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Le Saint du jour
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Re: Le Saint du jour
29 Avril 2018
Sainte Catherine de Sienne
Dominicaine, Docteur de l'Eglise ( 1380)
Catherine, benjamine d'une famille très nombreuse (24 frères et sœurs) entend très jeune l'appel à se consacrer à Dieu. A seize ans, elle devient tertiaire dominicaine, tout en vivant sa vie d'austérité et de prière au milieu de sa famille. Elle fait vœu de virginité, mais le petit groupe des amis qui l'écoutent et la soutiennent (les Caterini) l'appelle "maman". Ascèse et oraison la font vivre en étroite union avec le Christ, tout en se préoccupant des réalités de la vie. Elle vient en aide aux pauvres et aux malades de Sienne, elle écrit aux grands de son temps.
Son principal souci est l'unité de l'Église. Sans complexe, elle écrit au Pape, alors en Avignon, une lettre brûlante où elle le presse de revenir à Rome. Elle ira même le chercher. Lorsque la chrétienté occidentale sera divisée entre plusieurs papes, elle soutiendra Urbain VI et déploiera des trésors d'activité et de diplomatie pour rassembler l'Église autour de lui.
Elle prend aussi partie dans les luttes où s'affrontent les villes italiennes. Elle, la recluse de Sienne, voyage inlassablement comme médiatrice dans le nord de l'Italie et le sud de la France. Pourtant cette activité débordante n'est pas le tout de sainte Catherine. Ce n'est que la face apparente d'une intense vie mystique, avec des extases durant lesquelles ses disciples, émerveillés, copient les prières qui s'échappent de ses lèvres.
Son "Dialogue", qui est aussi un des classiques de la langue italienne, retrace ces entretiens enflammés avec le Christ, qu'elle rejoignit à 33 ans, dans la vision béatifique.
Sainte Catherine de Sienne
Dominicaine, Docteur de l'Eglise ( 1380)
Catherine, benjamine d'une famille très nombreuse (24 frères et sœurs) entend très jeune l'appel à se consacrer à Dieu. A seize ans, elle devient tertiaire dominicaine, tout en vivant sa vie d'austérité et de prière au milieu de sa famille. Elle fait vœu de virginité, mais le petit groupe des amis qui l'écoutent et la soutiennent (les Caterini) l'appelle "maman". Ascèse et oraison la font vivre en étroite union avec le Christ, tout en se préoccupant des réalités de la vie. Elle vient en aide aux pauvres et aux malades de Sienne, elle écrit aux grands de son temps.
Son principal souci est l'unité de l'Église. Sans complexe, elle écrit au Pape, alors en Avignon, une lettre brûlante où elle le presse de revenir à Rome. Elle ira même le chercher. Lorsque la chrétienté occidentale sera divisée entre plusieurs papes, elle soutiendra Urbain VI et déploiera des trésors d'activité et de diplomatie pour rassembler l'Église autour de lui.
Elle prend aussi partie dans les luttes où s'affrontent les villes italiennes. Elle, la recluse de Sienne, voyage inlassablement comme médiatrice dans le nord de l'Italie et le sud de la France. Pourtant cette activité débordante n'est pas le tout de sainte Catherine. Ce n'est que la face apparente d'une intense vie mystique, avec des extases durant lesquelles ses disciples, émerveillés, copient les prières qui s'échappent de ses lèvres.
Son "Dialogue", qui est aussi un des classiques de la langue italienne, retrace ces entretiens enflammés avec le Christ, qu'elle rejoignit à 33 ans, dans la vision béatifique.
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Re: Le Saint du jour
30 avril 2018
Saint Pie V
Pape (226 ème) de 1566 à 1572 ( 1572)
Pape, dominicain et grand inquisiteur.
Antonio Ghislieri était un petit berger gardant les moutons dans la campagne lombarde. La générosité d'un voisin l'enverra à l'école chez les dominicains. A 14 ans, il entre dans l'Ordre des Prêcheurs sous le nom de Michele. Toute sa vie, il sera fidèle à ses vœux religieux et gardera la pauvreté jusque dans les fastes pontificaux. En 1560, il est nommé Grand Inquisiteur dans un diocèse très exposé à la prédication protestante. Six ans plus tard, il sera pape, grâce à l'opiniâtreté de saint Charles Borromée, archevêque de Milan qui sera d'ailleurs l'un de ses plus fidèles collaborateurs. Pie V consacrera son pontificat à l'application de la Réforme Catholique définie au Concile de Trente, dans toute l'Église, avec une attention particulière pour les diocèses du Nouveau Monde. Les prêtres doivent donner l'exemple de la pureté des mœurs et du dévouement. Les laïcs doivent fréquenter les sacrements et s'instruire dans la foi. Pour favoriser cette restauration de la piété, le pape fait refondre le missel, achever et traduire en plusieurs langues nationales le catéchisme officiel. Il lui faut aussi contrer la diffusion des thèses protestantes. Il encourage les théologiens, crée la Congrégation de l'Index pour protéger les fidèles contre les thèses hérétiques. Il n'hésite pas à excommunier la reine d'Angleterre Élisabeth 1ère. Il appelle les princes chrétiens à une croisade contre les Ottomans musulmans qui, un siècle plus tôt, avaient anéanti l'Empire chrétien d'Orient. La flotte turque, réputée invincible, sera écrasée à Lépante le 7 octobre 1571. Il est le pape dynamique de la réforme romaine qui marquera l'Église durant plusieurs siècles.
Saint Pie V par El Greco vers 1600-1610
Saint Pie V
Pape (226 ème) de 1566 à 1572 ( 1572)
Pape, dominicain et grand inquisiteur.
Antonio Ghislieri était un petit berger gardant les moutons dans la campagne lombarde. La générosité d'un voisin l'enverra à l'école chez les dominicains. A 14 ans, il entre dans l'Ordre des Prêcheurs sous le nom de Michele. Toute sa vie, il sera fidèle à ses vœux religieux et gardera la pauvreté jusque dans les fastes pontificaux. En 1560, il est nommé Grand Inquisiteur dans un diocèse très exposé à la prédication protestante. Six ans plus tard, il sera pape, grâce à l'opiniâtreté de saint Charles Borromée, archevêque de Milan qui sera d'ailleurs l'un de ses plus fidèles collaborateurs. Pie V consacrera son pontificat à l'application de la Réforme Catholique définie au Concile de Trente, dans toute l'Église, avec une attention particulière pour les diocèses du Nouveau Monde. Les prêtres doivent donner l'exemple de la pureté des mœurs et du dévouement. Les laïcs doivent fréquenter les sacrements et s'instruire dans la foi. Pour favoriser cette restauration de la piété, le pape fait refondre le missel, achever et traduire en plusieurs langues nationales le catéchisme officiel. Il lui faut aussi contrer la diffusion des thèses protestantes. Il encourage les théologiens, crée la Congrégation de l'Index pour protéger les fidèles contre les thèses hérétiques. Il n'hésite pas à excommunier la reine d'Angleterre Élisabeth 1ère. Il appelle les princes chrétiens à une croisade contre les Ottomans musulmans qui, un siècle plus tôt, avaient anéanti l'Empire chrétien d'Orient. La flotte turque, réputée invincible, sera écrasée à Lépante le 7 octobre 1571. Il est le pape dynamique de la réforme romaine qui marquera l'Église durant plusieurs siècles.
Saint Pie V par El Greco vers 1600-1610
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Re: Le Saint du jour
01 Mai 2018
Saint Joseph Artisan
Epoux de la Vierge Marie (1er s.)
Nous fêtons aujourd'hui, saint Joseph comme artisan et travailleur manuel. Charpentier de son métier, il coopéra par le travail de ses mains à l'œuvre créatrice et rédemptrice, tout en gagnant le pain de la Sainte Famille et, avec Marie, en éveillant à la vie des hommes l'Enfant que Dieu lui avait confié.
Pie XII a institué en 1955 la fête de saint Joseph artisan, destinée à être célébrée le 1er mai de chaque année.
Saint Joseph Artisan
Epoux de la Vierge Marie (1er s.)
Nous fêtons aujourd'hui, saint Joseph comme artisan et travailleur manuel. Charpentier de son métier, il coopéra par le travail de ses mains à l'œuvre créatrice et rédemptrice, tout en gagnant le pain de la Sainte Famille et, avec Marie, en éveillant à la vie des hommes l'Enfant que Dieu lui avait confié.
Pie XII a institué en 1955 la fête de saint Joseph artisan, destinée à être célébrée le 1er mai de chaque année.
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Re: Le Saint du jour
06 mai 2018
Saint Marien
Il exerçait la fonction de lecteur dans la communauté chrétienne de Circé (actuellement Constantine en Algérie). Il fut arrêté sous Valérien avec beaucoup d'autres chrétiens de cette région. Ils furent réunis sur le flanc d'une colline, eurent les yeux bandés et furent mis en rang. Les bourreaux passèrent au milieu d'eux, les décapitant ou les égorgeant les uns après les autres.
Saint Marien
Il exerçait la fonction de lecteur dans la communauté chrétienne de Circé (actuellement Constantine en Algérie). Il fut arrêté sous Valérien avec beaucoup d'autres chrétiens de cette région. Ils furent réunis sur le flanc d'une colline, eurent les yeux bandés et furent mis en rang. Les bourreaux passèrent au milieu d'eux, les décapitant ou les égorgeant les uns après les autres.
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Re: Le Saint du jour
Lundi 07 mai 2018
St Augustin (Agostino) Roscelli, prêtre et fond. (1818-1902)
Agostino Roscelli naît à Bargone de Casarza Ligure, le 27 juillet 1818 de Domenico et Maria Gianelli, il est baptisé le même jour parce que l'on craint pour sa vie. Sa famille, pauvre de biens matériels, est toujours pour lui un exemple de foi et de vertus chrétiennes. Intelligent, sensible, plutôt réservé, Augustin se rend très tôt utile à sa famille par la garde des moutons.
Au mois de mai 1835, lors d'une courte retraite paroissiale animée par le Curé de Chiavari, Antonio Maria Gianelli (canonisé le 21 octobre 1951), Augustin sent l'appel décisif à la prêtrise et se rend à Gênes pour entreprendre ses études.
Le 19 septembre 1846, il est ordonné prêtre et immédiatement destiné à la bourgade populeuse de S. Martino d'Albaro. Là, commence son humble service dans l'œuvre de sanctification. Dans l'esprit du Christ pasteur et dans l'administration des sacrements, il se dédie avec zèle, charité et par son exemple à l'accroissement spirituel du Corps du Christ.
Au confessionnal, il acquiert une connaissance concrète de la triste réalité et du danger moral dans lesquels se trouvent beaucoup de jeunes filles qui, par motif de travail, quittent leur village pour la ville, devenant ainsi une proie facile pour les personnes malhonnêtes. Là, son cœur de père craint et frémit à la pensée que tant d'âmes simples, seules et sans défense peuvent se perdre.
En 1858, tout en continuant assidûment son ministère au confessionnal, il accepte de collaborer avec l'Abbé Francesco Montebruno à l'Œuvre des Petits Artisans.
En 1872, son champ d'apostolat s'agrandit. Il s'occupe non seulement de la jeunesse masculine et féminine mais aussi des détenus des prisons de St-André pour leur apporter le réconfort et la Miséricorde du Seigneur.
En 1874, Aumônier du nouvel Orphelinat Provincial de la Montée des Fieschine, l'Abbé Roscelli se dédie aux nouveaux nés en leur administrant le Baptême (d'après les registres, il résulte qu'il a baptisé, en 22 ans de ministère dans cette institution, 8.484 enfants) et, faisant siennes les paroles de Saint Augustin « l'accomplissement de toutes nos œuvres, c'est l'amour », il travaille intensément aussi en faveur des filles-mères: simples filles du peuple qui, par manque de travail digne et rémunérateur, tombent victimes des malintentionnés.
L'idée hésitante de fonder une Congrégation religieuse est encouragée par Mons. Salvatore Magnasco et par les Collaboratrices de Roscelli, les institutrices des Ateliers de Couture, bien convaincues que la Consécration au Christ et l'engagement de sanctification dans la vie communautaire sont la force de l'apostolat.
L'Abbé Augustin Roscelli consulte le pape Pie IX et, après en avoir reçu la réponse : « Deus benedicat te et opera tua bona », s'en remet totalement à la Volonté de Dieu.
Le 15 octobre 1876, il réalise son projet et le 22 du même mois donne l'habit religieux aux premières Filles qu'il appelle « Sœurs de l'Immaculée », leur montrant ainsi le chemin de sainteté tracé particulièrement par les vertus mêmes de Celle qui est modèle de la vie consacrée. Son œuvre, après les premières incertitudes, s'affirme et s'accroît au-delà des limites de Gênes et de l'Italie.
Ce « pauvre prêtre », comme il disait de lui-même, humble et silencieux, meurt le 7 mai 1902.
Agostino Roscelli à été béatifié, le 7 mai 1995, et canonisé, le 10 juin 2001, à Rome, par saint Jean-Paul II
St Augustin (Agostino) Roscelli, prêtre et fond. (1818-1902)
Agostino Roscelli naît à Bargone de Casarza Ligure, le 27 juillet 1818 de Domenico et Maria Gianelli, il est baptisé le même jour parce que l'on craint pour sa vie. Sa famille, pauvre de biens matériels, est toujours pour lui un exemple de foi et de vertus chrétiennes. Intelligent, sensible, plutôt réservé, Augustin se rend très tôt utile à sa famille par la garde des moutons.
Au mois de mai 1835, lors d'une courte retraite paroissiale animée par le Curé de Chiavari, Antonio Maria Gianelli (canonisé le 21 octobre 1951), Augustin sent l'appel décisif à la prêtrise et se rend à Gênes pour entreprendre ses études.
Le 19 septembre 1846, il est ordonné prêtre et immédiatement destiné à la bourgade populeuse de S. Martino d'Albaro. Là, commence son humble service dans l'œuvre de sanctification. Dans l'esprit du Christ pasteur et dans l'administration des sacrements, il se dédie avec zèle, charité et par son exemple à l'accroissement spirituel du Corps du Christ.
Au confessionnal, il acquiert une connaissance concrète de la triste réalité et du danger moral dans lesquels se trouvent beaucoup de jeunes filles qui, par motif de travail, quittent leur village pour la ville, devenant ainsi une proie facile pour les personnes malhonnêtes. Là, son cœur de père craint et frémit à la pensée que tant d'âmes simples, seules et sans défense peuvent se perdre.
En 1858, tout en continuant assidûment son ministère au confessionnal, il accepte de collaborer avec l'Abbé Francesco Montebruno à l'Œuvre des Petits Artisans.
En 1872, son champ d'apostolat s'agrandit. Il s'occupe non seulement de la jeunesse masculine et féminine mais aussi des détenus des prisons de St-André pour leur apporter le réconfort et la Miséricorde du Seigneur.
En 1874, Aumônier du nouvel Orphelinat Provincial de la Montée des Fieschine, l'Abbé Roscelli se dédie aux nouveaux nés en leur administrant le Baptême (d'après les registres, il résulte qu'il a baptisé, en 22 ans de ministère dans cette institution, 8.484 enfants) et, faisant siennes les paroles de Saint Augustin « l'accomplissement de toutes nos œuvres, c'est l'amour », il travaille intensément aussi en faveur des filles-mères: simples filles du peuple qui, par manque de travail digne et rémunérateur, tombent victimes des malintentionnés.
L'idée hésitante de fonder une Congrégation religieuse est encouragée par Mons. Salvatore Magnasco et par les Collaboratrices de Roscelli, les institutrices des Ateliers de Couture, bien convaincues que la Consécration au Christ et l'engagement de sanctification dans la vie communautaire sont la force de l'apostolat.
L'Abbé Augustin Roscelli consulte le pape Pie IX et, après en avoir reçu la réponse : « Deus benedicat te et opera tua bona », s'en remet totalement à la Volonté de Dieu.
Le 15 octobre 1876, il réalise son projet et le 22 du même mois donne l'habit religieux aux premières Filles qu'il appelle « Sœurs de l'Immaculée », leur montrant ainsi le chemin de sainteté tracé particulièrement par les vertus mêmes de Celle qui est modèle de la vie consacrée. Son œuvre, après les premières incertitudes, s'affirme et s'accroît au-delà des limites de Gênes et de l'Italie.
Ce « pauvre prêtre », comme il disait de lui-même, humble et silencieux, meurt le 7 mai 1902.
Agostino Roscelli à été béatifié, le 7 mai 1995, et canonisé, le 10 juin 2001, à Rome, par saint Jean-Paul II
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Re: Le Saint du jour
Mardi 08 mai 2018
St, pape (67e) de 608 à 615
Boniface IV est né dans le territoire dit 'dei Marsi' (aujourd'hui province de L'Aquila) au sein d'une famille riche ; fils de médecin.
Disciple de Grégoire 1er, comme le souligne son épitaphe, il l'imita allant jusqu'à faire de sa propre maison familiale un monastère.
Devenu pape, il favorisa la vie monastique. Famine, peste et calamités naturelles ont marqué la période de son pontificat. Il entretint de bonnes relations avec les autorités de Constantinople, l'empereur Phokas (602-610) et, ensuite, avec son successeur Héraclius (610-641).
L'empereur Phokas l'autorisa à convertir le Panthéon romain en temple consacré à la Vierge Marie et à tous les martyrs. Boniface le remplit de reliques provenant des catacombes. C'était la première fois qu'on franchissait le pas de transformer un temple païen en église chrétienne à Rome.
Par l'entremise de Mellitus († 624), évêque de Londres, qui se trouvait à Rome au moment du synode romain de 610, Boniface envoya des lettres à Laurent, archevêque de Cantorbéry, au roi Ethelbert de Kent et au peuple anglais.
Saint Colomban (543-615), apôtre d'Irlande, lui écrivit au sujet des célèbres 'Trois chapitres' (qui résumaient les thèses monophysites condamnées au concile de Chalcédoine). Cette hérésie continuait à envenimer les rapports entre Églises. Boniface fut inhumé à Saint-Pierre.
St, pape (67e) de 608 à 615
Boniface IV est né dans le territoire dit 'dei Marsi' (aujourd'hui province de L'Aquila) au sein d'une famille riche ; fils de médecin.
Disciple de Grégoire 1er, comme le souligne son épitaphe, il l'imita allant jusqu'à faire de sa propre maison familiale un monastère.
Devenu pape, il favorisa la vie monastique. Famine, peste et calamités naturelles ont marqué la période de son pontificat. Il entretint de bonnes relations avec les autorités de Constantinople, l'empereur Phokas (602-610) et, ensuite, avec son successeur Héraclius (610-641).
L'empereur Phokas l'autorisa à convertir le Panthéon romain en temple consacré à la Vierge Marie et à tous les martyrs. Boniface le remplit de reliques provenant des catacombes. C'était la première fois qu'on franchissait le pas de transformer un temple païen en église chrétienne à Rome.
Par l'entremise de Mellitus († 624), évêque de Londres, qui se trouvait à Rome au moment du synode romain de 610, Boniface envoya des lettres à Laurent, archevêque de Cantorbéry, au roi Ethelbert de Kent et au peuple anglais.
Saint Colomban (543-615), apôtre d'Irlande, lui écrivit au sujet des célèbres 'Trois chapitres' (qui résumaient les thèses monophysites condamnées au concile de Chalcédoine). Cette hérésie continuait à envenimer les rapports entre Églises. Boniface fut inhumé à Saint-Pierre.
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Re: Le Saint du jour
11 mai 2018
Saints Cyrille et Méthode
Apôtres des Slaves (9ème s.)
C'étaient de purs enfants de Byzance, la capitale de l'Orient chrétien. Nés à Thessalonique, Méthode et son petit frère surdoué, Constantin (qui recevra sur son lit de mort l'habit monastique sous le nom de Cyrille) sont envoyés en mission par le patriarche de Constantinople, tout d'abord chez les Khazars, peuple venu de l'Asie lointaine et qui ont adhéré au judaïsme. Puis ils sont envoyés en Moravie où les Allemands s'installaient en maîtres. Pour évangéliser les peuples slaves, Cyrille crée un alphabet adapté à leur langue. Les Églises qui utilisent le slavon se remplissent et les autres se vident. Ce n'est pas l'actuel alphabet cyrillique qu'un autre religieux bulgare adaptera en se mettant sous le patronyme du célèbre moine. Cyrille traduit les textes bibliques et liturgiques. Mais ils sont très vite attaqués par des clercs germaniques qui leur reprochent de brader les textes sacrés et d'y mettre des germes d'hérésies en utilisant une langue vulgaire. Le Pape Hadrien II les soutient. C'est d'ailleurs à Rome que meurt Cyrille en 869. Son corps fut rapatrié à Salonique en 1976, en signe de la volonté de communion entre l'Église latine et les Églises orientales. Méthode va reprendre le flambeau. Moins brillant que Cyrille, mais d'une persévérance à toute épreuve, il enracine et fait fructifier, au milieu des tribulations, l'œuvre évangélisatrice de son frère. Dénoncé comme hérétique par ses adversaires, il sera mis en prison pendant deux ans par les Allemands. Lui aussi aura la confiance des papes qui l'ont nommé évêque de Moravie et Pannonie. Ils sont ainsi tous deux témoins de l'Église indivise dans la pluralité des rites et des langues, fidèles au pape comme au patriarche de Constantinople dont ils étaient les fils.
Les Églises d'Orient font mémoire de ces deux grands évangélisateurs de l'Europe orientale le 11 mai. L'Église d'Occident les fête le 14 février.
Saints Cyrille et Méthode
Apôtres des Slaves (9ème s.)
C'étaient de purs enfants de Byzance, la capitale de l'Orient chrétien. Nés à Thessalonique, Méthode et son petit frère surdoué, Constantin (qui recevra sur son lit de mort l'habit monastique sous le nom de Cyrille) sont envoyés en mission par le patriarche de Constantinople, tout d'abord chez les Khazars, peuple venu de l'Asie lointaine et qui ont adhéré au judaïsme. Puis ils sont envoyés en Moravie où les Allemands s'installaient en maîtres. Pour évangéliser les peuples slaves, Cyrille crée un alphabet adapté à leur langue. Les Églises qui utilisent le slavon se remplissent et les autres se vident. Ce n'est pas l'actuel alphabet cyrillique qu'un autre religieux bulgare adaptera en se mettant sous le patronyme du célèbre moine. Cyrille traduit les textes bibliques et liturgiques. Mais ils sont très vite attaqués par des clercs germaniques qui leur reprochent de brader les textes sacrés et d'y mettre des germes d'hérésies en utilisant une langue vulgaire. Le Pape Hadrien II les soutient. C'est d'ailleurs à Rome que meurt Cyrille en 869. Son corps fut rapatrié à Salonique en 1976, en signe de la volonté de communion entre l'Église latine et les Églises orientales. Méthode va reprendre le flambeau. Moins brillant que Cyrille, mais d'une persévérance à toute épreuve, il enracine et fait fructifier, au milieu des tribulations, l'œuvre évangélisatrice de son frère. Dénoncé comme hérétique par ses adversaires, il sera mis en prison pendant deux ans par les Allemands. Lui aussi aura la confiance des papes qui l'ont nommé évêque de Moravie et Pannonie. Ils sont ainsi tous deux témoins de l'Église indivise dans la pluralité des rites et des langues, fidèles au pape comme au patriarche de Constantinople dont ils étaient les fils.
Les Églises d'Orient font mémoire de ces deux grands évangélisateurs de l'Europe orientale le 11 mai. L'Église d'Occident les fête le 14 février.
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Re: Le Saint du jour
14 mai 2018
Saint Matthias
Apôtre (1er s.)
Judas vient de se pendre. Il lui faut un successeur pour compléter le chiffre de 12 apôtres choisis par le Maître pour marquer les 12 tribus d'Israël. Parmi les témoins de la vie, de la mort et de la résurrection de Jésus, le conseil présente deux candidats possibles. Saint Matthias est choisi par Dieu lui-même, le maître du sort et de l'existence. Il suivait Jésus depuis le baptême du Jourdain. On en fait l'évangélisateur de l'Éthiopie, d'autres le font mourir martyr en Judée.
On en présenta deux : Joseph appelé Barsabbas, puis surnommé Justus, et Matthias.
Ensuite, on fit cette prière : « Toi, Seigneur, qui connais tous les cœurs, désigne lequel des deux tu as choisi pour qu’il prenne, dans le ministère apostolique, la place que Judas a désertée en allant à la place qui est désormais la sienne. » On tira au sort entre eux, et le sort tomba sur Matthias, qui fut donc associé par suffrage aux onze Apôtres.
Actes des Apôtres, chap 1 : 23-26
Saint Matthias
Apôtre (1er s.)
Judas vient de se pendre. Il lui faut un successeur pour compléter le chiffre de 12 apôtres choisis par le Maître pour marquer les 12 tribus d'Israël. Parmi les témoins de la vie, de la mort et de la résurrection de Jésus, le conseil présente deux candidats possibles. Saint Matthias est choisi par Dieu lui-même, le maître du sort et de l'existence. Il suivait Jésus depuis le baptême du Jourdain. On en fait l'évangélisateur de l'Éthiopie, d'autres le font mourir martyr en Judée.
On en présenta deux : Joseph appelé Barsabbas, puis surnommé Justus, et Matthias.
Ensuite, on fit cette prière : « Toi, Seigneur, qui connais tous les cœurs, désigne lequel des deux tu as choisi pour qu’il prenne, dans le ministère apostolique, la place que Judas a désertée en allant à la place qui est désormais la sienne. » On tira au sort entre eux, et le sort tomba sur Matthias, qui fut donc associé par suffrage aux onze Apôtres.
Actes des Apôtres, chap 1 : 23-26
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Re: Le Saint du jour
15 mai 2018
Sainte Denise
Martyre en Turquie ( v. 250)
Au proconsul qui l'invitait à sacrifier à la déesse Vénus, Pierre répliqua: "Il est plus nécessaire et plus glorieux pour moi d'offrir le sacrifice de l'adoration au Dieu vivant et véritable." Denise apprenant que l'un des accusés, Nicomaque, venait d'apostasier, s'écria: "Il s'est perdu à jamais dans l'autre monde." Les gardes s'aperçurent ainsi que cette jeune fille de 16 ans était chrétienne. Elle fut arrêtée, torturée puis décapitée.
Sainte Denise
Martyre en Turquie ( v. 250)
Au proconsul qui l'invitait à sacrifier à la déesse Vénus, Pierre répliqua: "Il est plus nécessaire et plus glorieux pour moi d'offrir le sacrifice de l'adoration au Dieu vivant et véritable." Denise apprenant que l'un des accusés, Nicomaque, venait d'apostasier, s'écria: "Il s'est perdu à jamais dans l'autre monde." Les gardes s'aperçurent ainsi que cette jeune fille de 16 ans était chrétienne. Elle fut arrêtée, torturée puis décapitée.
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Re: Le Saint du jour
16 mai 2018
Saint Honoré
Evêque d'Amiens ( 600)
Évêque d'Amiens, sans doute, il fut honoré au XIe siècle tant et si bien que sa renommée s'étendit à Paris où des picards émigrés lui construisirent une église. La rue Saint Honoré et le faubourg Saint Honoré l'ont rendu célèbre dans le monde entier, tout autant que la pâtisserie qui porte ce nom. Pour le reste, il nous est difficile de dire ce que sont les hautes qualités qui lui valurent un tel culte.
Saint Honoré
Evêque d'Amiens ( 600)
Évêque d'Amiens, sans doute, il fut honoré au XIe siècle tant et si bien que sa renommée s'étendit à Paris où des picards émigrés lui construisirent une église. La rue Saint Honoré et le faubourg Saint Honoré l'ont rendu célèbre dans le monde entier, tout autant que la pâtisserie qui porte ce nom. Pour le reste, il nous est difficile de dire ce que sont les hautes qualités qui lui valurent un tel culte.
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Re: Le Saint du jour
17 mai 2018
Saint Tropez
Martyr (1er s.)
Torpez ou Torpetius, occupait à Rome sous Néron un poste important. Converti par l'Apôtre Saint Paul qui parle de lui: "Ceux de la maison de César vous saluent."
Battu de verges pour son refus d'apostasier, il fut livré aux bêtes puis décapité vers 67.
Son culte est célébré spécialement en Provence où une ville porte son nom. La légende ajoute que Tropez aurait giflé le magistrat (Sabellicus) qui le condamnait .
La fête de saint Tropez s'appelle la bravade les 16-17-18 mai, depuis 447 ans, le village fête de manière votive son saint patron.
Saint Tropez
Martyr (1er s.)
Torpez ou Torpetius, occupait à Rome sous Néron un poste important. Converti par l'Apôtre Saint Paul qui parle de lui: "Ceux de la maison de César vous saluent."
Battu de verges pour son refus d'apostasier, il fut livré aux bêtes puis décapité vers 67.
Son culte est célébré spécialement en Provence où une ville porte son nom. La légende ajoute que Tropez aurait giflé le magistrat (Sabellicus) qui le condamnait .
La fête de saint Tropez s'appelle la bravade les 16-17-18 mai, depuis 447 ans, le village fête de manière votive son saint patron.
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Re: Le Saint du jour
20 Mai 2018
Saint Bernardin de Sienne
Frère mineur ( 1444)
Il naît dans une famille noble près de Sienne en Italie. Orphelin, il est élevé par son oncle. Très doué il fait de savantes études. Très pieux, il appartient à une confrérie de prière. Sa charité trouve à s'exprimer pleinement au cours de l'épidémie de peste qui ravage la ville en 1400. Il a 20 ans et tel est son dévouement qu'on lui confie la direction provisoire de l'hôpital. Deux ans plus tard, il entre chez les franciscains, y devient prêtre et son prieur lui donne la charge de la prédication. Ce sera désormais sa vocation principale. Saint Bernardin parcourt toute l'Italie, prêchant sur les places publiques car les églises sont trop petites. Parfois ce sont des milliers de personnes qui s'écrasent pour l'entendre et qui l'entendent parfaitement malgré l'épaisseur de la foule, tant sa voix est forte. Il parle d'une manière concrète, directe, alerte, insistant sur la vie chrétienne et sur la primauté absolue du Christ. Vie mystique, vie morale et vie sociale sont, chez lui, inséparables. Il aura également un rôle important dans la transformation de l'ordre franciscain connue sous le nom de "réforme de l'observance * ".
[*]Alors que l’Église sort du Grand Schisme d'Occident (1378-1417), le retour à l’observance primitive de la Règle de Saint François se dessine. Ceci déclenche à nouveau une querelle entre le gros de l’Ordre (les Conventuels) et ceux qu’on va bientôt appeler les Observants. Mais le mouvement de l’Observance s’affirme, s’étend et s’impose, sous l’impulsion de Colette de Corbie (1381-1447) ou encore de Saint Bernardin de Sienne (1380-1444). En 1517, Léon X, par la bulle Ite et vos, unit sous le nom de « Frères mineurs de la régulière observance de S. François » tous les réformés, et sépare les Conventuels des Observants.
Saint Bernardin de Sienne
Frère mineur ( 1444)
Il naît dans une famille noble près de Sienne en Italie. Orphelin, il est élevé par son oncle. Très doué il fait de savantes études. Très pieux, il appartient à une confrérie de prière. Sa charité trouve à s'exprimer pleinement au cours de l'épidémie de peste qui ravage la ville en 1400. Il a 20 ans et tel est son dévouement qu'on lui confie la direction provisoire de l'hôpital. Deux ans plus tard, il entre chez les franciscains, y devient prêtre et son prieur lui donne la charge de la prédication. Ce sera désormais sa vocation principale. Saint Bernardin parcourt toute l'Italie, prêchant sur les places publiques car les églises sont trop petites. Parfois ce sont des milliers de personnes qui s'écrasent pour l'entendre et qui l'entendent parfaitement malgré l'épaisseur de la foule, tant sa voix est forte. Il parle d'une manière concrète, directe, alerte, insistant sur la vie chrétienne et sur la primauté absolue du Christ. Vie mystique, vie morale et vie sociale sont, chez lui, inséparables. Il aura également un rôle important dans la transformation de l'ordre franciscain connue sous le nom de "réforme de l'observance * ".
[*]Alors que l’Église sort du Grand Schisme d'Occident (1378-1417), le retour à l’observance primitive de la Règle de Saint François se dessine. Ceci déclenche à nouveau une querelle entre le gros de l’Ordre (les Conventuels) et ceux qu’on va bientôt appeler les Observants. Mais le mouvement de l’Observance s’affirme, s’étend et s’impose, sous l’impulsion de Colette de Corbie (1381-1447) ou encore de Saint Bernardin de Sienne (1380-1444). En 1517, Léon X, par la bulle Ite et vos, unit sous le nom de « Frères mineurs de la régulière observance de S. François » tous les réformés, et sépare les Conventuels des Observants.
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Re: Le Saint du jour
24 Mai 2018
Saints Donatien et Rogatien
Martyrs à Nantes ( v. 304)
Martyrs à Nantes sous l'empereur Maximin.
Donatien, converti à la foi chrétienne par Similien, était baptisé et Rogatien n'était que catéchumène. Arrêtés comme chrétiens, ils furent soumis aux tortures du chevalet, passèrent leur dernière nuit à prier ensemble et eurent la tête tranchée au matin de leur vie et c'est ainsi qu'ils entrèrent dans la gloire céleste. Leur culte se répandit dans toute la vallée de la Loire, jusqu'à Orléans quand leurs reliques furent déplacées à cause des invasions normandes.
Basilique Saint-Donatien et Rogatien de Nantes
Saints Donatien et Rogatien
Martyrs à Nantes ( v. 304)
Martyrs à Nantes sous l'empereur Maximin.
Donatien, converti à la foi chrétienne par Similien, était baptisé et Rogatien n'était que catéchumène. Arrêtés comme chrétiens, ils furent soumis aux tortures du chevalet, passèrent leur dernière nuit à prier ensemble et eurent la tête tranchée au matin de leur vie et c'est ainsi qu'ils entrèrent dans la gloire céleste. Leur culte se répandit dans toute la vallée de la Loire, jusqu'à Orléans quand leurs reliques furent déplacées à cause des invasions normandes.
Basilique Saint-Donatien et Rogatien de Nantes
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Re: Le Saint du jour
25 mai 2018
St Bède le Vénérable,
Docteur de l'Église († 735)
Bède naît dans le Nord-est de l'Angleterre, plus exactement dans le Northumberland, en 672/673. À l'âge de sept ans, il fut donné au célèbre moine anglais saint Benoît Biscop, pour être élevé et instruit selon l'usage bénédictin. Bède, en anglo-saxon, signifie prière, et qualifie bien toute la vie de cet homme de Dieu, si vénéré de ses contemporains qu'il en reçut le surnom de Vénérable, que la postérité lui a conservé.
À sa grande piété s'ajouta une science extraordinaire. À dix-neuf ans, il avait parcouru le cercle de toutes les sciences religieuses et humaines : latin, grec, poésie, sciences exactes, mélodies grégoriennes, liturgie sacrée, Écriture Sainte surtout, rien ne lui fut étranger. Mais la pensée de Dieu présidait à tous ses travaux : « Ô bon Jésus, s'écriait-il, vous avez daigné m'abreuver des ondes suaves de la science, accordez-moi surtout d'atteindre jusqu'à Vous, source de toute sagesse. »
D'élève passé maître, il eut jusqu'à six cents disciples et plus à instruire ; ce n'est pas un petit éloge que de citer seulement saint Boniface, Alcuin, comme des élèves par lesquels sa science rayonna jusqu'en France et en Allemagne. Étudier, écrire était sa vie ; mais l'étude ne desséchait point son cœur tendre et pieux ; il rédigeait tous ses immenses écrits de sa propre main : les principaux monuments de sa science sont ses vastes commentaires sur l'Écriture Sainte et son Histoire ecclésiastique d'Angleterre.
Bède eut à porter longtemps la lourde Croix de la jalousie et fut même accusé d'hérésie : ainsi Dieu perfectionne ses Saints et les maintient dans l'humilité.
Étant tombé malade, il ne cessa pas de travailler, conservant toujours une joie intérieure qui s'exprimait dans la prière et dans le chant. Il concluait son œuvre la plus importante, la Historia ecclesiastica gentis Anglorum, par cette invocation: « Je te prie, ô bon Jésus, qui avec bienveillance m'a permis de puiser aux douces paroles de ta sagesse, accorde-moi, dans ta bonté, de parvenir un jour à toi, source de toute sagesse, et de me trouver toujours face à ton visage ».
Il n'avait que soixante-deux ans quand il se sentit pris d'une extrême faiblesse ; tourné vers le Lieu saint, il expira le 26 mai 735 (jour de l'Ascension) en chantant : « Gloria Patri et Filio et Spiritui Sancto ».
Il est à noter que la devise du pape François "miserando atque eligendo" est tirée des homélies de saint Bède (Homélie 21 ; CCL 122, 149-151).
St Bède le Vénérable,
Docteur de l'Église († 735)
Bède naît dans le Nord-est de l'Angleterre, plus exactement dans le Northumberland, en 672/673. À l'âge de sept ans, il fut donné au célèbre moine anglais saint Benoît Biscop, pour être élevé et instruit selon l'usage bénédictin. Bède, en anglo-saxon, signifie prière, et qualifie bien toute la vie de cet homme de Dieu, si vénéré de ses contemporains qu'il en reçut le surnom de Vénérable, que la postérité lui a conservé.
À sa grande piété s'ajouta une science extraordinaire. À dix-neuf ans, il avait parcouru le cercle de toutes les sciences religieuses et humaines : latin, grec, poésie, sciences exactes, mélodies grégoriennes, liturgie sacrée, Écriture Sainte surtout, rien ne lui fut étranger. Mais la pensée de Dieu présidait à tous ses travaux : « Ô bon Jésus, s'écriait-il, vous avez daigné m'abreuver des ondes suaves de la science, accordez-moi surtout d'atteindre jusqu'à Vous, source de toute sagesse. »
D'élève passé maître, il eut jusqu'à six cents disciples et plus à instruire ; ce n'est pas un petit éloge que de citer seulement saint Boniface, Alcuin, comme des élèves par lesquels sa science rayonna jusqu'en France et en Allemagne. Étudier, écrire était sa vie ; mais l'étude ne desséchait point son cœur tendre et pieux ; il rédigeait tous ses immenses écrits de sa propre main : les principaux monuments de sa science sont ses vastes commentaires sur l'Écriture Sainte et son Histoire ecclésiastique d'Angleterre.
Bède eut à porter longtemps la lourde Croix de la jalousie et fut même accusé d'hérésie : ainsi Dieu perfectionne ses Saints et les maintient dans l'humilité.
Étant tombé malade, il ne cessa pas de travailler, conservant toujours une joie intérieure qui s'exprimait dans la prière et dans le chant. Il concluait son œuvre la plus importante, la Historia ecclesiastica gentis Anglorum, par cette invocation: « Je te prie, ô bon Jésus, qui avec bienveillance m'a permis de puiser aux douces paroles de ta sagesse, accorde-moi, dans ta bonté, de parvenir un jour à toi, source de toute sagesse, et de me trouver toujours face à ton visage ».
Il n'avait que soixante-deux ans quand il se sentit pris d'une extrême faiblesse ; tourné vers le Lieu saint, il expira le 26 mai 735 (jour de l'Ascension) en chantant : « Gloria Patri et Filio et Spiritui Sancto ».
Il est à noter que la devise du pape François "miserando atque eligendo" est tirée des homélies de saint Bède (Homélie 21 ; CCL 122, 149-151).
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Re: Le Saint du jour
27/05/2018
Saint Augustin de Cantorbéry
Evêque ( 604)
Augustin était prieur du monastère de Saint-André du Mont Coelius, l'une des sept collines de Rome quand le pape saint Grégoire le Grand vint le soustraire à la paix du cloître. Le pape se souciait fort du salut des Anglo-Saxons, ces barbares païens qui avaient envahi le brumeux pays des Bretons et que ces Bretons refusaient d'évangéliser. Pour eux, ils étaient leurs occupants envahisseurs. Avec quarante compagnons, moines comme lui, saint Augustin est envoyé par le pape en Angleterre, avec une escale à Lérins, une à Paris et d'autres encore, car la route est longue de Rome à Cantorbery. La mission romaine reçoit l'appui d'Ethelbert, roi du Kent dont la femme est chrétienne. Il les installe à Cantorbery. La ferveur et l'éloquence des moines romains impressionnent le roi qui demande, à son tour, le baptême. Saint Augustin échoua par contre auprès des Celtes chrétiens du pays de Galles par manque de tact selon saint Bède le Vénérable. Lorsqu'il convoqua leurs évêques pour les amener à le reconnaître comme primat nommé par le pape et à adopter la liturgie romaine, il crut bon de rester sur son siège au lieu d'aller à leur rencontre. Les clercs bretons, irrités par l'ingérence de ces moines romains dans leur pays, repartirent sans rien céder. Saint Augustin continua d'opérer de nombreuses conversions chez les Anglais et fonda le siège de Cantorbery dont il devient l'évêque. Il se dépense alors pour asseoir la jeune Église d'Angleterre et multiplie les tentatives pour réconcilier les chrétiens bretons et anglais. Il y faudra cent ans.
Saint Augustin de Cantorbéry
Evêque ( 604)
Augustin était prieur du monastère de Saint-André du Mont Coelius, l'une des sept collines de Rome quand le pape saint Grégoire le Grand vint le soustraire à la paix du cloître. Le pape se souciait fort du salut des Anglo-Saxons, ces barbares païens qui avaient envahi le brumeux pays des Bretons et que ces Bretons refusaient d'évangéliser. Pour eux, ils étaient leurs occupants envahisseurs. Avec quarante compagnons, moines comme lui, saint Augustin est envoyé par le pape en Angleterre, avec une escale à Lérins, une à Paris et d'autres encore, car la route est longue de Rome à Cantorbery. La mission romaine reçoit l'appui d'Ethelbert, roi du Kent dont la femme est chrétienne. Il les installe à Cantorbery. La ferveur et l'éloquence des moines romains impressionnent le roi qui demande, à son tour, le baptême. Saint Augustin échoua par contre auprès des Celtes chrétiens du pays de Galles par manque de tact selon saint Bède le Vénérable. Lorsqu'il convoqua leurs évêques pour les amener à le reconnaître comme primat nommé par le pape et à adopter la liturgie romaine, il crut bon de rester sur son siège au lieu d'aller à leur rencontre. Les clercs bretons, irrités par l'ingérence de ces moines romains dans leur pays, repartirent sans rien céder. Saint Augustin continua d'opérer de nombreuses conversions chez les Anglais et fonda le siège de Cantorbery dont il devient l'évêque. Il se dépense alors pour asseoir la jeune Église d'Angleterre et multiplie les tentatives pour réconcilier les chrétiens bretons et anglais. Il y faudra cent ans.
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Re: Le Saint du jour
29 Mai 2018
Sainte Urszula Ledóchowska
(dans le siècle Julie Ledóchowska)
Vierge et fondatrice des :
« Ursulines du Cœur de Jésus Agonisant ».
« Pourvu que je sache aimer ! me laisser brûler, consumer par l’amour » ainsi écrit Julie Ledóchowska, âgée de 24 ans, novice dans le couvent des Ursulines à Cracovie, à la veille de ses vœux religieux. Le jour de sa profession elle prend le nom de Marie Ursule de Jésus et ces paroles deviennent la trame de toute sa vie.
Julie Ledóchowska, naît le 17 avril 1865 à Loosdorf (Autriche) d’une mère de nationalité suisse, descendante d’une ancienne famille chevaleresque, les Salis. Le père est issu d’une très ancienne famille polonaise, qui a donné naissance à des hommes d’État, des militaires et des ecclésiastiques liés à l’histoire de l’Europe et de l’Église. Julie et sa nombreuse fratrie grandissent, entourés de l’amour de leurs parents à la fois tendre et exigeant. Les trois aînés choisissent la voie de la vie consacrée. Marie Thérèse, béatifiée en 1975, fonde la « Sodalité de Saint Pierre Claver » et le frère cadet Włodzimierz, devient supérieur général de la Compagnie de Jésus.
Mère Ursule vit 21 ans dans le couvent de Cracovie. Son entourage est sensible à son amour de Dieu, son talent d’éducatrice, son attention aux besoins des jeunes filles en cette époque de changements sociaux, politiques et d’évolution des mœurs. C’est alors que les femmes accèdent à l’Université Jagellon. Mère Ursule ouvre le premier internat d’étudiantes en Pologne donnant aux jeunes filles un lieu de vie sûr, ainsi qu’une formation religieuse.
Avec la bénédiction de saint Pie X (Giuseppe Melchiorre Sarto, 1903-1914) elle est envoyée en compagnie d’une autre sœur à Saint Petersburg au cœur de la Russie hostile à l’Église catholique. Habillée en civil, la vie religieuse étant interdite en Russie, elle poursuit son travail éducatif, toujours attentive à la vie des jeunes. En quittant Cracovie Mère Ursule ne sait pas que l’Esprit Saint la conduit sur un chemin qu’elle ignore. À Saint Petersburg, la communauté grandissante est érigée en maison autonome. Les sœurs vivent leur vie religieuse dans la clandestinité. En dépit d’une surveillance policière permanente, elles sont engagées dans un travail d’éducation, de formation religieuse, dans un souci de rapprochement entre Polonais et Russes.
En 1914 la première guerre mondiale éclate. Mère Ursule expulsée de la Russie, s’exile à Stockholm. Lors de son périple scandinave, Suède, Danemark, Norvège, outre son travail éducatif, Mère Ursule s’engage dans la vie de l’église locale, l’aide aux victimes de la guerre et l’œcuménisme.
La communauté de Mère Ursule devient un lieu de soutien pour les personnes de différentes orientations politiques et religieuses. Son patriotisme fervent va de pair avec une ouverture à la différence et à la diversité. Interrogée sur son orientation politique, elle répond sans hésitation : « ma politique c’est l’amour ».
En 1920 Mère Ursule rentre en Pologne avec les sœurs et un groupe important d’orphelins, leurs parents étaient des émigrés polonais. Le couvent autonome est transformé par le Saint Siège en Congrégation apostolique : « Ursulines du Cœur de Jésus Agonisant ».
La spiritualité de la Congrégation est centrée sur la contemplation de l’amour rédempteur du Christ. Les sœurs participent à sa mission de salut par l’éducation, l’enseignement et le service des personnes souffrantes, délaissées, marginalisées, en quête du sens de la vie.
Mère Ursule forme les sœurs à l’amour inconditionnel de Dieu. « Elles aimeront en Dieu chaque personne et toute créature ». La sérénité, le sourire, l’humilité et la capacité de vivre la vie quotidienne ordinaire sont pour elle un chemin privilégié de sainteté. C’est un témoignage particulièrement crédible d’union au Christ, un moyen d’évangélisation et d’éducation. Elle-même en est un exemple.
Le développement de la Congrégation est rapide. Plusieurs communautés de sœurs sont fondées en Pologne, et aux confins du pays, à l’est, région pauvre habitée par une population de nationalités et de religions diverses. En 1928 la maison généralice est fondée à Rome ainsi qu’un internat. Son but est de donner la possibilité aux jeunes filles peu fortunées de connaître les richesses spirituelles et culturelles de l’Église et de l’Europe. Les sœurs s’engagent aussi auprès des pauvres d’une banlieue de Rome.
En 1930, les sœurs accompagnent des jeunes filles en recherche de travail en France. Partout où cela est possible, Mère Ursule crée des lieux d’éducation et d’enseignement. Elle envoie les sœurs dans la catéchèse et dans des quartiers pauvres. Elle crée des éditions pour les enfants et les jeunes, écrit des articles et des livres. Elle initie et soutient différents mouvements : le Mouvement Eucharistique des enfants et d’autres pour les jeunes et les femmes. Mère Ursule participe activement à la vie de l’Église et de son pays dont elle reçoit de hautes distinctions. Quand sa vie laborieuse et difficile s’éteint, le 29 mai 1939 à Rome, les gens s’exclament : « une sainte est morte »
Urszula Ledóchowska a été béatifiée le 20 juin 1983, à Poznań en Pologne, et canonisée le 18 mai 2003 à Rome, par le même pape : Saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).
Avec Urszula ont été canonisés 3 autres bienheureux : le compatriote Józef Sebastian Pelczar, Évêque de Przemyśl, fondateur de la Congrégation des Servantes du Sacré-Cœur de Jésus ; deux italiennes: Maria De Mattias, vierge, fondatrice de la Congrégation des Sœurs adoratrices du Sang du Christ ; Virginia Centurione Bracelli, laïque, fondatrice des Sœurs de Notre-Dame du Refuge sur le Mont Calvaire et des Sœurs Filles de Notre-Dame au Mont Calvaire.
http://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/homilies/2003/documents/hf_jp-ii_hom_20030518_canoniz.html
Sainte Urszula Ledóchowska
(dans le siècle Julie Ledóchowska)
Vierge et fondatrice des :
« Ursulines du Cœur de Jésus Agonisant ».
« Pourvu que je sache aimer ! me laisser brûler, consumer par l’amour » ainsi écrit Julie Ledóchowska, âgée de 24 ans, novice dans le couvent des Ursulines à Cracovie, à la veille de ses vœux religieux. Le jour de sa profession elle prend le nom de Marie Ursule de Jésus et ces paroles deviennent la trame de toute sa vie.
Julie Ledóchowska, naît le 17 avril 1865 à Loosdorf (Autriche) d’une mère de nationalité suisse, descendante d’une ancienne famille chevaleresque, les Salis. Le père est issu d’une très ancienne famille polonaise, qui a donné naissance à des hommes d’État, des militaires et des ecclésiastiques liés à l’histoire de l’Europe et de l’Église. Julie et sa nombreuse fratrie grandissent, entourés de l’amour de leurs parents à la fois tendre et exigeant. Les trois aînés choisissent la voie de la vie consacrée. Marie Thérèse, béatifiée en 1975, fonde la « Sodalité de Saint Pierre Claver » et le frère cadet Włodzimierz, devient supérieur général de la Compagnie de Jésus.
Mère Ursule vit 21 ans dans le couvent de Cracovie. Son entourage est sensible à son amour de Dieu, son talent d’éducatrice, son attention aux besoins des jeunes filles en cette époque de changements sociaux, politiques et d’évolution des mœurs. C’est alors que les femmes accèdent à l’Université Jagellon. Mère Ursule ouvre le premier internat d’étudiantes en Pologne donnant aux jeunes filles un lieu de vie sûr, ainsi qu’une formation religieuse.
Avec la bénédiction de saint Pie X (Giuseppe Melchiorre Sarto, 1903-1914) elle est envoyée en compagnie d’une autre sœur à Saint Petersburg au cœur de la Russie hostile à l’Église catholique. Habillée en civil, la vie religieuse étant interdite en Russie, elle poursuit son travail éducatif, toujours attentive à la vie des jeunes. En quittant Cracovie Mère Ursule ne sait pas que l’Esprit Saint la conduit sur un chemin qu’elle ignore. À Saint Petersburg, la communauté grandissante est érigée en maison autonome. Les sœurs vivent leur vie religieuse dans la clandestinité. En dépit d’une surveillance policière permanente, elles sont engagées dans un travail d’éducation, de formation religieuse, dans un souci de rapprochement entre Polonais et Russes.
En 1914 la première guerre mondiale éclate. Mère Ursule expulsée de la Russie, s’exile à Stockholm. Lors de son périple scandinave, Suède, Danemark, Norvège, outre son travail éducatif, Mère Ursule s’engage dans la vie de l’église locale, l’aide aux victimes de la guerre et l’œcuménisme.
La communauté de Mère Ursule devient un lieu de soutien pour les personnes de différentes orientations politiques et religieuses. Son patriotisme fervent va de pair avec une ouverture à la différence et à la diversité. Interrogée sur son orientation politique, elle répond sans hésitation : « ma politique c’est l’amour ».
En 1920 Mère Ursule rentre en Pologne avec les sœurs et un groupe important d’orphelins, leurs parents étaient des émigrés polonais. Le couvent autonome est transformé par le Saint Siège en Congrégation apostolique : « Ursulines du Cœur de Jésus Agonisant ».
La spiritualité de la Congrégation est centrée sur la contemplation de l’amour rédempteur du Christ. Les sœurs participent à sa mission de salut par l’éducation, l’enseignement et le service des personnes souffrantes, délaissées, marginalisées, en quête du sens de la vie.
Mère Ursule forme les sœurs à l’amour inconditionnel de Dieu. « Elles aimeront en Dieu chaque personne et toute créature ». La sérénité, le sourire, l’humilité et la capacité de vivre la vie quotidienne ordinaire sont pour elle un chemin privilégié de sainteté. C’est un témoignage particulièrement crédible d’union au Christ, un moyen d’évangélisation et d’éducation. Elle-même en est un exemple.
Le développement de la Congrégation est rapide. Plusieurs communautés de sœurs sont fondées en Pologne, et aux confins du pays, à l’est, région pauvre habitée par une population de nationalités et de religions diverses. En 1928 la maison généralice est fondée à Rome ainsi qu’un internat. Son but est de donner la possibilité aux jeunes filles peu fortunées de connaître les richesses spirituelles et culturelles de l’Église et de l’Europe. Les sœurs s’engagent aussi auprès des pauvres d’une banlieue de Rome.
En 1930, les sœurs accompagnent des jeunes filles en recherche de travail en France. Partout où cela est possible, Mère Ursule crée des lieux d’éducation et d’enseignement. Elle envoie les sœurs dans la catéchèse et dans des quartiers pauvres. Elle crée des éditions pour les enfants et les jeunes, écrit des articles et des livres. Elle initie et soutient différents mouvements : le Mouvement Eucharistique des enfants et d’autres pour les jeunes et les femmes. Mère Ursule participe activement à la vie de l’Église et de son pays dont elle reçoit de hautes distinctions. Quand sa vie laborieuse et difficile s’éteint, le 29 mai 1939 à Rome, les gens s’exclament : « une sainte est morte »
Urszula Ledóchowska a été béatifiée le 20 juin 1983, à Poznań en Pologne, et canonisée le 18 mai 2003 à Rome, par le même pape : Saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).
Avec Urszula ont été canonisés 3 autres bienheureux : le compatriote Józef Sebastian Pelczar, Évêque de Przemyśl, fondateur de la Congrégation des Servantes du Sacré-Cœur de Jésus ; deux italiennes: Maria De Mattias, vierge, fondatrice de la Congrégation des Sœurs adoratrices du Sang du Christ ; Virginia Centurione Bracelli, laïque, fondatrice des Sœurs de Notre-Dame du Refuge sur le Mont Calvaire et des Sœurs Filles de Notre-Dame au Mont Calvaire.
http://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/homilies/2003/documents/hf_jp-ii_hom_20030518_canoniz.html
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Re: Le Saint du jour
30 mai 2018
Sainte Jeanne d'Arc
« La Pucelle d'Orléans »
Patronne secondaire de la France
Sainte Jeanne d'Arc montre d'une manière particulièrement éclatante combien Dieu se plaît à choisir les plus faibles instruments pour l'accomplissement des plus grandes choses.
Jeanne d'Arc naît à Domrémy, dans la Lorraine actuelle, le 6 janvier 1412 ; ses parents, Jacques d'Arc et Isabelle Romée, étaient des cultivateurs faisant valoir leur petit bien. La première parole que lui apprit sa mère fut le nom de Jésus ; toute sa science se résuma dans le Pater, l'Ave, le Credo et les éléments essentiels de la religion. Elle se confessait et communiait très régulièrement ; tous les témoignages contemporains s'accordent à dire qu'elle était « une bonne fille, aimant et craignant Dieu », priant beaucoup Jésus et Marie. Son curé put dire d'elle : « Je n'ai jamais vu de meilleure chrétienne, et il n'y a pas sa pareille dans toute la paroisse. »
La France était alors à la merci des Anglais et des Bourguignons, leurs alliés ; la situation du roi Charles VII était désespérée. Jeanne avait treize ans quand l'Archange saint Michel lui apparut une première fois, vers midi, dans le jardin de son père et lui donna des conseils pour sa conduite. Il lui déclara que Dieu voulait sauver la France par elle. Les visions se multiplièrent ; l'Archange protecteur de la France était accompagné de sainte Catherine et de sainte Marguerite, que Dieu donnait à Jeanne comme conseillères et comme soutien.
Jusqu'ici la vie de Jeanne est celle d'une pieuse bergère ; elle va devenir celle d'une guerrière vaillante et inspirée ; elle avait seize ans quand le roi Charles VII, convaincu de sa mission par des signes miraculeux, lui remit la conduite de ses armées. Bientôt Orléans est délivrée, les Anglais tremblent et fuient devant une jeune fille. Quelques mois plus tard, le roi est sacré à Reims.
Jeanne fut trahie à Compiègne, vendue aux Anglais, et après un long emprisonnement, où elle subit de nombreux outrages, elle fut condamnée et brûlée à Rouen (30 mai 1431).
Jeanne d'Arc a été béatifiée le 18 avril 1909, par saint Pie X (Giuseppe Melchiorre Sarto, 1903-1914), et proclamée sainte le 16 mai 1920 par le pape Benoît XV (Giacomo della Chiesa, 1914-1922).
Sainte Jeanne d'Arc a été déclarée Patronne secondaire de la France par un Bref du pape Pie XI, le 2 mars 1922.
http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2011/documents/hf_ben-xvi_aud_20110126.html
Sainte Jeanne d'Arc
« La Pucelle d'Orléans »
Patronne secondaire de la France
Sainte Jeanne d'Arc montre d'une manière particulièrement éclatante combien Dieu se plaît à choisir les plus faibles instruments pour l'accomplissement des plus grandes choses.
Jeanne d'Arc naît à Domrémy, dans la Lorraine actuelle, le 6 janvier 1412 ; ses parents, Jacques d'Arc et Isabelle Romée, étaient des cultivateurs faisant valoir leur petit bien. La première parole que lui apprit sa mère fut le nom de Jésus ; toute sa science se résuma dans le Pater, l'Ave, le Credo et les éléments essentiels de la religion. Elle se confessait et communiait très régulièrement ; tous les témoignages contemporains s'accordent à dire qu'elle était « une bonne fille, aimant et craignant Dieu », priant beaucoup Jésus et Marie. Son curé put dire d'elle : « Je n'ai jamais vu de meilleure chrétienne, et il n'y a pas sa pareille dans toute la paroisse. »
La France était alors à la merci des Anglais et des Bourguignons, leurs alliés ; la situation du roi Charles VII était désespérée. Jeanne avait treize ans quand l'Archange saint Michel lui apparut une première fois, vers midi, dans le jardin de son père et lui donna des conseils pour sa conduite. Il lui déclara que Dieu voulait sauver la France par elle. Les visions se multiplièrent ; l'Archange protecteur de la France était accompagné de sainte Catherine et de sainte Marguerite, que Dieu donnait à Jeanne comme conseillères et comme soutien.
Jusqu'ici la vie de Jeanne est celle d'une pieuse bergère ; elle va devenir celle d'une guerrière vaillante et inspirée ; elle avait seize ans quand le roi Charles VII, convaincu de sa mission par des signes miraculeux, lui remit la conduite de ses armées. Bientôt Orléans est délivrée, les Anglais tremblent et fuient devant une jeune fille. Quelques mois plus tard, le roi est sacré à Reims.
Jeanne fut trahie à Compiègne, vendue aux Anglais, et après un long emprisonnement, où elle subit de nombreux outrages, elle fut condamnée et brûlée à Rouen (30 mai 1431).
Jeanne d'Arc a été béatifiée le 18 avril 1909, par saint Pie X (Giuseppe Melchiorre Sarto, 1903-1914), et proclamée sainte le 16 mai 1920 par le pape Benoît XV (Giacomo della Chiesa, 1914-1922).
Sainte Jeanne d'Arc a été déclarée Patronne secondaire de la France par un Bref du pape Pie XI, le 2 mars 1922.
http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2011/documents/hf_ben-xvi_aud_20110126.html
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04 juin 2018
Sainte Clotilde
Reine des Francs ( 545)
Les origines de Clotilde remontent fort loin. « Estonienne » par les Baltes et « norvégienne » par les Burgondes, elle faisait partie d'une famille royale des bords de la mer Baltique entrée dans un clan wisigoth lors d'une soumission des Estes aux Goths.
Célébrée à cette date en Ile de France. Elle était originaire de Bourgogne et chrétienne. Donnée en mariage à Clovis, elle ne rendit pas son mari moins sanguinaire, lui qui tuait les membres de sa famille et les chefs francs qui le gênaient. Reine de France, elle fut patiente et ainsi obtint la conversion de son époux Clovis. Mais ce dont on parle moins, et c'est dommage, ce sont les épreuves de cette reine patiente, de cette épouse d'un mari irascible et de cette mère de famille qui perdit son fils premier-né et qui, plus tard, vit l'un de ses fils massacrer sa famille.
Sainte Clotilde
Reine des Francs ( 545)
Les origines de Clotilde remontent fort loin. « Estonienne » par les Baltes et « norvégienne » par les Burgondes, elle faisait partie d'une famille royale des bords de la mer Baltique entrée dans un clan wisigoth lors d'une soumission des Estes aux Goths.
Célébrée à cette date en Ile de France. Elle était originaire de Bourgogne et chrétienne. Donnée en mariage à Clovis, elle ne rendit pas son mari moins sanguinaire, lui qui tuait les membres de sa famille et les chefs francs qui le gênaient. Reine de France, elle fut patiente et ainsi obtint la conversion de son époux Clovis. Mais ce dont on parle moins, et c'est dommage, ce sont les épreuves de cette reine patiente, de cette épouse d'un mari irascible et de cette mère de famille qui perdit son fils premier-né et qui, plus tard, vit l'un de ses fils massacrer sa famille.
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5 juin 2018
Saint Boniface
archevêque de Mayence, martyr ( 754)
Apôtre des Germains.
Ordonné prêtre en 710, le bénédictin anglo-saxon Boniface gagne la Frise en 716, où il devient l'assistant de son compatriote saint Willibrord.
Puis il évangélise la Hesse, la Thuringe et la Bavière avec succès.
Consacré évêque en 722, il établit son archevêché à Mayence. Retourné en Frise, il y est assassiné par des païens.
Saint Boniface
archevêque de Mayence, martyr ( 754)
Apôtre des Germains.
Ordonné prêtre en 710, le bénédictin anglo-saxon Boniface gagne la Frise en 716, où il devient l'assistant de son compatriote saint Willibrord.
Puis il évangélise la Hesse, la Thuringe et la Bavière avec succès.
Consacré évêque en 722, il établit son archevêché à Mayence. Retourné en Frise, il y est assassiné par des païens.
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Re: Le Saint du jour
06 juin 2018
Saint Norbert de Xanten
Archevêque de Magdebourg ( 1134)
Norbert était un jeune noble, apparenté à l'empereur d'Allemagne, chanoine prébendé de la collégiale de Xanten en Rhénanie, délaissant ses devoirs de clerc pour vivre à sa guise une vie bien agréable et vide. A 35 ans, la route de Wreten en Westphalie fut pour lui un chemin de Damas. Il y est foudroyé par une conversion subite. Délaissant ses biens, il se consacre au service de l'Église dans l'esprit de la réforme grégorienne. Fidèle à son époque, il embrasse la pauvreté et devient prédicateur itinérant dans toute l'Europe, incitant les clercs à mener la vie commune, propre à leur état. Pour enraciner cette réforme profonde des mœurs ecclésiastiques, il fonde à Prémontré, près de Laon, une communauté de chanoines réguliers alliant la pratique de leur sacerdoce séculier avec la vie régulière des moines. Nommé archevêque de Magdebourg (où les clercs, mécontents de ses réformes, tenteront de l'assassiner), il verra de son vivant la fondation d'une dizaine de communautés prémontrées à travers l'Europe.
Saint Norbert de Xanten
Archevêque de Magdebourg ( 1134)
Norbert était un jeune noble, apparenté à l'empereur d'Allemagne, chanoine prébendé de la collégiale de Xanten en Rhénanie, délaissant ses devoirs de clerc pour vivre à sa guise une vie bien agréable et vide. A 35 ans, la route de Wreten en Westphalie fut pour lui un chemin de Damas. Il y est foudroyé par une conversion subite. Délaissant ses biens, il se consacre au service de l'Église dans l'esprit de la réforme grégorienne. Fidèle à son époque, il embrasse la pauvreté et devient prédicateur itinérant dans toute l'Europe, incitant les clercs à mener la vie commune, propre à leur état. Pour enraciner cette réforme profonde des mœurs ecclésiastiques, il fonde à Prémontré, près de Laon, une communauté de chanoines réguliers alliant la pratique de leur sacerdoce séculier avec la vie régulière des moines. Nommé archevêque de Magdebourg (où les clercs, mécontents de ses réformes, tenteront de l'assassiner), il verra de son vivant la fondation d'une dizaine de communautés prémontrées à travers l'Europe.
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09 juin 2018
Saint Ephrem le Syrien
Diacre et Docteur de l'Eglise ( 373)
On appelait ce mystique: "la harpe du Saint-Esprit."
Né à Nisibe (Nesaybin actuellement en Turquie) dans la province romaine de Mésopotamie, il fut chassé de la maison par son père, païen intolérant, pour ses "fréquentations chrétiennes". Accueilli par l'évêque du lieu dont il devint le fils spirituel selon l'historien saint Grégoire de Tours, il se convertit au christianisme à l'âge de 18 ans. Ordonné diacre, il voulut le rester par humilité. Il fonda à Nisibe une école théologique de grand rayonnement. Mais à cause de l'invasion perse qui a envahi cette région, il préféra franchir la frontière et s'installer, avec son école, à Edesse dans l'empire romain. Il fut un grand défenseur de la doctrine christologique et trinitaire dans l'Eglise syrienne d'Antioche. Il composa de nombreux ouvrages, commenta toute la Bible, écrit des poèmes qui remplacèrent les chants des fêtes populaires et répondaient aux chansons des hérétiques qui répandaient ainsi leurs thèses erronées.
"Dimanches et fêtes, évoque un compatriote, il se tenait au milieu des vierges et les accompagnait de sa harpe. Toute la ville alors se réunissait autour de lui."
Ses hymnes inaugurèrent la pratique du chant liturgique. Il est d'ailleurs considéré comme l'un des plus grands poètes de langue syriaque.
Saint Ephrem le Syrien
Diacre et Docteur de l'Eglise ( 373)
On appelait ce mystique: "la harpe du Saint-Esprit."
Né à Nisibe (Nesaybin actuellement en Turquie) dans la province romaine de Mésopotamie, il fut chassé de la maison par son père, païen intolérant, pour ses "fréquentations chrétiennes". Accueilli par l'évêque du lieu dont il devint le fils spirituel selon l'historien saint Grégoire de Tours, il se convertit au christianisme à l'âge de 18 ans. Ordonné diacre, il voulut le rester par humilité. Il fonda à Nisibe une école théologique de grand rayonnement. Mais à cause de l'invasion perse qui a envahi cette région, il préféra franchir la frontière et s'installer, avec son école, à Edesse dans l'empire romain. Il fut un grand défenseur de la doctrine christologique et trinitaire dans l'Eglise syrienne d'Antioche. Il composa de nombreux ouvrages, commenta toute la Bible, écrit des poèmes qui remplacèrent les chants des fêtes populaires et répondaient aux chansons des hérétiques qui répandaient ainsi leurs thèses erronées.
"Dimanches et fêtes, évoque un compatriote, il se tenait au milieu des vierges et les accompagnait de sa harpe. Toute la ville alors se réunissait autour de lui."
Ses hymnes inaugurèrent la pratique du chant liturgique. Il est d'ailleurs considéré comme l'un des plus grands poètes de langue syriaque.
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Re: Le Saint du jour
13 juin 2018
Saint Antoine de Padoue
Frère mineur, docteur de l'Église ( 1231)
Né à Lisbonne, ce contemporain de saint François d'Assise s'appelait en réalité Fernando. De famille noble aux traditions militaires, il entra tout jeune chez les Chanoines Réguliers de Saint Augustin à Coïmbra où il fut ordonné prêtre. En 1220, quand les restes des premiers martyrs franciscains furent ramenés du Maroc au Portugal, il entra chez les Frères Mineurs et prit le prénom d'Antoine. Il désirait lui aussi aller au Maroc afin d'y mourir martyr. Tombé malade pendant le voyage, il dut rentrer en Europe.
En 1221, il est à Assise au chapitre de l'Ordre et ses frères découvrent alors ses talents de prédicateur et de théologien. Ayant remplacé 'au pied levé' un prédicateur empêché, il étonne ses frères qui, désormais, l'envoient prêcher plutôt que de balayer. Avec la permission de saint François, il enseigne à Bologne, Toulouse, Montpellier et Limoges. A Brive-la-Gaillarde, on conserve même le souvenir des grottes où il se retira quelque temps dans la prière solitaire. C'est aussi dans cette ville qu'il retrouva miraculeusement un manuscrit dérobé, y gagnant du même coup sa spécialité posthume pour lui faire retrouver les objets perdus. En 1229, il est élu provincial de l'Italie du Nord.
La fin de sa vie est dominée par la prédication où il excelle. Il se trouve à Padoue pour prêcher le Carême en 1231. C'est là qu'il meurt d'épuisement à 36 ans, dans cette ville qui le vénère et qui lui donne son deuxième nom, saint Antoine de Padoue. Il est "Docteur de l'Église", mais la piété populaire préfère en lui l'intercesseur efficace.
Il a été nommé saint patron du Portugal en 1934 par le pape Pie XI.
Saint Antoine de Padoue
Frère mineur, docteur de l'Église ( 1231)
Né à Lisbonne, ce contemporain de saint François d'Assise s'appelait en réalité Fernando. De famille noble aux traditions militaires, il entra tout jeune chez les Chanoines Réguliers de Saint Augustin à Coïmbra où il fut ordonné prêtre. En 1220, quand les restes des premiers martyrs franciscains furent ramenés du Maroc au Portugal, il entra chez les Frères Mineurs et prit le prénom d'Antoine. Il désirait lui aussi aller au Maroc afin d'y mourir martyr. Tombé malade pendant le voyage, il dut rentrer en Europe.
En 1221, il est à Assise au chapitre de l'Ordre et ses frères découvrent alors ses talents de prédicateur et de théologien. Ayant remplacé 'au pied levé' un prédicateur empêché, il étonne ses frères qui, désormais, l'envoient prêcher plutôt que de balayer. Avec la permission de saint François, il enseigne à Bologne, Toulouse, Montpellier et Limoges. A Brive-la-Gaillarde, on conserve même le souvenir des grottes où il se retira quelque temps dans la prière solitaire. C'est aussi dans cette ville qu'il retrouva miraculeusement un manuscrit dérobé, y gagnant du même coup sa spécialité posthume pour lui faire retrouver les objets perdus. En 1229, il est élu provincial de l'Italie du Nord.
La fin de sa vie est dominée par la prédication où il excelle. Il se trouve à Padoue pour prêcher le Carême en 1231. C'est là qu'il meurt d'épuisement à 36 ans, dans cette ville qui le vénère et qui lui donne son deuxième nom, saint Antoine de Padoue. Il est "Docteur de l'Église", mais la piété populaire préfère en lui l'intercesseur efficace.
Il a été nommé saint patron du Portugal en 1934 par le pape Pie XI.
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Re: Le Saint du jour
14 juin 2018
Bse Francisca de Paula De Jesus
(surnommée Nhà Chica : tante Francisca)
Laïque (ex esclave) brésilienne
Francisca de Paula De Jesus, fille d’une mère célibataire esclave, naît entre 1808 et 1810 dans le quartier Santo Antônio do Rio das Mortes Pequeno de São João del-Rei (Bresil).
Fille d'esclave, Francisca ne reçoit aucune instruction. Elle est analphabète et se retrouve orpheline très jeune. Mais elle apprit de sa mère à aimer Jésus et Marie. Au moment de sa mort, sa mère lui recommanda de conduire une vie retirée de manière à mieux pratiquer la charité et conserver la foi.
Adulte, elle choisit le célibat, et se consacre à la prière. À partir de ce moment-là, Francisca vécut seule dans une petite maison sur une colline à la périphérie de la ville de Baependi, se consacrant à la prière et aux soins des plus démunis, choisissant, ainsi, une vie de pauvreté et de louange, pauvre parmi les pauvres.
Sa maison devient un véritable lieu de « pèlerinage ». Femme d'une humilité extraordinaire, et d'une grande dévotion pour la Vierge Marie, Nhà Chica consacre sa vie aux pauvres, ce qui lui vaut l’appellation de « Mère des pauvres ».
Sa renommée de mère humble se diffusa rapidement parmi ceux qui l’approchaient, recevant prières, nourriture, consolation et réconfort.
Héritant d’une immense fortune après la mort de son frère, elle distribue tous ses biens aux plus pauvres et fait construire une chapelle dédiée à Notre-Dame de la Conception, où elle sera enterrée à sa mort : le 14 juin 1895.
De son vivant, Nhá Chica était considérée comme une sainte. En 1991, son procès en béatification fut ouvert à la phase diocésaine et passé, après une validation par la Congrégation pour les causes des saints, à la phase romaine en 2007, au titre duquel elle a été déclarée vénérable. La postulation pour la cause en béatification de Nhá Chica a reçu environ 20 000 témoignages de grâces.
Francisca de Paula De Jesus a été déclarée bienheureuse le 04 mai 2013 au Sanctuaire de Notre-Dame de la Conception à Baependi (Brésil). La cérémonie a été présidée par le card. Angelo Amato s.d.b., préfet de la Congrégation pour les causes des saints, au nom du pape François, qui s'est uni au peuple brésilien, dans la prière durant le Regina Cœli du dimanche 5 mai 2013. Le pape a en effet évoqué la nouvelle bienheureuse.
« Sa vie simple fut toute dédiée à Dieu et à la charité, à tel point qu’elle était appelée “mère des pauvres”, a souligné le pape François, s’unissant « à la joie de l’Église du Brésil pour cette disciple lumineuse du Seigneur ».
Bse Francisca de Paula De Jesus
(surnommée Nhà Chica : tante Francisca)
Laïque (ex esclave) brésilienne
Francisca de Paula De Jesus, fille d’une mère célibataire esclave, naît entre 1808 et 1810 dans le quartier Santo Antônio do Rio das Mortes Pequeno de São João del-Rei (Bresil).
Fille d'esclave, Francisca ne reçoit aucune instruction. Elle est analphabète et se retrouve orpheline très jeune. Mais elle apprit de sa mère à aimer Jésus et Marie. Au moment de sa mort, sa mère lui recommanda de conduire une vie retirée de manière à mieux pratiquer la charité et conserver la foi.
Adulte, elle choisit le célibat, et se consacre à la prière. À partir de ce moment-là, Francisca vécut seule dans une petite maison sur une colline à la périphérie de la ville de Baependi, se consacrant à la prière et aux soins des plus démunis, choisissant, ainsi, une vie de pauvreté et de louange, pauvre parmi les pauvres.
Sa maison devient un véritable lieu de « pèlerinage ». Femme d'une humilité extraordinaire, et d'une grande dévotion pour la Vierge Marie, Nhà Chica consacre sa vie aux pauvres, ce qui lui vaut l’appellation de « Mère des pauvres ».
Sa renommée de mère humble se diffusa rapidement parmi ceux qui l’approchaient, recevant prières, nourriture, consolation et réconfort.
Héritant d’une immense fortune après la mort de son frère, elle distribue tous ses biens aux plus pauvres et fait construire une chapelle dédiée à Notre-Dame de la Conception, où elle sera enterrée à sa mort : le 14 juin 1895.
De son vivant, Nhá Chica était considérée comme une sainte. En 1991, son procès en béatification fut ouvert à la phase diocésaine et passé, après une validation par la Congrégation pour les causes des saints, à la phase romaine en 2007, au titre duquel elle a été déclarée vénérable. La postulation pour la cause en béatification de Nhá Chica a reçu environ 20 000 témoignages de grâces.
Francisca de Paula De Jesus a été déclarée bienheureuse le 04 mai 2013 au Sanctuaire de Notre-Dame de la Conception à Baependi (Brésil). La cérémonie a été présidée par le card. Angelo Amato s.d.b., préfet de la Congrégation pour les causes des saints, au nom du pape François, qui s'est uni au peuple brésilien, dans la prière durant le Regina Cœli du dimanche 5 mai 2013. Le pape a en effet évoqué la nouvelle bienheureuse.
« Sa vie simple fut toute dédiée à Dieu et à la charité, à tel point qu’elle était appelée “mère des pauvres”, a souligné le pape François, s’unissant « à la joie de l’Église du Brésil pour cette disciple lumineuse du Seigneur ».
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Re: Le Saint du jour
15 juin 2018
Sainte Germaine Cousin
Laïque ( 1601)
Elle était née scrofuleuse, laide et difforme. Sa mère mourut quelque temps après sa naissance et son père n'avait qu'aversion pour elle. Il se remaria et la belle-mère la haïssait. Ils l'obligèrent à coucher sous l'escalier sur des sarments, lui donnant le minimum de nourriture et lui faisant défense d'adresser la parole aux enfants de sa belle-mère. Il en fut ainsi de l'âge de neuf ans jusqu'à celui de vingt-deux ans où elle mourut. Elle passait son temps avec les bêtes, aux champs. Ne sachant pas lire, elle récitait son chapelet. Mais tous les matins, elle entendait la sainte Messe laissant son troupeau qui jamais ne causa de dégâts chez les voisins, restant dans les limites qu'elle lui marquait avant de partir. Elle parlait avec Dieu et cela était pour elle toute joie. Un matin son père la trouva morte sous l'escalier et, à partir de ce moment, les miracles ne cessèrent d'authentifier sa sainteté. Elle fut canonisée en 1867.
Sainte Germaine Cousin
Laïque ( 1601)
Elle était née scrofuleuse, laide et difforme. Sa mère mourut quelque temps après sa naissance et son père n'avait qu'aversion pour elle. Il se remaria et la belle-mère la haïssait. Ils l'obligèrent à coucher sous l'escalier sur des sarments, lui donnant le minimum de nourriture et lui faisant défense d'adresser la parole aux enfants de sa belle-mère. Il en fut ainsi de l'âge de neuf ans jusqu'à celui de vingt-deux ans où elle mourut. Elle passait son temps avec les bêtes, aux champs. Ne sachant pas lire, elle récitait son chapelet. Mais tous les matins, elle entendait la sainte Messe laissant son troupeau qui jamais ne causa de dégâts chez les voisins, restant dans les limites qu'elle lui marquait avant de partir. Elle parlait avec Dieu et cela était pour elle toute joie. Un matin son père la trouva morte sous l'escalier et, à partir de ce moment, les miracles ne cessèrent d'authentifier sa sainteté. Elle fut canonisée en 1867.
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Re: Le Saint du jour
16 juin 2018
Saint Jean François Régis
jésuite - apôtre du Vivarais ( 1640)
Né à Fontcouverte dans l'Aude, il entra très tôt dans la Compagnie de Jésus de Béziers d'où il fut envoyé au Puy. Il se consacra alors avec succès à la prédication. Il fut l'un des plus grands prédicateurs du XVIIe siècle, parcourant le Velay, le Vivarais et le Forez, des régions qui avaient été très marquées par les Guerres de Religion ce qui lui mérita le titre d'apôtre du Velay et du Vivarais. Il meurt épuisé de fatigue et de froid au cours d'une mission au bourg de La Louvesc dans le Massif Central français et depuis les pèlerins ne cessent d'y affluer. Son tombeau, où se multiplièrent les miracles, devint et est resté un lieu de pèlerinage.
Clément XI proclama solennellement Jean François bienheureux et Clément XII l'inscrivit au catalogue des saints. Benoît XIV fixa la célébration de sa fête au 16 Juin. Béatifié en 1716 il est canonisé en 1737. Il est le Saint patron des Jésuites de France.
Saint Jean François Régis
jésuite - apôtre du Vivarais ( 1640)
Né à Fontcouverte dans l'Aude, il entra très tôt dans la Compagnie de Jésus de Béziers d'où il fut envoyé au Puy. Il se consacra alors avec succès à la prédication. Il fut l'un des plus grands prédicateurs du XVIIe siècle, parcourant le Velay, le Vivarais et le Forez, des régions qui avaient été très marquées par les Guerres de Religion ce qui lui mérita le titre d'apôtre du Velay et du Vivarais. Il meurt épuisé de fatigue et de froid au cours d'une mission au bourg de La Louvesc dans le Massif Central français et depuis les pèlerins ne cessent d'y affluer. Son tombeau, où se multiplièrent les miracles, devint et est resté un lieu de pèlerinage.
Clément XI proclama solennellement Jean François bienheureux et Clément XII l'inscrivit au catalogue des saints. Benoît XIV fixa la célébration de sa fête au 16 Juin. Béatifié en 1716 il est canonisé en 1737. Il est le Saint patron des Jésuites de France.
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