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La décision du Conseil Constitutionnel mène à une crise de régime.
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La décision du Conseil Constitutionnel mène à une crise de régime.
La décision du Conseil Constitutionnel mène à une crise de régime.
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32751
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: La décision du Conseil Constitutionnel mène à une crise de régime.
Conseil constitutionnel : le choix du pire (Libération)
En validant l’essentiel de la réforme des retraites, les « sages » ont livré une décision brutale et jeté de l’huile sur le brasier social.
Comment le Conseil constitutionnel aurait-il pu à la fois défendre son autorité juridique et son rôle politique, comment justifier l’existence de cette exception française étrange à la place d’une Cour suprême faite uniquement de juristes éminents ? On s’attendait à une prouesse de virtuosité linguistique, un verdict d’une élégance digne du roi Salomon, une formulation du « en même temps » qui ne changerait peut-être rien sur le fond, mais brillerait tellement par sa forme qu’elle pourrait aveugler temporairement les foules qui espéraient une décision contraire.
La décision du Conseil constitutionnel de valider vendredi soir l’essentiel de la réforme des retraites surprend donc à plus d’un titre.
Sur la forme, les « sages » – ce surnom ne peut être utilisé maintenant que par ironie – ont livré une décision brutale, écrite dans une forme bureaucratique dénuée de tout style ou de toute nuance.
Sur le fond, la décision va au-delà du texte gouvernemental tant décrié, censurant seulement les quelques articles que le gouvernement et le Sénat avaient ajoutés pour créer une impression d’équilibre social, et censurant totalement uniquement l’idée d’un référendum qui pourrait faire patienter les opposants quelques mois.
Sur ce brasier social qu’ont allumé partout en France le report de l’âge de la retraite à 64 ans et l’usage de l’article 49.3, les « sages » ont donc « versé un jerrican d’essence », selon la réaction immédiate de l’un des opposants les plus modérés, le communiste Fabien Roussel.
Et fidèle à ses passions de pyromane, Emmanuel Macron annonçait immédiatement que la loi serait promulguée sous quarante-huit heures, alors qu’il a deux semaines pour le faire. Essayant de jouer l’apaisement impossible, la Première ministre, Elisabeth Borne, a déclaré qu’il n’y avait dans cette décision du Conseil « ni vainqueurs ni vaincus ». Ce pieux mensonge est en partie vrai, comme il ne peut y avoir de vainqueur qu’à la fin d’une bataille, et cette bataille est loin d’être terminée.
En validant l’essentiel de la réforme des retraites, les « sages » ont livré une décision brutale et jeté de l’huile sur le brasier social.
Comment le Conseil constitutionnel aurait-il pu à la fois défendre son autorité juridique et son rôle politique, comment justifier l’existence de cette exception française étrange à la place d’une Cour suprême faite uniquement de juristes éminents ? On s’attendait à une prouesse de virtuosité linguistique, un verdict d’une élégance digne du roi Salomon, une formulation du « en même temps » qui ne changerait peut-être rien sur le fond, mais brillerait tellement par sa forme qu’elle pourrait aveugler temporairement les foules qui espéraient une décision contraire.
La décision du Conseil constitutionnel de valider vendredi soir l’essentiel de la réforme des retraites surprend donc à plus d’un titre.
Sur la forme, les « sages » – ce surnom ne peut être utilisé maintenant que par ironie – ont livré une décision brutale, écrite dans une forme bureaucratique dénuée de tout style ou de toute nuance.
Sur le fond, la décision va au-delà du texte gouvernemental tant décrié, censurant seulement les quelques articles que le gouvernement et le Sénat avaient ajoutés pour créer une impression d’équilibre social, et censurant totalement uniquement l’idée d’un référendum qui pourrait faire patienter les opposants quelques mois.
Sur ce brasier social qu’ont allumé partout en France le report de l’âge de la retraite à 64 ans et l’usage de l’article 49.3, les « sages » ont donc « versé un jerrican d’essence », selon la réaction immédiate de l’un des opposants les plus modérés, le communiste Fabien Roussel.
Et fidèle à ses passions de pyromane, Emmanuel Macron annonçait immédiatement que la loi serait promulguée sous quarante-huit heures, alors qu’il a deux semaines pour le faire. Essayant de jouer l’apaisement impossible, la Première ministre, Elisabeth Borne, a déclaré qu’il n’y avait dans cette décision du Conseil « ni vainqueurs ni vaincus ». Ce pieux mensonge est en partie vrai, comme il ne peut y avoir de vainqueur qu’à la fin d’une bataille, et cette bataille est loin d’être terminée.
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32751
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: La décision du Conseil Constitutionnel mène à une crise de régime.
https://youtu.be/xQEI5Pc9BMk
Revanchisti- Vénérable
- Messages : 10026
Date d'inscription : 04/09/2022
Re: La décision du Conseil Constitutionnel mène à une crise de régime.
t'en es surpris???Revanchisti a écrit:https://youtu.be/xQEI5Pc9BMk
DEPUIS SON PREMIER MANDAT, IL EST EN GUERRE CONTRE NOUS (le Peuple)
Frère Barnabé- Vénérable
- Messages : 29046
Date d'inscription : 11/05/2017
Age : 61
Localisation : saint Etienne
Re: La décision du Conseil Constitutionnel mène à une crise de régime.
Frère Barnabé a écrit:t'en es surpris???Revanchisti a écrit:https://youtu.be/xQEI5Pc9BMk
DEPUIS SON PREMIER MANDAT, IL EST EN GUERRE CONTRE NOUS (le Peuple)
P'taing, plaristes découvre l'amérique !!!!
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32751
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Frère Barnabé aime ce message
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32751
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Vladimir de Volog- Vénérable
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