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C'était aujourd'hui !
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Merl1
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El seductor
Pierre Lequédec
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Re: C'était aujourd'hui !
21 octobre 1805
Bataille de Trafalgar
La bataille de Trafalgar oppose le 21 octobre 1805 la flotte franco-espagnole sous les ordres du vice-amiral Villeneuve, à la flotte britannique commandée par le vice admiral Nelson.
Nelson y trouve la mort, mais la tactique qu'il a mise en œuvre vaut aux Britanniques une victoire totale malgré leur infériorité numérique. Les deux tiers des navires franco-espagnols sont détruits, et Napoléon, faute d'une flotte suffisante, doit renoncer à tout espoir de conquête du Royaume-Uni.
Cette victoire conforte également la suprématie britannique sur les mers, qui devient absolue et incontestée plus d'un siècle durant, jusqu'à la Première Guerre mondiale. Le 21 octobre est célébré dans tout l'Empire britannique sous le nom de Trafalgar Day pendant le XIXe siècle et au début du XXe siècle, mais aujourd'hui cette fête est peu connue.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Trafalgar
Bataille de Trafalgar
La bataille de Trafalgar oppose le 21 octobre 1805 la flotte franco-espagnole sous les ordres du vice-amiral Villeneuve, à la flotte britannique commandée par le vice admiral Nelson.
Nelson y trouve la mort, mais la tactique qu'il a mise en œuvre vaut aux Britanniques une victoire totale malgré leur infériorité numérique. Les deux tiers des navires franco-espagnols sont détruits, et Napoléon, faute d'une flotte suffisante, doit renoncer à tout espoir de conquête du Royaume-Uni.
Cette victoire conforte également la suprématie britannique sur les mers, qui devient absolue et incontestée plus d'un siècle durant, jusqu'à la Première Guerre mondiale. Le 21 octobre est célébré dans tout l'Empire britannique sous le nom de Trafalgar Day pendant le XIXe siècle et au début du XXe siècle, mais aujourd'hui cette fête est peu connue.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Trafalgar
Merl1- Vénérable
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Re: C'était aujourd'hui !
22 octobre 1913
Naissance de Robert Capa
Robert Capa (pseudonyme d'Endre Ernő Friedmann) est né le 22 octobre 1913 à Budapest et mort le 25 mai 1954 en Indochine, est un photographe et correspondant de guerre hongrois.
À l’âge de dix-sept ans, il est arrêté pour avoir participé aux activités politiques d’étudiants de gauche. Le régime politique autoritaire de l’amiral Horthy le libère à la condition de quitter sa contrée natale. Il part en juillet 1931 pour Berlin.
Pour qu’une photographie ait le style Capa, il faut qu’elle soit prise au plus près de « l’homme » et de l’action. Il s’intéresse à l’éphémère de la vie, aux instants fragiles de l'existence.
Dans toutes ses photographies, Robert Capa tenta de prendre l’instant où l’homme est face au danger, parfois à la mort, à la vérité. Pour cela il faut que le photographe soit le plus près possible du danger, également. Robert Capa disait même : « Si ta photo n’est pas assez bonne, c’est que tu n’étais pas assez près ».
Il a couvert les plus grands conflits de son époque et est l'un des fondateurs de la coopérative photographique Magnum, première de ce genre à voir le jour.
Naissance de Robert Capa
Robert Capa (pseudonyme d'Endre Ernő Friedmann) est né le 22 octobre 1913 à Budapest et mort le 25 mai 1954 en Indochine, est un photographe et correspondant de guerre hongrois.
À l’âge de dix-sept ans, il est arrêté pour avoir participé aux activités politiques d’étudiants de gauche. Le régime politique autoritaire de l’amiral Horthy le libère à la condition de quitter sa contrée natale. Il part en juillet 1931 pour Berlin.
Pour qu’une photographie ait le style Capa, il faut qu’elle soit prise au plus près de « l’homme » et de l’action. Il s’intéresse à l’éphémère de la vie, aux instants fragiles de l'existence.
Dans toutes ses photographies, Robert Capa tenta de prendre l’instant où l’homme est face au danger, parfois à la mort, à la vérité. Pour cela il faut que le photographe soit le plus près possible du danger, également. Robert Capa disait même : « Si ta photo n’est pas assez bonne, c’est que tu n’étais pas assez près ».
Il a couvert les plus grands conflits de son époque et est l'un des fondateurs de la coopérative photographique Magnum, première de ce genre à voir le jour.
Merl1- Vénérable
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Re: C'était aujourd'hui !
Eobard a écrit:On a tendance à regarder les hommes politiques d'hier comme plus moraux mais ce n'est pas forcément le cas. Malgré toutes ses contradictions, son passé trouble les gauchistes l'ont soutenu et les français ont voté pour lui
Excuse moi Eobard, mais de quoi parles-tu ? J'ai l'impression que tu t'es trompé de sujet en postant ce message. Je ne vois pas le rapport entre ton propos et les évènements historiques relatés ici.
Pierre Lequédec- Postulant
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Re: C'était aujourd'hui !
Je rajoute Lino que j'aimais bien
- le 22 octobre 1987 : décès de Lino Ventura à St-Cloud.
Lino Ventura meurt à l'âge de 68 ans. C'est un ancien lutteur professionnel, qui réussit dans le cinéma grâce à sa forte personnalité et à son visage taillé à la serpe qui lui permettent de jouer des rôles de durs et de gangsters. Il utilise une partie de sa fortune pour créer une association d'accueil des enfants handicapés « Perce-neige » qui compte aujourd'hui plus de 40 maisons d'accueil.
Lois Spalwer
Invité- Invité
Re: C'était aujourd'hui !
cette homme là est ancré dans ma mémoire, sans ambiguïté !et pudique que ce soit de l'ordre professionnel et privé !Lysliane a écrit:Je rajoute Lino que j'aimais bien
- le 22 octobre 1987 : décès de Lino Ventura à St-Cloud.
Lino Ventura meurt à l'âge de 68 ans. C'est un ancien lutteur professionnel, qui réussit dans le cinéma grâce à sa forte personnalité et à son visage taillé à la serpe qui lui permettent de jouer des rôles de durs et de gangsters. Il utilise une partie de sa fortune pour créer une association d'accueil des enfants handicapés « Perce-neige » qui compte aujourd'hui plus de 40 maisons d'accueil.Lois Spalwer
Frère Barnabé- Vénérable
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Re: C'était aujourd'hui !
23 octobre 1295
Début de l’Auld Alliance
La Vieille Alliance, souvent désignée en français comme en anglais par son nom en scots, Auld Alliance, est une alliance nouée entre le royaume de France de Philippe le Bel et le roi d'Écosse Guillaume le Lion contre l’Angleterre. Bien que le traité d'Édimbourg de 1560 ait mis fin de fait à la plupart de ses dispositions, l'alliance et ses prolongements ont marqué les relations franco-écossaises de 1295 jusqu'à l'époque contemporaine.
En 1422 un corps écossais est constitué pour défendre la personne du roi de France, dont la garde personnelle restera longtemps exclusivement une garde écossaise. En 1429, des Écossais assistent Jeanne d’Arc pour lever le siège d’Orléans.
En 1942, le général de Gaulle qualifie l’alliance franco-écossaise de « plus vieille alliance du monde ». Il s'en justifie pour autoriser des parachutistes français à être réunis à une unité britannique (les SAS), car dirigée par un Écossais.
Jehanne d'Arc et sa Garde écossaise, de John Duncan
https://fr.wikipedia.org/wiki/Auld_Alliance
Début de l’Auld Alliance
La Vieille Alliance, souvent désignée en français comme en anglais par son nom en scots, Auld Alliance, est une alliance nouée entre le royaume de France de Philippe le Bel et le roi d'Écosse Guillaume le Lion contre l’Angleterre. Bien que le traité d'Édimbourg de 1560 ait mis fin de fait à la plupart de ses dispositions, l'alliance et ses prolongements ont marqué les relations franco-écossaises de 1295 jusqu'à l'époque contemporaine.
En 1422 un corps écossais est constitué pour défendre la personne du roi de France, dont la garde personnelle restera longtemps exclusivement une garde écossaise. En 1429, des Écossais assistent Jeanne d’Arc pour lever le siège d’Orléans.
En 1942, le général de Gaulle qualifie l’alliance franco-écossaise de « plus vieille alliance du monde ». Il s'en justifie pour autoriser des parachutistes français à être réunis à une unité britannique (les SAS), car dirigée par un Écossais.
Jehanne d'Arc et sa Garde écossaise, de John Duncan
https://fr.wikipedia.org/wiki/Auld_Alliance
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Re: C'était aujourd'hui !
24 octobre 1929
Jeudi noir
Le krach de 1929 est une crise boursière qui se déroula à la Bourse de New York entre le jeudi 24 octobre et le mardi 29 octobre 1929. Cet événement, le plus célèbre de l'histoire boursière, marque le début de la Grande Dépression, la plus grande crise économique du XXe siècle. Les jours-clés du krach ont hérité de surnoms distincts : le 24 octobre est appelé « jeudi noir », le 28 octobre est le « lundi noir », et le 29 octobre est le « mardi noir », dates-clés de l'histoire boursière. Conséquence directe, aux États-Unis, le chômage et la pauvreté explosent pendant la Grande Dépression et poussent quelques années plus tard à une réforme agressive des marchés financiers.
Mais outre cette crise économique, de nombreux spécialistes de la crise de 1929, historiens et économistes, montrent comment ce krach boursier a déstabilisé les politiques économiques allemandes, permettant dans une certaine mesure l'arrivée au pouvoir du parti NSDAP à la suite du retrait brutal des capitaux américains d'Allemagne.
Jeudi noir
Le krach de 1929 est une crise boursière qui se déroula à la Bourse de New York entre le jeudi 24 octobre et le mardi 29 octobre 1929. Cet événement, le plus célèbre de l'histoire boursière, marque le début de la Grande Dépression, la plus grande crise économique du XXe siècle. Les jours-clés du krach ont hérité de surnoms distincts : le 24 octobre est appelé « jeudi noir », le 28 octobre est le « lundi noir », et le 29 octobre est le « mardi noir », dates-clés de l'histoire boursière. Conséquence directe, aux États-Unis, le chômage et la pauvreté explosent pendant la Grande Dépression et poussent quelques années plus tard à une réforme agressive des marchés financiers.
Mais outre cette crise économique, de nombreux spécialistes de la crise de 1929, historiens et économistes, montrent comment ce krach boursier a déstabilisé les politiques économiques allemandes, permettant dans une certaine mesure l'arrivée au pouvoir du parti NSDAP à la suite du retrait brutal des capitaux américains d'Allemagne.
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Re: C'était aujourd'hui !
Il n'y a pas que la crise boursière de 1929 qui fut à l'origine de l'émergence du NSDAP en Allemagne, qu'elle y contribua c'est probable, mais il y eut surtout les conséquences du Traité de Versailles et de la tentative de prise du pouvoir par les spartakistes rouges en 1920...
El seductor- Maître
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Re: C'était aujourd'hui !
1844
24 octobre L'ambassadeur de France en Chine, signe le Traité de Whampoa. Il permet aux Français de commercialiser avec les Chinois dans cinq ports différents. Il favorise aussi les missions chrétiennes. La religion catholique est désormais tolérée en Chine. Ces avantages ont été accordés dans le cadre de la première guerre de l'Opium qui oppose l'Angleterre et la Chine depuis 1839. Le pays doit ouvrir son commerce vers l'étranger. Toutes les grandes puissances ont tiré profit de ce conflit: la France, les Etats-Unis et l'Angleterre.
avec cette ouverture
À Pékin, 3 000 catholiques ont été baptisés pendant la nuit de Noël 2015. La Chine est le pays où la religion chrétienne, protestante ou catholique, progresse le plus. D’ici à 2030, la Chine pourrait devenir le premier pays chrétien du monde.
24 octobre L'ambassadeur de France en Chine, signe le Traité de Whampoa. Il permet aux Français de commercialiser avec les Chinois dans cinq ports différents. Il favorise aussi les missions chrétiennes. La religion catholique est désormais tolérée en Chine. Ces avantages ont été accordés dans le cadre de la première guerre de l'Opium qui oppose l'Angleterre et la Chine depuis 1839. Le pays doit ouvrir son commerce vers l'étranger. Toutes les grandes puissances ont tiré profit de ce conflit: la France, les Etats-Unis et l'Angleterre.
avec cette ouverture
À Pékin, 3 000 catholiques ont été baptisés pendant la nuit de Noël 2015. La Chine est le pays où la religion chrétienne, protestante ou catholique, progresse le plus. D’ici à 2030, la Chine pourrait devenir le premier pays chrétien du monde.
Dernière édition par aPOTRE le Mar 24 Oct 2017 - 9:43, édité 1 fois
Frère Barnabé- Vénérable
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Re: C'était aujourd'hui !
Oups c'était hier un 23 octobre pardonnez moi SVP ce léger retour
Le 23 octobre 1956, les habitants de Budapest manifestent contre le gouvernement communiste de Hongrie. La manifestation tourne rapidement à l'émeute. Cette effervescence puise son origine dans les espoirs soulevés par la mort de Staline.
Le 23 octobre 1956, les habitants de Budapest manifestent contre le gouvernement communiste de Hongrie. La manifestation tourne rapidement à l'émeute. Cette effervescence puise son origine dans les espoirs soulevés par la mort de Staline.
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Re: C'était aujourd'hui !
Et les forces du "Pacte de Varsovie" écrasent la révolte dans le sang !
Dernière édition par El seductor le Mer 25 Oct 2017 - 7:43, édité 1 fois
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Re: C'était aujourd'hui !
25 octobre 732
Bataille de Poitiers
La bataille de Poitiers, appelée dans des sources arabes « bataille du Pavé des Martyrs », a lieu entre les Francs et les Burgondes, dirigés par Charles Martel et les Vascons dirigés par Eudes, contre une armée omeyyade menée par Abd al-Rahman, gouverneur général d'al-Andalus. Elle s'est déroulée entre les villes de Poitiers et Tours, au nord de l' Aquitaine, près du village de Vouneuil-sur-Vienne. L'emplacement de la bataille était proche de la frontière entre le royaume franc, et d'Aquitaine, alors indépendant.
Les Francs furent victorieux. Abd al-Rahman a été tué, et Charles a étendu son autorité dans le sud. Cette victoire a un retentissement immédiat des deux côtés, les chroniqueurs du IXe siècle, puis les auteurs de chansons de geste, donnent au maire du palais, Charles, le surnom de Martel (le battant), tandis que Bède le Vénérable verra dans cette occasion pour Charles de s'imposer face à la dynastie mérovingienne, un châtiment de Dieu. Pour des auteurs, cette bataille aurait servi de symbole pour la lutte de l'Europe chrétienne face aux musulmans, à l'Est contre l'Empire ottoman, en Espagne avec la Reconquista, en Méditerranée contre les Barbaresques.
À la suite de la bataille, les troupes musulmanes ne sont pas chassées de Gaule : allié aux Lombards, Charles Martel doit encore faire campagne contre elles en Provence et Septimanie entre 737 et 739 mais, il ne parvient pas à reprendre Narbonne, définitivement conquise en 759 par son fils Pépin le Bref. Si l’expansion musulmane est stoppée, notamment dans le sud-ouest, les raids musulmans se poursuivent sur plusieurs décennies. Charlemagne bat vers 800, à la bataille du bois des Héros (en Saintonge), une troupe musulmane qui razziait le pays. Des forteresses provençales servent de base à des incursions dans le pays jusqu’à la fin du Xe siècle.
Bataille de Poitiers, par Charles de Steuben (1837)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Poitiers_(732)
Bataille de Poitiers
La bataille de Poitiers, appelée dans des sources arabes « bataille du Pavé des Martyrs », a lieu entre les Francs et les Burgondes, dirigés par Charles Martel et les Vascons dirigés par Eudes, contre une armée omeyyade menée par Abd al-Rahman, gouverneur général d'al-Andalus. Elle s'est déroulée entre les villes de Poitiers et Tours, au nord de l' Aquitaine, près du village de Vouneuil-sur-Vienne. L'emplacement de la bataille était proche de la frontière entre le royaume franc, et d'Aquitaine, alors indépendant.
Les Francs furent victorieux. Abd al-Rahman a été tué, et Charles a étendu son autorité dans le sud. Cette victoire a un retentissement immédiat des deux côtés, les chroniqueurs du IXe siècle, puis les auteurs de chansons de geste, donnent au maire du palais, Charles, le surnom de Martel (le battant), tandis que Bède le Vénérable verra dans cette occasion pour Charles de s'imposer face à la dynastie mérovingienne, un châtiment de Dieu. Pour des auteurs, cette bataille aurait servi de symbole pour la lutte de l'Europe chrétienne face aux musulmans, à l'Est contre l'Empire ottoman, en Espagne avec la Reconquista, en Méditerranée contre les Barbaresques.
À la suite de la bataille, les troupes musulmanes ne sont pas chassées de Gaule : allié aux Lombards, Charles Martel doit encore faire campagne contre elles en Provence et Septimanie entre 737 et 739 mais, il ne parvient pas à reprendre Narbonne, définitivement conquise en 759 par son fils Pépin le Bref. Si l’expansion musulmane est stoppée, notamment dans le sud-ouest, les raids musulmans se poursuivent sur plusieurs décennies. Charlemagne bat vers 800, à la bataille du bois des Héros (en Saintonge), une troupe musulmane qui razziait le pays. Des forteresses provençales servent de base à des incursions dans le pays jusqu’à la fin du Xe siècle.
Bataille de Poitiers, par Charles de Steuben (1837)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Poitiers_(732)
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Re: C'était aujourd'hui !
Tu es sur que les Vascons (Basques) étaient du côté de Charles Martel ?
El seductor- Maître
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Re: C'était aujourd'hui !
Ils étaient sous les ordres d'Eudes (juif au passage), les vascons étaient ennemis des francs comme Eudes d'ailleurs. C'est Eudes cependant qui appelle au secours les Francs devant l'invasion musulmane.
Mauvais choix peut-être car Charles n'avait pas la réputation d'être un tendre et ne tarda pas à grignoter des territoires au dépend notamment des vascons il me semble.
Mauvais choix peut-être car Charles n'avait pas la réputation d'être un tendre et ne tarda pas à grignoter des territoires au dépend notamment des vascons il me semble.
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Re: C'était aujourd'hui !
Excat !
El seductor- Maître
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Re: C'était aujourd'hui !
26 octobre 1440 :
Exécution de Gilles de Montmorency-Laval, dit Gilles de Rais, ou Gilles de Retz.
Gilles de Rais est déclaré, la veille, par le tribunal ecclésiastique hérétique, apostat, invocateur de démons, sodomite et sacrilège, puis le tribunal civil le condamne à mort. Il est pendu et enfin brûlé après avoir manifesté un spectaculaire repentir.
Disgracié après l'échec du siège de Paris et affecté par la mort de sa femme, Gilles de Rais se retire sur ses terres de Machecoul et Tiffauges, dans la région de Nantes, où il dilapide la fortune héritée de sa femme.
Assouvissant ses pulsions sado-pédérastiques, il commet alors des meurtres horribles sur de nombreux enfants de cette région. Confondu suite à la plainte de certains débiteurs, il confesse ses crimes. Il est jugé et exécuté avec deux complices. Surnommé Barbe-Bleue, maréchal de France, ce compagnon de Jeanne d'Arc, est reconnu coupable d'assassinat d'un grand nombre d'enfants garçons qu'il violait vivants ou morts, dépeçait et dont il mangeait les organes. Celui qui avait proposé au diable un pacte scellé de son sang, les assassinait en offrant leur dernier souffle au démon.
Le procès a dénombré plus de 800 victimes ! Gilles de Rai affirma être incapable de donner leur nombre. Il est condamné à être pendu et brulé ainsi que ses deux valets qui participèrent à tous ses crimes.
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/10/cest-arriv%C3%A9-un-26-octobre.html
Exécution de Gilles de Montmorency-Laval, dit Gilles de Rais, ou Gilles de Retz.
Gilles de Rais est déclaré, la veille, par le tribunal ecclésiastique hérétique, apostat, invocateur de démons, sodomite et sacrilège, puis le tribunal civil le condamne à mort. Il est pendu et enfin brûlé après avoir manifesté un spectaculaire repentir.
Disgracié après l'échec du siège de Paris et affecté par la mort de sa femme, Gilles de Rais se retire sur ses terres de Machecoul et Tiffauges, dans la région de Nantes, où il dilapide la fortune héritée de sa femme.
Assouvissant ses pulsions sado-pédérastiques, il commet alors des meurtres horribles sur de nombreux enfants de cette région. Confondu suite à la plainte de certains débiteurs, il confesse ses crimes. Il est jugé et exécuté avec deux complices. Surnommé Barbe-Bleue, maréchal de France, ce compagnon de Jeanne d'Arc, est reconnu coupable d'assassinat d'un grand nombre d'enfants garçons qu'il violait vivants ou morts, dépeçait et dont il mangeait les organes. Celui qui avait proposé au diable un pacte scellé de son sang, les assassinait en offrant leur dernier souffle au démon.
Le procès a dénombré plus de 800 victimes ! Gilles de Rai affirma être incapable de donner leur nombre. Il est condamné à être pendu et brulé ainsi que ses deux valets qui participèrent à tous ses crimes.
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/10/cest-arriv%C3%A9-un-26-octobre.html
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Re: C'était aujourd'hui !
27 octobre 2005 :
La mort de deux adolescents déclenche trois semaines d'émeutes dans les banlieues.
Deux adolescents qui tentaient d'échapper à la police pour une raison indéterminée se cachent dans un transformateur d'EDF et meurent électrocutés. La nuit qui suit va alors être le théâtre d'incidents. C'est le début de « la crise des banlieues ». Ces émeutes ne sont que la preuve par l'absurde de l'échec de la politique d'intégration à la française, l'échec de la politique de la ville, où les bidonvilles des années 50 ont été remplacés par des ghettos, où la loi française est devenue une loi étrangère.
La mort de deux adolescents déclenche trois semaines d'émeutes dans les banlieues.
Deux adolescents qui tentaient d'échapper à la police pour une raison indéterminée se cachent dans un transformateur d'EDF et meurent électrocutés. La nuit qui suit va alors être le théâtre d'incidents. C'est le début de « la crise des banlieues ». Ces émeutes ne sont que la preuve par l'absurde de l'échec de la politique d'intégration à la française, l'échec de la politique de la ville, où les bidonvilles des années 50 ont été remplacés par des ghettos, où la loi française est devenue une loi étrangère.
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Re: C'était aujourd'hui !
Ces deux connards n'avaient pas à aller se planquer dans un transfo où les affiches d'interdiction ne manquaient pas ; ils ne savaient pas lire ? Au lieu de faire les cons, ils n'avaient qu'à aller à l'école !
El seductor- Maître
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Re: C'était aujourd'hui !
possible que c'était des fumeurs et vendeurs de cannabis ces jeunes naturalisé français! car quand ont touche cette mrd , ont ce croit des surhumain(e)s ! et donc ne voient pas la réalité en face des yeux !El seductor a écrit:Ces deux connards n'avaient pas à aller se planquer dans un transfo où les affiches d'interdiction ne manquaient pas ; ils ne savaient pas lire ? Au lieu de faire les cons, ils n'avaient qu'à aller à l'école !
Frère Barnabé- Vénérable
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Re: C'était aujourd'hui !
30 octobre 1485 :
Henri Tudor est intronisé sous le nom d’Henri VII.
Henri Tudor, en gallois Harri Tudur, (né le 28 janvier 1457 au château de Pembroke dans le Pays de Galles et mort le 21 avril 1509 au palais de Richmond dans le Surrey), fut comte de Richmond, puis roi d'Angleterre à partir de 1485 sous le nom de Henri VII, premier souverain et fondateur de la dynastie Tudor.
Descendant par sa mère Margaret Beaufort du roi Édouard III, Henri Tudor devient l'unique héritier de la Maison de Lancastre après la mort du roi Henri VI et de son fils Édouard de Westminster en mai 1471. Il vit alors en exil pendant près de quatorze ans en Bretagne. Sa mère ainsi que de nombreux fidèles du roi de la Maison d'York Édouard IV, mort en 1483, le présentent comme une alternative au dernier roi yorkiste, Richard III, très peu populaire après son usurpation du trône la même année.
Après une première révolte en sa faveur menée par le duc de Buckingham en octobre 1483 qui échoue, Henri débarque dans le Pembrokeshire en août 1485 et rassemble des partisans pendant sa marche à travers le Pays de Galles. Richard III est vaincu et tué à la bataille de Bosworth, dernier engagement de la guerre des Deux-Roses, et Henri devient roi d'Angleterre sur le champ de bataille.
Il consolide alors sa position en se mariant avec Élisabeth d'York, la fille d'Édouard IV et nièce de Richard, et la meilleure prétendante yorkiste survivante. Il réunit ainsi les deux maisons royales et combine les symboles rivaux de la rose rouge de Lancastre et de la rose blanche d'York dans le nouvel emblème rouge et blanc des Tudor. Pour plus de sûreté, il prend soin de faire exécuter au moindre prétexte quiconque pourrait prétendre au trône, politique poursuivie par son fils Henri VIII.
Le principal succès du règne d'Henri VII repose sur la restauration de la paix et du pouvoir royal dans un pays affaibli par trente ans de guerre civile. Son fils Henri VIII lui succède sans heurt à sa mort en 1509.
La Rose Tudor
Henri Tudor est intronisé sous le nom d’Henri VII.
Henri Tudor, en gallois Harri Tudur, (né le 28 janvier 1457 au château de Pembroke dans le Pays de Galles et mort le 21 avril 1509 au palais de Richmond dans le Surrey), fut comte de Richmond, puis roi d'Angleterre à partir de 1485 sous le nom de Henri VII, premier souverain et fondateur de la dynastie Tudor.
Descendant par sa mère Margaret Beaufort du roi Édouard III, Henri Tudor devient l'unique héritier de la Maison de Lancastre après la mort du roi Henri VI et de son fils Édouard de Westminster en mai 1471. Il vit alors en exil pendant près de quatorze ans en Bretagne. Sa mère ainsi que de nombreux fidèles du roi de la Maison d'York Édouard IV, mort en 1483, le présentent comme une alternative au dernier roi yorkiste, Richard III, très peu populaire après son usurpation du trône la même année.
Après une première révolte en sa faveur menée par le duc de Buckingham en octobre 1483 qui échoue, Henri débarque dans le Pembrokeshire en août 1485 et rassemble des partisans pendant sa marche à travers le Pays de Galles. Richard III est vaincu et tué à la bataille de Bosworth, dernier engagement de la guerre des Deux-Roses, et Henri devient roi d'Angleterre sur le champ de bataille.
Il consolide alors sa position en se mariant avec Élisabeth d'York, la fille d'Édouard IV et nièce de Richard, et la meilleure prétendante yorkiste survivante. Il réunit ainsi les deux maisons royales et combine les symboles rivaux de la rose rouge de Lancastre et de la rose blanche d'York dans le nouvel emblème rouge et blanc des Tudor. Pour plus de sûreté, il prend soin de faire exécuter au moindre prétexte quiconque pourrait prétendre au trône, politique poursuivie par son fils Henri VIII.
Le principal succès du règne d'Henri VII repose sur la restauration de la paix et du pouvoir royal dans un pays affaibli par trente ans de guerre civile. Son fils Henri VIII lui succède sans heurt à sa mort en 1509.
La Rose Tudor
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Re: C'était aujourd'hui !
4 novembre 1956 :
Les chars soviétiques entrent dans Budapest
Le 4 novembre 1956, les chars entrent avec fracas dans Budapest afin de réprimer les velléités d'indépendance de la Hongrie. Depuis le mois d'octobre, le pays s'est en effet pris à rêver de renverser le joug soviétique.
Sous la pression populaire, Imre Nagy a été nommé à la tête du gouvernement hongrois dans le but de mettre en place une démocratie parlementaire et de rétablir les libertés fondamentales. Il a proclamé la neutralité du pays et sa sortie du pacte de Varsovie (l'alliance est-européenne opposée à l'OTAN).
En pleine guerre froide, Moscou ne peut rester sans réaction face à cette contestation ouverte de sa domination sur les pays de l'est de l'Europe. Au début du mois de novembre, les troupes du Pacte de Varsovie entrent donc dans le pays afin de museler cette opposition. La répression est sanglante et les troupes russes tuent entre 200.000 et 300.000 Hongrois.
En Occident, cette révolte hongroise suscite une grande émotion mais les gouvernements se gardent d'intervenir contre le Kremlin et laissent le géant soviétique faire taire la voix de la liberté hongroise.
https://www.herodote.net/almanach-jour-1104.php
Les chars soviétiques entrent dans Budapest
Le 4 novembre 1956, les chars entrent avec fracas dans Budapest afin de réprimer les velléités d'indépendance de la Hongrie. Depuis le mois d'octobre, le pays s'est en effet pris à rêver de renverser le joug soviétique.
Sous la pression populaire, Imre Nagy a été nommé à la tête du gouvernement hongrois dans le but de mettre en place une démocratie parlementaire et de rétablir les libertés fondamentales. Il a proclamé la neutralité du pays et sa sortie du pacte de Varsovie (l'alliance est-européenne opposée à l'OTAN).
En pleine guerre froide, Moscou ne peut rester sans réaction face à cette contestation ouverte de sa domination sur les pays de l'est de l'Europe. Au début du mois de novembre, les troupes du Pacte de Varsovie entrent donc dans le pays afin de museler cette opposition. La répression est sanglante et les troupes russes tuent entre 200.000 et 300.000 Hongrois.
En Occident, cette révolte hongroise suscite une grande émotion mais les gouvernements se gardent d'intervenir contre le Kremlin et laissent le géant soviétique faire taire la voix de la liberté hongroise.
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Merl1- Vénérable
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Localisation : La Géhenne ou presque...
Re: C'était aujourd'hui !
5 novembre 1956 :
Les parachutistes franco-britanniques sautent sur Suez
Le 5 novembre 1956, débute une opération aéroportée franco-britannique contre l'Égypte. À la suite de la nationalisation du canal par le raïs Nasser le 26 juillet 1956, les gouvernements français et britannique de Guy Mollet et Anthony Eden ont convenu avec le gouvernement israélien de Ben Gourion d'attaquer conjointement l'Égypte.
Les Israéliens se lancent dans la péninsule du Sinaï le 29 octobre et les parachutistes franco-britanniques sautent sur Port-Saïd sous le prétexte de protéger le canal.
Mais à peine les paras touchent-ils terre que le maréchal Nicolas Boulganine, chef de l'État soviétique, menace d'intervenir avec des fusées intercontinentales à tête nucléaire si l'attaque n'est pas stoppée ! Le président Dwight Eisenhower (qui vient d'être réélu le 6 novembre avec un pourcentage record de 57% des électeurs) joint sa voix aux Soviétiques pour exiger un cessez-le-feu.
Le tintamarre provoqué par cette expédition de type colonial aura permis à l'URSS de réprimer au même moment une révolte populaire en Hongrie.
1er REP à Suez
https://www.herodote.net/almanach-jour-1105.php
Les parachutistes franco-britanniques sautent sur Suez
Le 5 novembre 1956, débute une opération aéroportée franco-britannique contre l'Égypte. À la suite de la nationalisation du canal par le raïs Nasser le 26 juillet 1956, les gouvernements français et britannique de Guy Mollet et Anthony Eden ont convenu avec le gouvernement israélien de Ben Gourion d'attaquer conjointement l'Égypte.
Les Israéliens se lancent dans la péninsule du Sinaï le 29 octobre et les parachutistes franco-britanniques sautent sur Port-Saïd sous le prétexte de protéger le canal.
Mais à peine les paras touchent-ils terre que le maréchal Nicolas Boulganine, chef de l'État soviétique, menace d'intervenir avec des fusées intercontinentales à tête nucléaire si l'attaque n'est pas stoppée ! Le président Dwight Eisenhower (qui vient d'être réélu le 6 novembre avec un pourcentage record de 57% des électeurs) joint sa voix aux Soviétiques pour exiger un cessez-le-feu.
Le tintamarre provoqué par cette expédition de type colonial aura permis à l'URSS de réprimer au même moment une révolte populaire en Hongrie.
1er REP à Suez
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Re: C'était aujourd'hui !
6 novembre 1917
La Révolution d'Octobre
Dans la nuit du 6 au 7 novembre 1917, les bolcheviques s'emparent des principaux centres de décision de la capitale russe, Petrograd (anciennement Saint-Pétersbourg).
Dans la terminologie bolchevique (on dira plus tard communiste), ce coup de force sans véritable soutien populaire est baptisé «Révolution d'Octobre» car il s'est déroulé dans la nuit du 25 au 26 octobre selon le calendrier julien en vigueur dans l'ancienne Russie jusqu'au 14 février 1918.
Une insurrection préparée au grand jour
C'est deux semaines plus tôt que Lénine, chef des bolcheviques, a décidé d'abattre la jeune démocratieinstaurée quelques mois plus tôt et de mettre en place une «dictature du prolétariat» inspirée par les principes marxistes.
Lénine repart aussitôt se cacher en Finlande et laisse à son adjoint Trotski le soin de préparer l'insurrection.
Alexandre Kerenski, chef du gouvernement provisoire, ne se méfie pas des bolcheviques.
Ces derniers développent auprès des soldats de Petrograd une propagande efficace autour de trois mots d'ordre:
– «paix immédiate» (la Russie est encore en guerre aux côtés des démocraties occidentales contre l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie),
– «la terre aux paysans»,
– «tout le pouvoir aux soviets» (les soviets désignent en russe des conseils ou des assemblées de terrain où se prennent les décisions; ils représentent pour les démocrates sincères l'aboutissement de la démocratie représentative).
Le 6 novembre 1917, au matin, la police tente de fermer une imprimerie du parti bolchevique. C'est l'occasion qu'attendaient les révolutionnaires pour se mobiliser.
Les partisans de Lénine assiègent le Palais d'Hiver où siègent les ministres du gouvernement provisoire. Ces derniers n'ont pour les défendre que 1300 soldats, cosaques et élèves-officiers, y compris une unité de volontaires féminines.
Pour donner à son coup d'État l'allure d'une révolution, Lénine fait tirer le croiseur Aurore, amarré à quelques centaines de mètres de là, sur un bras de la Néva.
Après quelques velléités de résistance, les élèves-officiers et les soldates se rendent. Les bolcheviques fêtent leur victoire par une immense beuverie, en vidant les bouteilles des caves bien fournies du Palais d'Hiver. Peu après minuit, le gouvernement signe l'acte de capitulation.
«Jamais une échauffourée de si petite envergure (une dizaine de victimes, d'après les historiens soviétiques) n'a eu des conséquences aussi prodigieuses, et une fois de plus, le sort de la capitale décida de celui du pays tout entier», écrit Léon Poliakov (Les totalitarismes du XXe siècle, Fayard).
La dictature en marche
Sitôt après sa prise de pouvoir, Lénine met en place les instruments de la dictature. La presse «bourgeoise» est étouffée. La police politique (Tchéka) est créée le 7 décembre, la grève interdite le 20 décembre !...
Le parti K-D (constitutionnel-démocrate), ancré dans la gauche démocratique est interdit dès décembre. Reste l'opposition du principal parti de gauche, les S-R (socialistes-révolutionnaires). Ces derniers recueillent une écrasante majorité aux élections à l'Assemblée constituante, que les bolcheviques n'ont pas osé annuler.
Lénine ne se démonte pas. Il proclame que le pouvoir des Soviets (les conseils populaires, solidement tenus en main par les bolcheviques) est supérieur à celui de l'Assemblée et le 19 janvier 1918, dès le lendemain de l'entrée en fonction de celle-ci, il ordonne sa dissolution.
Ne craignant plus la contradiction, le gouvernement entame à marches forcées la réforme des institutions. Le 5 février 1918, il annule les dettes et les emprunts contractés par l'ancien gouvernement à l'étranger et le 3 mars conclut la désastreuse paix de Brest-Litovsk avec l'Allemagne. Le 12 mars, le gouvernement se transporte à Moscou, la capitale des premiers tsars, au coeur de la Russie continentale, loin de l'Occident.
https://www.herodote.net/6_novembre_1917-evenement-19171106.php
La Révolution d'Octobre
Dans la nuit du 6 au 7 novembre 1917, les bolcheviques s'emparent des principaux centres de décision de la capitale russe, Petrograd (anciennement Saint-Pétersbourg).
Dans la terminologie bolchevique (on dira plus tard communiste), ce coup de force sans véritable soutien populaire est baptisé «Révolution d'Octobre» car il s'est déroulé dans la nuit du 25 au 26 octobre selon le calendrier julien en vigueur dans l'ancienne Russie jusqu'au 14 février 1918.
Une insurrection préparée au grand jour
C'est deux semaines plus tôt que Lénine, chef des bolcheviques, a décidé d'abattre la jeune démocratieinstaurée quelques mois plus tôt et de mettre en place une «dictature du prolétariat» inspirée par les principes marxistes.
Lénine repart aussitôt se cacher en Finlande et laisse à son adjoint Trotski le soin de préparer l'insurrection.
Alexandre Kerenski, chef du gouvernement provisoire, ne se méfie pas des bolcheviques.
Ces derniers développent auprès des soldats de Petrograd une propagande efficace autour de trois mots d'ordre:
– «paix immédiate» (la Russie est encore en guerre aux côtés des démocraties occidentales contre l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie),
– «la terre aux paysans»,
– «tout le pouvoir aux soviets» (les soviets désignent en russe des conseils ou des assemblées de terrain où se prennent les décisions; ils représentent pour les démocrates sincères l'aboutissement de la démocratie représentative).
Le 6 novembre 1917, au matin, la police tente de fermer une imprimerie du parti bolchevique. C'est l'occasion qu'attendaient les révolutionnaires pour se mobiliser.
Les partisans de Lénine assiègent le Palais d'Hiver où siègent les ministres du gouvernement provisoire. Ces derniers n'ont pour les défendre que 1300 soldats, cosaques et élèves-officiers, y compris une unité de volontaires féminines.
Pour donner à son coup d'État l'allure d'une révolution, Lénine fait tirer le croiseur Aurore, amarré à quelques centaines de mètres de là, sur un bras de la Néva.
Après quelques velléités de résistance, les élèves-officiers et les soldates se rendent. Les bolcheviques fêtent leur victoire par une immense beuverie, en vidant les bouteilles des caves bien fournies du Palais d'Hiver. Peu après minuit, le gouvernement signe l'acte de capitulation.
«Jamais une échauffourée de si petite envergure (une dizaine de victimes, d'après les historiens soviétiques) n'a eu des conséquences aussi prodigieuses, et une fois de plus, le sort de la capitale décida de celui du pays tout entier», écrit Léon Poliakov (Les totalitarismes du XXe siècle, Fayard).
La dictature en marche
Sitôt après sa prise de pouvoir, Lénine met en place les instruments de la dictature. La presse «bourgeoise» est étouffée. La police politique (Tchéka) est créée le 7 décembre, la grève interdite le 20 décembre !...
Le parti K-D (constitutionnel-démocrate), ancré dans la gauche démocratique est interdit dès décembre. Reste l'opposition du principal parti de gauche, les S-R (socialistes-révolutionnaires). Ces derniers recueillent une écrasante majorité aux élections à l'Assemblée constituante, que les bolcheviques n'ont pas osé annuler.
Lénine ne se démonte pas. Il proclame que le pouvoir des Soviets (les conseils populaires, solidement tenus en main par les bolcheviques) est supérieur à celui de l'Assemblée et le 19 janvier 1918, dès le lendemain de l'entrée en fonction de celle-ci, il ordonne sa dissolution.
Ne craignant plus la contradiction, le gouvernement entame à marches forcées la réforme des institutions. Le 5 février 1918, il annule les dettes et les emprunts contractés par l'ancien gouvernement à l'étranger et le 3 mars conclut la désastreuse paix de Brest-Litovsk avec l'Allemagne. Le 12 mars, le gouvernement se transporte à Moscou, la capitale des premiers tsars, au coeur de la Russie continentale, loin de l'Occident.
https://www.herodote.net/6_novembre_1917-evenement-19171106.php
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Re: C'était aujourd'hui !
7 novembre 1455 :
Début du procès de réhabilitation de Jeanne d'Arc.
Ce jour commence le second procès de Jeanne d'Arc. Après avoir été condamnée à mort en 1431, elle va être réhabilitée. Le pape Calixte III, récemment élu, saisit l'occasion de la reprise de Rouen en 1449 par les troupes royale du Roi Charles VII pour lancer ce nouveau procès.
Le premier jugement est cassé ; celle qui est une sainte aux yeux de tout le Royaume est réhabilitée officiellement.
Début du procès de réhabilitation de Jeanne d'Arc.
Ce jour commence le second procès de Jeanne d'Arc. Après avoir été condamnée à mort en 1431, elle va être réhabilitée. Le pape Calixte III, récemment élu, saisit l'occasion de la reprise de Rouen en 1449 par les troupes royale du Roi Charles VII pour lancer ce nouveau procès.
Le premier jugement est cassé ; celle qui est une sainte aux yeux de tout le Royaume est réhabilitée officiellement.
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Re: C'était aujourd'hui !
celui qui a jugé Jeanne D'arc '(L'évêque Pierre Cauchon) ,et la fait condamné à mort , avait touché des pots de vin des anglais pour la faire condamner à mort !
http://www.canalacademie.com/ida6433-Jean-Favier-offre-sur-l-eveque-Pierre-Cauchon-un-nouvel-eclairage.html
Frère Barnabé- Vénérable
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