dany26, l'extrême droite, si ça existe vraiment, et c'est pas beau !!!
5 participants
Page 1 sur 2
Page 1 sur 2 • 1, 2
dany26, l'extrême droite, si ça existe vraiment, et c'est pas beau !!!
J'ai trouvé cet interview qui démontre le contraire, peut être que dany26 contredira, pas grave, mais en attendant, les faits sont là.
Voici le texte, c'est un peu long, mais révélateur de ce qui se passe en interne dans un parti d'extrême droite.
Front National, service d’ordre, barbouzeries et opérations armées
Comment et pourquoi l’Etat français a-t-il laissé le Front National agir à sa guise depuis 20 ans ? infiltration d’organisations, déstabilisation de quartiers et villes par incitation à la violence, bande armée avec faux-papiers et salaire en liquide, vente d’armes, intervention barbouzarde à l’étranger pour des assassinats de chefs d’état et coups d’état...
Le DPS ("service d’ordre" du Front National) n’a pas seulement une fonction d’affichage et de protection des réunions. Claude Hermant, animateur de la Maison du peuple flamand (Lambersart, banlieue de Lille) l’explique parfaitement.
En mars 1999, il fait partie d’un groupe de mercenaires envoyé au Congo, sur ordre de Bernard Courcelle, l’ancien chef du service d’ordre du Front national Département Protection et Sécurité, DPS.
Etiez-vous au courant que des membres du DPS soient enrôlés pour des missions de ce genre ?
J’ai commencé à travailler pour le DPS en 1994. Le rôle officiel du DPS est d’assurer la protection des meetings, des permanences, des défilés. Ou la protection rapprochée des cadres du Front. Mais, en 1997, j’ai été contacté par Bernard Courcelle pour faire partie d’une structure spéciale. C’était un groupe composé de 30 à 60 personnes, chargé d’opérations clandestines en France ou à l’étranger à la demande de pays alliés. Les membres de ce groupe spécial sont appelés les « fantômes ». Ils ont tous une formation militaire ou paramilitaire.
De quel genre d’opération s’agit-il ?
En 1997, j’ai suivi une formation de 90 jours au siège du Front national. Ces cours, très techniques, nous étaient donnés par d’anciens fonctionnaires du renseignement. Ils portaient notamment sur l’infiltration et la manipulation de foule. Après cette formation, il m’a été demandé d’infiltrer des organisations telles que Ras l’Front dans le Nord. Il s’agissait d’être informé et de prévenir les actions de contre-manifestation lors de nos meetings. J’ai recruté moi-même des membres du DPS pour cette mission. Au plan national, Ras l’Front, Sos Racisme et Act Up étaient nos priorités pour l’infiltration. Je sais qu’une infiltration a été possible au siège national de Sos Racisme. C’est du renseignement. C’est malsain. Le second type de mission demandé aux « fantômes » consiste à organiser la déstabilisation de certains quartiers ou des villes qui ne sont pas acquises aux idées du Front. Là encore, il faut infiltrer. Prendre contact avec des bandes. Inciter à la violence ou à la rébellion. Fournir la logistique dans des quartiers sensibles pour donner aux jeunes la possibilité de s’exprimer par la violence. Dans un quartier, si vous mettez le feu à une voiture, dans l’heure qui suit, neuf fois sur dix vous en avez quinze autres qui brûlent.
Est-ce que ça vous paraît correspondre au discours du Front national ?
Non, mais en faisant avancer l’insécurité vous faites progresser l’électorat du Front. Si l’insécurité gagne le coeur des Français, le Front peut être là avec ses solutions.
Quand avez-vous été chargé de ce type d’opération ?
Après avoir effectué ma formation. Nous étions chargés de constituer, chacun, une équipe. Dès lors, Bernard Courcelle nous donnait les missions. C’était géré au niveau national. Les quartiers favorables au Front ne sont pas concernés. Par contre, on va nous demander de mettre la pression sur les quartiers ou les villes où le Front fait de trop faibles scores.
Comment s’organisent concrètement les contacts entre les membres de ce groupe ?
Nous ne sommes plus sous les ordres de nos responsables départementaux, et nous prenons nos ordres directement de Bernard Courcelle. C’est une structure à part. Entièrement auto financée par Courcelle. Les « fantômes » sont autonomes financièrement. Ils reçoivent un salaire en liquide, des faux papiers et tous les moyens nécessaires à leurs opérations. Quand vous avez des besoins spécifiques, on vous les donne. Pour payer un jeune pour mettre le bordel dans les quartiers, pour avoir les moyens de se déplacer, de louer une chambre d’hôtel. Les « fantômes » sont en autarcie complète. Ils font leurs demandes à travers ce qu’on appelle des « boîtes aux lettres ». En l’occurrence, il s’agit d’une permanence téléphonique assurée, pendant une heure, une fois par semaine, dans une cabine publique.
D’autres missions plus violentes vous ont-elles été demandées ?
Lors de certaines réunions, j’ai entendu parler d’attentats à l’explosif sur la région de Nice. De missions de surveillance ou d’écoutes de membres de l’opposition ou d’élus dans certaines villes. Mais aussi de surveillances demandées par des autorités étrangères amies, comme le Congo.
D’où provenait à votre avis l’argent de ces opérations ?
Les opérations étaient entièrement financées, si ce n’est par le Front, en tout cas par Bernard Courcelle au moyen de contrats de sécurité à l’étranger, du mercenariat ou du trafic d’armes.
En 1996, Bernard Courcelle a été mis en cause avec le trafiquant belge Marti Cappiau, pour une vente d’armes litigieuse aux forces tchétchènes.
Qu’avez-vous su de cette opération ?
M. Courcelle a proposé aux Tchétchènes de leur fournir des instructeurs et des armes. Il a demandé à Marti Cappiau d’ouvrir des comptes en banque, et les Tchétchènes ont fait un premier versement d’un million de dollars. Ils ont demandé un matériel spécifique, assez récent comme des Kalachnikov AK-74, que Bernard Courcelle était capable de vendre sous 24 heures. Mais, à ma connaissance, on leur a fourni des armes datant de l’après-guerre, des AK-47. Les Tchétchènes ont demandé réparation. M. Courcelle a toujours les Tchétchènes derrière lui, pour payer sa dette.
Qu’est-ce que l’ex-DPS venait faire, en mars 1999, dans une fausse tentative de putsch au Congo ?
Le DPS a été très présent en Afrique, ces quatre dernières années. En 1997, on avait déjà des membres du DPS engagés dans le soutien à Mobutu au Zaïre. Au Congo, quand Denis Sassou N’Guesso a repris le pouvoir, il a été proposé à Bernard Courcelle d’ouvrir une entreprise de sécurité à Pointe-Noire pour récupérer les « Cobras » revenant du front et les former au renseignement et aux combats de ville. Les instructeurs étaient membres du DPS. En 1999, Bernard Courcelle a vu l’opportunité de rendre un nouveau service au pouvoir. Marti Cappiau, son associé dans l’affaire tchétchène, avait vendu des armes au précédent président, Pascal Lissouba renversé en 1997. Il rencontrait régulièrement des membres de l’opposition. Moyennant finances, et à travers moi, Courcelle lui a demandé de faire croire à l’opposition qu’il venait de décrocher un contrat de sécurité auprès du Président, et qu’il était possible de le faire assassiner. Quand nous sommes partis au Congo, plusieurs responsables militaires de l’opposition étaient persuadés que leurs hommes étaient en place là-bas. C’est ce qu’on appelle une intoxication. Le ministre de l’Intérieur Pierre Oba en était informé.
Dans ce cas, pourquoi avez-vous été incarcéré ?
J’ai recruté moi-même les membres de l’équipe, au sein du DPS. Nous avons effectué des missions d’encadrement militaire sur Pointe-Noire et Brazzaville, jusqu’au mois de mai. Nous avons continué à faire croire à l’opposition que nous étions en mesure d’effectuer un coup d’Etat. Tous les soirs, je téléphonais en ce sens à Paris. Ces appels étaient enregistrés par moi-même et l’un des responsables de la sécurité présidentielle. Courcelle et Marti Cappiau avaient fait venir trois hommes qui n’étaient pas dans le secret, et qui ont été arrêtés dès le 29 mars. L’idée du ministre de l’Intérieur Pierre Oba était d’en faire les responsables du faux coup d’Etat, de les faire abattre sur une tentative d’évasion. Je me suis opposé à cette exécution. C’est pourquoi j’ai été moi aussi arrêté le 17 mai. Je me suis retrouvé accusé comme les autres de complot. Je n’ai évidemment pas baigné dans un réel projet de coup d’Etat. Pendant trois semaines, j’ai formé des Saspen (Service d’actions spéciales de la police nationale) aux combats de ville. Avec d’autres DPS, nous avons aussi participé à des opérations de police.
Dans quelles conditions avez-vous été graciés ?
Nous étions quatre emprisonnés, et nous avons réussi à nous évader des locaux de la sûreté congolaise, le 5 juin 1999. Nous avons rejoint l’ambassade de France, qui nous a remis aux autorités six jours plus tard. Mais les Congolais ont cherché un compromis pour obtenir notre silence. J’ai écrit au président Denis Sassou N’Guesso pour lui expliquer que j’avais travaillé dans cette affaire à la demande du ministre de l’Intérieur, pour infiltrer l’opposition et mettre un coup d’arrêt à la déstabilisation du pays. Nous avons été graciés au lendemain de notre condamnation. Mais l’ancien président Pascal Lissouba et son ministre de finances Moungounga N’Guila ont été condamnés à vingt ans de prison par contumace.
Avez-vous été dans la confidence d’autres opérations à caractère international ?
D’abord l’ex-Zaïre. Lorsque Mobutu a été rapatrié en France, c’est avec l’aide du DPS. Nous avons eu le projet de l’aider à reconquérir le pouvoir. Militairement, il s’agissait d’utiliser deux planeurs pour bombarder la résidence de Kabila. Ils devaient porter chacun une bombe de 250 kilos, afin de percer le plafond blindé de la résidence. L’opération, qui devait démarrer de Brazzaville, a été annulée sur intervention de Denis Sassou N’Guesso. Ensuite, il y a eu le Niger. C’était un projet d’assassinat du président Ibrahim Baré Maïnassara. Nous devions monter un projet de formation de la garde présidentielle, et profiter de cette position pour le faire exécuter. Finalement, le contrat nigérien n’a pas été signé : nous sommes partis au Congo. Mais j’ai appris là-bas l’exécution du président nigérien par des membres de sa garde personnelle.
Avez-vous eu connaissance de missions de ce type sur le territoire français ?
Fin 1998, le ministre de l’Intérieur congolais Pierre Oba a demandé à Courcelle de surveiller l’ancien ministre Moungounga N’Guila. Oba le soupçonnait d’être le bailleur de fonds du soulèvement. M. N’Guila vit dans la région parisienne. La mission nous a été confiée par Courcelle. Avec d’autres DPS, nous avons monté notre planque, dans un bosquet. Equipés de jumelles le jour, et de lunettes infrarouges, la nuit. On arrivait au matin, vers 6 heures, et on repartait vers minuit. Cette mission a duré trois mois, de décembre 1998 à mars 1999. Je me suis alors aperçu que la surveillance avait pour but la préparation d’un attentat. Courcelle avait réuni les conditions et le matériel nécessaires : deux pains de 250 grammes de plastic et un dispositif de traction qui devait être posé sur la roue de la voiture de M. N’Guila. Tout ceci a été préparé dans une ferme prêtée pour l’occasion par un membre de la famille de Courcelle. A aucun moment durant cette période, je n’ai été mis au courant d’un projet d’attentat sur le territoire français. Je me suis violemment opposé à cette action. Devant ma désapprobation totale, le projet a été annulé in extremis. Je me tiens prêt à témoigner devant la justice sur cette affaire, comme sur les autres d’ailleurs.
Entretien par LASKE Karl
Interview de Claude Hermant, Libération
Voici le texte, c'est un peu long, mais révélateur de ce qui se passe en interne dans un parti d'extrême droite.
Front National, service d’ordre, barbouzeries et opérations armées
Comment et pourquoi l’Etat français a-t-il laissé le Front National agir à sa guise depuis 20 ans ? infiltration d’organisations, déstabilisation de quartiers et villes par incitation à la violence, bande armée avec faux-papiers et salaire en liquide, vente d’armes, intervention barbouzarde à l’étranger pour des assassinats de chefs d’état et coups d’état...
Le DPS ("service d’ordre" du Front National) n’a pas seulement une fonction d’affichage et de protection des réunions. Claude Hermant, animateur de la Maison du peuple flamand (Lambersart, banlieue de Lille) l’explique parfaitement.
En mars 1999, il fait partie d’un groupe de mercenaires envoyé au Congo, sur ordre de Bernard Courcelle, l’ancien chef du service d’ordre du Front national Département Protection et Sécurité, DPS.
Etiez-vous au courant que des membres du DPS soient enrôlés pour des missions de ce genre ?
J’ai commencé à travailler pour le DPS en 1994. Le rôle officiel du DPS est d’assurer la protection des meetings, des permanences, des défilés. Ou la protection rapprochée des cadres du Front. Mais, en 1997, j’ai été contacté par Bernard Courcelle pour faire partie d’une structure spéciale. C’était un groupe composé de 30 à 60 personnes, chargé d’opérations clandestines en France ou à l’étranger à la demande de pays alliés. Les membres de ce groupe spécial sont appelés les « fantômes ». Ils ont tous une formation militaire ou paramilitaire.
De quel genre d’opération s’agit-il ?
En 1997, j’ai suivi une formation de 90 jours au siège du Front national. Ces cours, très techniques, nous étaient donnés par d’anciens fonctionnaires du renseignement. Ils portaient notamment sur l’infiltration et la manipulation de foule. Après cette formation, il m’a été demandé d’infiltrer des organisations telles que Ras l’Front dans le Nord. Il s’agissait d’être informé et de prévenir les actions de contre-manifestation lors de nos meetings. J’ai recruté moi-même des membres du DPS pour cette mission. Au plan national, Ras l’Front, Sos Racisme et Act Up étaient nos priorités pour l’infiltration. Je sais qu’une infiltration a été possible au siège national de Sos Racisme. C’est du renseignement. C’est malsain. Le second type de mission demandé aux « fantômes » consiste à organiser la déstabilisation de certains quartiers ou des villes qui ne sont pas acquises aux idées du Front. Là encore, il faut infiltrer. Prendre contact avec des bandes. Inciter à la violence ou à la rébellion. Fournir la logistique dans des quartiers sensibles pour donner aux jeunes la possibilité de s’exprimer par la violence. Dans un quartier, si vous mettez le feu à une voiture, dans l’heure qui suit, neuf fois sur dix vous en avez quinze autres qui brûlent.
Est-ce que ça vous paraît correspondre au discours du Front national ?
Non, mais en faisant avancer l’insécurité vous faites progresser l’électorat du Front. Si l’insécurité gagne le coeur des Français, le Front peut être là avec ses solutions.
Quand avez-vous été chargé de ce type d’opération ?
Après avoir effectué ma formation. Nous étions chargés de constituer, chacun, une équipe. Dès lors, Bernard Courcelle nous donnait les missions. C’était géré au niveau national. Les quartiers favorables au Front ne sont pas concernés. Par contre, on va nous demander de mettre la pression sur les quartiers ou les villes où le Front fait de trop faibles scores.
Comment s’organisent concrètement les contacts entre les membres de ce groupe ?
Nous ne sommes plus sous les ordres de nos responsables départementaux, et nous prenons nos ordres directement de Bernard Courcelle. C’est une structure à part. Entièrement auto financée par Courcelle. Les « fantômes » sont autonomes financièrement. Ils reçoivent un salaire en liquide, des faux papiers et tous les moyens nécessaires à leurs opérations. Quand vous avez des besoins spécifiques, on vous les donne. Pour payer un jeune pour mettre le bordel dans les quartiers, pour avoir les moyens de se déplacer, de louer une chambre d’hôtel. Les « fantômes » sont en autarcie complète. Ils font leurs demandes à travers ce qu’on appelle des « boîtes aux lettres ». En l’occurrence, il s’agit d’une permanence téléphonique assurée, pendant une heure, une fois par semaine, dans une cabine publique.
D’autres missions plus violentes vous ont-elles été demandées ?
Lors de certaines réunions, j’ai entendu parler d’attentats à l’explosif sur la région de Nice. De missions de surveillance ou d’écoutes de membres de l’opposition ou d’élus dans certaines villes. Mais aussi de surveillances demandées par des autorités étrangères amies, comme le Congo.
D’où provenait à votre avis l’argent de ces opérations ?
Les opérations étaient entièrement financées, si ce n’est par le Front, en tout cas par Bernard Courcelle au moyen de contrats de sécurité à l’étranger, du mercenariat ou du trafic d’armes.
En 1996, Bernard Courcelle a été mis en cause avec le trafiquant belge Marti Cappiau, pour une vente d’armes litigieuse aux forces tchétchènes.
Qu’avez-vous su de cette opération ?
M. Courcelle a proposé aux Tchétchènes de leur fournir des instructeurs et des armes. Il a demandé à Marti Cappiau d’ouvrir des comptes en banque, et les Tchétchènes ont fait un premier versement d’un million de dollars. Ils ont demandé un matériel spécifique, assez récent comme des Kalachnikov AK-74, que Bernard Courcelle était capable de vendre sous 24 heures. Mais, à ma connaissance, on leur a fourni des armes datant de l’après-guerre, des AK-47. Les Tchétchènes ont demandé réparation. M. Courcelle a toujours les Tchétchènes derrière lui, pour payer sa dette.
Qu’est-ce que l’ex-DPS venait faire, en mars 1999, dans une fausse tentative de putsch au Congo ?
Le DPS a été très présent en Afrique, ces quatre dernières années. En 1997, on avait déjà des membres du DPS engagés dans le soutien à Mobutu au Zaïre. Au Congo, quand Denis Sassou N’Guesso a repris le pouvoir, il a été proposé à Bernard Courcelle d’ouvrir une entreprise de sécurité à Pointe-Noire pour récupérer les « Cobras » revenant du front et les former au renseignement et aux combats de ville. Les instructeurs étaient membres du DPS. En 1999, Bernard Courcelle a vu l’opportunité de rendre un nouveau service au pouvoir. Marti Cappiau, son associé dans l’affaire tchétchène, avait vendu des armes au précédent président, Pascal Lissouba renversé en 1997. Il rencontrait régulièrement des membres de l’opposition. Moyennant finances, et à travers moi, Courcelle lui a demandé de faire croire à l’opposition qu’il venait de décrocher un contrat de sécurité auprès du Président, et qu’il était possible de le faire assassiner. Quand nous sommes partis au Congo, plusieurs responsables militaires de l’opposition étaient persuadés que leurs hommes étaient en place là-bas. C’est ce qu’on appelle une intoxication. Le ministre de l’Intérieur Pierre Oba en était informé.
Dans ce cas, pourquoi avez-vous été incarcéré ?
J’ai recruté moi-même les membres de l’équipe, au sein du DPS. Nous avons effectué des missions d’encadrement militaire sur Pointe-Noire et Brazzaville, jusqu’au mois de mai. Nous avons continué à faire croire à l’opposition que nous étions en mesure d’effectuer un coup d’Etat. Tous les soirs, je téléphonais en ce sens à Paris. Ces appels étaient enregistrés par moi-même et l’un des responsables de la sécurité présidentielle. Courcelle et Marti Cappiau avaient fait venir trois hommes qui n’étaient pas dans le secret, et qui ont été arrêtés dès le 29 mars. L’idée du ministre de l’Intérieur Pierre Oba était d’en faire les responsables du faux coup d’Etat, de les faire abattre sur une tentative d’évasion. Je me suis opposé à cette exécution. C’est pourquoi j’ai été moi aussi arrêté le 17 mai. Je me suis retrouvé accusé comme les autres de complot. Je n’ai évidemment pas baigné dans un réel projet de coup d’Etat. Pendant trois semaines, j’ai formé des Saspen (Service d’actions spéciales de la police nationale) aux combats de ville. Avec d’autres DPS, nous avons aussi participé à des opérations de police.
Dans quelles conditions avez-vous été graciés ?
Nous étions quatre emprisonnés, et nous avons réussi à nous évader des locaux de la sûreté congolaise, le 5 juin 1999. Nous avons rejoint l’ambassade de France, qui nous a remis aux autorités six jours plus tard. Mais les Congolais ont cherché un compromis pour obtenir notre silence. J’ai écrit au président Denis Sassou N’Guesso pour lui expliquer que j’avais travaillé dans cette affaire à la demande du ministre de l’Intérieur, pour infiltrer l’opposition et mettre un coup d’arrêt à la déstabilisation du pays. Nous avons été graciés au lendemain de notre condamnation. Mais l’ancien président Pascal Lissouba et son ministre de finances Moungounga N’Guila ont été condamnés à vingt ans de prison par contumace.
Avez-vous été dans la confidence d’autres opérations à caractère international ?
D’abord l’ex-Zaïre. Lorsque Mobutu a été rapatrié en France, c’est avec l’aide du DPS. Nous avons eu le projet de l’aider à reconquérir le pouvoir. Militairement, il s’agissait d’utiliser deux planeurs pour bombarder la résidence de Kabila. Ils devaient porter chacun une bombe de 250 kilos, afin de percer le plafond blindé de la résidence. L’opération, qui devait démarrer de Brazzaville, a été annulée sur intervention de Denis Sassou N’Guesso. Ensuite, il y a eu le Niger. C’était un projet d’assassinat du président Ibrahim Baré Maïnassara. Nous devions monter un projet de formation de la garde présidentielle, et profiter de cette position pour le faire exécuter. Finalement, le contrat nigérien n’a pas été signé : nous sommes partis au Congo. Mais j’ai appris là-bas l’exécution du président nigérien par des membres de sa garde personnelle.
Avez-vous eu connaissance de missions de ce type sur le territoire français ?
Fin 1998, le ministre de l’Intérieur congolais Pierre Oba a demandé à Courcelle de surveiller l’ancien ministre Moungounga N’Guila. Oba le soupçonnait d’être le bailleur de fonds du soulèvement. M. N’Guila vit dans la région parisienne. La mission nous a été confiée par Courcelle. Avec d’autres DPS, nous avons monté notre planque, dans un bosquet. Equipés de jumelles le jour, et de lunettes infrarouges, la nuit. On arrivait au matin, vers 6 heures, et on repartait vers minuit. Cette mission a duré trois mois, de décembre 1998 à mars 1999. Je me suis alors aperçu que la surveillance avait pour but la préparation d’un attentat. Courcelle avait réuni les conditions et le matériel nécessaires : deux pains de 250 grammes de plastic et un dispositif de traction qui devait être posé sur la roue de la voiture de M. N’Guila. Tout ceci a été préparé dans une ferme prêtée pour l’occasion par un membre de la famille de Courcelle. A aucun moment durant cette période, je n’ai été mis au courant d’un projet d’attentat sur le territoire français. Je me suis violemment opposé à cette action. Devant ma désapprobation totale, le projet a été annulé in extremis. Je me tiens prêt à témoigner devant la justice sur cette affaire, comme sur les autres d’ailleurs.
Entretien par LASKE Karl
Interview de Claude Hermant, Libération
Dernière édition par Vladimir de Volog le Mer 14 Aoû 2024 - 18:34, édité 1 fois
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32760
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: dany26, l'extrême droite, si ça existe vraiment, et c'est pas beau !!!
source : https://eric-et-le-pg.over-blog.fr/2015/10/front-national-service-d-ordre-barbouzeries-et-operations-armees.html
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32760
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: dany26, l'extrême droite, si ça existe vraiment, et c'est pas beau !!!
Le seul parti faciste c'est LFI mais comme il n'est pas au pouvoir, ça ne se voit pas trop ....
Clavier- Sage
- Messages : 4304
Date d'inscription : 18/02/2019
Localisation : Golfe du Morbihan
Minos de Rhadamanthe, Jean-Louis de Toqueville et Paul Daumier aiment ce message
Re: dany26, l'extrême droite, si ça existe vraiment, et c'est pas beau !!!
LFI est un parti fasciste rouge, mais aussi un parti raciste antisémite. Ses membres sont des ex-communistes, dont les pères ont collaboré avec les nazis en 1939/40.
Si l'extrême gauche lifiste veut nous embrouiller dans les définitions de fasciste ou de nazi, que volog met ici à toutes les sauces, il y a un type de fascisme qui ne souffre aucune contestation dans son essence, c'est la situation de ceux dont leurs aînés ont collaboré en temps de guerre avec des nazis. Ceux-là sont de toute évidence des descendants de fascistes et de nazis et ils ont donc ont été corrompus par cette sale idéologie criminelle.
Le PCF d'après-guerre n'a rien renié de sa politique de collaboration dégoûtante et honteuse qu'il a menée durant la seconde guerre, contrairement à tous ses homologues européens, qui ont fait scission avec le PC pro-urssien français. La "mini-internationale européenne"du communisme que voulait Staline s'est écroulée avant de naître, chaque pays ayant intégré -sauf la France- que l'idéologie communiste avait été vaincue à jamais et devait être confinée au seul rang de l'histoire.
Les membres du PCF qui avaient collaboré avec l'ennemi nazi pour de sombres raisons idéologiques de soumission au parti communiste d'URSS, se sont cachés durant leur collaboration avec l'ennemi afin d'échapper au légitime lynchage des français héroïques de l'époque. Belle époque que celle où on chassait le coco collabo au fusil de chasse pour l'abattre au gros plomb comme un lapin, sans aucun risque judiciaire !
Aujourd'hui, le PCF montre une face de gauche acceptable non communiste et associative. Sa ligne actuelle est très éloignée de ce qu'elle a été en 1940. Cette ligne a été abandonnée par le PC, mais reprise de façon encore plus radicale, communiste et facho-antisémite par l'ignoble LFI, ce sale parti communard, qui devait être interdit et qui pourrit toute notre vie politique par sa recherche permanente du conflit, ses actions séditieuses armées contre les policiers et recherche de la confrontation armée avec l'ordre établi, contre la population.
Par ses actes, son passé, ses actions violents, ses condamnations d'élus, son antisémitisme patent, ce sale parti est authentiquement fasciste, un fascisme rouge-brun.
Mais il n'a aucun avenir dans ce pays. Il faut combattre ces tyrans rouges en les isolant totalement de toute association à gauche.
Jean-Louis de Toqueville- Vénérable
- Messages : 11689
Date d'inscription : 03/12/2021
Minos de Rhadamanthe et Paul Daumier aiment ce message
Re: dany26, l'extrême droite, si ça existe vraiment, et c'est pas beau !!!
Le fascisme est de gauche.
Le fascisme c' est le socialisme le plus pur où l’Etat est tout, s' occupe de tout, peut tout. C' est le rêve des socialistes.
Le fascisme est de gauche. La preuve par Mussolini, "instituteur, puis journaliste, militant syndicaliste révolutionnaire...........membre de la direction nationale du Parti socialiste italien (PSI) et directeur du quotidien officiel du parti l'Avanti! en 1912, il en est exclu en 1914 quand il se déclare favorable à l'entrée en guerre de l'Italie contre les Empires centraux. Il crée alors son propre journal, Il Popolo d'Italia (Le peuple d'Italie), pôle de ralliement de l'interventionnisme de gauche et d'ultra-gauche. "
source : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Benito_Mussolini
.
Paul Daumier- Impétrant
- Messages : 667
Date d'inscription : 23/10/2023
Jean-Louis de Toqueville aime ce message
Re: dany26, l'extrême droite, si ça existe vraiment, et c'est pas beau !!!
Clavier a écrit:Le seul parti faciste c'est LFI mais comme il n'est pas au pouvoir, ça ne se voit pas trop ....
Faudrait lire le sujet au lieu d'écrire de délirer:
Front National, service d’ordre, barbouzeries et opérations armées
https://eric-et-le-pg.over-blog.fr/2015/10/front-national-service-d-ordre-barbouzeries-et-operations-armees.html
Dernière édition par Vladimir de Volog le Mer 14 Aoû 2024 - 18:41, édité 1 fois
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32760
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: dany26, l'extrême droite, si ça existe vraiment, et c'est pas beau !!!
.
Dernière édition par Vladimir de Volog le Ven 16 Aoû 2024 - 18:26, édité 2 fois
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32760
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: dany26, l'extrême droite, si ça existe vraiment, et c'est pas beau !!!
Paul Daumier a écrit:
Le fascisme est de gauche.
Le fascisme c' est le socialisme le plus pur où l’Etat est tout, s' occupe de tout, peut tout. C' est le rêve des socialistes.
Le fascisme est de gauche. La preuve par Mussolini, "instituteur, puis journaliste, militant syndicaliste révolutionnaire...........membre de la direction nationale du Parti socialiste italien (PSI) et directeur du quotidien officiel du parti l'Avanti! en 1912, il en est exclu en 1914 quand il se déclare favorable à l'entrée en guerre de l'Italie contre les Empires centraux. Il crée alors son propre journal, Il Popolo d'Italia (Le peuple d'Italie), pôle de ralliement de l'interventionnisme de gauche et d'ultra-gauche. "
source : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Benito_Mussolini
.
Faudrait lire le sujet au lieu d'écrire des conneries :
Front National, service d’ordre, barbouzeries et opérations armées
https://eric-et-le-pg.over-blog.fr/2015/10/front-national-service-d-ordre-barbouzeries-et-operations-armees.html
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32760
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: dany26, l'extrême droite, si ça existe vraiment, et c'est pas beau !!!
Les encombrantes amitiés fascistes de Marine Le Pen.
Frédéric Chatillon passe aux menaces : « J’ai très envie de t’apprendre les bonnes manières », écrit-il sur Twitter, le 9 mai, au militant Raphaël Arnault. Le porte-parole de la Jeune Garde antifasciste vient alors de révéler l’identité du néonazi qui, le 6 mai à Paris, ouvrait la voie du terrifiant cortège d’extrême droite rendant hommage à Sébastien Deyzieu, membre d’un mouvement pétainiste, mort le 9 mai 1994.
Frédéric Chatillon passe aux menaces : « J’ai très envie de t’apprendre les bonnes manières », écrit-il sur Twitter, le 9 mai, au militant Raphaël Arnault. Le porte-parole de la Jeune Garde antifasciste vient alors de révéler l’identité du néonazi qui, le 6 mai à Paris, ouvrait la voie du terrifiant cortège d’extrême droite rendant hommage à Sébastien Deyzieu, membre d’un mouvement pétainiste, mort le 9 mai 1994.
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32760
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: dany26, l'extrême droite, si ça existe vraiment, et c'est pas beau !!!
«Néonazi»: le témoignage qui accuse un proche de Marine Le Pen.
Dans une attestation détaillée, un ex-militant du GUD raconte la « haine maladive des juifs » de Frédéric Chatillon, ancien leader de cette organisation, devenu conseiller officieux de Marine Le Pen et prestataire du FN : liens avec Robert Faurisson et Dieudonné, dîners « hommages » à Hitler, « soirées "pyjamas rayés" », connexions avec le régime syrien.
MarineMarine Le Pen n’a « pas coupé tous les ponts avec les néonazis ». C'est ce qu'estime le journaliste Frédéric Haziza, auteur de Vol au-dessus d’un nid de fachos, publié aux éditions Fayard le 15 janvier. Dans son livre, l'auteur vise « deux de ses principaux confidents et conseillers, Frédéric Chatillon et Philippe Péninque » qui, selon lui, « assument encore aujourd’hui leur héritage politique du temps du GUD, et contrôlent les finances du Front national ».
https://www.mediapart.fr/journal/france/030214/neonazi-le-temoignage-qui-accuse-un-proche-de-marine-le-pen
Dans une attestation détaillée, un ex-militant du GUD raconte la « haine maladive des juifs » de Frédéric Chatillon, ancien leader de cette organisation, devenu conseiller officieux de Marine Le Pen et prestataire du FN : liens avec Robert Faurisson et Dieudonné, dîners « hommages » à Hitler, « soirées "pyjamas rayés" », connexions avec le régime syrien.
MarineMarine Le Pen n’a « pas coupé tous les ponts avec les néonazis ». C'est ce qu'estime le journaliste Frédéric Haziza, auteur de Vol au-dessus d’un nid de fachos, publié aux éditions Fayard le 15 janvier. Dans son livre, l'auteur vise « deux de ses principaux confidents et conseillers, Frédéric Chatillon et Philippe Péninque » qui, selon lui, « assument encore aujourd’hui leur héritage politique du temps du GUD, et contrôlent les finances du Front national ».
https://www.mediapart.fr/journal/france/030214/neonazi-le-temoignage-qui-accuse-un-proche-de-marine-le-pen
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32760
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: dany26, l'extrême droite, si ça existe vraiment, et c'est pas beau !!!
Les multiples condamnations du FN/RN.
Le RN est définitivement condamné le 19 juin 2024 pour escroquerie envers l’Etat français.
Et une de plus.
Elle vient s’ajouter à une très longue et triste liste publiée par le Blog Mediapart en juin 2012 et qui nécessiterait sûrement une mise à jour pour la période 2012 / 2024.
Le 9 juin dernier, les irresponsables qui gouvernent ce pays ont déroulé le tapis rouge devant le FN, ce parti d’extrême droite, fondé sur des théories xénophobes et antisémites et qui malgré le changement d’un mot de son appellation n’a rien renié de ses origines.
10 jours plus tard la Justice vient de rendre son verdict au terme d’une procédure de plus de 10 ans et a définitivement condamné le RN pour escroquerie.
Les 31,4% des électeurs français qui ont donné leurs voix au RN aux élections européennes, seront-ils encore disposés à confier les clés de notre maison à des escrocs notoires ? Les médias vont ils enfin lever le voile sur l’absence de probité (c’est un euphémisme) de ce parti qu’ils ont contribué à « dédiabolisé » ?
A l’heure où les forces populaires se lèvent partout dans le pays pour éviter le pire et qu’elles sont régulièrement en but à des accusations sans fondement d’antisémitisme notamment, alors qu’aucun jugement de cour contre un parti ou un de ses responsables n’a jamais été prononcé à leur encontre pour ce motif, le dégoût envers les propagateurs de ces mensonges calomnieux est sans limite.
Il est plus que temps de mettre en miroir le casier judiciaire des militants, des partis et de leurs dirigeants qui ont engagé ce vaste mouvement citoyen qu’est le Nouveau Front Populaire à la longue liste des condamnations, pour homicides, racisme, antisémitisme, homophobie.... du parti créé par JM le Pen et ses amis nazis. Parti aujourd’hui conduit par un individu qui promet, par manoeuvre politique, de dissoudre le GUD, un groupe connu pour son radicalisme et sa violence au service de l’extrême droite et dont il est, comme nombre de ses amis, un pur produit et avec lequel il entretient (ou entretenait jusqu’à ce jour) des relations troubles et troublantes.
Il est vrai que si le RN prenait le pouvoir grâce au putsch médiatique en cours et avec l’appui inconditionnel de l’actuel Président et de son Gouvernement, plus besoin du GUD : la violence siégerait en toute légalité. De plus, s’appuyant sur la dissolution d’un groupe extrémiste, Bardella et ses sbires pourrait bien par « souci d’équité » appliquer le même traitement à tout ce qu’il jugerait- selon ses propres critères- « extrême » mais à sa gauche bien sûr. Jordan aurait-il trouvé le plus court chemin vers le parti unique ?
Ne laissons pas ces escrocs criminels et imposteurs porter l’estocade finale à notre démocratie. L’heure n’est plus aux tergiversations, nous nous devons d’entrer en résistance face à cette sombre menace.
https://blogs.mediapart.fr/cclairenon/blog/200624/les-multiples-condamnations-du-fnrn
Le RN est définitivement condamné le 19 juin 2024 pour escroquerie envers l’Etat français.
Et une de plus.
Elle vient s’ajouter à une très longue et triste liste publiée par le Blog Mediapart en juin 2012 et qui nécessiterait sûrement une mise à jour pour la période 2012 / 2024.
Le 9 juin dernier, les irresponsables qui gouvernent ce pays ont déroulé le tapis rouge devant le FN, ce parti d’extrême droite, fondé sur des théories xénophobes et antisémites et qui malgré le changement d’un mot de son appellation n’a rien renié de ses origines.
10 jours plus tard la Justice vient de rendre son verdict au terme d’une procédure de plus de 10 ans et a définitivement condamné le RN pour escroquerie.
Les 31,4% des électeurs français qui ont donné leurs voix au RN aux élections européennes, seront-ils encore disposés à confier les clés de notre maison à des escrocs notoires ? Les médias vont ils enfin lever le voile sur l’absence de probité (c’est un euphémisme) de ce parti qu’ils ont contribué à « dédiabolisé » ?
A l’heure où les forces populaires se lèvent partout dans le pays pour éviter le pire et qu’elles sont régulièrement en but à des accusations sans fondement d’antisémitisme notamment, alors qu’aucun jugement de cour contre un parti ou un de ses responsables n’a jamais été prononcé à leur encontre pour ce motif, le dégoût envers les propagateurs de ces mensonges calomnieux est sans limite.
Il est plus que temps de mettre en miroir le casier judiciaire des militants, des partis et de leurs dirigeants qui ont engagé ce vaste mouvement citoyen qu’est le Nouveau Front Populaire à la longue liste des condamnations, pour homicides, racisme, antisémitisme, homophobie.... du parti créé par JM le Pen et ses amis nazis. Parti aujourd’hui conduit par un individu qui promet, par manoeuvre politique, de dissoudre le GUD, un groupe connu pour son radicalisme et sa violence au service de l’extrême droite et dont il est, comme nombre de ses amis, un pur produit et avec lequel il entretient (ou entretenait jusqu’à ce jour) des relations troubles et troublantes.
Il est vrai que si le RN prenait le pouvoir grâce au putsch médiatique en cours et avec l’appui inconditionnel de l’actuel Président et de son Gouvernement, plus besoin du GUD : la violence siégerait en toute légalité. De plus, s’appuyant sur la dissolution d’un groupe extrémiste, Bardella et ses sbires pourrait bien par « souci d’équité » appliquer le même traitement à tout ce qu’il jugerait- selon ses propres critères- « extrême » mais à sa gauche bien sûr. Jordan aurait-il trouvé le plus court chemin vers le parti unique ?
Ne laissons pas ces escrocs criminels et imposteurs porter l’estocade finale à notre démocratie. L’heure n’est plus aux tergiversations, nous nous devons d’entrer en résistance face à cette sombre menace.
https://blogs.mediapart.fr/cclairenon/blog/200624/les-multiples-condamnations-du-fnrn
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32760
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: dany26, l'extrême droite, si ça existe vraiment, et c'est pas beau !!!
La Cour de cassation confirme la condamnation du Rassemblement national dans l’affaire des kits de campagne.
Le parti de Marine Le Pen avait été condamné en appel à une lourde amende dans ce dossier d’escroquerie et détournement de fonds en marge des élections législatives de 2012.
Une peine jugée valide par la plus haute juridiction française.
https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/06/19/la-cour-de-cassation-confirme-la-condamnation-du-rassemblement-national-dans-l-affaire-des-kits-de-campagne_6241414_3224.html
Le parti de Marine Le Pen avait été condamné en appel à une lourde amende dans ce dossier d’escroquerie et détournement de fonds en marge des élections législatives de 2012.
Une peine jugée valide par la plus haute juridiction française.
https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/06/19/la-cour-de-cassation-confirme-la-condamnation-du-rassemblement-national-dans-l-affaire-des-kits-de-campagne_6241414_3224.html
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32760
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: dany26, l'extrême droite, si ça existe vraiment, et c'est pas beau !!!
Voici la liste non-exhaustive des condamnations de membres du FRN.
C'EST LE SEUL PARTI POLITIQUE DANS NOTRE PAYS QUI CIUMULE AUTANT DE CONDAMNATIONS.
La première date correspond à l’époque des faits, la deuxième correspond au moment de la condamnation. Si une seule date est inscrite, il s’agit de celle de la condamnation.
Le Front National 1992-1996, condamné pour avoir vendu une investiture.
Le Front National 2002, condamné pour avoir utilisé de manière dévalorisante l’image d’une personne.
Le Front National 2002, condamné pour avoir utilisé sur son site les clichés protégés de l’AFP.
Le Front National 2008, condamné pour avoir utilisé sans autorisation, en la détournant, la célèbre photo du « Che au béret et à l’étoile ».
Le Front National 2007-2009, condamné à rembourser plus de 6,3 millions d’euros de dettes majorées de près de 600 000 euros d’intérêts à Fernand Le Rachinel.
Le Front National 2009, condamné à détruire ses tracts.
Le Front National 2010, condamné à retirer ses affiches litigieuses.
1995, trois colleurs d’affiches du Front National ont été condamnés pour le meurtre d’Ibrahim Ali-Abdallah.
2004, un membre du Front National dont l’identité n’a pas été révélée a été mis en examen et écroué pour la profanation de 127 tombes du cimetière juif de Herrlisheim.
2007, un membre du Front National dont l’identité n’a pas été révélée a été mis en examen pour l’assassinat de Karim Zaiter, un pilote de quad, la veille de Noël, puis incarcéré. Il affirme avoir tiré au hasard sur un des engins qui tournaient sur le square sans vouloir tuer.
2009, quatre membres du Front National dont les noms n’ont pas été révélés ont été condamnés pour coups et blessures après avoir attaqué un homme noir une fois le repas patriotique organisé par le FN terminé.
Alexandre Gabriac (FN) 2007, mis en examen pour ses liens étroits avec un commando d’extrême-droite ayant tenté de cambrioler un stand de tir à Saint-Andéol-le-Château, dont l’aventure s’est terminée par le meurtre du Gendarme Ambrosse.
2009, condamné pour apologie de crime contre l’humanité, injures à caractère raciste et violences volontaires ayant entraîné une incapacité de travail supérieure à 8 jours
Alexandre Simonnot (FN) 2006-2010, condamné pour avoir détruit un préservatif géant à l’occasion de la journée mondiale contre le Sida.
Antoinette Martinet (FN) 1997 à 1998, condamnée pour provocation à la haine, à la violence et à la discrimination.
Bruno Gollnisch (FN) 2004-2007, condamné en première instance et par le Conseil d’État pour contestation de l’existence de crime contre l’humanité (négationnisme), la Cour de Cassation va pourtant casser sans renvoi l’arrêt de la cour d’appel. 2008-aujourd’hui, poursuivi en justice pour incitation à la haine raciale.
Bruno Mégret (Fondateur du MNR et membre du FN) 1998, condamné pour avoir tenu des propos sur l’inégalité des races. 2002-2002, condamné pour avoir envoyé aux frais de la commune de Vitrolles plusieurs milliers de lettres appelant à parrainer sa candidature pour l’élection présidentielle.
2006, condamné pour détournement de fonds.
Calude Jaffres (FN) 1997, condamné pour usurpation de fonction.
Catherine Mégret (FN) 1998 et sa Mairie de Vitrolles furent condamnés pour discrimination et incitation à la discrimination.
2002, condamnée pour avoir envoyé aux frais de la commune de Vitrolles plusieurs milliers de lettres appelant à parrainer la candidature de son époux pour l’élection présidentielle.
2006, condamnée avec son mari pour détournement de fonds.
Cédric Bégin (FN) 1999-2002, condamné pour détention sans autorisation de munitions et d’armes, condamné pour incitation à la haine raciale.
Christophe Klein (FN) 1999-2002, condamné pour provocation à la discrimination raciale
Claude Jaffrès (FN) 1997, condamné pour abus d’autorité et usurpation de fonction.
Daniel Simonpieri (FN puis UMP), condamné pour favoritisme, fausses factures et emploi fictif. Condamné pour harcèlement moral.
Denis Monteillet (FN) 1995, condamné pour avoir inscrit plusieurs personnes de son voisinage sur la liste présentée par son parti au municipales sans les avoir prévenues. Le Conseil d’Etat a annulé les élections des conseillers municipaux FN pour « liste irrégulière ».
Emilien Bonnal (FN) 1985, ex-candidat FN aux cantonales et municipales, a été reconnu coupable de meurtre, alors qu’il collait des affiches pour le FN, pour avoir tué Abdallah Moktari, 23 ans ; qui l’avait insulté. 8 ans de prison.
Francis Watez (FN) 1995, condamné pour incitation à la discrimination raciale pour avoir
collé des affiches proclamant : « Musulmans, Barbaresques, Algériens, terroristes ou non, tous dehors » et « Refuser l’intégration de ces sauvages est un devoir national ». (2 ans d’inéligibilité et 50 000 F d’amende).
François Nicolas-Schmitt (FN) 1997, condamné pour détournement de fonds.
Gilles Lacroix (FN) 1997-1997, condamné pour complicité de violence en réunion, avec arme et préméditation et pour complicité de destruction de biens.
Georges Theil (FN) 2001, condamné pour contestation de crimes contre l’Humanité. 2004-2006, de nouveau condamné pour contestation de crimes contre l’humanité.
Guy Cannie (FN) 2009-2011, condamné pour escroquerie en bande organisée.
Jacky Codvelle (FN) 1990, condamné pour avoir mis le feu à la voiture du député du Rhône et maire PS de la ville, Jean Jacques Queyranne pour fêter le 14 juillet.
Jacques Bompard (FN) 2008-2010, mis en examen pour prise illégale d’intérêt.
Jacques Coutela (FN) 2011, mis en examen pour incitation à la haine raciale suite à son apologie d’Anders Behring Breivik, auteur des attentats d’Oslo.
Jean Holtzer (FN) 1990, ex-candidat FN aux cantonales a été reconnu coupable de vol à main armé pour avoir braqué une banque (8 ans fermes). Cet ancien avocat général avait un jour réclamé la peine de mort pour une histoire identique.
Jean-Claude Poulet (FN) 1992, condamné pour avoir battu sa femme pendant quinze ans pour « la stimuler au travail… Il fallait que je la stimule assez fréquemment »
Jean-Marc Maurice (FN) 2004 à 2009- 2010 à 2011, 6 condamnations. Condamné pour outrage à agent dépositaire de l’autorité publique, vol, escroquerie, banqueroute, travail dissimulé et non déclaré, abus de bien sociaux.
Jean-Marie Le Chevallier (FN), condamné pour subornation de témoin dans l’affaire du meurtre de son directeur de cabinet.
Jean-Yves Douissard (FN) 1999-2002, condamné pour incitation à la haine raciale.
Jean-Yves Le Gallou (FN) 1991-1998, condamné pour provocation à la haine raciale.
Joël Klein (FN) 1998, condamné pour coups et blessures sur un Nord-Africain.
*************************
Louis Aliot (FN) 2008, condamné pour diffamation.
Louis de Noëll (FN) 1997, condamné pour détournement de fond. Il avait utilisé de l’argent de la société dont il est le gérant pour s’acheter un appartement à Paris, un autre à Perpignan et une villa sur la mer. 1 an avec sursis et 50000F d’amende.
Marc Georges (FN) 1995, condamné pour avoir blessé par balle un jeune homme.
Marc Lyoen (FN) 1997, condamné pour avoir employé des clandestins.
2008 : Candidat régulier du F.N condamné cette fois pour fraude au RSA. L’ancien dirigeant départemental du FN devra payer une amende de 500 euros et rembourser 15 000 euros au Conseil Général de Maine et Loire.
Marcel Mazières (FN) 1995, condamné pour avoir envoyé à un professeur de philosophie une lettre anonyme injurieuse. Extrait : « Vous transformez nos classes en goulag politique, votre aspect physique est disgracieux et, apprenant que vous êtes homo, cela est risible ».
Marine Le Pen (FN) 2008, condamnée pour diffamation.
Pascal-Bernard de Leersnyder (FN) 1991, condamné pour actes de torture sur un enfant de cinq ans.
reconnu coupable de violence sur mineur pour avoir appris l’allemand au fils de sa compagne à coup de poing (jusqu’au sang) et pour lui avoir plongé la tête dans les WC ( « Il n’était pas digne de la salle de bains » ). 13 mois de prison dont 10 fermes.
Patrick Bassot (FN) élu dans le Vaucluse 2012, a été condamné à 1.000 euros d’amende pour « incitation à la discrimination, à la haine et à la violence à l’encontre des immigrés ».
Patrick Binder (FN) 2010-2011, condamné pour injure publique et provocation à la haine raciale. 2004-2005, condamné pour injures racistes en public.
Philippe Bernard (FN) 2004-2008, mis en examen pour faux et falsification, abus de confiance et escroquerie.
Philippe Viard (FN) 1998, mis en examen et probablement condamné depuis pour discrimination en raison de l’origine, de l’appartenance ou la non-appartenance vraie ou supposée à une ethnie, une nation ou une religion non déterminée. Condamné pour injures et pour délit de fuite après avoir renversé un enfant.
Pierre Van Dorpe (FN) 1989, condamné pour avoir tiré à l’aide de son fusil à pompe sur un groupe de jeunes d’origines maghrébine en blessant au dos l’un d’eux parce qu’il faisait trop de bruit. Le FN lui paye ses 15 000F de caution. 15 mois avec sursis.
Raynald Liekens (FN) 1994, condamné pour le meurtre d’une juive. Il a déclaré : « Elle était plus gentille avec moi que personne ne l’avait été jusque-là. Mais, quand j’ai appris qu’elle était juive, j’ai décidé de la tuer car les juifs sont les ennemis de la race blanche ».
Richard Jacob (FN) 2010-2011, condamné pour outrage et rébellion.
Roger Fabregues (FN) 1996, condamné pour trafic de drogues. Il avait profité d’un voyage au Maroc pour importer du haschisch (2 ans de prison).
Sylvain Ferrua (FN) 1996, condamné pour proxénétisme 1 ans avec sursis et 50000 F d’amende.
Tanguy Deshayes (FN) 2008-2009, mis en examen pour menaces de mort, il a confirmé en être l’auteur. Quelques années auparavant il avait été condamné pour bagarre ainsi que pour port d’arme.
Valls et André (FN), condamnés pour violence avec arme
Xavier Voute (FN) 1997, condamné pour avoir aspergé de gaz lacrymogène des militants de Ras l’Front (mouvement anti-FN).
Yannick Lecointre (FN) 2010-2011, condamné pour trafic de drogue (transport, détention, acquisition, cession et emploi non autorisés de stupéfiants).
Jean-Marie Le Pen (FN) : reconnu coupable par le tribunal administratif de fraude fiscale
(Redressement de 1,4 Millions de Francs), reconnu coupable d’apologie de crime de guerre dont la déportation pour l’édition d’un disque sur lequel on peut entendre « un hymne du parti nazi » et « Vive Hitler », reconnu coupable d’antisémitisme insidieux, reconnu coupable de banalisation d’actes jugés constitutifs de crimes contre l’humanité (11/10/1989) pour avoir qualifié les chambres à gaz de « point de détail » de la 2ème guerre mondiale, reconnu coupable de captation d’héritage, 5000F à verser, reconnu coupable d’agression d’un candidate socialiste, 3 mois avec sursis, 20 000F d’amende, 2 ans d’inéligibilité, reconnu coupable d’avoir tenu des propos sur l’inégalité des races avec B.Megret. Condamné à verser 10 000F a L’UEJF (Union des Etudiants Juifs de France) et à publier à ses frais le jugement dans 3 hebdomadaires (30 000F par publication).
Liste de ses condamnations :
1960, condamné pour menaces de mort proférées à l’encontre d’un commissaire de Police.
1964, condamné pour coups et blessures volontaires.
1969, condamné pour coups et blessures volontaires.
1971, condamné pour apologie de crime de guerre.
1986, condamné pour antisémitisme insidieux.
1986, condamné pour apologie de crimes de guerre dont la déportation.
1987, condamné pour provocation à la haine, à la discrimination et à la violence raciale.
1991, condamné pour trouble manifestement illicite à l’ordre public.
1991, condamné pour banalisation de crimes contre l’humanité et consentement à l’horrible.
1992, condamné pour diffamation.
1993, condamné pour injure publique.
1995, condamné pour oublis de plus-value boursière et sous-estimation de loyer.
1996, condamné pour avoir tenu des propos ayant gravement porté atteinte au président du tribunal d’Auch.
1997, condamné pour avoir injurié l’association Ras l’front (mouvement anti-FN) de « mouvement de tueurs de flics ».
1997, condamné pour avoir injurié le président de SOS-Racisme.
1997, condamné pour banalisation de crimes contre l’humanité et consentement à l’horrible.
1998, condamné pour injures publiques et violences sur personne dépositaire de l’autorité publique dans l’exercice de ses fonctions.
1998, condamné pour avoir présenté une tête en carton à l’effigie de Catherine Trautmann.
1998, condamné pour avoir déclaré « Je crois à l’inégalité des races ».
1999, condamné pour incitation à la haine raciale et apologie de crime de guerre.
2002, condamné pour avoir reproduit sans autorisation un reportage de treize photographies prises par l’AFP.
2004, condamné pour provocation à la haine raciale.
2005, condamné pour incitation à la haine raciale.
2008, condamné pour complicité d’apologie de crimes de guerre et contestation de crime contre l’humanité.
C'EST LE SEUL PARTI POLITIQUE DANS NOTRE PAYS QUI CIUMULE AUTANT DE CONDAMNATIONS.
La première date correspond à l’époque des faits, la deuxième correspond au moment de la condamnation. Si une seule date est inscrite, il s’agit de celle de la condamnation.
Le Front National 1992-1996, condamné pour avoir vendu une investiture.
Le Front National 2002, condamné pour avoir utilisé de manière dévalorisante l’image d’une personne.
Le Front National 2002, condamné pour avoir utilisé sur son site les clichés protégés de l’AFP.
Le Front National 2008, condamné pour avoir utilisé sans autorisation, en la détournant, la célèbre photo du « Che au béret et à l’étoile ».
Le Front National 2007-2009, condamné à rembourser plus de 6,3 millions d’euros de dettes majorées de près de 600 000 euros d’intérêts à Fernand Le Rachinel.
Le Front National 2009, condamné à détruire ses tracts.
Le Front National 2010, condamné à retirer ses affiches litigieuses.
1995, trois colleurs d’affiches du Front National ont été condamnés pour le meurtre d’Ibrahim Ali-Abdallah.
2004, un membre du Front National dont l’identité n’a pas été révélée a été mis en examen et écroué pour la profanation de 127 tombes du cimetière juif de Herrlisheim.
2007, un membre du Front National dont l’identité n’a pas été révélée a été mis en examen pour l’assassinat de Karim Zaiter, un pilote de quad, la veille de Noël, puis incarcéré. Il affirme avoir tiré au hasard sur un des engins qui tournaient sur le square sans vouloir tuer.
2009, quatre membres du Front National dont les noms n’ont pas été révélés ont été condamnés pour coups et blessures après avoir attaqué un homme noir une fois le repas patriotique organisé par le FN terminé.
Alexandre Gabriac (FN) 2007, mis en examen pour ses liens étroits avec un commando d’extrême-droite ayant tenté de cambrioler un stand de tir à Saint-Andéol-le-Château, dont l’aventure s’est terminée par le meurtre du Gendarme Ambrosse.
2009, condamné pour apologie de crime contre l’humanité, injures à caractère raciste et violences volontaires ayant entraîné une incapacité de travail supérieure à 8 jours
Alexandre Simonnot (FN) 2006-2010, condamné pour avoir détruit un préservatif géant à l’occasion de la journée mondiale contre le Sida.
Antoinette Martinet (FN) 1997 à 1998, condamnée pour provocation à la haine, à la violence et à la discrimination.
Bruno Gollnisch (FN) 2004-2007, condamné en première instance et par le Conseil d’État pour contestation de l’existence de crime contre l’humanité (négationnisme), la Cour de Cassation va pourtant casser sans renvoi l’arrêt de la cour d’appel. 2008-aujourd’hui, poursuivi en justice pour incitation à la haine raciale.
Bruno Mégret (Fondateur du MNR et membre du FN) 1998, condamné pour avoir tenu des propos sur l’inégalité des races. 2002-2002, condamné pour avoir envoyé aux frais de la commune de Vitrolles plusieurs milliers de lettres appelant à parrainer sa candidature pour l’élection présidentielle.
2006, condamné pour détournement de fonds.
Calude Jaffres (FN) 1997, condamné pour usurpation de fonction.
Catherine Mégret (FN) 1998 et sa Mairie de Vitrolles furent condamnés pour discrimination et incitation à la discrimination.
2002, condamnée pour avoir envoyé aux frais de la commune de Vitrolles plusieurs milliers de lettres appelant à parrainer la candidature de son époux pour l’élection présidentielle.
2006, condamnée avec son mari pour détournement de fonds.
Cédric Bégin (FN) 1999-2002, condamné pour détention sans autorisation de munitions et d’armes, condamné pour incitation à la haine raciale.
Christophe Klein (FN) 1999-2002, condamné pour provocation à la discrimination raciale
Claude Jaffrès (FN) 1997, condamné pour abus d’autorité et usurpation de fonction.
Daniel Simonpieri (FN puis UMP), condamné pour favoritisme, fausses factures et emploi fictif. Condamné pour harcèlement moral.
Denis Monteillet (FN) 1995, condamné pour avoir inscrit plusieurs personnes de son voisinage sur la liste présentée par son parti au municipales sans les avoir prévenues. Le Conseil d’Etat a annulé les élections des conseillers municipaux FN pour « liste irrégulière ».
Emilien Bonnal (FN) 1985, ex-candidat FN aux cantonales et municipales, a été reconnu coupable de meurtre, alors qu’il collait des affiches pour le FN, pour avoir tué Abdallah Moktari, 23 ans ; qui l’avait insulté. 8 ans de prison.
Francis Watez (FN) 1995, condamné pour incitation à la discrimination raciale pour avoir
collé des affiches proclamant : « Musulmans, Barbaresques, Algériens, terroristes ou non, tous dehors » et « Refuser l’intégration de ces sauvages est un devoir national ». (2 ans d’inéligibilité et 50 000 F d’amende).
François Nicolas-Schmitt (FN) 1997, condamné pour détournement de fonds.
Gilles Lacroix (FN) 1997-1997, condamné pour complicité de violence en réunion, avec arme et préméditation et pour complicité de destruction de biens.
Georges Theil (FN) 2001, condamné pour contestation de crimes contre l’Humanité. 2004-2006, de nouveau condamné pour contestation de crimes contre l’humanité.
Guy Cannie (FN) 2009-2011, condamné pour escroquerie en bande organisée.
Jacky Codvelle (FN) 1990, condamné pour avoir mis le feu à la voiture du député du Rhône et maire PS de la ville, Jean Jacques Queyranne pour fêter le 14 juillet.
Jacques Bompard (FN) 2008-2010, mis en examen pour prise illégale d’intérêt.
Jacques Coutela (FN) 2011, mis en examen pour incitation à la haine raciale suite à son apologie d’Anders Behring Breivik, auteur des attentats d’Oslo.
Jean Holtzer (FN) 1990, ex-candidat FN aux cantonales a été reconnu coupable de vol à main armé pour avoir braqué une banque (8 ans fermes). Cet ancien avocat général avait un jour réclamé la peine de mort pour une histoire identique.
Jean-Claude Poulet (FN) 1992, condamné pour avoir battu sa femme pendant quinze ans pour « la stimuler au travail… Il fallait que je la stimule assez fréquemment »
Jean-Marc Maurice (FN) 2004 à 2009- 2010 à 2011, 6 condamnations. Condamné pour outrage à agent dépositaire de l’autorité publique, vol, escroquerie, banqueroute, travail dissimulé et non déclaré, abus de bien sociaux.
Jean-Marie Le Chevallier (FN), condamné pour subornation de témoin dans l’affaire du meurtre de son directeur de cabinet.
Jean-Yves Douissard (FN) 1999-2002, condamné pour incitation à la haine raciale.
Jean-Yves Le Gallou (FN) 1991-1998, condamné pour provocation à la haine raciale.
Joël Klein (FN) 1998, condamné pour coups et blessures sur un Nord-Africain.
*************************
Louis Aliot (FN) 2008, condamné pour diffamation.
Louis de Noëll (FN) 1997, condamné pour détournement de fond. Il avait utilisé de l’argent de la société dont il est le gérant pour s’acheter un appartement à Paris, un autre à Perpignan et une villa sur la mer. 1 an avec sursis et 50000F d’amende.
Marc Georges (FN) 1995, condamné pour avoir blessé par balle un jeune homme.
Marc Lyoen (FN) 1997, condamné pour avoir employé des clandestins.
2008 : Candidat régulier du F.N condamné cette fois pour fraude au RSA. L’ancien dirigeant départemental du FN devra payer une amende de 500 euros et rembourser 15 000 euros au Conseil Général de Maine et Loire.
Marcel Mazières (FN) 1995, condamné pour avoir envoyé à un professeur de philosophie une lettre anonyme injurieuse. Extrait : « Vous transformez nos classes en goulag politique, votre aspect physique est disgracieux et, apprenant que vous êtes homo, cela est risible ».
Marine Le Pen (FN) 2008, condamnée pour diffamation.
Pascal-Bernard de Leersnyder (FN) 1991, condamné pour actes de torture sur un enfant de cinq ans.
reconnu coupable de violence sur mineur pour avoir appris l’allemand au fils de sa compagne à coup de poing (jusqu’au sang) et pour lui avoir plongé la tête dans les WC ( « Il n’était pas digne de la salle de bains » ). 13 mois de prison dont 10 fermes.
Patrick Bassot (FN) élu dans le Vaucluse 2012, a été condamné à 1.000 euros d’amende pour « incitation à la discrimination, à la haine et à la violence à l’encontre des immigrés ».
Patrick Binder (FN) 2010-2011, condamné pour injure publique et provocation à la haine raciale. 2004-2005, condamné pour injures racistes en public.
Philippe Bernard (FN) 2004-2008, mis en examen pour faux et falsification, abus de confiance et escroquerie.
Philippe Viard (FN) 1998, mis en examen et probablement condamné depuis pour discrimination en raison de l’origine, de l’appartenance ou la non-appartenance vraie ou supposée à une ethnie, une nation ou une religion non déterminée. Condamné pour injures et pour délit de fuite après avoir renversé un enfant.
Pierre Van Dorpe (FN) 1989, condamné pour avoir tiré à l’aide de son fusil à pompe sur un groupe de jeunes d’origines maghrébine en blessant au dos l’un d’eux parce qu’il faisait trop de bruit. Le FN lui paye ses 15 000F de caution. 15 mois avec sursis.
Raynald Liekens (FN) 1994, condamné pour le meurtre d’une juive. Il a déclaré : « Elle était plus gentille avec moi que personne ne l’avait été jusque-là. Mais, quand j’ai appris qu’elle était juive, j’ai décidé de la tuer car les juifs sont les ennemis de la race blanche ».
Richard Jacob (FN) 2010-2011, condamné pour outrage et rébellion.
Roger Fabregues (FN) 1996, condamné pour trafic de drogues. Il avait profité d’un voyage au Maroc pour importer du haschisch (2 ans de prison).
Sylvain Ferrua (FN) 1996, condamné pour proxénétisme 1 ans avec sursis et 50000 F d’amende.
Tanguy Deshayes (FN) 2008-2009, mis en examen pour menaces de mort, il a confirmé en être l’auteur. Quelques années auparavant il avait été condamné pour bagarre ainsi que pour port d’arme.
Valls et André (FN), condamnés pour violence avec arme
Xavier Voute (FN) 1997, condamné pour avoir aspergé de gaz lacrymogène des militants de Ras l’Front (mouvement anti-FN).
Yannick Lecointre (FN) 2010-2011, condamné pour trafic de drogue (transport, détention, acquisition, cession et emploi non autorisés de stupéfiants).
Jean-Marie Le Pen (FN) : reconnu coupable par le tribunal administratif de fraude fiscale
(Redressement de 1,4 Millions de Francs), reconnu coupable d’apologie de crime de guerre dont la déportation pour l’édition d’un disque sur lequel on peut entendre « un hymne du parti nazi » et « Vive Hitler », reconnu coupable d’antisémitisme insidieux, reconnu coupable de banalisation d’actes jugés constitutifs de crimes contre l’humanité (11/10/1989) pour avoir qualifié les chambres à gaz de « point de détail » de la 2ème guerre mondiale, reconnu coupable de captation d’héritage, 5000F à verser, reconnu coupable d’agression d’un candidate socialiste, 3 mois avec sursis, 20 000F d’amende, 2 ans d’inéligibilité, reconnu coupable d’avoir tenu des propos sur l’inégalité des races avec B.Megret. Condamné à verser 10 000F a L’UEJF (Union des Etudiants Juifs de France) et à publier à ses frais le jugement dans 3 hebdomadaires (30 000F par publication).
Liste de ses condamnations :
1960, condamné pour menaces de mort proférées à l’encontre d’un commissaire de Police.
1964, condamné pour coups et blessures volontaires.
1969, condamné pour coups et blessures volontaires.
1971, condamné pour apologie de crime de guerre.
1986, condamné pour antisémitisme insidieux.
1986, condamné pour apologie de crimes de guerre dont la déportation.
1987, condamné pour provocation à la haine, à la discrimination et à la violence raciale.
1991, condamné pour trouble manifestement illicite à l’ordre public.
1991, condamné pour banalisation de crimes contre l’humanité et consentement à l’horrible.
1992, condamné pour diffamation.
1993, condamné pour injure publique.
1995, condamné pour oublis de plus-value boursière et sous-estimation de loyer.
1996, condamné pour avoir tenu des propos ayant gravement porté atteinte au président du tribunal d’Auch.
1997, condamné pour avoir injurié l’association Ras l’front (mouvement anti-FN) de « mouvement de tueurs de flics ».
1997, condamné pour avoir injurié le président de SOS-Racisme.
1997, condamné pour banalisation de crimes contre l’humanité et consentement à l’horrible.
1998, condamné pour injures publiques et violences sur personne dépositaire de l’autorité publique dans l’exercice de ses fonctions.
1998, condamné pour avoir présenté une tête en carton à l’effigie de Catherine Trautmann.
1998, condamné pour avoir déclaré « Je crois à l’inégalité des races ».
1999, condamné pour incitation à la haine raciale et apologie de crime de guerre.
2002, condamné pour avoir reproduit sans autorisation un reportage de treize photographies prises par l’AFP.
2004, condamné pour provocation à la haine raciale.
2005, condamné pour incitation à la haine raciale.
2008, condamné pour complicité d’apologie de crimes de guerre et contestation de crime contre l’humanité.
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32760
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: dany26, l'extrême droite, si ça existe vraiment, et c'est pas beau !!!
Jean-Marie Le Pen (FN) :
(Redressement de 1,4 Millions de Francs), reconnu coupable d’apologie de crime de guerre dont la déportation pour l’édition d’un disque sur lequel on peut entendre "un hymne du parti nazi" et "Vive Hitler", reconnu coupable d’antisémitisme insidieux, reconnu coupable de banalisation d’actes jugés constitutifs de crimes contre l’humanité (11/10/1989) pour avoir qualifié les chambres à gaz de "point de détail" de la 2ème guerre mondiale, reconnu coupable de captation d’héritage, 5000F à verser, reconnu coupable d’agression d’un candidate socialiste, 3 mois avec sursis, 20 000F d’amende, 2 ans d’inéligibilité, reconnu coupable d’avoir tenu des propos sur l’inégalité des races avec B.Megret. Condamné à verser 10 000F a L’UEJF (Union des Etudiants Juifs de France) et à publier à ses frais le jugement dans 3 hebdomadaires (30 000F par publication).
Liste de ses condamnations :
1960, condamné pour menaces de mort proférées à l'encontre d'un commissaire de Police.
1964, condamné pour coups et blessures volontaires.
1969, condamné pour coups et blessures volontaires.
1971, condamné pour apologie de crime de guerre.
1986, condamné pour antisémitisme insidieux.
1986, condamné pour apologie de crimes de guerre dont la déportation.
1987, condamné pour provocation à la haine, à la discrimination et à la violence raciale.
1991, condamné pour trouble manifestement illicite à l'ordre public.
1991, condamné pour banalisation de crimes contre l'humanité et consentement à l'horrible.
1992, condamné pour diffamation.
1993, condamné pour injure publique.
1995, condamné pour oublis de plus-value boursière et sous-estimation de loyer.
1996, condamné pour avoir tenu des propos ayant gravement porté atteinte au président du tribunal d'Auch.
1997, condamné pour avoir injurié l'association Ras l'front (mouvement anti-FN) de « mouvement de tueurs de flics ».
1997, condamné pour avoir injurié le président de SOS-Racisme.
1997, condamné pour banalisation de crimes contre l'humanité et consentement à l’horrible.
1998, condamné pour injures publiques et violences sur personne dépositaire de l'autorité publique dans l'exercice de ses fonctions.
1998, condamné pour avoir présenté une tête en carton à l'effigie de Catherine Trautmann.
1998, condamné pour avoir déclaré « Je crois à l'inégalité des races ».
1999, condamné pour incitation à la haine raciale et apologie de crime de guerre.
2002, condamné pour avoir reproduit sans autorisation un reportage de treize photographies prises par l’AFP.
2004, condamné pour provocation à la haine raciale.
2005, condamné pour incitation à la haine raciale.
2008, condamné pour complicité d'apologie de crimes de guerre et contestation de crime contre l'humanité.
(Redressement de 1,4 Millions de Francs), reconnu coupable d’apologie de crime de guerre dont la déportation pour l’édition d’un disque sur lequel on peut entendre "un hymne du parti nazi" et "Vive Hitler", reconnu coupable d’antisémitisme insidieux, reconnu coupable de banalisation d’actes jugés constitutifs de crimes contre l’humanité (11/10/1989) pour avoir qualifié les chambres à gaz de "point de détail" de la 2ème guerre mondiale, reconnu coupable de captation d’héritage, 5000F à verser, reconnu coupable d’agression d’un candidate socialiste, 3 mois avec sursis, 20 000F d’amende, 2 ans d’inéligibilité, reconnu coupable d’avoir tenu des propos sur l’inégalité des races avec B.Megret. Condamné à verser 10 000F a L’UEJF (Union des Etudiants Juifs de France) et à publier à ses frais le jugement dans 3 hebdomadaires (30 000F par publication).
Liste de ses condamnations :
1960, condamné pour menaces de mort proférées à l'encontre d'un commissaire de Police.
1964, condamné pour coups et blessures volontaires.
1969, condamné pour coups et blessures volontaires.
1971, condamné pour apologie de crime de guerre.
1986, condamné pour antisémitisme insidieux.
1986, condamné pour apologie de crimes de guerre dont la déportation.
1987, condamné pour provocation à la haine, à la discrimination et à la violence raciale.
1991, condamné pour trouble manifestement illicite à l'ordre public.
1991, condamné pour banalisation de crimes contre l'humanité et consentement à l'horrible.
1992, condamné pour diffamation.
1993, condamné pour injure publique.
1995, condamné pour oublis de plus-value boursière et sous-estimation de loyer.
1996, condamné pour avoir tenu des propos ayant gravement porté atteinte au président du tribunal d'Auch.
1997, condamné pour avoir injurié l'association Ras l'front (mouvement anti-FN) de « mouvement de tueurs de flics ».
1997, condamné pour avoir injurié le président de SOS-Racisme.
1997, condamné pour banalisation de crimes contre l'humanité et consentement à l’horrible.
1998, condamné pour injures publiques et violences sur personne dépositaire de l'autorité publique dans l'exercice de ses fonctions.
1998, condamné pour avoir présenté une tête en carton à l'effigie de Catherine Trautmann.
1998, condamné pour avoir déclaré « Je crois à l'inégalité des races ».
1999, condamné pour incitation à la haine raciale et apologie de crime de guerre.
2002, condamné pour avoir reproduit sans autorisation un reportage de treize photographies prises par l’AFP.
2004, condamné pour provocation à la haine raciale.
2005, condamné pour incitation à la haine raciale.
2008, condamné pour complicité d'apologie de crimes de guerre et contestation de crime contre l'humanité.
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32760
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32760
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: dany26, l'extrême droite, si ça existe vraiment, et c'est pas beau !!!
Il est très bavard le volog .....
mais comme beaucoup ici, je n'ai pas le temps, la possibilité ou l'envie de le lire
mais comme beaucoup ici, je n'ai pas le temps, la possibilité ou l'envie de le lire
Clavier- Sage
- Messages : 4304
Date d'inscription : 18/02/2019
Localisation : Golfe du Morbihan
Jean-Louis de Toqueville aime ce message
Re: dany26, l'extrême droite, si ça existe vraiment, et c'est pas beau !!!
.
Dernière édition par Vladimir de Volog le Ven 16 Aoû 2024 - 13:24, édité 1 fois
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32760
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: dany26, l'extrême droite, si ça existe vraiment, et c'est pas beau !!!
Vladimir de Volog a écrit:Toqueville
Faudrait lire le sujet au lieu d'écrire de délirer:
Front National, service d’ordre, barbouzeries et opérations armées
https://eric-et-le-pg.over-blog.fr/2015/10/front-national-service-d-ordre-barbouzeries-et-operations-armees.html
Tous les fascistes ou ceux qui le sont devenus ont été socialistes ou communistes. Le fascisme est un sous-produit du socialisme, c'est une vérité historique, que j'ai démontrée dans l'écrit ci-dessous.
https://politique.forum-actif.net/t44459-fascisme-et-nazisme-ces-ideologies-dites-dextreme-droite-alors-quelles-sont-nees-de-lextreme-gauche-revolutionnaire
Il y a aussi les fascistes par descendance ou accointance, dont tu es ! Tiens, relis ma démo ci-dessous:
https://politique.forum-actif.net/t43862-les-fascistes-par-descendance-et-accointance
En étant communiste, issu d'une famille communiste, tu refuses de nous dire si certains communistes de ta famille ont collaboré ou non avec les nazis en 40. Pourquoi ce silence coupable ???
Alors, ta moraline sur les fachos n'est pas du tout crédible. Par descendance communiste, par idéologie, soumission au communisme comme tu le démontres ici, tu n'as aucune qualité pour prétendre lutter contre le fascisme. A mon sens, comme je le démontre ci-dessus, tous les communistes qui n'ont pas renié leur parti pour sa collaboration honteuse, peuvent être, à mon sens, assimilés à des fascistes par accointance et/ou descendance.
Tu peux ne pas être d'accord avec cette position, mais ne menace pas et ne braille pas, cela ne sert à rien, justifie le cas échéant ta position contraire. Ça s'appelle le débat, on est ici pour ça.
Jean-Louis de Toqueville- Vénérable
- Messages : 11689
Date d'inscription : 03/12/2021
Re: dany26, l'extrême droite, si ça existe vraiment, et c'est pas beau !!!
Clavier a écrit:Il est très bavard le volog .....
mais comme beaucoup ici, je n'ai pas le temps, la possibilité ou l'envie de le lire
Si, si... il faut le lire l'animal et surtout lui répondre pour le contrer. Mais comme il ne veut pas débattre, il faut lui asséner la vérité toute crue, y compris parfois, comme je l'ai fait plus haut, avec une batte scripturale.
Jean-Louis de Toqueville- Vénérable
- Messages : 11689
Date d'inscription : 03/12/2021
Re: dany26, l'extrême droite, si ça existe vraiment, et c'est pas beau !!!
La Cour de cassation confirme la condamnation du Rassemblement national dans l’affaire des kits de campagne.
Le parti de Marine Le Pen avait été condamné en appel à une lourde amende dans ce dossier d’escroquerie et détournement de fonds en marge des élections législatives de 2012.
Une peine jugée valide par la plus haute juridiction française.
https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/06/19/la-cour-de-cassation-confirme-la-condamnation-du-rassemblement-national-dans-l-affaire-des-kits-de-campagne_6241414_3224.html
Le parti de Marine Le Pen avait été condamné en appel à une lourde amende dans ce dossier d’escroquerie et détournement de fonds en marge des élections législatives de 2012.
Une peine jugée valide par la plus haute juridiction française.
https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/06/19/la-cour-de-cassation-confirme-la-condamnation-du-rassemblement-national-dans-l-affaire-des-kits-de-campagne_6241414_3224.html
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32760
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: dany26, l'extrême droite, si ça existe vraiment, et c'est pas beau !!!
Vladimir de Volog a écrit:Toqueville
Faudrait lire le sujet au lieu d'écrire de délirer:
Front National, service d’ordre, barbouzeries et opérations armées
https://eric-et-le-pg.over-blog.fr/2015/10/front-national-service-d-ordre-barbouzeries-et-operations-armees.html
On est en plein dans le sujet, que tu le veuilles ou non. On te dit que le fascisme est né de l'extrême gauche et du socialisme. Les hommes ou partis qui ont viré fasciste, notamment Mussolini et Hitler ont été d'abord socialistes (cf le parti nazionâl socialiste du IIIème Reich).
Il n'y a dans l'histoire aucune homme, parti politique ou organisation qui ait créé un parti fasciste ex nihilo. Tous les fascistes descendent du socialisme, du communisme d'appellation ou de l'anarchisme maoïste. Tous !!!!
Même toi, qui est communiste et de famille communiste, tu es un fasciste par accointance, comme je l'ai déjà démontré. Les communistes et les fascistes sont des racailles à mettre sur le même pied d'égalité.
Toi qui traites tout le monde de fasciste, voire de nazi, on te rappellera régulièrement ces évidences. Il faut bien te former, tu as été déformé et corriger, avant que tu nous quittes, ton idéologie en lui encrant certaines évidences et vérités historiques que tu sembles ignorer !
Parce que tu es communiste, tu es un fasciste, ne l'oublie jamais !
Jean-Louis de Toqueville- Vénérable
- Messages : 11689
Date d'inscription : 03/12/2021
Re: dany26, l'extrême droite, si ça existe vraiment, et c'est pas beau !!!
Jean-Louis de Toqueville a écrit:Vladimir de Volog a écrit:Toqueville
Faudrait lire le sujet au lieu d'écrire de délirer:
Front National, service d’ordre, barbouzeries et opérations armées
https://eric-et-le-pg.over-blog.fr/2015/10/front-national-service-d-ordre-barbouzeries-et-operations-armees.html
On est en plein dans le sujet, que tu le veuilles ou non. On te dit que le fascisme est né de l'extrême gauche et du socialisme. Les hommes ou partis qui ont viré fasciste, notamment Mussolini et Hitler ont été d'abord socialistes (cf le parti nazionâl socialiste du IIIème Reich).
Il n'y a dans l'histoire aucune homme, parti politique ou organisation qui ait créé un parti fasciste ex nihilo. Tous les fascistes descendent du socialisme, du communisme d'appellation ou de l'anarchisme maoïste. Tous !!!!
Même toi, qui est communiste et de famille communiste, tu es un fasciste par accointance, comme je l'ai déjà démontré. Les communistes et les fascistes sont des racailles à mettre sur le même pied d'égalité.
Toi qui traites tout le monde de fasciste, voire de nazi, on te rappellera régulièrement ces évidences. Il faut bien te former, tu as été déformé et corriger, avant que tu nous quittes, ton idéologie en lui encrant certaines évidences et vérités historiques que tu sembles ignorer !
Parce que tu es communiste, tu es un fasciste, ne l'oublie jamais !
Le fascisme est né de la paupérisation des allemands, la gauche sociale nationaliste allemande a démarrer le processus fasciste (la Demande politique était là, les rancoeurs aussi), et dans la foulée, de victoire en victoire hard power, s'est vite transformée en une droite cupide dictatoriale, voulant rafler tout (richesses et territoires), avec une velléité hégémonique Mondiale (sans frontières) anti-sociale et anti-nationaliste.
Edouard de Montmonrency- Vénérable
- Messages : 20664
Date d'inscription : 02/01/2022
Re: dany26, l'extrême droite, si ça existe vraiment, et c'est pas beau !!!
Toqueville
Faudrait lire le sujet au lieu d'écrire de délirer:
Front National, service d’ordre, barbouzeries et opérations armées
https://eric-et-le-pg.over-blog.fr/2015/10/front-national-service-d-ordre-barbouzeries-et-operations-armees.html
Faudrait lire le sujet au lieu d'écrire de délirer:
Front National, service d’ordre, barbouzeries et opérations armées
https://eric-et-le-pg.over-blog.fr/2015/10/front-national-service-d-ordre-barbouzeries-et-operations-armees.html
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32760
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: dany26, l'extrême droite, si ça existe vraiment, et c'est pas beau !!!
T'es hors sujet, ma thèse est simplement de dire que le fascisme vient du communisme et que tous les fascistes (hommes et partis) sont d'anciens communistes, trotskards ou maos.
Mais puisque tu insistes, je te sers à nouveau le post où je l'ai démontré et dont le fond du sujet n'est pas de moi, mais de Yves Roucaute, philosophe, universitaire et écrivain.
Relis puisque t'as plus de tête !
https://politique.forum-actif.net/t44459-fascisme-et-nazisme-ces-ideologies-dites-dextreme-droite-alors-quelles-sont-nees-de-lextreme-gauche-revolutionnaire
Le facho, c'est toi, puisque tu es un communard, issu d'une famille de communistes, c'est toi-même qui nous l'a avoué !
Donc, lorsque l'on est coco, on n'a pas de leçons à donner en matière de fascisme, puisque les cocos de ton propre parti se sont associés aux nazis en 40 contre leur propre patrie, dont ils se foutaient complètement. Les communistes français de l'époque ont fait cause commune avec les nazis et mené avec eux leurs coupables et horribles forfaits, contre leur propre pays et en temps de guerre !!! T'as déjà vu un truc plus dégueulasse que ça ??? Donc, pas de leçons, pas toi, pas ça !
Tu piges, le papé ????
Jean-Louis de Toqueville- Vénérable
- Messages : 11689
Date d'inscription : 03/12/2021
Re: dany26, l'extrême droite, si ça existe vraiment, et c'est pas beau !!!
BIS REPETITA POUR LES BORDELISATEURS EN TOUT GENRE.
Vladimir de Volog a écrit:J'ai trouvé cet interview qui démontre le contraire, peut être que dany26 contredira, pas grave, mais en attendant, les faits sont là.
Voici le texte, c'est un peu long, mais révélateur de ce qui se passe en interne dans un parti d'extrême droite.
Front National, service d’ordre, barbouzeries et opérations armées
Comment et pourquoi l’Etat français a-t-il laissé le Front National agir à sa guise depuis 20 ans ? infiltration d’organisations, déstabilisation de quartiers et villes par incitation à la violence, bande armée avec faux-papiers et salaire en liquide, vente d’armes, intervention barbouzarde à l’étranger pour des assassinats de chefs d’état et coups d’état...
Le DPS ("service d’ordre" du Front National) n’a pas seulement une fonction d’affichage et de protection des réunions. Claude Hermant, animateur de la Maison du peuple flamand (Lambersart, banlieue de Lille) l’explique parfaitement.
En mars 1999, il fait partie d’un groupe de mercenaires envoyé au Congo, sur ordre de Bernard Courcelle, l’ancien chef du service d’ordre du Front national Département Protection et Sécurité, DPS.
Etiez-vous au courant que des membres du DPS soient enrôlés pour des missions de ce genre ?
J’ai commencé à travailler pour le DPS en 1994. Le rôle officiel du DPS est d’assurer la protection des meetings, des permanences, des défilés. Ou la protection rapprochée des cadres du Front. Mais, en 1997, j’ai été contacté par Bernard Courcelle pour faire partie d’une structure spéciale. C’était un groupe composé de 30 à 60 personnes, chargé d’opérations clandestines en France ou à l’étranger à la demande de pays alliés. Les membres de ce groupe spécial sont appelés les « fantômes ». Ils ont tous une formation militaire ou paramilitaire.
De quel genre d’opération s’agit-il ?
En 1997, j’ai suivi une formation de 90 jours au siège du Front national. Ces cours, très techniques, nous étaient donnés par d’anciens fonctionnaires du renseignement. Ils portaient notamment sur l’infiltration et la manipulation de foule. Après cette formation, il m’a été demandé d’infiltrer des organisations telles que Ras l’Front dans le Nord. Il s’agissait d’être informé et de prévenir les actions de contre-manifestation lors de nos meetings. J’ai recruté moi-même des membres du DPS pour cette mission. Au plan national, Ras l’Front, Sos Racisme et Act Up étaient nos priorités pour l’infiltration. Je sais qu’une infiltration a été possible au siège national de Sos Racisme. C’est du renseignement. C’est malsain. Le second type de mission demandé aux « fantômes » consiste à organiser la déstabilisation de certains quartiers ou des villes qui ne sont pas acquises aux idées du Front. Là encore, il faut infiltrer. Prendre contact avec des bandes. Inciter à la violence ou à la rébellion. Fournir la logistique dans des quartiers sensibles pour donner aux jeunes la possibilité de s’exprimer par la violence. Dans un quartier, si vous mettez le feu à une voiture, dans l’heure qui suit, neuf fois sur dix vous en avez quinze autres qui brûlent.
Est-ce que ça vous paraît correspondre au discours du Front national ?
Non, mais en faisant avancer l’insécurité vous faites progresser l’électorat du Front. Si l’insécurité gagne le coeur des Français, le Front peut être là avec ses solutions.
Quand avez-vous été chargé de ce type d’opération ?
Après avoir effectué ma formation. Nous étions chargés de constituer, chacun, une équipe. Dès lors, Bernard Courcelle nous donnait les missions. C’était géré au niveau national. Les quartiers favorables au Front ne sont pas concernés. Par contre, on va nous demander de mettre la pression sur les quartiers ou les villes où le Front fait de trop faibles scores.
Comment s’organisent concrètement les contacts entre les membres de ce groupe ?
Nous ne sommes plus sous les ordres de nos responsables départementaux, et nous prenons nos ordres directement de Bernard Courcelle. C’est une structure à part. Entièrement auto financée par Courcelle. Les « fantômes » sont autonomes financièrement. Ils reçoivent un salaire en liquide, des faux papiers et tous les moyens nécessaires à leurs opérations. Quand vous avez des besoins spécifiques, on vous les donne. Pour payer un jeune pour mettre le bordel dans les quartiers, pour avoir les moyens de se déplacer, de louer une chambre d’hôtel. Les « fantômes » sont en autarcie complète. Ils font leurs demandes à travers ce qu’on appelle des « boîtes aux lettres ». En l’occurrence, il s’agit d’une permanence téléphonique assurée, pendant une heure, une fois par semaine, dans une cabine publique.
D’autres missions plus violentes vous ont-elles été demandées ?
Lors de certaines réunions, j’ai entendu parler d’attentats à l’explosif sur la région de Nice. De missions de surveillance ou d’écoutes de membres de l’opposition ou d’élus dans certaines villes. Mais aussi de surveillances demandées par des autorités étrangères amies, comme le Congo.
D’où provenait à votre avis l’argent de ces opérations ?
Les opérations étaient entièrement financées, si ce n’est par le Front, en tout cas par Bernard Courcelle au moyen de contrats de sécurité à l’étranger, du mercenariat ou du trafic d’armes.
En 1996, Bernard Courcelle a été mis en cause avec le trafiquant belge Marti Cappiau, pour une vente d’armes litigieuse aux forces tchétchènes.
Qu’avez-vous su de cette opération ?
M. Courcelle a proposé aux Tchétchènes de leur fournir des instructeurs et des armes. Il a demandé à Marti Cappiau d’ouvrir des comptes en banque, et les Tchétchènes ont fait un premier versement d’un million de dollars. Ils ont demandé un matériel spécifique, assez récent comme des Kalachnikov AK-74, que Bernard Courcelle était capable de vendre sous 24 heures. Mais, à ma connaissance, on leur a fourni des armes datant de l’après-guerre, des AK-47. Les Tchétchènes ont demandé réparation. M. Courcelle a toujours les Tchétchènes derrière lui, pour payer sa dette.
Qu’est-ce que l’ex-DPS venait faire, en mars 1999, dans une fausse tentative de putsch au Congo ?
Le DPS a été très présent en Afrique, ces quatre dernières années. En 1997, on avait déjà des membres du DPS engagés dans le soutien à Mobutu au Zaïre. Au Congo, quand Denis Sassou N’Guesso a repris le pouvoir, il a été proposé à Bernard Courcelle d’ouvrir une entreprise de sécurité à Pointe-Noire pour récupérer les « Cobras » revenant du front et les former au renseignement et aux combats de ville. Les instructeurs étaient membres du DPS. En 1999, Bernard Courcelle a vu l’opportunité de rendre un nouveau service au pouvoir. Marti Cappiau, son associé dans l’affaire tchétchène, avait vendu des armes au précédent président, Pascal Lissouba renversé en 1997. Il rencontrait régulièrement des membres de l’opposition. Moyennant finances, et à travers moi, Courcelle lui a demandé de faire croire à l’opposition qu’il venait de décrocher un contrat de sécurité auprès du Président, et qu’il était possible de le faire assassiner. Quand nous sommes partis au Congo, plusieurs responsables militaires de l’opposition étaient persuadés que leurs hommes étaient en place là-bas. C’est ce qu’on appelle une intoxication. Le ministre de l’Intérieur Pierre Oba en était informé.
Dans ce cas, pourquoi avez-vous été incarcéré ?
J’ai recruté moi-même les membres de l’équipe, au sein du DPS. Nous avons effectué des missions d’encadrement militaire sur Pointe-Noire et Brazzaville, jusqu’au mois de mai. Nous avons continué à faire croire à l’opposition que nous étions en mesure d’effectuer un coup d’Etat. Tous les soirs, je téléphonais en ce sens à Paris. Ces appels étaient enregistrés par moi-même et l’un des responsables de la sécurité présidentielle. Courcelle et Marti Cappiau avaient fait venir trois hommes qui n’étaient pas dans le secret, et qui ont été arrêtés dès le 29 mars. L’idée du ministre de l’Intérieur Pierre Oba était d’en faire les responsables du faux coup d’Etat, de les faire abattre sur une tentative d’évasion. Je me suis opposé à cette exécution. C’est pourquoi j’ai été moi aussi arrêté le 17 mai. Je me suis retrouvé accusé comme les autres de complot. Je n’ai évidemment pas baigné dans un réel projet de coup d’Etat. Pendant trois semaines, j’ai formé des Saspen (Service d’actions spéciales de la police nationale) aux combats de ville. Avec d’autres DPS, nous avons aussi participé à des opérations de police.
Dans quelles conditions avez-vous été graciés ?
Nous étions quatre emprisonnés, et nous avons réussi à nous évader des locaux de la sûreté congolaise, le 5 juin 1999. Nous avons rejoint l’ambassade de France, qui nous a remis aux autorités six jours plus tard. Mais les Congolais ont cherché un compromis pour obtenir notre silence. J’ai écrit au président Denis Sassou N’Guesso pour lui expliquer que j’avais travaillé dans cette affaire à la demande du ministre de l’Intérieur, pour infiltrer l’opposition et mettre un coup d’arrêt à la déstabilisation du pays. Nous avons été graciés au lendemain de notre condamnation. Mais l’ancien président Pascal Lissouba et son ministre de finances Moungounga N’Guila ont été condamnés à vingt ans de prison par contumace.
Avez-vous été dans la confidence d’autres opérations à caractère international ?
D’abord l’ex-Zaïre. Lorsque Mobutu a été rapatrié en France, c’est avec l’aide du DPS. Nous avons eu le projet de l’aider à reconquérir le pouvoir. Militairement, il s’agissait d’utiliser deux planeurs pour bombarder la résidence de Kabila. Ils devaient porter chacun une bombe de 250 kilos, afin de percer le plafond blindé de la résidence. L’opération, qui devait démarrer de Brazzaville, a été annulée sur intervention de Denis Sassou N’Guesso. Ensuite, il y a eu le Niger. C’était un projet d’assassinat du président Ibrahim Baré Maïnassara. Nous devions monter un projet de formation de la garde présidentielle, et profiter de cette position pour le faire exécuter. Finalement, le contrat nigérien n’a pas été signé : nous sommes partis au Congo. Mais j’ai appris là-bas l’exécution du président nigérien par des membres de sa garde personnelle.
Avez-vous eu connaissance de missions de ce type sur le territoire français ?
Fin 1998, le ministre de l’Intérieur congolais Pierre Oba a demandé à Courcelle de surveiller l’ancien ministre Moungounga N’Guila. Oba le soupçonnait d’être le bailleur de fonds du soulèvement. M. N’Guila vit dans la région parisienne. La mission nous a été confiée par Courcelle. Avec d’autres DPS, nous avons monté notre planque, dans un bosquet. Equipés de jumelles le jour, et de lunettes infrarouges, la nuit. On arrivait au matin, vers 6 heures, et on repartait vers minuit. Cette mission a duré trois mois, de décembre 1998 à mars 1999. Je me suis alors aperçu que la surveillance avait pour but la préparation d’un attentat. Courcelle avait réuni les conditions et le matériel nécessaires : deux pains de 250 grammes de plastic et un dispositif de traction qui devait être posé sur la roue de la voiture de M. N’Guila. Tout ceci a été préparé dans une ferme prêtée pour l’occasion par un membre de la famille de Courcelle. A aucun moment durant cette période, je n’ai été mis au courant d’un projet d’attentat sur le territoire français. Je me suis violemment opposé à cette action. Devant ma désapprobation totale, le projet a été annulé in extremis. Je me tiens prêt à témoigner devant la justice sur cette affaire, comme sur les autres d’ailleurs.
Entretien par LASKE Karl
Interview de Claude Hermant, Libération
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32760
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Page 1 sur 2 • 1, 2
Sujets similaires
» "Est-ce que le temps existe vraiment ?"
» Amandine Le Pen, l’influenceuse d’extrême droite qui n’existe pas
» Quand l’extrême droite prétend qu’elle n’existe plus…
» La bombe atomique n'existe pas ! L'arme nucléaire n'existe pas !
» Droite « républicaine » et extrême droite : les masques tombent - la France sera gouvernée avec l'extrême droite.
» Amandine Le Pen, l’influenceuse d’extrême droite qui n’existe pas
» Quand l’extrême droite prétend qu’elle n’existe plus…
» La bombe atomique n'existe pas ! L'arme nucléaire n'existe pas !
» Droite « républicaine » et extrême droite : les masques tombent - la France sera gouvernée avec l'extrême droite.
Page 1 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum