Le Saint du jour
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Re: Le Saint du jour
23 août 2018
Sainte Rose de Lima
Vierge ( 1617)
Première sainte du Nouveau Monde, elle fut canonisée en 1671. Rose de Flores était la dixième enfant d'une pauvre famille espagnole de Lima au Pérou. Très vite, elle manifeste pour le Christ un amour si violent qu'elle multiplie les austérités. A 4 ans et demi, elle reçoit la grâce de savoir lire sans avoir appris, l'ayant simplement demandé dans la prière. Elle en profitera pour se nourrir de la vie de sainte Catherine de Sienne qui deviendra son modèle. A 5 ans, elle se consacre à Dieu. A 20 ans, elle prend l'habit des tertiaires dominicaines. Les onze années qui lui restent à vivre, elle les passera, à demi-recluse, dans un minuscule ermitage au fond du jardin de ses parents, dans la prière et une austérité effrayante. En échange, elle reçoit des grâces mystiques étonnantes. Dans le même temps, elle se dévoue au service des indiens, des enfants abandonnés et des vieillards infirmes. Ses visions éveillent les soupçons de l'Inquisition. Elle devra subir des examens et la sûreté doctrinale de ses réponses impressionnera ses interrogateurs. A sa mort, le petit peuple de Lima se presse sur sa tombe pour en recueillir un peu de terre.
Sainte Rose de Lima
Vierge ( 1617)
Première sainte du Nouveau Monde, elle fut canonisée en 1671. Rose de Flores était la dixième enfant d'une pauvre famille espagnole de Lima au Pérou. Très vite, elle manifeste pour le Christ un amour si violent qu'elle multiplie les austérités. A 4 ans et demi, elle reçoit la grâce de savoir lire sans avoir appris, l'ayant simplement demandé dans la prière. Elle en profitera pour se nourrir de la vie de sainte Catherine de Sienne qui deviendra son modèle. A 5 ans, elle se consacre à Dieu. A 20 ans, elle prend l'habit des tertiaires dominicaines. Les onze années qui lui restent à vivre, elle les passera, à demi-recluse, dans un minuscule ermitage au fond du jardin de ses parents, dans la prière et une austérité effrayante. En échange, elle reçoit des grâces mystiques étonnantes. Dans le même temps, elle se dévoue au service des indiens, des enfants abandonnés et des vieillards infirmes. Ses visions éveillent les soupçons de l'Inquisition. Elle devra subir des examens et la sûreté doctrinale de ses réponses impressionnera ses interrogateurs. A sa mort, le petit peuple de Lima se presse sur sa tombe pour en recueillir un peu de terre.
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Re: Le Saint du jour
24 août 2018
Saint Barthélemy
Apôtre (1er s.)
Originaire de Cana en Galilée, il est aussi le Nathanaël, ami de saint Philippe, qui vint l'évangéliser. Il est, selon la parole du Seigneur: "un vrai fils d'Israël". Que s'était-il passé sous le figuier? cela restera un secret entre le Christ et lui. La tradition veut qu'il ait évangélisé l'Inde.
Barthélemy, mentionné dans toutes les listes des douze apôtres - parfois sous le nom de Nathanaël - ne joue aucun rôle dans les Évangiles ni dans les Actes des Apôtres. La légende s'est donc emparée de lui. Il passe pour avoir évangélisé l'Arabie, la Mésopotamie, pour être allé jusqu'aux Indes et pour avoir subi le martyre, écorché vif en Arménie. Cela lui vaut d'être le patron des métiers en rapport avec le cuir, riches corporations qui ont souvent offert des œuvres le représentant. Ses attributs sont le couteau et la peau de bête...
Le massacre de la Saint-Barthélemy
Charles IX s’était laissé dominer par l’amiral de Coligny, chef du parti protestant, qui le poussait à entreprendre une politique anti-espagnole. Aussi Catherine de Médicis se rapprocha-t-elle des Guise à qui elle confia l’élimination physique de Coligny, qui ne fut toutefois que blessé, le 22 août 1572. C’est sans problème qu’elle put persuader le roi d’empêcher la révolte des chefs huguenots en les assassinant tous. Les massacres débutèrent à Paris dès l’aube du 24, fête de la Saint-Barthélemy. Coligny fut tué avec deux cents autres nobles. L’événement fut le paroxysme de l’affrontement entre les deux communautés religieuses.
Saint Barthélemy
Apôtre (1er s.)
Originaire de Cana en Galilée, il est aussi le Nathanaël, ami de saint Philippe, qui vint l'évangéliser. Il est, selon la parole du Seigneur: "un vrai fils d'Israël". Que s'était-il passé sous le figuier? cela restera un secret entre le Christ et lui. La tradition veut qu'il ait évangélisé l'Inde.
Barthélemy, mentionné dans toutes les listes des douze apôtres - parfois sous le nom de Nathanaël - ne joue aucun rôle dans les Évangiles ni dans les Actes des Apôtres. La légende s'est donc emparée de lui. Il passe pour avoir évangélisé l'Arabie, la Mésopotamie, pour être allé jusqu'aux Indes et pour avoir subi le martyre, écorché vif en Arménie. Cela lui vaut d'être le patron des métiers en rapport avec le cuir, riches corporations qui ont souvent offert des œuvres le représentant. Ses attributs sont le couteau et la peau de bête...
Le massacre de la Saint-Barthélemy
Charles IX s’était laissé dominer par l’amiral de Coligny, chef du parti protestant, qui le poussait à entreprendre une politique anti-espagnole. Aussi Catherine de Médicis se rapprocha-t-elle des Guise à qui elle confia l’élimination physique de Coligny, qui ne fut toutefois que blessé, le 22 août 1572. C’est sans problème qu’elle put persuader le roi d’empêcher la révolte des chefs huguenots en les assassinant tous. Les massacres débutèrent à Paris dès l’aube du 24, fête de la Saint-Barthélemy. Coligny fut tué avec deux cents autres nobles. L’événement fut le paroxysme de l’affrontement entre les deux communautés religieuses.
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Re: Le Saint du jour
25 août 2018
Saint Louis
Louis IX, roi de France ( 1270)
Grâce aux Chroniques écrites par Joinville, ami très proche du Roi, la mémoire populaire française garde de Louis IX l'image d'un souverain rendant la justice à l'ombre d'un vieux chêne proche de son château à Vincennes. Saint Louis a en effet frappé ses contemporains par son sens de la justice, sa profonde piété et sa grande charité envers les pauvres.
A vingt ans, il épouse Marguerite de Provence et leur amour sera tendre et fidèle. Quand il part pour délivrer la Terre Sainte en 1248, il s'embarque avec elle. Le roi est fait prisonnier. Une fois libéré et rentré dans son royaume, il y entreprend de grandes réformes en particulier l'interdiction du duel judiciaire.
Il fonde des hôpitaux et des monastères. Il réalise son grand projet: construire la Sainte-Chapelle, comme une châsse de lumière et de vitraux destinée à recueillir des reliques, surtout la Couronne d'épines qu'il a acquise auprès de l'empereur latin de Constantinople. Il donne à sa sœur, la bienheureuse Isabelle, le terrain de Longchamp pour y fonder une abbaye de religieuses de Sainte-Claire.
Son royaume connaît une période de plein développement culturel, intellectuel et théologique. Saint Louis aime recevoir à sa table saint Bonaventure et saint Thomas d'Aquin. Avec Robert de Sorbon, il fonde la Sorbonne (1257). Il suit avec attention l'achèvement de la cathédrale Notre-Dame et surtout les grandes rosaces (1255) et les porches.
Son plus grand souci est de pacifier, de réconcilier les ennemis et d'éteindre les conflits, en particulier entre la France et l'Angleterre (1258). Mais il rêve de retourner en Terre Sainte et de convertir le sultan d'Égypte. Il n'ira pas plus loin que Carthage, l'actuelle Tunis. La maladie a raison de lui le 25 août 1270.
Saint Louis
Louis IX, roi de France ( 1270)
Grâce aux Chroniques écrites par Joinville, ami très proche du Roi, la mémoire populaire française garde de Louis IX l'image d'un souverain rendant la justice à l'ombre d'un vieux chêne proche de son château à Vincennes. Saint Louis a en effet frappé ses contemporains par son sens de la justice, sa profonde piété et sa grande charité envers les pauvres.
A vingt ans, il épouse Marguerite de Provence et leur amour sera tendre et fidèle. Quand il part pour délivrer la Terre Sainte en 1248, il s'embarque avec elle. Le roi est fait prisonnier. Une fois libéré et rentré dans son royaume, il y entreprend de grandes réformes en particulier l'interdiction du duel judiciaire.
Il fonde des hôpitaux et des monastères. Il réalise son grand projet: construire la Sainte-Chapelle, comme une châsse de lumière et de vitraux destinée à recueillir des reliques, surtout la Couronne d'épines qu'il a acquise auprès de l'empereur latin de Constantinople. Il donne à sa sœur, la bienheureuse Isabelle, le terrain de Longchamp pour y fonder une abbaye de religieuses de Sainte-Claire.
Son royaume connaît une période de plein développement culturel, intellectuel et théologique. Saint Louis aime recevoir à sa table saint Bonaventure et saint Thomas d'Aquin. Avec Robert de Sorbon, il fonde la Sorbonne (1257). Il suit avec attention l'achèvement de la cathédrale Notre-Dame et surtout les grandes rosaces (1255) et les porches.
Son plus grand souci est de pacifier, de réconcilier les ennemis et d'éteindre les conflits, en particulier entre la France et l'Angleterre (1258). Mais il rêve de retourner en Terre Sainte et de convertir le sultan d'Égypte. Il n'ira pas plus loin que Carthage, l'actuelle Tunis. La maladie a raison de lui le 25 août 1270.
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Re: Le Saint du jour
26 août 2018
Saint Césaire d'Arles
Evêque d'Arles, Père de l'Eglise ( 542)
Il est originaire de la Bourgogne. Moine de Lérins, il tomba malade en raison de ses austérités. Son abbé l'envoya se faire soigner à Arles et c'est là qu'il se lia d'amitié avec l'évêque auquel il succéda en 503. Il connut trois invasions de barbares : les Wisigoths qui furent chassés en 507 par les Ostrogoths, à leur tour chassés en 536 par les Francs, qui, eux, ne partirent jamais. Face à eux, encore païens, il se fit l'avocat de la population gallo-romaine. Il présida d'importants conciles provinciaux et fonda le premier monastère de femmes en pays gaulois, rédigeant des Règles qui sont une synthèse des traditions égyptiennes et augustiniennes. Il fut un très grand évêque, un de ceux qui, au début d'une époque de barbarie, donnèrent à l'Église des Gaules une doctrine, une prédication, une discipline et une culture. Nous avons encore de lui deux cent cinquante sermons.
Saint Césaire d'Arles
Evêque d'Arles, Père de l'Eglise ( 542)
Il est originaire de la Bourgogne. Moine de Lérins, il tomba malade en raison de ses austérités. Son abbé l'envoya se faire soigner à Arles et c'est là qu'il se lia d'amitié avec l'évêque auquel il succéda en 503. Il connut trois invasions de barbares : les Wisigoths qui furent chassés en 507 par les Ostrogoths, à leur tour chassés en 536 par les Francs, qui, eux, ne partirent jamais. Face à eux, encore païens, il se fit l'avocat de la population gallo-romaine. Il présida d'importants conciles provinciaux et fonda le premier monastère de femmes en pays gaulois, rédigeant des Règles qui sont une synthèse des traditions égyptiennes et augustiniennes. Il fut un très grand évêque, un de ceux qui, au début d'une époque de barbarie, donnèrent à l'Église des Gaules une doctrine, une prédication, une discipline et une culture. Nous avons encore de lui deux cent cinquante sermons.
Nous qui sommes en ce siècle des voyageurs et des étrangers, nous devons nous rappeler continuellement que nous ne sommes pas encore arrivés chez nous.
Saint Césaire
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Re: Le Saint du jour
27 août 2018
Sainte Monique
Mère de saint Augustin d'Hippone ( 387)
Née en Afrique du Nord dans une famille chrétienne, Monique est mariée très jeune à un notable païen de Thagaste, Patricius. Elle sera une épouse modèle pour ce mari infidèle et violent que sa douceur et son silence sous les reproches finiront par convertir. Elle a de lui trois enfants, dont le futur saint Augustin. Veuve en 371, elle se dévoue à ce fils qui semble "mal tourner". Tout d'abord, il vit maritalement avec une femme dont il a un fils. Mais le plus douloureux reste l'adhésion à la secte manichéenne, si opposée à la foi chrétienne. Que de larmes cet enfant coûte-t-il à sa mère. Des larmes importunes pour cet esprit libre. Pour y échapper, Augustin s'enfuit en Italie et Monique le rejoint à Milan où elle se met à l'école de l'évêque saint Ambroise. C'est alors qu'elle a la joie immense d'assister à la conversion et au baptême du fils chéri. Désormais elle ne sera plus un reproche vivant, mais une aide et même une disciple quand s'affirmera l'ampleur intellectuelle et spirituelle du futur Père de l'Église. Un soir, à Ostie, ils ont le bonheur de partager une expérience spirituelle intense qu'Augustin n'évoquera qu'à demi-mots dans ses "Confessions". Elle mourra quelques jours plus tard, mère comblée de ce fils qui l'avait tant fait pleurer.
Sainte Monique
Mère de saint Augustin d'Hippone ( 387)
Née en Afrique du Nord dans une famille chrétienne, Monique est mariée très jeune à un notable païen de Thagaste, Patricius. Elle sera une épouse modèle pour ce mari infidèle et violent que sa douceur et son silence sous les reproches finiront par convertir. Elle a de lui trois enfants, dont le futur saint Augustin. Veuve en 371, elle se dévoue à ce fils qui semble "mal tourner". Tout d'abord, il vit maritalement avec une femme dont il a un fils. Mais le plus douloureux reste l'adhésion à la secte manichéenne, si opposée à la foi chrétienne. Que de larmes cet enfant coûte-t-il à sa mère. Des larmes importunes pour cet esprit libre. Pour y échapper, Augustin s'enfuit en Italie et Monique le rejoint à Milan où elle se met à l'école de l'évêque saint Ambroise. C'est alors qu'elle a la joie immense d'assister à la conversion et au baptême du fils chéri. Désormais elle ne sera plus un reproche vivant, mais une aide et même une disciple quand s'affirmera l'ampleur intellectuelle et spirituelle du futur Père de l'Église. Un soir, à Ostie, ils ont le bonheur de partager une expérience spirituelle intense qu'Augustin n'évoquera qu'à demi-mots dans ses "Confessions". Elle mourra quelques jours plus tard, mère comblée de ce fils qui l'avait tant fait pleurer.
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Re: Le Saint du jour
28 août 2018
Saint Augustin
Evêque d'Hippone, Docteur de l'Eglise ( 430)
Né à Tagaste (actuellement Souk-Ahras, Algérie) le 13 novembre 354 d'un père incroyant et d'une mère chrétienne, sainte Monique. Brillant étudiant, jeunesse dissipée, un enfant, Adéodat. En 383, il vient à Rome, puis enseigne la rhétorique à Milan. Converti, baptisé par saint Ambroise à Pâques 387, il retourne en Afrique. Ordonné prêtre en 391, évêque d'Hippone (près de l'actuelle Bône, Algérie) en 396, un des plus grands théologiens chrétiens. Il meurt au moment des invasions barbares en Afrique, le 28 août 430.
http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2008/documents/hf_ben-xvi_aud_20080109.html
Saint Augustin
Evêque d'Hippone, Docteur de l'Eglise ( 430)
Né à Tagaste (actuellement Souk-Ahras, Algérie) le 13 novembre 354 d'un père incroyant et d'une mère chrétienne, sainte Monique. Brillant étudiant, jeunesse dissipée, un enfant, Adéodat. En 383, il vient à Rome, puis enseigne la rhétorique à Milan. Converti, baptisé par saint Ambroise à Pâques 387, il retourne en Afrique. Ordonné prêtre en 391, évêque d'Hippone (près de l'actuelle Bône, Algérie) en 396, un des plus grands théologiens chrétiens. Il meurt au moment des invasions barbares en Afrique, le 28 août 430.
http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2008/documents/hf_ben-xvi_aud_20080109.html
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Re: Le Saint du jour
29 août 2018
Sainte Sabine
Martyre 2ème siècle
Elle subi le martyre pour avoir enterré sa servante Séraphie victime de la persécution car elle était chrétienne. Elle vivait sans doute à Vindenia en Ombrie. Une église bâtie à Rome en son honneur sur le mont Aventin en fit une sainte romaine très célébrée.
C'est maintenant la basilique Sainte-Sabine et le gouvernement de l'Ordre des Prêcheurs y est établi au couvent de Sainte-Sabine à Rome.
Basilique Sainte-Sabine (Rome)
Sainte Sabine
Martyre 2ème siècle
Elle subi le martyre pour avoir enterré sa servante Séraphie victime de la persécution car elle était chrétienne. Elle vivait sans doute à Vindenia en Ombrie. Une église bâtie à Rome en son honneur sur le mont Aventin en fit une sainte romaine très célébrée.
C'est maintenant la basilique Sainte-Sabine et le gouvernement de l'Ordre des Prêcheurs y est établi au couvent de Sainte-Sabine à Rome.
Basilique Sainte-Sabine (Rome)
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Re: Le Saint du jour
30 août 2018
Saint Fiacre
Ermite près de Meaux ( 670)
Fils d'un roi d'Écosse ou d'Irlande, il émigra en France à l'époque mérovingienne. Il fut ermite dans la forêt de Brie, accueilli par saint Faron, évêque de Meaux. Son ermitage donna naissance à la localité de Saint Fiacre. On lui prêta beaucoup de vertus guérisseuses après sa mort. Moine défricheur, son ermitage devint un hospice pour les pauvres qu'il nourrissait des fruits et légumes qu'il cultivait pour eux. C'est pourquoi il est spécialement honoré par les jardiniers et les maraîchers de l'Ile-de- France.
Un hôtel particulier portait son nom à Paris. Et, détail pittoresque, c'est ainsi que les voitures parisiennes prirent le nom de "Fiacre" car elles étaient garées non loin de cet hôtel.
Saint Fiacre
Ermite près de Meaux ( 670)
Fils d'un roi d'Écosse ou d'Irlande, il émigra en France à l'époque mérovingienne. Il fut ermite dans la forêt de Brie, accueilli par saint Faron, évêque de Meaux. Son ermitage donna naissance à la localité de Saint Fiacre. On lui prêta beaucoup de vertus guérisseuses après sa mort. Moine défricheur, son ermitage devint un hospice pour les pauvres qu'il nourrissait des fruits et légumes qu'il cultivait pour eux. C'est pourquoi il est spécialement honoré par les jardiniers et les maraîchers de l'Ile-de- France.
Un hôtel particulier portait son nom à Paris. Et, détail pittoresque, c'est ainsi que les voitures parisiennes prirent le nom de "Fiacre" car elles étaient garées non loin de cet hôtel.
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31 août 2018
Saint Aristide
Philosophe à Athènes (2ème s.)
Philosophe païen à Athènes, il se convertit au Christ, selon la chronique d'Eusèbe, et il adressa à l'empereur Hadrien une apologie où il souligne la nouveauté de la religion du Christ, message d'espérance et d'amour. Il règne dans cet écrit un ton de sincérité joyeuse qui prouve combien l'auteur était heureux d'avoir trouvé la foi. Cette apologie a été retrouvée traduite en syriaque, en arménien et en grec.
Que faire, face à tous ceux qui colportaient contre le christianisme des médisances, des contre-vérités, des calomnies? Très tôt, dès le début du IIe siècle, des écrivains chrétiens s'attachèrent courageusement à réfuter les attaques (grossières ou subtiles) de leurs adversaires. Parmi les tout premiers apologistes figure saint Aristide.
Dans son Apologie, Aristide commence par diviser l'humanité en quatre catégories: Barbares, Grecs, Juifs et Chrétiens. Il critique le fétichisme des barbares, qui, « en rendant un culte aux éléments » (terre, eau, vent, feu, mais aussi soleil, lune, étoiles), « se sont mis à servir les créatures au lieu de leur créateur ». Il se montre encore plus sévère envers les Grecs, qui « ont introduit de multiples dieux fabriqués ». Et Aristide de fustiger « l'impiété, le ridicule et la folie » de la mythologie grecque qui a servi de prétexte aux humains pour commettre à leur tour « toutes sortes de crimes et abominations ».
Passant ensuite aux juifs, Aristide approuve leur conception d'un Dieu unique, « créateur de tout et tout-puissant », mais il leur reproche d'avoir versé dans la superstition par certaines de leurs pratiques.
Des quatre catégories de l'humanité, ce sont les chrétiens qui se sont le plus « approchés de la vérité et de la connaissance exacte ». Aristide loue leur « droiture » et leur « retenue », leur sens de la fraternité (« Il ne se trouve pas de mensonge entre eux, et ils s'aiment les uns les autres ») et de la charité (« Ils ne détournent pas le regard des veuves, et ils délivrent l'orphelin de celui qui lui fait violence. Celui qui possède donne sans réserve à celui qui ne possède pas »). Il insiste également sur leur piété: « Tous les matins et à toute heure, ils louent et glorifient Dieu pour ses grâces envers eux. » À la fin de son Apologie, Aristide invite les calomniateurs à se taire et l'empereur à découvrir la doctrine chrétienne, « porte de la lumière ».
Par la suite, d'autres apologistes – tels saint Justin ou Tertullien – développèrent et approfondirent considérablement la défense et l'illustration du christianisme. Mais, par sa fraîcheur et sa sincérité, l'Apologie d'Aristide demeure un témoignage émouvant sur l'esprit vraiment fraternel qui régnait dans les premières communautés chrétiennes.
Aller à sa rencontre
Un livre
Apologie, d'Aristide (Cerf, coll. « Sources chrétiennes », n° 470).
Saint Aristide
Philosophe à Athènes (2ème s.)
Philosophe païen à Athènes, il se convertit au Christ, selon la chronique d'Eusèbe, et il adressa à l'empereur Hadrien une apologie où il souligne la nouveauté de la religion du Christ, message d'espérance et d'amour. Il règne dans cet écrit un ton de sincérité joyeuse qui prouve combien l'auteur était heureux d'avoir trouvé la foi. Cette apologie a été retrouvée traduite en syriaque, en arménien et en grec.
Que faire, face à tous ceux qui colportaient contre le christianisme des médisances, des contre-vérités, des calomnies? Très tôt, dès le début du IIe siècle, des écrivains chrétiens s'attachèrent courageusement à réfuter les attaques (grossières ou subtiles) de leurs adversaires. Parmi les tout premiers apologistes figure saint Aristide.
Dans son Apologie, Aristide commence par diviser l'humanité en quatre catégories: Barbares, Grecs, Juifs et Chrétiens. Il critique le fétichisme des barbares, qui, « en rendant un culte aux éléments » (terre, eau, vent, feu, mais aussi soleil, lune, étoiles), « se sont mis à servir les créatures au lieu de leur créateur ». Il se montre encore plus sévère envers les Grecs, qui « ont introduit de multiples dieux fabriqués ». Et Aristide de fustiger « l'impiété, le ridicule et la folie » de la mythologie grecque qui a servi de prétexte aux humains pour commettre à leur tour « toutes sortes de crimes et abominations ».
Passant ensuite aux juifs, Aristide approuve leur conception d'un Dieu unique, « créateur de tout et tout-puissant », mais il leur reproche d'avoir versé dans la superstition par certaines de leurs pratiques.
Des quatre catégories de l'humanité, ce sont les chrétiens qui se sont le plus « approchés de la vérité et de la connaissance exacte ». Aristide loue leur « droiture » et leur « retenue », leur sens de la fraternité (« Il ne se trouve pas de mensonge entre eux, et ils s'aiment les uns les autres ») et de la charité (« Ils ne détournent pas le regard des veuves, et ils délivrent l'orphelin de celui qui lui fait violence. Celui qui possède donne sans réserve à celui qui ne possède pas »). Il insiste également sur leur piété: « Tous les matins et à toute heure, ils louent et glorifient Dieu pour ses grâces envers eux. » À la fin de son Apologie, Aristide invite les calomniateurs à se taire et l'empereur à découvrir la doctrine chrétienne, « porte de la lumière ».
Par la suite, d'autres apologistes – tels saint Justin ou Tertullien – développèrent et approfondirent considérablement la défense et l'illustration du christianisme. Mais, par sa fraîcheur et sa sincérité, l'Apologie d'Aristide demeure un témoignage émouvant sur l'esprit vraiment fraternel qui régnait dans les premières communautés chrétiennes.
Aller à sa rencontre
Un livre
Apologie, d'Aristide (Cerf, coll. « Sources chrétiennes », n° 470).
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Re: Le Saint du jour
01 septembre 2018
Saint Gilles
Ermite près de Narbonne, en Septimanie ( 720)
D'origine grecque, Gilles (Aegidius) vécut en ermite dans les forêts près de Nîmes dans le Gard où il fonda une abbaye qui prit son nom: 30800 Saint Gilles du Gard. Sa popularité lui vint de ce que le monastère, construit dès le VIe siècle, se trouvait sur l'un des itinéraires de Rome à Compostelle. Les pèlerins s'y arrêtaient et chantaient les louanges de saint Gilles à leur retour dans leur pays.
Saint-Gilles du Gard
Saint Gilles
Ermite près de Narbonne, en Septimanie ( 720)
D'origine grecque, Gilles (Aegidius) vécut en ermite dans les forêts près de Nîmes dans le Gard où il fonda une abbaye qui prit son nom: 30800 Saint Gilles du Gard. Sa popularité lui vint de ce que le monastère, construit dès le VIe siècle, se trouvait sur l'un des itinéraires de Rome à Compostelle. Les pèlerins s'y arrêtaient et chantaient les louanges de saint Gilles à leur retour dans leur pays.
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Re: Le Saint du jour
02 Septembre 2018
Sainte Ingrid de Skänninge
Princesse suédoise ( 1282)
Elle était, par sa mère, petite fille du roi Knut de Suède. Devenue veuve, elle fit un pèlerinage aux Lieux Saints. Au retour, passant par Rome, elle obtint du pape l'autorisation de fonder un couvent de religieuses cloîtrées dans son pays, qui furent des tertiaires dominicaines. Son frère Jean Elovson, chevalier teutonique, l'aida de son argent et le couvent fut inauguré à Skanninge en Suède en 1281. Sainte Ingrid mourut un an après.
Sainte Ingrid de Skänninge
Princesse suédoise ( 1282)
Elle était, par sa mère, petite fille du roi Knut de Suède. Devenue veuve, elle fit un pèlerinage aux Lieux Saints. Au retour, passant par Rome, elle obtint du pape l'autorisation de fonder un couvent de religieuses cloîtrées dans son pays, qui furent des tertiaires dominicaines. Son frère Jean Elovson, chevalier teutonique, l'aida de son argent et le couvent fut inauguré à Skanninge en Suède en 1281. Sainte Ingrid mourut un an après.
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Re: Le Saint du jour
3 Septembre 2018
Saint Grégoire le Grand
Pape (64 ème) de 590 à 604 - Docteur de l'Eglise ( 604)
Grégoire était un haut fonctionnaire romain, préfet de la Ville de Rome. A 35 ans, il abandonne honneurs et richesses pour entrer dans un monastère qu'il a fondé quelques années auparavant. Il ne veut plus que prier et obéir. Un homme de sa valeur morale et intellectuelle est trop utile à l'Église, surtout en cette période troublée par les invasions, c'est pourquoi le pape l'ordonne diacre et, puisqu'il connaît le grec, il l'envoie à Constantinople comme apocrisiaire (ambassadeur permanent).
A son retour, il reprend la vie monastique. Pas pour longtemps. En 590, le pape étant mort de la peste, on choisit Grégoire pour lui succéder; malgré ses protestations. Il se dévoue auprès des pestiférés et des misérables.
En même temps, il réorganise l'Église romaine, défendant les prérogatives du siège de Pierre et de Paul. Il fixe la liturgie, réforme la discipline ecclésiastique, propage l'ordre bénédictin, envoie des missionnaires en Angleterre.
Devant l'affaiblissement de l'empire d'Orient, il prend en main la défense de l'empire contre les Lombards, puis il décide de faire la paix avec eux, s'attirant l'hostilité de l'empereur. "J'attends plus de la miséricorde de Jésus, de qui vient la justice, que de votre piété." écrit-il à l'empereur Maurice. Le pape se tourne alors résolument vers les royaumes barbares de l'Occident, rompant le lien entre christianisme et romanité.
Il se consacre simultanément à l'enseignement. On lui doit de nombreuses œuvres spirituelles dont les "Dialogues", principale source sur la vie de saint Benoît.
Il mena toujours une vie austère. Il finit ses jours dans la souffrance, avec de fréquents accès de mélancolie.
Saint Grégoire le Grand
Pape (64 ème) de 590 à 604 - Docteur de l'Eglise ( 604)
Grégoire était un haut fonctionnaire romain, préfet de la Ville de Rome. A 35 ans, il abandonne honneurs et richesses pour entrer dans un monastère qu'il a fondé quelques années auparavant. Il ne veut plus que prier et obéir. Un homme de sa valeur morale et intellectuelle est trop utile à l'Église, surtout en cette période troublée par les invasions, c'est pourquoi le pape l'ordonne diacre et, puisqu'il connaît le grec, il l'envoie à Constantinople comme apocrisiaire (ambassadeur permanent).
A son retour, il reprend la vie monastique. Pas pour longtemps. En 590, le pape étant mort de la peste, on choisit Grégoire pour lui succéder; malgré ses protestations. Il se dévoue auprès des pestiférés et des misérables.
En même temps, il réorganise l'Église romaine, défendant les prérogatives du siège de Pierre et de Paul. Il fixe la liturgie, réforme la discipline ecclésiastique, propage l'ordre bénédictin, envoie des missionnaires en Angleterre.
Devant l'affaiblissement de l'empire d'Orient, il prend en main la défense de l'empire contre les Lombards, puis il décide de faire la paix avec eux, s'attirant l'hostilité de l'empereur. "J'attends plus de la miséricorde de Jésus, de qui vient la justice, que de votre piété." écrit-il à l'empereur Maurice. Le pape se tourne alors résolument vers les royaumes barbares de l'Occident, rompant le lien entre christianisme et romanité.
Il se consacre simultanément à l'enseignement. On lui doit de nombreuses œuvres spirituelles dont les "Dialogues", principale source sur la vie de saint Benoît.
Il mena toujours une vie austère. Il finit ses jours dans la souffrance, avec de fréquents accès de mélancolie.
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Re: Le Saint du jour
04 Septembre 2018
Sainte Rosalie
Vierge et ermite († 1160)
Rosalie, du sang royal de Charlemagne, naît à Palerme, en Sicile, d'un chevalier français et d'une parente de Roger, roi de Sicile. La Sainte Vierge lui apparut et lui conseilla de se retirer du monde. Rosalie, à quatorze ans, quitta le palais de son père sans avertir personne, n'emportant qu'un crucifix et des instruments de pénitence. Deux anges la conduisirent sur une montagne voisine de la ville. Dans une grotte inconnue et enveloppée de neige pendant plusieurs mois, Rosalie passa quelques années, partageant son temps entre l'oraison, la prière et la pénitence. Des racines crues faisaient sa nourriture ; l'eau du rocher lui servait de boisson. Souvent elle recevait la visite des anges, et le Sauveur lui-même venait parfois s'entretenir avec elle. On voit encore dans cette grotte une petite fontaine qu'elle creusa pour réunir les eaux qui suintaient à travers les fissures de la roche ; on voit aussi une sorte d'autel grossier et un long morceau de marbre où elle prenait son repas, un siège taillé dans le roc.
Aussitôt après sa disparition, sa famille la fit rechercher dans toute la Sicile. Les anges avertirent Rosalie qu'elle serait bientôt découverte si elle ne changeait de demeure ; elle prit aussitôt son crucifix et le peu d'objets qu'elle avait avec elle et suivit ses guides célestes ; ils la conduisirent sur le mont Pellegrino, où ils lui indiquèrent une grotte obscure et humide qui lui servit de retraite pendant les dix-huit dernières années de sa vie.
Sainte Rosalie
Vierge et ermite († 1160)
Rosalie, du sang royal de Charlemagne, naît à Palerme, en Sicile, d'un chevalier français et d'une parente de Roger, roi de Sicile. La Sainte Vierge lui apparut et lui conseilla de se retirer du monde. Rosalie, à quatorze ans, quitta le palais de son père sans avertir personne, n'emportant qu'un crucifix et des instruments de pénitence. Deux anges la conduisirent sur une montagne voisine de la ville. Dans une grotte inconnue et enveloppée de neige pendant plusieurs mois, Rosalie passa quelques années, partageant son temps entre l'oraison, la prière et la pénitence. Des racines crues faisaient sa nourriture ; l'eau du rocher lui servait de boisson. Souvent elle recevait la visite des anges, et le Sauveur lui-même venait parfois s'entretenir avec elle. On voit encore dans cette grotte une petite fontaine qu'elle creusa pour réunir les eaux qui suintaient à travers les fissures de la roche ; on voit aussi une sorte d'autel grossier et un long morceau de marbre où elle prenait son repas, un siège taillé dans le roc.
Aussitôt après sa disparition, sa famille la fit rechercher dans toute la Sicile. Les anges avertirent Rosalie qu'elle serait bientôt découverte si elle ne changeait de demeure ; elle prit aussitôt son crucifix et le peu d'objets qu'elle avait avec elle et suivit ses guides célestes ; ils la conduisirent sur le mont Pellegrino, où ils lui indiquèrent une grotte obscure et humide qui lui servit de retraite pendant les dix-huit dernières années de sa vie.
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Re: Le Saint du jour
05 septembre
Sainte Raïssa
Martyre à Alexandrie (4ème s.)
Fille d'un prêtre de Tamieh (Fayoum) sur la frontière du désert de Lybie, elle avait environ vingt ans quand éclate la persécution de Dioclétien. Alors qu'elle se rendait au puits pour y chercher de l'eau, elle croise un cortège de moines et de vierges arrêtés par la police qui les conduit à Alexandrie dans des conditions atroces, avant de les mettre à mort. Elle veut se joindre à eux. On la repousse. Elle revient à la charge, proférant tant d'injures contre les dieux, qu'elle est mise dans le cortège et qu'elle eut la tête tranchée.
Sainte Raïssa
Martyre à Alexandrie (4ème s.)
Fille d'un prêtre de Tamieh (Fayoum) sur la frontière du désert de Lybie, elle avait environ vingt ans quand éclate la persécution de Dioclétien. Alors qu'elle se rendait au puits pour y chercher de l'eau, elle croise un cortège de moines et de vierges arrêtés par la police qui les conduit à Alexandrie dans des conditions atroces, avant de les mettre à mort. Elle veut se joindre à eux. On la repousse. Elle revient à la charge, proférant tant d'injures contre les dieux, qu'elle est mise dans le cortège et qu'elle eut la tête tranchée.
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Re: Le Saint du jour
06 septembre 2018
Bienheureux Bertrand de Garrigues
compagnon de saint Dominique ( v. 1230)
Originaire de cette localité dans le Gard, il fut l'un des premiers compagnons de saint Dominique, séduit par la sainteté et le projet de saint Dominique de convertir les cathares par la prière et l'exemple d'une vie de pauvreté. En 1216, le Père des prêcheurs le désigna comme premier prieur du couvent de Toulouse, puis il l'envoya fonder à Paris un couvent au cœur de l'Université qui était alors la première de l'Europe chrétienne. Il fonda plusieurs autres couvents à Montpellier, à Avignon et ailleurs. Après la mort de saint Dominique, il veilla sur les sœurs de Prouille, ces anciennes cathares converties dont la prière soutenait la prédication des frères. Il mourut au cours d'une retraite qu'il prêchait à des cisterciennes dans le Vaucluse où il s'était retiré.
Bienheureux Bertrand de Garrigues
compagnon de saint Dominique ( v. 1230)
Originaire de cette localité dans le Gard, il fut l'un des premiers compagnons de saint Dominique, séduit par la sainteté et le projet de saint Dominique de convertir les cathares par la prière et l'exemple d'une vie de pauvreté. En 1216, le Père des prêcheurs le désigna comme premier prieur du couvent de Toulouse, puis il l'envoya fonder à Paris un couvent au cœur de l'Université qui était alors la première de l'Europe chrétienne. Il fonda plusieurs autres couvents à Montpellier, à Avignon et ailleurs. Après la mort de saint Dominique, il veilla sur les sœurs de Prouille, ces anciennes cathares converties dont la prière soutenait la prédication des frères. Il mourut au cours d'une retraite qu'il prêchait à des cisterciennes dans le Vaucluse où il s'était retiré.
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Re: Le Saint du jour
07 septembre 2018
Saint Clodoald
Prince, moine et prêtre
(515-560)
Clodoald, plus connu sous le nom de Cloud, était le fils du roi Clodomir et petit-fils de Clovis et de sainte Clotilde. Après la mort de son père, ses oncles, Childebert et Clotaire, firent demander à leur mère Clotilde, de leur envoyer les enfants de Clodomir pour les proclamer successeurs de leur père. La sainte veuve revêtit Cloud, qui n'avait que deux ans, et ses deux frères de leurs plus beaux habits et les envoya avec confiance, ne se doutant pas que ses petits-enfants allaient être égorgés sans pitié par ses propres fils. Cloud fut sauvé du massacre et put échapper à toutes les recherches de ses oncles.
Le jeune prince grandit en paix dans un monastère, et, trouvant toute sa joie au service de Dieu, il préféra la tonsure à la couronne. Il choisit plus tard, pour y finir ses jours, le monastère d'Agaune, dont les neufs cents religieux partagés en neuf chœurs, se succédaient tour à tour devant l'autel et chantaient l'office sans interruption, le jour et la nuit.
Dieu ne voulut pas laisser longtemps ce trésor enfoui, car il accompagna les vertus du prince du don des miracles. Un jour qu'il se promenait aux environs de sa cellule, un mendiant à moitié nu se présente à lui, implorant sa charité. Le prince, devenu moine, n'avait rien ; les pauvres vêtements qu'il portait étaient les seuls objets qu'il eût à sa disposition ; il ne voulut pas cependant rebuter un membre du Sauveur Jésus, et, se dépouillant de son manteau, il en revêtit le mendiant. Le soir, celui-ci reçut l'hospitalité dans une chaumière voisine, et, pendant qu'il dormait, ô prodige ! Le vêtement qu'il avait reçu rayonnait d'un éclat plus merveilleux que les brillants habits des princes.
Cloud fut ordonné prêtre malgré les protestations de son humilité, et fut le premier des princes de France qui gravit les degrés de l'autel. C'est à Paris qu'avait eu lieu l'ordination ; il obtint du roi Childebert, son oncle, une propriété voisine de la capitale pour y finir ses jours dans la solitude. Dès qu'on sut le lieu de la retraite du serviteur de Dieu, on y accourut de toutes parts pour se mettre sous sa direction ; quelques cellules furent d'abord bâties, bientôt un monastère devint nécessaire ; Cloud y vécut sept ans au milieu de ses frères, leur donnant l'exemple de toutes les vertus. Les vertus de saint Cloud avaient attiré vers lui de nombreux disciples ; ses miracles firent accourir des foules immenses à son tombeau, autour duquel se forma la ville de Saint-Cloud.
La piété naïve de nos pères a porté les cloutiers à le choisir pour patron.
Saint Clodoald
Prince, moine et prêtre
(515-560)
Clodoald, plus connu sous le nom de Cloud, était le fils du roi Clodomir et petit-fils de Clovis et de sainte Clotilde. Après la mort de son père, ses oncles, Childebert et Clotaire, firent demander à leur mère Clotilde, de leur envoyer les enfants de Clodomir pour les proclamer successeurs de leur père. La sainte veuve revêtit Cloud, qui n'avait que deux ans, et ses deux frères de leurs plus beaux habits et les envoya avec confiance, ne se doutant pas que ses petits-enfants allaient être égorgés sans pitié par ses propres fils. Cloud fut sauvé du massacre et put échapper à toutes les recherches de ses oncles.
Le jeune prince grandit en paix dans un monastère, et, trouvant toute sa joie au service de Dieu, il préféra la tonsure à la couronne. Il choisit plus tard, pour y finir ses jours, le monastère d'Agaune, dont les neufs cents religieux partagés en neuf chœurs, se succédaient tour à tour devant l'autel et chantaient l'office sans interruption, le jour et la nuit.
Dieu ne voulut pas laisser longtemps ce trésor enfoui, car il accompagna les vertus du prince du don des miracles. Un jour qu'il se promenait aux environs de sa cellule, un mendiant à moitié nu se présente à lui, implorant sa charité. Le prince, devenu moine, n'avait rien ; les pauvres vêtements qu'il portait étaient les seuls objets qu'il eût à sa disposition ; il ne voulut pas cependant rebuter un membre du Sauveur Jésus, et, se dépouillant de son manteau, il en revêtit le mendiant. Le soir, celui-ci reçut l'hospitalité dans une chaumière voisine, et, pendant qu'il dormait, ô prodige ! Le vêtement qu'il avait reçu rayonnait d'un éclat plus merveilleux que les brillants habits des princes.
Cloud fut ordonné prêtre malgré les protestations de son humilité, et fut le premier des princes de France qui gravit les degrés de l'autel. C'est à Paris qu'avait eu lieu l'ordination ; il obtint du roi Childebert, son oncle, une propriété voisine de la capitale pour y finir ses jours dans la solitude. Dès qu'on sut le lieu de la retraite du serviteur de Dieu, on y accourut de toutes parts pour se mettre sous sa direction ; quelques cellules furent d'abord bâties, bientôt un monastère devint nécessaire ; Cloud y vécut sept ans au milieu de ses frères, leur donnant l'exemple de toutes les vertus. Les vertus de saint Cloud avaient attiré vers lui de nombreux disciples ; ses miracles firent accourir des foules immenses à son tombeau, autour duquel se forma la ville de Saint-Cloud.
La piété naïve de nos pères a porté les cloutiers à le choisir pour patron.
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Re: Le Saint du jour
8 Septembre 2018
Saint Adrien
Martyr à Nicomédie, en Bithynie ( 306)
et ses compagnons martyrs.
Officier dans les armées impériales, il fut arrêté durant la persécution de Maximien. Avec ses compagnons emprisonnés, il comparut devant le juge. Battu à coups de bâtons, il ne fut bientôt que plaies sur tout le corps. Ses compagnons squelettiques à cause d'une très longue incarcération, furent un temps épargnés. Puis ils furent tous condamnés à avoir les jambes et les bras coupés pour n'être qu'un corps sans membres. Ils périrent les uns après les autres dans les douleurs de ce supplice.
Saint Adrien
Martyr à Nicomédie, en Bithynie ( 306)
et ses compagnons martyrs.
Officier dans les armées impériales, il fut arrêté durant la persécution de Maximien. Avec ses compagnons emprisonnés, il comparut devant le juge. Battu à coups de bâtons, il ne fut bientôt que plaies sur tout le corps. Ses compagnons squelettiques à cause d'une très longue incarcération, furent un temps épargnés. Puis ils furent tous condamnés à avoir les jambes et les bras coupés pour n'être qu'un corps sans membres. Ils périrent les uns après les autres dans les douleurs de ce supplice.
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Re: Le Saint du jour
9 septembre 2018
Saint Pierre Claver
Apôtre des esclaves d'Amérique
(1581-1654)
Pierre (Pedro) Claver Corberó naît à Verdú (Catalogne) le 25 juin 1581; sa naissance fut le fruit des prières de ses parents. À vingt ans, il entra au noviciat des jésuites. Il se lia avec le saint vieillard Alphonse Rodriguez, jésuite comme lui, et qui fut canonisé le même jour que lui, le 8 janvier 1888. Alphonse avait compris, d'après une vision, que Pierre Claver devait être un apôtre de l'Amérique ; il lui en souffla au cœur le désir, et le jeune religieux obtint, en effet, de ses supérieurs, de s'embarquer pour les missions du nouveau monde.
À son arrivée en Amérique, en 1610, il baisa la terre qu'il allait arroser de ses sueurs. Il se dévoua corps et âme au salut des esclaves, pénétra dans les magasins où on les entassait, les accueillit avec tendresse, pansa leurs plaies, leur rendit les plus dégoûtants services et s'imposa tous les sacrifices pour alléger les chaînes de leur captivité. Il en convertit, par ces moyens héroïques, une multitude incalculable. Quand fut venu le moment de ses vœux, Pierre Claver obtint d'y ajouter celui de servir les esclaves jusqu'à sa mort ; il signa ainsi sa formule de profession : « Pierre, esclave des nègres pour toujours ». Il fut ordonné prêtre en 1616.
Les milliers d'esclaves de Carthagène étaient tous ses enfants ; il passait ses jours à les édifier, à les confesser, à les soigner. Il ne vivait que pour eux. Aux hommes qui lui demandaient à se confesser, il disait : « Vous trouverez des confesseurs dans la ville ; moi, je suis le confesseur des esclaves. » Il disait aux dames : « Mon confessionnal est trop étroit pour vos grandes robes ; c'est le confessionnal des pauvres négresses. »
Le soir, épuisé de fatigues, asphyxié par les odeurs fétides, il ne pouvait plus se soutenir ; cependant un morceau de pain et quelques pommes de terre grillées faisaient son souper; la visite au Saint-Sacrement, la prière, les disciplines sanglantes, occupaient une grande partie de ses nuits. Que de pécheurs il a convertis en leur disant, par exemple : « Dieu compte tes péchés ; le premier que tu commettras sera peut-être le dernier ! »
Pierre Claver multipliait les miracles avec ses actes sublimes de charité. En quarante-quatre ans d'apostolat, il avait baptisé plus de trois cent mille esclaves.
À l’âge de 73 ans, le 8 septembre 1654, c'est pour lui l'heure de la Rencontre avec Celui auquel il a donné toute sa vie !
Pierre Claver a été béatifié le 16 juillet 1850 par le Bx Pie IX (Giovanni Maria Mastai Ferretti, 1846-1878) et canonisé, le 15 janvier 1888, par Léon XIII (Gioacchino Pecci, 1878-1903) qui, en 1896, l'a déclaré patron des missions.
Saint Pierre Claver
Apôtre des esclaves d'Amérique
(1581-1654)
Pierre (Pedro) Claver Corberó naît à Verdú (Catalogne) le 25 juin 1581; sa naissance fut le fruit des prières de ses parents. À vingt ans, il entra au noviciat des jésuites. Il se lia avec le saint vieillard Alphonse Rodriguez, jésuite comme lui, et qui fut canonisé le même jour que lui, le 8 janvier 1888. Alphonse avait compris, d'après une vision, que Pierre Claver devait être un apôtre de l'Amérique ; il lui en souffla au cœur le désir, et le jeune religieux obtint, en effet, de ses supérieurs, de s'embarquer pour les missions du nouveau monde.
À son arrivée en Amérique, en 1610, il baisa la terre qu'il allait arroser de ses sueurs. Il se dévoua corps et âme au salut des esclaves, pénétra dans les magasins où on les entassait, les accueillit avec tendresse, pansa leurs plaies, leur rendit les plus dégoûtants services et s'imposa tous les sacrifices pour alléger les chaînes de leur captivité. Il en convertit, par ces moyens héroïques, une multitude incalculable. Quand fut venu le moment de ses vœux, Pierre Claver obtint d'y ajouter celui de servir les esclaves jusqu'à sa mort ; il signa ainsi sa formule de profession : « Pierre, esclave des nègres pour toujours ». Il fut ordonné prêtre en 1616.
Les milliers d'esclaves de Carthagène étaient tous ses enfants ; il passait ses jours à les édifier, à les confesser, à les soigner. Il ne vivait que pour eux. Aux hommes qui lui demandaient à se confesser, il disait : « Vous trouverez des confesseurs dans la ville ; moi, je suis le confesseur des esclaves. » Il disait aux dames : « Mon confessionnal est trop étroit pour vos grandes robes ; c'est le confessionnal des pauvres négresses. »
Le soir, épuisé de fatigues, asphyxié par les odeurs fétides, il ne pouvait plus se soutenir ; cependant un morceau de pain et quelques pommes de terre grillées faisaient son souper; la visite au Saint-Sacrement, la prière, les disciplines sanglantes, occupaient une grande partie de ses nuits. Que de pécheurs il a convertis en leur disant, par exemple : « Dieu compte tes péchés ; le premier que tu commettras sera peut-être le dernier ! »
Pierre Claver multipliait les miracles avec ses actes sublimes de charité. En quarante-quatre ans d'apostolat, il avait baptisé plus de trois cent mille esclaves.
À l’âge de 73 ans, le 8 septembre 1654, c'est pour lui l'heure de la Rencontre avec Celui auquel il a donné toute sa vie !
Pierre Claver a été béatifié le 16 juillet 1850 par le Bx Pie IX (Giovanni Maria Mastai Ferretti, 1846-1878) et canonisé, le 15 janvier 1888, par Léon XIII (Gioacchino Pecci, 1878-1903) qui, en 1896, l'a déclaré patron des missions.
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Re: Le Saint du jour
10 septembre 2018
Bienheureuse Inès
Martyre à Nagasaki ( 1622)
Inès Takeya et le groupe appelé "Grand Martyre du Japon".
Elle fait partie d'un groupe de trente martyrs japonais qui furent décapités à Nagasaki. C'était une veuve de quarante-cinq ans et elle était coupable d'avoir donné asile, en tout bien tout honneur, à des missionnaires chrétiens.
Ils furent tous arrêtés lors de la grande persécution des shoguns, prêtres, religieux, laïcs, femmes et enfants. Certains connurent quatre années d'emprisonnement, avec d’autres chrétiens, soumis aux tortures raffinées. La prison se composait de cages exposées au vent et au soleil, à la chaleur de l’été et aux rigueurs de l’hiver. Les prisonniers, entassés les uns sur les autres, étaient livrés aux horreurs de la faim, de la nudité et de l’infection. Dès ce moment, nombreux connurent ainsi la mort les uns après les autres, mais de nouveaux captifs arrivaient toujours. Ils furent ensuite amenés à Nagasaki, sur la colline des martyrs où d’autres chrétiens avaient déjà été crucifiés. Vingt-cinq pieux étaient disposés pour ceux qui allaient y être attachés en vue d’y être brûlés. Puis on amena des chrétiens japonais condamnés à être décapités dont des enfants de quatre, sept et douze ans. On plaça leurs têtes face à ceux qui allaient mourir par le feu. Les matières inflammables étaient disposés à deux mètres des poteaux pour que le supplice soit plus lent, les martyrs étant consumés par la chaleur.
Bienheureuse Inès
Martyre à Nagasaki ( 1622)
Inès Takeya et le groupe appelé "Grand Martyre du Japon".
Elle fait partie d'un groupe de trente martyrs japonais qui furent décapités à Nagasaki. C'était une veuve de quarante-cinq ans et elle était coupable d'avoir donné asile, en tout bien tout honneur, à des missionnaires chrétiens.
Ils furent tous arrêtés lors de la grande persécution des shoguns, prêtres, religieux, laïcs, femmes et enfants. Certains connurent quatre années d'emprisonnement, avec d’autres chrétiens, soumis aux tortures raffinées. La prison se composait de cages exposées au vent et au soleil, à la chaleur de l’été et aux rigueurs de l’hiver. Les prisonniers, entassés les uns sur les autres, étaient livrés aux horreurs de la faim, de la nudité et de l’infection. Dès ce moment, nombreux connurent ainsi la mort les uns après les autres, mais de nouveaux captifs arrivaient toujours. Ils furent ensuite amenés à Nagasaki, sur la colline des martyrs où d’autres chrétiens avaient déjà été crucifiés. Vingt-cinq pieux étaient disposés pour ceux qui allaient y être attachés en vue d’y être brûlés. Puis on amena des chrétiens japonais condamnés à être décapités dont des enfants de quatre, sept et douze ans. On plaça leurs têtes face à ceux qui allaient mourir par le feu. Les matières inflammables étaient disposés à deux mètres des poteaux pour que le supplice soit plus lent, les martyrs étant consumés par la chaleur.
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Re: Le Saint du jour
11 septembre 2018
Saint Jean-Gabriel Perboyre
Prêtre de la Congrégation de la Mission
Martyr en Chine
(1802-1840)
Jean-Gabriel Perboyre naît à Mongesty, près de Cahors, dans la France méridionale, le 6 janvier 1802. Il est l'aîné d'une famille de paysans assez aisés dont six des huit enfants entreront en religion.
On le destinait à reprendre la ferme, mais il accompagne son frère Louis, âgé de neuf ans, qui doit continuer ses études à Montauban, afin de l'aider à s'acclimater à la vie du pensionnat. L'école avait été fondée et est dirigée par son oncle Jacques, lazariste, qui avait traversé la tourmente révolutionnaire comme prêtre réfractaire. Devant ses aptitudes, on lui demande de rester aussi au pensionnat.
À la fin de ses études, il suit une mission prêchée par un lazariste et il entre dans la Compagnie de la Mission en 1818. Justement son oncle vient de créer un séminaire, car il n'y en avait plus depuis la Révolution ; Jean-Gabriel est son premier élève.
Il prononce ses vœux en 1820 et en 1823, avant même d'être ordonné, il est nommé professeur à Montdidier, près d'Amiens, où il réussit très bien auprès des jeunes, créant un comité de classe, organisant la visite des pauvres.
Il est ordonné prêtre en 1826 à la Rue du Bac. On l'envoie alors à Saint-Flour dans le Cantal comme professeur de théologie, où il réussit si bien que son évêque le demande comme directeur du Séminaire. Notons qu'il avait suivi les idées de La Mennais sur l'éducation, mais quand celui-ci est condamné (1832), il s'incline. Il est nommé en 1832 assistant du Directeur du Séminaire interne de Paris, c'est le noviciat des Lazaristes. C'est l'époque où l'on ramène les reliques du bienheureux François-Régis, martyrisé en Chine. Cela fait naître en lui le désir de le suivre sur cette voie, d'autant plus que son frère Louis est mort avant d'arriver en Chine.
En 1835, on accepte enfin de le laisser partir pour la Chine. (Le médecin qui s'y était opposé revient sur son verdict…après une nuit blanche!). Son long et pénible voyage dure de mars 1835 à la mi-août 1836, où il arrive à son Poste dans la Province du Ho Nan. Il accomplit plusieurs missions sur ce territoire très vaste. L'année suivante il est Curé dans la Province du Hou Péi.
En 1839, il est livré par un catéchumène. Il subit plusieurs séances de torture qui font de lui un être pantelant, mais il refuse de piétiner la croix. Ses bourreaux sont impressionnés par sa politesse et son calme. Condamné, il doit attendre encore longtemps la confirmation du verdict par l'Empereur. Il meurt par strangulation sur un gibet en forme de croix, le vendredi après-midi 11 septembre 1840. Les chrétiens réussissent par un subterfuge à prendre son corps et l'enterrent à côté du bienheureux François-Régis qui avait été martyrisé 20 ans auparavant.
Jean-Gabriel Perboyre a été béatifie le 10 novembre 1889 par le pape Léon XIII (Vincenzo Gioacchino Pecci, 1878-1903) et canonisé, à Rome, par saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005), le 2 juin 1996.
Saint Jean-Gabriel Perboyre
Prêtre de la Congrégation de la Mission
Martyr en Chine
(1802-1840)
Jean-Gabriel Perboyre naît à Mongesty, près de Cahors, dans la France méridionale, le 6 janvier 1802. Il est l'aîné d'une famille de paysans assez aisés dont six des huit enfants entreront en religion.
On le destinait à reprendre la ferme, mais il accompagne son frère Louis, âgé de neuf ans, qui doit continuer ses études à Montauban, afin de l'aider à s'acclimater à la vie du pensionnat. L'école avait été fondée et est dirigée par son oncle Jacques, lazariste, qui avait traversé la tourmente révolutionnaire comme prêtre réfractaire. Devant ses aptitudes, on lui demande de rester aussi au pensionnat.
À la fin de ses études, il suit une mission prêchée par un lazariste et il entre dans la Compagnie de la Mission en 1818. Justement son oncle vient de créer un séminaire, car il n'y en avait plus depuis la Révolution ; Jean-Gabriel est son premier élève.
Il prononce ses vœux en 1820 et en 1823, avant même d'être ordonné, il est nommé professeur à Montdidier, près d'Amiens, où il réussit très bien auprès des jeunes, créant un comité de classe, organisant la visite des pauvres.
Il est ordonné prêtre en 1826 à la Rue du Bac. On l'envoie alors à Saint-Flour dans le Cantal comme professeur de théologie, où il réussit si bien que son évêque le demande comme directeur du Séminaire. Notons qu'il avait suivi les idées de La Mennais sur l'éducation, mais quand celui-ci est condamné (1832), il s'incline. Il est nommé en 1832 assistant du Directeur du Séminaire interne de Paris, c'est le noviciat des Lazaristes. C'est l'époque où l'on ramène les reliques du bienheureux François-Régis, martyrisé en Chine. Cela fait naître en lui le désir de le suivre sur cette voie, d'autant plus que son frère Louis est mort avant d'arriver en Chine.
En 1835, on accepte enfin de le laisser partir pour la Chine. (Le médecin qui s'y était opposé revient sur son verdict…après une nuit blanche!). Son long et pénible voyage dure de mars 1835 à la mi-août 1836, où il arrive à son Poste dans la Province du Ho Nan. Il accomplit plusieurs missions sur ce territoire très vaste. L'année suivante il est Curé dans la Province du Hou Péi.
En 1839, il est livré par un catéchumène. Il subit plusieurs séances de torture qui font de lui un être pantelant, mais il refuse de piétiner la croix. Ses bourreaux sont impressionnés par sa politesse et son calme. Condamné, il doit attendre encore longtemps la confirmation du verdict par l'Empereur. Il meurt par strangulation sur un gibet en forme de croix, le vendredi après-midi 11 septembre 1840. Les chrétiens réussissent par un subterfuge à prendre son corps et l'enterrent à côté du bienheureux François-Régis qui avait été martyrisé 20 ans auparavant.
Jean-Gabriel Perboyre a été béatifie le 10 novembre 1889 par le pape Léon XIII (Vincenzo Gioacchino Pecci, 1878-1903) et canonisé, à Rome, par saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005), le 2 juin 1996.
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Re: Le Saint du jour
12 septembre 2018
Saint Ailbe
Evêque irlandais (6ème s.)
Saint Ailbe serait né d’une servante dans la maison de Cronan, seigneur de Eliach dans le comté de Tippenary. L’enfant aurait été abandonné dans les bois et une louve l’aurait allaité et élevé parmi ses petits.
Saint Ailbe était disciple de saint Patrick, et fixa son siège épiscopal à Emly. Il était connu comme un puissant enseignant et un modèle de sainteté, qui gagna nombre d'âmes à la foi.
Le roi Aengus de Munster lui donna l'île d'Aran sur laquelle il fonda un grand monastère et établit saint Enda comme abbé. Ailbe rédigea une règle monastique composée de 56 versets en irlandais dont on possède encore le texte. Devenu âgé, il voulut quitter son siège et se retirer dans la solitude de Tyle ou Thule (Islande) pour fuir les honneurs mondains et méditer parmi les saints ermites déjà établis sur cette terre. Mais le roi Aengus refusa et plaça des gardes dans les ports de mer afin qu'il ne puisse pas échapper à ses responsabilités.
Saint Ailbe appelé le « second saint Patrick » meurt en 528.
Saint Ailbe
Evêque irlandais (6ème s.)
Saint Ailbe serait né d’une servante dans la maison de Cronan, seigneur de Eliach dans le comté de Tippenary. L’enfant aurait été abandonné dans les bois et une louve l’aurait allaité et élevé parmi ses petits.
Saint Ailbe était disciple de saint Patrick, et fixa son siège épiscopal à Emly. Il était connu comme un puissant enseignant et un modèle de sainteté, qui gagna nombre d'âmes à la foi.
Le roi Aengus de Munster lui donna l'île d'Aran sur laquelle il fonda un grand monastère et établit saint Enda comme abbé. Ailbe rédigea une règle monastique composée de 56 versets en irlandais dont on possède encore le texte. Devenu âgé, il voulut quitter son siège et se retirer dans la solitude de Tyle ou Thule (Islande) pour fuir les honneurs mondains et méditer parmi les saints ermites déjà établis sur cette terre. Mais le roi Aengus refusa et plaça des gardes dans les ports de mer afin qu'il ne puisse pas échapper à ses responsabilités.
Saint Ailbe appelé le « second saint Patrick » meurt en 528.
Merl1- Vénérable
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Re: Le Saint du jour
13 Septembre 2018
Saint Jean Chrysostome
Évêque et Docteur de L'église
(v. 344-407)
Jean, surnommé Chrysostome, c'est-à-dire Bouche d'Or, à cause de la force et de la beauté de son éloquence, naquit à Antioche, vers l'an 344. Veuve à vingt ans, sa mère n'épargna rien pour lui donner une brillante éducation. Doué d'un génie supérieur, objet de l'admiration universelle, incliné au plaisir, Jean fut ramené à la réalité des choses et conquis à la perfection de l'Évangile par l'amitié fidèle d'un jeune homme de son âge, qui fut saint Basile. Noble exemple de l'apostolat qu'un véritable ami peut exercer dans son entourage ! L'amitié des deux jeunes gens ne fit que s'accroître par l'union désormais parfaite des pensées et des aspirations.
Devenu clerc de l'église d'Antioche, Chrysostome renonce complètement aux vanités du siècle ; il ne paraît qu'avec une tunique pauvre ; la prière, la méditation, l'étude de l'Écriture Sainte, partagent son temps. Il jeûne tous les jours et prend sur le plancher de sa chambre le peu de sommeil qu'il accorde à son corps, après de longues veilles. S'élevant par degré dans les fonctions ecclésiastiques, il devient l'œil, le bras, la bouche de son évêque. Son éloquence est si grande que toute la ville accourt à ses premières prédications où il y a souvent jusqu'à cent mille auditeurs à l'entendre.
À trente ans, Chrysostome fuit, dans la vie monastique, l'épiscopat auquel, plus tard, il ne pourra échapper. C'est en 398, qu'il est emmené de force à Constantinople et sacré patriarche de la ville impériale. Son zèle, l'indépendance de son langage ne furent égalés que par sa charité ; son éloquence séduisante, qui brillait alors de tout son éclat, attirait les foules autour de sa chaire ; il ranimait la foi au cœur des fidèles et convertissait une multitude de personnes. L'éloquence de l'orateur dévoilait le cœur d'un père, d'un apôtre et d'un saint.
Dieu permit que la croix vienne achever en Chrysostome l'œuvre de la perfection. Le courage invincible du Pontife, sa liberté à flétrir les désordres de la cour, lui valurent l'exil. En quittant Constantinople, il fit porter à l'impératrice cette fière réponse : « Chrysostome ne craint qu'une chose : ce n'est ni l'exil, ni la prison, ni la pauvreté, ni la mort, c'est le péché. » Il mourut en exil, victime des mauvais traitements de ses ennemis. Bien qu'il ne porte pas le titre de martyr, il en a tout le mérite et toute la gloire.
Saint Jean Chrysostome
Évêque et Docteur de L'église
(v. 344-407)
Jean, surnommé Chrysostome, c'est-à-dire Bouche d'Or, à cause de la force et de la beauté de son éloquence, naquit à Antioche, vers l'an 344. Veuve à vingt ans, sa mère n'épargna rien pour lui donner une brillante éducation. Doué d'un génie supérieur, objet de l'admiration universelle, incliné au plaisir, Jean fut ramené à la réalité des choses et conquis à la perfection de l'Évangile par l'amitié fidèle d'un jeune homme de son âge, qui fut saint Basile. Noble exemple de l'apostolat qu'un véritable ami peut exercer dans son entourage ! L'amitié des deux jeunes gens ne fit que s'accroître par l'union désormais parfaite des pensées et des aspirations.
Devenu clerc de l'église d'Antioche, Chrysostome renonce complètement aux vanités du siècle ; il ne paraît qu'avec une tunique pauvre ; la prière, la méditation, l'étude de l'Écriture Sainte, partagent son temps. Il jeûne tous les jours et prend sur le plancher de sa chambre le peu de sommeil qu'il accorde à son corps, après de longues veilles. S'élevant par degré dans les fonctions ecclésiastiques, il devient l'œil, le bras, la bouche de son évêque. Son éloquence est si grande que toute la ville accourt à ses premières prédications où il y a souvent jusqu'à cent mille auditeurs à l'entendre.
À trente ans, Chrysostome fuit, dans la vie monastique, l'épiscopat auquel, plus tard, il ne pourra échapper. C'est en 398, qu'il est emmené de force à Constantinople et sacré patriarche de la ville impériale. Son zèle, l'indépendance de son langage ne furent égalés que par sa charité ; son éloquence séduisante, qui brillait alors de tout son éclat, attirait les foules autour de sa chaire ; il ranimait la foi au cœur des fidèles et convertissait une multitude de personnes. L'éloquence de l'orateur dévoilait le cœur d'un père, d'un apôtre et d'un saint.
Dieu permit que la croix vienne achever en Chrysostome l'œuvre de la perfection. Le courage invincible du Pontife, sa liberté à flétrir les désordres de la cour, lui valurent l'exil. En quittant Constantinople, il fit porter à l'impératrice cette fière réponse : « Chrysostome ne craint qu'une chose : ce n'est ni l'exil, ni la prison, ni la pauvreté, ni la mort, c'est le péché. » Il mourut en exil, victime des mauvais traitements de ses ennemis. Bien qu'il ne porte pas le titre de martyr, il en a tout le mérite et toute la gloire.
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Re: Le Saint du jour
14 septembre 2018
Vénérable Jean de Saint-Samson
mystique et réformateur ( 1636)
Jean a dicté environ 4.000 pages d’écrits mystiques; ces ouvrages sont l’expression écrite de la conversation orale et amoureuse de Jean avec le Seigneur... La doctrine mystique de Jean de Saint-Samson est imprégnée de la tradition mystique, notamment de la spiritualité flamande de Ruysbroeck et de Herp. Jean insiste sur la science d’aimer Dieu qui entraîne la déification de l’Homme. Pour ce grand pédagogue spirituel du Carmel, la prière aspirative se revêt d’une grande originalité : elle est pure passivité amoureuse, l’âme étant toute perdue en Dieu...
http://www.carm-fr.org/index.php?option=com_content&view=article&id=80:frere-jean-de-saint-samson&catid=26&Itemid=93
Vénérable Jean de Saint-Samson
mystique et réformateur ( 1636)
Jean a dicté environ 4.000 pages d’écrits mystiques; ces ouvrages sont l’expression écrite de la conversation orale et amoureuse de Jean avec le Seigneur... La doctrine mystique de Jean de Saint-Samson est imprégnée de la tradition mystique, notamment de la spiritualité flamande de Ruysbroeck et de Herp. Jean insiste sur la science d’aimer Dieu qui entraîne la déification de l’Homme. Pour ce grand pédagogue spirituel du Carmel, la prière aspirative se revêt d’une grande originalité : elle est pure passivité amoureuse, l’âme étant toute perdue en Dieu...
http://www.carm-fr.org/index.php?option=com_content&view=article&id=80:frere-jean-de-saint-samson&catid=26&Itemid=93
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Re: Le Saint du jour
15 septembre 2018
Sainte Catherine de Gênes
Mystique italienne ( 1510)
Fille d'une noble famille de Gênes, Catherine Fieschi aspire dès son enfance à se consacrer à Dieu. Mais sa noble famille ne l'entend pas de cette oreille, car, à cette époque, le mariage d'une fille est chose importante pour les stratégies familiales. A 16 ans, la jeune fille qui voulait entrer au couvent doit épouser un homme violent et mécréant, mais dont l'alliance est souhaitable pour la famille Fieschi. Désemparée, elle se livre aux frivolités de la vie mondaine. Mais elle n'y gagne que tristesse et amertume. Subitement à 26 ans, elle change de vie. Une vision du Christ crucifié lui fait mesurer l'inanité de sa conduite. Dès lors le feu de l'amour de Dieu la brûle continuellement. Elle vit tout d'abord une vie de pénitence et de dures austérités afin d'expier ses fautes passées, puis dépassant le souvenir de ses fautes, elle vit dans l'union à Dieu, au milieu d'extases et de phénomènes mystiques. D'un même mouvement, elle convertit son mari, qui mourra tertiaire franciscain, lui le mécréant et le violent. Elle visite les malades, soigne les lépreux et les pestiférés. On lui attribue des écrits qui témoignent de ses expériences mystiques. Mais il faut rendre à la vérité qu'elle n'en est pas l'auteur.
Sainte Catherine de Gênes
Mystique italienne ( 1510)
Fille d'une noble famille de Gênes, Catherine Fieschi aspire dès son enfance à se consacrer à Dieu. Mais sa noble famille ne l'entend pas de cette oreille, car, à cette époque, le mariage d'une fille est chose importante pour les stratégies familiales. A 16 ans, la jeune fille qui voulait entrer au couvent doit épouser un homme violent et mécréant, mais dont l'alliance est souhaitable pour la famille Fieschi. Désemparée, elle se livre aux frivolités de la vie mondaine. Mais elle n'y gagne que tristesse et amertume. Subitement à 26 ans, elle change de vie. Une vision du Christ crucifié lui fait mesurer l'inanité de sa conduite. Dès lors le feu de l'amour de Dieu la brûle continuellement. Elle vit tout d'abord une vie de pénitence et de dures austérités afin d'expier ses fautes passées, puis dépassant le souvenir de ses fautes, elle vit dans l'union à Dieu, au milieu d'extases et de phénomènes mystiques. D'un même mouvement, elle convertit son mari, qui mourra tertiaire franciscain, lui le mécréant et le violent. Elle visite les malades, soigne les lépreux et les pestiférés. On lui attribue des écrits qui témoignent de ses expériences mystiques. Mais il faut rendre à la vérité qu'elle n'en est pas l'auteur.
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Re: Le Saint du jour
16 septembre 2018
Saint Nicétas le Goth
Martyr († v. 370)
Sur les bords du Danube, vers 370, saint Nicétas le Goth, martyr, qui, en raison de sa foi catholique, fut brûlé vif sur l’ordre du roi arien Athanaric.
Martyrologe Romain
Saint Nicétas le Goth
Martyr († v. 370)
Sur les bords du Danube, vers 370, saint Nicétas le Goth, martyr, qui, en raison de sa foi catholique, fut brûlé vif sur l’ordre du roi arien Athanaric.
Martyrologe Romain
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