir souffrir quelque chose en son honneur.
Car le Seigneur a souffert tant d'ignominies pour nous délivrer
de celles auxquelles le péché nous avait condamnés;
il nous a gratifiés et honorés
de son Esprit
et
de l'adoption des fils de Dieu,
il nous a donné dans le Christ et par lui le gage et le signe de la joie céleste.
Ô mes fils très aimés !
Que Dieu vous ouvre les yeux, pour que vous puissiez voir
combien de récompenses il nous donne dans ces épreuves que le monde juge humiliantes.
Quel honneur nous est conféré dans le déshonneur, lorsque nous recherchons la gloire de Dieu !
Combien Dieu nous tend ses bras caressants, affectueux et doux,
pour accueillir ceux qui ont été blessés dans ses combats !
Si vous pouviez voir comment il nous accorde une douceur sans aucune amertume,
bien supérieure à toutes les peines que nous pouvons rencontrer ici-bas !
Si nous le comprenons, combien nous désirerons de tels embrassements ;
qui donc, en effet, ne désire pas celui qui est parfaitement aimable et désirable,
sinon celui qui ignore tout désir ?
Si de telles fêtes font vos délices,
si vous souhaitez les voir et en jouir,
sachez qu'il n'y a pas de moyen plus assuré que de souffrir.
Tel est le sentier que le Christ et tous ses amis ont suivi.
Il l’appelle la route étroite,
mais elle conduit directement à la vie.
Et il l'enseigne de telle manière que,
si nous souhaitons parvenir jusqu'à lui,
nous devons suivre la voie par laquelle il a marché.
Car il ne convient pas,
lorsque le Fils de Dieu s'avance sur la route de l'humiliation,
que les fils des hommes recherchent la route des honneurs,
parce que le disciple n'est pas au-dessus de son Seigneur.
Dieu fasse que notre âme ne se repose en rien
et ne cherche aucune nourriture en ce monde,
sinon dans les peines qui nous conduisent à la croix du Seigneur. »
---
-Jean 1er travaille au rapprochement des catholiques et des orthodoxes;
il tente d'éviter la guerre de religion du roi arien Théodoric;
[ Bien que Théodoric lui-même n'ait utilisé que le titre de "roi"
certains érudits l'ont caractérisé comme un empereur romain d'Occident
perçu comme l'étant en tout sauf élu comme tel,
parce qu'il dirigeait de grandes parties de l'ancien Empire romain d'Occident ,
ayant reçu les anciens insignes impériaux occidentaux de Constantinople en 497,
et désigné par le titre augustus par SEULEMENGT certains de ses sujets.]
- C'est sous le pontificat de Jean 1er que l'on commença
à compter les années à partir de la naissance du Christ.
Premier résumé tiré en partie du missel":
- Rare sont les papes qui eurent à remplir une mission aussi périlleuse que celle de Jean 1er
dans le voyage qu'il dut faire à Constantinople sous la menace des pires représailles
qu'encourrait la population de la Péninsule italienne, par le roi arien Théodoric
qui l'envoyait auprès de l'empereur Justin 1er afin d'obtenir de celui-ci qu'il cessât
de faire pression sur les ariens en vue de leur conversion à l'orthodoxie;
il demanda plus encore:
qu'il permette aux convertis de revenir à l'arianisme.
Constantinople recevait un pape pour la première fois de son histoire :
elle accueillit Jean 1er avec grand honneur
comme elle l'eût fait pour saint Pierre en personne.
L'empereur de Constantinople profita de cette occasion en demandant de renouvelé son couronnement
des mains du pontife romain, signe de sa reconnaissance de l'unité de l'Église
et le pape célébra solennellement la messe de Pâques à Sainte-Sophie,
entouré du clergé grec et latin, de la cour et de tout le peuple (19 avril 526).
Évidemment ni le pape, ni l'empereur ne cédèrent
aux injonctions de Théodoric. Aussi, convaincu d'avoir été joué,
celui-ci jeta-t-il le pape en prison à son retour à Ravenne.
Il l'y laissa mourir de faim.
Quatre ans plus tard, le corps du pape Jean fut transporté à Rome,
où on le déposa dans la basilique vaticane
avec les honneurs réservés aux martyrs.
L'antique basilique vaticane située à Rome,
presque à l'emplacement de l'actuelle basilique Saint-Pierre
et qui exista du 4e au 16e siècles.
----.
Ce pape devait mourir martyr assez longtemps après la fin des persécutions païennes.
Il ne resta que deux ans sur le siège de Pierre.
Né en Toscane, (Italie) il vécut à Rome
où, après ses études, il avait embrassé l'état ecclésiastique.
Il fut élu pape le 13 août 523.
Il travailla à embellir les églises et il organisa le culte liturgique.
C'est sous son pontificat que l'on commença à compter les années
à partir de la naissance du Christ.
Jean se trouva devant une situation difficile,
caractérisée par la poussée de l'arianisme.
Théodoric, qui régnait
alors sur l'Italie, avait adopté la doctrine arianiste.
( Théodoric dit le Grand ou l'Amale (en latin : Flāvius Theodoricus,
en grec : Θευδερίχος,
parfois en français Thierry1),
né vers 455 et mort le 30 août 526 à Ravenne, est un roi des Ostrogoths.
Les Amales sont avec les Balthes les deux grands lignages gothiques
se disant issus du dieu Gaut.
Les Balthes (signifiant audacieux en langue gotique)-
Gaut est à l'origine, le dieu principal des Goths.
Le nom de ce dieu scandinave de la guerre
est probablement à l'origine du nom de ce peuple.
Selon la tradition orale des Wisigoths et des Ostrogoths,
il est l'ancêtre des deux principaux lignages gothiques :
le lignage des Amales pour les Ostrogoths (DE L'EST)
et, “de moindre importance” selon Jordanès(historien du 6e siècle) ,
d'origine ostrogothique, le lignage des Balthes pour les Wisigoths (DE l'OUEST) .
-ouvrir le spoiler:
- les Goths:
- Les Goths ou Gots (prononciation : sont un peuple germanique
dont les deux branches, les Ostrogoths et les Wisigoths,
engagées à maintes reprises COMME MERCENAIRES
dans des guerres parfois avec et parfois contre Rome
pendant la période des grandes invasions de la fin de l'Antiquité,
constituent au 5e siècle en Europe occidentale
(actuelles Croatie, Italie, France du sud, puis est ,centre, et sud de l'Espagne)
leurs propres royaumes, qui s'effondreront respectivement en 553 et 711
sauf le nord d'Espagne (Les Asturies).
L'origine des Goths est controversée. Au 3e siècle, formant un seul peuple,
ils sont fixés dans la région des actuelles Ukraine et Biélorussie.
Après un premier affrontement avec l'Empire romain
dans le sud-est de l'Europe, ils se séparent en deux groupes :
les Greutunges à l'est et les Tervinges à l'ouest,
plus couramment désignés comme Ostrogoths et Wisigoths,
c'est-à-dire Goths de l'est et de l'ouest respectivement.
Cependant, il se montrait '' tolérant'' envers les catholiques qui suivait
la doctrine favorisée par l'Église et le pape,
et en comptait parmi ses plus proches collaborateurs.
Mais à partir de 524,
l'empereur de Constantinople, voulant unifier l'Église et l'État,
prit des mesures contre les ariens.
Théodoric obligea Jean 1er à se rendre en ambassade à Constantinople
pour obtenir de Justin - empereur byzantin de 518-527 -
l'annulation de ces décrets.
C'était demander au pape d'agir contre son devoir et sa conscience.
Il s'y rendit néanmoins avec une suite,
et fut reçu avec les plus grands honneurs par l'empereur,
qui se prosterna même devant lui.
De retour en Italie, évidemment, l'ambassade n'eut pas bon accueil.
Les plus proches collaborateurs de Théodoric,
ceux catholiques qu'il avait d'abord admis dans son administration,
en firent les premiers frais d'une vengeance:
de ''tolérant'' il devint radicalement intolérant,
envers la religion et l'Église catholique;
et ainsi ils furent sauvagement mis à mort.
Quant à Jean 1er , Théodoric, craignant d'éventuelles réactions du peuple,
n'osa pas l'éliminer publiquement.
Le pape II mourra à Ravenne, de faim et de soif,
dans la prison où Théodoric l'avait fait jeter.
Des personnes de sa suite subirent le même sort.
Jean 1er avait vécu ce que saint Paul demandait à son disciple Timothée.
Comme Paul lui-même, il avait porté les chaînes
pour avoir suivi courageusement l'exemple de son Maître le Christ.
Malgré son très court pontificat, il avait su se faire aimer de son peuple,
comme en témoignent les manifestations qui suivirent son glorieux trépas.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=aMhoAAAAcAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''Jean I'' 1 occurrence /''arianisme'' 199 occurrences /''arien'' 374 occurrences / ''Théodoric'' plusieurs occurrences /
/''dogme'' 27 occurrences /''dogmatique'' 8 occurrences /''hérésie'' 98 occurrences /
''hérésiarque'' 1 occurrence / ''hérétique'' 118 occurrences /
/ ''mère de Dieu'' 1 occurrence / ''Vierge Marie'' 1 occurrence/''Trinité'' 8 occurrences /
/ ''Constantinople'' 51 occurrences / ''pape'' 104 occurrences /
''unité'' 50 occurrences / ''schisme'' 15 occurrences /
/ ''Église'' 519 occurrences avec un É majuscule u un é minuscule /////////// etc. /
---.
À suivre.
François d'Assise- Maître
- Messages : 2680
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Page 16 sur 25 • 1 ... 9 ... 15, 16, 17 ... 20 ... 25
Sujets similaires
» L'Église est bel et bien née en 33 au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
» SEULEMENT POUR LES INTÉRESSÉS: Connaissance des Écritures Saintes-Enseignement-réflexions-adoration- L'enseignement est Un et doit être donné à toutes les nations-
» Quand léglise Catholique applaudissait al révolution d'octobre dans l'espoire de détruire l'église Orthodoxe.
» SEULEMENT POUR LES INTÉRESSÉS: Connaissance de l'Oeuvre de Guy Debord- L'enseignement est Un et doit être donné à toutes les nations
» SEULEMENT POUR LES INTÉRESSÉS: Connaissance des Oeuvres de Karl Marx- L'enseignement est Un et doit être donné à toutes les nations.
» SEULEMENT POUR LES INTÉRESSÉS: Connaissance des Écritures Saintes-Enseignement-réflexions-adoration- L'enseignement est Un et doit être donné à toutes les nations-
» Quand léglise Catholique applaudissait al révolution d'octobre dans l'espoire de détruire l'église Orthodoxe.
» SEULEMENT POUR LES INTÉRESSÉS: Connaissance de l'Oeuvre de Guy Debord- L'enseignement est Un et doit être donné à toutes les nations
» SEULEMENT POUR LES INTÉRESSÉS: Connaissance des Oeuvres de Karl Marx- L'enseignement est Un et doit être donné à toutes les nations.
Page 16 sur 25
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum