La maison mélenchon et LFI mals en point...

[Jean-Louis de Toqueville]

La maison mélenchon flanche.

Après l'affaire Quatennens, après l'affaire Garrido, voilà que mélenchon a retiré l'habilitation LFI à Garrido, Corbière et Simonnet... sans explication, sans le moindre signe. Pire, il a mis face à eux des candidats dissidents, investis par LFI.

Manque de chance pour le stal' merlu, les trois dissidents ont gagné leur siège de député contre les piètres candidats officiels de petite envergure que leur opposait la direction stalinienne de LFI.

Fraichement élus et quelque peu remontés, les trois exclus envisagent maintenant de former un groupe dissident de LFI, rejoints dans cette voie par Clémentine Autain, elle aussi injustement maltraitée en interne. D'autres élus suivront, mais n'osent se montrer pour l'instant, tant est féroce la répression de la direction stalinienne de LFI à l'égard des éventuels contestataires.

Pour couronner le tout, Ruffin est revenu mercredi dans une interview au Monde sur sa rupture avec le mélenchon, estimant que cette dernière lui a fait « gagner des voix par centaines » pour sa réélection aux élections législatives.

« Avec mélenchon à la télé tous les deux jours, ça nous étranglait. Même tard, il fallait que je coupe la corde pour pouvoir respirer. Et dès cet instant ça a tout changé, ça nous a libérés, on a regagné des voix par centaines », explique le député, actant sa rupture avec ce parti stalinien.

Quelques temps plus tard, Autain actait également la rupture.

Habituellement si étanche, la citadelle du groupe LFI à l’Assemblée commence pourtant à avoir les pieds dans l’eau. Lorsqu’ils n’étaient que 17 députés, pendant la précédente législature, une règle d’or était érigée: les débats lors des réunions de groupe étaient considérés secret-défense - et gare à ceux qui se montraient ensuite trop bavards.

Les critiques ciblent le noyau resserré autour de mélenchon. Ils représentent, à eux seuls, une vingtaine de députés. Les mêmes occupent les postes les plus importants au sein du mouvement. «Avec eux, la terreur règne. Tout est très verrouillé»,. Mais désormais, lors des réunions de groupe, quelques voix s’élèvent. Résonnent celles de François Ruffin, de Clémentine Autain, d’Alexis Corbière ou encore de Raquel Garrido.


Mi-octobre, Clémentine Autain mettait les pieds dans le plat: «Je dois constater que Jean-Luc Mélenchon n’a fait que nuire depuis dix mois.» Elle rejoint ce qu'elle appelle "le groupe des purgés".

«Un dictateur ne tombe pas sans révolte!»

Ces Insoumis contestataires préfèrent donc mener la bataille de l’intérieur. «Assez d’Insoumis oseront-ils entrer dans l’insoumission? Un dictateur ne tombe pas sans révolte!», ironise un sénateur de gauche. «Les seuls que Jean-Luc Mélenchon peut redouter sont dans son camp», assure un ancien socialiste qui connaît bien le troisième homme de 2022.

Ces affaires d'exclusion tombent au plus mauvais moment pour LFI, ou l'on négocie à couteaux tirés en interne le nom du Premier ministre que le front des gôches proposerait à Macron. Les pertes de députés LFI dissidents, qui ne seront pas inscrits au groupe de LFI, affaiblissent le parti et le groupe parlementaire. Et, en face, le PS jubile. Avec un peu de chance, le nombre de députés PS inscrits au groupe parlementaire PS après négos sera supérieur au nombre de députés LFI.

La chute finale de la maison mélenchon n'est pas loin.....

C'est la chuuuuutttte finâââââle.... dégroupons-nous dèèèèèèès demain !!!.............. Ah les cons, ils sont impayables !!!


https://www.la-croix.com/pour-ruffin-la-rupture-avec-melenchon-lui-a-fait-gagner-des-voix-par-centaines-20240710

https://www.lefigaro.fr/politique/comment-lfi-a-ete-rattrapee-par-la-fronde-interne-20231103

https://www.bfmtv.com/politique/elections/legislatives-apres-ruffin-autain-acte-sa-rupture-avec-lfi-et-ne-siegera-pas-dans-le-groupe-a-l-assemblee_AV-202407080094.html