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Fascisme et nazisme, ces idéologies dites d’extrême-droite alors qu’elles sont nées de l’extrême-gauche révolutionnaire.

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Edouard de Montmonrency
Paul Daumier
Jean-Louis de Toqueville
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Message par Jean-Louis de Toqueville Dim 7 Juil - 11:45




Curieusement, depuis 1945, il paraît que le fascisme serait d’extrême-droite, à l’opposé de l’extrême-gauche et, finalement, pas loin de la droite. Avec les gauches, « le fascisme ne passera pas ! » Elle est enfin unie avec l’extrême-gauche de Mélenchon qui légitime avec son ardeur antifasciste le viol du droit et les violences physiques contre les agriculteurs, les industriels, les gendarmes…qui insulte et diffame ses adversaires… qui menace le pays de désobéissance civique si le résultat des élections ne lui convient pas… qui célèbre la haine sociale, antilibérale, anticapitaliste, antidémocratique et antisémite.
Mais, au fait, le fascisme, c’est quoi exactement ? Et qu’est donc cette extrême-gauche du trotskiste Mélenchon ?



     1- Le fascisme est une idéologie de l’extrême-gauche socialiste

Avant la seconde guerre mondiale, nul n’ignorait que le mot « fascisme » et l’idéologie qui va avec ne sont pas d’extrême-droite, mais bel et bien des produits de l’extrême-gauche socialiste. L’invention est du leader de l’extrême-gauche du Parti Socialiste Italien, Benito Mussolini qui fit rapidement des émules.

Même chose en France. Le parti hitlérien, Parti Populaire Français, est créé le 28 juin 1936 par un… communiste. Il est le n°2 du Parti communiste, le plus populaire de tous : Jacques Doriot, député-maire de saint Denis. Il est d’ailleurs concurrencé à l’époque par le Rassemblement National Populaire, créé par Marcel Déat, lequel est un député… socialiste, un ministre du Front Populaire, dont la chambre a voté les pleins pouvoirs au maréchal Pétain, tandis qu’un homme de droite, proche de la droite monarchiste, un certain Charles de Gaulle, appelle à la résistance.

On retrouve partout, la même origine : des groupuscules fascistes aux États-Unis, au Parti des Croix fléchées hongrois qui prit le virage fasciste, en 1937, pour « libérer les travailleurs hongrois des griffes du capitalisme féodal et de la juiverie », jusqu’en Angleterre où le parti fasciste, l’Independent Labour Party, est construit par sir Oswald Mosley, leader de l’extrême-gauche du parti travailliste.
Les antifas incultes oublient qu’Adolf Hitler est le coleader du Parti ouvrier allemand d’extrême-gauche avec Anton Drexler, parti qui se réclame ouvertement du « bolchévisme », le courant de Lénine. Le même Hitler a fondé ensuite le Parti allemand des travailleurs nationaux et socialistes » dont la philosophie est résumée par Goebbels, dans Revolution der Deutschen : « Quel est le but du socialisme allemand ? Il veut que dans l’avenir de l’Allemagne il n’y ait plus un seul prolétaire. Quel est le but du nationalisme allemand ? Il vaut que dans l’avenir, l’Allemagne ne soit plus le prolétaire de l’univers. Le national-socialisme n’est pas autre chose que la synthèse des deux ».
Ainsi, pas un parti fasciste n’est né à l’extrême-droite, qui existe aussi pourtant dans tous ces pays. Adieu l’extrême-droite réelle, bonjour l’extrême-droite fasciste fantasmée.
Et il y a aussi un autre déni du réel : né à l’extrême-gauche, le fascisme y est resté. Un cousinage dont, après-guerre, incapable de nettoyer devant sa porte, la gauche socialiste française a cru pouvoir se débarrasser en trafiquant l’histoire… non sans retour du refoulé comme on le voit de nos jours…



2. Benito Mussolini : l’origine des tensions socialistes entre fascistes, sociaux-démocrates et communistes…

Au commencement est l’inventeur du fascisme, Benito Mussolini. Qu’il soit d’extrême-droite aurait d’ailleurs fait rire aux larmes l’agent Emery, qui l’arrête, en août 1902, à Lausanne, et qui, en le fouillant, trouve sur lui une médaille à l’effigie de… Karl Marx. Jeune, après ses premières violences révolutionnaires, il avait dû fuir l’Italie pour la Suisse où il découvre celle qui sera sa conseillère, Angelica Balabanova, amie de Lénine ; Lénine la cite d’ailleurs le 15 juillet 1912 comme celle qui conduit la révolution en Italie.Son accord avec les léninistes est alors complet.

Dans la grande tradition des révolutionnaires, il écrit un pamphlet athée, Christ et Citoyen, et il collabore aux journaux révolutionnaires Il Proletario et Il Lavoratoro. Amnistié en 1904, il revient en Italie, fait son service militaire et devient enseignant. Mais, il est licencié pour ses appels à la violence révolutionnaire contre les « exploiteurs » et lui-même est emprisonné à deux reprises pour avoir frappé à coups de gourdin, son arme favorite, des « bourgeois ». Devenu populaire par la véhémence de ses discours et sa justification de la violence révolutionnaire, il est nommé rédacteur en chef du journal socialiste, l’Avvenire dei Lavoratori où il théorise l’idée que l’Italie est une « nation prolétaire » opposée aux nations « ploutocratiques ». Toujours conseillé par Angelica Balabanova, il obtient un immense succès au congrès de 1912 du Parti socialiste où il parvient à faire exclure le chef des réformistes, Leonida Bissolati. Devenu directeur du journal officiel du parti socialiste, L’Avanti, devant un congrès socialiste enthousiaste, en 1914, Gaetano Salvemini l’appelle « notre guide », notre « Duce ».

Mais, avec la guerre de 14-18, patatras ! la gauche révolutionnaire explose. Les socialistes qui étaient pacifistes tournent majoritairement casaque. Seule une minorité refuse, les « communistes », avec Lénine, Trotski et Staline. Tout va alors très vite. Après avoir dénoncé la guerre, Mussolini suit finalement le mouvement général en octobre 1914. Le parti socialiste italien, resté pacifiste, le licencie. En réaction, il fonde Populo d’Italia, qui, vu sa popularité, a immédiatement trois fois plus de lecteurs. Il est exclu. Il répond : « En m’excluant, vous ne m’interdirez pas la foi socialiste, ni le combat pour la révolution. Je suis et resterai socialiste ».

Le déchirement de la famille va s’accentuer après la victoire des bolchéviks en Russie, lors de révolution d’octobre 1917. Ils signent, en effet, une paix unilatérale avec l’Allemagne en pleine guerre mondiale et ils exigent que tous les révolutionnaires rompent avec les partis réformistes et sociaux-démocrates, jugés traîtres à la révolution puisqu’ils participent aux gouvernements d’« union sacrée » avec la droite, et qu’ils créent des partis inféodés à l’Internationale communiste, donc à Moscou.
Benito Mussolini prend alors son indépendance. Contre les socialistes, il maintient l’idée de révolution violente, contre les communistes, il refuse l’inféodation à Moscou. Et il crée, le 23 mars 1919, les Faisceaux italiens de combat, ce qui va donner le nom « fascisme ». Son programme ? La révolution socialiste, avec la lutte de libération nationale contre le capitalisme international, la terre aux paysans, la dissolution des sociétés anonymes, l’impôt sur le capital, le contrôle du monde de la finance, la nationalisation des industries de guerre, la journée de 8 heures… en attendant la révolution totale par l’État fasciste. Et il lance de grands mouvements sociaux insurrectionnels contre les grands propriétaires agricoles, liés à l’extrême-droite, et dans les usines de Turin. Résultat : le parti fasciste a bientôt 310 000 adhérents. Il a agrégé la majorité des cadres socialistes et syndicalistes ouvriers et agricoles.


3.Le fascisme face aux cousins staliniens et à la stratégie trotskiste dont a hérité  Mélenchon.

Sous l’influence de Lénine et de Trotski, l’ancêtre et le maître en stratégie de Mélenchon, les communistes, à la sortie de la guerre, lancent l’offensive insurrectionnelle dans toute l’Europe. Car, partisan de la révolution mondiale et permanente, la stratégie de Trotski est simple : entrer dans les partis socialistes, puis, en prendre le contrôle, puis, lancer une campagne idéologique de déstabilisation et des mouvements violents qui contraignent l’État « bourgeois » à réprimer. Ce qui ruine les fondements idéologiques des démocraties bourgeoises et permet d’engager une « dialectique » action-répression qui nourrit le chaos social et politique dont il est persuadé, comme LFI aujourd’hui qu’elle va permettre la prise de pouvoir.

Ensuite, par cette violence, le parti pourrait alors organiser sa dictature au nom du prolétariat pour détruire l’État bourgeois, éliminer physiquement la droite conservatrice, les libéraux et les cousins niais sociaux-démocrates et « nettoyer » les cerveaux des valeurs bourgeoises et chrétiennes. Il est, en effet, le véritable inventeur de la terrible armée rouge qui ratissait dans les villes et son train était appelé, non sans raisons, le « train de la mort » dans les villages. D’où, cette propagande haineuse suivie des mouvements insurrectionnels sanglants pour prendre le pouvoir à Berlin, Vienne, Budapest… le mélenchon connaît ses classiques…

L’opposition du fascisme est immédiate : Benito Mussolini a interprété ces insurrections comme les actes d’une minorité d’intellectuels de gauche inféodée à Moscou et coupée des classes populaires. Comme les sociaux-démocrates, il se range alors du côté de la répression anti-communiste.
Et le changement de cap dans le monde communiste va lui permettre, paradoxalement, de réussir, lui, la révolution. En effet, après la mort de Lénine, vu l’échec des insurrections européennes, Staline abandonne l’idée de révolution mondiale et il chasse Léon Trotski du gouvernement communiste, avant de le faire assassiner. Il proclame que le premier souci des « vrais » révolutionnaires est de défendre la Russie, patrie de la révolution socialiste. Les sociaux-démocrates seraient des traîtres, les fascistes des agents de la bourgeoisie, des contre-révolutionnaires d’« extrême-droite » qui voudraient le retour de l’ancien régime.

Une aubaine pour Mussolini. Il renvoie l’accusation de trahison avec bien plus de succès : les communistes seraient prêts à sacrifier la révolution et la classe ouvrière italienne à l’intérêt de Moscou. La révolution communiste cacherait le nationalisme-socialiste grand-russe auquel les Italiens n’ont aucune raison de se plier.

Ainsi, ce qui sépare les fascistes des communistes n’est pas l’objectif révolutionnaire, ni les moyens violents utilisés, mais l’inféodation à Moscou.

À cet égard, l’« oubli » par nos « intellectuels de gauche » de ce qui s’est passé le 16 mai 1925, à Rome, est assez amusant. Voilà pourtant une rencontre historique dans ce Parlement où cohabitent les seuls députés communistes et fascistes. Car les communistes, qui avaient d’abord quitté le Parlement avec le groupe des députés réunis sur l'Aventin pour protester contre l'assassinat du socialiste réformiste Giacomo Matteotti, décident finalement, à la demande de Staline, de revenir siéger avec les cousins fascistes ; assassiner un socialiste n’est pas si grave pour un communiste comme le montre l’histoire des pays communistes… D’où ce débat ravissant entre le leader communiste Antonio Gramsci et le leader fasciste Benito Mussolini.

Gramsci commence par reprocher aux fascistes de n’être plus de vrais révolutionnaires. Mussolini lui répond : nous faisons la « substitution d'une classe à une autre, comme cela s'est produit en Russie, comme cela se produit normalement dans toutes les révolutions, et c'est ce que nous ferons encore méthodiquement... » Le leader communiste réplique « n'est une révolution que celle qui s'appuie sur une classe nouvelle. Le fascisme ne s'appuie sur aucune classe qui n'ait déjà été au pouvoir... » Une allusion à la bourgeoisie qui soutiendrait le fascisme tandis que les communistes seraient le parti de la classe ouvrière, ce qui fait rire Mussolini : « la plus grande partie des capitalistes sont contre nous, si je vous cite des grands capitalistes qui sont contre nous, qui sont dans l'opposition, les Motta, les Conti...(…) La grande banque n'est pas fasciste, vous le savez !  ». Gramsci demande pourquoi alors « depuis plusieurs mois les carabiniers arrêtent nos camarades... ». Mussolini ironise : « Nous faisons ce que vous faites en Russie... » où les communistes massacrent non seulement la droite et les libéraux mais les sociaux-démocrates comme Giacomo Matteotti.


4- L’extrême-gauche mussolinienne au pouvoir…

Tandis que les communistes attaquent physiquement les militaires et les industriels, s’emparent des bourses du travail, arrachent les crucifix, agressent les curés jusque dans leur domicile… et agressent les sociaux-démocrates et les réformistes, en août 1921, le parti socialiste italien, conduit par Ivanoe Bonomi, signe un « pacte de paix » avec les cousins fascistes, pacte adoubé par le Président du conseil, le socialiste Giovanni Giolitti.

Mais l’union de la gauche socialiste et fasciste ne dure pas. Fort de sa nouvelle respectabilité, Mussolini rompt le pacte en décembre 1921. Et, en 1922, après une marche sur Rome, il est nommé Président du Conseil. Les sociaux-démocrates, avec leur leader, Gabriello Carnezzza, entrent dans son gouvernement.
Et les fascistes engagent leurs premières mesures socialistes. Sur le modèle soviétique, l’Union des syndicats fascistes, dont la direction est donnée au syndicaliste révolutionnaire Edmondo Rossoni, devient le syndicat unique, seul habilité à embaucher et à fixer les conditions du travail, tandis que, par la Charte du Travail, le patronat est encadré par le parti. Un ministère des corporations contrôle toute la vie économique et le chef de chaque corporation est désigné par le ministre. La surveillance complète des territoires est organisée par des préfets et des Conseils communaux qui ne sont plus élus mais nommés par le gouvernement. Entre la surtaxe des « riches », les allocations familiales à la charge de l’employeur, la semaine de 40h, l’assurance contre les maladies, les premières colonies de vacances, les autoroutes, l’assèchement des marais… la popularité des fascistes grandit. Et le 6 avril 1924, malgré les mises en garde du Pape, ils ont 4,5 millions de voix, soit 65% des suffrages. Ce qui ne peut s’expliquer par les seules violences comme le note Matteotti avant son assassinat.

« Tout dans l’État, rien contre l’État, rien en dehors de l’État » : voilà alors la ligne politique de Benito Mussolini. Avec le parti unique, le contrôle de la société civile et de la famille, le culte du chef, l’ouvriérisme, la destruction de l’appareil administratif et policier, et, peu à peu la mise en cause du libre-échange, du protectionnisme, la mainmise sur les trois quarts de l’économie...et, finalement, l’antisémitisme, cerise rouge sur le gâteau révolutionnaire du totalitarisme.
Et où est l’extrême-droite monarchiste italienne ? Liquidée, sommée de se terrer ou entrée en résistance comme les Brigades de la flamme verte et le Fronte militare clandestino. Une résistance où elle retrouve les libéraux, les démocrates-chrétiens, les réformistes et, en 1941, les communistes, après la rupture du Pacte germano-soviétique passé en 1939 entre le fasciste Hitler et le communiste Staline, qui avait pour objectif de permettre l’accroissement de leur influence respective et de leurs territoires contre les démocraties libérales honnies.


5. Adolf Hitler : un révolutionnaire socialiste face aux cousins sociaux-démocrates, communistes et trotskistes

Adolf Hitler ? Il poussa la révolution socialiste au bout. Orphelin à 14 ans, il quitte le lycée sans le baccalauréat et tente, en vain, d’entrer à l’Académie des Beaux-Arts de Vienne où, un jour maçon, un autre dessinateur ambulant, il entre en contact avec les révolutionnaires socialistes qui pullulent dans les brasseries. Il y acquiert la détestation du capitalisme et de l’extrême-droite, liée aux Habsbourg. À la déclaration de guerre, en 1914, bien qu’il suive le virage belliciste des sociaux-démocrates allemands, il est réformé pour des problèmes pulmonaires. Parvenu néanmoins à devenir agent de liaison, il défend dans l’armée l’idée qu’il faut « anéantir » les « politiques », les « journalistes », les « bavards », les Habsbourg. Croix de fer, après avoir été blessé puis avoir survécu au gaz moutarde, il apprend à l’hôpital de Pasewalk que l’armistice a été signé : une trahison des politiques de l’extrême-droite qui gouverne autour de Guillaume II, avec le dernier chancelier allemand, Max de Bade.
L’occasion de devenir un leader socialiste lui est donnée par la république de Weimar, née à la chute de Guillaume II et dirigée par le social-démocrate Friedrich Ebert. Car, en janvier 1919, les communistes sont lancés depuis Moscou par Lénine et Trotski pour attaquer cette démocratie libérale « bourgeoise » et y imposer leur ordre. Hitler soutient Ebert et il devient responsable de la propagande du gouvernement bavarois. Comme l’écrira Goebbels dans Die Zweite Revolution : « Nous ne combattons pas le marxisme parce qu’il est un mouvement ouvrier, mais parce qu’il en est la défiguration », ajoutant : « Les seuls vrais socialistes de l’Allemagne, de toute l’Europe même, c’est nous ! ». Après la victoire de la république, en 1920, il devient coleader du Parti Ouvrier Allemand du socialiste Anton Drexler, parti qu’il dote ce parti d’un programme en 25 points, avec un versant nationaliste, dont le refus du Traité de Versailles, et un versant socialiste : un État intégral et égalisateur, par « l’étatisation de toutes les entreprises déjà groupées en trusts », « l’expropriation du sol sans indemnités » des grands propriétaires terriens, « l’expropriation des grands magasins », le refus des intérêts des placements financiers, la confiscation de tous les bénéfices de guerre, le nettoyage de l’armée… Puis, jugeant qu’il faut une organisation plus centralisée sur le modèle communiste hérité d’Auguste Blanqui, il crée, sous sa seule direction le « Parti Allemand des Travailleurs nationaux et socialistes », le NSDAP. Il décide que le drapeau de ce parti sera rouge et qu’un svastika remplacera la faucille et le marteau, symbole d’une révolution socialiste qui ira jusqu’au bout pour construire l’Ordre Nouveau de l’Homme nouveau.

Admirateur de Mussolini, il soutient les grèves sociales et les émeutes. Il organise la « résistance passive » ouvrière à l’occupation de la Ruhr par les troupes belges et françaises. En 1923, il croit possible de prendre d’assaut la république de Weimar sur le modèle de la révolution bolchévique de 1917. Mais l’extrême-droite qui est derrière le gouverneur de Bavière, Gustav von Kahr, le met en échec, avec l’appui du centre chrétien et des sociaux-démocrates.

Arrêté et emprisonné, sa popularité monte. En mai 1924, son parti obtient près de 2 millions de voix et son livre, Mein Kampf est un succès de librairie. Reprenant les thèses des révolutionnaires français, il y défend l’inégalité des races contre l’égalité des droits, l’antisémitisme révolutionnaire contre les juifs responsables du capitalisme, l’État socialiste protecteur du peuple contre ses ennemis bourgeois.
Le programme du parti ? Nationaliste, évidemment, mais socialiste tout autant : nationalisation des grands domaines, expropriation sans indemnités des anciennes familles nobles, nationalisation des grands moyens de production et d’échange, en particulier de l’industrie lourde, contrôle de la propriété privée par la « synchronisation » des intérêts privés et publics décidée par l’État. Actions ? Il soutient la grève des métallurgistes en 1930, il déclenche la grève dans les transports en 1932… Résultats : son parti s’accroît, avec 400 000 membres et, aux présidentielles de 1932, il obtient 11,3 millions de voix, dépassé par le maréchal von Hindenburg, tandis que l’extrême-droite, avec son candidat, Theodor Duesterberg, qui sera plus tard interné dans le camp d’extermination de Dachau, obtient 6,8% des suffrages. En novembre 1932, il a 33% des voix et, le 28 janvier 1933, il est élu chancelier par la majorité du Parlement. Après l’incendie du Reichstag, le 27 février, et une dissolution, il obtient 43,9% des voix et est réélu chancelier par 441 voix contre 92.

Pour mâter l’ennemi bourgeois, les descentes du parti dans les entreprises se multiplient, des mouvements sociaux « spontanés » sont organisés contre les chefs d’entreprise, les « bourgeois » et leurs enfants sont attaqués jusque dans leurs domiciles. Les nationalisations se multiplient et la planification, sur le modèle communiste soviétique est décidée : c’est le « Plan de 4 ans » de Goering. À partir de 1935, toutes les entreprises sont placées sous la surveillance d’une section locale du Parti national-socialiste. Les livres de compte doivent être ouverts de façon permanente pour permettre le contrôle. Les entrepreneurs doivent fournir les preuves de leur action en faveur du Plan. Les S.S. sont, de droit, membres des conseils d’administration et ils peuvent les contrôler. Ils contraignent les ouvriers et les chefs d’entreprise à s’asseoir à la même table, c’est la « stratégie cantine ». L’héritage lui-même est sous contrôle par le droit de préemption de l’État. Libéral, vraiment ?

En digne héritier des socialistes révolutionnaires français, Adolf Hitler pousse l’antisémitisme révolutionnaire jusqu’au bout. Car la Shoah n’est pas un accident, ni même un acte irrationnel comme le prétendront les « intellectuels de gauche » d’après-guerre, pressés de cacher leur responsabilité dans l’abjection. Elle est la conséquence du socialisme révolutionnaire qui a lié le monde capitaliste au judaïsme, et qui a prétendu qu’il fallait détruire l’un et l’autre pour construire l’Homme Nouveau de l’Ordre Nouveau socialiste. Porteurs d’une culture plusieurs fois millénaire et d’un Livre qui dit de s’aimer les uns les autres, les juifs doivent disparaître. Et l’intellectuel révolutionnaire juif, à l’image de Marx ou de Trotski, qui, en vérité, était d’origine juive et s’appelait Bronstein, doivent vivre dans la haine de soi.


6- Les vrais antifascistes et la falsification d’après-guerre

Camp antifasciste, camp de gauche et d’extrême-gauche ? Mais quel est le chef incontesté de la lutte antifasciste dans le monde ? Un libéral, un partisan du capitalisme, un chrétien protestant, un opposant résolu aux socialistes : Winston Churchill. Avec lui, Franklin Roosevelt, un libéral social, un démocrate, un protestant, qui détestait les socialistes et défendait le capitalisme. Avec lui encore, un Charles de Gaulle, un conservateur de droite, un partisan du capitalisme, un catholique, un opposant au socialisme. Ce sont eux qui donnent les clefs de la victoire, y compris à Staline en lui offrant des armes quand celui-ci rompit son pacte avec ses cousins révolutionnaires nazis. Oui, même face à Hitler, je vois dans la résistance l’extrême-droite du général Beck et du comte von Stauffenberg, qui ont payé de leur vie leur tentative de liquider Hitler, je vois les catholiques, comme ceux de la « Rose blanche », je vois des protestants, comme ceux qui suivent Dietrich Bonhoeffer, je vois les libéraux et les chrétiens démocrates, des socialistes réformistes fidèles à leur humanisme. Mais, avant 1941, aucun dirigeant d’extrême-gauche, tous collaborateurs ou exterminateurs.

S’il ne faut pas nier le courage des communistes entrés dans la résistance après l’attaque de l’URSS par l’Allemagne en 1941, le rôle de l’URSS de Staline dans la victoire ne peut conduire à oublier ni son copinage avec le national-socialisme, célébré par le pacte entre Staline et Hitler du 23 août 1939, ni son cousinage avec le fascisme, ni son antisémitisme. Ni à oublier l’envoi d’un message de félicitations du parti communiste, écrit par Maurice Thorez depuis Moscou à Hitler, quand ses troupes défilèrent sur les Champs Élysées, ni cette demande du communiste Jacques Duclos d’autoriser la publication de l’Humanité…Antifascistes, certes, parfois, mais potes à l’occasion.

Et où était cette extrême-gauche trotskiste dont Mélenchon est l’héritier, ? La plupart, comme ceux du Parti communiste internationaliste, appellent alors « terrorisme » les actes de résistance, suivant la dénomination des nazis et, à part une poignée qui s’engagera en décembre 1943, ces donneurs de leçons n’entrent pas dans la résistance. Et, aujourd’hui, pas un mot pour Ilan Halimi, pas un mot sur la jeune juive violée à Courbevoie, pas de mots pour dénoncer le massacre par le Hamas. Et, comme hier les fascistes diffusaient en France les images des bombardements alliés sur Hambourg ou Tokyo pour culpabiliser le camp de la liberté, eux, au nom de la population souffrante de Gaza, indéniablement meurtrie, ils prétendent qu’il faut arrêter la traque des tortionnaires islamistes, pourtant déterminés à continuer à violer, égorger, découper, à détruire les juifs et le monde.

Non au fascisme, disent-ils ? On y souscrit. Donc, non, à l’extrême-gauche révolutionnaire. Dans ce marécage du « Front populaire », faudrait-il sauver les grenouilles socialistes ? Mais qui peut raisonnablement espérer qu’ils résisteront demain à une violente tempête alors qu’ils ont plié l’échine dans la brise très légère soufflée par un trotskiste qui a pu mesurer leur courage, sinon l’honneur qui les habite ? Curieux calcul.

Oui, pas une voix pour la gauche révolutionnaire, qu’elle s’habille de rouge ou de vert ce qui donne un curieux brun, ni pour ceux qui ne voit dans l’antisémitisme affiché jusqu’à l’abject qu’un « détail » dont il serait possible de s’accommoder. Et que m’importe les cris d’orfraie des « intellectuels de gauche » qui ont toujours préféré les sinistres Trotski, Castro ou Jean-Paul Sartre, aux amis de Winston Churchill, Ronald Reagan ou Raymond Aron.

Qu’importe ces pétitions d’artistes qui hier chantaient pour Pétain ou jouaient des pièces antisémites : à Guitry et Arletty, on préfère Gabin et Romain Gary. Que m’importe ces sportifs qui dénoncent le racisme à condition qu’il soit exclusivement celui des blancs et qui prétendent défendre la France en fermant les yeux sur l’antisémitisme et en piétinant les valeurs de cette belle nation civique qui fut le navire amiral de cette Europe chrétienne qui a imposé l’abolition universelle de l’esclavage pratiqué par toutes les civilisations du monde, y compris les empires africains et le monde arabo-musulman où il ne reste aucun descendant des 7 millions d’esclaves.

Oui, comme hier, alors que s’avance une période de chaos, toutes les composantes du camp de la liberté, des libéraux aux gaullistes en passant par les démocrates-chrétiens, peuvent diverger en leur âme et conscience sur ceux qu’il faut soutenir, mais non sur l’ennemi principal : les gauches révolutionnaires et leurs alliés daltoniens. Résister, il le faut et on le doit. Ce n’est pas seulement une question de bon sens mais de moralité, sinon de survie.


Par Yves Roucaute (extraits)
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Jean-Louis de Toqueville
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Message par Jean-Louis de Toqueville Dim 7 Juil - 12:16



Désolé honorables correspondants, cet article est un peu long, mais il est très instructif pour fixer un peu les idées, à un moment où les gauchistes nous abreuvent avec leur fascisme d'opérette, alors qu'historiquement le fascisme est un communisme !

En outre, l'article est agrémenté d'exemples et de démonstrations factuelles implacables.

Prenez patience de le lire jusqu'au bout, ça en vaut le coup pour se faire une opinion.


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Message par Paul Daumier Dim 7 Juil - 17:32

Le fascisme c' est le socialisme le plus pur  où l’Etat est tout, s' occupe de tout, peut tout.
Le fascisme est de gauche.
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Message par Edouard de Montmonrency Dim 7 Juil - 19:26

... C'est un peu long et tortueux en effet.

Le fascisme c'est pour synthétiser, c'est une volonté de velléité hégémonique (soft ou hard power). La fin justifiant les moyens.
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Message par Jean-Louis de Toqueville Dim 7 Juil - 19:59



Je reconnais que c'est un peu long, mais ça vaut le coup d'être lu.

L'habile stratégie des gauchistes et notamment des marxistes rouges et verts de renverser la vapeur en leur faveur est bien réelle, comme le démontre cet excellent article d'Yves Roucaute, philosophe, universitaire et écrivain, auteur notamment d'un ouvrage intitulé "l'obscurantisme vert".






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Edouard de Montmonrency aime ce message

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Message par Paul Daumier Dim 14 Juil - 15:17

Le fascisme est de gauche.

Le fascisme c' est le socialisme le plus pur où l’Etat est tout, s' occupe de tout, peut tout.
Le fascisme est de gauche. La preuve par Mussolini, "instituteur, puis journaliste, militant syndicaliste révolutionnaire...........membre de la direction nationale du Parti socialiste italien (PSI) et directeur du quotidien officiel du parti l'Avanti! en 1912, il en est exclu en 1914 quand il se déclare favorable à l'entrée en guerre de l'Italie contre les Empires centraux. Il crée alors son propre journal, Il Popolo d'Italia (Le peuple d'Italie), pôle de ralliement de l'interventionnisme de gauche et d'ultra-gauche. "

source : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Benito_Mussolini
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Message par Revanchisti Dim 14 Juil - 17:21

Tu affirme un truque, que le fascisme est une idéologie.
D'où tu sors ça?
Il n'y a pas d'idéologie qui relie Mussolini, Hitler et Doriot.
Les points communs sont à chercher ailleurs.
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Message par Paul Daumier Dim 14 Juil - 18:13

Revanchisti a écrit:Tu affirme un truque, que le fascisme est une idéologie.
D'où tu sors ça?
Il n'y a pas d'idéologie qui relie Mussolini, Hitler et Doriot.
Les points communs sont à chercher ailleurs.

Votre remarque s' adresse à qui ?
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Message par Invité Dim 14 Juil - 18:29

Nazisme : national-socialisme, idéologie nazie, définition


Le nazisme est la contraction du mot national-socialisme, une doctrine dont la définition a été élaborée par Adolf Hitler, qui l'a mise en œuvre dans l'Allemagne du Troisième Reich de 1933 à 1945.

Le nazisme est un courant politique fasciste qui a tristement marqué l'histoire. Bâtie autour du culte de la personnalité de son dictateur, Adolf Hitler, la politique nazie prend ses racines dans un contexte de résurgence du climat antisémite et d'une grave crise économique mondiale.

Comme Mussolini en Italie, Hitler se saisit du contexte de crise pour prendre le pouvoir en 1933, à la tête du Parti national-socialiste, le NSDAP. S'ensuit une vaste politique expansionniste au nom du désir de ressusciter la Grande Allemagne du passé, expansionnisme qui est à l'origine de la Seconde Guerre mondiale. Antisémite, xénophobe et raciste, le régime nazi est aussi marqué par une campagne d'épuration ciblant particulièrement les Juifs, les Tziganes, les Slaves, les handicapés ou encore les homosexuels.

L'horreur culminera pendant la guerre avec l'Holocauste et les six millions de morts des camps de concentration et d'extermination.

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Message par Invité Dim 14 Juil - 18:29

Qu'est-ce que le nazisme ?


Le national-socialisme, abrégé sous le nom nazisme, est une doctrine politique d'extrême droite édictée et appliquée par le Parti national-socialiste des travailleurs allemands (NSDAP) dirigé par Adolf Hitler.

Cette idéologie raciste, mise au service d'une politique fasciste, théorise une hiérarchie des races, au sommet de laquelle trône la race dite aryenne. Il s'agit d'une sous-catégorie de la population caucasienne, pâle aux yeux bleus et aux cheveux blonds, issue des régions nordiques.

A l'opposé, le nazisme distingue plusieurs catégories de "sous-hommes" (ou Untermenschen), principalement les Juifs, les Tziganes et les Slaves.

Issu d'une forme de darwinisme social à la fois biologique et religieux, le nazisme est un courant xénophobe au service d'un régime totalitaire.

Outre les populations à exterminer (auxquelles il faut rajouter les handicapés et les homosexuels), le nazisme distinguait aussi des populations à "éduquer" (Latins, Japonais…) et à "réduire en servitude" (Asiatiques, Africains…).

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Message par Invité Dim 14 Juil - 18:30

Quelles sont les origines du nazisme ?

Le nazisme allemand n'est pas né de manière spontanée, mais s'est inscrit dans plusieurs mouvements politiques qui ont traversé l'Europe dans la première moitié du XXe siècle.

Le premier est une opposition marquée aux régimes socialistes internationalistes, à l'image des Internationales socialiste et communiste.

Le virulent anticommunisme du nazisme trouve sa source dans un pangermanisme nostalgique d'une "Grande Allemagne", la Magna Germania, qu'était la Germanie antique.

Ce nationalisme est exacerbé par les rancœurs de la défaite de 1918 mettant fin à la Première Guerre mondiale et par le sentiment d'humiliation ressenti par une part de la population allemande suite au traité de Versailles.

Ce dernier, reconnaissant de manière unilatérale l'Allemagne comme seule responsable de la guerre, est ressenti comme un "diktat" par une partie des Allemands.

La Grande Dépression, suite à la crise économique de 1929, sera le catalyseur de l'arrivée du nazisme au pouvoir dans un pays qui comptait, à l'époque, plus de six millions de chômeurs.

L'instabilité économique et politique du pays permettra au NSDAP d'enregistrer ses premiers succès électoraux dès 1932.

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Message par Invité Dim 14 Juil - 18:32

Comment Adolf Hitler devient-il la grande figure du nazisme ?


Dès les prémisses du mouvement national-socialiste, la figure d'Adolf Hitler s'impose dans les rangs du Parti. Après avoir rejoint les rangs en 1919 du Parti ouvrier allemand (DAP), un groupuscule ultranationaliste, Hitler séduit par ses qualités d'orateur.

Il se fait remarquer quand il expose au public le Programme en 25 points du DAP, qui sont à la base de l'idéologie nazie. Annulation des dispositions du traité de Versailles, création d'un nouveau Grand Reich allemand, Etat totalitaire et expansionniste, déchéance de nationalité des juifs allemands, réforme de la presse… les idées portées par Hitler dans ce programme font de lui une figure du Parti.

Le DAP devient, le 24 février 1920, le Parti national-socialiste des travailleurs allemands (NSDAP). Soutenu par son parti, Hitler prend la tête, au début des années 1920, de plusieurs tentatives de coups d'Etat avortées, dont celle du Putsch de la Brasserie le 8 novembre 1923, qui lui valent d'effectuer plusieurs séjours en prison. C'est en détention qu'il écrit Mein Kampf, publié en 1925, à la fois autobiographie et programme politique qui deviendra le texte de référence du nazisme. Il intègre, dans cet ouvrage, des concepts nouveaux comme celui d'"espace vital" (Lebensraum), mais aussi les théories économiques de son mentor Gottfried Feder, qui deviendra le théoricien économique du NSDAP.

La crise économique mène le NSDAP au pouvoir et Adolf Hitler devient Chancelier du Reich, le 30 janvier 1933. Il expurge rapidement de la vie politique les autres forces politiques et, le 23 mars, le Reichstag vote les pleins pouvoirs à Hitler. Le NSDAP est proclamé Parti unique en Allemagne le 14 juillet de la même année, et le restera jusqu'au 20 septembre 1945.

Il est possible de résumer l'idéologie nazie par un slogan cher à Adolf Hitler :
Ein volk, ein Reich, ein Führer qui peut se traduire par : un seul peuple, un seul État, un seul chef.


Dernière édition par TORAPAMAVOA le Dim 14 Juil - 18:34, édité 1 fois

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Message par Invité Dim 14 Juil - 18:33

Quelles sont les influences de l'idéologie nazie ?


L'idéologie nazie prend sa source dans un contexte d'antisémitisme généralisé sur le continent européen au cours du dernier demi-siècle, comme en témoigne en France l'Affaire Dreyfus ou l'Action française de Charles Maurras.

L'émergence du nazisme allemand suit également la naissance du fascisme italien, le gouvernement de Benito Mussolini devenant son principal allié géopolitique. Mais la doctrine nazie se nourrit également de nombreuses composantes idéologiques et philosophiques, principalement piochées chez les penseurs allemands du XIXe siècle.

L'héritage intellectuel, souvent attribué à Nietzsche autour de la figure du "surhomme" (Übermensch), reste sujet à controverse, malgré les emprunts évidents de la pensée nazie aux œuvres du philosophe. L'influence du Protocole des Sages de Sion, pamphlet antisémite créé de toutes pièces par la police secrète du tsar Nicolas

II et publié en 1903, est également considérable auprès des théoriciens du nazisme. Les influences de l'idéologie prennent aussi leur source dans l'art et l'iconographie, la musique des opéras de Richard Wagner, nourrissant le néopaganisme profond du nazisme.

Les symboles du nazisme que sont la croix gammée (Swastika) et l'aigle héraldique (Reichsadler) sont empruntés aux mythologies indo-européenne (dont les Aryens sont descendants) et romaine.

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Message par Invité Dim 14 Juil - 18:35

Qu'est-ce que le néonazisme ?


Malgré la chute du IIIe Reich et la mort d'Hitler en 1945, l'idéologie nazie continue de fasciner.

On regroupe sous le nom de néonazisme l'ensemble des courants idéologiques se réclamant du discours politique du national-socialisme historique.

Ces courants parfois très divers se regroupent néanmoins sur un socle commun de valeurs : l'adhésion à la figure d'Hitler comme figure tutélaire, un suprémacisme blanc et un antisémitisme constitutif, la promotion d'un ultranationalisme radical, une haine des figures persécutées par le régime nazi et une haine des mouvements antifascistes.

Souvent développés à l'échelle d'un pays, les mouvements néonazis ont quand même donné lieu à des coalitions internationales comme le Nouvel ordre européen (fondé en 1951 et devenu Action européenne en 2008) ou encore la World Union of National Socialists (créé en 1962).

De par sa grande variété de modes opératoires et d'iconographies, les mouvements néonazis ont pu aussi converger avec d'autres mouvances suprémacistes d'extrême droite comme le Ku Klux Klan aux Etats-Unis ou des mouvances sociétales plus larges comme le mouvement skinhead en Angleterre.

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Message par Invité Dim 14 Juil - 18:35

source : https://www.linternaute.fr/actualite/guide-histoire/2942831-nazisme-national-socialisme-ideologie-nazie-definition/


C'est un peu long, mais faut mettre en frein à la propaganda d'extrême droite, qui pour se dédouaner de ses origines néo nazi, veut mettre au même rang nazisme et communisme, alors que dans la réalité le fascisme avait pour principal ennemi le communisme. Le virulent anticommunisme du nazisme trouve sa source dans un pangermanisme nostalgique d'une "Grande Allemagne", la Magna Germania, qu'était la Germanie antique.

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Message par Jean-Louis de Toqueville Dim 14 Juil - 20:38





Ne te fatigue pas, vovo, le long texte ci-dessus, résumé d'un ouvrage cité d'un auteur célèbre n'est pas pour toi, ni à ta portée...

Contente-toi de tes copiés/collés de l'insoumis et autres lieux communs, on ne te demande rien d'autre et surtout pas d'analyser un texte pertinent et d'y réfléchir....





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Message par Revanchisti Dim 14 Juil - 22:03

Revanchisti a écrit:Tu affirme un truque, que le fascisme est une idéologie.
D'où tu sors ça?
Il n'y a pas d'idéologie qui relie Mussolini, Hitler et Doriot.
Les points communs sont à chercher ailleurs.


Vous allez voir que les vrais ponts communs incriminent vachement le mode de production capitaliste dans ses derniers stages et en particulier le secteur bancaire sauf en Allemagne nazi ou il est remplacé par les grand industriels.

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Message par Monsieur Trololo Dim 14 Juil - 22:24

Revanchisti a écrit:
Vous allez voir que les vrais ponts communs incriminent vachement le mode de production capitaliste dans ses derniers stages et en particulier le secteur bancaire sauf en Allemagne nazi ou il est remplacé par les grand industriels.

Le secteur industriel et le secteur bancaire sont de toutes façon toujours étroitement liés, les premiers prêtant aux seconds.

Alors on notera que en Allemagne comme en Italie ce sont surtout les industries lourdes qui ont soutenu le fascisme et le nazisme.
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Message par Invité Dim 14 Juil - 23:30

Jean-Louis de Toqueville a écrit:   Ne te fatigue pas,  le long texte ci-dessus, résumé d'un ouvrage cité d'un auteur célèbre n'est pas pour toi, ni à ta portée...




Hé le prétentieux, j'ai donné la référence, source : https://www.linternaute.fr/actualite/guide-histoire/2942831-nazisme-national-socialisme-ideologie-nazie-definition/

c'est pour te démontrer que tu écris des   conneries  âneries en permanence, et que tu ne pipes rien à rien en dehors de ton ignoble haine que tu as envers les gens de gauche. A considérer les autres comme tu le fais j'espère que tu t'es pris quelques baffes dans la gueule des actes de réprobation de la part de collègues envers qui tu te serais comporté comme tu le fais ici.  

Toqueville  est une personne haineuse , à la pensée étriquée refusant obstinément tout débat dès lors qu'est exprimée une opinion divergente de la sienne ..
.
Voici les qualificatifs insultants qu’il donne aux gens de gauche qu'il insulte sur le forum.
.
"" de truands, de cons , de voyous , d’âne, de bourrciot , de bandits rouges, d'islamo-gôchistes, de repris de justice , de pires que tous les nazis , vieux cons ,de sectes communardes , d'extrême communard antisémite, d'l'islamo-gôcherie et les sectes communardes, d'extrême gauchiste ou antisémite, de gôchard stalinisé, de bandits avec des méthodes de mafieux, gôchard stalinisé, Tu devrais la fermer ,""




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Message par Invité Dim 14 Juil - 23:33

Monsieur Trololo a écrit:
Revanchisti a écrit:
Vous allez voir que les vrais ponts communs incriminent vachement le mode de production capitaliste dans ses derniers stages et en particulier le secteur bancaire sauf en Allemagne nazi ou il est remplacé par les grand industriels.

Le secteur industriel et le secteur bancaire sont de toutes façon toujours étroitement liés, les premiers prêtant aux seconds.

Alors on notera que en Allemagne comme en Italie ce sont surtout les industries lourdes qui ont soutenu le fascisme et le nazisme.



Avec le patronat français qui a fait des affaires avec les nazis.

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Message par Jean-Louis de Toqueville Dim 14 Juil - 23:51




T'es en colère là, le papé, très en colère..... sûr qu'avec la tôle que vous avez prise aux élections (les gauches + EG pèsent en tout moins du tiers du nombre de députés, c'est dur à avaler.....)

Tu devrais ne plus penser à ça et aller te pieuter !







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Message par Revanchisti Lun 15 Juil - 1:31

Monsieur Trololo a écrit:
Revanchisti a écrit:
Vous allez voir que les vrais ponts communs incriminent vachement le mode de production capitaliste dans ses derniers stages et en particulier le secteur bancaire sauf en Allemagne nazi ou il est remplacé par les grand industriels.

Le secteur industriel et le secteur bancaire sont de toutes façon toujours étroitement liés, les premiers prêtant aux seconds.

Alors on notera que en Allemagne comme en Italie ce sont surtout les industries lourdes qui ont soutenu le fascisme et le nazisme.

Il l'étaient particulièrement en Allegamgne depuis la défaite de Sedan et le traité de Versaille.

En Italie t'avais quand même les Ovazza.

https://toritto.wordpress.com/wp-content/uploads/2014/10/ettore-ovazza.jpg

Fascisme et nazisme, ces idéologies dites d’extrême-droite alors qu’elles sont nées de l’extrême-gauche révolutionnaire. Ettore-ovazza

Regardiez ce grand banquier feuj et Turinois copiner avec Musso.

En France t'avais les comité des forges mais aussi la Banques Worms. Et les wendels n'en parlons pas.


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Message par Revanchisti Lun 15 Juil - 1:32

Je demandes toujours au toqué de nous prouver que le fascisme est une idéologie.
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Message par Edouard de Montmonrency Lun 15 Juil - 12:41

Revanchisti a écrit:Je demandes toujours au toqué de nous prouver que le fascisme est une idéologie.

C'est pas idéologique au sens politique, c'est médical ... une déviance vers une toute puissance hégémonique (qui n'a pas de parti ni de régime politique préférentiel).
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Message par Syl de Saint-Pierre Lun 15 Juil - 16:26

EXEMPLE DE FACHISTE ? VOLOGE

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