On résume ce qui se passe dans cette affaire

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On résume ce qui se passe dans cette affaire


1 Des policiers ont tabassé un jeune homme. Il a perdu une partie de sa boite crânienne

2 D'autres policiers ont applaudi les policiers qui ont fait ça. Ils leur ont fait une haie d'honneur

3 Le directeur de la police nationale Frédéric Veaux ne peut plus dormir parce qu'il est triste. L'un des policiers est en détention préventive. Le DGPN veut sa libération. Oui, il veut la libération d'un policier qui a défoncé le crane d'un homme

4 Le préfet de police de Paris Laurent Nunez est d'accord avec lui

5 Des policiers ont ensuite décidé de prendre des arrêts de travail de complaisance pour soutenir le policier qui a défoncé le crâne d'un homme qui a fini dans le coma

6 Le président de la République Macron ne souhaite pas commenter les déclarations du DGPN, ce fameux DGPN qui est triste parce que le policier qui a fait ça à ce jeune homme est en détention préventive

7 La Première ministre Elisabeth Borne ne souhaite pas commenter non plus

8 Le ministre de l'intérieur Darmanin va recevoir ce soir les syndicats de police pour une câlinothérapie, ce ministre qui est en train de jouer sa partition pour 2027

9 Ce garçon, Hedi, n'a toujours pas eu un mot de compassion de la part des autorités françaises
10 "Il n'y a aucun problème avec la police française"

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La majorité des policiers refusent de collaborer avec la justice.

Deux des quatre policiers mis en examen dans l'affaire du tabassage d'Hedi ont avoué avoir commis des violences sur le jeune homme.

Mais à l'exception de cette version donnée par les deux agents, "aucun policier ne souhaite collaborer à l'enquête, malgré l’existence de vidéos .

"Le policier placé en détention provisoire est le seul porteur de LBD sur les images de vidéosurveillance.

Il a été identifié grâce à son tee-shirt.

Il a affirmé ne se souvenir de rien, n'avoir rien vu et ne pas se reconnaître sur les images, malgré l’identification vestimentaire."

Un des policiers a même, refusé d'être pris en photo par l’IGPN pour présentation à la victime.

La chef de section a menti en affirmant qu’aucun LBD n’avait été utilisé
« Dans un rapport de la nuit, la cheffe de cette section de la BAC disait qu'il n'y avait eu aucun incident, aucun tir de LBD. »