Décès de Bernard Pivot. Une époque qui disparaît.

[Jeannot Lapin]

Apostrophe, son émission, c'est ce qui faisait lire les français et qui faisait la promotion des livres modernes, de leur temps, intelligents et de leur lecture.
Son émission était formidable.

Il n'y a rien qui remplace cette émission aujourd'hui. Serait-ce d'ailleurs possible ?

La littérature de l'époque, c'est lui qui la faisait. Aujourd'hui, il n'y a rien du niveau.

[Edouard de Montmonrency]

C'était l"époque de la légèreté , de l'envie d'érudition... maintenant on est dans le dur.
RIP alors.

[Jeannot Lapin]

C'était l"époque de la légèreté , de l'envie d'érudition... maintenant on est dans le dur.
RIP alors.

C'est vrai qu'en analysant, la génération qui venait chez Pivot c'était surtout celle de l'après guerre, qui parfois avait vécu dans l'avant-guerre. Il y a avait des jeunes mais ils étaient minoritaires et encadrés et donc s'inscrivaient dans la suite de leurs prédécesseurs. Il n'en reste aujourd'hui plus rien.
Ce qui est intéressant c'est qu'il y a des tentatives Web de reformer ce genre d'émission mais en tête à tête, mais ça ne marche plus, probablement faute de moyens. En tout cas, ça ne passerai plus à la télévision, car apparemment les jeunes ne lisent plus.

Ce que faisait aussi Pivot, c'est de les orienter vers des lectures. Les lecteurs étaient canalisés vers les meilleurs auteurs des sujets du moment. Ceux qui lisent aujourd'hui, ne lisent plus que dans leur coin. Il n'y a plus d'étalon.

[Edouard de Montmonrency]

... Les temps ne sont plus les mêmes, à l'époque il n'y avait ni PC ni internet, ni smartphone.

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