la cgt condamné

[michou]

Au cœur du différend entre la direction d'EDF et l'organisation syndicale, une jeune femme handicapée, Julie M., recrutée par l'entreprise le 8 décembre 2003, au titre des emplois Cotorep. Elle est placée au guichet du « Plateau clientèle », un poste réputé difficile où, selon Jean-Luc Gantou, secrétaire de la section CGT, « le personnel rudoyé par les clients mécontents recourt plus fréquemment que les autres catégories aux arrêts de travail et à la consommation d'anxiolytiques ». Comme le prévoient les statuts de l'entreprise, Julie M. ne sera titularisée qu'au bout d'un an pendant lequel elle est considérée comme stagiaire, et la qualité de son travail contrôlée chaque trimestre. Le premier rapport est défavorable à la jeune femme, encouragée à se ressaisir. Trois mois plus tard, le bilan n'est pas meilleur, réduisant les chances de la jeune femme handicapée d'obtenir sa titularisation. C'est dans ce contexte particulier que la direction départementale de EDF-GDF découvre les nouvelles responsabilités syndicales de son employée : elle siège désormais au Comité d'hygiène et de sécurité (CHSCT), ce qui fait d'elle une salariée protégée dont le licenciement ne peut être prononcé que par le directeur du travail. Pour l'avocat de la direction, « il s'agit d'une désignation frauduleuse à la seule fin d'offrir une protection à la salariée sur la sellette. La ficelle est grosse : cette jeune femme se découvre un intérêt pour la chose syndicale au moment même où son avenir professionnel paraît compromis », ajoute-t-il, en demandant au président du tribunal de relever Julie M. de ses responsabilités syndicales. Assurant la défense de sa collègue, Jean-Luc Gantou s'est appliqué à démontrer que l'idée d'installer, à sa demande, Julie M. au CHSCT a germé très tôt. « IL y a dans sa famille une authentique tradition syndicale », a précisé le responsable de la CGT, en concluant : « J'admets qu'il est maintenant très compliqué de licencier une salariée protégée et handicapée… ».


L. Laparade

[michou]

PARADOXE – Le CE de la SNCF de la région Metz-Nancy, géré par des délégués CGT, a été condamné pour avoir employé une aide de cuisine en CDD pendant 12 ans. Embarrassant alors que la CGT est en pointe de la lutte contre la précarisation des salariés...

[michou]

des menteurs et des voleurs, ils défendent leurs intérêt
au détriment des travailleurs que seul le   RN défend

[Contenu sponsorisé]