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Fascisme et nazisme, ces idéologies dites d’extrême-droite alors qu’elles sont nées de l’extrême-gauche révolutionnaire.

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Edouard de Montmonrency
Paul Daumier
Jean-Louis de Toqueville
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Message par Revanchisti Mar 16 Juil - 10:21

Vous allez apprendre de os conneries oui ou merde?
Revanchisti
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Message par Paul Daumier Sam 27 Juil - 13:48

La gauche est incapable de faire son autocritique. Logique. Quand on détient par nature les clés de la vérité, de l’honnêteté et de la vertu, pourquoi faire son autocritique? Elle est réservée aux nazis, à savoir tout ce qui n’est pas de gauche, en toute tolérance.
Paul Daumier
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Fascisme et nazisme, ces idéologies dites d’extrême-droite alors qu’elles sont nées de l’extrême-gauche révolutionnaire. - Page 2 Empty Re: Fascisme et nazisme, ces idéologies dites d’extrême-droite alors qu’elles sont nées de l’extrême-gauche révolutionnaire.

Message par Paul Daumier Sam 27 Juil - 14:23

Jean-Louis de Toqueville a écrit:


Curieusement, depuis 1945, il paraît que le fascisme serait d’extrême-droite, à l’opposé de l’extrême-gauche et, finalement, pas loin de la droite. Avec les gauches, « le fascisme ne passera pas ! » Elle est enfin unie avec l’extrême-gauche de Mélenchon qui légitime avec son ardeur antifasciste le viol du droit et les violences physiques contre les agriculteurs, les industriels, les gendarmes…qui insulte et diffame ses adversaires… qui menace le pays de désobéissance civique si le résultat des élections ne lui convient pas… qui célèbre la haine sociale, antilibérale, anticapitaliste, antidémocratique et antisémite.
Mais, au fait, le fascisme, c’est quoi exactement ? Et qu’est donc cette extrême-gauche du trotskiste Mélenchon ?



     1- Le fascisme est une idéologie de l’extrême-gauche socialiste

Avant la seconde guerre mondiale, nul n’ignorait que le mot « fascisme » et l’idéologie qui va avec ne sont pas d’extrême-droite, mais bel et bien des produits de l’extrême-gauche socialiste. L’invention est du leader de l’extrême-gauche du Parti Socialiste Italien, Benito Mussolini qui fit rapidement des émules.

Même chose en France. Le parti hitlérien, Parti Populaire Français, est créé le 28 juin 1936 par un… communiste. Il est le n°2 du Parti communiste, le plus populaire de tous : Jacques Doriot, député-maire de saint Denis. Il est d’ailleurs concurrencé à l’époque par le Rassemblement National Populaire, créé par Marcel Déat, lequel est un député… socialiste, un ministre du Front Populaire, dont la chambre a voté les pleins pouvoirs au maréchal Pétain, tandis qu’un homme de droite, proche de la droite monarchiste, un certain Charles de Gaulle, appelle à la résistance.

On retrouve partout, la même origine : des groupuscules fascistes aux États-Unis, au Parti des Croix fléchées hongrois qui prit le virage fasciste, en 1937, pour « libérer les travailleurs hongrois des griffes du capitalisme féodal et de la juiverie », jusqu’en Angleterre où le parti fasciste, l’Independent Labour Party, est construit par sir Oswald Mosley, leader de l’extrême-gauche du parti travailliste.
Les antifas incultes oublient qu’Adolf Hitler est le coleader du Parti ouvrier allemand d’extrême-gauche avec Anton Drexler, parti qui se réclame ouvertement du « bolchévisme », le courant de Lénine. Le même Hitler a fondé ensuite le Parti allemand des travailleurs nationaux et socialistes » dont la philosophie est résumée par Goebbels, dans Revolution der Deutschen : « Quel est le but du socialisme allemand ? Il veut que dans l’avenir de l’Allemagne il n’y ait plus un seul prolétaire. Quel est le but du nationalisme allemand ? Il vaut que dans l’avenir, l’Allemagne ne soit plus le prolétaire de l’univers. Le national-socialisme n’est pas autre chose que la synthèse des deux ».
Ainsi, pas un parti fasciste n’est né à l’extrême-droite, qui existe aussi pourtant dans tous ces pays. Adieu l’extrême-droite réelle, bonjour l’extrême-droite fasciste fantasmée.
Et il y a aussi un autre déni du réel : né à l’extrême-gauche, le fascisme y est resté. Un cousinage dont, après-guerre, incapable de nettoyer devant sa porte, la gauche socialiste française a cru pouvoir se débarrasser en trafiquant l’histoire… non sans retour du refoulé comme on le voit de nos jours…



2. Benito Mussolini : l’origine des tensions socialistes entre fascistes, sociaux-démocrates et communistes…

Au commencement est l’inventeur du fascisme, Benito Mussolini. Qu’il soit d’extrême-droite aurait d’ailleurs fait rire aux larmes l’agent Emery, qui l’arrête, en août 1902, à Lausanne, et qui, en le fouillant, trouve sur lui une médaille à l’effigie de… Karl Marx. Jeune, après ses premières violences révolutionnaires, il avait dû fuir l’Italie pour la Suisse où il découvre celle qui sera sa conseillère, Angelica Balabanova, amie de Lénine ; Lénine la cite d’ailleurs le 15 juillet 1912 comme celle qui conduit la révolution en Italie.Son accord avec les léninistes est alors complet.

Dans la grande tradition des révolutionnaires, il écrit un pamphlet athée, Christ et Citoyen, et il collabore aux journaux révolutionnaires Il Proletario et Il Lavoratoro. Amnistié en 1904, il revient en Italie, fait son service militaire et devient enseignant. Mais, il est licencié pour ses appels à la violence révolutionnaire contre les « exploiteurs » et lui-même est emprisonné à deux reprises pour avoir frappé à coups de gourdin, son arme favorite, des « bourgeois ». Devenu populaire par la véhémence de ses discours et sa justification de la violence révolutionnaire, il est nommé rédacteur en chef du journal socialiste, l’Avvenire dei Lavoratori où il théorise l’idée que l’Italie est une « nation prolétaire » opposée aux nations « ploutocratiques ». Toujours conseillé par Angelica Balabanova, il obtient un immense succès au congrès de 1912 du Parti socialiste où il parvient à faire exclure le chef des réformistes, Leonida Bissolati. Devenu directeur du journal officiel du parti socialiste, L’Avanti, devant un congrès socialiste enthousiaste, en 1914, Gaetano Salvemini l’appelle « notre guide », notre « Duce ».

Mais, avec la guerre de 14-18, patatras ! la gauche révolutionnaire explose. Les socialistes qui étaient pacifistes tournent majoritairement casaque. Seule une minorité refuse, les « communistes », avec Lénine, Trotski et Staline. Tout va alors très vite. Après avoir dénoncé la guerre, Mussolini suit finalement le mouvement général en octobre 1914. Le parti socialiste italien, resté pacifiste, le licencie. En réaction, il fonde Populo d’Italia, qui, vu sa popularité, a immédiatement trois fois plus de lecteurs. Il est exclu. Il répond : « En m’excluant, vous ne m’interdirez pas la foi socialiste, ni le combat pour la révolution. Je suis et resterai socialiste ».

Le déchirement de la famille va s’accentuer après la victoire des bolchéviks en Russie, lors de révolution d’octobre 1917. Ils signent, en effet, une paix unilatérale avec l’Allemagne en pleine guerre mondiale et ils exigent que tous les révolutionnaires rompent avec les partis réformistes et sociaux-démocrates, jugés traîtres à la révolution puisqu’ils participent aux gouvernements d’« union sacrée » avec la droite, et qu’ils créent des partis inféodés à l’Internationale communiste, donc à Moscou.
Benito Mussolini prend alors son indépendance. Contre les socialistes, il maintient l’idée de révolution violente, contre les communistes, il refuse l’inféodation à Moscou. Et il crée, le 23 mars 1919, les Faisceaux italiens de combat, ce qui va donner le nom « fascisme ». Son programme ? La révolution socialiste, avec la lutte de libération nationale contre le capitalisme international, la terre aux paysans, la dissolution des sociétés anonymes, l’impôt sur le capital, le contrôle du monde de la finance, la nationalisation des industries de guerre, la journée de 8 heures… en attendant la révolution totale par l’État fasciste. Et il lance de grands mouvements sociaux insurrectionnels contre les grands propriétaires agricoles, liés à l’extrême-droite, et dans les usines de Turin. Résultat : le parti fasciste a bientôt 310 000 adhérents. Il a agrégé la majorité des cadres socialistes et syndicalistes ouvriers et agricoles.


3.Le fascisme face aux cousins staliniens et à la stratégie trotskiste dont a hérité  Mélenchon.

Sous l’influence de Lénine et de Trotski, l’ancêtre et le maître en stratégie de Mélenchon, les communistes, à la sortie de la guerre, lancent l’offensive insurrectionnelle dans toute l’Europe. Car, partisan de la révolution mondiale et permanente, la stratégie de Trotski est simple : entrer dans les partis socialistes, puis, en prendre le contrôle, puis, lancer une campagne idéologique de déstabilisation et des mouvements violents qui contraignent l’État « bourgeois » à réprimer. Ce qui ruine les fondements idéologiques des démocraties bourgeoises et permet d’engager une « dialectique » action-répression qui nourrit le chaos social et politique dont il est persuadé, comme LFI aujourd’hui qu’elle va permettre la prise de pouvoir.

Ensuite, par cette violence, le parti pourrait alors organiser sa dictature au nom du prolétariat pour détruire l’État bourgeois, éliminer physiquement la droite conservatrice, les libéraux et les cousins niais sociaux-démocrates et « nettoyer » les cerveaux des valeurs bourgeoises et chrétiennes. Il est, en effet, le véritable inventeur de la terrible armée rouge qui ratissait dans les villes et son train était appelé, non sans raisons, le « train de la mort » dans les villages. D’où, cette propagande haineuse suivie des mouvements insurrectionnels sanglants pour prendre le pouvoir à Berlin, Vienne, Budapest… le mélenchon connaît ses classiques…

L’opposition du fascisme est immédiate : Benito Mussolini a interprété ces insurrections comme les actes d’une minorité d’intellectuels de gauche inféodée à Moscou et coupée des classes populaires. Comme les sociaux-démocrates, il se range alors du côté de la répression anti-communiste.
Et le changement de cap dans le monde communiste va lui permettre, paradoxalement, de réussir, lui, la révolution. En effet, après la mort de Lénine, vu l’échec des insurrections européennes, Staline abandonne l’idée de révolution mondiale et il chasse Léon Trotski du gouvernement communiste, avant de le faire assassiner. Il proclame que le premier souci des « vrais » révolutionnaires est de défendre la Russie, patrie de la révolution socialiste. Les sociaux-démocrates seraient des traîtres, les fascistes des agents de la bourgeoisie, des contre-révolutionnaires d’« extrême-droite » qui voudraient le retour de l’ancien régime.

Une aubaine pour Mussolini. Il renvoie l’accusation de trahison avec bien plus de succès : les communistes seraient prêts à sacrifier la révolution et la classe ouvrière italienne à l’intérêt de Moscou. La révolution communiste cacherait le nationalisme-socialiste grand-russe auquel les Italiens n’ont aucune raison de se plier.

Ainsi, ce qui sépare les fascistes des communistes n’est pas l’objectif révolutionnaire, ni les moyens violents utilisés, mais l’inféodation à Moscou.

À cet égard, l’« oubli » par nos « intellectuels de gauche » de ce qui s’est passé le 16 mai 1925, à Rome, est assez amusant. Voilà pourtant une rencontre historique dans ce Parlement où cohabitent les seuls députés communistes et fascistes. Car les communistes, qui avaient d’abord quitté le Parlement avec le groupe des députés réunis sur l'Aventin pour protester contre l'assassinat du socialiste réformiste Giacomo Matteotti, décident finalement, à la demande de Staline, de revenir siéger avec les cousins fascistes ; assassiner un socialiste n’est pas si grave pour un communiste comme le montre l’histoire des pays communistes… D’où ce débat ravissant entre le leader communiste Antonio Gramsci et le leader fasciste Benito Mussolini.

Gramsci commence par reprocher aux fascistes de n’être plus de vrais révolutionnaires. Mussolini lui répond : nous faisons la « substitution d'une classe à une autre, comme cela s'est produit en Russie, comme cela se produit normalement dans toutes les révolutions, et c'est ce que nous ferons encore méthodiquement... » Le leader communiste réplique « n'est une révolution que celle qui s'appuie sur une classe nouvelle. Le fascisme ne s'appuie sur aucune classe qui n'ait déjà été au pouvoir... » Une allusion à la bourgeoisie qui soutiendrait le fascisme tandis que les communistes seraient le parti de la classe ouvrière, ce qui fait rire Mussolini : « la plus grande partie des capitalistes sont contre nous, si je vous cite des grands capitalistes qui sont contre nous, qui sont dans l'opposition, les Motta, les Conti...(…) La grande banque n'est pas fasciste, vous le savez !  ». Gramsci demande pourquoi alors « depuis plusieurs mois les carabiniers arrêtent nos camarades... ». Mussolini ironise : « Nous faisons ce que vous faites en Russie... » où les communistes massacrent non seulement la droite et les libéraux mais les sociaux-démocrates comme Giacomo Matteotti.


4- L’extrême-gauche mussolinienne au pouvoir…

Tandis que les communistes attaquent physiquement les militaires et les industriels, s’emparent des bourses du travail, arrachent les crucifix, agressent les curés jusque dans leur domicile… et agressent les sociaux-démocrates et les réformistes, en août 1921, le parti socialiste italien, conduit par Ivanoe Bonomi, signe un « pacte de paix » avec les cousins fascistes, pacte adoubé par le Président du conseil, le socialiste Giovanni Giolitti.

Mais l’union de la gauche socialiste et fasciste ne dure pas. Fort de sa nouvelle respectabilité, Mussolini rompt le pacte en décembre 1921. Et, en 1922, après une marche sur Rome, il est nommé Président du Conseil. Les sociaux-démocrates, avec leur leader, Gabriello Carnezzza, entrent dans son gouvernement.
Et les fascistes engagent leurs premières mesures socialistes. Sur le modèle soviétique, l’Union des syndicats fascistes, dont la direction est donnée au syndicaliste révolutionnaire Edmondo Rossoni, devient le syndicat unique, seul habilité à embaucher et à fixer les conditions du travail, tandis que, par la Charte du Travail, le patronat est encadré par le parti. Un ministère des corporations contrôle toute la vie économique et le chef de chaque corporation est désigné par le ministre. La surveillance complète des territoires est organisée par des préfets et des Conseils communaux qui ne sont plus élus mais nommés par le gouvernement. Entre la surtaxe des « riches », les allocations familiales à la charge de l’employeur, la semaine de 40h, l’assurance contre les maladies, les premières colonies de vacances, les autoroutes, l’assèchement des marais… la popularité des fascistes grandit. Et le 6 avril 1924, malgré les mises en garde du Pape, ils ont 4,5 millions de voix, soit 65% des suffrages. Ce qui ne peut s’expliquer par les seules violences comme le note Matteotti avant son assassinat.

« Tout dans l’État, rien contre l’État, rien en dehors de l’État » : voilà alors la ligne politique de Benito Mussolini. Avec le parti unique, le contrôle de la société civile et de la famille, le culte du chef, l’ouvriérisme, la destruction de l’appareil administratif et policier, et, peu à peu la mise en cause du libre-échange, du protectionnisme, la mainmise sur les trois quarts de l’économie...et, finalement, l’antisémitisme, cerise rouge sur le gâteau révolutionnaire du totalitarisme.
Et où est l’extrême-droite monarchiste italienne ? Liquidée, sommée de se terrer ou entrée en résistance comme les Brigades de la flamme verte et le Fronte militare clandestino. Une résistance où elle retrouve les libéraux, les démocrates-chrétiens, les réformistes et, en 1941, les communistes, après la rupture du Pacte germano-soviétique passé en 1939 entre le fasciste Hitler et le communiste Staline, qui avait pour objectif de permettre l’accroissement de leur influence respective et de leurs territoires contre les démocraties libérales honnies.


5. Adolf Hitler : un révolutionnaire socialiste face aux cousins sociaux-démocrates, communistes et trotskistes

Adolf Hitler ? Il poussa la révolution socialiste au bout. Orphelin à 14 ans, il quitte le lycée sans le baccalauréat et tente, en vain, d’entrer à l’Académie des Beaux-Arts de Vienne où, un jour maçon, un autre dessinateur ambulant, il entre en contact avec les révolutionnaires socialistes qui pullulent dans les brasseries. Il y acquiert la détestation du capitalisme et de l’extrême-droite, liée aux Habsbourg. À la déclaration de guerre, en 1914, bien qu’il suive le virage belliciste des sociaux-démocrates allemands, il est réformé pour des problèmes pulmonaires. Parvenu néanmoins à devenir agent de liaison, il défend dans l’armée l’idée qu’il faut « anéantir » les « politiques », les « journalistes », les « bavards », les Habsbourg. Croix de fer, après avoir été blessé puis avoir survécu au gaz moutarde, il apprend à l’hôpital de Pasewalk que l’armistice a été signé : une trahison des politiques de l’extrême-droite qui gouverne autour de Guillaume II, avec le dernier chancelier allemand, Max de Bade.
L’occasion de devenir un leader socialiste lui est donnée par la république de Weimar, née à la chute de Guillaume II et dirigée par le social-démocrate Friedrich Ebert. Car, en janvier 1919, les communistes sont lancés depuis Moscou par Lénine et Trotski pour attaquer cette démocratie libérale « bourgeoise » et y imposer leur ordre. Hitler soutient Ebert et il devient responsable de la propagande du gouvernement bavarois. Comme l’écrira Goebbels dans Die Zweite Revolution : « Nous ne combattons pas le marxisme parce qu’il est un mouvement ouvrier, mais parce qu’il en est la défiguration », ajoutant : « Les seuls vrais socialistes de l’Allemagne, de toute l’Europe même, c’est nous ! ». Après la victoire de la république, en 1920, il devient coleader du Parti Ouvrier Allemand du socialiste Anton Drexler, parti qu’il dote ce parti d’un programme en 25 points, avec un versant nationaliste, dont le refus du Traité de Versailles, et un versant socialiste : un État intégral et égalisateur, par « l’étatisation de toutes les entreprises déjà groupées en trusts », « l’expropriation du sol sans indemnités » des grands propriétaires terriens, « l’expropriation des grands magasins », le refus des intérêts des placements financiers, la confiscation de tous les bénéfices de guerre, le nettoyage de l’armée… Puis, jugeant qu’il faut une organisation plus centralisée sur le modèle communiste hérité d’Auguste Blanqui, il crée, sous sa seule direction le « Parti Allemand des Travailleurs nationaux et socialistes », le NSDAP. Il décide que le drapeau de ce parti sera rouge et qu’un svastika remplacera la faucille et le marteau, symbole d’une révolution socialiste qui ira jusqu’au bout pour construire l’Ordre Nouveau de l’Homme nouveau.

Admirateur de Mussolini, il soutient les grèves sociales et les émeutes. Il organise la « résistance passive » ouvrière à l’occupation de la Ruhr par les troupes belges et françaises. En 1923, il croit possible de prendre d’assaut la république de Weimar sur le modèle de la révolution bolchévique de 1917. Mais l’extrême-droite qui est derrière le gouverneur de Bavière, Gustav von Kahr, le met en échec, avec l’appui du centre chrétien et des sociaux-démocrates.

Arrêté et emprisonné, sa popularité monte. En mai 1924, son parti obtient près de 2 millions de voix et son livre, Mein Kampf est un succès de librairie. Reprenant les thèses des révolutionnaires français, il y défend l’inégalité des races contre l’égalité des droits, l’antisémitisme révolutionnaire contre les juifs responsables du capitalisme, l’État socialiste protecteur du peuple contre ses ennemis bourgeois.
Le programme du parti ? Nationaliste, évidemment, mais socialiste tout autant : nationalisation des grands domaines, expropriation sans indemnités des anciennes familles nobles, nationalisation des grands moyens de production et d’échange, en particulier de l’industrie lourde, contrôle de la propriété privée par la « synchronisation » des intérêts privés et publics décidée par l’État. Actions ? Il soutient la grève des métallurgistes en 1930, il déclenche la grève dans les transports en 1932… Résultats : son parti s’accroît, avec 400 000 membres et, aux présidentielles de 1932, il obtient 11,3 millions de voix, dépassé par le maréchal von Hindenburg, tandis que l’extrême-droite, avec son candidat, Theodor Duesterberg, qui sera plus tard interné dans le camp d’extermination de Dachau, obtient 6,8% des suffrages. En novembre 1932, il a 33% des voix et, le 28 janvier 1933, il est élu chancelier par la majorité du Parlement. Après l’incendie du Reichstag, le 27 février, et une dissolution, il obtient 43,9% des voix et est réélu chancelier par 441 voix contre 92.

Pour mâter l’ennemi bourgeois, les descentes du parti dans les entreprises se multiplient, des mouvements sociaux « spontanés » sont organisés contre les chefs d’entreprise, les « bourgeois » et leurs enfants sont attaqués jusque dans leurs domiciles. Les nationalisations se multiplient et la planification, sur le modèle communiste soviétique est décidée : c’est le « Plan de 4 ans » de Goering. À partir de 1935, toutes les entreprises sont placées sous la surveillance d’une section locale du Parti national-socialiste. Les livres de compte doivent être ouverts de façon permanente pour permettre le contrôle. Les entrepreneurs doivent fournir les preuves de leur action en faveur du Plan. Les S.S. sont, de droit, membres des conseils d’administration et ils peuvent les contrôler. Ils contraignent les ouvriers et les chefs d’entreprise à s’asseoir à la même table, c’est la « stratégie cantine ». L’héritage lui-même est sous contrôle par le droit de préemption de l’État. Libéral, vraiment ?

En digne héritier des socialistes révolutionnaires français, Adolf Hitler pousse l’antisémitisme révolutionnaire jusqu’au bout. Car la Shoah n’est pas un accident, ni même un acte irrationnel comme le prétendront les « intellectuels de gauche » d’après-guerre, pressés de cacher leur responsabilité dans l’abjection. Elle est la conséquence du socialisme révolutionnaire qui a lié le monde capitaliste au judaïsme, et qui a prétendu qu’il fallait détruire l’un et l’autre pour construire l’Homme Nouveau de l’Ordre Nouveau socialiste. Porteurs d’une culture plusieurs fois millénaire et d’un Livre qui dit de s’aimer les uns les autres, les juifs doivent disparaître. Et l’intellectuel révolutionnaire juif, à l’image de Marx ou de Trotski, qui, en vérité, était d’origine juive et s’appelait Bronstein, doivent vivre dans la haine de soi.


6- Les vrais antifascistes et la falsification d’après-guerre

Camp antifasciste, camp de gauche et d’extrême-gauche ? Mais quel est le chef incontesté de la lutte antifasciste dans le monde ? Un libéral, un partisan du capitalisme, un chrétien protestant, un opposant résolu aux socialistes : Winston Churchill. Avec lui, Franklin Roosevelt, un libéral social, un démocrate, un protestant, qui détestait les socialistes et défendait le capitalisme. Avec lui encore, un Charles de Gaulle, un conservateur de droite, un partisan du capitalisme, un catholique, un opposant au socialisme. Ce sont eux qui donnent les clefs de la victoire, y compris à Staline en lui offrant des armes quand celui-ci rompit son pacte avec ses cousins révolutionnaires nazis. Oui, même face à Hitler, je vois dans la résistance l’extrême-droite du général Beck et du comte von Stauffenberg, qui ont payé de leur vie leur tentative de liquider Hitler, je vois les catholiques, comme ceux de la « Rose blanche », je vois des protestants, comme ceux qui suivent Dietrich Bonhoeffer, je vois les libéraux et les chrétiens démocrates, des socialistes réformistes fidèles à leur humanisme. Mais, avant 1941, aucun dirigeant d’extrême-gauche, tous collaborateurs ou exterminateurs.

S’il ne faut pas nier le courage des communistes entrés dans la résistance après l’attaque de l’URSS par l’Allemagne en 1941, le rôle de l’URSS de Staline dans la victoire ne peut conduire à oublier ni son copinage avec le national-socialisme, célébré par le pacte entre Staline et Hitler du 23 août 1939, ni son cousinage avec le fascisme, ni son antisémitisme. Ni à oublier l’envoi d’un message de félicitations du parti communiste, écrit par Maurice Thorez depuis Moscou à Hitler, quand ses troupes défilèrent sur les Champs Élysées, ni cette demande du communiste Jacques Duclos d’autoriser la publication de l’Humanité…Antifascistes, certes, parfois, mais potes à l’occasion.

Et où était cette extrême-gauche trotskiste dont Mélenchon est l’héritier, ? La plupart, comme ceux du Parti communiste internationaliste, appellent alors « terrorisme » les actes de résistance, suivant la dénomination des nazis et, à part une poignée qui s’engagera en décembre 1943, ces donneurs de leçons n’entrent pas dans la résistance. Et, aujourd’hui, pas un mot pour Ilan Halimi, pas un mot sur la jeune juive violée à Courbevoie, pas de mots pour dénoncer le massacre par le Hamas. Et, comme hier les fascistes diffusaient en France les images des bombardements alliés sur Hambourg ou Tokyo pour culpabiliser le camp de la liberté, eux, au nom de la population souffrante de Gaza, indéniablement meurtrie, ils prétendent qu’il faut arrêter la traque des tortionnaires islamistes, pourtant déterminés à continuer à violer, égorger, découper, à détruire les juifs et le monde.

Non au fascisme, disent-ils ? On y souscrit. Donc, non, à l’extrême-gauche révolutionnaire. Dans ce marécage du « Front populaire », faudrait-il sauver les grenouilles socialistes ? Mais qui peut raisonnablement espérer qu’ils résisteront demain à une violente tempête alors qu’ils ont plié l’échine dans la brise très légère soufflée par un trotskiste qui a pu mesurer leur courage, sinon l’honneur qui les habite ? Curieux calcul.

Oui, pas une voix pour la gauche révolutionnaire, qu’elle s’habille de rouge ou de vert ce qui donne un curieux brun, ni pour ceux qui ne voit dans l’antisémitisme affiché jusqu’à l’abject qu’un « détail » dont il serait possible de s’accommoder. Et que m’importe les cris d’orfraie des « intellectuels de gauche » qui ont toujours préféré les sinistres Trotski, Castro ou Jean-Paul Sartre, aux amis de Winston Churchill, Ronald Reagan ou Raymond Aron.

Qu’importe ces pétitions d’artistes qui hier chantaient pour Pétain ou jouaient des pièces antisémites : à Guitry et Arletty, on préfère Gabin et Romain Gary. Que m’importe ces sportifs qui dénoncent le racisme à condition qu’il soit exclusivement celui des blancs et qui prétendent défendre la France en fermant les yeux sur l’antisémitisme et en piétinant les valeurs de cette belle nation civique qui fut le navire amiral de cette Europe chrétienne qui a imposé l’abolition universelle de l’esclavage pratiqué par toutes les civilisations du monde, y compris les empires africains et le monde arabo-musulman où il ne reste aucun descendant des 7 millions d’esclaves.

Oui, comme hier, alors que s’avance une période de chaos, toutes les composantes du camp de la liberté, des libéraux aux gaullistes en passant par les démocrates-chrétiens, peuvent diverger en leur âme et conscience sur ceux qu’il faut soutenir, mais non sur l’ennemi principal : les gauches révolutionnaires et leurs alliés daltoniens. Résister, il le faut et on le doit. Ce n’est pas seulement une question de bon sens mais de moralité, sinon de survie.


Par Yves Roucaute (extraits)
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MERCI D' AVOIR OUVERT CE FIL.
Un texte qui me semble compléter le vôtre :


LA GAUCHE ET LA COLLABORATION.


Sa supériorité morale la gauche l' a construite en s' appropriant la douloureuse période qui a suivi la défaite de notre pays en 1940. C' est du haut d' un piédestal qu' elle affirme : " j' étais du côté de la Résistance ", qu'elle profère ses insultes : vous êtes pétainiste, vous êtes facho.
Pourtant ceux qui ont tant fait pour la libération de la France n' étaient pas tous de gauche :  Leclerc, Juin, De Lattre, Chaban Delmas et tant d' autres moins connus étaient des conservateurs. De même De Gaulle qui a déclaré :  " à Londres je n'ai trouvé que des juifs ou des Maurassiens". Certains cagoulards, l' extrême droite de l' époque, étaient de fervents nationalistes, anti-allemands et hostiles à toute compromission avec l'occupant. La lutte pour la libération de la patrie devient donc pour eux une priorité. Et on trouvera des anciens de la cagoule ou de milieux apparentés parmi les premiers résistants.
A gauche l'appui du parti communiste au Pacte germano-soviétique a entraîné sa dissolution en septembre 1939 par le gouvernement d'Édouard Daladier et son entrée en clandestinité.
Le PCF, via son journal  l' Humanité devenu clandestin,  a montré une volonté de collaboration :
« Il est particulièrement réconfortant en ces temps de malheur de voir de nombreux travailleurs parisiens s’entretenir avec les soldats allemands, soit dans la rue, soit au bistro du coin. Bravo camarades, continuez même si cela ne plaît pas à certains bourgeois aussi stupides que malfaisants ! La fraternité des peuples ne sera pas toujours une espérance, elle deviendra une réalité vivante » ( source : L’Humanité clandestine 4 juillet 1940 cf. ci-après colonne de droite 3ème paragraphe. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k879187h/f2.image.r=humanite%20clandestine.lan )
De plus le PCF fait tout pour que son journal sorte de la clandestinité. En effet en juin 1940, dans Paris occupé, les dirigeants communistes proposent aux autorités allemandes d'autoriser la reparution de "L'Humanité".

Concernant les socialistes les choses sont moins claires. On peut cependant noter que Mitterrand, créateur du parti socialiste en 1969, était un grand ami de Bousquet, entre autres organisateur de la rafle du Vel d' hiver. Mitterrand avait aussi été décoré de la francisque par Pétain. On peut par ailleurs avoir une idée des choix politiques de certains socialistes en prenant connaissance de l' existence du journal collaborationniste La France socialiste. Ce quotidien est publié à partir du 10 novembre 1941 sous la direction politique de René Château et de Georges Daudet, proche de l'ambassade d'Allemagne.... Il accueille alors essentiellement des hommes de gauche ralliés à la collaboration comme Eugène Frot, Gabriel Lafaye, Paul Rives, René de Marmande, Hubert Lagardelle, Claude Jamet, Pierre Hamp, Georges Daudet et René Saive.
L'équipe animatrice est formée de socialistes tentés par le Rassemblement national populaire (RNP) de Marcel Déat .....
On y trouve aussi les députés socialistes amis de Paul Faure [ haut dirigeant socialiste, collaborationniste ]  : Roger Lefèvre, Alexandre Rauzy ou Fernand Roucayrol ou des intellectuels comme Félicien Challaye ou Claude Jamet..... Hubert Lagardelle, figure du socialisme révolutionnaire et ami de Benito Mussolini [y participe ] du 28 janvier 1944 au 17 août 1944.
( source https://fr.wikipedia.org/wiki/La_France_socialiste )

Pour résumer on peut prendre l' avis de Simon Epstein auteur  du livre " un paradoxe français,  Antiracistes dans la Collaboration, antisémites dans la Résistance " : à Londres en 1940, autour du général de Gaulle, on trouve une conjonction de Juifs sur-représentés par rapport à leur poids dans la population et d’anciens maurrassiens et cagoulards, eux-mêmes en surnombre par rapport à leur poids politique d’avant-guerre.
Quant à la gauche pour cacher sa collaboration avec l' occupant elle  n' a de cesse de " lutter contre le fascisme " et de nous rappeler " les heures les plus sombres de notre histoire ".



sources :
Quand le PCF négociait avec les nazis
https://www.lemonde.fr/societe/article/2006/12/09/quand-le-pcf-negociait-avec-les-nazis_843769_3224.html
« Quand la gauche collaborait, 1939-1945 »
https://www.lemonde.fr/televisions-radio/article/2017/12/10/tv-quand-la-gauche-collaborait-1939-1945_5227582_1655027.html
« Quand l’extrême droite résistait »
http://www.lemonde.fr/televisions-radio/article/2017/12/03/tv-quand-l-extreme-droite-resistait_5224002_1655027.html
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Un_paradoxe_fran%C3%A7ais
https://www.lepoint.fr/histoire/francois-mitterrand-fidele-a-ses-collabos-09-10-2016-2074610_1615.php
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Message par Paul Daumier Dim 28 Juil - 12:14

Ils passent leur temps à traiter les autres de facho.
Ils se prennent pour qui ?
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Message par Edouard de Montmonrency Mar 30 Juil - 12:16

Une synthèse par un modèle d' IA:

La relation d'Adolf Hitler avec divers groupes politiques à l'époque où il était en ascension vers le pouvoir au sein du Parti nazi en Allemagne (1920-1933) et plus tard comme chancelier puis Führer du Reich allemand (1933-1945) a été complexe, marquée par la collaboration et les conflits avec plusieurs de ces groupes.

### 1. Le Parti Communiste d'Allemagne (KPD)

- **Conflit :** Il y eut un conflit ouvert entre le Parti nazi et le KPD. Les nazis, qui promouvaient une idéologie à droite, étaient contraires aux valeurs et objectifs du communisme, notamment la suppression des classes sociales et l'instauration d'une économie sans propriété privée.

### 2. Le Parti Social-Démocrate d'Allemagne (SPD)

- **Collaboration initiale puis conflit :** Au début, certains dirigeants du SPD ont tenté de collaborer avec les nazis, pensant qu'ils pourraient s'asseoir au même banc des politiques. Cependant, ce rapprochement a été brisé lorsque la nature réellement totalitaire et fasciste du régime nazi est devenue claire. Le SPD devint un adversaire résolu du régime.

### 3. Les Libéraux

- **Conflit :** Les libéraux, qui représentaient souvent des valeurs individuelles et une économie libre, étaient contraires à l'expansionnisme et au totalitarisme du régime nazi. Ils furent persécutés par les nazis comme des « ennemis de l'état ».

### 4. Henry Ford

- **Henry Ford** est connu pour sa sympathie envers le national-socialisme, ce qui lui valut une certaine admiration dans certains cercles du régime nazi. Cependant, il ne s'impliqua pas directement dans la politique allemande à l'échelle de son entreprise ou de ses opinions publiques. Sa sympathie pour Hitler a été attribuée à sa critique des politiques économiques et sociales jugées néfastes en Allemagne avant la Première Guerre mondiale, qu'il considérait comme un facteur contributif à l'entrée du pays dans le conflit.

L'ascension d'Hitler au pouvoir fut marquée par une complexité politique où divers groupes ont été soit marginalisés et réprimés, soit utilisés tactiquement. La relation entre Hitler et ces groupes a varié en fonction de la stratégie du régime à l'époque donnée, allant de la collaboration au début jusqu'à la persécution massive plus tardivement.

-----
La relation d'Adolf Hitler avec la noblesse anglaise, notamment celle issue de la monarchie, a été complexe et marquée par des interactions contradictoires.

### 1. Appréciation initiale

- **Premières années (1920s) :** Au début du règne de Hitler, certains membres de la noblesse britannique ont considéré le national-socialisme comme une force anti-communiste et potentielle alliée contre les bolcheviques en Russie. Cela a conduit à des contacts diplomatiques indirects ou à des échanges intellectuels entre certains nazis et aristocrates britanniques.

### 2. Désillusion

- **Années 1930 :** Lorsque la nature réellement totalitaire du régime nazi est devenue plus claire, de nombreux Britanniques ont commencé à se désillusionner par ses actions, notamment l'escalade de la violence contre les minorités et les dissidents. La plupart des nobles britanniques qui avaient initialement prêté une attention favorable au nazisme ont fini par le condamner.

### 3. Guerre d'Espagne

- **1936-1939 :** Le soutien du nazisme à Franco pendant la guerre civile espagnole a considérablement nuancé les relations entre la noblesse britannique et Hitler. De nombreux Britanniques ont considéré le soutien de Franco comme une preuve d'alliance avec des forces totalitaires, ce qui a renforcé leur opposition au nazisme.

### 4. Années de guerre (1939-1945)

- **Conflit direct :** L'invasion de la Pologne par l'Allemagne en 1939 et les actes de brutalité commis pendant la Seconde Guerre mondiale ont conduit à une opposition quasi unanime entre le régime nazi et la plupart des aristocrates britanniques, qui se sont opposés avec vigueur aux actions du nazisme.

### 5. Membres notables de la noblesse britannique

- **Personnalités telles que Lord Halifax :** Certains membres influents de la noblesse ont tenté d'entretenir une politique neutre ou de poursuivre des contacts avec le régime nazi afin de tenter d'éviter une guerre totale, mais leur influence a été limitée et leurs efforts n'ont pas réussi à empêcher l'intervention militaire.

En résumé, la relation entre Adolf Hitler et les noblesse britannique issue de la monarchie a commencé par des contacts initiaux ou une sympathie envers le national-socialisme comme une force anti-communiste. Cependant, cette perception a rapidement donné lieu à une désillusion face aux actions du régime nazi, conduisant finalement à l'opposition unanime pendant la Seconde Guerre mondiale.

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Message par Edouard de Montmonrency Mar 30 Juil - 12:57

Suite de l'IA:

L'intervention plus tardive des États-Unis et de la Grande-Bretagne dans la Seconde Guerre mondiale a été motivée par plusieurs facteurs.

### 1. Préférence initiale à une solution pacifique

- **1940 :** Lorsque la guerre éclata, les États-Unis étaient encore engagés dans leur propre crise économique et financière, connue sous le nom de "Grande Dépression". La majorité des Américains était initialement opposée à l'entrée dans un autre conflit. Le président Franklin D. Roosevelt a donc adopté une politique d'évitement, évitant explicitement de s'engager dans la guerre.

### 2. Appréhension concernant la menace japonaise

- **1937 :** La montée en puissance de l'Empire du Japon et ses incursions en Asie a amené les États-Unis à se concentrer sur leurs relations avec ce pays plutôt que sur l'Europe. L'invasion japonaise de la Chine (la "guerre sino-japonaise") a suscité une appréhension quant au potentiel d'alliance entre le Japon et l'Allemagne, qui était déjà en guerre avec la Russie.

### 3. Rôle économique de l'Allemagne

- **1939 :** L'intervention allemande dans la guerre civile polonaise a été motivée par des facteurs politiques plutôt que stratégiques majeurs, car l'économie et les intérêts commerciaux américains en Allemagne n'ont pas encore souffert d'une baisse significative. La préoccupation initiale était davantage axée sur l'intention de Hitler de s'étendre vers l'est.

### 4. Premiers contacts entre Roosevelt et Churchill

- **1940 :** Cependant, lorsque la France a été vaincue en juin 1940, Roosevelt a commencé à envisager une coopération plus étroite avec les Britanniques contre le nazisme, bien que sans engagement direct dans la guerre.

### 5. Prise de position des États-Unis

- **9 décembre 1941 :** C'est seulement après l'attaque japonaise sur Pearl Harbor, Hawaii, qu'une attaque sur un territoire américain a poussé les États-Unis dans la guerre.

### 6. Avancée fulgurente de l'URSS

- **1941 et 1942 :** L'avancement rapide des forces soviétiques était une réponse à l'agression allemande en Ukraine, qui a conduit à un dur affrontement frontal avec l'armée rouge.
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Message par Paul Daumier Ven 2 Aoû - 8:25





Être de gauche, c' est insulter. Pour eux si vous n' êtes pas de gauche vous êtes raciste, pétainiste, homophobe, transphobe, xénophobe, complotiste. En un mot : fasciste.
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Message par Edouard de Montmonrency Ven 2 Aoû - 11:53

Paul Daumier a écrit:

Être de gauche, c' est insulter. Pour eux si vous n' êtes pas de gauche vous êtes raciste, pétainiste, homophobe, transphobe, xénophobe, complotiste. En un mot : fasciste.

... Avec le centre et la droite, c'est pas mieux, le sophisme de l'épouvantail en ritournelle neuneu ce n'est pas "facho" à toutes les sauces, mais la "jalousie" à toutes les sauces (il y a des illustrations ici-même par certains).
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Message par Monsieur Trololo Ven 2 Aoû - 21:45

Paul Daumier a écrit:
Être de gauche, c' est insulter. Pour eux si vous n' êtes pas de gauche vous êtes raciste, pétainiste, homophobe, transphobe, xénophobe, complotiste. En un mot : fasciste.

Pourquoi c'est pas ton cas ?
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Message par Jean-Louis de Toqueville Ven 16 Aoû - 19:27

Monsieur Trololo a écrit:
Revanchisti a écrit:
Vous allez voir que les vrais ponts communs incriminent vachement le mode de production capitaliste dans ses derniers stages et en particulier le secteur bancaire sauf en Allemagne nazi ou il est remplacé par les grand industriels.

Le secteur industriel et le secteur bancaire sont de toutes façon toujours étroitement liés, les premiers prêtant aux seconds.


C'est pas tout à fait ça... en fait, le banquier ne prête rien, il crée de la monnaie, il est là pour ça et son rôle est indispensable au bon fonctionnement de l'économie de marché, celle qui règne sur la planète économique.

Lorsqu'un emprunteur demande un prêt à son banquier, ce dernier passe une ligne d'écriture dans son livre comptable, mais en aucun cas il ne prête de l'argent qu'il a. La banque crée la monnaie pour ce crédit par un simple jeu d'écriture. Il n'y a pas plus rentable comme activité, ce que le banquier est censé prêter ne lui coûte strictement rien et il perçoit tout de même les remboursements d'un prêt avec ses intérêts, ce qui est totalement fictif. C'est pour cette raison qu'une banque ne fait jamais faillite, sauf lorsqu'elle s'engage dans des opérations spéculatives risquées et complexes, telles les subprime.

Tu ne savais pas ça, trolo ??? En effet, ce processus brièvement résumé mais plus complexe de fait, n'est pas très connu du grand public. Volog et plariste n'en savent rien, sinon, ils auraient braillé comme des veaux contre les banquiers, ces sales capitalistes qui financent toute l'économie capitaliste !




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Message par Jean-Louis de Toqueville Mar 20 Aoû - 21:07

Paul Daumier a écrit:Ils passent leur temps à traiter les autres de facho.
Ils se prennent pour qui ?



Devant nos démonstrations émanant d'intellectuels ou chercheurs réputés, ils ne peuvent que rester coi.

Les réactions du revanchi sont significatives à cet égard: il trépigne sur son parquet, mais il n'a rien sous la main pour contrer les démonstrations des auteurs de ces lignes.

Quand à l'autre âne qui se cache sous un "invité", il a vite accouru vers ses sites subversifs pour tenter de trouver une contre-argumentaire, mais il n'y en a point !!! Il ne peut pas y en avoir, les communards se polarisent sur la critique du IIIème Reich, d'Hitler et de ses exactions, alors que Roucaute remonte à la source, avec force démonstrations historiques montrant comment des communistes, des trotskards et des maos sont devenus des fascistes.

Sans les communistes et leur marmaille de diverses obédiences, jamais le fascisme n'aurait existé, jamais Hitler ne se serait levé. Le fascisme a été historiquement l'une des évolutions du marxisme et des communismes, les autres courroies ont dérivé vers les diverses formes de communisme et de socialisme. Ensuite, les deux courroies se sont affrontées et tabassées, comme les trotskards et les stals. Mais l'une ou plusieurs de ces courroies étaient authentiquement fascistes.

Les racines de ces accointances et de la mixité fascisme/communisme se sont prolongées jusqu'à la deuxième guerre mondiale, puisque Staline et Hitler ont pactisé durant deux ans au cours de cette guerre, avant de s'affronter ensuite comme des chiens enragés. D'ailleurs les rageux fascistes et communistes sont restés intacts dans leur hargne, comme le montrent parfois leurs affrontements sanglants.

Par ailleurs, chez les communistes, des relents fascistes perdurent encore aujourd'hui chez certains politiques braillards d'extrême gauche, tels mélenchon, Portes et l'excité drogué Boyard. Les discours haineux des communistes d'hier (Marchais) ou des extrêmes gauchistes d'aujourd'hui (mélenchon, Besancenot) s'apparentent en la forme aux discours d'Hitler, avec cette haine qui s'extirpe de tout leur corps et cette façon si singulière et unique d'haranguer les foules (mélenchon).

Le facho-communisme existe bien de manière évidente à l'extrême gauche, qui cultive toujours la parenté fasciste, voire nazie, colportant un antisémitisme scandaleux et permanent. Avec la haine viscérale des juifs qui se manifeste chez les extrêmes gauchistes, je suis persuadé qu'un jour, un de ces excités pètera un plomb et cramera un juif pour ce qu'il est !  




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Message par Monsieur Trololo Mar 20 Aoû - 21:24

clown
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Message par Frelon Mer 21 Aoû - 2:01

Monsieur Trololo a écrit:clown
c'est un auto portrait Trololo?
ps: j'attends toujours la preuve de ton message prémonitoire sur un autre forum du retard de 10 ans de la centrale nucléaire de Flamanville
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