ACTUS au JOUR le JOUR
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Re: ACTUS au JOUR le JOUR
17 DÉCEMBRE 2023
1- Le frère 3 points Zuckerberg se construit un bunker ultrasecret à Hawaï
2- Von der Leyen & CO accusés de crimes à La Haye
3- La décision de la Cour d’appel de Nîmes d’ordonner le démontage de 7 éoliennes dans l’Hérault pour « atteinte à la biodiversité » (un véritable « cimetière à oiseaux » !) pourra parfaitement faire jurisprudence partout dans le pays – par Florian Philippot
Georges Baladin- Sage
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Re: ACTUS au JOUR le JOUR
18 DÉCEMBRE 2023
1- L’armée israélienne tue des Palestiniennes dans une église – L’UNRWA alerte sur une possible fuite massive vers l’Égypte
2- Les nouvelles PRÉDICTIONS de Jacques ATTALI !
3a- La conciliaire bénit Sodome – par Francesca de Villasmundo
3b- Bergoglio bénit Gomorrhe – par Jeanne Smits
Re: ACTUS au JOUR le JOUR
Celle là m'a bien fait marrer.
J'espère qu'il a bien prévu les éruptions volcaniques aussi, sur une chaîne d'îles totalement volcaniques, soit où il peut naître une faille ou nouvel volcan à peu près n'importe où. Et avec des mini-éruptions parfaitement possibles suite à un largage de grosse bombe nucléaire là où il faut. Poutine l'avait évoqué d'ailleurs, qu'une partie de ses missiles visaient les zones éruptives de façon à libérer les poches de magma en stagnation en sous-sol. Et l'archipel Hawaii, endroit idéal pour lancer un coup de semonce contre les USA notamment des Coréens du Nord.... excellent choix.
Zuckerberg c'est vraiment un gros nul qui se comporte en nouveau riche. Il me fait pitié. Un bunker de 450m². En bref un sous-sol vaguement blindé. Un non évènement. Il y a des gens en France qui en ont (mais ne le déclarent pas - il faut éviter de le déclarer) et en Suisse, c'est monnaie courante.
Un vrai bunker sur le long terme, de survie totale doit être enfoui en zone non volcanique ou instable (par exemple au milieu de la base d'une montagne) à au moins 200m de la surface horizontalement ou verticalement. Il doit être construit dans un cocon sur amortisseurs pour reprendre les vibrations, elles-mêmes mortelles, généralement conséquentes, de l'ordre du mètre ou plus. Au niveau de la survie il faut compter 2 ans de stocks (y compris d'air ou de filtrage pour le régénérer, et y compris et surtout d'énergie. Et bien évidemment des murs épais et une structure interne ne permettant pas l'écrasement. Et ensuite la capacité non seulement de sortir par 2 côtés éloignés mais aussi de quoi pouvoir creuser un passage de sortie en cas d'enfouissement et destruction des sorties. Au niveau de la durée, on estime qu'au bout de 2 ans un conflit nucléaire mondial sera fini.
Les bunkers classiques supposent une explosion en hauteur, le bunker doit être hors de la zone de la boule de feu, demandent un certain enfouissement sous 6m de terre, 20m idéalement. Doivent avoir 40cm de murs de béton armé au moins, idéalement 80cm à 1 m. Il faut pouvoir y rester entre 2 semaine et 1 mois autonomes après la dernière explosion locale et pouvoir y résider dans les 3 mois après l'arrêt des explosions mondiales.
Les abris de fortune doivent permettre de tenir dans les 3 jours suite à l'explosion avec un air filtré. Une l'alternative consiste à être dans un abri mécanique (genre station métro, cave ou parking profond) avec combinaison et masque. En dernier recours dans un pièce fermée (sans vitres) de votre logement, en calfeutrant pendant 8h après évènement, les accès d'air. Des masques FFP2 étanchéisés sur les pourtours par du scotch font déjà pas mal l'affaire et des lunettes enveloppantes genre masque de ski.
Jeannot Lapin- Sage
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Re: ACTUS au JOUR le JOUR
3a- Publication de mépris parSimon de Stock a écrit:18 DÉCEMBRE 2023
3a- La conciliaire bénit Sodome – par Francesca de Villasmundo
3b- Bergoglio bénit Gomorrhe – par Jeanne Smits
3b- '' '' '' ''
Encore à biaiser et tenter de diffamer comme ces deux sources NON PROFESSIONNELLES de journalisme douteux....
Il n'y a que cela qui intéressent les épineuses redondances de ceux qui se croient bons en jugeant ...
et en en mettant toute une beurrée supplémentaire afin de s'assurer de bien disqualifier ce que bon leur semble.
Ce n'est pas l'union des couples qui est bénie, mais l'individu qui demande une bénédiction.
Et pourquoi une bénédiction?
Les articles biaisés ne l'ont pas rapporté...
Ainsi fait tout MAUVAIS JOURNALISME
Avec des titres très mal choisis et propulsés par toujours les mêmes...
______________________________.
Revu et corrigé:
Voici ce qu'il aurait fallu lire:
Le Vatican autorise la bénédiction
des couples homosexuels sous conditions
Le dicastère pour la Doctrine de la foi a publié ce lundi 18 décembre une déclaration doctrinale approuvée par le pape François dans laquelle le Vatican explique autoriser la bénédiction des couples homosexuels sous certaines conditions.
« Il est possible de bénir les couples en situation irrégulière et les couples de même sexe », annonce le dicastère pour la Doctrine de la foi dans une déclaration doctrinale approuvée par le pape François, le 18 décembre 2023. Cette bénédiction ne doit toutefois pas être ritualisée et imiter le mariage chrétien qui reste entre un homme et une femme. Le texte n’entend pas légitimer les unions irrégulières aux yeux de l’Église mais proposer une « charité pastorale ».
Le texte de 9 pages intitulé « Fiducia supplicans sur la signification pastorale des bénédictions »
est une « déclaration », soit un document d’une grande valeur doctrinale –
la dernière datant de l’an 2000. Le nouveau préfet du dicastère pour la Doctrine de la foi,
le cardinal Víctor Manuel Fernández assume dans une courte introduction
la contribution « innovante » de ce document.
En mars 2021, ce même dicastère avait expliqué
qu’il n’était pas possible d’accorder des bénédictions aux couples homosexuels
et à toute personne ayant des relations sexuelles hors mariage,
c’est-à-dire « hors de l’union indissoluble d’un homme et d’une femme
ouverte en soi à la transmission de la vie ».
La déclaration, répondant à « la vision pastorale du pape François »,
explique cette fois-ci qu’il faut « élargir » et « enrichir » le sens couramment octroyé au mot « bénédiction »,
autrefois réservé au domaine liturgique.
« D’un point de vue strictement liturgique, la bénédiction exige
que ce qui est béni soit conforme à la volonté de Dieu telle qu’elle est exprimée dans les enseignements de l’Église »,
reconnaît le préfet qui voit dans ce « point de vue » le « risque de réduire le sens des bénédictions ».
« Le pape François nous a exhortés à ne pas perdre la charité pastorale
qui doit passer par toutes nos décisions et nos attitudes
et à éviter de nous constituer en juges qui ne font que refuser, rejeter, exclure »,
argumente le préfet argentin.
Il estime que l’Église doit éviter de faire reposer sa « pratique pastorale
sur la fixité de certains schémas doctrinaux ou disciplinaires,
surtout lorsqu’ils donnent lieu à un élitisme narcissique et autoritaire ».
Dès lors, « lorsque des personnes invoquent une bénédiction,
une analyse morale exhaustive ne devrait pas être posée
comme condition préalable à l’octroi de cette bénédiction ».
Et d’insister :
« Aucune perfection morale préalable ne doit être exigée de leur part ».
« On n’entend pas légitimer quoi que ce soit »
Dans cette perspective, « il est possible de bénir les couples en situation irrégulière et les couples de même sexe,
sous une forme qui ne doit pas être fixée rituellement par les autorités ecclésiales,
afin de ne pas créer de confusion avec la bénédiction propre au sacrement du mariage ».
Bien qu’elle ne soit pas ritualisée, cette bénédiction
« offre aux personnes un moyen d’accroître leur confiance en Dieu ».
La déclaration donne quelques indications pour encadrer ces bénédictions
qui ne doivent pas entraîner « confusion » ou « scandale ».
« Cette bénédiction ne sera jamais accomplie en même temps que les rites civils d’union,
ni même en relation avec eux », est-il précisé.
Le dicastère prévient aussi que ces bénédictions ne pourront être accomplies
« avec des vêtements, des gestes ou des paroles propres au mariage ».
« Par ces bénédictions […] on n’entend pas légitimer quoi que ce soit,
mais seulement ouvrir sa vie à Dieu,
lui demander son aide pour mieux vivre », insiste-t-on.
« Dans la courte prière qui peut précéder cette bénédiction spontanée,
le [prêtre] peut demander
pour eux la paix, la santé,
un esprit de patience, de dialogue et d’entraide,
mais aussi la lumière et la force de Dieu pour pouvoir accomplir pleinement sa volonté »,
suggère le Vatican, sans pour autant vouloir codifier la prière.
Rome précise d’ailleurs qu’il ne faut pas s’attendre à
« d’autres réponses sur d’éventuelles dispositions pour réglementer les détails ».
Un débat qui agite l’Église
Cette question de savoir si l’Église peut ou non autoriser la bénédiction des couples de même sexe
revient (est posée) régulièrement dans les débats.
En mars 2021, Rome avait rappelé l’interdiction de ces bénédictions dans un texte très ferme,
provoquant un malaise jusqu’au sein du Vatican.
Le pape François, qui avait pourtant officiellement approuvé le document,
avait fait savoir son mécontentement vis-à-vis de la tonalité de ce texte émanant de la Doctrine de la foi,
dirigée à l’époque par le cardinal jésuite espagnol Luis Ladaria Ferrer.
En septembre 2022, les évêques flamands avaient publié un communiqué envisageant une prière
pour des couples homosexuels qui pouvait ressembler à une forme de bénédiction.
Ils prévoyaient notamment un moment où les « deux personnes concernées […]
expriment devant Dieu leur engagement l’un envers l’autre ».
Mais, avaient-ils précisé, il s’agissait simplement d’une prière,
et non pas de proposer aux couples homosexuels
un quelconque équivalent du « mariage sacramentel ».
De leur côté, les évêques allemands ont conclu en mars 2023
leur « chemin synodal » en votant en faveur d’une bénédiction pour les « couples qui s’aiment »,
dont les couples homosexuels. Le texte ne faisait d’ailleurs que reconnaître un état de fait,
puisque des couples homosexuels sont déjà bénis en Allemagne en dépit des réticences de Rome.
En octobre dernier, le pape François avait laissé ouverte la porte à des « formes de bénédiction »
pour des couples homosexuels, à condition qu’elles s’accompagnent de « prudence pastorale »
et ne transmettent pas « une conception équivoque du mariage ».
Dans sa réponse aux dubia formulés par des cardinaux conservateurs,
il avait demandé aux conférences épiscopales de ne pas établir de norme générale sur ce sujet.
https://fr.aleteia.org/2023/12/18/le-vatican-autorise-la-benediction-des-couples-homosexuels-sous-conditions/
-----.
Le rôle du baptisé est de prié NON DE JUGÉ.
Combien se sentent pris par le délire des grandeur de juger de TOUT?
Laissez le Dicastère encadrer la doctrine qui fait appel à la responsabilité de chacun.
Dieu seul jugera chacun et connaît sa valeur.
Le geste du Pape en est un avant tout de père qui octroie sa bénédiction
à ses ''enfants'' (ceux de l'Église de par leur baptême) qui le demandent...
afin d'aider chacun à se revoir dans des remises en question, ce qui est le lot de tous les baptisés.
Dieu assiste la conscience de chacun, quel qu'il soit...
ce qui doit être demandé;
et c'est ce que dit ce document.
Bienveillance exige...
EdD
F l b
François d'Assise- Maître
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Re: ACTUS au JOUR le JOUR
Jeannot Lapin a écrit: Au niveau de la survie il faut compter 2 ans de stocks (y compris d'air ou de filtrage pour le régénérer, et y compris et surtout d'énergie. Et bien évidemment des murs épais et une structure interne ne permettant pas l'écrasement. Et ensuite la capacité non seulement de sortir par 2 côtés éloignés mais aussi de quoi pouvoir creuser un passage de sortie en cas d'enfouissement et destruction des sorties. Au niveau de la durée, on estime qu'au bout de 2 ans un conflit nucléaire mondial sera fini.
Si un conflit nucléaire mondial venait à se déclencher et durer 2 ans, il faudrait plus que 2 ans de stocks de nourritures. Car en sortant de ton bunker, je doute fort que tu puisses aller faire tes courses au Casino du coin ...
Crapouille la vinasse- Maître
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Re: ACTUS au JOUR le JOUR
Crapouille la vinasse a écrit:Jeannot Lapin a écrit: Au niveau de la survie il faut compter 2 ans de stocks (y compris d'air ou de filtrage pour le régénérer, et y compris et surtout d'énergie. Et bien évidemment des murs épais et une structure interne ne permettant pas l'écrasement. Et ensuite la capacité non seulement de sortir par 2 côtés éloignés mais aussi de quoi pouvoir creuser un passage de sortie en cas d'enfouissement et destruction des sorties. Au niveau de la durée, on estime qu'au bout de 2 ans un conflit nucléaire mondial sera fini.
Si un conflit nucléaire mondial venait à se déclencher et durer 2 ans, il faudrait plus que 2 ans de stocks de nourritures. Car en sortant de ton bunker, je doute fort que tu puisses aller faire tes courses au Casino du coin ...
C'est vrai qu'il fait mal aux yeux ton pseudo pov pov .
Jacques Cartier- Chef
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Re: ACTUS au JOUR le JOUR
19 DÉCEMBRE 2023
1- « Il » aura tout fait ! La bénédiction des couples homo est actée !!!
2- Bergoglio bénit le péché !!! – par Giuseppe Nardi
3- Dicastère pour la démolition de la Foi : FS (ça ne s'invente pas) !!! – par Luisella Scrosatti
4- « Nous devons tout simplement dire : NON ! » – par Mgr Strickland
5- « Le rond de serviette »
6- « Un nouveau gâteau empoisonné »
7- Conséquences terribles du gribouillage de Bergoglio
8- OMS et multirésistance bactérienne, la prochaine plandémie a commencé
Re: ACTUS au JOUR le JOUR
Encore à virevolter dans le plein de mensonges?Simon de Stock a écrit:19 DÉCEMBRE 2023
1- « Il » aura tout fait ! La bénédiction des couples homo est actée !!!
2- Bergoglio bénit le péché !!! – par Giuseppe Nardi
3- Dicastère pour la démolition de la Foi : FS (ça ne s'invente pas) !!! – par Luisella Scrosatti
4- « Nous devons tout simplement dire : NON ! » – par Mgr Strickland
5- « Le rond de serviette »
6- « Un nouveau gâteau empoisonné »
7- Conséquences terribles du gribouillage de Bergoglio
8- OMS et multirésistance bactérienne, la prochaine plandémie a commencé
Toujours les deux mêmes obsessions qui démontrent que vous n'avez rien compris à l'Évangile!!!
Le pape qui a seul le charisme de l'exhortation qui va avec les clés qu'il a reçues;
et les vaccins, que les conspirationnistes appellent non à refuser comme but principal,
mais dont ils se servent pour parler, là aussi contre
la magistrature qui mandate et rassemble les meilleurs spécialistes.
----
Revenir constamment sur la figure qui représente la plus haute autorité:
le but est de semer la confusion...
Pourquoi a-t-on condamné Jésus?
Marc 2`16
«Quoi, il mange avec les publicains et les pécheurs!»
Non seulement, mais il les bénissait.
Ce qu'on lit dans ces articles
NON PROFESSIONNELS (pour ne pas avoir rendu le rapport exact)
et NON PROFESSIONNELS, de la part de ceux qui doivent enseigner une pastorale
qui ne doit exclure aucun pécheur...
c'est nul! Et un appel à la population:
de ne pas croire ces pharisiens pseudo-de-tradition
qui se croient sauvés par une LOI...
Tous ces paragraphes qui omettent l'essentiel, laissent découvrir une haine féroce envers l'humanité...
En ce temps de confusion, il demeure toujours ce grand enseignement
qu'ils auraient dû mettre en pratique:
Romain 5:
«20- La Loi, elle, est intervenue pour que se multipliât la faute ;
mais où le péché s'est multiplié, la grâce a surabondé :
21- ainsi, de même que le péché a régné dans la mort,
de même la grâce régnerait par la justice pour la vie éternelle par Jésus Christ notre Seigneur.»
Cette justice n'est pas synonyme de ''au nom de la loi fait ceci ou fait cela''
mais a amené un sens encore plus large à la miséricorde
qui doit être soutenue par par la patience à rechercher les brebis perdues.
-----------.
Cela a été dit en long et en large, et bien précisé:
le pape n'a pas autorisé la bénédiction de l'union de couples homosexuels,
mais sur les individus qui font la demande afin qu'ils poursuivent une recherche
plus véridique sur le sens de la vie qui conduit à la vie éternelle.
Jésus s'était posé en paraclet auprès de Marie-Madeleine
pour empêcher ceux qui voulaient la lapider...
Matthieu 5:
«43- " Vous avez entendu qu'il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi.
44- Eh bien ! moi je vous dis : Aimez vos ennemis, et priez pour vos persécuteurs,
45- afin de devenir fils de votre Père qui est aux cieux,
car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons,
et tomber la pluie sur les justes et sur les injustes.
46- Car si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense aurez-vous ?
Les publicains eux-mêmes n'en font-il pas autant ?
47- Et si vous réservez vos saluts à vos frères, que faites-vous d'extraordinaire ?
Les païens eux-mêmes n'en font-ils pas autant ?
48- Vous donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait.»
Et cette perfection consiste en la miséricorde.
Quant au réel péché, chacun sera jugé pour lui-même.
Chacun (qui le demande) doit être béni, comme Dieu a béni Caïn après sa faute,
parce qu'il réclamait cette bénédiction.
Cette bénédiction est une protection pour qui la demande,
et non pas la reconnaissance du péché...
Méditer aussi sur Luc 23: 34...
Etc, à l'infini:
le véritable enseignement dit de ne pas juger.
Or dans les faux rapports il y a plus que jugement et condamnation,
mais diffamation et rébellion contre l'autorité du Christ
qui est venu non pour condamner mais pour sauver.
Quant aux diffamateurs (quels qu'ils soient):
Leur figure ressemble à celle-ci:
Matthieu23: 13
«13- " Malheur à vous, scribes et Pharisiens hypocrites, qui fermez aux hommes le Royaume des Cieux !
Vous n'entrez certes pas vous-mêmes, et vous ne laissez même pas entrer ceux qui le voudraient !
15- " Malheur à vous, scribes et Pharisiens hypocrites, qui parcourez mers et continents
pour gagner un prosélyte, et, quand vous l'avez gagné,
vous le rendez digne de la géhenne deux fois plus que vous !»
___________________
JE REPLACE LE VRAI SENS DES PROPOS DU SAINT-PÈRE:
Inutile de tenter de faux rapports,
le vrai rapport est celui-ci:
- Ouvrir ce cadre pour accéder au vrai rapport:
François d'Assise- Maître
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Re: ACTUS au JOUR le JOUR
Je suis tout à fait d'accord avec ça. C'est d'ailleurs le débat que j'ai eu avec feu mon pasteur il y presque 10 ans. Il est décédé peu de temps après à environ 85 ans si j'ai bonne mémoire.
Je ne vois pas pourquoi on devrait s'opposer à une union, mais de là à l'appeler mariage, il y a un chemin. L'argument du pasteur était qu'il y avait amour et donc implicitement le lien de mariage pouvait se faire.
Ce pasteur m'avait raconté qu'il était à l'école catholique en vue de faire des études pour devenir prêtre quand lui vint une idée provocante à la suite d'un cours d'histoire, de monter sur un chaise et de crier vive la Révolution... me dit-il pour voir la réaction du prof. Ca lui a valu renvoi du lycée (il était d'après ce que j'ai compris en terminale) et impossibilité de poursuivre les études théologiques catholiques.
Trouvant le comportement de l'Eglise catholique obtus, il décida de se convertir au calvinisme et suivi des études académiques calvinistes.
Ce pasteur avait de grandes qualités et était au contraire de moi très consensuel. Il essayait toujours de trouver un consensus sur tout. C'est une façon de voir. J'ai connu d'autres pasteurs qui étaient son opposé.
Tout ça pour dire que le choix de l'Eglise catholique est un choix de compromis suite à une situation établie dans la société et que ça n'engage pas la position de l'église sur le mariage.
Je donnerai aussi le choix anglais en exemple, sous Cameron. Au Royaume-Uni le mariage est une affaire d'église. L'union est établie par un simple acte administratif (le maire n'a pas à jouer un rôle de prêtre ou de pasteur vis à vis des mariés comme dans la farce anti-cléricale française). Le commentaire de Cameron : aucun problème, les administrations valideront les actes d'union de même sexe... les églises feront ce qu'elles voudront pour accepter ou pas un mariage (leur affaire). Il faut noter qu'au Royaume-Uni, depuis un moment, fiscalement on fonctionne en séparation de biens et de revenus. Les avantages fiscaux du mariage, contrairement à la France, sont assez restreints.
Dernière édition par Jeannot Lapin le Jeu 21 Déc - 4:02, édité 1 fois
Jeannot Lapin- Sage
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Re: ACTUS au JOUR le JOUR
20 DÉCEMBRE 2023
1- La fausse pandémie Covid-19 déclenche l’effondrement économique mondial – par Michel Chossudovsky
2- 2023 : L’année où la réalité l’emporte sur les fables officielles – dans l'émission Le Pied à Papineau
3- Le Supérieur général de la FSSPX s’oppose à la décision de François de bénir les « couples en situation irrégulière et les couples de même sexe » – par Christian Lassale
4- Le nouveau gouvernement polonais légalisera l’avortement et les unions homosexuelles – par Pierre-Alain Depauw
5- Pour réduire la population, ils veulent que nous arrêtions de respirer et donc de vivre !!!
6- L’opposition contrôlée et le Nouvel Ordre Mondial – par Iurie Rosca
7- Le comble de la folie
8- Zemmour, comme Maurras : pour l’Église et contre le Christ ! (non-sens absolu)
Re: ACTUS au JOUR le JOUR
Simon de Stock a écrit:20 DÉCEMBRE 2023
1- La fausse pandémie Covid-19 déclenche l’effondrement économique mondial – par Michel Chossudovsky
2- 2023 : L’année où la réalité l’emporte sur les fables officielles – dans l'émission Le Pied à Papineau
3- Le Supérieur général de la FSSPX s’oppose à la décision de François de bénir les « couples en situation irrégulière et les couples de même sexe » – par Christian Lassale
4- Le nouveau gouvernement polonais légalisera l’avortement et les unions homosexuelles – par Pierre-Alain Depauw
5- Pour réduire la population, ils veulent que nous arrêtions de respirer et donc de vivre !!!
6- L’opposition contrôlée et le Nouvel Ordre Mondial – par Iurie Rosca
7- Le comble de la folie
8- Zemmour, comme Maurras : pour l’Église et contre le Christ ! (non-sens absolu)
2 - Au Québec, depuis que les québécois ont compris que la gauche les baisait, ils votent à droite... contrairement au reste du Canada.
Je regarde les aboutissement notamment dans la qualité de l'éducation au Québec et c'est un pays qui présente désormais un avenir certain pour les francophones qui veulent élever un famille avec une bonne éducation pour leurs enfants.
Jeannot Lapin- Sage
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Re: ACTUS au JOUR le JOUR
Maintenant la reformulation climato-sceptique;Simon de Stock a écrit:20 DÉCEMBRE 2023Un éminent climatologue, précédemment engagé auprès du Forum économique mondial (WEF), a émis une affirmation controversée, affirmant que l'agenda environnemental du WEF n'est en réalité qu'un prétexte pour dépeupler la planète sous prétexte de préservation écologique.
1- La fausse pandémie Covid-19 déclenche l’effondrement économique mondial – par Michel Chossudovsky
2- 2023 : L’année où la réalité l’emporte sur les fables officielles – dans l'émission Le Pied à Papineau
3- Le Supérieur général de la FSSPX s’oppose à la décision de François de bénir les « couples en situation irrégulière et les couples de même sexe » – par Christian Lassale
4- Le nouveau gouvernement polonais légalisera l’avortement et les unions homosexuelles – par Pierre-Alain Depauw
5- Pour réduire la population, ils veulent que nous arrêtions de respirer et donc de vivre !!!
6- L’opposition contrôlée et le Nouvel Ordre Mondial – par Iurie Rosca
7- Le comble de la folie
8- Zemmour, comme Maurras : pour l’Église et contre le Christ ! (non-sens absolu)
et tout le reste avec les mêmes médias désinformateurs.
Avec toujours le même genre de titres accrocheurs,
tous provenant des mêmes médias NON PROFESSIONNELS
Médias-Presses-Info (l'Information sans concession)
Mondialisation.ca
Nouveau Monde (Créer un nouveau monde sans passer par le chaos)
Ce sont les mêmes sites qui ramassent tout ce qui est polémique,
et ce sont les mêmes conspirationnistes crédules (parmi ceux qui manquent de prudence) qui les propulsent.
Ce n'est pas très pondéré et c'est très irréfléchi que de se faire leur divulgateur...
SANS VÉRIFIER leur provenance. Ceux-là, habituellement et apparemment,
ne lisent rien d'autres que ce genre accrocheur.
C'est leur cinéma-sensation quotidien... pot de colle, pugnace, baroudeur et vindicatif.
Quelques articles (plus ou moins d'actualité) sont profitables, soit;
mais insérés parmi un vaste ensemble tortillé et verbeux,
dont la plupart projette la désinformation à la russe
qui vise à saper la confiance des peuples envers leurs autorités élues:
c'est PLUTÔT cela le chemin vers un gouvernement mondial,
s'il fallait en penser un très actif à l'heure où on se parle...
Concernant le gouvernement mondial, que personne ne s'y trompe:
il est déjà annoncé dans les Écritures Saintes...
Mais quel est-il et quel est son cheminement qui pourrait être dépisté?
L'ÉGLISE, telle que constituée, sera leur défaite...
Mais TELLE QUE constituée... et le rôle de la désinformation (consciente ou inconsciemment)
est de saper l'Organisation humaine de cette Église reliée dans son principe à sa Tête qui est le Christ...
Le chef de l'Église est présent pour maintenir les ministères
à leur poste à travers le monde, (Matthieu 28: 19)
et continuer à être une Voix secourable pour l'Humanité.
FAIRE TAIRE cette voix, ou l'en éloigner (en la ridiculisant), est une astuce pour désorienter
les populations et les jeter dans la gueule du loup mondialiste.
Le hic (c'est l'apparente bonne intention des mauvais médias qui est plutôt désinformatrice)
et c'est ça le travail par INVERSION pour que nous croyions être de bons fidèles et/ou citoyens
en luttant contre LA Grande Autorité (religieuse [et civile: Romains 13: 4]),
et qu'une fois désunie l'humanité soit déboussolée et à la merci des grands séducteurs
qui continuent de profiler toutes leurs fausses libertés qui rendront un grand nombre
plutôt dépendants d'un système machiavélique.
À suivre sur cette perspective...
Ne touchez pas à l'Autorité.
Les Voix universelles se font entendre.
Les AUTRES travaillent sournoisement, et sont bien actives et militantes pour continuer leur œuvre de désorganisation.
François le bienveillant
François d'Assise- Maître
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Re: ACTUS au JOUR le JOUR
François d'Assise a écrit:Maintenant la reformulation climato-sceptique;Simon de Stock a écrit:20 DÉCEMBRE 2023Un éminent climatologue, précédemment engagé auprès du Forum économique mondial (WEF), a émis une affirmation controversée, affirmant que l'agenda environnemental du WEF n'est en réalité qu'un prétexte pour dépeupler la planète sous prétexte de préservation écologique.
1- La fausse pandémie Covid-19 déclenche l’effondrement économique mondial – par Michel Chossudovsky
2- 2023 : L’année où la réalité l’emporte sur les fables officielles – dans l'émission Le Pied à Papineau
3- Le Supérieur général de la FSSPX s’oppose à la décision de François de bénir les « couples en situation irrégulière et les couples de même sexe » – par Christian Lassale
4- Le nouveau gouvernement polonais légalisera l’avortement et les unions homosexuelles – par Pierre-Alain Depauw
5- Pour réduire la population, ils veulent que nous arrêtions de respirer et donc de vivre !!!
6- L’opposition contrôlée et le Nouvel Ordre Mondial – par Iurie Rosca
7- Le comble de la folie
8- Zemmour, comme Maurras : pour l’Église et contre le Christ ! (non-sens absolu)
et tout le reste avec les mêmes médias désinformateurs.
Avec toujours le même genre de titres accrocheurs,
tous provenant des mêmes médias NON PROFESSIONNELS
Médias-Presses-Info (l'Information sans concession)
Mondialisation.ca
Nouveau Monde (Créer un nouveau monde sans passer par le chaos)
Ce sont les mêmes sites qui ramassent tout ce qui est polémique,
et ce sont les mêmes conspirationnistes crédules (parmi ceux qui manquent de prudence) qui les propulsent.
Ce n'est pas très pondéré et c'est très irréfléchi que de se faire leur divulgateur...
SANS VÉRIFIER leur provenance. Ceux-là, habituellement et apparemment,
ne lisent rien d'autres que ce genre accrocheur.
C'est leur cinéma-sensation quotidien... pot de colle, pugnace, baroudeur et vindicatif.
Quelques articles (plus ou moins d'actualité) sont profitables, soit;
mais insérés parmi un vaste ensemble tortillé et verbeux,
dont la plupart projette la désinformation à la russe
qui vise à saper la confiance des peuples envers leurs autorités élues:
c'est PLUTÔT cela le chemin vers un gouvernement mondial,
s'il fallait en penser un très actif à l'heure où on se parle...
Concernant le gouvernement mondial, que personne ne s'y trompe:
il est déjà annoncé dans les Écritures Saintes...
Mais quel est-il et quel est son cheminement qui pourrait être dépisté?
L'ÉGLISE, telle que constituée, sera leur défaite...
Mais TELLE QUE constituée... et le rôle de la désinformation (consciente ou inconsciemment)
est de saper l'Organisation humaine de cette Église reliée dans son principe à sa Tête qui est le Christ...
Le chef de l'Église est présent pour maintenir les ministères
à leur poste à travers le monde, (Matthieu 28: 19)
et continuer à être une Voix secourable pour l'Humanité.
FAIRE TAIRE cette voix, ou l'en éloigner (en la ridiculisant), est une astuce pour désorienter
les populations et les jeter dans la gueule du loup mondialiste.
Le hic (c'est l'apparente bonne intention des mauvais médias qui est plutôt désinformatrice)
et c'est ça le travail par INVERSION pour que nous croyions être de bons fidèles et/ou citoyens
en luttant contre LA Grande Autorité (religieuse [et civile: Romains 13: 4]),
et qu'une fois désunie l'humanité soit déboussolée et à la merci des grands séducteurs
qui continuent de profiler toutes leurs fausses libertés qui rendront un grand nombre
plutôt dépendants d'un système machiavélique.
À suivre sur cette perspective...
Ne touchez pas à l'Autorité.
Les Voix universelles se font entendre.
Les AUTRES travaillent sournoisement, et sont bien actives et militantes pour continuer leur œuvre de désorganisation.
François le bienveillant
Attention le GIEC se base sur une part du bobards, c'est à dire d'affirmations non vérifiées.
Par ailleurs ils extrapollent en se basant sur des crédos non vérifiés. Du genre il faut construire en bois parce que ça permet de faire du stockage carbone. Dit comme ça c'est largement faux. Mais c'est pas grave, l'industrie du bois canadienne ou suédoise sont parvenues à imposer ça au niveau des normes UE, à coups de lobbying bien gras en centaines de milliers d'euros annules, que les industries concurrentes n'ont pas eu le loisir d'agréger, étant trop préoccupées par leurs marges très faibles.
On navigue à vue comme ça, avec des ukases écologiques tous les 6 mois, des changements de direction à 180° qui laminent notre industrie et nous dévalisent à titre individuel.
Je rappelle qu'il y a 3 ans, on nous prônait le passage à la voiture hybride rechargeable, autonomie 50 km (catégorie inventée par la Marie de Paris). Ce genre de voiture dépasse facilement 1.6 tonnes, mais consomme peu (grâce à une gestion optimum de l'usage batterie en accélération, la récupération d'énergie en décélération/freinage et le tout permettant à un moteur à explosion de fonctionner dans sa plage la plus efficace et de plus permet même de recharger en électricité la voiture pour les déplacements courants notamment en ville). Aujourd'hui ces véhicules chers qu'on a encouragé à acheter sont d'un coup proscrits avec un triplement de la taxe pour se garer soit un FPS passant à 225 euros à paris (excusez du peu !). Le motif : les pneus de ces voitures généreraient plus de particules et leurs freins aussi (ce qui est manifestement faux puisqu'ils freinent en régénérant et imposent une conduite plus coulée que les thermiques plus légères qui ne seront pas surtaxées). En gros une Smart turbo de seulement 2 places (avec laquelle je me permet des dérapages contrôlés en ville - parce que c'est comme ça que ça se conduit), moins d'1 tonne, génère bien plus de particules, émet en pratique plus de CO2 (et consomme plus d'essence) qu'un SUV de 2.2 tonnes hybride rechargeable Lexus (pour prendre les plus extrêmes). Et ça vaut aussi pour les taxes au poids nouvellement crée par le gouvernement à l'achat d'un véhicule. Je dis ça parce que je regardais les Lexus pour remplacer la mienne qui est Crit'air 3 qui ne pourra plus rouler en journée à partir de 2025. Et bien des 1.6 tonnes hybrides il n'y en a pas des masses et je devrais taper dans un SUV pour ce faire (le comble) alors que je veux une berline (qui dépassent toutes 1.6 tonnes en hybride non rechargeable MAIS consomment nettement moins sur route et donc émettent moins de CO2). A noter que ce triplement de la taxe de parking vaut aussi pour les voiture électriques de plus de 2 tonnes, c'est à dire à peu près toutes celles qui ne sont pas urbaines sauf les Tesla Model 3 et Y (la model Y tout juste en dessous). Vous pouvez allez chez toutes les allemandes ou routières françaises actuelles ou annoncées avec de l'autonomie (500km WLTP ou plus soit plus de 250km autoroute) : ça dépasse 2 tonnes dans la majorité des cas.
L'écologisme depuis cette affaire climatique est devenu un mensonge et une conspiration à grande échelle anti-occidentale et en particulier anti-européenne.
C'est difficile aujourd'hui de se révolter parce que cette secte, leur suiveurs abrutis a déjà tout laminé au niveau de notre industrie et aussi de notre porte-monnaie et il va être très difficile de détricoter tout ça, tellement les lois liberticides se superposent à tous les niveaux. En sachant qu'après il faudra tout reconstruire.
Alors ce qui est déplorable, c'est que les complotistes anti-occidentaux s'en donne à coeur joie (double peine contre nous) pour baser d'autres idées douteuses sur cet énorme Hoax écologique.
Jeannot Lapin- Sage
- Messages : 9233
Date d'inscription : 31/07/2021
Re: ACTUS au JOUR le JOUR
21 DÉCEMBRE 2023
1- Xavier Poussard : «Brigitte Macron passée à la reconnaissance faciale chinoise»
2- La santé internationale selon l'Organisation Mondiale ou Morbide de la Santé ? – par Claude Janvier
3- Ignorance et impuissance des scientifiques face à l'immensité et l'imprédictibilité du cosmos – par Liliane Held-Khawam
4- Témoignage d'Hélène Banoun sur les dangers du Beyfortus
5- Saut dans le vide
6- Mgr Schneider et l’archevêque d’Astana bloquent FS – par Diane Montagna
7- La DDF bénit le péché contre nature – par Roberto de Mattei
8- Bergoglio condamné sans appel par Saint Paul – par Francesca de Villasmundo
9- Imposer les propriétaires sur le loyer qu’ils ne paient pas puisqu’ils sont propriétaires – par Patrice Gibertie
Re: ACTUS au JOUR le JOUR
Ca pourrait t'étonner. Il durerait pas deux ans mais il serait totalement fini après 2 ans, retombées mortelles compris.Crapouille la vinasse a écrit:Jeannot Lapin a écrit: Au niveau de la survie il faut compter 2 ans de stocks (y compris d'air ou de filtrage pour le régénérer, et y compris et surtout d'énergie. Et bien évidemment des murs épais et une structure interne ne permettant pas l'écrasement. Et ensuite la capacité non seulement de sortir par 2 côtés éloignés mais aussi de quoi pouvoir creuser un passage de sortie en cas d'enfouissement et destruction des sorties. Au niveau de la durée, on estime qu'au bout de 2 ans un conflit nucléaire mondial sera fini.
Si un conflit nucléaire mondial venait à se déclencher et durer 2 ans, il faudrait plus que 2 ans de stocks de nourritures. Car en sortant de ton bunker, je doute fort que tu puisses aller faire tes courses au Casino du coin ...
Il y a fort à parier qu'il y aura des serres et des cultures importante sous serre. Il faut pas croire que les taux de radioactivité des normes actuelles sont ceux à prendre en compte pour sortir et vivre. Il faut viser les taux militaires. Je rappelle qu'il y a des petits vieux qui n'ont pas voulu quitter les abords de la centrale de Tchernobyl et y vivent très bien. Certaines cultures filtrent les éléments de radioactifs et on peut les cultiver dans un sol radioactif. Bref, la débrouille va vite s'organiser. maintenant on peut faire les cons et comme les militaires russes aller s'enterrer dans le sol des abords immédiats de la centrale, mais on a le droit d'être intelligent.
Jeannot Lapin- Sage
- Messages : 9233
Date d'inscription : 31/07/2021
Re: ACTUS au JOUR le JOUR
Si j'ai bien compris l'union des homosexuels n'est pas bénie en elle-même mais les protagonistes ne sont plus excommuniés. Sinon il y aurait bénédiction liturgique. En théorie les protagonistes devaient être excommuniés et ce n'est plus le cas, l'Eglise offrant la liberté de vivre comme ils le souhaitent. C'est à dire que l'Eglise bénie la paire comme elle le ferait pour une personne seule...
Jeannot Lapin- Sage
- Messages : 9233
Date d'inscription : 31/07/2021
Re: ACTUS au JOUR le JOUR
Le mot scribouillard employé pour le pape, ( lui, la plus haute autorité dans l’Église),
-mot que cet évêque ou les autres, n'ont pas employé...
article NON SIGNÉ...
démontre encore une fois le radicalisme médiatique à vouloir faire correspondre leurs mensonges
à des mots choisis et placés dans une phrase...
C’est ainsi que dans cet article l’écrivailleur ajoutera le texte
qui correspondra à son terme péjoratif de scribouillard utilisé,
faisant allusion faussement de bénir des activités ‘’sexuelles’’.
Quelle irresponsabilité!
La bénédiction n’a jamais parlé de bénir une activité sexuelle,
mais des personnes qui cherchent sincèrement Dieu.
ET DE PLUS, si des prêtres ont béni liturgiquement des unions entre personnes de même sexe,
ils ont désobéi à la loi ecclésiastique de l’Église, car il n'a pas été question de cela.
Pourtant ce sont ces allusions ''arrangées''
pour que que l'on voie différemment (comme toujours, ça vend les info)
de ce qu'il a réellement été proposé.
Il n'en faut pas plus pour énerver l'ensemble du monde.
Quoi?
Tout le monde veut diriger?
Imaginons le taux de confusion polluante déjà très accentuée
dans ce monde qui court à sa perte, toujours à l'affût de fanatisme accusateur.
Dieu restera toujours miséricordieux envers ceux qui le cherchent sincèrement.
On aura beau sortir le texte de saint Paul aux Romains:
-référence dans l'item #8 de ce journalisme JAUNE-
Le journalisme jaune, ou la presse jaune,
c'est le type de journalisme de bas-étage qui présente des nouvelles de piètre qualité
et tape-à-l’œil afin de se vendre davantage;
ou utilisé machiavéliquement dans le but de soutenir
la désinformation pour la confusion des masses;
on peut l'interpréter: désorganiser les sociétés et leur faire douter de leurs élus......
il n'a jamais été question de ce genre accepté d'une libre sexualité mise en idolâtrie.
Ceux qui idolâtrent le sexe sont plutôt bien loin d'exercer la foi
et la recherche sincère de Dieu misent en premier dans leur vie...
Chacun est toujours mis devant sa conscience,
dans ce temps de confusion où tout semble déraper...
Il y a sûrement plein de disconvenances à vouloir tout mettre dans un même panier.
Et c'est ce que font les mauvais médias, qu'ils soient de gauche ou de droite...
Que l'on ne fasse pas dire au pape ce qu'il n'a pas dit.
Ni à Mgr Ugorji, ce qu'il n'a pas même sous-entendu...
Qu’a dit véritablement le pape?
Il en appelle au discernement des prêtres.
Reste à savoir si ce discernement respecte les réels propos.
Mais cette confusion vient de l'abondance de la désinformation.
Les fidèles demandent des clarifications...
BIEN LIRE:
la Conférence africaine juge que la déclaration, «concernant la bénédiction des couples de même sexe est pour une réflexion plus approfondie et non pour une mise en œuvre en Zambie».
L’enseignement de l’Église sur le mariage n’a pas changé
Pour leur part, les évêques du Nigeria ont tout d’abord expliqué le contenu du document,
qui porte sur les différentes formes de bénédiction,
«qui peut être étendue à tous les enfants de Dieu,
quelque soit leur condition morale, lorsqu’ils le demandent».
«Demander la bénédiction de Dieu ne dépend pas de la qualité de l'individu.
L’imperfection est la raison pour laquelle nous recherchons la grâce de Dieu», ont-ils expliqué.
En conclusion, les prélats nigérians «assurent à tout le Peuple de Dieu
que l’enseignement de l’Église catholique sur le mariage reste le même. ».
Il n'a jamais été question de bénir des activités sexuelles.
Cela irait à l’encontre de la loi de Dieu, de l’enseignement de l’Église,
et des lois de bons nombres de nations qui feraient fi des sensibilités culturelles.
IL EST POURTANT BIEN SPÉCIFIÉ:
La déclaration Fiducia supplicans
«n'approuve pas le "mariage entre les personnes de même sexe"
et ne veut pas donner une certaine reconnaissance à une telle union.
Elle ne cherche pas non plus à donner une alternative de "bénédiction des unions"
pour remplacer le mariage sacramentel», écrivent les évêques du Kenya.
Donc l'article de journaliste du début, ne rend pas les réels propos de ce qui se passe en Afrique,
et les conférences africaines, avec tous les théologiens du monde,
tentent de clarifier ce que les mauvais médias de par le monde ont colporté...
VOIR LES VRAIES NOUVELLES avec des médias autorisés et responsables.
https://www.vaticannews.va/fr/eglise/news/2023-12/fiducia-supplicans-des-reactions-des-eveques-d-afrique.html
François le bienveillant
François d'Assise- Maître
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Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: ACTUS au JOUR le JOUR
1- Müller entre dans la lice à propos de FS
2- Déclaration de Mgr Viganò à propos de FS
3- Le couple irrégulier Bergoglio-Tucho fait bouger l'Afrique avec son FS – par Aldo-Maria Valli
4- Accord historique : l’Europe se condamne à l’immigration forcée – par Pauline Mille
5- Incompréhension mondiale des catholiques vis-à-vis de FS – par Pauline Mille
Re: ACTUS au JOUR le JOUR
Simon de Stock,
On va monter d'un cran.
Vos articles sont des faux et anonymes.
Je les ai recadrés: inutile de toujours poster en plus gros:
cela n'appuiera pas davantage cette presse jaune de cabale.
Ce sont des interprétations de désinformation.
VOUS NE LISEZ RIEN?
Vous ne voulez donc croire que ce qui vous va à l'esprit
qui n'est rien d'autre qu'un va comme j'te pousse.
Ce sont des articles imposteurs que vous persistez à remettre sans discernement,
propulsés par toujours les mêmes médias ou d'anciens chefs de files ''traditionnalistes'' (entre autres)
qui demeurent en définitive SANS ASCENDANCE dans l'Église...
Tout comme le faux rapport qui suit votre envoie d'hier, concernant le climat:
absurdité dont l'étiquette est classé ''conspirationnisme'';
autant à TOUT nier sur les réels -propos du pape (avec des épithètes ridicules)
concernant
- le climat;
- les vaccins;
- le mondialisme;
- la haine permanente portée envers le Souverain actuel
ou tous ceux depuis le Saint Concile Vatican II...
__________________
Si on s'en tient concernant les bénédictions accordées par l'Église,
à se restreindre seulement à décrire cette ''approche'', dans le sens voulu et bénéfique tel quel,
on ne se trompera pas sur les intentions de cheminement pastoral accordé à tout individu quel qu'il soit.
Mais, ça vous ne l'avez pas lu:
puisqu'il semble que vous ne lisez rien: idée toute faite sans discernement
ne peut que vouloir dire manque d'intérêt à prendre soin de sauvegarder le véritable enseignement;
cependant, vous vous accrochez à tout ce qui passe de diffamant.
Vous semblez beaucoup aimer des articles quand ils emploient les mots:
baratin; absurdités; moribonds; gribouillis; mots employés avec l'intention de semer la confusion...
VOS SOURCES s'il-vous-plaît.
Ces articles de journaux demeurent anonymes, et non avenus...
Nulle part il a été dit que les actes sexuels sont bénis (alors pourquoi continuer à le prétendre);
la bénédiction va sur des personnes, et de plus, accordées sur demande...
On monte en épingle tout le contraire de ce qui a été dit réellement...
Suffit la sottise.
Les évêques n'ont jamais dit:
«seuls les évêques des diocèses moribonds et en voie d'évaporation de l'Occident
décadent ont accueilli favorablement la propagande homosexuelle de François»:
cette allégation s'ajoute aux autres calomnies propulsées par des individus douteux,
vu leurs mensonges tordus et incessants envers l'Église et son mandat exclusif d'appeler à la conversion.
Ce que fait le pape n'est pas de la propagande homosexuelle;
l'expression ''diocèses moribonds'' ne peut venir de l'Église,
qui doit enseigner l'espérance du salut à toutes personnes de par le monde.
-------------------
Vous parlez de la Confraternity of catholic Clergy (dans votre deuxième capture d'écran).
Elle dit le contraire de ce que vous tentez d'insinuer à chaque jour,
malgré la réfutation qui en est faite à chaque fois...
Mentionnons que cette confraternité n'est pas que britannique:
elle existe également sur d'autres continents.
Votre article dit:
La prestigieuse association britannique ‘’Confraternity of Catholic Clergy’’,
qui représente plus de 500 membres du clergé d’Angleterre, en Écosse et au Pays de Galles,
a publié une prise de position contre le gribouillis homosexuel de François, ‘’Fiducia Supplicans’’.
Ce n'est pas ce qu'elle a dit.
Elle a précisé ce qu'étaient les réels propos du pape.
C'est d'ailleurs dans son engagement d'éclairer sur les propos du Souverain Pontife.
LISONS ensemble ce qui a été véritablement dit:
https://catholicclergy.net/
Cliquer sur l'un des trois sigles...
Le reportage s'intitule:
Lisez les déclarations de la
Confrérie mondiale du clergé catholique concernant les Fiducia Supplicans
Si les textes ne se présentent pas en français, demandez-le-moi, et je traduirai...
Et ce qui y est dit est exactement dans le sens des propos du pape...
_________________________
CETTE Confrérie du clergé catholique (qui n'est pas menée par la dissidence ''traditionaliste'')
a été fondée en 1975.
Il s'agit d'une association de prêtres et de diacres catholiques
-aux États-Unis qui se sont engagés à poursuivre la sainteté personnelle,
la loyauté envers le Pontife romain,
l'engagement dans l'étude théologique
et le strict respect des enseignements authentiques. du Magistère.
La Confrérie australienne du clergé catholique a été fondée en 1987.
La Confrérie irlandaise du clergé catholique a été créée en 2013.
Une fois de plus vos propos insistants viennent d'être réfutés.
Bienveillance exige...
François le bienveillant
François d'Assise- Maître
- Messages : 2702
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: ACTUS au JOUR le JOUR
C'est cela que le pape a signé: pas autre chose...
-18 décembre 2023
L'originale:
La présente Déclaration prend en considération diverses questions qui ont été soumises à ce Dicastère, tant au cours des années passées que plus récemment. Pour sa rédaction, comme il est d'usage, des experts ont été consultés, un processus de rédaction adéquat a été mis en œuvre et le projet a été discuté lors du Congresso de la Section Doctrinale du Dicastère. Pendant cette période de rédaction du document, les discussions avec le Saint-Père n'ont pas manqué. La Déclaration a finalement été soumise au Saint-Père, qui l'a approuvée en y apposant sa signature.
Au cours de l'étude du sujet de ce document, la réponse du Saint-Père aux Dubia de certains Cardinaux a été rendue publique, qui a apporté des éclaircissements importants pour la réflexion maintenant proposée ici et qui représente un élément décisif pour le travail du Dicastère. Étant donné que « la Curie romaine est avant tout un instrument au service du successeur de Pierre » (Const. ap. Praedicate Evangelium, II, 1), notre travail doit favoriser, outre la compréhension de la doctrine pérenne de l'Église, la réception de l'enseignement du Saint-Père.
Comme dans la réponse déjà mentionnée du Saint-Père aux Dubia de deux Cardinaux, cette déclaration reste ferme sur la doctrine traditionnelle de l'Église concernant le mariage, n'autorisant aucun type de rite liturgique ou de bénédiction similaire à un rite liturgique qui pourrait prêter à confusion. La valeur de ce document, cependant, est qu'il offre une contribution spécifique et innovante à la signification pastorale des bénédictions, qui permet d'en élargir et enrichir la compréhension classique, étroitement liée à une perspective liturgique. Cette réflexion théologique, basée sur la vision pastorale du Pape François, implique un réel développement par rapport à ce qui a été dit sur les bénédictions dans le Magistère et les textes officiels de l'Église. Pour cette raison, le texte a pris la forme d'une « Déclaration ».
Et c'est précisément dans ce contexte que l'on peut comprendre la possibilité de bénir les couples en situation irrégulière et les couples de même sexe, sans valider officiellement leur statut ni modifier en quoi que ce soit l'enseignement pérenne de l'Église sur le mariage.
La présente Déclaration se veut également un hommage au Peuple fidèle de Dieu, qui adore le Seigneur avec tant de gestes de profonde confiance en sa miséricorde et qui, dans cette attitude, vient constamment demander une bénédiction à la Mère Église.
-18 décembre 2023
L'originale:
DICASTÈRE POUR LA DOCTRINE DE LA FOI
Déclaration
Fiducia supplicans
sur la signification pastorale des bénédictions
Présentation
La présente Déclaration prend en considération diverses questions qui ont été soumises à ce Dicastère, tant au cours des années passées que plus récemment. Pour sa rédaction, comme il est d'usage, des experts ont été consultés, un processus de rédaction adéquat a été mis en œuvre et le projet a été discuté lors du Congresso de la Section Doctrinale du Dicastère. Pendant cette période de rédaction du document, les discussions avec le Saint-Père n'ont pas manqué. La Déclaration a finalement été soumise au Saint-Père, qui l'a approuvée en y apposant sa signature.
Au cours de l'étude du sujet de ce document, la réponse du Saint-Père aux Dubia de certains Cardinaux a été rendue publique, qui a apporté des éclaircissements importants pour la réflexion maintenant proposée ici et qui représente un élément décisif pour le travail du Dicastère. Étant donné que « la Curie romaine est avant tout un instrument au service du successeur de Pierre » (Const. ap. Praedicate Evangelium, II, 1), notre travail doit favoriser, outre la compréhension de la doctrine pérenne de l'Église, la réception de l'enseignement du Saint-Père.
Comme dans la réponse déjà mentionnée du Saint-Père aux Dubia de deux Cardinaux, cette déclaration reste ferme sur la doctrine traditionnelle de l'Église concernant le mariage, n'autorisant aucun type de rite liturgique ou de bénédiction similaire à un rite liturgique qui pourrait prêter à confusion. La valeur de ce document, cependant, est qu'il offre une contribution spécifique et innovante à la signification pastorale des bénédictions, qui permet d'en élargir et enrichir la compréhension classique, étroitement liée à une perspective liturgique. Cette réflexion théologique, basée sur la vision pastorale du Pape François, implique un réel développement par rapport à ce qui a été dit sur les bénédictions dans le Magistère et les textes officiels de l'Église. Pour cette raison, le texte a pris la forme d'une « Déclaration ».
Et c'est précisément dans ce contexte que l'on peut comprendre la possibilité de bénir les couples en situation irrégulière et les couples de même sexe, sans valider officiellement leur statut ni modifier en quoi que ce soit l'enseignement pérenne de l'Église sur le mariage.
La présente Déclaration se veut également un hommage au Peuple fidèle de Dieu, qui adore le Seigneur avec tant de gestes de profonde confiance en sa miséricorde et qui, dans cette attitude, vient constamment demander une bénédiction à la Mère Église.
Víctor Manuel Card. FERNÁNDEZ
Préfet
Préfet
Introduction
1. La confiance suppliante du peuple fidèle de Dieu reçoit le don de la bénédiction qui jaillit du cœur du Christ à travers son Église. Comme nous le rappelle avec insistance le Pape François, « La grande bénédiction de Dieu est Jésus Christ, c'est le grand don de Dieu, son Fils. C'est une bénédiction pour toute l'humanité, c'est une bénédiction qui nous a tous sauvés. Il est la Parole éternelle avec laquelle le Père nous a bénis “alors que nous étions encore pécheurs” (Rm 5, 8) dit saint Paul : Parole faite chair et offerte pour nous sur la croix »[1].
2. Soutenu par une vérité aussi grande et consolante, ce Dicastère a considéré diverses questions, formelles et informelles, sur la possibilité de bénir les couples de même sexe et sur la possibilité d'offrir de nouvelles clarifications, à la lumière de l'attitude paternelle et pastorale du Pape François, sur le Responsum ad dubium[2] formulé par l’ancienne Congrégation pour la Doctrine de la Foi et publié le 22 février 2021.
3. Le Responsum mentionné ci-dessus a suscité des réactions nombreuses et diverses : certains ont salué la clarté de ce document et sa cohérence avec l'enseignement constant de l'Église ; d'autres l'ont désapprouvé ou ne l'ont pas jugé suffisamment clair dans sa formulation et dans les raisons invoquées dans la Note explicative en annexe. Pour répondre, avec une charité fraternelle, à ces derniers, il semble opportun de reprendre le thème et d'offrir une vision qui mette en cohérence les aspects doctrinaux et pastoraux, car « tout enseignement de la doctrine doit se situer dans l’attitude évangélisatrice qui éveille l’adhésion du cœur avec la proximité, l’amour et le témoignage »[3].
I. La bénédiction dans le sacrement du mariage
4. La récente réponse du Saint-Père François à la deuxième des cinq questions posées par deux Cardinaux[4] offre l'occasion d'approfondir davantage la question, en particulier dans ses aspects pastoraux. Il s'agit d'éviter que « l’on [reconnaisse] comme mariage ce qui n’en est pas un »[5]. Par conséquent, sont inadmissibles les rites et les prières qui pourraient créer une confusion entre ce qui est constitutif du mariage, à savoir « une union exclusive, stable et indissoluble entre un homme et une femme, naturellement ouverte à la génération d’enfants »[6], et ce qui le contredit. Cette conviction est fondée sur la doctrine catholique pérenne du mariage. Ce n'est que dans ce contexte que les relations sexuelles trouvent leur sens naturel, propre et pleinement humain. La doctrine de l'Église sur ce point reste ferme.
5. C'est aussi la conception du mariage proposée par l'Évangile. C'est pourquoi, en ce qui concerne les bénédictions, l'Église a le droit et le devoir d'éviter tout type de rite qui pourrait contredire cette conviction ou prêter à confusion. Tel est également le sens du Responsum de l'ancienne Congrégation pour la Doctrine de la Foi, lorsqu’il affirme que l'Église n'a pas le pouvoir de donner des bénédictions aux unions entre personnes du même sexe.
6. Il faut souligner que, précisément dans le cas du rite du sacrement de mariage, il ne s'agit pas de n'importe quelle bénédiction, mais du geste réservé au ministre ordonné. Dans ce cas, la bénédiction du ministre ordonné est directement liée à l'union spécifique d'un homme et d'une femme qui, par leur consentement, établissent une alliance exclusive et indissoluble. Cela nous permet de mieux mettre en évidence le risque de confondre une bénédiction, donnée à toute autre union, avec le rite propre du sacrement de mariage.
II. Le sens des diverses bénédictions
7. La réponse du Saint-Père mentionnée ci-dessus nous invite par ailleurs à faire l'effort de développer et d'enrichir le sens des bénédictions.
8. Les bénédictions peuvent être considérées comme l'un des sacramentaux les plus répandus et en constante évolution. Elles conduisent en effet à saisir la présence de Dieu dans tous les événements de la vie et nous rappellent que, même dans l'usage des choses créées, l'être humain est invité à chercher Dieu, à l'aimer et à le servir fidèlement[7]. C'est pourquoi les bénédictions ont pour destinataires des personnes, des objets de culte et de dévotion, des images sacrées, des lieux de vie, de travail et de souffrance, des fruits de la terre et du labeur humain, et toutes les réalités créées qui renvoient au Créateur et qui, par leur beauté, le louent et le bénissent.
Le sens liturgique des rites de bénédiction
9. D'un point de vue strictement liturgique, la bénédiction exige que ce qui est béni soit conforme à la volonté de Dieu telle qu'elle est exprimée dans les enseignements de l'Église.
10. Les bénédictions sont en effet célébrées en vertu de la foi et sont ordonnées à la louange de Dieu et au profit spirituel de son peuple. Comme l'explique le Rituel romain, « pour que cette fin soit plus évidente, selon l'ancienne tradition, les formules de bénédiction ont avant tout pour but de rendre gloire à Dieu pour ses dons, de demander ses faveurs et de vaincre le pouvoir du malin dans le monde »[8]. C'est pourquoi ceux qui invoquent la bénédiction de Dieu par l'intermédiaire de l'Église sont invités à intensifier « leurs dispositions, en se laissant guider par cette foi pour laquelle tout est possible » et à se confier à « cet amour qui pousse à observer les commandements de Dieu »[9]. C'est pourquoi, si d’un côté « il y a toujours et partout l'occasion de louer, d'invoquer et de rendre grâce à Dieu par le Christ, dans l'Esprit Saint », il faut veiller de l’autre à « ce qu'il ne s'agisse pas de choses, de lieux ou d'événements contraires à la loi ou à l'esprit de l'Évangile »[10]. Ceci est une compréhension liturgique des bénédictions, en tant qu’elles deviennent des rites officiellement proposés par l'Église.
11. Se fondant sur ces considérations, la Note explicative du Responsum cité plus haut de l'ancienne Congrégation pour la Doctrine de la Foi rappelle que, lorsqu'une bénédiction est invoquée sur certaines relations humaines au moyen d'un rite liturgique approprié, il est nécessaire que ce qui est béni puisse correspondre aux desseins de Dieu inscrits dans la Création et pleinement révélés par le Christ Seigneur. C'est pourquoi, étant donné que l'Église a toujours considéré comme moralement licites uniquement les relations sexuelles vécues dans le cadre du mariage, elle n'a pas le pouvoir de conférer sa bénédiction liturgique lorsque celle-ci peut, d'une certaine manière, offrir une forme de légitimité morale à une union qui se présente comme un mariage ou à une pratique sexuelle extra maritale. La substance de cette prise de position a été réitérée par le Saint-Père dans ses Respuestas aux Dubia de deux Cardinaux.
12. Il faut aussi éviter le risque de réduire le sens des bénédictions à ce seul point de vue, car cela nous conduirait à exiger pour une simple bénédiction les mêmes conditions morales que celles qui sont exigées pour la réception des sacrements. Ce risque exige que nous élargissions encore cette perspective. En effet, le danger existe qu'un geste pastoral, si aimé et si répandu, soit soumis à trop de conditions morales préalables qui, sous prétexte de contrôle, pourraient obscurcir la force inconditionnelle de l'amour de Dieu sur lequel se fonde le geste de la bénédiction.
13. C'est précisément à cet égard que le Pape François nous a exhortés à ne pas « perdre la charité pastorale qui doit passer par toutes nos décisions et nos attitudes » et à éviter de « nous constituer en juges qui ne font que refuser, rejeter, exclure »[11]. Répondons donc à sa proposition en développant une compréhension plus large des bénédictions.
Les bénédictions dans l’Écriture Sainte
14. Pour réfléchir aux bénédictions, en recueillant différents points de vue, nous devons nous laisser éclairer avant tout par la voix de l'Écriture Sainte.
15. « Que le Seigneur te bénisse et te garde. Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage, qu'il te prenne en grâce. Que le Seigneur tourne vers toi son visage, qu’il t'apporte la paix » (Nb 6, 24-26). Cette « bénédiction sacerdotale » que nous trouvons dans l'Ancien Testament, plus précisément dans le livre des Nombres, a un caractère « descendant » puisqu'elle représente l'invocation de la bénédiction qui descend de Dieu sur l'homme : elle constitue l'un des plus anciens textes de bénédiction divine. Il y a ensuite un deuxième type de bénédiction que nous trouvons dans les pages bibliques, celle qui « monte » de la terre vers le ciel, vers Dieu. La bénédiction équivaut alors à louer, célébrer, remercier Dieu pour sa miséricorde et sa fidélité, pour les merveilles qu'il a créées et pour tout ce qui est arrivé par sa volonté : « Bénis le Seigneur, ô mon âme, bénis son nom très saint, tout mon être » (Ps 103,1).
16. A Dieu qui bénit, nous aussi, nous répondons par la bénédiction. Melkisédek, roi de Salem, bénit Abraham (cf. Gn 14, 19) ; Rébecca est bénie par sa famille juste avant de devenir la femme d'Isaac (cf. Gn 24, 60), qui à son tour bénit son fils Jacob (cf. Gn 27, 27). Jacob bénit Pharaon (cf. Gn 47, 10), ses petits-fils Éphraïm et Manassé (cf. Gn 48, 20) et ses douze fils (cf. Gn 49, 28). Moïse et Aaron bénissent la communauté (cf. Ex 39, 43 ; Lv 9, 22). Les chefs de famille bénissent leurs enfants lors des mariages, avant d'entreprendre un voyage, à l'approche de la mort. Ces bénédictions apparaissent ainsi comme un don surabondant et inconditionnel.
17. La bénédiction présente dans le Nouveau Testament conserve essentiellement la signification de l'Ancien Testament. Nous retrouvons le don divin qui « descend », l'action de grâce de l'homme qui « monte » et la bénédiction donnée par l'homme qui « s'étend » vers ses semblables. Zacharie, ayant retrouvé l'usage de la parole, bénit le Seigneur pour ses merveilles (cf. Lc 1, 64). Le vieillard Siméon, tenant dans ses bras le nouveau-né Jésus, bénit Dieu pour lui avoir accordé la grâce de contempler le Messie sauveur, puis il bénit également ses parents Marie et Joseph (cf. Lc 2, 34). Jésus bénit le Père, dans le célèbre hymne de louange et de jubilation qui lui est adressé : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange » (Mt 11,25).
18. Dans la continuité de l'Ancien Testament, la bénédiction en Jésus n'est pas seulement ascendante, se référant au Père, mais aussi descendante, répandue sur les autres comme un geste de grâce, de protection et de bonté. Jésus lui-même a mis en œuvre et encouragé cette pratique. Par exemple, il bénit les enfants : « Il les embrassait et les bénissait en leur imposant les mains » (Mc 10,16). Et la vie terrestre de Jésus se terminera précisément par une dernière bénédiction réservée aux Onze, peu avant de monter vers le Père : « Et, levant les mains, il les bénit. Or, tandis qu’il les bénissait, il se sépara d'eux et il était emporté au ciel » (Lc 24, 50-51). La dernière image de Jésus sur la terre, ce sont ses mains levées, en train de bénir.
19. Dans son mystère d'amour, à travers le Christ, Dieu communique à son Église le pouvoir de bénir. Accordée par Dieu à l'être humain et octroyée par lui à son prochain, la bénédiction se transforme en inclusion, en solidarité et en pacification. C'est un message positif de réconfort, de sollicitude et d'encouragement. La bénédiction exprime l'étreinte miséricordieuse de Dieu et la maternité de l'Église qui invite les fidèles à avoir les mêmes sentiments que Dieu envers leurs frères et sœurs.
Une compréhension théologico-pastorale des bénédictions
20. Celui qui demande une bénédiction montre qu'il a besoin de la présence salvifique de Dieu dans son histoire, et celui qui demande une bénédiction à l'Église reconnaît l'Église comme sacrement du salut que Dieu offre. Chercher une bénédiction dans l'Église, c'est admettre que la vie de l'Église jaillit du sein de la miséricorde de Dieu et nous aide à avancer, à mieux vivre, à répondre à la volonté du Seigneur.
21. Pour nous aider à comprendre la valeur d'une approche plus pastorale des bénédictions, le Pape François nous a invités à contempler, avec une attitude de foi et de miséricorde paternelle, le fait que « lorsqu’on demande une bénédiction, il s’agit d’une demande d’aide adressée à Dieu, d’une prière pour pouvoir vivre mieux, d’une confiance en un Père qui peut nous aider à vivre mieux »[12]. Cette demande doit être valorisée, accompagnée et accueillie avec gratitude. Les personnes qui viennent spontanément demander une bénédiction manifestent par cette demande leur ouverture sincère à la transcendance, la confiance de leur cœur qui ne s'appuie pas uniquement sur leurs propres forces, leur besoin de Dieu et leur désir de sortir de l'étroitesse de ce monde refermé sur lui-même.
22. Comme nous l'enseigne Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, au-delà de cette confiance « il n’y a pas d’autre chemin pour nous conduire à l’Amour qui donne tout. Par la confiance, la source de la grâce déborde dans nos vies [...]. L’attitude la plus appropriée est donc de mettre la confiance du cœur hors de soi-même, en la miséricorde infinie d’un Dieu qui aime sans limites [...]. Le péché du monde est immense, mais il n’est pas infini. En revanche, l’amour miséricordieux du Rédempteur est infini »[13].
23. Lorsque ces expressions de la foi sont considérées en dehors d'un cadre liturgique, on se trouve dans un domaine de plus grande spontanéité et liberté, mais « le caractère facultatif des pieux exercices ne peut en aucun cas signifier une quelconque méconnaissance, ni même le mépris à leur égard. L’attitude juste qu’il convient d’adopter est, au contraire, celle qui consiste à valoriser d’une manière adéquate et avec sagesse, les richesses non négligeables de la piété populaire, avec ses potentialités »[14]. Les bénédictions deviennent ainsi une ressource pastorale à valoriser plutôt qu'un risque ou un problème.
24. Considérées du point de vue de la pastorale populaire, les bénédictions doivent être évaluées comme des actes de dévotion qui « ont une place qui leur est propre, en dehors de la célébration de l’Eucharistie et des autres sacrements [...]. Le langage, le rythme, la configuration, les accents théologiques de la piété populaire se différencient bien des éléments correspondants dans les actions liturgiques ». Pour la même raison, « il faut éviter de qualifier les pieux exercices de “célébrations liturgiques”, car ils doivent conserver leur propre style, leur simplicité et leur langage particulier »[15].
25. En outre, l'Église doit éviter de faire reposer sa pratique pastorale sur la fixité de certains schémas doctrinaux ou disciplinaires, surtout lorsqu'ils donnent lieu à « un élitisme narcissique et autoritaire, où, au lieu d’évangéliser, on analyse et classifie les autres, et, au lieu de faciliter l’accès à la grâce, les énergies s’usent dans le contrôle »[16]. Par conséquent, lorsque des personnes invoquent une bénédiction, une analyse morale exhaustive ne devrait pas être posée comme condition préalable à l'octroi de cette bénédiction. Aucune perfection morale préalable ne doit être exigée de leur part.
26. Dans cette perspective, les Respuestas du Saint-Père aident à mieux approfondir, d'un point de vue pastoral, la prise de position formulée par l'ancienne Congrégation pour la Doctrine de la Foi en 2021, puisqu'elles invitent en fait à un discernement sur la possibilité de « formes de bénédiction, demandées par une ou plusieurs personnes, qui ne véhiculent pas une conception erronée du mariage »[17] et qui tiennent également compte du fait que, dans des situations moralement inacceptables d'un point de vue objectif, « la charité pastorale elle-même exige que nous ne traitions pas simplement de “pécheurs” d’autres personnes dont la culpabilité ou la responsabilité peuvent être atténuées par divers facteurs qui ont une incidence sur l’imputabilité subjective »[18].
27. Dans la catéchèse citée au début de cette Déclaration, le Pape François a proposé une description de ce type de bénédictions qui sont offertes à tous, sans rien demander. Il vaut la peine de lire avec un cœur ouvert ces mots qui nous aident à saisir le sens pastoral des bénédictions offertes sans condition : « C'est Dieu qui bénit. Dans les premières pages de la Bible, c'est une répétition incessante de bénédictions. Dieu bénit, mais les hommes aussi bénissent, et très vite on découvre que la bénédiction possède une force spéciale, qui accompagne pendant toute sa vie celui qui la reçoit, et qui dispose le cœur de l'homme à se laisser changer par Dieu [...]. Nous sommes plus importants pour Dieu que tous les péchés que nous pouvons commettre, car Il est père, Il est mère, Il est amour pur, Il nous a bénis pour toujours. Et Il ne cessera jamais de nous bénir. Une expérience forte est de lire ces textes bibliques de bénédiction dans une prison, ou dans une communauté de réinsertion. Faire sentir à ces personnes qu'elles restent bénies malgré leurs graves erreurs, que le Père céleste continue à vouloir leur bien et à espérer qu'elles s'ouvrent finalement au bien. Même si leurs parents les plus proches les ont abandonnées, parce qu'ils les jugent désormais irrécupérables, pour Dieu ce sont toujours ses enfants. »[19].
28. Il existe de nombreuses occasions où les personnes viennent spontanément demander une bénédiction, que ce soit lors de pèlerinages, dans des sanctuaires, ou même dans la rue lorsqu'elles rencontrent un prêtre. A titre d'exemple, nous pouvons nous référer au livre liturgique De Benedictionibus, qui propose une série de rites de bénédiction pour les personnes : personnes âgées, malades, participants à la catéchèse ou à une réunion de prière, pèlerins, personnes qui partent en voyage, groupes et associations de bénévoles, etc. Ces bénédictions s'adressent à tous, personne ne doit en être exclu. Dans l'introduction du Rite de bénédiction des personnes âgées, par exemple, il est indiqué que le but de la bénédiction « est d'exprimer aux personnes âgées un témoignage fraternel de respect et de gratitude, et de remercier le Seigneur avec elles pour les bienfaits qu'elles ont reçus de lui et pour les bonnes actions qu'elles ont accomplies avec son aide »[20]. Dans ce cas, l'objet de la bénédiction est la personne âgée, pour laquelle et avec laquelle on rend grâce à Dieu pour les bonnes actions qu'elle a accomplies et pour les bienfaits qu'elle a reçus. Personne ne peut être exclu de cette action de grâce et chacun, même s'il vit dans des situations qui ne sont pas conformes au plan du Créateur, a des éléments positifs pour lesquels il peut louer le Seigneur.
29. Du point de vue de la dimension ascendante, lorsqu'on prend conscience des dons du Seigneur et de son amour inconditionnel, même dans des situations de péché, en particulier lorsqu'une prière est entendue, le cœur du croyant élève sa louange et sa bénédiction vers Dieu. Cette forme de bénédiction n'est interdite à personne. Chacun - individuellement ou en union avec d'autres - peut élever sa louange et sa gratitude à Dieu.
30. Mais le sens populaire de la bénédiction inclut aussi la valeur de la bénédiction descendante. Si « il n’est pas opportun qu’un diocèse, une Conférence des évêques ou toute autre structure ecclésiale mette en place constamment et officiellement des procédures ou des règles pour toutes sortes de questions »[21], la prudence et la sagesse pastorales peuvent suggérer que, pour éviter de graves formes de scandale ou de confusion parmi les fidèles, le ministre ordonné s'associe aux prières des personnes qui, bien que vivant une union qui ne peut en aucun cas être comparée au mariage, désirent se confier au Seigneur et à sa miséricorde, invoquer son aide et être guidées vers une plus grande compréhension de son dessein d'amour et de vérité.
III. Bénédiction des couples en situation irrégulière et des couples de même sexe
31. Dans l'horizon ainsi tracé, il est possible de bénir les couples en situation irrégulière et les couples de même sexe, sous une forme qui ne doit pas être fixée rituellement par les autorités ecclésiales, afin de ne pas créer de confusion avec la bénédiction propre au sacrement du mariage. Dans ces cas, on donne une bénédiction qui n'a pas seulement une valeur ascendante, mais qui est aussi l'invocation d'une bénédiction descendante de Dieu lui-même sur ceux qui, se reconnaissant indigents et ayant besoin de son aide, ne revendiquent pas la légitimité de leur propre statut, mais demandent que tout ce qui est vrai, bon et humainement valable dans leur vie et dans leurs relations soit investi, guéri et élevé par la présence de l'Esprit Saint. Ces formes de bénédiction expriment une supplication à Dieu pour qu'il accorde les aides qui proviennent des impulsions de son Esprit – que la théologie classique appelle « grâces actuelles » – afin que les relations humaines puissent mûrir et grandir dans la fidélité au message de l'Évangile, se libérer de leurs imperfections et de leurs fragilités et s'exprimer dans la dimension toujours plus grande de l'amour divin.
32. La grâce de Dieu agit en effet dans la vie de ceux qui ne se prétendent pas justes mais se reconnaissent humblement pécheurs comme tout le monde. Elle est capable de tout orienter selon les desseins mystérieux et imprévisibles de Dieu. C'est pourquoi, avec une sagesse et une maternité inlassables, l'Église accueille tous ceux qui s'approchent de Dieu avec un cœur humble, en les accompagnant avec ces aides spirituelles qui permettent à tous de comprendre et de réaliser pleinement la volonté de Dieu dans leur vie[22].
33. Cette bénédiction, bien qu'elle ne fasse pas partie d'un rite liturgique[23], unit la prière d'intercession à l'invocation de l'aide de Dieu par ceux qui s'adressent humblement à lui. Dieu ne rejette jamais celui qui s'approche de lui ! Au fond, la bénédiction offre aux personnes un moyen d'accroître leur confiance en Dieu. La demande de bénédiction exprime et nourrit l'ouverture à la transcendance, la piété, la proximité de Dieu dans les mille circonstances concrètes de la vie, et cela n'est pas rien dans le monde où nous vivons. C'est une semence de l'Esprit Saint qu'il faut nourrir et non entraver.
34. La liturgie de l'Église elle-même nous invite à cette attitude de confiance, même au milieu de nos péchés, de nos manques de mérite, de nos faiblesses et de nos confusions, comme en témoigne cette très belle collecte tirée du Missel romain : « Dieu éternel et tout-puissant, dans ta tendresse inépuisable tu combles ceux qui t’implorent bien au-delà de leurs mérites et de leurs désirs ; répands sur nous ta miséricorde en délivrant notre conscience de ce qui l’inquiète et en donnant plus que nous n'osons demander » (XXVIIe Dimanche du Temps Ordinaire). Combien de fois, en effet, à travers une simple bénédiction du pasteur, qui par ce geste ne prétend pas sanctionner ou légitimer quoi que ce soit, les personnes peuvent-elles faire l'expérience de la proximité du Père, « bien au-delà de leurs mérites et de leurs désirs ».
35. C'est pourquoi la sensibilité pastorale des ministres ordonnés doit également être éduquée à effectuer spontanément des bénédictions qui ne se trouvent pas dans le Rituel des bénédictions.
36. En ce sens, il est essentiel de comprendre la préoccupation du Pape pour que ces bénédictions non ritualisées ne cessent pas d'être un simple geste qui constitue un moyen efficace pour accroître la confiance en Dieu des personnes qui le demandent, en évitant qu’elles deviennent un acte liturgique ou semi-liturgique, semblable à un sacrement. Cela constituerait un grave appauvrissement, car car ce serait soumettre un geste de grande valeur dans la piété populaire à un contrôle excessif, qui priverait les ministres de la liberté et de la spontanéité dans l'accompagnement pastoral de la vie des personnes.
37. À cet égard, viennent à l'esprit les paroles suivantes du Saint-Père, en partie déjà citées : « Les décisions qui, en des circonstances déterminées, peuvent relever de la prudence pastorale, ne doivent pas nécessairement être converties en normes. En d’autres termes, il n’est pas opportun qu’un diocèse, une Conférence des évêques ou toute autre structure ecclésiale mette en place constamment et officiellement des procédures ou des règles pour toutes sortes de questions [...]. Le droit canonique ne doit ni ne peut tout embrasser, et les Conférences épiscopales ne peuvent pas non plus prétendre faire cela avec leurs divers documents et protocoles, parce que la vie de l’Église passe par de nombreux canaux outre les canaux normatifs »[24]. Le pape François a ainsi rappelé que tout « ce qui fait partie d’un discernement pratique face à une situation particulière ne peut être élevé à la catégorie d’une norme », car cela « donnerait lieu à une casuistique insupportable »[25].
38. C'est pourquoi il ne faut ni promouvoir ni prévoir un rituel de bénédiction des couples en situation irrégulière, mais il ne faut pas non plus empêcher ou interdire la proximité de l'Église avec toute situation où l'on recherche l'aide de Dieu au moyen d'une simple bénédiction. Dans la courte prière qui peut précéder cette bénédiction spontanée, le ministre ordonné pourrait demander pour eux la paix, la santé, un esprit de patience, de dialogue et d'entraide, mais aussi la lumière et la force de Dieu pour pouvoir accomplir pleinement sa volonté.
39. En tout état de cause, précisément pour éviter toute forme de confusion ou de scandale, lorsque la prière de bénédiction, bien qu'exprimée en dehors des rites prescrits par les livres liturgiques, est demandée par un couple en situation irrégulière, cette bénédiction ne sera jamais accomplie en même temps que les rites civils d'union, ni même en relation avec eux. Ni non plus avec des vêtements, des gestes ou des paroles propres au mariage. Il en va de même lorsque la bénédiction est demandée par un couple de même sexe.
40. Une telle bénédiction peut en revanche trouver sa place dans d'autres contextes, comme la visite d'un sanctuaire, la rencontre avec un prêtre, une prière récitée en groupe ou lors d'un pèlerinage. En effet, par ces bénédictions, qui ne sont pas données selon les formes rituelles propres à la liturgie, mais plutôt comme une expression du cœur maternel de l'Église, semblables à celles qui jaillissent des profondeurs de la piété populaire, on n'entend pas légitimer quoi que ce soit, mais seulement ouvrir sa vie à Dieu, lui demander son aide pour mieux vivre, et invoquer aussi l'Esprit Saint pour que les valeurs de l'Évangile soient vécues avec une plus grande fidélité.
41. Ce qui est dit dans la présente Déclaration sur la bénédiction des couples de même sexe est suffisant pour guider le discernement prudent et paternel des ministres ordonnés à cet égard. En plus des indications ci-dessus, on ne doit donc pas attendre d'autres réponses sur d'éventuelles dispositions pour réglementer les détails ou les aspects pratiques quant à des bénédictions de cette sorte[26].
IV. L’Église est le sacrement de l’amour infini de Dieu
42. L'Église continue d'élever les prières et les supplications que le Christ lui-même, avec de grands cris et des larmes, a offertes pendant les jours de sa vie terrestre (cf. He 5, 7) et qui, pour cette raison même, jouissent d'une efficacité particulière. Ainsi, « ce n’est pas seulement par la charité, par l'exemple et par les œuvres de pénitence, mais également par la prière que la communauté ecclésiale exerce un véritable rôle maternel envers les âmes pour les amener au Christ »[27].
43. L'Église est ainsi le sacrement de l'amour infini de Dieu. C'est pourquoi, même lorsque la relation avec Dieu est obscurcie par le péché, il est toujours possible de demander une bénédiction, en lui tendant la main, comme l'a fait Pierre dans la tempête lorsqu'il a crié à Jésus : « Seigneur, sauve-moi ! » (Mt 14, 30). Désirer et recevoir une bénédiction peut être le bien possible dans certaines situations. Le Pape François nous rappelle qu' « un petit pas, au milieu de grandes limites humaines, peut être plus apprécié de Dieu que la vie extérieurement correcte de celui qui passe ses jours sans avoir à affronter d’importantes difficultés »[28]. Ainsi, « resplendit la beauté de l’amour salvifique de Dieu manifesté en Jésus Christ mort et ressuscité »[29].
44. Toute bénédiction sera l'occasion d'une nouvelle proclamation du kérygme, une invitation à se rapprocher toujours plus de l'amour du Christ. Le pape Benoît XVI enseignait : « Comme Marie, l’Église est médiatrice de la bénédiction de Dieu pour le monde : elle la reçoit en accueillant Jésus et la transmet en portant Jésus. Il est lui la miséricorde et la paix que le monde ne peut se donner de lui-même et dont il a besoin toujours, comme et plus que du pain »[30].
45. Compte tenu de ce qui précède, et suivant l'enseignement qui fait autorité du Saint-Père François, ce Dicastère souhaite finalement rappeler que « c'est la racine de la douceur chrétienne, la capacité de se sentir bénis et la capacité de bénir. [...]. Ce monde a besoin de bénédiction et nous pouvons donner la bénédiction et recevoir la bénédiction. Le Père nous aime. Et il ne nous reste que la joie de le bénir et la joie de lui rendre grâce, et d'apprendre de Lui à ne pas maudire, mais à bénir »[31]. Ainsi, tous les frères et sœurs pourront sentir dans l'Église qu'ils sont toujours des pèlerins, toujours des mendiants, toujours aimés et, malgré tout, toujours bénis.
Ex Audientia Die 18 décembre 2023,
François
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[1] François, Catéchèse sur la prière : la bénédiction (2 décembre 2020), L’Osservatore Romano, 2 décembre 2020, p. 8.
[2] Cf. Congregatio pro Doctrina Fidei, «Responsum» ad «dubium» de benedictione unionem personarum eiusdem sexus et Nota esplicativa, AAS 113 (2021), 431-434.
[3] François, Exhort. ap. Evangelii gaudium (24 novembre 2013), n. 42, AAS 105 (2013), 1037-1038.
[4] Cf. François, Respuestas a los Dubia propuestos por dos Cardenales (11 juillet 2023).
[5] Ibidem, ad dubium 2, c.
[6] Ibidem, ad dubium 2, a.
[7] Cf. Rituale Romanum ex decreto Sacrosancti Oecumenici Concilii Vaticani II instauratum auctoritate Ioannis Pauli PP. II promulgatum, De Benedictionibus, Editio typica, Praenotanda, Typis Polyglottis Vaticanis, Civitate Vaticana 1985, n. 12.
[8] Ibidem, n. 11: “Quo autem clarius hoc pateat, antiqua ex traditione, formulae benedictionum eo spectant ut imprimis Deum pro eius donis glorificent eiusque impetrent beneficia atque maligni potestatem in mundo compescant.”
[9] Ibidem, n. 15 : “Quare illi qui benedictionem Dei per Ecclesiam expostulant, dispositiones suas ea fide confirment, cui omnia sunt possibilia; spe innitantur, quae non confundit; caritate praesertim vivificentur, quae mandata Dei servanda urget.”
[10] Ibidem, n. 13 : “Semper ergo et ubique occasio praebetur Deum per Christum in Spiritu Sancto laudandi, invocandi eique gratias reddendi, dummodo agatur de rebus, locis, vel adiunctis quae normae vel spiritui Evangelii non contradicant.”
[11] François, Respuestas a los Dubia propuestos por dos Cardenales, ad dubium 2, d.
[12] Ibidem, ad dubium 2, e.
[13] François, Exhort. ap. C’est la confiance (15 octobre 2023), nn. 2, 20, 29.
[14] Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, Directoire sur la piété populaire et la liturgie. Principes et orientations, Libreria Editrice Vaticana, Città del Vaticano 2002, n. 12.
[15] Ibidem, n. 13.
[16] François, Exhort. ap. Evangelii gaudium (24 novembre 2013), n. 94, AAS 105 (2013), 1060.
[17] François, Respuestas a los Dubia propuestos por dos Cardenales, ad dubium 2, e.
[18] Ibidem, ad dubium 2, f.
[19] François, Catéchèse sur la prière : la bénédiction (2 décembre 2020), L’Osservatore Romano, 2 décembre 2020, p. 8.
[20] De Benedictionibus, n. 258 : “Haec benedictio ad hoc tendit ut ipsi senes a fratribus testimonium accipiant reverentiae grataeque mentis, dum simul cum ipsis Domino gratias reddimus pro beneficiis ab eo acceptis et pro bonis operibus eo adiuvante peractis.”
[21] François, Respuestas a los Dubia propuestos por dos Cardenales, ad dubium 2, g.
[22] François, Exhort. ap. post-synodale Amoris laetitia (19 mars 2016), n. 250, AAS 108 (2016), 412-413.
[23] Cf. Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, Directoire sur la piété populaire et la liturgie. Principes et orientations, Libreria Editrice Vaticana, Città del Vaticano 2002, n. 13 : « La différence objective entre, d’une part, les pieux exercices et les pratiques de dévotion, et, d’autre part, la Liturgie, doit apparaître clairement dans les expressions du culte chrétien. […] les actes de piété et de dévotion ont une place qui leur est propre, en dehors de la célébration de l’Eucharistie et des autres sacrements ».
[24] François, Respuestas a los Dubia propuestos por dos Cardenales, ad dubium 2, g.
[25] François, Exhort. ap. post-synodale Amoris laetitia (19 mars 2016), n. 304, AAS 108 (2016), 436.
[26] Cf. ibidem.
[27] Officium Divinum ex decreto Sacrosancti Oecumenici Concilii Vaticani II instauratum auctoritate Pauli PP. VI promulgatum, Liturgia Horarum iuxta Ritum Romanum, Institutio Generalis de Liturgia Horarum, Editio typica altera, Libreria Editrice Vaticana, Città del Vaticano 1985, n. 17 : « Itaque non tantum caritate, exemplo et paenitentiae operibus, sed etiam oratione ecclesialis communitas verum erga animas ad Christum adducendas maternum munus exercet ».Constitutionapostolique promulguant l’Office divin restauré par décret du 2e Concile œcuménique du Vatican, AELF, 1980, n. 17].
[28] François, Exhort. ap. Evangelii gaudium (24 novembre 2013), n. 44, AAS 105 (2013), 1038-1039.
[29] Ibidem, n. 36, AAS 105 (2013), 1035.
[30] Benoît XVI, Homélie de la Messe en la Solennité de Sainte Marie Mère de Dieu, XLVe Journée mondiale de la Paix, Basilique Saint-Pierre (1er janvier 2012), Insegnamenti VIII, 1 (2012), 3.
[31] François, Catéchèse sur la prière : la bénédiction (2 décembre 2020), L’Osservatore Romano, 2 décembre 2020, p. 8.
2. Soutenu par une vérité aussi grande et consolante, ce Dicastère a considéré diverses questions, formelles et informelles, sur la possibilité de bénir les couples de même sexe et sur la possibilité d'offrir de nouvelles clarifications, à la lumière de l'attitude paternelle et pastorale du Pape François, sur le Responsum ad dubium[2] formulé par l’ancienne Congrégation pour la Doctrine de la Foi et publié le 22 février 2021.
3. Le Responsum mentionné ci-dessus a suscité des réactions nombreuses et diverses : certains ont salué la clarté de ce document et sa cohérence avec l'enseignement constant de l'Église ; d'autres l'ont désapprouvé ou ne l'ont pas jugé suffisamment clair dans sa formulation et dans les raisons invoquées dans la Note explicative en annexe. Pour répondre, avec une charité fraternelle, à ces derniers, il semble opportun de reprendre le thème et d'offrir une vision qui mette en cohérence les aspects doctrinaux et pastoraux, car « tout enseignement de la doctrine doit se situer dans l’attitude évangélisatrice qui éveille l’adhésion du cœur avec la proximité, l’amour et le témoignage »[3].
I. La bénédiction dans le sacrement du mariage
4. La récente réponse du Saint-Père François à la deuxième des cinq questions posées par deux Cardinaux[4] offre l'occasion d'approfondir davantage la question, en particulier dans ses aspects pastoraux. Il s'agit d'éviter que « l’on [reconnaisse] comme mariage ce qui n’en est pas un »[5]. Par conséquent, sont inadmissibles les rites et les prières qui pourraient créer une confusion entre ce qui est constitutif du mariage, à savoir « une union exclusive, stable et indissoluble entre un homme et une femme, naturellement ouverte à la génération d’enfants »[6], et ce qui le contredit. Cette conviction est fondée sur la doctrine catholique pérenne du mariage. Ce n'est que dans ce contexte que les relations sexuelles trouvent leur sens naturel, propre et pleinement humain. La doctrine de l'Église sur ce point reste ferme.
5. C'est aussi la conception du mariage proposée par l'Évangile. C'est pourquoi, en ce qui concerne les bénédictions, l'Église a le droit et le devoir d'éviter tout type de rite qui pourrait contredire cette conviction ou prêter à confusion. Tel est également le sens du Responsum de l'ancienne Congrégation pour la Doctrine de la Foi, lorsqu’il affirme que l'Église n'a pas le pouvoir de donner des bénédictions aux unions entre personnes du même sexe.
6. Il faut souligner que, précisément dans le cas du rite du sacrement de mariage, il ne s'agit pas de n'importe quelle bénédiction, mais du geste réservé au ministre ordonné. Dans ce cas, la bénédiction du ministre ordonné est directement liée à l'union spécifique d'un homme et d'une femme qui, par leur consentement, établissent une alliance exclusive et indissoluble. Cela nous permet de mieux mettre en évidence le risque de confondre une bénédiction, donnée à toute autre union, avec le rite propre du sacrement de mariage.
II. Le sens des diverses bénédictions
7. La réponse du Saint-Père mentionnée ci-dessus nous invite par ailleurs à faire l'effort de développer et d'enrichir le sens des bénédictions.
8. Les bénédictions peuvent être considérées comme l'un des sacramentaux les plus répandus et en constante évolution. Elles conduisent en effet à saisir la présence de Dieu dans tous les événements de la vie et nous rappellent que, même dans l'usage des choses créées, l'être humain est invité à chercher Dieu, à l'aimer et à le servir fidèlement[7]. C'est pourquoi les bénédictions ont pour destinataires des personnes, des objets de culte et de dévotion, des images sacrées, des lieux de vie, de travail et de souffrance, des fruits de la terre et du labeur humain, et toutes les réalités créées qui renvoient au Créateur et qui, par leur beauté, le louent et le bénissent.
Le sens liturgique des rites de bénédiction
9. D'un point de vue strictement liturgique, la bénédiction exige que ce qui est béni soit conforme à la volonté de Dieu telle qu'elle est exprimée dans les enseignements de l'Église.
10. Les bénédictions sont en effet célébrées en vertu de la foi et sont ordonnées à la louange de Dieu et au profit spirituel de son peuple. Comme l'explique le Rituel romain, « pour que cette fin soit plus évidente, selon l'ancienne tradition, les formules de bénédiction ont avant tout pour but de rendre gloire à Dieu pour ses dons, de demander ses faveurs et de vaincre le pouvoir du malin dans le monde »[8]. C'est pourquoi ceux qui invoquent la bénédiction de Dieu par l'intermédiaire de l'Église sont invités à intensifier « leurs dispositions, en se laissant guider par cette foi pour laquelle tout est possible » et à se confier à « cet amour qui pousse à observer les commandements de Dieu »[9]. C'est pourquoi, si d’un côté « il y a toujours et partout l'occasion de louer, d'invoquer et de rendre grâce à Dieu par le Christ, dans l'Esprit Saint », il faut veiller de l’autre à « ce qu'il ne s'agisse pas de choses, de lieux ou d'événements contraires à la loi ou à l'esprit de l'Évangile »[10]. Ceci est une compréhension liturgique des bénédictions, en tant qu’elles deviennent des rites officiellement proposés par l'Église.
11. Se fondant sur ces considérations, la Note explicative du Responsum cité plus haut de l'ancienne Congrégation pour la Doctrine de la Foi rappelle que, lorsqu'une bénédiction est invoquée sur certaines relations humaines au moyen d'un rite liturgique approprié, il est nécessaire que ce qui est béni puisse correspondre aux desseins de Dieu inscrits dans la Création et pleinement révélés par le Christ Seigneur. C'est pourquoi, étant donné que l'Église a toujours considéré comme moralement licites uniquement les relations sexuelles vécues dans le cadre du mariage, elle n'a pas le pouvoir de conférer sa bénédiction liturgique lorsque celle-ci peut, d'une certaine manière, offrir une forme de légitimité morale à une union qui se présente comme un mariage ou à une pratique sexuelle extra maritale. La substance de cette prise de position a été réitérée par le Saint-Père dans ses Respuestas aux Dubia de deux Cardinaux.
12. Il faut aussi éviter le risque de réduire le sens des bénédictions à ce seul point de vue, car cela nous conduirait à exiger pour une simple bénédiction les mêmes conditions morales que celles qui sont exigées pour la réception des sacrements. Ce risque exige que nous élargissions encore cette perspective. En effet, le danger existe qu'un geste pastoral, si aimé et si répandu, soit soumis à trop de conditions morales préalables qui, sous prétexte de contrôle, pourraient obscurcir la force inconditionnelle de l'amour de Dieu sur lequel se fonde le geste de la bénédiction.
13. C'est précisément à cet égard que le Pape François nous a exhortés à ne pas « perdre la charité pastorale qui doit passer par toutes nos décisions et nos attitudes » et à éviter de « nous constituer en juges qui ne font que refuser, rejeter, exclure »[11]. Répondons donc à sa proposition en développant une compréhension plus large des bénédictions.
Les bénédictions dans l’Écriture Sainte
14. Pour réfléchir aux bénédictions, en recueillant différents points de vue, nous devons nous laisser éclairer avant tout par la voix de l'Écriture Sainte.
15. « Que le Seigneur te bénisse et te garde. Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage, qu'il te prenne en grâce. Que le Seigneur tourne vers toi son visage, qu’il t'apporte la paix » (Nb 6, 24-26). Cette « bénédiction sacerdotale » que nous trouvons dans l'Ancien Testament, plus précisément dans le livre des Nombres, a un caractère « descendant » puisqu'elle représente l'invocation de la bénédiction qui descend de Dieu sur l'homme : elle constitue l'un des plus anciens textes de bénédiction divine. Il y a ensuite un deuxième type de bénédiction que nous trouvons dans les pages bibliques, celle qui « monte » de la terre vers le ciel, vers Dieu. La bénédiction équivaut alors à louer, célébrer, remercier Dieu pour sa miséricorde et sa fidélité, pour les merveilles qu'il a créées et pour tout ce qui est arrivé par sa volonté : « Bénis le Seigneur, ô mon âme, bénis son nom très saint, tout mon être » (Ps 103,1).
16. A Dieu qui bénit, nous aussi, nous répondons par la bénédiction. Melkisédek, roi de Salem, bénit Abraham (cf. Gn 14, 19) ; Rébecca est bénie par sa famille juste avant de devenir la femme d'Isaac (cf. Gn 24, 60), qui à son tour bénit son fils Jacob (cf. Gn 27, 27). Jacob bénit Pharaon (cf. Gn 47, 10), ses petits-fils Éphraïm et Manassé (cf. Gn 48, 20) et ses douze fils (cf. Gn 49, 28). Moïse et Aaron bénissent la communauté (cf. Ex 39, 43 ; Lv 9, 22). Les chefs de famille bénissent leurs enfants lors des mariages, avant d'entreprendre un voyage, à l'approche de la mort. Ces bénédictions apparaissent ainsi comme un don surabondant et inconditionnel.
17. La bénédiction présente dans le Nouveau Testament conserve essentiellement la signification de l'Ancien Testament. Nous retrouvons le don divin qui « descend », l'action de grâce de l'homme qui « monte » et la bénédiction donnée par l'homme qui « s'étend » vers ses semblables. Zacharie, ayant retrouvé l'usage de la parole, bénit le Seigneur pour ses merveilles (cf. Lc 1, 64). Le vieillard Siméon, tenant dans ses bras le nouveau-né Jésus, bénit Dieu pour lui avoir accordé la grâce de contempler le Messie sauveur, puis il bénit également ses parents Marie et Joseph (cf. Lc 2, 34). Jésus bénit le Père, dans le célèbre hymne de louange et de jubilation qui lui est adressé : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange » (Mt 11,25).
18. Dans la continuité de l'Ancien Testament, la bénédiction en Jésus n'est pas seulement ascendante, se référant au Père, mais aussi descendante, répandue sur les autres comme un geste de grâce, de protection et de bonté. Jésus lui-même a mis en œuvre et encouragé cette pratique. Par exemple, il bénit les enfants : « Il les embrassait et les bénissait en leur imposant les mains » (Mc 10,16). Et la vie terrestre de Jésus se terminera précisément par une dernière bénédiction réservée aux Onze, peu avant de monter vers le Père : « Et, levant les mains, il les bénit. Or, tandis qu’il les bénissait, il se sépara d'eux et il était emporté au ciel » (Lc 24, 50-51). La dernière image de Jésus sur la terre, ce sont ses mains levées, en train de bénir.
19. Dans son mystère d'amour, à travers le Christ, Dieu communique à son Église le pouvoir de bénir. Accordée par Dieu à l'être humain et octroyée par lui à son prochain, la bénédiction se transforme en inclusion, en solidarité et en pacification. C'est un message positif de réconfort, de sollicitude et d'encouragement. La bénédiction exprime l'étreinte miséricordieuse de Dieu et la maternité de l'Église qui invite les fidèles à avoir les mêmes sentiments que Dieu envers leurs frères et sœurs.
Une compréhension théologico-pastorale des bénédictions
20. Celui qui demande une bénédiction montre qu'il a besoin de la présence salvifique de Dieu dans son histoire, et celui qui demande une bénédiction à l'Église reconnaît l'Église comme sacrement du salut que Dieu offre. Chercher une bénédiction dans l'Église, c'est admettre que la vie de l'Église jaillit du sein de la miséricorde de Dieu et nous aide à avancer, à mieux vivre, à répondre à la volonté du Seigneur.
21. Pour nous aider à comprendre la valeur d'une approche plus pastorale des bénédictions, le Pape François nous a invités à contempler, avec une attitude de foi et de miséricorde paternelle, le fait que « lorsqu’on demande une bénédiction, il s’agit d’une demande d’aide adressée à Dieu, d’une prière pour pouvoir vivre mieux, d’une confiance en un Père qui peut nous aider à vivre mieux »[12]. Cette demande doit être valorisée, accompagnée et accueillie avec gratitude. Les personnes qui viennent spontanément demander une bénédiction manifestent par cette demande leur ouverture sincère à la transcendance, la confiance de leur cœur qui ne s'appuie pas uniquement sur leurs propres forces, leur besoin de Dieu et leur désir de sortir de l'étroitesse de ce monde refermé sur lui-même.
22. Comme nous l'enseigne Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, au-delà de cette confiance « il n’y a pas d’autre chemin pour nous conduire à l’Amour qui donne tout. Par la confiance, la source de la grâce déborde dans nos vies [...]. L’attitude la plus appropriée est donc de mettre la confiance du cœur hors de soi-même, en la miséricorde infinie d’un Dieu qui aime sans limites [...]. Le péché du monde est immense, mais il n’est pas infini. En revanche, l’amour miséricordieux du Rédempteur est infini »[13].
23. Lorsque ces expressions de la foi sont considérées en dehors d'un cadre liturgique, on se trouve dans un domaine de plus grande spontanéité et liberté, mais « le caractère facultatif des pieux exercices ne peut en aucun cas signifier une quelconque méconnaissance, ni même le mépris à leur égard. L’attitude juste qu’il convient d’adopter est, au contraire, celle qui consiste à valoriser d’une manière adéquate et avec sagesse, les richesses non négligeables de la piété populaire, avec ses potentialités »[14]. Les bénédictions deviennent ainsi une ressource pastorale à valoriser plutôt qu'un risque ou un problème.
24. Considérées du point de vue de la pastorale populaire, les bénédictions doivent être évaluées comme des actes de dévotion qui « ont une place qui leur est propre, en dehors de la célébration de l’Eucharistie et des autres sacrements [...]. Le langage, le rythme, la configuration, les accents théologiques de la piété populaire se différencient bien des éléments correspondants dans les actions liturgiques ». Pour la même raison, « il faut éviter de qualifier les pieux exercices de “célébrations liturgiques”, car ils doivent conserver leur propre style, leur simplicité et leur langage particulier »[15].
25. En outre, l'Église doit éviter de faire reposer sa pratique pastorale sur la fixité de certains schémas doctrinaux ou disciplinaires, surtout lorsqu'ils donnent lieu à « un élitisme narcissique et autoritaire, où, au lieu d’évangéliser, on analyse et classifie les autres, et, au lieu de faciliter l’accès à la grâce, les énergies s’usent dans le contrôle »[16]. Par conséquent, lorsque des personnes invoquent une bénédiction, une analyse morale exhaustive ne devrait pas être posée comme condition préalable à l'octroi de cette bénédiction. Aucune perfection morale préalable ne doit être exigée de leur part.
26. Dans cette perspective, les Respuestas du Saint-Père aident à mieux approfondir, d'un point de vue pastoral, la prise de position formulée par l'ancienne Congrégation pour la Doctrine de la Foi en 2021, puisqu'elles invitent en fait à un discernement sur la possibilité de « formes de bénédiction, demandées par une ou plusieurs personnes, qui ne véhiculent pas une conception erronée du mariage »[17] et qui tiennent également compte du fait que, dans des situations moralement inacceptables d'un point de vue objectif, « la charité pastorale elle-même exige que nous ne traitions pas simplement de “pécheurs” d’autres personnes dont la culpabilité ou la responsabilité peuvent être atténuées par divers facteurs qui ont une incidence sur l’imputabilité subjective »[18].
27. Dans la catéchèse citée au début de cette Déclaration, le Pape François a proposé une description de ce type de bénédictions qui sont offertes à tous, sans rien demander. Il vaut la peine de lire avec un cœur ouvert ces mots qui nous aident à saisir le sens pastoral des bénédictions offertes sans condition : « C'est Dieu qui bénit. Dans les premières pages de la Bible, c'est une répétition incessante de bénédictions. Dieu bénit, mais les hommes aussi bénissent, et très vite on découvre que la bénédiction possède une force spéciale, qui accompagne pendant toute sa vie celui qui la reçoit, et qui dispose le cœur de l'homme à se laisser changer par Dieu [...]. Nous sommes plus importants pour Dieu que tous les péchés que nous pouvons commettre, car Il est père, Il est mère, Il est amour pur, Il nous a bénis pour toujours. Et Il ne cessera jamais de nous bénir. Une expérience forte est de lire ces textes bibliques de bénédiction dans une prison, ou dans une communauté de réinsertion. Faire sentir à ces personnes qu'elles restent bénies malgré leurs graves erreurs, que le Père céleste continue à vouloir leur bien et à espérer qu'elles s'ouvrent finalement au bien. Même si leurs parents les plus proches les ont abandonnées, parce qu'ils les jugent désormais irrécupérables, pour Dieu ce sont toujours ses enfants. »[19].
28. Il existe de nombreuses occasions où les personnes viennent spontanément demander une bénédiction, que ce soit lors de pèlerinages, dans des sanctuaires, ou même dans la rue lorsqu'elles rencontrent un prêtre. A titre d'exemple, nous pouvons nous référer au livre liturgique De Benedictionibus, qui propose une série de rites de bénédiction pour les personnes : personnes âgées, malades, participants à la catéchèse ou à une réunion de prière, pèlerins, personnes qui partent en voyage, groupes et associations de bénévoles, etc. Ces bénédictions s'adressent à tous, personne ne doit en être exclu. Dans l'introduction du Rite de bénédiction des personnes âgées, par exemple, il est indiqué que le but de la bénédiction « est d'exprimer aux personnes âgées un témoignage fraternel de respect et de gratitude, et de remercier le Seigneur avec elles pour les bienfaits qu'elles ont reçus de lui et pour les bonnes actions qu'elles ont accomplies avec son aide »[20]. Dans ce cas, l'objet de la bénédiction est la personne âgée, pour laquelle et avec laquelle on rend grâce à Dieu pour les bonnes actions qu'elle a accomplies et pour les bienfaits qu'elle a reçus. Personne ne peut être exclu de cette action de grâce et chacun, même s'il vit dans des situations qui ne sont pas conformes au plan du Créateur, a des éléments positifs pour lesquels il peut louer le Seigneur.
29. Du point de vue de la dimension ascendante, lorsqu'on prend conscience des dons du Seigneur et de son amour inconditionnel, même dans des situations de péché, en particulier lorsqu'une prière est entendue, le cœur du croyant élève sa louange et sa bénédiction vers Dieu. Cette forme de bénédiction n'est interdite à personne. Chacun - individuellement ou en union avec d'autres - peut élever sa louange et sa gratitude à Dieu.
30. Mais le sens populaire de la bénédiction inclut aussi la valeur de la bénédiction descendante. Si « il n’est pas opportun qu’un diocèse, une Conférence des évêques ou toute autre structure ecclésiale mette en place constamment et officiellement des procédures ou des règles pour toutes sortes de questions »[21], la prudence et la sagesse pastorales peuvent suggérer que, pour éviter de graves formes de scandale ou de confusion parmi les fidèles, le ministre ordonné s'associe aux prières des personnes qui, bien que vivant une union qui ne peut en aucun cas être comparée au mariage, désirent se confier au Seigneur et à sa miséricorde, invoquer son aide et être guidées vers une plus grande compréhension de son dessein d'amour et de vérité.
III. Bénédiction des couples en situation irrégulière et des couples de même sexe
31. Dans l'horizon ainsi tracé, il est possible de bénir les couples en situation irrégulière et les couples de même sexe, sous une forme qui ne doit pas être fixée rituellement par les autorités ecclésiales, afin de ne pas créer de confusion avec la bénédiction propre au sacrement du mariage. Dans ces cas, on donne une bénédiction qui n'a pas seulement une valeur ascendante, mais qui est aussi l'invocation d'une bénédiction descendante de Dieu lui-même sur ceux qui, se reconnaissant indigents et ayant besoin de son aide, ne revendiquent pas la légitimité de leur propre statut, mais demandent que tout ce qui est vrai, bon et humainement valable dans leur vie et dans leurs relations soit investi, guéri et élevé par la présence de l'Esprit Saint. Ces formes de bénédiction expriment une supplication à Dieu pour qu'il accorde les aides qui proviennent des impulsions de son Esprit – que la théologie classique appelle « grâces actuelles » – afin que les relations humaines puissent mûrir et grandir dans la fidélité au message de l'Évangile, se libérer de leurs imperfections et de leurs fragilités et s'exprimer dans la dimension toujours plus grande de l'amour divin.
32. La grâce de Dieu agit en effet dans la vie de ceux qui ne se prétendent pas justes mais se reconnaissent humblement pécheurs comme tout le monde. Elle est capable de tout orienter selon les desseins mystérieux et imprévisibles de Dieu. C'est pourquoi, avec une sagesse et une maternité inlassables, l'Église accueille tous ceux qui s'approchent de Dieu avec un cœur humble, en les accompagnant avec ces aides spirituelles qui permettent à tous de comprendre et de réaliser pleinement la volonté de Dieu dans leur vie[22].
33. Cette bénédiction, bien qu'elle ne fasse pas partie d'un rite liturgique[23], unit la prière d'intercession à l'invocation de l'aide de Dieu par ceux qui s'adressent humblement à lui. Dieu ne rejette jamais celui qui s'approche de lui ! Au fond, la bénédiction offre aux personnes un moyen d'accroître leur confiance en Dieu. La demande de bénédiction exprime et nourrit l'ouverture à la transcendance, la piété, la proximité de Dieu dans les mille circonstances concrètes de la vie, et cela n'est pas rien dans le monde où nous vivons. C'est une semence de l'Esprit Saint qu'il faut nourrir et non entraver.
34. La liturgie de l'Église elle-même nous invite à cette attitude de confiance, même au milieu de nos péchés, de nos manques de mérite, de nos faiblesses et de nos confusions, comme en témoigne cette très belle collecte tirée du Missel romain : « Dieu éternel et tout-puissant, dans ta tendresse inépuisable tu combles ceux qui t’implorent bien au-delà de leurs mérites et de leurs désirs ; répands sur nous ta miséricorde en délivrant notre conscience de ce qui l’inquiète et en donnant plus que nous n'osons demander » (XXVIIe Dimanche du Temps Ordinaire). Combien de fois, en effet, à travers une simple bénédiction du pasteur, qui par ce geste ne prétend pas sanctionner ou légitimer quoi que ce soit, les personnes peuvent-elles faire l'expérience de la proximité du Père, « bien au-delà de leurs mérites et de leurs désirs ».
35. C'est pourquoi la sensibilité pastorale des ministres ordonnés doit également être éduquée à effectuer spontanément des bénédictions qui ne se trouvent pas dans le Rituel des bénédictions.
36. En ce sens, il est essentiel de comprendre la préoccupation du Pape pour que ces bénédictions non ritualisées ne cessent pas d'être un simple geste qui constitue un moyen efficace pour accroître la confiance en Dieu des personnes qui le demandent, en évitant qu’elles deviennent un acte liturgique ou semi-liturgique, semblable à un sacrement. Cela constituerait un grave appauvrissement, car car ce serait soumettre un geste de grande valeur dans la piété populaire à un contrôle excessif, qui priverait les ministres de la liberté et de la spontanéité dans l'accompagnement pastoral de la vie des personnes.
37. À cet égard, viennent à l'esprit les paroles suivantes du Saint-Père, en partie déjà citées : « Les décisions qui, en des circonstances déterminées, peuvent relever de la prudence pastorale, ne doivent pas nécessairement être converties en normes. En d’autres termes, il n’est pas opportun qu’un diocèse, une Conférence des évêques ou toute autre structure ecclésiale mette en place constamment et officiellement des procédures ou des règles pour toutes sortes de questions [...]. Le droit canonique ne doit ni ne peut tout embrasser, et les Conférences épiscopales ne peuvent pas non plus prétendre faire cela avec leurs divers documents et protocoles, parce que la vie de l’Église passe par de nombreux canaux outre les canaux normatifs »[24]. Le pape François a ainsi rappelé que tout « ce qui fait partie d’un discernement pratique face à une situation particulière ne peut être élevé à la catégorie d’une norme », car cela « donnerait lieu à une casuistique insupportable »[25].
38. C'est pourquoi il ne faut ni promouvoir ni prévoir un rituel de bénédiction des couples en situation irrégulière, mais il ne faut pas non plus empêcher ou interdire la proximité de l'Église avec toute situation où l'on recherche l'aide de Dieu au moyen d'une simple bénédiction. Dans la courte prière qui peut précéder cette bénédiction spontanée, le ministre ordonné pourrait demander pour eux la paix, la santé, un esprit de patience, de dialogue et d'entraide, mais aussi la lumière et la force de Dieu pour pouvoir accomplir pleinement sa volonté.
39. En tout état de cause, précisément pour éviter toute forme de confusion ou de scandale, lorsque la prière de bénédiction, bien qu'exprimée en dehors des rites prescrits par les livres liturgiques, est demandée par un couple en situation irrégulière, cette bénédiction ne sera jamais accomplie en même temps que les rites civils d'union, ni même en relation avec eux. Ni non plus avec des vêtements, des gestes ou des paroles propres au mariage. Il en va de même lorsque la bénédiction est demandée par un couple de même sexe.
40. Une telle bénédiction peut en revanche trouver sa place dans d'autres contextes, comme la visite d'un sanctuaire, la rencontre avec un prêtre, une prière récitée en groupe ou lors d'un pèlerinage. En effet, par ces bénédictions, qui ne sont pas données selon les formes rituelles propres à la liturgie, mais plutôt comme une expression du cœur maternel de l'Église, semblables à celles qui jaillissent des profondeurs de la piété populaire, on n'entend pas légitimer quoi que ce soit, mais seulement ouvrir sa vie à Dieu, lui demander son aide pour mieux vivre, et invoquer aussi l'Esprit Saint pour que les valeurs de l'Évangile soient vécues avec une plus grande fidélité.
41. Ce qui est dit dans la présente Déclaration sur la bénédiction des couples de même sexe est suffisant pour guider le discernement prudent et paternel des ministres ordonnés à cet égard. En plus des indications ci-dessus, on ne doit donc pas attendre d'autres réponses sur d'éventuelles dispositions pour réglementer les détails ou les aspects pratiques quant à des bénédictions de cette sorte[26].
IV. L’Église est le sacrement de l’amour infini de Dieu
42. L'Église continue d'élever les prières et les supplications que le Christ lui-même, avec de grands cris et des larmes, a offertes pendant les jours de sa vie terrestre (cf. He 5, 7) et qui, pour cette raison même, jouissent d'une efficacité particulière. Ainsi, « ce n’est pas seulement par la charité, par l'exemple et par les œuvres de pénitence, mais également par la prière que la communauté ecclésiale exerce un véritable rôle maternel envers les âmes pour les amener au Christ »[27].
43. L'Église est ainsi le sacrement de l'amour infini de Dieu. C'est pourquoi, même lorsque la relation avec Dieu est obscurcie par le péché, il est toujours possible de demander une bénédiction, en lui tendant la main, comme l'a fait Pierre dans la tempête lorsqu'il a crié à Jésus : « Seigneur, sauve-moi ! » (Mt 14, 30). Désirer et recevoir une bénédiction peut être le bien possible dans certaines situations. Le Pape François nous rappelle qu' « un petit pas, au milieu de grandes limites humaines, peut être plus apprécié de Dieu que la vie extérieurement correcte de celui qui passe ses jours sans avoir à affronter d’importantes difficultés »[28]. Ainsi, « resplendit la beauté de l’amour salvifique de Dieu manifesté en Jésus Christ mort et ressuscité »[29].
44. Toute bénédiction sera l'occasion d'une nouvelle proclamation du kérygme, une invitation à se rapprocher toujours plus de l'amour du Christ. Le pape Benoît XVI enseignait : « Comme Marie, l’Église est médiatrice de la bénédiction de Dieu pour le monde : elle la reçoit en accueillant Jésus et la transmet en portant Jésus. Il est lui la miséricorde et la paix que le monde ne peut se donner de lui-même et dont il a besoin toujours, comme et plus que du pain »[30].
45. Compte tenu de ce qui précède, et suivant l'enseignement qui fait autorité du Saint-Père François, ce Dicastère souhaite finalement rappeler que « c'est la racine de la douceur chrétienne, la capacité de se sentir bénis et la capacité de bénir. [...]. Ce monde a besoin de bénédiction et nous pouvons donner la bénédiction et recevoir la bénédiction. Le Père nous aime. Et il ne nous reste que la joie de le bénir et la joie de lui rendre grâce, et d'apprendre de Lui à ne pas maudire, mais à bénir »[31]. Ainsi, tous les frères et sœurs pourront sentir dans l'Église qu'ils sont toujours des pèlerins, toujours des mendiants, toujours aimés et, malgré tout, toujours bénis.
Víctor Manuel Card. FERNÁNDEZ
Préfet
Préfet
Mons. Armando MATTEO
Secrétaire pour la Section Doctrinale
Secrétaire pour la Section Doctrinale
Ex Audientia Die 18 décembre 2023,
François
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[1] François, Catéchèse sur la prière : la bénédiction (2 décembre 2020), L’Osservatore Romano, 2 décembre 2020, p. 8.
[2] Cf. Congregatio pro Doctrina Fidei, «Responsum» ad «dubium» de benedictione unionem personarum eiusdem sexus et Nota esplicativa, AAS 113 (2021), 431-434.
[3] François, Exhort. ap. Evangelii gaudium (24 novembre 2013), n. 42, AAS 105 (2013), 1037-1038.
[4] Cf. François, Respuestas a los Dubia propuestos por dos Cardenales (11 juillet 2023).
[5] Ibidem, ad dubium 2, c.
[6] Ibidem, ad dubium 2, a.
[7] Cf. Rituale Romanum ex decreto Sacrosancti Oecumenici Concilii Vaticani II instauratum auctoritate Ioannis Pauli PP. II promulgatum, De Benedictionibus, Editio typica, Praenotanda, Typis Polyglottis Vaticanis, Civitate Vaticana 1985, n. 12.
[8] Ibidem, n. 11: “Quo autem clarius hoc pateat, antiqua ex traditione, formulae benedictionum eo spectant ut imprimis Deum pro eius donis glorificent eiusque impetrent beneficia atque maligni potestatem in mundo compescant.”
[9] Ibidem, n. 15 : “Quare illi qui benedictionem Dei per Ecclesiam expostulant, dispositiones suas ea fide confirment, cui omnia sunt possibilia; spe innitantur, quae non confundit; caritate praesertim vivificentur, quae mandata Dei servanda urget.”
[10] Ibidem, n. 13 : “Semper ergo et ubique occasio praebetur Deum per Christum in Spiritu Sancto laudandi, invocandi eique gratias reddendi, dummodo agatur de rebus, locis, vel adiunctis quae normae vel spiritui Evangelii non contradicant.”
[11] François, Respuestas a los Dubia propuestos por dos Cardenales, ad dubium 2, d.
[12] Ibidem, ad dubium 2, e.
[13] François, Exhort. ap. C’est la confiance (15 octobre 2023), nn. 2, 20, 29.
[14] Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, Directoire sur la piété populaire et la liturgie. Principes et orientations, Libreria Editrice Vaticana, Città del Vaticano 2002, n. 12.
[15] Ibidem, n. 13.
[16] François, Exhort. ap. Evangelii gaudium (24 novembre 2013), n. 94, AAS 105 (2013), 1060.
[17] François, Respuestas a los Dubia propuestos por dos Cardenales, ad dubium 2, e.
[18] Ibidem, ad dubium 2, f.
[19] François, Catéchèse sur la prière : la bénédiction (2 décembre 2020), L’Osservatore Romano, 2 décembre 2020, p. 8.
[20] De Benedictionibus, n. 258 : “Haec benedictio ad hoc tendit ut ipsi senes a fratribus testimonium accipiant reverentiae grataeque mentis, dum simul cum ipsis Domino gratias reddimus pro beneficiis ab eo acceptis et pro bonis operibus eo adiuvante peractis.”
[21] François, Respuestas a los Dubia propuestos por dos Cardenales, ad dubium 2, g.
[22] François, Exhort. ap. post-synodale Amoris laetitia (19 mars 2016), n. 250, AAS 108 (2016), 412-413.
[23] Cf. Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, Directoire sur la piété populaire et la liturgie. Principes et orientations, Libreria Editrice Vaticana, Città del Vaticano 2002, n. 13 : « La différence objective entre, d’une part, les pieux exercices et les pratiques de dévotion, et, d’autre part, la Liturgie, doit apparaître clairement dans les expressions du culte chrétien. […] les actes de piété et de dévotion ont une place qui leur est propre, en dehors de la célébration de l’Eucharistie et des autres sacrements ».
[24] François, Respuestas a los Dubia propuestos por dos Cardenales, ad dubium 2, g.
[25] François, Exhort. ap. post-synodale Amoris laetitia (19 mars 2016), n. 304, AAS 108 (2016), 436.
[26] Cf. ibidem.
[27] Officium Divinum ex decreto Sacrosancti Oecumenici Concilii Vaticani II instauratum auctoritate Pauli PP. VI promulgatum, Liturgia Horarum iuxta Ritum Romanum, Institutio Generalis de Liturgia Horarum, Editio typica altera, Libreria Editrice Vaticana, Città del Vaticano 1985, n. 17 : « Itaque non tantum caritate, exemplo et paenitentiae operibus, sed etiam oratione ecclesialis communitas verum erga animas ad Christum adducendas maternum munus exercet ».
[28] François, Exhort. ap. Evangelii gaudium (24 novembre 2013), n. 44, AAS 105 (2013), 1038-1039.
[29] Ibidem, n. 36, AAS 105 (2013), 1035.
[30] Benoît XVI, Homélie de la Messe en la Solennité de Sainte Marie Mère de Dieu, XLVe Journée mondiale de la Paix, Basilique Saint-Pierre (1er janvier 2012), Insegnamenti VIII, 1 (2012), 3.
[31] François, Catéchèse sur la prière : la bénédiction (2 décembre 2020), L’Osservatore Romano, 2 décembre 2020, p. 8.
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Re: ACTUS au JOUR le JOUR
Il n'a jamais été question de bénir des mariages POUR DES COUPLES DE MÊME SEXE...
Pourtant c'est ce que reprochent les journaux `POTINS...
-------------------------------
FIDUCIA SUPPLICANS
qui se traduit Confiance suppliante
du pécheur devant la miséricorde de Dieu...
La raison de cet appel à demander l'assistance d'une bénédiction
se place bien face aux sociétés changeantes de par le monde
qui reformulent tout cadre exclusif qu'elles jugent incompatible
envers les tolérances, quelles qu'elles soient, qu'elles projettent d'établir.
Devant cette permissivité
Fiducia Supplicans rappelle la responsabilité de chacun, ayant opté pour cette permissivité,
à une plus profonde réflexion devant des engagements plus demandant...
Cela n'est pas sans nous rappeler que ''là où le péché abonde, la grâce surabonde'' (Romains 5: 20)-.
L'Église rappelle ainsi la responsabilité de chacun imputable de son choix de vie
qui ne doit pas oublier la réflexion sur le sens de la vie et de ses engagements moraux, d'une part...
mais davantage vers une dimension qui ne doit pas être oubliée...
Donc, SI les sociétés sont permissives, la demande des bénédictions, quant à elle, devient en contrepartie
l'instance d'un rappel sur la responsabilité morale de chacun moralement questionnable,
mais davantage sur les réflexions plus spirituelles qu'aucun des baptisés ne peut éviter d'approfondir par la réflexion....
Chacun sera jugé et pesé (cela ne change pas):
Le manque de charité donnera un verdict contre les bonnes consciences d'elles-mêmes
qui se sont crues sauves parce qu'elles exprimaient des paroles d'Évangile...
mais sans miséricorde... elles ne pourront recevoir la miséricorde. (Matthieu 7: 22 et ss)
Fiducia Supplicans n'est pas sans rappeler la responsabilité de chacun sur les exigences de l'Évangile...
Beaucoup de médias ne mentionnent pas le véritable sens de ces propos...
Rappel:
21. Pour nous aider à comprendre la valeur d'une approche plus pastorale des bénédictions, le Pape François nous a invités à contempler, avec une attitude de foi et de miséricorde paternelle, le fait que « lorsqu’on demande une bénédiction, il s’agit d’une demande d’aide adressée à Dieu, d’une prière pour pouvoir vivre mieux, d’une confiance en un Père qui peut nous aider à vivre mieux »[12]. Cette demande doit être valorisée, accompagnée et accueillie avec gratitude. Les personnes qui viennent spontanément demander une bénédiction manifestent par cette demande leur ouverture sincère à la transcendance, la confiance de leur cœur qui ne s'appuie pas uniquement sur leurs propres forces, leur besoin de Dieu et leur désir de sortir de l'étroitesse de ce monde refermé sur lui-même.
22. Comme nous l'enseigne Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, au-delà de cette confiance « il n’y a pas d’autre chemin pour nous conduire à l’Amour qui donne tout. Par la confiance, la source de la grâce déborde dans nos vies [...]. L’attitude la plus appropriée est donc de mettre la confiance du cœur hors de soi-même, en la miséricorde infinie d’un Dieu qui aime sans limites [...]. Le péché du monde est immense, mais il n’est pas infini. En revanche, l’amour miséricordieux du Rédempteur est infini »[13].
-------------------
Les textes officiels aident à tout individu ayant une vie sexuelle hors norme, à se questionner.
Cela donne à réfléchir en même temps sur la définition d'un mariage véritable et de son but
entre un homme et une femme.
Fiducia Supplicans n'est pas une approbation sur les activités sexuelles hors norme...
https://fr.aleteia.org/2023/12/19/document-fiducia-supplicans-la-declaration-du-vatican-sur-la-benediction-des-couples-irreguliers/
Le dicastère pour la Doctrine de la foi a publié le 18 décembre "Fiducia supplicans", un document par lequel le Vatican ouvre la possibilité de bénir les couples de même sexe dans le cadre d'un "geste pastoral" et en dehors de toute liturgie. Retrouvez ci-dessous l'intégralité du texte.
La présente Déclaration prend en considération diverses questions qui ont été soumises à ce Dicastère, tant au cours des années passées que plus récemment. Pour sa rédaction, comme il est d’usage, des experts ont été consultés, un processus de rédaction adéquat a été mis en œuvre et le projet a été discuté lors du Congresso de la Section Doctrinale du Dicastère. Pendant cette période de rédaction du document, les discussions avec le Saint-Père n’ont pas manqué. La Déclaration a finalement été soumise au Saint-Père, qui l’a approuvée en y apposant sa signature.
Au cours de l’étude du sujet de ce document, la réponse du Saint-Père aux Dubia de certains Cardinaux a été rendue publique, qui a apporté des éclaircissements importants pour la réflexion maintenant proposée ici et qui représente un élément décisif pour le travail du Dicastère. Étant donné que « la Curie romaine est avant tout un instrument au service du successeur de Pierre » (Const. ap. Praedicate Evangelium, II, 1), notre travail doit favoriser, outre la compréhension de la doctrine pérenne de l’Église, la réception de l’enseignement du Saint-Père.
Comme dans la réponse déjà mentionnée du Saint-Père aux Dubia de deux Cardinaux, cette déclaration reste ferme sur la doctrine traditionnelle de l’Église concernant le mariage, n’autorisant aucun type de rite liturgique ou de bénédiction similaire à un rite liturgique qui pourrait prêter à confusion. La valeur de ce document, cependant, est qu’il offre une contribution spécifique et innovante à la signification pastorale des bénédictions, qui permet d’en élargir et enrichir la compréhension classique, étroitement liée à une perspective liturgique. Cette réflexion théologique, basée sur la vision pastorale du Pape François, implique un réel développement par rapport à ce qui a été dit sur les bénédictions dans le Magistère et les textes officiels de l’Église. Pour cette raison, le texte a pris la forme d’une « Déclaration ».
Et c’est précisément dans ce contexte que l’on peut comprendre la possibilité de bénir les couples en situation irrégulière et les couples de même sexe, sans valider officiellement leur statut ni modifier en quoi que ce soit l’enseignement pérenne de l’Église sur le mariage.
La présente Déclaration se veut également un hommage au Peuple fidèle de Dieu, qui adore le Seigneur avec tant de gestes de profonde confiance en sa miséricorde et qui, dans cette attitude, vient constamment demander une bénédiction à la Mère Église.
Víctor Manuel Card. FERNÁNDEZ
Préfet
Pourtant c'est ce que reprochent les journaux `POTINS...
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FIDUCIA SUPPLICANS
qui se traduit Confiance suppliante
du pécheur devant la miséricorde de Dieu...
La raison de cet appel à demander l'assistance d'une bénédiction
se place bien face aux sociétés changeantes de par le monde
qui reformulent tout cadre exclusif qu'elles jugent incompatible
envers les tolérances, quelles qu'elles soient, qu'elles projettent d'établir.
Devant cette permissivité
Fiducia Supplicans rappelle la responsabilité de chacun, ayant opté pour cette permissivité,
à une plus profonde réflexion devant des engagements plus demandant...
Cela n'est pas sans nous rappeler que ''là où le péché abonde, la grâce surabonde'' (Romains 5: 20)-.
L'Église rappelle ainsi la responsabilité de chacun imputable de son choix de vie
qui ne doit pas oublier la réflexion sur le sens de la vie et de ses engagements moraux, d'une part...
mais davantage vers une dimension qui ne doit pas être oubliée...
Donc, SI les sociétés sont permissives, la demande des bénédictions, quant à elle, devient en contrepartie
l'instance d'un rappel sur la responsabilité morale de chacun moralement questionnable,
mais davantage sur les réflexions plus spirituelles qu'aucun des baptisés ne peut éviter d'approfondir par la réflexion....
Chacun sera jugé et pesé (cela ne change pas):
Le manque de charité donnera un verdict contre les bonnes consciences d'elles-mêmes
qui se sont crues sauves parce qu'elles exprimaient des paroles d'Évangile...
mais sans miséricorde... elles ne pourront recevoir la miséricorde. (Matthieu 7: 22 et ss)
Fiducia Supplicans n'est pas sans rappeler la responsabilité de chacun sur les exigences de l'Évangile...
Beaucoup de médias ne mentionnent pas le véritable sens de ces propos...
Rappel:
21. Pour nous aider à comprendre la valeur d'une approche plus pastorale des bénédictions, le Pape François nous a invités à contempler, avec une attitude de foi et de miséricorde paternelle, le fait que « lorsqu’on demande une bénédiction, il s’agit d’une demande d’aide adressée à Dieu, d’une prière pour pouvoir vivre mieux, d’une confiance en un Père qui peut nous aider à vivre mieux »[12]. Cette demande doit être valorisée, accompagnée et accueillie avec gratitude. Les personnes qui viennent spontanément demander une bénédiction manifestent par cette demande leur ouverture sincère à la transcendance, la confiance de leur cœur qui ne s'appuie pas uniquement sur leurs propres forces, leur besoin de Dieu et leur désir de sortir de l'étroitesse de ce monde refermé sur lui-même.
22. Comme nous l'enseigne Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, au-delà de cette confiance « il n’y a pas d’autre chemin pour nous conduire à l’Amour qui donne tout. Par la confiance, la source de la grâce déborde dans nos vies [...]. L’attitude la plus appropriée est donc de mettre la confiance du cœur hors de soi-même, en la miséricorde infinie d’un Dieu qui aime sans limites [...]. Le péché du monde est immense, mais il n’est pas infini. En revanche, l’amour miséricordieux du Rédempteur est infini »[13].
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Les textes officiels aident à tout individu ayant une vie sexuelle hors norme, à se questionner.
Cela donne à réfléchir en même temps sur la définition d'un mariage véritable et de son but
entre un homme et une femme.
Fiducia Supplicans n'est pas une approbation sur les activités sexuelles hors norme...
https://fr.aleteia.org/2023/12/19/document-fiducia-supplicans-la-declaration-du-vatican-sur-la-benediction-des-couples-irreguliers/
Le dicastère pour la Doctrine de la foi a publié le 18 décembre "Fiducia supplicans", un document par lequel le Vatican ouvre la possibilité de bénir les couples de même sexe dans le cadre d'un "geste pastoral" et en dehors de toute liturgie. Retrouvez ci-dessous l'intégralité du texte.
La présente Déclaration prend en considération diverses questions qui ont été soumises à ce Dicastère, tant au cours des années passées que plus récemment. Pour sa rédaction, comme il est d’usage, des experts ont été consultés, un processus de rédaction adéquat a été mis en œuvre et le projet a été discuté lors du Congresso de la Section Doctrinale du Dicastère. Pendant cette période de rédaction du document, les discussions avec le Saint-Père n’ont pas manqué. La Déclaration a finalement été soumise au Saint-Père, qui l’a approuvée en y apposant sa signature.
Au cours de l’étude du sujet de ce document, la réponse du Saint-Père aux Dubia de certains Cardinaux a été rendue publique, qui a apporté des éclaircissements importants pour la réflexion maintenant proposée ici et qui représente un élément décisif pour le travail du Dicastère. Étant donné que « la Curie romaine est avant tout un instrument au service du successeur de Pierre » (Const. ap. Praedicate Evangelium, II, 1), notre travail doit favoriser, outre la compréhension de la doctrine pérenne de l’Église, la réception de l’enseignement du Saint-Père.
Comme dans la réponse déjà mentionnée du Saint-Père aux Dubia de deux Cardinaux, cette déclaration reste ferme sur la doctrine traditionnelle de l’Église concernant le mariage, n’autorisant aucun type de rite liturgique ou de bénédiction similaire à un rite liturgique qui pourrait prêter à confusion. La valeur de ce document, cependant, est qu’il offre une contribution spécifique et innovante à la signification pastorale des bénédictions, qui permet d’en élargir et enrichir la compréhension classique, étroitement liée à une perspective liturgique. Cette réflexion théologique, basée sur la vision pastorale du Pape François, implique un réel développement par rapport à ce qui a été dit sur les bénédictions dans le Magistère et les textes officiels de l’Église. Pour cette raison, le texte a pris la forme d’une « Déclaration ».
Et c’est précisément dans ce contexte que l’on peut comprendre la possibilité de bénir les couples en situation irrégulière et les couples de même sexe, sans valider officiellement leur statut ni modifier en quoi que ce soit l’enseignement pérenne de l’Église sur le mariage.
La présente Déclaration se veut également un hommage au Peuple fidèle de Dieu, qui adore le Seigneur avec tant de gestes de profonde confiance en sa miséricorde et qui, dans cette attitude, vient constamment demander une bénédiction à la Mère Église.
Víctor Manuel Card. FERNÁNDEZ
Préfet
François d'Assise- Maître
- Messages : 2702
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: ACTUS au JOUR le JOUR
Tristan de Kerbiguet a écrit:Ce qui est incroyable c'est que , au sujet de la reconnaissance faciale, quand les chinois l'utilisent, c'est mal par contre chez nous, c'est bien.
On va encore me sortir le fameux, si t'as rien à te reprocher, c'est pas grave, et oui, je n'ai rien à me reprocher mais je trouve cela mal, on a déjà des caméras partout et je pense que ça suffit largement.
Personne n'a dit cela, montrez la source de cette affirmation.
C'est condamnable partout.
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32866
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
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