voile, burqa, hijab, niqab, tchador, haïk, safsari
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Napoléon III
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voile, burqa, hijab, niqab, tchador, haïk, safsari
Plus le port du voile islamique prolifère, plus le volie de la mort s’étend sur l’humanité
Plus le port du voile islamique prolifère, plus le volie de la mort s’étend sur l’humanité
14/04/2016 Salem Ben Ammar Laisser un commentaire
L’habit ne fait pas le moine et le voile ne fait pas d’une femme mère-la-vertu. Quand on se voile, c’est ce qu’on a toujours quelque chose à cacher. Les courtisanes, les prostituées sacrées, les braqueurs, les cambrioleurs, les bourreaux, les membres des 3 k, se voilent aussi bien que les femmes musulmanes.
Elles ont peut-être des raisons pour le porter. Mais en aucun, elles ne sont les leurs. En tant que musulmanes, elles sont sous la tutelle de leurs conjoints ou sous influence de leur environnement. Son port renvoie à l’image exécrable de la condition de la femme de l’islam et n’est certainement pas un symbole de la vertu et de la chasteté de la femme comme elles le prétendent sans rien connaître de surcroît des vraies origines du voile quise perdent dans la nuit des temps alors que l’islam n’était pas là.
Mahomet,le prophète du carnage comme il se définissait lui-même, incestueux, violeur et pédophile n’avait jamais explicitement prescrit son port et exhorter les femmes à se couvrir les cheveux et leurs corps. Il était inconnu de la société arabe en son temps. Il est à douter qu’elle eût jamais entendu un jour parler de tchador, ni nikab, ni burqa. La seule chose qui lui fût familière est le hijab dans le sens de cloison, paravent, tenture, rideau qui ne pouvait être qu’un tissu, cha’ar, qui séparait ses épouses de ses compagnons pour les soustraire de leur vue (S.33, Al-Ahzab, les partis, V.53 et 59), contrairement à lui qu avait le privilège du gourou de déshabiller du regard toutes les femmes dont la soeur d’Aïcha, Asma, de sa belle-fille Zeïneb,ou de la femme d’Othmane ibn Afane dont il s’inquiétait de la pâleur de son teint.
Il est aussi un signe de reconnaissance, une distinction permettant de ne pas confondre dans la foule des femmes qui faisaient leurs besoins naturels à l’air libre, des croyantes femmes libres, esclaves et odalisques. Vous n’êtes pas ses épouses pour pouvoir vous faire passer pour des mouhajabates, celles qui portent le hijab ou la abaya,un tissu qu’elle jette sur la tête en laissant leur visage et leurs mains découverts.
Si le port du voile avait un fondement religieux et attestés par les sourates et la sunna, vous pensez bien qu’il ne serait pas au coeur d’une polémique et de controverse entre les pseudo savants de l’islam.
http://amriahmed.blogspot.fr/2012/03/le-voile-nest-pas-une-obligation.html
Ce qui était au départ comme un moyen de distinction sociale en Mésopotamie de la femme libre des femmes esclaves et prostituées et qui n’était pas pour autant un garant de sa bonne moralité, est devenu par un artifice politique le voile islamique.
A moins que les femmes qui portent le voile dans toutes ses inclinaisons ne se considèrent comme femmes libres et celles qui ne le portent sont des esclaves et des femmes de petite vertu. S’il en est ainsi il ne peut qu’être que l’expression de leurs propres mépris d’elles. L’honorabilité d’une femme n’est pas dans son accoutrement vestimentaire.
N’en déplaise à ces femmes, la prolifération du port du voile a un caractère politique manifeste, elle est intimement liée à celle du port de la barbe islamique et le kamiss afghan et leur corollaire le djihad. A chaque genre musulman son mode vestimentaire. Il marque la sortie de l’ombre de l’islam fondamentaliste et de l’influence grandissante du wahhabisme sur la vie des musulman.
Il s’agit d’une démonstration de force, une sorte de défilé militaire pour impressionner les éventuels ennemis et exalter les pulsions velléitaires des musulmans. Plus son port progresse, plus l’islam fondamentaliste marque des points et renforce son pouvoir sur les musulmans.
Il est la face visible de cet islam qui se rêve en maître du monde et dont le voile est le premier symbole quant à sa vitalité et ses desseins velléitaires.
Il est plus que jamais le voile que l’islam fondamentaliste, qui est la face émergée de l’iceberg musulman,est en train de jeter sur le monde libre.
Il est plus qu’une chaîne entravant les chevilles de l’esclave,il est le signe de la destruction lente et inexorable de la fin des libertés humaines.
Quoiqu’elles en disent, il est ce fameux hijab de la maison de Mahomet qui marque un gouffre entre le musulman et le non-musulman.
Plus le port du voile islamique prolifère, plus le volie de la mort s’étend sur l’humanité
14/04/2016 Salem Ben Ammar Laisser un commentaire
L’habit ne fait pas le moine et le voile ne fait pas d’une femme mère-la-vertu. Quand on se voile, c’est ce qu’on a toujours quelque chose à cacher. Les courtisanes, les prostituées sacrées, les braqueurs, les cambrioleurs, les bourreaux, les membres des 3 k, se voilent aussi bien que les femmes musulmanes.
Elles ont peut-être des raisons pour le porter. Mais en aucun, elles ne sont les leurs. En tant que musulmanes, elles sont sous la tutelle de leurs conjoints ou sous influence de leur environnement. Son port renvoie à l’image exécrable de la condition de la femme de l’islam et n’est certainement pas un symbole de la vertu et de la chasteté de la femme comme elles le prétendent sans rien connaître de surcroît des vraies origines du voile quise perdent dans la nuit des temps alors que l’islam n’était pas là.
Mahomet,le prophète du carnage comme il se définissait lui-même, incestueux, violeur et pédophile n’avait jamais explicitement prescrit son port et exhorter les femmes à se couvrir les cheveux et leurs corps. Il était inconnu de la société arabe en son temps. Il est à douter qu’elle eût jamais entendu un jour parler de tchador, ni nikab, ni burqa. La seule chose qui lui fût familière est le hijab dans le sens de cloison, paravent, tenture, rideau qui ne pouvait être qu’un tissu, cha’ar, qui séparait ses épouses de ses compagnons pour les soustraire de leur vue (S.33, Al-Ahzab, les partis, V.53 et 59), contrairement à lui qu avait le privilège du gourou de déshabiller du regard toutes les femmes dont la soeur d’Aïcha, Asma, de sa belle-fille Zeïneb,ou de la femme d’Othmane ibn Afane dont il s’inquiétait de la pâleur de son teint.
Il est aussi un signe de reconnaissance, une distinction permettant de ne pas confondre dans la foule des femmes qui faisaient leurs besoins naturels à l’air libre, des croyantes femmes libres, esclaves et odalisques. Vous n’êtes pas ses épouses pour pouvoir vous faire passer pour des mouhajabates, celles qui portent le hijab ou la abaya,un tissu qu’elle jette sur la tête en laissant leur visage et leurs mains découverts.
Si le port du voile avait un fondement religieux et attestés par les sourates et la sunna, vous pensez bien qu’il ne serait pas au coeur d’une polémique et de controverse entre les pseudo savants de l’islam.
http://amriahmed.blogspot.fr/2012/03/le-voile-nest-pas-une-obligation.html
Ce qui était au départ comme un moyen de distinction sociale en Mésopotamie de la femme libre des femmes esclaves et prostituées et qui n’était pas pour autant un garant de sa bonne moralité, est devenu par un artifice politique le voile islamique.
A moins que les femmes qui portent le voile dans toutes ses inclinaisons ne se considèrent comme femmes libres et celles qui ne le portent sont des esclaves et des femmes de petite vertu. S’il en est ainsi il ne peut qu’être que l’expression de leurs propres mépris d’elles. L’honorabilité d’une femme n’est pas dans son accoutrement vestimentaire.
N’en déplaise à ces femmes, la prolifération du port du voile a un caractère politique manifeste, elle est intimement liée à celle du port de la barbe islamique et le kamiss afghan et leur corollaire le djihad. A chaque genre musulman son mode vestimentaire. Il marque la sortie de l’ombre de l’islam fondamentaliste et de l’influence grandissante du wahhabisme sur la vie des musulman.
Il s’agit d’une démonstration de force, une sorte de défilé militaire pour impressionner les éventuels ennemis et exalter les pulsions velléitaires des musulmans. Plus son port progresse, plus l’islam fondamentaliste marque des points et renforce son pouvoir sur les musulmans.
Il est la face visible de cet islam qui se rêve en maître du monde et dont le voile est le premier symbole quant à sa vitalité et ses desseins velléitaires.
Il est plus que jamais le voile que l’islam fondamentaliste, qui est la face émergée de l’iceberg musulman,est en train de jeter sur le monde libre.
Il est plus qu’une chaîne entravant les chevilles de l’esclave,il est le signe de la destruction lente et inexorable de la fin des libertés humaines.
Quoiqu’elles en disent, il est ce fameux hijab de la maison de Mahomet qui marque un gouffre entre le musulman et le non-musulman.
Re: voile, burqa, hijab, niqab, tchador, haïk, safsari
Le voile est pour la femme musulmane ce que fut l’étoile jaune pour les juifs sous Vichy
Quelle est la différence entre une voilée intégrale ou partielle et une non-voilée ? La première vit dans le monde des ténèbres et la deuxième nous éclaire par sa lumière ?
L’une est la laideur incarnée et l’autre est la beauté au grand jour. Quand on se voile, on cherche à cacher son vice et son esprit retors et quand on se dévoile c’est qu’on a rien à dissimuler du regard d’autrui.
Quand à ce schizophrène paranoïde du bouffon Moncef Marzougui, le bouffon du palais, il doit savoir lui en tant que sujet doublement concerné de par son métier et de son état psychique pathologique, que le voile ne voile pas les fantasmes, ni les pulsions, les attirances sexuelles pour le sexe opposé, ou les désirs et qu’il est surtout symptomatique de l’état de la perversion mentale et sexuelle de la pauvre femme ainsi qu’une manifestation ostentatoire de ses graves troubles identitaires.
Elle exhibe sa double soumission à Dieu et à l’homme. Il est aussi l’expression de sa phobie d’assumer sa féminité, de sa peur de sa propre image et de sa dignité humaine.
Elle se cache d’elle-même, en enveloppant son corps dans un linceul noir ou gris le même dans lequel elle sera enveloppée à sa mort et que son époux pourrait lui ôter pour assouvir son appétit sexuel insatiable.
Selon une Fatwa nécrophile wahhabite, un musulman sunnite pourrait jouir du corps sans vie de sa femme jusqu’à 6 heures après son décès. Le seul voile qui la protège son prédateur-profanateur est la pierre tombale.
Autant se dévoiler de son vivant que de se faire violer après sa mort. Femme voilée, femme violée comme le dit Gisèle Halimi et ceci est d’autant plus vrai qu’elle n’est pas maîtresse de son corps qui est assimilé à un champ de labour où il peut y aller à sa guise et par conséquent contre la volonté de sa femme.
N’est-il pas dit dans le Coran que les anges maudissent la femme qui se refuse à son mari ? Est-ce statut de simple objet sexuel qu’elle affiche à travers le port du voile, de corps sans vie, d’une nymphomane halal qui n’assume pas ses perversions sexuelles ou d’une femme victime de rapports sexuels non-consentis, mais sacralisés et rendus légitimes par la religion musulmane elle-même qui ne reconnaît pas le viol conjugal ?
Une condition féminine réduite à la simple fonction de maternité. Est-cela ce que le voile veut exprimer comme témoignage afin de permettre à la femme-mère, à l’exclusion des autres, sous les pieds desquels ruissellent les eaux du paradis ?
Qu’elle le veuille ou non, le voile renvoie à l’état d’avilissement de la femme et de ses conditions de vie dégradantes et humiliantes. De sa relégation, de son exclusion et de son état d’infériorité dogmatique à l’homme. Elle est cette chose que l’homme doit cacher de la vue de l’homme.
Le voile marque surtout sa dépersonnalisation et de sa dissolution dans une culture ultra machiste et phallocrate, irrévérencieuse pour les femmes. Faire du voile partiel ou intégral un symbole de liberté, c’est comme si on fait de l’Islam ou de toute autre religion un symbole d’épanouissement humain, de progrès social et d’égalité entre les sexes.
Une femme ne peut pas être libre quand elle se cache de son ombre, et quand elle vit en périphérie de son groupe social. Marginalisée et avilie. Le voile ne signifie rien d’autre que le degré de rabaissement de la femme. Il est à la fois sa prison mentale et sa incarcération sociale.
Le voile lui permet de camoufler sa souffrance, de la dissimuler du regard étranger, son mal-être et sa misère psycho-affective. Une femme voilée se ment à elle-même en laissant croire que c’est une forme de liberté. La vraie liberté n’est pas dans le port du voile, elle est dans sa rupture avec l’atavisme culturel et religieux qui l’enserre et qu’elle porte comme le Christ sur le Chemin de la Croix. On ne fait pas du fardeau du poids oppressant et aliénant de la tradition une source de liberté. Faire de la tradition un facteur d’émancipation féminine autant rétablir l’esclavage et le servage dans nos usines pour faire un modèle d’organisation du travail.
Quant à en faire un symbole de vertu, autant conjuguer la vertu avec l’âme noire des terroristes qui pullulent dans les sociétés musulmanes. Il symbolise la réaction et le refus du progrès.
Le voile ne fait pas la musulmane non plus comme son non port. On ne juge pas les femmes à l’aune de leur accoutrement vestimentaire, on les juges sur leur capacité de mener un combat digne pour leur liberté.
Une liberté où l’on a pas peur de soi où l’on avance à visage découvert pour affronter les regards des hommes qui font de la soumission de la femme et de sa relégation un code de vie en société.
Etre libre, c’est être capable d’assumer sa féminité et en faire rempart contre l’expropriation du corps de la femme et sa marchaandisation à des fins mercantiles et religieuses, djihad du Nikah.
Associer le port du voile à la liberté c’est faire fi des contraintes culturelles fortement imprégnées par le fait religieux qui font obligation à la femme de se soustraire du regard de mâle-dominateur-prédateur.
Dans la culture hyper machiste musulmane et ségrégationniste son port est assimilé à une sorte d’uniforme de travail protecteur qui immunise la femme contre les accidents, autrement dit les agressions sexuelles auxquelles elle s’exposerait si elle se garde de le porter.
Comme si la femme voilée n’était pas victime de viol. Le port du voile n’est aucunement un filet protecteur ou une ceinture de chasteté, et encore moins un signe de rupture avec les traditions aliénatrices, oppressantes et culpabilisantes de la femme, propriété absolue de son groupe social d’appartenance.
Une femme qui se dit et se veut libre ne peut aliéner sa soi-disant liberté en marquant ostentatoirement son allégeance au pouvoir absolu de l’homme sur sa vie.
Les sociétés les plus liberticides du monde musulman que sont l’Arabie Saoudite, Oman, Afghanistan sont celles dont les cités ressemblent à un théâtre d’ombres chinoises. Beaucoup d’autres sont en train de s’inscrire dans leur sillage et qui connaissent justement un fort recul des libertés les plus élémentaires qui se traduisent par une explosion exponentielle du port de voile.
Là où le sacré bigot fait son grand retour, le voile prolifère. La corrélation entre les deux est réelle et doit interpeller ces femmes qui prétendent faire de leur univers carcéral un hymne à la liberté.
En dévoyant la liberté pour ne pas transgresser les normes culturelles, elles s’insultent elles-mêmes et se font complices de leurs bourreaux.
Il n’y a pas de liberté quand son corps est entravé par les chaînes des traditions, la seule liberté est dans la résilience et l’affirmation de soi. A-t-on besoin d’exhiber sa vertu morale si on a pas quelque part des soucis avec la morale elle-même ? En quoi est-ce vertueux quand des femmes musulmanes voilées s’adonnent à la prostitution à des fins religieuses ? N’est-il pas primordial pour ces femmes d’avoir des rapports sexuels protégés plutôt que de protéger leur visage du regard de l’homme ?
Avec la femme voilée l’insignifiant devient signifié et vice-versa, contrairement à la femme non-voilée est une femme assumée, qui n’a pas peur de son ombre, une femme de rupture avec le carcan religieux et libre et une voilée est une femme à l’identité violée.
Le voile ne fait pas la voie de la félicité et son non-port le chemin de l’enfer. Plus on a peur de soi et de son environnement étouffant et archaïque plus on a tendance de se cacher de soi-même et de vouloir paraître ce qu’on est pas.
Ce pauvre psychopathe insignifiant et à la laideur physique qui ferait peur à Frankenstein en personne s’il est devenu aujourd’hui ce qu’il n’aurait jamais dû être même dans ses délires psychotiques les plus aigus ce n’est pas ces femmes sans âme et dépourvues de personnalité qui sont sorties dans les rues de la Tunisie pour braver avec courage, détermination et dignité les balles de Ben Ali, ce sont les safirates tant honnies par lui.
Ces femmes n’ont pas voilé leur dignité et ne la voileront jamais et dire qu’elles sont elles aujourd’hui qu’on a mis à l’index et on vitupère et qu’on a écarté de la vie politique du pays et ce sont les femmes qui portent le voile de l’indignité qui ont les honneurs du pays.
La révolution tunisienne n’a pas été faite contre l’honneur des non-voilées et encore moins pour celles qui la déshonorent aujourd’hui en faisant la lie des barbus et font fi de leur dignité.
Quand une société est minée par l’intégrisme de l’esprit, où la religion est elle-même victime, c’est un signe qui est révélateur de l’état de la pathologie mentale de cette société. Ce n’est par hasard que les sectes dans le monde musulman se font aujourd’hui leur chou gras du mal-être des populations frustes. La ferveur religieuse n’a pas gagné du terrain, c’est la maladie mentale qui prolifère et qui ravage le corps social et humain.
Quel crédit peux-t-on donner à une masse fruste qui confond bulletin de vote et ticket de train pour le paradis et qui a vendu la Tunisie contre une promesse non tenue de mouton ? Comme si le train du paradis pouvait exister! Quel crédit peux-t-on aussi donner à de propos émanant d’un sujet psychopathe qui fait partie de ces 50% d’hommes tunisiens répertoriés comme tel par l’O.M.S. outre ce malade qui a longtemps voilé sa nature neuro-psycho-dégénérative a fini par la dévoiler. Il a une peur phobique de regarder son visage hideux qui porte les stigmates de la félonie et de la haine de soi qui se reflète sur le visage clair lumineux de la femme non-voilée.
En conclusion, le voile quelle que soit sa forme, marque surtout le statut de l’infamie et de l’ignominie dont jouit la femme dans les sociétés musulmanes, comparables à celui du juif sous le gouvernement de Pétain.
Souhaitons surtout qu’il ne soit pas le signe avant-coureur d’un autre statut inhumain que le nazisme a infligé au Juif et à tous ceux qui n’avaient pas de marqueur génétique ou idéologique hitlérien.
Quelle est la différence entre une voilée intégrale ou partielle et une non-voilée ? La première vit dans le monde des ténèbres et la deuxième nous éclaire par sa lumière ?
L’une est la laideur incarnée et l’autre est la beauté au grand jour. Quand on se voile, on cherche à cacher son vice et son esprit retors et quand on se dévoile c’est qu’on a rien à dissimuler du regard d’autrui.
Quand à ce schizophrène paranoïde du bouffon Moncef Marzougui, le bouffon du palais, il doit savoir lui en tant que sujet doublement concerné de par son métier et de son état psychique pathologique, que le voile ne voile pas les fantasmes, ni les pulsions, les attirances sexuelles pour le sexe opposé, ou les désirs et qu’il est surtout symptomatique de l’état de la perversion mentale et sexuelle de la pauvre femme ainsi qu’une manifestation ostentatoire de ses graves troubles identitaires.
Elle exhibe sa double soumission à Dieu et à l’homme. Il est aussi l’expression de sa phobie d’assumer sa féminité, de sa peur de sa propre image et de sa dignité humaine.
Elle se cache d’elle-même, en enveloppant son corps dans un linceul noir ou gris le même dans lequel elle sera enveloppée à sa mort et que son époux pourrait lui ôter pour assouvir son appétit sexuel insatiable.
Selon une Fatwa nécrophile wahhabite, un musulman sunnite pourrait jouir du corps sans vie de sa femme jusqu’à 6 heures après son décès. Le seul voile qui la protège son prédateur-profanateur est la pierre tombale.
Autant se dévoiler de son vivant que de se faire violer après sa mort. Femme voilée, femme violée comme le dit Gisèle Halimi et ceci est d’autant plus vrai qu’elle n’est pas maîtresse de son corps qui est assimilé à un champ de labour où il peut y aller à sa guise et par conséquent contre la volonté de sa femme.
N’est-il pas dit dans le Coran que les anges maudissent la femme qui se refuse à son mari ? Est-ce statut de simple objet sexuel qu’elle affiche à travers le port du voile, de corps sans vie, d’une nymphomane halal qui n’assume pas ses perversions sexuelles ou d’une femme victime de rapports sexuels non-consentis, mais sacralisés et rendus légitimes par la religion musulmane elle-même qui ne reconnaît pas le viol conjugal ?
Une condition féminine réduite à la simple fonction de maternité. Est-cela ce que le voile veut exprimer comme témoignage afin de permettre à la femme-mère, à l’exclusion des autres, sous les pieds desquels ruissellent les eaux du paradis ?
Qu’elle le veuille ou non, le voile renvoie à l’état d’avilissement de la femme et de ses conditions de vie dégradantes et humiliantes. De sa relégation, de son exclusion et de son état d’infériorité dogmatique à l’homme. Elle est cette chose que l’homme doit cacher de la vue de l’homme.
Le voile marque surtout sa dépersonnalisation et de sa dissolution dans une culture ultra machiste et phallocrate, irrévérencieuse pour les femmes. Faire du voile partiel ou intégral un symbole de liberté, c’est comme si on fait de l’Islam ou de toute autre religion un symbole d’épanouissement humain, de progrès social et d’égalité entre les sexes.
Une femme ne peut pas être libre quand elle se cache de son ombre, et quand elle vit en périphérie de son groupe social. Marginalisée et avilie. Le voile ne signifie rien d’autre que le degré de rabaissement de la femme. Il est à la fois sa prison mentale et sa incarcération sociale.
Le voile lui permet de camoufler sa souffrance, de la dissimuler du regard étranger, son mal-être et sa misère psycho-affective. Une femme voilée se ment à elle-même en laissant croire que c’est une forme de liberté. La vraie liberté n’est pas dans le port du voile, elle est dans sa rupture avec l’atavisme culturel et religieux qui l’enserre et qu’elle porte comme le Christ sur le Chemin de la Croix. On ne fait pas du fardeau du poids oppressant et aliénant de la tradition une source de liberté. Faire de la tradition un facteur d’émancipation féminine autant rétablir l’esclavage et le servage dans nos usines pour faire un modèle d’organisation du travail.
Quant à en faire un symbole de vertu, autant conjuguer la vertu avec l’âme noire des terroristes qui pullulent dans les sociétés musulmanes. Il symbolise la réaction et le refus du progrès.
Le voile ne fait pas la musulmane non plus comme son non port. On ne juge pas les femmes à l’aune de leur accoutrement vestimentaire, on les juges sur leur capacité de mener un combat digne pour leur liberté.
Une liberté où l’on a pas peur de soi où l’on avance à visage découvert pour affronter les regards des hommes qui font de la soumission de la femme et de sa relégation un code de vie en société.
Etre libre, c’est être capable d’assumer sa féminité et en faire rempart contre l’expropriation du corps de la femme et sa marchaandisation à des fins mercantiles et religieuses, djihad du Nikah.
Associer le port du voile à la liberté c’est faire fi des contraintes culturelles fortement imprégnées par le fait religieux qui font obligation à la femme de se soustraire du regard de mâle-dominateur-prédateur.
Dans la culture hyper machiste musulmane et ségrégationniste son port est assimilé à une sorte d’uniforme de travail protecteur qui immunise la femme contre les accidents, autrement dit les agressions sexuelles auxquelles elle s’exposerait si elle se garde de le porter.
Comme si la femme voilée n’était pas victime de viol. Le port du voile n’est aucunement un filet protecteur ou une ceinture de chasteté, et encore moins un signe de rupture avec les traditions aliénatrices, oppressantes et culpabilisantes de la femme, propriété absolue de son groupe social d’appartenance.
Une femme qui se dit et se veut libre ne peut aliéner sa soi-disant liberté en marquant ostentatoirement son allégeance au pouvoir absolu de l’homme sur sa vie.
Les sociétés les plus liberticides du monde musulman que sont l’Arabie Saoudite, Oman, Afghanistan sont celles dont les cités ressemblent à un théâtre d’ombres chinoises. Beaucoup d’autres sont en train de s’inscrire dans leur sillage et qui connaissent justement un fort recul des libertés les plus élémentaires qui se traduisent par une explosion exponentielle du port de voile.
Là où le sacré bigot fait son grand retour, le voile prolifère. La corrélation entre les deux est réelle et doit interpeller ces femmes qui prétendent faire de leur univers carcéral un hymne à la liberté.
En dévoyant la liberté pour ne pas transgresser les normes culturelles, elles s’insultent elles-mêmes et se font complices de leurs bourreaux.
Il n’y a pas de liberté quand son corps est entravé par les chaînes des traditions, la seule liberté est dans la résilience et l’affirmation de soi. A-t-on besoin d’exhiber sa vertu morale si on a pas quelque part des soucis avec la morale elle-même ? En quoi est-ce vertueux quand des femmes musulmanes voilées s’adonnent à la prostitution à des fins religieuses ? N’est-il pas primordial pour ces femmes d’avoir des rapports sexuels protégés plutôt que de protéger leur visage du regard de l’homme ?
Avec la femme voilée l’insignifiant devient signifié et vice-versa, contrairement à la femme non-voilée est une femme assumée, qui n’a pas peur de son ombre, une femme de rupture avec le carcan religieux et libre et une voilée est une femme à l’identité violée.
Le voile ne fait pas la voie de la félicité et son non-port le chemin de l’enfer. Plus on a peur de soi et de son environnement étouffant et archaïque plus on a tendance de se cacher de soi-même et de vouloir paraître ce qu’on est pas.
Ce pauvre psychopathe insignifiant et à la laideur physique qui ferait peur à Frankenstein en personne s’il est devenu aujourd’hui ce qu’il n’aurait jamais dû être même dans ses délires psychotiques les plus aigus ce n’est pas ces femmes sans âme et dépourvues de personnalité qui sont sorties dans les rues de la Tunisie pour braver avec courage, détermination et dignité les balles de Ben Ali, ce sont les safirates tant honnies par lui.
Ces femmes n’ont pas voilé leur dignité et ne la voileront jamais et dire qu’elles sont elles aujourd’hui qu’on a mis à l’index et on vitupère et qu’on a écarté de la vie politique du pays et ce sont les femmes qui portent le voile de l’indignité qui ont les honneurs du pays.
La révolution tunisienne n’a pas été faite contre l’honneur des non-voilées et encore moins pour celles qui la déshonorent aujourd’hui en faisant la lie des barbus et font fi de leur dignité.
Quand une société est minée par l’intégrisme de l’esprit, où la religion est elle-même victime, c’est un signe qui est révélateur de l’état de la pathologie mentale de cette société. Ce n’est par hasard que les sectes dans le monde musulman se font aujourd’hui leur chou gras du mal-être des populations frustes. La ferveur religieuse n’a pas gagné du terrain, c’est la maladie mentale qui prolifère et qui ravage le corps social et humain.
Quel crédit peux-t-on donner à une masse fruste qui confond bulletin de vote et ticket de train pour le paradis et qui a vendu la Tunisie contre une promesse non tenue de mouton ? Comme si le train du paradis pouvait exister! Quel crédit peux-t-on aussi donner à de propos émanant d’un sujet psychopathe qui fait partie de ces 50% d’hommes tunisiens répertoriés comme tel par l’O.M.S. outre ce malade qui a longtemps voilé sa nature neuro-psycho-dégénérative a fini par la dévoiler. Il a une peur phobique de regarder son visage hideux qui porte les stigmates de la félonie et de la haine de soi qui se reflète sur le visage clair lumineux de la femme non-voilée.
En conclusion, le voile quelle que soit sa forme, marque surtout le statut de l’infamie et de l’ignominie dont jouit la femme dans les sociétés musulmanes, comparables à celui du juif sous le gouvernement de Pétain.
Souhaitons surtout qu’il ne soit pas le signe avant-coureur d’un autre statut inhumain que le nazisme a infligé au Juif et à tous ceux qui n’avaient pas de marqueur génétique ou idéologique hitlérien.
Re: voile, burqa, hijab, niqab, tchador, haïk, safsari
Il y a 57 pays d'islam ceux qui sont de charia dure comme l'Arabie, le Soudan, l'Afghanistan ont une police islamique appelé la commanderie du Bien et le pourchas du Mal.
Tous les musulmans qui boivent du vin ou s'habillent de façon non islamique sont punis sans pitié.
Il y a sur Youtube une femme décapitée par la police saoudienne pour port d'une burqa noire (islamiquement correct) mais un foulard rouge avec(non islamique incorrect).
Interdit aux sensibles.
Tous les musulmans qui boivent du vin ou s'habillent de façon non islamique sont punis sans pitié.
Il y a sur Youtube une femme décapitée par la police saoudienne pour port d'une burqa noire (islamiquement correct) mais un foulard rouge avec(non islamique incorrect).
Interdit aux sensibles.
- Spoiler:
- https://youtu.be/sBOZTW7qhQM
Re: voile, burqa, hijab, niqab, tchador, haïk, safsari
Arabistan. le "gang bang" de la princesse qatarie
Dans notre série "L'Islamiste ne pense qu'à ça !" , le journal britannique "Financial Times" a révélé un scandale de gros calibre. Lorsque les services de sécurité britanniques MI6 et Scotland Yard avaient fait irruption dans un appartement de Londres, ils ont trouvé la princesse qatarie en train d’avoir des relations sexuelles collectives avec sept étalons payés par la princesse.
Selon le journal, la police britannique a été surprise, lors du traçage d'un suspect dans un appartement qui appartient à la princesse du Qatar, de trouver la princesse en pleine activité sexuelle avec trois hommes Européens à l'intérieur de la chambre, tandis que quatre autres, y compris le suspect surveillé par la police, attendaient leur tour dans le couloir.
Pendant l'enquête, le suspect (un Saoudien) a admis que la princesse du Qatar, a appelé Sheikha Salwa, une fille de l'ancien Premier ministre Hamad bin Jassim bin Jabor Al Thani, et sœur du roi du Qatar, avait convenu avec lui par un intermédiaire, pour lui ramener des hommes ayant des "qualités physiques particulières" et qui ont une expérience reconnue et spécifique dans le sexe collectif (partouze) en échange de sommes colossales d'argent. La princesse du Qatar lui a demandé cette fois d'apporter six hommes à la fois, et lui a demandé de rester dans le hall de l'appartement jusqu'à ce qu'ils quittent, car la princesse avait peur de la violence possible de « ses étalons », qui, pour la plupart, viennent de la pègre londonienne [1]. En effet, "la pauvre" princesse avait auparavant subi des violences lors de ses précédentes partouzes grassement tarifées. Car Allah le miséricordieux, ayant donné de l’argent sans compter aux wahha-bites qataris et saoudiens, la Princesse a préféré acheter ses « houris mâles » tout de suite, sans attendre un futur paradis improbable, d’autant plus que, selon certaines lectures du Coran, si des dizaines de vierges houris sont prévues pour chaque terroriste islamiste mâle, rien n’est prévu pour ses pauvres femmes-esclaves.
princesses
Résultat de recherche d'images pour "princesse Salwa Qatar"
La "sheikha Salwa
Comme "l'habit ne fait pas le moine",
le voile peut cacher une gourgandine
En réponse aux questions de la Police, la princesse a dit qu’il ne s’agit pas de prostitution pour de l'argent, car, selon la loi britannique, payer de l'argent à des hommes pour avoir des relations sexuelles n’est pas interdit, alors que payer de l’argent pour avoir des relations sexuelles avec des femmes est interdit. Voyez comme cette princesse est sage et éduquée : elle évite d'embaucher des femmes pour son sexe, sachant que la loi britannique l'interdit.
Mais la police lui a rétorqué qu'il est interdit d'utiliser comme entremetteur un homme qui a un casier judiciaire, et que la prostitution masculine est tout aussi malvenue que la prostitution féminine.
C’est un agent de police initié qui a informé le Financial Times de cet incident et que, de toutes manières, et comme c’est souvent le cas avec les princes et princesses saoudiens et qataris, l'affaire a été promptement étouffée, d’autant plus que la princesse est titulaire d'un passeport diplomatique.
La police britannique a notifié l’incident à l'ambassade du Qatar, mais celle-ci ne s’est inquiétée que de la publication du scandale. Ainsi, l'ambassade du Qatar a offert au Financial Times 50 millions $ pour empêcher la publication du scandale, mais le journal a rejeté l'offre, et a publié les faits du cas ainsi que des photos de la princesse. Les Qataris se croyaient en Tunisie, où, pour cette somme, ils ont acheté l’État, et ses possessions, car dans ce pays, ce sont leurs Frères Musulmans qui commandent.
Source : Veterans ToDay et autres
[1] Le gang bang (dérivé de l'anglais gangbang) désigne ici une pratique orgiaque au sens de forme de sexualité de groupe librement consentie entre une femme et plusieurs hommes.
Dans notre série "L'Islamiste ne pense qu'à ça !" , le journal britannique "Financial Times" a révélé un scandale de gros calibre. Lorsque les services de sécurité britanniques MI6 et Scotland Yard avaient fait irruption dans un appartement de Londres, ils ont trouvé la princesse qatarie en train d’avoir des relations sexuelles collectives avec sept étalons payés par la princesse.
Selon le journal, la police britannique a été surprise, lors du traçage d'un suspect dans un appartement qui appartient à la princesse du Qatar, de trouver la princesse en pleine activité sexuelle avec trois hommes Européens à l'intérieur de la chambre, tandis que quatre autres, y compris le suspect surveillé par la police, attendaient leur tour dans le couloir.
Pendant l'enquête, le suspect (un Saoudien) a admis que la princesse du Qatar, a appelé Sheikha Salwa, une fille de l'ancien Premier ministre Hamad bin Jassim bin Jabor Al Thani, et sœur du roi du Qatar, avait convenu avec lui par un intermédiaire, pour lui ramener des hommes ayant des "qualités physiques particulières" et qui ont une expérience reconnue et spécifique dans le sexe collectif (partouze) en échange de sommes colossales d'argent. La princesse du Qatar lui a demandé cette fois d'apporter six hommes à la fois, et lui a demandé de rester dans le hall de l'appartement jusqu'à ce qu'ils quittent, car la princesse avait peur de la violence possible de « ses étalons », qui, pour la plupart, viennent de la pègre londonienne [1]. En effet, "la pauvre" princesse avait auparavant subi des violences lors de ses précédentes partouzes grassement tarifées. Car Allah le miséricordieux, ayant donné de l’argent sans compter aux wahha-bites qataris et saoudiens, la Princesse a préféré acheter ses « houris mâles » tout de suite, sans attendre un futur paradis improbable, d’autant plus que, selon certaines lectures du Coran, si des dizaines de vierges houris sont prévues pour chaque terroriste islamiste mâle, rien n’est prévu pour ses pauvres femmes-esclaves.
princesses
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La "sheikha Salwa
Comme "l'habit ne fait pas le moine",
le voile peut cacher une gourgandine
En réponse aux questions de la Police, la princesse a dit qu’il ne s’agit pas de prostitution pour de l'argent, car, selon la loi britannique, payer de l'argent à des hommes pour avoir des relations sexuelles n’est pas interdit, alors que payer de l’argent pour avoir des relations sexuelles avec des femmes est interdit. Voyez comme cette princesse est sage et éduquée : elle évite d'embaucher des femmes pour son sexe, sachant que la loi britannique l'interdit.
Mais la police lui a rétorqué qu'il est interdit d'utiliser comme entremetteur un homme qui a un casier judiciaire, et que la prostitution masculine est tout aussi malvenue que la prostitution féminine.
C’est un agent de police initié qui a informé le Financial Times de cet incident et que, de toutes manières, et comme c’est souvent le cas avec les princes et princesses saoudiens et qataris, l'affaire a été promptement étouffée, d’autant plus que la princesse est titulaire d'un passeport diplomatique.
La police britannique a notifié l’incident à l'ambassade du Qatar, mais celle-ci ne s’est inquiétée que de la publication du scandale. Ainsi, l'ambassade du Qatar a offert au Financial Times 50 millions $ pour empêcher la publication du scandale, mais le journal a rejeté l'offre, et a publié les faits du cas ainsi que des photos de la princesse. Les Qataris se croyaient en Tunisie, où, pour cette somme, ils ont acheté l’État, et ses possessions, car dans ce pays, ce sont leurs Frères Musulmans qui commandent.
Source : Veterans ToDay et autres
[1] Le gang bang (dérivé de l'anglais gangbang) désigne ici une pratique orgiaque au sens de forme de sexualité de groupe librement consentie entre une femme et plusieurs hommes.
Re: voile, burqa, hijab, niqab, tchador, haïk, safsari
Forcée de retirer son voile, une musulmane reçoit 85 000 dollars de dédommagements
Illustration. La femme musulmane a été arrêtée lors d'un contrôle routier.
Illustration. La femme musulmane a été arrêtée lors d'un contrôle routier. | AFP
Au États-Unis, une musulmane qui avait eu son voile enlevé de force par des policiers, lors de sa garde à vue, va recevoir 85 000 dollars de la ville de Long Beach, en banlieue de Los Angeles, dans le cadre d’un accord amiable.
La ville de Long Beach a accepté de payer 85 000 $ à Kirsty Powell, une femme musulmane dont le hijab avait été retiré de force par policier alors qu’elle était en garde à vue. L’accord a été trouvé à l’amiable mardi 8 août. Sa plainte déposée en avril 2016, a incité le département de police de Long Beach à changer sa politique interdisant aux détenus de porter des couvre-chefs de nature religieux.
« Il n’y a absolument aucune justification pour retirer le couvre-chef religieux de quelqu’un » a affirmé Marwa Rifahie, l’avocat de Kirsty Powell.
Kirsty Powell, est une Afro-Américaine musulmane, elle a été arrêtée lors d’un point de contrôle routier en mai 2015 pour des chefs d’accusations en cours d’examen, notamment de vol de véhicule. Elle avait d’abord demandé que ça soit un homme qui s’occupe de son arrestation ce qui avait été refusé avant qu’on lui passe les menottes. Elle a ensuite été conduite à la station de police de Long Beach où on lui a retiré son foulard devant les autres détenus
Une expérience humiliante
Elle a été gardée à vue durant 24 heures sans son hijab. Il est écrit dans sa plainte qu « elle se sentait affolé, vulnérable et nue sans son foulard, elle a ressenti une humiliation quand ses croyances religieuses et son intégrité ont été violées. Elle a senti que les gardes et les détenus ont vu des parties de son corps qu’ils n’auraient pas dû voir ».
Depuis cette plainte, ce sont maintenant des policières qui doivent retirer le voile d’une détenue « quand c’est nécessaire pour la sécurité de l’agent », et en dehors de la présence de policiers ou détenus masculins, a affirmé Monte Machit, procureur assistant de la ville de Long Beach, cité dans le Los Angeles Times.
Illustration. La femme musulmane a été arrêtée lors d'un contrôle routier.
Illustration. La femme musulmane a été arrêtée lors d'un contrôle routier. | AFP
Au États-Unis, une musulmane qui avait eu son voile enlevé de force par des policiers, lors de sa garde à vue, va recevoir 85 000 dollars de la ville de Long Beach, en banlieue de Los Angeles, dans le cadre d’un accord amiable.
La ville de Long Beach a accepté de payer 85 000 $ à Kirsty Powell, une femme musulmane dont le hijab avait été retiré de force par policier alors qu’elle était en garde à vue. L’accord a été trouvé à l’amiable mardi 8 août. Sa plainte déposée en avril 2016, a incité le département de police de Long Beach à changer sa politique interdisant aux détenus de porter des couvre-chefs de nature religieux.
« Il n’y a absolument aucune justification pour retirer le couvre-chef religieux de quelqu’un » a affirmé Marwa Rifahie, l’avocat de Kirsty Powell.
Kirsty Powell, est une Afro-Américaine musulmane, elle a été arrêtée lors d’un point de contrôle routier en mai 2015 pour des chefs d’accusations en cours d’examen, notamment de vol de véhicule. Elle avait d’abord demandé que ça soit un homme qui s’occupe de son arrestation ce qui avait été refusé avant qu’on lui passe les menottes. Elle a ensuite été conduite à la station de police de Long Beach où on lui a retiré son foulard devant les autres détenus
Une expérience humiliante
Elle a été gardée à vue durant 24 heures sans son hijab. Il est écrit dans sa plainte qu « elle se sentait affolé, vulnérable et nue sans son foulard, elle a ressenti une humiliation quand ses croyances religieuses et son intégrité ont été violées. Elle a senti que les gardes et les détenus ont vu des parties de son corps qu’ils n’auraient pas dû voir ».
Depuis cette plainte, ce sont maintenant des policières qui doivent retirer le voile d’une détenue « quand c’est nécessaire pour la sécurité de l’agent », et en dehors de la présence de policiers ou détenus masculins, a affirmé Monte Machit, procureur assistant de la ville de Long Beach, cité dans le Los Angeles Times.
Re: voile, burqa, hijab, niqab, tchador, haïk, safsari
Super intervention de Zohra Bitan, que j'avais déjà vu. Il faut dire qu'elle a de la gueule et du courage !
Napoléon III- Chef
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Re: voile, burqa, hijab, niqab, tchador, haïk, safsari
De Djemila Benhabib, une colère que je partage contre les idiots nuisibles qui, sous prétexte de tolérance (tollé rance!) aux islamopithèques, sont en train de faire régresser les droits des femmes.
J'ajoute pour illustrer une "victoire du CCIF" à propos d'une élève infirmière qui a obtenu le droit de porter le voile (Conseil d'Etat)
J'ajoute pour illustrer une "victoire du CCIF" à propos d'une élève infirmière qui a obtenu le droit de porter le voile (Conseil d'Etat)
Dernière édition par ganem le Mar 22 Aoû 2017 - 13:29, édité 1 fois
Re: voile, burqa, hijab, niqab, tchador, haïk, safsari
Visiblement, tous les débats tournent autour de l'islam... je laisse tomber. Je jouerai simplement au jeu rpg
Re: voile, burqa, hijab, niqab, tchador, haïk, safsari
Patriote78 a écrit:Visiblement, tous les débats tournent autour de l'islam... je laisse tomber. Je jouerai simplement au jeu rpg
Si tu ne t'occupes pas de l'islam, l'islam lui s'occupe de toi.
Re: voile, burqa, hijab, niqab, tchador, haïk, safsari
ganem a écrit:
Si tu ne t'occupes pas de l'islam, l'islam lui s'occupe de toi.
Personnellement, je ne trouve pas que l'islam s'occupe de moi. Chacun est libre de croire à ces bobards et à ces fantasmes romanesques que sont les religions. Y'en a bien qui croient que l'Homme n'est jamais allé sur la Lune ou que les enfants naissent dans les choux :D
Re: voile, burqa, hijab, niqab, tchador, haïk, safsari
Prises pour des musulmanes, deux femmes juives violemment agressées à New York
19 septembre 2017 - 12h45 - Monde
Prises pour des musulmanes, deux femmes juives violemment agressées à New York Photo d’illustration
Deux femmes juives orthodoxes ont été violemment agressées par un homme dans une station de métro à New York. Elles avaient été prises pour des musulmanes.
Les faits se sont produits mercredi dernier, relate la presse locale. Les deux femmes, une mère et sa fille, sortaient du métro dans le Queens lorsqu’elles sont agressées par Dimitrious Zias.
« Partez de mon pays, vous sales musulmanes ! », a-t-il crié en se dirigeant vers les deux femmes. Il leur a asséné de violents coups de poings au visage avant de tenter de prendre la fuite, voyant qu’un attroupement commençait à se former autour de lui.
Rattrapé très rapidement par les forces de l’ordre et très alcoolisée, il a été placé en garde à vue et poursuivi pour « crime de haine ».
Cette agression sauvage a mis en émoi les New Yorkais et soulevé l’indignation sur les réseaux sociaux, notamment de la part de Conseil sur les relations américano-islamiques (CAIR) qui a fermement condamné cet acte.
19 septembre 2017 - 12h45 - Monde
Prises pour des musulmanes, deux femmes juives violemment agressées à New York Photo d’illustration
Deux femmes juives orthodoxes ont été violemment agressées par un homme dans une station de métro à New York. Elles avaient été prises pour des musulmanes.
Les faits se sont produits mercredi dernier, relate la presse locale. Les deux femmes, une mère et sa fille, sortaient du métro dans le Queens lorsqu’elles sont agressées par Dimitrious Zias.
« Partez de mon pays, vous sales musulmanes ! », a-t-il crié en se dirigeant vers les deux femmes. Il leur a asséné de violents coups de poings au visage avant de tenter de prendre la fuite, voyant qu’un attroupement commençait à se former autour de lui.
Rattrapé très rapidement par les forces de l’ordre et très alcoolisée, il a été placé en garde à vue et poursuivi pour « crime de haine ».
Cette agression sauvage a mis en émoi les New Yorkais et soulevé l’indignation sur les réseaux sociaux, notamment de la part de Conseil sur les relations américano-islamiques (CAIR) qui a fermement condamné cet acte.
Re: voile, burqa, hijab, niqab, tchador, haïk, safsari
et d'autres croient descendre du singe avec leur savoir!!Bens a écrit:
Personnellement, je ne trouve pas que l'islam s'occupe de moi. Chacun est libre de croire à ces bobards et à ces fantasmes romanesques que sont les religions. Y'en a bien qui croient que l'Homme n'est jamais allé sur la Lune ou que les enfants naissent dans les choux :D
Frère Barnabé- Vénérable
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Re: voile, burqa, hijab, niqab, tchador, haïk, safsari
Condamnation à l'Enfer ne signifie pas automatiquement ordre de destruction physique, ce qui explique le statut de dhimmi, statut qui implique le versement d'un impôt dont ont besoin les Musulmans. En revanche est entretenue dans l'esprit islamique collectif une péjoration pouvant aller jusqu'à la détestation de ces groupes condamnés par Allah. Une partie de la discipline juridique (fiqh) sera, par suite, consacrée à définir des réserves et des contraintes à leur appliquer à l'intérieur même du monde islamique; ce qui ne peut que marquer l'esprit des Musulmans lorsqu'ils sortent de celui-ci. Ainsi le livre d'Ibn Qayyim al-Jawziyya (XIVème siècle) "Le statut des dhimmis" est actuellement largement diffusé jusqu'en Occident.
El seductor- Maître
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Re: voile, burqa, hijab, niqab, tchador, haïk, safsari
paradoxalement , ils fond appel aux force du mal et ténèbres pour parvenir à leur but d'islamiser tout le monde , !!
Frère Barnabé- Vénérable
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Re: voile, burqa, hijab, niqab, tchador, haïk, safsari
Si tu te convertis un jour à l'islam, tu comprendras son langage qui est orwellien:aPOTRE a écrit:paradoxalement , ils fond appel aux force du mal et ténèbres pour parvenir à leur but d'islamiser tout le monde , !!
L'esclavage c'est la liberté
La guerre c'est la paix
Le mensonge c'est la vérité
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Re: voile, burqa, hijab, niqab, tchador, haïk, safsari
Bens a écrit:Visiblement, tous les débats tournent autour de l'islam... je laisse tomber. Je jouerai simplement au jeu rpg
On voit bien que le fond de commerce de l'extrême droite tourne à fond sur ce forum.
STUNENEB- TROLL interné d'office
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Re: voile, burqa, hijab, niqab, tchador, haïk, safsari
STUNENEB a écrit:
On voit bien que le fond de commerce de l'extrême droite tourne à fond sur ce forum.
vas dire ça aux victimes de cette culture là !
Frère Barnabé- Vénérable
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Re: voile, burqa, hijab, niqab, tchador, haïk, safsari
Le port du voile intégral est prohibé en France depuis 2010. Une loi discriminante, d'après le Comité des droits de l'Homme de l'ONU.
Le port du voile intégral est prohibé en France depuis 2010. Une loi discriminante, d'après le Comité des droits de l'Homme de l'ONU. - Boris Roessler/AP/SIPA
Société
Décryptage
Port de la burqa : aux origines de l'inacceptable leçon des experts de l'ONU à la France
Par Hadrien Mathoux
Publié le 25/10/2018 à 08:00
Deux mois après avoir épinglé le licenciement d'une salariée voilée par la crèche Babyloup, le Comité des droits de l'Homme de l'ONU a jugé que la France violait la liberté de religion en prohibant le port du voile intégral dans l'espace public. Retour sur une décision, non contraignante, qui cloue de nouveau la France au pilori.
"La France condamnée par l'ONU", "L'ONU critique la France sur la burqa"... Depuis que le Comité des droits de l'Homme de l'ONU a déclaré, ce mardi 23 octobre que "la France a violé les droits humains de deux femmes pour les avoir verbalisées parce qu’elles portaient le niqab (ndlr : le voile islamique intégral fendu uniquement au niveau des yeux est le niqab, mais l'usage français a pris l'habitude le désigner improprement sous le terme 'burqa')", plusieurs médias français font des gorges chaudes de la décision des experts : dans un communiqué, le Comité s'est bien prononcé en défaveur de la France, deux ans après avoir été saisi par deux Françaises de confession musulmane condamnées en 2012 pour avoir revêtu un voile islamique intégral sur la voie publique.
Le Comité est très fréquemment confondu avec le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU. Or ce dernier est un organe politique, certes controversé en raison de son noyautage par des pays peu à cheval sur la question des droits de l'Homme comme l'Arabie saoudite, mais qui n'a pas de lien avec le Comité. Le Comité a lui a été créé à la suite de l'entrée en vigueur, en 1976, du Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP), un texte garantissant un certain nombre de libertés et droits qui a été signé par 172 Etats, dont la France. Le Comité, censé s'assurer du respect du PIDCP, est composé de 18 experts "indépendants" (ils ne représentent pas les Etats) élus pour quatre ans et désignés par les Etats signataires du Pacte.
La liberté de religion au-dessus des droits de l'Homme
Ces juristes, désignés pour leur "hautes valeurs morales et leur compétence reconnue dans le champ des droits de l'Homme", se sont fait récemment une spécialité de rendre des avis clouant la France au pilori, en l'accusant de discriminer les musulmans. Deux mois après un avis jugeant que le licenciement d'une employée voilée de la crèche Baby Loup était discriminatoire, la décision rendue au sujet de la burqa est un modèle d'interprétation volontairement dévoyée des valeurs du Pacte de 1976, faisant primer la liberté de religion sur tous les autres principes qui fondent les droits de l'homme.
Dans son avis général, le Comité clame que "l’interdiction générale à caractère pénal que la loi française impose à ceux qui portent le niqab en public a porté atteinte de manière disproportionnée au droit des deux plaignantes de librement manifester leur religion". Le détail des avis rendus par les juristes est édifiant : comment en sont-ils venus à considérer que "l’interdiction généralisée du niqab était une mesure trop radicale" ?
Les membres du groupe de travail du Comité ont étudié la condamnation de Sonia Yaker, une Française née en 1974 et vivant à Saint-Denis, condamnée le 26 mars 2012 à une amende de 150 euros pour avoir dissimulé son visage dans l'espace public en portant un niqab. Ce qui, depuis octobre 2010, est interdit par la loi française. Pour contester cette condamnation, Sonia Yaker invoque les articles 18 et 26 du Pacte international de 1976. L'article 18 garantit "la liberté de manifester sa religion ou ses convictions" dans les limites de la loi, tandis que l'article 26 dispose que "la loi doit interdire toute discrimination et garantir à toutes les personnes une protection égale et efficace contre toute discrimination". A ces deux principes des droits de l'Homme brandis par la plaignante, et auxquels la France a adhéré en signant le Pacte, on peut opposer plusieurs nuances. Tout d'abord, la loi du 11 octobre 2010 prohibant le port du niqab ne s'attaque pas explicitement à la religion musulmane - c'est d'ailleurs une loi qui relève de l'ordre public et non de la laïcité : elle interdit d'arborer dans l'espace public "une tenue destinée à dissimuler son visage" à tous les citoyens. De plus, même si l'on admet que cette loi a été votée pour traiter spécifiquement du cas du voile islamique intégral, on peut objecter que le niqab et la burqa relèvent d'une vision rétrograde et sexiste de la femme. Le Comité lui-même le reconnaît dans son avis, en admettant que beaucoup de ses membres considèrent le voile intégral "comme une forme d’oppression contre les femmes".
La notion de vivre ensemble, "très vague et abstraite" pour les experts de l'ONU
Las : pour les juristes du Comité des droits de l'Homme, il semble bien que la liberté de religion ne puisse connaître aucune limite, même lorsqu'elle favorise l'obscurantisme le plus obtus : "Le port du niqab ou de la burqa correspond au port d'un vêtement relevant d'une coutume d'une frange de la religion musulmane, notent les experts. Par conséquent, il relève de l'accomplissement d'un rite et de la pratique d'une religion (...), quand bien même le port du niqab ou de la burqa ne relève pas d'une prescription religieuse commune à l'ensemble des musulmans pratiquants." Dans sa réponse au Comité, la France n'hésite pas à mettre en avant sa volonté de défendre les "valeurs de la République", et au premier chef la dignité et l'égalité entre les hommes et les femmes. Peu importe : pour nos juristes, le "droit de l'auteure de manifester sa conviction ou sa religion en portant son niqab" ne saurait connaître aucune limite. "On ne comprend pas clairement quels droits fondamentaux l'interdiction [du niqab] est censée protéger", écrivent les experts, jugeant que "la notion de 'vivre ensemble'" ne constitue pas "un but légitime" au regard du Pacte de 1976… La nécessité de préserver des principes de base permettant de vivre ensemble en France ? Une "notion très vague et abstraite", d'après le Comité des droits de l'Homme de l'ONU.
Lire aussi
Le vivre-ensemble au défi de la burqa
Cette hiérarchisation des priorités, entre liberté de religion et égalité des sexes, est frappante quand on se penche sur l'analyse détaillée de deux rapporteurs du Comité. Surprise : les juristes jugent "valable" l'argument "selon lequel le voile intégral a un caractère intrinsèquement oppressif et trouve son origine dans l'asservissement patriarcal des femmes, qui vise à les empêcher de participer à la vie de la société au même titre que les hommes". On ne saurait mieux dire ! Mais le Comité s'arrête ici dans sa critique du fondamentalisme religieux, se dépêchant de préciser qu'interdire le niqab et la burqa "semble impliquer que toute femme qui porte un voile intégral n'a pas elle-même décidé de le faire en connaissance de cause, ce qui risque de renforcer le stéréotype selon lequel les musulmanes sont opprimées", mais également de "stigmatiser encore davantage les femmes de confession musulmane qui choisissent de porter le voile intégral et, plus largement, tous les musulmans, sur la base du stéréotype lié au rôle des femmes dans l'idéologie mahométane". Et voilà comment, pour ne pas nourrir un "stéréotype" qui est une réalité dans des pays musulmans comme l'Iran ou l'Arabie saoudite, le Comité des droits de l'Homme de l'ONU réprimande le combat français contre le niqab.
Un dissident universaliste dans le Comité
Il existe toutefois une remarquable exception dans ce marécage de complaisance : Yadh Ben Achour, un juriste tunisien membre du Comité, a fait publier dans le rapport une opinion dissidente très tranchée en faveur de l'Etat français. Ce grand spécialiste des théories politiques islamiques y démonte méthodiquement l'avis de l'institution à laquelle il appartient. Il insiste sur "la menace à la sécurité publique" que constitue le port du voile intégral, qui lui semble "évidente, dans un contexte de lutte contre les terroristes dont certains ont exécuté des attentats ou des assassinats en France et ailleurs en se travestissant avec des niqabs". Ben Achour se livre à une défense convaincue de "l'ordre républicain, laïque et démocratique" en vigueur en France, dont "l'égalité des hommes et des femmes fait partie des principes les plus fondamentaux", comme dans… le Pacte de 1976, aux articles 3 et 26. "Les défenseurs du niqab enferment la femme dans son statut biologique primaire de femelle, objet sexuel, chair sans esprit ni raison, responsable potentiel du désordre cosmique et du désordre moral, et qui doit donc se rendre invisible au regard masculin et être pour cela quasiment interdite de l'espace public", explique le juriste tunisien, qui juge qu'un "Etat démocratique ne peut permettre une telle stigmatisation, à l'égard de toutes les autres femmes."
Enfin, le "dissident" du Comité met le doigt de façon particulièrement habile sur une contradiction de ses collègues : pourquoi les juristes reconnaissent-ils le port du voile intégral comme "l'accomplissement d'un rite et de la pratique d'une religion", alors que "le port du niqab ou de la burqa est une coutume suivie dans certains pays dits 'musulmans' qui, par l'effet de l'islamisme politique et des tendances rigoristes, a été artificiellement raccrochée à certains versets du Coran (...)". En effet, affirme Ben Achour, "les savants les plus autorisés de l'idéologie mahométane ne reconnaissent pas la dissimulation du visage comme une obligation religieuse". Ainsi, même si le port du niqab peut être considéré comme une expression de la liberté de religion, le spécialiste rappelle que "toutes les interprétations ne se valent pas au regard d'une société démocratique ayant pour fondement de son système juridique les droits de l'Homme (...) et ayant érigé le principe de laïcité en principe constitutionnel (...)". Un rappel de la spécificité française salutaire face à une armée de juristes semble-t-il acquis au relativisme culturel. Situation improbable : lorsque l'on proclame, au Comité des droits de l'Homme de l'ONU, que "la dissimulation du visage constitue une rupture du contrat social, du minimum de civilité, de fraternité et du vivre ensemble", on est un dissident.
Un Comité uniquement consultatif
La France n'a toutefois pas grand chose à craindre de cet avis : même si le Comité des droits de l'Homme de l'ONU veut croire que ses recommandations "feront date", et exige de la France "qu’elle envoie un rapport de suivi au Comité dans un délai de 180 jours sur les mesures prises pour mettre en œuvre la décision du Comité", ses décisions n'ont aucun caractère contraignant : le Comité n'est pas une juridiction, ses avis sont uniquement consultatifs et susceptibles, tout au plus, de nuire à l'image de la France. La Cour européenne des droits de l'Homme, elle, a tranché en 2014, en jugeant que l'interdiction de la dissimulation du visage dans l'espace public ne portait pas atteinte à la liberté de religion.
Re: voile, burqa, hijab, niqab, tchador, haïk, safsari
«Nathalie Loiseau et le voile: de la bêtise à l'aveuglement» Par Fatiha Boudjahlat Mis à jour le 01/04/2019 à 13:16 Publié le 01/04/2019 à 12:35
«Nathalie Loiseau et le voile: de la bêtise à l'aveuglement»
FIGAROVOX/TRIBUNE - L'ancienne directrice de l'ENA et désormais tête de liste LREM aux élections européennes comparait en 2014 le voile mahométan à celui de mère Teresa. Pour Fatiha Boudjahlat, dont le dernier livre s'intitule justement «Combattre le voilement», ces propos sont irresponsables.
Fatiha Boudjahlat est enseignante et militante féministe. Elle est l'auteur de deux essais dont le second, Combattre le voilement, vient de paraître aux éditions du Cerf.
Le jeu de l'exposition médiatique l'exige et Nathalie Loiseau, investie tête de liste LREM pour les européennes, n'a pas fait exception à la règle: ses opposants ont exhumé ses (pas si) anciennes déclarations. Le jeu l'exige aussi, elle les assume. Ses propos concernent le voile islamique: celle qui était alors directrice de l'ENA s'étonnait que le voile de mère Teresa ou celui de sœur Emmanuelle n'aient pas choqué, contrairement au foulard islamique. Christophe Castaner avec la mantille catholique, Alain Juppé avec le fichu de sa grand-mère pendant la messe... toujours cette volonté niaise d'établir une équivalence anhistorique et antithéologique entre deux religions et deux signes religieux portés par les femmes. Il y aurait en réalité de quoi vexer les musulmans: Castaner et Juppé les renvoient vers le passé, ce qui revient à les traiter d'arriérés. Nathalie Loiseau, elle, compare la tenue du clergé régulier avec celle des femmes musulmanes, qui pour le coup sont des laïques au sens premier du terme, c'est-à-dire n'appartenant pas au clergé.
Là où sa comparaison est intéressante autant qu'elle est stupide, c'est qu'en effet le voile n'est pas un fichu, un accessoire de mode: il est la partie ostentatoire d'une panoplie sexiste et patriarcale commune à toutes les religions, que l'on critique avec aise et assurance chez les catholiques, mais que l'on accepte chez les musulmans: la femme doit être vierge, la femme doit être pudique, la femme doit être discrète. C'est à ce système misogyne que Nathalie Loiseau offre sa caution de politique, de femme, d'ancienne secrétaire d'État, de haut-fonctionnaire. C'est une faute morale mais aussi politique dans la mesure où les sondages prouvent l'attachement des Français à notre laïcité sans accommodements multiculturalistes, y compris dans l'électorat d'Emmanuel Macron.
Bien que léger à porter, le poids du voile est immense : c'est le signe que la femme consent à mettre ses pas dans le chemin tracé pour elle par les hommes de sa communauté.
Nathalie Loiseau se justifie en utilisant l'argument le plus à la mode: elle défend en fait la liberté des femmes. Le libre choix. «À partir du moment où une femme n'est pas soumise à l'oppression» explique-t-elle. Que sait-elle de l'oppression? Comment la mesurera-t-elle? Par un régime déclaratif? Ne voit-elle pas l'offensive tous azimuts pour banaliser ce signe orthodoxe, en faire une norme, jusqu'à réclamer qu'il soit accepté dans la fonction publique. Car alors, l'État laïque n'est-il pas lui l'oppresseur de ces femmes libres? Si c'est leur liberté, celle-ci ne doit-elle pas pouvoir s'exercer partout?
Dans l'excellent dictionnaire en ligne CNRTL, l'oppression est définie dans un sens médical intéressant, et dans un sens non médical assez similaire: c'est le fait d'accabler quelqu'un sous un corps pesant, sous une forte pression. Bien que léger à porter, le poids du voile est immense: c'est le signe que la femme consent à mettre ses pas dans le chemin tracé pour elle par les hommes de sa communauté. Quelle liberté quand la femme musulmane n'a que le voile pour tout gage de sa pudeur? Nathalie Loiseau sait-elle que dans les milieux islamiques orthodoxes, la femme non voilée est qualifiée de dénudée? Doit-on encore lui rappeler les propos de Hani Ramadan comparant une femme non voilée à une pièce de deux euros passant de main en main? Où est la liberté?
La Première ministre néo-zélandaise a mis le hijab (assez mal, on voyait encore ses cheveux), faisant de ce signe et instrument d'ultra-orthodoxie l'alpha et l'oméga de la piété et de l'identité féminine musulmane. Quelle importance? Elle l'a enlevé le lendemain, ce n'était qu'un accessoire de communication.
Nathalie Loiseau, ou Annie Ernaux dans une tribune révoltante publiée dans Libération , se veulent les défenseures de la liberté des autres femmes à perpétuer un système patriarcal dont les deux se sont exonérées. Elles construisent une nouvelle figure d'altérité assise sur une religion sanctuarisée comme culture. Mais qu'elles considèrent et répondent à la féministe, artiste et intellectuelle Wassyla Tamzali quand elle écrit: «Comment, et où, pouvons nous trouver le droit d'être des hommes et des femmes libres, sinon dans la résistance à notre culture, à nos traditions religieuses quand elles sont contraires à ces principes? À quoi ont-ils eux-mêmes arraché ces droits, sinon à leurs Églises, leur religion, leur culture, leurs traditions?» Ce qui a été bon pour elles ne l'est pas pour nous... Ce «nous» communautaire qu'elles construisent et qui se substitue au «nous» de la nation.
Notre régime républicain est un régime de limites qui font d'une population une nation, et non une coalition de tribus.
Nathalie Loiseau, Annnie Ernaux, Alain Juppé, Christophe Castaner ne défendent pas la liberté des femmes, ils défendent une liberté à géométrie variable: liberté pour eux d'avoir accès à la dignité universelle, liberté pour les autres de se conformer à une tradition patriarcale. Dans tous les cas, nous sommes mis en accusation. Dans toutes leurs comparaisons hasardeuses, la faute est mise sur notre manque de tolérance dont la religion catholique elle, bénéficierait. Qu'ils aient la bêtise obséquieuse de ne pas comprendre la stratégie de cliquet des islamistes: obtenir par étapes un nouveau droit qui sert de base à une nouvelle exigence, est déjà de nature à inquiéter. Qu'ils croient servir la cause de la République et de son modèle d'État-Nation politique, relève de l'aveuglement. Qu'ils pensent rendre service aux musulmanes comme moi qui refusent que l'idéologie mahométane soit la seule religion du monde qui ne doive jamais évoluer, est une insulte et une menace.
Le voile n'émancipe pas. Si les femmes voilées jouissent de droits et de liberté, elles ne le doivent pas au voile ou à l'idéologie mahométane, elles le doivent à notre État de droit. Iran, Soudan, Yémen, France, le voile ne change pas de sens selon qu'il est obligatoire ou non. Déjà nous voyons des fillettes voilées en bas âge. Elles rassureront Nathalie Loiseau en lui disant que c'est son choix de ressembler à leurs mères et de les rendre fières. Et à partir du moment où l'on sanctuarise l'argument du libre-choix et de l'identité culturelle, quelle sera la légitimité de quiconque pour mettre des limites? Notre régime républicain est un régime de limites qui font d'une population une nation, et non une coalition de tribus.
«Nathalie Loiseau et le voile: de la bêtise à l'aveuglement»
FIGAROVOX/TRIBUNE - L'ancienne directrice de l'ENA et désormais tête de liste LREM aux élections européennes comparait en 2014 le voile mahométan à celui de mère Teresa. Pour Fatiha Boudjahlat, dont le dernier livre s'intitule justement «Combattre le voilement», ces propos sont irresponsables.
Fatiha Boudjahlat est enseignante et militante féministe. Elle est l'auteur de deux essais dont le second, Combattre le voilement, vient de paraître aux éditions du Cerf.
Le jeu de l'exposition médiatique l'exige et Nathalie Loiseau, investie tête de liste LREM pour les européennes, n'a pas fait exception à la règle: ses opposants ont exhumé ses (pas si) anciennes déclarations. Le jeu l'exige aussi, elle les assume. Ses propos concernent le voile islamique: celle qui était alors directrice de l'ENA s'étonnait que le voile de mère Teresa ou celui de sœur Emmanuelle n'aient pas choqué, contrairement au foulard islamique. Christophe Castaner avec la mantille catholique, Alain Juppé avec le fichu de sa grand-mère pendant la messe... toujours cette volonté niaise d'établir une équivalence anhistorique et antithéologique entre deux religions et deux signes religieux portés par les femmes. Il y aurait en réalité de quoi vexer les musulmans: Castaner et Juppé les renvoient vers le passé, ce qui revient à les traiter d'arriérés. Nathalie Loiseau, elle, compare la tenue du clergé régulier avec celle des femmes musulmanes, qui pour le coup sont des laïques au sens premier du terme, c'est-à-dire n'appartenant pas au clergé.
Là où sa comparaison est intéressante autant qu'elle est stupide, c'est qu'en effet le voile n'est pas un fichu, un accessoire de mode: il est la partie ostentatoire d'une panoplie sexiste et patriarcale commune à toutes les religions, que l'on critique avec aise et assurance chez les catholiques, mais que l'on accepte chez les musulmans: la femme doit être vierge, la femme doit être pudique, la femme doit être discrète. C'est à ce système misogyne que Nathalie Loiseau offre sa caution de politique, de femme, d'ancienne secrétaire d'État, de haut-fonctionnaire. C'est une faute morale mais aussi politique dans la mesure où les sondages prouvent l'attachement des Français à notre laïcité sans accommodements multiculturalistes, y compris dans l'électorat d'Emmanuel Macron.
Bien que léger à porter, le poids du voile est immense : c'est le signe que la femme consent à mettre ses pas dans le chemin tracé pour elle par les hommes de sa communauté.
Nathalie Loiseau se justifie en utilisant l'argument le plus à la mode: elle défend en fait la liberté des femmes. Le libre choix. «À partir du moment où une femme n'est pas soumise à l'oppression» explique-t-elle. Que sait-elle de l'oppression? Comment la mesurera-t-elle? Par un régime déclaratif? Ne voit-elle pas l'offensive tous azimuts pour banaliser ce signe orthodoxe, en faire une norme, jusqu'à réclamer qu'il soit accepté dans la fonction publique. Car alors, l'État laïque n'est-il pas lui l'oppresseur de ces femmes libres? Si c'est leur liberté, celle-ci ne doit-elle pas pouvoir s'exercer partout?
Dans l'excellent dictionnaire en ligne CNRTL, l'oppression est définie dans un sens médical intéressant, et dans un sens non médical assez similaire: c'est le fait d'accabler quelqu'un sous un corps pesant, sous une forte pression. Bien que léger à porter, le poids du voile est immense: c'est le signe que la femme consent à mettre ses pas dans le chemin tracé pour elle par les hommes de sa communauté. Quelle liberté quand la femme musulmane n'a que le voile pour tout gage de sa pudeur? Nathalie Loiseau sait-elle que dans les milieux islamiques orthodoxes, la femme non voilée est qualifiée de dénudée? Doit-on encore lui rappeler les propos de Hani Ramadan comparant une femme non voilée à une pièce de deux euros passant de main en main? Où est la liberté?
La Première ministre néo-zélandaise a mis le hijab (assez mal, on voyait encore ses cheveux), faisant de ce signe et instrument d'ultra-orthodoxie l'alpha et l'oméga de la piété et de l'identité féminine musulmane. Quelle importance? Elle l'a enlevé le lendemain, ce n'était qu'un accessoire de communication.
Nathalie Loiseau, ou Annie Ernaux dans une tribune révoltante publiée dans Libération , se veulent les défenseures de la liberté des autres femmes à perpétuer un système patriarcal dont les deux se sont exonérées. Elles construisent une nouvelle figure d'altérité assise sur une religion sanctuarisée comme culture. Mais qu'elles considèrent et répondent à la féministe, artiste et intellectuelle Wassyla Tamzali quand elle écrit: «Comment, et où, pouvons nous trouver le droit d'être des hommes et des femmes libres, sinon dans la résistance à notre culture, à nos traditions religieuses quand elles sont contraires à ces principes? À quoi ont-ils eux-mêmes arraché ces droits, sinon à leurs Églises, leur religion, leur culture, leurs traditions?» Ce qui a été bon pour elles ne l'est pas pour nous... Ce «nous» communautaire qu'elles construisent et qui se substitue au «nous» de la nation.
Notre régime républicain est un régime de limites qui font d'une population une nation, et non une coalition de tribus.
Nathalie Loiseau, Annnie Ernaux, Alain Juppé, Christophe Castaner ne défendent pas la liberté des femmes, ils défendent une liberté à géométrie variable: liberté pour eux d'avoir accès à la dignité universelle, liberté pour les autres de se conformer à une tradition patriarcale. Dans tous les cas, nous sommes mis en accusation. Dans toutes leurs comparaisons hasardeuses, la faute est mise sur notre manque de tolérance dont la religion catholique elle, bénéficierait. Qu'ils aient la bêtise obséquieuse de ne pas comprendre la stratégie de cliquet des islamistes: obtenir par étapes un nouveau droit qui sert de base à une nouvelle exigence, est déjà de nature à inquiéter. Qu'ils croient servir la cause de la République et de son modèle d'État-Nation politique, relève de l'aveuglement. Qu'ils pensent rendre service aux musulmanes comme moi qui refusent que l'idéologie mahométane soit la seule religion du monde qui ne doive jamais évoluer, est une insulte et une menace.
Le voile n'émancipe pas. Si les femmes voilées jouissent de droits et de liberté, elles ne le doivent pas au voile ou à l'idéologie mahométane, elles le doivent à notre État de droit. Iran, Soudan, Yémen, France, le voile ne change pas de sens selon qu'il est obligatoire ou non. Déjà nous voyons des fillettes voilées en bas âge. Elles rassureront Nathalie Loiseau en lui disant que c'est son choix de ressembler à leurs mères et de les rendre fières. Et à partir du moment où l'on sanctuarise l'argument du libre-choix et de l'identité culturelle, quelle sera la légitimité de quiconque pour mettre des limites? Notre régime républicain est un régime de limites qui font d'une population une nation, et non une coalition de tribus.
Re: voile, burqa, hijab, niqab, tchador, haïk, safsari
Dernière édition par ganem le Mer 30 Oct 2019 - 4:34, édité 2 fois
Re: voile, burqa, hijab, niqab, tchador, haïk, safsari
Le Sénat vote l'interdiction des signes religieux, dont le voile, aux parents accompagnant les sorties scolaires
Le Sénat vote l'interdiction des signes religieux, dont le voile, aux parents accompagnant les sorties scolaires
Cette mesure n'entrera en vigueur que si l'Assemblée nationale vote également la proposition de loi, ce qui semble peu probable. Le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer a déjà déclaré qu'il y était opposé.
Le Sénat français, le 24 septembre 2019, lors des questions au gouvernement (photo d\'illustration).
Le Sénat français, le 24 septembre 2019, lors des questions au gouvernement (photo d'illustration). (DANIEL PIER / AFP)
Les sénateurs ont adopté, mardi 29 octobre, une proposition de loi interdisant le port de signes religieux, dont le voile, aux parents accompagnant des sorties scolaires. Elle avait été déposée par le groupe Les Républicains, majoritaire au Sénat.
Mais pour que cette interdiction entre dans la loi, elle devra également être votée, dans les mêmes termes, par l'Assemblée nationale. Ce qui semble peu probable, celle-ci étant dominée par La République en marche, et le ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer, notamment, ayant exprimé son opposition à un texte qu'il juge "contre-productif". Les 23 sénateurs du groupe LREM ont tous voté contre.
Mardi, le texte a été adopté en première lecture par 163 voix contre 114. Il vise à modifier le code de l'Education pour étendre "aux personnes qui participent, y compris lors des sorties scolaires, aux activités liées à l'enseignement dans ou en dehors des établissements" l'interdiction des signes religieux ostensibles posée par la loi de 2004.
Une proposition déposée en juillet
Cette proposition avait été déposée par une sénatrice LR du Val-d'Oise, Jacqueline Eustache-Brinio, le 9 juillet. Mais son examen intervient dans un contexte politique marqué par les propos d'un élu FN à l'encontre d'une femme voilée qui accompagnait une sortie scolaire au conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, le 11 octobre.
Dans la foulée, plusieurs responsables politiques avaient exprimé leur avis sur le port du voile par les accompagnatrices scolaires, dont Jean-Michel Blanquer, qui s'était opposé à son interdiction mais avait estimé que cette tenue religieuse n'était "pas souhaitable dans notre société".
Dans la foulée de l'attaque d'un homme qui a blessé deux personnes par balles devant la mosquée de Bayonne, lundi, plusieurs responsables politiques, dont Jean-Luc Mélenchon, y ont vu le résultat d'un "harcèlement contre les musulmans", faisant allusion à ce débat sur la place de l'islam dans la société. Mardi, le procureur chargé de l'enquête a expliqué que le suspect voulait "venger la destruction" de Notre-Dame de Paris, qu'il attribuait à "la communauté musulmane".
Dans ce contexte, certaines voix venues de la majorité LREM ou de la gauche avaient appelé à renoncer au vote sur ce texte au Sénat. La sénatrice ex-PS Samia Ghali a ainsi dénoncé une proposition de loi "dangereuse, haineuse", et "stigmatisante". "Le débat peut et doit se passer en toute sérénité au Parlement", lui avait répondu le président du groupe LR au Sénat, Bruno Retailleau.
Le Sénat vote l'interdiction des signes religieux, dont le voile, aux parents accompagnant les sorties scolaires
Cette mesure n'entrera en vigueur que si l'Assemblée nationale vote également la proposition de loi, ce qui semble peu probable. Le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer a déjà déclaré qu'il y était opposé.
Le Sénat français, le 24 septembre 2019, lors des questions au gouvernement (photo d\'illustration).
Le Sénat français, le 24 septembre 2019, lors des questions au gouvernement (photo d'illustration). (DANIEL PIER / AFP)
Les sénateurs ont adopté, mardi 29 octobre, une proposition de loi interdisant le port de signes religieux, dont le voile, aux parents accompagnant des sorties scolaires. Elle avait été déposée par le groupe Les Républicains, majoritaire au Sénat.
Mais pour que cette interdiction entre dans la loi, elle devra également être votée, dans les mêmes termes, par l'Assemblée nationale. Ce qui semble peu probable, celle-ci étant dominée par La République en marche, et le ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer, notamment, ayant exprimé son opposition à un texte qu'il juge "contre-productif". Les 23 sénateurs du groupe LREM ont tous voté contre.
Mardi, le texte a été adopté en première lecture par 163 voix contre 114. Il vise à modifier le code de l'Education pour étendre "aux personnes qui participent, y compris lors des sorties scolaires, aux activités liées à l'enseignement dans ou en dehors des établissements" l'interdiction des signes religieux ostensibles posée par la loi de 2004.
Une proposition déposée en juillet
Cette proposition avait été déposée par une sénatrice LR du Val-d'Oise, Jacqueline Eustache-Brinio, le 9 juillet. Mais son examen intervient dans un contexte politique marqué par les propos d'un élu FN à l'encontre d'une femme voilée qui accompagnait une sortie scolaire au conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, le 11 octobre.
Dans la foulée, plusieurs responsables politiques avaient exprimé leur avis sur le port du voile par les accompagnatrices scolaires, dont Jean-Michel Blanquer, qui s'était opposé à son interdiction mais avait estimé que cette tenue religieuse n'était "pas souhaitable dans notre société".
Dans la foulée de l'attaque d'un homme qui a blessé deux personnes par balles devant la mosquée de Bayonne, lundi, plusieurs responsables politiques, dont Jean-Luc Mélenchon, y ont vu le résultat d'un "harcèlement contre les musulmans", faisant allusion à ce débat sur la place de l'islam dans la société. Mardi, le procureur chargé de l'enquête a expliqué que le suspect voulait "venger la destruction" de Notre-Dame de Paris, qu'il attribuait à "la communauté musulmane".
Dans ce contexte, certaines voix venues de la majorité LREM ou de la gauche avaient appelé à renoncer au vote sur ce texte au Sénat. La sénatrice ex-PS Samia Ghali a ainsi dénoncé une proposition de loi "dangereuse, haineuse", et "stigmatisante". "Le débat peut et doit se passer en toute sérénité au Parlement", lui avait répondu le président du groupe LR au Sénat, Bruno Retailleau.
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