2001-2002 - La conspiration du silence
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2001-2002 - La conspiration du silence
2001-2002 - La conspiration du silence
10 millions de Dollars!
Telle est la somme que l'archidiocèse de Boston a investi discrètement entre 1997 et 2001 pour faire taire les victimes d'un prêtre pédophile actif, qui a agi dans le cadre de ses fonctions pendant plusieurs décennies, jusqu'en 1998.
L'affaire serait restée secrète si elle n'avait été révélée par le journal Boston Globe. L'indignation est immense.
En effet, en 1992, l'Église catholique américaine avait déjà été secouée par un fait semblable: plus de 100 victimes d'un prêtre pédophile obsédé, James Porter, du diocèse de Fall River, dans le Sud-Est du Massachussets, avaient apporté des preuves que le pervers avait été transféré de paroisse en paroisse pour le mettre à l'abri de la colère des parents d'enfants abusés, alors que son obsession et ses abus sur les enfants était connue de ses supérieurs.
L'Eglise Catholique avait alors juré ses grands dieux que l'on ne l'y reprendrait plus. Elle avait en effet à ce moment là pris conscience que l'ère de l'impunité de ses clercs était passée. Déjà en 1985, un rapport confidentiel interne de l'église mettait en garde l'épiscopat sur le fait que "la confiance que nous pouvions avoir dans le passé sur les juges et procureurs catholiques pour qu'ils protègent les clercs du diocèse a disparu".
En 1993, l'archevêque de Boston annonçait la mise en place de directives très sévères sur la pédophilie, qui prévoyaient entres autre que tout prêtre suspecté de pédophile devrait être temporairement éloigné de l'activité paroissiale.
En janvier 2002, c'est le même Archevêque qui doit expliquer au public indigné pourquoi lui-même a ignoré les directives qu'il avait annoncé en 1993. Afin de lui permettre d'échapper à la justice américaine et à la vindicte populaire, l'église donne à l'archevêque un poste au Vatican en 2003.
Cette nouvelle affaire a un goût de déjà vu. Le prêtre a molesté plus de 130 enfants en près de 30 ans. Il gardera ses fonctions, et changera plusieurs fois de poste, jusqu'en 1998, alors que dès 1984 l'archevêque de Boston, Monseigneur Law, est averti par une lettre de l'obsession du père Geoghan.
En 1985, il est en possession d'un rapport sur le traitement de la pédophilie, qui met en garde contre les risques très élevés de récidives. Mais le Monseigneur attend 1989 pour enfin demander au prêtre pervers de se soumettre à un traitement de 3 mois, après quoi il le renvoie en paroisse, où il est à nouveau en contact avec des enfants et fera de nouvelles victimes.
Le prêtre s'attaque de préférence aux enfants de familles pauvres: il gagne la confiance des parents, achète des glaces aux enfants, après quoi il les abuse sexuellement. Lorsque des familles portent plainte, l'archevêché achète leur silence.
Le 24 juillet 2004, le State Attorney General (ministre de la justice de l'état) du Massachussetts publie un rapport d'enquête sur les abus sexuels d'enfants par les prêtres dans l'archevêché de Boston: on y apprend que plus de 1000 enfants auraient étés abusés sexuellement.
Que l'abus d'enfants était accepté et couvert par la hiérarchie pendant au moins 6 décennies, et que les abus ont étés "tellement massifs qu'ils sont presque incroyables". Le rapport indique aussi que l'archevêché n'a pas pris et ne prévoit pas de prendre des mesures adéquates pour déterminer les "causes systémiques" des abus sexuels par les prêtres éliminer de l'organisation les prêtres ayant commis des actes pédophiles prendre des mesures suite à son échec à prévenir les abus sexuels d'enfants donner les informations à la justice civile et prendre des mesures pour prévenir de futurs cas d'abus sexuels.
Il faut dire que la politique du maintient du secret à tout prix que l'Archidiocèse de Boston a suivi dans le cas du père Geoghan est conforme aux règles de l'Église Catholique.
En effet, dans une lettre datant de 2001, approuvée par le Pape Jean-Paul II, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a instruit la hiérarchie sur la méthode appropriée de traitement des cas de pédophile: ces cas sont soumis au secret pontifical et traités exclusivement par des prêtres, dans des tribunaux ecclésiastiques dont procureurs, juges et défenseurs sont des prêtres et dont la procédure est évidemment secrète.
A l'aube du troisième millénaire, l'Église Catholique est ainsi encore un nid de pédophiles:
les clercs coupables d'abus sexuels contre des enfants continuent apparemment à êtres protégés: protégés de la justice, puisque toute affaire doit être tenue secrète et traitée uniquement en interne.
Et protégés de la vindicte populaire, puisque l'église reste prête à investir des millions de Dollars pour imposer le silence aux victimes de chaque clerc pédophile.
10 millions de Dollars!
Telle est la somme que l'archidiocèse de Boston a investi discrètement entre 1997 et 2001 pour faire taire les victimes d'un prêtre pédophile actif, qui a agi dans le cadre de ses fonctions pendant plusieurs décennies, jusqu'en 1998.
L'affaire serait restée secrète si elle n'avait été révélée par le journal Boston Globe. L'indignation est immense.
En effet, en 1992, l'Église catholique américaine avait déjà été secouée par un fait semblable: plus de 100 victimes d'un prêtre pédophile obsédé, James Porter, du diocèse de Fall River, dans le Sud-Est du Massachussets, avaient apporté des preuves que le pervers avait été transféré de paroisse en paroisse pour le mettre à l'abri de la colère des parents d'enfants abusés, alors que son obsession et ses abus sur les enfants était connue de ses supérieurs.
L'Eglise Catholique avait alors juré ses grands dieux que l'on ne l'y reprendrait plus. Elle avait en effet à ce moment là pris conscience que l'ère de l'impunité de ses clercs était passée. Déjà en 1985, un rapport confidentiel interne de l'église mettait en garde l'épiscopat sur le fait que "la confiance que nous pouvions avoir dans le passé sur les juges et procureurs catholiques pour qu'ils protègent les clercs du diocèse a disparu".
En 1993, l'archevêque de Boston annonçait la mise en place de directives très sévères sur la pédophilie, qui prévoyaient entres autre que tout prêtre suspecté de pédophile devrait être temporairement éloigné de l'activité paroissiale.
En janvier 2002, c'est le même Archevêque qui doit expliquer au public indigné pourquoi lui-même a ignoré les directives qu'il avait annoncé en 1993. Afin de lui permettre d'échapper à la justice américaine et à la vindicte populaire, l'église donne à l'archevêque un poste au Vatican en 2003.
Cette nouvelle affaire a un goût de déjà vu. Le prêtre a molesté plus de 130 enfants en près de 30 ans. Il gardera ses fonctions, et changera plusieurs fois de poste, jusqu'en 1998, alors que dès 1984 l'archevêque de Boston, Monseigneur Law, est averti par une lettre de l'obsession du père Geoghan.
En 1985, il est en possession d'un rapport sur le traitement de la pédophilie, qui met en garde contre les risques très élevés de récidives. Mais le Monseigneur attend 1989 pour enfin demander au prêtre pervers de se soumettre à un traitement de 3 mois, après quoi il le renvoie en paroisse, où il est à nouveau en contact avec des enfants et fera de nouvelles victimes.
Le prêtre s'attaque de préférence aux enfants de familles pauvres: il gagne la confiance des parents, achète des glaces aux enfants, après quoi il les abuse sexuellement. Lorsque des familles portent plainte, l'archevêché achète leur silence.
Le 24 juillet 2004, le State Attorney General (ministre de la justice de l'état) du Massachussetts publie un rapport d'enquête sur les abus sexuels d'enfants par les prêtres dans l'archevêché de Boston: on y apprend que plus de 1000 enfants auraient étés abusés sexuellement.
Que l'abus d'enfants était accepté et couvert par la hiérarchie pendant au moins 6 décennies, et que les abus ont étés "tellement massifs qu'ils sont presque incroyables". Le rapport indique aussi que l'archevêché n'a pas pris et ne prévoit pas de prendre des mesures adéquates pour déterminer les "causes systémiques" des abus sexuels par les prêtres éliminer de l'organisation les prêtres ayant commis des actes pédophiles prendre des mesures suite à son échec à prévenir les abus sexuels d'enfants donner les informations à la justice civile et prendre des mesures pour prévenir de futurs cas d'abus sexuels.
Il faut dire que la politique du maintient du secret à tout prix que l'Archidiocèse de Boston a suivi dans le cas du père Geoghan est conforme aux règles de l'Église Catholique.
En effet, dans une lettre datant de 2001, approuvée par le Pape Jean-Paul II, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a instruit la hiérarchie sur la méthode appropriée de traitement des cas de pédophile: ces cas sont soumis au secret pontifical et traités exclusivement par des prêtres, dans des tribunaux ecclésiastiques dont procureurs, juges et défenseurs sont des prêtres et dont la procédure est évidemment secrète.
A l'aube du troisième millénaire, l'Église Catholique est ainsi encore un nid de pédophiles:
les clercs coupables d'abus sexuels contre des enfants continuent apparemment à êtres protégés: protégés de la justice, puisque toute affaire doit être tenue secrète et traitée uniquement en interne.
Et protégés de la vindicte populaire, puisque l'église reste prête à investir des millions de Dollars pour imposer le silence aux victimes de chaque clerc pédophile.
STUNENEB- TROLL interné d'office
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Re: 2001-2002 - La conspiration du silence
1 curé pédophile à Boston et le taré auteur de cet article (quelle source du copié-collé ?) en déduit que l'église catholique est "un nid de pédophiles" ! Comme l'éducation nationale en France ?
Et puis, ces "10 millions de dollars"... D'où sort-il ce bobard ? De la FDJ ?
Et puis, ces "10 millions de dollars"... D'où sort-il ce bobard ? De la FDJ ?
El seductor- Maître
- Messages : 2452
Date d'inscription : 04/07/2013
Localisation : Avignon
Re: 2001-2002 - La conspiration du silence
STUNENEB a écrit:2001-2002 - La conspiration du silence
10 millions de Dollars!
Telle est la somme que l'archidiocèse de Boston a investi discrètement entre 1997 et 2001 pour faire taire les victimes d'un prêtre pédophile actif, qui a agi dans le cadre de ses fonctions pendant plusieurs décennies, jusqu'en 1998.
L'affaire serait restée secrète si elle n'avait été révélée par le journal Boston Globe. L'indignation est immense.
En effet, en 1992, l'Église catholique américaine avait déjà été secouée par un fait semblable: plus de 100 victimes d'un prêtre pédophile obsédé, James Porter, du diocèse de Fall River, dans le Sud-Est du Massachussets, avaient apporté des preuves que le pervers avait été transféré de paroisse en paroisse pour le mettre à l'abri de la colère des parents d'enfants abusés, alors que son obsession et ses abus sur les enfants était connue de ses supérieurs.
L'Eglise Catholique avait alors juré ses grands dieux que l'on ne l'y reprendrait plus. Elle avait en effet à ce moment là pris conscience que l'ère de l'impunité de ses clercs était passée. Déjà en 1985, un rapport confidentiel interne de l'église mettait en garde l'épiscopat sur le fait que "la confiance que nous pouvions avoir dans le passé sur les juges et procureurs catholiques pour qu'ils protègent les clercs du diocèse a disparu".
En 1993, l'archevêque de Boston annonçait la mise en place de directives très sévères sur la pédophilie, qui prévoyaient entres autre que tout prêtre suspecté de pédophile devrait être temporairement éloigné de l'activité paroissiale.
En janvier 2002, c'est le même Archevêque qui doit expliquer au public indigné pourquoi lui-même a ignoré les directives qu'il avait annoncé en 1993. Afin de lui permettre d'échapper à la justice américaine et à la vindicte populaire, l'église donne à l'archevêque un poste au Vatican en 2003.
Cette nouvelle affaire a un goût de déjà vu. Le prêtre a molesté plus de 130 enfants en près de 30 ans. Il gardera ses fonctions, et changera plusieurs fois de poste, jusqu'en 1998, alors que dès 1984 l'archevêque de Boston, Monseigneur Law, est averti par une lettre de l'obsession du père Geoghan.
En 1985, il est en possession d'un rapport sur le traitement de la pédophilie, qui met en garde contre les risques très élevés de récidives. Mais le Monseigneur attend 1989 pour enfin demander au prêtre pervers de se soumettre à un traitement de 3 mois, après quoi il le renvoie en paroisse, où il est à nouveau en contact avec des enfants et fera de nouvelles victimes.
Le prêtre s'attaque de préférence aux enfants de familles pauvres: il gagne la confiance des parents, achète des glaces aux enfants, après quoi il les abuse sexuellement. Lorsque des familles portent plainte, l'archevêché achète leur silence.
Le 24 juillet 2004, le State Attorney General (ministre de la justice de l'état) du Massachussetts publie un rapport d'enquête sur les abus sexuels d'enfants par les prêtres dans l'archevêché de Boston: on y apprend que plus de 1000 enfants auraient étés abusés sexuellement.
Que l'abus d'enfants était accepté et couvert par la hiérarchie pendant au moins 6 décennies, et que les abus ont étés "tellement massifs qu'ils sont presque incroyables". Le rapport indique aussi que l'archevêché n'a pas pris et ne prévoit pas de prendre des mesures adéquates pour déterminer les "causes systémiques" des abus sexuels par les prêtres éliminer de l'organisation les prêtres ayant commis des actes pédophiles prendre des mesures suite à son échec à prévenir les abus sexuels d'enfants donner les informations à la justice civile et prendre des mesures pour prévenir de futurs cas d'abus sexuels.
Il faut dire que la politique du maintient du secret à tout prix que l'Archidiocèse de Boston a suivi dans le cas du père Geoghan est conforme aux règles de l'Église Catholique.
En effet, dans une lettre datant de 2001, approuvée par le Pape Jean-Paul II, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a instruit la hiérarchie sur la méthode appropriée de traitement des cas de pédophile: ces cas sont soumis au secret pontifical et traités exclusivement par des prêtres, dans des tribunaux ecclésiastiques dont procureurs, juges et défenseurs sont des prêtres et dont la procédure est évidemment secrète.
A l'aube du troisième millénaire, l'Église Catholique est ainsi encore un nid de pédophiles:
les clercs coupables d'abus sexuels contre des enfants continuent apparemment à êtres protégés: protégés de la justice, puisque toute affaire doit être tenue secrète et traitée uniquement en interne.
Et protégés de la vindicte populaire, puisque l'église reste prête à investir des millions de Dollars pour imposer le silence aux victimes de chaque clerc pédophile.
http://www.astrosurf.com/nitschelm/Page_noire_christianisme.htm
STUNENEB- TROLL interné d'office
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