Luttons plus que jamais contre l’islamophobie !
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Luttons plus que jamais contre l’islamophobie !
Le Prophète Muhammad a été attaqué dès le début de la Révélation. Il nous faut définir tout de suite la conception islamique de l’islam qui diffère de la conception chrétienne, où la religion (ou la religiosité) n’est dentifiée ni par un prophète, ni par une règle. L’islam se présente comme un acte de foi ; c’est la reconnaissance d’une adhésion consciente à l’Être suprême.
Pour les musulman-e-s, appréhender la dimension du Transcendant signifie se libérer de toute manifestation du contingent. On retrouve ainsi l’idée de la reconnaissance de l’Unique pour se libérer de tout ce qui relève des contingences de la vie ; reconnaître ce qu’Il est, c’est se libérer de toute soumission à ce qu’Il a créé : influences des être humains, modes, tensions personnelles, émotionnelles ou matérielles. L’islam se définit donc par cet état de reconnaissance.
Quand, au XVIIIème siècle, certains penseurs comme Montesquieu ou Voltaire commencent à s’intéresser à la question de l’islam, on les entend parler de « mahométans ». Cette appellation en soi est une grave erreur car elle fait référence, par analogie, à ce que l’on connaît pour le christianisme et le Christ. Or, dans la tradition musulmane, on se réclame d’un acte de reconnaissance du Créateur de tous les hommes, et non pas d’un être humain, même s’il est le modèle des musulmans, même s’il est celui qui va leur permettre de se rapprocher de Dieu. C’est un aspect fondamental, car ici le rapport du Créateur à sa Création est déplacé et se différencie de la conception chrétienne.
Certes, ces aspects peuvent paraître secondaires, voire des évidences, mais il faut savoir les dire dans un contexte qui a en quelque sorte enraciné dans l’inconscient collectif des représentations faussées qui remontent au Moyen Âge.
L’islam étant la dernière des religions, il ne pouvait manquer de susciter un courant d’hostilité qui, au cours de l’histoire, a revêtu des formes diverses : la force armée avec les expéditions militaires, les attaques par l’écriture, une législation ressentie comme agressive et discriminanteet enfin, les blasphèmes.
L’islam est d’abord attaqué par l’épée. Les Croisades débutent en 1095 pour se dérouler sur trois siècles, avec l’objectif de chasser les musulmans de la ville de Jérusalem. L’islam sort finalement renforcé de cette épreuve, avec la constitution de l’Empire ottoman qui va embrasser le Proche-Orient, l’Europe des Balkans, l’Afrique du Nord et une bonne partie de l’Europe de l’Est.
L’islam est ensuite attaqué par la plume, avec des écrits comme « la Chanson de Roland » (l’auteur représente l’islam comme le grand ennemi de la chrétienté), « la divine Comédie » de Dante. Dans la croisade intellectuelle qui se poursuit, des figures de la littérature se distinguent. Citons en vrac Pascal (dans ses pensées, on trouve le chapitre : « contre Mahomet »), Voltaire (avec son « le Fanatisme ou Mahomet le Prophète »), Salman Rushdie et les fameux « Versets sataniques », Michel Onfray pour qui « l’islam est un problème », etc.
La législation va même être utilisée contre l’islam. En France, c’est la loi de 2004, appelée pudiquement « [url=http://www.legifrance.gouv.fr/Paul Duke le magnifique/common/Paul Duke le magnifique.jsp?numJO=0&dateJO=20040317&numTexte=1&pageDebut=05190&pageFin=]loi encadrant le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse dans les écoles, collèges et lycées publics[/url] », qui interdit de facto le port du voile islamique, dénoncé comme symbole d’oppression, de soumission, de manque de respect à l’égard de de la femme. C'est ainsi que de jeunes musulmanes qui se couvraient la tête ont été exclues de leurs écoles alors que certaines de leurs camarades y sont toujours admises avec des tenues dénudant le nombril. Comment peut-on imaginer que l’imposition du dévoilement pour rester scolarisée puisse se dérouler sans provoquer un sentiment de négation, de mépris et d’humiliation alors que, dans la plupart des établissements, les petites croix portées en pendentifs sont tolérées (car hypocritement considérées comme « non ostentatoires ») ? Les témoignages présents dans le livre « les Filles voilées parlent », paru en 2008, sont significatifs.
Les derniers dérapages de Charlie hebdo ont constitué en quelque sorte la cerise sur le gâteau. Olivier Cyran (qui a travaillé de 1992 à 2001 à la direction de l’hebdomadaire satirique) n’y va pas par quatre chemins. « Le pilonnage obsessionnel des musulmans auquel Charlie hebdo se livre depuis une grosse dizaine d’années a des effets tout à fait concrets. Il a puissamment contribué à répandre dans l’opinion « de gauche » l’idée que l’islam est un « problème » majeur de la société française. Que rabaisser les musulmans n’est plus un privilège de l’extrême-droite », mais un droit à l’impertinence sanctifié par la laïcité, la république, le « vivre ensemble ». Et même, ne soyons pas pingres sur les alibis, par les femmes – étant largement admis aujourd’hui que l’exclusion d’une gamine voilée relève non d’une discrimination stupide, mais d’un féminisme de bon aloi consistant à s’acharner sur celle que l’on prétend libérer. Drapés dans ces nobles intentions qui flattent leur ignorance et les exonèrent de tout scrupule, voilà que des gens qui nous étaient proches et que l’on croyait sains d’esprit se mettent brusquement à débonder des crétineries racistes. À chacun ses références : la Journée de la Jupe, Elisabeth Badinter, Alain Finkielkraut, Caroline Fourest, Pascal Bruckner, Manuel Valls, Marine Le Pen ou combien d’autres, il y en a pour tous les goûts et toutes les « sensibilités ». Mais il est rare que Charlie hebdo ne soit pas cité à l’appui de la règle d’or qui autorise à dégueuler sur les musulmans. […] Ils ne manquent jamais de se récrier quand on les chope en flag : mais enfin, on a bien le droit de se moquer des religions ! Pas d’amalgame entre la critique légitime de l’islam et le racisme anti-arabes ! ». Olivier Cyran a écrit ce texte en décembre 2013, soit à peine plus d’un an avant l’attentat qui a décimé la direction de Charlie hebdo.
Bien entendu, on n’aura pas échappé à une récupération politique de cette affaire. Les débats médiatiques et politiques n’ont eu de cesse de stigmatiser ces dernières années les musulmans en les amalgamant fréquemment à l’intégrisme, au djihadisme, au terrorisme, etc. Pourtant, les frères Kouachi et Coulibaly ne sont pas la production d’un produit étranger ou d’un certain islam (toutes les explications exclusives à une communauté sont inévitablement racistes). Ils sont au contraire le résultat des carences, des inégalités, des humiliations et des contradictions de la société française. Alors qu’un arsenal juridique impressionnant forme le dispositif français de lutte contre l’antisémitisme, alors que les formations de la droite extrême ont remplacé celui-ci par l’islamophobie, alors que les grands partis de droite et de gauche laissent régulièrement percer leur haine de l’islam et défendent les mesures prises par l’État (au nom de la laïcité ou de la défense des femmes), ce racisme ne rencontre pas la riposte qu’il mérite.
Pour les musulman-e-s, appréhender la dimension du Transcendant signifie se libérer de toute manifestation du contingent. On retrouve ainsi l’idée de la reconnaissance de l’Unique pour se libérer de tout ce qui relève des contingences de la vie ; reconnaître ce qu’Il est, c’est se libérer de toute soumission à ce qu’Il a créé : influences des être humains, modes, tensions personnelles, émotionnelles ou matérielles. L’islam se définit donc par cet état de reconnaissance.
Quand, au XVIIIème siècle, certains penseurs comme Montesquieu ou Voltaire commencent à s’intéresser à la question de l’islam, on les entend parler de « mahométans ». Cette appellation en soi est une grave erreur car elle fait référence, par analogie, à ce que l’on connaît pour le christianisme et le Christ. Or, dans la tradition musulmane, on se réclame d’un acte de reconnaissance du Créateur de tous les hommes, et non pas d’un être humain, même s’il est le modèle des musulmans, même s’il est celui qui va leur permettre de se rapprocher de Dieu. C’est un aspect fondamental, car ici le rapport du Créateur à sa Création est déplacé et se différencie de la conception chrétienne.
Certes, ces aspects peuvent paraître secondaires, voire des évidences, mais il faut savoir les dire dans un contexte qui a en quelque sorte enraciné dans l’inconscient collectif des représentations faussées qui remontent au Moyen Âge.
L’islam étant la dernière des religions, il ne pouvait manquer de susciter un courant d’hostilité qui, au cours de l’histoire, a revêtu des formes diverses : la force armée avec les expéditions militaires, les attaques par l’écriture, une législation ressentie comme agressive et discriminanteet enfin, les blasphèmes.
L’islam est d’abord attaqué par l’épée. Les Croisades débutent en 1095 pour se dérouler sur trois siècles, avec l’objectif de chasser les musulmans de la ville de Jérusalem. L’islam sort finalement renforcé de cette épreuve, avec la constitution de l’Empire ottoman qui va embrasser le Proche-Orient, l’Europe des Balkans, l’Afrique du Nord et une bonne partie de l’Europe de l’Est.
L’islam est ensuite attaqué par la plume, avec des écrits comme « la Chanson de Roland » (l’auteur représente l’islam comme le grand ennemi de la chrétienté), « la divine Comédie » de Dante. Dans la croisade intellectuelle qui se poursuit, des figures de la littérature se distinguent. Citons en vrac Pascal (dans ses pensées, on trouve le chapitre : « contre Mahomet »), Voltaire (avec son « le Fanatisme ou Mahomet le Prophète »), Salman Rushdie et les fameux « Versets sataniques », Michel Onfray pour qui « l’islam est un problème », etc.
La législation va même être utilisée contre l’islam. En France, c’est la loi de 2004, appelée pudiquement « [url=http://www.legifrance.gouv.fr/Paul Duke le magnifique/common/Paul Duke le magnifique.jsp?numJO=0&dateJO=20040317&numTexte=1&pageDebut=05190&pageFin=]loi encadrant le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse dans les écoles, collèges et lycées publics[/url] », qui interdit de facto le port du voile islamique, dénoncé comme symbole d’oppression, de soumission, de manque de respect à l’égard de de la femme. C'est ainsi que de jeunes musulmanes qui se couvraient la tête ont été exclues de leurs écoles alors que certaines de leurs camarades y sont toujours admises avec des tenues dénudant le nombril. Comment peut-on imaginer que l’imposition du dévoilement pour rester scolarisée puisse se dérouler sans provoquer un sentiment de négation, de mépris et d’humiliation alors que, dans la plupart des établissements, les petites croix portées en pendentifs sont tolérées (car hypocritement considérées comme « non ostentatoires ») ? Les témoignages présents dans le livre « les Filles voilées parlent », paru en 2008, sont significatifs.
Les derniers dérapages de Charlie hebdo ont constitué en quelque sorte la cerise sur le gâteau. Olivier Cyran (qui a travaillé de 1992 à 2001 à la direction de l’hebdomadaire satirique) n’y va pas par quatre chemins. « Le pilonnage obsessionnel des musulmans auquel Charlie hebdo se livre depuis une grosse dizaine d’années a des effets tout à fait concrets. Il a puissamment contribué à répandre dans l’opinion « de gauche » l’idée que l’islam est un « problème » majeur de la société française. Que rabaisser les musulmans n’est plus un privilège de l’extrême-droite », mais un droit à l’impertinence sanctifié par la laïcité, la république, le « vivre ensemble ». Et même, ne soyons pas pingres sur les alibis, par les femmes – étant largement admis aujourd’hui que l’exclusion d’une gamine voilée relève non d’une discrimination stupide, mais d’un féminisme de bon aloi consistant à s’acharner sur celle que l’on prétend libérer. Drapés dans ces nobles intentions qui flattent leur ignorance et les exonèrent de tout scrupule, voilà que des gens qui nous étaient proches et que l’on croyait sains d’esprit se mettent brusquement à débonder des crétineries racistes. À chacun ses références : la Journée de la Jupe, Elisabeth Badinter, Alain Finkielkraut, Caroline Fourest, Pascal Bruckner, Manuel Valls, Marine Le Pen ou combien d’autres, il y en a pour tous les goûts et toutes les « sensibilités ». Mais il est rare que Charlie hebdo ne soit pas cité à l’appui de la règle d’or qui autorise à dégueuler sur les musulmans. […] Ils ne manquent jamais de se récrier quand on les chope en flag : mais enfin, on a bien le droit de se moquer des religions ! Pas d’amalgame entre la critique légitime de l’islam et le racisme anti-arabes ! ». Olivier Cyran a écrit ce texte en décembre 2013, soit à peine plus d’un an avant l’attentat qui a décimé la direction de Charlie hebdo.
Bien entendu, on n’aura pas échappé à une récupération politique de cette affaire. Les débats médiatiques et politiques n’ont eu de cesse de stigmatiser ces dernières années les musulmans en les amalgamant fréquemment à l’intégrisme, au djihadisme, au terrorisme, etc. Pourtant, les frères Kouachi et Coulibaly ne sont pas la production d’un produit étranger ou d’un certain islam (toutes les explications exclusives à une communauté sont inévitablement racistes). Ils sont au contraire le résultat des carences, des inégalités, des humiliations et des contradictions de la société française. Alors qu’un arsenal juridique impressionnant forme le dispositif français de lutte contre l’antisémitisme, alors que les formations de la droite extrême ont remplacé celui-ci par l’islamophobie, alors que les grands partis de droite et de gauche laissent régulièrement percer leur haine de l’islam et défendent les mesures prises par l’État (au nom de la laïcité ou de la défense des femmes), ce racisme ne rencontre pas la riposte qu’il mérite.
Capitaine Martin
http://www.resistance-politique.fr/article-luttons-plus-que-jamais-contre-l-islamophobie-125435258.html
Résistance- Touriste
- Messages : 10
Date d'inscription : 15/07/2014
Re: Luttons plus que jamais contre l’islamophobie !
Autrement dit l'Islam a toujours été "attaqué" et se place en victime expiatoire des autres religions !
Absurdité ! Mahomet et ses "guerriers d'Allah" ont dès l'origine, voulu imposer l'Islam par la force du sabre (bes'sif en arabe) en conquérants impérialistes ! La Perse, la Palestine, la Grèce, l'Egypte, l'Afrique du Nord, l'Espagne, la France...
C'est la reconquista qui a libéré l'Espagne des "Maures" islamistes et les Croisades ont eu pour objectif de délivrer les Chrétiens de Palestine et Jérusalem !
Alors qu'on arrête de nous bassiner avec cet Islam, religion de Paix, de Tolérance et d'Amour !
Absurdité ! Mahomet et ses "guerriers d'Allah" ont dès l'origine, voulu imposer l'Islam par la force du sabre (bes'sif en arabe) en conquérants impérialistes ! La Perse, la Palestine, la Grèce, l'Egypte, l'Afrique du Nord, l'Espagne, la France...
C'est la reconquista qui a libéré l'Espagne des "Maures" islamistes et les Croisades ont eu pour objectif de délivrer les Chrétiens de Palestine et Jérusalem !
Alors qu'on arrête de nous bassiner avec cet Islam, religion de Paix, de Tolérance et d'Amour !
El seductor- Maître
- Messages : 2452
Date d'inscription : 04/07/2013
Localisation : Avignon
Re: Luttons plus que jamais contre l’islamophobie !
El Reductor scripsit, ah,ah, ah...
Metallo- Touriste
- Messages : 3
Date d'inscription : 18/02/2015
Re: Luttons plus que jamais contre l’islamophobie !
La religion musulmane fait l'objet d'un profond rejet de la part des Français
Re: Luttons plus que jamais contre l’islamophobie !
http://libertyvox.com/article.php?id=519
Les épines de la rose fanée
Immigration, Islam, André Dufour en appelle au principe de précaution.
Que faire prioritairement lorsque périodiquement les féroces soldats de Mahomet viennent jusque dans nos bras égorger pieusement nos fils, nos compagnes et s’apprêtent à récidiver ?
Au plan national le gouvernement socialiste, à peine installé, n’a rien trouvé de plus urgent que d’instaurer le mariage pour tous ; il est vrai que c’est plus facile que de créer des emplois pour résorber le chômage, et plus facile que de prendre le risque de stigmatiser les «jeunes» désoeuvrés qui ont quelque peu pris la place de l’électorat ouvrier.
Plus récemment, sans doute en réaction aux massacres de Charlie Hebdo et de l’Hypercacher, les élus français et européens, toutes couleurs confondues, ont trouvé la parade infaillible à la menace terroriste : l’étiquetage des légumes, fleurs, fruits importés d’Israël, produits dans les implantations contestées. Un port de l’étoile jaune en quelque sorte... Mais ne le leur dites pas, vous leur ferez de la peine alors qu’ils se croient et se proclament bruyamment antiracistes.
Le résultat ne s’est pas fait attendre, puisque le jour même de l’entrée en vigueur de cette mesure anti-israélienne, l’islam en éruption en a fait payer le prix aux spectateurs du Stade de France, du Bataclan et aux consommateurs des bistrots parisiens. Mais consolons nous, les assaillants sont Français et Belges. C’est à cela que ressemble la «Chance pour la France» (et pour la Belgique bien entendu). Inutile donc d’envoyer notre porte-avions au large de la Syrie puisque c’est une guerre franco-française... c’est du côté de la Seine-Saint-Denis et de Molenbeeck que nos «compatriotes» «européens» nichent.
Comme quoi, gouverner c’est prévoir. C’est donc une qualité élémentaire des hommes et des femmes qui font carrière dans la politique. Vient en même temps une bonne connaissance de l’Histoire et l’aptitude d’en tirer la leçon. Et ne parlons pas de la probité, du sens de l’honneur, de l’incorruptibilité que nous sommes en droit d’attendre de ceux qui sollicitent notre suffrage. De ce côté là, on peut difficilement croire que nous avons été et sommes gâtés.
On peut difficilement croire, par exemple, que Giscard d’Estaing réunissait ce minimum de qualités en ouvrant nos frontières, sous couvert de «regroupement familial», à une immigration de peuplement alors que nous sortions des 30 glorieuses, que la reconstruction se terminait, que les usines n’embauchaient plus et que les pays d’émigration, majoritairement musulmans, étaient en pleine explosion démographique. Une telle immigration, contrairement à celles qui l’ont précédée au cours de notre Histoire, ne pouvait que transformer la France «une et indivisible» en territoire de deux nations, la française et la musulmane. Qu’on ne vienne pas nous raconter que «Musulman» c’est une religion; par delà quelques différences liées à leur origine géographique, et contrairement aux habitants de culture chrétienne, les Musulmans se déterminent et s’identifient d’abord par leur religion qui est en même temps une idéologie. C’est leur droit en tant qu’individus, mais un homme qui aspire à gouverner un pays doit le savoir, en prévoir les conséquences, en tenir compte dans ses choix politiques et en assumer la responsabilité face aux citoyens qui l’ont élu.
Or, les présidents qui se sont entretemps succédés ont non seulement maintenu cette politique imbécile et irresponsable, mais ont tout fait, par des avantages sociaux parfois exorbitants, pour encourager cette immigration, souvent frauduleuse, sous couvert de «droits de l’homme», de «non discrimination» ou d’un «antiracisme» détourné de son sens.
Anti racisme : que de sottises, que d’analogies malhonnêtes ont été dites et faites par les avocats, pas toujours désintéressés, de cette immigration diluvienne qui, par endroits, tourne effectivement au «remplacement» de population. Ne comparent-ils pas, par exemple, le flot des «réfugiés» ou «migrants», qui se ruent à l’assaut des frontières de l’U.E, aux Juifs de naguère qui, fuyant l’antisémitisme dans leurs pays d’Europe centrale et les violences du régime nazi d’avant guerre, ne trouvaient refuge dans aucun pays et, de ce fait, furent exterminés. Ce sentiment de culpabilité que les avocats de l’immigration cultivent en faveur des migrants, majoritairement musulmans, est particulièrement «nauséeux» (adjectif qu’ils affectionnent). Rappelons leur que la quasi totalité des propos, des écrits, des actes et des violences antisémites que nous connaissons en France sont imputables à l’immigration prétendument «discriminée».
Rappelons leur aussi que les Juifs ne sont pas la seule cible du racisme, les Français, chrétiens, «blancs», et généralement les non-musulmans, restent une cible de cette haine, et aucune association antiraciste, pourtant subventionnées à cette fin, n’engage de poursuites contre les racistes issus de cette population.
Alors, pour revenir à cet amalgame « réfugiés juifs - réfugiés musulmans», rappelons que les Juifs persécutés, quand ils étaient accueillis dans un pays, on ne connaissait pas de terrorisme juif, on n’entendait pas parler de quartiers inaccessibles aux forces de l’ordre, aux pompiers, on n’entendait pas parler de délinquance, de revendications d’ordre religieux dans les hôpitaux, dans les écoles, ils étaient simplement heureux d’être accueillis dans un pays où ils pouvaient en toute quiétude élever leurs enfants et, dans les synagogues en France, les Juifs pratiquants bénissaient solennellement la République Française et le Peuple Français.
Alors que ce sont les non-musulmans (Chrétiens, Yazidis et autres minorités) qui sont discriminés et persécutés dans les pays au pouvoir musulman, ce sont des Musulmans, majoritairement masculins, qui se ruent à l’assaut de l’U.E en direction des pays socialement les plus généreux… Quand on voit figurer parmi ces réfugiés «de Syrie» des Albanais et des Kosovars, on peut se poser des questions. Et quand j’apprends que quelques djihadistes que nous aurons à combattre se sont glissés dans la foule de migrants, j’en appelle au principe de précaution qu’on applique en ce moment à la volaille de France où sévit la grippe aviaire. Et pourtant, ces volailles feront moins de morts que les guerriers musulmans.
© André Dufour pour LibertyVox
Les épines de la rose fanée
Immigration, Islam, André Dufour en appelle au principe de précaution.
Que faire prioritairement lorsque périodiquement les féroces soldats de Mahomet viennent jusque dans nos bras égorger pieusement nos fils, nos compagnes et s’apprêtent à récidiver ?
Au plan national le gouvernement socialiste, à peine installé, n’a rien trouvé de plus urgent que d’instaurer le mariage pour tous ; il est vrai que c’est plus facile que de créer des emplois pour résorber le chômage, et plus facile que de prendre le risque de stigmatiser les «jeunes» désoeuvrés qui ont quelque peu pris la place de l’électorat ouvrier.
Plus récemment, sans doute en réaction aux massacres de Charlie Hebdo et de l’Hypercacher, les élus français et européens, toutes couleurs confondues, ont trouvé la parade infaillible à la menace terroriste : l’étiquetage des légumes, fleurs, fruits importés d’Israël, produits dans les implantations contestées. Un port de l’étoile jaune en quelque sorte... Mais ne le leur dites pas, vous leur ferez de la peine alors qu’ils se croient et se proclament bruyamment antiracistes.
Le résultat ne s’est pas fait attendre, puisque le jour même de l’entrée en vigueur de cette mesure anti-israélienne, l’islam en éruption en a fait payer le prix aux spectateurs du Stade de France, du Bataclan et aux consommateurs des bistrots parisiens. Mais consolons nous, les assaillants sont Français et Belges. C’est à cela que ressemble la «Chance pour la France» (et pour la Belgique bien entendu). Inutile donc d’envoyer notre porte-avions au large de la Syrie puisque c’est une guerre franco-française... c’est du côté de la Seine-Saint-Denis et de Molenbeeck que nos «compatriotes» «européens» nichent.
Comme quoi, gouverner c’est prévoir. C’est donc une qualité élémentaire des hommes et des femmes qui font carrière dans la politique. Vient en même temps une bonne connaissance de l’Histoire et l’aptitude d’en tirer la leçon. Et ne parlons pas de la probité, du sens de l’honneur, de l’incorruptibilité que nous sommes en droit d’attendre de ceux qui sollicitent notre suffrage. De ce côté là, on peut difficilement croire que nous avons été et sommes gâtés.
On peut difficilement croire, par exemple, que Giscard d’Estaing réunissait ce minimum de qualités en ouvrant nos frontières, sous couvert de «regroupement familial», à une immigration de peuplement alors que nous sortions des 30 glorieuses, que la reconstruction se terminait, que les usines n’embauchaient plus et que les pays d’émigration, majoritairement musulmans, étaient en pleine explosion démographique. Une telle immigration, contrairement à celles qui l’ont précédée au cours de notre Histoire, ne pouvait que transformer la France «une et indivisible» en territoire de deux nations, la française et la musulmane. Qu’on ne vienne pas nous raconter que «Musulman» c’est une religion; par delà quelques différences liées à leur origine géographique, et contrairement aux habitants de culture chrétienne, les Musulmans se déterminent et s’identifient d’abord par leur religion qui est en même temps une idéologie. C’est leur droit en tant qu’individus, mais un homme qui aspire à gouverner un pays doit le savoir, en prévoir les conséquences, en tenir compte dans ses choix politiques et en assumer la responsabilité face aux citoyens qui l’ont élu.
Or, les présidents qui se sont entretemps succédés ont non seulement maintenu cette politique imbécile et irresponsable, mais ont tout fait, par des avantages sociaux parfois exorbitants, pour encourager cette immigration, souvent frauduleuse, sous couvert de «droits de l’homme», de «non discrimination» ou d’un «antiracisme» détourné de son sens.
Anti racisme : que de sottises, que d’analogies malhonnêtes ont été dites et faites par les avocats, pas toujours désintéressés, de cette immigration diluvienne qui, par endroits, tourne effectivement au «remplacement» de population. Ne comparent-ils pas, par exemple, le flot des «réfugiés» ou «migrants», qui se ruent à l’assaut des frontières de l’U.E, aux Juifs de naguère qui, fuyant l’antisémitisme dans leurs pays d’Europe centrale et les violences du régime nazi d’avant guerre, ne trouvaient refuge dans aucun pays et, de ce fait, furent exterminés. Ce sentiment de culpabilité que les avocats de l’immigration cultivent en faveur des migrants, majoritairement musulmans, est particulièrement «nauséeux» (adjectif qu’ils affectionnent). Rappelons leur que la quasi totalité des propos, des écrits, des actes et des violences antisémites que nous connaissons en France sont imputables à l’immigration prétendument «discriminée».
Rappelons leur aussi que les Juifs ne sont pas la seule cible du racisme, les Français, chrétiens, «blancs», et généralement les non-musulmans, restent une cible de cette haine, et aucune association antiraciste, pourtant subventionnées à cette fin, n’engage de poursuites contre les racistes issus de cette population.
Alors, pour revenir à cet amalgame « réfugiés juifs - réfugiés musulmans», rappelons que les Juifs persécutés, quand ils étaient accueillis dans un pays, on ne connaissait pas de terrorisme juif, on n’entendait pas parler de quartiers inaccessibles aux forces de l’ordre, aux pompiers, on n’entendait pas parler de délinquance, de revendications d’ordre religieux dans les hôpitaux, dans les écoles, ils étaient simplement heureux d’être accueillis dans un pays où ils pouvaient en toute quiétude élever leurs enfants et, dans les synagogues en France, les Juifs pratiquants bénissaient solennellement la République Française et le Peuple Français.
Alors que ce sont les non-musulmans (Chrétiens, Yazidis et autres minorités) qui sont discriminés et persécutés dans les pays au pouvoir musulman, ce sont des Musulmans, majoritairement masculins, qui se ruent à l’assaut de l’U.E en direction des pays socialement les plus généreux… Quand on voit figurer parmi ces réfugiés «de Syrie» des Albanais et des Kosovars, on peut se poser des questions. Et quand j’apprends que quelques djihadistes que nous aurons à combattre se sont glissés dans la foule de migrants, j’en appelle au principe de précaution qu’on applique en ce moment à la volaille de France où sévit la grippe aviaire. Et pourtant, ces volailles feront moins de morts que les guerriers musulmans.
© André Dufour pour LibertyVox
Re: Luttons plus que jamais contre l’islamophobie !
http://www.saphirnews.com/LibeRacisme-reponse-a-une-chronique-islamophobe-qui-choque_a21697.html
#LibéRacisme, réponse à une chronique islamophobe qui choque
Rédigé par Hanan Ben Rhouma | Mercredi 9 Décembre 2015
#LibéRacisme, réponse à une chronique islamophobe qui choque
« La femme voilée du métro. » Ce fail paru sur Libération lundi 7 décembre a suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux. La chronique, qui décrit le trajet d’une femme en « abaya couleur corbeau » sur la ligne 4, celle qui « coupe la jugulaire de la capitale dans la peine », est jugée islamophobe et sexiste.
Et pour cause : la femme en question est présentée comme « la sœur désolée et désolante des beurettes sonores et tapageuses qui égaient les soirées RATP » et dont les « abominables pervers de l’Occident décadent » ne rêveraient « paraît-il, que de dénuder ce corps réservé à un seigneur et maître, réel ou spirituel, qui tient ses pouvoirs d'accaparement du Dieu unique à la féroce jalousie ».
Plus encore, la jeune femme, qu’il place dans la catégorie des « asservies volontaires », est grimée en supposée terroriste, avec un sac qui pourrait être « farci de TNT ». « Si l’œil du voisin de strapontin se fait inquisiteur, ce n’est pas pour pincer le bourrelet charmeur mais pour palper la possibilité d’une ceinture de chasteté explosive », lit-on encore.
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La chronique, présentée comme « une recension des craintes réelles et fantasmées comme des répulsions laïques déclenchées par une passagère dans une rampe d'après-attentats », est signée Luc Le Vaillant qui se trouve être le responsable de la rubrique Portraits. Face aux critiques, le directeur du journal Laurent Joffrin – remarqué pour son billet élogieux fin novembre en faveur dudit imam de Drancy Hassen Chalghoumi, « surtout critiqué par les intégristes » - a réagi mardi 8 décembre, en estimant que « l'accusation de racisme ou de sexisme qui court ici et là est évidemment ridicule quand on connaît un tant soit peu notre chroniqueur et notre journal ».
L’auteur « a mis en scène des fantasmes et des inquiétudes qui courent dans la société » et son billet est « restitution littéraire et ironique de préjugés et d’angoisses qu’il se reproche lui-même, comme il l’écrit, d’avoir ressentis ». Les chroniques « n’engagent pas le journal au même degré qu’un éditorial ou un article d’information », précise-t-il. « Si des lecteurs ont été blessés par ce texte, nous en sommes désolés. »
De nombreux journalistes ont en parallèle fait part de leur désapprobation sur le contenu de la chronique, par le biais de la Société des journalistes et du personnel de Libération (SJPL). Certains se sont offusqués sur les réseaux sociaux du hashtag tendance #LibéRacisme qui tend à associer toute la rédaction aux propos d'un auteur qui se revendique volontiers « islamophobe », comme « cathophobe » et « judéophobe ». « En un mot, je suis religiophobe. C’est mon côté Femen… », avait-il signé en août 2013 dans une chronique appelé « Islamophobie voltairienne ». Des mots répétés dans un billet après les attentats de janvier où il déclare en vouloir aux musulmans même s'il sait qu'ils n'y sont pour rien dans ces événements... Ce qui n'empêche pas de l'écrire dans sa « Lettre à un musulman pratiquant ».
La chronique sur « la femme voilée du métro » demeure toujours en ligne, sans précisions particulières apportées en amont ou en fin de texte après la polémique, constate-t-on mercredi matin.* Si une chronique d'opinion engage effectivement davantage l'auteur que le journal, ce dernier a tout de même des responsabilités : celui de ne pas accepter des tribunes qui font le lit des amalgames et du racisme.
*Mise à jour : La présentation a été davantage mise en exergue.
#LibéRacisme, réponse à une chronique islamophobe qui choque
Rédigé par Hanan Ben Rhouma | Mercredi 9 Décembre 2015
#LibéRacisme, réponse à une chronique islamophobe qui choque
« La femme voilée du métro. » Ce fail paru sur Libération lundi 7 décembre a suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux. La chronique, qui décrit le trajet d’une femme en « abaya couleur corbeau » sur la ligne 4, celle qui « coupe la jugulaire de la capitale dans la peine », est jugée islamophobe et sexiste.
Et pour cause : la femme en question est présentée comme « la sœur désolée et désolante des beurettes sonores et tapageuses qui égaient les soirées RATP » et dont les « abominables pervers de l’Occident décadent » ne rêveraient « paraît-il, que de dénuder ce corps réservé à un seigneur et maître, réel ou spirituel, qui tient ses pouvoirs d'accaparement du Dieu unique à la féroce jalousie ».
Plus encore, la jeune femme, qu’il place dans la catégorie des « asservies volontaires », est grimée en supposée terroriste, avec un sac qui pourrait être « farci de TNT ». « Si l’œil du voisin de strapontin se fait inquisiteur, ce n’est pas pour pincer le bourrelet charmeur mais pour palper la possibilité d’une ceinture de chasteté explosive », lit-on encore.
Un auteur qui se revendique « religiophobe »
Choqués par des extraits de la Bible qu'ils prennent pour le Coran (vidéo)
Quand une chaîne de supermarchés renonce au halal à cause de l'islamophobie
Jésus et l’islam, la série événement sur Arte
Régionales : une percée électorale encourageante pour l’UDMF
La déchéance de nationalité : l'égalité des Français en question
La chronique, présentée comme « une recension des craintes réelles et fantasmées comme des répulsions laïques déclenchées par une passagère dans une rampe d'après-attentats », est signée Luc Le Vaillant qui se trouve être le responsable de la rubrique Portraits. Face aux critiques, le directeur du journal Laurent Joffrin – remarqué pour son billet élogieux fin novembre en faveur dudit imam de Drancy Hassen Chalghoumi, « surtout critiqué par les intégristes » - a réagi mardi 8 décembre, en estimant que « l'accusation de racisme ou de sexisme qui court ici et là est évidemment ridicule quand on connaît un tant soit peu notre chroniqueur et notre journal ».
L’auteur « a mis en scène des fantasmes et des inquiétudes qui courent dans la société » et son billet est « restitution littéraire et ironique de préjugés et d’angoisses qu’il se reproche lui-même, comme il l’écrit, d’avoir ressentis ». Les chroniques « n’engagent pas le journal au même degré qu’un éditorial ou un article d’information », précise-t-il. « Si des lecteurs ont été blessés par ce texte, nous en sommes désolés. »
De nombreux journalistes ont en parallèle fait part de leur désapprobation sur le contenu de la chronique, par le biais de la Société des journalistes et du personnel de Libération (SJPL). Certains se sont offusqués sur les réseaux sociaux du hashtag tendance #LibéRacisme qui tend à associer toute la rédaction aux propos d'un auteur qui se revendique volontiers « islamophobe », comme « cathophobe » et « judéophobe ». « En un mot, je suis religiophobe. C’est mon côté Femen… », avait-il signé en août 2013 dans une chronique appelé « Islamophobie voltairienne ». Des mots répétés dans un billet après les attentats de janvier où il déclare en vouloir aux musulmans même s'il sait qu'ils n'y sont pour rien dans ces événements... Ce qui n'empêche pas de l'écrire dans sa « Lettre à un musulman pratiquant ».
La chronique sur « la femme voilée du métro » demeure toujours en ligne, sans précisions particulières apportées en amont ou en fin de texte après la polémique, constate-t-on mercredi matin.* Si une chronique d'opinion engage effectivement davantage l'auteur que le journal, ce dernier a tout de même des responsabilités : celui de ne pas accepter des tribunes qui font le lit des amalgames et du racisme.
*Mise à jour : La présentation a été davantage mise en exergue.
Re: Luttons plus que jamais contre l’islamophobie !
https://blogs.mediapart.fr/mustapha-cherif/blog/050216/la-crise-du-monde-moderne-l-islam-et-les-intellectuels-fourvoyes
La crise du monde moderne, l’islam et les intellectuels fourvoyés
5 févr. 2016
Par Mustapha Cherif
Blog : Le blog de Mustapha Cherif
Des chercheurs tentent de répondre à la crise du monde moderne. Nous vivons une fin de civilisation. Une autre modernité attend d’être pensée. Pour identifier et relever les défis complexes de notre temps et sortir des diversions et fourvoiements, le dialogue entre l'Occident et l'islam est-il une voie?
La crise du monde moderne,
l’islam et les intellectuels fourvoyés
Par Mustapha Cherif
Des chercheurs tentent de répondre à la crise du monde moderne, en multipliant les concepts : « postmodernité », « transmodernité », « deuxième modernité», «hyper-modernité ». Nous vivons une fin de civilisation. Pour pouvoir identifier et relever les défis complexes de notre temps, il faut dialoguer. Une nouvelle modernité est le défi pour les intellectuels d’Orient et d’Occident.
Qu’appelle t-on modernité ? Telle qu’elle existe, elle est ambivalente. Elle produit du progrès, de l’efficience, de l’émancipation, mais favorise des iniquités, des déséquilibres et des violences. La modernité depuis trois siècles se fonde principalement sur trois critères : la raison instrumentale, pratiquée comme technoscience, le capitalisme mis en œuvre comme libéralisme et la sécularisation, areligieuse, voire antireligieuse.
Le choc des civilisations, une diversion
Alors que les civilisations sont liées et que le dialogue est la voie pour faire lien et relever les défis, il y a un quart de siècle, Francis Fukuyama dans « La fin de l’histoire » décrivait cyniquement l’islam comme un « grain de sable » qui empêche l’hégémonie du libéralisme marchand et Samuel Huntington parlait de « Choc des civilisations ». Pourquoi cet acharnement ?
L’islam représente la version du monde qui résiste à la sortie de la religion de la vie et à la marchandisation du monde ; même si des régimes «islamiques» s’engouffrent dans le libéralisme sauvage et que des dérives dramatiques, fabriquées et amplifiées, le fondamentalisme violent, prolifèrent. Comme l’a dénoncé L’Émir Abdelkader l’Algérien : «Le musulman est parfois une manifestation contre sa religion. » Les pays musulmans doivent se remettre en cause et assumer leurs responsabilités pour reprendre une place digne dans le monde.
Les principes bien compris de l’islam peuvent contribuer à faire face aux défis et non à susciter le désordre et l’obscurantisme. A juste titre, Jacques Derrida écrit : « L’islamisme n’est pas l’islam, ne jamais l’oublier » et Jacques Berque « L’islamisme est contre l’islam ». Le dénigrement de l’islam est une diversion et un fonds de commerce. C’est une islamophobie ancienne, un orientalisme débridé, comme l’a démontré Edward Saïd. L’islam a orienté vers le vrai, dialogué avec les civilisations de l’antiquité, produit une civilisation universelle et contribué à la renaissance européenne. Notre temps actuel obscur ne peut occulter mille ans de luminosité et de scientificité.
Alors que nous avons besoin les uns des autres pour rouvrir l’horizon, préserver les acquis, corriger les dérives et rechercher une civilisation universelle, l’islamophobie, diversion aux impasses de notre temps, bat son plein. De nombreux pouvoirs détournent le mécontentement de leurs populations contre d’autres. Diviser pour régner est une vielle recette. La fabrique de l’ennemi interne ou externe, le bouc-émissaire, a toujours fait des ravages.
Aujourd’hui, au cœur de la crise permanente et du non règlement de la question palestinienne symbole du recul du droit et des murs érigés, la politique islamophobe en est le prolongement. Des intellectuels, sans certification en matière de théologie musulmane, prétendent parler en islamologues. Ils tentent de faire croire que le Coran et le Prophète sont antimodernes.
Combattre le fanatisme, critiquer la religion en elle-même et passer au crible la tradition pour chercher à comprendre, ou réformer, est légitime. Cependant, sciemment, les islamophobes ne discernent pas entre les sources fondatrices et les lectures arbitraires, entre la révélation et les constructions humaines.
Le Coran appelle à penser et à s’opposer à son instrumentalisation : « Ne réfléchissez-vous donc pas? » (6-122.) Cela implique de ne pas l’aborder comme une archive morte, ni de voir en lui, de façon choquante, contre toute vérité historique et scripturaire, une essence du fanatisme. Ni Descartes, ni Voltaire, ni Marx n’ont cultivé cet amalgame, tout en sachant que la religion peut devenir une borne.
Lire le Coran à la lumière de l’évolution, énoncer et renouer avec la pensée libre est vital. D’autant que l’instrumentalisation arbitraire de versets, qui appellent à l’effort, à l’usage de la force et à la légitime défense, induit des contre-sens et des comportements déviants. Cela a pour conséquence des tragédies.
Des adresses au monde entier, par des savants musulmans, existent pour contrebalancer la propagande des fondamentalistes et celle des islamophobes. Mais leur visibilité est faible.La propagande islamophobe, expression d’un vide de la pensée et d’une stratégie de diversion, cache les impasses politiques, les situations critiques, les dysfonctionnement du vivre ensemble national et mondial, qui suscitent l’exacerbation des extrêmes et des folies de tous bords.
Rien ne peut justifier l’extrémisme. La religion est un masque. Pourtant, une frange d’intellectuels nie le caractère nouveau du phénomène transnational et hybride de l’extrémisme violent et la complexité des causes. Elle prétend que le fanatisme est dans l’essence de la religion. Elle accable les musulmans et exonère l’hégémonie des puissants des souffrances, humiliations, discriminations. La stigmatisation des musulmans est flagrante.
C’est du délire que d’affirmer que l’extrémisme est un islam contre un autre islam, une guerre de l’islam avec lui-même, un conflit entre deux lectures du Coran. Par-delà la pluralité des écoles théologiques et l’inépuisabilité du sens, notamment de par la spécificité et la richesse de la langue arabe, une lecture attentive du texte et quinze siècles d’histoire prouvent que la ligne du Coran est celle de la mesure, du juste milieu, de la contre-violence.
La confusion absurde entre islam et extrémisme occulte les causes géopolitiques, mafieuses, socio-économiques, psychiques, l’ignorance, le «malaise dans la civilisation » dont parlait déjà Freud. Comment imaginer que la propagande qui met l’accent sur le culturalisme soit encore crédible ?D’autant qu’existe des travaux sérieux, de penseurs qui analysent du dedans les causes du désordre et les impasses de l’histoire des Occidentaux, dominants depuis trois siècles, en tant qu'elle nous a tous conduits à une situation préoccupante.
La critique des politiques, des forces économiques occidentales et de l’état de l’Orient, occupe une place importante dans les textes, si peu dans les médias. Des intellectuels conséquents s’interrogent sur les causes des malheurs de notre temps, récusent les attaques islamophobes et les approches culturalistes. Le souligner c’est en tenir compte et redonner espoir.
Le Coran, livre ouvert par excellence, qui exige le respect du pluralisme, a été source d’une civilisation fraternelle. Il est une guidance, pour ceux qui ne sont ni sourds, ni aveugles. Il responsabilise. Inépuisable, il finalise l’histoire du salut, éveille et vise l’existence. Bien reçu, il permet de sortir de toutes les formes d’idolâtries, d’illusions, et de maîtriser les pulsions négatives. Nul n’est immunisé contre l’égoïsme, les troubles psychiques, et les déviances. La lucidité n’est pas donnée d’avance, mais l’islam, par les repères qu’il donne et les liens qu’il crée, permet de prévenir, de guérir, de se dépasser.
Il ouvre aussi la possibilité de percevoir l’unité de l’humanité, au-delà de la multiplicité, ainsi que l’accord universel par-delà les divergences. Il appelle à distinguer, à discerner et à articuler la foi et la raison, le permanent et l’évolutif, l’un et le multiple. Ce n’est pas un hasard que le premier mot révélé soit « Lis » ! Pour le Coran, le cosmos et l’homme sont aussi des livres.
Notre civilisation commune est judéo-islamo-chrétienne et gréco-arabe. Nul n'est monolithique, ni n’a le monopole de la vérité. En islam il y a une pensée de l’être capable de forger des êtres équilibrés, de la modernité et de l’authenticité, d’honorer la vie, de surmonter l’épreuve de l’existence, apte à la sécularisation, qui ne soit ni deshumanisation, ni désignification.
Les intellectuels fourvoyés perpétuent les préjugés. Ils ne discernent pas entre les sources fondatrices de l’islam et les lectures arbitraires, entre la révélation et les constructions humaines. Dans un monde en crise permanente, qui accuse à tort la religion d’être fondée sur le sacrificiel, l’idéologie fondamentaliste piège ses adeptes. Ce n’est point un retour aux sources.
Par l’amalgame, les islamophobes diabolisent l’islam. Ils perturbent le rapprochement entre les peuples et cherchent à empêcher que les êtres épris de paix, de justice et de sens tissent des liens et énoncent un autre projet pour le monde. Ils n’endiguent pas le désordre et les sectes. Ils ne résistent pas aux extrémismes. Ils les propagent. La diversion ne peut occulter le fait que du dialogue entre l’Occident et l’Islam, imbriqués, entremêlés, dépend l’avenir.
Trois défis
Les trois dimensions de la modernité, la technoscience, l’économie de marché et la sécularité sont des valeurs universelles qui peuvent êtres adaptées à une autre discipline de vie, en vue d’aboutir à une société véritablement humaine. Le temps n’est plus d’imiter un modèle hégémonique qui donne priorité à l’économisme. Il faut réinventer une civilisation de l’homme total. Le progrès sera plénier, ou ne sera pas.
La difficulté du savoir moderne à favoriser un monde juste et équilibré, est flagrante, au moment où la mondialisation se présente comme un monopole qui impose ses divisions, ses prédicats, ses concepts et ses catégories, et au moment où l’Orient a des difficultés à bien résister, faute de pensée politique nouvelle et de créativité suffisante, malgré des atouts.
La révolution scientifique, la sécularité et la démocratie sont bénéfiques. Ils peuvent êtres refaçonnées selon les fins de chaque peuple. Chacun peut s’affirmer tels qu’il se sent et se veut. Or, l’essence de la modernité occidentale, de la mondialisation, suscite trois contradictions :
1. La tension entre science et conscience. Le concept d’infinité de la recherche est problématique. Il est légitime de chercher à poser des limites éthiques au déchaînement de toutes les exploitations. Il ne faut pas avoir peur de la science, nul ne peut arrêter le progrès scientifique, mais pour quelles finalités ? Plus que jamais, s’offre la maxime «Science sans conscience n’est que ruine de l’âme».
2. La tension entre individu et le vivre-ensemble. Le monde est moderne parce qu’il a atteint un niveau élevé dans sa recherche d’un individu autodéterminé. L’individu au centre, montre au reste du monde la voie de l’émancipation. Pourtant l’enjeu n’est pas seulement l’autonomie de l’individu mais aussi le commun, le vivre ensemble.
3.La tension entre la raison et le sensible. Il y a une disjonction entre la logique et le sens. Les trois caractéristiques – l’infinité de la recherche, l’individualisme et la raison coupée du sens– posent problème pour les peuples qui recherchent la cohérence et l’être, pas seulement l’avoir. Des problèmes de fond.
Sur le plan du sens de la vie, le problème est d’ordre éthique. Qui adhère à une grille de lecture faisant place à une pensée de l’être, aux valeurs de l’esprit, au sens religieux, voit marginaliser le sens éthique et spirituel de la vie. Aujourd’hui, la réalité, ce n’est pas simplement la sécularisation, mouvement libérateur, mais son corollaire, la désignification éthique du monde et le refus qu’une Norme supérieure puisse éclairer la vie humaine. L’invention d’une « religion civile », en la figure de la « République » et le mythe du progrès n’ont pas répondu à toutes les attentes.
Sur le plan politique, le problème réside dans le fait que la démocratie en vigueur est plus que perfectible et les relations internationales ne sont pas démocratiques. Des puissants cherchent à asseoir leur totale domination. Le corps social est réduit à un corps productif, soumis aux intérêts des détenteurs de capitaux et spéculateurs. Le pouvoir des monopoles économiques et la course au consumérisme sont valorisés. Cette dépolitisation de la vie et sa marchandisation remet en cause la possibilité de faire l’histoire, d’être un peuple responsable, capable de décider, de résister au nom de la liberté, d’avoir ses raisons et d’avoir raison, de donner réalité à un projet de société choisi après débat.
En dépit de la généralisation des progrès de la science, de la légitimité des institutions, de la prédominance des droits de l’homme, de la libre entreprise, des normes juridiques, la possibilité d’exister en tant que peuples et citoyens responsables, participant à la recherche collective et publique du juste, du beau et du vrai, est hypothéquée. L’avenir dépend moins de la décision de chaque citoyen que de systèmes hégémoniques.
Le désordre du monde moderne est aveuglant. On va dans une mauvaise direction. Le système dominant demande une mobilisation totale, même si cela ne se présente plus sous sa forme brutale de naguère. Il s’agit pour lui de modeler tous les systèmes – scientifiques, éducatifs, culturels, sociaux – sur les besoins de leurs entreprises. Produire de la richesse est légitime, reste à respecter des normes éthiques et écologiques.
Le processus infini d’accroissement de la production a franchi la limite au-delà de laquelle il ne lui est plus possible de dissimuler le besoin de totalité qui lui est inhérent. Mondialisation, totalisation, clôture: le monde est engagé dans ce processus. L’individu jouit de bienfaits, mais ne sait plus comment fonder la validité de ses actes et de ses projets. Les revendications écologiques et sociales vont au-delà des problèmes immédiats, un désir d’existence veut être entendue.
Sur le plan du savoir et de la connaissance, le troisième problème est la remise en cause de la possibilité de penser et de penser autrement. Le cloisonnement et la technicité l’emportent sur la transversalité, la diversité et le partage. La mondialisation vise à maîtriser toutes les choses de la vie par l’exploitation des résultats des sciences exactes, appréhendées comme les seules qui soient pertinentes pour la logique du développement. Malgré le travail des sciences humaines et sociales, la modernité privilégie les sciences exactes et leurs applications, soumises à la logique du marché. Pourtant la philosophie, la culture, les arts, les valeurs de l’esprit et la théologie sont aussi au cœur de la civilisation humaine.
Il est vital de donner la priorité aux savoirs ouverts, de réexaminer les incohérences, pour décider librement des objectifs de la recherche et réinventer d’autres formes à donner à l’existence. Ne rien céder quant à l’attachement au dialogue entre les mondes et à l’interdisciplinarité. Mettre fin à tous les dogmatismes et réhabiliter l’interculturel, l’interreligieux, l’éducation et les sciences, au centre des préoccupations. Réinventer une modernité alliée à l’authenticité. Un nouvel humanisme, universel, qui fonde le respect du droit à la différence et reste attentif à ce qui dépasse infiniment l’homme.
*M. C est philosophe, professeur des Universités, auteur notamment de « Islam et Occident », Odile Jacob, 2006, et « l’Émir Abdelkader, apôtre de la fraternité », Odile Jacob, 2016.
La crise du monde moderne, l’islam et les intellectuels fourvoyés
5 févr. 2016
Par Mustapha Cherif
Blog : Le blog de Mustapha Cherif
Des chercheurs tentent de répondre à la crise du monde moderne. Nous vivons une fin de civilisation. Une autre modernité attend d’être pensée. Pour identifier et relever les défis complexes de notre temps et sortir des diversions et fourvoiements, le dialogue entre l'Occident et l'islam est-il une voie?
La crise du monde moderne,
l’islam et les intellectuels fourvoyés
Par Mustapha Cherif
Des chercheurs tentent de répondre à la crise du monde moderne, en multipliant les concepts : « postmodernité », « transmodernité », « deuxième modernité», «hyper-modernité ». Nous vivons une fin de civilisation. Pour pouvoir identifier et relever les défis complexes de notre temps, il faut dialoguer. Une nouvelle modernité est le défi pour les intellectuels d’Orient et d’Occident.
Qu’appelle t-on modernité ? Telle qu’elle existe, elle est ambivalente. Elle produit du progrès, de l’efficience, de l’émancipation, mais favorise des iniquités, des déséquilibres et des violences. La modernité depuis trois siècles se fonde principalement sur trois critères : la raison instrumentale, pratiquée comme technoscience, le capitalisme mis en œuvre comme libéralisme et la sécularisation, areligieuse, voire antireligieuse.
Le choc des civilisations, une diversion
Alors que les civilisations sont liées et que le dialogue est la voie pour faire lien et relever les défis, il y a un quart de siècle, Francis Fukuyama dans « La fin de l’histoire » décrivait cyniquement l’islam comme un « grain de sable » qui empêche l’hégémonie du libéralisme marchand et Samuel Huntington parlait de « Choc des civilisations ». Pourquoi cet acharnement ?
L’islam représente la version du monde qui résiste à la sortie de la religion de la vie et à la marchandisation du monde ; même si des régimes «islamiques» s’engouffrent dans le libéralisme sauvage et que des dérives dramatiques, fabriquées et amplifiées, le fondamentalisme violent, prolifèrent. Comme l’a dénoncé L’Émir Abdelkader l’Algérien : «Le musulman est parfois une manifestation contre sa religion. » Les pays musulmans doivent se remettre en cause et assumer leurs responsabilités pour reprendre une place digne dans le monde.
Les principes bien compris de l’islam peuvent contribuer à faire face aux défis et non à susciter le désordre et l’obscurantisme. A juste titre, Jacques Derrida écrit : « L’islamisme n’est pas l’islam, ne jamais l’oublier » et Jacques Berque « L’islamisme est contre l’islam ». Le dénigrement de l’islam est une diversion et un fonds de commerce. C’est une islamophobie ancienne, un orientalisme débridé, comme l’a démontré Edward Saïd. L’islam a orienté vers le vrai, dialogué avec les civilisations de l’antiquité, produit une civilisation universelle et contribué à la renaissance européenne. Notre temps actuel obscur ne peut occulter mille ans de luminosité et de scientificité.
Alors que nous avons besoin les uns des autres pour rouvrir l’horizon, préserver les acquis, corriger les dérives et rechercher une civilisation universelle, l’islamophobie, diversion aux impasses de notre temps, bat son plein. De nombreux pouvoirs détournent le mécontentement de leurs populations contre d’autres. Diviser pour régner est une vielle recette. La fabrique de l’ennemi interne ou externe, le bouc-émissaire, a toujours fait des ravages.
Aujourd’hui, au cœur de la crise permanente et du non règlement de la question palestinienne symbole du recul du droit et des murs érigés, la politique islamophobe en est le prolongement. Des intellectuels, sans certification en matière de théologie musulmane, prétendent parler en islamologues. Ils tentent de faire croire que le Coran et le Prophète sont antimodernes.
Combattre le fanatisme, critiquer la religion en elle-même et passer au crible la tradition pour chercher à comprendre, ou réformer, est légitime. Cependant, sciemment, les islamophobes ne discernent pas entre les sources fondatrices et les lectures arbitraires, entre la révélation et les constructions humaines.
Le Coran appelle à penser et à s’opposer à son instrumentalisation : « Ne réfléchissez-vous donc pas? » (6-122.) Cela implique de ne pas l’aborder comme une archive morte, ni de voir en lui, de façon choquante, contre toute vérité historique et scripturaire, une essence du fanatisme. Ni Descartes, ni Voltaire, ni Marx n’ont cultivé cet amalgame, tout en sachant que la religion peut devenir une borne.
Lire le Coran à la lumière de l’évolution, énoncer et renouer avec la pensée libre est vital. D’autant que l’instrumentalisation arbitraire de versets, qui appellent à l’effort, à l’usage de la force et à la légitime défense, induit des contre-sens et des comportements déviants. Cela a pour conséquence des tragédies.
Des adresses au monde entier, par des savants musulmans, existent pour contrebalancer la propagande des fondamentalistes et celle des islamophobes. Mais leur visibilité est faible.La propagande islamophobe, expression d’un vide de la pensée et d’une stratégie de diversion, cache les impasses politiques, les situations critiques, les dysfonctionnement du vivre ensemble national et mondial, qui suscitent l’exacerbation des extrêmes et des folies de tous bords.
Rien ne peut justifier l’extrémisme. La religion est un masque. Pourtant, une frange d’intellectuels nie le caractère nouveau du phénomène transnational et hybride de l’extrémisme violent et la complexité des causes. Elle prétend que le fanatisme est dans l’essence de la religion. Elle accable les musulmans et exonère l’hégémonie des puissants des souffrances, humiliations, discriminations. La stigmatisation des musulmans est flagrante.
C’est du délire que d’affirmer que l’extrémisme est un islam contre un autre islam, une guerre de l’islam avec lui-même, un conflit entre deux lectures du Coran. Par-delà la pluralité des écoles théologiques et l’inépuisabilité du sens, notamment de par la spécificité et la richesse de la langue arabe, une lecture attentive du texte et quinze siècles d’histoire prouvent que la ligne du Coran est celle de la mesure, du juste milieu, de la contre-violence.
La confusion absurde entre islam et extrémisme occulte les causes géopolitiques, mafieuses, socio-économiques, psychiques, l’ignorance, le «malaise dans la civilisation » dont parlait déjà Freud. Comment imaginer que la propagande qui met l’accent sur le culturalisme soit encore crédible ?D’autant qu’existe des travaux sérieux, de penseurs qui analysent du dedans les causes du désordre et les impasses de l’histoire des Occidentaux, dominants depuis trois siècles, en tant qu'elle nous a tous conduits à une situation préoccupante.
La critique des politiques, des forces économiques occidentales et de l’état de l’Orient, occupe une place importante dans les textes, si peu dans les médias. Des intellectuels conséquents s’interrogent sur les causes des malheurs de notre temps, récusent les attaques islamophobes et les approches culturalistes. Le souligner c’est en tenir compte et redonner espoir.
Le Coran, livre ouvert par excellence, qui exige le respect du pluralisme, a été source d’une civilisation fraternelle. Il est une guidance, pour ceux qui ne sont ni sourds, ni aveugles. Il responsabilise. Inépuisable, il finalise l’histoire du salut, éveille et vise l’existence. Bien reçu, il permet de sortir de toutes les formes d’idolâtries, d’illusions, et de maîtriser les pulsions négatives. Nul n’est immunisé contre l’égoïsme, les troubles psychiques, et les déviances. La lucidité n’est pas donnée d’avance, mais l’islam, par les repères qu’il donne et les liens qu’il crée, permet de prévenir, de guérir, de se dépasser.
Il ouvre aussi la possibilité de percevoir l’unité de l’humanité, au-delà de la multiplicité, ainsi que l’accord universel par-delà les divergences. Il appelle à distinguer, à discerner et à articuler la foi et la raison, le permanent et l’évolutif, l’un et le multiple. Ce n’est pas un hasard que le premier mot révélé soit « Lis » ! Pour le Coran, le cosmos et l’homme sont aussi des livres.
Notre civilisation commune est judéo-islamo-chrétienne et gréco-arabe. Nul n'est monolithique, ni n’a le monopole de la vérité. En islam il y a une pensée de l’être capable de forger des êtres équilibrés, de la modernité et de l’authenticité, d’honorer la vie, de surmonter l’épreuve de l’existence, apte à la sécularisation, qui ne soit ni deshumanisation, ni désignification.
Les intellectuels fourvoyés perpétuent les préjugés. Ils ne discernent pas entre les sources fondatrices de l’islam et les lectures arbitraires, entre la révélation et les constructions humaines. Dans un monde en crise permanente, qui accuse à tort la religion d’être fondée sur le sacrificiel, l’idéologie fondamentaliste piège ses adeptes. Ce n’est point un retour aux sources.
Par l’amalgame, les islamophobes diabolisent l’islam. Ils perturbent le rapprochement entre les peuples et cherchent à empêcher que les êtres épris de paix, de justice et de sens tissent des liens et énoncent un autre projet pour le monde. Ils n’endiguent pas le désordre et les sectes. Ils ne résistent pas aux extrémismes. Ils les propagent. La diversion ne peut occulter le fait que du dialogue entre l’Occident et l’Islam, imbriqués, entremêlés, dépend l’avenir.
Trois défis
Les trois dimensions de la modernité, la technoscience, l’économie de marché et la sécularité sont des valeurs universelles qui peuvent êtres adaptées à une autre discipline de vie, en vue d’aboutir à une société véritablement humaine. Le temps n’est plus d’imiter un modèle hégémonique qui donne priorité à l’économisme. Il faut réinventer une civilisation de l’homme total. Le progrès sera plénier, ou ne sera pas.
La difficulté du savoir moderne à favoriser un monde juste et équilibré, est flagrante, au moment où la mondialisation se présente comme un monopole qui impose ses divisions, ses prédicats, ses concepts et ses catégories, et au moment où l’Orient a des difficultés à bien résister, faute de pensée politique nouvelle et de créativité suffisante, malgré des atouts.
La révolution scientifique, la sécularité et la démocratie sont bénéfiques. Ils peuvent êtres refaçonnées selon les fins de chaque peuple. Chacun peut s’affirmer tels qu’il se sent et se veut. Or, l’essence de la modernité occidentale, de la mondialisation, suscite trois contradictions :
1. La tension entre science et conscience. Le concept d’infinité de la recherche est problématique. Il est légitime de chercher à poser des limites éthiques au déchaînement de toutes les exploitations. Il ne faut pas avoir peur de la science, nul ne peut arrêter le progrès scientifique, mais pour quelles finalités ? Plus que jamais, s’offre la maxime «Science sans conscience n’est que ruine de l’âme».
2. La tension entre individu et le vivre-ensemble. Le monde est moderne parce qu’il a atteint un niveau élevé dans sa recherche d’un individu autodéterminé. L’individu au centre, montre au reste du monde la voie de l’émancipation. Pourtant l’enjeu n’est pas seulement l’autonomie de l’individu mais aussi le commun, le vivre ensemble.
3.La tension entre la raison et le sensible. Il y a une disjonction entre la logique et le sens. Les trois caractéristiques – l’infinité de la recherche, l’individualisme et la raison coupée du sens– posent problème pour les peuples qui recherchent la cohérence et l’être, pas seulement l’avoir. Des problèmes de fond.
Sur le plan du sens de la vie, le problème est d’ordre éthique. Qui adhère à une grille de lecture faisant place à une pensée de l’être, aux valeurs de l’esprit, au sens religieux, voit marginaliser le sens éthique et spirituel de la vie. Aujourd’hui, la réalité, ce n’est pas simplement la sécularisation, mouvement libérateur, mais son corollaire, la désignification éthique du monde et le refus qu’une Norme supérieure puisse éclairer la vie humaine. L’invention d’une « religion civile », en la figure de la « République » et le mythe du progrès n’ont pas répondu à toutes les attentes.
Sur le plan politique, le problème réside dans le fait que la démocratie en vigueur est plus que perfectible et les relations internationales ne sont pas démocratiques. Des puissants cherchent à asseoir leur totale domination. Le corps social est réduit à un corps productif, soumis aux intérêts des détenteurs de capitaux et spéculateurs. Le pouvoir des monopoles économiques et la course au consumérisme sont valorisés. Cette dépolitisation de la vie et sa marchandisation remet en cause la possibilité de faire l’histoire, d’être un peuple responsable, capable de décider, de résister au nom de la liberté, d’avoir ses raisons et d’avoir raison, de donner réalité à un projet de société choisi après débat.
En dépit de la généralisation des progrès de la science, de la légitimité des institutions, de la prédominance des droits de l’homme, de la libre entreprise, des normes juridiques, la possibilité d’exister en tant que peuples et citoyens responsables, participant à la recherche collective et publique du juste, du beau et du vrai, est hypothéquée. L’avenir dépend moins de la décision de chaque citoyen que de systèmes hégémoniques.
Le désordre du monde moderne est aveuglant. On va dans une mauvaise direction. Le système dominant demande une mobilisation totale, même si cela ne se présente plus sous sa forme brutale de naguère. Il s’agit pour lui de modeler tous les systèmes – scientifiques, éducatifs, culturels, sociaux – sur les besoins de leurs entreprises. Produire de la richesse est légitime, reste à respecter des normes éthiques et écologiques.
Le processus infini d’accroissement de la production a franchi la limite au-delà de laquelle il ne lui est plus possible de dissimuler le besoin de totalité qui lui est inhérent. Mondialisation, totalisation, clôture: le monde est engagé dans ce processus. L’individu jouit de bienfaits, mais ne sait plus comment fonder la validité de ses actes et de ses projets. Les revendications écologiques et sociales vont au-delà des problèmes immédiats, un désir d’existence veut être entendue.
Sur le plan du savoir et de la connaissance, le troisième problème est la remise en cause de la possibilité de penser et de penser autrement. Le cloisonnement et la technicité l’emportent sur la transversalité, la diversité et le partage. La mondialisation vise à maîtriser toutes les choses de la vie par l’exploitation des résultats des sciences exactes, appréhendées comme les seules qui soient pertinentes pour la logique du développement. Malgré le travail des sciences humaines et sociales, la modernité privilégie les sciences exactes et leurs applications, soumises à la logique du marché. Pourtant la philosophie, la culture, les arts, les valeurs de l’esprit et la théologie sont aussi au cœur de la civilisation humaine.
Il est vital de donner la priorité aux savoirs ouverts, de réexaminer les incohérences, pour décider librement des objectifs de la recherche et réinventer d’autres formes à donner à l’existence. Ne rien céder quant à l’attachement au dialogue entre les mondes et à l’interdisciplinarité. Mettre fin à tous les dogmatismes et réhabiliter l’interculturel, l’interreligieux, l’éducation et les sciences, au centre des préoccupations. Réinventer une modernité alliée à l’authenticité. Un nouvel humanisme, universel, qui fonde le respect du droit à la différence et reste attentif à ce qui dépasse infiniment l’homme.
*M. C est philosophe, professeur des Universités, auteur notamment de « Islam et Occident », Odile Jacob, 2006, et « l’Émir Abdelkader, apôtre de la fraternité », Odile Jacob, 2016.
Re: Luttons plus que jamais contre l’islamophobie !
http://kolozistan.esy.es/
Rocco- Habitué
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Date d'inscription : 25/06/2015
Re: Luttons plus que jamais contre l’islamophobie !
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Re: Luttons plus que jamais contre l’islamophobie !
Être née femme dans la société musulmane la pire infamie qui puisse exister
Re: Luttons plus que jamais contre l’islamophobie !
Le manifeste en cinquante points de Hassan al-Banna
La Muslim Association of Canada (MAC) déclare sur son site (archivé ici et ici) vouloir appliquer l’islam « tel qu’il a été compris dans le contexte contemporain par le regretté imam Hassan al-Banna ». Pour faire comprendre les implications dangereuses de cette profession de foi, Point de Bascule vous présente une traduction française du programme en cinquante points rédigé en 1936 par le fondateur des Frères Musulmans, Hassan al-Banna. Ses propositions de réformes sont très spécifiques et elles touchent tous les domaines de l’activité humaine: politique, juridique, administratif, social, éducatif et économique.
Lorsque les Frères Musulmans republièrent le manifeste de leur fondateur en anglais en 2007, ils indiquèrent qu’en 1947 al-Banna avait envoyé des copies de ses propositions au roi Farouk d’Égypte, à son premier ministre ainsi qu’à de nombreux rois, princes et leaders du monde musulman. En 2007, les Frères Musulmans enjoignirent leurs lecteurs de prier Allah pour que les propositions de leur fondateur se réalisent aujourd’hui.
Ce document des Frères Musulmans préconise une application de la charia qui passe par un système de gouvernement à parti unique, par l’interdiction de la danse, par la censure des livres et des films, par des programmes scolaires distincts pour les filles et les garçons et même par une politique vestimentaire imposée aux citoyens par une police des mœurs.
Comment réagit Tariq Ramadan, le fondateur de Présence Musulmane, face à ce programme réactionnaire dont il connait l’existence et auquel il référa spécifiquement dans un de ses discours qui portait sur la vie de son grand-père (vidéo 2:25)?
À l’instar de ses alliés de la MAC, Ramadan endosse le «projet de société » de son maître à penser sans la moindre réserve:
«J’ai étudié en profondeur la pensée de Hassan al-Banna et je ne renie rien de ma filiation. Sa relation à Dieu, sa spiritualité, son mysticisme, sa personnalité en même temps que sa pensée critique sur le droit, la politique, la société et le pluralisme restent des références pour moi, de cœur et d’intelligence.(…) Son engagement aussi continue de susciter mon respect et mon admiration.»
[Alain Gresh et Tariq Ramadan, L’Islam en questions, Sindbab, 2002, pp. 33-34 – Texte cité par Caroline Fourest, Frère Tariq : Discours, stratégie et méthode de Tariq Ramadan, Paris, Grasset, 2004, p. 19]
L’engagement d’al-Banna, c’était celui d’un homme qui consacra sa vie entière à tenter de contrôler la vie de ses concitoyens dans les moindres petits détails.
À la mort d’al-Banna, le New York Times (13 février 1949, p. 1) décrivit son organisation comme un mouvement politique à connotation mystique et fasciste et ses supporteurs comme des fanatiques.
Comment en soixante ans ses supporteurs ont-ils pu berner autant de gens pour être désormais invités auprès des grands de ce monde, dans les ministères et dans les universités à pousser leur agenda islamiste?
Point de Bascule espère qu’en popularisant les objectifs à moyen et à long terme poursuivis par les Frères Musulmans, il contribuera à freiner ce cancer qui nous ronge.
Pour établir cette traduction française, Point de Bascule a consulté deux versions anglaises du manifeste: celle disponible sur le site des Frères Musulmans et celle qu’on retrouve dans le livre Five Tracts (Cinq brochures de Hassan al-Banna) [Berkeley, University of California Press, 1978, p. 126], une traduction de Charles Wendell.
En plus d’un choix de mots qui varie d’une traduction à l’autre, ce qui est compréhensible, on peut noter d’autres différences plus importantes. À la proposition 2 (Domaine social), la traduction de Wendell dit que la question des femmes est « l’un des problèmes sociaux les plus importants » (one of the most important social problems), alors que la version des Frères Musulmans déclare qu’il s’agit de la question « la plus importante » (the most important).
Au tout premier point du manifeste (Domaine politique), la traduction de Wendell mentionne qu’il faut éliminer la rivalité des partis politiques pour « canaliser les forces politiques de la nation dans un front uni et dans une seule phalange » (channeling of the political forces of the nation into a common front and a single phalanx). La référence à la phalange est inexistante dans la version des Frères Musulmans.
Puisque le manifeste a été écrit dans les années ’30, au moment où le fascisme était en plein essor, il est intéressant de noter que des islamistes aient eu recours à la terminologie fasciste pour décrire leurs objectifs islamistes. Le terme «phalange » était couramment utilisé par les fascistes de l’époque, notamment par les fascistes espagnols de Franco qui désignèrent ainsi leur organisation. Il est peu vraisemblable que le traducteur Wendell ait décidé d’ajouter la référence à la phalange de son propre chef sans qu’elle ne se soit trouvée dans le texte original arabe. D’un autre côté, on peut facilement imaginer que des islamistes aient cru préférable de l’éliminer.
En attendant de pouvoir consulter une version originale arabe du texte d’al-Banna, nous avons incorporé la référence à la phalange à notre traduction française.
Dans le second groupe de propositions, celui traitant du domaine social et de l’éducation, la version anglaise des Frères Musulmans se lit comme suit au point 26 : « A consideration into the means of gradually forming a national uniform ». Le point 26 fait suite à plusieurs points qui élaborent sur le système d’éducation préconisé par al-Banna. On pourrait croire à première vue que la proposition 26 d’al-Banna se limitait à l’uniforme scolaire. La traduction de Wendell nous donne des indices qu’al-Banna voulait régir non seulement l’habillement des étudiants mais celui de la population en général: «Consideration of ways to arrive gradually at a uniform mode of dress for the nation ».
Ce qui confirme qu’al-Banna voulait s’immiscer dans les garde-robes de tout un chacun c’est la proposition suivante, la 27 qui se lit comme suit sur le site des Frères Musulmans : «An end to the foreign spirit in our homes with regard to language, manners, dress, governesses, nurses, etc; All this should be corrected especially in upper class homes » (Mettre fin dans les maisons aux influences étrangères qui affectent la langue parlée, les comportements, les façons de se vêtir, les gouvernantes, etc. Tout cela doit être «égyptianisé » et ce, tout particulièrement dans les résidences des classes supérieures).
Note : C’est la traduction de Wendell qui utilise le terme « égyptianisé » alors que la traduction des Frères utilise l’expression « corrigé » (corrected).
Si le point 26 pris isolément pouvait paraître ambigu, le point 27 élimine les doutes possibles et confirme que l’islam des Frères Musulmans, de Tariq Ramadan et de la MAC ambitionne de fouiller dans vos tiroirs.
La Muslim Association of Canada (MAC) déclare sur son site (archivé ici et ici) vouloir appliquer l’islam « tel qu’il a été compris dans le contexte contemporain par le regretté imam Hassan al-Banna ». Pour faire comprendre les implications dangereuses de cette profession de foi, Point de Bascule vous présente une traduction française du programme en cinquante points rédigé en 1936 par le fondateur des Frères Musulmans, Hassan al-Banna. Ses propositions de réformes sont très spécifiques et elles touchent tous les domaines de l’activité humaine: politique, juridique, administratif, social, éducatif et économique.
Lorsque les Frères Musulmans republièrent le manifeste de leur fondateur en anglais en 2007, ils indiquèrent qu’en 1947 al-Banna avait envoyé des copies de ses propositions au roi Farouk d’Égypte, à son premier ministre ainsi qu’à de nombreux rois, princes et leaders du monde musulman. En 2007, les Frères Musulmans enjoignirent leurs lecteurs de prier Allah pour que les propositions de leur fondateur se réalisent aujourd’hui.
Ce document des Frères Musulmans préconise une application de la charia qui passe par un système de gouvernement à parti unique, par l’interdiction de la danse, par la censure des livres et des films, par des programmes scolaires distincts pour les filles et les garçons et même par une politique vestimentaire imposée aux citoyens par une police des mœurs.
Comment réagit Tariq Ramadan, le fondateur de Présence Musulmane, face à ce programme réactionnaire dont il connait l’existence et auquel il référa spécifiquement dans un de ses discours qui portait sur la vie de son grand-père (vidéo 2:25)?
À l’instar de ses alliés de la MAC, Ramadan endosse le «projet de société » de son maître à penser sans la moindre réserve:
«J’ai étudié en profondeur la pensée de Hassan al-Banna et je ne renie rien de ma filiation. Sa relation à Dieu, sa spiritualité, son mysticisme, sa personnalité en même temps que sa pensée critique sur le droit, la politique, la société et le pluralisme restent des références pour moi, de cœur et d’intelligence.(…) Son engagement aussi continue de susciter mon respect et mon admiration.»
[Alain Gresh et Tariq Ramadan, L’Islam en questions, Sindbab, 2002, pp. 33-34 – Texte cité par Caroline Fourest, Frère Tariq : Discours, stratégie et méthode de Tariq Ramadan, Paris, Grasset, 2004, p. 19]
L’engagement d’al-Banna, c’était celui d’un homme qui consacra sa vie entière à tenter de contrôler la vie de ses concitoyens dans les moindres petits détails.
À la mort d’al-Banna, le New York Times (13 février 1949, p. 1) décrivit son organisation comme un mouvement politique à connotation mystique et fasciste et ses supporteurs comme des fanatiques.
Comment en soixante ans ses supporteurs ont-ils pu berner autant de gens pour être désormais invités auprès des grands de ce monde, dans les ministères et dans les universités à pousser leur agenda islamiste?
Point de Bascule espère qu’en popularisant les objectifs à moyen et à long terme poursuivis par les Frères Musulmans, il contribuera à freiner ce cancer qui nous ronge.
Pour établir cette traduction française, Point de Bascule a consulté deux versions anglaises du manifeste: celle disponible sur le site des Frères Musulmans et celle qu’on retrouve dans le livre Five Tracts (Cinq brochures de Hassan al-Banna) [Berkeley, University of California Press, 1978, p. 126], une traduction de Charles Wendell.
En plus d’un choix de mots qui varie d’une traduction à l’autre, ce qui est compréhensible, on peut noter d’autres différences plus importantes. À la proposition 2 (Domaine social), la traduction de Wendell dit que la question des femmes est « l’un des problèmes sociaux les plus importants » (one of the most important social problems), alors que la version des Frères Musulmans déclare qu’il s’agit de la question « la plus importante » (the most important).
Au tout premier point du manifeste (Domaine politique), la traduction de Wendell mentionne qu’il faut éliminer la rivalité des partis politiques pour « canaliser les forces politiques de la nation dans un front uni et dans une seule phalange » (channeling of the political forces of the nation into a common front and a single phalanx). La référence à la phalange est inexistante dans la version des Frères Musulmans.
Puisque le manifeste a été écrit dans les années ’30, au moment où le fascisme était en plein essor, il est intéressant de noter que des islamistes aient eu recours à la terminologie fasciste pour décrire leurs objectifs islamistes. Le terme «phalange » était couramment utilisé par les fascistes de l’époque, notamment par les fascistes espagnols de Franco qui désignèrent ainsi leur organisation. Il est peu vraisemblable que le traducteur Wendell ait décidé d’ajouter la référence à la phalange de son propre chef sans qu’elle ne se soit trouvée dans le texte original arabe. D’un autre côté, on peut facilement imaginer que des islamistes aient cru préférable de l’éliminer.
En attendant de pouvoir consulter une version originale arabe du texte d’al-Banna, nous avons incorporé la référence à la phalange à notre traduction française.
Dans le second groupe de propositions, celui traitant du domaine social et de l’éducation, la version anglaise des Frères Musulmans se lit comme suit au point 26 : « A consideration into the means of gradually forming a national uniform ». Le point 26 fait suite à plusieurs points qui élaborent sur le système d’éducation préconisé par al-Banna. On pourrait croire à première vue que la proposition 26 d’al-Banna se limitait à l’uniforme scolaire. La traduction de Wendell nous donne des indices qu’al-Banna voulait régir non seulement l’habillement des étudiants mais celui de la population en général: «Consideration of ways to arrive gradually at a uniform mode of dress for the nation ».
Ce qui confirme qu’al-Banna voulait s’immiscer dans les garde-robes de tout un chacun c’est la proposition suivante, la 27 qui se lit comme suit sur le site des Frères Musulmans : «An end to the foreign spirit in our homes with regard to language, manners, dress, governesses, nurses, etc; All this should be corrected especially in upper class homes » (Mettre fin dans les maisons aux influences étrangères qui affectent la langue parlée, les comportements, les façons de se vêtir, les gouvernantes, etc. Tout cela doit être «égyptianisé » et ce, tout particulièrement dans les résidences des classes supérieures).
Note : C’est la traduction de Wendell qui utilise le terme « égyptianisé » alors que la traduction des Frères utilise l’expression « corrigé » (corrected).
Si le point 26 pris isolément pouvait paraître ambigu, le point 27 élimine les doutes possibles et confirme que l’islam des Frères Musulmans, de Tariq Ramadan et de la MAC ambitionne de fouiller dans vos tiroirs.
Re: Luttons plus que jamais contre l’islamophobie !
http://ripostelaique.com/les-musulmans-ont-honte-de-leur-stupide-religion.html
Les musulmans ont honte de leur stupide religion
Publié le 28 février 2016 - par Laurent Droit - 12 commentaires
Les musulmans ne sont pas fiers de leur religion. Ils font juste semblant.
L’islam est par essence stupide, aliénant et nocif pour l’homme.
L’islam n’a jamais rien apporté à l’humanité en 1400 ans.
Son seul but est de conquérir et de dominer le monde et de faire disparaître toutes traces de civilisations antérieures.
L’islam est vide. Vide de sens, d’idéal, de projet humain, de spiritualité, de pensée, d’art, de culture, de science.
Le vide abyssal de la pensée musulmane le conduit à ne pouvoir exister que par la haine de l’autre et par la violence.
Selon un dirigeant religieux qatari d’origine égyptienne, Youssef al-Qaradawi (il est le leader spirituel de la Confrérie mondiale des Frères musulmans, basée au Qatar et la plus haute autorité en matière de « charia » de la Confrérie), « Sans la peine de mort pour apostasie, l’islam n’existerait pas aujourd’hui. »
Rien ne retient les musulmans dans cette religion, à part la menace d’être tué.
Une autre raison importante de la puissance de l’islam aujourd’hui: la richesse des États pétroliers.
L’islam est intrinsèquement stérile, liberticide et mortifère.
Tout ce que l’islam possède est le produit de ses conquêtes sanglantes et de ses pillages.
L’islam se résume en deux mots : le néant et la mort.
Le néant et la mort dans tous les domaines de la vie.
Il n’existe pas et il n’a jamais existé de grands cerveaux musulmans. Les musulmans ont toujours fait appel aux cerveaux non musulmans et se sont appropriés le fruit de leur travail, comme pour tout le reste.
Il ne peut pas exister de penseurs dans l’islam, car la pensée est un péché et une offense à Dieu et elle est interdite.
Pas de pensée, donc pas sciences, pas de lettres, pas de philosophie ni de technologies.
Toutes les prétendues grandes inventions que l’islam s’attribue ont été pillées à l’Asie et à l’Occident qui étaient alors largement en avance de civilisation par rapport à ces tribus de sauvages.
Non, pas de grands cerveaux ni de brillants scientifiques dans l’islam, car aucun être humain cultivé, doué de sagesse et de raison, ne saurait réellement approuver ni appartenir à une société aussi rétrograde et barbare que la société musulmane.
Si cerveaux il y a eu, ce furent des hommes qui n’étaient pas véritablement conditionnés ni soumis à l’islam et qui ont tout fait pour en sortir ou dénoncer son absurdité, ses excès et ses errements, au risque d’y perdre la vie.
La connaissance est forcément la porte ouverte à l’échec de l’islam qui ne repose que sur l’ignorance et l’acculturation des peuples.
Tout cela conduit ces peuples à se maintenir dans le désespoir et dans la médiocrité d’une vie sans attraits, vide de sens et ne permettant pas d’espérer un monde meilleur.
Le retard éducatif et culturel des 57 pays musulmans est effrayant et à un niveau de développement proche de celui que nous avions il y a près de mille ans.
L’islam n’a jamais toléré la critique ni toute autre forme de connaissance que ce qui peut être trouvé dans son livre unique, le Coran, supposé contenir toutes les réponses à toutes les questions de l’univers. Si c’était vrai, ils n’en seraient pas là… !
Les rares hommes musulmans qui ont essayé de montrer un autre chemin à l’islam ont été persécutés et parfois assassinés. Certains furent de grands hommes et bien évidemment en opposition avec leur société. Mais leur grande intelligence et leurs origines souvent riches les ont protégés de la malignité des religieux.
Nourris des grands penseurs et auteurs de l’antiquité, ils avaient compris la folie de cette pseudo religion.
Avicenne (980) http://fr.wikipedia.org/wiki/Avicenne
Avenzoar (1073) http://fr.wikipedia.org/wiki/Avenzoar
Averroès (1126) http://fr.wikipedia.org/wiki/Averro%C3%A8s
Ibn Khaldoun (1332) http://fr.wikipedia.org/wiki/Ibn_Khaldoun
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ibn_Khaldoun
Et bien d’autres encore.
Le Coran affirme que le musulman est le meilleur des hommes et que la communauté musulmane est la meilleure des communautés choisie par Dieu.
L’islam flatte ses fidèles, essentiellement les hommes, et leur donne des droits et des prérogatives qui les maintiennent dans la croyance de leur infinie supériorité sur les hommes non musulmans et sur les femmes.
L’islam prétend être la religion parfaite. Or, dès le début, cette perfection a été entachée d’un schisme entre les sunnites, partisans de la tradition de Mahomet, et les chiites, partisans de la succession d’Ali, qui se font la guerre depuis 1400 ans.
Par la suite, de nombreuses ruptures et conflits ont éclaté au sein de l’islam, le morcelant de multiples manières.
Si l’islam veut conquérir et dominer le monde, nul ne sait ce qu’il est supposé en advenir. En admettant que la chose se produise un jour, après l’extermination de milliards d’humains, quelle serait l’image de cet islam planétaire ?
Le conflit non résolu entre sunnites et chiites serait une entrave majeure.
Le choix et l’élection du calife mondial seraient probablement la cause de nouveaux conflits.
La violence intrinsèque de l’islam se trouverait soudain sans objet et peut-on croire qu’une culture de la violence et de la guerre de plus de 1400 ans se trouverait, un jour, tout à coup calme et paisible ?
Je ne le pense pas. La paix n’est pas une option dans la culture islamique. Le Coran est avant tout un livre de guerre.
Ce jour-là, faute d’ennemi et faute de guerre, l’islam s’effondrerait.
Car le modèle de son prophète haineux et guerrier contient en lui-même la mort programmée de cette idéologie qui ne peut exister que dans l’anéantissement des autres, mais jamais dans la paix ni le progrès.
Tout est haine et violence dans l’islam.
La peine de mort est applicable dans une longue liste de crimes et délits.
La banalisation du geste de donner la mort est entretenue dans des sacrifices animaux perpétuels.
La violence des hommes envers les femmes est la source même de la haine donnée aux enfants tout petits.
Les exécutions capitales toujours publiques et quotidiennes dans certains pays sont un facteur supplémentaire de peur et de haine contre celui qui a fauté. Décapitations, lapidations, amputations, tortures diverses fascinent les foules pauvres, incultes et oisives tout en les incitant à se comporter dans le respect de la loi pour ne pas subir le même sort que le supplicié.
Alors, pouvez-vous croire qu’aujourd’hui, avec la télévision et internet qui lui permettent de voir vivre le reste du monde dans la paix, le progrès le bonheur et la civilisation, le musulman soit fier de son acculturation, de son ignorance, de sa religion absurde, de sa société, de son univers citadin en ruine ou campagnard sous-évolué, de ses lois terrifiantes, de son ennui, de son interdiction de faire quoi que ce soit. Pas plus qu’il n’est fier de l’oppression que subissent les femmes, de l’absurdité des prêches tenus par les religieux, des guerres incessantes, des exodes, des révoltes écrasées, du manque total de respect de la vie humaine, animale et même de toute forme de vie sur Terre. Il ne peut qu’avoir honte de la folie de ces intégristes et jihadistes qui combattent le monde libre et civilisé comme s’il s’agissait du diable en personne, alors que c’est précisément du monde libre et civilisé que lui parviennent toutes ces choses dont il a besoin et qui apportent un peu de bien-être dans sa misérable existence.
En vérité, le musulman a honte.
Il a honte de voir que sa société est à la traîne du monde et de toutes les autres sociétés.
Il a honte de ne rien produire et de ne servir à rien.
Il a honte de cette religion qu’on lui impose et qui lui interdit tout, y compris d’être un humain libre et digne.
Il a honte du message que sa société envoie au monde.
Il a une honte globale ravageuse de tout ce qui constitue son univers.
Il a honte, il est frustré, il est devenu psychotique, paranoïaque, aliéné et suicidaire. Il devient fou.
Il devient homosexuel parce qu’il ne peut pas avoir de relations libres et normales avec des femmes.
Et l’homosexualité est punie de mort.
Il a peur et la peur le rend malheureux.
Et les femmes plus mal traitées que du bétail vivent une vie de souffrance et de douleur qui les conduit souvent à mettre fin à leurs jours, dans une indifférence totale.
Car le suicide ne peut pas exister officiellement dans l’islam qui est la plus parfaite des religions… On ne parle jamais de suicide, mais d’accident.
Oui, le musulman a honte de ramper pour prier un Dieu qui se trouve sur Terre dans la région la plus pétrolifère et la plus riche du monde, alors que lui ne possède rien.
Il a honte que son plus grand acte de piété soit d’aller tripoter une pierre volcanique noire incluse dans une sorte de vulve d’argent massif, symbole de l’obsession et de la perversion sexuelle que lui a léguées son prophète.
Il a honte de ce qu’on le pousse à penser, à dire ou à faire.
Il a honte de n’être qu’une sorte de sous-homme dont la malédiction l’a fait naître dans cette communauté où il n’a jamais connu que la souffrance, la peur, la haine et le désespoir. Il en finit même par haïr ce Dieu qui le force à vivre dans une telle misère.
Alors, il se couvre de vêtements malcommodes comme ceux d’un clochard, en même temps qu’il rêve de vêtements plus pratiques, comme en portent les Occidentaux.
Il a la tête couverte, le visage dissimulé par une barbe ou sous des artifices vestimentaires ou des cagoules.
Même quand il fait la guerre, il porte une cagoule, car il a honte de faire cette guerre stupide et stérile contre ceux à qui il doit tout : les Occidentaux.
Il a honte, alors il dissimule sa honte sous des dehors exubérants, bruyants, exigeants, méprisants et agressifs.
Il parle fort, il se plaint, il se présente en victime et il veut imposer ses avis, sa volonté et sa loi à ceux à qui il doit tout.
Le musulman est un être primaire qui a été privé volontairement de discernement, de critique et de raison.
Le musulman est un petit enfant capricieux qui ne peut pas vivre sans être guidé par ceux qui l’ont soumis à leur loi et qui lui ont retiré toute liberté et toute dignité.
Le musulman est un être perdu dont les capacités mentales ont été abolies par 1400 ans de manipulation éducative. C’est un gâchis terrifiant qu’il est pratiquement impossible de réparer pour lui donner une chance de redevenir un être humain normal, sain d’esprit, équilibré et doué de raison.
Le musulman n’aspire réellement et secrètement qu’à une seule chose, au fond, c’est à ne plus être musulman et à sortir de cette secte barbare qui a fait de lui un être inférieur.
Devenir un humain libre et profiter de la vie comme tous les autres humains. S’instruire, travailler, fonder une famille, rire et chanter et ne plus jamais redouter d’être assassiné pour ses idées ou sa manière de vivre.
Laurent Droit
Témoignages d’apostats musulmans :
http://www.exmusulman.org/temoignages-exmusulmans.html
La honte d’être musulman :
http://marie.roca.over-blog.com/article-la-honte-d-etre-musulman-86956678.html
Les vrais musulmans n’ont pas d’honneur :
https://www.youtube.com/watch?v=FQforez7Mfg
Les musulmans ont honte de leur stupide religion
Publié le 28 février 2016 - par Laurent Droit - 12 commentaires
Les musulmans ne sont pas fiers de leur religion. Ils font juste semblant.
L’islam est par essence stupide, aliénant et nocif pour l’homme.
L’islam n’a jamais rien apporté à l’humanité en 1400 ans.
Son seul but est de conquérir et de dominer le monde et de faire disparaître toutes traces de civilisations antérieures.
L’islam est vide. Vide de sens, d’idéal, de projet humain, de spiritualité, de pensée, d’art, de culture, de science.
Le vide abyssal de la pensée musulmane le conduit à ne pouvoir exister que par la haine de l’autre et par la violence.
Selon un dirigeant religieux qatari d’origine égyptienne, Youssef al-Qaradawi (il est le leader spirituel de la Confrérie mondiale des Frères musulmans, basée au Qatar et la plus haute autorité en matière de « charia » de la Confrérie), « Sans la peine de mort pour apostasie, l’islam n’existerait pas aujourd’hui. »
Rien ne retient les musulmans dans cette religion, à part la menace d’être tué.
Une autre raison importante de la puissance de l’islam aujourd’hui: la richesse des États pétroliers.
L’islam est intrinsèquement stérile, liberticide et mortifère.
Tout ce que l’islam possède est le produit de ses conquêtes sanglantes et de ses pillages.
L’islam se résume en deux mots : le néant et la mort.
Le néant et la mort dans tous les domaines de la vie.
Il n’existe pas et il n’a jamais existé de grands cerveaux musulmans. Les musulmans ont toujours fait appel aux cerveaux non musulmans et se sont appropriés le fruit de leur travail, comme pour tout le reste.
Il ne peut pas exister de penseurs dans l’islam, car la pensée est un péché et une offense à Dieu et elle est interdite.
Pas de pensée, donc pas sciences, pas de lettres, pas de philosophie ni de technologies.
Toutes les prétendues grandes inventions que l’islam s’attribue ont été pillées à l’Asie et à l’Occident qui étaient alors largement en avance de civilisation par rapport à ces tribus de sauvages.
Non, pas de grands cerveaux ni de brillants scientifiques dans l’islam, car aucun être humain cultivé, doué de sagesse et de raison, ne saurait réellement approuver ni appartenir à une société aussi rétrograde et barbare que la société musulmane.
Si cerveaux il y a eu, ce furent des hommes qui n’étaient pas véritablement conditionnés ni soumis à l’islam et qui ont tout fait pour en sortir ou dénoncer son absurdité, ses excès et ses errements, au risque d’y perdre la vie.
La connaissance est forcément la porte ouverte à l’échec de l’islam qui ne repose que sur l’ignorance et l’acculturation des peuples.
Tout cela conduit ces peuples à se maintenir dans le désespoir et dans la médiocrité d’une vie sans attraits, vide de sens et ne permettant pas d’espérer un monde meilleur.
Le retard éducatif et culturel des 57 pays musulmans est effrayant et à un niveau de développement proche de celui que nous avions il y a près de mille ans.
L’islam n’a jamais toléré la critique ni toute autre forme de connaissance que ce qui peut être trouvé dans son livre unique, le Coran, supposé contenir toutes les réponses à toutes les questions de l’univers. Si c’était vrai, ils n’en seraient pas là… !
Les rares hommes musulmans qui ont essayé de montrer un autre chemin à l’islam ont été persécutés et parfois assassinés. Certains furent de grands hommes et bien évidemment en opposition avec leur société. Mais leur grande intelligence et leurs origines souvent riches les ont protégés de la malignité des religieux.
Nourris des grands penseurs et auteurs de l’antiquité, ils avaient compris la folie de cette pseudo religion.
Avicenne (980) http://fr.wikipedia.org/wiki/Avicenne
Avenzoar (1073) http://fr.wikipedia.org/wiki/Avenzoar
Averroès (1126) http://fr.wikipedia.org/wiki/Averro%C3%A8s
Ibn Khaldoun (1332) http://fr.wikipedia.org/wiki/Ibn_Khaldoun
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ibn_Khaldoun
Et bien d’autres encore.
Le Coran affirme que le musulman est le meilleur des hommes et que la communauté musulmane est la meilleure des communautés choisie par Dieu.
L’islam flatte ses fidèles, essentiellement les hommes, et leur donne des droits et des prérogatives qui les maintiennent dans la croyance de leur infinie supériorité sur les hommes non musulmans et sur les femmes.
L’islam prétend être la religion parfaite. Or, dès le début, cette perfection a été entachée d’un schisme entre les sunnites, partisans de la tradition de Mahomet, et les chiites, partisans de la succession d’Ali, qui se font la guerre depuis 1400 ans.
Par la suite, de nombreuses ruptures et conflits ont éclaté au sein de l’islam, le morcelant de multiples manières.
Si l’islam veut conquérir et dominer le monde, nul ne sait ce qu’il est supposé en advenir. En admettant que la chose se produise un jour, après l’extermination de milliards d’humains, quelle serait l’image de cet islam planétaire ?
Le conflit non résolu entre sunnites et chiites serait une entrave majeure.
Le choix et l’élection du calife mondial seraient probablement la cause de nouveaux conflits.
La violence intrinsèque de l’islam se trouverait soudain sans objet et peut-on croire qu’une culture de la violence et de la guerre de plus de 1400 ans se trouverait, un jour, tout à coup calme et paisible ?
Je ne le pense pas. La paix n’est pas une option dans la culture islamique. Le Coran est avant tout un livre de guerre.
Ce jour-là, faute d’ennemi et faute de guerre, l’islam s’effondrerait.
Car le modèle de son prophète haineux et guerrier contient en lui-même la mort programmée de cette idéologie qui ne peut exister que dans l’anéantissement des autres, mais jamais dans la paix ni le progrès.
Tout est haine et violence dans l’islam.
La peine de mort est applicable dans une longue liste de crimes et délits.
La banalisation du geste de donner la mort est entretenue dans des sacrifices animaux perpétuels.
La violence des hommes envers les femmes est la source même de la haine donnée aux enfants tout petits.
Les exécutions capitales toujours publiques et quotidiennes dans certains pays sont un facteur supplémentaire de peur et de haine contre celui qui a fauté. Décapitations, lapidations, amputations, tortures diverses fascinent les foules pauvres, incultes et oisives tout en les incitant à se comporter dans le respect de la loi pour ne pas subir le même sort que le supplicié.
Alors, pouvez-vous croire qu’aujourd’hui, avec la télévision et internet qui lui permettent de voir vivre le reste du monde dans la paix, le progrès le bonheur et la civilisation, le musulman soit fier de son acculturation, de son ignorance, de sa religion absurde, de sa société, de son univers citadin en ruine ou campagnard sous-évolué, de ses lois terrifiantes, de son ennui, de son interdiction de faire quoi que ce soit. Pas plus qu’il n’est fier de l’oppression que subissent les femmes, de l’absurdité des prêches tenus par les religieux, des guerres incessantes, des exodes, des révoltes écrasées, du manque total de respect de la vie humaine, animale et même de toute forme de vie sur Terre. Il ne peut qu’avoir honte de la folie de ces intégristes et jihadistes qui combattent le monde libre et civilisé comme s’il s’agissait du diable en personne, alors que c’est précisément du monde libre et civilisé que lui parviennent toutes ces choses dont il a besoin et qui apportent un peu de bien-être dans sa misérable existence.
En vérité, le musulman a honte.
Il a honte de voir que sa société est à la traîne du monde et de toutes les autres sociétés.
Il a honte de ne rien produire et de ne servir à rien.
Il a honte de cette religion qu’on lui impose et qui lui interdit tout, y compris d’être un humain libre et digne.
Il a honte du message que sa société envoie au monde.
Il a une honte globale ravageuse de tout ce qui constitue son univers.
Il a honte, il est frustré, il est devenu psychotique, paranoïaque, aliéné et suicidaire. Il devient fou.
Il devient homosexuel parce qu’il ne peut pas avoir de relations libres et normales avec des femmes.
Et l’homosexualité est punie de mort.
Il a peur et la peur le rend malheureux.
Et les femmes plus mal traitées que du bétail vivent une vie de souffrance et de douleur qui les conduit souvent à mettre fin à leurs jours, dans une indifférence totale.
Car le suicide ne peut pas exister officiellement dans l’islam qui est la plus parfaite des religions… On ne parle jamais de suicide, mais d’accident.
Oui, le musulman a honte de ramper pour prier un Dieu qui se trouve sur Terre dans la région la plus pétrolifère et la plus riche du monde, alors que lui ne possède rien.
Il a honte que son plus grand acte de piété soit d’aller tripoter une pierre volcanique noire incluse dans une sorte de vulve d’argent massif, symbole de l’obsession et de la perversion sexuelle que lui a léguées son prophète.
Il a honte de ce qu’on le pousse à penser, à dire ou à faire.
Il a honte de n’être qu’une sorte de sous-homme dont la malédiction l’a fait naître dans cette communauté où il n’a jamais connu que la souffrance, la peur, la haine et le désespoir. Il en finit même par haïr ce Dieu qui le force à vivre dans une telle misère.
Alors, il se couvre de vêtements malcommodes comme ceux d’un clochard, en même temps qu’il rêve de vêtements plus pratiques, comme en portent les Occidentaux.
Il a la tête couverte, le visage dissimulé par une barbe ou sous des artifices vestimentaires ou des cagoules.
Même quand il fait la guerre, il porte une cagoule, car il a honte de faire cette guerre stupide et stérile contre ceux à qui il doit tout : les Occidentaux.
Il a honte, alors il dissimule sa honte sous des dehors exubérants, bruyants, exigeants, méprisants et agressifs.
Il parle fort, il se plaint, il se présente en victime et il veut imposer ses avis, sa volonté et sa loi à ceux à qui il doit tout.
Le musulman est un être primaire qui a été privé volontairement de discernement, de critique et de raison.
Le musulman est un petit enfant capricieux qui ne peut pas vivre sans être guidé par ceux qui l’ont soumis à leur loi et qui lui ont retiré toute liberté et toute dignité.
Le musulman est un être perdu dont les capacités mentales ont été abolies par 1400 ans de manipulation éducative. C’est un gâchis terrifiant qu’il est pratiquement impossible de réparer pour lui donner une chance de redevenir un être humain normal, sain d’esprit, équilibré et doué de raison.
Le musulman n’aspire réellement et secrètement qu’à une seule chose, au fond, c’est à ne plus être musulman et à sortir de cette secte barbare qui a fait de lui un être inférieur.
Devenir un humain libre et profiter de la vie comme tous les autres humains. S’instruire, travailler, fonder une famille, rire et chanter et ne plus jamais redouter d’être assassiné pour ses idées ou sa manière de vivre.
Laurent Droit
Témoignages d’apostats musulmans :
http://www.exmusulman.org/temoignages-exmusulmans.html
La honte d’être musulman :
http://marie.roca.over-blog.com/article-la-honte-d-etre-musulman-86956678.html
Les vrais musulmans n’ont pas d’honneur :
https://www.youtube.com/watch?v=FQforez7Mfg
Re: Luttons plus que jamais contre l’islamophobie !
Salem Benammar
Quand on tue au nom de sa religion ce qui est différent de soi est-ce oui ou non un crime crapuleux de caractère raciste ? Ces spots à la noix auraient dû traiter des carnages de Toulouse-Montauban, du Musée de Bruxelles, de Charlie Hebdo, de Vincennes, du 13 novembre, qui ciblaient délibérément des gens en raison de leur mode de vie, leur culture, leurs origines ? Il me semble que c'est le Coran qui ordonne et récompense royalement le massacrer ceux qui sont différents. Peut-être que je me trompe comme d'habitude et je confonds le Coran avec Mein Kampf. Il fallait faire une lecture des versets racistes, antisémites et génocidaires plutôt que de nous rebattre les oreilles avec ces pauvres victimes qui professent pourtant une idéologie mortifère et suprémaciste. Il fallait dire toute la vérité aux Français sur le Coran, un des pires manifestes apologistes de la haine de l'autre qui puisse exister. Le racisme est le refus de se plier aux lois de la République. S'ils étaient vraiment dans le respect des règles du bien vivre ensemble pourquoi arboreraient-ils alors des signes ostentatoires qui marquent leur appartenance à un système idéologique porteur en lui tous les germes de la destruction de la République ? Qui est raciste celui qui refuse de se plier aux lois de l'accueilli ou celui qui veut que son nouvel environnement s'adapte à lui ? Personne ne lui demande de s'y fondre, juste de le respecter. Ras-le-bol des compromissions et des compromis qui sont en train de creuser la tombe des nations qui confondent islam et non-violence. L'islam n'est pas plus innocent qu'un cobra assoupi. On loue sa gloire et on condamne ses ennemis pour incitation à la haine raciale. L'islam est plus qu'une race, il est l'humanité elle-même voyons. En l'offensant; on offense cette islamoïde qui est en nous.
Quand on tue au nom de sa religion ce qui est différent de soi est-ce oui ou non un crime crapuleux de caractère raciste ? Ces spots à la noix auraient dû traiter des carnages de Toulouse-Montauban, du Musée de Bruxelles, de Charlie Hebdo, de Vincennes, du 13 novembre, qui ciblaient délibérément des gens en raison de leur mode de vie, leur culture, leurs origines ? Il me semble que c'est le Coran qui ordonne et récompense royalement le massacrer ceux qui sont différents. Peut-être que je me trompe comme d'habitude et je confonds le Coran avec Mein Kampf. Il fallait faire une lecture des versets racistes, antisémites et génocidaires plutôt que de nous rebattre les oreilles avec ces pauvres victimes qui professent pourtant une idéologie mortifère et suprémaciste. Il fallait dire toute la vérité aux Français sur le Coran, un des pires manifestes apologistes de la haine de l'autre qui puisse exister. Le racisme est le refus de se plier aux lois de la République. S'ils étaient vraiment dans le respect des règles du bien vivre ensemble pourquoi arboreraient-ils alors des signes ostentatoires qui marquent leur appartenance à un système idéologique porteur en lui tous les germes de la destruction de la République ? Qui est raciste celui qui refuse de se plier aux lois de l'accueilli ou celui qui veut que son nouvel environnement s'adapte à lui ? Personne ne lui demande de s'y fondre, juste de le respecter. Ras-le-bol des compromissions et des compromis qui sont en train de creuser la tombe des nations qui confondent islam et non-violence. L'islam n'est pas plus innocent qu'un cobra assoupi. On loue sa gloire et on condamne ses ennemis pour incitation à la haine raciale. L'islam est plus qu'une race, il est l'humanité elle-même voyons. En l'offensant; on offense cette islamoïde qui est en nous.
Re: Luttons plus que jamais contre l’islamophobie !
Ce livre est recommandé par l'oncle Bens
Comprendre l'islam, Tatamis, 2015
Comprendre l'islam, c'est repérer sa double logique, son double ADN millénaire : le totalitarisme et le djihad, la guerre de conquête sans limite géographique, par la ruse ou par la violence. Comprendre l'islam, c ‘est voir qu'en dépit de ses divisions intestines meurtrières, il désigne un ennemi commun : notre civilisation et toutes les autres. Comprendre l'islam, c'est saisir qu'il n'existe aucune différence, seulement tactique, entre islam et islamisme. Comprendre l'islam, c'est réfléchir sur sa confusion de la foi et de la loi, du spirituel et du temporel, du religieux et du politique. Comprendre l'islam, c'est admettre son incompatibilité absolue, d'essence, avec la démocratie pluraliste, la laïcité et la liberté. Sa raison d'être est la théocratie, son règne signifie le recul de l'intelligence. Comprendre l'islam, c'est voir qu'un "islam laïc" ou un "islam des Lumières" sont des utopies. Ses collaborateurs occidentaux sont des soumis, des apeurés, des aveuglés, des schizophrènes en contradiction avec leurs propres principes. Comprendre l'islam, c'est débusquer des convergences troubles avec le fascisme, le nazisme, le communisme marxiste, l'antisémitisme. Comprendre l'islam, c'est mesurer à quel point il joue sur une immigration de peuplement et de colonisation massive, rapide et incontrôlée. Comprendre l'islam, c'est percevoir qu'il ne possède ni métaphysique, ni théologie ni philosophie mais fonctionne sur le binôme dogmatique de la superstition et de l'idéologie. C'est aussi réfléchir sur le duel entre l'obscurantisme et la raison, entre la liberté et la soumission. Comprendre l'islam, c'est admettre sa puissance historique de sidération et de conquête, ressurgie des siècles anciens, archéofuturiste et volontariste. Comprendre l'islam, c'est refuser de se soumettre à ses valeurs et d'admettre ses principes. Comprendre l'islam, ce n'est pas le mépriser, car il n'est pas méprisable, c'est le connaître, afin d'éviter l'islamisation de l'Europe qui déboucherait sur un cataclysme et une décadence. L'auteur s'exprime d'un point de vue aristotélicien
Guillaume Faye
Comprendre l'islam, Tatamis, 2015
Comprendre l'islam, c'est repérer sa double logique, son double ADN millénaire : le totalitarisme et le djihad, la guerre de conquête sans limite géographique, par la ruse ou par la violence. Comprendre l'islam, c ‘est voir qu'en dépit de ses divisions intestines meurtrières, il désigne un ennemi commun : notre civilisation et toutes les autres. Comprendre l'islam, c'est saisir qu'il n'existe aucune différence, seulement tactique, entre islam et islamisme. Comprendre l'islam, c'est réfléchir sur sa confusion de la foi et de la loi, du spirituel et du temporel, du religieux et du politique. Comprendre l'islam, c'est admettre son incompatibilité absolue, d'essence, avec la démocratie pluraliste, la laïcité et la liberté. Sa raison d'être est la théocratie, son règne signifie le recul de l'intelligence. Comprendre l'islam, c'est voir qu'un "islam laïc" ou un "islam des Lumières" sont des utopies. Ses collaborateurs occidentaux sont des soumis, des apeurés, des aveuglés, des schizophrènes en contradiction avec leurs propres principes. Comprendre l'islam, c'est débusquer des convergences troubles avec le fascisme, le nazisme, le communisme marxiste, l'antisémitisme. Comprendre l'islam, c'est mesurer à quel point il joue sur une immigration de peuplement et de colonisation massive, rapide et incontrôlée. Comprendre l'islam, c'est percevoir qu'il ne possède ni métaphysique, ni théologie ni philosophie mais fonctionne sur le binôme dogmatique de la superstition et de l'idéologie. C'est aussi réfléchir sur le duel entre l'obscurantisme et la raison, entre la liberté et la soumission. Comprendre l'islam, c'est admettre sa puissance historique de sidération et de conquête, ressurgie des siècles anciens, archéofuturiste et volontariste. Comprendre l'islam, c'est refuser de se soumettre à ses valeurs et d'admettre ses principes. Comprendre l'islam, ce n'est pas le mépriser, car il n'est pas méprisable, c'est le connaître, afin d'éviter l'islamisation de l'Europe qui déboucherait sur un cataclysme et une décadence. L'auteur s'exprime d'un point de vue aristotélicien
Guillaume Faye
Dernière édition par ganem le Mar 5 Avr 2016 - 21:26, édité 1 fois (Raison : r)
Re: Luttons plus que jamais contre l’islamophobie !
L’islamophobie, parlons-en !
Habib Ben Fredj·samedi 23 avril 2016
Cela fait des années que je critique l’islam et jamais un Tunisien ne me l’a reproché, à part, bien entendu les intégristes musulmans purs et durs . En revanche, ce sont souvent des Français qui se disent de gauche ou des Français d’origine étrangère et de confession musulmane qui manifestent de manière virulente leur hostilité à mes propos et qui me traitent de raciste comme si en Tunisie on avait un FN ou une communauté musulmane d’origine étrangère . Je serais donc un raciste mais vis-à-vis de qui ? Je vous le demande .
La question de l’islamophobie ne doit donc pas être posée de la même manière, indépendamment du contexte politique et géographique .
En France, les islamistes représentent certes un danger, mais ce problème est encore sous contrôle et on imagine mal que des intégristes musulmans puissent s'emparer du pouvoir et imposer leur charia à l’ensemble du peuple français .
Ce n’est pas le cas pour la Tunisie où les islamistes ont accédé au pouvoir et risquent encore de le reprendre , sachant qu’ils le partagent actuellement avec les libéraux . Le jour où ils auront les coudées franches, les assassinats et les attentats reprendront de plus belle et l’épuration des progressistes et des modernistes sera mise en œuvre de manière systématique .
Dans ce cas être islamophobe est un acte salutaire, voire un devoir moral et politique pour protéger les libertés démocratiques et les acquis des femmes . On pourrait toujours me rétorquer que la plupart des Tunisiens sont des musulmans modérés et qu’il n’est donc pas nécessaire de s’en prendre à l’islam politique modéré . Ma réponse est qu’il n’existe pas d’islam politique modéré . Les monarchies du Golfe et la Turquie sont perçues par les dirigeants américains et européens comme des régimes islamiques modérés . Tout le monde sait que ces pays ne sont pas un modèle de démocratie et les droits humains élémentaires , surtout des femmes y sont inexistants. Rappelons également que la plupart de nos musulmans modérés en Tunisie votent massivement pour les intégristes d’Ennahdha , qui est une branche de l’organisation terroriste mondiale des « Frères Musulmans ».
Revenons maintenant à la France . Il y a deux types d’islamophobie : celle du Front National qui fait constamment l’amalgame raciste entre musulmans et étrangers et qui craint pour la pureté de la race des Français de souche . Ces gens-là mettraient dehors , s’il le pouvaient, tous les étrangers , y compris ceux qui sont nés en France , même s’ils étaient athées . Pourtant un bon nombre de dirigeants politiques français sont d’origine étrangère, sans parler des écrivains, des scientifiques des athlètes et des artistes …
L’autre catégorie d’islamophobes que je trouve tout à fait légitime et que je soutiens c’est l’ensemble des agnostiques et des athées ou tout simplement de gens qui n’apprécient pas les dogmes et les pratiques de l’islam , surtout quand cette religion empiète sur l’espace public et permet d’exhiber son appartenance religieuse par des tenues vestimentaires obscurantistes et moyenâgeuses . La liberté de croyance est un droit certes, mais ce droit n’implique pas qu’on doive accepter ce qu’il y a dans l’islam comme régression et atteinte aux valeurs démocratiques et à l’égalité des droits entre les hommes et les femmes .
On ne peut pas reprocher à quelqu’un de ne pas aimer l’islam . C’est son droit .
Il est vrai qu'on n’a pas le droit de critiquer les origines ethniques ou raciales des gens , car on ne choisit pas la couleur de sa peau , mais une religion , on peut la choisir ou la refuser .
Bref, l’islamophobie n’a aucun rapport avec le racisme .
Habib Ben Fredj·samedi 23 avril 2016
Cela fait des années que je critique l’islam et jamais un Tunisien ne me l’a reproché, à part, bien entendu les intégristes musulmans purs et durs . En revanche, ce sont souvent des Français qui se disent de gauche ou des Français d’origine étrangère et de confession musulmane qui manifestent de manière virulente leur hostilité à mes propos et qui me traitent de raciste comme si en Tunisie on avait un FN ou une communauté musulmane d’origine étrangère . Je serais donc un raciste mais vis-à-vis de qui ? Je vous le demande .
La question de l’islamophobie ne doit donc pas être posée de la même manière, indépendamment du contexte politique et géographique .
En France, les islamistes représentent certes un danger, mais ce problème est encore sous contrôle et on imagine mal que des intégristes musulmans puissent s'emparer du pouvoir et imposer leur charia à l’ensemble du peuple français .
Ce n’est pas le cas pour la Tunisie où les islamistes ont accédé au pouvoir et risquent encore de le reprendre , sachant qu’ils le partagent actuellement avec les libéraux . Le jour où ils auront les coudées franches, les assassinats et les attentats reprendront de plus belle et l’épuration des progressistes et des modernistes sera mise en œuvre de manière systématique .
Dans ce cas être islamophobe est un acte salutaire, voire un devoir moral et politique pour protéger les libertés démocratiques et les acquis des femmes . On pourrait toujours me rétorquer que la plupart des Tunisiens sont des musulmans modérés et qu’il n’est donc pas nécessaire de s’en prendre à l’islam politique modéré . Ma réponse est qu’il n’existe pas d’islam politique modéré . Les monarchies du Golfe et la Turquie sont perçues par les dirigeants américains et européens comme des régimes islamiques modérés . Tout le monde sait que ces pays ne sont pas un modèle de démocratie et les droits humains élémentaires , surtout des femmes y sont inexistants. Rappelons également que la plupart de nos musulmans modérés en Tunisie votent massivement pour les intégristes d’Ennahdha , qui est une branche de l’organisation terroriste mondiale des « Frères Musulmans ».
Revenons maintenant à la France . Il y a deux types d’islamophobie : celle du Front National qui fait constamment l’amalgame raciste entre musulmans et étrangers et qui craint pour la pureté de la race des Français de souche . Ces gens-là mettraient dehors , s’il le pouvaient, tous les étrangers , y compris ceux qui sont nés en France , même s’ils étaient athées . Pourtant un bon nombre de dirigeants politiques français sont d’origine étrangère, sans parler des écrivains, des scientifiques des athlètes et des artistes …
L’autre catégorie d’islamophobes que je trouve tout à fait légitime et que je soutiens c’est l’ensemble des agnostiques et des athées ou tout simplement de gens qui n’apprécient pas les dogmes et les pratiques de l’islam , surtout quand cette religion empiète sur l’espace public et permet d’exhiber son appartenance religieuse par des tenues vestimentaires obscurantistes et moyenâgeuses . La liberté de croyance est un droit certes, mais ce droit n’implique pas qu’on doive accepter ce qu’il y a dans l’islam comme régression et atteinte aux valeurs démocratiques et à l’égalité des droits entre les hommes et les femmes .
On ne peut pas reprocher à quelqu’un de ne pas aimer l’islam . C’est son droit .
Il est vrai qu'on n’a pas le droit de critiquer les origines ethniques ou raciales des gens , car on ne choisit pas la couleur de sa peau , mais une religion , on peut la choisir ou la refuser .
Bref, l’islamophobie n’a aucun rapport avec le racisme .
Re: Luttons plus que jamais contre l’islamophobie !
De L'Islam à L'Agnosticisme !
Je m'appelle Aya, j'ai 22 ans. Certes je suis Marocaine, mais cela n'implique pas forcément que je suis Musulmane. J'ai décidé de briser le silence, et d'écrire ces quelques lignes pour raconter mon histoire : De L'Islam à L'Agnosticisme.
Et voilà, je n'ai jamais cru que j'allais vivre ainsi. Je n'ai jamais cru que j'allais jouer le rôle d'une personne que je ne suis pas. Je n'ai jamais cru que j'allais, un jour, maudire la personne que je respectais tant "Le Prophète Mahomet". Je n'ai jamais cru que j'allais, un jour, critiquer un livre que je respectais tant "Le Coran". Bref, je n'ai jamais cru que j'allais quitter cette religion, que j'ai tant chéri "L'Islam".
C'est vrai que comme les 33 millions de marocains, je n'ai pas choisi d'être Musulmane. Une fois, j'ai vu le jour, à mon oreille, on a murmuré quelques mots pour me bénir. On a sacrifié un Mouton pour m'accueillir. Et de temps à autre, on récitait quelques versets coraniques pour me protéger de tout mal. Et moi, dans mon berceau, je ne comprenais point ce qu'on voulait dire.
Une fois à l'âge de 3-4 ans, à l'école, on commençait déjà à réciter ce que j'appelais avant "Les Paroles de Dieu". Sans les comprendre, j'éprouvais un certain plaisir en les apprenants. Ensuite, à l'âge de 7ans, on nous parlait de "Assalat" ou autrement dit "La Prière", sans comprendre son utilité, voire même, ce que ces gestes signifiaient, on nous incitait à la faire.
Je me rappelle bien, de ce jour où on nous a parlés de "Al Qadari khayrihi wa charih", que le destin, son bien ou son mal, de l'être humain est déjà prescrit par son créateur, que déjà Dieu connaît le sort de tout un chacun parmi nous, qu’il peut montrer, à qui il veut, le bon chemin et, à qui il veut, la mauvaise voie, que la SEULE et UNIQUE religion pour Allah est l’Islam, que pour gagner le Paradis, il faut être Musulman. Ainsi, mon cerveau commença à bouillonner et à se poser mille et une questions. Est-ce que ce fabuleux Créateur nous a donnés la vie juste pour prier pour lui ? Juste pour être Musulmans ?
Et déjà, pourquoi nous mettre sur cette terre si, à l’avance, il sait qui mériterait le Paradis et qui aura l’enfer comme demeure éternelle ? Si une personne est sainte d’esprit, si une personne est d’une bonté angélique, si une personne ne fait du mal à personne, mériterait-elle l’enfer juste pour une seule et unique raison : Elle n’est pas Musulmane ? Ce genre de questions me hantait pour des années. Mais je les ai toujours négligés sous l’ultime excuse qu’utilisent les croyants : Satan ou Diable. Je me disais qu’il y a un truc que j’ai loupé, un petit détail que je n’ai pas compris. Je me disais que derrière toutes ces fatalités, résidait une certaine morale, une certaine maturité, une certaine raison.
A présent, il y a 3 ans, je n’arrivais plus à négliger ces innombrables questions, je n’arrivais plus à laisser de côté mes pensées. Et depuis, je vivais mal dans ma peau, je ne pouvais ni quitter cette religion, ni continuer à y adhérer. J’étais perdue, et j’ignorais carrément ce que je devais faire. J’étais prisonnière, d’un côté des coutumes et traditions de mon entourage, et d’un autre de ma raison et mon esprit humain.
Ainsi, se déclencha ma quête vers la vérité, ou au moins MA vérité : J’ai laissé tout derrière moi, et j’ai commencé par l’origine et les piliers de l’Islam « Le coran » et « Sira Nabawia – Les Ahadiths qui relatent la vie du prophète ».
En les analysants d’un œil vigilent, j’ai remarqué qu’il y avait une infinité de contradictions avec la science, une infinité de contradictions avec les effets historiques, une infinité de tortures, de tuerie, d’hostilité, une infinité d’histoires tirées de chez les Grecques, de chez les Juifs, de chez les Chrétiens. J’ai remarqué aussi que la fameuse citation « Le coran est valable en tout temps et en tout lieu » n’est qu’un grand mensonge. J’essayais souvent de trouver des excuses, de trouver des explications, mais vainement. J’avais vraiment mare d’essayer de réinterpréter tout en faveur de l’Islam. Je m’en lassais de défendre une religion qui incitait à la haine envers ceux qui ne sont pas musulmans, envers ceux qui sont homosexuels, envers les apostats. Tantôt, je versais des larmes de joie d’avoir, enfin, trouvé MA vérité.
Tantôt, celles de tristesse et de colère de devoir jouer le rôle d’une personne que je ne suis pas, de devoir continuer à se présenter comme étant MUSULMANE, puisque ni mon entourage, ni mon pays m’accueilleront et m’accepteront pour ce que je suis devenue aujourd’hui.
Ma vie après avoir quitté L’Islam ?
Je ne vis plus ce conflit intérieur. Je me sens tranquille et calme. Je suis plus que convaincue que cette voie que j’ai suivie est la bonne, au moins avec, personne ne m’oblige de haïr ceux qui n’adoptent pas la même philosophie que moi. Au moins avec, je ne suis plus obligée de prier pour un créateur qui m’a ordonnée de lyncher ceux qui sont contre mes convictions religieuses. Au moins avec, j’adopte l’humanité comme principale philosophie. Certes, je vis une euphorie extrême, mais elle est accompagnée d’une tristesse et d’une colère majestueuse puisque, dans ce pays où je me suis retrouvée, on n’accepte pas les non musulmans, on les humilie, on se moque d’eux. Dans cette famille qui m’a accueillie, l’Islam est indiscutable, et aux yeux de l’homme et la femme qui m’ont donnée la vie, l’Islam est la vraie religion divine qu’il faut suivre. Je ne veux pas perdre les êtres qui me sont les plus chers : MES PARENTS, donc je me suis faite le serment de ne jamais leur dévoiler mes convictions, j’ai décidé de continuer à jouer la comédie, non pas par faiblesse, mais par amour et crainte de les blesser et/ou de les perdre.
Est-ce que Dieu existe ?
Allah de L’Islam, Yahvé des Juifs, Dieu des chrétiens, Shiva des hindous, et les 4196 créateurs d’autres religions … n’ont jamais existé. Et si l’un d’entre eux existe, permettez-moi de le décrire comme Injuste, Égoïste, Raciste et Terroriste. Certes, je ne pourrai ni nier, ni prouver l’existence d’un créateur suprême. Mais, logiquement, raisonnablement, et humainement, nous pourrons affirmer la non-crédibilité des religions et des prophètes.
La vie après la mort ?
On m’a déjà posée cette question, et ma réponse était toujours la suivante : Si jamais y a une vie après la mort, si jamais on va nous punir pour nos pêchers, si jamais on va nous gratifier pour nos actes, alors, je suis plus que sûre que la bonté du cœur et de l’esprit seront le seul critère pour nous juger.
Dernier mot Je vis dans un pays qui n'est plus le mien. J’espère qu’un jour, nous, les non Musulmans vivant dans un pays qui adopte L’Islam comme religion, aurons notre totale liberté d’agir comme bon nous semble. J’espère qu’on arrêtera de nous mépriser, de nous humilier, de nous torturer. J’espère que cet endoctrinement verra sa fin pour laisser place à la Tolérance, à l’Humanité
Je m'appelle Aya, j'ai 22 ans. Certes je suis Marocaine, mais cela n'implique pas forcément que je suis Musulmane. J'ai décidé de briser le silence, et d'écrire ces quelques lignes pour raconter mon histoire : De L'Islam à L'Agnosticisme.
Et voilà, je n'ai jamais cru que j'allais vivre ainsi. Je n'ai jamais cru que j'allais jouer le rôle d'une personne que je ne suis pas. Je n'ai jamais cru que j'allais, un jour, maudire la personne que je respectais tant "Le Prophète Mahomet". Je n'ai jamais cru que j'allais, un jour, critiquer un livre que je respectais tant "Le Coran". Bref, je n'ai jamais cru que j'allais quitter cette religion, que j'ai tant chéri "L'Islam".
C'est vrai que comme les 33 millions de marocains, je n'ai pas choisi d'être Musulmane. Une fois, j'ai vu le jour, à mon oreille, on a murmuré quelques mots pour me bénir. On a sacrifié un Mouton pour m'accueillir. Et de temps à autre, on récitait quelques versets coraniques pour me protéger de tout mal. Et moi, dans mon berceau, je ne comprenais point ce qu'on voulait dire.
Une fois à l'âge de 3-4 ans, à l'école, on commençait déjà à réciter ce que j'appelais avant "Les Paroles de Dieu". Sans les comprendre, j'éprouvais un certain plaisir en les apprenants. Ensuite, à l'âge de 7ans, on nous parlait de "Assalat" ou autrement dit "La Prière", sans comprendre son utilité, voire même, ce que ces gestes signifiaient, on nous incitait à la faire.
Je me rappelle bien, de ce jour où on nous a parlés de "Al Qadari khayrihi wa charih", que le destin, son bien ou son mal, de l'être humain est déjà prescrit par son créateur, que déjà Dieu connaît le sort de tout un chacun parmi nous, qu’il peut montrer, à qui il veut, le bon chemin et, à qui il veut, la mauvaise voie, que la SEULE et UNIQUE religion pour Allah est l’Islam, que pour gagner le Paradis, il faut être Musulman. Ainsi, mon cerveau commença à bouillonner et à se poser mille et une questions. Est-ce que ce fabuleux Créateur nous a donnés la vie juste pour prier pour lui ? Juste pour être Musulmans ?
Et déjà, pourquoi nous mettre sur cette terre si, à l’avance, il sait qui mériterait le Paradis et qui aura l’enfer comme demeure éternelle ? Si une personne est sainte d’esprit, si une personne est d’une bonté angélique, si une personne ne fait du mal à personne, mériterait-elle l’enfer juste pour une seule et unique raison : Elle n’est pas Musulmane ? Ce genre de questions me hantait pour des années. Mais je les ai toujours négligés sous l’ultime excuse qu’utilisent les croyants : Satan ou Diable. Je me disais qu’il y a un truc que j’ai loupé, un petit détail que je n’ai pas compris. Je me disais que derrière toutes ces fatalités, résidait une certaine morale, une certaine maturité, une certaine raison.
A présent, il y a 3 ans, je n’arrivais plus à négliger ces innombrables questions, je n’arrivais plus à laisser de côté mes pensées. Et depuis, je vivais mal dans ma peau, je ne pouvais ni quitter cette religion, ni continuer à y adhérer. J’étais perdue, et j’ignorais carrément ce que je devais faire. J’étais prisonnière, d’un côté des coutumes et traditions de mon entourage, et d’un autre de ma raison et mon esprit humain.
Ainsi, se déclencha ma quête vers la vérité, ou au moins MA vérité : J’ai laissé tout derrière moi, et j’ai commencé par l’origine et les piliers de l’Islam « Le coran » et « Sira Nabawia – Les Ahadiths qui relatent la vie du prophète ».
En les analysants d’un œil vigilent, j’ai remarqué qu’il y avait une infinité de contradictions avec la science, une infinité de contradictions avec les effets historiques, une infinité de tortures, de tuerie, d’hostilité, une infinité d’histoires tirées de chez les Grecques, de chez les Juifs, de chez les Chrétiens. J’ai remarqué aussi que la fameuse citation « Le coran est valable en tout temps et en tout lieu » n’est qu’un grand mensonge. J’essayais souvent de trouver des excuses, de trouver des explications, mais vainement. J’avais vraiment mare d’essayer de réinterpréter tout en faveur de l’Islam. Je m’en lassais de défendre une religion qui incitait à la haine envers ceux qui ne sont pas musulmans, envers ceux qui sont homosexuels, envers les apostats. Tantôt, je versais des larmes de joie d’avoir, enfin, trouvé MA vérité.
Tantôt, celles de tristesse et de colère de devoir jouer le rôle d’une personne que je ne suis pas, de devoir continuer à se présenter comme étant MUSULMANE, puisque ni mon entourage, ni mon pays m’accueilleront et m’accepteront pour ce que je suis devenue aujourd’hui.
Ma vie après avoir quitté L’Islam ?
Je ne vis plus ce conflit intérieur. Je me sens tranquille et calme. Je suis plus que convaincue que cette voie que j’ai suivie est la bonne, au moins avec, personne ne m’oblige de haïr ceux qui n’adoptent pas la même philosophie que moi. Au moins avec, je ne suis plus obligée de prier pour un créateur qui m’a ordonnée de lyncher ceux qui sont contre mes convictions religieuses. Au moins avec, j’adopte l’humanité comme principale philosophie. Certes, je vis une euphorie extrême, mais elle est accompagnée d’une tristesse et d’une colère majestueuse puisque, dans ce pays où je me suis retrouvée, on n’accepte pas les non musulmans, on les humilie, on se moque d’eux. Dans cette famille qui m’a accueillie, l’Islam est indiscutable, et aux yeux de l’homme et la femme qui m’ont donnée la vie, l’Islam est la vraie religion divine qu’il faut suivre. Je ne veux pas perdre les êtres qui me sont les plus chers : MES PARENTS, donc je me suis faite le serment de ne jamais leur dévoiler mes convictions, j’ai décidé de continuer à jouer la comédie, non pas par faiblesse, mais par amour et crainte de les blesser et/ou de les perdre.
Est-ce que Dieu existe ?
Allah de L’Islam, Yahvé des Juifs, Dieu des chrétiens, Shiva des hindous, et les 4196 créateurs d’autres religions … n’ont jamais existé. Et si l’un d’entre eux existe, permettez-moi de le décrire comme Injuste, Égoïste, Raciste et Terroriste. Certes, je ne pourrai ni nier, ni prouver l’existence d’un créateur suprême. Mais, logiquement, raisonnablement, et humainement, nous pourrons affirmer la non-crédibilité des religions et des prophètes.
La vie après la mort ?
On m’a déjà posée cette question, et ma réponse était toujours la suivante : Si jamais y a une vie après la mort, si jamais on va nous punir pour nos pêchers, si jamais on va nous gratifier pour nos actes, alors, je suis plus que sûre que la bonté du cœur et de l’esprit seront le seul critère pour nous juger.
Dernier mot Je vis dans un pays qui n'est plus le mien. J’espère qu’un jour, nous, les non Musulmans vivant dans un pays qui adopte L’Islam comme religion, aurons notre totale liberté d’agir comme bon nous semble. J’espère qu’on arrêtera de nous mépriser, de nous humilier, de nous torturer. J’espère que cet endoctrinement verra sa fin pour laisser place à la Tolérance, à l’Humanité
Re: Luttons plus que jamais contre l’islamophobie !
Un restaurateur refuse de servir deux femmes voilées
Par Dounia Hadni — 28 août 2016 à 19:47
Un restaurateur refuse de servir deux femmes voilées
Les victimes ont saisi le CCIF, la ministre des Droits des femmes, Laurence Rossignol, a saisi la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme et l'antisémitisme, et le parquet a ouvert une enquête.
Un restaurateur refuse de servir deux femmes voilées
Une vidéo filmée dans le restaurant gastronomique Le Cénacle à Tremblay-en-France, en Seine-Saint-Denis, où l'on aperçoit et entend celui qui se présente comme le responsable du restaurant (le gérant ou le chef?) refuser de servir deux femmes voilées parce que «musulmanes», a fait le tour de la Toile dimanche. C'est l'une d'entre elle qui a manifestement filmé la scène, en catimini.
«On ne veut pas être servies par des racistes monsieur», dit d'emblée une des deux femmes agressées verbalement. On comprend alors que la conversation au sein du restaurant avait déjà commencé. «Non t'embête pas, t'embête pas... D'accord, ils arrivent», dit l'autre cliente face à elle. Et le chef du restaurant de rétorquer : «Les racistes ne mettent pas des bombes et ne tuent pas gens. Les racistes comme moi». «D'accord, parce qu'on a mis des bombes monsieur ?» interroge la première. «Madame, les terroristes sont musulmans et tous les musulmans sont terroristes. Voilà, cette phrase là veut tout dire. Analysez-la et voilà.» dit-il. «Je n'ai pas besoin d'analyser des bêtises», répond celle dont on distingue un bout de voile. «Je suis dans un pays laïque et j'ai le droit d'avoir une opinion (...) Et des gens comme vous, je n'en veux pas chez moi. Point barre. Voilà, assène le restaurateur, ça a le mérite d'être clair». «Ça l’est. Pour être clair ça l’est monsieur» répond la jeune femme. Et l'autre femme, qui filmait, d'enchaîner «Mais il faut le préciser monsieur (...) Nous on ne le savait pas. Si on avait su on ne serait pas venues monsieur». «Maintenant vous le savez alors partez, réplique ce dernier. Oui on va partir. Ne vous inquiétez pas». A la suite de quoi on entend une voix qui tremble, le brouhaha de clients derrière qui ne réagissent pas -du moins sur la vidéo de 2'25 minutes-, une sonnerie de téléphone, des bribes de conversation téléphonique à travers lesquelles on comprend que ces femmes ont contacté la police... «La police arrive, ne t'inquiète pas. Ils arrivent. Tu ne viens pas tout seul», des pleurs, un mot de consolation de la part de son amie «Je sais que c'est dur». L'ironie de la situation est qu'on entend de la musique arabe, en fond, tout au long de cette altercation...
Contacté par L’Express, le commissariat de police de Villepinte et Tremblay-en-France confirme «que des policiers sont bien intervenus» ce soir-là dans l’établissement. Marwan Muhammad, le directeur du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), a quant à lui confirmé que ces femmes ont saisi le CCIF tout en n'ayant pas encore décidé si elles allaient porter plainte ou non. Surtout, elles refusent de s'exprimer publiquement pour l'instant, nous dit-il.
La ministre des Droits des femmes, Laurence Rossignol, a rapidement réagi en déclarant sur Twitter dans l'après-midi avoir saisi la Délégation ministérielle à la lutte contre le racisme et l'antisémitisme.
En outre, le parquet de Bobigny a indiqué à l'AFP en fin de journée l'ouverture d'une enquête pour «discrimination à caractère racial».
Quant au restaurant, il est resté injoignable -sa ligne étant soit occupée soit sur répondeur-. Sur Google, il apparaît même comme étant fermé définitivement comme on peut le voir :
Un journaliste du Parisien, qui s'est rendu sur place, a constaté que le restaurateur s'est expliqué avec des membres de la communauté musulmade du Tremblay. Il s'est excusé. Reconnaissant avoir dérapé à cause du contexte sur le burkini, et parce qu'un de ses amis était mort au Bataclan.
Le mystérieux circuit de cette vidéo
Depuis dimanche matin, la vidéo en question a circulé massivement sur les réseaux sociaux, #Cenacle (le nom du restaurant) est d'ailleurs très vite monté dans les trending topics de Twitter. C'est vraisembablement le dimanche 28 août, vers 2h du matin (voir ci-dessous l'historique des modifications de ce post) que cette personne dénommée «Karima AbdelRahman Bint Mohammed» -dont on ne peut déterminer s'il s'agit d'un pseudonyme ou non- a posté en premier la vidéo sur sa page Facebook.
Celle-ci prétend dans la matinée du dimanche 28 août, après avoir remercié ceux qui ont partagé sa publication, que «Les sœurs qui ont subis cette humiliation sont des sœurs très proches, sous le choc nous ont informées immédiatement et j’ai décidé de relayer cette acte ignoble». A ce stade, on ne sait pas ce qui est sous-entendu ici par le «nous». Quoi qu'il en soit, c'est elle seule seule qui aurait décidé de «relayer» cette vidéo. Elle annonce dans la foulée que ces femmes «vont contacter le directeur du CCIF» -sur ses conseils ?-.
A noter que cette page est très peu alimentée, qu’elle ne recense pas d'«amis» et qu’on n’y voit aucun visage si ce n’est une femme intégralement voilée de noir et de dos, une petite fille en burqa et des hadiths (des propos attribués au prophète et à son entourage) en français et en arabe.
Sur la page Facebook du «Cénacle», le restaurant cumule les commentaires négatifs et scandalisés depuis ce dimanche matin. Et des événements commencent à l'heure qu'il est à fleurir sur le réseau: «BurkiniPARTY au Restaurant Le CENACLE», «Couscous gratuit pour tous»...
Dounia Hadni
Par Dounia Hadni — 28 août 2016 à 19:47
Un restaurateur refuse de servir deux femmes voilées
Les victimes ont saisi le CCIF, la ministre des Droits des femmes, Laurence Rossignol, a saisi la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme et l'antisémitisme, et le parquet a ouvert une enquête.
Un restaurateur refuse de servir deux femmes voilées
Une vidéo filmée dans le restaurant gastronomique Le Cénacle à Tremblay-en-France, en Seine-Saint-Denis, où l'on aperçoit et entend celui qui se présente comme le responsable du restaurant (le gérant ou le chef?) refuser de servir deux femmes voilées parce que «musulmanes», a fait le tour de la Toile dimanche. C'est l'une d'entre elle qui a manifestement filmé la scène, en catimini.
«On ne veut pas être servies par des racistes monsieur», dit d'emblée une des deux femmes agressées verbalement. On comprend alors que la conversation au sein du restaurant avait déjà commencé. «Non t'embête pas, t'embête pas... D'accord, ils arrivent», dit l'autre cliente face à elle. Et le chef du restaurant de rétorquer : «Les racistes ne mettent pas des bombes et ne tuent pas gens. Les racistes comme moi». «D'accord, parce qu'on a mis des bombes monsieur ?» interroge la première. «Madame, les terroristes sont musulmans et tous les musulmans sont terroristes. Voilà, cette phrase là veut tout dire. Analysez-la et voilà.» dit-il. «Je n'ai pas besoin d'analyser des bêtises», répond celle dont on distingue un bout de voile. «Je suis dans un pays laïque et j'ai le droit d'avoir une opinion (...) Et des gens comme vous, je n'en veux pas chez moi. Point barre. Voilà, assène le restaurateur, ça a le mérite d'être clair». «Ça l’est. Pour être clair ça l’est monsieur» répond la jeune femme. Et l'autre femme, qui filmait, d'enchaîner «Mais il faut le préciser monsieur (...) Nous on ne le savait pas. Si on avait su on ne serait pas venues monsieur». «Maintenant vous le savez alors partez, réplique ce dernier. Oui on va partir. Ne vous inquiétez pas». A la suite de quoi on entend une voix qui tremble, le brouhaha de clients derrière qui ne réagissent pas -du moins sur la vidéo de 2'25 minutes-, une sonnerie de téléphone, des bribes de conversation téléphonique à travers lesquelles on comprend que ces femmes ont contacté la police... «La police arrive, ne t'inquiète pas. Ils arrivent. Tu ne viens pas tout seul», des pleurs, un mot de consolation de la part de son amie «Je sais que c'est dur». L'ironie de la situation est qu'on entend de la musique arabe, en fond, tout au long de cette altercation...
Contacté par L’Express, le commissariat de police de Villepinte et Tremblay-en-France confirme «que des policiers sont bien intervenus» ce soir-là dans l’établissement. Marwan Muhammad, le directeur du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), a quant à lui confirmé que ces femmes ont saisi le CCIF tout en n'ayant pas encore décidé si elles allaient porter plainte ou non. Surtout, elles refusent de s'exprimer publiquement pour l'instant, nous dit-il.
La ministre des Droits des femmes, Laurence Rossignol, a rapidement réagi en déclarant sur Twitter dans l'après-midi avoir saisi la Délégation ministérielle à la lutte contre le racisme et l'antisémitisme.
En outre, le parquet de Bobigny a indiqué à l'AFP en fin de journée l'ouverture d'une enquête pour «discrimination à caractère racial».
Quant au restaurant, il est resté injoignable -sa ligne étant soit occupée soit sur répondeur-. Sur Google, il apparaît même comme étant fermé définitivement comme on peut le voir :
Un journaliste du Parisien, qui s'est rendu sur place, a constaté que le restaurateur s'est expliqué avec des membres de la communauté musulmade du Tremblay. Il s'est excusé. Reconnaissant avoir dérapé à cause du contexte sur le burkini, et parce qu'un de ses amis était mort au Bataclan.
Le mystérieux circuit de cette vidéo
Depuis dimanche matin, la vidéo en question a circulé massivement sur les réseaux sociaux, #Cenacle (le nom du restaurant) est d'ailleurs très vite monté dans les trending topics de Twitter. C'est vraisembablement le dimanche 28 août, vers 2h du matin (voir ci-dessous l'historique des modifications de ce post) que cette personne dénommée «Karima AbdelRahman Bint Mohammed» -dont on ne peut déterminer s'il s'agit d'un pseudonyme ou non- a posté en premier la vidéo sur sa page Facebook.
Celle-ci prétend dans la matinée du dimanche 28 août, après avoir remercié ceux qui ont partagé sa publication, que «Les sœurs qui ont subis cette humiliation sont des sœurs très proches, sous le choc nous ont informées immédiatement et j’ai décidé de relayer cette acte ignoble». A ce stade, on ne sait pas ce qui est sous-entendu ici par le «nous». Quoi qu'il en soit, c'est elle seule seule qui aurait décidé de «relayer» cette vidéo. Elle annonce dans la foulée que ces femmes «vont contacter le directeur du CCIF» -sur ses conseils ?-.
A noter que cette page est très peu alimentée, qu’elle ne recense pas d'«amis» et qu’on n’y voit aucun visage si ce n’est une femme intégralement voilée de noir et de dos, une petite fille en burqa et des hadiths (des propos attribués au prophète et à son entourage) en français et en arabe.
Sur la page Facebook du «Cénacle», le restaurant cumule les commentaires négatifs et scandalisés depuis ce dimanche matin. Et des événements commencent à l'heure qu'il est à fleurir sur le réseau: «BurkiniPARTY au Restaurant Le CENACLE», «Couscous gratuit pour tous»...
Dounia Hadni
Re: Luttons plus que jamais contre l’islamophobie !
C'est à la suite de la soi-disant révolution islamique de l'ayatollah Khomeyni.
Une américaine, Kate Millet, a écrit des articles sur la barbarie du régime iranien et les intellectuels iraniens l'ont qualifié d'islamophobe. Ils ont envoyé des tueurs pour lui faire passer le goût du pain mais ces tueurs ont échoué comme ils ont échoué avec Salman Ruschdie. Allah Puissant et Sage protège les islamophobes, il n y a pas de doute.
Sans faire de recherche , je peux te dire qu'un Noble Musulman peut sacrifier à Allah de lui même et sans attendre une fatwa:
*l'apostat de l'islam
*dans le cadre de la loi du talion qui est inscrite dans le Saint Coran
*la personne adultère mariée
*de plus, un Noble Hadith ordonne de tuer tout juif qui tombe entre les mains des Nobles Musulmans
*pour l'homosexuel, la Noble Charia ordonne de le précipiter du haut d'une montagne, s'il meurt c'est le jugement d'Allah, s'il survit c'est qu'Allah Puissant et Sage lui a pardonné.
De plus, tu peux constater qu'Israël a aboli la peine capitale alors qu'aucun pays d'islam ne l'a fait à l'exception de la Turquie
Une américaine, Kate Millet, a écrit des articles sur la barbarie du régime iranien et les intellectuels iraniens l'ont qualifié d'islamophobe. Ils ont envoyé des tueurs pour lui faire passer le goût du pain mais ces tueurs ont échoué comme ils ont échoué avec Salman Ruschdie. Allah Puissant et Sage protège les islamophobes, il n y a pas de doute.
dans le livre de Moise il y a plus 16 peines de Mort ... dans le livre de Mohamed il y a une seule peine de mort !! c'est pourquoi la dernière révélation est miséricorde pour l'humanité !!
tu peux - nous citer un exemple de mixage du judaïsme et du christianisme dans le coran ??
Sans faire de recherche , je peux te dire qu'un Noble Musulman peut sacrifier à Allah de lui même et sans attendre une fatwa:
*l'apostat de l'islam
*dans le cadre de la loi du talion qui est inscrite dans le Saint Coran
*la personne adultère mariée
*de plus, un Noble Hadith ordonne de tuer tout juif qui tombe entre les mains des Nobles Musulmans
*pour l'homosexuel, la Noble Charia ordonne de le précipiter du haut d'une montagne, s'il meurt c'est le jugement d'Allah, s'il survit c'est qu'Allah Puissant et Sage lui a pardonné.
De plus, tu peux constater qu'Israël a aboli la peine capitale alors qu'aucun pays d'islam ne l'a fait à l'exception de la Turquie
Re: Luttons plus que jamais contre l’islamophobie !
Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grandAllah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grandAllah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grandAllah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grandAllah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grandAllah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grandAllah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grandAllah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand Allah est grand 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