La maladie de la dette publique
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Edouard de Montmonrency
Edgar de Phelps
Tancrède de Hauteville
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La maladie de la dette publique
Tous les pays développés sont « malades de la dette ». La dette publique, en effet, dépasse souvent les 100% du PIB. Il y a plusieurs raisons à cela. Tout d’abord, il faut se rappeler que ce phénomène n’existait pas à l’époque de l’étalon-or, car tout pays en déficit voyait sa monnaie se déprécier, ce qui créait un sérieux frein aux importations : le pays passait alors par une période d’ « amaigrissement » qui l’obligeait à rééquilibrer sa balance des paiements.
Les banquiers internationaux avaient un double objectif : imposer l’hégémonie mondiale du dollar et abolir l’étalon or. Le FMI et la Banque Mondiale ont été créés dans ce but. Après 5000 ans de référence à l’or, il n’était pas simple d’établir la décorrélation de la monnaie par rapport à l’or. C’est pourquoi il fallut trois étapes :
1.En 1933, Roosevelt abolit la relation traditionnelle de change direct entre l’or et le dollar (le Gold Standard), pour le remplacer par un échange indirect (le Gold Exchange Standard). Néanmoins, maintien de la conversion or-dollar sur le marché international
2.En 1945, instauration du système de Bretton Woods : remplacement du Gold Exchange Standard par le Dollar Exchange Standard, qui rattache les monnaies des autres pays au dollar, puis le dollar à l’or.
3.Seules les banques centrales étrangères purent échanger leurs dollars contre de l’or, jusqu’en 1971, date à laquelle les Etats-Unis décrètent la non convertibilité du dollar en or et instaurent les taux de change flottants (lire « La guerre des monnaies », de Hongbing Song).
En 1971, le FMI et la Banque Mondiale n’avaient plus de raison d’être. On leur trouva de nouveaux objectifs : « aider » les pays en développement à accéder à la mondialisation. En pratique, en échange d’un prétendu plan d’aide au développement, les Etats bénéficiaires s’engageaient à adopter des mesures économiques qui étaient en fait complètement destructrices. D’où la fureur des banquiers internationaux contre la Chine, qui prêtait sans contrepartie destructrice.
Donc, depuis 1971, le monde vit dans le système des taux de change flottants, ce qui permet toutes les excentricités. Ainsi, jusqu’à l’arrivée de la gauche au pouvoir, avec la présidence de François Mitterrand, la dette publique de la France ne dépassait pas 20% du PIB. Puis on vit une croissance exponentielle de celle-ci, jusqu’à atteindre de l’ordre de 120% du PIB aujourd’hui. Il y a principalement deux raisons à cela : une raison politique et une raison structurelle.
La raison politique est la démagogie des gouvernements successifs, de droite comme de gauche. C’est tellement facile de donner l’illusion qu’on satisfait les revendications liées au pouvoir d’achat, aux services de l’Etat, ou autres, en donnant un coup de pouce à l’inflation, c’est-à-dire en injectant de la masse monétaire sans contrepartie physique.
La deuxième raison est d’ordre structurel. On a pris l’habitude, depuis au moins deux cents ans, de partir du postulat – soi-disant issu de la théorie économique – que la demande précède l’offre. Précisons que nous raisonnons ici à l’échelle macro et non microéconomique. La domination du dieu-argent fait que les entreprises attendent de l’Etat qu’il fasse croître sans cesse la demande – d’où l’inflation – afin que le chiffre d’affaires des entreprises croisse.
Mais un retour aux sources de la théorie économique, en s’appuyant sur la valeur-travail de Ricardo, impose que l’on recherche toujours l’équilibre entre l’offre et la demande, ce qui implique que la demande s’ajuste à l’offre et non l’inverse. En effet, si c’était l’inverse, on nagerait dans le flou permanent parce que la pseudo-théorie économique inventée pour justifier cette façon de voir est que la demande est la traduction des « besoins », concept totalement subjectif et donc non mesurable. Il en résulte une course permanente en avant, ce que nous vivons depuis des décennies. Avec, « en prime », des salaires qui se déprécient constamment. C’est ce qu’explique Paul Fabra, dans son livre « L’anticapitalisme, essai de réhabilitation de l’économie politique » (Champs – Flammarion, 1979).
Tout au contraire l’offre est un concept physique, tout à fait mesurable et les gouvernements peuvent, avec des mesures appropriées, fiscales ou autres, ajuster la demande pour qu’elle soit égale à l’offre. Inutile de dire que cela ne fait pas l’affaire des banquiers !
Les banquiers internationaux avaient un double objectif : imposer l’hégémonie mondiale du dollar et abolir l’étalon or. Le FMI et la Banque Mondiale ont été créés dans ce but. Après 5000 ans de référence à l’or, il n’était pas simple d’établir la décorrélation de la monnaie par rapport à l’or. C’est pourquoi il fallut trois étapes :
1.En 1933, Roosevelt abolit la relation traditionnelle de change direct entre l’or et le dollar (le Gold Standard), pour le remplacer par un échange indirect (le Gold Exchange Standard). Néanmoins, maintien de la conversion or-dollar sur le marché international
2.En 1945, instauration du système de Bretton Woods : remplacement du Gold Exchange Standard par le Dollar Exchange Standard, qui rattache les monnaies des autres pays au dollar, puis le dollar à l’or.
3.Seules les banques centrales étrangères purent échanger leurs dollars contre de l’or, jusqu’en 1971, date à laquelle les Etats-Unis décrètent la non convertibilité du dollar en or et instaurent les taux de change flottants (lire « La guerre des monnaies », de Hongbing Song).
En 1971, le FMI et la Banque Mondiale n’avaient plus de raison d’être. On leur trouva de nouveaux objectifs : « aider » les pays en développement à accéder à la mondialisation. En pratique, en échange d’un prétendu plan d’aide au développement, les Etats bénéficiaires s’engageaient à adopter des mesures économiques qui étaient en fait complètement destructrices. D’où la fureur des banquiers internationaux contre la Chine, qui prêtait sans contrepartie destructrice.
Donc, depuis 1971, le monde vit dans le système des taux de change flottants, ce qui permet toutes les excentricités. Ainsi, jusqu’à l’arrivée de la gauche au pouvoir, avec la présidence de François Mitterrand, la dette publique de la France ne dépassait pas 20% du PIB. Puis on vit une croissance exponentielle de celle-ci, jusqu’à atteindre de l’ordre de 120% du PIB aujourd’hui. Il y a principalement deux raisons à cela : une raison politique et une raison structurelle.
La raison politique est la démagogie des gouvernements successifs, de droite comme de gauche. C’est tellement facile de donner l’illusion qu’on satisfait les revendications liées au pouvoir d’achat, aux services de l’Etat, ou autres, en donnant un coup de pouce à l’inflation, c’est-à-dire en injectant de la masse monétaire sans contrepartie physique.
La deuxième raison est d’ordre structurel. On a pris l’habitude, depuis au moins deux cents ans, de partir du postulat – soi-disant issu de la théorie économique – que la demande précède l’offre. Précisons que nous raisonnons ici à l’échelle macro et non microéconomique. La domination du dieu-argent fait que les entreprises attendent de l’Etat qu’il fasse croître sans cesse la demande – d’où l’inflation – afin que le chiffre d’affaires des entreprises croisse.
Mais un retour aux sources de la théorie économique, en s’appuyant sur la valeur-travail de Ricardo, impose que l’on recherche toujours l’équilibre entre l’offre et la demande, ce qui implique que la demande s’ajuste à l’offre et non l’inverse. En effet, si c’était l’inverse, on nagerait dans le flou permanent parce que la pseudo-théorie économique inventée pour justifier cette façon de voir est que la demande est la traduction des « besoins », concept totalement subjectif et donc non mesurable. Il en résulte une course permanente en avant, ce que nous vivons depuis des décennies. Avec, « en prime », des salaires qui se déprécient constamment. C’est ce qu’explique Paul Fabra, dans son livre « L’anticapitalisme, essai de réhabilitation de l’économie politique » (Champs – Flammarion, 1979).
Tout au contraire l’offre est un concept physique, tout à fait mesurable et les gouvernements peuvent, avec des mesures appropriées, fiscales ou autres, ajuster la demande pour qu’elle soit égale à l’offre. Inutile de dire que cela ne fait pas l’affaire des banquiers !
Retour à l’étalon-or
Abrogation de la loi Pompidou de 1973 qui interdit toute politique monétaire autonome
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Tancrède de Hauteville- Chef
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Re: La maladie de la dette publique
Le jours où tout vas ce casser la figure ça fera mal
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Edgar de Phelps- Vénérable
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La maladie de la dette publique
Il n'y a pas besoin d'être un grand expert pour en être persuadé.Edgar de Phelps a écrit:Le jours où tout vas ce casser la figure ça fera mal
D'après mes sources et mes analyses personnelles, cela va éclater avant 2030.
Tancrède de Hauteville- Chef
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Localisation : Paris
Re: La maladie de la dette publique
Thésée a écrit:Il n'y a pas besoin d'être un grand expert pour en être persuadé.Edgar de Phelps a écrit:Le jours où tout vas ce casser la figure ça fera mal
D'après mes sources et mes analyses personnelles, cela va éclater avant 2030.
Si ça pouvais être vers 2070 normalement je devrai plus être là je suis pensionné en 2046 comme ça je profite un peu de ma pension
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Edgar de Phelps- Vénérable
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Re: La maladie de la dette publique
... Vu la dérivée de la courbe de la dette souveraine (et des intérêts de cette dette), ça va clasher bien avant 2030.
Edouard de Montmonrency- Vénérable
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Re: La maladie de la dette publique
Edouard de Montmonrency a écrit:... Vu la dérivée de la courbe de la dette souveraine (et des intérêts de cette dette), ça va clasher bien avant 2030.
On sait que ça arrivera, ce sera terrible pour nos économie et pour les gens pour manger et tout ça
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Edgar de Phelps- Vénérable
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La maladie de la dette publique
Edgar de Phelps a écrit:Edouard de Montmonrency a écrit:... Vu la dérivée de la courbe de la dette souveraine (et des intérêts de cette dette), ça va clasher bien avant 2030.
On sait que ça arrivera, ce sera terrible pour nos économie et pour les gens pour manger et tout ça
Ceux qui sont croyants savent que Dieu qui est "tendresse et pitié, lent à la colère et plein d'amour" (Psaume 104), mais qu'il arrive qu'il se mette en colère quand les hommes restent trop longtemps dans le péché sans vouloir se repentir malgré les appels de la Saint Vierge (La Salette en 1946, Fatima en 1917).
C'est pourquoi, après plus de deux siècles de patience de Dieu, la Sainte Vierge a dit "il va y avoir un grand châtiment".
Il faut s'attendre à une troisième guerre mondiale + une multiplication d'épidémies, + la faim un peu partout + toutes sortes de dérèglements climatiques avec, au final, la mort des deux tiers des habitants de la planète.
Survivront ceux qui se seront repentis.
Tancrède de Hauteville- Chef
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Re: La maladie de la dette publique
https://www.imf.org/fr/Blogs/Articles/2023/09/13/global-debt-is-returning-to-its-rising-trend#:~:text=La%20dette%20publique%20mondiale%20a,%C3%A0%20la%20fin%20de%202022.
André de Montalembert- Vénérable
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Localisation : Lucciana
Re: La maladie de la dette publique
en parlant de la dette , on ne parle pas du remboursement de la GB à la France et à l'U.E , plus le remboursement de la dette(prêt avec ou sans intérêts )° grecque qui est l'argent du contribuable Français , où sont finit cette argent là???
Frère apOTRE- Chef
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Date d'inscription : 26/02/2024
Re: La maladie de la dette publique
Vous faites tous une fixette sur la dette publique, mais la dette privée (celle des entreprises) est bien plus énorme en France.
Monsieur Trololo- Vénérable
- Messages : 15509
Date d'inscription : 03/08/2021
Re: La maladie de la dette publique
DETTE PUBLIQUE : LA RÉALITÉ DERRIÈRE LES DISCOURS CATASTROPHISTES
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32760
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: La maladie de la dette publique
Tancrède de Hauteville a écrit:Edgar de Phelps a écrit:Edouard de Montmonrency a écrit:... Vu la dérivée de la courbe de la dette souveraine (et des intérêts de cette dette), ça va clasher bien avant 2030.
On sait que ça arrivera, ce sera terrible pour nos économie et pour les gens pour manger et tout ça
Ceux qui sont croyants savent que Dieu qui est "tendresse et pitié, lent à la colère et plein d'amour" (Psaume 104), mais qu'il arrive qu'il se mette en colère quand les hommes restent trop longtemps dans le péché sans vouloir se repentir malgré les appels de la Saint Vierge (La Salette en 1946, Fatima en 1917).
C'est pourquoi, après plus de deux siècles de patience de Dieu, la Sainte Vierge a dit "il va y avoir un grand châtiment".
Il faut s'attendre à une troisième guerre mondiale + une multiplication d'épidémies, + la faim un peu partout + toutes sortes de dérèglements climatiques avec, au final, la mort des deux tiers des habitants de la planète.
Survivront ceux qui se seront repentis.
Que chacun paie son dû en fonction de ses capacités financières ... C'est la parole de Dieu et du bon sens commun en même temps. Dieu sait reconnaître les gros pêcheurs et les petits (le Fisc aussi).
Edouard de Montmonrency- Vénérable
- Messages : 20664
Date d'inscription : 02/01/2022
Re: La maladie de la dette publique
surtout les franchisés , les PME , les sous traitant!concernant le cac 40 ils reçoivent les subventions de par les dirigeants de la république française , sous la menace de s'exiler fiscalement ,et avec cette argent là je me demande s'ils s'en servent pour la France , ou de le détourner ,ou remplir les poches des actionnaires, bref sans retour de l'investir en France!!Monsieur Trololo a écrit:Vous faites tous une fixette sur la dette publique, mais la dette privée (celle des entreprises) est bien plus énorme en France.
Frère apOTRE- Chef
- Messages : 1291
Date d'inscription : 26/02/2024
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