Racisme dans la police
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Re: Racisme dans la police
Vladimir de Volog красны a écrit:
Je n'affirme pas, je prouve, mais vos dénégations seront appréciées par la petite patrouille d'extrême droite ... vous aurez des amis ... au fait vous n'avez toujours pas dit de qui vous êtes le pseudo ? francelibre peut-être ???
C'est à se demander, si tu sais lire !!!
Dans tous les groupes humains il y a des personnes de droite radicale, où est le problème?
Somme s nous dans un pays de liberté , avec la liberté d'opinion, ou un régime autoritaire et fasciste !!!
de plus ce n'est pas parcequ'il il a des personnes de droite dure, dans une organisation ( police, sport, religion, politique, église même , que tout le groupe doit etre qualifié de droite radicale !!!
C'est de la folie ton raisonnement mon cher volog
Amicalement
Connais tu la liberté , d'expression, de penser, de parler de s'exprimer !!! ?
dany26- Vénérable
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Re: Racisme dans la police
Vladimir a écrit:Je n'affirme pas, je prouve, mais vos dénégations seront appréciées par la petite patrouille d'extrême droite ... vous aurez des amis ... au fait vous n'avez toujours pas dit de qui vous êtes le pseudo ? francelibre peut-être ???
Non vous ne prouvez pas que....
Vladimir a écrit:Mais enfin, les gens de la BAC, ou de la BRAV, ou plus loin encore des Voltigeurs, ne sont que des policiers violents prêts à tout, y compris à ,tuer.
Vous êtes loin de démonter que tous les gens de la bac sont violents prets a tout y compris a tuer...
Par contre vous generalisez des faits extrême... C est tout autant dangereux pour les policiers qui en grande majorité font leurs job... Vous stigmatisez toute une population... Les mettant en danger eux et leurs familles.
Par votre extrémisme. Ce qui est guerre mieux que les racistes qui generalise leur haine a une couleur de peau..
Je ne suis que bas38
Dernière édition par Bas38 le Lun 21 Aoû 2023 - 19:57, édité 1 fois
Bas38- Impétrant
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Charlotte d'Ortega et patatisanspatata aiment ce message
Re: Racisme dans la police
Bas38 a écrit:Vladimir a écrit:Je n'affirme pas, je prouve, mais vos dénégations seront appréciées par la petite patrouille d'extrême droite ... vous aurez des amis ... au fait vous n'avez toujours pas dit de qui vous êtes le pseudo ? francelibre peut-être ???
Non vous ne prouvez pas que....Vladimir a écrit:Mais enfin, les gens de la BAC, ou de la BRAV, ou plus loin encore des Voltigeurs, ne sont que des policiers violents prêts à tout, y compris à ,tuer.
Vous êtes loin de démonter que tous les gens de la bac sont violents prets a tout y compris a tuer...
Par contre vous generalisez des faits extrême... C est tout autant dangereux pour les policiers qui en grande majorité font leurs job... Vous stigmatisez toute une population... Les mettant en danger eux et leurs familles.
Par votre extrémisme. Ce qui est guerre mieux que les racistes qui generalise leur haine a une couleur de peau..
Vous prenez des risques cher monsieur !! Il est juge !! Vous allez bientôt devoir vous taper les CGU du forum qu'il a écrit lui même.
Crapouille la vinasse- Maître
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Re: Racisme dans la police
Il ne peut pas avoir écrit les CGU, il n'en est pas capable....
Jean-Louis de Toqueville- Vénérable
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ztylo, patatisanspatata et Crapouille la vinasse aiment ce message
Re: Racisme dans la police
Jean-Louis de Toqueville a écrit:
Il ne peut pas avoir écrit les CGU, il n'en est pas capable....
Crapouille la vinasse- Maître
- Messages : 2143
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Re: Racisme dans la police
Perso je penses juste que l extremisme... N est jamais bon..
Et qu affirmer que tout les gars de la bac sont des policiers violent pret a tout et même a tuer. je trouve cela extreme. A moins bien sur si j ai mal interprété les termes de Vladimir de volog. A ce moment là je m en excuserais...
Mais si ma façon de voir plaît au extrémistes.. de droite... Elle n est compatible avec aucun nuisible comme les groupe invoqué dans les articles de Vladimir de volog...
Groupe qui ont pour moi la même valeur que les psychopathe d ultra gauche...
Au fait je ne suis que bas38...
Entrepreneur en Isère... Désolé..
Et qu affirmer que tout les gars de la bac sont des policiers violent pret a tout et même a tuer. je trouve cela extreme. A moins bien sur si j ai mal interprété les termes de Vladimir de volog. A ce moment là je m en excuserais...
Mais si ma façon de voir plaît au extrémistes.. de droite... Elle n est compatible avec aucun nuisible comme les groupe invoqué dans les articles de Vladimir de volog...
Groupe qui ont pour moi la même valeur que les psychopathe d ultra gauche...
Au fait je ne suis que bas38...
Entrepreneur en Isère... Désolé..
Bas38- Impétrant
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Date d'inscription : 31/07/2023
Re: Racisme dans la police
Bas38 a écrit:Perso je penses juste que l extremisme... N est jamais bon..
Et qu affirmer que tout les gars de la bac sont des policiers violent pret a tout et même a tuer. je trouve cela extreme. A moins bien sur si j ai mal interprété les termes de Vladimir de volog. A ce moment là je m en excuserais...
Mais si ma façon de voir plaît au extrémistes.. de droite... Elle n est compatible avec aucun nuisible comme les groupe invoqué dans les articles de Vladimir de volog...
Groupe qui ont pour moi la même valeur que les psychopathe d ultra gauche...
Au fait je ne suis que bas38...
Entrepreneur en Isère... Désolé..
Groupe qui ont pour moi la même valeur que les psychopathe d ultra gauche...
Ca fait du bien de lire ça !.
patatisanspatata- Sage
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Re: Racisme dans la police
Rédigée en juillet 2021 par le conseil scientifique de la délégation interministérielle contre le racisme (Dilcrah), elle avançait 12 pistes pour faire reculer ce phénomène, jugé préoccupant mais pas “systémique”.
Malgré l’insistance de ses rédacteurs, elle n’a jamais été rendue publique…
Le document de douze pages n’a rien d’un brûlot, mais il décrit avec une acuité certaine la prégnance du racisme dans la maison police et les raisons profondes de ce mal.
Mieux, il ne formule pas moins de douze recommandations pour tenter de le faire reculer, qui résonnent douloureusement aujourd’hui, alors que cette question a de nouveau envahi le débat public, après la mort de Nahel, à Nanterre, le 27 juin dernier, victime d’un tir policier.
Malgré l’insistance de ses rédacteurs, elle n’a jamais été rendue publique…
Le document de douze pages n’a rien d’un brûlot, mais il décrit avec une acuité certaine la prégnance du racisme dans la maison police et les raisons profondes de ce mal.
Mieux, il ne formule pas moins de douze recommandations pour tenter de le faire reculer, qui résonnent douloureusement aujourd’hui, alors que cette question a de nouveau envahi le débat public, après la mort de Nahel, à Nanterre, le 27 juin dernier, victime d’un tir policier.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Racisme dans la police
Seul l’hebdomadaire Charlie Hebdo a évoqué son contenu, dans son édition du mercredi 12 juillet 2023.
La raison : un enterrement de première classe orchestré par le gouvernement, qui n’a jamais accepté de la rendre publique.
« À l’époque, le ministère de l’Intérieur avait lancé son Beauvau de la sécurité, et il n’a pas dû voir d’un bon œil ce travail », confie aujourd’hui, avec une certaine amertume, son initiateur, le sociologue Smaïn Laacher, alors président du conseil scientifique de la Dilcrah, la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT.
« Moralement et politiquement, c’est une faute de ne pas avoir publié ce rapport, appuie l’ancien juge assesseur à la Cour nationale du droit d’asile.
Nous avons travaillé pendant plusieurs mois ; des policiers, des chercheurs, des responsables associatifs ont accepté de s’exprimer sur ce sujet sensible, qui est au cœur des fondements de notre République…
Et on mettrait tout ça à la poubelle ? C’est inadmissible ! »
La raison : un enterrement de première classe orchestré par le gouvernement, qui n’a jamais accepté de la rendre publique.
« À l’époque, le ministère de l’Intérieur avait lancé son Beauvau de la sécurité, et il n’a pas dû voir d’un bon œil ce travail », confie aujourd’hui, avec une certaine amertume, son initiateur, le sociologue Smaïn Laacher, alors président du conseil scientifique de la Dilcrah, la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT.
« Moralement et politiquement, c’est une faute de ne pas avoir publié ce rapport, appuie l’ancien juge assesseur à la Cour nationale du droit d’asile.
Nous avons travaillé pendant plusieurs mois ; des policiers, des chercheurs, des responsables associatifs ont accepté de s’exprimer sur ce sujet sensible, qui est au cœur des fondements de notre République…
Et on mettrait tout ça à la poubelle ? C’est inadmissible ! »
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Racisme dans la police
Le Beauvau de la sécurité, une grand-messe en vase clos
La colère est d’autant plus vive, dans le petit groupe des sept chercheurs (en histoire, philosophie, anthropologie, sociologie ou sciences de l’éducation) ayant rédigé ce document, que leurs analyses n’ont cessé d’être confortées par l’actualité récente.
Et en particulier par l es nombreuses affaires de racisme révélées ces derniers mois dans l’institution : cinq policiers condamnés à Rouen en novembre 2021 pour des propos tenus sur un groupe de discussion WhatsApp ; deux autres, en juin 2022, pour « injure publique à caractère racial », après des messages postés sur le groupe Facebook « TN Rabiot Police officiel », fort de 8000 membres, et dont les peines viennent d’ailleurs d’être allégées en appel…
Le Beauvau de la Sécurité lui-même avait été lancé en février 2021 à la suite de l’interpellation violente du producteur de musique Michel Zecler, fin novembre 2020 à Paris.
Mais, sept mois plus tard, nulle trace dans les conclusions tirées par Emmanuel Macron de cette grand-messe en vase clos d’une quelconque mesure autour du racisme dans la police…
source : l'Huma
La colère est d’autant plus vive, dans le petit groupe des sept chercheurs (en histoire, philosophie, anthropologie, sociologie ou sciences de l’éducation) ayant rédigé ce document, que leurs analyses n’ont cessé d’être confortées par l’actualité récente.
Et en particulier par l es nombreuses affaires de racisme révélées ces derniers mois dans l’institution : cinq policiers condamnés à Rouen en novembre 2021 pour des propos tenus sur un groupe de discussion WhatsApp ; deux autres, en juin 2022, pour « injure publique à caractère racial », après des messages postés sur le groupe Facebook « TN Rabiot Police officiel », fort de 8000 membres, et dont les peines viennent d’ailleurs d’être allégées en appel…
Le Beauvau de la Sécurité lui-même avait été lancé en février 2021 à la suite de l’interpellation violente du producteur de musique Michel Zecler, fin novembre 2020 à Paris.
Mais, sept mois plus tard, nulle trace dans les conclusions tirées par Emmanuel Macron de cette grand-messe en vase clos d’une quelconque mesure autour du racisme dans la police…
source : l'Huma
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Racisme dans la police
« Police et racisme » :
ce rapport qui dort depuis deux ans dans les tiroirs de la Dilcrah
Remis en juillet 2021, ce travail interdisciplinaire au ton mesuré n’a jamais été rendu public par la délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT. Il récuse pourtant l’existence d’une xénophobie systémique dans la police.
https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/07/18/police-et-racisme-un-rapport-enterre-a-la-delegation-interministerielle-a-la-lutte-contre-le-racisme-l-antisemitisme-et-la-haine-anti-lgbt_6182396_3224.html
ce rapport qui dort depuis deux ans dans les tiroirs de la Dilcrah
Remis en juillet 2021, ce travail interdisciplinaire au ton mesuré n’a jamais été rendu public par la délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT. Il récuse pourtant l’existence d’une xénophobie systémique dans la police.
https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/07/18/police-et-racisme-un-rapport-enterre-a-la-delegation-interministerielle-a-la-lutte-contre-le-racisme-l-antisemitisme-et-la-haine-anti-lgbt_6182396_3224.html
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Racisme dans la police
Mais depuis sa remise à la Dilcrah au mois de juillet 2021, ses rédacteurs n’ont pas obtenu la moindre nouvelle de leur travail, qui n’avait pas davantage été porté à la connaissance du public avant sa révélation par Charlie-Hebdo le 12 juillet et la mise en ligne du document sur son site Internet.
« Cette note, précise l’organisme, a été adressée aux ministères concernés » et « a, bien sûr, nourri les réflexions dans le cadre de l’élaboration du plan national de lutte contre le racisme, l’antisémitisme et les discriminations liées à l’origine » dévoilé par la première ministre, Elisabeth Borne, le 30 janvier. Mais elle n’a pas pour autant été rendue publique.
« Cette note a été rédigée à l’initiative du conseil scientifique, sans commande expresse de notre part, affirme mardi 18 juillet Sophie Elizéon, déléguée interministérielle et patronne de la Dilcrah. Nous avons fait notre part en tant que service de l’administration centrale et l’avons transmise aux ministères concernés. » Qui ne semblent pas y avoir prêté grande attention.
https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/07/18/police-et-racisme-un-rapport-enterre-a-la-delegation-interministerielle-a-la-lutte-contre-le-racisme-l-antisemitisme-et-la-haine-anti-lgbt_6182396_3224.html
« Cette note, précise l’organisme, a été adressée aux ministères concernés » et « a, bien sûr, nourri les réflexions dans le cadre de l’élaboration du plan national de lutte contre le racisme, l’antisémitisme et les discriminations liées à l’origine » dévoilé par la première ministre, Elisabeth Borne, le 30 janvier. Mais elle n’a pas pour autant été rendue publique.
« Cette note a été rédigée à l’initiative du conseil scientifique, sans commande expresse de notre part, affirme mardi 18 juillet Sophie Elizéon, déléguée interministérielle et patronne de la Dilcrah. Nous avons fait notre part en tant que service de l’administration centrale et l’avons transmise aux ministères concernés. » Qui ne semblent pas y avoir prêté grande attention.
https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/07/18/police-et-racisme-un-rapport-enterre-a-la-delegation-interministerielle-a-la-lutte-contre-le-racisme-l-antisemitisme-et-la-haine-anti-lgbt_6182396_3224.html
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Racisme dans la police
«Les jeunes qui le subissent le disent» : pour Fabien Roussel il y a un problème de racisme dans la police
Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français, était l'invité d'Europe 1 ce mardi. Pour lui, le racisme systémique ne peut exister, mais il souligne face à Alexandre Le Mer qu'il y a un problème de racisme au sein de la police. Le problème doit être résolu par le gouvernement.
Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français, est clair : il rejette "le racisme systémique", a contrario des Insoumis. Selon lui, être policier ne veut pas dire que la personne est forcément raciste. L'homme politique ne veut pas faire d'amalgames et de généralités.
Un problème qui risque de perdurer
"J'en connais et j'en connais suffisamment pour dire que ce n'est pas le cas", affirme Fabien Roussel en parlant des gendarmes et des policiers. "En revanche, il faut quand même avoir en tête qu'il y a un problème de racisme dans la police. Les jeunes qu'ils subissent le disent", évoque-t-il au micro d'Europe 1.
Il cite même Jacques Toubon, Défenseur des droits, pour souligner que les jeunes issus de minorité ethnique, comme noirs ou arabes, ont une probabilité 20 fois plus élevée que les autres d'être contrôlés. Ce climat crée une colère et une appréhension contre la police pour le secrétaire national du PCF.
https://www.europe1.fr/politique/il-y-a-un-probleme-de-racisme-dans-la-police-selon-fabien-roussel-4193801
Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français, était l'invité d'Europe 1 ce mardi. Pour lui, le racisme systémique ne peut exister, mais il souligne face à Alexandre Le Mer qu'il y a un problème de racisme au sein de la police. Le problème doit être résolu par le gouvernement.
Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français, est clair : il rejette "le racisme systémique", a contrario des Insoumis. Selon lui, être policier ne veut pas dire que la personne est forcément raciste. L'homme politique ne veut pas faire d'amalgames et de généralités.
Un problème qui risque de perdurer
"J'en connais et j'en connais suffisamment pour dire que ce n'est pas le cas", affirme Fabien Roussel en parlant des gendarmes et des policiers. "En revanche, il faut quand même avoir en tête qu'il y a un problème de racisme dans la police. Les jeunes qu'ils subissent le disent", évoque-t-il au micro d'Europe 1.
Il cite même Jacques Toubon, Défenseur des droits, pour souligner que les jeunes issus de minorité ethnique, comme noirs ou arabes, ont une probabilité 20 fois plus élevée que les autres d'être contrôlés. Ce climat crée une colère et une appréhension contre la police pour le secrétaire national du PCF.
https://www.europe1.fr/politique/il-y-a-un-probleme-de-racisme-dans-la-police-selon-fabien-roussel-4193801
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Racisme dans la police
Un rapport accusateur : « Racisme et police en France »
À la demande de la Fédération internationale des droits de l’homme, Jean-Claude Bernheim et Giovana Borgese ont établi un rapport sur le racisme au sein de la police en France, suite à une enquête réalisée entre juillet et octobre 1991 [1]. À l’issue de multiples rencontres avec des policiers, des représentants syndicaux, des magistrats, des avocats, des représentants d’associations et de témoignages recueillis, le rapport conclut à l’existence d’un racisme au quotidien dans la police française. « Les autorités politiques et policières bien au fait de la réalité n’ont pas encore eu le courage d’admettre la réalité et d’intervenir pour assumer leurs responsabilités ».
Deux ans après la rédaction de ce rapport, à l’heure où le Parlement vient de voter une loi qui élargit considérablement le champ d’intervention des forces de police en matière de contrôles d‘identité, les observations des enquêteurs de la FIDH rendent un écho particulier...
Les manifestations de racisme « les plus criantes » se situent lors des arrestations, des contrôles d’identité, des gardes à vue.
http://www.gisti.org/spip.php?article4052
À la demande de la Fédération internationale des droits de l’homme, Jean-Claude Bernheim et Giovana Borgese ont établi un rapport sur le racisme au sein de la police en France, suite à une enquête réalisée entre juillet et octobre 1991 [1]. À l’issue de multiples rencontres avec des policiers, des représentants syndicaux, des magistrats, des avocats, des représentants d’associations et de témoignages recueillis, le rapport conclut à l’existence d’un racisme au quotidien dans la police française. « Les autorités politiques et policières bien au fait de la réalité n’ont pas encore eu le courage d’admettre la réalité et d’intervenir pour assumer leurs responsabilités ».
Deux ans après la rédaction de ce rapport, à l’heure où le Parlement vient de voter une loi qui élargit considérablement le champ d’intervention des forces de police en matière de contrôles d‘identité, les observations des enquêteurs de la FIDH rendent un écho particulier...
Les manifestations de racisme « les plus criantes » se situent lors des arrestations, des contrôles d’identité, des gardes à vue.
http://www.gisti.org/spip.php?article4052
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Racisme dans la police
Après avoir retracé l’évolution jurisprudentielle et législative relative aux contrôles d’identité, les auteurs en concluent que les contrôles d’identité tels qu’ils sont autorisés actuellement, ouvrent la porte à des abus de toutes sortes.
« Est-il pensable, dans une société démocratique, d’autoriser les représentants de l’État à effectuer des contrôles d’identité au hasard pour éventuellement repérer des délinquants faisant l’objet de recherche, sous le coup d’un mandat d’arrestation ou de dépôt ? ». Selon les auteurs du rapport, un tel pouvoir est non seulement inconstitutionnel mais également en contradiction totale avec les principes démocratiques.
Pouvoir exclusif de la police judiciaire, la garde à vue est « l’acte le plus attentatoire aux libertés de tous ceux qui peuvent être accomplis par la police ». Cette mesure de coercition, en opposition directe avec l’article 7 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, s’est développée « en marge du droit et des droits des individus, avec la complicité des autorités politiques et judiciaires ».
Les critiques formulées à l’encontre de la réglementation de la garde à vue sont nombreuses : le rapport dénonce le « piège » auquel peuvent mener les réponses favorables aux convocations de police, à savoir que l’intéressé peut être contraint de demeurer à disposition et faire éventuellement l’objet d’une garde à vue. « Un témoin, un ami ou un membre de la famille d’un éventuel suspect peut ainsi être séquestré légalement ». Les garanties prévues pour s’assurer « du peu de droits » dont jouissent les gardés à vue se limitent à des « mesures procédurales plus symboliques qu’efficaces dans les cas d’abus » ; en effet, « selon des informations concordantes » recueillies par les auteurs du rapport, l’intervention d’un médecin à la demande du gardé à vue est d’une « efficacité toute relative » puisque certains d’entre eux signent des certificats en blanc. Quant au contrôle du procureur de la République sur le prolongement de la garde à vue, « en pratique la prolongation intervient généralement sans que l’intéressé soit présenté au procureur de la République qui se borne à remplir un formulaire de prolongation ».
La situation qui prévaut actuellement en matière de contrôle d’identité, de garde à vue, de droit à l’avocat, place les personnes se trouvant sur le territoire français dans une situation que le rapport qualifie de très vulnérable :
« Il ne leur est reconnu que très peu de droits et il leur est pour ainsi dire impossible d’obtenir réparation si elles sont l’objet d’abus ; pire, elles en subissent des répercussions graves au niveau de leur liberté ».
« Est-il pensable, dans une société démocratique, d’autoriser les représentants de l’État à effectuer des contrôles d’identité au hasard pour éventuellement repérer des délinquants faisant l’objet de recherche, sous le coup d’un mandat d’arrestation ou de dépôt ? ». Selon les auteurs du rapport, un tel pouvoir est non seulement inconstitutionnel mais également en contradiction totale avec les principes démocratiques.
Pouvoir exclusif de la police judiciaire, la garde à vue est « l’acte le plus attentatoire aux libertés de tous ceux qui peuvent être accomplis par la police ». Cette mesure de coercition, en opposition directe avec l’article 7 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, s’est développée « en marge du droit et des droits des individus, avec la complicité des autorités politiques et judiciaires ».
Les critiques formulées à l’encontre de la réglementation de la garde à vue sont nombreuses : le rapport dénonce le « piège » auquel peuvent mener les réponses favorables aux convocations de police, à savoir que l’intéressé peut être contraint de demeurer à disposition et faire éventuellement l’objet d’une garde à vue. « Un témoin, un ami ou un membre de la famille d’un éventuel suspect peut ainsi être séquestré légalement ». Les garanties prévues pour s’assurer « du peu de droits » dont jouissent les gardés à vue se limitent à des « mesures procédurales plus symboliques qu’efficaces dans les cas d’abus » ; en effet, « selon des informations concordantes » recueillies par les auteurs du rapport, l’intervention d’un médecin à la demande du gardé à vue est d’une « efficacité toute relative » puisque certains d’entre eux signent des certificats en blanc. Quant au contrôle du procureur de la République sur le prolongement de la garde à vue, « en pratique la prolongation intervient généralement sans que l’intéressé soit présenté au procureur de la République qui se borne à remplir un formulaire de prolongation ».
La situation qui prévaut actuellement en matière de contrôle d’identité, de garde à vue, de droit à l’avocat, place les personnes se trouvant sur le territoire français dans une situation que le rapport qualifie de très vulnérable :
« Il ne leur est reconnu que très peu de droits et il leur est pour ainsi dire impossible d’obtenir réparation si elles sont l’objet d’abus ; pire, elles en subissent des répercussions graves au niveau de leur liberté ».
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Racisme dans la police
S’agissant de la question du racisme des policiers, dont sont victimes certains étrangers, la réponse de la FIDH est claire : « il n’est plus possible de nier qu’un racisme au quotidien existe bel et bien ».
Encouragé par les articles du Code de procédure pénale qui régissent les contrôles d’identité, il est également « supporté par la passivité, sinon la complicité, des supérieurs hiérarchiques ». Les directives adressées aux policiers peuvent contribuer à l’accomplissement de missions discriminatoires, par exemple les contrôles d’identité visant à détecter les immigrants en situation irrégulière. « Pour répondre aux attentes des autorités, faire du chiffre, les policiers vont interpeller en premier lieu des personnes qu’ils présument être des étrangers en situation irrégulière et dirigeront leur action vers les Noirs et d’autres individus qui, par leur physique, sont plus susceptibles d’être des immigrés ».
Selon le rapport, cette discrimination policière est « légalisée (…). Les policiers racistes agissent en toute impunité (…) et sont aussi encouragés par la structure organisationnelle ».
Pour la FIDH, « tous savent comment les choses se passent : au hasard, on intercepte les personnes ayant un type physique non conforme au profil "national" ; dans un lieu défini et quadrillé, toutes les personnes ayant un physique "étrange" sont contrôlées dans l’espoir que parmi celles-ci se trouveront des individus en situation irrégulière. Par exemple, l’on se poste dans une station de métro à proximité des tourniquets et l’on contrôle toutes les personnes ayant un type physique précis, la peau foncée ».
Le rapport présente de nombreux cas concrets de racisme au quotidien dans la police :
« Le 28 octobre 1991, vers 23h30, nous avons personnellement assisté à une telle procédure à la station des Halles, après avoir rencontré une délégation au Commissariat des Halles.
Les policiers de faction contrôlaient systématiquement les personnes noires ou maghrébines ; de prime abord, aucune de celles que nous avons vues contrôler n’avait apparemment commis d’infraction. Les personnes conformes au type national n’étaient pas inquiétées ».
Encouragé par les articles du Code de procédure pénale qui régissent les contrôles d’identité, il est également « supporté par la passivité, sinon la complicité, des supérieurs hiérarchiques ». Les directives adressées aux policiers peuvent contribuer à l’accomplissement de missions discriminatoires, par exemple les contrôles d’identité visant à détecter les immigrants en situation irrégulière. « Pour répondre aux attentes des autorités, faire du chiffre, les policiers vont interpeller en premier lieu des personnes qu’ils présument être des étrangers en situation irrégulière et dirigeront leur action vers les Noirs et d’autres individus qui, par leur physique, sont plus susceptibles d’être des immigrés ».
Selon le rapport, cette discrimination policière est « légalisée (…). Les policiers racistes agissent en toute impunité (…) et sont aussi encouragés par la structure organisationnelle ».
Pour la FIDH, « tous savent comment les choses se passent : au hasard, on intercepte les personnes ayant un type physique non conforme au profil "national" ; dans un lieu défini et quadrillé, toutes les personnes ayant un physique "étrange" sont contrôlées dans l’espoir que parmi celles-ci se trouveront des individus en situation irrégulière. Par exemple, l’on se poste dans une station de métro à proximité des tourniquets et l’on contrôle toutes les personnes ayant un type physique précis, la peau foncée ».
Le rapport présente de nombreux cas concrets de racisme au quotidien dans la police :
« Le 28 octobre 1991, vers 23h30, nous avons personnellement assisté à une telle procédure à la station des Halles, après avoir rencontré une délégation au Commissariat des Halles.
Les policiers de faction contrôlaient systématiquement les personnes noires ou maghrébines ; de prime abord, aucune de celles que nous avons vues contrôler n’avait apparemment commis d’infraction. Les personnes conformes au type national n’étaient pas inquiétées ».
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Racisme dans la police
Comment réagissent les syndicats policiers face à la question du racisme ?
Les rapporteurs ont constaté que les représentants syndicaux affichent des positions relativement fermes et déterminées quant à la dénonciation du racisme policier.
« Il y a un consensus relatif au sujet du racisme policier (…).
Il est admis que l’on retrouve une culture raciste au sein de la police. Un racisme dirigé non seulement contre des populations identifiées, mais aussi envers les marginaux en général et certains groupes de jeunes en particulier ». Quant aux sanctions applicables à l’encontre des policiers, elles doivent être sévères, estiment les syndicats. « Mais compte tenu qu’actuellement, les contrôles de l’action policière ne sont pas fiables tant au niveau des tribunaux que de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) et de l’Inspection générale des services (IGS), des réformes importantes doivent être mises en place », précisent les rapporteurs.
Les représentants de la majorité des syndicats de police souhaitent plus de rigueur et de transparence.
Le rapport souligne cependant qu’un syndicat d’extrême droite, la Fédération professionnelle indépendante de la police (FPIP), a connu ces dernières années une hausse inquiétante de ses résultats aux élections professionnelles (de 2,95 % en 1982 à 6,89 % en 1989, soit 3 432 policiers dont 313 inspecteurs et un score de 9,01 % chez les CRS).
Les rapporteurs ont constaté que les représentants syndicaux affichent des positions relativement fermes et déterminées quant à la dénonciation du racisme policier.
« Il y a un consensus relatif au sujet du racisme policier (…).
Il est admis que l’on retrouve une culture raciste au sein de la police. Un racisme dirigé non seulement contre des populations identifiées, mais aussi envers les marginaux en général et certains groupes de jeunes en particulier ». Quant aux sanctions applicables à l’encontre des policiers, elles doivent être sévères, estiment les syndicats. « Mais compte tenu qu’actuellement, les contrôles de l’action policière ne sont pas fiables tant au niveau des tribunaux que de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) et de l’Inspection générale des services (IGS), des réformes importantes doivent être mises en place », précisent les rapporteurs.
Les représentants de la majorité des syndicats de police souhaitent plus de rigueur et de transparence.
Le rapport souligne cependant qu’un syndicat d’extrême droite, la Fédération professionnelle indépendante de la police (FPIP), a connu ces dernières années une hausse inquiétante de ses résultats aux élections professionnelles (de 2,95 % en 1982 à 6,89 % en 1989, soit 3 432 policiers dont 313 inspecteurs et un score de 9,01 % chez les CRS).
Vladimir de Volog- Vénérable
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Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: Racisme dans la police
Prévenir les dérapages, changer les mentalités
À partir de ce constat assez pessimiste, le rapport présente un certain nombre de propositions.
Le point de départ de tous les dérapages se trouve dans les contrôles d’identité dont la réglementation permet tous les abus : elle autorise les policiers à interpeller des personnes contre qui ne pèse aucun soupçon ni aucune preuve sur leur participation à un délit ou à un crime ; elle les incite à cibler des populations spécifiques caractérisées par la couleur de leur peau et leur présumée origine.
Le rapport préconise donc la suppression pure et simple des contrôles d’identité et de la garde à vue.
Il recommande par ailleurs qu’une permanence juridique soit mise sur pied et disponible 24 heures sur 24 afin qu’un avocat puisse être contacté sans délai et rencontrer son client sans contrainte.
L’autre volet des propositions concerne les sanctions qui s’imposent pour mettre un terme aux abus de pouvoir.
Pour cela, le rapport recommande : la mise en place d’un conseil supérieur de l’activité policière, totalement indépendant des pouvoirs politiques ; la révocation automatique de tout représentant de l’État coupable d’abus de pouvoir caractérisé dans l’exercice de ses fonctions ; la condamnation automatique de toute action ou inaction raciste commise par un représentant de l’État.
Enfin, dernière recommandation : que la France applique réellement la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales. Conçue et adoptée dans la perspective de limiter l’action des gouvernements quand il s’agit de restreindre les droits et les libertés de la personne, cette Convention précise en effet que « la lutte contre le racisme passe d’abord et avant tout, en ce qui concerne les États, par la reconnaissance, le respect et la mise en œuvre des droits et libertés pour tous les hommes et toutes les femmes qui sont sous sa juridiction.
Tout obstacle opposé à l’exercice d’un droit ou d’une liberté par un État démontre que le rapport de force entre les personnes et ce même État est en leur défaveur et que la force et le pouvoir prédominent ».
http://www.gisti.org/spip.php?article4052
À partir de ce constat assez pessimiste, le rapport présente un certain nombre de propositions.
Le point de départ de tous les dérapages se trouve dans les contrôles d’identité dont la réglementation permet tous les abus : elle autorise les policiers à interpeller des personnes contre qui ne pèse aucun soupçon ni aucune preuve sur leur participation à un délit ou à un crime ; elle les incite à cibler des populations spécifiques caractérisées par la couleur de leur peau et leur présumée origine.
Le rapport préconise donc la suppression pure et simple des contrôles d’identité et de la garde à vue.
Il recommande par ailleurs qu’une permanence juridique soit mise sur pied et disponible 24 heures sur 24 afin qu’un avocat puisse être contacté sans délai et rencontrer son client sans contrainte.
L’autre volet des propositions concerne les sanctions qui s’imposent pour mettre un terme aux abus de pouvoir.
Pour cela, le rapport recommande : la mise en place d’un conseil supérieur de l’activité policière, totalement indépendant des pouvoirs politiques ; la révocation automatique de tout représentant de l’État coupable d’abus de pouvoir caractérisé dans l’exercice de ses fonctions ; la condamnation automatique de toute action ou inaction raciste commise par un représentant de l’État.
Enfin, dernière recommandation : que la France applique réellement la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales. Conçue et adoptée dans la perspective de limiter l’action des gouvernements quand il s’agit de restreindre les droits et les libertés de la personne, cette Convention précise en effet que « la lutte contre le racisme passe d’abord et avant tout, en ce qui concerne les États, par la reconnaissance, le respect et la mise en œuvre des droits et libertés pour tous les hommes et toutes les femmes qui sont sous sa juridiction.
Tout obstacle opposé à l’exercice d’un droit ou d’une liberté par un État démontre que le rapport de force entre les personnes et ce même État est en leur défaveur et que la force et le pouvoir prédominent ».
http://www.gisti.org/spip.php?article4052
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Racisme dans la police
Prévenir les dérapages, changer les mentalités
À partir de ce constat assez pessimiste, le rapport présente un certain nombre de propositions.
Le point de départ de tous les dérapages se trouve dans les contrôles d’identité dont la réglementation permet tous les abus : elle autorise les policiers à interpeller des personnes contre qui ne pèse aucun soupçon ni aucune preuve sur leur participation à un délit ou à un crime ; elle les incite à cibler des populations spécifiques caractérisées par la couleur de leur peau et leur présumée origine.
Le rapport préconise donc la suppression pure et simple des contrôles d’identité et de la garde à vue.
Il recommande par ailleurs qu’une permanence juridique soit mise sur pied et disponible 24 heures sur 24 afin qu’un avocat puisse être contacté sans délai et rencontrer son client sans contrainte.
L’autre volet des propositions concerne les sanctions qui s’imposent pour mettre un terme aux abus de pouvoir.
Pour cela, le rapport recommande : la mise en place d’un conseil supérieur de l’activité policière, totalement indépendant des pouvoirs politiques ; la révocation automatique de tout représentant de l’État coupable d’abus de pouvoir caractérisé dans l’exercice de ses fonctions ; la condamnation automatique de toute action ou inaction raciste commise par un représentant de l’État.
Enfin, dernière recommandation : que la France applique réellement la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales. Conçue et adoptée dans la perspective de limiter l’action des gouvernements quand il s’agit de restreindre les droits et les libertés de la personne, cette Convention précise en effet que « la lutte contre le racisme passe d’abord et avant tout, en ce qui concerne les États, par la reconnaissance, le respect et la mise en œuvre des droits et libertés pour tous les hommes et toutes les femmes qui sont sous sa juridiction.
Tout obstacle opposé à l’exercice d’un droit ou d’une liberté par un État démontre que le rapport de force entre les personnes et ce même État est en leur défaveur et que la force et le pouvoir prédominent ».
http://www.gisti.org/spip.php?article4052
À partir de ce constat assez pessimiste, le rapport présente un certain nombre de propositions.
Le point de départ de tous les dérapages se trouve dans les contrôles d’identité dont la réglementation permet tous les abus : elle autorise les policiers à interpeller des personnes contre qui ne pèse aucun soupçon ni aucune preuve sur leur participation à un délit ou à un crime ; elle les incite à cibler des populations spécifiques caractérisées par la couleur de leur peau et leur présumée origine.
Le rapport préconise donc la suppression pure et simple des contrôles d’identité et de la garde à vue.
Il recommande par ailleurs qu’une permanence juridique soit mise sur pied et disponible 24 heures sur 24 afin qu’un avocat puisse être contacté sans délai et rencontrer son client sans contrainte.
L’autre volet des propositions concerne les sanctions qui s’imposent pour mettre un terme aux abus de pouvoir.
Pour cela, le rapport recommande : la mise en place d’un conseil supérieur de l’activité policière, totalement indépendant des pouvoirs politiques ; la révocation automatique de tout représentant de l’État coupable d’abus de pouvoir caractérisé dans l’exercice de ses fonctions ; la condamnation automatique de toute action ou inaction raciste commise par un représentant de l’État.
Enfin, dernière recommandation : que la France applique réellement la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales. Conçue et adoptée dans la perspective de limiter l’action des gouvernements quand il s’agit de restreindre les droits et les libertés de la personne, cette Convention précise en effet que « la lutte contre le racisme passe d’abord et avant tout, en ce qui concerne les États, par la reconnaissance, le respect et la mise en œuvre des droits et libertés pour tous les hommes et toutes les femmes qui sont sous sa juridiction.
Tout obstacle opposé à l’exercice d’un droit ou d’une liberté par un État démontre que le rapport de force entre les personnes et ce même État est en leur défaveur et que la force et le pouvoir prédominent ».
http://www.gisti.org/spip.php?article4052
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Racisme dans la police
Racisme et violences dans la police : les multiples occasions manquées d’une réforme
En dépit d’homicides policiers et de brutales interpellations, le pouvoir se refuse à mettre une réforme en œuvre depuis des années, à cause de la pression des syndicats.
La police française peut-elle être réformée ?
Les morts et blessés graves lors d’interpellation de police s’enchaînent sans jamais conduire les pouvoirs publics à une remise en cause.
Depuis l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron, en 2017, la majorité et le gouvernement se sont enfermés dans une position de déni concernant les violences policières et les discriminations systémiques des forces de l’ordre.
«En France, il semble particulièrement difficile d’avoir un discours public reconnaissant l’existence du racisme systémique.
La simple mention du racisme semble heurter grandement», pointait en décembre Tendayi Achiume.
Celle qui finissait alors son mandat de rapporteuse spéciale auprès du Haut-Commissariat des Nations unies, intervenait auprès d’associations dans le cadre de procédures liées aux contrôles au faciès.
https://www.liberation.fr/societe/police-justice/racisme-et-violences-dans-la-police-les-multiples-occasions-manquees-dune-reforme-20230703_7SQKFBGYLVFDNOEIWVH5KW353U/
En dépit d’homicides policiers et de brutales interpellations, le pouvoir se refuse à mettre une réforme en œuvre depuis des années, à cause de la pression des syndicats.
La police française peut-elle être réformée ?
Les morts et blessés graves lors d’interpellation de police s’enchaînent sans jamais conduire les pouvoirs publics à une remise en cause.
Depuis l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron, en 2017, la majorité et le gouvernement se sont enfermés dans une position de déni concernant les violences policières et les discriminations systémiques des forces de l’ordre.
«En France, il semble particulièrement difficile d’avoir un discours public reconnaissant l’existence du racisme systémique.
La simple mention du racisme semble heurter grandement», pointait en décembre Tendayi Achiume.
Celle qui finissait alors son mandat de rapporteuse spéciale auprès du Haut-Commissariat des Nations unies, intervenait auprès d’associations dans le cadre de procédures liées aux contrôles au faciès.
https://www.liberation.fr/societe/police-justice/racisme-et-violences-dans-la-police-les-multiples-occasions-manquees-dune-reforme-20230703_7SQKFBGYLVFDNOEIWVH5KW353U/
Vladimir de Volog- Vénérable
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Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: Racisme dans la police
Et mes détracteurs d'affirmer qu'il n'y a pas de racisme dans la police.
Leur idéologie est ignoble.
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32866
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: Racisme dans la police
Perso j ai pas dit qu il n y en avait pas.. j ai seulement trouver extrémiste et dangereux d affirmer qu ils l etaient tous.
Je suis détracteurs sur cette affirmation si l on peut dire.
Je suis détracteurs sur cette affirmation si l on peut dire.
Bas38- Impétrant
- Messages : 532
Date d'inscription : 31/07/2023
Re: Racisme dans la police
Bas38 a écrit:Perso j ai pas dit qu il n y en avait pas.. j ai seulement trouver extrémiste et dangereux d affirmer qu ils l etaient tous.
Je suis détracteurs sur cette affirmation si l on peut dire.
Personne n'a dit qu'ils l'étaient tous, mais les faits sont couverts par la hierarchie, donc il y en a beaucoup plus qu'on ne le pense.
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32866
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: Racisme dans la police
En fait par ce genre de phraseVladimir de volog a écrit:Personne n'a dit qu'ils l'étaient tous
Vous invoquez la totalité du groupe...Vladimir de volog a écrit:ne sont que des policiers violents prêts à tout, y compris à ,tuer.
A moins d une erreur de formulation de votre part. Je trouvais les mots. Dangereux et stigmatisant.
Ensuite.... Sans validzr l extrême violence gratuite que je trouve odieuse. Ou la couverture hierachique de faitqui l est tout autant. Je denonce souvent en ce sens la mort d une grand mère maghrebine a marseille atteinte par un lbd alors qu elle fermait sa fenêtre. Mort qui n a pas été imputé a un acte policier... Mais a son etat de santé.
Malgré tout les articles que vous avez présenté parlent aussi de sanction disciplinaire et de mise a pied definitive.
L homme quand on lui donne un peut de pouvoir sur les autre devient parfois debile..
Quand je vous ai donné des stats ce n était pas dans le sens on est pas les pire donc y a rien a faire..
Mais a ce jour certains profitent d un message nauséabond pour pour commettre plus de délit.... A l instar de ce jeune décédé au court d une interpellation. Après refus d obtempérer...
On ce retrouve face a un flot d informations déformé inventé qui ne nous permet pas de connaître la réalité.
Mais chacun fera le tri pour écarter les elements de la partie qu il ne défend pas.
A ce jour insécurité il y a un peu partout dans le pays.
Peu de manifestan pour nahel n avaient envie de transmettre un message pour ce jeune... Juste l envie de détruire de voler...
Sur 250000 flics et gendarmes... Y aura tjrs des verreux... Le système punis aussi.... Mais certains souhaitent le desordre... L extrême gauche par ex... Une forme de rebellion continue et pour moi, destructeur.
Affirmer que tous sont violent.. n est pour moi pas du tout réel..
Bas38- Impétrant
- Messages : 532
Date d'inscription : 31/07/2023
Re: Racisme dans la police
Bas38 a écrit:En fait par ce genre de phraseVladimir de volog a écrit:Personne n'a dit qu'ils l'étaient tousVous invoquez la totalité du groupe...Vladimir de volog a écrit:ne sont que des policiers violents prêts à tout, y compris à ,tuer.
A moins d une erreur de formulation de votre part. Je trouvais les mots. Dangereux et stigmatisant.
Non, il n'y aucune erreur de formulation, Volog est droit dans ses bottes car il ne parle pas de policiers en particulier mais de la police et bien souvent des FDO quand il est en colère
ztylo- Sage
- Messages : 4298
Date d'inscription : 15/07/2021
Localisation : occitanie
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