Les États-Unis sont au bord d’une crise profonde.

[Vladimir de Volog]

""Je vais essayer d'identifier quelques raisons d'une telle situation. Tout d'abord, la gigantesque montagne de dettes que le gouvernement fédéral et l'économie américaine accumulent depuis un certain temps semble avoir atteint un niveau difficile à supporter, car la dollarisation avec laquelle cette dette est financée souffre de difficultés de plus en plus évidentes, aggravées par la politique tarifaire, un début avec celles contre la Chine : trop de dettes extérieures sont difficiles à concilier avec des tarifs agressifs.
La financiarisation et la polarisation des richesses qui en résulte au sein de la population américaine commencent à rendre les inégalités trop marquées : toute forme de bon emploi semble avoir disparu, les salaires restent très bas et l'inflation, qui n'a profité qu'aux profits, érode le pouvoir d'achat.
Ainsi le PIB, net d’inflation, stagne et alourdit encore la dette. En ce sens, les bénéfices boursiers, garantis par les Trois Grands, finissent de plus en plus entre les mains de quelques-uns. Ensuite, il y a la dure campagne électorale pour l'élection du président qui voit une profonde fracture dans la finance américaine et qui met en danger le pouvoir excessif des super fonds, longtemps protégés par un axe privilégié avec les démocrates de Biden et par la politique monétaire de Powell.
Les taux élevés de la Fed garantissaient un monopole sur la liquidité aux détenteurs d’épargne gérée – lire les Trois Grands –, mais ces taux étranglent désormais l’économie réelle.
Dans ces conditions, la volatilité a repris avec des paris contre la stabilité des grandes entreprises technologiques, jusqu’ici hyper-protégées par la liquidité des Big Three.
Si l'on ajoute ensuite la fin du carry trade japonais qui, en raison des taux bas, permettait aux spéculateurs d'emprunter de l'argent à Tokyo pour acheter des titres américains, et l'aggravation des tensions géopolitiques dans de trop nombreuses régions de la planète ne voulant plus accepter l'accord unilatéral. gestion par les étoiles et les rayures, il semble clair pourquoi la crise américaine risque d'être très grave.
(Alessandro Volpi, professeur d'histoire contemporaine à l'Université de Pise)""

[Vladimir de Volog]

Vente massive à l'ouverture de la bourse américaine :

" Nous n'avons jamais perdu plus de 1.000 points sur le Nasdaq… Jamais, même en intra journalier ! ".

Le capitalisme va t il vivre une de ses pires crise ?

[Edouard de Montmonrency]

C'est la crise du Libéralisme (du capitalisme NoBorders) surtout, pas du capitalisme à l'ancienne.

Et une anticipation des marchés (l'anticipation du retour des Républicains Americans First conservateurs)

Les Républicains sont et naviguent dans les zones rose-bleu (conservateurs)
Les Démocrates dans le jaune-vert (libertariens)

Le clivage sociétal dans le bipartisme des USA est conservateurs versus libertariens (et non gauche/droite)

[Jeannot Lapin]

C'est la crise du Libéralisme (du capitalisme NoBorders) surtout, pas du capitalisme à l'ancienne.

Et une anticipation des marchés (l'anticipation du retour des Républicains Americans First conservateurs)

Les Républicains sont et naviguent dans les zones rose-bleu (conservateurs)
Les Démocrates dans le jaune-vert (libertariens)

Le clivage sociétal dans le bipartisme des USA est conservateurs versus libertariens (et non gauche/droite)

Pas vraiment. Comme d'habitude, tu vois tout de travers.
Il y a deux camps d'un côté : isolationnistes et mondialistes. Puis de l'autre, libéraux économiquement et chrétiens moraux, d'une côté et dirigistes économiquement et amoraux, LGBT+, wokistes de l'autre. Par ailleurs dans les mondialistes il y a deux camps : les mondialistes qui veulent exporter les Etats-Unis et la morale chrétienne partout dans le monde, et les mondialistes qui veulent dissoudre les Etats-Unis dans les courants mondiaux les plus bizarres.

Bref, Kamala Harris est dans tous les mauvais camps et Trump, on sait pas trop, au gré de ses intérêts électoraux.

A noter que le camp Biden est insatisfait de Kamala Harris qui a dévoilé un gauchisme exacerbé qu'elle retenait, et avec un colistier très à gauche, limite socialiste. L'épouse de Biden a semblé dire qu'il regrette maintenant son retrait...

[Edouard de Montmonrency]

@Le lapin ... si tu ne vois même pas cette évidence, je ne peux rien pour toi.
Leur clivage principal n'est pas gauche-droite, mais Borders ou NoBorders.
RE:
Les Républicains sont et naviguent dans les zones rose-bleu (conservateurs - America Frist)
Les Démocrates dans le jaune-vert (libertariens - NoBorders)

[Jeannot Lapin]

@Le lapin ... si tu ne vois même pas cette évidence, je ne peux rien pour toi.
Leur clivage principal n'est pas gauche-droite, mais Borders ou NoBorders.
RE:
Les Républicains sont et naviguent dans les zones rose-bleu (conservateurs - America Frist)
Les Démocrates dans le jaune-vert (libertariens - NoBorders)

Le problème c'est pas le No Borders mais ce qui arrive par les Borders !
Ceux que les démocrates font entrer sont des anti-américains gauchistes, futurs électeurs de l'extrême gauche démocrate.
Tout le problème est là. Les Taiwanais, les Japonais, les Européens de souche, l'élite indienne hindoue, ne posent aucune problème.

[Edouard de Montmonrency]

@Le lapin ... si tu ne vois même pas cette évidence, je ne peux rien pour toi.
Leur clivage principal n'est pas gauche-droite, mais Borders ou NoBorders.
RE:
Les Républicains sont et naviguent dans les zones rose-bleu (conservateurs - America Frist)
Les Démocrates dans le jaune-vert (libertariens - NoBorders)

Le problème c'est pas le No Borders mais ce qui arrive par les Borders !...

Tout et n'importe quoi arrive et sort par les borders quand il y a NoBorders ... C'est une Lapalissade.

[Jeannot Lapin]

La crise s'appelle Kamala Harris...

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