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Halte au massacre à GAZA ! Cessez le feu immédiat Ensemble construisons la paix !

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dany26
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Georges Baladin
Vladimir de Volog
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Message par Crapouille la vinasse Sam 11 Nov - 0:38

Roussel a écrit:
Adélie a écrit:
Tonton Georges a écrit:Ah oui je condamne les deux. La méthode employé par les Israéliens est selon moi pas la bonne, car je vie au chaud à l'abris des bombes et j'aimerai que les palestiniens le soit aussi. Mais je ne sais pas quelle méthode plus soft pourraient ils utiliser pour neutraliser le Hamas. C'est trop complex, je n'ai pas les éléments pour y répondre. Je ne rejouirai jamais de la mort d'innocents.

Tu aurais des solutions plus soft pour arrêter le massacre de civils toi ? Tout en eradiquant le Hamas ? C'est pas une question troll, c'est une discussion.

Cordialement  

Comment éradiquer le Hamas puisqu'il est financé par Israël
Le Hamas chiite est l'allié d'Israël


essayons d'éradiquer les cons comme le volog ça fera une bonne affaire

Ca fera moins d'affiches, je vois que tu es écologiste, c'est bien !!
Crapouille la vinasse
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Message par Georges Baladin Sam 11 Nov - 3:35

Tonton Georges
Je vous invite à venir dans le forum du Panda qui a l'air agréable pour continuer nos discutions politiques et autres... Mais là bas, il y a une charte et une étique à parement. Venez nombreux et nombreuses, coco, gocho, droito, facho, monarco, comploto les gueux les gueuses et j'en passe....


J'en serai et j'espère que vous aussi les Chanteplumes, Jean-Louis, Crapouille, Roussel, Patati, Zytlo, Minos, Lapin, Revenchisti, Dany26, Le père Anarbé Tchoupi et Doudou etc et tout ceux qui le voudrons.


https://lettres-et-news.forumactif.org/


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Message par Vladimir de Volog Sam 11 Nov - 19:36



https://lettres-et-news.forumactif.org/



c'est un repaire de haineux ....frappe


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Message par Georges Baladin Sam 11 Nov - 19:47

Vladimir de Volog a écrit:

https://lettres-et-news.forumactif.org/



c'est un repaire de haineux  ....frappe



Je ne le sait pas, on ne me laisse pas y entrer. Quoiqu'il en soit, ces méthodes sélectives je les détestes. Tu as peut être raison pour une fois. 
Si il n'y a que des gens de droite là bas, avec qui vais-je pouvoir réfléchir ?  

Dommage que cet énième topic sur Gaza soit l'objet de cette discution.

#Un modérateur Vite!
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Message par dany26 Sam 11 Nov - 20:01

Héloïse de Salm a écrit:ou y envoyer du gaz ?
pour endormir afin de trier entre les otages et les crapules !!
amicalement
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Message par Invité Dim 12 Nov - 9:25

Aller à cette manifestation aujourd'hui pour combattre les fausses agressions antisémites c'est cautionner le génocide des palestiniens, c'est soutenir Tsahal, soutenir les mercenaires qui massacrent des civils, soutenir l'épuration ethnique et plus simplement, avoir du sang sur les mains.
Aller à cette manifestation, c'est soutenir vos bourreaux. Toute la clique du gouvernement qui vous étouffe sans cesse sera à cette manifestations. Ces mêmes bourreaux qui utilisent le 49.3 pour écraser le peuple français à petit feu, les mêmes qui font une réforme des retraites en utilisant la force. Les mêmes qui envoient les flics pour tabasser les manifestants, les gilets jaunes. Vous savez ces flics qui ont éborgné des français et mutilé d'autres. Ce sont exactement les mêmes bourreaux qui ont cautionné tout ça qui vont aller à la manifestation de ce dimanche. Ces mêmes bourreaux qui appauvrissent le petit peuple français et font des coupes budgétaires.

Même si vous allez à cette manifestation, sachez qu'ils ne seront jamais reconnaissants et se retourneront contre vous tôt ou tard. Vous êtes simplement très imbéciles utiles, terme employé par Ariel Sharon pour parler des chrétiens sionistes.

D'ailleurs quand ils vous verront manifester avec eux ils le penseront "ah ces goy...on leur enlève tout, on les matraque, mais ils sont tout de même avec nous". C'est à aussi que servent les faux attentats !

Si vous ne faîtes pas attention, les médias vous feront détester les opprimés et aimer les oppresseurs. Malcom X

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Message par lamtini Lun 27 Nov - 23:53

Historiquement, depuis 1919 des groupes palestiniens locaux attaquent la population ju.ive du Yichouv, en opposition aux aspirations du sionisme2. De 1949 à 1956, les fedayin commettent des attentats dans le cadre du conflit israélo-arabe. Depuis 1965, une nouvelle période de terrorisme voit le jour, avec des attentats organisés par des groupes palestiniens, au nom de la « libération de la Palestine » ainsi que pour créer un État palestinien. L'attaque de l'aqueduc national d'Israël le 1er janvier 1965, marque le début du terrorisme palestinien contemporain2. Le terrorisme palestinien ne devient notoire dans les médias occidentaux qu'à la fin des années soixante, à l'occasion d'actes de piraterie et de prise d'otages3,4,5. Durant la Seconde intifada, il prend particulièrement la forme d'attentats-suicides.

Liste d'attentats terroristes
Article détaillé : Chronologie du terrorisme palestinien.
Les attentats palestiniens contre des cibles israéliennes sont documentés par l'État d'Israël. La presse, des ONG et des études académiques documentent les cas d'attentats les plus marquants. Le Israel Security Agency (ISA) documente les attentats à la bombe en Israël et le profil des terroristes. Les organisations terroristes publient quant à elles des biographies de leurs terroristes suicidés6.

Des bases de données sur le terrorisme documentent les incidents terroristes palestiniens comme celles du Global Terrorism Database (GTD) ou du National Memorial Institute for the Prevention of Terrorism (MIPT). D'autres se focalisent sur les incidents terroristes transnationaux comme celles du International Terrorism: Attributes of Terrorist Events (ITERATE)7.

Statistiques
Victimes causées par le terrorisme palestinien contre Israël8
Années 1920 1930 1940 1950 1960 1970 1980 1990 2000 (approximation9)
Nombre de morts 164 181 756 347 169 361 174 348 1 218

Pour des raisons techniques, il est temporairement impossible d'afficher le graphique qui aurait dû être présenté ici.

D'après les chiffres de l'État d'Israël, de 1948 à 2003, le terrorisme palestinien a fait plus de 3 500 morts et 25 000 blessés en Israël, Cisjordanie et bande de Gaza, principalement des ju.ifs israéliens10,11. La Jewish Virtual Library, donne un chiffre de 3 791 Israéliens tués par le terrorisme palestinien de 1948 à 201412.

De janvier 1986 à juin 2006, sur les 3 017 incidents terroristes palestiniens documentés par le National Memorial Institute for the Prevention of Terrorism (2006) en Israël, Cisjordanie et bande de Gaza, 90,6 % ont été menés par 5 principaux acteurs sur les 48 groupes palestiniens documentés : Fatah, FPLP, Hamas, Jihad islamique et terroristes « inconnus »7.

Incidents terroristes palestiniens de janvier 1986 à juin 2006, en Israël, Cisjordanie et bande de Gaza, documentés par le National Memorial Institute for the Prevention of Terrorism (2006)7
Nom du groupe Nombre d'incidents Nombre de victimes dont attentats-sucides
Fatah 180 1596 22
FPLP 63 505 7
Hamas 543 3474 50
Jihad islamique 150 1165 29
Inconnus 1798 2754 38
Total des 5 acteurs 2734 9494 146
Pourcentage sur le total (48 groupes) 90,6 % 81,6 % 94,2 %
2 014 Palestiniens ont aussi été tués par des actes terroristes intra-palestiniens de 1987 à 201412. D'autres personnes sont mortes dans des attentats transnationaux ou internationaux.

Organisations palestiniennes considérées comme terroristes
Les organisations palestiniennes sur la liste des organisations terroristes des États-Unis, du Canada, de l'Union européenne, d'Israël et d'autres pays sont : le Hamas, l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), le Jihad islamique palestinien, le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), Front populaire de libération de la Palestine-Commandement général (FPLP-CG), le Fatah-Conseil révolutionnaire13,14,15,16. Depuis les accords d'Oslo en 1993, le Fatah et d'autres factions de l'OLP ont déclaré renoncer au terrorisme, toutefois, d'autres factions du Fatah, telles que Brigades des martyrs d'Al-Aqsa et le Fatah-Tanzim restent impliquées dans des actes de terrorisme ; Israël estime que la direction du Fatah continue de contrôler et soutenir ces activités terroristes17. En 2021, l'organisation Fatah est toujours placée sur la liste officielle des organisations terroristes de l'Union européenne18.

Les groupes palestiniens désignés comme terroristes sont repris dans cette liste non exhaustive :

Nom de l'organisation Sur la liste terroriste d'États
Organisation de libération de la Palestine Drapeau des États-Unis États-Unis (jusqu'à 1991), Drapeau d’Israël Israël (jusqu'à 1991), Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni(1988 – 1991) et autres
Brigades des martyrs d'Al-Aqsa Drapeau de l’Union européenne Union européenne19, Drapeau des États-Unis États-Unis20, Drapeau du Canada Canada21
Fatah-Conseil Révolutionnaire, Organisation Abou Nidal, Brigades révolutionnaires arabes,
Septembre noir, Organisation révolutionnaire des musulmans socialistes

Drapeau de l’Union européenne Union européenne19, Drapeau du Canada Canada21, Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni22, Drapeau des États-Unis États-Unis (8 octobre 1997 – 1er juin 2017)
Front populaire de libération de la Palestine Drapeau de l’Union européenne Union européenne19, Drapeau des États-Unis États-Unis20, , Drapeau du Canada Canada21.
Front Populaire pour la Libération de la Palestine-Commandement général Drapeau de l’Union européenne Union européenne19, Drapeau des États-Unis États-Unis20, Drapeau du Canada Canada21, Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni22.
Front de libération de la Palestine Drapeau des États-Unis États-Unis20, Drapeau du Canada Canada21, Drapeau d’Israël Israël
Hamas Drapeau de l’Union européenne Union européenne19, Drapeau des États-Unis États-Unis20, Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni22, Drapeau d’Israël Israël, Drapeau de l'Égypte Égypte, Drapeau de l'Arabie saoudite Arabie saoudite, Drapeau du Venezuela Venezuela, Drapeau du Canada Canada21
Jihad islamique palestinien Drapeau de l’Union européenne Union européenne19, Drapeau des États-Unis États-Unis20, Drapeau du Canada Canada21, Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni22, Drapeau de l'Australie Australie, Drapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande, Drapeau du Japon Japon
Al-Aqsa Foundation (Al-Aqsa Nederland) Drapeau de l’Union européenne Union européenne19
Al-Aqsa e.V. Drapeau de l’Union européenne Union européenne19
Force 17 Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni22, Drapeau d’Israël Israël
Conseil Moudjahidin Shoura des environs de Jérusalem (Majlis Shura Al-Mujahideen) Drapeau des États-Unis États-Unis20, Drapeau du Canada Canada, Drapeau des Émirats arabes unis Émirats arabes unis
L'OLP utilise l'euphémisme de « lutte armée » pour décrire ses actions et les détournements d'avions du FPLP dans les années 1968-1970, qui sont présentées comme une tactique pour faire connaître leur cause nationaliste dans le monde. L'organisation Hamas quant à elle, se revendique comme mouvement de résistance et de Jihad23.

Article détaillé : Guerre des mots dans le conflit israélo-palestinien.
En juillet 2002, l'ONG Amnesty International qualifie le terrorisme palestinien de crimes contre l'humanité. L'ONG Human Rights Watch attend la fin 2002, pour désigner la responsabilité politique de Yasser Arafat qui entretient un « climat d'impunité » autour des responsables d'attentats, selon l'ONG. L'ONG décrit aussi les terroristes palestiniens comme des « criminels de guerre et contre l'humanité »24.

Des conventions sont reconnues par différents États pour décrire le terrorisme.

Dans la société
Effets sur la société israélienne
Le terrorisme palestinien a différents effets sur la société israélienne et a eu des répercussions sur le processus de paix. Certains postulent un lien entre les effets du terrorisme sur la société israélienne et l'augmentation de la violence et de la criminalité en Israël25. Le terrorisme palestinien semble avoir un effet négatif sur les relations entre ju.ifs et Arabes israéliens25.

Lors de la Seconde intifada, la société israélienne subit des pertes 10 fois supérieures à celles du 11 septembre 2001, à population égales26.

Les attaques terroristes peuvent être utilisées pour affecter l'opinion publique en Israël27,28. En particulier lors de la seconde intifada, l'électorat israélien est affecté ce qui mène à l'élection d'Ariel Sharon25. Elles peuvent être utilisées par des groupes opposés au processus de paix29, et pour endommager l'économie israélienne30,31. Selon Claude Berrebi et Esteban Klor (2006), les interactions entre le terrorisme et les résultats électoraux peuvent être analysées par une dynamique de la théorie des jeux. Le modèle prédit un soutien pour les partis de droite après une période d'augmentation du terrorisme et une augmentation momentanée du terrorisme pendant le terme d'un gouvernement de gauche32.

Selon des études, la réaction d'Israël est notamment constituée par un schéma de représailles33,34 et le développement de mesures anti-terroristes35,36. En 1994, le gouvernement d'Yitzhak Rabin fait construire une barrière le long de la bande de Gaza en 1994, qui sera partiellement détruite lors de la seconde Intifada puis reconstruite et renforcée et en 2001 est adoptée la construction d'une barrière pour la Cisjordanie comme option pour mettre fin aux infiltrations37.

Selon l'Anti-Defamation League : « l'utilisation préméditée de la violence délibérément dirigée contre des civils au hasard, dans le but de tuer le plus grand nombre possible et de semer la peur et le désespoir psychologiques - ne peut jamais être justifié ni légitimé ». Les attentats provoquent de la douleur aux familles des victimes et de la peur dans la société, ainsi que de la colère envers les terroristes et les Palestiniens qui tolèrent, célèbrent ou incitent au terrorisme38.

Lors de la seconde Intifada, les centres-villes d'Israël sont particulièrement touchés par les attentats, le tourisme est durement touché ainsi que d'autres secteurs économiques. Des milliers d'agents de sécurité civils sont alors postés à l'entrée des centres commerciaux, de grands magasins, de cafés et d'autres lieux publics pour identifer les éventuels terroristes.

Selon Zvi Ekstein et Daniel Tsiddon (2004), sans les effets du terrorisme, de 2000 à 2003, le PIB par tête en Israël aurai été 10 % supérieur. Concernant les compagnies (non liées à la défense), elles subisent une baise de 5 % à la bourse selon une analyse de Esteban Klor32.

Le terrorisme palestinien a eu un impact négatif sur le processus de paix et a convaincu beaucoup d'Israéliens que les Palestiniens ne sont pas un partenaire pour la paix39.

Daniel Bar-Tal (2004) soutient que les sociétés adoptent des comportements spécifiques face au terrorisme. Ainsi dans le cas israélien, les individus perçoivent les informations fournies par les autorités de l'« endogroupe » sur la menace « exogroupe » comme valides40,41. Le terrorisme cause une augmentation du sentiment d'être menacé, de peur et de méfiance. Cette perception entraîne par la suite, une délégitimation du groupe rival et une augmentation du soutien de moyens violents pour faire face au rival40. Durant la période de terrorisme, le soutien à un dirigeant qui promet une réponse par la force augmente, ainsi que la mobilisation civile, le patriotisme et la cohésion sociale40.

La position de victime, augmente la pression interne et l'hostilité aux dissidents de la société40.

Selon une étude postérieure à la seconde Intifada sur 300 jeunes adultes exposés à des vidéos d'actes de terrorisme commis par les groupes palestiniens, l'exposition au visionnage produit de haut taux d'anxiété et de colère accompagnés d'une perception négative et de stéréotypes contre la population ennemie. Les participants manifestent un plus bas niveau de confiance, d'empathie et volonté de négocier avec l'ennemi après l'exposition, tandis qu'une intervention préparatoire renforce la volonté de résolution de conflits, malgré la persistance de la colère et des stéréotypes négatifs. L'étude renforce l'utilité de processus préparatoires pour les populations à risque26.

Les ju.ifs israéliens se perçoivent comme la principale cible du terrorisme palestinien, que ce soit en Israël ou dans d'autres parties du monde (Daniel Bar-Tal, 2004; Bar-Tal & Sharvit, 2008). Tandis que les Arabes israéliens se considérent (et sont aussi considérés par les ju.ifs israéliens) comme « victimes involontaires » dans le cas d'un attentat terroriste, selon l'étude de Shifra Sagy, S. Steinberg et K Diab, (2006)42. De plus le terrorisme palestinien amplifie une tension entre leurs deux identités antagonistes: « leur fidélité à leur pays - l'État d'Israël - et leur identité ethnique en tant que Palestiniens », selon l'étude de Shamir et Shikaki (2002)42. Certains peuvent ainsi considérer le terrorisme comme « un moyen légitime de s'opposer à l'occupation israélienne », selon les études de Levin, Henry, Pratto et Sidanious (2003) ; Robert A. Pape (2003) et Sidanius et al.(2004)42. Selon Erlich (2006), certains voient dans la violence militaire israélienne comme un acte semblable ou pire que le terrorisme. Les Arabes israéliens ont ainsi plus tendances à attribuer les motivations du terrorisme, à des causes externes et locales42.

La peur du terrorisme au sein de la population israélienne augmente durant la période d'attentats-suicides des années 2001-2003. En conséquence, selon un sondage de 2002, une partie du public israélien soutient des « mesures sévères » de contre-terrorisme, avec 24 % des répondants pour qui « la possibilité de pertes civiles ne doit pas empêcher le déroulement d'opérations ». Toutefois, 29 % des répondants s'opposent toujours à des pertes collatéralles palestiniennes comme étant un « facteur suprême » à prendre en compte et pour 44,5 % d'entre eux, ce facteur doit « influencer l'organisation d'opérations »43.

Dov Waxman (2011) note que la littérature sur le terrorisme cite fréquemment le contexte israélien. Boaz Ganor note également que face à une augmentation du terrorisme en Europe, les États européens se sont tournés vers l'« expérience » d'Israël avec le terrorisme palestinien44.

Dans la société palestinienne
Violence interpalestinienne
La violence entre groupes terroristes est une caractéristique du terrorisme palestinien. Cependant les relations entre ces groupes ne sont pas uniquement caractérisées par de la confrontation, par exemple le Fatah et le Hamas ont parfois collaboré ensemble (Cordesman, 2006 ; Croitoru, 2007 ; Schanzer, 2008).

Sondages
Icône d'horloge obsolète. Cette section doit être actualisée. (Dernière mise à jour : 2015)
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés. Améliorez-la ou discutez-en.
Raison : Sondages vieillissants, le plus récent de 2015!
Selon les chiffres des sondages du Jerusalem Media & Communication Center (JMCC), le soutien aux attentats-suicides est de 23,6 % en mai 1997 et en juillet-août 1997 à 28,2 %. Ce soutien augmente jusqu'à avril 2001, avec 73,7 % des sondés. Par la suite, il diminue à 61,8 % en octobre 200345.

Le politologue palestinien Mkhaimar S. Abusada, citant un sondage de 1995 du Center for Palestine Research and Studies, estime le soutien des « attaques armées contre des cibles civiles » en Israël à 20 %. Ce soutien est élevé parmi les partisans du Hamas et du Jihad islamique et, dans une moindre mesure, parmi les partisans du FPLP et du DFLP. Il est plus faible parmi les adhérents des partis politiques Fatah/Fida/PPP (12 %) qui soutiennent toutefois les « attaques armées » contre les civils israéliens de la bande de Gaza et en Cisjordanie à 73 %. Le professeur Khalil Shikaki (1996) explique ce soutien des adhérents des partis modérés, non pas par « l'opposition au processus de paix mais [par] l'insistance palestinienne sur le fait que le processus implique la fin de l'occupation et des colonies »46.

En novembre 1998, 75 % des Palestiniens déclarent ne pas soutenir les attentats suicides et, en 1999, alors que 70 % des Palestiniens soutiennent le processus de paix, le soutien tombe à 20 % et celui au Hamas tombe à 12 %47.

Après l'échec des négociations de Camp David, l'attitude palestinienne face au terrorisme change significativement. Le soutien aux attentats-suicides qui était à 25 % durant les années 1990, passe à 75 % au début de la seconde intifada. Ce soutien ne descend qu'à 60 % après la trêve du 29 juin 200348.

En 2001, selon une étude du Palestinian Center for Policy and Survey Research (PCPSR), 80 % des répondants soutiennent ou soutiennent fortement l'affirmation selon laquelle « les attaques armées contre des Israéliens sont justifiées ». Les illettrés soutiennent moins ces violences avec 72,2 % de soutien, tandis que les diplômés scolaires ont le plus grand soutien avec 86,1 %49.

En 2001, 60 % des répondants palestiniens sont d'accord avec l'affirmation selon laquelle « les attaques armées contre des civils israéliens en Israël jusqu'à maintenant ont réalisé les droits politiques et nationaux palestiniens d'une façon que les négociations n'auraient pas pu faire ». Cependant, de 2001 à 2005, ce soutien diminue. En 2006, 49 % des répondants sont d'accord avec l'affirmation49.

Selon le politologue américain Robert A. Pape, l'augmentation du soutien aux attentats suicides parmi les Palestiniens semble être lié à une intensification de la révolte de la seconde intifada. Comme justification principale à ce soutien, ces Palestiniens citent les incursions militaires israéliennes50.

Selon le sondage PCPSR de juillet 2001, 58 % des Palestiniens approuvent les actes de violence contre les civils israéliens en Israël51. Un autre de mai 2002, obtient les chiffres de 52 %, mais la violence contre les civils ju.ifs des territoires occupés reste très élevée à 92 %52.

Après l'attentat du restaurant Maxim d'octobre 2003, un sondage conclut à 75 % le soutien palestinien à l'attentat53.

Selon un sondage réalisé auprès de 342 résidents de camps de réfugiés palestiniens au Sud-Liban, 66 % soutiennent les attentats-suicides. L'islam politique y jouerait un « rôle crucial » selon l'étude54.

Si un accord sur la cessation mutuelle de la violence était conclu avec Israël, 53 % des Palestiniens soutiendraient une « répression contre ceux qui continueraient la violence », selon le sondage du PCPSR de décembre 200355.

Le tir de roquettes sur les villes israéliennes depuis Beit Hanoun est approuvé à 75 % par les Palestiniens, tandis que 59 % des habitants de Beit Hanoun le rejettent56.

Une étude du psychiatre et neurologue Jeff Victoroff auprès de jeunes de 14 ans du camp de réfugiés d'Al-Shati de Gaza conclut que 77 % d'entre eux approuvent le terrorisme, et conclut à une corrélation entre la sympathie pour le terrorisme et la dépression, l'anxiété, le sentiment d'oppression et le stress émotionnel57.

Selon les sondages du PCPSR, le soutien aux attaques contre les civils israéliens d'Israël passe de 40 % en 2005, à 55 % en 2006 et 67 % en 2008. Un attentat de février 2008, tuant une femme, est approuvé par 77 % des Palestiniens, tandis que le massacre de Merkaz Harav contre les étudiants d'une école est approuvé à 84 % (91 % dans la bande de Gaza)58.

En 2011, pour Khalil Shikaki du PCPSR, le soutien des attaques contre les civils israéliens dans la population palestinienne est corrélé au sentiment d'insécurité ainsi que de la croyance de l'efficacité de ces violences59.

En 2015, 67 % des Palestiniens approuvent les attaques au couteau contre des Israéliens60.

Point de vue palestinien
Les actes de terrorisme sont des actes décrits comme des actes de « résistance » par les Palestiniens. Les organisations islamistes, le Hamas ou le Jihad islamique, inscrivent leurs attaques terroristes dans leur objectif de « libération de la Palestine » concernant également l’État d’Israël, décrit par le terme arabe ‘Ihtilal (l’occupation), qui désigne la présence sioniste/ju.ive sur ce territoire61. L'OLP quant à lui ne cache néanmoins pas que l'« étape ultime » de son projet est (ou était) la libération de « toute la Palestine ». Les terroristes palestiniens, qui considèrent l’État d’Israël tout entier comme occupant illégalement le Dar el Islam, se sentent tenus « de libérer par la violence, voire par des attentats sanglants » la terre décrite comme Dar el ‘Harb61.

Des études ont noté qu'au cours de la seconde Intifada, une proportion croissante de Palestiniens laïques a approuvé les attentats suicides comme moyen efficace de rendre l'occupation insupportable pour Israël (Nasra 2001 ; Telhami 2002)62.

La perception des Palestiniens du terrorisme semble dépendante de l'identité des victimes. Ainsi selon un sondage d'opinion de décembre 2001, 98,1 % des Palestiniens interrogés sont d'accord à décrire le massacre de Palestiniens à Hébron en 1994 comme du terrorisme, tandis que 82,3 % des mêmes répondants étaient en désaccord de décrire le massacre de jeunes ju.ifs israéliens au Dolphinarium de Tel-Aviv en 2001 comme du terrorisme63.

Au début du xxie siècle, dans le monde arabe et dans la population palestinienne, les groupes terroristes sont considérés comme des « mouvements de résistance » qui vengent les morts palestiniens et tuent des Israéliens en réponse de l'occupation de terres perçues comme palestinienne64(L'entièreté d'Israël ou la Cisjordanie). Le Hamas est considéré par beaucoup de Palestiniens comme un parti politique légitimiste qui aide la population avec des projets de bienfaisance64. En particulier grâce à son « activisme politique et social ». Les services sociaux du Hamas servent en retour à politiser et à radicaliser les masses populaires65.

Selon l'étude de Gal Luft (2002), la majorité de la population palestinienne perçoit les attentats comme une réussite : à la fois de tuer des Israéliens, d'endommager l'économie, le tourisme et le moral de la société israélienne66.

Les terroristes des attentats-suicides sont décrits par le terme arabe shahid qui décrit un héros qui « meurt pour Allah » dans son combat/jihad. Au-delà du terme français « martyr », il décrit « un combattant qui prône et revendique l'arme violente de la guerre sainte contre l'ennemi »61.

Pour Emeric Deutsch, le terme « kamikaze » n'est quant à lui pas approprié, les Palestiniens se décrivant comme « shahid » : « Les attentats-suicides du 11 septembre 2001 et ceux qui ensanglantent actuellement Israël ne sont pas l’œuvre de kamikazes. Ce ne sont pas des pilotes qui, sentant la défaite inéluctable de leur armée, se jettent avec leur avion sur des bâtiments de guerre ennemis, avec comme objectif d'affaiblir sa capacité militaire. Ce sont des hommes, et maintenant des femmes, de 17 à 35 ans, qui se transforment en bombes avec la volonté, en faisant le sacrifice de leur vie, de tuer le maximum de femmes et d'enfants »61.

Caractéristiques
Profil des terroristes

Détonation contrôlée d'une ceinture explosive et de quatre bombes tuyau par l'armée israélienne. Des dispositifs explosifs utilisés dans des attentats-suicides (en 2006)

Exemple d'une ceinture explosive (en 2002).

Homme déguisé en femme pour commettre un attentat en Israël.
Pour Marc Sageman, le terrorisme palestinien diffère du djihad salafiste en termes de profil des terroristes67.

De 1988 à 2005, on dénombre 195 terroristes palestiniens dans 175 attentats-suicides en Israël. L'âge moyen des terroristes est de 22 ans avant et durant la seconde Intifada68. Selon Kimhi et Even la plupart des terroristes suicidés sont jeunes (80 % entre 17 et 23 ans), célibataires (93 %) et avec un plus haut niveau d'éducation que la moyenne palestinienne69. Yom et Saleh (2004) évaluent à 38 % le nombre d'étudiants universitaires ou gradués70. Claude Berrebi (2003) évalue à 55 % les suicidés ayant rejoint un institut académique70.

Les organisateurs des attentats sont généralement plus âgés, avec un âge moyen de 27,6 ans au moment de l’arrestation dans une étude de 201071. Ils ont également un plus haut niveau d'éducation que leurs recrues, selon Mali Soibelman (2004)72.

Moins de 10 % des terroristes palestiniens étaient
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Message par Vladimir de Volog Mar 28 Nov - 0:25

dany26 a écrit:
Héloïse de Salm a écrit:ou y envoyer du gaz ?
pour endormir  afin de trier entre  les  otages  et les crapules !!
amicalement





Les "crapule" ou plutôt les criminels de guerre d'israel qui génocident le peuple palestinien, ça tu ne veux même pas le savoir, comme quoi, tu ne vaux avoir raison qu'à partir de ton idéologie mortifère.

Honte à toi.
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Message par lamtini Mar 28 Nov - 0:34






israel israel israel israel israel israel israel gun2 gun2 gun2 gun2



defendre les terroristes
Historiquement, depuis 1919 des groupes palestiniens locaux attaquent la population ju.ive du Yichouv, en opposition aux aspirations du sionisme2. De 1949 à 1956, les fedayin commettent des attentats dans le cadre du conflit israélo-arabe. Depuis 1965, une nouvelle période de terrorisme voit le jour, avec des attentats organisés par des groupes palestiniens, au nom de la « libération de la Palestine » ainsi que pour créer un État palestinien. L'attaque de l'aqueduc national d'Israël le 1er janvier 1965, marque le début du terrorisme palestinien contemporain2. Le terrorisme palestinien ne devient notoire dans les médias occidentaux qu'à la fin des années soixante, à l'occasion d'actes de piraterie et de prise d'otages3,4,5. Durant la Seconde intifada, il prend particulièrement la forme d'attentats-suicides.

Liste d'attentats terroristes
Article détaillé : Chronologie du terrorisme palestinien.
Les attentats palestiniens contre des cibles israéliennes sont documentés par l'État d'Israël. La presse, des ONG et des études académiques documentent les cas d'attentats les plus marquants. Le Israel Security Agency (ISA) documente les attentats à la bombe en Israël et le profil des terroristes. Les organisations terroristes publient quant à elles des biographies de leurs terroristes suicidés6.

Des bases de données sur le terrorisme documentent les incidents terroristes palestiniens comme celles du Global Terrorism Database (GTD) ou du National Memorial Institute for the Prevention of Terrorism (MIPT). D'autres se focalisent sur les incidents terroristes transnationaux comme celles du International Terrorism: Attributes of Terrorist Events (ITERATE)7.

Statistiques
Victimes causées par le terrorisme palestinien contre Israël8
Années 1920 1930 1940 1950 1960 1970 1980 1990 2000 (approximation9)
Nombre de morts 164 181 756 347 169 361 174 348 1 218

Pour des raisons techniques, il est temporairement impossible d'afficher le graphique qui aurait dû être présenté ici.

D'après les chiffres de l'État d'Israël, de 1948 à 2003, le terrorisme palestinien a fait plus de 3 500 morts et 25 000 blessés en Israël, Cisjordanie et bande de Gaza, principalement des ju.ifs israéliens10,11. La Jewish Virtual Library, donne un chiffre de 3 791 Israéliens tués par le terrorisme palestinien de 1948 à 201412.

De janvier 1986 à juin 2006, sur les 3 017 incidents terroristes palestiniens documentés par le National Memorial Institute for the Prevention of Terrorism (2006) en Israël, Cisjordanie et bande de Gaza, 90,6 % ont été menés par 5 principaux acteurs sur les 48 groupes palestiniens documentés : Fatah, FPLP, Hamas, Jihad islamique et terroristes « inconnus »7.

Incidents terroristes palestiniens de janvier 1986 à juin 2006, en Israël, Cisjordanie et bande de Gaza, documentés par le National Memorial Institute for the Prevention of Terrorism (2006)7
Nom du groupe Nombre d'incidents Nombre de victimes dont attentats-sucides
Fatah 180 1596 22
FPLP 63 505 7
Hamas 543 3474 50
Jihad islamique 150 1165 29
Inconnus 1798 2754 38
Total des 5 acteurs 2734 9494 146
Pourcentage sur le total (48 groupes) 90,6 % 81,6 % 94,2 %
2 014 Palestiniens ont aussi été tués par des actes terroristes intra-palestiniens de 1987 à 201412. D'autres personnes sont mortes dans des attentats transnationaux ou internationaux.

Organisations palestiniennes considérées comme terroristes
Les organisations palestiniennes sur la liste des organisations terroristes des États-Unis, du Canada, de l'Union européenne, d'Israël et d'autres pays sont : le Hamas, l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), le Jihad islamique palestinien, le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), Front populaire de libération de la Palestine-Commandement général (FPLP-CG), le Fatah-Conseil révolutionnaire13,14,15,16. Depuis les accords d'Oslo en 1993, le Fatah et d'autres factions de l'OLP ont déclaré renoncer au terrorisme, toutefois, d'autres factions du Fatah, telles que Brigades des martyrs d'Al-Aqsa et le Fatah-Tanzim restent impliquées dans des actes de terrorisme ; Israël estime que la direction du Fatah continue de contrôler et soutenir ces activités terroristes17. En 2021, l'organisation Fatah est toujours placée sur la liste officielle des organisations terroristes de l'Union européenne18.

Les groupes palestiniens désignés comme terroristes sont repris dans cette liste non exhaustive :

Nom de l'organisation Sur la liste terroriste d'États
Organisation de libération de la Palestine Drapeau des États-Unis États-Unis (jusqu'à 1991), Drapeau d’Israël Israël (jusqu'à 1991), Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni(1988 – 1991) et autres
Brigades des martyrs d'Al-Aqsa Drapeau de l’Union européenne Union européenne19, Drapeau des États-Unis États-Unis20, Drapeau du Canada Canada21
Fatah-Conseil Révolutionnaire, Organisation Abou Nidal, Brigades révolutionnaires arabes,
Septembre noir, Organisation révolutionnaire des musulmans socialistes

Drapeau de l’Union européenne Union européenne19, Drapeau du Canada Canada21, Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni22, Drapeau des États-Unis États-Unis (8 octobre 1997 – 1er juin 2017)
Front populaire de libération de la Palestine Drapeau de l’Union européenne Union européenne19, Drapeau des États-Unis États-Unis20, , Drapeau du Canada Canada21.
Front Populaire pour la Libération de la Palestine-Commandement général Drapeau de l’Union européenne Union européenne19, Drapeau des États-Unis États-Unis20, Drapeau du Canada Canada21, Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni22.
Front de libération de la Palestine Drapeau des États-Unis États-Unis20, Drapeau du Canada Canada21, Drapeau d’Israël Israël
Hamas Drapeau de l’Union européenne Union européenne19, Drapeau des États-Unis États-Unis20, Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni22, Drapeau d’Israël Israël, Drapeau de l'Égypte Égypte, Drapeau de l'Arabie saoudite Arabie saoudite, Drapeau du Venezuela Venezuela, Drapeau du Canada Canada21
Jihad islamique palestinien Drapeau de l’Union européenne Union européenne19, Drapeau des États-Unis États-Unis20, Drapeau du Canada Canada21, Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni22, Drapeau de l'Australie Australie, Drapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande, Drapeau du Japon Japon
Al-Aqsa Foundation (Al-Aqsa Nederland) Drapeau de l’Union européenne Union européenne19
Al-Aqsa e.V. Drapeau de l’Union européenne Union européenne19
Force 17 Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni22, Drapeau d’Israël Israël
Conseil Moudjahidin Shoura des environs de Jérusalem (Majlis Shura Al-Mujahideen) Drapeau des États-Unis États-Unis20, Drapeau du Canada Canada, Drapeau des Émirats arabes unis Émirats arabes unis
L'OLP utilise l'euphémisme de « lutte armée » pour décrire ses actions et les détournements d'avions du FPLP dans les années 1968-1970, qui sont présentées comme une tactique pour faire connaître leur cause nationaliste dans le monde. L'organisation Hamas quant à elle, se revendique comme mouvement de résistance et de Jihad23.

Article détaillé : Guerre des mots dans le conflit israélo-palestinien.
En juillet 2002, l'ONG Amnesty International qualifie le terrorisme palestinien de crimes contre l'humanité. L'ONG Human Rights Watch attend la fin 2002, pour désigner la responsabilité politique de Yasser Arafat qui entretient un « climat d'impunité » autour des responsables d'attentats, selon l'ONG. L'ONG décrit aussi les terroristes palestiniens comme des « criminels de guerre et contre l'humanité »24.

Des conventions sont reconnues par différents États pour décrire le terrorisme.

Dans la société
Effets sur la société israélienne
Le terrorisme palestinien a différents effets sur la société israélienne et a eu des répercussions sur le processus de paix. Certains postulent un lien entre les effets du terrorisme sur la société israélienne et l'augmentation de la violence et de la criminalité en Israël25. Le terrorisme palestinien semble avoir un effet négatif sur les relations entre ju.ifs et Arabes israéliens25.

Lors de la Seconde intifada, la société israélienne subit des pertes 10 fois supérieures à celles du 11 septembre 2001, à population égales26.

Les attaques terroristes peuvent être utilisées pour affecter l'opinion publique en Israël27,28. En particulier lors de la seconde intifada, l'électorat israélien est affecté ce qui mène à l'élection d'Ariel Sharon25. Elles peuvent être utilisées par des groupes opposés au processus de paix29, et pour endommager l'économie israélienne30,31. Selon Claude Berrebi et Esteban Klor (2006), les interactions entre le terrorisme et les résultats électoraux peuvent être analysées par une dynamique de la théorie des jeux. Le modèle prédit un soutien pour les partis de droite après une période d'augmentation du terrorisme et une augmentation momentanée du terrorisme pendant le terme d'un gouvernement de gauche32.

Selon des études, la réaction d'Israël est notamment constituée par un schéma de représailles33,34 et le développement de mesures anti-terroristes35,36. En 1994, le gouvernement d'Yitzhak Rabin fait construire une barrière le long de la bande de Gaza en 1994, qui sera partiellement détruite lors de la seconde Intifada puis reconstruite et renforcée et en 2001 est adoptée la construction d'une barrière pour la Cisjordanie comme option pour mettre fin aux infiltrations37.

Selon l'Anti-Defamation League : « l'utilisation préméditée de la violence délibérément dirigée contre des civils au hasard, dans le but de tuer le plus grand nombre possible et de semer la peur et le désespoir psychologiques - ne peut jamais être justifié ni légitimé ». Les attentats provoquent de la douleur aux familles des victimes et de la peur dans la société, ainsi que de la colère envers les terroristes et les Palestiniens qui tolèrent, célèbrent ou incitent au terrorisme38.

Lors de la seconde Intifada, les centres-villes d'Israël sont particulièrement touchés par les attentats, le tourisme est durement touché ainsi que d'autres secteurs économiques. Des milliers d'agents de sécurité civils sont alors postés à l'entrée des centres commerciaux, de grands magasins, de cafés et d'autres lieux publics pour identifer les éventuels terroristes.

Selon Zvi Ekstein et Daniel Tsiddon (2004), sans les effets du terrorisme, de 2000 à 2003, le PIB par tête en Israël aurai été 10 % supérieur. Concernant les compagnies (non liées à la défense), elles subisent une baise de 5 % à la bourse selon une analyse de Esteban Klor32.

Le terrorisme palestinien a eu un impact négatif sur le processus de paix et a convaincu beaucoup d'Israéliens que les Palestiniens ne sont pas un partenaire pour la paix39.

Daniel Bar-Tal (2004) soutient que les sociétés adoptent des comportements spécifiques face au terrorisme. Ainsi dans le cas israélien, les individus perçoivent les informations fournies par les autorités de l'« endogroupe » sur la menace « exogroupe » comme valides40,41. Le terrorisme cause une augmentation du sentiment d'être menacé, de peur et de méfiance. Cette perception entraîne par la suite, une délégitimation du groupe rival et une augmentation du soutien de moyens violents pour faire face au rival40. Durant la période de terrorisme, le soutien à un dirigeant qui promet une réponse par la force augmente, ainsi que la mobilisation civile, le patriotisme et la cohésion sociale40.

La position de victime, augmente la pression interne et l'hostilité aux dissidents de la société40.

Selon une étude postérieure à la seconde Intifada sur 300 jeunes adultes exposés à des vidéos d'actes de terrorisme commis par les groupes palestiniens, l'exposition au visionnage produit de haut taux d'anxiété et de colère accompagnés d'une perception négative et de stéréotypes contre la population ennemie. Les participants manifestent un plus bas niveau de confiance, d'empathie et volonté de négocier avec l'ennemi après l'exposition, tandis qu'une intervention préparatoire renforce la volonté de résolution de conflits, malgré la persistance de la colère et des stéréotypes négatifs. L'étude renforce l'utilité de processus préparatoires pour les populations à risque26.

Les ju.ifs israéliens se perçoivent comme la principale cible du terrorisme palestinien, que ce soit en Israël ou dans d'autres parties du monde (Daniel Bar-Tal, 2004; Bar-Tal & Sharvit, 2008). Tandis que les Arabes israéliens se considérent (et sont aussi considérés par les ju.ifs israéliens) comme « victimes involontaires » dans le cas d'un attentat terroriste, selon l'étude de Shifra Sagy, S. Steinberg et K Diab, (2006)42. De plus le terrorisme palestinien amplifie une tension entre leurs deux identités antagonistes: « leur fidélité à leur pays - l'État d'Israël - et leur identité ethnique en tant que Palestiniens », selon l'étude de Shamir et Shikaki (2002)42. Certains peuvent ainsi considérer le terrorisme comme « un moyen légitime de s'opposer à l'occupation israélienne », selon les études de Levin, Henry, Pratto et Sidanious (2003) ; Robert A. Pape (2003) et Sidanius et al.(2004)42. Selon Erlich (2006), certains voient dans la violence militaire israélienne comme un acte semblable ou pire que le terrorisme. Les Arabes israéliens ont ainsi plus tendances à attribuer les motivations du terrorisme, à des causes externes et locales42.

La peur du terrorisme au sein de la population israélienne augmente durant la période d'attentats-suicides des années 2001-2003. En conséquence, selon un sondage de 2002, une partie du public israélien soutient des « mesures sévères » de contre-terrorisme, avec 24 % des répondants pour qui « la possibilité de pertes civiles ne doit pas empêcher le déroulement d'opérations ». Toutefois, 29 % des répondants s'opposent toujours à des pertes collatéralles palestiniennes comme étant un « facteur suprême » à prendre en compte et pour 44,5 % d'entre eux, ce facteur doit « influencer l'organisation d'opérations »43.

Dov Waxman (2011) note que la littérature sur le terrorisme cite fréquemment le contexte israélien. Boaz Ganor note également que face à une augmentation du terrorisme en Europe, les États européens se sont tournés vers l'« expérience » d'Israël avec le terrorisme palestinien44.

Dans la société palestinienne
Violence interpalestinienne
La violence entre groupes terroristes est une caractéristique du terrorisme palestinien. Cependant les relations entre ces groupes ne sont pas uniquement caractérisées par de la confrontation, par exemple le Fatah et le Hamas ont parfois collaboré ensemble (Cordesman, 2006 ; Croitoru, 2007 ; Schanzer, 2008).

Sondages
Icône d'horloge obsolète. Cette section doit être actualisée. (Dernière mise à jour : 2015)
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés. Améliorez-la ou discutez-en.
Raison : Sondages vieillissants, le plus récent de 2015!
Selon les chiffres des sondages du Jerusalem Media & Communication Center (JMCC), le soutien aux attentats-suicides est de 23,6 % en mai 1997 et en juillet-août 1997 à 28,2 %. Ce soutien augmente jusqu'à avril 2001, avec 73,7 % des sondés. Par la suite, il diminue à 61,8 % en octobre 200345.

Le politologue palestinien Mkhaimar S. Abusada, citant un sondage de 1995 du Center for Palestine Research and Studies, estime le soutien des « attaques armées contre des cibles civiles » en Israël à 20 %. Ce soutien est élevé parmi les partisans du Hamas et du Jihad islamique et, dans une moindre mesure, parmi les partisans du FPLP et du DFLP. Il est plus faible parmi les adhérents des partis politiques Fatah/Fida/PPP (12 %) qui soutiennent toutefois les « attaques armées » contre les civils israéliens de la bande de Gaza et en Cisjordanie à 73 %. Le professeur Khalil Shikaki (1996) explique ce soutien des adhérents des partis modérés, non pas par « l'opposition au processus de paix mais [par] l'insistance palestinienne sur le fait que le processus implique la fin de l'occupation et des colonies »46.

En novembre 1998, 75 % des Palestiniens déclarent ne pas soutenir les attentats suicides et, en 1999, alors que 70 % des Palestiniens soutiennent le processus de paix, le soutien tombe à 20 % et celui au Hamas tombe à 12 %47.

Après l'échec des négociations de Camp David, l'attitude palestinienne face au terrorisme change significativement. Le soutien aux attentats-suicides qui était à 25 % durant les années 1990, passe à 75 % au début de la seconde intifada. Ce soutien ne descend qu'à 60 % après la trêve du 29 juin 200348.

En 2001, selon une étude du Palestinian Center for Policy and Survey Research (PCPSR), 80 % des répondants soutiennent ou soutiennent fortement l'affirmation selon laquelle « les attaques armées contre des Israéliens sont justifiées ». Les illettrés soutiennent moins ces violences avec 72,2 % de soutien, tandis que les diplômés scolaires ont le plus grand soutien avec 86,1 %49.

En 2001, 60 % des répondants palestiniens sont d'accord avec l'affirmation selon laquelle « les attaques armées contre des civils israéliens en Israël jusqu'à maintenant ont réalisé les droits politiques et nationaux palestiniens d'une façon que les négociations n'auraient pas pu faire ». Cependant, de 2001 à 2005, ce soutien diminue. En 2006, 49 % des répondants sont d'accord avec l'affirmation49.

Selon le politologue américain Robert A. Pape, l'augmentation du soutien aux attentats suicides parmi les Palestiniens semble être lié à une intensification de la révolte de la seconde intifada. Comme justification principale à ce soutien, ces Palestiniens citent les incursions militaires israéliennes50.

Selon le sondage PCPSR de juillet 2001, 58 % des Palestiniens approuvent les actes de violence contre les civils israéliens en Israël51. Un autre de mai 2002, obtient les chiffres de 52 %, mais la violence contre les civils ju.ifs des territoires occupés reste très élevée à 92 %52.

Après l'attentat du restaurant Maxim d'octobre 2003, un sondage conclut à 75 % le soutien palestinien à l'attentat53.

Selon un sondage réalisé auprès de 342 résidents de camps de réfugiés palestiniens au Sud-Liban, 66 % soutiennent les attentats-suicides. L'islam politique y jouerait un « rôle crucial » selon l'étude54.

Si un accord sur la cessation mutuelle de la violence était conclu avec Israël, 53 % des Palestiniens soutiendraient une « répression contre ceux qui continueraient la violence », selon le sondage du PCPSR de décembre 200355.

Le tir de roquettes sur les villes israéliennes depuis Beit Hanoun est approuvé à 75 % par les Palestiniens, tandis que 59 % des habitants de Beit Hanoun le rejettent56.

Une étude du psychiatre et neurologue Jeff Victoroff auprès de jeunes de 14 ans du camp de réfugiés d'Al-Shati de Gaza conclut que 77 % d'entre eux approuvent le terrorisme, et conclut à une corrélation entre la sympathie pour le terrorisme et la dépression, l'anxiété, le sentiment d'oppression et le stress émotionnel57.

Selon les sondages du PCPSR, le soutien aux attaques contre les civils israéliens d'Israël passe de 40 % en 2005, à 55 % en 2006 et 67 % en 2008. Un attentat de février 2008, tuant une femme, est approuvé par 77 % des Palestiniens, tandis que le massacre de Merkaz Harav contre les étudiants d'une école est approuvé à 84 % (91 % dans la bande de Gaza)58.

En 2011, pour Khalil Shikaki du PCPSR, le soutien des attaques contre les civils israéliens dans la population palestinienne est corrélé au sentiment d'insécurité ainsi que de la croyance de l'efficacité de ces violences59.

En 2015, 67 % des Palestiniens approuvent les attaques au couteau contre des Israéliens60.

Point de vue palestinien
Les actes de terrorisme sont des actes décrits comme des actes de « résistance » par les Palestiniens. Les organisations islamistes, le Hamas ou le Jihad islamique, inscrivent leurs attaques terroristes dans leur objectif de « libération de la Palestine » concernant également l’État d’Israël, décrit par le terme arabe ‘Ihtilal (l’occupation), qui désigne la présence sioniste/ju.ive sur ce territoire61. L'OLP quant à lui ne cache néanmoins pas que l'« étape ultime » de son projet est (ou était) la libération de « toute la Palestine ». Les terroristes palestiniens, qui considèrent l’État d’Israël tout entier comme occupant illégalement le Dar el Islam, se sentent tenus « de libérer par la violence, voire par des attentats sanglants » la terre décrite comme Dar el ‘Harb61.

Des études ont noté qu'au cours de la seconde Intifada, une proportion croissante de Palestiniens laïques a approuvé les attentats suicides comme moyen efficace de rendre l'occupation insupportable pour Israël (Nasra 2001 ; Telhami 2002)62.

La perception des Palestiniens du terrorisme semble dépendante de l'identité des victimes. Ainsi selon un sondage d'opinion de décembre 2001, 98,1 % des Palestiniens interrogés sont d'accord à décrire le massacre de Palestiniens à Hébron en 1994 comme du terrorisme, tandis que 82,3 % des mêmes répondants étaient en désaccord de décrire le massacre de jeunes ju.ifs israéliens au Dolphinarium de Tel-Aviv en 2001 comme du terrorisme63.

Au début du xxie siècle, dans le monde arabe et dans la population palestinienne, les groupes terroristes sont considérés comme des « mouvements de résistance » qui vengent les morts palestiniens et tuent des Israéliens en réponse de l'occupation de terres perçues comme palestinienne64(L'entièreté d'Israël ou la Cisjordanie). Le Hamas est considéré par beaucoup de Palestiniens comme un parti politique légitimiste qui aide la population avec des projets de bienfaisance64. En particulier grâce à son « activisme politique et social ». Les services sociaux du Hamas servent en retour à politiser et à radicaliser les masses populaires65.

Selon l'étude de Gal Luft (2002), la majorité de la population palestinienne perçoit les attentats comme une réussite : à la fois de tuer des Israéliens, d'endommager l'économie, le tourisme et le moral de la société israélienne66.

Les terroristes des attentats-suicides sont décrits par le terme arabe shahid qui décrit un héros qui « meurt pour Allah » dans son combat/jihad. Au-delà du terme français « martyr », il décrit « un combattant qui prône et revendique l'arme violente de la guerre sainte contre l'ennemi »61.

Pour Emeric Deutsch, le terme « kamikaze » n'est quant à lui pas approprié, les Palestiniens se décrivant comme « shahid » : « Les attentats-suicides du 11 septembre 2001 et ceux qui ensanglantent actuellement Israël ne sont pas l’œuvre de kamikazes. Ce ne sont pas des pilotes qui, sentant la défaite inéluctable de leur armée, se jettent avec leur avion sur des bâtiments de guerre ennemis, avec comme objectif d'affaiblir sa capacité militaire. Ce sont des hommes, et maintenant des femmes, de 17 à 35 ans, qui se transforment en bombes avec la volonté, en faisant le sacrifice de leur vie, de tuer le maximum de femmes et d'enfants »61.

Caractéristiques
Profil des terroristes

Détonation contrôlée d'une ceinture explosive et de quatre bombes tuyau par l'armée israélienne. Des dispositifs explosifs utilisés dans des attentats-suicides (en 2006)

Exemple d'une ceinture explosive (en 2002).

Homme déguisé en femme pour commettre un attentat en Israël.
Pour Marc Sageman, le terrorisme palestinien diffère du djihad salafiste en termes de profil des terroristes67.

De 1988 à 2005, on dénombre 195 terroristes palestiniens dans 175 attentats-suicides en Israël. L'âge moyen des terroristes est de 22 ans avant et durant la seconde Intifada68. Selon Kimhi et Even la plupart des terroristes suicidés sont jeunes (80 % entre 17 et 23 ans), célibataires (93 %) et avec un plus haut niveau d'éducation que la moyenne palestinienne69. Yom et Saleh (2004) évaluent à 38 % le nombre d'étudiants universitaires ou gradués70. Claude Berrebi (2003) évalue à 55 % les suicidés ayant rejoint un institut académique70.

Les organisateurs des attentats sont généralement plus âgés, avec un âge moyen de 27,6 ans au moment de l’arrestation dans une étude de 201071. Ils ont également un plus haut niveau d'éducation que leurs recrues, selon Mali Soibelman (2004)72.

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Historiquement, depuis 1919 des groupes palestiniens locaux attaquent la population ju.ive du Yichouv, en opposition aux aspirations du sionisme2. De 1949 à 1956, les fedayin commettent des attentats dans le cadre du conflit israélo-arabe. Depuis 1965, une nouvelle période de terrorisme voit le jour, avec des attentats organisés par des groupes palestiniens, au nom de la « libération de la Palestine » ainsi que pour créer un État palestinien. L'attaque de l'aqueduc national d'Israël le 1er janvier 1965, marque le début du terrorisme palestinien contemporain2. Le terrorisme palestinien ne devient notoire dans les médias occidentaux qu'à la fin des années soixante, à l'occasion d'actes de piraterie et de prise d'otages3,4,5. Durant la Seconde intifada, il prend particulièrement la forme d'attentats-suicides.

Liste d'attentats terroristes
Article détaillé : Chronologie du terrorisme palestinien.
Les attentats palestiniens contre des cibles israéliennes sont documentés par l'État d'Israël. La presse, des ONG et des études académiques documentent les cas d'attentats les plus marquants. Le Israel Security Agency (ISA) documente les attentats à la bombe en Israël et le profil des terroristes. Les organisations terroristes publient quant à elles des biographies de leurs terroristes suicidés6.

Des bases de données sur le terrorisme documentent les incidents terroristes palestiniens comme celles du Global Terrorism Database (GTD) ou du National Memorial Institute for the Prevention of Terrorism (MIPT). D'autres se focalisent sur les incidents terroristes transnationaux comme celles du International Terrorism: Attributes of Terrorist Events (ITERATE)7.

Statistiques
Victimes causées par le terrorisme palestinien contre Israël8
Années 1920 1930 1940 1950 1960 1970 1980 1990 2000 (approximation9)
Nombre de morts 164 181 756 347 169 361 174 348 1 218

Pour des raisons techniques, il est temporairement impossible d'afficher le graphique qui aurait dû être présenté ici.

D'après les chiffres de l'État d'Israël, de 1948 à 2003, le terrorisme palestinien a fait plus de 3 500 morts et 25 000 blessés en Israël, Cisjordanie et bande de Gaza, principalement des ju.ifs israéliens10,11. La Jewish Virtual Library, donne un chiffre de 3 791 Israéliens tués par le terrorisme palestinien de 1948 à 201412.

De janvier 1986 à juin 2006, sur les 3 017 incidents terroristes palestiniens documentés par le National Memorial Institute for the Prevention of Terrorism (2006) en Israël, Cisjordanie et bande de Gaza, 90,6 % ont été menés par 5 principaux acteurs sur les 48 groupes palestiniens documentés : Fatah, FPLP, Hamas, Jihad islamique et terroristes « inconnus »7.

Incidents terroristes palestiniens de janvier 1986 à juin 2006, en Israël, Cisjordanie et bande de Gaza, documentés par le National Memorial Institute for the Prevention of Terrorism (2006)7
Nom du groupe Nombre d'incidents Nombre de victimes dont attentats-sucides
Fatah 180 1596 22
FPLP 63 505 7
Hamas 543 3474 50
Jihad islamique 150 1165 29
Inconnus 1798 2754 38
Total des 5 acteurs 2734 9494 146
Pourcentage sur le total (48 groupes) 90,6 % 81,6 % 94,2 %
2 014 Palestiniens ont aussi été tués par des actes terroristes intra-palestiniens de 1987 à 201412. D'autres personnes sont mortes dans des attentats transnationaux ou internationaux.

Organisations palestiniennes considérées comme terroristes
Les organisations palestiniennes sur la liste des organisations terroristes des États-Unis, du Canada, de l'Union européenne, d'Israël et d'autres pays sont : le Hamas, l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), le Jihad islamique palestinien, le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), Front populaire de libération de la Palestine-Commandement général (FPLP-CG), le Fatah-Conseil révolutionnaire13,14,15,16. Depuis les accords d'Oslo en 1993, le Fatah et d'autres factions de l'OLP ont déclaré renoncer au terrorisme, toutefois, d'autres factions du Fatah, telles que Brigades des martyrs d'Al-Aqsa et le Fatah-Tanzim restent impliquées dans des actes de terrorisme ; Israël estime que la direction du Fatah continue de contrôler et soutenir ces activités terroristes17. En 2021, l'organisation Fatah est toujours placée sur la liste officielle des organisations terroristes de l'Union européenne18.

Les groupes palestiniens désignés comme terroristes sont repris dans cette liste non exhaustive :

Nom de l'organisation Sur la liste terroriste d'États
Organisation de libération de la Palestine Drapeau des États-Unis États-Unis (jusqu'à 1991), Drapeau d’Israël Israël (jusqu'à 1991), Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni(1988 – 1991) et autres
Brigades des martyrs d'Al-Aqsa Drapeau de l’Union européenne Union européenne19, Drapeau des États-Unis États-Unis20, Drapeau du Canada Canada21
Fatah-Conseil Révolutionnaire, Organisation Abou Nidal, Brigades révolutionnaires arabes,
Septembre noir, Organisation révolutionnaire des musulmans socialistes

Drapeau de l’Union européenne Union européenne19, Drapeau du Canada Canada21, Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni22, Drapeau des États-Unis États-Unis (8 octobre 1997 – 1er juin 2017)
Front populaire de libération de la Palestine Drapeau de l’Union européenne Union européenne19, Drapeau des États-Unis États-Unis20, , Drapeau du Canada Canada21.
Front Populaire pour la Libération de la Palestine-Commandement général Drapeau de l’Union européenne Union européenne19, Drapeau des États-Unis États-Unis20, Drapeau du Canada Canada21, Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni22.
Front de libération de la Palestine Drapeau des États-Unis États-Unis20, Drapeau du Canada Canada21, Drapeau d’Israël Israël
Hamas Drapeau de l’Union européenne Union européenne19, Drapeau des États-Unis États-Unis20, Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni22, Drapeau d’Israël Israël, Drapeau de l'Égypte Égypte, Drapeau de l'Arabie saoudite Arabie saoudite, Drapeau du Venezuela Venezuela, Drapeau du Canada Canada21
Jihad islamique palestinien Drapeau de l’Union européenne Union européenne19, Drapeau des États-Unis États-Unis20, Drapeau du Canada Canada21, Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni22, Drapeau de l'Australie Australie, Drapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande, Drapeau du Japon Japon
Al-Aqsa Foundation (Al-Aqsa Nederland) Drapeau de l’Union européenne Union européenne19
Al-Aqsa e.V. Drapeau de l’Union européenne Union européenne19
Force 17 Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni22, Drapeau d’Israël Israël
Conseil Moudjahidin Shoura des environs de Jérusalem (Majlis Shura Al-Mujahideen) Drapeau des États-Unis États-Unis20, Drapeau du Canada Canada, Drapeau des Émirats arabes unis Émirats arabes unis
L'OLP utilise l'euphémisme de « lutte armée » pour décrire ses actions et les détournements d'avions du FPLP dans les années 1968-1970, qui sont présentées comme une tactique pour faire connaître leur cause nationaliste dans le monde. L'organisation Hamas quant à elle, se revendique comme mouvement de résistance et de Jihad23.

Article détaillé : Guerre des mots dans le conflit israélo-palestinien.
En juillet 2002, l'ONG Amnesty International qualifie le terrorisme palestinien de crimes contre l'humanité. L'ONG Human Rights Watch attend la fin 2002, pour désigner la responsabilité politique de Yasser Arafat qui entretient un « climat d'impunité » autour des responsables d'attentats, selon l'ONG. L'ONG décrit aussi les terroristes palestiniens comme des « criminels de guerre et contre l'humanité »24.

Des conventions sont reconnues par différents États pour décrire le terrorisme.

Dans la société
Effets sur la société israélienne
Le terrorisme palestinien a différents effets sur la société israélienne et a eu des répercussions sur le processus de paix. Certains postulent un lien entre les effets du terrorisme sur la société israélienne et l'augmentation de la violence et de la criminalité en Israël25. Le terrorisme palestinien semble avoir un effet négatif sur les relations entre ju.ifs et Arabes israéliens25.

Lors de la Seconde intifada, la société israélienne subit des pertes 10 fois supérieures à celles du 11 septembre 2001, à population égales26.

Les attaques terroristes peuvent être utilisées pour affecter l'opinion publique en Israël27,28. En particulier lors de la seconde intifada, l'électorat israélien est affecté ce qui mène à l'élection d'Ariel Sharon25. Elles peuvent être utilisées par des groupes opposés au processus de paix29, et pour endommager l'économie israélienne30,31. Selon Claude Berrebi et Esteban Klor (2006), les interactions entre le terrorisme et les résultats électoraux peuvent être analysées par une dynamique de la théorie des jeux. Le modèle prédit un soutien pour les partis de droite après une période d'augmentation du terrorisme et une augmentation momentanée du terrorisme pendant le terme d'un gouvernement de gauche32.

Selon des études, la réaction d'Israël est notamment constituée par un schéma de représailles33,34 et le développement de mesures anti-terroristes35,36. En 1994, le gouvernement d'Yitzhak Rabin fait construire une barrière le long de la bande de Gaza en 1994, qui sera partiellement détruite lors de la seconde Intifada puis reconstruite et renforcée et en 2001 est adoptée la construction d'une barrière pour la Cisjordanie comme option pour mettre fin aux infiltrations37.

Selon l'Anti-Defamation League : « l'utilisation préméditée de la violence délibérément dirigée contre des civils au hasard, dans le but de tuer le plus grand nombre possible et de semer la peur et le désespoir psychologiques - ne peut jamais être justifié ni légitimé ». Les attentats provoquent de la douleur aux familles des victimes et de la peur dans la société, ainsi que de la colère envers les terroristes et les Palestiniens qui tolèrent, célèbrent ou incitent au terrorisme38.

Lors de la seconde Intifada, les centres-villes d'Israël sont particulièrement touchés par les attentats, le tourisme est durement touché ainsi que d'autres secteurs économiques. Des milliers d'agents de sécurité civils sont alors postés à l'entrée des centres commerciaux, de grands magasins, de cafés et d'autres lieux publics pour identifer les éventuels terroristes.

Selon Zvi Ekstein et Daniel Tsiddon (2004), sans les effets du terrorisme, de 2000 à 2003, le PIB par tête en Israël aurai été 10 % supérieur. Concernant les compagnies (non liées à la défense), elles subisent une baise de 5 % à la bourse selon une analyse de Esteban Klor32.

Le terrorisme palestinien a eu un impact négatif sur le processus de paix et a convaincu beaucoup d'Israéliens que les Palestiniens ne sont pas un partenaire pour la paix39.

Daniel Bar-Tal (2004) soutient que les sociétés adoptent des comportements spécifiques face au terrorisme. Ainsi dans le cas israélien, les individus perçoivent les informations fournies par les autorités de l'« endogroupe » sur la menace « exogroupe » comme valides40,41. Le terrorisme cause une augmentation du sentiment d'être menacé, de peur et de méfiance. Cette perception entraîne par la suite, une délégitimation du groupe rival et une augmentation du soutien de moyens violents pour faire face au rival40. Durant la période de terrorisme, le soutien à un dirigeant qui promet une réponse par la force augmente, ainsi que la mobilisation civile, le patriotisme et la cohésion sociale40.

La position de victime, augmente la pression interne et l'hostilité aux dissidents de la société40.

Selon une étude postérieure à la seconde Intifada sur 300 jeunes adultes exposés à des vidéos d'actes de terrorisme commis par les groupes palestiniens, l'exposition au visionnage produit de haut taux d'anxiété et de colère accompagnés d'une perception négative et de stéréotypes contre la population ennemie. Les participants manifestent un plus bas niveau de confiance, d'empathie et volonté de négocier avec l'ennemi après l'exposition, tandis qu'une intervention préparatoire renforce la volonté de résolution de conflits, malgré la persistance de la colère et des stéréotypes négatifs. L'étude renforce l'utilité de processus préparatoires pour les populations à risque26.

Les ju.ifs israéliens se perçoivent comme la principale cible du terrorisme palestinien, que ce soit en Israël ou dans d'autres parties du monde (Daniel Bar-Tal, 2004; Bar-Tal & Sharvit, 2008). Tandis que les Arabes israéliens se considérent (et sont aussi considérés par les ju.ifs israéliens) comme « victimes involontaires » dans le cas d'un attentat terroriste, selon l'étude de Shifra Sagy, S. Steinberg et K Diab, (2006)42. De plus le terrorisme palestinien amplifie une tension entre leurs deux identités antagonistes: « leur fidélité à leur pays - l'État d'Israël - et leur identité ethnique en tant que Palestiniens », selon l'étude de Shamir et Shikaki (2002)42. Certains peuvent ainsi considérer le terrorisme comme « un moyen légitime de s'opposer à l'occupation israélienne », selon les études de Levin, Henry, Pratto et Sidanious (2003) ; Robert A. Pape (2003) et Sidanius et al.(2004)42. Selon Erlich (2006), certains voient dans la violence militaire israélienne comme un acte semblable ou pire que le terrorisme. Les Arabes israéliens ont ainsi plus tendances à attribuer les motivations du terrorisme, à des causes externes et locales42.

La peur du terrorisme au sein de la population israélienne augmente durant la période d'attentats-suicides des années 2001-2003. En conséquence, selon un sondage de 2002, une partie du public israélien soutient des « mesures sévères » de contre-terrorisme, avec 24 % des répondants pour qui « la possibilité de pertes civiles ne doit pas empêcher le déroulement d'opérations ». Toutefois, 29 % des répondants s'opposent toujours à des pertes collatéralles palestiniennes comme étant un « facteur suprême » à prendre en compte et pour 44,5 % d'entre eux, ce facteur doit « influencer l'organisation d'opérations »43.

Dov Waxman (2011) note que la littérature sur le terrorisme cite fréquemment le contexte israélien. Boaz Ganor note également que face à une augmentation du terrorisme en Europe, les États européens se sont tournés vers l'« expérience » d'Israël avec le terrorisme palestinien44.

Dans la société palestinienne
Violence interpalestinienne
La violence entre groupes terroristes est une caractéristique du terrorisme palestinien. Cependant les relations entre ces groupes ne sont pas uniquement caractérisées par de la confrontation, par exemple le Fatah et le Hamas ont parfois collaboré ensemble (Cordesman, 2006 ; Croitoru, 2007 ; Schanzer, 2008).

Sondages
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Selon les chiffres des sondages du Jerusalem Media & Communication Center (JMCC), le soutien aux attentats-suicides est de 23,6 % en mai 1997 et en juillet-août 1997 à 28,2 %. Ce soutien augmente jusqu'à avril 2001, avec 73,7 % des sondés. Par la suite, il diminue à 61,8 % en octobre 200345.

Le politologue palestinien Mkhaimar S. Abusada, citant un sondage de 1995 du Center for Palestine Research and Studies, estime le soutien des « attaques armées contre des cibles civiles » en Israël à 20 %. Ce soutien est élevé parmi les partisans du Hamas et du Jihad islamique et, dans une moindre mesure, parmi les partisans du FPLP et du DFLP. Il est plus faible parmi les adhérents des partis politiques Fatah/Fida/PPP (12 %) qui soutiennent toutefois les « attaques armées » contre les civils israéliens de la bande de Gaza et en Cisjordanie à 73 %. Le professeur Khalil Shikaki (1996) explique ce soutien des adhérents des partis modérés, non pas par « l'opposition au processus de paix mais [par] l'insistance palestinienne sur le fait que le processus implique la fin de l'occupation et des colonies »46.

En novembre 1998, 75 % des Palestiniens déclarent ne pas soutenir les attentats suicides et, en 1999, alors que 70 % des Palestiniens soutiennent le processus de paix, le soutien tombe à 20 % et celui au Hamas tombe à 12 %47.

Après l'échec des négociations de Camp David, l'attitude palestinienne face au terrorisme change significativement. Le soutien aux attentats-suicides qui était à 25 % durant les années 1990, passe à 75 % au début de la seconde intifada. Ce soutien ne descend qu'à 60 % après la trêve du 29 juin 200348.

En 2001, selon une étude du Palestinian Center for Policy and Survey Research (PCPSR), 80 % des répondants soutiennent ou soutiennent fortement l'affirmation selon laquelle « les attaques armées contre des Israéliens sont justifiées ». Les illettrés soutiennent moins ces violences avec 72,2 % de soutien, tandis que les diplômés scolaires ont le plus grand soutien avec 86,1 %49.

En 2001, 60 % des répondants palestiniens sont d'accord avec l'affirmation selon laquelle « les attaques armées contre des civils israéliens en Israël jusqu'à maintenant ont réalisé les droits politiques et nationaux palestiniens d'une façon que les négociations n'auraient pas pu faire ». Cependant, de 2001 à 2005, ce soutien diminue. En 2006, 49 % des répondants sont d'accord avec l'affirmation49.

Selon le politologue américain Robert A. Pape, l'augmentation du soutien aux attentats suicides parmi les Palestiniens semble être lié à une intensification de la révolte de la seconde intifada. Comme justification principale à ce soutien, ces Palestiniens citent les incursions militaires israéliennes50.

Selon le sondage PCPSR de juillet 2001, 58 % des Palestiniens approuvent les actes de violence contre les civils israéliens en Israël51. Un autre de mai 2002, obtient les chiffres de 52 %, mais la violence contre les civils ju.ifs des territoires occupés reste très élevée à 92 %52.

Après l'attentat du restaurant Maxim d'octobre 2003, un sondage conclut à 75 % le soutien palestinien à l'attentat53.

Selon un sondage réalisé auprès de 342 résidents de camps de réfugiés palestiniens au Sud-Liban, 66 % soutiennent les attentats-suicides. L'islam politique y jouerait un « rôle crucial » selon l'étude54.

Si un accord sur la cessation mutuelle de la violence était conclu avec Israël, 53 % des Palestiniens soutiendraient une « répression contre ceux qui continueraient la violence », selon le sondage du PCPSR de décembre 200355.

Le tir de roquettes sur les villes israéliennes depuis Beit Hanoun est approuvé à 75 % par les Palestiniens, tandis que 59 % des habitants de Beit Hanoun le rejettent56.

Une étude du psychiatre et neurologue Jeff Victoroff auprès de jeunes de 14 ans du camp de réfugiés d'Al-Shati de Gaza conclut que 77 % d'entre eux approuvent le terrorisme, et conclut à une corrélation entre la sympathie pour le terrorisme et la dépression, l'anxiété, le sentiment d'oppression et le stress émotionnel57.

Selon les sondages du PCPSR, le soutien aux attaques contre les civils israéliens d'Israël passe de 40 % en 2005, à 55 % en 2006 et 67 % en 2008. Un attentat de février 2008, tuant une femme, est approuvé par 77 % des Palestiniens, tandis que le massacre de Merkaz Harav contre les étudiants d'une école est approuvé à 84 % (91 % dans la bande de Gaza)58.

En 2011, pour Khalil Shikaki du PCPSR, le soutien des attaques contre les civils israéliens dans la population palestinienne est corrélé au sentiment d'insécurité ainsi que de la croyance de l'efficacité de ces violences59.

En 2015, 67 % des Palestiniens approuvent les attaques au couteau contre des Israéliens60.

Point de vue palestinien
Les actes de terrorisme sont des actes décrits comme des actes de « résistance » par les Palestiniens. Les organisations islamistes, le Hamas ou le Jihad islamique, inscrivent leurs attaques terroristes dans leur objectif de « libération de la Palestine » concernant également l’État d’Israël, décrit par le terme arabe ‘Ihtilal (l’occupation), qui désigne la présence sioniste/ju.ive sur ce territoire61. L'OLP quant à lui ne cache néanmoins pas que l'« étape ultime » de son projet est (ou était) la libération de « toute la Palestine ». Les terroristes palestiniens, qui considèrent l’État d’Israël tout entier comme occupant illégalement le Dar el Islam, se sentent tenus « de libérer par la violence, voire par des attentats sanglants » la terre décrite comme Dar el ‘Harb61.

Des études ont noté qu'au cours de la seconde Intifada, une proportion croissante de Palestiniens laïques a approuvé les attentats suicides comme moyen efficace de rendre l'occupation insupportable pour Israël (Nasra 2001 ; Telhami 2002)62.

La perception des Palestiniens du terrorisme semble dépendante de l'identité des victimes. Ainsi selon un sondage d'opinion de décembre 2001, 98,1 % des Palestiniens interrogés sont d'accord à décrire le massacre de Palestiniens à Hébron en 1994 comme du terrorisme, tandis que 82,3 % des mêmes répondants étaient en désaccord de décrire le massacre de jeunes ju.ifs israéliens au Dolphinarium de Tel-Aviv en 2001 comme du terrorisme63.

Au début du xxie siècle, dans le monde arabe et dans la population palestinienne, les groupes terroristes sont considérés comme des « mouvements de résistance » qui vengent les morts palestiniens et tuent des Israéliens en réponse de l'occupation de terres perçues comme palestinienne64(L'entièreté d'Israël ou la Cisjordanie). Le Hamas est considéré par beaucoup de Palestiniens comme un parti politique légitimiste qui aide la population avec des projets de bienfaisance64. En particulier grâce à son « activisme politique et social ». Les services sociaux du Hamas servent en retour à politiser et à radicaliser les masses populaires65.

Selon l'étude de Gal Luft (2002), la majorité de la population palestinienne perçoit les attentats comme une réussite : à la fois de tuer des Israéliens, d'endommager l'économie, le tourisme et le moral de la société israélienne66.

Les terroristes des attentats-suicides sont décrits par le terme arabe shahid qui décrit un héros qui « meurt pour Allah » dans son combat/jihad. Au-delà du terme français « martyr », il décrit « un combattant qui prône et revendique l'arme violente de la guerre sainte contre l'ennemi »61.

Pour Emeric Deutsch, le terme « kamikaze » n'est quant à lui pas approprié, les Palestiniens se décrivant comme « shahid » : « Les attentats-suicides du 11 septembre 2001 et ceux qui ensanglantent actuellement Israël ne sont pas l’œuvre de kamikazes. Ce ne sont pas des pilotes qui, sentant la défaite inéluctable de leur armée, se jettent avec leur avion sur des bâtiments de guerre ennemis, avec comme objectif d'affaiblir sa capacité militaire. Ce sont des hommes, et maintenant des femmes, de 17 à 35 ans, qui se transforment en bombes avec la volonté, en faisant le sacrifice de leur vie, de tuer le maximum de femmes et d'enfants »61.

Caractéristiques
Profil des terroristes

Détonation contrôlée d'une ceinture explosive et de quatre bombes tuyau par l'armée israélienne. Des dispositifs explosifs utilisés dans des attentats-suicides (en 2006)

Exemple d'une ceinture explosive (en 2002).

Homme déguisé en femme pour commettre un attentat en Israël.
Pour Marc Sageman, le terrorisme palestinien diffère du djihad salafiste en termes de profil des terroristes67.

De 1988 à 2005, on dénombre 195 terroristes palestiniens dans 175 attentats-suicides en Israël. L'âge moyen des terroristes est de 22 ans avant et durant la seconde Intifada68. Selon Kimhi et Even la plupart des terroristes suicidés sont jeunes (80 % entre 17 et 23 ans), célibataires (93 %) et avec un plus haut niveau d'éducation que la moyenne palestinienne69. Yom et Saleh (2004) évaluent à 38 % le nombre d'étudiants universitaires ou gradués70. Claude Berrebi (2003) évalue à 55 % les suicidés ayant rejoint un institut académique70.

Les organisateurs des attentats sont généralement plus âgés, avec un âge moyen de 27,6 ans au moment de l’arrestation dans une étude de 201071. Ils ont également un plus haut niveau d'éducation que leurs recrues, selon Mali Soibelman (2004)72.

Moins de 10 % des terroristes palestiniens étaient
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Message par dany26 Mar 28 Nov - 10:46

Trop  longs  à lire  vos  messages!!
si c'était vraiment  un massacre comme  certains aimeraient  le faire croire

165300 appartements  détruits  à raison de 2 personnes  minimum   par appartement  cela ferait au moins 330600 morts!!
Alors   que  le Hamas  annonce seulement 20 000 morts  (à vérifier), en oubliant de  dire   le  nombres  de sauvages   morts   du Hamas , cela montre  que Israel a su faire   une guerre  propre,   en avertissant   les futures  cibles   pour pouvoir quitter   les lieux , donc ce n'est pas un massacre mais une guerre  propre !!  Je rappelle  que le Hammas (ces animaux  sauvages )  début  octobre   tuait  avec plaisir tout ce  qu'ils voyaient  !!!

Amicalement
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Message par dany26 Mar 28 Nov - 10:49

Vladimir de Volog a écrit:
dany26 a écrit:
Héloïse de Salm a écrit:ou y envoyer du gaz ?
pour endormir  afin de trier entre  les  otages  et les crapules !!
amicalement





Les    "crapule"  ou plutôt les criminels de guerre d'israel qui génocident le peuple palestinien, ça tu ne veux même pas le savoir, comme quoi, tu ne vaux avoir raison qu'à partir de ton idéologie mortifère.

Honte à toi.
voir mon dernier message, cela montre que ce n'est pas un génocide au contraire, les chiffres parlent

amicalement
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