Le Saint du jour
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Re: Le Saint du jour
17 novembre 2018
Saint Grégoire le Thaumaturge
Évêque
(† 270)
Grégoire opéra tant de prodiges, que, de son vivant, il fut appelé le Thaumaturge, c'est-à-dire faiseur de miracles.
Né de parents nobles et riches, mais païens, dès son enfance il eut le sentiment de la vérité du christianisme. L'enseignement du grand Origène le confirma dans cette pensée ; il reçut le baptême : « Servez-vous, lui écrivit son Maître, des talents que Dieu vous a donnés pour la défense de la religion du Christ, et pour cela, ayez surtout soin de joindre la prière à l'étude. »
Grégoire eût pu occuper les plus hautes places ; il préféra vendre tous ses biens, en donner le prix aux pauvres et se retirer dans la solitude pour y converser seul à seul avec Dieu. Il dut bientôt accepter le fardeau de l'épiscopat ; sa science et ses miracles lui donnèrent une influence étonnante sur les peuples. Grégoire était un homme doué de l'esprit des apôtres et des prophètes.
Toute sa conduite, dit saint Basile, portait l'empreinte de la perfection évangélique. Jamais il ne priait que la tête découverte ; il parlait avec simplicité et modestie ; il avait en horreur le mensonge, l'habileté et tous les détours qui ne s'accordent point avec l'exacte vérité. Il ne pouvait supporter ce qui blesse la douceur et la charité. Il mourut ne laissant que dix-sept idolâtres là où il n'avait trouvé que dix-sept chrétiens.
Saint Grégoire le Thaumaturge
Évêque
(† 270)
Grégoire opéra tant de prodiges, que, de son vivant, il fut appelé le Thaumaturge, c'est-à-dire faiseur de miracles.
Né de parents nobles et riches, mais païens, dès son enfance il eut le sentiment de la vérité du christianisme. L'enseignement du grand Origène le confirma dans cette pensée ; il reçut le baptême : « Servez-vous, lui écrivit son Maître, des talents que Dieu vous a donnés pour la défense de la religion du Christ, et pour cela, ayez surtout soin de joindre la prière à l'étude. »
Grégoire eût pu occuper les plus hautes places ; il préféra vendre tous ses biens, en donner le prix aux pauvres et se retirer dans la solitude pour y converser seul à seul avec Dieu. Il dut bientôt accepter le fardeau de l'épiscopat ; sa science et ses miracles lui donnèrent une influence étonnante sur les peuples. Grégoire était un homme doué de l'esprit des apôtres et des prophètes.
Toute sa conduite, dit saint Basile, portait l'empreinte de la perfection évangélique. Jamais il ne priait que la tête découverte ; il parlait avec simplicité et modestie ; il avait en horreur le mensonge, l'habileté et tous les détours qui ne s'accordent point avec l'exacte vérité. Il ne pouvait supporter ce qui blesse la douceur et la charité. Il mourut ne laissant que dix-sept idolâtres là où il n'avait trouvé que dix-sept chrétiens.
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Re: Le Saint du jour
18 novembre 2018
Sainte Rose-Philippine Duchesne
Religieuse de la Société du Sacré-Cœur
(1769-1852)
Rose-Philippine Duchesne naît à Grenoble (France) le 29 août 1769. Baptisée en l'église Saint-Louis elle reçoit comme en présage, les noms de l'apôtre Philippe et de Rose de Lima, première sainte du Nouveau Continent. Son éducation commence au couvent de la Visitation de Sainte-Marie-d'en-Haut ; attirée par la vie contemplative des religieuses, elle entre comme novice au monastère à dix-huit ans.
À l'époque de la Révolution française la communauté est dispersée ; et Philippine retourne dans sa famille ; elle se dévoue alors à soulager les prisonniers, les malades et les pauvres. Après le Concordat de 1801, elle tente avec quelques compagnes de faire revivre le monastère de la Visitation, mais en vain.
En 1804 Philippine apprend la fondation d'une nouvelle Congrégation : la Société du Sacré-Cœur de Jésus et elle offre son monastère à la fondatrice, Madeleine-Sophie Barat ; elle est prête à entrer dans la Congrégation. Peu après Mère Barat arrive à Sainte-Marie et accueille Philippine et ses compagnes comme novices dans la Société.
Après sa profession religieuse, en même temps que son désir de vie contemplative, un appel pour les missions, entendu dès l'adolescence, devient plus pressant. Dans une lettre à Mère Barat elle confie l'expérience spirituelle qu'elle vient de vivre au cours de la nuit d'adoration du Jeudi saint devant l'Eucharistie : « Toute la nuit j'ai été dans le nouveau continent [...] je portais partout mon trésor (le St Sacrement)... J'avais bien à faire aussi avec tous mes sacrifices à offrir : une mère, des sœurs, des parents, une montagne ... Quand vous me direz 'Voici que je vous envoie, je répondrai vite : je pars' ». Elle attendra encore douze ans.
En 1818 son rêve se réalise : elle part pour répondre à la demande de l'évêque de la Louisiane qui cherchait une congrégation éducatrice pour l'aider à annoncer l'Évangile aux Indiens et aux jeunes français de son diocèse. À Saint-Charles, près de Saint-Louis (Missouri) elle fonde la première maison de la Société hors d'Europe. Ce n'est qu'une cabane en bois. Là elle rencontre toutes les austérités d'une vie de pionnier : l'extrême froid, la dureté du travail, le manque d'argent. Elle a aussi beaucoup de difficulté à apprendre l'anglais ; le courrier est lent, les lettres de sa chère France souvent n'arrivent pas ; mais elle s'efforce d'être fidèle en demeurant très unie à la Société en France.
Philippine et ses quatre compagnes religieuses vont de l'avant. En 1820 elle ouvre la première école gratuite à l'ouest du Mississipi. Dès 1828 six maisons sont ouvertes qui accueillent les jeunes élèves du Missouri et de la Louisiane. Elle les aime et leur rend bien des services, mais dans son cœur elle aspire toujours à travailler auprès des Indiens. À soixante-douze ans Philippine est déchargée de toute responsabilité ; une école pour les Potawatomis va s'ouvrir à Sugar Creek dans le Kansas.
Beaucoup de personnes pensent que sa santé est trop délabrée pour qu'elle y parte, mais le jésuite qui dirige cette mission insiste : « Elle doit venir ; elle n'est pas capable de beaucoup de travail mais elle assurera le succès de la mission par sa prière. Sa présence attirera toutes sortes de faveurs divines sur nos travaux ».
Elle reste seulement un an avec les Potawatomis ; cependant son courage n'a pas diminué et ses longues heures de prière contemplative amènent les Indiens à la nommer : « La femme qui prie toujours ». Mais sa santé ne résiste pas au régime du village. Dès juillet 1842 elle regagne Saint-Charles bien que son désir pour les missions soit toujours vivant dans son cœur : « J'éprouve le même désir ardent pour la mission des Rocky montagnes ou tout autre semblable, que j'éprouvais en France pour venir en Amérique... ».
Philippine Duchesne meurt à Saint-Charles le 18 novembre 1852 à l'âge de quatre-vingt-trois ans. Rose-Philippine Duchesne à été canonisée, le 3 juillet 1988, par Saint Jean-Paul II
Sainte Rose-Philippine Duchesne
Religieuse de la Société du Sacré-Cœur
(1769-1852)
Rose-Philippine Duchesne naît à Grenoble (France) le 29 août 1769. Baptisée en l'église Saint-Louis elle reçoit comme en présage, les noms de l'apôtre Philippe et de Rose de Lima, première sainte du Nouveau Continent. Son éducation commence au couvent de la Visitation de Sainte-Marie-d'en-Haut ; attirée par la vie contemplative des religieuses, elle entre comme novice au monastère à dix-huit ans.
À l'époque de la Révolution française la communauté est dispersée ; et Philippine retourne dans sa famille ; elle se dévoue alors à soulager les prisonniers, les malades et les pauvres. Après le Concordat de 1801, elle tente avec quelques compagnes de faire revivre le monastère de la Visitation, mais en vain.
En 1804 Philippine apprend la fondation d'une nouvelle Congrégation : la Société du Sacré-Cœur de Jésus et elle offre son monastère à la fondatrice, Madeleine-Sophie Barat ; elle est prête à entrer dans la Congrégation. Peu après Mère Barat arrive à Sainte-Marie et accueille Philippine et ses compagnes comme novices dans la Société.
Après sa profession religieuse, en même temps que son désir de vie contemplative, un appel pour les missions, entendu dès l'adolescence, devient plus pressant. Dans une lettre à Mère Barat elle confie l'expérience spirituelle qu'elle vient de vivre au cours de la nuit d'adoration du Jeudi saint devant l'Eucharistie : « Toute la nuit j'ai été dans le nouveau continent [...] je portais partout mon trésor (le St Sacrement)... J'avais bien à faire aussi avec tous mes sacrifices à offrir : une mère, des sœurs, des parents, une montagne ... Quand vous me direz 'Voici que je vous envoie, je répondrai vite : je pars' ». Elle attendra encore douze ans.
En 1818 son rêve se réalise : elle part pour répondre à la demande de l'évêque de la Louisiane qui cherchait une congrégation éducatrice pour l'aider à annoncer l'Évangile aux Indiens et aux jeunes français de son diocèse. À Saint-Charles, près de Saint-Louis (Missouri) elle fonde la première maison de la Société hors d'Europe. Ce n'est qu'une cabane en bois. Là elle rencontre toutes les austérités d'une vie de pionnier : l'extrême froid, la dureté du travail, le manque d'argent. Elle a aussi beaucoup de difficulté à apprendre l'anglais ; le courrier est lent, les lettres de sa chère France souvent n'arrivent pas ; mais elle s'efforce d'être fidèle en demeurant très unie à la Société en France.
Philippine et ses quatre compagnes religieuses vont de l'avant. En 1820 elle ouvre la première école gratuite à l'ouest du Mississipi. Dès 1828 six maisons sont ouvertes qui accueillent les jeunes élèves du Missouri et de la Louisiane. Elle les aime et leur rend bien des services, mais dans son cœur elle aspire toujours à travailler auprès des Indiens. À soixante-douze ans Philippine est déchargée de toute responsabilité ; une école pour les Potawatomis va s'ouvrir à Sugar Creek dans le Kansas.
Beaucoup de personnes pensent que sa santé est trop délabrée pour qu'elle y parte, mais le jésuite qui dirige cette mission insiste : « Elle doit venir ; elle n'est pas capable de beaucoup de travail mais elle assurera le succès de la mission par sa prière. Sa présence attirera toutes sortes de faveurs divines sur nos travaux ».
Elle reste seulement un an avec les Potawatomis ; cependant son courage n'a pas diminué et ses longues heures de prière contemplative amènent les Indiens à la nommer : « La femme qui prie toujours ». Mais sa santé ne résiste pas au régime du village. Dès juillet 1842 elle regagne Saint-Charles bien que son désir pour les missions soit toujours vivant dans son cœur : « J'éprouve le même désir ardent pour la mission des Rocky montagnes ou tout autre semblable, que j'éprouvais en France pour venir en Amérique... ».
Philippine Duchesne meurt à Saint-Charles le 18 novembre 1852 à l'âge de quatre-vingt-trois ans. Rose-Philippine Duchesne à été canonisée, le 3 juillet 1988, par Saint Jean-Paul II
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Re: Le Saint du jour
19 novembre 2018
Saint Tanguy
Abbé en Bretagne (date ?)
et sa soeur sainte Haude.
A quelle époque a-t-il vécu, nul ne peut le dire. Ce qu'il a fait, seule la légende peut en parler. Ce qui est sûr c'est qu'il fut très tôt l'objet d'un culte populaire à l'abbaye de Saint Matthieu, au Conquet, à la pointe océane du Finistère. Les statues qui l'honorent ne se comptent plus dans le Finistère et le Léon.
La légende dit qu'il était fils d'un seigneur de Tremazan qui a laissé sa soeur Haude au pays alors qu'il est envoyé à la cour pour son éducation. A son retour sa belle-mère dénonce celle-ci comme déshonorant la famille. Tanguy la tue, la victime prend sa tête et rentre à la maison pour demander les sacrements. Horrifié Tanguy se repent sévèrement et se forme à la vie monastique sous la direction de l'évêque saint Pol de Léon avant de fonder sa propre abbaye.
Saint Tanguy
Abbé en Bretagne (date ?)
et sa soeur sainte Haude.
A quelle époque a-t-il vécu, nul ne peut le dire. Ce qu'il a fait, seule la légende peut en parler. Ce qui est sûr c'est qu'il fut très tôt l'objet d'un culte populaire à l'abbaye de Saint Matthieu, au Conquet, à la pointe océane du Finistère. Les statues qui l'honorent ne se comptent plus dans le Finistère et le Léon.
La légende dit qu'il était fils d'un seigneur de Tremazan qui a laissé sa soeur Haude au pays alors qu'il est envoyé à la cour pour son éducation. A son retour sa belle-mère dénonce celle-ci comme déshonorant la famille. Tanguy la tue, la victime prend sa tête et rentre à la maison pour demander les sacrements. Horrifié Tanguy se repent sévèrement et se forme à la vie monastique sous la direction de l'évêque saint Pol de Léon avant de fonder sa propre abbaye.
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Re: Le Saint du jour
20 novembre 2018
Saint Edmond
Roi d'Est-Anglie et martyr
(841-870)
Edmond était le roi d'Est-Anglie, un petit royaume de l'est de l'Angleterre. Il fut capturé lors d'une bataille dans le Suffolk qu'il livra contre les Danois qui ne cessaient d'envahir son pays. Ceux-ci lui proposèrent la liberté et la vie contre un pacte dont les conditions étaient contraires au bien-être et à la religion chrétienne de son pays. Il refusa.
Les Danois l'attachèrent alors à un arbre et le criblèrent de flèches avant de lui trancher la tête et de la jeter dans un fossé. Elle fut retrouvée intacte, entre les pattes d'un loup qui l'avait défendue contre les rapaces. De nombreuses églises anglaises sont dédiées à ce jeune martyr.
Saint Edmond
Roi d'Est-Anglie et martyr
(841-870)
Edmond était le roi d'Est-Anglie, un petit royaume de l'est de l'Angleterre. Il fut capturé lors d'une bataille dans le Suffolk qu'il livra contre les Danois qui ne cessaient d'envahir son pays. Ceux-ci lui proposèrent la liberté et la vie contre un pacte dont les conditions étaient contraires au bien-être et à la religion chrétienne de son pays. Il refusa.
Les Danois l'attachèrent alors à un arbre et le criblèrent de flèches avant de lui trancher la tête et de la jeter dans un fossé. Elle fut retrouvée intacte, entre les pattes d'un loup qui l'avait défendue contre les rapaces. De nombreuses églises anglaises sont dédiées à ce jeune martyr.
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Re: Le Saint du jour
22 novembre 2018
Sainte Cécile
Vierge et martyre
(† 230)
Cécile, l'une des fleurs les plus suaves de la virginité chrétienne et du martyre, vécut sous l'empereur Alexandre Sévère. Elle était la fille d'un illustre patricien et seule chrétienne de sa famille. Bien qu'elle eût consacré sa virginité à Jésus-Christ, elle dut se résigner à sortir de la maison paternelle, où elle vivait dans la prière, la lecture des livres saints et le chant des cantiques, pour épouser le jeune Valérien, noble et bon, mais païen.
Le soir des noces, quand les époux se trouvèrent seuls, Cécile s'adressa doucement à Valérien : « Ami très cher, lui dit-elle, j'ai un secret à te confier : mais peux-tu me promettre de le garder ? » Ayant reçu le serment du jeune homme, elle reprit :
« Écoute. Un ange de Dieu veille sur moi, car j'appartiens à Dieu. S'il voit que tu m'aimes d'un mauvais amour, il me défendra, et tu mourras ; mais si tu respectes ma virginité, alors il t'aimera comme il m'aime, et sa grâce s'étendra aussi sur toi. » Troublé, Valérien répondit : « Cécile, pour que je puisse croire à ta parole, fais-moi voir cet ange.
- Si tu crois au vrai Dieu et si tu reçois le baptême des chrétiens, tu pourras voir l'ange qui veille sur moi. »
Valérien accepta la condition, se rendit près de l'évêque Urbain, à trois milles de Rome, fut instruit, reçut le baptême et revint près de Cécile. Près d'elle, il aperçut un ange au visage lumineux, aux ailes éclatantes, qui tenait dans ses mains deux couronnes de roses et de lis, et qui posa l'une de ces couronnes sur la tête de Cécile, l'autre sur la tête de Valérien, et leur dit : « Je vous apporte ces fleurs des jardins du Ciel. » Valérien avait un frère nommé Tiburce ; au récit de ces merveilles, il abjura les idoles et se fit chrétien.
Les deux frères furent bientôt dénoncés ; ils demeurèrent invincibles dans la confession et leur foi et eurent la tête tranchée. Quant à Cécile, elle comparut elle-même devant le tribunal du préfet de Rome : « Quel est ton nom et quelle est ta condition ? lui dit-il.
- Devant les hommes, je m'appelle Cécile ; mais ‘chrétienne’ est mon plus beau nom.
- Sacrifie aux dieux !
- Tes dieux ne sont que des pierres, de l'airain ou du plomb. »
Le préfet la fit reconduire chez elle et ordonna de la laisser mourir dans la salle de bains embrasée de vapeurs ; Dieu renouvela pour elle le miracle des Hébreux dans la fournaise. Le bourreau vint pour lui trancher la tête ; mais il le fit si maladroitement, qu'elle ne mourut que trois jours après. Sainte Cécile est la patronne des musiciens.
Sainte Cécile
Vierge et martyre
(† 230)
Cécile, l'une des fleurs les plus suaves de la virginité chrétienne et du martyre, vécut sous l'empereur Alexandre Sévère. Elle était la fille d'un illustre patricien et seule chrétienne de sa famille. Bien qu'elle eût consacré sa virginité à Jésus-Christ, elle dut se résigner à sortir de la maison paternelle, où elle vivait dans la prière, la lecture des livres saints et le chant des cantiques, pour épouser le jeune Valérien, noble et bon, mais païen.
Le soir des noces, quand les époux se trouvèrent seuls, Cécile s'adressa doucement à Valérien : « Ami très cher, lui dit-elle, j'ai un secret à te confier : mais peux-tu me promettre de le garder ? » Ayant reçu le serment du jeune homme, elle reprit :
« Écoute. Un ange de Dieu veille sur moi, car j'appartiens à Dieu. S'il voit que tu m'aimes d'un mauvais amour, il me défendra, et tu mourras ; mais si tu respectes ma virginité, alors il t'aimera comme il m'aime, et sa grâce s'étendra aussi sur toi. » Troublé, Valérien répondit : « Cécile, pour que je puisse croire à ta parole, fais-moi voir cet ange.
- Si tu crois au vrai Dieu et si tu reçois le baptême des chrétiens, tu pourras voir l'ange qui veille sur moi. »
Valérien accepta la condition, se rendit près de l'évêque Urbain, à trois milles de Rome, fut instruit, reçut le baptême et revint près de Cécile. Près d'elle, il aperçut un ange au visage lumineux, aux ailes éclatantes, qui tenait dans ses mains deux couronnes de roses et de lis, et qui posa l'une de ces couronnes sur la tête de Cécile, l'autre sur la tête de Valérien, et leur dit : « Je vous apporte ces fleurs des jardins du Ciel. » Valérien avait un frère nommé Tiburce ; au récit de ces merveilles, il abjura les idoles et se fit chrétien.
Les deux frères furent bientôt dénoncés ; ils demeurèrent invincibles dans la confession et leur foi et eurent la tête tranchée. Quant à Cécile, elle comparut elle-même devant le tribunal du préfet de Rome : « Quel est ton nom et quelle est ta condition ? lui dit-il.
- Devant les hommes, je m'appelle Cécile ; mais ‘chrétienne’ est mon plus beau nom.
- Sacrifie aux dieux !
- Tes dieux ne sont que des pierres, de l'airain ou du plomb. »
Le préfet la fit reconduire chez elle et ordonna de la laisser mourir dans la salle de bains embrasée de vapeurs ; Dieu renouvela pour elle le miracle des Hébreux dans la fournaise. Le bourreau vint pour lui trancher la tête ; mais il le fit si maladroitement, qu'elle ne mourut que trois jours après. Sainte Cécile est la patronne des musiciens.
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Re: Le Saint du jour
23 novembre 2018
Saint Clément I
Pape (4ème) de 88 à 97
et martyr († 100)
Clément était né à Rome. Riche, instruit, ardent à chercher la vérité, il trouva dans la religion chrétienne la satisfaction entière des exigences de sa raison et des aspirations de son âme. Non seulement il se fit chrétien, mais il seconda les apôtres dans la prédication de l'Évangile ; et saint Paul, dans son épître aux Philippiens, rappelant les travaux de Clément, assure que son nom est écrit au Livre de vie. Cet attachement de Clément aux apôtres, ce zèle qu'il montra pour la foi, l'ont fait appeler par les Pères homme apostolique.
Élevé à l'épiscopat par saint Pierre, il devait être son troisième successeur, vers l'an 91. Il vit la chute et la mort de Néron, ainsi que la prise et la ruine de Jérusalem. Sous l'empereur Vespasien, Clément fut conduit au tribunal du préfet, qui demeura émerveillé de la sagesse de ses réponses ; mais la volonté de l'empereur était nette : « Que Clément sacrifie aux dieux ou soit exilé en Chersonèse ! » Quelle ne fut pas la joie du saint exilé, de trouver dans ce lointain pays deux mille chrétiens ! La consolation de ces chrétiens fut indicible : « Dieu, leur dit l'humble pontife, m'a fait une grâce dont je n'étais pas digne, en m'envoyant au milieu de vous partager vos couronnes. »
Les généreux confesseurs de la foi, au milieu de leurs rudes travaux, étaient souvent privés d'eau et devaient aller la chercher à une très forte distance. Plein de confiance en Dieu, Clément dit aux chrétiens : « Prions le Seigneur, qui a fait jaillir l'eau d'un rocher du désert ; il nous viendra en aide. » Il se mit donc en prière, et bientôt, levant les yeux, il aperçut sur la colline un agneau blanc comme la neige, qui de son pied droit indiquait une source d'eau vive jaillissant soudain. À partir de ce jour, les martyrs eurent de l'eau en abondance. La nouvelle de ce miracle fit une grande impression dans tout le pays, les conversions se multiplièrent, des églises se bâtirent, et quelques années plus tard le paganisme était complètement détruit.
Saint Clément nous a laissé dans ses lettres le plus charmant tableau de ses missions apostoliques. Ce fut seulement sous Trajan, après plus de vingt ans d'exil, que le saint Pape, devenu très suspect à cause de son zèle et de ses succès, fut jeté à la mer, une ancre au cou. Les chrétiens priaient sur la plage. La mer se retira, chose inouïe, d'une lieue et demi, et le corps du martyr parut à découvert, dans une chapelle de marbre construite par les anges. Les marins ont pris saint Clément pour patron.
Saint Clément I
Pape (4ème) de 88 à 97
et martyr († 100)
Clément était né à Rome. Riche, instruit, ardent à chercher la vérité, il trouva dans la religion chrétienne la satisfaction entière des exigences de sa raison et des aspirations de son âme. Non seulement il se fit chrétien, mais il seconda les apôtres dans la prédication de l'Évangile ; et saint Paul, dans son épître aux Philippiens, rappelant les travaux de Clément, assure que son nom est écrit au Livre de vie. Cet attachement de Clément aux apôtres, ce zèle qu'il montra pour la foi, l'ont fait appeler par les Pères homme apostolique.
Élevé à l'épiscopat par saint Pierre, il devait être son troisième successeur, vers l'an 91. Il vit la chute et la mort de Néron, ainsi que la prise et la ruine de Jérusalem. Sous l'empereur Vespasien, Clément fut conduit au tribunal du préfet, qui demeura émerveillé de la sagesse de ses réponses ; mais la volonté de l'empereur était nette : « Que Clément sacrifie aux dieux ou soit exilé en Chersonèse ! » Quelle ne fut pas la joie du saint exilé, de trouver dans ce lointain pays deux mille chrétiens ! La consolation de ces chrétiens fut indicible : « Dieu, leur dit l'humble pontife, m'a fait une grâce dont je n'étais pas digne, en m'envoyant au milieu de vous partager vos couronnes. »
Les généreux confesseurs de la foi, au milieu de leurs rudes travaux, étaient souvent privés d'eau et devaient aller la chercher à une très forte distance. Plein de confiance en Dieu, Clément dit aux chrétiens : « Prions le Seigneur, qui a fait jaillir l'eau d'un rocher du désert ; il nous viendra en aide. » Il se mit donc en prière, et bientôt, levant les yeux, il aperçut sur la colline un agneau blanc comme la neige, qui de son pied droit indiquait une source d'eau vive jaillissant soudain. À partir de ce jour, les martyrs eurent de l'eau en abondance. La nouvelle de ce miracle fit une grande impression dans tout le pays, les conversions se multiplièrent, des églises se bâtirent, et quelques années plus tard le paganisme était complètement détruit.
Saint Clément nous a laissé dans ses lettres le plus charmant tableau de ses missions apostoliques. Ce fut seulement sous Trajan, après plus de vingt ans d'exil, que le saint Pape, devenu très suspect à cause de son zèle et de ses succès, fut jeté à la mer, une ancre au cou. Les chrétiens priaient sur la plage. La mer se retira, chose inouïe, d'une lieue et demi, et le corps du martyr parut à découvert, dans une chapelle de marbre construite par les anges. Les marins ont pris saint Clément pour patron.
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Re: Le Saint du jour
24 novembre 2018
Saints Martyrs du Viêt-Nam
André Dung Lac, prêtre et ses compagnons martyrs entre 1745 et 1862
Martyrologe Romain : Mémoire des saints André Dung Lac, prêtre, et ses compagnons, martyrs. Une célébration commune honore cent-dix-sept martyrs mis à mort entre 1745 et 1862 dans diverses régions du Viêt-Nam : le Tonkin, l’Annam et la Cochinchine. Parmi eux, huit évêques, un grand nombre de prêtres et une foule considérable de laïcs chrétiens des deux sexes, de toute condition, de tout âge, qui ont tous préféré souffrir l’exil, la prison, les tortures et enfin les derniers supplices plutôt que de fouler aux pieds la croix et faillir à la foi chrétienne.
L'église au Vietnam fécondée par le sang des Martyrs
L'œuvre de l'évangélisation, entreprise dès le début, du XVIe siècle, puis établie dans les deux premiers Vicariats Apostoliques du Nord (Dâng-Ngoâi) et du Sud (Dâng-Trong) en 1659, a connu au cours des siècles un admirable développement. À l'heure actuelle, les Diocèses sont au nombre de vingt-cinq (dix au Nord, six au Centre et neuf au Sud). Les catholiques sont environ six millions (presque 10% de la population).
Ce résultat est dû aussi au fait que, dès les premières années de l'évangélisation, la semence de la Foi a été mêlée sur la terre vietnamienne au sang abondamment versé des martyrs, tant du clergé missionnaire que du clergé local et du peuple chrétien du Viêt-Nam. Tous ont supporté ensemble les fatigues de l'œuvre apostolique et ont d'un même cœur affronté aussi la mort pour rendre témoignage à la vérité évangélique. L'histoire religieuse de l'Église du Viêt-Nam enregistre qu'il y a eu en tout cinquante-trois décrets, signés par les Seigneurs Trinh et Nguyen et par les Empereurs qui, du XVIIe au XIXe siècles, ont promulgué contre les chrétiens des persécutions plus violentes les unes que les autres. On compte environ 130.000 victimes tombées un peu partout sur le territoire du Viêt-Nam.
Au cours des siècles, ces martyrs de la Foi ont été ensevelis d'une manière anonyme, mais leur mémoire est restée vivante dans l'esprit de la communauté catholique. Dès le début du XXe siècle, dans cette foule de héros, 117 personnes - dont les épreuves sont apparues les plus cruelles - ont été choisies et élevées aux honneurs des autels.
Ils furent tous canonisés en même temps par Saint Jean-Paul II, le 19 juin 1988, lors d'un de ses voyages en Asie, et déclarés Patrons du Viêt-Nam le 14 décembre 1990.
Saints Martyrs du Viêt-Nam
André Dung Lac, prêtre et ses compagnons martyrs entre 1745 et 1862
Martyrologe Romain : Mémoire des saints André Dung Lac, prêtre, et ses compagnons, martyrs. Une célébration commune honore cent-dix-sept martyrs mis à mort entre 1745 et 1862 dans diverses régions du Viêt-Nam : le Tonkin, l’Annam et la Cochinchine. Parmi eux, huit évêques, un grand nombre de prêtres et une foule considérable de laïcs chrétiens des deux sexes, de toute condition, de tout âge, qui ont tous préféré souffrir l’exil, la prison, les tortures et enfin les derniers supplices plutôt que de fouler aux pieds la croix et faillir à la foi chrétienne.
L'église au Vietnam fécondée par le sang des Martyrs
L'œuvre de l'évangélisation, entreprise dès le début, du XVIe siècle, puis établie dans les deux premiers Vicariats Apostoliques du Nord (Dâng-Ngoâi) et du Sud (Dâng-Trong) en 1659, a connu au cours des siècles un admirable développement. À l'heure actuelle, les Diocèses sont au nombre de vingt-cinq (dix au Nord, six au Centre et neuf au Sud). Les catholiques sont environ six millions (presque 10% de la population).
Ce résultat est dû aussi au fait que, dès les premières années de l'évangélisation, la semence de la Foi a été mêlée sur la terre vietnamienne au sang abondamment versé des martyrs, tant du clergé missionnaire que du clergé local et du peuple chrétien du Viêt-Nam. Tous ont supporté ensemble les fatigues de l'œuvre apostolique et ont d'un même cœur affronté aussi la mort pour rendre témoignage à la vérité évangélique. L'histoire religieuse de l'Église du Viêt-Nam enregistre qu'il y a eu en tout cinquante-trois décrets, signés par les Seigneurs Trinh et Nguyen et par les Empereurs qui, du XVIIe au XIXe siècles, ont promulgué contre les chrétiens des persécutions plus violentes les unes que les autres. On compte environ 130.000 victimes tombées un peu partout sur le territoire du Viêt-Nam.
Au cours des siècles, ces martyrs de la Foi ont été ensevelis d'une manière anonyme, mais leur mémoire est restée vivante dans l'esprit de la communauté catholique. Dès le début du XXe siècle, dans cette foule de héros, 117 personnes - dont les épreuves sont apparues les plus cruelles - ont été choisies et élevées aux honneurs des autels.
Ils furent tous canonisés en même temps par Saint Jean-Paul II, le 19 juin 1988, lors d'un de ses voyages en Asie, et déclarés Patrons du Viêt-Nam le 14 décembre 1990.
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Re: Le Saint du jour
26 novembre 2018
Saint Innocent d'Irkoutsk
Missionnaire en Sibérie ( 1731)
Saint Innocent voulait convertir la Chine au christianisme lorsque l'empereur de Chine, en 1692, ouvrit son pays à l'Evangile. Sous l'influence des pères jésuites, les missionnaires inculturèrent l’Évangile dans les coutumes chinoises. Quand les dominicains vinrent se joindre à eux, ils les critiquèrent comme faisant une dérive théologique que Rome condamna à trois reprises sous leur influence. A la suite de quoi, l'empereur interdit le christianisme en 1717. Saint Innocent pensa que c'était seulement les catholiques qui étaient ainsi expulsés. Mais en fait c'était le christianisme. Il dut rebrousser chemin lorsqu'il lui fut interdit d'entrer en Chine. C'est ainsi qu'il devint l'apôtre de la Sibérie méridionale et le premier évêque d'Irkoutsk non loin du lac Baikal.
Saint Innocent d'Irkoutsk
Missionnaire en Sibérie ( 1731)
Saint Innocent voulait convertir la Chine au christianisme lorsque l'empereur de Chine, en 1692, ouvrit son pays à l'Evangile. Sous l'influence des pères jésuites, les missionnaires inculturèrent l’Évangile dans les coutumes chinoises. Quand les dominicains vinrent se joindre à eux, ils les critiquèrent comme faisant une dérive théologique que Rome condamna à trois reprises sous leur influence. A la suite de quoi, l'empereur interdit le christianisme en 1717. Saint Innocent pensa que c'était seulement les catholiques qui étaient ainsi expulsés. Mais en fait c'était le christianisme. Il dut rebrousser chemin lorsqu'il lui fut interdit d'entrer en Chine. C'est ainsi qu'il devint l'apôtre de la Sibérie méridionale et le premier évêque d'Irkoutsk non loin du lac Baikal.
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27 novembre 2018
Saint Maxime de Lerins (ou de Riez)
Évêque
(† v. 460)
Né dans le pays de Riez (Basses Alpes), il devint moine à l'abbaye de Lérins et succéda à son fondateur, saint Honorat, lorsque celui-ci devint évêque d'Arles.
Il refusa d'être l'évêque de Fréjus, mais il fut bien obligé, par l'enthousiasme des fidèles, à devenir évêque de Riez dans les Basses Alpes (Alpes-de-Haute-Provence).
Maxime mourut au milieu d’eux, après les avoir édifiés, pendant vingt-sept ans, par sa pénitence et sa charité.
Il fit triompher la vérité catholique dans plusieurs conciles provinciaux à Orange (441), Vaison-la-Romaine (442), Arles (451 et 453).
Saint Maxime de Lerins (ou de Riez)
Évêque
(† v. 460)
Né dans le pays de Riez (Basses Alpes), il devint moine à l'abbaye de Lérins et succéda à son fondateur, saint Honorat, lorsque celui-ci devint évêque d'Arles.
Il refusa d'être l'évêque de Fréjus, mais il fut bien obligé, par l'enthousiasme des fidèles, à devenir évêque de Riez dans les Basses Alpes (Alpes-de-Haute-Provence).
Maxime mourut au milieu d’eux, après les avoir édifiés, pendant vingt-sept ans, par sa pénitence et sa charité.
Il fit triompher la vérité catholique dans plusieurs conciles provinciaux à Orange (441), Vaison-la-Romaine (442), Arles (451 et 453).
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Re: Le Saint du jour
28 novembre 2018
Saint Jacques de la Marche
Prêtre o.f.m.
(1391-1476)
Ce grand religieux était originaire de la Marche d'Ancône. Quand il fut en âge de choisir un état de vie, sa première pensée fut de se faire chartreux : mais quelques relations qu'il eut avec les Franciscains le décidèrent à entrer dans leur ordre. Il fut, dès son noviciat, le modèle des vertus héroïques. Il ne donnait que trois heures au sommeil et passait le reste de la nuit à prier au pied du crucifix.
Il eut d'immenses succès, en Allemagne, dans une seule ville, un grand nombre de jeunes gens, entraînés par ses exemples embrassèrent la vie religieuse. Une fois, des hérétiques tentèrent de l'empoisonner ; mais voyant le plat se briser, au seul signe de la croix fait par le saint, ils s'écrièrent : « Le doigt de Dieu est là », et ils se convertirent. En Norvège et au Danemark, il administra le baptême à un grand nombre. À Prague, des personnes lui promirent de se convertir s'il faisait un miracle. Après avoir invoqué Dieu et fait le signe de la croix, il avala un breuvage empoisonné sans n'en ressentir aucun mauvais effet.
De retour en Italie, ayant affaire à un batelier qui refusait de lui faire traverser le Pô, Jacques n'hésita pas, étendit son manteau sur le fleuve et vogua heureusement vers l'autre rive.
Saint Jacques de la Marche
Prêtre o.f.m.
(1391-1476)
Ce grand religieux était originaire de la Marche d'Ancône. Quand il fut en âge de choisir un état de vie, sa première pensée fut de se faire chartreux : mais quelques relations qu'il eut avec les Franciscains le décidèrent à entrer dans leur ordre. Il fut, dès son noviciat, le modèle des vertus héroïques. Il ne donnait que trois heures au sommeil et passait le reste de la nuit à prier au pied du crucifix.
Il eut d'immenses succès, en Allemagne, dans une seule ville, un grand nombre de jeunes gens, entraînés par ses exemples embrassèrent la vie religieuse. Une fois, des hérétiques tentèrent de l'empoisonner ; mais voyant le plat se briser, au seul signe de la croix fait par le saint, ils s'écrièrent : « Le doigt de Dieu est là », et ils se convertirent. En Norvège et au Danemark, il administra le baptême à un grand nombre. À Prague, des personnes lui promirent de se convertir s'il faisait un miracle. Après avoir invoqué Dieu et fait le signe de la croix, il avala un breuvage empoisonné sans n'en ressentir aucun mauvais effet.
De retour en Italie, ayant affaire à un batelier qui refusait de lui faire traverser le Pô, Jacques n'hésita pas, étendit son manteau sur le fleuve et vogua heureusement vers l'autre rive.
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Re: Le Saint du jour
29 novembre 2018
Saint Saturnin
Premier évêque de Toulouse et martyr
(† 250)
Saint Saturnin est le premier évêque de Toulouse. Son nom latin « Saturnius », a été transformé dans la langue d'oc en « Sarni » puis francisé en « Sernin ».
Saint Saturnin mourut martyrisé en 250 pour avoir refusé de se plier à l'obligation qui était faite à tous les citoyens par l'empereur romain Dèce, de sacrifier aux dieux païens.
Il aurait été jeté sur les marches du Capitole, le temple dédié à Jupiter qui se trouvait à l'emplacement de l'actuelle place Esquirol. Puis il fut attaché par les pieds à un taureau furieux que l'on devait immoler et traîné le long du cardo maximus (la rue Saint-Rome) jusqu'à la rue du Taur (taureau). Son corps aurait été lâché à l'endroit de l'actuelle église du Taur qui s'est appelée Notre-Dame-de-Saint-Sernin jusqu'au XVIe siècle. C'est là que le corps aurait été enterré en cachette.
À la fin du IVe et au tout début du Ve siècle l'évêque Exupère prit la décision de transférer les reliques de saint Sernin à l'emplacement de la basilique actuelle et d'y construire un édifice.
Saint Saturnin
Premier évêque de Toulouse et martyr
(† 250)
Saint Saturnin est le premier évêque de Toulouse. Son nom latin « Saturnius », a été transformé dans la langue d'oc en « Sarni » puis francisé en « Sernin ».
Saint Saturnin mourut martyrisé en 250 pour avoir refusé de se plier à l'obligation qui était faite à tous les citoyens par l'empereur romain Dèce, de sacrifier aux dieux païens.
Il aurait été jeté sur les marches du Capitole, le temple dédié à Jupiter qui se trouvait à l'emplacement de l'actuelle place Esquirol. Puis il fut attaché par les pieds à un taureau furieux que l'on devait immoler et traîné le long du cardo maximus (la rue Saint-Rome) jusqu'à la rue du Taur (taureau). Son corps aurait été lâché à l'endroit de l'actuelle église du Taur qui s'est appelée Notre-Dame-de-Saint-Sernin jusqu'au XVIe siècle. C'est là que le corps aurait été enterré en cachette.
À la fin du IVe et au tout début du Ve siècle l'évêque Exupère prit la décision de transférer les reliques de saint Sernin à l'emplacement de la basilique actuelle et d'y construire un édifice.
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Re: Le Saint du jour
30 novembre 2018
St Tugdual,
surnommé Pabu,
abbé et évêque († VIe siècle)
Tugdual est le fils du roi Hoël ler et de sainte Koupaïa ( une sœur de Riwal, le chef de la grande émigration bretonne vers 515), et le frère du roi Hoël II, de sainte Sève et de saint Lunaire, d'origine galloise, ou plus précisément de l'île de Man.
Il fut le premier évêque de Tréguier vers 550 et est considéré comme l'un des sept saints fondateurs de la Bretagne. La ville de Tréguier est une étape du pèlerinage médiéval des sept saints de Bretagne continentale appelé Tro Breizh (Tour de Bretagne).
La tradition veut qu'il soit arrivé à Rome le jour même de la mort du pape Vigile, soit le 7 juin 555. Pendant qu'il priait à la basilique Saint-Pierre de Rome. Une colombe venant se poser sur son épaule pendant le conclave, on voulut le choisir pour pape; Une hymne trégorrois rappelle cet évènement : In Papam eligitur, nuta Deitatis, Tugdualus... (Est élu Pape, sur un signe de Dieu, Tugdual...).
Mais sa modestie et son humilité monastiques, quoi qu'il fût déjà évêque, lui firent renoncer à la charge papale. De là vient qu'il est souvent représenté avec la tiare papale sur la tête, et qu'il lui est donnée l'appellation de Pabu, terme vieux breton signifiant "Pape" (en breton moderne, Pab).
S. Tugdual revint bientôt à Tréguier, rappelé par les Trégorrois sollicitant sa bénédiction et dans la ville desquels son absence avait causé des querelles et des calamités. Il revint et y exerça son épiscopat en paix jusqu'à son extrême vieillesse.
St Tugdual,
surnommé Pabu,
abbé et évêque († VIe siècle)
Tugdual est le fils du roi Hoël ler et de sainte Koupaïa ( une sœur de Riwal, le chef de la grande émigration bretonne vers 515), et le frère du roi Hoël II, de sainte Sève et de saint Lunaire, d'origine galloise, ou plus précisément de l'île de Man.
Il fut le premier évêque de Tréguier vers 550 et est considéré comme l'un des sept saints fondateurs de la Bretagne. La ville de Tréguier est une étape du pèlerinage médiéval des sept saints de Bretagne continentale appelé Tro Breizh (Tour de Bretagne).
La tradition veut qu'il soit arrivé à Rome le jour même de la mort du pape Vigile, soit le 7 juin 555. Pendant qu'il priait à la basilique Saint-Pierre de Rome. Une colombe venant se poser sur son épaule pendant le conclave, on voulut le choisir pour pape; Une hymne trégorrois rappelle cet évènement : In Papam eligitur, nuta Deitatis, Tugdualus... (Est élu Pape, sur un signe de Dieu, Tugdual...).
Mais sa modestie et son humilité monastiques, quoi qu'il fût déjà évêque, lui firent renoncer à la charge papale. De là vient qu'il est souvent représenté avec la tiare papale sur la tête, et qu'il lui est donnée l'appellation de Pabu, terme vieux breton signifiant "Pape" (en breton moderne, Pab).
S. Tugdual revint bientôt à Tréguier, rappelé par les Trégorrois sollicitant sa bénédiction et dans la ville desquels son absence avait causé des querelles et des calamités. Il revint et y exerça son épiscopat en paix jusqu'à son extrême vieillesse.
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Re: Le Saint du jour
01 décembre 2018
St Éloi
évêque de Noyon († 660)
Éloi naît à Chaptelat, à deux lieues de Limoges. Dès son enfance, il se montra si habile aux travaux manuels, que son père le plaça comme apprenti chez le maître de la Monnaie de Limoges. Ses premières œuvres révélèrent son talent précoce, et, au bout de quelques années, Éloi n'avait pas de rival dans l'art de travailler les métaux. Ses sentiments religieux et ses vertus le rendirent plus recommandable encore que ses talents ; on ne se lassait pas d'admirer sa franchise, sa prudence, sa douceur, sa charité.
Le roi Clotaire II, ayant entendu parler de lui, le fit venir à la cour, lui commanda un trône d'or orné de pierreries, et à cet effet lui donna une quantité d'or. Le travail fini, Éloi se présenta devant le roi et lui montra le trône. Clotaire s'extasiait devant ce chef-d'œuvre ; mais quelle ne fut pas sa stupéfaction, quand Éloi fit apporter un autre trône aussi beau que le premier, fait aussi avec l'or qu'il avait reçu ! Sur-le-champ, Éloi fut nommé grand argentier du royaume, et le roi le garda près de lui.
Jusque là, notre saint avait aimé le luxe ; touché d'une grâce de choix, il se détacha des vanités du monde et vécut au milieu des richesses comme un pauvre de Jésus-Christ. Son plaisir était de faire de belles châsses pour les reliques des saints. Mais surtout il aimait les pauvres. On ne saurait se figurer tous les trésors qui passèrent par ses mains dans le sein des indigents. Aussi, quand des étrangers demandaient à le voir, on leur répondait : « Allez en telle rue, et arrêtez-vous à la maison où vous verrez une foule de mendiants : c'est là sa demeure ! » Éloi lavait les pieds des pauvres, les servait de ses propres mains, ne prenait que la dernière place et ne mangeait que leurs restes. Quand Éloi n'avait plus d'argent, il donnait ses meubles et jusqu'à sa ceinture, son manteau, ses souliers.
L'amitié d'Éloi avec le roi Dagobert, successeur de Clotaire II, est devenue légendaire. Un jour Éloi vint lui dire : « Mon prince, je viens vous demander une grâce ; donnez-moi la terre de Solignac, afin que je fasse une échelle par laquelle, vous et moi, nous méritions de monter au Ciel. » Le roi y consentit volontiers ; le saint y bâtit un monastère. Jamais il ne se fit moine ; mais il aimait à visiter les moines et à vivre, de temps en temps, quelques jours avec eux, pour s'édifier de leur régularité.
Éloi se vit obligé d'accepter l'évêché de Noyon-Tournai, un diocèse qui s'étendait jusqu'à Courtrai, Gand et la Frise néerlandaise. Sa vie épiscopale fut la continuation de ses bonnes œuvres.
St Éloi
évêque de Noyon († 660)
Éloi naît à Chaptelat, à deux lieues de Limoges. Dès son enfance, il se montra si habile aux travaux manuels, que son père le plaça comme apprenti chez le maître de la Monnaie de Limoges. Ses premières œuvres révélèrent son talent précoce, et, au bout de quelques années, Éloi n'avait pas de rival dans l'art de travailler les métaux. Ses sentiments religieux et ses vertus le rendirent plus recommandable encore que ses talents ; on ne se lassait pas d'admirer sa franchise, sa prudence, sa douceur, sa charité.
Le roi Clotaire II, ayant entendu parler de lui, le fit venir à la cour, lui commanda un trône d'or orné de pierreries, et à cet effet lui donna une quantité d'or. Le travail fini, Éloi se présenta devant le roi et lui montra le trône. Clotaire s'extasiait devant ce chef-d'œuvre ; mais quelle ne fut pas sa stupéfaction, quand Éloi fit apporter un autre trône aussi beau que le premier, fait aussi avec l'or qu'il avait reçu ! Sur-le-champ, Éloi fut nommé grand argentier du royaume, et le roi le garda près de lui.
Jusque là, notre saint avait aimé le luxe ; touché d'une grâce de choix, il se détacha des vanités du monde et vécut au milieu des richesses comme un pauvre de Jésus-Christ. Son plaisir était de faire de belles châsses pour les reliques des saints. Mais surtout il aimait les pauvres. On ne saurait se figurer tous les trésors qui passèrent par ses mains dans le sein des indigents. Aussi, quand des étrangers demandaient à le voir, on leur répondait : « Allez en telle rue, et arrêtez-vous à la maison où vous verrez une foule de mendiants : c'est là sa demeure ! » Éloi lavait les pieds des pauvres, les servait de ses propres mains, ne prenait que la dernière place et ne mangeait que leurs restes. Quand Éloi n'avait plus d'argent, il donnait ses meubles et jusqu'à sa ceinture, son manteau, ses souliers.
L'amitié d'Éloi avec le roi Dagobert, successeur de Clotaire II, est devenue légendaire. Un jour Éloi vint lui dire : « Mon prince, je viens vous demander une grâce ; donnez-moi la terre de Solignac, afin que je fasse une échelle par laquelle, vous et moi, nous méritions de monter au Ciel. » Le roi y consentit volontiers ; le saint y bâtit un monastère. Jamais il ne se fit moine ; mais il aimait à visiter les moines et à vivre, de temps en temps, quelques jours avec eux, pour s'édifier de leur régularité.
Éloi se vit obligé d'accepter l'évêché de Noyon-Tournai, un diocèse qui s'étendait jusqu'à Courtrai, Gand et la Frise néerlandaise. Sa vie épiscopale fut la continuation de ses bonnes œuvres.
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Re: Le Saint du jour
3 décembre 2018
Saint François-Xavier
jésuite missionnaire ( 1552)
Sixième enfant de Jean de Jassi, famille de grande noblesse et de petites ressources, il naît en 1506, au château de Xavier près de Pampelune.
Il quitte la Navarre pour faire ses études à l'Université de Paris. Il conquiert brillamment ses grades et reçoit une chaire au Collège de Beauvais. A Paris, il partage sa chambre avec un étrange étudiant, âgé de 40 ans, Ignace de Loyola. Au début, François-Xavier supporte mal celui que la pauvreté oblige à résider avec lui. Longtemps il résiste à l'ardeur évangélique de ce nouveau converti, homme de feu, qui répète: «Que sert à l'homme de gagner l'univers, s'il vient à perdre son âme?»
Conquis, lui aussi, ils prononcent ensemble des voeux, le 15 août 1534 et fondent la Compagnie de Jésus, les «Jésuites».
Lorsque le Pape demande des missionnaires pour l'Inde, François Xavier dit simplement: "Eh bien, me voici!" En 1541, il part pour Goa, ville portugaise, qu'il ramène à la Foi. Pendant une dizaine d'années, il travaille à la conversion des Paravers, pêcheurs de perles, près de Ceylan. Son ardeur et les nombreux miracles ont un succès extraordinaire. Pour porter plus loin l'Évangile, il s'adresse plus difficilement aux Musulmans des îles Moluques, puis fonde les premières communautés chrétiennes au Japon. Son désir de faire connaître Jésus-Christ est si grand qu'il projette d'aller en Chine, mais il meurt, le 2 décembre, à l'île Sancian, en vue de la côte chinoise.
Canonisé en 1622, il est avec Sainte Thérèse de Lisieux, patron des missions.
Saint François-Xavier
jésuite missionnaire ( 1552)
Sixième enfant de Jean de Jassi, famille de grande noblesse et de petites ressources, il naît en 1506, au château de Xavier près de Pampelune.
Il quitte la Navarre pour faire ses études à l'Université de Paris. Il conquiert brillamment ses grades et reçoit une chaire au Collège de Beauvais. A Paris, il partage sa chambre avec un étrange étudiant, âgé de 40 ans, Ignace de Loyola. Au début, François-Xavier supporte mal celui que la pauvreté oblige à résider avec lui. Longtemps il résiste à l'ardeur évangélique de ce nouveau converti, homme de feu, qui répète: «Que sert à l'homme de gagner l'univers, s'il vient à perdre son âme?»
Conquis, lui aussi, ils prononcent ensemble des voeux, le 15 août 1534 et fondent la Compagnie de Jésus, les «Jésuites».
Lorsque le Pape demande des missionnaires pour l'Inde, François Xavier dit simplement: "Eh bien, me voici!" En 1541, il part pour Goa, ville portugaise, qu'il ramène à la Foi. Pendant une dizaine d'années, il travaille à la conversion des Paravers, pêcheurs de perles, près de Ceylan. Son ardeur et les nombreux miracles ont un succès extraordinaire. Pour porter plus loin l'Évangile, il s'adresse plus difficilement aux Musulmans des îles Moluques, puis fonde les premières communautés chrétiennes au Japon. Son désir de faire connaître Jésus-Christ est si grand qu'il projette d'aller en Chine, mais il meurt, le 2 décembre, à l'île Sancian, en vue de la côte chinoise.
Canonisé en 1622, il est avec Sainte Thérèse de Lisieux, patron des missions.
Souvent la pensée me vient d'aller dans les écoles de chez nous, criant à pleine voix, comme un homme qui a perdu le jugement, et surtout à l'université de Paris. En Sorbonne, je voudrais répéter à tous ceux qui possèdent plus de science que de volonté de tâcher d'en tirer parti. Que d'âmes ne connaissent pas le chemin de la gloire et vont en enfer à cause de votre négligence!
Saint François Xavier - Lettre aux Pères de Rome
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Re: Le Saint du jour
04 décembre 2018
Sainte Barbe
Vierge et martyre ( 235)
Illustre martyre de Nicomédie dont le culte fut largement répandu dès le Ve siècle tant en Orient qu'en Occident.
Sa vie est surtout faite de traditions pour ne pas dire de légendes. Son bourreau aurait été frappé par la foudre d'où l'origine de la dévotion populaire qui l'invoque contre les dangers d'une mort subite provoquée par le feu ou l'électricité.
Il semble que cette barbare (Barbara) fut introduite dans le cirque de Nicomédie sans que les spectateurs, parmi lesquels se trouvaient des chrétiens, ne connaissent son nom. Sommée une dernière fois de sacrifier l'encens à l'empereur, elle refusa. Quand les chrétiens vinrent demander son corps, ils ne purent la nommer que "une jeune femme barbare", Barbara.
Il en est d'ailleurs de même pour beaucoup d'autres martyrs: René (rené par le baptême), Christian (un chrétien), Christophe (un porte-Christ) etc..
Selon une autre légende, comme elle était d'une grande beauté, son père l'enferme dans une tour. Elle y devient chrétienne. Pour cela, son père la décapite lui-même, mais il meurt aussitôt foudroyé.
Elle fut prise comme patronne par les arquebusiers, puis par les canonniers, et par tous ceux qui 'jouent' avec le feu et les explosifs. Les artilleurs contemporains, de même que les artificiers, les sapeurs et les pompiers du Génie, n'ont fait que s'inscrire dans cette tradition.
"Sainte Barbe est également fêtée le 3ème lundi de juillet à Roscoff en Bretagne; elle était la patronne des Johnnies (ces hommes qui depuis 1825 vont vendre les oignons rosés de la région dans le Royaume-Uni)"
Sainte Barbe
Vierge et martyre ( 235)
Illustre martyre de Nicomédie dont le culte fut largement répandu dès le Ve siècle tant en Orient qu'en Occident.
Sa vie est surtout faite de traditions pour ne pas dire de légendes. Son bourreau aurait été frappé par la foudre d'où l'origine de la dévotion populaire qui l'invoque contre les dangers d'une mort subite provoquée par le feu ou l'électricité.
Il semble que cette barbare (Barbara) fut introduite dans le cirque de Nicomédie sans que les spectateurs, parmi lesquels se trouvaient des chrétiens, ne connaissent son nom. Sommée une dernière fois de sacrifier l'encens à l'empereur, elle refusa. Quand les chrétiens vinrent demander son corps, ils ne purent la nommer que "une jeune femme barbare", Barbara.
Il en est d'ailleurs de même pour beaucoup d'autres martyrs: René (rené par le baptême), Christian (un chrétien), Christophe (un porte-Christ) etc..
Selon une autre légende, comme elle était d'une grande beauté, son père l'enferme dans une tour. Elle y devient chrétienne. Pour cela, son père la décapite lui-même, mais il meurt aussitôt foudroyé.
Elle fut prise comme patronne par les arquebusiers, puis par les canonniers, et par tous ceux qui 'jouent' avec le feu et les explosifs. Les artilleurs contemporains, de même que les artificiers, les sapeurs et les pompiers du Génie, n'ont fait que s'inscrire dans cette tradition.
"Sainte Barbe est également fêtée le 3ème lundi de juillet à Roscoff en Bretagne; elle était la patronne des Johnnies (ces hommes qui depuis 1825 vont vendre les oignons rosés de la région dans le Royaume-Uni)"
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Re: Le Saint du jour
05 décembre 2018
Saint Sabas
Abbé
(439-531)
Sabas, né près de Césarée, en Cappadoce, de parents nobles et pieux, fut mis, à l'âge de cinq ans, sous la tutelle d'un oncle fort méchant ; il s'enfuit et se réfugia dans un couvent. C'était la Providence qui avait conduit ses pas ; il embrassa généreusement toutes les saintes rigueurs de la vie monastique. Dix ans plus tard, le désir de visiter les lieux sanctifiés par la vie mortelle du Sauveur le conduisit à Jérusalem. Ayant fait son pèlerinage, il résolut de se fixer au milieu des célèbres anachorètes de la Palestine et vécut jusqu'à l'âge de trente ans sous la direction du saint solitaire Théoctiste. Mais il lui semblait que Dieu demandait de lui davantage, et, croyant n'avoir encore rien fait, il s'enfonça dans la solitude voisine pour y vivre avec Dieu seul.
Renfermé dans une petite grotte, il y passait cinq jours de la semaine sans prendre aucune nourriture, uniquement appliqué à la prière, au chant des psaumes et au travail manuel. Chaque samedi, il apportait au monastère qu'il avait habité tous les paniers qu'il avait tressés, passait le dimanche avec ses frères et revenait à son ermitage. Plus tard, il se retira sur les bords du Jourdain, où le démon le tourmenta par des spectres horribles, des hurlements affreux, des menaces, des coups, et surtout des apparitions séduisantes. Le saint, armé de la prière, remporta autant de victoires qu'il eut à livrer de combats, jusqu'à décourager son redoutable ennemi.
Sabas, toujours poussé par le désir d'une solitude de plus en plus profonde, se retira sur des rochers abrupts ; il y établit, pour monter et pour descendre, un gros câble à nœuds qui lui servait de rampe. Il lui fallait aller chercher de l'eau à deux lieues de là et la monter sur ses épaules. Sa nourriture consistait uniquement en racines sauvages ; mais, en revanche Dieu nourrissait son âme de l'abondance de ses consolations.
Sabas fut découvert par la vue de la corde qui pendait du rocher, et dès lors sa solitude se changea en affluence énorme de pèlerins qui venaient lui demander communication des biens célestes dont il était rempli. Beaucoup demeuraient ses disciples, et il groupa dans la vallée un grand nombre de petites cellules pour les recevoir. De grands saints, attirés par la renommée de ses vertus, vinrent eux-mêmes le visiter. Il s'arrachait parfois à sa solitude, quand la gloire de Dieu le demandait, et plusieurs fois la cour de Constantinople fut édifiée de ses vertus.
Saint Sabas
Abbé
(439-531)
Sabas, né près de Césarée, en Cappadoce, de parents nobles et pieux, fut mis, à l'âge de cinq ans, sous la tutelle d'un oncle fort méchant ; il s'enfuit et se réfugia dans un couvent. C'était la Providence qui avait conduit ses pas ; il embrassa généreusement toutes les saintes rigueurs de la vie monastique. Dix ans plus tard, le désir de visiter les lieux sanctifiés par la vie mortelle du Sauveur le conduisit à Jérusalem. Ayant fait son pèlerinage, il résolut de se fixer au milieu des célèbres anachorètes de la Palestine et vécut jusqu'à l'âge de trente ans sous la direction du saint solitaire Théoctiste. Mais il lui semblait que Dieu demandait de lui davantage, et, croyant n'avoir encore rien fait, il s'enfonça dans la solitude voisine pour y vivre avec Dieu seul.
Renfermé dans une petite grotte, il y passait cinq jours de la semaine sans prendre aucune nourriture, uniquement appliqué à la prière, au chant des psaumes et au travail manuel. Chaque samedi, il apportait au monastère qu'il avait habité tous les paniers qu'il avait tressés, passait le dimanche avec ses frères et revenait à son ermitage. Plus tard, il se retira sur les bords du Jourdain, où le démon le tourmenta par des spectres horribles, des hurlements affreux, des menaces, des coups, et surtout des apparitions séduisantes. Le saint, armé de la prière, remporta autant de victoires qu'il eut à livrer de combats, jusqu'à décourager son redoutable ennemi.
Sabas, toujours poussé par le désir d'une solitude de plus en plus profonde, se retira sur des rochers abrupts ; il y établit, pour monter et pour descendre, un gros câble à nœuds qui lui servait de rampe. Il lui fallait aller chercher de l'eau à deux lieues de là et la monter sur ses épaules. Sa nourriture consistait uniquement en racines sauvages ; mais, en revanche Dieu nourrissait son âme de l'abondance de ses consolations.
Sabas fut découvert par la vue de la corde qui pendait du rocher, et dès lors sa solitude se changea en affluence énorme de pèlerins qui venaient lui demander communication des biens célestes dont il était rempli. Beaucoup demeuraient ses disciples, et il groupa dans la vallée un grand nombre de petites cellules pour les recevoir. De grands saints, attirés par la renommée de ses vertus, vinrent eux-mêmes le visiter. Il s'arrachait parfois à sa solitude, quand la gloire de Dieu le demandait, et plusieurs fois la cour de Constantinople fut édifiée de ses vertus.
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Re: Le Saint du jour
06 décembre 2018
Saint Nicolas
Archevêque de Myre
(† 324)
Nicolas, né probablement à Patare, en Lycie, en Asie mineure (actuelle Turquie) entre le 260 et 280, fut le fruit des prières de ses pieux parents.
Il eut l'esprit ouvert aux choses divines dès sa plus petite enfance ; à peine sut-il manger, qu'il sut jeûner. Il avait un oncle évêque, qui, voyant avec admiration les vertus de Nicolas, l'ordonna prêtre dès qu'il eut l'âge requis et fit de lui cette prédiction : « Il sera la consolation des affligés, le sauveur des âmes en péril, le bon pasteur qui rassemble ses brebis égarées au bercail de Jésus-Christ. »
Une de ses premières œuvres fut de sauver l'honneur de trois filles exposées à la perte de leur vertu ; il les dota toutes, l'une après l'autre, et il le fit si discrètement, que c'est à la fin seulement que le père, touché d'admiration, surprit la main du bienfaiteur.
Après un pèlerinage aux lieux saints, Nicolas se retira à Myre, espérant échapper aux honneurs qu'il voulait éviter avec tant de soin, et à la mort de l'évêque de Myre, qui arriva peu de temps après, il fut élu pour lui succéder. Dès lors il s'appliqua à devenir le modèle de son troupeau. Il ne mangea plus qu'une fois le jour, et jamais de viande ; il faisait toujours lire à sa table quelque livre de la Sainte Écriture ; ses nuits se passaient en oraison, et la terre dure était sa couche pour le peu de repos qu'il prenait. Levé avant le jour, il réveillait ses clercs pour chanter des hymnes et des psaumes ; aussitôt le soleil paru, il allait à l'église et employait le reste du jour à ses diverses fonctions pastorales.
Nicolas, sous la persécution de Dioclétien, fut jeté dans un cachot et mis à la torture ; mais on n'osa pas le faire mourir, par peur de la vengeance de son peuple.
Peu de saints ont opéré de plus nombreux et de plus éclatants miracles. Tantôt il apparaît à Constantin pendant la nuit, pour lui ordonner de mettre en liberté trois innocents qui doivent être exécutés le lendemain ; tantôt il se montre, en pleine tempête, à des matelots en danger qui l'ont appelé à leur secours. Il est surtout légendaire entre mille, le miracle de la résurrection de trois enfants tués par un boucher et hachés menu, pour être mêlés à la viande de son commerce.
On l'honore comme le patron des écoliers.
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Re: Le Saint du jour
08 décembre 2018
Saint Noël Chabanel
Prêtre s.j. et martyr au Canada
Noël Chabanel naît à Saugues (Haute-Loire, France) le 2 février 1613.
Il entre au noviciat de Toulouse le 9 février 1630. Il enseigne au collège de cette même ville (1632–1639), y étudie la théologie (1639–1641), y fait sa troisième probation (1641–1642).
Après avoir été professeur de rhétorique au collège de Rodez, il arrive à Québec le 15 août 1643, y reste un an, puis monte en Huronie.
Des huit Martyrs canadiens, il est le seul qui n’eut pas de facilité pour l’étude des langues.
Brillant professeur de rhétorique en France, il éprouvait une indicible répugnance pour les us et coutumes des Amérindiens. « Jamais pour tout cela, écrit le père Ragueneau, il n’a voulu se détacher de la Croix où Dieu l’avait mis ; jamais il n’a demandé d’en sortir. Mais au contraire, pour s’y attacher plus inviolablement, il s’obligea par vœu d’y demeurer jusqu’à la mort, afin de mourir sur la Croix ». La Relation de 1650 nous a conservé le texte de ce vœu héroïque.
Au début de décembre 1649, il était à la mission Saint-Jean, chez les Pétuns, quand il reçut l’ordre de se rendre à la résidence centrale Sainte-Marie II de l’île Saint-Joseph. Parti le 7 décembre, il était le lendemain traîtreusement assassiné par un Huron apostat. La Relation de 1650 raconte la mort de Chabanel, mais ignore les motifs de l’assassinat. Dans le « Manuscrit de 1652 », le père Ragueneau est mieux renseigné : il fait état de l’aveu du meurtrier, Louis Honarreennha, qui a déclaré avoir tué Chabanel en haine de la foi.
Noël Chabanel et 7 sept autres missionnaires jésuites, ont été béatifiés le 21 juin 1925 et canonisés le 29 juin 1930, par Pie XI.
Le Vénérable Pie XII a déclaré les saints martyrs canadiens, Patrons secondaires du Canada.
La célébration liturgique des 8 saints martyrs canadiens a lieu le 26 septembre au Canada (solennité) et le 19 octobre dans l'Église universelle.
Saint Noël Chabanel
Prêtre s.j. et martyr au Canada
Noël Chabanel naît à Saugues (Haute-Loire, France) le 2 février 1613.
Il entre au noviciat de Toulouse le 9 février 1630. Il enseigne au collège de cette même ville (1632–1639), y étudie la théologie (1639–1641), y fait sa troisième probation (1641–1642).
Après avoir été professeur de rhétorique au collège de Rodez, il arrive à Québec le 15 août 1643, y reste un an, puis monte en Huronie.
Des huit Martyrs canadiens, il est le seul qui n’eut pas de facilité pour l’étude des langues.
Brillant professeur de rhétorique en France, il éprouvait une indicible répugnance pour les us et coutumes des Amérindiens. « Jamais pour tout cela, écrit le père Ragueneau, il n’a voulu se détacher de la Croix où Dieu l’avait mis ; jamais il n’a demandé d’en sortir. Mais au contraire, pour s’y attacher plus inviolablement, il s’obligea par vœu d’y demeurer jusqu’à la mort, afin de mourir sur la Croix ». La Relation de 1650 nous a conservé le texte de ce vœu héroïque.
Au début de décembre 1649, il était à la mission Saint-Jean, chez les Pétuns, quand il reçut l’ordre de se rendre à la résidence centrale Sainte-Marie II de l’île Saint-Joseph. Parti le 7 décembre, il était le lendemain traîtreusement assassiné par un Huron apostat. La Relation de 1650 raconte la mort de Chabanel, mais ignore les motifs de l’assassinat. Dans le « Manuscrit de 1652 », le père Ragueneau est mieux renseigné : il fait état de l’aveu du meurtrier, Louis Honarreennha, qui a déclaré avoir tué Chabanel en haine de la foi.
Noël Chabanel et 7 sept autres missionnaires jésuites, ont été béatifiés le 21 juin 1925 et canonisés le 29 juin 1930, par Pie XI.
Le Vénérable Pie XII a déclaré les saints martyrs canadiens, Patrons secondaires du Canada.
La célébration liturgique des 8 saints martyrs canadiens a lieu le 26 septembre au Canada (solennité) et le 19 octobre dans l'Église universelle.
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Re: Le Saint du jour
09 décembre 2018
Sainte Léocadie de Tolède
Vierge et martyre
(† 303)
Léocadie était de Tolède, en Espagne. Dès son enfance, elle s'adonna avec tant de dévotion au service de Notre-Seigneur, qu'on la regardait comme un modèle d'innocence et de piété. Le persécuteur Dacien la fit comparaître à son tribunal, et, sachant qu'elle était de haute condition, il lui reprocha de s'être attachée à une religion vile et méprisable.
Léocadie lui répondit qu'elle s'estimait très heureuse et très honorée d'être la servante de Jésus-Christ, et que ni les supplices ni la mort ne pourraient la faire renoncer à sa religion.
Le tyran ordonna de la fouetter comme une esclave, et la fit reconduire dans une prison, en attendant de plus cruelles tortures. Sur le chemin, elle rencontra des chrétiens qui s'apitoyaient sur son sort : « Réjouissez-vous plutôt, leur dit-elle, car c'est une grande grâce d'endurer quelque chose pour Jésus-Christ. » Cependant Léocadie apprit, dans sa prison, toutes les cruautés que l'on exerçait en Espagne contre les chrétiens. Elle en fut tellement saisie de douleur, qu'elle pria son Époux céleste de la retirer du monde. Sa prière fut exaucée ; elle expira bientôt en baisant une croix qu'elle avait miraculeusement gravée sur la pierre avec son doigt.
Sainte Léocadie de Tolède
Vierge et martyre
(† 303)
Léocadie était de Tolède, en Espagne. Dès son enfance, elle s'adonna avec tant de dévotion au service de Notre-Seigneur, qu'on la regardait comme un modèle d'innocence et de piété. Le persécuteur Dacien la fit comparaître à son tribunal, et, sachant qu'elle était de haute condition, il lui reprocha de s'être attachée à une religion vile et méprisable.
Léocadie lui répondit qu'elle s'estimait très heureuse et très honorée d'être la servante de Jésus-Christ, et que ni les supplices ni la mort ne pourraient la faire renoncer à sa religion.
Le tyran ordonna de la fouetter comme une esclave, et la fit reconduire dans une prison, en attendant de plus cruelles tortures. Sur le chemin, elle rencontra des chrétiens qui s'apitoyaient sur son sort : « Réjouissez-vous plutôt, leur dit-elle, car c'est une grande grâce d'endurer quelque chose pour Jésus-Christ. » Cependant Léocadie apprit, dans sa prison, toutes les cruautés que l'on exerçait en Espagne contre les chrétiens. Elle en fut tellement saisie de douleur, qu'elle pria son Époux céleste de la retirer du monde. Sa prière fut exaucée ; elle expira bientôt en baisant une croix qu'elle avait miraculeusement gravée sur la pierre avec son doigt.
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Re: Le Saint du jour
10 décembre 2018
Bienheureux Marcantonio Durando
Prêtre lazariste et fondateur :
Institut des Filles de la Charité
Compagnie de la Passion de Jésus de Nazareth
Marcantonio Durando naît le 22 mai 1801 à Mondovi, en Italie. A l'âge de 15 ans, il manifesta le désir de partir comme missionnaire en Chine.
Il entra dans la Congrégation de la Mission et fut ordonné prêtre le 12 juin 1824. Il demeura cinq ans à Casale Monferrato puis, de 1829 à sa mort, dans la maison de Turin, dont il devint le Supérieur deux ans plus tard.
Au lieu d'être envoyé en Chine, il fut destiné aux missions populaires dans lesquelles il transmit sa passion missionnaire de l'annonce du Christ.
Il soutint et diffusa l'œuvre de la Propagation de la Foi à Lyon en 1822, inaugura le collège de Brignole-Sale pour les missions étrangères dans le but de former des prêtres pour les missions "ad gentes".
Il prêchait la miséricorde de Dieu, encourageait les populations à la conversion et intervenait concrètement en faveur des pauvres. Sa préoccupation pour les pauvres fut un aspect important de son apostolat.
En 1833, il fonda l'Institut des Filles de la Charité dans le Piémont pour s'occuper de divers hôpitaux militaires et civils. Il diffusa également l'association mariale de la Médaille Miraculeuse, parmi les jeunes, qui donna naissance à de multiples vocations : en dix ans, vingt Instituts furent fondés comptant 260 sœurs.
Le Père Durando dota la ville de Turin de multiples centres de charité, appelés Miséricorde, dont les sœurs, des Dames de la Charité, offraient un service à domicile et s'occupaient des pauvres. Autour de la Miséricorde se formèrent de nombreuses œuvres, comme les premières écoles maternelles pour les enfants pauvres, des ateliers pour jeunes et des orphelinats. En vertu de leur œuvre d'assistance parmi les malades et les pauvres, les Filles de la Charité ont été de précieuses collaboratrices du développement du catholicisme social en Italie.
En 1837, il fut nommé Visiteur de la Province du nord de l'Italie des missionnaires de Saint-Vincent, fonction qu'il occupa pendant 43 ans, jusqu'à sa mort. On lui confia la direction des Sœurs de Saint-Joseph et il contribua à la rédaction des règles des Sœurs de Sainte-Anne. Il devint guide spirituel des Clarisses capucines du nouveau monastère de Sainte-Claire.
Mais son œuvre principale fut la fondation, en 1865, de la Compagnie de la Passion de Jésus de Nazareth, ayant pour but de servir les personnes souffrantes et d'accompagner les mourants. Les premières postulantes étaient des jeunes filles désireuses de se consacrer à Dieu mais ne remplissant pas certaines conditions nécessaires pour entrer dans les communautés religieuses. L'institut suscita de nombreuses conversions.
Le Père Durando mourut le 10 décembre 1880.
Marc-Antoine (Marcantonio) Durando à été béatifié, le 20 octobre 2002, par Saint Jean Paul II
Bienheureux Marcantonio Durando
Prêtre lazariste et fondateur :
Institut des Filles de la Charité
Compagnie de la Passion de Jésus de Nazareth
Marcantonio Durando naît le 22 mai 1801 à Mondovi, en Italie. A l'âge de 15 ans, il manifesta le désir de partir comme missionnaire en Chine.
Il entra dans la Congrégation de la Mission et fut ordonné prêtre le 12 juin 1824. Il demeura cinq ans à Casale Monferrato puis, de 1829 à sa mort, dans la maison de Turin, dont il devint le Supérieur deux ans plus tard.
Au lieu d'être envoyé en Chine, il fut destiné aux missions populaires dans lesquelles il transmit sa passion missionnaire de l'annonce du Christ.
Il soutint et diffusa l'œuvre de la Propagation de la Foi à Lyon en 1822, inaugura le collège de Brignole-Sale pour les missions étrangères dans le but de former des prêtres pour les missions "ad gentes".
Il prêchait la miséricorde de Dieu, encourageait les populations à la conversion et intervenait concrètement en faveur des pauvres. Sa préoccupation pour les pauvres fut un aspect important de son apostolat.
En 1833, il fonda l'Institut des Filles de la Charité dans le Piémont pour s'occuper de divers hôpitaux militaires et civils. Il diffusa également l'association mariale de la Médaille Miraculeuse, parmi les jeunes, qui donna naissance à de multiples vocations : en dix ans, vingt Instituts furent fondés comptant 260 sœurs.
Le Père Durando dota la ville de Turin de multiples centres de charité, appelés Miséricorde, dont les sœurs, des Dames de la Charité, offraient un service à domicile et s'occupaient des pauvres. Autour de la Miséricorde se formèrent de nombreuses œuvres, comme les premières écoles maternelles pour les enfants pauvres, des ateliers pour jeunes et des orphelinats. En vertu de leur œuvre d'assistance parmi les malades et les pauvres, les Filles de la Charité ont été de précieuses collaboratrices du développement du catholicisme social en Italie.
En 1837, il fut nommé Visiteur de la Province du nord de l'Italie des missionnaires de Saint-Vincent, fonction qu'il occupa pendant 43 ans, jusqu'à sa mort. On lui confia la direction des Sœurs de Saint-Joseph et il contribua à la rédaction des règles des Sœurs de Sainte-Anne. Il devint guide spirituel des Clarisses capucines du nouveau monastère de Sainte-Claire.
Mais son œuvre principale fut la fondation, en 1865, de la Compagnie de la Passion de Jésus de Nazareth, ayant pour but de servir les personnes souffrantes et d'accompagner les mourants. Les premières postulantes étaient des jeunes filles désireuses de se consacrer à Dieu mais ne remplissant pas certaines conditions nécessaires pour entrer dans les communautés religieuses. L'institut suscita de nombreuses conversions.
Le Père Durando mourut le 10 décembre 1880.
Marc-Antoine (Marcantonio) Durando à été béatifié, le 20 octobre 2002, par Saint Jean Paul II
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Re: Le Saint du jour
11 décembre 2018
Sainte María de las Maravillas de Jesús
Carmélite déchaussée et fondatrice
María de las Maravillas de Jesús Pidal y Chico de Guzman naît à Madrid le 4 novembre 1891. Elle désira dès l'enfance se consacrer à Dieu et commença très jeune à aider avec beaucoup d'ardeur les plus pauvres. Attirée par la spiritualité de sainte Thérèse de Jésus et de saint Jean de la Croix et animée par son amour pour la Vierge Marie, elle entra au Carmel de l'Escurial le 12 octobre 1919.
En 1924, elle fonda un monastère de Carmélites déchaussées à Cerro de los Angeles, centre géographique de l'Espagne, à côté du monument consacré au Cœur de Jésus, qui devait être un lieu de prière et d'immolation pour l'Église et pour l'Espagne.
Au cours de la persécution religieuse, Mère Maravillas brilla par son esprit de réparation, par sa force, sa sérénité et sa confiance dans le Seigneur. Elle fonda par la suite dix autres Carmels, dans des lieux appartenant à la tradition de Ste Thérèse et de St Jean.
Prieure pendant de nombreuses années, elle forma ses consœurs par le témoignage de ses vertus et se distingua par sa vie mystique, son ardeur apostolique et la bonté unie à la fermeté envers celles qui la considéraient comme une véritable mère.
Elle mourut au Carmel de La Aldehuela, le 11 décembre 1974.
María de las Maravillas de Jesús a été béatifiée, le 11 mai 1998 à Rome, et puis canonisée, le 4 mai 2003 à Madrid, par Saint Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005) qui, au cours de l'homélie dit :
« Sainte Maravillas de Jesús vécut animée par une foi héroïque, formée à travers une vocation austère, plaçant Dieu au centre de son existence. Une fois surmontées les tristes circonstances de la guerre civile espagnole, elle fut à l'origine de nouvelles fondations dans l'ordre du Carmel façonnées par l'esprit caractéristique de la réforme thérésienne. Sa vie contemplative et la clôture du monastère ne l'empêchèrent pas de répondre aux besoins des personnes qu'elle fréquentait et de promouvoir des œuvres sociales et caritatives autour d'elle. »
Sainte María de las Maravillas de Jesús
Carmélite déchaussée et fondatrice
María de las Maravillas de Jesús Pidal y Chico de Guzman naît à Madrid le 4 novembre 1891. Elle désira dès l'enfance se consacrer à Dieu et commença très jeune à aider avec beaucoup d'ardeur les plus pauvres. Attirée par la spiritualité de sainte Thérèse de Jésus et de saint Jean de la Croix et animée par son amour pour la Vierge Marie, elle entra au Carmel de l'Escurial le 12 octobre 1919.
En 1924, elle fonda un monastère de Carmélites déchaussées à Cerro de los Angeles, centre géographique de l'Espagne, à côté du monument consacré au Cœur de Jésus, qui devait être un lieu de prière et d'immolation pour l'Église et pour l'Espagne.
Au cours de la persécution religieuse, Mère Maravillas brilla par son esprit de réparation, par sa force, sa sérénité et sa confiance dans le Seigneur. Elle fonda par la suite dix autres Carmels, dans des lieux appartenant à la tradition de Ste Thérèse et de St Jean.
Prieure pendant de nombreuses années, elle forma ses consœurs par le témoignage de ses vertus et se distingua par sa vie mystique, son ardeur apostolique et la bonté unie à la fermeté envers celles qui la considéraient comme une véritable mère.
Elle mourut au Carmel de La Aldehuela, le 11 décembre 1974.
María de las Maravillas de Jesús a été béatifiée, le 11 mai 1998 à Rome, et puis canonisée, le 4 mai 2003 à Madrid, par Saint Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005) qui, au cours de l'homélie dit :
« Sainte Maravillas de Jesús vécut animée par une foi héroïque, formée à travers une vocation austère, plaçant Dieu au centre de son existence. Une fois surmontées les tristes circonstances de la guerre civile espagnole, elle fut à l'origine de nouvelles fondations dans l'ordre du Carmel façonnées par l'esprit caractéristique de la réforme thérésienne. Sa vie contemplative et la clôture du monastère ne l'empêchèrent pas de répondre aux besoins des personnes qu'elle fréquentait et de promouvoir des œuvres sociales et caritatives autour d'elle. »
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Re: Le Saint du jour
12 décembre 2018
Saint Corentin
1er évêque de Quimper
Corentin n’est pas venu d’Angleterre en Bretagne, comme la plupart des premiers Saints de cette province de Cornouailles. On met sa naissance au commencement du IVe siècle, époque où la Foi de Jésus-Christ, étant devenue maîtresse de l’empire romain, avait déjà pénétré dans les pays les plus barbares de l’Occident et du Nord.
Ayant été élevé dans la piété, il embrassa l’état ecclésiastique et fut promu aux Ordres Sacrés. Puis il se retira dans un ermitage, en la paroisse de Plouvodien, où Dieu fit de grands miracles pour sa nourriture. Il contracta une étroite amitié avec saint Primel, qui était aussi un solitaire d’une très grande piété ; et il fit sourdre une fontaine à son ermitage, pour l’exempter d’aller chercher de l’eau en un endroit fort éloigné.
Souvent il nourrit des hôtes, venus le voir, par des multiplications surnaturelles, trouvant même du poisson où il n’y en avait point auparavant. Entre autres, il fit un festin à un prince nommé Grallon et à des chasseurs de sa compagnie, avec un morceau de poisson qui n’aurait pas suffi pour rassasier un de ces hommes affamés. Ce prince, en reconnaissance, lui donna un grand espace de terre, où il fit bâtir un monastère qui fut bientôt rempli de très saints religieux. Les enfants nobles y étaient aussi reçus, pour être formés aux sciences humaines et à la piété : de sorte qu’il servit extrêmement à la bonne éducation de la jeune noblesse de Cornouailles et de toute la Bretagne.
Les seigneurs du pays, charmés de la prudence et de la sainteté de Corentin, prièrent le prince de procurer un nouvel évêché à Quimper-Odets et d’en faire nommer saint Corentin premier évêque. Grallon y consentit ; et, ayant fait venir ce saint Abbé, il l’envoya vers saint Martin, archevêque de Tours, dont la juridiction s’étendait sur toute la Bretagne, afin de recevoir de lui la consécration épiscopale.
Saint Corentin mena avec lui à Tours deux excellents religieux, Vennolé et Tudin, pour être bénis abbés de deux nouveaux monastères que le prince voulait fonder. Mais saint Martin, l’ayant sacré, lui dit que, pour la bénédiction des abbés de son diocèse, c’était à lui à la faire ; et il l’envoya ainsi gouverner le peuple que la divine Providence lui avait commis. On lui fit une entrée magnifique dans Quimper ; et on lui donna de quoi fonder un Chapitre de chanoines, pour sa nouvelle cathédrale.
Comme il n’oublia point dans l’Épiscopat qu’il était religieux, de même les exercices de la vie solitaire, qu’il continua toujours de pratiquer, ne lui firent point oublier qu’il était Évêque. Il visita tout son diocèse ; il ordonna de bons ecclésiastiques pour les distribuer dans les paroisses ; il corrigea les abus qui s’étaient glissés parmi les fidèles ; il combattit les restes du paganisme et il s’acquitta de toutes les autres obligations d’un bon pasteur. Enfin, Dieu le retira de ce monde pour lui donner la couronne de l’immortalité.
Son corps fut enseveli avec beaucoup d’honneur dans son église cathédrale, devant le grand autel ; et son convoi fut illustré par plusieurs miracles signalés. Il s’en est fait depuis quantité à son tombeau. Une femme avait promis de présenter de la cire à son église, en reconnaissance d’un insigne bienfait qu’elle avait reçu de son intercession. Elle en apporta en effet ; mais comme elle était prête à l’offrir, elle retira sa main par avarice et ne l’offrit point. Alors cette même main se ferma si fort, qu’il lui fut impossible de l’ouvrir, jusqu’à ce que le Saint, ayant égard à ses larmes, lui apparut par deux fois et la guérit de ce mal qu’elle s’était attiré par sa cupidité. Il apparut aussi à un pauvre homme, que des scélérats avaient enfermé dans un coffre pour le faire mourir de faim et le délivra de cette horrible prison en levant la serrure qui la tenait fermée.
Ses reliques sont maintenant au monastère de Marmoutier-lez-Tours, après avoir été à Saint-Martin de la même ville, où la crainte des Normands les avait fait transporter. La vie de notre Saint est dans Benoît Gonon et dans le P. Alexandre Legrand, de Morlaix. Sa ville épiscopale a pris son nom et ne s’appelle plus Quimper-Odets, mais Quimper-Corentin… jusqu’à ce que la révolution intervienne.
Saint Corentin
1er évêque de Quimper
Corentin n’est pas venu d’Angleterre en Bretagne, comme la plupart des premiers Saints de cette province de Cornouailles. On met sa naissance au commencement du IVe siècle, époque où la Foi de Jésus-Christ, étant devenue maîtresse de l’empire romain, avait déjà pénétré dans les pays les plus barbares de l’Occident et du Nord.
Ayant été élevé dans la piété, il embrassa l’état ecclésiastique et fut promu aux Ordres Sacrés. Puis il se retira dans un ermitage, en la paroisse de Plouvodien, où Dieu fit de grands miracles pour sa nourriture. Il contracta une étroite amitié avec saint Primel, qui était aussi un solitaire d’une très grande piété ; et il fit sourdre une fontaine à son ermitage, pour l’exempter d’aller chercher de l’eau en un endroit fort éloigné.
Souvent il nourrit des hôtes, venus le voir, par des multiplications surnaturelles, trouvant même du poisson où il n’y en avait point auparavant. Entre autres, il fit un festin à un prince nommé Grallon et à des chasseurs de sa compagnie, avec un morceau de poisson qui n’aurait pas suffi pour rassasier un de ces hommes affamés. Ce prince, en reconnaissance, lui donna un grand espace de terre, où il fit bâtir un monastère qui fut bientôt rempli de très saints religieux. Les enfants nobles y étaient aussi reçus, pour être formés aux sciences humaines et à la piété : de sorte qu’il servit extrêmement à la bonne éducation de la jeune noblesse de Cornouailles et de toute la Bretagne.
Les seigneurs du pays, charmés de la prudence et de la sainteté de Corentin, prièrent le prince de procurer un nouvel évêché à Quimper-Odets et d’en faire nommer saint Corentin premier évêque. Grallon y consentit ; et, ayant fait venir ce saint Abbé, il l’envoya vers saint Martin, archevêque de Tours, dont la juridiction s’étendait sur toute la Bretagne, afin de recevoir de lui la consécration épiscopale.
Saint Corentin mena avec lui à Tours deux excellents religieux, Vennolé et Tudin, pour être bénis abbés de deux nouveaux monastères que le prince voulait fonder. Mais saint Martin, l’ayant sacré, lui dit que, pour la bénédiction des abbés de son diocèse, c’était à lui à la faire ; et il l’envoya ainsi gouverner le peuple que la divine Providence lui avait commis. On lui fit une entrée magnifique dans Quimper ; et on lui donna de quoi fonder un Chapitre de chanoines, pour sa nouvelle cathédrale.
Comme il n’oublia point dans l’Épiscopat qu’il était religieux, de même les exercices de la vie solitaire, qu’il continua toujours de pratiquer, ne lui firent point oublier qu’il était Évêque. Il visita tout son diocèse ; il ordonna de bons ecclésiastiques pour les distribuer dans les paroisses ; il corrigea les abus qui s’étaient glissés parmi les fidèles ; il combattit les restes du paganisme et il s’acquitta de toutes les autres obligations d’un bon pasteur. Enfin, Dieu le retira de ce monde pour lui donner la couronne de l’immortalité.
Son corps fut enseveli avec beaucoup d’honneur dans son église cathédrale, devant le grand autel ; et son convoi fut illustré par plusieurs miracles signalés. Il s’en est fait depuis quantité à son tombeau. Une femme avait promis de présenter de la cire à son église, en reconnaissance d’un insigne bienfait qu’elle avait reçu de son intercession. Elle en apporta en effet ; mais comme elle était prête à l’offrir, elle retira sa main par avarice et ne l’offrit point. Alors cette même main se ferma si fort, qu’il lui fut impossible de l’ouvrir, jusqu’à ce que le Saint, ayant égard à ses larmes, lui apparut par deux fois et la guérit de ce mal qu’elle s’était attiré par sa cupidité. Il apparut aussi à un pauvre homme, que des scélérats avaient enfermé dans un coffre pour le faire mourir de faim et le délivra de cette horrible prison en levant la serrure qui la tenait fermée.
Ses reliques sont maintenant au monastère de Marmoutier-lez-Tours, après avoir été à Saint-Martin de la même ville, où la crainte des Normands les avait fait transporter. La vie de notre Saint est dans Benoît Gonon et dans le P. Alexandre Legrand, de Morlaix. Sa ville épiscopale a pris son nom et ne s’appelle plus Quimper-Odets, mais Quimper-Corentin… jusqu’à ce que la révolution intervienne.
Cantique des sept saints – Kantik ar seiz sant
Refrain : Malo, Brieg, Tugdual, Paol, Samsun, Patern, Kaourintin.
1. Klasket ho peus dremm or Zalver heb ober neuz heb chom a-zav,
E heuliet’peus gand feiz seder evitan ’peus lezet pep tra.
2. Dougennet ’peus heb koll fizians poaniou ho tud a galon vad,
Gouestlet e oac’h d’an esperans a vag an hent daved an Tad.
3. Bevet ho-peus an drugarez evid peb den en eur bed foll,
Rannit ganeom ar g arantez a gresk an den hag ar bed oll.
4. Rag c’hwi ’zo c’hoas ’vid ho preudeur war hent ar peoc’h ’vel touriou-tan.
Pa gouez ’n eun taol samm ar gwalleur e kanom deoc’h a greiz or poan.
5. Morse n’ho peus bet ehanet da bedi start ’vid tud ar vro,
Deskit deom-ni pelerined war o roudou hent or gwir Vro.
En Français
Refrain : Malo, Brieuc, Tugdual, Pol, Samson, Patern, Corentin.
1. Vous avez cherché le visage de votre Sauveur sans faire semblant,
Sans cesse vous l’avez suivi d’une foi tranquille. Pour Lui vous avez tout quitté.
2. Vous avez porté, sans perdre confiance, les peines des gens, de bon cœur. Vous étiez voués à l’espérance, qui nourrit la route qui mène au Père.
3. Vous avez vécu la miséricorde pour chaque homme dans un monde fou. Partagez-nous l’amour qui grandit l’homme et le monde entier.
4. Car vous êtes encore pour vos frères sur la route de la paix comme des phares, quand tombe tout d’un coup le fardeau du malheur,
Nous vous chantons au cœur de nos peines.
5. Vous n’avez jamais cessé de prier fermement pour les gens du pays. Apprenez, à nous, pèlerins sur vos traces, la route de votre vrai pays.
Merl1- Vénérable
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Re: Le Saint du jour
13 décembre 2018
Sainte Odile
Vierge, première abbesse du monastère d’Hohenbourg
Patronne de l'Alsace
La fête de sainte Odile a longtemps été célébrée le 13 décembre, qui était aussi la fête de sainte Lucie, elle aussi invoquée par les fidèles pour guérir les maladies oculaires ; par conséquent, on a préféré reporter la fête d'Odile au 14 décembre, pour distinguer les deux fêtes, mais elle demeure le 13 décembre en Alsace.
Le plus ancien document sur la vie de sainte Odile est un parchemin du Xe siècle où un moine a noté ce que la tradition orale transmettait depuis près de deux cents ans, au mont Sainte-Odile qui domine la plaine d'Alsace.
Au temps du roi mérovingien Childéric II, Aldaric, troisième duc d'Alsace, père de sainte Odile, tenait sous son empire toute la vallée du Rhin, de Strasbourg à Bâle. Aldaric était un chrétien sincère, mais il s'arrachait avec peine aux coutumes barbares ; ses réactions étaient impulsives et même dangereuses : pas de pardon pour qui l'offense. En 660, alors qu’il attendait avec impatience la naissance de son fils premier-né, lui naquit une petite fille aveugle. Son premier réflexe fut de vouloir la tuer, mais devant les pleurs de sa femme, Béreswinde, il accepta de lui laisser la vie à condition que le bébé disparût aussitôt. Béreswinde, bouleversée, se mit en quête d'une nourrice. Odile fut emmenée à Scherwiller, à une trentaine de kilomètres d'Obernai. Devant le beau linge du bébé et les soins particuliers dont il était entouré, les langues allaient bon train. Bientôt Odile ne fut plus en sécurité chez la nourrice et, à un an, dut reprendre la route pour Baume-les-Dames, près de Besançon, où elle franchit les portes d'un monastère.
Pendant toute son enfance, Odile était entourée du silence et de la paix des moniales qui essayaient de lui faire oublier sa cécité : elle apprit à se diriger seule dans le cloître, à reconnaître les appels de la cloche, à chanter par cœur les offices, faisant la joie de ses mères adoptives.
L'évêque Ehrhardt de Ratisbonne arriva un jour au monastère pour, dit-il, baptiser la petite aveugle. Devant la communauté, Ehrhardt prononça les paroles sacramentelles : « Odilia, je te baptise au Nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. » Odilia veut dire : soleil de Dieu. Au moment où l'eau coula sur son front, Odile ouvrit les paupières... elle voyait ! Après la guérison, l’évêque fit avertir Aldaric qui n'eut aucun geste de repentir. Il avait maintenant quatre fils et une fille, sa fille aînée était oubliée. Odile demeura donc à Palma chez les religieuses qui lui apprirent aussitôt à écrire et à lire dans les livres saints. La souffrance et la cécité l'avaient mûrie : elle faisait preuve d'une force d'âme et d'un détachement extraordinaires. Au fur et à mesure que les mois passaient, Odile sentait grandir en elle le désir de connaître sa famille. Certains voyageurs, qui s'arrêtaient au monastère, lui avaient déjà parlé de son frère Hugon qu’ils disaient aimable et généreux. Par l'intermédiaire d'un pèlerin, Odile lui fit parvenir une lettre qui émut Hugon au point qu’il osa affronter son père.
L'heure du pardon n'avait pas encore sonné, Aldaric ne voulait pas revoir sa fille mais Hugon écrivit cependant à sa sœur de venir au château, pensant que la vue d'Odile ferait tomber la colère de son père. Hélas, à l'arrivée de sa fille aînée la colère d’Aldaric redoubla : il frappa Hugon qui mourut des suites des blessures. Ce fut le dernier accès de colère du terrible barbare qui, désespéré par la mort de son fils préféré, installa sa fille à Hohenbourg et assura sa subsistance. Odile eut la patience de vivre ignorée des siens et se contenta de ce que lui donnait son père qu'elle n'osait plus affronter. Elle ne vivait que pour les pauvres avec qui elle partageait ses maigres ressources. Peu à peu Aldaric se transforma et offrit à Odile le Hohenbourg et toutes ses dépendances à condition qu'elle priât pour lui.
La jeune fille humiliée va devenir la célèbre Abbesse représentée par les statues et les tapisseries. Son cœur profond, son austère vertu, sa grande charité attirèrent plus de cent trente moniales et la plupart des membres de sa famille. Les travaux commencèrent rapidement pour transformer le Hohenbourg en un monastère. Odile qui était une âme d'oraison, couvrit de chapelles tout le sommet de la colline dont la première fut dédiée à Notre-Dame, puis une autre à saint Jean-Baptiste qu'Odile vénérait particulièrement depuis son baptême. Un soir, la moniale chargée d'appeler ses compagnes pour l'office fut éblouie par une violente clarté : Odile conversait avec saint Jean-Baptiste. De jour, de nuit, par petits groupes qui se succédaient, les moniales chantaient sans cesse la louange de Dieu. L'Abbesse était la plus ardente à la prière ; elle aimait la mortification, mais elle était sage et prudente pour ses filles.
Peu de temps après la construction du monastère, Aldaric mourut. Avertie par une vision, Odile le sut en Purgatoire et se mit en prière jusqu'à ce que Notre-Seigneur lui apparût pour lui apprendre l'entrée de son père en Paradis. Une chapelle, dite des larmes, se dresse encore aujourd'hui sur la terrasse du couvent ; la tradition assure qu'une pierre creusée par les genoux de la sainte existe encore devant le maître-autel.
Le Hohenbourg était le refuge des pauvres, des malheureux, des malchanceux et des pèlerins qui savaient y trouver bon accueil. Un vieillard tomba en montant vers le monastère. Odile le rencontra un moment plus tard et, comme pour le soulager, il fallait de l'eau, Odile implora le secours de Dieu, frappa le rocher et une source jaillit qui ne tarira jamais. Mais la preuve était faite que tous ceux qui désiraient du secours ne pouvaient parvenir au sommet de la colline. Aussi un autre monastère fut construit en bas. Aucun des deux couvents ne voulait se passer de la présence d'Odile qui allait donc du cloître du haut à celui du bas. En chemin elle aidait les éclopés et les infirmes. De toutes parts on venait la voir car on savait que ses mains étaient bénies. Parfois lorsqu'elle pansait des blessés ou des lépreux, les plaies se fermaient et les douleurs s'apaisaient. Sa préférence allait aux aveugles en souvenir de son infirmité. Elle présidait tout, elle prévoyait tout et s'intéressait à chacun en particulier.
Mais ses compagnes la voyaient de plus en plus lasse. Sentant la faiblesse la gagner, Odile se rendit à la chapelle Saint-Jean-Baptiste ; une dernière fois elle s'adressa à ses filles puis, à l'heure de l'office elle les envoya à l'église. Quand les moniales revinrent de l'office, Odile les avait quittées. Leur peine était grande d'autant plus que leur mère était partie sans avoir communié. Elles se mirent en prière et Odile revint à elle. Après les avoir réprimandées, l'Abbesse réclama le ciboire, se communia et quitta définitivement la terre, le 13 décembre 720.
Sainte Odile
Vierge, première abbesse du monastère d’Hohenbourg
Patronne de l'Alsace
La fête de sainte Odile a longtemps été célébrée le 13 décembre, qui était aussi la fête de sainte Lucie, elle aussi invoquée par les fidèles pour guérir les maladies oculaires ; par conséquent, on a préféré reporter la fête d'Odile au 14 décembre, pour distinguer les deux fêtes, mais elle demeure le 13 décembre en Alsace.
Le plus ancien document sur la vie de sainte Odile est un parchemin du Xe siècle où un moine a noté ce que la tradition orale transmettait depuis près de deux cents ans, au mont Sainte-Odile qui domine la plaine d'Alsace.
Au temps du roi mérovingien Childéric II, Aldaric, troisième duc d'Alsace, père de sainte Odile, tenait sous son empire toute la vallée du Rhin, de Strasbourg à Bâle. Aldaric était un chrétien sincère, mais il s'arrachait avec peine aux coutumes barbares ; ses réactions étaient impulsives et même dangereuses : pas de pardon pour qui l'offense. En 660, alors qu’il attendait avec impatience la naissance de son fils premier-né, lui naquit une petite fille aveugle. Son premier réflexe fut de vouloir la tuer, mais devant les pleurs de sa femme, Béreswinde, il accepta de lui laisser la vie à condition que le bébé disparût aussitôt. Béreswinde, bouleversée, se mit en quête d'une nourrice. Odile fut emmenée à Scherwiller, à une trentaine de kilomètres d'Obernai. Devant le beau linge du bébé et les soins particuliers dont il était entouré, les langues allaient bon train. Bientôt Odile ne fut plus en sécurité chez la nourrice et, à un an, dut reprendre la route pour Baume-les-Dames, près de Besançon, où elle franchit les portes d'un monastère.
Pendant toute son enfance, Odile était entourée du silence et de la paix des moniales qui essayaient de lui faire oublier sa cécité : elle apprit à se diriger seule dans le cloître, à reconnaître les appels de la cloche, à chanter par cœur les offices, faisant la joie de ses mères adoptives.
L'évêque Ehrhardt de Ratisbonne arriva un jour au monastère pour, dit-il, baptiser la petite aveugle. Devant la communauté, Ehrhardt prononça les paroles sacramentelles : « Odilia, je te baptise au Nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. » Odilia veut dire : soleil de Dieu. Au moment où l'eau coula sur son front, Odile ouvrit les paupières... elle voyait ! Après la guérison, l’évêque fit avertir Aldaric qui n'eut aucun geste de repentir. Il avait maintenant quatre fils et une fille, sa fille aînée était oubliée. Odile demeura donc à Palma chez les religieuses qui lui apprirent aussitôt à écrire et à lire dans les livres saints. La souffrance et la cécité l'avaient mûrie : elle faisait preuve d'une force d'âme et d'un détachement extraordinaires. Au fur et à mesure que les mois passaient, Odile sentait grandir en elle le désir de connaître sa famille. Certains voyageurs, qui s'arrêtaient au monastère, lui avaient déjà parlé de son frère Hugon qu’ils disaient aimable et généreux. Par l'intermédiaire d'un pèlerin, Odile lui fit parvenir une lettre qui émut Hugon au point qu’il osa affronter son père.
L'heure du pardon n'avait pas encore sonné, Aldaric ne voulait pas revoir sa fille mais Hugon écrivit cependant à sa sœur de venir au château, pensant que la vue d'Odile ferait tomber la colère de son père. Hélas, à l'arrivée de sa fille aînée la colère d’Aldaric redoubla : il frappa Hugon qui mourut des suites des blessures. Ce fut le dernier accès de colère du terrible barbare qui, désespéré par la mort de son fils préféré, installa sa fille à Hohenbourg et assura sa subsistance. Odile eut la patience de vivre ignorée des siens et se contenta de ce que lui donnait son père qu'elle n'osait plus affronter. Elle ne vivait que pour les pauvres avec qui elle partageait ses maigres ressources. Peu à peu Aldaric se transforma et offrit à Odile le Hohenbourg et toutes ses dépendances à condition qu'elle priât pour lui.
La jeune fille humiliée va devenir la célèbre Abbesse représentée par les statues et les tapisseries. Son cœur profond, son austère vertu, sa grande charité attirèrent plus de cent trente moniales et la plupart des membres de sa famille. Les travaux commencèrent rapidement pour transformer le Hohenbourg en un monastère. Odile qui était une âme d'oraison, couvrit de chapelles tout le sommet de la colline dont la première fut dédiée à Notre-Dame, puis une autre à saint Jean-Baptiste qu'Odile vénérait particulièrement depuis son baptême. Un soir, la moniale chargée d'appeler ses compagnes pour l'office fut éblouie par une violente clarté : Odile conversait avec saint Jean-Baptiste. De jour, de nuit, par petits groupes qui se succédaient, les moniales chantaient sans cesse la louange de Dieu. L'Abbesse était la plus ardente à la prière ; elle aimait la mortification, mais elle était sage et prudente pour ses filles.
Peu de temps après la construction du monastère, Aldaric mourut. Avertie par une vision, Odile le sut en Purgatoire et se mit en prière jusqu'à ce que Notre-Seigneur lui apparût pour lui apprendre l'entrée de son père en Paradis. Une chapelle, dite des larmes, se dresse encore aujourd'hui sur la terrasse du couvent ; la tradition assure qu'une pierre creusée par les genoux de la sainte existe encore devant le maître-autel.
Le Hohenbourg était le refuge des pauvres, des malheureux, des malchanceux et des pèlerins qui savaient y trouver bon accueil. Un vieillard tomba en montant vers le monastère. Odile le rencontra un moment plus tard et, comme pour le soulager, il fallait de l'eau, Odile implora le secours de Dieu, frappa le rocher et une source jaillit qui ne tarira jamais. Mais la preuve était faite que tous ceux qui désiraient du secours ne pouvaient parvenir au sommet de la colline. Aussi un autre monastère fut construit en bas. Aucun des deux couvents ne voulait se passer de la présence d'Odile qui allait donc du cloître du haut à celui du bas. En chemin elle aidait les éclopés et les infirmes. De toutes parts on venait la voir car on savait que ses mains étaient bénies. Parfois lorsqu'elle pansait des blessés ou des lépreux, les plaies se fermaient et les douleurs s'apaisaient. Sa préférence allait aux aveugles en souvenir de son infirmité. Elle présidait tout, elle prévoyait tout et s'intéressait à chacun en particulier.
Mais ses compagnes la voyaient de plus en plus lasse. Sentant la faiblesse la gagner, Odile se rendit à la chapelle Saint-Jean-Baptiste ; une dernière fois elle s'adressa à ses filles puis, à l'heure de l'office elle les envoya à l'église. Quand les moniales revinrent de l'office, Odile les avait quittées. Leur peine était grande d'autant plus que leur mère était partie sans avoir communié. Elles se mirent en prière et Odile revint à elle. Après les avoir réprimandées, l'Abbesse réclama le ciboire, se communia et quitta définitivement la terre, le 13 décembre 720.
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Re: Le Saint du jour
14 décembre 2018
Saint Jean de la Croix († 1591)
Carme, Docteur de l'Église
Jean de la Croix (Juan de Yepes Álvarez) naît en 1542 dans le petit village de Fontiveros, proche d'Avila, en Vieille Castille, de Gonzalo de Yepes et Catalina Álvarez.
Jouant un jour au bord d'un étang, il glissa au fond de l'eau ; une grande et belle dame vint lui offrir la main pour le sauver : « Non, dit l'enfant, vous êtes trop belle, ma main salirait la vôtre. » Alors un vieillard se présenta, marchant aussi dans l'eau, tendit son bâton à l'enfant et le ramena sur le bord. Une autre fois il tomba dans un puits ; on croyait l'y retrouver mort ; il était assis paisiblement : « Une belle dame, dit-il, m'a reçu dans son manteau et m'a gardé. »
Ainsi Jean croissait sous le regard de Marie.
Un jour qu'il priait Notre-Seigneur de lui faire connaître sa vocation, une voix intérieure lui dit : « Tu entreras dans un ordre religieux, dont tu relèveras la ferveur primitive. »
Il avait vingt et un ans quand il entra au Carmel, et dépassa de beaucoup tous ses frères, tout en cachant ses œuvres extraordinaires. Il habitait un réduit obscur, mais dont la fenêtre donnait dans la chapelle, en face du Très Saint-Sacrement. Il portait autour du corps une chaîne de fer hérissée de pointes, et par-dessus cette chaîne un vêtement étroit et serré, composé de joncs enlacés par de gros nœuds. Ses disciplines étaient si cruelles, que le sang jaillissait en abondance.
Le sacerdoce ne fit que redoubler son désir de la perfection. Il songeait à s'ensevelir à la Chartreuse, quand sainte Thérèse, éclairée de Dieu sur son mérite, lui confia ses projets de réforme du Carmel et l'engagea à se faire son auxiliaire. Jean se retira dans une maison étroite, pauvre, et commença seul un nouveau genre de vie, conforme aux règles primitives de l'Ordre du Carmel. Peu de jours après, il avait deux compagnons : la réforme était fondée.
Ce ne fut pas sans tempêtes qu'elle se développa, car l'enfer sembla s'acharner contre elle, et tandis que le peuple vénérait Jean comme un saint, il eut à souffrir, de la part de ceux qui auraient dû le seconder, d'incroyables persécutions, les injures, les calomnies, jusqu'à la prison. Pour le consoler, Marie lui apparut et lui annonça sa délivrance prochaine ; en effet, quelques jours après, il se trouva, sans savoir comment, au milieu de la ville de Tolède. Dieu le récompensa de ses épreuves par des extases fréquentes ; sainte Thérèse l'appelait un homme tout divin. Il écrivit des ouvrages spirituels d'une élévation sublime. Une colombe le suivait partout, et une odeur suave s'exhalait de son corps.
Au moment de sa mort, la nuit entre le 13 et le 14 décembre 1591, à Úbeda, en Espagne, un globe de feu brillant comme un soleil entoura son corps.
Jean de la Croix a été béatifié en 1675 par le Pp Clément X ; canonisé par le pape Benoît XIII, le 27 décembre 1726 ; déclaré docteur de l'Église par le pape Pie XI le 24 août 1926.
Saint Jean de la Croix († 1591)
Carme, Docteur de l'Église
Jean de la Croix (Juan de Yepes Álvarez) naît en 1542 dans le petit village de Fontiveros, proche d'Avila, en Vieille Castille, de Gonzalo de Yepes et Catalina Álvarez.
Jouant un jour au bord d'un étang, il glissa au fond de l'eau ; une grande et belle dame vint lui offrir la main pour le sauver : « Non, dit l'enfant, vous êtes trop belle, ma main salirait la vôtre. » Alors un vieillard se présenta, marchant aussi dans l'eau, tendit son bâton à l'enfant et le ramena sur le bord. Une autre fois il tomba dans un puits ; on croyait l'y retrouver mort ; il était assis paisiblement : « Une belle dame, dit-il, m'a reçu dans son manteau et m'a gardé. »
Ainsi Jean croissait sous le regard de Marie.
Un jour qu'il priait Notre-Seigneur de lui faire connaître sa vocation, une voix intérieure lui dit : « Tu entreras dans un ordre religieux, dont tu relèveras la ferveur primitive. »
Il avait vingt et un ans quand il entra au Carmel, et dépassa de beaucoup tous ses frères, tout en cachant ses œuvres extraordinaires. Il habitait un réduit obscur, mais dont la fenêtre donnait dans la chapelle, en face du Très Saint-Sacrement. Il portait autour du corps une chaîne de fer hérissée de pointes, et par-dessus cette chaîne un vêtement étroit et serré, composé de joncs enlacés par de gros nœuds. Ses disciplines étaient si cruelles, que le sang jaillissait en abondance.
Le sacerdoce ne fit que redoubler son désir de la perfection. Il songeait à s'ensevelir à la Chartreuse, quand sainte Thérèse, éclairée de Dieu sur son mérite, lui confia ses projets de réforme du Carmel et l'engagea à se faire son auxiliaire. Jean se retira dans une maison étroite, pauvre, et commença seul un nouveau genre de vie, conforme aux règles primitives de l'Ordre du Carmel. Peu de jours après, il avait deux compagnons : la réforme était fondée.
Ce ne fut pas sans tempêtes qu'elle se développa, car l'enfer sembla s'acharner contre elle, et tandis que le peuple vénérait Jean comme un saint, il eut à souffrir, de la part de ceux qui auraient dû le seconder, d'incroyables persécutions, les injures, les calomnies, jusqu'à la prison. Pour le consoler, Marie lui apparut et lui annonça sa délivrance prochaine ; en effet, quelques jours après, il se trouva, sans savoir comment, au milieu de la ville de Tolède. Dieu le récompensa de ses épreuves par des extases fréquentes ; sainte Thérèse l'appelait un homme tout divin. Il écrivit des ouvrages spirituels d'une élévation sublime. Une colombe le suivait partout, et une odeur suave s'exhalait de son corps.
Au moment de sa mort, la nuit entre le 13 et le 14 décembre 1591, à Úbeda, en Espagne, un globe de feu brillant comme un soleil entoura son corps.
Jean de la Croix a été béatifié en 1675 par le Pp Clément X ; canonisé par le pape Benoît XIII, le 27 décembre 1726 ; déclaré docteur de l'Église par le pape Pie XI le 24 août 1926.
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Re: Le Saint du jour
16 décembre 2018
Ste Adélaïde
veuve et impératrice († 999)
Elle était à la fois reine d'Italie, reine d'Allemagne et elle sera la première en date des impératrices du Saint Empire-Romain Germanique à la suite de son mariage avec Othon Ier, lorsqu'elle fut veuve du roi d'Italie.
À la mort d'Othon Ier, elle exerça la régence pendant cinq ans, durant l'enfance d'Othon II. Puis à nouveau pendant la minorité d'Othon III. Ce fut pour elle, des périodes difficiles, pleines de souffrances et d'épreuves. Mais sa force de caractère et sa bonté, puisées dans sa foi, surmontèrent tous les obstacles. Elle montra toutes les qualités d'un chef d'État dans la justice de sa charge et toutes les vertus chrétiennes dans sa charité attentive aux pauvres.
Elle consacra les trois dernières années de sa vie à promouvoir le bien de l'Église et des pauvres. Elle se montra le ferme appui de la culture occidentale en favorisant le monachisme clunisien. Elle mourut à Seltz, près de Strasbourg, lors d'un voyage qu'elle effectuait dans l'un des nombreux monastères qu'elle avait fondés.
Ste Adélaïde
veuve et impératrice († 999)
Elle était à la fois reine d'Italie, reine d'Allemagne et elle sera la première en date des impératrices du Saint Empire-Romain Germanique à la suite de son mariage avec Othon Ier, lorsqu'elle fut veuve du roi d'Italie.
À la mort d'Othon Ier, elle exerça la régence pendant cinq ans, durant l'enfance d'Othon II. Puis à nouveau pendant la minorité d'Othon III. Ce fut pour elle, des périodes difficiles, pleines de souffrances et d'épreuves. Mais sa force de caractère et sa bonté, puisées dans sa foi, surmontèrent tous les obstacles. Elle montra toutes les qualités d'un chef d'État dans la justice de sa charge et toutes les vertus chrétiennes dans sa charité attentive aux pauvres.
Elle consacra les trois dernières années de sa vie à promouvoir le bien de l'Église et des pauvres. Elle se montra le ferme appui de la culture occidentale en favorisant le monachisme clunisien. Elle mourut à Seltz, près de Strasbourg, lors d'un voyage qu'elle effectuait dans l'un des nombreux monastères qu'elle avait fondés.
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