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Le Saint du jour

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Le Saint du jour - Page 17 Empty Re: Le Saint du jour

Message par Merl1 Mar 22 Jan - 23:17

22 janvier 2019
Saint Vincent Pallotti
Prêtre et fondateur de la
« Societas Apostolatus Cattolici »




Vincent (Vincenzo) Pallotti naît a Rome, le 21 avril 1795, troisième de dix enfants de Pietro Paolo et Maria Maddalena De Rossi. Ses premières études eurent lieu à l'école de San Pantaleone, puis il alla au collège à Rome.

C'est à l'âge de 16 ans qu'il souhaita devenir prêtre. Le 16 mai 1820, il était ordonné et célébrait sa première messe dans l’église du Gesù, à Frascati.

Le 25 juillet, il devenait docteur en théologie, et fut nommé professeur de théologie. Il était un excellent théologien, et aurait pu faire une brillante carrière dans l'enseignement de cette discipline, mais sa vocation le porta plutôt vers l'apostolat.

Il parcourait la ville de Rome, apportant aide matérielle et réconfort à la population misérable, prêchant l'évangile, vivant de peu, et partageant le peu qu'il avait, écoutant les confessions, et aidant spirituellement tous les fidèles qui venaient à lui.

Parallèlement, dans le contexte qui était celui où il vivait, avec l'aide de quelques collaborateurs, il œuvrait à la coordination de toutes les initiatives apostoliques qui impliquaient les chrétiens, religieux et laïcs, afin que la mission et l'action de l'Église se propagent partout.

Le père Pallotti était persuadé de l'importance de la charité et de sa mise en œuvre par tous les catholiques afin d'apporter la Bonne Nouvelle à tous.

C'est ainsi qu'en 1835, il fonda la Pieuse Société des Missions qui deviendra la « Societas Apostolatus Cattolici » (Société de l'Apostolat Catholique - congrégation connue sous l'appellation des Pallottins), mise en place pour animer des groupes de prêtres et de laïcs œuvrant à l'action catholique.

Par ailleurs, le Père Pallotti, dès 1836, a commencé à promouvoir l'observance de l'octave de l'Épiphanie, qui est toujours célébrée ; son but étant d'être un signe de rapprochement avec les églises orientales.

Don Vincenzo meurt prématurément d’un refroidissement, le 22 janvier 1850 ; il n'avait que 55 ans. Il fut inhumé dans l'église de San Salvatore à Onda.

Déclaré Vénérable en 1887 par le pape Léon XIII (Vincenzo Pecci, 1878-1903), qui le considérait déjà comme un saint, Vincenzo Pallotti fut béatifié le 22 janvier 1950 par le Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958), et canonisé le 20 janvier 1963 par St Jean XXIII (Angelo Giuseppe Roncalli, 1958-1963).

Les Pallottins sont voués aux missions, à l'apostolat de la jeunesse à travers des œuvres d'éducation, à l'apostolat de la presse et à diverses œuvres d'assistance. Ils attachent de l'importance à la participation commune des prêtres, des laïcs et des religieux et à la promotion du laïcat.

Des missions existent notamment en Amérique du Sud, Australie, Inde, Afrique, Océanie. La congrégation compte 2391 membres en 2008, dont 1640 prêtres en 2005, répartis en 407 maisons.

Il existe aussi une congrégation des Sœurs de l'Apostolat catholique, appelées pallottines.

Les Pères Pallotins œuvrent en France à la diffusion des messages reçus par sainte Faustine Kowalska. Ils éditent une très belle petite revue trimestrielle le « Messager de la Miséricorde Divine ».



Le Saint du jour - Page 17 San_Vincenzo_Pallotti_A
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Message par Merl1 Mer 23 Jan - 18:16

23 janvier 2019
Sainte Marianne Cope de Molokai
« religieuse exemplaire, au cœur extraordinaire »
(† 1918)




Marianne Cope (Barbara Koob) de Molokai naît le 23 janvier 1838 à Heppenheim, Hessen-Darmstadt (Allemagne) dans une famille d'agriculteurs, ses parents émigrèrent alors qu'elle était enfant aux États-Unis et s'établirent à Utica (État de New York).

Dès l'âge de 15 ans elle souhaita entrer au couvent, mais elle dut s'occuper de ses plus jeunes frères car ses parents étaient gravement malades. Elle dut donc repousser son projet de quelques années.

En 1860, une branche des Soeurs de Saint François de Philadelphie s'établit à Utica et à Syracuse, dans l'État de New York et, à l'âge de 24 ans elle entra dans cet ordre et prononça ses vœux.

L'apostolat de cette Congrégation se consacrait avant tout à l'éducation des enfants des immigrés allemands ; elle fut donc chargée d'ouvrir et de diriger de nouvelles écoles. Plus tard sa communauté fonda les premiers des cinquante hôpitaux généraux des États-Unis qui connurent une grande renommée, offrant leur assistance à tous les malades sans aucune distinction. Mère Cope s'occupa en particulier des alcooliques et des filles mères, car elle souhaitait accomplir son service parmi les plus pauvres d'entre les pauvres.

En 1877, elle fut élue provinciale de sa Congrégation, ainsi qu'en 1881.

En 1883, elle fut la seule à accepter de se rendre aux Iles Hawaï pour assister les lépreux, alors que cinquante autres communautés contactées avaient refusé. Son œuvre en faveur des malades et des sans-abri dans les Iles Hawaï fut très importante, si bien qu'en 1884 le gouvernement lui demanda de créer le premier hôpital général sur l'île de Maui.

En 1889, après la mort du Père Damien de Veuster (canonisé le 11 octobre 2009), grand apôtre des lépreux, elle accepta de se charger du foyer pour les garçons en plus de son travail auprès des femmes et des petites filles. Elle vécut pendant trente ans dans un lieu isolé de l'île Molokai, exilée volontaire avec ses patients. Grâce à elle le gouvernement promulgua des lois pour protéger les enfants, et les malades de la lèpre retrouvèrent leur dignité et la joie de vivre.

Les historiens de son temps parlent d'elle comme d'une « religieuse exemplaire, au cœur extraordinaire ». Elle ne cherchait qu'à accomplir la volonté de Dieu, ne souhaitant aucunement obtenir des reconnaissances ; sa devise était : « Seulement pour Dieu ».

Elle meurt le 9 août 1918 après une longue vie au service des malades de la lèpre.


Le Saint du jour - Page 17 Beata_Marianna-Barbara-Cope_di_Molokai_A

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Message par Merl1 Jeu 24 Jan - 22:28

24 janvier 2019
Saint François de Sales
Évêque et Docteur de l'Église († 1622)
(mémoire)




François naît le 21 août 1567 au château de Sales, en Savoie. Nommer ce saint, c'est personnifier la vertu de douceur ; il fut le saint aimable par excellence et le parfait imitateur de Celui qui a dit : « Apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur. »

Jeune homme, il mena la vie des anges. Ordonné prêtre, le 18 décembre 1593, il se montra digne émule des plus grands apôtres, par ses travaux et par les innombrables conversions qu'il opéra parmi les protestants.

Évêque, il fut le rempart de la foi, le père de son peuple, le docteur de la piété chrétienne, un pontife incomparable. « On disait communément, écrit sainte Jeanne de Chantal, qu'il n'y avait pas de meilleur moyen de gagner sa faveur que de lui faire du mal, et que c'était la seule vengeance qu'il sût exercer. » -- « Il avait un cœur tout à fait innocent, dit la même sainte ; jamais il ne fit aucun acte par malice ou amertume de cœur. Jamais on n'a vu un cœur si doux, si humble, si débonnaire, si gracieux et si affable qu'était le sien. »

Citons quelques paroles de François lui-même : « Soyez, disait-il, le plus doux que vous pourrez, et souvenez-vous que l'on prend plus de mouches avec une cuillerée de miel qu'avec cent barils de vinaigre. S'il faut donner en quelque excès, que ce soit du côté de la douceur. » -- « Je le veux tant aimer, ce cher prochain, je le veux tant aimer ! Il a plu à Dieu de faire ainsi mon cœur ! Oh ! Quand est-ce que nous serons tout détrempés en douceur et en charité ! »

Il meurt à Lyon le 28 décembre 1622, le jour des saints Innocents.



Le Saint du jour - Page 17 San_Francesco_di_Sales_V
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Message par Merl1 Lun 28 Jan - 0:36

28 janvier 2019
Saint Thomas d'Aquin
Prêtre dominicain, Docteur de l'Église




Tommaso d’Aquino naît en 1225 dans une noble famille napolitaine.

Élevé à l'abbaye bénédictine du Mont-Cassin, Thomas choisit, cependant, à 19 ans, d'entrer chez les Frères prêcheurs. Ce n'est guère du goût de sa famille, qui le fait enlever et enfermer. L'ordre dominicain est un ordre mendiant, fondé quelques années plus tôt, et il n'avait pas bonne presse dans l'aristocratie.

Au bout d'un an, Thomas peut enfin suivre sa vocation. On l'envoie à Paris pour y suivre les cours de la bouillonnante Université. Il a comme professeur saint Albert le Grand. Pour ce dernier, il faut faire confiance à la raison et à l'intelligence de l'homme pour chercher Dieu. Le philosophe le plus approprié à cette recherche est Aristote. Thomas retient la leçon.

Devenu professeur, il s'attelle à un gigantesque travail pour la mettre en œuvre. Connaissant très bien Aristote et ses commentateurs, mais aussi la Bible et la tradition patristique chrétienne, il élabore une pensée originale, qu'il expose dans de multiples ouvrages, dont le plus connu est la « Summa Theologiae» (Somme Théologique).

Comme professeur, il doit aussi soutenir de véhémentes controverses avec des intellectuels chevronnés. Il voyage aussi à la demande des papes. Mais c'est l'étude qui a toute sa faveur : à la possession de « Paris la grande ville », il dit préférer « le texte correct des homélies de saint Jean Chrysostome sur l'évangile de saint Matthieu ».

Il meurt sur la route qui le conduisait au Concile de Lyon, le 7 mars 1274, dans l'abbaye cistercienne de Fossanova (dans la région du Latium).

On célèbre sa mémoire au jour anniversaire du transfert de son corps au couvent des dominicains de Toulouse, les Jacobins, en 1369.

Il est le saint patron de l'Enseignement catholique.



Le Saint du jour - Page 17 Thomas



Chaque nation a le droit de distinguer, par pays d'origine, qui peut y migrer et appliquer des politiques d'immigration appropriées, selon le grand érudit médiéval et saint, Thomas d'Aquin.

Dans un passage étonnamment contemporain de sa Summa Theologica, Thomas d’Aquin a noté que le Peuple Juif des temps de l'Ancien Testament n'admettait pas les visiteurs de toutes les nations de façon égale puisque les peuples les plus proches étaient plus rapidement intégrés dans la population que ceux qui n'étaient pas aussi proches.

Certains peuples antagonistes n'ont pas été admis du tout en Israël en raison de leur hostilité envers le Peuple Juif.

La Loi « prescrivait à l'égard de certaines nations qui avaient des relations étroites avec les Juifs », a noté le docteur, comme les Égyptiens et les Iduméens, « qu'ils devraient être admis dans la communion du peuple après la troisième génération ».

Les citoyens des autres nations « avec lesquelles leurs relations avaient été hostiles», comme les Ammonites et les Moabites, « ne devaient jamais être admis à la citoyenneté ».

« Les Amalécites, qui leur étaient encore plus hostiles et n'avaient aucune communion de parenté avec eux, devaient être tenus pour ennemis à perpétuité » observa Thomas d'Aquin.

Pour le docteur, il semblait raisonnable de traiter les nations différemment en fonction de l'affinité de leurs cultures avec celle d'Israël ainsi que de leurs relations historiques avec le Peuple Juif.

Dans son commentaire remarquablement nuancé, Thomas d’Aquin distingue également parmi trois types d'immigrants dans l'Israël de l'Ancien Testament.

Premièrement, « les étrangers qui passaient sur leurs terres en tant que voyageurs » tout comme les visiteurs modernes avec un visa de voyage.

Deuxièmement, ceux qui « venaient s'installer dans leur pays en tant que nouveaux arrivants » semblent correspondre à des étrangers résidents, peut-être avec une carte verte, vivant dans le pays mais pas avec tous les avantages de la citoyenneté.

Un troisième cas concernait les étrangers qui souhaitaient « être admis entièrement comme citoyen à part entière et participer à leur culte ». Même ici, traiter avec ceux qui souhaitaient s'intégrer pleinement dans la vie et le culte d'Israël exigeait un certain ordre comme Thomas d’Aquin l’a observé : « Car ils n'étaient pas admis immédiatement à la citoyenneté : comme c’était justement une loi avec certaines nations que personne n'était considéré comme un citoyen sauf après deux ou trois générations ».

« La raison en est que si les étrangers étaient autorisés à se mêler des affaires d'une nation dès qu'ils s'établissaient au milieu d’elle, pensa logiquement Thomas d'Aquin, beaucoup de dangers pourraient se produire puisque les étrangers n'ayant pas encore le bien commun fermement dans leur cœur pourraient tenter quelque chose de dommageable pour le peuple ».

En d'autres termes, Thomas d'Aquin a enseigné que l'intégration totale des immigrants dans la vie, la langue, les coutumes et la culture (y compris le culte, dans ce cas) étaient nécessaires pour la pleine citoyenneté.

Il faut du temps pour quiconque d'apprendre quelles questions touchent la nation et de les faire les leurs propres, a soutenu Thomas d’Aquin. Ceux qui connaissent l'histoire de leur nation, qui y ont vécu et qui travaillent pour le bien commun, sont les mieux placés pour participer à la prise de décision sur son avenir.

Il serait dangereux et injuste de placer l'avenir d'une nation entre les mains d'arrivants récents qui ne comprennent pas pleinement les besoins et les préoccupations de leur pays d'adoption.

Face aux problèmes contemporains, les décideurs politiques modernes peuvent souvent bénéficier de la sagesse des grands saints et des docteurs qui se sont intéressés à des versions de ces mêmes problèmes dans les siècles passés.

Les réflexions de Thomas d’Aquin révèlent que des problèmes similaires ont existé pendant des siècles — en fait, des millénaires — et que la distinction prudente entre les nations et les cultures n'implique pas automatiquement un préjugé ou une discrimination injuste.

Parfois, c'est juste la bonne chose à faire.

Thomas D. Williams, Ph.D

https://www.breitbart.com/politics/2017/01/31/saint-thomas-aquinas-opposed-open-borders/
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Message par Merl1 Mer 30 Jan - 23:55

31 janvier 2019
Saint Jean (Giovanni) Bosco
Fondateur de la
« Congrégation salésienne (SDB) »
et de l'Institut des
« Filles de Marie-Auxiliatrice (FMA) »




Jean (Giovanni) Bosco naît le 16 août 1815 aux Becchi, groupe de petites fermes du hameau de Castelnuovo d’Asti (maintenant Castelnuovo Don Bosco), au Piemont.


Ses parents étaient de pauvres paysans ; mais sa mère, demeurée veuve avec trois enfants, était une sainte femme. Le caractère jovial de Jean lui donnait une grande influence sur les enfants de son âge. Il les attirait par ses manières aimables et il entremêlait avec eux les divertissements et la prière. Doué d'une mémoire extraordinaire, il se plaisait à leur répéter les sermons qu'il avait entendus à l'église. C'étaient là les premiers signes de sa vocation apostolique. Son cœur, soutenu par celui de sa mère et d'un bon vieux prêtre, aspirait au sacerdoce. La pauvreté, en l'obligeant au travail manuel, semblait lui interdire l'étude. Mais, par la grâce de Dieu, son courage et sa vive intelligence surmontèrent tous les obstacles.

En 1835, il était admis au grand séminaire. « Jean, lui dit sa mère, souviens-toi que ce qui honore un clerc, ce n'est pas l'habit, mais la vertu. Quand tu es venu au monde je t'ai consacré à la Madone ; au début de tes études je t'ai recommandé d'être son enfant ; sois à elle plus que jamais, et fais-la aimer autour de toi. »

Au grand séminaire, comme au village et au collège, Jean Bosco préludait à sa mission d'apôtre de la jeunesse et donnait à ses condisciples l'exemple du travail et de la vertu dans la joie.



Prêtre le 5 juin 1841, il vint à Turin. Ému par le spectacle des misères corporelles et spirituelles de la jeunesse abandonnée, il réunit, le dimanche, quelques vagabonds qu'il instruisait, moralisait, faisait prier, tout en leur procurant d'honnêtes distractions. Mais cette œuvre du dimanche ne suffisait pas à entretenir la vie chrétienne, ni même la vie corporelle, de ces pauvres enfants.

Jean Bosco, bien que dépourvu de toute ressource, entreprit donc d'ouvrir un asile aux plus déshérités. Il acheta pour 30.000 francs une maison payable dans la quinzaine. « Comment ! lui dit sa mère devenue son auxiliaire, mais tu n'as pas un sou vaillant ! » - « Voyons ! reprit le fils, si vous aviez de l'argent, m'en donneriez-vous ? Eh bien, mère, croyez-vous que la Providence, qui est infiniment riche, soit moins bonne que vous ? »

Voilà le trésor divin de foi, d'espérance et de charité dans lequel Jean Bosco, malgré toutes les difficultés humaines, ne cessa de puiser, pour établir ses deux Sociétés Salésiennes de religieux (SDB 1859) et de religieuses (FMA 1872), avec des établissements charitables multipliés aujourd'hui dans le monde entier.

Don Bosco, épuisé par le travail, rejoint la Maison du Père le 31 janvier 1888 ; il laisse, à son successeur don Michele Rua (béatifié le 29 octobre 1972), 773 Salésiens et 393 Filles de Marie-Auxiliatrice.



Le Saint du jour - Page 17 San_Giovanni_Bosco_F

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Message par Merl1 Jeu 31 Jan - 23:24

01 février 2019
Bienheureux Benedict Daswa
Catéchiste et martyr en Afrique du Sud
Premier martyr sud-africain reconnu par l’Église


Benedict (à la naissance Bakali) Daswa naît le 16 juin 1946 dans le village de Mbahe au sein d’une famille non chrétienne ; il était l’aîné de cinq enfants. Il a été élevé dans la religion traditionnelle, au sein de son clan de la tribu Bakali Lemba.

C’est au lycée que Benedict a reçu une instruction dans la foi catholique, par son catéchiste, le P. Benoît Risimati : c’est pour lui rendre hommage qu’il a choisi Benoît comme prénom de baptême et qu’il a faite sienne la devise de saint Benoît, « Prie et travaille ».
Il a été baptisé le 21 avril 1963 par le Père Augustin O’Brien m.s.c., qui lui a donné la première communion. Trois mois plus tard, il était confirmé par l’évêque bénédictin de Pietersburg, Mgr Van Hoeck.

Il est ensuite devenu instituteur et directeur de l’école primaire de Nweli. Benedict invitait les élèves qui ne pouvaient pas payer les frais de scolarité à travailler dans son jardin. Il rendait visite aux familles des absents pour offrir son aide ; il travaillait au potager et il plantait des arbres.
Il a été le premier de son village à construire une maison en briques avec ses économies et grâce à la vente des fruits et des légumes du potager et du verger. Grâce à des prévisions budgétaires prudentes, il pu acheter une voiture, un poste de télévision et il avait le téléphone.
Son succès attira des jalousies: il fut même accusé de faire usage de zombies, des soi-disant cadavres ramenés à la vie par la sorcellerie.

En 1980, Benedict épousa une luthérienne, Shadi Eveline Monyai, qui a ensuite été reçue dans l’Église catholique. Ils eurent huit enfants, le dernier naquit quatre mois après sa mort.
Il lui est tout naturel d’aider sa femme dans l’éducation des enfants et dans les tâches ménagères, et il encourageait les autres pères de famille à en faire autant: « Vous devriez aider votre femme dans les tâches ménagères ». Il enseignait à ses enfants à participer aussi aux tâches de la maison, à être assidus à l’école et au travail du jardin.
Mais surtout, sa famille était une école de prière. Tous les soirs, ils lisaient la Bible ensemble et ils participaient aux assemblées dominicales.
Il avait aussi institué ce qu’il appelait le « jour des Daswa », le jour de la fête de Noël : la famille et tous leurs proches parents passaient cette journée ensemble. Les enfants recevaient comme cadeau de Noël du matériel scolaire.

Le chef du village l’avait choisi comme secrétaire et conseiller. Son honnêteté, son intégrité, sa sincérité et son humilité le faisaient respecter.
Catéchiste et membre du Conseil pastoral de la paroisse, il aida à la création de la communauté ecclésiale, en particulier en préparant les candidats au baptême.
Il dirigeait l’office dominical, quand le prêtre ou un agent pastoral n’était pas disponible. Il aida dans la construction, à Nweli, de la première église catholique de la région ; il était très impliqué dans la pastorale des jeunes : il les voulait occupés et disciplinés, et il créa pour eux des clubs de football.

Lors d’une sécheresse survenue dans la région de Venda, dans les années quatre-vingt, il réussit à obtenir des fournitures et des vivres pour les enfants de l’école.
On le respectait aussi en tant qu’homme de prière et pour sa compassion et sa générosité pour les malades, les pauvres et les prisonniers qu’il visitait.

Le 25 janvier 1990, au cours d’un violent orage, la foudre tomba plusieurs fois sur les cases rondes, les ‘rondavels’ couvertes de chaume ; la population locale pensa que ces phénomènes étaient dus à des actes de sorcellerie. Le conseil des anciens décida donc de consulter un guérisseur et demanda pour cela aux habitants une contribution individuelle pour lui payer ses émoluments. Benedict répondit que les éclairs étaient des phénomènes naturels et que sa foi catholique lui interdisait d’offrir sa contribution afin de payer un sorcier, suscitant ainsi la colère de nombreux habitants.

Dans l’après-midi du 2 février 1990, alors qu’il travaillait dans son verger, sa belle sœur l’appelle de toute urgence, lui demandant d’emmener son enfant très malade chez le médecin, à Makwarela (Sibasa).
Il lui dit : « Avant de partir, prions ». Sur la route du retour à Mbahe, il s’arrêta pour emmener aussi un habitant d’un village voisin. Celui-ci portait un sac de farine de maïs et il ne voulait pas prendre les transports publics en raison des troubles dans la région.
Mais la route se trouva bloquée à un certain endroit par des troncs d’arbres. Lorsqu’il descendit pour dégager la route, une foule de jeunes garçons et d’hommes dissimulés derrière les buissons se ruèrent sur lui, lui jetant de grosses pierres. Blessé et saignant abondamment, il traversa le terrain de football, espérant trouver de l’aide auprès d’un “Shebeen”, un débit illégal de boissons alcoolisées.
Il finit par trouver refuge dans la cuisine d’une ‘rondavel’ mais sort quand ses poursuivants menacent de tuer l'habitante. Il meurt assassiné à coups de couteau et de ‘knobkerrie’ (type de bâton africain principalement utilisé dans l'Est et le Sud de l'Afrique) disant : « Dieu, je remets mon esprit entre tes mains ».
Lors de ses funérailles, le 10 février 1990, les prêtres portaient des vêtements liturgiques rouges, sûrs que Benedict était mort pour sa foi dans le Christ, du fait de son refus héroïque de la sorcellerie.





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Message par Merl1 Lun 4 Fév - 20:37

4 février 2019
Sainte Jeanne de Valois
Reine de France († 1505)


Jeanne de Valois, fille du roi Louis XI, vint au monde, le 23 avril 1464 à Nogent-le-Roi, laide et contrefaite, mais, en revanche, le Ciel révéla en elle, dès ses plus tendres années, une âme d'élite. Sa piété envers la Sainte Vierge marquait son âme du sceau des prédestinés. Elle avait cinq ans lorsque la Mère de Dieu daigna lui apprendre qu'elle était appelée à fonder en son honneur un ordre dont le but principal serait l'imitation de ses vertus.

Jeanne fut mariée malgré elle à un prince qui l'avait en aversion et ne la regarda jamais comme son épouse. Après quelques années pleines d'épreuves pour elle, le roi Louis XI étant mort, ce mariage, contracté en des conditions déplorables, fut, à la demande du mari, déclaré nul par le souverain pontife : « Que Dieu soit glorifié, dit alors la sainte, mes chaînes sont brisées ; c'est Lui qui l'a voulu, afin que désormais je puisse mieux Le servir que je ne l'ai fait jusqu'ici. »

Ses adieux au prince furent touchants : « Je vous dois, dit-elle, une grande reconnaissance, puisque vous me retirez de la servitude du siècle. Pardonnez-moi mes torts ; désormais, ma vie se passera à prier pour vous et pour la France. »

Dès lors la prière devint la compagne inséparable de Jeanne. Son ardent amour pour Jésus-Christ lui fit embrasser les mortifications volontaires, et plus d'une fois on la vit, à genoux au pied d'une croix, se frapper la poitrine avec une pierre et répandre un torrent de larmes, à la pensée de ses péchés et des souffrances de Jésus-Christ.


Consoler les pauvres, les servir à table, laver et baiser leurs pieds, voilà quelles étaient les occupations chères à son cœur. Son humilité aurait voulu cacher à tous les yeux les prodiges de sa charité ; elle n'aurait désiré que Dieu seul pour témoin, car elle ne cherchait que Lui dans la pratique de toutes les vertus.


L'eucharistie était sa force mystérieuse ; elle ne la recevait jamais que toute baignée de larmes, et c'est au pied du tabernacle qu'elle trouvait tous les trésors de dévouement qu'elle prodiguait autour d'elle.


Elle put, avant sa mort, fonder, selon la promesse de la Sainte Vierge, l'ordre des Annonciades. Une clarté extraordinaire parut pendant plus d'une heure dans sa chambre, au moment de sa mort, le 4 février 1505 à Bourges. On trouva son corps couvert d'un cilice, avec une chaîne de fer.


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Message par Merl1 Mer 6 Fév - 15:11

06 février 2019
St Alphonse-Marie Fusco
prêtre et fondateur († 1910)



À Agri, près de Salerne en Campanie, l’an 1910, Saint Alphonse-Marie Fusco, prêtre. Adonné au ministère près des paysans, il s’employa sans trève à la formation des jeunes, surtout des pauvres et des orphelins, et fonda la Congrégation des « Sœurs de Saint-Jean-Baptiste ».


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Message par Merl1 Jeu 7 Fév - 21:01

07 février 2019
St Gilles Marie de Joseph
religieux o.f.m. († 1812)



Égide Marie de Saint Joseph (au baptême : Francesco Antonio Domenico Pasquale Postillo), né à Tarente (Italie) le 16 novembre 1729, expérimenta la pauvreté depuis son enfance.

Bientôt, il fut amené à apprendre le double et dur métier de ses parents devenant lui aussi un excellent « cordier » et un expert « feutrier ».

À dix-huit ans, orphelin de père, il devient le seul soutien de sa pauvre famille. La foi chrétienne sincère, que son père et sa mère lui avaient transmise, l'aida à dépasser toute difficulté et à toujours avoir confiance en la bonne Providence du Père céleste.

En février 1754, réalisant ce qui fut toujours son inspiration, à savoir : « pouvoir penser et travailler seulement pour le Seigneur », après avoir pourvu comme il fallait aux besoins de la famille, il fut accepté parmi les Frères mineurs « Alcantarins » de la Province de Lecce.
II fut initié à la vie franciscaine dans le couvent de Galatone (Lecce). Là, le 28 février 1755, dans les mains du Ministre provincial Frère Damien de Jésus et Marie, il fit sa profession religieuse.

Depuis le mois de février 1755 et jusqu'à la fin de mai 1759, il demeura dans le couvent de Squinzano (Lecce) s'adonnant à la tâche de cuisinier de la Fraternité.

Après un bref séjour dans le couvent de Capurso (Bari), au mois de mai 1759, le Frère Égide Marie fut destiné à Naples, où les Frères Mineurs Alcantarins de Lecce avaient un petit Hospice, celui de San Pasquale (Pascal) à Chiaia, élevé pendant le chapitre de 1759, au rang de « Gardiennat ».

À Naples il demeurera presque cinquante-trois ans, c'est à dire jusqu'au jour de sa mort, occupant au fur et à mesure les charges de cuisinier, de concierge et de quêteur, édifiant tous, et en particulier les pauvres, qui accouraient nombreux au couvent de Chiaia pour recevoir du Frère Égide Marie une aide ou un mot de consolation.

Avec sollicitude franciscaine et charité active le Bienheureux consacra ses énergies au service des derniers et des souffrants, s'insérant profondément dans le tissu de la ville parthénopéenne qui, dans ces années difficiles, expérimentait de très fortes tensions sociales et de scandaleuses formes de pauvreté, à cause des événements politiques qui impliquèrent ce qui était alors le Royaume de Naples et n'épargnèrent même pas l'Église et ses Pasteurs.
Très nombreux furent les prodiges qui accompagnèrent sa mission de bien de Frère Égide Marie, jusqu'à lui mériter, de son vivant, l'appellation populaire de : « Consolateur de Naples ».

Entouré d'une grande et vaste réputation de sainteté, Frère Égide Marie accueillit avec joie le Roi de gloire, à 12 heures le 7 février 1812.


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Message par Merl1 Ven 8 Fév - 15:13

08 février 2019
Ste Joséphine Bakhita
Esclave puis religieuse



Joséphine (Giuseppina) Bakhita naît au Soudan en 1869, dans une famille nombreuse : elle eut 4 sœurs et 3 frères.

Alors qu'elle n'avait que 9 ans, elle fut enlevée par des négriers : vendue à plusieurs reprises sur les marchés africains, elle connut les atrocités d'un esclavage qui laissa dans son corps les signes profonds de la cruauté humaine : on a dénombré jusqu' à 144 cicatrices des sévices subis.

En 1883, Joséphine fut acquise par le consul d'Italie à Khartoum, Calisto Legnani. Dès lors sa vie commença à changer radicalement : elle trouva en lui quelqu'un de bon, qui la prit en affection au point de l'emmener avec lui en Italie. Quelques temps après elle fut confiée à une famille amie du consul qui prit grand soin d'elle.

Baptisée le 9 janvier 1890, elle fit part de son désir de se donner totalement au Seigneur : « Si vous saviez quelle grande joie c'est de connaître Dieu » aimait-elle répéter.

Le 8 décembre 1896, Bakhita (qui signifie « Heureuse ») fit ses premiers vœux chez les Sœurs Canossiennes. Ce jour-là elle rédigea cette prière :

« O Seigneur, si je pouvais voler là-bas, auprès de mes gens et prêcher à tous et à grands cris Ta Bonté, combien d'âmes je pourrai Te conquérir ! Tout d' abord ma mère et mon père, mes frères, ma sœur encore esclave... tous les pauvres noirs de l'Afrique... Fais, ô Jésus, qu'eux aussi Te connaissent et T'aiment ».

En 1902 Sr. Bakhita rejoint la communauté que la congrégation a ouverte à Schio, une petite ville de province de Vicenza. Elle y reste, presque sans interruption, jusqu'en 1947, année de sa mort, en faisant avec grande générosité les travaux les plus ordinaires : cuisine, buanderie, réception

Sœur Joséphine vécut 51 ans de vie religieuse, se laissant conduire par l'obéissance dans son travail humble et caché mais riche d'authentique charité et de prière. Toutes ses consœurs remarqueront sa patience, sa joie et son intelligence.

Pendant la guerre 1940-45 la ville de Schio est la cible de plusieurs bombardements. Aux Sœurs qui l'invitent à se réfugier dans le souterrain de la maison, elle dit : « Non, je n'ai pas peur, je suis dans les mains de Dieu. Il m'a libérée des mains des lions, des tigres et des panthères, ne voulez-vous pas qu'il me sauve aussi des bombes ? »

Elle assure d'ailleurs qu'aucune bombe ne tombera sur l'école des religieuses ou sur les maisons de Schio. En effet, la ville n'est pas touchée.

Elle accepte avec une joyeuse sérénité la maladie qui rend sa respiration difficile et sa marche pénible. À une religieuse qui l'assiste, elle confie : « Je m'en vais lentement, lentement, pas à pas vers l'éternité. Jésus est mon capitaine et moi, je suis son assistante. Je dois porter les valises. L'une contient mes dettes, l'autre, plus lourde, les mérites infinis de Jésus. Que ferai-je devant le tribunal de Dieu ? Je couvrirai mes dettes avec les mérites de Jésus et je dirai au Père Éternel : maintenant juge ce que tu vois… Au ciel j'irai avec Jésus et j'obtiendrai beaucoup de grâces. Je viendrai te visiter dans tes rêves si le Patron me le permet. Au paradis j'aurai du pouvoir et j'obtiendrai pour tous beaucoup de grâces… »

La « Mère Noire - Madre Moretta (en italien) » - ainsi l'appelaient affectueusement les gens qui la connaissaient - s'éteint le 8 février 1947.




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Message par Merl1 Lun 11 Fév - 23:25


11 février 2019
Saint Séverin
Abbé
(+ 507)




Séverin naquit en Bourgogne, vers le milieu du Vème siècle, époque où l'arianisme régnait dans sa patrie ; mais il eut le bonheur d'être élevé dans la foi catholique.
Il ne fut pas plutôt en âge de connaître les dangers du monde, qu'il alla se consacrer à Dieu dans le monastère de Saint-Maurice en Valais, dont il devint abbé, et qu'il dirigea pendant plusieurs années avec autant de sagesse que de prudence.
Le roi Clovis, informé qu'un grand nombre de malades recouvraient tous les jours la santé par la vertu des prières de Séverin, l'envoya chercher, en 504, pour obtenir la guérison d'une fièvre dont l'art des plus habiles médecins n'avait pu le délivrer. Le saint partit après avoir pris congé de ses moines, auxquels il annonça qu'ils ne le reverraient plus.
A Nevers, il guérit Eulalius, évêque de cette ville, lequel était devenu sourd et muet. Il rendit la santé à un lépreux qu'il rencontra aux portes de Paris.
Arrivé chez le roi, il le couvrit de son habit, et la fièvre le quitta aussitôt. Le prince, pour témoigner à Dieu sa reconnaissance, fit distribuer aux pauvres d'abondantes aumônes, et mit tous les prisonniers en liberté.
Séverin, jugeant que sa présence n'était plus nécessaire à Paris, reprit le chemin de son monastère. Il s'arrêta à Chateau-Landon, qui était alors du diocèse de Sens, où deux saints prêtres servaient Dieu dans un petit oratoire. Il les pria de le recevoir avec eux, et, après les avoir édifiés par l'éclat de ses vertus, il mourut en 507.
Il y a à Paris une église paroissiale sous le vocable de saint Séverin.







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Message par Merl1 Lun 11 Fév - 23:38

12 février 2019
Commémoraison des saints martyrs d’Abitène
(† 304)



En 304, dans une petite localité nommée Abitène ou Abitina, située près de Membressa (actuelle ville de Medjez el-Bab), 49 chrétiens sont surpris un dimanche célébrant l'Eucharistie. Arrêtés le 12 février, ils sont amenés les pieds enchaînés à Carthage pour être interrogés par le proconsul Caius Annius Anullinus. Après d'atroces tortures, ils sont mis à mort.

Saturnin, prêtre, avec ses quatre enfants : Saturnin le jeune et Félix, tous deux lecteurs, Marie, vierge consacrée, et le petit Hilarion. Le sénateur Dativus, Félix ; un autre Félix, Émérite et Ampelius, lecteurs. Rogatien, Quintus, Maximien ou Maxime, Telica ou Tazelita, un autre Rogatien, Rogatus, Janvier, Cassien, Victorien, Vincent, Cécilien, Restitute, Prima, Éve, encore un autre Rogatien, Givalius, Rogatus, Pomponia, Secunde, Januaria, Saturnine, Martin, Clautus, Félix le jeune, Marguerite, Major, Honorata, Regiola, Victorin, Peluse, Fauste, Dacien, Matrone, Cécile, Victoire, vierge de Carthage, Berectina, Secunde, Matrone, Januaria.

" J'ai vu les âmes de ceux qui ont été tués pour la parole de Dieu et à cause du témoignage qu'ils lui avaient rendu ; elles se tenaient debout devant le trône de l'Agneau, avec des palmes à la main."
Apoc 7 :9


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Message par Merl1 Mer 13 Fév - 19:07

13 Février 2019
Saint Gilbert
évêque de Meaux (✝️ v. 1009)


Originaire du Vermandois, il fut d'abord chanoine à Saint Quentin, puis évêque de Meaux. Gilbert a été nommé évêque en 995, à la mort d'Archanrad qui l'avait nommé archidiacre de son église. Il apposa son sceau sur une charte en faveur de l'abbaye de St Denis, sur une charte du roi Robert en faveur de l'abbaye Saint-Pierre de Melun et partagea les biens de l'église de Meaux entre l'évêque et son chapitre, accédant ainsi à la demande des chanoines. Gravement malade, il fit venir à lui ses amis Leotheric, archevêque de Sens, et Fulbert, évêque de Chartres. Il mourut un 13 février 1009 ou 1010 selon les Bollandistes ou le Propre du diocèse de Meaux. Plusieurs miracles s'opérèrent à son tombeau (il fut inhumé devant le maître autel de sa cathédrale). Ses reliques furent pillées par les Huguenots en 1562.


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Message par Merl1 Mer 13 Fév - 19:15

14 février 2019
Saint Valentin
Évêque et martyr
(† v. 273)




Valentin était évêque de Terni, dans les monts Sabin (Italie).

Le philosophe romain Craton vint un jour le voir pour qu'il guérisse son fils mourant. Valentin accepta s'il promettait, si son fils guérissait, de ne plus chasser les chrétiens mais de chercher à les comprendre. Craton accepta et Valentin, après une prière, guérit le malade. Aussitôt Craton et sa famille se convertirent non sans que cela ne fît beaucoup de bruit.

Valentin fut décapité vers 273 pour avoir refusé de renier sa foi. Saint Valentin est devenu le patron des amoureux à partir d'un proverbe du Moyen Âge :

« À la Saint-Valentin, les oiseaux commencent à roucouler ».



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Message par Merl1 Dim 17 Fév - 13:13

17 février 2019
Saint Alexis Falconieri
et les sept fondateurs de l’Ordre
« Servites de Marie »




Alexis, en italien Alessio, Falconieri, né en 1200 à Florence (Toscane), où il est mort le 17 février 1310, est l'un des sept fondateurs de l’Ordre des Servites de Marie.

Il est fêté dans l’Église catholique le 17 février, date de sa mort, en même temps que ses autres compagnons, canonisés ensemble « comme un seul homme » par le pape Léon XIII (Vincenzo Gioacchino Pecci, 1878-1903), le 15 janvier 1888.


Alexis était le fils de Bernard Falconieri, riche négociant de Florence. Sa famille appartenait au parti des Guelfes, favorable à la papauté, et opposé aux tenants du Saint-Empire romain germanique. Il grandit dans une atmosphère pieuse, cultivant l'humilité et la charité et rejoignit, ensuite, une confraternité religieuse dédiée à la Vierge Marie, où il rencontra ses six futurs compagnons : Bonfils (Bonfilio), Bienvenu (Bonagiunta), Manet (Manetto), Amédée (Amadeo), Sosthène (Sostegno) et Hugues (Uguccione).

Tous les sept fondèrent l’Ordre des Servites de Marie.

Ses biographes ont relaté l'apparition qu'il eut de la Vierge Marie, le 15 août 1233.

Il ne voulut jamais être ordonné prêtre, ne s'estimant pas digne de cette fonction, et préféra rester frère lai, occupé aux basses besognes, allant mendier la subsistance de ses frères.

En 1252, avec l'aide financière de Chiarissimo Falconieri, il acheva la construction de l'église de Cafaggio, dans les faubourgs de Florence. Il fut le directeur spirituel de sa nièce, Julienne Falconieri, qui fut canonisée en 1737.

À la fin de sa vie, Alexis Falconieri se retira d'abord à La Camarzia, une maison à l'extérieur de la ville, et enfin à l’abbaye de Monte Senario où il mourut, âgé de 110 ans, le 17 février 1310.

Ses six compagnons étaient partis vers la maison du Père bien des années avant lui :

- Bonfilio († 1er janvier 1262)

- Bonagiunta († 31 août 1267)

- Manetto († 20 août 1268)

- Amadio († 18 aprile 1266)

- Sostegno et Uguccione († 3 mai 1282)


Les sept fondateurs des Servites de Marie sont habituellement représentés ensemble, vêtus de bure noire, en contemplation devant la Vierge Marie.

Comme un même lien de vraie fraternité avait uni ces sept hommes durant leur vie, ainsi la postérité les embrassa dans une seule et même vénération.

Leurs corps sont ensevelis au Mont Sénario, près de l’église de l’Annonciation, à Florence, dans le même sépulcre, afin qu'une même châsse conserve, une fois morts, ceux que la vie fraternelle avait unis.



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Message par Merl1 Dim 17 Fév - 22:06

18 février 2019
Sainte Bernadette Soubirous
Vierge (1844-1879)


C'est un 18 février que la Vierge Marie lui dit : « Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse en ce monde, mais dans l'autre. » : cette date a été retenue pour la commémoration en France.
Par contre, le Martyrologe Romain et d’autres pays la commémorent le 16 avril (dies natalis).



Bernadette avait quatorze ans lorsqu'elle vit pour la première fois la Vierge. Fille aînée d'une famille de meuniers que l'arrivée des moulins à vapeur jettera dans une extrême pauvreté, Bernadette Soubirous est accueillie en janvier 1858 à l'Hospice de Lourdes dirigé par les Sœurs de la Charité de Nevers, pour y apprendre à lire et à écrire afin de préparer sa première communion.

En février 1858, alors qu'elle ramassait du bois avec deux autres petites filles, la Vierge Marie lui apparaît au creux du rocher de Massabielle, près de Lourdes.

Dix-huit apparitions auront ainsi lieu entre février et juillet 1858. Chargée de transmettre le message de la Vierge Marie, et non de le faire croire, Bernadette résistera aux accusations multiples de ses contemporains.

En juillet 1866, voulant réaliser son désir de vie religieuse, elle entre chez les Sœurs de la Charité de Nevers à Saint-Gildard, Maison-Mère de la Congrégation. Elle y mène une vie humble et cachée. Bien que de plus en plus malade, elle remplit avec amour les tâches qui lui sont confiées.

Elle meurt le 16 avril 1879 à trente-cinq ans.

Elle est béatifiée le 14 juin 1925 puis canonisée le 8 décembre 1933, par le Pape Pie XI. Son corps retrouvé intact, repose depuis 1925, dans une châsse en verre dans la chapelle. Chaque année, venant du monde entier, des milliers de pèlerins et de visiteurs, se rendent à Nevers pour accueillir le message de Bernadette.




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Message par Merl1 Mer 20 Fév - 22:35

20 février 2019
Saints Jacinta et Francisco Marto
Voyants de Fatima


Jacinta de Jesus Marto, la plus jeune des visionnaires des apparitions de Notre-Dame de Fatima, en 1917, avec son frère Francisco Marto et leur cousine Lúcia dos Santos, est née le 11 mars 1910 à Aljustrel au Portugal. Elle est la fille légitime de Manuel Pedro Marto et d’Olímpia de Jésus. Le 19 mars, elle reçoit le sacrement du baptême à l’église paroissiale de Fatima.

De caractère joyeux et insouciant, elle aime à danser – ce qu'elle fait avec grâce – et ce jusque dans la prison de Vila Nova de Ourém ! Très marquée par la vision de l'enfer (montré lors des apparitions de Fatima), elle s'attache spécialement à prier et à se sacrifier pour la conversion des pécheurs. Elle redit souvent la prière enseignée par Notre Dame et elle invite son frère et sa cousine à prier « pour sauver les âmes de l'enfer ».

Le 13 octobre 1917, un ecclésiastique lui demande de prier pour le Saint-Père. Elle lui demande qui est le Saint-Père, et dès lors, à chaque prière ou sacrifice, elle ajoute « … et pour le Saint-Père ». Après chaque chapelet, elle ajoute trois Ave pour lui. Elle aurait tant aimé le voir ! « Beaucoup de personnes viennent ici, dit-elle, mais jamais le Saint-Père ». À deux reprises, elle aura une vision du pape Benoît XV, priant et souffrant.

Elle tremble devant la perspective de la deuxième guerre mondiale « pire encore que la première » (apparition du 13 juillet 1917) qui arrivera si l'on n'écoute pas les demandes de la Vierge, et dont les horreurs lui paraissent présentes. « Tant de gens qui vont mourir. Et presque tous vont en enfer ! Beaucoup de maisons seront détruites et beaucoup de prêtres tués ».

Ainsi offre-t-elle généreusement ses sacrifices : repas donnés aux brebis, puis aux pauvres ; supporter les visiteurs qui la questionnent ; mauvais traitements, moqueries ; maladie et séparation des siens. Elle dit aussi : « J'aime tellement le Cœur Immaculé de Marie. C'est le Cœur de notre petite maman du Ciel ! » Et elle chante sur des airs à elle : « Doux cœur de Marie, soyez mon salut ! Cœur Immaculé de Marie, convertissez les pécheurs, sauvez les âmes de l'enfer ».

Elle regrette de ne pouvoir communier à ces intentions. Devant partir à l'hôpital, elle fait ses dernières recommandations à Lucie, inspirées des messages de la Vierge, et elle annonce qu'elle ira dans deux hôpitaux, non pas pour guérir mais « pour souffrir davantage » et qu'elle mourra « toute seule ».

Elle reçoit plusieurs visites de la Sainte Vierge et meurt, en odeur de sainteté mais seule, le 20 février 1920.





Francisco Marto naît à Aljustrel, Fátima (Portugal) le 11 juin 1908. Il était le fils de Manuel Pedro Marto et de Olímpia de Jesus, frère de Jacinta Marto (1910-1920) et cousin de Lúcia de Jesus (1907-2005).

C’est à ceux-là qu’est apparu un Ange, au printemps, en été et à l’automne 1916, à la Loca do Cabeço et sur le Puits de la Maison de Lúcia et Notre-Dame du Rosaire les 13 mai, juin, juillet, septembre et octobre 1917, aux Valinhos.

Il est tombé malade le 23 décembre 1918 avec une grippe/pneumonie et est décédé le 4 avril 1919, après s’être confessé et avoir communié. Il fut enterré dans le cimetière paroissial de Fátima le 5 avril. Le prêtre de la paroisse en complément au procès paroissial, organisé par l’archevêque de Mitilene en octobre 1917 et envoyé au Patriarcat de Lisbonne, le 28 avril 1919, a écrit en date du 18 avril : « Francisco – voyant – est décédé à dix heures de la nuit du 4 avril, victime d’une pneumonie avec un alitement prolongé de cinq mois, ayant reçu les sacrements avec une grande lucidité et piété. Et il a confirmé qu’il avait vu une Dame à la Cova da Iria et Valinhos ». Ses restes mortels ont été exhumés d’où ils se trouvaient, en février 1952 et transférés le 13 mars de la même année dans la basilique de Fátima, où ils ont été ensevelis, du côté droit du transept.

Son procès de béatification a débuté le 30 avril de la même année 1952, conjointement avec celui de sa sœur Jacinta, mais envoyé à la Congrégation pour la Cause des Saints, seulement le 3 août 1979 ; il fut ouvert le 20 décembre. En avril 1981 un avis positif a été donné sur la possibilité de reconnaître la pratique de vertus héroïques de la part des enfants. Pour cela, ils peuvent être béatifiés et canonisés en tant qu’enfants non martyres. Le décret sur les vertus héroïques des deux pastoureaux a été signé par saint Jean Paul II, le 13 mai 1989, leur accordant le titre de vénérables.

Le 28 juin 1999, fut promulgué, en présence du Pape, le décret de la Congrégation pour la Cause des Saints sur le miracle attribué à Francisco et Jacinta en faveur de Maria Emilia Santos.

Saint Jean-Paul II, à Fátima le 13 mai 2000, a béatifié les pastoureaux Francisco et Jacinthe Marto et a choisi la date pour fêter leur béatification : le 20 février (jour du décès de Jacinthe). Francisco et Jacinta ont été solennellement canonisés par le pape François, le 13 mai 2017. Au cours d’une messe sur l’esplanade du sanctuaire marial portugais, le pape a prononcé la formule de canonisation des deux enfants, sous les applaudissements de centaines de milliers de pèlerins.
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Message par Merl1 Jeu 21 Fév - 21:20

21 février 2019
Saint Pierre Damien
Évêque et docteur de l'Église




Pierre Damien est né à Ravenne (Italie) en 1007 dans une famille noble, mais pauvre. Devenu orphelin de ses deux parents, il vécut une enfance marquée par les privations et les souffrances, même si sa sœur Roselinda s'engagea à lui servir de mère et son grand frère Damien l'adopta comme son enfant. C'est précisément pour cela qu'il sera appelé par la suite Pierre de Damien, Pierre Damien.

Grâce à son frère, Damien, il put faire des études. Il choisit ensuite d'être moine et fut admis au monastère de Fonte Avellana (Marches, Italie) dont il devint abbé.

Sa réputation s'amplifiant, il fut sollicité par plusieurs papes pour réformer l'Église et voyagea pendant six ans comme légat du pape.

Il fut promu, malgré lui, cardinal évêque d'Ostie mais abandonna ses titres dès qu'il put pour retourner à Fonte Avellana.

C'est sur le trajet du retour qu'il mourut, à Faenza, la nuit entre le 22 et le 23 février 1072.


Grace à ses nombreux écrits à caractère théologique, Pierre Damien fut proclamé Docteur de l’église le premier octobre 1828 par le Pape Léon XII.



Son œuvre consiste surtout en une imposante correspondance (158 lettres) et des sermons (75). Il est également l’auteur d’hagiographies et de traités, parmi lesquels :



-De divina omnipotentia, sur la puissance de Dieu
-Une disputatio avec un Juif sur le problème de la Trinité et du Messie
-Liber gratissimus, dédié à l’archevêque Henri de Ravenne, contre la simonie
-De brevitate vitæ pontificum romanorum, sur la courte vie accordée aux papes



On le fête le 21 février. On l'invoque pour les migraines et tous les maux de tête, en rapport avec ses nombreuses études.



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Message par Merl1 Sam 23 Fév - 18:25

23 février 2019
Saint Polycarpe
Évêque et martyr
(† 167)




Polycarpe fut un personnage d'une éminente sainteté et d'une très profonde doctrine. Il avait eu le bonheur de connaître plusieurs disciples du Sauveur, et de les entretenir familièrement, surtout l'apôtre saint Jean, par l'autorité duquel il fut établi évêque de Smyrne.

Homme de grande foi, Polycarpe avait horreur de tout ce qui attaquait la doctrine chrétienne. L'hérétique Marcion s'approcha un jour de lui audacieusement, au moment où Polycarpe détournait la tête pour éviter de le voir, et il lui dit : « Ne me connaissez-vous pas ? “Si, répondit l'évêque, je vous connais pour le fils aîné de Satan.” » Une telle âme était préparée au martyre.

Le récit de son sacrifice est une des plus belles pages de l'histoire aux premiers siècles. À l'entrée de ce saint vieillard dans l'amphithéâtre, tous les chrétiens présents entendirent une voix mystérieuse qui lui disait : « Courage, Polycarpe, combats en homme de cœur ! »

Le proconsul lui demanda : « Es-tu Polycarpe ? “Oui, je le suis.” Aie pitié de tes cheveux blancs, maudis le Christ, et tu seras libre. “Il y quatre-vingt-six ans que je le sers et il ne m'a fait que du bien ; comment pourrais-je le maudire ? Il est mon Créateur, mon Roi et mon Sauveur.” Sais-tu que j'ai des lions et des ours tout prêts à te dévorer ? “Fais-les venir ! ” Puisque tu te moques des bêtes féroces, je te ferai brûler. “Je ne crains que le feu qui brûle les impies et ne s'éteint jamais. Fais venir tes bêtes, allume le feu, je suis prêt à tout.” »

De toutes parts, dans l'amphithéâtre, la foule s'écrie : « Il est digne de mort. Polycarpe aux lions ! » Mais on arrêta qu'il serait brûlé vif.

Comme les bourreaux se préparaient à l'attacher sur le bûcher, il leur dit : « C'est inutile, laissez-moi libre, le ciel m'aidera. » Le saint lève les yeux au ciel et prie. Tout à coup la flamme l'environne et s'élève par-dessus sa tête, mais sans lui faire aucun mal, pendant qu'un parfum délicieux embaume les spectateurs. À cette vue, les bourreaux lui percent le cœur avec une épée.


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Message par Merl1 Mar 26 Fév - 0:15

26 février 2019
Sainte Paule de Saint Joseph de Calasanz
Religieuse et fondatrice des :
« Hijas de María, Religiosas Escolapias »
(Filles de Marie, religieuses scolopes)

Paule de Saint Joseph de Calasanz, (dans le siècle Paula Montal Fornés), naît le 11 octobre 1799 à Arenys del Mar (Barcelone) dans une famille chrétienne modeste. Elle est baptisée le jour même.

Aînée de cinq enfants, elle doit, dès l'âge de dix ans, aider sa mère qui est veuve et elle comprend que les filles, et les femmes en général, ont peu d'accès à l'éducation et à la culture. Elle se sent poussée par Dieu à agir en leur faveur. Son projet sera de « sauver la famille en éduquant les petites filles dans la sainte crainte de Dieu ».

En 1829, elle se rend à Figueras (Gerone, Catalogne) suivie de son amie inconditionnelle Inés Busquets, pour ouvrir une première école de filles fondée sur un vaste projet éducatif, lequel dépasse largement le système pédagogique de l'époque, même en ce qui concerne les garçons. Elle veut une éducation complète, humaine et chrétienne, des femmes, sachant que cela ne peut avoir qu'une influence bénéfique sur la société. Elle prévoit un quatrième vœu pour les religieuses à venir : celui d'enseigner.

En 1837, elle se transfère à Sabadel (Barcelone). Cette femme, cette « mystique enracinée dans l'action », déploie une intense activité. A partir de cette époque, elle s'identifie entièrement avec le charisme de Saint Joseph de Calasanz (le saint espagnol fondateur des Scolopes, qui s'est voué à la scolarisation des enfants pauvres à Rome au XVIIe siècle). Elle veut vivre selon la spiritualité de ce grand éducateur et selon sa règle qui se résume par la devise : « piété et instruction ».

Elle fonde une deuxième école à Arenys del Mar, sa ville d'origine, en 1842, puis une troisième à Sabadell en 1846. Elle est toujours en contact avec les Pères Scolopes et grâce à l'aide de deux d'entre eux, elle réussit à obtenir rapidement la structure canonique des Scolopes pour sa Congrégation naissante.

Le 2 février 1847, avec trois autres compagnes dont Inés, elle prononce ses vœux comme « Fille de Marie, religieuse scolope ». En tout, de 1829 à 1859, elle a fondé 7 écoles et aidé à la fondation de 4 autres. De plus, elle a été la formatrice de 130 sœurs de la Congrégation.

En 1859, elle fonde sa dernière école dans le petit village de Olesa de Montserrat, au pied du Monastère et de la Vierge de Montserrat à laquelle elle est particulièrement attachée. Là, pendant une trentaine d'années jusqu'à sa mort, elle mène une vie retirée. Elle donne alors la preuve de l'authenticité, du courage et de la tendresse de son esprit : un esprit modelé par Dieu. Dans ce collège qui bénéficie de sa présence et auquel va sa préférence, elle est entourée de l'affection et de la vénération de toutes ses Filles.

Lorsqu'elle meurt, très âgée, le 26 février 1889, la Congrégation compte 346 religieuses réparties dans 19 collèges en Espagne. Aujourd'hui elles sont 800, qui enseignent à environ 30.000 élèves dans 19 pays et sur 4 continents.



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Message par Merl1 Mer 27 Fév - 16:25

27 février 2019
Saint Gabriel (Gabriele) de l'Addolorata
Acolyte passioniste


Gabriel de l'Addolorata (dans le siècle Francesco Possenti), onzième de treize enfants, naît le 1er mars 1838 à Assise, en Ombrie, alors États pontificaux.

Son père, Sante, était gouverneur des États pontificaux. Lorsque ce dernier fut nommé assesseur à Spolète, le jeune Francesco y fit ses études chez les Frères des écoles chrétiennes puis au collège des Jésuites.

Il entre à dix-huit ans au noviciat des Passionistes où il reçoit le nom de frère Gabriel de l'Addolorata (en français « Notre-Dame-des-Sept-Douleurs ») pour laquelle il avait une dévotion particulière. De constitution fragile il développa une attention fidèle à la Règle et un amour joyeux envers Jésus crucifié. Il eut comme compagnon de noviciat Bernardo Maria di Gesù (Cesare) Silvestrelli (béatifié le 16 octobre 1988).

Il fit ses études de philosophie en 1858 à Pieve Torina (Macerata) auprès du Vénérable Norberto Cassinelli qui le suivit toute sa vie.

En 1859 il poursuivit ses études de théologie à Isola del Gran Sasso.

En 1861 il reçut les ordres mineurs à la cathédrale de Penne (Pescara).

Il mourut de tuberculose le 27 février 1862 demandant à la Vierge de la rejoindre vite.

Gabriele dell’Addolorata a été béatifié le 30 mai 1908 par saint Pie X et canonisé par le Pape Benoît XV le 13 mai 1920.

Il est le co-patron de l'Action catholique et des Abruzzes.

Son sanctuaire à Isola del Gran Sasso est visité chaque année par un million de pèlerins.


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Message par Merl1 Mer 27 Fév - 23:10

28 février 2019
Saint Auguste Chapdelaine
Prêtre et martyr
(1814-1856)



Dans la ville de Xilinxian, dans la province de Kouang-Si en Chine, l'Église commémore le souvenir de saint Auguste Chapdelaine, prêtre des Missions Étrangères de Paris.
Auguste naît à La Rochelle (La Rochelle-Normande dans le département de la Manche en France) en 1814 et il fut un des premiers à semer la graine de la foi chrétienne dans la terre de Chine.
Arrêté par les soldats avec un groupe de chrétiens convertis, il fut frappé de trois cents coups de nerf de bœuf, enfermé dans une cage minuscule et finalement décapité.


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Message par Merl1 Dim 3 Mar - 21:29

03 mars 2019
Saint Guénolé
Fondateur de l'abbaye de Landévennec (✝️ 504)


C'était au temps où les Bretons quittaient leur île, devant les envahisseurs saxons pour gagner l'Armorique. Winwalloë, fils de dame Gwen et d'un notable gallois, naît près de Saint-Brieuc. On le confie à saint Budoc qui tient une école monastique sur l'île Lavret (archipel de Bréhat). A 24 ans, saint Patrick d'Irlande lui apparaît en le priant de fonder un nouveau monastère. Il part avec 11 compagnons et se fixe d'abord sur l'îlot de Tibidi au fond de la rade de Brest, puis sur la rive opposée de l'Aulne, à Lantowinnoc, Landévennec actuellement. Après sa mort, son culte se répand en Cornouaille bretonne et britannique. Dans l'abbaye de Landévennec, les moines ne manquent pas d'invoquer chaque soir "leur père saint Guénolé." De très nombreuses paroisses de Bretagne sont placées sous son patronage en particulier Batz-sur-Mer.


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Message par Merl1 Dim 3 Mar - 21:35

04 mars 2019
Saint Casimir
Fils de Casimir IV de Pologne (✝️ 1484)



Il est le deuxième des treize enfants du Grand-Duc de Lituanie, devenu roi de Pologne, Kazimierz Jagellon le Grand. Il a treize ans quand son père lui commande d'aller ceindre la couronne de Hongrie. Mais il devra livrer bataille. Casimir refuse une couronne qu'il lui faudra conquérir dans un bain de sang chrétien. "J'ai en vue", écrit-il alors, "une union de la Hongrie avec la Pologne, mais pas une guerre fratricide". Régent de Pologne en l'absence de son père, prince intelligent et généreux, il accomplit ses fonctions avec conscience et justice. Atteint de tuberculose pulmonaire, il refuse les moyens qu'on lui propose pour sauver sa vie. Il avait fait voeu de chasteté et ses médecins lui proposaient de l'abandonner comme étant le meilleur moyen de guérir: "Plutôt mourir que de commettre le péché." Au milieu d'une cour luxueuse, il sut garder un grand amour des pauvres et de la pauvreté grâce à une vie de prière intense. Il est le patron de la Lituanie, mais la Pologne ne l'oublie pas dans ses prières.





Le prince royal ne peut rien faire de plus noble que de servir le Christ caché dans les pauvres. En ce qui me concerne, je ne veux que servir les plus pauvres d'entre les pauvres.

Saint Casimir en réponse à l'un de ses interlocuteurs



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Message par Merl1 Mar 5 Mar - 0:04

04 mars 2019
Saint Virgile
évêque d'Arles (✝️ v. 610)


Moine de Lérins, il fut chargé plus tard de gouverner l'abbaye de Saint Symphorien d'Autun avant d'être consacré évêque d'Arles En 597, il conféra l'ordination épiscopale à saint Augustin de Cantorbery qui venait d'être envoyé par le pape pour évangéliser les Angles. Le même pape, saint Grégoire-le-Grand, lui témoigna sa confiance en lui demandant de régler en son nom diverses affaires de l’Église dans les Gaules.



Le Saint du jour - Page 17 Virgile_arles
Reliques de saint Virgile, Arles
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