Macron fait la morale aux fonctionnaires pour les complications administratives
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Macron fait la morale aux fonctionnaires pour les complications administratives
Il faudrait faire une explication minutieuse de la mentalité de Macron et ses inaptitudes, et de ce qu'il raconte mot par mot... mais tout le monde est déjà au courant... donc le sujet c'est la bureaucratie et la paperasse.
https://video.lefigaro.fr/figaro/video/suivez-le-discours-demmanuel-macron-devant-les-cadres-de-la-fonction-publique/
Explication du problème évoqué par Macron à seslarbins subalternes du service public.
D'abord il s'exprime comme s'il était leur boss, et contre nous, les sujets. Ce n'est pas vraiment le cas. Il est en principe au-dessus de ça, et ailleurs, élu, par de concert avec les fonctionaires qui sont des citoyens comme les autres vis à vis de lui. Ca devrait être au plus haut point Attal qui leur parle. Mais comme Attal est encore plus un blanc bec ignare que Macron, Macron, qui a commencé à afficher des cheveux blancs sur les tempes, a senti qu'Attal n'allait pas être écouté.
Alors ce qui est faramineux, c'est que le reproche que leur fait Macron, à ces hauts fonctionnaires, c'est que sa cote (quand il parle de bibi) de popularité est atteinte par les méfaits de l'administration... alors que c'est surtout le vie des français qui est atteinte, et qui affecte par ricochet sa cote de popularité. Mais ce dernier point, visiblement, il n'en a rien à cirer.
Il faudrait revoir un peu l'historique de toute ça.
A chaque réforme, sous la droite, il y avait une tentative de simplification, de faire en sorte qu'une mesure et que la paperasse qui va avec soit logique et simple. On a eu droit quand même à Giscard qui a laissé un peu déraper la chose. Mais le problème ça a été Mitterrand, qui a introduit un tas de flous et la paperasse qui allait avec, et surtout a laissé dériver les administrations locales qui pouvaient demander ce qu'elles voulaient en plus.
Résultat, on en est arrivé quand Chirac est devenu président à une submersion dans la paperasse et les procédures.
Chirac a alors lancé une simplification générale, mais ça a été après la départ de Jospin, avec l'élection du PS à l'assemblée qui a repoussé la chose. En fait ça s'est aggravé avec Jospin. Cette réfelexion a d'abord abouti avec les premières mesures votées par Villepin, premier ministre. Mais c'est Sarkozy, un non-énarque, qui a mis en oeuvre les premières simplifications palpables.
Quelles ont-elles été et quelle était la méthode ?
D'abord on a refait les procédures en supprimant tout ce qui était inutile. Tous les cerfa ont été ramenés à leur plus simple expression et on a même supprimé des cerfa ayant trait à des procédures complémentaires (pour les faire il fallait refaire toute la procédure). Mais les procédures principales ont été écourtées, là où elles n'avaient quasiment pas de limite de temps de réponse par l'administration. Et si l'administration ne répondait pas, la réponse était supposée positive pour le demandeur... et idem pour les demandes par courrier (2 semaines pour répondre). La cure d'amaigrissement s'est très vite ressentie, même si certaines corrections sont venues les corriger, car on avait parfois trop coupé dans le gras. On setait vraiment que toutes les incertitudes avaient disparu et que tout tournait comme une horloge de pair avec les administrations.
Puis vint Hollande, qui a tiré un trait sur tout ce qui a été fait, très rapidement. Les administrations ont reçu ordre d'en faire à leur aise et prendre leur temps (je l'ai immédiatement ressenti avec des fonctionaires qui tardaient à répondre et qui ne justifiaient plus de leur réponse négative).
A l'élection de Bibi, Macron, on a été parfaitement dans la suite de Hollande, sauf que Bibi ne le faisait pas exprès. Et c'est tout le problème : il ne sait pas faire.
Une simplification par Macron, ça veut dire un nouveau dossier "de simplification" à remplir.
C'est même à en rire dans ce qu'il promet dans sa nouvelle simplification.
Il veut que désormais tous les cerfa soit pré-complétés dans 5 ans, voire leur disparition avec les données que l'administration connait. Question : pourquoi est-ce qu'on remplit encore des cases alors que l’administration est au courant ? Parce qu'elle se trompe souvent !
Je corrige fréquemment mes feuilles d'impôt pré-remplies, voire mes feuilles URSSAF. Du coup j'ai plus de boulot, puisque je dois justifier.
Cette affaire n'est absolument pas une simplification que dans la tête de Macron qui prend les gens pour des cons. Il croit que le problème c'est qu'on ne sait pas les remplir. Alors que c'est vrai que les changements incessants de formulaires voire de formulation dans les formulaires peut prêter à confusion, ce n'est pas notre capacité à les remplir qui est un problème, mais la complexité inutile des législations fiscales et normative qui nous amène à les remplir et qu'on doit respecter. Mon boulot n'est pas de remplir de la paperasse, et de suivre des normes mouvantes, mais de faire, créer, travailler dans un domaine productif, ce sur quoi, visiblement, Macron et tous les conseillers, dont il s'entoure, et ses ministres, sont totalement incultes. Il sont victimes d'une déformation de la réalité perçue de par leur éducation. Tous sans exception.
https://video.lefigaro.fr/figaro/video/suivez-le-discours-demmanuel-macron-devant-les-cadres-de-la-fonction-publique/
Explication du problème évoqué par Macron à ses
D'abord il s'exprime comme s'il était leur boss, et contre nous, les sujets. Ce n'est pas vraiment le cas. Il est en principe au-dessus de ça, et ailleurs, élu, par de concert avec les fonctionaires qui sont des citoyens comme les autres vis à vis de lui. Ca devrait être au plus haut point Attal qui leur parle. Mais comme Attal est encore plus un blanc bec ignare que Macron, Macron, qui a commencé à afficher des cheveux blancs sur les tempes, a senti qu'Attal n'allait pas être écouté.
Alors ce qui est faramineux, c'est que le reproche que leur fait Macron, à ces hauts fonctionnaires, c'est que sa cote (quand il parle de bibi) de popularité est atteinte par les méfaits de l'administration... alors que c'est surtout le vie des français qui est atteinte, et qui affecte par ricochet sa cote de popularité. Mais ce dernier point, visiblement, il n'en a rien à cirer.
Il faudrait revoir un peu l'historique de toute ça.
A chaque réforme, sous la droite, il y avait une tentative de simplification, de faire en sorte qu'une mesure et que la paperasse qui va avec soit logique et simple. On a eu droit quand même à Giscard qui a laissé un peu déraper la chose. Mais le problème ça a été Mitterrand, qui a introduit un tas de flous et la paperasse qui allait avec, et surtout a laissé dériver les administrations locales qui pouvaient demander ce qu'elles voulaient en plus.
Résultat, on en est arrivé quand Chirac est devenu président à une submersion dans la paperasse et les procédures.
Chirac a alors lancé une simplification générale, mais ça a été après la départ de Jospin, avec l'élection du PS à l'assemblée qui a repoussé la chose. En fait ça s'est aggravé avec Jospin. Cette réfelexion a d'abord abouti avec les premières mesures votées par Villepin, premier ministre. Mais c'est Sarkozy, un non-énarque, qui a mis en oeuvre les premières simplifications palpables.
Quelles ont-elles été et quelle était la méthode ?
D'abord on a refait les procédures en supprimant tout ce qui était inutile. Tous les cerfa ont été ramenés à leur plus simple expression et on a même supprimé des cerfa ayant trait à des procédures complémentaires (pour les faire il fallait refaire toute la procédure). Mais les procédures principales ont été écourtées, là où elles n'avaient quasiment pas de limite de temps de réponse par l'administration. Et si l'administration ne répondait pas, la réponse était supposée positive pour le demandeur... et idem pour les demandes par courrier (2 semaines pour répondre). La cure d'amaigrissement s'est très vite ressentie, même si certaines corrections sont venues les corriger, car on avait parfois trop coupé dans le gras. On setait vraiment que toutes les incertitudes avaient disparu et que tout tournait comme une horloge de pair avec les administrations.
Puis vint Hollande, qui a tiré un trait sur tout ce qui a été fait, très rapidement. Les administrations ont reçu ordre d'en faire à leur aise et prendre leur temps (je l'ai immédiatement ressenti avec des fonctionaires qui tardaient à répondre et qui ne justifiaient plus de leur réponse négative).
A l'élection de Bibi, Macron, on a été parfaitement dans la suite de Hollande, sauf que Bibi ne le faisait pas exprès. Et c'est tout le problème : il ne sait pas faire.
Une simplification par Macron, ça veut dire un nouveau dossier "de simplification" à remplir.
C'est même à en rire dans ce qu'il promet dans sa nouvelle simplification.
Il veut que désormais tous les cerfa soit pré-complétés dans 5 ans, voire leur disparition avec les données que l'administration connait. Question : pourquoi est-ce qu'on remplit encore des cases alors que l’administration est au courant ? Parce qu'elle se trompe souvent !
Je corrige fréquemment mes feuilles d'impôt pré-remplies, voire mes feuilles URSSAF. Du coup j'ai plus de boulot, puisque je dois justifier.
Cette affaire n'est absolument pas une simplification que dans la tête de Macron qui prend les gens pour des cons. Il croit que le problème c'est qu'on ne sait pas les remplir. Alors que c'est vrai que les changements incessants de formulaires voire de formulation dans les formulaires peut prêter à confusion, ce n'est pas notre capacité à les remplir qui est un problème, mais la complexité inutile des législations fiscales et normative qui nous amène à les remplir et qu'on doit respecter. Mon boulot n'est pas de remplir de la paperasse, et de suivre des normes mouvantes, mais de faire, créer, travailler dans un domaine productif, ce sur quoi, visiblement, Macron et tous les conseillers, dont il s'entoure, et ses ministres, sont totalement incultes. Il sont victimes d'une déformation de la réalité perçue de par leur éducation. Tous sans exception.
Jeannot Lapin- Sage
- Messages : 9233
Date d'inscription : 31/07/2021
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