Le Saint du jour
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Re: Le Saint du jour
7 octobre 2019
Saint Marc
Pape (34ème)
Le Liber pontificalis en fait un Romain, fils de Priscus. Marc ne participa pas aux disputes qui suivirent le Concile de Nicée. Mais sous son règne, saint Athanase d'Alexandrie (296-373) était en exil à Trêves ; Marcel d'Ancyre († 374) et d'autres chefs de file de l'orthodoxie nicéenne étaient déposés. Arius était sur son lit de mort. On a de bonnes raisons de croire que c'est sous son règne que débuta la compilation des listes anciennes des évêques et des martyrs de Rome connues sous le nom de Depositio episcoporum et de Depositio martyrum. Son court pontificat fut de huit mois. Initialement enterré dans la catacombe de Sainte-Balbine, ses reliques sont transférées dans la basilique San Marco Evangelista al Campidoglio à Rome.
Saint Marc
Pape (34ème)
Le Liber pontificalis en fait un Romain, fils de Priscus. Marc ne participa pas aux disputes qui suivirent le Concile de Nicée. Mais sous son règne, saint Athanase d'Alexandrie (296-373) était en exil à Trêves ; Marcel d'Ancyre († 374) et d'autres chefs de file de l'orthodoxie nicéenne étaient déposés. Arius était sur son lit de mort. On a de bonnes raisons de croire que c'est sous son règne que débuta la compilation des listes anciennes des évêques et des martyrs de Rome connues sous le nom de Depositio episcoporum et de Depositio martyrum. Son court pontificat fut de huit mois. Initialement enterré dans la catacombe de Sainte-Balbine, ses reliques sont transférées dans la basilique San Marco Evangelista al Campidoglio à Rome.
Merl1- Vénérable
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Re: Le Saint du jour
09 octobre 2019
Saint Jean (Giovanni) Leonardi
Prêtre et fondateur des :
« Clercs réguliers de la Mère de Dieu » (o.m.d.)
Giovanni Leonardi naît en 1541, à Diecimo, un village de la petite république de Lucques (aujourd'hui en Toscane). Ses parents sont de modestes propriétaires terriens.
En 1567 il se rend dans la capitale pour y devenir pharmacien. Il se joint à une association de jeunes s'engageant à une vie radicalement évangélique, dirigée par un père dominicain. Abandonnant la pharmacie il se met à l'étude de la théologie.
Ordonné prêtre en 1572, il se consacre à la formation chrétienne des jeunes dans sa paroisse de Lucques puis fonde une « Compagnie de la Doctrine chrétienne », dont le but est de faire passer par l'enseignement les prescriptions du concile de Trente dans la vie des paroisses.
En 1574, cette communauté devient l'institut religieux des « Clercs réguliers de la Mère de Dieu ». Leur but est de travailler à l'approfondissement de la foi et de la dévotion.
Son esprit réformateur lui vaut des inimitiés, et il est expulsé de son pays, la République de Lucques. Mais il a le soutien du pape Clément VIII (Ippolito Aldobrandini, 1592-1605) qui l'invite à Rome pour y réformer plusieurs communautés religieuses. Avec ses clercs il travaille à répandre le culte marial, la dévotion aux quarante heures et la communion fréquente. Le sanctuaire de Sainte Marie in Portico leur est confié en 1601 et ils y font renaître le culte marial autour de l'ancienne et vénérable icône.
Le pape, qui l'estime pour ses qualités de fermeté et de discernement, l'emploie à diverses tâches délicates comme la réforme de la congrégation bénédictine de Montevergine. Jean Leonardi fonde ensuite avec Jean Vivès le séminaire de la Propaganda Fide (Propagation de la foi).
Il passe de la terre au ciel le 09 octobre 1609 en se dévouant auprès de ses frères atteints de l'épidémie d'influenza qui sévissait alors à Rome. Il laisse à sa mort deux maisons de Clercs de la Mère de Dieu, une à Lucques et l'autre à Rome. Trois autres furent ouvertes au XVIIe siècle.
L'institut des « Clercs réguliers de la Mère de Dieu » recevra l'approbation pontificale en 1614. La règle définitive de sa communauté n'est publiée qu'en 1851.
Saint Jean (Giovanni) Leonardi
Prêtre et fondateur des :
« Clercs réguliers de la Mère de Dieu » (o.m.d.)
Giovanni Leonardi naît en 1541, à Diecimo, un village de la petite république de Lucques (aujourd'hui en Toscane). Ses parents sont de modestes propriétaires terriens.
En 1567 il se rend dans la capitale pour y devenir pharmacien. Il se joint à une association de jeunes s'engageant à une vie radicalement évangélique, dirigée par un père dominicain. Abandonnant la pharmacie il se met à l'étude de la théologie.
Ordonné prêtre en 1572, il se consacre à la formation chrétienne des jeunes dans sa paroisse de Lucques puis fonde une « Compagnie de la Doctrine chrétienne », dont le but est de faire passer par l'enseignement les prescriptions du concile de Trente dans la vie des paroisses.
En 1574, cette communauté devient l'institut religieux des « Clercs réguliers de la Mère de Dieu ». Leur but est de travailler à l'approfondissement de la foi et de la dévotion.
Son esprit réformateur lui vaut des inimitiés, et il est expulsé de son pays, la République de Lucques. Mais il a le soutien du pape Clément VIII (Ippolito Aldobrandini, 1592-1605) qui l'invite à Rome pour y réformer plusieurs communautés religieuses. Avec ses clercs il travaille à répandre le culte marial, la dévotion aux quarante heures et la communion fréquente. Le sanctuaire de Sainte Marie in Portico leur est confié en 1601 et ils y font renaître le culte marial autour de l'ancienne et vénérable icône.
Le pape, qui l'estime pour ses qualités de fermeté et de discernement, l'emploie à diverses tâches délicates comme la réforme de la congrégation bénédictine de Montevergine. Jean Leonardi fonde ensuite avec Jean Vivès le séminaire de la Propaganda Fide (Propagation de la foi).
Il passe de la terre au ciel le 09 octobre 1609 en se dévouant auprès de ses frères atteints de l'épidémie d'influenza qui sévissait alors à Rome. Il laisse à sa mort deux maisons de Clercs de la Mère de Dieu, une à Lucques et l'autre à Rome. Trois autres furent ouvertes au XVIIe siècle.
L'institut des « Clercs réguliers de la Mère de Dieu » recevra l'approbation pontificale en 1614. La règle définitive de sa communauté n'est publiée qu'en 1851.
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Re: Le Saint du jour
11 octobre 2019
Saint Jean XXIII
Pape (261e) de 1958 à 1963
Surnom affectueux : « Le Bon Pape »
« Au vu de la dimension extraordinaire avec laquelle ces Souverains Pontifes ont offert au clergé et aux fidèles un modèle singulier de vertu et ont promu la vie dans le Christ, tenant compte des innombrables requêtes partout dans le monde, le Saint-Père François, faisant siens les désirs unanimes du peuple de Dieu, a disposé que les célébrations de saint Jean XXIII, Pape, et de saint Jean-Paul II, Pape, soient inscrites dans le Calendrier Romain général, la première le 11, la deuxième le 22 octobre, avec le degré de mémoire facultative. […] »
De la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, 29 mai 2014, solennité de l’Ascension du Seigneur.
Jean XXIII (Angelo Giuseppe Roncalli) est né le 25 novembre 1881, à Sotto il Monte près de Bergame, dans une famille nombreuse de milieu modeste. Il entre au séminaire à l'âge de douze ans. Il y suit le cursus ecclésiastique classique.
En 1904, il est ordonné prêtre. Peu après, il est nommé secrétaire de Mgr Giacomo Radini Tedeschi, nouvel évêque de Bergame, et reste à son service jusqu'à la mort de ce dernier en 1914. Pendant cette période, il s'occupe aussi de l'enseignement auprès du séminaire de Bergame.
En 1915, il est incorporé dans le service des santés des armées, avant de devenir aumônier militaire. Après la guerre, il devient directeur spirituel du séminaire de Bergame.
En 1921, il entre dans la Curie romaine, dans la Congrégation pour la propagation de la foi (plus connue sous le nom de Propaganda Fide).
En 1925, Pie XI le promut évêque et l'envoie en Bulgarie, terre orthodoxe, en tant que visiteur, puis délégué apostolique. Il occupe ensuite le même poste à Istanbul entre 1935 et 1944, ce qui lui permet de sauver, pendant l'occupation, des victimes du nazisme.
En 1945, il succède comme nonce apostolique de Paris à Mgr Valeri, compromis avec le régime de Vichy. Il règle avec succès le problème des autres évêques compromis avec le régime de Vichy, dont le gouvernement français demandait la substitution. Pie XII devra accepter seulement les démissions de trois prélats : les évêques de Mende, Aix-en-Provence et Arras.
En 1953, sa carrière diplomatique s'achève, et il retourne à sa première vocation pastorale : il est nommé patriarche de Venise, puis cardinal.
Le 9 octobre 1958 le pape Pie XII vient de mourir. Le cardinal Angelo Roncalli, patriarche de Venise, âgé et malade, se rend à la Cité du Vatican pour participer au conclave qui élira un nouveau pontife. À mesure que le conclave se déroule Roncalli revoit très clairement des images de son passé, comme lorsque, jeune prêtre, il soutenait des ouvriers en grève ; ou bien cette fois où, délégué apostolique en Turquie, il a négocié secrètement avec un ambassadeur nazi afin de sauver des juifs arrivant dans les trains bondés; ou encore en France, devant un de Gaulle autoritaire, qu'il a convaincu de ne pas expulser plusieurs évêques contestés.
Au douzième tour du scrutin, le 28 octobre 1958, Angelo Giuseppe Roncalli est élu pape et prend le nom de Jean XXIII : il est couronné le 4 novembre. On s'attendait à ce qu'il soit un pape de transition sans grand éclat. Mais il surprend le monde entier en convoquant, le 25 janvier 1959, le Concile Vatican II. Cette démarche audacieuse vers une importante modernisation de l'église vise à assurer que cette institution, l'une des plus vieilles au monde, continuera de s'épanouir jusqu'à la fin du 20e siècle et bien au-delà. Il se préoccupe aussi du conflit entre les États-Unis et l'Union soviétique, qui devient de plus en plus pressant.
Le 11 octobre 1962, le concile, couramment désigné depuis lors sous le nom de « Vatican II », est ouvert. Jean XXIII y prononce un important Discours. À la fin de la journée d’ouverture du Concile, était organisée une procession aux flambeaux entre le château Saint-Ange et la place Saint-Pierre. Le pape Jean XXIII, attiré par la prière de la foule, était apparu à sa fenêtre, improvisant une allocution connue aujourd’hui comme le "Discours à la lune"*.
Vers la fin de 1962, un cancer de l’estomac est diagnostiqué. Jean XXIII s’efforce cependant de permettre au concile de continuer son travail. Le 11 avril 1963, il promulgue une encyclique qui est perçue comme étant son testament spirituel : Pacem in Terris**. Au-delà du monde catholique elle est adressée à tous les hommes de bonne volonté, fait l’apologie de la démocratie, affirme que la guerre ne peut être un instrument de justice et préconise que ce soit désormais la « loi morale » qui régisse la relation entre les états, prônant la solidarité, la justice et la liberté. Le 11 mai il reçoit le prix Balzan pour son engagement en faveur de la paix : c’est là sa dernière apparition publique.
Le 28 mai 1963 il est victime d'une hémorragie. À ce moment Radio Vatican transmet chaque jour l'état de santé du Pape en indiquant sa température et son pouls défaillants. Jean XXIII, entre lucidité et inconscience, continue toutefois de tenir son rôle jusqu'aux derniers moments. À l'issu d'une longue agonie il meurt le 3 juin 1963, jour de la fête de la Pentecôte. Il voulait être un prêtre ordinaire, mais il a changé la face du monde à jamais.
Jean XXIII a été béatifié le 3 septembre 2000 par saint Jean-Paul II.
Le 27 avril 2014 sa Sainteté le pape Francesco a proclamé saints ses prédécesseurs Jean XXIII et Jean-Paul II. Un moment de joie et de prière pour les 800.000 et plus fidèles qui du monde entier ont conflué dans la place Saint-Pierre, mais aussi le début d'un voyage éternel dans la gloire de l'Église catholique.
**Pacem in Terris
http://w2.vatican.va/content/john-xxiii/fr/encyclicals/documents/hf_j-xxiii_enc_11041963_pacem.html
Saint Jean XXIII
Pape (261e) de 1958 à 1963
Surnom affectueux : « Le Bon Pape »
« Au vu de la dimension extraordinaire avec laquelle ces Souverains Pontifes ont offert au clergé et aux fidèles un modèle singulier de vertu et ont promu la vie dans le Christ, tenant compte des innombrables requêtes partout dans le monde, le Saint-Père François, faisant siens les désirs unanimes du peuple de Dieu, a disposé que les célébrations de saint Jean XXIII, Pape, et de saint Jean-Paul II, Pape, soient inscrites dans le Calendrier Romain général, la première le 11, la deuxième le 22 octobre, avec le degré de mémoire facultative. […] »
De la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, 29 mai 2014, solennité de l’Ascension du Seigneur.
Jean XXIII (Angelo Giuseppe Roncalli) est né le 25 novembre 1881, à Sotto il Monte près de Bergame, dans une famille nombreuse de milieu modeste. Il entre au séminaire à l'âge de douze ans. Il y suit le cursus ecclésiastique classique.
En 1904, il est ordonné prêtre. Peu après, il est nommé secrétaire de Mgr Giacomo Radini Tedeschi, nouvel évêque de Bergame, et reste à son service jusqu'à la mort de ce dernier en 1914. Pendant cette période, il s'occupe aussi de l'enseignement auprès du séminaire de Bergame.
En 1915, il est incorporé dans le service des santés des armées, avant de devenir aumônier militaire. Après la guerre, il devient directeur spirituel du séminaire de Bergame.
En 1921, il entre dans la Curie romaine, dans la Congrégation pour la propagation de la foi (plus connue sous le nom de Propaganda Fide).
En 1925, Pie XI le promut évêque et l'envoie en Bulgarie, terre orthodoxe, en tant que visiteur, puis délégué apostolique. Il occupe ensuite le même poste à Istanbul entre 1935 et 1944, ce qui lui permet de sauver, pendant l'occupation, des victimes du nazisme.
En 1945, il succède comme nonce apostolique de Paris à Mgr Valeri, compromis avec le régime de Vichy. Il règle avec succès le problème des autres évêques compromis avec le régime de Vichy, dont le gouvernement français demandait la substitution. Pie XII devra accepter seulement les démissions de trois prélats : les évêques de Mende, Aix-en-Provence et Arras.
En 1953, sa carrière diplomatique s'achève, et il retourne à sa première vocation pastorale : il est nommé patriarche de Venise, puis cardinal.
Le 9 octobre 1958 le pape Pie XII vient de mourir. Le cardinal Angelo Roncalli, patriarche de Venise, âgé et malade, se rend à la Cité du Vatican pour participer au conclave qui élira un nouveau pontife. À mesure que le conclave se déroule Roncalli revoit très clairement des images de son passé, comme lorsque, jeune prêtre, il soutenait des ouvriers en grève ; ou bien cette fois où, délégué apostolique en Turquie, il a négocié secrètement avec un ambassadeur nazi afin de sauver des juifs arrivant dans les trains bondés; ou encore en France, devant un de Gaulle autoritaire, qu'il a convaincu de ne pas expulser plusieurs évêques contestés.
Au douzième tour du scrutin, le 28 octobre 1958, Angelo Giuseppe Roncalli est élu pape et prend le nom de Jean XXIII : il est couronné le 4 novembre. On s'attendait à ce qu'il soit un pape de transition sans grand éclat. Mais il surprend le monde entier en convoquant, le 25 janvier 1959, le Concile Vatican II. Cette démarche audacieuse vers une importante modernisation de l'église vise à assurer que cette institution, l'une des plus vieilles au monde, continuera de s'épanouir jusqu'à la fin du 20e siècle et bien au-delà. Il se préoccupe aussi du conflit entre les États-Unis et l'Union soviétique, qui devient de plus en plus pressant.
Le 11 octobre 1962, le concile, couramment désigné depuis lors sous le nom de « Vatican II », est ouvert. Jean XXIII y prononce un important Discours. À la fin de la journée d’ouverture du Concile, était organisée une procession aux flambeaux entre le château Saint-Ange et la place Saint-Pierre. Le pape Jean XXIII, attiré par la prière de la foule, était apparu à sa fenêtre, improvisant une allocution connue aujourd’hui comme le "Discours à la lune"*.
Vers la fin de 1962, un cancer de l’estomac est diagnostiqué. Jean XXIII s’efforce cependant de permettre au concile de continuer son travail. Le 11 avril 1963, il promulgue une encyclique qui est perçue comme étant son testament spirituel : Pacem in Terris**. Au-delà du monde catholique elle est adressée à tous les hommes de bonne volonté, fait l’apologie de la démocratie, affirme que la guerre ne peut être un instrument de justice et préconise que ce soit désormais la « loi morale » qui régisse la relation entre les états, prônant la solidarité, la justice et la liberté. Le 11 mai il reçoit le prix Balzan pour son engagement en faveur de la paix : c’est là sa dernière apparition publique.
Le 28 mai 1963 il est victime d'une hémorragie. À ce moment Radio Vatican transmet chaque jour l'état de santé du Pape en indiquant sa température et son pouls défaillants. Jean XXIII, entre lucidité et inconscience, continue toutefois de tenir son rôle jusqu'aux derniers moments. À l'issu d'une longue agonie il meurt le 3 juin 1963, jour de la fête de la Pentecôte. Il voulait être un prêtre ordinaire, mais il a changé la face du monde à jamais.
Jean XXIII a été béatifié le 3 septembre 2000 par saint Jean-Paul II.
Le 27 avril 2014 sa Sainteté le pape Francesco a proclamé saints ses prédécesseurs Jean XXIII et Jean-Paul II. Un moment de joie et de prière pour les 800.000 et plus fidèles qui du monde entier ont conflué dans la place Saint-Pierre, mais aussi le début d'un voyage éternel dans la gloire de l'Église catholique.
**Pacem in Terris
http://w2.vatican.va/content/john-xxiii/fr/encyclicals/documents/hf_j-xxiii_enc_11041963_pacem.html
*"Discours à la lune"
Le 11 octobre 1962, à la fin de la journée d’ouverture du Concile, était organisée une procession aux flambeaux entre le château Saint-Ange et la place Saint-Pierre. Le pape Jean XXIII, attiré par la prière de la foule, était apparu à sa fenêtre, improvisant une allocution connue aujourd’hui comme le discours à la lune.
"Le monde entier est rassemblé ici. Il semble que la lune elle-même s’est hâtée ce soir de regarder ce spectacle que même la basilique, Saint-Pierre qui a quatre siècles d’histoire, n’a jamais pu contempler, a dit le pape au soir de l’ouverture de Vatican II, sous les applaudissements de la foule.
Il a ajouté: Ma personne ne compte pas : c’est un frère qui vous parle, devenu père par la volonté de notre Seigneur. Mais ensemble, paternité et fraternité sont une grâce de Dieu. Faisons honneur à l’impression de ce soir. Que nos sentiments soient toujours comme nous les exprimons ce soir, devant le ciel et devant la terre: foi, espérance, charité, amour de Dieu, amour des frères. Et puis, tous ensemble, aidons-nous ainsi, dans la sainte paix de Dieu, à faire le bien.
Le passage qui a fait éclater les applaudissements est celui de la larme d’un enfant: En rentrant chez vous, vous trouverez vos enfants. Donnez une caresse à vos enfants, et dites-leur: c’est la caresse du pape. Vous trouverez peut-être quelque larme à essuyer. Ayez une bonne parole pour celui qui souffre: Le pape est avec nous, spécialement aux heures de tristesse et d’amertume."
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Re: Le Saint du jour
12 octobre 2019
Saint Wilfrid
Évêque d'York
(634-709)
Depuis les invasions anglo-saxonnes, l'Église était divisée comme le pays. L'Église celte refusait l'archevêque anglais de Cantorbéry et vivait pratiquement autonome. L'Église anglo-saxonne fondée par saint Augustin, cent ans auparavant, était soumise au siège romain. Ce fut grâce à saint Wilfrid et à quelques autres que l'unité fut rétablie entièrement.
Tout jeune encore, il résolut de se donner au Seigneur. Après un court séjour dans un couvent, s'apercevant que certains usages, contraires à ceux de Rome, s'étaient glissés dans les cérémonies, il se décida à visiter le tombeau des Saints Apôtres, afin de bien discerner la vérité au centre même de la lumière. Un saint moine, Benoît Biscop, le prit alors comme accompagnateur pour aller à Rome. Bientôt le pieux pèlerin aura beaucoup d'imitateurs, et ce pèlerinage sera en grand honneur en Angleterre, grâce à son exemple.
Après un séjour de quelques années dans les Gaules, Wilfrid rentre enfin dans sa patrie, où son dévouement aux usages de Rome lui attire des ennemis et des admirateurs. Il n'a que trente ans, quand le pieux roi Alfred lui fait accepter l'évêché d'York.
Sous sa houlette, l'Évangile prend, dans ce pays, un développement merveilleux : les monastères se multiplient, de magnifiques cathédrales s'élèvent sur le sol anglo-saxon ; le saint évêque préside lui-même à la construction de ces édifices grandioses qui ravissent d'admiration des populations, chez lesquelles l'on ne connaissait encore que les édifices de bois.
L'évêque ne se bornait pas à l'organisation matérielle : il réformait les mœurs de son troupeau et faisait régner, avec Jésus-Christ, la paix, la justice et la charité.
Incapable de céder à la peur et de manquer à sa conscience, le vaillant pontife est déposé et exilé plusieurs fois ; il avait fait entrer au couvent la femme du roi Egfrid qui ne le lui pardonna pas et l'empêcha de rester dans son diocèse. Saint Wilfrid connut ainsi l'emprisonnement puis, par deux fois, l'exil dont il profita pour évangéliser le Sussex, la Hollande et même l'Austrasie où il faillit devenir évêque d'Argentoratum (Strasbourg).
Il put enfin retourner dans son pays et y passer à peu près tranquillement les quatre dernières années de sa vie.
Saint Wilfrid
Évêque d'York
(634-709)
Depuis les invasions anglo-saxonnes, l'Église était divisée comme le pays. L'Église celte refusait l'archevêque anglais de Cantorbéry et vivait pratiquement autonome. L'Église anglo-saxonne fondée par saint Augustin, cent ans auparavant, était soumise au siège romain. Ce fut grâce à saint Wilfrid et à quelques autres que l'unité fut rétablie entièrement.
Tout jeune encore, il résolut de se donner au Seigneur. Après un court séjour dans un couvent, s'apercevant que certains usages, contraires à ceux de Rome, s'étaient glissés dans les cérémonies, il se décida à visiter le tombeau des Saints Apôtres, afin de bien discerner la vérité au centre même de la lumière. Un saint moine, Benoît Biscop, le prit alors comme accompagnateur pour aller à Rome. Bientôt le pieux pèlerin aura beaucoup d'imitateurs, et ce pèlerinage sera en grand honneur en Angleterre, grâce à son exemple.
Après un séjour de quelques années dans les Gaules, Wilfrid rentre enfin dans sa patrie, où son dévouement aux usages de Rome lui attire des ennemis et des admirateurs. Il n'a que trente ans, quand le pieux roi Alfred lui fait accepter l'évêché d'York.
Sous sa houlette, l'Évangile prend, dans ce pays, un développement merveilleux : les monastères se multiplient, de magnifiques cathédrales s'élèvent sur le sol anglo-saxon ; le saint évêque préside lui-même à la construction de ces édifices grandioses qui ravissent d'admiration des populations, chez lesquelles l'on ne connaissait encore que les édifices de bois.
L'évêque ne se bornait pas à l'organisation matérielle : il réformait les mœurs de son troupeau et faisait régner, avec Jésus-Christ, la paix, la justice et la charité.
Incapable de céder à la peur et de manquer à sa conscience, le vaillant pontife est déposé et exilé plusieurs fois ; il avait fait entrer au couvent la femme du roi Egfrid qui ne le lui pardonna pas et l'empêcha de rester dans son diocèse. Saint Wilfrid connut ainsi l'emprisonnement puis, par deux fois, l'exil dont il profita pour évangéliser le Sussex, la Hollande et même l'Austrasie où il faillit devenir évêque d'Argentoratum (Strasbourg).
Il put enfin retourner dans son pays et y passer à peu près tranquillement les quatre dernières années de sa vie.
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Re: Le Saint du jour
13 octobre 2019
BBx 522 martyrs de la guerre d’Espagne
† entre 1936 et 1939
Commémoration commune : le 13 octobre (jour de la béatification)
Commémoration individuelle ou par groupe : jour du martyre (« dies natalis »)
Quand nous parlons des martyrs espagnols des années 1930, nous les appelons par erreur « les martyrs de la guerre civile ». Ce n’est pas le cas, car les premiers martyrs nous les trouvons en octobre 1934, au cours de la révolution des Asturies (neuf d'entre eux furent canonisés par St Jean-Paul II en 1999). Il manquait, alors, près de deux ans au début de la guerre civile, avec laquelle ces témoins n’avaient rien à voir.
Dans ces années terribles beaucoup de membres du clergé et de consacrés furent assassinés simplement parce qu’ils appartenaient à l’Église ; et le martyre des hommes et des femmes de l’Action Catholique et d’autres mouvements ecclésiaux était de même nature. Mais aucun d’eux ne fut impliqué dans des luttes politiques ou idéologiques.
Il est attesté que la persécution a commencé bien avant la guerre civile et qu’elle n’était pas la conséquence d’une prise de position de l’Église qui, seulement à partir de juillet 1937, appuya ouvertement une des parties en conflit parce l’autre avait cessé d’exister et on continuait de tuer les ecclésiastiques et les catholiques pratiquants.
Le dimanche 13 octobre 2013, le cardinal Angelo Amato s.d.b., préfet de la congrégation pour les causes des saints, a béatifié cinq cent vingt-deux nouveaux martyrs au cours d'une messe célébrée à Tarragone en Catalogne. Une cérémonie exceptionnelle à laquelle ont participé de très nombreux prêtres, religieux et religieuses, des familles des martyrs et près de 25.000 personnes.
Parmi ces martyrs figurent trois évêques, 97 prêtres, 3 séminaristes, 412 consacrés et 7 laïcs provenant de différents diocèses espagnols. Ils ont été tués pour la plupart entre 1936 et 1939 par les forces républicaines. Sept d'entre eux étaient étrangers: trois Français, un Cubain, un Colombien, un Philippin et un Portugais... « Louons le Seigneur pour leurs courageux témoignages, et par leur intercession, supplions-le de libérer le monde de toute violence » a dit le pape François à l'issue de l'angélus ; il a également enregistré un message vidéo qui a été retransmis au cours de la cérémonie espagnole dans lequel il demande aux nouveaux martyrs d’intercéder pour que nous ne soyons pas des chrétiens « sans substance », eux qui étaient des chrétiens « jusqu’au bout ».
Liste des 522 martyrs t par nom ou groupe avec en tête (par ordre alphabétique) le premier membre du groupe.
Alberto María Marco y Alemán et 8 compagnons o.carm. ; Agustín María García Tribaldos et 15 Frères des Écoles chrétiennes.
Andrés de Palazuelo (Miguel Francisco González González) et 31 compagnons o.f.m. cap…
Antonio (Miguel) Faúndez López, prêtre o.f.m. et 3 compagnons.
Aurelia (Clementina) Arambarri Fuente et 3 compagnes, religieuses.
Carmelo María (Críspulo Moyano Linares) et 9 compagnons o.c.d..
Crisanto (Casimiro González García) et 65 compagnons, Maristes ; deux laïcs : Ramón Emiliano Hortelano Gómez, Julián Aguilar Martín.
Fortunato Velasco Tobar et 13 compagnons, Lazaristes.
Hermenegildo de la Asunción (Hermenegildo Iza y Aregita) et 5 compagnons de l’Ordre de la très sainte Trinité.
Jaime Puig Mirosa et 18 compagnons de la Congrégation des fils de la Sainte famille et Sebastián Lorens Telarroja, laïc.
Joaquín Jovaní Marín et 14 compagnons prêtres ouvriers diocésains.
José Guardiet Pujol, prêtre du diocèse de Barcelone.
José Javier Gorosterratzu et 5 compagnons, Rédemptoristes.
José María Ruiz Cano, prêtre et 15 compagnons de la Congrégation Fils du cœur Immaculé de la B.V.M…
José Máximo Moro Briz et 4 compagnons, prêtres du diocèse d’Ávila.
José Nadal Guiu et José Jordán Blecua, prêtres du diocèse de Lleida.
Josefa Martínez Pérez et 11 compagnes (Filles de la Charité de Saint Vincent de Paul) et une laïque, Dolores Broseta Bonet.
Juan de Jesús (Juan Vilaregut Ferrer) et 3 compagnons de l’Ordre des Carmes déchaussés et Pablo Segalá Solé, prêtre du diocèse d’Urgell.
Juan Huguet Cardona, prêtre du diocèse de Minorca.
Manuel Basulto Jimenez, évêque du diocèse de Jaén et 5 compagnons : Félix Pérez Portela, Francisco Solís Pedrajas, Francisco López Navarrete (prêtres), Manuel Aranda Espejo (seminariste) et José María Poyatos Ruiz, jeune laïc.
Manuel Borrás Ferré, évêque auxiliaire de Tarragona, Agapito Modesto (Modesto Pamplona Falguera), religieux lazariste, et 145 compagnons.
Manuel de la Sagrada Família (Manuel Sanz Domínguez), moine.
María Asumpta (Juliana González Trujillano) et 2 compagnes, religieuses.
María de Montserrat (Josefa Pilar García y Solanas) et 8 compagnes, religieuses et Lucrecia García y Solanas (laïque, sœur de María de Montserrat).
Mariano Alcalà Pérez et 18 compagnons, Mercédaires.
Mauricio (Alejandro Iñiguez de Heredia Alzola) et 23 compagnons de l’Ordre hospitalier de Saint Jean de Dieu.
Mauro (Abel Ángel Palazuelos Maruri) et 17 compagnons, bénédictins.
Melchora de la Adoración Cortés Bueno et 14 compagnes, Filles de la Charité de Saint Vincent de Paul.
Orencio Luis (Antonio Solá Garringa) et 18 compagnons, Lasalliens ; José Gorostazu Labayen (laïc) et Antonio Mateo Salamero (prêtre diocésain).
Raimundo Joaquín Castaño et José María González Solís, prêtres o.p…
Ricardo Gil Barcelón (prêtre) et Antonio Arrué Peiró (postulant).
Salvio Huix Miralpeix, évêque de Lleida, Oratorien.
Teófilo Fernández de Legaria Goñi, SS.CC. et 4 compagnons.
Victoria de Jesús (Francisca Valverde Gonzalez), religieuse.
BBx 522 martyrs de la guerre d’Espagne
† entre 1936 et 1939
Commémoration commune : le 13 octobre (jour de la béatification)
Commémoration individuelle ou par groupe : jour du martyre (« dies natalis »)
Quand nous parlons des martyrs espagnols des années 1930, nous les appelons par erreur « les martyrs de la guerre civile ». Ce n’est pas le cas, car les premiers martyrs nous les trouvons en octobre 1934, au cours de la révolution des Asturies (neuf d'entre eux furent canonisés par St Jean-Paul II en 1999). Il manquait, alors, près de deux ans au début de la guerre civile, avec laquelle ces témoins n’avaient rien à voir.
Dans ces années terribles beaucoup de membres du clergé et de consacrés furent assassinés simplement parce qu’ils appartenaient à l’Église ; et le martyre des hommes et des femmes de l’Action Catholique et d’autres mouvements ecclésiaux était de même nature. Mais aucun d’eux ne fut impliqué dans des luttes politiques ou idéologiques.
Il est attesté que la persécution a commencé bien avant la guerre civile et qu’elle n’était pas la conséquence d’une prise de position de l’Église qui, seulement à partir de juillet 1937, appuya ouvertement une des parties en conflit parce l’autre avait cessé d’exister et on continuait de tuer les ecclésiastiques et les catholiques pratiquants.
Le dimanche 13 octobre 2013, le cardinal Angelo Amato s.d.b., préfet de la congrégation pour les causes des saints, a béatifié cinq cent vingt-deux nouveaux martyrs au cours d'une messe célébrée à Tarragone en Catalogne. Une cérémonie exceptionnelle à laquelle ont participé de très nombreux prêtres, religieux et religieuses, des familles des martyrs et près de 25.000 personnes.
Parmi ces martyrs figurent trois évêques, 97 prêtres, 3 séminaristes, 412 consacrés et 7 laïcs provenant de différents diocèses espagnols. Ils ont été tués pour la plupart entre 1936 et 1939 par les forces républicaines. Sept d'entre eux étaient étrangers: trois Français, un Cubain, un Colombien, un Philippin et un Portugais... « Louons le Seigneur pour leurs courageux témoignages, et par leur intercession, supplions-le de libérer le monde de toute violence » a dit le pape François à l'issue de l'angélus ; il a également enregistré un message vidéo qui a été retransmis au cours de la cérémonie espagnole dans lequel il demande aux nouveaux martyrs d’intercéder pour que nous ne soyons pas des chrétiens « sans substance », eux qui étaient des chrétiens « jusqu’au bout ».
Liste des 522 martyrs t par nom ou groupe avec en tête (par ordre alphabétique) le premier membre du groupe.
Alberto María Marco y Alemán et 8 compagnons o.carm. ; Agustín María García Tribaldos et 15 Frères des Écoles chrétiennes.
Andrés de Palazuelo (Miguel Francisco González González) et 31 compagnons o.f.m. cap…
Antonio (Miguel) Faúndez López, prêtre o.f.m. et 3 compagnons.
Aurelia (Clementina) Arambarri Fuente et 3 compagnes, religieuses.
Carmelo María (Críspulo Moyano Linares) et 9 compagnons o.c.d..
Crisanto (Casimiro González García) et 65 compagnons, Maristes ; deux laïcs : Ramón Emiliano Hortelano Gómez, Julián Aguilar Martín.
Fortunato Velasco Tobar et 13 compagnons, Lazaristes.
Hermenegildo de la Asunción (Hermenegildo Iza y Aregita) et 5 compagnons de l’Ordre de la très sainte Trinité.
Jaime Puig Mirosa et 18 compagnons de la Congrégation des fils de la Sainte famille et Sebastián Lorens Telarroja, laïc.
Joaquín Jovaní Marín et 14 compagnons prêtres ouvriers diocésains.
José Guardiet Pujol, prêtre du diocèse de Barcelone.
José Javier Gorosterratzu et 5 compagnons, Rédemptoristes.
José María Ruiz Cano, prêtre et 15 compagnons de la Congrégation Fils du cœur Immaculé de la B.V.M…
José Máximo Moro Briz et 4 compagnons, prêtres du diocèse d’Ávila.
José Nadal Guiu et José Jordán Blecua, prêtres du diocèse de Lleida.
Josefa Martínez Pérez et 11 compagnes (Filles de la Charité de Saint Vincent de Paul) et une laïque, Dolores Broseta Bonet.
Juan de Jesús (Juan Vilaregut Ferrer) et 3 compagnons de l’Ordre des Carmes déchaussés et Pablo Segalá Solé, prêtre du diocèse d’Urgell.
Juan Huguet Cardona, prêtre du diocèse de Minorca.
Manuel Basulto Jimenez, évêque du diocèse de Jaén et 5 compagnons : Félix Pérez Portela, Francisco Solís Pedrajas, Francisco López Navarrete (prêtres), Manuel Aranda Espejo (seminariste) et José María Poyatos Ruiz, jeune laïc.
Manuel Borrás Ferré, évêque auxiliaire de Tarragona, Agapito Modesto (Modesto Pamplona Falguera), religieux lazariste, et 145 compagnons.
Manuel de la Sagrada Família (Manuel Sanz Domínguez), moine.
María Asumpta (Juliana González Trujillano) et 2 compagnes, religieuses.
María de Montserrat (Josefa Pilar García y Solanas) et 8 compagnes, religieuses et Lucrecia García y Solanas (laïque, sœur de María de Montserrat).
Mariano Alcalà Pérez et 18 compagnons, Mercédaires.
Mauricio (Alejandro Iñiguez de Heredia Alzola) et 23 compagnons de l’Ordre hospitalier de Saint Jean de Dieu.
Mauro (Abel Ángel Palazuelos Maruri) et 17 compagnons, bénédictins.
Melchora de la Adoración Cortés Bueno et 14 compagnes, Filles de la Charité de Saint Vincent de Paul.
Orencio Luis (Antonio Solá Garringa) et 18 compagnons, Lasalliens ; José Gorostazu Labayen (laïc) et Antonio Mateo Salamero (prêtre diocésain).
Raimundo Joaquín Castaño et José María González Solís, prêtres o.p…
Ricardo Gil Barcelón (prêtre) et Antonio Arrué Peiró (postulant).
Salvio Huix Miralpeix, évêque de Lleida, Oratorien.
Teófilo Fernández de Legaria Goñi, SS.CC. et 4 compagnons.
Victoria de Jesús (Francisca Valverde Gonzalez), religieuse.
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Re: Le Saint du jour
14 octobre 2019
Saint Calixte Ier (155-222)
Pape (16 ème) de 217 à 222
Martyr
Calixte naît vers 155 d'une famille d'esclaves d'origine grecque qui habitait le quartier du Transtévère (Trastevere) à Rome. Calixte (kalistos = le plus beau) devint chrétien au début de sa vie d'adulte. Il fut d'abord au service d'un haut fonctionnaire de l'empereur Commode, nommé Carpophore, chrétien lui-même, qui le chargea d'administrer ses biens. En relation d'affaires avec quelques juifs de Rome, il fit de mauvaises opérations, s'affola, prit la fuite, fut finalement rattrapé et enfermé dans un cachot. Son maître, qui l'estimait, le fit relâcher, pensant qu'il parviendrait à récupérer l'argent perdu. Il était sur le point d'aboutir quand il pénétra un jour de sabbat dans la synagogue, perturba l'office qui s'y célébrait et se fit mettre rudement à la porte par les participants qui le livrèrent au préfet Tuscianus en le dénonçant comme chrétien.
Il fut condamné aux mines de soufre de Sardaigne pour avoir troublé une réunion juive, et parce que chrétien. Il travailla donc durant 3 ans à l'extraction du minerai en Sardaigne et là, côtoya de nombreux martyrs chrétiens, relégués au bagne comme lui : il se montra auprès d'eux d'un dévouement admirable.
Libéré et affranchi vers 190, il passa quelques années à Antium (Anzio) au sud-est de Rome. Zéphyrin, dès son élection comme pape en 199, l'appela à ses côtés, le faisant son secrétaire personnel et l'archidiacre de la ville : il le rendit responsable de la direction du clergé et de la création du premier cimetière chrétien qu'il fit creuser dans le tuf sur la Via Appia : cimetière qui porte aujourd'hui son nom « Catacombe de Saint-Calixte ».
A la mort de Zéphyrin, en 217, Calixte est élu pape. Il le demeura 5 ans 2 mois et 10 jours. Son court pontificat fut des plus difficiles, marqué par l'opposition d'un prêtre de Rome, Hippolyte, brillant mais excessif. Calixte défendit contre lui et quelques autres la foi trinitaire et fit prévaloir l'usage d'absoudre tous les péchés, y compris ceux que les rigoristes, tel Tertullien, considéraient comme impardonnables : l'idolâtrie, l'adultère et le meurtre. Il reconnut comme valide le mariage entre esclaves et femmes libres (non admis comme légal par le droit romain) et accepta le remariage des veufs ainsi que leur entrée éventuelle dans le clergé. Politique d'indulgence générale qui lui valut beaucoup de critiques : face à ses opposants, il resta ferme et donna sans se lasser l'image du bon pasteur.
Il est à remarquer qu'envers l'État, il ne montra aucune servilité. Apprenant qu'un chrétien venait d'être exécuté sur ordre de l'empereur Alexandre-Sévère et jeté dans le Tibre, Calixte se cacha sur les rives du fleuve et avec l'aide de quelques pêcheurs et membres du clergé, le retira des eaux, célébrant solennellement ses funérailles dans sa catacombe de la Via Appia.
Il mourut le 14 Octobre 222 dans son quartier du Transtévère, victime d'une émeute dirigée contre les chrétiens. Jeté du haut d'une fenêtre dans un puits, recouvert de décombres, il en fut retiré par un prêtre une quinzaine de jours après : on l'enterra sur la Via Aurélia dans le cimetière de Calépode non loin de là. Il laissait l'Église en pleine prospérité, organisée corporativement et dotée d'une école de théologie.
Dès le début du 4° siècle, il était déclaré martyr et l'un des rares à avoir son anniversaire. Ses reliques se trouvent sous le maître-autel de la basilique Sainte Marie du Transtévère : elle fut construite sur l'emplacement du modeste oratoire consacré à Marie qu'il avait fait édifier dans sa maison : Ier lieu de culte connu érigé à la mémoire de la mère du Christ dans la Ville éternelle.
Saint Calixte Ier (155-222)
Pape (16 ème) de 217 à 222
Martyr
Calixte naît vers 155 d'une famille d'esclaves d'origine grecque qui habitait le quartier du Transtévère (Trastevere) à Rome. Calixte (kalistos = le plus beau) devint chrétien au début de sa vie d'adulte. Il fut d'abord au service d'un haut fonctionnaire de l'empereur Commode, nommé Carpophore, chrétien lui-même, qui le chargea d'administrer ses biens. En relation d'affaires avec quelques juifs de Rome, il fit de mauvaises opérations, s'affola, prit la fuite, fut finalement rattrapé et enfermé dans un cachot. Son maître, qui l'estimait, le fit relâcher, pensant qu'il parviendrait à récupérer l'argent perdu. Il était sur le point d'aboutir quand il pénétra un jour de sabbat dans la synagogue, perturba l'office qui s'y célébrait et se fit mettre rudement à la porte par les participants qui le livrèrent au préfet Tuscianus en le dénonçant comme chrétien.
Il fut condamné aux mines de soufre de Sardaigne pour avoir troublé une réunion juive, et parce que chrétien. Il travailla donc durant 3 ans à l'extraction du minerai en Sardaigne et là, côtoya de nombreux martyrs chrétiens, relégués au bagne comme lui : il se montra auprès d'eux d'un dévouement admirable.
Libéré et affranchi vers 190, il passa quelques années à Antium (Anzio) au sud-est de Rome. Zéphyrin, dès son élection comme pape en 199, l'appela à ses côtés, le faisant son secrétaire personnel et l'archidiacre de la ville : il le rendit responsable de la direction du clergé et de la création du premier cimetière chrétien qu'il fit creuser dans le tuf sur la Via Appia : cimetière qui porte aujourd'hui son nom « Catacombe de Saint-Calixte ».
A la mort de Zéphyrin, en 217, Calixte est élu pape. Il le demeura 5 ans 2 mois et 10 jours. Son court pontificat fut des plus difficiles, marqué par l'opposition d'un prêtre de Rome, Hippolyte, brillant mais excessif. Calixte défendit contre lui et quelques autres la foi trinitaire et fit prévaloir l'usage d'absoudre tous les péchés, y compris ceux que les rigoristes, tel Tertullien, considéraient comme impardonnables : l'idolâtrie, l'adultère et le meurtre. Il reconnut comme valide le mariage entre esclaves et femmes libres (non admis comme légal par le droit romain) et accepta le remariage des veufs ainsi que leur entrée éventuelle dans le clergé. Politique d'indulgence générale qui lui valut beaucoup de critiques : face à ses opposants, il resta ferme et donna sans se lasser l'image du bon pasteur.
Il est à remarquer qu'envers l'État, il ne montra aucune servilité. Apprenant qu'un chrétien venait d'être exécuté sur ordre de l'empereur Alexandre-Sévère et jeté dans le Tibre, Calixte se cacha sur les rives du fleuve et avec l'aide de quelques pêcheurs et membres du clergé, le retira des eaux, célébrant solennellement ses funérailles dans sa catacombe de la Via Appia.
Il mourut le 14 Octobre 222 dans son quartier du Transtévère, victime d'une émeute dirigée contre les chrétiens. Jeté du haut d'une fenêtre dans un puits, recouvert de décombres, il en fut retiré par un prêtre une quinzaine de jours après : on l'enterra sur la Via Aurélia dans le cimetière de Calépode non loin de là. Il laissait l'Église en pleine prospérité, organisée corporativement et dotée d'une école de théologie.
Dès le début du 4° siècle, il était déclaré martyr et l'un des rares à avoir son anniversaire. Ses reliques se trouvent sous le maître-autel de la basilique Sainte Marie du Transtévère : elle fut construite sur l'emplacement du modeste oratoire consacré à Marie qu'il avait fait édifier dans sa maison : Ier lieu de culte connu érigé à la mémoire de la mère du Christ dans la Ville éternelle.
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Re: Le Saint du jour
15 octobre 2019
Sainte Thérèse d'Avila
Vierge et Docteur de l'Église
(1515-1582)
Thérèse (nom complet : Teresa Sánchez de Cepeda Avila Y Ahumada) naît à Avila (85 km à nord-ouest de Madrid, le 28 mars 1515, de parents nobles et chrétiens.
Dès l'âge le plus tendre, un fait révéla ce qu'elle devait être un jour. Parmi ses frères, il y en avait un qu'elle aimait plus que les autres ; ils se réunissaient pour lire ensemble la vie des saints : « Quoi ! lui dit-elle, les martyrs verront Dieu toujours, toujours ! Allons, mon frère, chez les cruels Maures, et soyons martyrs nous aussi, pour aller au ciel. » Et, joignant les actes aux paroles, elle emmenait son petit frère Rodrigue ; ils avaient fait une demi-lieue, quand on les ramena au foyer paternel.
Elle avait dès lors une grande dévotion à la Sainte Vierge. Chaque jour elle récitait le rosaire. Ayant perdu sa mère, à l'âge de douze ans, elle alla se jeter en pleurant aux pieds d'une statue de Marie et la supplia de l'accepter pour sa fille, promettant de la regarder toujours comme sa Mère.
Cependant sa ferveur eut un moment d'arrêt. De vaines lectures, la société d'une jeune parente mondaine, refroidirent son âme sans toutefois que le péché mortel la ternît jamais. Mais ce relâchement fut court, et, une vive lumière divine inondant son âme, elle résolut de quitter le monde. Elle en éprouva un grand déchirement de cœur ; mais Dieu, pour l'encourager, lui montra un jour la place qu'elle eût occupée en enfer, si elle s'était attachée au monde.
Elle devint la réformatrice de l'Ordre du Carmel et fut accompagnée de saint Jean de la Croix.
Un séraphin vint un jour la percer du dard enflammé de l'amour divin : Jésus la prit pour épouse. Ses révélations, ses écrits, ses miracles, ses œuvres, ses vertus, tout est sublime à la même hauteur.
Elle a notamment rédigé à la demande de ses supérieures : Le Château intérieur, Le Chemin de la perfection, Les Exclamations, Les Fondations.
En 1582, après avoir fondé le carmel de Burgos et tandis qu'elle est en train d'effectuer son voyage de retour à Avila, elle meurt la nuit du 15 octobre à Alba de Tormes, en répétant humblement ces deux phrases : « À la fin, je meurs en fille de l'Église » et « L'heure est à présent venue, mon Époux, que nous nous voyons ». Une existence passée en Espagne, mais consacrée à l'Église tout entière.
Thérèse d'Avila a été béatifiée par le pape Paul V en 1614 et canonisée le 12 mars 1622 par Grégoire XV ; elle est proclamée « Docteur de l'Église » par le pape saint Paul VI en 1970.
Sainte Thérèse d'Avila
Vierge et Docteur de l'Église
(1515-1582)
Thérèse (nom complet : Teresa Sánchez de Cepeda Avila Y Ahumada) naît à Avila (85 km à nord-ouest de Madrid, le 28 mars 1515, de parents nobles et chrétiens.
Dès l'âge le plus tendre, un fait révéla ce qu'elle devait être un jour. Parmi ses frères, il y en avait un qu'elle aimait plus que les autres ; ils se réunissaient pour lire ensemble la vie des saints : « Quoi ! lui dit-elle, les martyrs verront Dieu toujours, toujours ! Allons, mon frère, chez les cruels Maures, et soyons martyrs nous aussi, pour aller au ciel. » Et, joignant les actes aux paroles, elle emmenait son petit frère Rodrigue ; ils avaient fait une demi-lieue, quand on les ramena au foyer paternel.
Elle avait dès lors une grande dévotion à la Sainte Vierge. Chaque jour elle récitait le rosaire. Ayant perdu sa mère, à l'âge de douze ans, elle alla se jeter en pleurant aux pieds d'une statue de Marie et la supplia de l'accepter pour sa fille, promettant de la regarder toujours comme sa Mère.
Cependant sa ferveur eut un moment d'arrêt. De vaines lectures, la société d'une jeune parente mondaine, refroidirent son âme sans toutefois que le péché mortel la ternît jamais. Mais ce relâchement fut court, et, une vive lumière divine inondant son âme, elle résolut de quitter le monde. Elle en éprouva un grand déchirement de cœur ; mais Dieu, pour l'encourager, lui montra un jour la place qu'elle eût occupée en enfer, si elle s'était attachée au monde.
Elle devint la réformatrice de l'Ordre du Carmel et fut accompagnée de saint Jean de la Croix.
Un séraphin vint un jour la percer du dard enflammé de l'amour divin : Jésus la prit pour épouse. Ses révélations, ses écrits, ses miracles, ses œuvres, ses vertus, tout est sublime à la même hauteur.
Elle a notamment rédigé à la demande de ses supérieures : Le Château intérieur, Le Chemin de la perfection, Les Exclamations, Les Fondations.
En 1582, après avoir fondé le carmel de Burgos et tandis qu'elle est en train d'effectuer son voyage de retour à Avila, elle meurt la nuit du 15 octobre à Alba de Tormes, en répétant humblement ces deux phrases : « À la fin, je meurs en fille de l'Église » et « L'heure est à présent venue, mon Époux, que nous nous voyons ». Une existence passée en Espagne, mais consacrée à l'Église tout entière.
Thérèse d'Avila a été béatifiée par le pape Paul V en 1614 et canonisée le 12 mars 1622 par Grégoire XV ; elle est proclamée « Docteur de l'Église » par le pape saint Paul VI en 1970.
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Re: Le Saint du jour
16 octobre 2019
Saint Longin
Centurion qui perça le côté du Christ
Il est fêté le 16 octobre en Orient et le 15 mars en Occident.
Ce centurion romain, qui a transpercé le côté du Christ en croix et qui confessa sa foi au pied de la Croix en contemplant la mort du Christ.
En voyant les miracles qui s'opéraient, le soleil obscurci et le tremblement de terre, il crut et surtout depuis l'instant où, selon le dire de certains auteurs, ayant la vue obscurcie par maladie ou par vieillesse, il se frotta les yeux avec du sang de Notre Seigneur coulant le long de sa lance, car il vit plus clair tout aussitôt. Renonçant donc à l'état militaire, et instruit par les apôtres, il passa vingt-huit ans dans la vie monastique à Césarée de Cappadoce, et convertit beaucoup de monde à la foi par sa parole et ses exemples.
Saint Longin
Centurion qui perça le côté du Christ
Il est fêté le 16 octobre en Orient et le 15 mars en Occident.
Ce centurion romain, qui a transpercé le côté du Christ en croix et qui confessa sa foi au pied de la Croix en contemplant la mort du Christ.
En voyant les miracles qui s'opéraient, le soleil obscurci et le tremblement de terre, il crut et surtout depuis l'instant où, selon le dire de certains auteurs, ayant la vue obscurcie par maladie ou par vieillesse, il se frotta les yeux avec du sang de Notre Seigneur coulant le long de sa lance, car il vit plus clair tout aussitôt. Renonçant donc à l'état militaire, et instruit par les apôtres, il passa vingt-huit ans dans la vie monastique à Césarée de Cappadoce, et convertit beaucoup de monde à la foi par sa parole et ses exemples.
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Re: Le Saint du jour
18 octobre 2019
Saint Luc
Évangéliste et martyr
(Ier siècle)
Luc, né à Antioche, est une des principales gloires de cette ville. On sait peu de chose de ses premières années ; on ignore même si, avant sa conversion, il était païen ou observait la religion juive ; cette dernière opinion est la plus généralement adoptée.
Luc selon le témoignage de saint Paul, à la fin de sa Lettre aux Colossiens « Vous avez la salutation de Luc, le médecin bien-aimé, et de Démas. » (4, 14), était médecin. Personne n'a autant mérité que lui le titre de « porteur de la Bonne Nouvelle de Jésus Sauveur » !
Son œuvre comporte deux parties reliées par Jérusalem : son Évangile en est comme l'ascension depuis Bethléem et Nazareth (l'évangile de l'Enfance), et le témoignage des Actes des Apôtres nous conduit de Jérusalem à Rome. Saint Luc nous a ainsi laissé, avec saint Paul, la plus importante contribution personnelle au Nouveau Testament : il est l'historien de l'Église naissante.
Ami et compagnon de saint Paul, avec Timothée il sera l'un des amis les plus intimes de l'Apôtre des Nations, spécialement au cours des 2e et 3e missions, à travers l'Asie mineure, la Grèce, la Méditerranée et enfin Rome.
Saint Luc, en communion étroite avec le témoignage des Apôtres et de l'Église de Jérusalem, se fera, selon l'expression de Dante, « le chantre de la mansuétude du Christ » ! Dans la personne et le visage de Jésus le Sauveur, Luc met d'abord en relief, avec une très vive sensibilité, l'amour qui est tendresse et miséricorde.
C'est dans son évangile qu'on trouve les récits les plus forts : de l'Agonie de Jésus au Jardin des oliviers, de l'accueil sans limites à tous les pécheurs, à tous les malades d'où qu'ils viennent. On y trouve les paraboles du publicain et du bon Samaritain et le témoignage du bandit qui meurt dans la paix, en croix près de Jésus. Les femmes, dans l'œuvre de saint Luc, ont une place considérable qui correspond parfaitement aux attitudes du Seigneur : l'accueil de la pécheresse, l'hospitalité de Marthe et l'écoute de Marie à Béthanie, les veuves de Naïm et du Temple…et surtout la place faite à Marie, Mère de Jésus. Luc nous en a laissé la plus belle Icône en témoignant : « Quant à Marie, elle conservait avec soin toutes ces choses, les méditant en son cœur. » (Luc 2,19)
Qui n'a entendu parler des Vierges peintes par saint Luc ? D'après une tradition, il aurait obtenu de Marie la grâce de faire son portrait, et la divine Mère aurait consenti à poser devant lui ; le travail terminé, la Sainte Vierge l'aurait béni en disant : « Ma grâce sera toujours avec cette image. » Les Madones de saint Luc sont vénérées en plusieurs lieux.
Les Actes s'achevant brutalement, sans que l'on sache ce qu'il advint de saint Paul toujours détenu à Rome, le lecteur en conclut que saint Luc mourut avant lui. Cependant, Selon Épiphane (Haer. 51), à la mort de Paul, Luc serait revenu évangéliser en Macédoine. Vivant une vie de moine, il serait mort à l'âge de 84 ans.
Selon d'autres sources, il aurait connu le martyre (crucifiement). Au IVe siècle, sa dépouille aurait été transférée de Patras à l'église des Apôtres de Constantinople, ce qui donna lieu à la dispersion et la vénération de nombreuses reliques du saint (comme celle de sa tête emportée par saint Grégoire jusqu'à Rome) ; en outre, plusieurs icônes de la Vierge étaient considérées comme ayant été peintes par saint Luc, car à sa pratique des langues, du droit et de la médecine il aurait ajouté celle de la peinture.
Les peintres et les médecins le regardent comme leur patron.
Luc est symbolisé par le taureau, animal de sacrifice, parce que son évangile commence par l'évocation d'un prêtre sacrificateur desservant le Temple de Jérusalem : Zacharie, le père de Jean-Baptiste.
Saint Luc
Évangéliste et martyr
(Ier siècle)
Luc, né à Antioche, est une des principales gloires de cette ville. On sait peu de chose de ses premières années ; on ignore même si, avant sa conversion, il était païen ou observait la religion juive ; cette dernière opinion est la plus généralement adoptée.
Luc selon le témoignage de saint Paul, à la fin de sa Lettre aux Colossiens « Vous avez la salutation de Luc, le médecin bien-aimé, et de Démas. » (4, 14), était médecin. Personne n'a autant mérité que lui le titre de « porteur de la Bonne Nouvelle de Jésus Sauveur » !
Son œuvre comporte deux parties reliées par Jérusalem : son Évangile en est comme l'ascension depuis Bethléem et Nazareth (l'évangile de l'Enfance), et le témoignage des Actes des Apôtres nous conduit de Jérusalem à Rome. Saint Luc nous a ainsi laissé, avec saint Paul, la plus importante contribution personnelle au Nouveau Testament : il est l'historien de l'Église naissante.
Ami et compagnon de saint Paul, avec Timothée il sera l'un des amis les plus intimes de l'Apôtre des Nations, spécialement au cours des 2e et 3e missions, à travers l'Asie mineure, la Grèce, la Méditerranée et enfin Rome.
Saint Luc, en communion étroite avec le témoignage des Apôtres et de l'Église de Jérusalem, se fera, selon l'expression de Dante, « le chantre de la mansuétude du Christ » ! Dans la personne et le visage de Jésus le Sauveur, Luc met d'abord en relief, avec une très vive sensibilité, l'amour qui est tendresse et miséricorde.
C'est dans son évangile qu'on trouve les récits les plus forts : de l'Agonie de Jésus au Jardin des oliviers, de l'accueil sans limites à tous les pécheurs, à tous les malades d'où qu'ils viennent. On y trouve les paraboles du publicain et du bon Samaritain et le témoignage du bandit qui meurt dans la paix, en croix près de Jésus. Les femmes, dans l'œuvre de saint Luc, ont une place considérable qui correspond parfaitement aux attitudes du Seigneur : l'accueil de la pécheresse, l'hospitalité de Marthe et l'écoute de Marie à Béthanie, les veuves de Naïm et du Temple…et surtout la place faite à Marie, Mère de Jésus. Luc nous en a laissé la plus belle Icône en témoignant : « Quant à Marie, elle conservait avec soin toutes ces choses, les méditant en son cœur. » (Luc 2,19)
Qui n'a entendu parler des Vierges peintes par saint Luc ? D'après une tradition, il aurait obtenu de Marie la grâce de faire son portrait, et la divine Mère aurait consenti à poser devant lui ; le travail terminé, la Sainte Vierge l'aurait béni en disant : « Ma grâce sera toujours avec cette image. » Les Madones de saint Luc sont vénérées en plusieurs lieux.
Les Actes s'achevant brutalement, sans que l'on sache ce qu'il advint de saint Paul toujours détenu à Rome, le lecteur en conclut que saint Luc mourut avant lui. Cependant, Selon Épiphane (Haer. 51), à la mort de Paul, Luc serait revenu évangéliser en Macédoine. Vivant une vie de moine, il serait mort à l'âge de 84 ans.
Selon d'autres sources, il aurait connu le martyre (crucifiement). Au IVe siècle, sa dépouille aurait été transférée de Patras à l'église des Apôtres de Constantinople, ce qui donna lieu à la dispersion et la vénération de nombreuses reliques du saint (comme celle de sa tête emportée par saint Grégoire jusqu'à Rome) ; en outre, plusieurs icônes de la Vierge étaient considérées comme ayant été peintes par saint Luc, car à sa pratique des langues, du droit et de la médecine il aurait ajouté celle de la peinture.
Les peintres et les médecins le regardent comme leur patron.
Luc est symbolisé par le taureau, animal de sacrifice, parce que son évangile commence par l'évocation d'un prêtre sacrificateur desservant le Temple de Jérusalem : Zacharie, le père de Jean-Baptiste.
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Re: Le Saint du jour
19 octobre 2019
Saints Martyrs canadiens
Missionnaires jésuites
La célébration liturgique des saints martyrs canadiens a lieu le 26 septembre au Canada (solennité) et le 19 octobre dans l'Église universelle.
Les saints martyrs canadiens : Jean de Brébeuf, Isaac Jogues, Gabriel Lalemant, Charles Garnier, Antoine Daniel, Noël Chabanel, René Goupil, Jean de La Lande, canonisés en 1930, patrons secondaires du Canada depuis 1940, sont devenus des figures nationales proposées en exemples à l'Église Universelle.
Vers le milieu du XVIIe siècle (1642-1649) une vaillante légion de Jésuites travaillait, dans le Canada encore à peu près sauvage, à la conversion de peuplades féroces, parmi lesquelles étaient surtout les Iroquois. Alors s'ouvrit pour les missionnaires ce que l'on a justement appelé « l'ère des martyrs ».
Parmi les premières victimes, on compte le Père Isaac Jogues qui aurait pu se soustraire une première fois au martyre en 1642 ; mais il ne voulut pas se séparer de ses chrétiens, prisonniers des Iroquois. Après des supplices aussi inouïs que variés, il fut arraché à la mort et ramené en France. Mais son cœur était resté au Canada. Il y revint en 1646, et y reçut bientôt la palme d'un martyre glorieux. Parmi ses compagnons d'apostolat, les coadjuteurs René Goupil et Jean de La Lande, tombèrent aussi sous la hache des iroquois, en haine de la religion chrétienne.
En 1648, le Père Antoine Daniel fut percé de flèches, achevé d'un coup de feu, dépouillé de ses habits et jeté dans le brasier de sa chapelle devenue la proie des flammes.
Quelques mois plus tard, le Père Jean Brébeuf et le Père Gabriel Lalemant subissent à leur tour les plus affreux supplices. On pique d'abord le Père de Brébeuf avec des alènes rougies au feu, on promène sur ses membres des tisons embrasés, on lui enlève la peau de la tête en forme de couronne. Pour l'empêcher d'exhorter ses fidèles, les bourreaux lui coupent les lèvres, la langue et le nez, lui fendent la bouche jusqu'aux oreilles, enfoncent un fer rouge dans sa gorge ; ils coupent des lambeaux de sa chair, les font rôtir et les mangent sous ses yeux. Ils jettent ensuite de l'eau bouillante sur sa tête, enduisent son corps de résine et le font griller lentement ; enfin, un chef iroquois lui arrache le cœur, le dévore et boit le sang du martyr. Le Père Lalemant subit un supplice du même genre pendant seize heures et eut enfin le crâne fracassé à coups de hache.
Au nombre des autres victimes des Iroquois furent, en 1649, les Pères Charles Garnier et Noël Chabanel, massacrés dans l'héroïque exercice de leur apostolat.
Le pape Pie XI béatifia ces admirables martyrs, dignes de ceux des premiers siècles, le 21 juin 1925; il les canonisa le 29 juin 1930. Le vénérable pape Pie XII a déclaré les saints martyrs canadiens, Patrons secondaires du Canada.
Saints Martyrs canadiens
Missionnaires jésuites
La célébration liturgique des saints martyrs canadiens a lieu le 26 septembre au Canada (solennité) et le 19 octobre dans l'Église universelle.
Les saints martyrs canadiens : Jean de Brébeuf, Isaac Jogues, Gabriel Lalemant, Charles Garnier, Antoine Daniel, Noël Chabanel, René Goupil, Jean de La Lande, canonisés en 1930, patrons secondaires du Canada depuis 1940, sont devenus des figures nationales proposées en exemples à l'Église Universelle.
Vers le milieu du XVIIe siècle (1642-1649) une vaillante légion de Jésuites travaillait, dans le Canada encore à peu près sauvage, à la conversion de peuplades féroces, parmi lesquelles étaient surtout les Iroquois. Alors s'ouvrit pour les missionnaires ce que l'on a justement appelé « l'ère des martyrs ».
Parmi les premières victimes, on compte le Père Isaac Jogues qui aurait pu se soustraire une première fois au martyre en 1642 ; mais il ne voulut pas se séparer de ses chrétiens, prisonniers des Iroquois. Après des supplices aussi inouïs que variés, il fut arraché à la mort et ramené en France. Mais son cœur était resté au Canada. Il y revint en 1646, et y reçut bientôt la palme d'un martyre glorieux. Parmi ses compagnons d'apostolat, les coadjuteurs René Goupil et Jean de La Lande, tombèrent aussi sous la hache des iroquois, en haine de la religion chrétienne.
En 1648, le Père Antoine Daniel fut percé de flèches, achevé d'un coup de feu, dépouillé de ses habits et jeté dans le brasier de sa chapelle devenue la proie des flammes.
Quelques mois plus tard, le Père Jean Brébeuf et le Père Gabriel Lalemant subissent à leur tour les plus affreux supplices. On pique d'abord le Père de Brébeuf avec des alènes rougies au feu, on promène sur ses membres des tisons embrasés, on lui enlève la peau de la tête en forme de couronne. Pour l'empêcher d'exhorter ses fidèles, les bourreaux lui coupent les lèvres, la langue et le nez, lui fendent la bouche jusqu'aux oreilles, enfoncent un fer rouge dans sa gorge ; ils coupent des lambeaux de sa chair, les font rôtir et les mangent sous ses yeux. Ils jettent ensuite de l'eau bouillante sur sa tête, enduisent son corps de résine et le font griller lentement ; enfin, un chef iroquois lui arrache le cœur, le dévore et boit le sang du martyr. Le Père Lalemant subit un supplice du même genre pendant seize heures et eut enfin le crâne fracassé à coups de hache.
Au nombre des autres victimes des Iroquois furent, en 1649, les Pères Charles Garnier et Noël Chabanel, massacrés dans l'héroïque exercice de leur apostolat.
Le pape Pie XI béatifia ces admirables martyrs, dignes de ceux des premiers siècles, le 21 juin 1925; il les canonisa le 29 juin 1930. Le vénérable pape Pie XII a déclaré les saints martyrs canadiens, Patrons secondaires du Canada.
Merl1- Vénérable
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Re: Le Saint du jour
20 octobre 2019
Sainte Marie-Bertille Boscardin
Religieuse de la Congrégation des
« Sœurs maîtresses de Sainte Dorothée »
Maria Bertilla (au baptême : Anna Francesca) Boscardin naît le 6 octobre 1888 à Brendola, en Vénétie, de Angelo et Maria Teresa Benetti, dans un milieu modeste et chrétien.
L'enfant est considérée par son entourage comme peu douée intellectuellement, toutefois, elle a une grande ferveur religieuse, et apprend à lire dans le petit livre de catéchisme que lui a donné le curé du village.
Anna Francesca souhaitait entrer au couvent, mais sa réputation de fille peu intelligente l'en empêche. Elle finit toutefois, en 1905, par entrer chez les Sœurs de Sainte-Dorothée de Vicenza où elle prit les noms de Maria Bertilla. Elle est affectée immédiatement à l'hôpital de Trévise où on lui confie les plus basses besognes.
Maria Bertilla, contre toute attente, réussit à passer brillamment les examens demandés pour devenir infirmière. Là elle fait merveille, sachant se concilier l'affection et la vénération de ses malades; les gens hostiles eux-mêmes sont obligés de reconnaître qu'une « présence l'habite et dirige ses actes ». Malgré un mal secret qui ronge sa forte santé, elle donne toute sa mesure au moment de la Grande Guerre.
Elle rend, son âme simple et pure à Dieu, des suites d'une opération, le 20 octobre 1922 : elle n’a que 34 ans. Sur elle on retrouvera, tout usé, le catéchisme qui n'avait pas cessé de l'accompagner depuis son enfance.
Sainte Marie-Bertille Boscardin
Religieuse de la Congrégation des
« Sœurs maîtresses de Sainte Dorothée »
Maria Bertilla (au baptême : Anna Francesca) Boscardin naît le 6 octobre 1888 à Brendola, en Vénétie, de Angelo et Maria Teresa Benetti, dans un milieu modeste et chrétien.
L'enfant est considérée par son entourage comme peu douée intellectuellement, toutefois, elle a une grande ferveur religieuse, et apprend à lire dans le petit livre de catéchisme que lui a donné le curé du village.
Anna Francesca souhaitait entrer au couvent, mais sa réputation de fille peu intelligente l'en empêche. Elle finit toutefois, en 1905, par entrer chez les Sœurs de Sainte-Dorothée de Vicenza où elle prit les noms de Maria Bertilla. Elle est affectée immédiatement à l'hôpital de Trévise où on lui confie les plus basses besognes.
Maria Bertilla, contre toute attente, réussit à passer brillamment les examens demandés pour devenir infirmière. Là elle fait merveille, sachant se concilier l'affection et la vénération de ses malades; les gens hostiles eux-mêmes sont obligés de reconnaître qu'une « présence l'habite et dirige ses actes ». Malgré un mal secret qui ronge sa forte santé, elle donne toute sa mesure au moment de la Grande Guerre.
Elle rend, son âme simple et pure à Dieu, des suites d'une opération, le 20 octobre 1922 : elle n’a que 34 ans. Sur elle on retrouvera, tout usé, le catéchisme qui n'avait pas cessé de l'accompagner depuis son enfance.
Merl1- Vénérable
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Re: Le Saint du jour
22 octobre 2019
Saint Jean-Paul II
« Le Géant de Dieu »
Pape (263e) de 1978 à 2005
« Au vu de la dimension extraordinaire avec laquelle ces Souverains Pontifes ont offert au clergé et aux fidèles un modèle singulier de vertu et ont promu la vie dans le Christ, tenant compte des innombrables requêtes partout dans le monde, le Saint-Père François, faisant siens les désirs unanimes du peuple de Dieu, a disposé que les célébrations de saint Jean XXIII, Pape, et de saint Jean-Paul II, Pape, soient inscrites dans le Calendrier Romain général, la première le 11, la deuxième le 22 octobre, avec le degré de mémoire facultative. […] »
De la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, 29 mai 2014, solennité de l’Ascension du Seigneur.
« Frères et sœurs, n’ayez pas peur d’accueillir le Christ et d’accepter son pouvoir ! Aidez le Pape et tous ceux qui veulent servir le Christ et, avec la puissance du Christ servir l’homme et l’humanité entière ! N’ayez pas peur ! Ouvrez, ouvrez toutes grandes les portes au Christ ! À sa puissance salvatrice ouvrez les frontières des États, les systèmes économiques et politiques, les immenses domaines de la culture, de la civilisation, du développement. N’ayez pas peur !
Ces paroles mémorables, prononcées le 22 octobre 1978 dans l’homélie du début du pontificat (>>> Vidéo Extraits du discours du Pape) restent, désormais, sculptées dans les cœurs de tous les chrétiens et des hommes de bonne volonté du monde entier.
Ce que le Pape demandait à tous, lui même l’a fait en premier : il a ouvert au Christ la société, la culture, les systèmes politiques et économiques, en inversant, avec la force d’un géant qui venait de Dieu, une tendance qui pouvait sembler irréversible.
Karol Józef Wojtyła, devenu Jean-Paul II à son élection au Siège apostolique d'octobre 1978, est né le 18 mai 1920 à Wadowice, petite ville située à 50 km de Cracovie. Il est le plus jeune des trois enfants de Karol Wojtyła et d'Émilie Kaczorowska. Sa mère mourut en 1929. Son frère aîné Edmund, qui fut médecin, est décédé en 1932 ; leur père, ancien sous-officier, en 1941. Leur sœur Olga était décédée avant la naissance de Karol.
Il fut baptisé le 20 juin 1920, dans l'église paroissiale de Wadowice, par le prêtre François Żak, fit sa Première Communion à neuf ans et reçut la Confirmation à dix-huit ans. Ses études secondaires près l'École Marcin Wadowita de Wadowice achevées, il s'inscrit en 1938 à l'Université Jagellon de Cracovie et à un cours de théâtre. L'Université ayant été fermée en 1939 par l'occupant nazi, le jeune Karol dut travailler sur un chantier de l'usine chimique Solvay afin de gagner sa vie et d'échapper à la déportation en Allemagne.
À compter de 1942, ressentant l'appel au sacerdoce, il suivit les cours de formation du Séminaire clandestin de Cracovie. Il fut à la même époque l'un des promoteurs du Théâtre Rapsodique, lui aussi clandestin.
Après la Seconde Guerre mondiale, il poursuivit ses études au Grand Séminaire de Cracovie à peine rouvert, et également à la Faculté de théologie de l'Université Jagellon, jusqu'à son ordination sacerdotale à Cracovie le 1er novembre 1946 des mains du cardinal Adam Stefan Sapieha. Il fut ensuite envoyé à Rome par le cardinal Sapieha et poursuivit ses études doctorales sous la direction du dominicain français, le P. Garrigou-Lagrange. Il soutint en 1948 sa thèse en théologie consacrée à la Foi dans l'œuvre de saint Jean-de-la-Croix (Doctrina de fide apud Sanctum Ioannem a Cruce). Durant ce séjour romain, il occupa son temps libre pour exercer son ministère pastoral auprès des émigrés polonais de France, de Belgique et des Pays-Bas.
Il rentra en 1948 en Pologne pour être vicaire en diverses paroisses de Cracovie et aumônier des étudiants jusqu'en 1951 où il reprit ses études philosophiques et théologiques.
En 1953, il soutint à l'Université catholique de Lublin une thèse intitulée « Mise en valeur de la possibilité de fonder une éthique catholique sur la base du système éthique de Max Scheler ». Il accéda ensuite à l'enseignement professoral de la théologie morale et d'éthique sociale au Grand Séminaire de Cracovie et à la Faculté de théologie de Lublin.
Le 4 juillet 1958, le Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958) le nomma Évêque titulaire d'Ombi et auxiliaire de Cracovie et, le 28 septembre suivant, il reçut la consécration épiscopale des mains de l'Archevêque Eugeniusz Baziak, en la cathédrale du Wawel (Cracovie).
Le 13 janvier 1964, il fut nommé Archevêque de Cracovie par saint Paul VI qui, le 26 juin 1967, l'éleva au cardinalat, du titre de S. Cesareo in Palatio, une diaconie élevée au rang presbytéral pro illa vice (pour l’occasion). Après avoir participé au Concile Vatican II (1962-1965), où il offrit notamment une importante contribution à l'élaboration de la constitution Gaudium et Spes, le Cardinal Wojtyła prit part à toutes les assemblées du Synode des Évêques.
Au cours du second Conclave de 1978, il fut élu Pape par les Cardinaux le 16 octobre et prit le nom de Jean-Paul II. Le 22 octobre, Jour du Seigneur, il entamait solennellement son ministère de 263e successeur de l'Apôtre Pierre. Son pontificat de près de 27 années allait être l'un des plus longs de l'histoire de l'Église.
Jean-Paul II a exercé son ministère pétrinien avec un inlassable esprit missionnaire, prodiguant toutes ses énergies, poussé par la sollicitude pastorale envers toutes les Églises et par la charité ouverte à l'humanité tout entière. En vingt-six années de pontificat, le pape Jean-Paul II a accompli 104 voyages apostoliques hors d'Italie et 146 visites dans ce pays. Comme Évêque de Rome, il a visité 317 des 333 paroisses de son diocèse.
Plus qu'aucun de ses prédécesseurs, il a rencontré le Peuple de Dieu et les Responsables des nations : aux 1166 audiences générales du mercredi ont participé plus de 17 600 000 pèlerins, sans compter toutes les autres audiences spéciales et les cérémonies religieuses [plus de 8 millions de pèlerins seulement au cours du Grand Jubilé de l'An 2000] ; outre les millions de fidèles qu'il a rencontrés au cours de ses visites pastorales en Italie et dans le monde. Nombreuses sont les personnalités gouvernementales reçues en audience : il suffit de rappeler les 38 visites officielles et les 738 audiences ou rencontres de chefs d'État, ainsi que les 246 audiences et rencontres de premiers ministres.
Son amour pour les jeunes l'a poussé à lancer en 1985 les Journées mondiales de la Jeunesse, et les dix-neuf JMJ de son pontificat ont rassemblé des millions de jeunes dans diverses parties du monde. D'autre part, son attention à la famille s'est exprimée par la tenue de Rencontres mondiales des Familles entreprises à son initiative en 1994.
Il a promu avec succès le dialogue avec les juifs et avec les représentants des autres religions, les invitant parfois à des rencontres de prière pour la paix, en particulier à Assise.
Sous sa direction l'Église s'est approchée du troisième millénaire et a célébré le grand Jubilé de l'An 2000, selon les orientations indiquées dans la Lettre apostolique Tertio Millennio Adveniente. Celle-ci s'est ensuite ouverte à la nouvelle époque, en recevant ses indications dans la Lettre apostolique Novo Millennio Ineunte, dans laquelle il montrait aux fidèles le chemin de l'avenir.
Avec l'Année de la Rédemption, l'Année mariale et l'Année de l'Eucharistie il a promu le renouveau spirituel de l'Église.
Il a donné une impulsion extraordinaire aux canonisations et aux béatifications, pour montrer d'innombrables exemples de la sainteté d'aujourd'hui, qui soient un encouragement pour les hommes de notre temps. Jean-Paul II a procédé à 147 cérémonies de béatification (1338 bienheureux) et à 51 de canonisation (482 saints). Il a proclamé Docteur de l'Église sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus.
Il a considérablement élargi le Collège des Cardinaux, en en créant 231 en neuf Consistoires, plus un in pectore, dont le nom n'a jamais été révélé. Il a également présidé six réunions plénières du Sacré Collège.
Jean-Paul II a présidé quinze Synodes des Évêques : six Assemblées ordinaires (1980, 1983, 1987, 1990, 1994 et 2001), une générale extraordinaire (1985), huit spéciales (1980, 1991, 1994, 1995, 1997, 1998 [2] et 1999).
Il a prononcé 20 351 discours pendant son seul pontificat dont 3438 hors d'Italie. Au nombre de ses documents majeurs, on compte quatorze encycliques, quinze exhortations apostoliques, onze constitutions apostoliques et quarante-cinq lettres apostoliques.
À titre privé, en tant que Docteur, a également publié cinq livres : Entrer dans l'espérance (octobre 1994) ; Don et Mystère en ce 50ème anniversaire de mon ordination sacerdotale (novembre 1996) ; Triptyque romain - Méditations poétiques (mars 2003) ; Levez-vous et allons ! (mai 2004) et Mémoire et Identité (février 2005).
Les seuls écrits officiels représentent plus de 80 000 pages ; à cela il faut ajouter des publications à titre personnel et sans doute des milliers de lettres et documents privés divers.
Il a promulgué le Catéchisme de l'Église catholique, à la lumière de la Tradition, interprétée avec autorité par le Concile Vatican II. Il a également réformé les Codes de droit canonique latin et oriental, a créé de nouvelles institutions et réorganisé la Curie romaine.
Jean-Paul II est décédé au Vatican le 2 avril 2005 à 21 h 37, tandis qu'on entrait déjà dans le Jour du Seigneur, Octave de Pâques et Dimanche de la Divine Miséricorde.
Les funérailles se sont déroulées le >>> 08/04/05 alors que, depuis son décès, plus de trois millions de fidèles étaient venus à Rome saluer sa dépouille, attendant jusqu'à 24 heures avant d'entrer dans la basilique Saint-Pierre.
Le 28 avril, le nouveau pape Benoît XVI a accordé la dispense des cinq années après la mort pour l'ouverture de la Cause en béatification-canonisation de Jean-Paul II. La procédure canonique a été ouverte le 28 juin suivant par le card. Camillo Ruini, Vicaire général pour le diocèse de Rome.
Jean-Paul II a été officiellement élevé aux honneurs des autels le dimanche 1er mai 2011, au cours de la messe de béatification, sur la place Saint-Pierre de Rome, présidée par le pape Benoît XVI .
Saint Jean-Paul II
« Le Géant de Dieu »
Pape (263e) de 1978 à 2005
« Au vu de la dimension extraordinaire avec laquelle ces Souverains Pontifes ont offert au clergé et aux fidèles un modèle singulier de vertu et ont promu la vie dans le Christ, tenant compte des innombrables requêtes partout dans le monde, le Saint-Père François, faisant siens les désirs unanimes du peuple de Dieu, a disposé que les célébrations de saint Jean XXIII, Pape, et de saint Jean-Paul II, Pape, soient inscrites dans le Calendrier Romain général, la première le 11, la deuxième le 22 octobre, avec le degré de mémoire facultative. […] »
De la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, 29 mai 2014, solennité de l’Ascension du Seigneur.
« Frères et sœurs, n’ayez pas peur d’accueillir le Christ et d’accepter son pouvoir ! Aidez le Pape et tous ceux qui veulent servir le Christ et, avec la puissance du Christ servir l’homme et l’humanité entière ! N’ayez pas peur ! Ouvrez, ouvrez toutes grandes les portes au Christ ! À sa puissance salvatrice ouvrez les frontières des États, les systèmes économiques et politiques, les immenses domaines de la culture, de la civilisation, du développement. N’ayez pas peur !
Ces paroles mémorables, prononcées le 22 octobre 1978 dans l’homélie du début du pontificat (>>> Vidéo Extraits du discours du Pape) restent, désormais, sculptées dans les cœurs de tous les chrétiens et des hommes de bonne volonté du monde entier.
Ce que le Pape demandait à tous, lui même l’a fait en premier : il a ouvert au Christ la société, la culture, les systèmes politiques et économiques, en inversant, avec la force d’un géant qui venait de Dieu, une tendance qui pouvait sembler irréversible.
Karol Józef Wojtyła, devenu Jean-Paul II à son élection au Siège apostolique d'octobre 1978, est né le 18 mai 1920 à Wadowice, petite ville située à 50 km de Cracovie. Il est le plus jeune des trois enfants de Karol Wojtyła et d'Émilie Kaczorowska. Sa mère mourut en 1929. Son frère aîné Edmund, qui fut médecin, est décédé en 1932 ; leur père, ancien sous-officier, en 1941. Leur sœur Olga était décédée avant la naissance de Karol.
Il fut baptisé le 20 juin 1920, dans l'église paroissiale de Wadowice, par le prêtre François Żak, fit sa Première Communion à neuf ans et reçut la Confirmation à dix-huit ans. Ses études secondaires près l'École Marcin Wadowita de Wadowice achevées, il s'inscrit en 1938 à l'Université Jagellon de Cracovie et à un cours de théâtre. L'Université ayant été fermée en 1939 par l'occupant nazi, le jeune Karol dut travailler sur un chantier de l'usine chimique Solvay afin de gagner sa vie et d'échapper à la déportation en Allemagne.
À compter de 1942, ressentant l'appel au sacerdoce, il suivit les cours de formation du Séminaire clandestin de Cracovie. Il fut à la même époque l'un des promoteurs du Théâtre Rapsodique, lui aussi clandestin.
Après la Seconde Guerre mondiale, il poursuivit ses études au Grand Séminaire de Cracovie à peine rouvert, et également à la Faculté de théologie de l'Université Jagellon, jusqu'à son ordination sacerdotale à Cracovie le 1er novembre 1946 des mains du cardinal Adam Stefan Sapieha. Il fut ensuite envoyé à Rome par le cardinal Sapieha et poursuivit ses études doctorales sous la direction du dominicain français, le P. Garrigou-Lagrange. Il soutint en 1948 sa thèse en théologie consacrée à la Foi dans l'œuvre de saint Jean-de-la-Croix (Doctrina de fide apud Sanctum Ioannem a Cruce). Durant ce séjour romain, il occupa son temps libre pour exercer son ministère pastoral auprès des émigrés polonais de France, de Belgique et des Pays-Bas.
Il rentra en 1948 en Pologne pour être vicaire en diverses paroisses de Cracovie et aumônier des étudiants jusqu'en 1951 où il reprit ses études philosophiques et théologiques.
En 1953, il soutint à l'Université catholique de Lublin une thèse intitulée « Mise en valeur de la possibilité de fonder une éthique catholique sur la base du système éthique de Max Scheler ». Il accéda ensuite à l'enseignement professoral de la théologie morale et d'éthique sociale au Grand Séminaire de Cracovie et à la Faculté de théologie de Lublin.
Le 4 juillet 1958, le Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958) le nomma Évêque titulaire d'Ombi et auxiliaire de Cracovie et, le 28 septembre suivant, il reçut la consécration épiscopale des mains de l'Archevêque Eugeniusz Baziak, en la cathédrale du Wawel (Cracovie).
Le 13 janvier 1964, il fut nommé Archevêque de Cracovie par saint Paul VI qui, le 26 juin 1967, l'éleva au cardinalat, du titre de S. Cesareo in Palatio, une diaconie élevée au rang presbytéral pro illa vice (pour l’occasion). Après avoir participé au Concile Vatican II (1962-1965), où il offrit notamment une importante contribution à l'élaboration de la constitution Gaudium et Spes, le Cardinal Wojtyła prit part à toutes les assemblées du Synode des Évêques.
Au cours du second Conclave de 1978, il fut élu Pape par les Cardinaux le 16 octobre et prit le nom de Jean-Paul II. Le 22 octobre, Jour du Seigneur, il entamait solennellement son ministère de 263e successeur de l'Apôtre Pierre. Son pontificat de près de 27 années allait être l'un des plus longs de l'histoire de l'Église.
Jean-Paul II a exercé son ministère pétrinien avec un inlassable esprit missionnaire, prodiguant toutes ses énergies, poussé par la sollicitude pastorale envers toutes les Églises et par la charité ouverte à l'humanité tout entière. En vingt-six années de pontificat, le pape Jean-Paul II a accompli 104 voyages apostoliques hors d'Italie et 146 visites dans ce pays. Comme Évêque de Rome, il a visité 317 des 333 paroisses de son diocèse.
Plus qu'aucun de ses prédécesseurs, il a rencontré le Peuple de Dieu et les Responsables des nations : aux 1166 audiences générales du mercredi ont participé plus de 17 600 000 pèlerins, sans compter toutes les autres audiences spéciales et les cérémonies religieuses [plus de 8 millions de pèlerins seulement au cours du Grand Jubilé de l'An 2000] ; outre les millions de fidèles qu'il a rencontrés au cours de ses visites pastorales en Italie et dans le monde. Nombreuses sont les personnalités gouvernementales reçues en audience : il suffit de rappeler les 38 visites officielles et les 738 audiences ou rencontres de chefs d'État, ainsi que les 246 audiences et rencontres de premiers ministres.
Son amour pour les jeunes l'a poussé à lancer en 1985 les Journées mondiales de la Jeunesse, et les dix-neuf JMJ de son pontificat ont rassemblé des millions de jeunes dans diverses parties du monde. D'autre part, son attention à la famille s'est exprimée par la tenue de Rencontres mondiales des Familles entreprises à son initiative en 1994.
Il a promu avec succès le dialogue avec les juifs et avec les représentants des autres religions, les invitant parfois à des rencontres de prière pour la paix, en particulier à Assise.
Sous sa direction l'Église s'est approchée du troisième millénaire et a célébré le grand Jubilé de l'An 2000, selon les orientations indiquées dans la Lettre apostolique Tertio Millennio Adveniente. Celle-ci s'est ensuite ouverte à la nouvelle époque, en recevant ses indications dans la Lettre apostolique Novo Millennio Ineunte, dans laquelle il montrait aux fidèles le chemin de l'avenir.
Avec l'Année de la Rédemption, l'Année mariale et l'Année de l'Eucharistie il a promu le renouveau spirituel de l'Église.
Il a donné une impulsion extraordinaire aux canonisations et aux béatifications, pour montrer d'innombrables exemples de la sainteté d'aujourd'hui, qui soient un encouragement pour les hommes de notre temps. Jean-Paul II a procédé à 147 cérémonies de béatification (1338 bienheureux) et à 51 de canonisation (482 saints). Il a proclamé Docteur de l'Église sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus.
Il a considérablement élargi le Collège des Cardinaux, en en créant 231 en neuf Consistoires, plus un in pectore, dont le nom n'a jamais été révélé. Il a également présidé six réunions plénières du Sacré Collège.
Jean-Paul II a présidé quinze Synodes des Évêques : six Assemblées ordinaires (1980, 1983, 1987, 1990, 1994 et 2001), une générale extraordinaire (1985), huit spéciales (1980, 1991, 1994, 1995, 1997, 1998 [2] et 1999).
Il a prononcé 20 351 discours pendant son seul pontificat dont 3438 hors d'Italie. Au nombre de ses documents majeurs, on compte quatorze encycliques, quinze exhortations apostoliques, onze constitutions apostoliques et quarante-cinq lettres apostoliques.
À titre privé, en tant que Docteur, a également publié cinq livres : Entrer dans l'espérance (octobre 1994) ; Don et Mystère en ce 50ème anniversaire de mon ordination sacerdotale (novembre 1996) ; Triptyque romain - Méditations poétiques (mars 2003) ; Levez-vous et allons ! (mai 2004) et Mémoire et Identité (février 2005).
Les seuls écrits officiels représentent plus de 80 000 pages ; à cela il faut ajouter des publications à titre personnel et sans doute des milliers de lettres et documents privés divers.
Il a promulgué le Catéchisme de l'Église catholique, à la lumière de la Tradition, interprétée avec autorité par le Concile Vatican II. Il a également réformé les Codes de droit canonique latin et oriental, a créé de nouvelles institutions et réorganisé la Curie romaine.
Jean-Paul II est décédé au Vatican le 2 avril 2005 à 21 h 37, tandis qu'on entrait déjà dans le Jour du Seigneur, Octave de Pâques et Dimanche de la Divine Miséricorde.
Les funérailles se sont déroulées le >>> 08/04/05 alors que, depuis son décès, plus de trois millions de fidèles étaient venus à Rome saluer sa dépouille, attendant jusqu'à 24 heures avant d'entrer dans la basilique Saint-Pierre.
Le 28 avril, le nouveau pape Benoît XVI a accordé la dispense des cinq années après la mort pour l'ouverture de la Cause en béatification-canonisation de Jean-Paul II. La procédure canonique a été ouverte le 28 juin suivant par le card. Camillo Ruini, Vicaire général pour le diocèse de Rome.
Jean-Paul II a été officiellement élevé aux honneurs des autels le dimanche 1er mai 2011, au cours de la messe de béatification, sur la place Saint-Pierre de Rome, présidée par le pape Benoît XVI .
Merl1- Vénérable
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Re: Le Saint du jour
23 octobre 2019
Saint Jean de Capistran
Prêtre o.f.m.
Patron des aumôniers militaires
Jean, né à Capestrano, dans les Abruzzes (région de l’Italie centrale), le 24 juin 1386, était fils d'un gentilhomme français qui avait suivi à Naples le duc d'Anjou, devenu roi de ce pays. Après ses humanités, il fut envoyé à Pérouse pour y étudier le droit canonique et civil. On le pourvut d'une place de judicature, et un homme riche et noble, charmé de ses qualités éminentes, lui donna sa fille en mariage. Tout lui souriait dans le monde, quand tout à coup s'évanouirent ces flatteuses espérances.
Dans une guerre contre le roi de Naples, la ville de Pérouse le soupçonna de prendre le parti de ce prince ; on le fit arrêter. Malgré son innocence et son éloquence à se défendre, il fut jeté en prison. Sur ces entrefaites sa femme étant morte, il résolut de ne plus servir que Dieu.
Il vendit tous ses biens, paya sa rançon, distribua le reste aux pauvres, et se réfugia chez les franciscains, au monastère du Mont, près de Pérouse. Le gardien, craignant que cette vocation ne fût l'effet d'un dépit passager plutôt que d'un mouvement de la grâce, voulut l'éprouver. Il lui ordonna de faire le tour de la ville de Pérouse dont il avait été gouverneur, monté à rebours sur un âne, couvert d'un mauvais habit et la tête coiffée d'un bonnet de carton où étaient écrits divers péchés. Après une telle épreuve, les humiliations du noviciat ne lui coûtèrent plus.
On lui donna pour maître un simple frère convers, à la direction duquel Jean se soumit avec la simplicité d'un enfant. Il fut traité par lui avec dureté : « Je rends grâces au Seigneur, disait-il plus tard, de m'avoir donné un tel guide ; s'il n'eût usé envers moi de pareilles rigueurs, jamais je n'aurais pu acquérir l'humilité et la patience. »
Jean fut renvoyé par deux fois du noviciat comme incapable de remplir jamais aucun emploi dans la religion. Il resta jour et nuit à la porte du couvent, souffrant avec joie l'indifférence des religieux, les railleries des passants et les mépris des pauvres qui venaient demander l'aumône. Une persévérance si héroïque désarma la sévérité des supérieurs et dissipa leurs craintes. Jean, reçu de nouveau, fut enfin admis à la profession.
Dès lors sa vie fut admirable, il vivait uniquement de Jésus sur la Croix. Embrasé d'amour pour Dieu, il faisait de sa vie une oraison continuelle : le Crucifix, le Tabernacle, l'image de Marie, le jetaient dans l'extase : « Dieu, disait-il, m'a donné le nom de Jean, pour me faire le fils de Marie et l'ami de Jésus. »
Ordonné prêtre, Jean fut appliqué au ministère de la parole. Ses paroles produisaient partout des conversions nombreuses. Une secte de prétendus moines, les Fraticelli, dont les erreurs et les mœurs scandalisaient l'Église, fut anéantie par son zèle et sa charité. Le pape Eugène IV, frappé des prodigieux succès de ses discours, l'envoya comme nonce en Sicile ; puis le chargea de travailler, au concile de Florence, à la réunion des Latins et des Grecs. Enfin il le députa vers le roi de France, Charles VII.
Ami de saint Bernardin de Sienne, il le défendit, devant la cour de Rome, contre les calomnies que lui attirait son ardeur pour la réforme de son Ordre ; il l'aida grandement dans cette entreprise, et il alla lui-même visiter les maisons établies en Orient.
Nicolas V l'envoya, en qualité de commissaire apostolique, dans la Hongrie, l'Allemagne, la Bohème et la Pologne. Toutes sortes de bénédictions accompagnèrent ses pas. Il ramena au bercail de l'Église un grand nombre de personnes, et convertit une quantité prodigieuse de juifs et de musulmans.
À cette époque, Mahomet II menaçait l'Occident d'une complète invasion, tenait Belgrade assiégée, il se promettait d'arborer le croissant dans l'enceinte même de Rome. Le pape Calixte III chargea saint Jean de Capistran de prêcher une croisade : à la voix puissante de cet ami de Dieu, une armée de 40 000 hommes se leva ; il lui trouva pour chef Huniade, un héros, et il la conduisit à la victoire.
Étant à trois journées de marche des Turcs, tandis qu'il célébrait la Messe en plein air dans les grandes plaines du Danube, les témoins ont rapporté qu'une flèche partie d'en haut vint, pendant le Saint Sacrifice, se placer sur le corporal. Après la Messe, Jean lut ces mots écrits en lettres d'or sur le bois de la flèche : « Par le secours de Jésus, Jean de Capistran remportera la victoire. » Au fort de la mêlée, il tenait en main l'étendard de la Croix et criait : “Victoire, Jésus, victoire !” Belgrade fut sauvée. C'était le 23 octobre 1456.
Trois mois après, Jean de Capistran, ayant prononcé ces paroles du Nunc dimittis : « C'est maintenant, Seigneur, que vous laisserez mourir en paix votre serviteur » expira en disant une dernière fois : « Jésus ». Il avait soixante et onze ans.
Jean de Capistran a été canonisé le 16 octobre 1690 par le pape Alexandre VIII.
Saint Jean de Capistran
Prêtre o.f.m.
Patron des aumôniers militaires
Jean, né à Capestrano, dans les Abruzzes (région de l’Italie centrale), le 24 juin 1386, était fils d'un gentilhomme français qui avait suivi à Naples le duc d'Anjou, devenu roi de ce pays. Après ses humanités, il fut envoyé à Pérouse pour y étudier le droit canonique et civil. On le pourvut d'une place de judicature, et un homme riche et noble, charmé de ses qualités éminentes, lui donna sa fille en mariage. Tout lui souriait dans le monde, quand tout à coup s'évanouirent ces flatteuses espérances.
Dans une guerre contre le roi de Naples, la ville de Pérouse le soupçonna de prendre le parti de ce prince ; on le fit arrêter. Malgré son innocence et son éloquence à se défendre, il fut jeté en prison. Sur ces entrefaites sa femme étant morte, il résolut de ne plus servir que Dieu.
Il vendit tous ses biens, paya sa rançon, distribua le reste aux pauvres, et se réfugia chez les franciscains, au monastère du Mont, près de Pérouse. Le gardien, craignant que cette vocation ne fût l'effet d'un dépit passager plutôt que d'un mouvement de la grâce, voulut l'éprouver. Il lui ordonna de faire le tour de la ville de Pérouse dont il avait été gouverneur, monté à rebours sur un âne, couvert d'un mauvais habit et la tête coiffée d'un bonnet de carton où étaient écrits divers péchés. Après une telle épreuve, les humiliations du noviciat ne lui coûtèrent plus.
On lui donna pour maître un simple frère convers, à la direction duquel Jean se soumit avec la simplicité d'un enfant. Il fut traité par lui avec dureté : « Je rends grâces au Seigneur, disait-il plus tard, de m'avoir donné un tel guide ; s'il n'eût usé envers moi de pareilles rigueurs, jamais je n'aurais pu acquérir l'humilité et la patience. »
Jean fut renvoyé par deux fois du noviciat comme incapable de remplir jamais aucun emploi dans la religion. Il resta jour et nuit à la porte du couvent, souffrant avec joie l'indifférence des religieux, les railleries des passants et les mépris des pauvres qui venaient demander l'aumône. Une persévérance si héroïque désarma la sévérité des supérieurs et dissipa leurs craintes. Jean, reçu de nouveau, fut enfin admis à la profession.
Dès lors sa vie fut admirable, il vivait uniquement de Jésus sur la Croix. Embrasé d'amour pour Dieu, il faisait de sa vie une oraison continuelle : le Crucifix, le Tabernacle, l'image de Marie, le jetaient dans l'extase : « Dieu, disait-il, m'a donné le nom de Jean, pour me faire le fils de Marie et l'ami de Jésus. »
Ordonné prêtre, Jean fut appliqué au ministère de la parole. Ses paroles produisaient partout des conversions nombreuses. Une secte de prétendus moines, les Fraticelli, dont les erreurs et les mœurs scandalisaient l'Église, fut anéantie par son zèle et sa charité. Le pape Eugène IV, frappé des prodigieux succès de ses discours, l'envoya comme nonce en Sicile ; puis le chargea de travailler, au concile de Florence, à la réunion des Latins et des Grecs. Enfin il le députa vers le roi de France, Charles VII.
Ami de saint Bernardin de Sienne, il le défendit, devant la cour de Rome, contre les calomnies que lui attirait son ardeur pour la réforme de son Ordre ; il l'aida grandement dans cette entreprise, et il alla lui-même visiter les maisons établies en Orient.
Nicolas V l'envoya, en qualité de commissaire apostolique, dans la Hongrie, l'Allemagne, la Bohème et la Pologne. Toutes sortes de bénédictions accompagnèrent ses pas. Il ramena au bercail de l'Église un grand nombre de personnes, et convertit une quantité prodigieuse de juifs et de musulmans.
À cette époque, Mahomet II menaçait l'Occident d'une complète invasion, tenait Belgrade assiégée, il se promettait d'arborer le croissant dans l'enceinte même de Rome. Le pape Calixte III chargea saint Jean de Capistran de prêcher une croisade : à la voix puissante de cet ami de Dieu, une armée de 40 000 hommes se leva ; il lui trouva pour chef Huniade, un héros, et il la conduisit à la victoire.
Étant à trois journées de marche des Turcs, tandis qu'il célébrait la Messe en plein air dans les grandes plaines du Danube, les témoins ont rapporté qu'une flèche partie d'en haut vint, pendant le Saint Sacrifice, se placer sur le corporal. Après la Messe, Jean lut ces mots écrits en lettres d'or sur le bois de la flèche : « Par le secours de Jésus, Jean de Capistran remportera la victoire. » Au fort de la mêlée, il tenait en main l'étendard de la Croix et criait : “Victoire, Jésus, victoire !” Belgrade fut sauvée. C'était le 23 octobre 1456.
Trois mois après, Jean de Capistran, ayant prononcé ces paroles du Nunc dimittis : « C'est maintenant, Seigneur, que vous laisserez mourir en paix votre serviteur » expira en disant une dernière fois : « Jésus ». Il avait soixante et onze ans.
Jean de Capistran a été canonisé le 16 octobre 1690 par le pape Alexandre VIII.
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Re: Le Saint du jour
24 octobre 2019
Saint Magloire
Évêque, abbé à Dol en Bretagne († 605)
Dans le Diocèse de Quimper et Léon, il est fêté le 27 octobre
Saint Magloire, disciple de saint Iltud, accompagna son parent saint Samson en Armorique, lui succéda comme évêque-abbé à Dol et termina sa vie dans la solitude de l’île de Sercq.
Il est l'un des nombreux saints bretons venus d'Outre-Manche en Bretagne continentale.
Cousin de saint Samson il lui succéda sur le siège archiépiscopal de Dol. Sur l’injonction d’un ange, il a abdiqué en faveur de saint Budoc pour se retirer sur l’île de Sercq, où il mena par la suite une vie monastique à la tête de soixante-deux disciples.
Après sa mort, son corps a été volé par les moines de la future abbaye de Léhon. Vers 956/966, lors des invasions normandes, Hugues Capet emmena ses reliques à Paris pour les mettre à l'abri. Ils les déposa dans l'église Saint-Barthélemy dans l'île de la Cité, qui prit alors le vocable de Saint-Magloire, puis les transporta à l'église Saint-Magloire, qu'il fit construire spécialement à cet effet. En 1572, elles furent transférées à l'église Saint-Jacques-du-Haut-Pas.
La Vie latine et des Miracles de saint Magloire est qualifiée de "chef-d’œuvre de l’ancienne littérature bretonne" par l’abbé François Duine.
https://www.ouest-france.fr/bretagne/dinan-22100/le-saint-homme-oublie-de-saint-magloire-4275828
Saint Magloire
Évêque, abbé à Dol en Bretagne († 605)
Dans le Diocèse de Quimper et Léon, il est fêté le 27 octobre
Saint Magloire, disciple de saint Iltud, accompagna son parent saint Samson en Armorique, lui succéda comme évêque-abbé à Dol et termina sa vie dans la solitude de l’île de Sercq.
Il est l'un des nombreux saints bretons venus d'Outre-Manche en Bretagne continentale.
Cousin de saint Samson il lui succéda sur le siège archiépiscopal de Dol. Sur l’injonction d’un ange, il a abdiqué en faveur de saint Budoc pour se retirer sur l’île de Sercq, où il mena par la suite une vie monastique à la tête de soixante-deux disciples.
Après sa mort, son corps a été volé par les moines de la future abbaye de Léhon. Vers 956/966, lors des invasions normandes, Hugues Capet emmena ses reliques à Paris pour les mettre à l'abri. Ils les déposa dans l'église Saint-Barthélemy dans l'île de la Cité, qui prit alors le vocable de Saint-Magloire, puis les transporta à l'église Saint-Magloire, qu'il fit construire spécialement à cet effet. En 1572, elles furent transférées à l'église Saint-Jacques-du-Haut-Pas.
La Vie latine et des Miracles de saint Magloire est qualifiée de "chef-d’œuvre de l’ancienne littérature bretonne" par l’abbé François Duine.
https://www.ouest-france.fr/bretagne/dinan-22100/le-saint-homme-oublie-de-saint-magloire-4275828
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Re: Le Saint du jour
25 Octobre 2019
Saints Crépin et Crépinien
Cordonniers et martyrs
(† v. 285)
Crépin et Crépinien étaient des cordonniers romains. Ils faisaient des chaussures pour les pauvres, et vinrent à Soissons annoncer l'Évangile. Ils ont été martyrisés sous l'empereur Maximien.
Crépin et Crépinien furent saisis comme chrétiens et conduits à l'empereur Maximien, qui était de passage dans le nord des Gaules :
« D'où êtes-vous, leur demanda Maximien, et quelle religion professez-vous ?
“Nous sommes, répondirent-ils, de nobles romains qui avons émigré dans les Gaules pour y prêcher la foi chrétienne.
Si vous persistez dans cette folie, leur dit l'empereur, je vous ferai périr d'une mort cruelle : si vous sacrifiez aux dieux, je vous comblerai de richesses et d'honneurs.
Tu crois nous effrayer par tes menaces, répondent les saints martyrs ; mais, pour nous, le Christ est la vie, et la mort est une grâce. Quant aux richesses et aux honneurs, nous les avons quittés volontairement ; garde-les pour tes amis. Si toi-même tu ne renonces pas à tes dieux, tu brûleras au fond de l'enfer.” »
Transporté de rage, Maximien abandonna les deux chrétiens à l'un des plus cruels exécuteurs des persécutions contre les chrétiens, nommé Rictiovarus, pour les torturer avec une violence extraordinaire. Rictiovarus leur fit enfoncer sous les ongles des roseaux pointus ; mais ces roseaux se retournèrent contre les bourreaux et en blessèrent plusieurs ; il les fit jeter ensuite, en plein hiver, avec des meules de moulin au cou, dans une rivière glacée, mais ils surnagèrent et ne sentirent pas le froid.
Ce fut ensuite le tour du supplice de la chaudière remplie de plomb fondu ; ce supplice fut inoffensif pour eux, comme les autres, mais une goutte jaillit sur l'œil du tortionnaire, qui en devint borgne. Sa fureur lui donna le courage de poursuivre, et les deux généreux martyrs furent jetés dans une autre chaudière bouillante, remplie d'un mélange de poix, de graisse et d'huile ; ils y entrèrent en chantant de pieux cantiques, et des anges vinrent les en faire sortir.
Rictiovarus, fou de rage et sans doute saisi du démon, se jeta au milieu du brasier et s'y tordit dans le désespoir. Telle fut la fin de ce grand persécuteur, qui fit périr tant de chrétiens dans les Gaules.
Quant à Crépin et Crépinien, ils eurent la tête tranchée le lendemain. Le culte des saints Crépin et Crépinien est un de ceux qui sont restés les plus populaires ; des confréries furent établies sous leur vocable, de nombreuses églises bâties en leur honneur ; d'éclatants miracles furent obtenus par leur intercession.
Saints Crépin et Crépinien
Cordonniers et martyrs
(† v. 285)
Crépin et Crépinien étaient des cordonniers romains. Ils faisaient des chaussures pour les pauvres, et vinrent à Soissons annoncer l'Évangile. Ils ont été martyrisés sous l'empereur Maximien.
Crépin et Crépinien furent saisis comme chrétiens et conduits à l'empereur Maximien, qui était de passage dans le nord des Gaules :
« D'où êtes-vous, leur demanda Maximien, et quelle religion professez-vous ?
“Nous sommes, répondirent-ils, de nobles romains qui avons émigré dans les Gaules pour y prêcher la foi chrétienne.
Si vous persistez dans cette folie, leur dit l'empereur, je vous ferai périr d'une mort cruelle : si vous sacrifiez aux dieux, je vous comblerai de richesses et d'honneurs.
Tu crois nous effrayer par tes menaces, répondent les saints martyrs ; mais, pour nous, le Christ est la vie, et la mort est une grâce. Quant aux richesses et aux honneurs, nous les avons quittés volontairement ; garde-les pour tes amis. Si toi-même tu ne renonces pas à tes dieux, tu brûleras au fond de l'enfer.” »
Transporté de rage, Maximien abandonna les deux chrétiens à l'un des plus cruels exécuteurs des persécutions contre les chrétiens, nommé Rictiovarus, pour les torturer avec une violence extraordinaire. Rictiovarus leur fit enfoncer sous les ongles des roseaux pointus ; mais ces roseaux se retournèrent contre les bourreaux et en blessèrent plusieurs ; il les fit jeter ensuite, en plein hiver, avec des meules de moulin au cou, dans une rivière glacée, mais ils surnagèrent et ne sentirent pas le froid.
Ce fut ensuite le tour du supplice de la chaudière remplie de plomb fondu ; ce supplice fut inoffensif pour eux, comme les autres, mais une goutte jaillit sur l'œil du tortionnaire, qui en devint borgne. Sa fureur lui donna le courage de poursuivre, et les deux généreux martyrs furent jetés dans une autre chaudière bouillante, remplie d'un mélange de poix, de graisse et d'huile ; ils y entrèrent en chantant de pieux cantiques, et des anges vinrent les en faire sortir.
Rictiovarus, fou de rage et sans doute saisi du démon, se jeta au milieu du brasier et s'y tordit dans le désespoir. Telle fut la fin de ce grand persécuteur, qui fit périr tant de chrétiens dans les Gaules.
Quant à Crépin et Crépinien, ils eurent la tête tranchée le lendemain. Le culte des saints Crépin et Crépinien est un de ceux qui sont restés les plus populaires ; des confréries furent établies sous leur vocable, de nombreuses églises bâties en leur honneur ; d'éclatants miracles furent obtenus par leur intercession.
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Re: Le Saint du jour
26 Octobre 2019
Saints Lucien et Marcien
Magiciens, puis martyrs chrétiens
(† 250)
Lucien et Marcien, nés dans les ténèbres de l'idolâtrie, étaient passionnés pour l'étude de la magie. Mais ils se convertirent en voyant l'inutilité de leurs charmes sur une vierge chrétienne, et la défaite des malins esprits par la vertu du signe de la croix. Ils n'eurent pas plus tôt ouvert les yeux à la lumière de l’Évangile, qu'ils brûlèrent leurs livres de magie, au milieu de la ville de Nicomédie.
S'étant purifiés de leurs crimes par le baptême, ils distribuèrent leurs biens aux pauvres , et se retirèrent dans la solitude, afin que par l'exercice de la prière et par la pratique de la mortification, ils pussent soumettre leurs passions, se fortifier dans les résolutions qu'ils avaient prises pour se mettre plus sûrement à l'abri du danger, et fuir plus facilement les tentations auxquelles on est exposé dans le monde, jusqu'à ce que leur vertu fût solidement établie.
Lorsqu'ils eurent passé de la sorte un temps considérable, ils se mirent à prêcher Jésus-Christ aux gentils, pour les rendre participants de la grâce qu'ils avaient reçue.
L'édit de Dèce contre les chrétiens ayant été publié en Bithynie, l'an 250, ils furent arrêtés et conduits devant le proconsul Sabin. Comme celui-ci demandait à Lucien de quelle autorité il prêchait Jésus-Christ, il lui répondit que tout homme devait faire ses efforts pour retirer ses frères de l'erreur. Marcien ne fit pas une profession moins généreuse de sa foi. Le juge ordonna qu'ils fussent étendus sur le chevalet.
« Tandis que nous adorions les idoles, lui dirent Lucien et Marcien, nous avons commis plusieurs crimes, nous avons donné publiquement dans les abominations de la magie, sans qu'on nous fît subir aucun châtiment : mais nous devenons chrétiens, nous remplissons les devoirs de bons citoyens, et l'on nous applique à des tortures barbares. » Le proconsul les menaçant de les faire souffrir encore davantage, Marcien reprit : « Nous sommes prêts à souffrir tout ce qu'il vous plaira : mais nous ne renoncerons point au vrai Dieu, de peur qu'il ne nous précipite dans un feu qui ne s'éteindra jamais. »
Il eut à peine fini de parler, que Sabin les condamna tous deux à être brûlés vifs. Ils allèrent avec joie au lieu de l'exécution. Ils expirèrent au milieu des flammes, en louant et bénissant le Seigneur.
Saints Lucien et Marcien
Magiciens, puis martyrs chrétiens
(† 250)
Lucien et Marcien, nés dans les ténèbres de l'idolâtrie, étaient passionnés pour l'étude de la magie. Mais ils se convertirent en voyant l'inutilité de leurs charmes sur une vierge chrétienne, et la défaite des malins esprits par la vertu du signe de la croix. Ils n'eurent pas plus tôt ouvert les yeux à la lumière de l’Évangile, qu'ils brûlèrent leurs livres de magie, au milieu de la ville de Nicomédie.
S'étant purifiés de leurs crimes par le baptême, ils distribuèrent leurs biens aux pauvres , et se retirèrent dans la solitude, afin que par l'exercice de la prière et par la pratique de la mortification, ils pussent soumettre leurs passions, se fortifier dans les résolutions qu'ils avaient prises pour se mettre plus sûrement à l'abri du danger, et fuir plus facilement les tentations auxquelles on est exposé dans le monde, jusqu'à ce que leur vertu fût solidement établie.
Lorsqu'ils eurent passé de la sorte un temps considérable, ils se mirent à prêcher Jésus-Christ aux gentils, pour les rendre participants de la grâce qu'ils avaient reçue.
L'édit de Dèce contre les chrétiens ayant été publié en Bithynie, l'an 250, ils furent arrêtés et conduits devant le proconsul Sabin. Comme celui-ci demandait à Lucien de quelle autorité il prêchait Jésus-Christ, il lui répondit que tout homme devait faire ses efforts pour retirer ses frères de l'erreur. Marcien ne fit pas une profession moins généreuse de sa foi. Le juge ordonna qu'ils fussent étendus sur le chevalet.
« Tandis que nous adorions les idoles, lui dirent Lucien et Marcien, nous avons commis plusieurs crimes, nous avons donné publiquement dans les abominations de la magie, sans qu'on nous fît subir aucun châtiment : mais nous devenons chrétiens, nous remplissons les devoirs de bons citoyens, et l'on nous applique à des tortures barbares. » Le proconsul les menaçant de les faire souffrir encore davantage, Marcien reprit : « Nous sommes prêts à souffrir tout ce qu'il vous plaira : mais nous ne renoncerons point au vrai Dieu, de peur qu'il ne nous précipite dans un feu qui ne s'éteindra jamais. »
Il eut à peine fini de parler, que Sabin les condamna tous deux à être brûlés vifs. Ils allèrent avec joie au lieu de l'exécution. Ils expirèrent au milieu des flammes, en louant et bénissant le Seigneur.
Dernière édition par Merl1 le Sam 26 Oct - 23:32, édité 1 fois
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Re: Le Saint du jour
Merl1 a écrit:26 septembre 2019
Saints Lucien et Marcien
Magiciens, puis martyrs chrétiens
(† 250)
Lucien et Marcien, nés dans les ténèbres de l'idolâtrie, étaient passionnés pour l'étude de la magie. Mais ils se convertirent en voyant l'inutilité de leurs charmes sur une vierge chrétienne, et la défaite des malins esprits par la vertu du signe de la croix. Ils n'eurent pas plus tôt ouvert les yeux à la lumière de l’Évangile, qu'ils brûlèrent leurs livres de magie, au milieu de la ville de Nicomédie.
S'étant purifiés de leurs crimes par le baptême, ils distribuèrent leurs biens aux pauvres , et se retirèrent dans la solitude, afin que par l'exercice de la prière et par la pratique de la mortification, ils pussent soumettre leurs passions, se fortifier dans les résolutions qu'ils avaient prises pour se mettre plus sûrement à l'abri du danger, et fuir plus facilement les tentations auxquelles on est exposé dans le monde, jusqu'à ce que leur vertu fût solidement établie.
Lorsqu'ils eurent passé de la sorte un temps considérable, ils se mirent à prêcher Jésus-Christ aux gentils, pour les rendre participants de la grâce qu'ils avaient reçue.
L'édit de Dèce contre les chrétiens ayant été publié en Bithynie, l'an 250, ils furent arrêtés et conduits devant le proconsul Sabin. Comme celui-ci demandait à Lucien de quelle autorité il prêchait Jésus-Christ, il lui répondit que tout homme devait faire ses efforts pour retirer ses frères de l'erreur. Marcien ne fit pas une profession moins généreuse de sa foi. Le juge ordonna qu'ils fussent étendus sur le chevalet.
« Tandis que nous adorions les idoles, lui dirent Lucien et Marcien, nous avons commis plusieurs crimes, nous avons donné publiquement dans les abominations de la magie, sans qu'on nous fît subir aucun châtiment : mais nous devenons chrétiens, nous remplissons les devoirs de bons citoyens, et l'on nous applique à des tortures barbares. » Le proconsul les menaçant de les faire souffrir encore davantage, Marcien reprit : « Nous sommes prêts à souffrir tout ce qu'il vous plaira : mais nous ne renoncerons point au vrai Dieu, de peur qu'il ne nous précipite dans un feu qui ne s'éteindra jamais. »
Il eut à peine fini de parler, que Sabin les condamna tous deux à être brûlés vifs. Ils allèrent avec joie au lieu de l'exécution. Ils expirèrent au milieu des flammes, en louant et bénissant le Seigneur.
Nous sommes le 26 octobre, pas le 26 septembre
Re: Le Saint du jour
Edité, dsl..
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Re: Le Saint du jour
28 octobre 2019
Saints Simon le Cananéen et Jude Thaddée
Apôtres et martyrs (Ier siècle)
Ces deux Apôtres ont leur fête le même jour parce qu'ils ont travaillé ensemble à la conversion des Gentils. Simon, qui était originaire de Cana, où Jésus changea l'eau en vin, reçut le surnom de Cananéen, pour le distinguer de Simon-Pierre, chef des Apôtres. Jude était frère de saint Jacques le Mineur et de saint Siméon, évêque de Jérusalem, et comme eux cousin du Sauveur. Avant son élévation au ministère évangélique, il était agriculteur.
Simon prêcha d'abord en Égypte, en Mauritanie, en Libye ; saint Jude, après avoir prêché en Afrique avec beaucoup de succès, revint en Orient et annonça l'Évangile dans la Judée, la Samarie, la Syrie et la Mésopotamie. Simon et Jude se rejoignirent en Perse, et là ils combattirent et moururent ensemble.
Les choses extraordinaires que Dieu opéra par leurs mains les firent traiter avec respect par le roi de ce pays, qui leur laissa la liberté de prêcher leur doctrine si sainte et si nouvelle. Un fait vint ajouter à leur prestige : deux tigres, échappés de leur cage, étaient la terreur du pays. Au nom de Jésus-Christ, les Apôtres commandèrent à ces bêtes féroces de les suivre, et ils les emmenèrent dans leur maison. Le roi, toute sa cour et plus de soixante mille Perses se firent chrétiens. Des églises s'élevèrent sur les ruines des temples des idoles ; le triomphe du Christ était complet.
Mais l'ennemi des âmes déchaîna toute sa fureur pour arrêter les progrès de l'Évangile. Simon et Jude étant allés annoncer Jésus-Christ en d'autres villes, les païens voulurent les contraindre à sacrifier au soleil, qu'ils adoraient comme un dieu :
« Mon frère, dit alors Jude à Simon, je vois le Seigneur qui nous appelle.
“Et moi, reprit Simon, j'ai vu aussi Jésus-Christ entouré de ses Anges, et un des Anges m'a dit : ‘Je vous ferai sortir du temple et je ferai crouler sur eux tout l'édifice.’
Qu'il n'en soit pas ainsi ! ai-je répondu, peut-être quelques-uns se convertiront-ils !” »
Et voici qu'en ce moment un Ange leur dit à tous les deux : « Que choisissez-vous, ou la mort pour vous, ou l'extermination de ce peuple impie ? “Miséricorde pour ce peuple ! crièrent les deux Apôtres. Que le martyre soit notre partage !”»
Cependant les prêtres des dieux les exhortaient à sacrifier : « Le soleil, dit Simon, n'est que le serviteur de Dieu ; ce sont les démons qui résident en vos idoles ; je leur ordonne de sortir. » Et les démons, sous une forme horrible, sortirent des statues brisées. Alors le peuple se jeta sur les deux Apôtres et les massacra, pendant qu'ils bénissaient Dieu et priaient pour leurs bourreaux.
=> http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2006/documents/hf_ben-xvi_aud_20061011.html
Saints Simon le Cananéen et Jude Thaddée
Apôtres et martyrs (Ier siècle)
Ces deux Apôtres ont leur fête le même jour parce qu'ils ont travaillé ensemble à la conversion des Gentils. Simon, qui était originaire de Cana, où Jésus changea l'eau en vin, reçut le surnom de Cananéen, pour le distinguer de Simon-Pierre, chef des Apôtres. Jude était frère de saint Jacques le Mineur et de saint Siméon, évêque de Jérusalem, et comme eux cousin du Sauveur. Avant son élévation au ministère évangélique, il était agriculteur.
Simon prêcha d'abord en Égypte, en Mauritanie, en Libye ; saint Jude, après avoir prêché en Afrique avec beaucoup de succès, revint en Orient et annonça l'Évangile dans la Judée, la Samarie, la Syrie et la Mésopotamie. Simon et Jude se rejoignirent en Perse, et là ils combattirent et moururent ensemble.
Les choses extraordinaires que Dieu opéra par leurs mains les firent traiter avec respect par le roi de ce pays, qui leur laissa la liberté de prêcher leur doctrine si sainte et si nouvelle. Un fait vint ajouter à leur prestige : deux tigres, échappés de leur cage, étaient la terreur du pays. Au nom de Jésus-Christ, les Apôtres commandèrent à ces bêtes féroces de les suivre, et ils les emmenèrent dans leur maison. Le roi, toute sa cour et plus de soixante mille Perses se firent chrétiens. Des églises s'élevèrent sur les ruines des temples des idoles ; le triomphe du Christ était complet.
Mais l'ennemi des âmes déchaîna toute sa fureur pour arrêter les progrès de l'Évangile. Simon et Jude étant allés annoncer Jésus-Christ en d'autres villes, les païens voulurent les contraindre à sacrifier au soleil, qu'ils adoraient comme un dieu :
« Mon frère, dit alors Jude à Simon, je vois le Seigneur qui nous appelle.
“Et moi, reprit Simon, j'ai vu aussi Jésus-Christ entouré de ses Anges, et un des Anges m'a dit : ‘Je vous ferai sortir du temple et je ferai crouler sur eux tout l'édifice.’
Qu'il n'en soit pas ainsi ! ai-je répondu, peut-être quelques-uns se convertiront-ils !” »
Et voici qu'en ce moment un Ange leur dit à tous les deux : « Que choisissez-vous, ou la mort pour vous, ou l'extermination de ce peuple impie ? “Miséricorde pour ce peuple ! crièrent les deux Apôtres. Que le martyre soit notre partage !”»
Cependant les prêtres des dieux les exhortaient à sacrifier : « Le soleil, dit Simon, n'est que le serviteur de Dieu ; ce sont les démons qui résident en vos idoles ; je leur ordonne de sortir. » Et les démons, sous une forme horrible, sortirent des statues brisées. Alors le peuple se jeta sur les deux Apôtres et les massacra, pendant qu'ils bénissaient Dieu et priaient pour leurs bourreaux.
=> http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2006/documents/hf_ben-xvi_aud_20061011.html
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Re: Le Saint du jour
29 octobre 2019
St Colman Mac Duagh
évêque en Irlande († v. 632)
Colman naquit vers 560 à Cork (Kiltartan, County Galway, Irlande), «fils de Duac» (mac Duach), roi, et de la reine Rhinagh. Pour son éducation, il fut envoyé au monastère de s.Enda sur l’île d’Inis Mór.
Il se construisit une église , un petit oratoire, et quelques autres aussi. ll vécut en reclus, s’imposant de longs jeûnes et d’autres mortifications, d’abord sur l’île d’Inis Mór (Inishmore), puis , vers 590, dans une caverne du Boireann (Burren), alors couverte de forêt.
Il était parent du roi Guaire Aidne mac Colmáin, avec lequel il fonda en 610 le monastère de Kilmacduagh («église du fils de Duach»).
Colman fut abbé-évêque de ce monastère pendant plus de vingt ans.
Une très plaisante anecdote se raconte sur la sainteté de Colman. Il aimait et respectait profondément toutes les bêtes. Il réussit à apprivoiser une petite souris qui, pendant longtemps, vint se frotter contre l’oreiller de Colman pour le réveiller au moment de prier la nuit.
Il dressa aussi une mouche, en la priant de se poser sur son parchemin de prières juste à l’endroit où il se serait arrêté si on l’appelait ; c’est ainsi qu’un jour où il reçut la visite d’un pèlerin de passage, il pointa de son doigt l’endroit où il s’était arrêté de lire et la mouche y resta, pendant plus d’une heure.
Mais une mouche ne vit pas longtemps ; cette fidèle petite bête mourut à la fin de l’été ; et la souris également. Colman en était tellement attristé qu’il l’écrivit à s.Colomba (v. 9 juin), qui lui répondit : Tu étais trop riche avec ces bêtes, c’est pourquoi tu es triste maintenant. C’est ce qui arrive lorsqu’on est riche. Ne sois plus riche désormais.
Colman mourut le 29 octobre 632.
Plusieurs des oratoires qu’avait construits Colman sur l’île d’Inis Mór, furent détruits sous Cromwell.
Kilmacduagh
St Colman Mac Duagh
évêque en Irlande († v. 632)
Colman naquit vers 560 à Cork (Kiltartan, County Galway, Irlande), «fils de Duac» (mac Duach), roi, et de la reine Rhinagh. Pour son éducation, il fut envoyé au monastère de s.Enda sur l’île d’Inis Mór.
Il se construisit une église , un petit oratoire, et quelques autres aussi. ll vécut en reclus, s’imposant de longs jeûnes et d’autres mortifications, d’abord sur l’île d’Inis Mór (Inishmore), puis , vers 590, dans une caverne du Boireann (Burren), alors couverte de forêt.
Il était parent du roi Guaire Aidne mac Colmáin, avec lequel il fonda en 610 le monastère de Kilmacduagh («église du fils de Duach»).
Colman fut abbé-évêque de ce monastère pendant plus de vingt ans.
Une très plaisante anecdote se raconte sur la sainteté de Colman. Il aimait et respectait profondément toutes les bêtes. Il réussit à apprivoiser une petite souris qui, pendant longtemps, vint se frotter contre l’oreiller de Colman pour le réveiller au moment de prier la nuit.
Il dressa aussi une mouche, en la priant de se poser sur son parchemin de prières juste à l’endroit où il se serait arrêté si on l’appelait ; c’est ainsi qu’un jour où il reçut la visite d’un pèlerin de passage, il pointa de son doigt l’endroit où il s’était arrêté de lire et la mouche y resta, pendant plus d’une heure.
Mais une mouche ne vit pas longtemps ; cette fidèle petite bête mourut à la fin de l’été ; et la souris également. Colman en était tellement attristé qu’il l’écrivit à s.Colomba (v. 9 juin), qui lui répondit : Tu étais trop riche avec ces bêtes, c’est pourquoi tu es triste maintenant. C’est ce qui arrive lorsqu’on est riche. Ne sois plus riche désormais.
Colman mourut le 29 octobre 632.
Plusieurs des oratoires qu’avait construits Colman sur l’île d’Inis Mór, furent détruits sous Cromwell.
Kilmacduagh
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Re: Le Saint du jour
30 octobre 2019
Saint Marcel le Centurion
martyr († 298)
On célébra, l'art 298, la naissance de l'empereur Maximien-Hercule , avec une pompe extraordinaire. Les sacrifices aux dieux de l'empire firent une partie considérable de la fête. Marcel, centurion ou capitaine de la légion trajane, alors campée en Espagne, eut horreur de ces superstitions impies; et pour n'y point participer, il quitta son baudrier à la tête de sa compagnie, et déclara à haute voix qu'il étoit soldat de Jésus-Christ, le roi éternel. Il quitta aussi ses armes, et le bàton qui étoit la marque de son grade. On en instruisit Anastase Fortunat, préfet de la légion. Celui-ci ordonna que l'on mit Marcel en prison.
Mais après la féte, il fit paroitre Marcel devant lui, pour lui demander l'explication de la conduite qu'il avoit tenue. Le martyr lui répondit: a Lorsque vous célébrâtes la fête de l'empereur, le » douze avant les calendes d'août ², je déclarai que j'étois chrétien, i, et que je ne servirois jamais que Jésus-Christ, le Fils de Dieu a. Fortunat lui dit qu'il ne pouvoit dissimuler une pareille témérité, et qu'il étoit obligé d'en informer l'empereur Maximien et le césar Constance. L'Espagne étoit alors soumise au césar , qui étoit favorable aux chrétiens.
On envoya cependant Marcel sous bonne garde à Aurélien Agricolails, vicaire du préfet du prétoire, lequel étoit alors à Tanger en Afrique. Agricolaiis lui demanda s'il avoit lait ce qui étoit porté dans la lettre du juge. Marcel ayant tout avoué, il fut condamné à mort, comme coupable de désertion et d'impiété c'est-à-dire, d'attachement au christianisme. On le décapita le 50 d'octobre. Ses reliques furent depuis transférées à Léon en Espagne. On les y garde dans la principale église paroissiale de cette ville, dont le saint est le patron titulaire.
Cassien, greffier de la cour, refusa d'écrire la sentence prononcée contre le martyr; il jeta même par terre ses tablettes. Agricolaïs se levant de son siége avee fureur, lui demanda pour-quoi il agissoit de la sorte : « C'est, répondit Cassien, que la sentence que vous avez dictée est injuste a. On le mit en prison, et il subit un second interrogatoire, environ un mois après. Sa fermeté lui mérita la couronne du martyre. Il fut décapité le 3 de décembre. Le martyrologe romain nomme saint Marcel et saint Cassien sous leurs jours respectifs.
C'est à juste titre que nous honorons les martyrs, puisque Dieu daigne les honorer lui-même. Le martyre est en effet l'acte de vertu le plus héroïque dont l'homme soit capable, le sacrifice le plus parfait et le plus entier qu'il puisse faire de lui-même au Seigneur. De tous les biens de ce monde , la vie est le plus précieux, et celui auquel nous sommes le plus attachés. Il faut donc bien ;rimer la loi divine, pour s'exposer avec joie à une mort cruelle, plutôt que de consentir au péché. Il faut donc avoir bien du courage et de la fermeté, pour affronter des tourments dont l'idée seule fait frémir la nature. Mais aussi Dieu mesure ses récompenses sur nos souffrances et sur notre amour pour lui. Nous chercherions inutilement à nous figurer celles qui sont destinées aux martyrs; aussi se réjouissoient-ils , quand ils voyoient multi-plier leurs tourments, qu'ils savoient n'avoir aucune proportion avec le bonheur qui en scroit la suite. Malheur à nous, si nous nous laissons abattre par les moindres contradictions! Nous prouverions par-là que nous avons bien peu d'idée des récompenses célestes, que notre foi est bien foible, et notre charité bien imparfaite.
¹ Tiré de ses actes sincères, publiés par Baronius et par Sui ius. D. Ruinait en a donné une édition plus correcte. à laquelle il a joint un abréCé des actes de saint Cassien , p. 512. Voyei. aussi Tillcmont , t. IV, p. 575.
² C'étoit le jour où Maximien a voit été déclaré césar.
Saint Marcel le Centurion
martyr († 298)
On célébra, l'art 298, la naissance de l'empereur Maximien-Hercule , avec une pompe extraordinaire. Les sacrifices aux dieux de l'empire firent une partie considérable de la fête. Marcel, centurion ou capitaine de la légion trajane, alors campée en Espagne, eut horreur de ces superstitions impies; et pour n'y point participer, il quitta son baudrier à la tête de sa compagnie, et déclara à haute voix qu'il étoit soldat de Jésus-Christ, le roi éternel. Il quitta aussi ses armes, et le bàton qui étoit la marque de son grade. On en instruisit Anastase Fortunat, préfet de la légion. Celui-ci ordonna que l'on mit Marcel en prison.
Mais après la féte, il fit paroitre Marcel devant lui, pour lui demander l'explication de la conduite qu'il avoit tenue. Le martyr lui répondit: a Lorsque vous célébrâtes la fête de l'empereur, le » douze avant les calendes d'août ², je déclarai que j'étois chrétien, i, et que je ne servirois jamais que Jésus-Christ, le Fils de Dieu a. Fortunat lui dit qu'il ne pouvoit dissimuler une pareille témérité, et qu'il étoit obligé d'en informer l'empereur Maximien et le césar Constance. L'Espagne étoit alors soumise au césar , qui étoit favorable aux chrétiens.
On envoya cependant Marcel sous bonne garde à Aurélien Agricolails, vicaire du préfet du prétoire, lequel étoit alors à Tanger en Afrique. Agricolaiis lui demanda s'il avoit lait ce qui étoit porté dans la lettre du juge. Marcel ayant tout avoué, il fut condamné à mort, comme coupable de désertion et d'impiété c'est-à-dire, d'attachement au christianisme. On le décapita le 50 d'octobre. Ses reliques furent depuis transférées à Léon en Espagne. On les y garde dans la principale église paroissiale de cette ville, dont le saint est le patron titulaire.
Cassien, greffier de la cour, refusa d'écrire la sentence prononcée contre le martyr; il jeta même par terre ses tablettes. Agricolaïs se levant de son siége avee fureur, lui demanda pour-quoi il agissoit de la sorte : « C'est, répondit Cassien, que la sentence que vous avez dictée est injuste a. On le mit en prison, et il subit un second interrogatoire, environ un mois après. Sa fermeté lui mérita la couronne du martyre. Il fut décapité le 3 de décembre. Le martyrologe romain nomme saint Marcel et saint Cassien sous leurs jours respectifs.
C'est à juste titre que nous honorons les martyrs, puisque Dieu daigne les honorer lui-même. Le martyre est en effet l'acte de vertu le plus héroïque dont l'homme soit capable, le sacrifice le plus parfait et le plus entier qu'il puisse faire de lui-même au Seigneur. De tous les biens de ce monde , la vie est le plus précieux, et celui auquel nous sommes le plus attachés. Il faut donc bien ;rimer la loi divine, pour s'exposer avec joie à une mort cruelle, plutôt que de consentir au péché. Il faut donc avoir bien du courage et de la fermeté, pour affronter des tourments dont l'idée seule fait frémir la nature. Mais aussi Dieu mesure ses récompenses sur nos souffrances et sur notre amour pour lui. Nous chercherions inutilement à nous figurer celles qui sont destinées aux martyrs; aussi se réjouissoient-ils , quand ils voyoient multi-plier leurs tourments, qu'ils savoient n'avoir aucune proportion avec le bonheur qui en scroit la suite. Malheur à nous, si nous nous laissons abattre par les moindres contradictions! Nous prouverions par-là que nous avons bien peu d'idée des récompenses célestes, que notre foi est bien foible, et notre charité bien imparfaite.
¹ Tiré de ses actes sincères, publiés par Baronius et par Sui ius. D. Ruinait en a donné une édition plus correcte. à laquelle il a joint un abréCé des actes de saint Cassien , p. 512. Voyei. aussi Tillcmont , t. IV, p. 575.
² C'étoit le jour où Maximien a voit été déclaré césar.
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Re: Le Saint du jour
31 octobre 2019
Saint Quentin
Martyr
(† IIIe siècle)
Quentin fut un de ces jeunes Romains qui, comme les saints Crépin et Crépinien, vinrent prêcher l'Évangile dans les Gaules et y communiquer le trésor de la foi qu'ils avaient reçu. Amiens fut le centre de son apostolat.
Les miracles confirmaient son enseignement :
- il traçait le signe de la Croix sur les yeux des aveugles, et ils voyaient ;
- il faisait parler les muets, entendre les sourds, marcher les paralytiques.
Ces éclatants prodiges excitaient l'admiration des uns et la haine des autres. Quentin fut bientôt dénoncé à Rictiovarus, gouverneur romain, et il comparut devant lui : « Comment t'appelles-tu ? lui demande Rictiovarus. “Je m'appelle chrétien. Mon père est sénateur de Rome ; j'ai reçu le nom de Quentin. - Quoi ! un homme de pareille noblesse est descendu à de si misérables superstitions ! - La vraie noblesse, c'est de servir Dieu ; la religion chrétienne n'est pas une superstition, elle nous élève au bonheur parfait par la connaissance de Dieu le Père tout-puissant et de son Fils, engendré avant tous les siècles. - Quitte ces folies et sacrifie aux dieux. - Jamais. Tes dieux sont des démons ; la vraie folie, c'est de les adorer. - Sacrifie, ou je te tourmenterai jusqu'à la mort. - Je ne crains rien ; tu as tout pouvoir sur mon corps, mais le Christ sauvera mon âme.” »
Cette si généreuse confession est suivie de cruels supplices ; mais Dieu soutient son martyr, et l'on entend une voix céleste, disant : « Quentin, persévère jusqu'à la fin, je serai toujours auprès de toi. » En même temps, ses bourreaux tombent à la renverse. Jeté dans un sombre cachot, Quentin en est deux fois délivré par un ange, va prêcher au milieu de la ville, et baptise six cents personnes. Après de nouveaux et plus cruels supplices, Quentin eut la tête tranchée à Vermand, ville qui prendra son nom : Saint Quentin. Les assistants virent son âme s'envoler au Ciel sous la forme d'une blanche colombe.
Saint Quentin
Martyr
(† IIIe siècle)
Quentin fut un de ces jeunes Romains qui, comme les saints Crépin et Crépinien, vinrent prêcher l'Évangile dans les Gaules et y communiquer le trésor de la foi qu'ils avaient reçu. Amiens fut le centre de son apostolat.
Les miracles confirmaient son enseignement :
- il traçait le signe de la Croix sur les yeux des aveugles, et ils voyaient ;
- il faisait parler les muets, entendre les sourds, marcher les paralytiques.
Ces éclatants prodiges excitaient l'admiration des uns et la haine des autres. Quentin fut bientôt dénoncé à Rictiovarus, gouverneur romain, et il comparut devant lui : « Comment t'appelles-tu ? lui demande Rictiovarus. “Je m'appelle chrétien. Mon père est sénateur de Rome ; j'ai reçu le nom de Quentin. - Quoi ! un homme de pareille noblesse est descendu à de si misérables superstitions ! - La vraie noblesse, c'est de servir Dieu ; la religion chrétienne n'est pas une superstition, elle nous élève au bonheur parfait par la connaissance de Dieu le Père tout-puissant et de son Fils, engendré avant tous les siècles. - Quitte ces folies et sacrifie aux dieux. - Jamais. Tes dieux sont des démons ; la vraie folie, c'est de les adorer. - Sacrifie, ou je te tourmenterai jusqu'à la mort. - Je ne crains rien ; tu as tout pouvoir sur mon corps, mais le Christ sauvera mon âme.” »
Cette si généreuse confession est suivie de cruels supplices ; mais Dieu soutient son martyr, et l'on entend une voix céleste, disant : « Quentin, persévère jusqu'à la fin, je serai toujours auprès de toi. » En même temps, ses bourreaux tombent à la renverse. Jeté dans un sombre cachot, Quentin en est deux fois délivré par un ange, va prêcher au milieu de la ville, et baptise six cents personnes. Après de nouveaux et plus cruels supplices, Quentin eut la tête tranchée à Vermand, ville qui prendra son nom : Saint Quentin. Les assistants virent son âme s'envoler au Ciel sous la forme d'une blanche colombe.
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Re: Le Saint du jour
01 novembre 2019
Saint Nuno Álvarès Pereira
Religieux o.c.
(1360-1431)
Nuno Álvarès Pereira fut à la fois un grand chef militaire et un saint. Sous l'étendard de la Sainte Vierge lui est due la victoire d'Aljubarrota.
Il est nait le 24 juin 1360, à Sernache de Bomjardim, au Portugal. À l'âge de seize ans il se maria et eut trois enfants. Sa fille Brités épousa, en 1410, un fils naturel de Jean 1er, don Alfonso, le premier duc de Bragance et le chef de la maison de ce nom.
Fidèle au roi Jean Ier qui l'avait nommé connétable, il l'aida à chasser les Espagnols du sol portugais. En récompense, le roi lui donna le comté d'Ourem.
Sa vie de mortification et volontairement austère le poussait à aller vers les pauvres afin de les aider et de les assister. D'ailleurs ces derniers voyaient en lui un saint.
Après la mort de son épouse, en 1387, il continua à défendre sa patrie et à rester au service des nécessiteux, tout en ayant des charges auprès du roi qu'il défendait.
En 1423, Nuno Alvarès Pereira distribua presque tous ses biens aux pauvres, renonça à tous ses honneurs, fit construire un monastère où s'installèrent des religieux, puis il rentra dans les Ordres du Carmel par amour de la Très Sainte Vierge Marie. Pour tous, il était un parfait modèle à tout point de vue.
Il passait de très longues heures devant le Saint Sacrement à prier chaque jour l'Office divin et assistait à toutes les Messes.
Durant toute sa vie, il eut une grande dévotion pour la Sainte Vierge. Le Portugal lui doit beaucoup d'églises qu'il fit construire en Son honneur. Très attentif aux besoins des pauvres, il secourait ceux qui avaient besoin d'aides, à l'image de Notre Seigneur Jésus-Christ.
Il meurt le 1er avril 1431. La nation le pleura comme son libérateur et l'honora comme un saint. On l'appelle au Portugal le bienheureux Nuno de Sainte-Marie.
Saint Nuno Álvarès Pereira
Religieux o.c.
(1360-1431)
Nuno Álvarès Pereira fut à la fois un grand chef militaire et un saint. Sous l'étendard de la Sainte Vierge lui est due la victoire d'Aljubarrota.
Il est nait le 24 juin 1360, à Sernache de Bomjardim, au Portugal. À l'âge de seize ans il se maria et eut trois enfants. Sa fille Brités épousa, en 1410, un fils naturel de Jean 1er, don Alfonso, le premier duc de Bragance et le chef de la maison de ce nom.
Fidèle au roi Jean Ier qui l'avait nommé connétable, il l'aida à chasser les Espagnols du sol portugais. En récompense, le roi lui donna le comté d'Ourem.
Sa vie de mortification et volontairement austère le poussait à aller vers les pauvres afin de les aider et de les assister. D'ailleurs ces derniers voyaient en lui un saint.
Après la mort de son épouse, en 1387, il continua à défendre sa patrie et à rester au service des nécessiteux, tout en ayant des charges auprès du roi qu'il défendait.
En 1423, Nuno Alvarès Pereira distribua presque tous ses biens aux pauvres, renonça à tous ses honneurs, fit construire un monastère où s'installèrent des religieux, puis il rentra dans les Ordres du Carmel par amour de la Très Sainte Vierge Marie. Pour tous, il était un parfait modèle à tout point de vue.
Il passait de très longues heures devant le Saint Sacrement à prier chaque jour l'Office divin et assistait à toutes les Messes.
Durant toute sa vie, il eut une grande dévotion pour la Sainte Vierge. Le Portugal lui doit beaucoup d'églises qu'il fit construire en Son honneur. Très attentif aux besoins des pauvres, il secourait ceux qui avaient besoin d'aides, à l'image de Notre Seigneur Jésus-Christ.
Il meurt le 1er avril 1431. La nation le pleura comme son libérateur et l'honora comme un saint. On l'appelle au Portugal le bienheureux Nuno de Sainte-Marie.
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Re: Le Saint du jour
04 Novembre 2019
Saint Charles Borromée
Archevêque de Milan
(1538-1584)
Carlo Borromeo, né au sein de l'opulence et des grandeurs, devait être l'un des plus illustres pontifes de l'Église. Neveu du Pape Pie IV , Charles était cardinal avant l'âge de vingt-trois ans.
Après son élévation au sacerdoce, il fut promu à l'archevêché de Milan. Ce beau diocèse était alors dans une désorganisation complète : peuple, clergé, cloîtres, tout était à renouveler. Le pontife se mit à l'œuvre, mais donna d'abord l'exemple. Il mena dans son palais la vie d'un anachorète ; il en vint à ne prendre que du pain et de l'eau, une seule fois le jour ; ses austérités atteignirent une telle proportion, que le Pape dut exiger de sa part plus de modération dans la pénitence.
Il vendit ses meubles précieux, se débarrassa de ses pompeux ornements, employa tout ce qu'il avait de revenus à l'entretien des séminaires, des hôpitaux, des écoles, et au soulagement des pauvres et des mendiants. Son personnel était soumis à une règle sévère ; les heures de prières étaient marquées, et personne ne s'absentait alors sans permission. Les prêtres de son entourage, soumis à une discipline encore plus stricte, formaient une véritable communauté, qui donna à l'Église un cardinal et plus de vingt évêques.
L'archevêque transforma le service du culte dans sa cathédrale et y mit à la fois la régularité et la magnificence. Toutes les œuvres nécessaires furent fondées, et l'on vit apparaître partout un renouveau de vie chrétienne.
Ce ne fut pas sans de grandes épreuves. Saint Charles reçut un jour, un coup d'arquebuse, pendant qu'il présidait à la prière dans sa chapelle particulière ; le Saint continua la prière sans trouble.
On sait le dévouement qu'il montra pendant la peste de Milan. Il visitait toutes les maisons et les hôpitaux, et sauva la vie à soixante-dix mille malheureux. Les pieds nus et la corde au cou, le crucifix à la main, il s'offrit en holocauste. Il mourut sur la cendre à quarante-six ans.
Saint Charles Borromée
Archevêque de Milan
(1538-1584)
Carlo Borromeo, né au sein de l'opulence et des grandeurs, devait être l'un des plus illustres pontifes de l'Église. Neveu du Pape Pie IV , Charles était cardinal avant l'âge de vingt-trois ans.
Après son élévation au sacerdoce, il fut promu à l'archevêché de Milan. Ce beau diocèse était alors dans une désorganisation complète : peuple, clergé, cloîtres, tout était à renouveler. Le pontife se mit à l'œuvre, mais donna d'abord l'exemple. Il mena dans son palais la vie d'un anachorète ; il en vint à ne prendre que du pain et de l'eau, une seule fois le jour ; ses austérités atteignirent une telle proportion, que le Pape dut exiger de sa part plus de modération dans la pénitence.
Il vendit ses meubles précieux, se débarrassa de ses pompeux ornements, employa tout ce qu'il avait de revenus à l'entretien des séminaires, des hôpitaux, des écoles, et au soulagement des pauvres et des mendiants. Son personnel était soumis à une règle sévère ; les heures de prières étaient marquées, et personne ne s'absentait alors sans permission. Les prêtres de son entourage, soumis à une discipline encore plus stricte, formaient une véritable communauté, qui donna à l'Église un cardinal et plus de vingt évêques.
L'archevêque transforma le service du culte dans sa cathédrale et y mit à la fois la régularité et la magnificence. Toutes les œuvres nécessaires furent fondées, et l'on vit apparaître partout un renouveau de vie chrétienne.
Ce ne fut pas sans de grandes épreuves. Saint Charles reçut un jour, un coup d'arquebuse, pendant qu'il présidait à la prière dans sa chapelle particulière ; le Saint continua la prière sans trouble.
On sait le dévouement qu'il montra pendant la peste de Milan. Il visitait toutes les maisons et les hôpitaux, et sauva la vie à soixante-dix mille malheureux. Les pieds nus et la corde au cou, le crucifix à la main, il s'offrit en holocauste. Il mourut sur la cendre à quarante-six ans.
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Re: Le Saint du jour
5 novembre 2019
BBx Martyrs d’Albanie
Vinçens (Kolë) Prennushi et 37 compagnons
(† Albanie, 1945/1974)
Mémoire commune le 5 novembre : jour de la béatification.
Mémoire individuelle : jour du martyre (‘dies natalis’).
Le 5 novembre 2016, le cardinal Angelo Amato s.d.b., préfet de la Congrégation pour les Causes des Saints, à présidé, à la cathédrale Saint-Étienne de Shköder, en Albanie, la messe de béatification de 38 martyrs de la dictature communiste d'Enver Hoxha, président de l'Albanie durant 40 ans, de 1945 à 1985 .
Cette béatification des Serviteurs de Dieu, Vinçens Prennushi, archevêque franciscain de Durrës et primat d'Albanie, mort sous la torture le 19 mars 1949, et de ses 37 compagnons, tués entre 1945 et 1974, marque une étape importante dans la reconstruction spirituelle de ce pays des Balkans, qui a longtemps souffert d'un isolement extrême, et d'une dictature bien plus sévère encore à l'égard des religions que celles des autres nations d'Europe centrale et orientale, où les Églises parvinrent parfois à jouer, dans la mesure du faible espace de liberté qui leur restait, un rôle de contre-pouvoir.
Outre Mgr Prennushi, un autre évêque, Mgr Frano Gjini, des prêtres diocésains, des religieux franciscains et jésuites, un séminariste, une aspirante de 22 ans et trois laïcs figurent parmi les martyrs reconnus.
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, un régime communiste fermé au monde s'est implanté en Albanie, proclamée en 1967 par Enver Hoxha « premier État athée du monde ». En tant que Primat d'Albanie, Mgr Prennushi avait refusé à Hoxha de créer une Église albanaise distincte de Rome. Torturé, il est mort en prison le 19 mars 1949. Au total, sept évêques, 111 prêtres, 10 séminaristes et 8 religieuses sont morts en détention ou ont été exécutés entre 1945 et 1985. Dans le même temps, 1820 lieux de culte catholiques, orthodoxes et musulmans ont été détruits. Les lieux de culte qui restaient ont été affectés à d'autres usages.
Lors de sa visite en Albanie, le 21 septembre 2014, le Pape François avait rendu hommage à la résistance catholique, visiblement ému par le témoignage d'une religieuse et d'un prêtre octogénaires ayant survécu à des décennies de persécutions. Pour l'occasion, il avait délaissé le texte préparé pour confier sa consternation devant l'ampleur des persécutions antireligieuses sous le régime de Enver Hoxha. « Comment ont-ils pu résister ? », s'était-il interrogé à propos des martyrs.
Ce prêtre qui avait témoigné devant le Pape, le père Ernest Simoni (né le 18 octobre 1928 à Troshan – municipalité de Blinisht, en Albanie –), est un prêtre franciscain albanais. Emprisonné et réduit aux travaux forcés par les autorités communistes entre 1963 et 1981, il a été créé cardinal lors du consistoire, convoqué par le Pape François en clôture de l'Année sainte de la Miséricorde, le 19 novembre 2016.
Après les premières élections présidentielles démocratiques d'Albanie en 1992, une nouvelle constitution paraît en 1998, garantissant les libertés individuelles, dont la liberté religieuse. L'archidiocèse de Tirana-Durrës retrouve un archevêque, le siège ayant été vacant depuis la mort de Mgr Prennushi. Dans le même temps, les lieux de cultes rouvrent et les mouvements religieux sont autorisés à se développer.
Le 10 novembre 2002, l'Archidiocèse de Shkodër-Pult introduit la cause en béatification et canonisation des trente-huit victimes de la persécution religieuse. Représentative de la reconstruction religieuse en Albanie, cette cause est soutenue par le pape François, notamment lors de sa visite apostolique du 21 septembre 2014. Pour l'occasion, les portraits des trente-huit serviteurs de Dieu sont exposés tout le long d'un boulevard qui leur est consacré, à Tirana. Le Saint-Père ne manqua pas de leur rendre hommage tout au long de ce voyage.
Le 26 avril 2016, après trois ans d'étude auprès de la Congrégation pour la cause des saints, le pape François reconnaît qu'ils sont morts en haine de la foi, leur attribuant le titre de martyrs. La cérémonie de béatification s'est tenue le 5 novembre 2016 à Shkodër, en Albanie, et a été célébrée par le cardinal Angelo Amato, représentant du pape pour cette occasion.
Liste des 38 Bienheureux en ordre croissant des dates du martyre :
- Lazër Shantoja (*Shkodër, 2 septembre 1892 - † Tirana, 5 mars 1945), prêtre de l'Archidiocèse de Shkodër-Pult.
- Ndre Zadeja (*Shkodër, 3 novembre 1891 - † 25 mars 1945), prêtre de l'Archidiocèse de Shkodër-Pult.
- Giovanni Fausti (* Marcheno, Brescia, 9 octobre 1899 † Shkodër, 4 mars 1946), prêtre de la Compagnie de Jésus.
- Gjon (Kolë) Shllaku (*Shkodër, 27 juillet 1907 † 4 mars 1946), prêtre o.f.m.
- Daniel Dajani (*Blinisht, 2 décembre 1906 † Shkodër, 4 mars 1946)), prêtre de la Compagnie de Jésus.
- Qerim Sadiku (*18 novembre 1919 † 4 mars 1946), laïc de l'Archidiocèse de Shkodër-Pult.
- Mark Çuni (*Bushati, 30 septembre 1919 † Shkodër, 4 mars 1946), séminariste.
- Gjelosh Lulashi (*2 septembre 1925 † 4 mars 1946), laïc de l'Archidiocèse de Shkodër.
- Alfons Tracki (*Bliszczyce, Pologne, 2 décembre 1896 † Shkodër, 18 juillet 1946), prêtre de l'Archidiocèse de Shkodër-Pult.
- Fran Mirakaj (*1917 † septembre 1946), laïc de l'Archidiocèse de Shkodër-Pult.
- Josef Marxen (*Worrigen, Allemagne, 5 août 1906 † Tirana, 16 novembre 1946), prêtre du diocèse de Lezhë.
- Luigj Prendushi (*Shkodër, 24 janvier 1896 † Shelqet, 24 janvier 1947), prêtre du diocèse de Sapë.
- Dedë Maçaj (*Mat i Jushi, 5 février 1920 † Përmet, 28 mars 1947), prêtre de l'Archidiocèse de Shkodër-Pult.
- Mark Gjani (*Pulaj, 10 juillet 1914 † Shën Pal, 1947), prêtre de l'Archidiocèse de Shkodër.
- Serafin (Gjon) Koda (Janjevo, Serbie, 25 avril 1893 † Lezhë, Albanie, 11 mai 1947), prêtre o.f.m.
- Gjon Pantalia (*Prizren, Kosovo, 2 juin 1887 † Shkodër, 31 octobre 1947), religieux de la Compagnie de Jésus.
- Bernardin (Zef) Palaj (*Shllak, 2 octobre 1894 † Shkodër, 2 décembre 1947), prêtre o.f.m.
- Anton Zogaj (*Kthellë, Albanie, 26 juillet 1908 † Durrës, 9 mars 1948), prêtre de l'Archidiocèse de Tirana.
- Frano Gjini (*Shkodër, 20 février 1886 † 11 mars 1948), évêque du diocèse de Rrëshen.
- Mati (Pal) Prennushi (*Shkodër, 2 octobre 1881 † 11 mars 1948), prêtre o.f.m.
- Cyprian (Dedë) Nika (*Shkodër, 19 juillet 1900 † 11 mars 1948), prêtre o.f.m.
- Dedë Plani (*Shiroka, 21 janvier 1891 † Shkodër, 30 avril 1948), prêtre à Shkodër.
- Ejëll Deda (*Shkodër, 22 février 1917 † 12 mai 1948), prêtre à Shkodër.
- Anton Muzaj (*12 mai 1921 † Shkodër, printemps 1948), prêtre à Shkodër.
- Pjetër Çuni (*9 juillet 1914 - 31 juillet 1948), prêtre de l'Archidiocèse de Shkodër-Pult.
- Lekë Sirdani (1er mars 1891 - 29 juillet 1948), prêtre de l'Archidiocèse de Shkodër-Pult.
- Josif Papamihali (*Elbasan, 23 septembre 1912 † Maliq, 26 octobre 1948), prêtre de l'Église grecque-catholique albanaise.
- Vinçens (Kolë) Prennushi (*Shkodër, 4 septembre 1885 † Durrës, 19 mars 1949), prêtre o.f.m., archevêque de Durrës et primat d'Albanie.
- Jak Bushati (*Shkodër, 7 juillet 1890 † 12 septembre 1949), prêtre à Shkodër.
- Gaspër(Mikel) Suma (*Shkodër, 23 mars 1897 † 16 avril 1950), prêtre o.f.m.
- Marije Tuci (*Ndërfushaz, 12 avril 1928 † Shkodër, 24 octobre 1950), laïque de l'Archidiocèse de Shkodër-Pult
- Jul Bonati (*Shkodër, 24 mai 1874 † Durrës, 15 novembre 1951), prêtre de l'Archidiocèse de Tirana-Durrës.
- Karl (Ndue) Serreqi (*Shkodër, 26 février 1911 † 4 avril 1954), prêtre o.f.m.
- Ndoc Suma (*Nenshat, 31 juillet 1887 † Pistull, 22 avril 1958), prêtre à Shkodër.
- Dedë Malaj (*Dushkul, 16 novembre 1917 † Shkodër 12 mai 1959), prêtre de l'Archidiocèse de Shkodër-Pult.
- Marin Shkurti (*Samrish, 1er octobre 1933 † avril 1969), prêtre à Shkodër.
- Shtjefën Kurti (*Ferizaj, Kosovo, 24 décembre 1898 † 20 octobre 1971), prêtre de l'Archidiocèse de Tirana-Durrës.
- Mikel Beltoja (*Beltoje, 9 mai 1935 † 10 février 1974), prêtre à Shkodër.
BBx Martyrs d’Albanie
Vinçens (Kolë) Prennushi et 37 compagnons
(† Albanie, 1945/1974)
Mémoire commune le 5 novembre : jour de la béatification.
Mémoire individuelle : jour du martyre (‘dies natalis’).
Le 5 novembre 2016, le cardinal Angelo Amato s.d.b., préfet de la Congrégation pour les Causes des Saints, à présidé, à la cathédrale Saint-Étienne de Shköder, en Albanie, la messe de béatification de 38 martyrs de la dictature communiste d'Enver Hoxha, président de l'Albanie durant 40 ans, de 1945 à 1985 .
Cette béatification des Serviteurs de Dieu, Vinçens Prennushi, archevêque franciscain de Durrës et primat d'Albanie, mort sous la torture le 19 mars 1949, et de ses 37 compagnons, tués entre 1945 et 1974, marque une étape importante dans la reconstruction spirituelle de ce pays des Balkans, qui a longtemps souffert d'un isolement extrême, et d'une dictature bien plus sévère encore à l'égard des religions que celles des autres nations d'Europe centrale et orientale, où les Églises parvinrent parfois à jouer, dans la mesure du faible espace de liberté qui leur restait, un rôle de contre-pouvoir.
Outre Mgr Prennushi, un autre évêque, Mgr Frano Gjini, des prêtres diocésains, des religieux franciscains et jésuites, un séminariste, une aspirante de 22 ans et trois laïcs figurent parmi les martyrs reconnus.
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, un régime communiste fermé au monde s'est implanté en Albanie, proclamée en 1967 par Enver Hoxha « premier État athée du monde ». En tant que Primat d'Albanie, Mgr Prennushi avait refusé à Hoxha de créer une Église albanaise distincte de Rome. Torturé, il est mort en prison le 19 mars 1949. Au total, sept évêques, 111 prêtres, 10 séminaristes et 8 religieuses sont morts en détention ou ont été exécutés entre 1945 et 1985. Dans le même temps, 1820 lieux de culte catholiques, orthodoxes et musulmans ont été détruits. Les lieux de culte qui restaient ont été affectés à d'autres usages.
Lors de sa visite en Albanie, le 21 septembre 2014, le Pape François avait rendu hommage à la résistance catholique, visiblement ému par le témoignage d'une religieuse et d'un prêtre octogénaires ayant survécu à des décennies de persécutions. Pour l'occasion, il avait délaissé le texte préparé pour confier sa consternation devant l'ampleur des persécutions antireligieuses sous le régime de Enver Hoxha. « Comment ont-ils pu résister ? », s'était-il interrogé à propos des martyrs.
Ce prêtre qui avait témoigné devant le Pape, le père Ernest Simoni (né le 18 octobre 1928 à Troshan – municipalité de Blinisht, en Albanie –), est un prêtre franciscain albanais. Emprisonné et réduit aux travaux forcés par les autorités communistes entre 1963 et 1981, il a été créé cardinal lors du consistoire, convoqué par le Pape François en clôture de l'Année sainte de la Miséricorde, le 19 novembre 2016.
Après les premières élections présidentielles démocratiques d'Albanie en 1992, une nouvelle constitution paraît en 1998, garantissant les libertés individuelles, dont la liberté religieuse. L'archidiocèse de Tirana-Durrës retrouve un archevêque, le siège ayant été vacant depuis la mort de Mgr Prennushi. Dans le même temps, les lieux de cultes rouvrent et les mouvements religieux sont autorisés à se développer.
Le 10 novembre 2002, l'Archidiocèse de Shkodër-Pult introduit la cause en béatification et canonisation des trente-huit victimes de la persécution religieuse. Représentative de la reconstruction religieuse en Albanie, cette cause est soutenue par le pape François, notamment lors de sa visite apostolique du 21 septembre 2014. Pour l'occasion, les portraits des trente-huit serviteurs de Dieu sont exposés tout le long d'un boulevard qui leur est consacré, à Tirana. Le Saint-Père ne manqua pas de leur rendre hommage tout au long de ce voyage.
Le 26 avril 2016, après trois ans d'étude auprès de la Congrégation pour la cause des saints, le pape François reconnaît qu'ils sont morts en haine de la foi, leur attribuant le titre de martyrs. La cérémonie de béatification s'est tenue le 5 novembre 2016 à Shkodër, en Albanie, et a été célébrée par le cardinal Angelo Amato, représentant du pape pour cette occasion.
Liste des 38 Bienheureux en ordre croissant des dates du martyre :
- Lazër Shantoja (*Shkodër, 2 septembre 1892 - † Tirana, 5 mars 1945), prêtre de l'Archidiocèse de Shkodër-Pult.
- Ndre Zadeja (*Shkodër, 3 novembre 1891 - † 25 mars 1945), prêtre de l'Archidiocèse de Shkodër-Pult.
- Giovanni Fausti (* Marcheno, Brescia, 9 octobre 1899 † Shkodër, 4 mars 1946), prêtre de la Compagnie de Jésus.
- Gjon (Kolë) Shllaku (*Shkodër, 27 juillet 1907 † 4 mars 1946), prêtre o.f.m.
- Daniel Dajani (*Blinisht, 2 décembre 1906 † Shkodër, 4 mars 1946)), prêtre de la Compagnie de Jésus.
- Qerim Sadiku (*18 novembre 1919 † 4 mars 1946), laïc de l'Archidiocèse de Shkodër-Pult.
- Mark Çuni (*Bushati, 30 septembre 1919 † Shkodër, 4 mars 1946), séminariste.
- Gjelosh Lulashi (*2 septembre 1925 † 4 mars 1946), laïc de l'Archidiocèse de Shkodër.
- Alfons Tracki (*Bliszczyce, Pologne, 2 décembre 1896 † Shkodër, 18 juillet 1946), prêtre de l'Archidiocèse de Shkodër-Pult.
- Fran Mirakaj (*1917 † septembre 1946), laïc de l'Archidiocèse de Shkodër-Pult.
- Josef Marxen (*Worrigen, Allemagne, 5 août 1906 † Tirana, 16 novembre 1946), prêtre du diocèse de Lezhë.
- Luigj Prendushi (*Shkodër, 24 janvier 1896 † Shelqet, 24 janvier 1947), prêtre du diocèse de Sapë.
- Dedë Maçaj (*Mat i Jushi, 5 février 1920 † Përmet, 28 mars 1947), prêtre de l'Archidiocèse de Shkodër-Pult.
- Mark Gjani (*Pulaj, 10 juillet 1914 † Shën Pal, 1947), prêtre de l'Archidiocèse de Shkodër.
- Serafin (Gjon) Koda (Janjevo, Serbie, 25 avril 1893 † Lezhë, Albanie, 11 mai 1947), prêtre o.f.m.
- Gjon Pantalia (*Prizren, Kosovo, 2 juin 1887 † Shkodër, 31 octobre 1947), religieux de la Compagnie de Jésus.
- Bernardin (Zef) Palaj (*Shllak, 2 octobre 1894 † Shkodër, 2 décembre 1947), prêtre o.f.m.
- Anton Zogaj (*Kthellë, Albanie, 26 juillet 1908 † Durrës, 9 mars 1948), prêtre de l'Archidiocèse de Tirana.
- Frano Gjini (*Shkodër, 20 février 1886 † 11 mars 1948), évêque du diocèse de Rrëshen.
- Mati (Pal) Prennushi (*Shkodër, 2 octobre 1881 † 11 mars 1948), prêtre o.f.m.
- Cyprian (Dedë) Nika (*Shkodër, 19 juillet 1900 † 11 mars 1948), prêtre o.f.m.
- Dedë Plani (*Shiroka, 21 janvier 1891 † Shkodër, 30 avril 1948), prêtre à Shkodër.
- Ejëll Deda (*Shkodër, 22 février 1917 † 12 mai 1948), prêtre à Shkodër.
- Anton Muzaj (*12 mai 1921 † Shkodër, printemps 1948), prêtre à Shkodër.
- Pjetër Çuni (*9 juillet 1914 - 31 juillet 1948), prêtre de l'Archidiocèse de Shkodër-Pult.
- Lekë Sirdani (1er mars 1891 - 29 juillet 1948), prêtre de l'Archidiocèse de Shkodër-Pult.
- Josif Papamihali (*Elbasan, 23 septembre 1912 † Maliq, 26 octobre 1948), prêtre de l'Église grecque-catholique albanaise.
- Vinçens (Kolë) Prennushi (*Shkodër, 4 septembre 1885 † Durrës, 19 mars 1949), prêtre o.f.m., archevêque de Durrës et primat d'Albanie.
- Jak Bushati (*Shkodër, 7 juillet 1890 † 12 septembre 1949), prêtre à Shkodër.
- Gaspër(Mikel) Suma (*Shkodër, 23 mars 1897 † 16 avril 1950), prêtre o.f.m.
- Marije Tuci (*Ndërfushaz, 12 avril 1928 † Shkodër, 24 octobre 1950), laïque de l'Archidiocèse de Shkodër-Pult
- Jul Bonati (*Shkodër, 24 mai 1874 † Durrës, 15 novembre 1951), prêtre de l'Archidiocèse de Tirana-Durrës.
- Karl (Ndue) Serreqi (*Shkodër, 26 février 1911 † 4 avril 1954), prêtre o.f.m.
- Ndoc Suma (*Nenshat, 31 juillet 1887 † Pistull, 22 avril 1958), prêtre à Shkodër.
- Dedë Malaj (*Dushkul, 16 novembre 1917 † Shkodër 12 mai 1959), prêtre de l'Archidiocèse de Shkodër-Pult.
- Marin Shkurti (*Samrish, 1er octobre 1933 † avril 1969), prêtre à Shkodër.
- Shtjefën Kurti (*Ferizaj, Kosovo, 24 décembre 1898 † 20 octobre 1971), prêtre de l'Archidiocèse de Tirana-Durrës.
- Mikel Beltoja (*Beltoje, 9 mai 1935 † 10 février 1974), prêtre à Shkodër.
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