des écologistes athée provocateurs

[Frère Barnabé]

C’est un plaquage qui aurait peut-être permis à la France de se qualifier pour la demi-finale de la Coupe du monde de rugby ce week-end. Mais malheureusement pour les Bleus, ce geste impressionnant a eu lieu lundi à Saint-Pierre-de-Colombier, en Ardèche et non au Stade de France. Une bonne soeur a été filmée en train de se jeter sur un militant écologiste qui courait, afin de bloquer son passage. L’improbable duo est ensuite tombé au sol, au milieu de nombreux activites et religieux. Cette étrange séquence tournée par France 3 fait, depuis, le bonheur des réseaux sociaux. Le projet « Notre-Dame des Neiges » Pour comprendre la scène, il faut remonter à 2018. Depuis cette année-là, le projet de construction d’un grand centre catholique dans cette bourgade du centre de la France fait l’objet d’un affrontement politique… et religieux. La Famille Missionnaire de Notre-Dame, « une famille religieuse au service de l’Église pour l’éducation des cœurs », est à l’origine de ce chantier intitulé « Notre-Dame des Neiges ». Les manifestations contre cet édifice n’ont cessé de s’organiser ces dernières années, notamment menées par un collectif écologiste local, les Ami.es
de la Bourges. Ces derniers contestent le chantier en raison de la présence d’une plante rare, dans cette vallée de la Bourges, qui n’aurait pas été prise en compte par la préfecture lors de l’autorisation de travaux. « Il y a du réséda de jacquin constaté par l’Office français de la biodiversité », a dénoncé Sylvain Hérenguel, co-président de l’association les Ami.es de la Bourges au micro de France 3, à propos de cette découverte qui date du mois de mai. « Ce n’est pas dans l’étude environnementale dont le Préfet s’est appuyé pour faire reprendre le chantier. Ils n’ont pas d’autorisation pour détruire des habitats d’espèces protégées », a-t-il déploré. En juin 2020, une ZAD (zone à défendre) avait commencé à s’installer sur place et face à la forte mobilisation contre le projet, l’État avait fait stopper le chantier en octobre 2020. Mais ceci n’a en rien mis fin au conflit, puisque les travaux ont repris fin 2022. Les deux camps en viennent aux mains Ce lundi, un nouvel épisode est venu nourrir ce bras de fer. Les militants écologistes sont à nouveau venus manifester leur opposition au projet. Ils se sont trouvés cette fois face à des religieuses ayant formé une chaîne humaine, pour protéger les tractopelles utilisées pour les travaux en cours. Ce qui aurait pu être un simple rassemblement pacifique a tourné à la foire d’empoigne. Dès huit heures du matin, selon France 3, militants écologistes et religieuses en sont venus aux mains. Ces altercations violentes ont duré près d’une heure avant l’intervention d’une dizaine de membres des forces de l’ordre. « Je ne m’attendais pas à ça, a encore confié Sylvain Hérenguel, au média local, je m’attendais à ce que les religieuses soient un peu raisonnables pour l’ordre public. Le problème, c’est que les religieux ont décidé de passer à la violence. » Jeudi dernier, deux activistes s’étaient déjà enchaînées à une pelleteuse pour ralentir le chantier. « La Famille Missionnaire de Notre Dame tient à faire savoir sa totale détermination à poursuivre les travaux dans la légalité et à faire valoir ses droits pour cela », avait réagi officiellement la communauté religieuse dans un communiqué de presse. Plusieurs plaintes avaient été déposées contre les militants écologistes « qui utilisent des méthodes en totale opposition aux lois de la République », soulignait le communiqué. Lundi, les bonnes sœurs étaient présentes sur le chantier depuis le petit matin afin de prévenir toute invasion. Autre détail, étonnant, c’est en chantant que les religieuses ont décidé de protéger les lieux afin que les travaux se poursuivent. Les manifestants ont seulement levé le « siège » vers 16h30 en promettant de revenir ce mardi. Dans ce contexte brûlant, une réunion de concertation est prévue jeudi en préfecture de l’Ardèche.

[Frère Barnabé]

ils ont même cassé des tuyaux de raccordement en PVC avec leurs pieds sur le terrain , c'est du vandalisme et pas écologique du tout ces écologistes là