La menace des ligues fascistes dans les années 30.
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Frère Barnabé
STUNENEB
El seductor
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La menace des ligues fascistes dans les années 30.
Dans les années 30, la crise économique, sociale et politique qui touche l’Europe, s’accompagne d’une montée des groupes fascistes. En France, ceux-ci prennent la forme de ligues, souvent composées de milices paramilitaires. Croix de Feu, Ligue d’Action française, Parti Franciste, Camelots du roi, ces organisations d’extrême droite prônent la haine et l’antiparlementarisme.
Elles profitent de la situation de crise et du mécontentement du peuple pour diffuser leurs idéologies fascistes, antisémites, ultra-catholiques, anticommunistes ou encore monarchistes. Elles vont mener durant l’entre-deux guerres des actions violentes dans toute la France. La plus célèbre d’entre elle, reste la tentative de coup d’Etat de 1934.
Le 6 février 1934, une grande manifestation antigouvernementale est organisée à Paris. Près de 30 000 personnes sont présentes dans les rues de la capitale. Parmi elles, les ligues d’extrême droite, accompagnées de leurs milices. Clairement antirépublicains ces militants n’ont qu’un souhait, renverser le pouvoir en place. L’insurrection débute à la fin du rassemblement. Une partie des milices armées décident alors de s’attaquer à la Chambre des députés (Assemblée nationale). Les affrontements violents qui les opposeront à la garde républicaine feront une dizaine de mort et plus d’un millier de blessés.
Face à la menace des ligues fascistes et à la violence de leurs actions, la République et plus particulièrement la gauche, socialiste et communiste, va réagir.
La dissolution des ligues et de leurs milices
Le 16 novembre 1935 à Limoges, un militant de gauche trouve la mort après un affrontement avec des membres des Croix de Feu. Cet événement sanglant, provoque un débat à la Chambre concernant les milices paramilitaires. Plus que le désarmement, c’est la dissolution de ces groupes armés qui est votée le 6 décembre. Impulsée par l’opposition de gauche, et notamment par Léon Blum, l’élimination des ligues fascistes, est alors en marche.
Un mois plus tard, le 10 janvier 1936², les députés votent purement et simplement une loi permettant la dissolution de ces groupes d’extrême droite menaçant la République. Plusieurs critères³ sont alors édictés, afin de définir le cadre légal des dissolutions à venir (provocation à des manifestations armées, atteinte à l’intégrité du territoire…).
Les premières ont lieu le 13 février 1936. En fin de matinée, plusieurs membres de la Ligue d’Action française tentent de lyncher Léon Blum4 en plein Paris. Trainé hors de sa voiture, le député socialiste s’en sort finalement avec de sérieuses blessures à la tête. Cette agression violente, va conduire le ministère de l’intérieur à décréter dans les heures qui suivent la dissolution de plusieurs ligues (Ligue d’Action française, Camelots du Roi…).
Arrivé au pouvoir en juin, le Front populaire emboite le pas et met fin au Parti Franciste ou encore aux Croix de feu.
L’utilité de la dissolution des ligues
Pour François Bédarida, les effets des différentes dissolutions sont « considérables ». Elles mettent fin définitivement aux ligues. Certaines d’entre-elle se reconvertiront certes en partis politiques, mais leur influence sera minime.
« La dissolution des ligues, ordonnée dès juin 1936 par le gouvernement du Front populaire, donne naissance à des partis nationalistes, radicaux qui ajoutent à leur programme politique des préoccupations sociales destinées à attirer les masses.
La dissolution des Croix-de-Feu conduit le colonel de La Rocque à créer le Parti social français qui (…) accentue son attitude légaliste, acceptant désormais la République et se proposant de parvenir au pouvoir en jouant le jeu légal des institutions (ce que la gauche voit cependant comme une ruse pour séduire les électeurs).
La transformation en partis politiques des autres ligues, Jeunesses patriotes ou Francisme, ne donnera naissance qu’à des petits groupes sans véritables audience dans l’opinion »5.
A la différence de bon nombre de nos voisins (Espagne, Italie, Allemagne…), la France ne verra pas le fascisme prendre le pouvoir dans les années 30. Elle le doit très certainement en partie à ces dissolutions.
Certes, les mesures prises entre 1935 et 1936 ne feront pas disparaître la haine, l’antisémitisme ou la violence, mais elles porteront des coups sévères aux les ligues, sèmeront le trouble dans leur rang, les désorganiseront et les affaibliront de façon significative.
Pourquoi dissoudre aujourd’hui les groupuscules d’extrême droite ?
Le contexte actuel n’est pas celui des années 30. Cependant personne ne peut nier que depuis quelques années et plus particulièrement ces derniers mois, la France est violemment touchée par l’action des groupuscules d’extrême droite.
La mort de Clément Méric n’est pas un acte isolé, elle est venue révéler une réalité bien présente sur notre territoire. Un grand nombre de groupuscules organisés et composés de services d’ordre violents agissent chaque jour dans nos quartiers, dans nos rues.
Ces organisations qui prônent la haine de l’autre (homophobie, islamophobie, antisémitisme…) sont connues. Les dissoudre, c’est fermer leurs locaux, faire disparaitre leurs sites internet, leurs blogs, leurs comptes sur les réseaux sociaux, les empêcher de manifester sur la voie publique, les sanctionner financièrement en cas de non respect de la loi…
Tant de dispositions qui permettront de les désorganiser, de briser leur élan, de ralentir leur développement et surtout d’entraver la diffusion de leurs idées.
Cependant, les dissolutions ne feront pas tout. La dédiabolisation du Front national et la marginalisation de son discours, dont les médias et une partie de la classe politique sont responsables, ont indéniablement joué un rôle dans l’essor de ces groupuscules.
La lutte contre l’extrême droite n’est donc pas seulement judiciaire, elle est aussi politique. Cette lutte, nous devons la mener chaque jour, sur nos lieux de travail, sur les marchés, dans nos repas de famille, sur internet, dans les médias… Pas un centimètre carré ne doit être cédé à la haine !
¹ En octobre 2012, Jean-Luc Mélenchon demandait par exemple la dissolution de Génération identitaire qui appelait à la « reconquête » et avait occupé le chantier d’une futur mosquée à Poitiers. En novembre, Ian Brossat, président du groupe PCF-PG au Conseil de Paris, réclamait quant à lui la dissolution de Civitas après l’agression de journalistes et de militantes des Femen à Paris.
² Une loi mise à jour à plusieurs reprises depuis 1936 (1972, 1986,1992) qui fait aujourd’hui partie du Code de sécurité intérieure.
³ En 1972, la provocation à la discrimination, à la haine et à la violence est rajoutée parmi les critères de dissolution.
4 L’Action française se posera en victime dans cette affaire, prétextant que le véhicule de Blum s’était rué sur la foule (une attitude qui n’est pas sans rappeler celle des JNR suite à la mort de Clément Méric). Les ligueurs iront même jusqu’à affirmer avoir sauvé le leader socialiste de la vindicte populaire en s’opposant aux manifestants les plus violents… (Lacouture Jean, Léon Blum, Seuil, 1977)
https://matthieulepine.wordpress.com/2013/06/13/comme-en-1936-la-dissolution-des-groupes-fascistes-simpose/
Elles profitent de la situation de crise et du mécontentement du peuple pour diffuser leurs idéologies fascistes, antisémites, ultra-catholiques, anticommunistes ou encore monarchistes. Elles vont mener durant l’entre-deux guerres des actions violentes dans toute la France. La plus célèbre d’entre elle, reste la tentative de coup d’Etat de 1934.
Le 6 février 1934, une grande manifestation antigouvernementale est organisée à Paris. Près de 30 000 personnes sont présentes dans les rues de la capitale. Parmi elles, les ligues d’extrême droite, accompagnées de leurs milices. Clairement antirépublicains ces militants n’ont qu’un souhait, renverser le pouvoir en place. L’insurrection débute à la fin du rassemblement. Une partie des milices armées décident alors de s’attaquer à la Chambre des députés (Assemblée nationale). Les affrontements violents qui les opposeront à la garde républicaine feront une dizaine de mort et plus d’un millier de blessés.
Face à la menace des ligues fascistes et à la violence de leurs actions, la République et plus particulièrement la gauche, socialiste et communiste, va réagir.
La dissolution des ligues et de leurs milices
Le 16 novembre 1935 à Limoges, un militant de gauche trouve la mort après un affrontement avec des membres des Croix de Feu. Cet événement sanglant, provoque un débat à la Chambre concernant les milices paramilitaires. Plus que le désarmement, c’est la dissolution de ces groupes armés qui est votée le 6 décembre. Impulsée par l’opposition de gauche, et notamment par Léon Blum, l’élimination des ligues fascistes, est alors en marche.
Un mois plus tard, le 10 janvier 1936², les députés votent purement et simplement une loi permettant la dissolution de ces groupes d’extrême droite menaçant la République. Plusieurs critères³ sont alors édictés, afin de définir le cadre légal des dissolutions à venir (provocation à des manifestations armées, atteinte à l’intégrité du territoire…).
Les premières ont lieu le 13 février 1936. En fin de matinée, plusieurs membres de la Ligue d’Action française tentent de lyncher Léon Blum4 en plein Paris. Trainé hors de sa voiture, le député socialiste s’en sort finalement avec de sérieuses blessures à la tête. Cette agression violente, va conduire le ministère de l’intérieur à décréter dans les heures qui suivent la dissolution de plusieurs ligues (Ligue d’Action française, Camelots du Roi…).
Arrivé au pouvoir en juin, le Front populaire emboite le pas et met fin au Parti Franciste ou encore aux Croix de feu.
L’utilité de la dissolution des ligues
Pour François Bédarida, les effets des différentes dissolutions sont « considérables ». Elles mettent fin définitivement aux ligues. Certaines d’entre-elle se reconvertiront certes en partis politiques, mais leur influence sera minime.
« La dissolution des ligues, ordonnée dès juin 1936 par le gouvernement du Front populaire, donne naissance à des partis nationalistes, radicaux qui ajoutent à leur programme politique des préoccupations sociales destinées à attirer les masses.
La dissolution des Croix-de-Feu conduit le colonel de La Rocque à créer le Parti social français qui (…) accentue son attitude légaliste, acceptant désormais la République et se proposant de parvenir au pouvoir en jouant le jeu légal des institutions (ce que la gauche voit cependant comme une ruse pour séduire les électeurs).
La transformation en partis politiques des autres ligues, Jeunesses patriotes ou Francisme, ne donnera naissance qu’à des petits groupes sans véritables audience dans l’opinion »5.
A la différence de bon nombre de nos voisins (Espagne, Italie, Allemagne…), la France ne verra pas le fascisme prendre le pouvoir dans les années 30. Elle le doit très certainement en partie à ces dissolutions.
Certes, les mesures prises entre 1935 et 1936 ne feront pas disparaître la haine, l’antisémitisme ou la violence, mais elles porteront des coups sévères aux les ligues, sèmeront le trouble dans leur rang, les désorganiseront et les affaibliront de façon significative.
Pourquoi dissoudre aujourd’hui les groupuscules d’extrême droite ?
Le contexte actuel n’est pas celui des années 30. Cependant personne ne peut nier que depuis quelques années et plus particulièrement ces derniers mois, la France est violemment touchée par l’action des groupuscules d’extrême droite.
La mort de Clément Méric n’est pas un acte isolé, elle est venue révéler une réalité bien présente sur notre territoire. Un grand nombre de groupuscules organisés et composés de services d’ordre violents agissent chaque jour dans nos quartiers, dans nos rues.
Ces organisations qui prônent la haine de l’autre (homophobie, islamophobie, antisémitisme…) sont connues. Les dissoudre, c’est fermer leurs locaux, faire disparaitre leurs sites internet, leurs blogs, leurs comptes sur les réseaux sociaux, les empêcher de manifester sur la voie publique, les sanctionner financièrement en cas de non respect de la loi…
Tant de dispositions qui permettront de les désorganiser, de briser leur élan, de ralentir leur développement et surtout d’entraver la diffusion de leurs idées.
Cependant, les dissolutions ne feront pas tout. La dédiabolisation du Front national et la marginalisation de son discours, dont les médias et une partie de la classe politique sont responsables, ont indéniablement joué un rôle dans l’essor de ces groupuscules.
La lutte contre l’extrême droite n’est donc pas seulement judiciaire, elle est aussi politique. Cette lutte, nous devons la mener chaque jour, sur nos lieux de travail, sur les marchés, dans nos repas de famille, sur internet, dans les médias… Pas un centimètre carré ne doit être cédé à la haine !
¹ En octobre 2012, Jean-Luc Mélenchon demandait par exemple la dissolution de Génération identitaire qui appelait à la « reconquête » et avait occupé le chantier d’une futur mosquée à Poitiers. En novembre, Ian Brossat, président du groupe PCF-PG au Conseil de Paris, réclamait quant à lui la dissolution de Civitas après l’agression de journalistes et de militantes des Femen à Paris.
² Une loi mise à jour à plusieurs reprises depuis 1936 (1972, 1986,1992) qui fait aujourd’hui partie du Code de sécurité intérieure.
³ En 1972, la provocation à la discrimination, à la haine et à la violence est rajoutée parmi les critères de dissolution.
4 L’Action française se posera en victime dans cette affaire, prétextant que le véhicule de Blum s’était rué sur la foule (une attitude qui n’est pas sans rappeler celle des JNR suite à la mort de Clément Méric). Les ligueurs iront même jusqu’à affirmer avoir sauvé le leader socialiste de la vindicte populaire en s’opposant aux manifestants les plus violents… (Lacouture Jean, Léon Blum, Seuil, 1977)
https://matthieulepine.wordpress.com/2013/06/13/comme-en-1936-la-dissolution-des-groupes-fascistes-simpose/
STUNENEB- TROLL interné d'office
- Messages : 890
Date d'inscription : 18/05/2017
Re: La menace des ligues fascistes dans les années 30.
STUNENEB a écrit:une attitude qui n’est pas sans rappeler celle des JNR suite à la mort de Clément Méric
Merl1- Vénérable
- Messages : 13812
Date d'inscription : 12/07/2011
Localisation : La Géhenne ou presque...
Re: La menace des ligues fascistes dans les années 30.
Merl1 porte parole de la facho-sphère .....
STUNENEB- TROLL interné d'office
- Messages : 890
Date d'inscription : 18/05/2017
Re: La menace des ligues fascistes dans les années 30.
Il est bon de temps en temps de faire quelques rappels utiles sur l'histoire contemporaine et, compte tenu de tout ce que nous savons maintenant de porter un autre regard sur 39/40 et sur "Vichy".
Il faut tout de même se rappeler que c'est le Président de la IIIème République, Albert Lebrun, qui fit appel au Maréchal Pétain pour prendre la tête d'une France en lambeaux qui commençait à sombrer en agonie? Paul Reynaud ayant piteusement succédé à Daladier qui n'en valait pas mieux, tous deux politiciens de la IIIème République.
Pétain était ambassadeur en Espagne et ne demandait rien d'autre qu'à le rester. Ce sont ses relations diplomatiques avec Franco qui empêchèrent d'ailleurs l'Espagne de rejoindre les forces de l'Axe, comme l'Italie de Mussolini... Mais passons.
La France à l'agonie qui se jeta dans les bras du Chef de l'Etat Français et lui confia les pleins pouvoirs avec une majorité absolue à l'Assemblée Nationale (Chambre des députés + Sénat)
Ce fut grâce à Pétain que la France ne fut pas entièrement occupée et que 76.000 Juifs sur les 330.000 qui s'y trouvaient en 1940 furent déportés, alors que dans les pays entièrement placés sous administration allemande, les taux de déportation atteignirent les 96%...
Ce fut également Albert Lebrun et Paul Reynaud qui firent revenir le général Weygand de Syrie pour prendre la tête des armées françaises à la place du général Gamelin, incompétant. Mais il était hélas trop tard !
Je veux attirer l'attention sur le fait qu'un armistice ne marque pas une défaite, mais une suspension des hostilités, contrairement à une capitulation qui est le dépôt des armes donc la défaite totale et reconnue.
Enfin je remarque que si il est souvent fait reproche au Maréchal Pétain d'avoir serré la main d'Hitler à Montoire, on ne parle pas de celle de Munich entre Daladier et Hitler qui marque pourtant l'origine de 39/40 et qui a donc une plus grande conséquence !
Il faut tout de même se rappeler que c'est le Président de la IIIème République, Albert Lebrun, qui fit appel au Maréchal Pétain pour prendre la tête d'une France en lambeaux qui commençait à sombrer en agonie? Paul Reynaud ayant piteusement succédé à Daladier qui n'en valait pas mieux, tous deux politiciens de la IIIème République.
Pétain était ambassadeur en Espagne et ne demandait rien d'autre qu'à le rester. Ce sont ses relations diplomatiques avec Franco qui empêchèrent d'ailleurs l'Espagne de rejoindre les forces de l'Axe, comme l'Italie de Mussolini... Mais passons.
La France à l'agonie qui se jeta dans les bras du Chef de l'Etat Français et lui confia les pleins pouvoirs avec une majorité absolue à l'Assemblée Nationale (Chambre des députés + Sénat)
Ce fut grâce à Pétain que la France ne fut pas entièrement occupée et que 76.000 Juifs sur les 330.000 qui s'y trouvaient en 1940 furent déportés, alors que dans les pays entièrement placés sous administration allemande, les taux de déportation atteignirent les 96%...
Ce fut également Albert Lebrun et Paul Reynaud qui firent revenir le général Weygand de Syrie pour prendre la tête des armées françaises à la place du général Gamelin, incompétant. Mais il était hélas trop tard !
Je veux attirer l'attention sur le fait qu'un armistice ne marque pas une défaite, mais une suspension des hostilités, contrairement à une capitulation qui est le dépôt des armes donc la défaite totale et reconnue.
Enfin je remarque que si il est souvent fait reproche au Maréchal Pétain d'avoir serré la main d'Hitler à Montoire, on ne parle pas de celle de Munich entre Daladier et Hitler qui marque pourtant l'origine de 39/40 et qui a donc une plus grande conséquence !
El seductor- Maître
- Messages : 2452
Date d'inscription : 04/07/2013
Localisation : Avignon
Re: La menace des ligues fascistes dans les années 30.
[quote="El seductor"] /quote]
C'est bien ce que je te dis en permanence, tu es un nostalgique de vichy, de ce régime de collabos qui livrait les résistants, les juifs, les gaullistes les communistes à la gestapo, par l'intermédiaire des milices de pétain.
Tu es d'extrême droite néo nazi.
C'est bien ce que je te dis en permanence, tu es un nostalgique de vichy, de ce régime de collabos qui livrait les résistants, les juifs, les gaullistes les communistes à la gestapo, par l'intermédiaire des milices de pétain.
Tu es d'extrême droite néo nazi.
STUNENEB- TROLL interné d'office
- Messages : 890
Date d'inscription : 18/05/2017
Re: La menace des ligues fascistes dans les années 30.
attend une minute tu aurais voulu toute la France soumise à l'allemagne ,,,
et aussi tu es de mauvaise foi , c'était des milices de Pierre Laval Athée pro allemand , hitlérien socialiste , pas de Pétain !!!
et aussi tu es de mauvaise foi , c'était des milices de Pierre Laval Athée pro allemand , hitlérien socialiste , pas de Pétain !!!
Frère Barnabé- Vénérable
- Messages : 29046
Date d'inscription : 11/05/2017
Age : 61
Localisation : saint Etienne
Re: La menace des ligues fascistes dans les années 30.
STUNENEB est de mauvaise foi de toute évidence ou ignare concernant la milice de vichy , en écrivant milice de Pétain au lieu du socialiste Pierre Laval
http://www.trop-libre.fr/le-r%C3%A9gime-de-vichy-et-sa-milice-un-%C3%A9pisode-fasciste-de-lhistoire-fran%C3%A7aise/
http://www.trop-libre.fr/le-r%C3%A9gime-de-vichy-et-sa-milice-un-%C3%A9pisode-fasciste-de-lhistoire-fran%C3%A7aise/
Frère Barnabé- Vénérable
- Messages : 29046
Date d'inscription : 11/05/2017
Age : 61
Localisation : saint Etienne
Re: La menace des ligues fascistes dans les années 30.
Dans les faits la France était allemande lol cessez le déni le STO ça vous dit quelque chose. Donc votre france libre était aussi réel que votre intelligence.
En plus lorsque l'allemagne a décidé de réoccuper ta zone "libre", hitler a demandé son avis au père j'ai sauvé la France.
En plus lorsque l'allemagne a décidé de réoccuper ta zone "libre", hitler a demandé son avis au père j'ai sauvé la France.
Kirov- Postulant
- Messages : 277
Date d'inscription : 15/09/2017
Re: La menace des ligues fascistes dans les années 30.
Kirov a écrit:Dans les faits la France était allemande lol cessez le déni le STO ça vous dit quelque chose. Donc votre france libre était aussi réel que votre intelligence.
En plus lorsque l'allemagne a décidé de réoccuper ta zone "libre", hitler a demandé son avis au père j'ai sauvé la France.
pas tout à fait , il y avait la France libre et la France occupé donc 2 France , ensuite suite à la tournure de la guerre elle est devenu allemande la partie de vichy sous le pouvoir de Pierre Laval !
Frère Barnabé- Vénérable
- Messages : 29046
Date d'inscription : 11/05/2017
Age : 61
Localisation : saint Etienne
Re: La menace des ligues fascistes dans les années 30.
Il ya bien eu deux France.
Une officiellement allemande
Une officieusement allemande
Vichy n'était en rien libre.
Une officiellement allemande
Une officieusement allemande
Vichy n'était en rien libre.
Kirov- Postulant
- Messages : 277
Date d'inscription : 15/09/2017
Re: La menace des ligues fascistes dans les années 30.
Tu oublies la troisième France, la France libre, incarnée par le général De Gaulle à Londres ainsi que par le CNR !
Napoléon III- Chef
- Messages : 1603
Date d'inscription : 24/04/2014
Age : 25
Re: La menace des ligues fascistes dans les années 30.
à une certaines période ceux qui fuyaient la France allemande allait dans la France de vichy !Kirov a écrit:Il ya bien eu deux France.
Une officiellement allemande
Une officieusement allemande
Vichy n'était en rien libre.
Frère Barnabé- Vénérable
- Messages : 29046
Date d'inscription : 11/05/2017
Age : 61
Localisation : saint Etienne
Re: La menace des ligues fascistes dans les années 30.
Napoléon III a écrit:Tu oublies la troisième France, la France libre, incarnée par le général De Gaulle à Londres ainsi que par le CNR !
exact !!!
Frère Barnabé- Vénérable
- Messages : 29046
Date d'inscription : 11/05/2017
Age : 61
Localisation : saint Etienne
Re: La menace des ligues fascistes dans les années 30.
"La France libre de Vichy"
MDR j'en ai recraché mon café de rire devant de telles conneries.
MDR j'en ai recraché mon café de rire devant de telles conneries.
Re: La menace des ligues fascistes dans les années 30.
Kirov a écrit:Dans les faits la France était allemande lol cessez le déni le STO ça vous dit quelque chose. Donc votre france libre était aussi réel que votre intelligence.
En plus lorsque l'allemagne a décidé de réoccuper ta zone "libre", hitler a demandé son avis au père j'ai sauvé la France.
Méconnaissance absolue de l'Histoire !
Il y avait effectivement une partie de la France qui était "libre" de toute occupation et qui avait été accordée par les conventions d'armistice. Bien sur, la France, vaincue était divisée et à Paris, les collaborationnistes de Pierre Laval avait recours à l'aval des Allemands pour ne serait-ce qu'enfiler leurs chaussettes.
La France métropolitaine conservait une armée dite d'armistice et sa propre police ainsi qu'un gouvernement.
Mais surtout, la France conservait ses colonies intactes et surtout l'Afrique du Nord d'où pourront se rassembler puis reprendre le combat des armées modernes.
La France conservait sa flotte de guerre dans ses ports africains. Ce qui étaient bien les avantages d'une France "libre". J'ajouterai qu'il y avait dans toute l'Afrique du Nord, 440.000 Juifs qui s'ajoutaient bien sur au 320.000 Juifs de métropole... et qui ne seront pas du tout déportés, même s'ils devront subir des mesures discriminatoires.
Enfin, Hitler n'a jamais demandé son avis pour occuper la zone libre au Maréchal ! Il le lui a imposé à la suite du débarquement anglo-américain du 8 novembre 1942 en Afrique du Nord et vu la passivité de l'armée française à s'y opposer... Il n'avait pas demande non plus son avis pour faire revenir Weygand qui, il l'avait compris, était en train de reconstruire une armée pour la revanche !
El seductor- Maître
- Messages : 2452
Date d'inscription : 04/07/2013
Localisation : Avignon
Re: La menace des ligues fascistes dans les années 30.
Bens a écrit:"La France libre de Vichy"
MDR j'en ai recraché mon café de rire devant de telles conneries.
Merl1- Vénérable
- Messages : 13812
Date d'inscription : 12/07/2011
Localisation : La Géhenne ou presque...
Re: La menace des ligues fascistes dans les années 30.
.........................................................................RAPPEL DU SUJET
STUNENEB a écrit: Dans les années 30, la crise économique, sociale et politique qui touche l’Europe, s’accompagne d’une montée des groupes fascistes. En France, ceux-ci prennent la forme de ligues, souvent composées de milices paramilitaires. Croix de Feu, Ligue d’Action française, Parti Franciste, Camelots du roi, ces organisations d’extrême droite prônent la haine et l’antiparlementarisme.
Elles profitent de la situation de crise et du mécontentement du peuple pour diffuser leurs idéologies fascistes, antisémites, ultra-catholiques, anticommunistes ou encore monarchistes. Elles vont mener durant l’entre-deux guerres des actions violentes dans toute la France. La plus célèbre d’entre elle, reste la tentative de coup d’Etat de 1934.
Le 6 février 1934, une grande manifestation antigouvernementale est organisée à Paris. Près de 30 000 personnes sont présentes dans les rues de la capitale. Parmi elles, les ligues d’extrême droite, accompagnées de leurs milices. Clairement antirépublicains ces militants n’ont qu’un souhait, renverser le pouvoir en place. L’insurrection débute à la fin du rassemblement. Une partie des milices armées décident alors de s’attaquer à la Chambre des députés (Assemblée nationale). Les affrontements violents qui les opposeront à la garde républicaine feront une dizaine de mort et plus d’un millier de blessés.
Face à la menace des ligues fascistes et à la violence de leurs actions, la République et plus particulièrement la gauche, socialiste et communiste, va réagir.
La dissolution des ligues et de leurs milices
Le 16 novembre 1935 à Limoges, un militant de gauche trouve la mort après un affrontement avec des membres des Croix de Feu. Cet événement sanglant, provoque un débat à la Chambre concernant les milices paramilitaires. Plus que le désarmement, c’est la dissolution de ces groupes armés qui est votée le 6 décembre. Impulsée par l’opposition de gauche, et notamment par Léon Blum, l’élimination des ligues fascistes, est alors en marche.
Un mois plus tard, le 10 janvier 1936², les députés votent purement et simplement une loi permettant la dissolution de ces groupes d’extrême droite menaçant la République. Plusieurs critères³ sont alors édictés, afin de définir le cadre légal des dissolutions à venir (provocation à des manifestations armées, atteinte à l’intégrité du territoire…).
Les premières ont lieu le 13 février 1936. En fin de matinée, plusieurs membres de la Ligue d’Action française tentent de lyncher Léon Blum4 en plein Paris. Trainé hors de sa voiture, le député socialiste s’en sort finalement avec de sérieuses blessures à la tête. Cette agression violente, va conduire le ministère de l’intérieur à décréter dans les heures qui suivent la dissolution de plusieurs ligues (Ligue d’Action française, Camelots du Roi…).
Arrivé au pouvoir en juin, le Front populaire emboite le pas et met fin au Parti Franciste ou encore aux Croix de feu.
L’utilité de la dissolution des ligues
Pour François Bédarida, les effets des différentes dissolutions sont « considérables ». Elles mettent fin définitivement aux ligues. Certaines d’entre-elle se reconvertiront certes en partis politiques, mais leur influence sera minime.
« La dissolution des ligues, ordonnée dès juin 1936 par le gouvernement du Front populaire, donne naissance à des partis nationalistes, radicaux qui ajoutent à leur programme politique des préoccupations sociales destinées à attirer les masses.
La dissolution des Croix-de-Feu conduit le colonel de La Rocque à créer le Parti social français qui (…) accentue son attitude légaliste, acceptant désormais la République et se proposant de parvenir au pouvoir en jouant le jeu légal des institutions (ce que la gauche voit cependant comme une ruse pour séduire les électeurs).
La transformation en partis politiques des autres ligues, Jeunesses patriotes ou Francisme, ne donnera naissance qu’à des petits groupes sans véritables audience dans l’opinion »5.
A la différence de bon nombre de nos voisins (Espagne, Italie, Allemagne…), la France ne verra pas le fascisme prendre le pouvoir dans les années 30. Elle le doit très certainement en partie à ces dissolutions.
Certes, les mesures prises entre 1935 et 1936 ne feront pas disparaître la haine, l’antisémitisme ou la violence, mais elles porteront des coups sévères aux les ligues, sèmeront le trouble dans leur rang, les désorganiseront et les affaibliront de façon significative.
Pourquoi dissoudre aujourd’hui les groupuscules d’extrême droite ?
Le contexte actuel n’est pas celui des années 30. Cependant personne ne peut nier que depuis quelques années et plus particulièrement ces derniers mois, la France est violemment touchée par l’action des groupuscules d’extrême droite.
La mort de Clément Méric n’est pas un acte isolé, elle est venue révéler une réalité bien présente sur notre territoire. Un grand nombre de groupuscules organisés et composés de services d’ordre violents agissent chaque jour dans nos quartiers, dans nos rues.
Ces organisations qui prônent la haine de l’autre (homophobie, islamophobie, antisémitisme…) sont connues. Les dissoudre, c’est fermer leurs locaux, faire disparaitre leurs sites internet, leurs blogs, leurs comptes sur les réseaux sociaux, les empêcher de manifester sur la voie publique, les sanctionner financièrement en cas de non respect de la loi…
Tant de dispositions qui permettront de les désorganiser, de briser leur élan, de ralentir leur développement et surtout d’entraver la diffusion de leurs idées.
Cependant, les dissolutions ne feront pas tout. La dédiabolisation du Front national et la marginalisation de son discours, dont les médias et une partie de la classe politique sont responsables, ont indéniablement joué un rôle dans l’essor de ces groupuscules.
La lutte contre l’extrême droite n’est donc pas seulement judiciaire, elle est aussi politique. Cette lutte, nous devons la mener chaque jour, sur nos lieux de travail, sur les marchés, dans nos repas de famille, sur internet, dans les médias… Pas un centimètre carré ne doit être cédé à la haine !
¹ En octobre 2012, Jean-Luc Mélenchon demandait par exemple la dissolution de Génération identitaire qui appelait à la « reconquête » et avait occupé le chantier d’une futur mosquée à Poitiers. En novembre, Ian Brossat, président du groupe PCF-PG au Conseil de Paris, réclamait quant à lui la dissolution de Civitas après l’agression de journalistes et de militantes des Femen à Paris.
² Une loi mise à jour à plusieurs reprises depuis 1936 (1972, 1986,1992) qui fait aujourd’hui partie du Code de sécurité intérieure.
³ En 1972, la provocation à la discrimination, à la haine et à la violence est rajoutée parmi les critères de dissolution.
4 L’Action française se posera en victime dans cette affaire, prétextant que le véhicule de Blum s’était rué sur la foule (une attitude qui n’est pas sans rappeler celle des JNR suite à la mort de Clément Méric). Les ligueurs iront même jusqu’à affirmer avoir sauvé le leader socialiste de la vindicte populaire en s’opposant aux manifestants les plus violents… (Lacouture Jean, Léon Blum, Seuil, 1977)
https://matthieulepine.wordpress.com/2013/06/13/comme-en-1936-la-dissolution-des-groupes-fascistes-simpose/
STUNENEB- TROLL interné d'office
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Re: La menace des ligues fascistes dans les années 30.
STUNENEB a écrit:
.........................................................................RAPPEL DU SUJET
Si vous commenciez par utiliser les termes "ligue d'extrême droite" ou "ligue nationaliste" on pourrait parler du sujet....
Merl1- Vénérable
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Localisation : La Géhenne ou presque...
Re: La menace des ligues fascistes dans les années 30.
Merl1 a écrit: Si vous commenciez par utiliser les termes "ligue d'extrême droite" ou "ligue nationaliste" on pourrait parler du sujet....
Ce n'est pas le sujet.
STUNENEB- TROLL interné d'office
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Date d'inscription : 18/05/2017
Re: La menace des ligues fascistes dans les années 30.
Le "fascisme français" ne constituait qu'une infime minorité des ligues des années 1930, "ligue d'extrême droite" ou "ligue nationaliste" l'écrasante majorité. Vous en faites un sujet unique, c'est stupide.
Merl1- Vénérable
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Date d'inscription : 12/07/2011
Localisation : La Géhenne ou presque...
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