Oradour, symbole français de la barbarie nazie (10 juin 1944)
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Oradour, symbole français de la barbarie nazie (10 juin 1944)
Oradour, symbole français de la barbarie nazie (10 juin 1944)
Source : Jacques Serieys Sélection 23
1) Le bourg d’Oradour sur Glane
Au matin du 10 juin 1944, Oradour sur Glane présente toutes les caractéristiques d’un village (330 habitants) tranquille peu touché par la guerre (aucun soldat de la Wehrmacht n’est venu jusque-là ; pas de groupe ou d’action de résistance...). Ce bourg commerçant propose aux habitants de la commune (1574 habitants) comme aux passagers fréquents de Limoges ou Saint Junien, ses nombreuses boutiques (nombreux cafés, 4 épiceries, 3 merceries-tissus, 3 boucheries, 3 boulangeries et pâtisserie, 3 couturières, 3 cordonniers, un sabotier...). Seule nouveauté par rapport à ce type de bourg au siècle précédent : l’équipe de football, l’orientation socialiste des élus et un nombre important de réfugiés (Lorrains, Espagnols, Juifs...).
En ce samedi 10 juin 1944, Oradour bouillonne de vie. D’une part , c’est le jour hebdomadaire de distribution des rations de tabac, d’autre part les 172 élèves des écoles sont présents car une visite médicale doit se dérouler dans l’après-midi.
2) La division Das Reich
Vers 14 heures, environ 150 soldats débouchent sur la Rue principale. Ils font partie de la Division SS Das Reich ( général Heinz Lammerding) envoyée en Limousin pour mater la Résistance ( éléments du 4ème régiment d’infanterie et du régiment blindé Der Fuhrer). La veille, ils ont pendu à Tulle 99 civils aux balcons et aux lampadaires de la ville.
Unité d’élite de l’armée allemande constituée en 1939, la division Das Reich s’illustrera durant toute la guerre par ses exactions à l’encontre des populations civiles. Elle rayera de la carte un village de Biélorussie tous les deux jours, femmes, enfants et vieillards compris de façon encore plus systématique qu’Oradour puisque souvent, il n’est meme pas resté un pan de mur debout.
Après avoir combattu en Pologne, en Roumanie, en Yougoslavie, en URSS (en Biélorussie, devant Moscou, lors de la contre attaque de Kharkov, durant la dure bataille de Koursk puis à Prokhorovka), la division est dirigée vers Montauban, dans le Sud-Ouest de la France, pour être renforcée en effectifs et armement tout en pouvant intervenir en cas de débarquement anglo-saxon. De nombreux alsaciens et mosellans de 17 à 18 ans y sont affectés.
Source : Jacques Serieys Sélection 23
1) Le bourg d’Oradour sur Glane
Au matin du 10 juin 1944, Oradour sur Glane présente toutes les caractéristiques d’un village (330 habitants) tranquille peu touché par la guerre (aucun soldat de la Wehrmacht n’est venu jusque-là ; pas de groupe ou d’action de résistance...). Ce bourg commerçant propose aux habitants de la commune (1574 habitants) comme aux passagers fréquents de Limoges ou Saint Junien, ses nombreuses boutiques (nombreux cafés, 4 épiceries, 3 merceries-tissus, 3 boucheries, 3 boulangeries et pâtisserie, 3 couturières, 3 cordonniers, un sabotier...). Seule nouveauté par rapport à ce type de bourg au siècle précédent : l’équipe de football, l’orientation socialiste des élus et un nombre important de réfugiés (Lorrains, Espagnols, Juifs...).
En ce samedi 10 juin 1944, Oradour bouillonne de vie. D’une part , c’est le jour hebdomadaire de distribution des rations de tabac, d’autre part les 172 élèves des écoles sont présents car une visite médicale doit se dérouler dans l’après-midi.
2) La division Das Reich
Vers 14 heures, environ 150 soldats débouchent sur la Rue principale. Ils font partie de la Division SS Das Reich ( général Heinz Lammerding) envoyée en Limousin pour mater la Résistance ( éléments du 4ème régiment d’infanterie et du régiment blindé Der Fuhrer). La veille, ils ont pendu à Tulle 99 civils aux balcons et aux lampadaires de la ville.
Unité d’élite de l’armée allemande constituée en 1939, la division Das Reich s’illustrera durant toute la guerre par ses exactions à l’encontre des populations civiles. Elle rayera de la carte un village de Biélorussie tous les deux jours, femmes, enfants et vieillards compris de façon encore plus systématique qu’Oradour puisque souvent, il n’est meme pas resté un pan de mur debout.
Après avoir combattu en Pologne, en Roumanie, en Yougoslavie, en URSS (en Biélorussie, devant Moscou, lors de la contre attaque de Kharkov, durant la dure bataille de Koursk puis à Prokhorovka), la division est dirigée vers Montauban, dans le Sud-Ouest de la France, pour être renforcée en effectifs et armement tout en pouvant intervenir en cas de débarquement anglo-saxon. De nombreux alsaciens et mosellans de 17 à 18 ans y sont affectés.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Oradour, symbole français de la barbarie nazie (10 juin 1944)
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Dernière édition par Vladimir de Volog le Mar 11 Juin 2024 - 8:28, édité 1 fois
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Oradour, symbole français de la barbarie nazie (10 juin 1944)
Bon, allez, accouche, c'est quoi le rapport avec le RN ?
Couillatris Mouchabière- Maître
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Localisation : Champagne !
Re: Oradour, symbole français de la barbarie nazie (10 juin 1944)
Fais gaffe, il va te traiter de Waffen SS !
Moi, il m'a traité sans aucune raison de nazillon, crapule fasciste, etc....
Insultes volog :
- tête de nœud fascisant :
https://politique.forum-actif.net/t34570-plainte-contre-volog-pour-nouvelles-insultes
- raciste abject, vrai nazillon :
https://politique.forum-actif.net/t34558-plainte-contre-volog-pour-insulte-ad-hominem
- tête de nœud
https://politique.forum-actif.net/t34493-legislatives-2022-sabstenir-non-voter-pour-la-nupes-oui
- vérole nazie :
https://politique.forum-actif.net/t33339-35-des-electeurs-de-melenchon-votent-macron#473705
- nazillon :
https://politique.forum-actif.net/t34558-plainte-contre-volog-pour-insulte-ad-hominem
- crapule fasciste :
https://politique.forum-actif.net/t37736-plainte-contre-volog-le-rouge-pour-insultes-ordure-fasciste
Voilà les réactions d'un communard ordinaire lorsque tu le contredis....
Jean-Louis de Toqueville- Vénérable
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Date d'inscription : 03/12/2021
Re: Oradour, symbole français de la barbarie nazie (10 juin 1944)
3) Le massacre d’Oradour
A Oradour, ils raflent rapidement tous les présents, dans leurs champs, leurs maisons, leurs écoles, leurs boutiques puis les rassemblent sur la Place du marché.
Les hommes sont poussés vers des granges où ils sont exterminés à la mitrailleuse, sans oublier le coup de grâce individuel final.
Pendant ce temps, femmes et enfants sont poussés sans ménagements dans l’église. Vers 17 heures, les soldats SS y font exploser une caisse de gaz suffocant, mitraillent au hasard depuis l’extérieur puis mettent le feu au bâtiment.
L’incendie du village complète le travail du détachement SS.
Quand les barbares quittent le village, seuls 642 corps sans vie hantent encore de grands grands murs calcinés dressés comme des fantômes et comme un appel à casser dorénavant le fascisme dans l’oeuf avant que la bête immonde ne devienne dangereuse.
Jacques Serieys
Autres articles de notre site concernant le massacre d’Oradour sur Glane :
Roger Godfrin (de Charly Oradour en Moselle), rescapé du massacre du 10 juin 1944
Oradour 10 juin 1944 (poème de Jean Tardieu)
Le criminel nazi Heinz Barth, "assassin d’Oradour-sur-Glane", est mort
4) Complément : Le crime impuni du massacre d’Oradour
« Écrit en lettres de feu et de sang, le nom d’Oradour, ville assassinée, est entré, il y a huit ans passés, dans l’Histoire. Par là même, le procès qui va s’ouvrir, celui des assassins d’Oradour, prendra à son tour une portée, une résonance historique. » Le 12 janvier 1953, l’envoyée spéciale de l’Humanité, l’ancienne résistante Marie-Louise Baron, veut encore espérer que les vingt-deux accusés, membres du 1er bataillon du régiment Der Führer appartenant à la division SS Das Reich, qui comparaissent devant le tribunal militaire de Bordeaux, recevront un juste châtiment pour leur implication dans le massacre de 646 personnes.
Au début de l’après-midi du 10 juin 1944, toutes les femmes et les enfants furent enfermés et brûlés vifs dans l’église, les hommes et les jeunes gens mitraillés dans les granges. Il y a bien quelques indices laissant présager que le verdict ne s’inscrira pas dans la lignée du procès de Nuremberg, ne fût-ce que l’absence de la plupart des officiers qui ont planifié et commandé l’opération. Le commandant du bataillon, Adolf Diekmann, a été tué peu après en Normandie. Quant au chef de la division, le général SS Lammerding, il vit en toute tranquillité chez lui à Düsseldorf, en zone d’occupation britannique. Les autorités françaises n’ont pas réclamé son extradition.
Au fil des jours, les accusés racontent les mêmes atrocités
L’Humanité ne tarde pas à dénoncer l’entreprise de torpillage d’un procès embarrassant pour le gouvernement. Parmi les SS incriminés, treize ne sont pas allemands mais français, originaires d’Alsace. Le procès de Bordeaux donne lieu à une polémique enflammée, agitée par la droite alsacienne, visant à disculper les SS français des crimes effroyables commis à Oradour au motif que douze sur les treize Alsaciens avaient été enrôlés d’office. L’Alsace et la Moselle ayant été annexées par les nazis, le régime hitlérien a mobilisé à partir de 1942 quelque 100 000 Alsaciens et 30 000 Mosellans, versés dans la Wehrmacht, la Luftwaffe ou les Waffen SS. Mais le drame des « malgré nous » peut-il excuser la participation à un tel massacre ? « Il s’agit de juger des criminels de guerre, leur origine n’a rien à voir dans l’affaire, écrit Marie-Louise Baron. Ce sont les massacreurs d’Oradour, les tueurs, les incendiaires, les brutes ignobles qui transportèrent des bottes de paille sur les corps d’enfants encore vivants et y mirent le feu, froidement, en exécution des ordres reçus que l’on accuse aujourd’hui et que l’on condamnera. Espérons-le. »
Les avocats des SS français réclament la disjonction des poursuites selon la nationalité car, argumentent-ils, faire comparaître des Alsaciens incorporés de force aux côtés d’Allemands signifierait la reconnaissance implicite de l’annexion de l’Alsace-Lorraine par Hitler. Une thèse inacceptable aux yeux de Marie-Louise Baron.
Dans son premier compte rendu d’audience, l’envoyée spéciale de l’Humanité évoque le jeune Roger Godefrin, venu s’asseoir à ses côtés. Il avait 8 ans lors du massacre. Il est le seul enfant ayant échappé aux tueurs, « parce que réfugié lorrain, il savait, lui, ce que voulaient dire sur l’uniforme vert les deux initiales ignobles : SS ». Puis c’est l’interrogatoire d’identité. Le Français Giedenger a exécuté vingt-cinq personnes. Son compatriote Daul a fait partie d’un peloton qui a abattu trente hommes. Lohner alimentait les bûchers. Graff a reconnu avoir achevé une femme et une jeune fille… Au fil des jours, les accusés racontent les mêmes atrocités. L’un d’eux, Louis Hoelinger, « est fidèle à son étiquette de Waffen SS, note Marie-Louise Baron. Engagé après la débâcle allemande dans les troupes du corps expéditionnaire français en Indochine, il est allé continuer pour le compte des colonialistes français son activité de technicien nazi ».
Après de longues journées de procédures, l’intensité dramatique atteint son paroxysme lorsque des témoins de la défense viennent soutenir les accusés. « Cela dépasse tout. Cherchant un qualificatif capable d’exprimer ce que je ressens, je n’en trouve pas. Je ne sais qu’une chose, c’est que c’est intolérable. Physiquement intolérable. » Marie-Louise Baron décrit « tout le désespoir du monde sur le banc assigné à tout ce qui reste d’Oradour assassiné » et un M. Winter, industriel à Mulhouse, déclarant sans sourciller, le bras tendu vers les SS alsaciens : « Je les considère comme des martyrs. »
Le plus terrible massacre de population que connut la France sous l’occupation nazie resta scandaleusement impuni. Deux condamnations à mort furent prononcées contre l’Allemand Lenz et le Français Boos, engagés volontaires SS, et des peines de cinq à douze ans de prison pour les autres. Mais, en réalité, aucune de ces peines ne fut exécutée. Le 17 février, les SS d’Alsace étaient amnistiés par le Parlement. Ils furent libérés peu après et l’indulgence fut étendue aux tueurs allemands, de sorte qu’en 1958, plus personne parmi les assassins d’Oradour n’était sous les verrous.
A Oradour, ils raflent rapidement tous les présents, dans leurs champs, leurs maisons, leurs écoles, leurs boutiques puis les rassemblent sur la Place du marché.
Les hommes sont poussés vers des granges où ils sont exterminés à la mitrailleuse, sans oublier le coup de grâce individuel final.
Pendant ce temps, femmes et enfants sont poussés sans ménagements dans l’église. Vers 17 heures, les soldats SS y font exploser une caisse de gaz suffocant, mitraillent au hasard depuis l’extérieur puis mettent le feu au bâtiment.
L’incendie du village complète le travail du détachement SS.
Quand les barbares quittent le village, seuls 642 corps sans vie hantent encore de grands grands murs calcinés dressés comme des fantômes et comme un appel à casser dorénavant le fascisme dans l’oeuf avant que la bête immonde ne devienne dangereuse.
Jacques Serieys
Autres articles de notre site concernant le massacre d’Oradour sur Glane :
Roger Godfrin (de Charly Oradour en Moselle), rescapé du massacre du 10 juin 1944
Oradour 10 juin 1944 (poème de Jean Tardieu)
Le criminel nazi Heinz Barth, "assassin d’Oradour-sur-Glane", est mort
4) Complément : Le crime impuni du massacre d’Oradour
« Écrit en lettres de feu et de sang, le nom d’Oradour, ville assassinée, est entré, il y a huit ans passés, dans l’Histoire. Par là même, le procès qui va s’ouvrir, celui des assassins d’Oradour, prendra à son tour une portée, une résonance historique. » Le 12 janvier 1953, l’envoyée spéciale de l’Humanité, l’ancienne résistante Marie-Louise Baron, veut encore espérer que les vingt-deux accusés, membres du 1er bataillon du régiment Der Führer appartenant à la division SS Das Reich, qui comparaissent devant le tribunal militaire de Bordeaux, recevront un juste châtiment pour leur implication dans le massacre de 646 personnes.
Au début de l’après-midi du 10 juin 1944, toutes les femmes et les enfants furent enfermés et brûlés vifs dans l’église, les hommes et les jeunes gens mitraillés dans les granges. Il y a bien quelques indices laissant présager que le verdict ne s’inscrira pas dans la lignée du procès de Nuremberg, ne fût-ce que l’absence de la plupart des officiers qui ont planifié et commandé l’opération. Le commandant du bataillon, Adolf Diekmann, a été tué peu après en Normandie. Quant au chef de la division, le général SS Lammerding, il vit en toute tranquillité chez lui à Düsseldorf, en zone d’occupation britannique. Les autorités françaises n’ont pas réclamé son extradition.
Au fil des jours, les accusés racontent les mêmes atrocités
L’Humanité ne tarde pas à dénoncer l’entreprise de torpillage d’un procès embarrassant pour le gouvernement. Parmi les SS incriminés, treize ne sont pas allemands mais français, originaires d’Alsace. Le procès de Bordeaux donne lieu à une polémique enflammée, agitée par la droite alsacienne, visant à disculper les SS français des crimes effroyables commis à Oradour au motif que douze sur les treize Alsaciens avaient été enrôlés d’office. L’Alsace et la Moselle ayant été annexées par les nazis, le régime hitlérien a mobilisé à partir de 1942 quelque 100 000 Alsaciens et 30 000 Mosellans, versés dans la Wehrmacht, la Luftwaffe ou les Waffen SS. Mais le drame des « malgré nous » peut-il excuser la participation à un tel massacre ? « Il s’agit de juger des criminels de guerre, leur origine n’a rien à voir dans l’affaire, écrit Marie-Louise Baron. Ce sont les massacreurs d’Oradour, les tueurs, les incendiaires, les brutes ignobles qui transportèrent des bottes de paille sur les corps d’enfants encore vivants et y mirent le feu, froidement, en exécution des ordres reçus que l’on accuse aujourd’hui et que l’on condamnera. Espérons-le. »
Les avocats des SS français réclament la disjonction des poursuites selon la nationalité car, argumentent-ils, faire comparaître des Alsaciens incorporés de force aux côtés d’Allemands signifierait la reconnaissance implicite de l’annexion de l’Alsace-Lorraine par Hitler. Une thèse inacceptable aux yeux de Marie-Louise Baron.
Dans son premier compte rendu d’audience, l’envoyée spéciale de l’Humanité évoque le jeune Roger Godefrin, venu s’asseoir à ses côtés. Il avait 8 ans lors du massacre. Il est le seul enfant ayant échappé aux tueurs, « parce que réfugié lorrain, il savait, lui, ce que voulaient dire sur l’uniforme vert les deux initiales ignobles : SS ». Puis c’est l’interrogatoire d’identité. Le Français Giedenger a exécuté vingt-cinq personnes. Son compatriote Daul a fait partie d’un peloton qui a abattu trente hommes. Lohner alimentait les bûchers. Graff a reconnu avoir achevé une femme et une jeune fille… Au fil des jours, les accusés racontent les mêmes atrocités. L’un d’eux, Louis Hoelinger, « est fidèle à son étiquette de Waffen SS, note Marie-Louise Baron. Engagé après la débâcle allemande dans les troupes du corps expéditionnaire français en Indochine, il est allé continuer pour le compte des colonialistes français son activité de technicien nazi ».
Après de longues journées de procédures, l’intensité dramatique atteint son paroxysme lorsque des témoins de la défense viennent soutenir les accusés. « Cela dépasse tout. Cherchant un qualificatif capable d’exprimer ce que je ressens, je n’en trouve pas. Je ne sais qu’une chose, c’est que c’est intolérable. Physiquement intolérable. » Marie-Louise Baron décrit « tout le désespoir du monde sur le banc assigné à tout ce qui reste d’Oradour assassiné » et un M. Winter, industriel à Mulhouse, déclarant sans sourciller, le bras tendu vers les SS alsaciens : « Je les considère comme des martyrs. »
Le plus terrible massacre de population que connut la France sous l’occupation nazie resta scandaleusement impuni. Deux condamnations à mort furent prononcées contre l’Allemand Lenz et le Français Boos, engagés volontaires SS, et des peines de cinq à douze ans de prison pour les autres. Mais, en réalité, aucune de ces peines ne fut exécutée. Le 17 février, les SS d’Alsace étaient amnistiés par le Parlement. Ils furent libérés peu après et l’indulgence fut étendue aux tueurs allemands, de sorte qu’en 1958, plus personne parmi les assassins d’Oradour n’était sous les verrous.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Oradour, symbole français de la barbarie nazie (10 juin 1944)
Roger Godfrin (de Charly Oradour en Moselle), rescapé du massacre du 10 juin 1944.
Regardez-le, ce petit garçon. C’est Roger Godfrin et il est né en 1936, dans un village qu’on appelait Charly. Oui, je vois bien que ça a l’air d’une blague, et pourtant non. Ça se trouve au nord de Metz.
En 40, comme plein d’autres gamins de son âge, il quitte la Moselle avec sa famille, pour filer dans la « France de l’Intérieur », comme on dit de tout ce qui n’est ni mosellan, ni alsacien. Il va passer là le temps de la barbarie, à l’abri, bien au calme, pendant que les nazis s’occupent de sa province. Bien au calme, bien au chaud. Pendant trois ans et demi. Il va à l’école, il s’amuse avec les copains, il doit bien un peu se faire chambrer, rapport à son accent, mais en gros, la guerre, il la voit de très très loin.
En 1944, ça y est, les alliés (et aussi des Français, on l’oublie un peu souvent ces temps-ci, non ?) débarquent. Pour les soldats allemands, c’est la retraite, la débandade. C’est moche, une armée en déroute, c’est triste, et ça peut aussi être cruel. Comme ce jour-là, où, dans le petit patelin où jouait Roger, la déroute s’est déguisée en horreur. Tout y est passé, femmes, enfants, hommes, maisons, granges, le lance-flammes ne fait pas dans la dentelle, en général.
Roger, il s’est planqué. Son père lui avait dit un jour, si tu vois un uniforme allemand, tu cours, tu te caches. Il s’est planqué, Roger, et ça lui a sauvé la vie. Son père, sa mère, ses sœurs, tous, ils y sont restés. Avec les 642 autres.
Et puis, il est revenu en Lorraine. Il a raconté, il a témoigné. Il s’est battu pour que son village lorrain change de nom. Son village qui s’appelle maintenant Charly-Oradour, comme ce bel endroit où les parents de Roger l’avaient emmené, pour échapper à la barbarie.
Si vous venez en Moselle, poussez donc jusque là. Moi, c’est mon super prof de quand j’étais petite qui m’a raconté cette histoire, lui aussi était évacué dans ces coins-là, juste assez loin pour n’avoir vu que la fumée d’Oradour qui montait… C’était il y a exactement 67 ans le 10 juin 1944...
brigitte blang pg57
Lire aussi sur le même sujet :
* Oradour, symbole français de la barbarie nazie (10 juin 1944) par’ Jacques Serieys
* Oradour 10 juin 1944 (poème de Jean Tardieu)
* Le criminel nazi Heinz Barth, "assassin d’Oradour-sur-Glane", est mort
Regardez-le, ce petit garçon. C’est Roger Godfrin et il est né en 1936, dans un village qu’on appelait Charly. Oui, je vois bien que ça a l’air d’une blague, et pourtant non. Ça se trouve au nord de Metz.
En 40, comme plein d’autres gamins de son âge, il quitte la Moselle avec sa famille, pour filer dans la « France de l’Intérieur », comme on dit de tout ce qui n’est ni mosellan, ni alsacien. Il va passer là le temps de la barbarie, à l’abri, bien au calme, pendant que les nazis s’occupent de sa province. Bien au calme, bien au chaud. Pendant trois ans et demi. Il va à l’école, il s’amuse avec les copains, il doit bien un peu se faire chambrer, rapport à son accent, mais en gros, la guerre, il la voit de très très loin.
En 1944, ça y est, les alliés (et aussi des Français, on l’oublie un peu souvent ces temps-ci, non ?) débarquent. Pour les soldats allemands, c’est la retraite, la débandade. C’est moche, une armée en déroute, c’est triste, et ça peut aussi être cruel. Comme ce jour-là, où, dans le petit patelin où jouait Roger, la déroute s’est déguisée en horreur. Tout y est passé, femmes, enfants, hommes, maisons, granges, le lance-flammes ne fait pas dans la dentelle, en général.
Roger, il s’est planqué. Son père lui avait dit un jour, si tu vois un uniforme allemand, tu cours, tu te caches. Il s’est planqué, Roger, et ça lui a sauvé la vie. Son père, sa mère, ses sœurs, tous, ils y sont restés. Avec les 642 autres.
Et puis, il est revenu en Lorraine. Il a raconté, il a témoigné. Il s’est battu pour que son village lorrain change de nom. Son village qui s’appelle maintenant Charly-Oradour, comme ce bel endroit où les parents de Roger l’avaient emmené, pour échapper à la barbarie.
Si vous venez en Moselle, poussez donc jusque là. Moi, c’est mon super prof de quand j’étais petite qui m’a raconté cette histoire, lui aussi était évacué dans ces coins-là, juste assez loin pour n’avoir vu que la fumée d’Oradour qui montait… C’était il y a exactement 67 ans le 10 juin 1944...
brigitte blang pg57
Lire aussi sur le même sujet :
* Oradour, symbole français de la barbarie nazie (10 juin 1944) par’ Jacques Serieys
* Oradour 10 juin 1944 (poème de Jean Tardieu)
* Le criminel nazi Heinz Barth, "assassin d’Oradour-sur-Glane", est mort
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Oradour, symbole français de la barbarie nazie (10 juin 1944)
Oradour 10 juin 1944 (poème de Jean Tardieu )
Oradour n’a plus de femmes
Oradour n’a plus un homme
Oradour n’a plus de feuilles
Oradour n’a plus de pierres
Oradour n’a plus d’églises
Oradour n’a plus d’enfants
*****
Plus de fumée plus de rires
Plus de toits plus de greniers
Plus de meules plus d’amour
Plus de vin plus de chanson
*****
Oradour, j’ai peur d’entendre
Oradour, je n’ose pas
Approcher de tes blessures
De ton sang de tes ruines
Je ne peux pas je ne peux pas
Voir ni entendre ton nom.
*****
Oradour je crie et hurle
Chaque fois qu’un coeur éclate
Sous les coups des assassins
Une tête épouvantée
Deux yeux larges deux yeux rouges
Deux yeux graves deux yeux grands
Comme la nuit la folie
Deux yeux de petit enfant
Ils ne me quitteront pas
Oradour je n’ose plus
lire ou prononcer ton nom.
*****
Oradour, honte des hommes
*****
Oradour, honte éternelle.
Nos coeurs ne s’apaiseront
Que par la pire vengeance
Haine et honte pour toujours.
*****
Oradour n’a plus de forme
Oradour, femmes ni hommes
Oradour n’a plus d’enfants
Oradour n’a plus de feuilles
Oradour n’a plus d’église
Plus de fumée plus de filles
Plus de soirs ni de matins
Plus de pleurs ni de chansons
*****
Oradour n’est plus qu’un cri
Et c’est bien la pire offense
Au village qui vivait
Et c’est bien la pire honte
Que de n’être plus qu’un cri
Nom de la haine des hommes
Nom de la honte des hommes
Le nom de notre vengeance
Qu’à travers toutes nos terres
On écoute en frissonnant
Qui hurle pour tous les temps.
(Jean Tardieu)
Oradour n’a plus de femmes
Oradour n’a plus un homme
Oradour n’a plus de feuilles
Oradour n’a plus de pierres
Oradour n’a plus d’églises
Oradour n’a plus d’enfants
*****
Plus de fumée plus de rires
Plus de toits plus de greniers
Plus de meules plus d’amour
Plus de vin plus de chanson
*****
Oradour, j’ai peur d’entendre
Oradour, je n’ose pas
Approcher de tes blessures
De ton sang de tes ruines
Je ne peux pas je ne peux pas
Voir ni entendre ton nom.
*****
Oradour je crie et hurle
Chaque fois qu’un coeur éclate
Sous les coups des assassins
Une tête épouvantée
Deux yeux larges deux yeux rouges
Deux yeux graves deux yeux grands
Comme la nuit la folie
Deux yeux de petit enfant
Ils ne me quitteront pas
Oradour je n’ose plus
lire ou prononcer ton nom.
*****
Oradour, honte des hommes
*****
Oradour, honte éternelle.
Nos coeurs ne s’apaiseront
Que par la pire vengeance
Haine et honte pour toujours.
*****
Oradour n’a plus de forme
Oradour, femmes ni hommes
Oradour n’a plus d’enfants
Oradour n’a plus de feuilles
Oradour n’a plus d’église
Plus de fumée plus de filles
Plus de soirs ni de matins
Plus de pleurs ni de chansons
*****
Oradour n’est plus qu’un cri
Et c’est bien la pire offense
Au village qui vivait
Et c’est bien la pire honte
Que de n’être plus qu’un cri
Nom de la haine des hommes
Nom de la honte des hommes
Le nom de notre vengeance
Qu’à travers toutes nos terres
On écoute en frissonnant
Qui hurle pour tous les temps.
(Jean Tardieu)
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Oradour, symbole français de la barbarie nazie (10 juin 1944)
Source : Dépêche AFP
Le criminel nazi Heinz Barth, "assassin d’Oradour-sur-Glane", est mort.
Le criminel de guerre nazi Heinz Barth, surnommé "l’assassin d’Oradour-sur-Glane", est mort à 86 ans en Allemagne et restera pour la postérité associé à ce massacre de civils commis par des SS en 1944 en France et érigé en symbole de la barbarie nazie.
Heinz Barth s’est éteint le 6 août à Gransee, près de Berlin, sa ville natale, a indiqué lundi le pasteur de la ville, Heinz-Dieter Schmidtke.
Il a dit à l’AFP être "prêt à présider son enterrement car tout le monde a le droit à un enterrement".
Barth fut l’un des responsables du massacre de 642 civils, dont plus de 200 femmes et autant d’enfants, commis le 10 juin 1944 dans le petit village d’Oradour-sur-Glane, non loin de Limoges (centre de la France), par une unité de quelque 150 SS qui remontait du sud vers le front de Normandie.
Il était chef de section de la 3e compagnie du 1er bataillon du régiment blindé "Der Führer", au sein de la division "Das Reich" commandée par le général Heinz Lammerding.
Prétextant un contrôle d’identité, les SS de la 3e compagnie rassemblèrent à Oradour la population puis séparèrent les hommes des femmes et des enfants. Les premiers furent abattus à la mitrailleuse dans des granges. Les femmes et les enfants furent eux enfermés dans l’église du village. Les SS introduisirent un gaz suffocant puis mirent le feu à l’édifice. Il n’y eut que quelques survivants.
La veille, les SS avaient pendu à Tulle (sud) 99 civils aux balcons et aux lampadaires de la ville.
Condamné à mort en France en 1953, par contumace, Heinz Barth a vécu caché sous une fausse identité en RDA jusqu’à ce qu’il soit démasqué, puis condamné en RDA en 1983 à la prison à vie pour crimes de guerre. Il fut le seul à être condamné en RDA pour de tels crimes commis en France.
Devant la justice, il avait reconnu : "le chef de la compagnie m’a donné l’ordre (...) de tuer les citoyensfrançais dans la grange (...) A l’intérieur, les hommes étaient très énervés (...). Alors j’ai ordonné : "Feu !" et tous ont tiré. Moi-même, j’en ai tués 12 à 15. Ils ont été tués en moins d’une minute".
Aussi quand Barth recouvra la liberté en juillet 1997, à 76 ans, en raison de son âge, de son état de santé -il souffrait de diabète- et "des regrets" exprimés pour ses actes, sa libération suscita un tollé.
Le fondateur de l’association des fils et filles des déportés juifs de France, Serge Klarsfeld, a déploré lundi que "le principal responsable de ce crime affreux (commis à Oradour), celui qui avait autorisé son exécution, le général Heinz Lammerding, qui vivait en République Fédérale d’Allemagne, (soit) mort impuni".
Barth, lui, "a été jugé et condamné par la RDA qui voulait montrer la différence avec l’ouest", a souligné M. Klarsfeld. En ce sens, "sa condamnation était politique".
Sa mort pourra "sans doute apporter une sérénité" à Oradour-sur-Glane, a déclaré le maire du village, Raymond Frugier, tout en regrettant qu’il ait fini sa vie en homme libre.
Outre Ouradour, Heinz Barth avait également participé au massacre de Lidice, en 1942 en Tchécoslovaquie, où une centaine d’hommes et adolescents furent exécutés.
Comme il avait perdu une jambe pendant la guerre, il avait obtenu en 1991, après la réunification allemande, le versement d’une pension de "victime de guerre" de 800 Deutschmarks (DM) par mois (environ 400 dollars de l’époque).
Un traitement dont ont bénéficié d’autres anciens nazis et qui, une fois connu, suscita une vive controverse. Le Bundestag vota finalement fin 2001 une loi privant les anciens criminels de guerre de toute pension d’invalidité.
Evoquant Oradour-sur-Glane en 2004, au 60e annniversaire du massacre, le chancelier allemand d’alors, Gerhard Schroeder, avait dit éprouver "de lahonte".
Le criminel nazi Heinz Barth, "assassin d’Oradour-sur-Glane", est mort.
Le criminel de guerre nazi Heinz Barth, surnommé "l’assassin d’Oradour-sur-Glane", est mort à 86 ans en Allemagne et restera pour la postérité associé à ce massacre de civils commis par des SS en 1944 en France et érigé en symbole de la barbarie nazie.
Heinz Barth s’est éteint le 6 août à Gransee, près de Berlin, sa ville natale, a indiqué lundi le pasteur de la ville, Heinz-Dieter Schmidtke.
Il a dit à l’AFP être "prêt à présider son enterrement car tout le monde a le droit à un enterrement".
Barth fut l’un des responsables du massacre de 642 civils, dont plus de 200 femmes et autant d’enfants, commis le 10 juin 1944 dans le petit village d’Oradour-sur-Glane, non loin de Limoges (centre de la France), par une unité de quelque 150 SS qui remontait du sud vers le front de Normandie.
Il était chef de section de la 3e compagnie du 1er bataillon du régiment blindé "Der Führer", au sein de la division "Das Reich" commandée par le général Heinz Lammerding.
Prétextant un contrôle d’identité, les SS de la 3e compagnie rassemblèrent à Oradour la population puis séparèrent les hommes des femmes et des enfants. Les premiers furent abattus à la mitrailleuse dans des granges. Les femmes et les enfants furent eux enfermés dans l’église du village. Les SS introduisirent un gaz suffocant puis mirent le feu à l’édifice. Il n’y eut que quelques survivants.
La veille, les SS avaient pendu à Tulle (sud) 99 civils aux balcons et aux lampadaires de la ville.
Condamné à mort en France en 1953, par contumace, Heinz Barth a vécu caché sous une fausse identité en RDA jusqu’à ce qu’il soit démasqué, puis condamné en RDA en 1983 à la prison à vie pour crimes de guerre. Il fut le seul à être condamné en RDA pour de tels crimes commis en France.
Devant la justice, il avait reconnu : "le chef de la compagnie m’a donné l’ordre (...) de tuer les citoyensfrançais dans la grange (...) A l’intérieur, les hommes étaient très énervés (...). Alors j’ai ordonné : "Feu !" et tous ont tiré. Moi-même, j’en ai tués 12 à 15. Ils ont été tués en moins d’une minute".
Aussi quand Barth recouvra la liberté en juillet 1997, à 76 ans, en raison de son âge, de son état de santé -il souffrait de diabète- et "des regrets" exprimés pour ses actes, sa libération suscita un tollé.
Le fondateur de l’association des fils et filles des déportés juifs de France, Serge Klarsfeld, a déploré lundi que "le principal responsable de ce crime affreux (commis à Oradour), celui qui avait autorisé son exécution, le général Heinz Lammerding, qui vivait en République Fédérale d’Allemagne, (soit) mort impuni".
Barth, lui, "a été jugé et condamné par la RDA qui voulait montrer la différence avec l’ouest", a souligné M. Klarsfeld. En ce sens, "sa condamnation était politique".
Sa mort pourra "sans doute apporter une sérénité" à Oradour-sur-Glane, a déclaré le maire du village, Raymond Frugier, tout en regrettant qu’il ait fini sa vie en homme libre.
Outre Ouradour, Heinz Barth avait également participé au massacre de Lidice, en 1942 en Tchécoslovaquie, où une centaine d’hommes et adolescents furent exécutés.
Comme il avait perdu une jambe pendant la guerre, il avait obtenu en 1991, après la réunification allemande, le versement d’une pension de "victime de guerre" de 800 Deutschmarks (DM) par mois (environ 400 dollars de l’époque).
Un traitement dont ont bénéficié d’autres anciens nazis et qui, une fois connu, suscita une vive controverse. Le Bundestag vota finalement fin 2001 une loi privant les anciens criminels de guerre de toute pension d’invalidité.
Evoquant Oradour-sur-Glane en 2004, au 60e annniversaire du massacre, le chancelier allemand d’alors, Gerhard Schroeder, avait dit éprouver "de lahonte".
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Oradour, symbole français de la barbarie nazie (10 juin 1944)
Vladimir de Volog a écrit:Source : Dépêche AFP
Le criminel nazi Heinz Barth, "assassin d’Oradour-sur-Glane", est mort.
Le criminel de guerre nazi Heinz Barth, surnommé "l’assassin d’Oradour-sur-Glane", est mort à 86 ans en Allemagne et restera pour la postérité associé à ce massacre de civils commis par des SS en 1944 en France et érigé en symbole de la barbarie nazie.
Heinz Barth s’est éteint le 6 août à Gransee, près de Berlin, sa ville natale, a indiqué lundi le pasteur de la ville, Heinz-Dieter Schmidtke.
S'il vient de mourir à 86, il avait donc 6 ans quand il a commis ces exactions...
Couillatris Mouchabière- Maître
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Re: Oradour, symbole français de la barbarie nazie (10 juin 1944)
Le criminel de guerre nazi Heinz Barth, surnommé "l'assassin d'Oradour-sur-Glane", s'est éteint lundi 13 août à 86 ans en Allemagne et restera pour la postérité associé à ce massacre de civils commis par des SS en 1944 en France
La Croix le 14/08/2007
Barth fut l'un des responsables du massacre de 642 civils, dont plus de 200 femmes et autant d'enfants, commis le 10 juin 1944 dans le petit village d'Oradour-sur-Glane, non loin de Limoges (centre de la France), par une unité de quelque 150 SS qui remontait du sud vers le front de Normandie.
La Croix le 14/08/2007
Barth fut l'un des responsables du massacre de 642 civils, dont plus de 200 femmes et autant d'enfants, commis le 10 juin 1944 dans le petit village d'Oradour-sur-Glane, non loin de Limoges (centre de la France), par une unité de quelque 150 SS qui remontait du sud vers le front de Normandie.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Oradour, symbole français de la barbarie nazie (10 juin 1944)
Il dirigeait alors le régiment blindé "Der Führer" au sein de la division "Das Reich", commandée par le général Heinz Lammerding.
Prétextant un contrôle d'identité, les SS rassemblèrent à Oradour la population puis séparèrent les hommes des femmes et des enfants. Les premiers furent abattus à la mitrailleuse dans des granges. Les femmes et les enfants furent eux enfermés dans l'église du village. Les SS introduisirent un gaz suffocant puis mirent le feu à l'édifice. Il n'y eut que quelques survivants.
La veille, la division Das Reich avait pendu à Tulle (sud) 99 civils aux balcons et aux lampadaires de la ville.
Caché sous une fausse identité jusqu'en 1953
Condamné à mort en France en 1953, par contumace, Heinz Barth a vécu caché sous une fausse identité en RDA jusqu'à ce qu'il soit démasqué, puis condamné en RDA en 1983 à la prison à vie pour crimes de guerre. Il fut le seul à être condamné en RDA pour de tels crimes commis en France.
Devant la justice, il avait reconnu: "le chef de la compagnie m'a donné l'ordre, avec mon régiment, de tuer les citoyens français dans la grange (...) A l'intérieur, les hommes étaient très énervés (...). Alors j'ai ordonné: "Feu!" et tous ont tiré. Moi-même, j'en ai tués 12 à 15. Ils ont été tués en moins d'une minute".
Aussi quand Barth recouvra la liberté en juillet 1997, à 76 ans, en raison de son âge, de son état de santé -il souffrait de diabète- et "des regrets" exprimés pour ses actes, sa libération suscita un tollé.
Prétextant un contrôle d'identité, les SS rassemblèrent à Oradour la population puis séparèrent les hommes des femmes et des enfants. Les premiers furent abattus à la mitrailleuse dans des granges. Les femmes et les enfants furent eux enfermés dans l'église du village. Les SS introduisirent un gaz suffocant puis mirent le feu à l'édifice. Il n'y eut que quelques survivants.
La veille, la division Das Reich avait pendu à Tulle (sud) 99 civils aux balcons et aux lampadaires de la ville.
Caché sous une fausse identité jusqu'en 1953
Condamné à mort en France en 1953, par contumace, Heinz Barth a vécu caché sous une fausse identité en RDA jusqu'à ce qu'il soit démasqué, puis condamné en RDA en 1983 à la prison à vie pour crimes de guerre. Il fut le seul à être condamné en RDA pour de tels crimes commis en France.
Devant la justice, il avait reconnu: "le chef de la compagnie m'a donné l'ordre, avec mon régiment, de tuer les citoyens français dans la grange (...) A l'intérieur, les hommes étaient très énervés (...). Alors j'ai ordonné: "Feu!" et tous ont tiré. Moi-même, j'en ai tués 12 à 15. Ils ont été tués en moins d'une minute".
Aussi quand Barth recouvra la liberté en juillet 1997, à 76 ans, en raison de son âge, de son état de santé -il souffrait de diabète- et "des regrets" exprimés pour ses actes, sa libération suscita un tollé.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Oradour, symbole français de la barbarie nazie (10 juin 1944)
Le principal responsable, lui, est "mort impuni"
Le fondateur de l'association des fils et filles des déportés juifs de France, Serge Klarsfeld, a déploré lundi que "le principal responsable de ce crime affreux (commis à Oradour), celui qui avait autorisé son exécution, le général Heinz Lammerding, qui vivait en République Fédérale d'Allemagne, (soit) mort impuni".
"C'était le principal responsable puisque que c'était le plus haut gradé", a-t-il déclaré à l'AFP. Lammerding était réfugié en RFA, or ce pays n'extrade pas ses ressortissants et refusa de le rejuger "car il avait été condamné à mort par contumace en France", a souligné M. Klarsfeld.
Barth , lui, "a été jugé et condamné par la RDA qui voulait montrer la différence avec l'ouest", a-t-il dit. En ce sens, "sa condamnation était politique".
Le fondateur de l'association des fils et filles des déportés juifs de France, Serge Klarsfeld, a déploré lundi que "le principal responsable de ce crime affreux (commis à Oradour), celui qui avait autorisé son exécution, le général Heinz Lammerding, qui vivait en République Fédérale d'Allemagne, (soit) mort impuni".
"C'était le principal responsable puisque que c'était le plus haut gradé", a-t-il déclaré à l'AFP. Lammerding était réfugié en RFA, or ce pays n'extrade pas ses ressortissants et refusa de le rejuger "car il avait été condamné à mort par contumace en France", a souligné M. Klarsfeld.
Barth , lui, "a été jugé et condamné par la RDA qui voulait montrer la différence avec l'ouest", a-t-il dit. En ce sens, "sa condamnation était politique".
Dernière édition par Vladimir de Volog le Dim 8 Sep 2024 - 19:17, édité 1 fois
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Oradour, symbole français de la barbarie nazie (10 juin 1944)
Combien de gens comme ça ont dû vivre libre après la guerre , mais à mon avis avec une mauvaise conscience , j aurai pas voulu être à leurs place
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Edgar de Phelps- Vénérable
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Re: Oradour, symbole français de la barbarie nazie (10 juin 1944)
Et les général qui a ordonné ça il est mort de quoi , à t il encore été général après la guerre.
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Edgar de Phelps- Vénérable
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Re: Oradour, symbole français de la barbarie nazie (10 juin 1944)
Dédié aux électeurs d'Oradour s glane et de Rouffignac qui ont oublié ce que les nazis ont fait en 1944 et sont incapables de faire le lien avec le RN fondé par des SS et de pétainistes.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Oradour, symbole français de la barbarie nazie (10 juin 1944)
Vladimir de Volog a écrit: 3) Le massacre d’Oradour
A Oradour, ils raflent rapidement tous les présents, dans leurs champs, leurs maisons, leurs écoles, leurs boutiques puis les rassemblent sur la Place du marché.
Les hommes sont poussés vers des granges où ils sont exterminés à la mitrailleuse, sans oublier le coup de grâce individuel final.
Pendant ce temps, femmes et enfants sont poussés sans ménagements dans l’église. Vers 17 heures, les soldats SS y font exploser une caisse de gaz suffocant, mitraillent au hasard depuis l’extérieur puis mettent le feu au bâtiment.
L’incendie du village complète le travail du détachement SS.
Quand les barbares quittent le village, seuls 642 corps sans vie hantent encore de grands grands murs calcinés dressés comme des fantômes et comme un appel à casser dorénavant le fascisme dans l’oeuf avant que la bête immonde ne devienne dangereuse.
Jacques Serieys
Foutaises...
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Anselme Panotier- Habitué
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Re: Oradour, symbole français de la barbarie nazie (10 juin 1944)
Vladimir de Volog a écrit:
Dédié aux électeurs d'Oradour s glane et de Rouffignac qui ont oublié ce que les nazis ont fait en 1944 et sont incapables de faire le lien avec le RN fondé par des SS et de pétainistes.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Christus Rex Mundi- Disciple
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Re: Oradour, symbole français de la barbarie nazie (10 juin 1944)
Christus Rex Mundi a écrit:Vincent Reynouard a raison.
Quelle honte de soutenir ce nazi.
Vincent Reynouard, est un militant négationniste et néonazi français.
L'extrême droite ne pourra jamais effacer son ADN nazi.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: Oradour, symbole français de la barbarie nazie (10 juin 1944)
Vincent Reynouard est ce qu'il est. Cela n'enlève rien à la justesse de son propos.
Christus Rex Mundi- Disciple
- Messages : 25
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Re: Oradour, symbole français de la barbarie nazie (10 juin 1944)
Christus Rex Mundi a écrit:Vincent Reynouard est ce qu'il est. Cela n'enlève rien à la justesse de son propos.
Quelle honte de soutenir ce nazi.
Vincent Reynouard, est un militant négationniste et néonazi français.
L'extrême droite ne pourra jamais effacer son ADN nazi.
Il se réclame du courant négationniste « post-révisionniste » des héritiers de Robert Faurisson, Alain Guionnet et Olivier Mathieu, courant qui affirme dénoncer, au-delà du prétendu « mythe de la Shoah », l'« emprise juive » sur le monde moderne .
Il est un temps exclu du campus pour y avoir distribué des tracts et des autocollants et, dès 1991, fait l'objet de poursuites en justice.
Il milite alors également au sein du Parti nationaliste français et européen (PNFE), groupe néo-nazi dont il est brièvement secrétaire général en 19916.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Vincent_Reynouard
Va donc vendre ta camelote pourrie sur un autre topic, dégage du mien.
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32862
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: Oradour, symbole français de la barbarie nazie (10 juin 1944)
encore une fois tu oublies le principal , nous sommes en 2024!!Vladimir de Volog a écrit:
Quelle honte de soutenir ce nazi.
Vincent Reynouard, est un militant négationniste et néonazi français.
L'extrême droite ne pourra jamais effacer son ADN nazi.
Il se réclame du courant négationniste « post-révisionniste » des héritiers de Robert Faurisson, Alain Guionnet et Olivier Mathieu, courant qui affirme dénoncer, au-delà du prétendu « mythe de la Shoah », l'« emprise juive » sur le monde moderne .
Il est un temps exclu du campus pour y avoir distribué des tracts et des autocollants et, dès 1991, fait l'objet de poursuites en justice.
Il milite alors également au sein du Parti nationaliste français et européen (PNFE), groupe néo-nazi dont il est brièvement secrétaire général en 19916.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Vincent_Reynouard
Va donc vendre ta camelote pourrie sur un autre topic, dégage du mien.
Ou alors ait le courage de regarder l'histoire passées en face , pour tous les mouvements politiques !!
Ce partis pris est ignoble !!Et surtout montre une malhonnêteté intellectuelle crasse, et dangereuse !!
comme d'ailleurs la fameuse repentance mémorielle , qui est une honte de l'espèce humaine !!Et oui nous n'avons pas le droit de regarder , et de juger le passé avec notre regard et nos connaissances de maintenant !!
Pour moi cette methode est honteuse
amicalement
dany26- Vénérable
- Messages : 10050
Date d'inscription : 26/10/2022
Localisation : plein sud
Re: Oradour, symbole français de la barbarie nazie (10 juin 1944)
dany26 ?
défendrait-il le nazisme ?
Faut qu'il soit clair et le dise franchement.
défendrait-il le nazisme ?
Faut qu'il soit clair et le dise franchement.
Dernière édition par Vladimir de Volog le Sam 15 Juin 2024 - 19:44, édité 1 fois
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32862
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: Oradour, symbole français de la barbarie nazie (10 juin 1944)
Vladimir de Volog a écrit:
Quelle honte de soutenir ce nazi.
Vincent Reynouard, est un militant négationniste et néonazi français.
L'extrême droite ne pourra jamais effacer son ADN nazi.
Il faut faire cela pour tous les partis politiques , comme les communistes, et les socialistes , ce parti pris immonde, est insuportable
aucun état d’âme , un simple constat pour ton indignation variable et honteuse !!Tes états d'âme tu peux te les mettre où je pense.
d'autant plus que cela fait des mois que je vous demande à tous, des preuves en partant des programmes actuels, et des mois que vous vous défilez tous !! C'est une honte ces pratiques ignobles
amicalement
dany26- Vénérable
- Messages : 10050
Date d'inscription : 26/10/2022
Localisation : plein sud
Re: Oradour, symbole français de la barbarie nazie (10 juin 1944)
dany26 a écrit:encore une fois tu oublies le principal , nous sommes en 2024!!Vladimir de Volog a écrit:
Quelle honte de soutenir ce nazi.
Vincent Reynouard, est un militant négationniste et néonazi français.
L'extrême droite ne pourra jamais effacer son ADN nazi.
Il se réclame du courant négationniste « post-révisionniste » des héritiers de Robert Faurisson, Alain Guionnet et Olivier Mathieu, courant qui affirme dénoncer, au-delà du prétendu « mythe de la Shoah », l'« emprise juive » sur le monde moderne .
Il est un temps exclu du campus pour y avoir distribué des tracts et des autocollants et, dès 1991, fait l'objet de poursuites en justice.
Il milite alors également au sein du Parti nationaliste français et européen (PNFE), groupe néo-nazi dont il est brièvement secrétaire général en 19916.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Vincent_Reynouard
Va donc vendre ta camelote pourrie sur un autre topic, dégage du mien.
Ou alors ait le courage de regarder l'histoire passées en face , pour tous les mouvements politiques !!
Ce partis pris est ignoble !!Et surtout montre une malhonnêteté intellectuelle crasse, et dangereuse !!
comme d'ailleurs la fameuse repentance mémorielle , qui est une honte de l'espèce humaine !!Et oui nous n'avons pas le droit de regarder , et de juger le passé avec notre regard et nos connaissances de maintenant !!
Pour moi cette methode est honteuse
amicalement
Tes états d'âme tu peux te les mettre où je pense.
Je persiste et signe :
Quelle honte de soutenir ce nazi.
Vincent Reynouard, est un militant négationniste et néonazi français.
L'extrême droite ne pourra jamais effacer son ADN nazi.
Vladimir de Volog- Vénérable
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