Loi immigration : «cette adoption va dans le sens d’une remise en question sans précédent des valeurs républicaines».

[Vladimir de Volog]

La tribune de plusieurs associations contre la Loi immigration : «cette adoption va dans le sens d’une remise en question sans précédent des valeurs républicaines».

Plus de 150 organisations, dont le Mouvement associatif, appellent à une mobilisation citoyenne pour dénoncer la loi qui remet en cause des principes républicains fondamentaux.

Le 19 décembre dernier, le Sénat et l’Assemblée nationale ont adopté à la majorité le projet de loi immigration. Cette adoption va dans le sens d’une remise en question sans précédent des valeurs républicaines. Instauration de quotas migratoires, conditionnement d’aides sociales à cinq ans de séjour régulier, conditionnalité de l’aide publique au développement, durcissement des conditions d’accès à la nationalité, mise en place d’une caution pour les étudiants étrangers sont autant de lignes rouges qui sont franchies.

Le texte va jusqu’à conditionner l’obtention d’un titre de séjour au respect des principes républicains à l’heure où nous nous nous en éloignons.

Au-delà de s’en prendre drastiquement au droit des étrangers, cette loi vient compliquer encore davantage le travail mené par les salariés et les bénévoles de nombreuses associations et structures de l’économie sociale et solidaire qui interviennent en aide aux plus démunis.

Ainsi, la loi prévoit des restrictions à l’hébergement d’urgence pour les personnes qui sont visées par une obligation de quitter le territoire, entravant plus encore la tâche pour les structures qui luttent contre la précarité. Ce n’est pas aux associations de cautionner la préférence nationale !

Au lieu de se saisir de leur expertise pour apporter des solutions concrètes et utiles, les parlementaires ont fait le choix de céder aux sirènes d’une extrême droite – qui se gargarise aujourd’hui d’une «victoire idéologique» – quitte à remettre en cause des principes républicains fondamentaux.

La situation n’est plus soutenable. Là où nous devrions combattre la xénophobie et le populisme, là où nous devrions donner à voir que l’immigration irrigue et enrichit la France, là où nous devrions chercher à réconcilier les Françaises et les Français, cette loi n’ajoute que de la division. Elle s’inscrit dans un contexte global où chaque jour nous tirons la sonnette d’alarme sur le déclin de nos libertés et sur le renoncement à nos principes fondamentaux.

Plus que jamais, il devient urgent de réinvestir le politique et d’opposer des solutions concrètes aux discours réactionnaires. Les associations offrent cette possibilité de traduire en actes des valeurs politiquesLe drame de cette loi est qu’elle continue à ajouter de la division et de l’autoritarisme là où nous devrions travailler au rassemblement et à la consolidation de notre démocratie. Ayons le courage d’opposer à la restriction des libertés, un véritable sursaut citoyen.

[Vladimir de Volog]

[Vladimir de Volog]

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[Vladimir de Volog]

[Vladimir de Volog]

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[Maledico Proditores]

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Des suceuses et des enc..és

[Maledico Proditores]

Deuxième journée du procès des exploiteurs présumés des petits voleurs du Trocadéro à Paris. Six Algériens comparaissent jusqu’à vendredi 12 janvier devant le tribunal correctionnel pour avoir drogué et poussé 12 mineurs non accompagnés à voler des touristes au pied de la tour Eiffel. Des faits qui remontent à 2021 et 2022. Par peur de représailles pour la plupart, aucune victime n’assiste au procès. Un seul a accepté de témoigner, mais à distance, par visioconférence. Nous l’appellerons Karim pour protéger son identité. Son parcours est assez similaire à ses petits camarades de fortune. Compte rendu d'audience.

Malgré une audition plus que chaotique… des problèmes de traduction, des réponses parcellaires, le parcours de Karim se dessine devant le tribunal.

Celui d’un garçon de 13 ans dont le père finance le voyage. Une traversée de la Méditerranée en zodiac, l’Espagne… Et puis Paris. « Je voulais voir la tour Eiffel », explique-t-il simplement lorsque la présidente l’interroge sur sa présence au Trocadéro. Là, il est abordé par un Algérien qui lui propose du Lyrica et du Rivotril, deux médicaments antiépileptiques. Il accepte d’en prendre « parce que tous les autres en prenaient ». Allusion à tous ces petits Marocains qui fréquentent l’Esplanade et auquel il va rapidement se lier.

Au début, les adultes lui fournissent argent et pilule. Mais un jour, il faut bien rembourser. Et pour cela, il vole.

Son avocate l’interroge sur le rôle des médicaments, dont il devient vite dépendant. Si je n’en prends pas, je ne peux pas voler. Ça me donne du courage. La quantité à l’époque : cinq cachets par jour. Soit près de trois fois la dose prescrite pour un adulte.

Sur le banc des prévenus, il reconnaît ceux pour qui il a volé, celui à qui il achetait des pilules et celui qui le frappait régulièrement. L’enquête révèle même des traces de torture. Au début, ils étaient gentils… se souvient-il. Mais alors pourquoi être resté auprès d’eux ? l’interroge la présidente. Je m’en sentais un peu proche, je n’avais personne d’autre avec qui parler.

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Et c'est pour ce genre de déchets humains que ces 201 parasites adoubés par les racailles islamogauchistes ont signé une pétition pour l'abrogation de cette loi relayée par ce torchon " l'inhumanité "

[Vladimir de Volog]

La tribune de plusieurs associations contre la Loi immigration : «cette adoption va dans le sens d’une remise en question sans précédent des valeurs républicaines».

Plus de 150 organisations, dont le Mouvement associatif, appellent à une mobilisation citoyenne pour dénoncer la loi qui remet en cause des principes républicains fondamentaux.

Le 19 décembre dernier, le Sénat et l’Assemblée nationale ont adopté à la majorité le projet de loi immigration. Cette adoption va dans le sens d’une remise en question sans précédent des valeurs républicaines. Instauration de quotas migratoires, conditionnement d’aides sociales à cinq ans de séjour régulier, conditionnalité de l’aide publique au développement, durcissement des conditions d’accès à la nationalité, mise en place d’une caution pour les étudiants étrangers sont autant de lignes rouges qui sont franchies.

Le texte va jusqu’à conditionner l’obtention d’un titre de séjour au respect des principes républicains à l’heure où nous nous nous en éloignons.

Au-delà de s’en prendre drastiquement au droit des étrangers, cette loi vient compliquer encore davantage le travail mené par les salariés et les bénévoles de nombreuses associations et structures de l’économie sociale et solidaire qui interviennent en aide aux plus démunis.

Ainsi, la loi prévoit des restrictions à l’hébergement d’urgence pour les personnes qui sont visées par une obligation de quitter le territoire, entravant plus encore la tâche pour les structures qui luttent contre la précarité. Ce n’est pas aux associations de cautionner la préférence nationale !

Au lieu de se saisir de leur expertise pour apporter des solutions concrètes et utiles, les parlementaires ont fait le choix de céder aux sirènes d’une extrême droite – qui se gargarise aujourd’hui d’une «victoire idéologique» – quitte à remettre en cause des principes républicains fondamentaux.

La situation n’est plus soutenable. Là où nous devrions combattre la xénophobie et le populisme, là où nous devrions donner à voir que l’immigration irrigue et enrichit la France, là où nous devrions chercher à réconcilier les Françaises et les Français, cette loi n’ajoute que de la division. Elle s’inscrit dans un contexte global où chaque jour nous tirons la sonnette d’alarme sur le déclin de nos libertés et sur le renoncement à nos principes fondamentaux.

Plus que jamais, il devient urgent de réinvestir le politique et d’opposer des solutions concrètes aux discours réactionnaires. Les associations offrent cette possibilité de traduire en actes des valeurs politiquesLe drame de cette loi est qu’elle continue à ajouter de la division et de l’autoritarisme là où nous devrions travailler au rassemblement et à la consolidation de notre démocratie. Ayons le courage d’opposer à la restriction des libertés, un véritable sursaut citoyen.

Sans le RN le texte n’aurait pas été adopté

349 - les 88 voix du RN ça fait 261. Si le RN n’avait pas voter, il aurait donc manqué 7 voix au gouvernement pour faire adopter son projet de loi immigration.

Ce texte est donc adopté GRÂCE aux voix du Rassemblement national.

Le changement de position du RN, d’un vote contre initialement annoncé à un vote pour, a bien été décisif dans l’adoption du projet de loi immigration : si le RN avait maintenu son opposition, le résultat aurait été de 261 POUR (349-88) et 274 CONTRE (186 + 88).

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