Les travailleurs étrangers

[Kasim]

[Napoléon III]

Le racisme est condamnable d'où qu'il vienne, et le racisme anti-français en Suisse autant qu'un autre. Par exemple, une politique d'immigration, aussi ferme puisse-t-elle, ne doit jamais au grand jamais se baser sur du racisme (si c'était ça le message que tu voulais faire passer Kasim).
Mais après, la situation est peut-être plus compliquée qu'il n'y parait. Je publie ici un commentaire d'un suisse que j'ai trouvé sous la vidéo YouTube. Je ne sais pas si son contenu est véridique, mais comme on dit, qui n'entend qu'un son n'entend qu'une cloche:

"Vraiment insupportable et insultant ce genre de reportage qui cherche à faire passer les victimes pour des bourreaux. On ne cherche même pas à comprendre ce qui pousse certains Suisses à être en colère. C'est pourtant tellement simple à comprendre:

1. Les régions où il y a le plus de frontaliers sont les plus polluées et les plus bruyantes, sans parler des bouchons interminables, et tout ceci engendre, bien sûr, un stress énorme pour les résidents.
2. Ces régions sont celles où il y a le plus haut taux de chômage, d'où la frustration légitime de certains Suisses.
3. Non seulement les Suisses devraient supporter tout cela sans rien dire, mais en plus ils constatent souvent que ce sont les français qui se plaignent en premier. Et Marie Maurisse, cette française hautaine qui se permet de traiter les Suisses de racistes dans son livre, n'a rien arrangé. Elle vient juste mettre de l'huile sur le feu et des barrières en plus.

Bien entendu, les premiers responsables sont les entreprises et les politiques qui ont permis cette situation, et non les français qui, comme tout le monde, veulent juste travailler. Toutefois le sociologue invité dans cette émission qui réduit la colère "anti-frontalière" à un sentiment xénophobe n'a juste rien compris. Le problème frontalier est multifactoriel."

Voici la seule réponse à ce message:

"Tout à fait d'accord. Je suis vaudois et j'ai dû réemménager avec ma mère car elle ne trouve pas de travail. C'est pas facile pour un Suisse de trouver un travail (surtout après 55 ans) quand les frontaliers vont le faire pour moins cher, et de plus occupent les positions de recrutement dans les entreprises."


Je ferais par ailleurs remarquer que la remarque de la journaliste dans l'interview LCI "les suisses ont toujours eu un complexe d'infériorité par rapport à la "Grande Nation" qu'est la France" est sans aucun doute la meilleure preuve d'un comportement hautain de certains français: c'est ce que beaucoup de suisses reprochent visiblement aux travailleurs français en Suisse.
Je suis moi-même français, et je peux tout à fait entendre que certains français soient insupportables, et que certaines critiques ne soient pas infondées.


En passant, on dit qu'en Suisse les germanophones qui sont majoritaires (la capitale Berne est d'ailleurs en Suisse alaménique), prennent beaucoup de haut les suisses francophones et italianophones. Des haines intestines, comme en Belgique.

[El seductor]

Le racisme n'existe pas puisque les races n'existent pas !

[Kasim]

N3 >> Applique ton raisonnement aux étrangers qui viennent en France.

seductor >> Les races n'existe pas, mais le racisme existe, puisque c'est justement le fait de vouloir faire admettre la théorie des races. mais je suppose que ce raisonnement est trop compliqué pour toi comme beaucoup d'autres concepts.

[Napoléon III]

Je n'ai jamais souhaité une politique d'immigration fondée sur le racisme, ça tombe bien !

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