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11 mai 1924 Le cartel des gauches gagne les législatives
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11 mai 1924 Le cartel des gauches gagne les législatives
""Pour l’anniversaire de la victoire électorale du Cartel des gauches le 11 mai 1924, nous proposons 3 textes :
du PCF (article de L’Humanité sur ces législatives),
du Parti Socialiste,
du NPA.""
totalité de l'article sur : https://www.gauchemip.org/spip.php?article5717
du PCF (article de L’Humanité sur ces législatives),
du Parti Socialiste,
du NPA.""
totalité de l'article sur : https://www.gauchemip.org/spip.php?article5717
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32789
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: 11 mai 1924 Le cartel des gauches gagne les législatives
Vivi ça avait pas bien avancé la cause.
Juohaux c'est pas ma tasse de thé.
Juohaux c'est pas ma tasse de thé.
Revanchisti- Vénérable
- Messages : 10026
Date d'inscription : 04/09/2022
Re: 11 mai 1924 Le cartel des gauches gagne les législatives
1924 : Le cartel des gauches contre le mur de l’argent (NPA)
A la suite de la Première guerre mondiale, l’État français est très endetté et en crise financière. Pour les intérêts de l’impérialisme français, il a eu recours pendant la guerre à des emprunts massifs et a fait tourner la planche à billets. Pour rétablir les finances, résorber la dette, ce sont alors des budgets de rigueur qui sont imposés, et qui, comme aujourd’hui, frappent plus durement la classe travailleuse.
Le Bloc national au pouvoir après la guerre se veut le continuateur de l’Union sacrée, mais celle-ci a de plus en plus de mal à passer. Dans le sillage de la révolution russe, les revendications ouvrières ont resurgi, poussant à gauche l’ensemble du spectre politique. Un « cartel des gauches » voit alors le jour pour les élections législatives de 1924, entre les socialistes (Section française de l’internationale ouvrière, SFIO) et des forces de la gauche bourgeoise centrées autour du Parti radical. La SFIO n’ose pas participer au gouvernement Herriot : le « ministérialisme » n’est pas encore assumé totalement (malgré le précédent de Millerand, un socialiste qui a accepté un poste de ministre en 1899 avec le soutien de Jaurès), et il se justifie déjà face à la dénonciation de son opportunisme par le jeune parti communiste (Section française de l’Internationale communiste, SFIC). Ce cartel est néanmoins une prémisse de « front populaire » basé sur le dénominateur de « gauche » et de « progressisme ».
Au delà de la trahison c’est aussi le début d’une propagande prétendant que le « progrès » est possible pour les exploités en s’alliant avec des forces pro-capitalistes.
Les radicaux étant naturellement peu enclins à empiéter sur la « propriété privée », ce sont les socialistes qui vont les pousser à des « réformes », visant à taxer le capital et notamment les profiteurs de guerre. Cela n’a pas débouché sur un programme économique commun à l’échelle nationale, mais par exemple en Île-de-France, le cartel déclare :
« Nous voulons l’assainissement des finances, la justice sociale par la prédominance de l’impôt direct frappant la richesse acquise, la répression impitoyable des fraudes et des spéculations illicites (…). Nous voulons garantir les commerçants contre les abus du droit de propriété (…) le commerce et l’industrie honnêtes contre les mercantis, les classes moyennes contre les entreprises d’une ploutocratie sans vergogne ».1
La prétention à défendre les petits patrons face aux gros, les entrepreneurs contre les spéculateurs, tout ça dans le cadre du système, est déjà là.
Aussitôt le nouveau gouvernement mis en place, une panique bancaire se déclenche, ce qui aggrave la crise et la pénurie budgétaire. C’est alors qu’Édouard Herriot emploie pour la première fois l’expression de « mur d’argent », pour dénoncer le sabotage des milieux bancaires et financiers, et notamment le rôle du conseil de régence de la Banque de France, un organisme semi-privé dirigé par le banquier Rothschild et le métallurgiste Wendel.
Toutefois, on ne peut réduire cette crise à un complot de la finance. La fuite des capitaux était réelle, tout comme la dépréciation du franc, la panique a gagné y compris les petits épargnants... C’est ce qu’explique l’historien Jean-Noël Jeanneney2, qui s’inscrit pourtant dans la pure lignée de cette gauche bourgeoise qui aboutit au PS d’aujourd’hui. Le gouvernement Herriot chute en avril 1925. Six gouvernements du cartel lui succèdent et sont incapables de stabiliser la situation économique, ce qui conduit au retour de Poincaré (alliance de la droite et des radicaux) en juillet 1926. Cet échec montre l’impossibilité pour un gouvernement bourgeois de « gauche » de mettre en œuvre des mesures sociales significatives, et donc les limites du volontarisme dans le cadre capitaliste. Non pas simplement parce que les financiers n’en veulent pas, mais parce que ces mesures accroissent les dysfonctionnements du système capitaliste. Deux issues sont alors possibles : soit la logique du système s’impose et les mesures sont retirées, soit un gouvernement révolutionnaire (c’est à dire un gouvernement porté par la mobilisation des masses ou issu de cette dernière) prend des mesures radicales pour mettre hors d’état de nuire les capitalistes.
Il faut d’ailleurs noter que quelques mesures du cartel sont passées, celles qui n’étaient pas vraiment structurelles et donc « digérables » par le système3 : transfert des cendres de Jaurès au Panthéon, reconnaissance de l’URSS, une contre-offensive laïque timide... ou même l’autorisation pour les fonctionnaires de se syndiquer, et des amnisties pour des arrestations d’ouvriers et de progressistes, Quant aux intérêts colonialistes, ils étaient bien défendus (répression au Maroc, en Syrie, au Liban...).
A la suite de la Première guerre mondiale, l’État français est très endetté et en crise financière. Pour les intérêts de l’impérialisme français, il a eu recours pendant la guerre à des emprunts massifs et a fait tourner la planche à billets. Pour rétablir les finances, résorber la dette, ce sont alors des budgets de rigueur qui sont imposés, et qui, comme aujourd’hui, frappent plus durement la classe travailleuse.
Le Bloc national au pouvoir après la guerre se veut le continuateur de l’Union sacrée, mais celle-ci a de plus en plus de mal à passer. Dans le sillage de la révolution russe, les revendications ouvrières ont resurgi, poussant à gauche l’ensemble du spectre politique. Un « cartel des gauches » voit alors le jour pour les élections législatives de 1924, entre les socialistes (Section française de l’internationale ouvrière, SFIO) et des forces de la gauche bourgeoise centrées autour du Parti radical. La SFIO n’ose pas participer au gouvernement Herriot : le « ministérialisme » n’est pas encore assumé totalement (malgré le précédent de Millerand, un socialiste qui a accepté un poste de ministre en 1899 avec le soutien de Jaurès), et il se justifie déjà face à la dénonciation de son opportunisme par le jeune parti communiste (Section française de l’Internationale communiste, SFIC). Ce cartel est néanmoins une prémisse de « front populaire » basé sur le dénominateur de « gauche » et de « progressisme ».
Au delà de la trahison c’est aussi le début d’une propagande prétendant que le « progrès » est possible pour les exploités en s’alliant avec des forces pro-capitalistes.
Les radicaux étant naturellement peu enclins à empiéter sur la « propriété privée », ce sont les socialistes qui vont les pousser à des « réformes », visant à taxer le capital et notamment les profiteurs de guerre. Cela n’a pas débouché sur un programme économique commun à l’échelle nationale, mais par exemple en Île-de-France, le cartel déclare :
« Nous voulons l’assainissement des finances, la justice sociale par la prédominance de l’impôt direct frappant la richesse acquise, la répression impitoyable des fraudes et des spéculations illicites (…). Nous voulons garantir les commerçants contre les abus du droit de propriété (…) le commerce et l’industrie honnêtes contre les mercantis, les classes moyennes contre les entreprises d’une ploutocratie sans vergogne ».1
La prétention à défendre les petits patrons face aux gros, les entrepreneurs contre les spéculateurs, tout ça dans le cadre du système, est déjà là.
Aussitôt le nouveau gouvernement mis en place, une panique bancaire se déclenche, ce qui aggrave la crise et la pénurie budgétaire. C’est alors qu’Édouard Herriot emploie pour la première fois l’expression de « mur d’argent », pour dénoncer le sabotage des milieux bancaires et financiers, et notamment le rôle du conseil de régence de la Banque de France, un organisme semi-privé dirigé par le banquier Rothschild et le métallurgiste Wendel.
Toutefois, on ne peut réduire cette crise à un complot de la finance. La fuite des capitaux était réelle, tout comme la dépréciation du franc, la panique a gagné y compris les petits épargnants... C’est ce qu’explique l’historien Jean-Noël Jeanneney2, qui s’inscrit pourtant dans la pure lignée de cette gauche bourgeoise qui aboutit au PS d’aujourd’hui. Le gouvernement Herriot chute en avril 1925. Six gouvernements du cartel lui succèdent et sont incapables de stabiliser la situation économique, ce qui conduit au retour de Poincaré (alliance de la droite et des radicaux) en juillet 1926. Cet échec montre l’impossibilité pour un gouvernement bourgeois de « gauche » de mettre en œuvre des mesures sociales significatives, et donc les limites du volontarisme dans le cadre capitaliste. Non pas simplement parce que les financiers n’en veulent pas, mais parce que ces mesures accroissent les dysfonctionnements du système capitaliste. Deux issues sont alors possibles : soit la logique du système s’impose et les mesures sont retirées, soit un gouvernement révolutionnaire (c’est à dire un gouvernement porté par la mobilisation des masses ou issu de cette dernière) prend des mesures radicales pour mettre hors d’état de nuire les capitalistes.
Il faut d’ailleurs noter que quelques mesures du cartel sont passées, celles qui n’étaient pas vraiment structurelles et donc « digérables » par le système3 : transfert des cendres de Jaurès au Panthéon, reconnaissance de l’URSS, une contre-offensive laïque timide... ou même l’autorisation pour les fonctionnaires de se syndiquer, et des amnisties pour des arrestations d’ouvriers et de progressistes, Quant aux intérêts colonialistes, ils étaient bien défendus (répression au Maroc, en Syrie, au Liban...).
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32789
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: 11 mai 1924 Le cartel des gauches gagne les législatives
on a vu le resultat
michou- Sage
- Messages : 3023
Date d'inscription : 16/09/2022
Re: 11 mai 1924 Le cartel des gauches gagne les législatives
À Paris, des néo-nazis défilent sous protection policière.
Nazis. Ce samedi 11 mai, les rues de Paris ne sont plus sûres. Dans le 5ᵉ arrondissement de la capitale, le bruit des pas (pour ne pas dire le bruit des bottes) résonne contre les murs des immeubles haussmanniens, à mesure qu’avance le défilé. Et puis, le cortège s’arrête. Les participants, qui portent leur engagement néonazi (notamment avec leurs cagoules estampillées « GUD Paris » ou « C9M », Comité du 9 Mai) sur le visage et sur leurs vêtements, s’espacent d’un mètre chacun. Certains portent un drapeau noir frappé d’une croix celtique (symbole néonazi), beaucoup ont le visage caché par des cagoules et des casquettes.
Le visage découvert, le meneur de la manifestation crie au mégaphone, repris par le reste du cortège, « Europe, Jeunesse, Révolution ». Un slogan néofasciste, inspiré de l’extrême droite italienne d’après-guerre. Le nombre de participants est difficile à saisir : les organisateurs en revendiquent 1 200, la police tranche pour 500, et BFMTV penche pour 850 manifestants. Un défilé nazi à Paris en 2024 ? Oui et ce n’est pas le premier, loin de là.
Nazis. Ce samedi 11 mai, les rues de Paris ne sont plus sûres. Dans le 5ᵉ arrondissement de la capitale, le bruit des pas (pour ne pas dire le bruit des bottes) résonne contre les murs des immeubles haussmanniens, à mesure qu’avance le défilé. Et puis, le cortège s’arrête. Les participants, qui portent leur engagement néonazi (notamment avec leurs cagoules estampillées « GUD Paris » ou « C9M », Comité du 9 Mai) sur le visage et sur leurs vêtements, s’espacent d’un mètre chacun. Certains portent un drapeau noir frappé d’une croix celtique (symbole néonazi), beaucoup ont le visage caché par des cagoules et des casquettes.
Le visage découvert, le meneur de la manifestation crie au mégaphone, repris par le reste du cortège, « Europe, Jeunesse, Révolution ». Un slogan néofasciste, inspiré de l’extrême droite italienne d’après-guerre. Le nombre de participants est difficile à saisir : les organisateurs en revendiquent 1 200, la police tranche pour 500, et BFMTV penche pour 850 manifestants. Un défilé nazi à Paris en 2024 ? Oui et ce n’est pas le premier, loin de là.
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32789
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: 11 mai 1924 Le cartel des gauches gagne les législatives
et les défilés islamistes pros palestins où l'ont crié mort aux juifs
C'est bien mieux
ce qui me choque, c'est que les gauchistes anticléricaux ;
suce l l'islamiste, pour quelques voix
michou- Sage
- Messages : 3023
Date d'inscription : 16/09/2022
Re: 11 mai 1924 Le cartel des gauches gagne les législatives
Vladimir de Volog a écrit:""Pour l’anniversaire de la victoire électorale du Cartel des gauches le 11 mai 1924, nous proposons 3 textes :
du PCF (article de L’Humanité sur ces législatives),
du Parti Socialiste,
du NPA.""
totalité de l'article sur : https://www.gauchemip.org/spip.php?article5717
Je me souviens plus ce que je faisais le 11 mai 1924
_________________
https://mrphelps.forumactif.com/
https://1789-com.forum-actif..com/
https://jeux-et-debats.forumactif.com/
Edgar de Phelps- Vénérable
- Messages : 10317
Date d'inscription : 13/12/2022
Re: 11 mai 1924 Le cartel des gauches gagne les législatives
Certains faisaient des procès politiques à leurs semblables
car ils pensaient mal
michou- Sage
- Messages : 3023
Date d'inscription : 16/09/2022
Re: 11 mai 1924 Le cartel des gauches gagne les législatives
michou a écrit:on a vu le resultat
Les travailleurs se sont fait baisés par des syndicats jaunes comme ta tante vietnamienne.
Revanchisti- Vénérable
- Messages : 10026
Date d'inscription : 04/09/2022
Re: 11 mai 1924 Le cartel des gauches gagne les législatives
Revanchisti a écrit:michou a écrit:on a vu le resultat
Les travailleurs se sont fait baisés par des syndicats jaunes comme ta tante vietnamienne.
michou- Sage
- Messages : 3023
Date d'inscription : 16/09/2022
Re: 11 mai 1924 Le cartel des gauches gagne les législatives
De toute façon le courant réformiste après la mort de Jaurès c'est de la merde.
Revanchisti- Vénérable
- Messages : 10026
Date d'inscription : 04/09/2022
Re: 11 mai 1924 Le cartel des gauches gagne les législatives
Revanchisti a écrit:De toute façon le courant réformiste après la mort de Jaurès c'est de la merde.
exelent
michou- Sage
- Messages : 3023
Date d'inscription : 16/09/2022
Re: 11 mai 1924 Le cartel des gauches gagne les législatives
michou
Michou, c'est Lambertini ..... osera-t-il affirmer le contraire ????
Ce n'est pas ce que tu nous écrivais sous ton pseudo Lambertini, puis lamtini, tu te souviens ???
Michou/Lambertini est d'origine Italienne , la preuve :
par lambertini Sam 11 Sep - 20:57
bonjour
ha mes souvenir d Italie c est les vacances, chez les grand parents
dans les pouilles , j avais 10 ans
et surtout les odeurs de cuisines
ma grand mère était au fourneaux des le lever du jours
le travaille dans les champs pour faire comme les grands
le patois , oui mes parents parlé le patois des pouilles
moi, je devais pas le parler
c étais la vie simple ,le bruits des fontaines
l odeur des bœufs
Michou/Lambertini est marié à une femme Marocaine, la preuve
par lambertini Mer 29 Juin - 17:54
oui je suis d origine italienne, ma femme est Marocaine
Michou, c'est Lambertini, tout le monde le sait (lui aussi ... of course..)
Michou, c'est Lambertini ..... osera-t-il affirmer le contraire ????
Ce n'est pas ce que tu nous écrivais sous ton pseudo Lambertini, puis lamtini, tu te souviens ???
Michou/Lambertini est d'origine Italienne , la preuve :
par lambertini Sam 11 Sep - 20:57
bonjour
ha mes souvenir d Italie c est les vacances, chez les grand parents
dans les pouilles , j avais 10 ans
et surtout les odeurs de cuisines
ma grand mère était au fourneaux des le lever du jours
le travaille dans les champs pour faire comme les grands
le patois , oui mes parents parlé le patois des pouilles
moi, je devais pas le parler
c étais la vie simple ,le bruits des fontaines
l odeur des bœufs
Michou/Lambertini est marié à une femme Marocaine, la preuve
par lambertini Mer 29 Juin - 17:54
oui je suis d origine italienne, ma femme est Marocaine
Michou, c'est Lambertini, tout le monde le sait (lui aussi ... of course..)
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32789
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: 11 mai 1924 Le cartel des gauches gagne les législatives
L'évocation quasi-larmoyante de la victoire (éphémère comme on le sait) du cartel des gauches en 1924 montre cruellement à ses contempteurs que cette aventure ne s'est quasiment plus reproduite depuis un siècle.
Il n'y a plus de gauche au sens où l'entend notre gauche radicale (en fait l'extrême gauche) dans aucun pays du monde et l'extinction naturelle de cette gauche en France est en marche.
Les droites comptent en gros 2/3 de l'électorat actuellement, les gauches, très diverses et définitivement "irréconciliables" se contentent du reste. Jamais les gauches n'ont été à un tel étiage en France.
D'où l'idée d'un extrême gauchiste communard de tenter de ranimer la flamme et le souvenir d'une époque révolue....ça les amuse.
Jean-Louis de Toqueville- Vénérable
- Messages : 11689
Date d'inscription : 03/12/2021
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