SOMALIE
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SOMALIE
Somalie : plusieurs dizaines de morts dans un attentat à Mogadiscio
Mohamed Abdiwahab, AFP | Les lieux de l'attentat survenu dans le centre de Mogadiscio, samedi 14 octobre.
Texte par FRANCE 24
Dernière modification : 15/10/2017
L'explosion d'une voiture piégée à Mogadiscio, samedi, a fait plusieurs dizaines de morts. D'après la police, citée par Reuters, le bilan s'élèverait à 85 morts, ce qui ferait de cette attaque la plus meurtrière depuis 2007.
Plusieurs dizaines de personnes ont été tuées, samedi 14 octobre, par un puissant attentat à la voiture piégée devant l'hôtel d'un carrefour commercial fréquenté du centre de Mogadiscio, la capitale de la Somalie. D'après la police, citée par Reuters, le bilan s'élèverait à 85 morts, ce qui ferait de cette attaque la plus meurtrière depuis le début de l'insurrection islamiste en 2007.
"Il y a eu une forte déflagration causée par un véhicule chargé d'explosifs. Cela s'est produit devant un hôtel près du carrefour K5", quartier fréquenté de la capitale somalienne, avait expliqué samedi un responsable sécuritaire, Mohamed Adan.
Pas de revendication à ce stade
L'explosion s'est produite devant le Safari Hôtel, un établissement populaire mais qui n'est d'ordinaire pas fréquenté par des responsables gouvernementaux. L'attentat n'a pas été revendiqué pour l'instant, mais les islamistes somaliens shebab liés à Al-Qaïda ciblent les hôtels dans lesquels résident les responsables officiels..
Les shebab ont juré la perte du fragile gouvernement central somalien, soutenu par la communauté internationale et par les 22 000 hommes de la force de l'Union africaine (Amisom). Ils ont été chassés de Mogadiscio en août 2011 et ont ensuite perdu l'essentiel de leurs bastions. Mais ils contrôlent toujours de vastes zones rurales d'où ils mènent des opérations de guérilla et des attentats-suicides, souvent dans la capitale, et contre des bases militaires, somaliennes ou étrangères.
L'attentat de samedi a eu lieu un jour après l'annonce de la démission, sans explications, du ministre de la Défense et du chef de l'armée du gouvernement somalien.
Mohamed Abdiwahab, AFP | Les lieux de l'attentat survenu dans le centre de Mogadiscio, samedi 14 octobre.
Texte par FRANCE 24
Dernière modification : 15/10/2017
L'explosion d'une voiture piégée à Mogadiscio, samedi, a fait plusieurs dizaines de morts. D'après la police, citée par Reuters, le bilan s'élèverait à 85 morts, ce qui ferait de cette attaque la plus meurtrière depuis 2007.
Plusieurs dizaines de personnes ont été tuées, samedi 14 octobre, par un puissant attentat à la voiture piégée devant l'hôtel d'un carrefour commercial fréquenté du centre de Mogadiscio, la capitale de la Somalie. D'après la police, citée par Reuters, le bilan s'élèverait à 85 morts, ce qui ferait de cette attaque la plus meurtrière depuis le début de l'insurrection islamiste en 2007.
"Il y a eu une forte déflagration causée par un véhicule chargé d'explosifs. Cela s'est produit devant un hôtel près du carrefour K5", quartier fréquenté de la capitale somalienne, avait expliqué samedi un responsable sécuritaire, Mohamed Adan.
Pas de revendication à ce stade
L'explosion s'est produite devant le Safari Hôtel, un établissement populaire mais qui n'est d'ordinaire pas fréquenté par des responsables gouvernementaux. L'attentat n'a pas été revendiqué pour l'instant, mais les islamistes somaliens shebab liés à Al-Qaïda ciblent les hôtels dans lesquels résident les responsables officiels..
Les shebab ont juré la perte du fragile gouvernement central somalien, soutenu par la communauté internationale et par les 22 000 hommes de la force de l'Union africaine (Amisom). Ils ont été chassés de Mogadiscio en août 2011 et ont ensuite perdu l'essentiel de leurs bastions. Mais ils contrôlent toujours de vastes zones rurales d'où ils mènent des opérations de guérilla et des attentats-suicides, souvent dans la capitale, et contre des bases militaires, somaliennes ou étrangères.
L'attentat de samedi a eu lieu un jour après l'annonce de la démission, sans explications, du ministre de la Défense et du chef de l'armée du gouvernement somalien.
Re: SOMALIE
Bien dites donc 85 morts d'un coup ce n'est pas rien , je vois que l'Afrique paye aussi le tribu ...
Invité- Invité
Re: SOMALIE
Ca fait longtemps que la Somalie subit des attentats islamiques dans l'indifférence générale. Ce ne sont pas des arabes, ce sont des noirs.
Re: SOMALIE
Lysliane a écrit:oui de boko haram non c'est pas ça?
Boko Haram, c'est plutôt la partie islamisée du Nigéria chrétien en majorité, la Somalie est majoritairement musulmane en guerre larvée avec l'Ethiopie pour la zone islamique érythréenne.
La Somalie fait penser au Soudan islamiste.
Re: SOMALIE
=>Shebabs
Merl1- Vénérable
- Messages : 13812
Date d'inscription : 12/07/2011
Localisation : La Géhenne ou presque...
Re: SOMALIE
Merl1 a écrit:=>Shebabs
Exact et ce mot en arabe signifie les jeunes.
Je ne crois pas que tous les jeunes somaliens sont des fanatiques de PBSL
Le bilan de l'attentat islamique est de 276 morts.
Re: SOMALIE
Lysliane a écrit:oui de boko haram non c'est pas ça?
Chère madame, je vais vous apprendre que Boko Haram c'est le Nigeria, et non la Somalie qui se trouve en Afrique de l'Est.
Pierre Lequédec- Postulant
- Messages : 482
Date d'inscription : 13/08/2017
Re: SOMALIE
Somalie: au moins 27 morts dans l'explosion de deux voitures piégées à Mogadiscio
Un corps transporté sur une civière après l'explosion de deux voitures piégées à Mogadiscio, le 28 octobre 2017
afp.com/Mohamed ABDIWAHAB
Moins de deux semaines après l'attentat le plus meurtrier de l'histoire de la Somalie, deux véhicules piégés ont explosé à intervalle rapproché près d'un hôtel de Mogadiscio.
Au moins 27 personnes ont été tuées samedi dans l'explosion à intervalle rapproché de deux véhicules piégés près d'un hôtel du nord de la capitale somalienne Mogadiscio. Le groupe islamiste des shebab, affilié à Al-Qaeda, a revendiqué les explosions ainsi que l'assaut de l'hôtel Nasa Hablod, selon un site pro-shebab, citant radio Andalous, la station des shebab.
Des tirs toujours en cours
Des tirs sporadiques avaient toujours lieu dans l'hôtel et deux combattants islamistes shebab semblaient se trouver à l'intérieur. Un haut responsable de la police et un ancien député figurent parmi les victimes. "Une voiture piégée a explosé à l'entrée de l'hôtel Nasa Hablod et des coups de feu ont suivi. Nous n'avons pas les détails, mais cela ressemble à une attaque coordonnée. Un minibus piégé a aussi explosé à un carrefour proche", a déclaré un responsable de la police, Ibrahim Mohamed. "Il y a des victimes, mais nous n'avons pas encore le chiffre", a-t-il ajouté.
Un bilan encore incertain
Un témoin, Salah Ahmed, chauffeur de taxi, a fait état de quatre morts. "J'ai vu les corps de quatre personnes mortes être enlevés de la scène et il y avait des ambulances qui se précipitaient", a-t-il assuré. Un autre témoin, Yusuf Moalim, a indiqué avoir vu le corps d'un haut responsable de la police, dont la voiture était située près de l'entrée de l'hôtel quand l'explosion a eu lieu. Des témoins ont confirmé que des coups de feu avaient suivi les deux explosions. La zone était bouclée par les services de sécurité. Les militants islamistes shebab ont pour habitude de faire exploser des véhicules piégés à l'entrée d'hôtels ou de bâtiments publics, avant de lancer un commando à l'intérieur pour faire le maximum de victimes.
"Nous pouvons entendre les coups de feu, mais il est difficile de savoir qui se bat. Les forces (de sécurité) ont bouclé l'immeuble et personne ne peut s'approcher", a expliqué un témoin, Abdulahi Nure. "Les combattants moujahidine sont à l'intérieur de l'hôtel Nasa Hablod 2, où logent de hauts responsables apostats", a indiqué un site pro-shebab, citant radio Andalous, la station des shebab. "Je conduisais devant l'hôtel. Un soldat parlait au conducteur d'une petite voiture de luxe et il y a eu une explosion. Il y avait deux femmes à bord, mais maintenant je ne sais pas où elles sont passées", a déclaré un témoin, Mohamed Ahmed Mohamud, un chauffeur de tuk-tuk.
358 morts le 14 octobre
Cette attaque survient exactement deux semaines après l'attentat au camion piégé mené le 14 octobre dans le centre de Mogadiscio, le plus meurtrier de l'histoire de la Somalie, qui avait fait au moins 358 morts et 228 blessés. Cet attentat n'avait pas été revendiqué. Mais les autorités n'ont aucun doute que les shebab, affiliés à Al-Qaïda, en étaient les auteurs. Les shebab ont juré la perte du fragile gouvernement central somalien, soutenu par la communauté internationale et par les 22 000 hommes de la force de l'Union africaine (Amisom).
Ils ont été chassés de Mogadiscio en août 2011 et ont ensuite perdu l'essentiel de leurs bastions. Mais ils contrôlent toujours de vastes zones rurales d'où ils mènent des opérations de guérilla et des attentats-suicides, souvent dans la capitale, et contre des bases militaires, somaliennes ou étrangères.
Un corps transporté sur une civière après l'explosion de deux voitures piégées à Mogadiscio, le 28 octobre 2017
afp.com/Mohamed ABDIWAHAB
Moins de deux semaines après l'attentat le plus meurtrier de l'histoire de la Somalie, deux véhicules piégés ont explosé à intervalle rapproché près d'un hôtel de Mogadiscio.
Au moins 27 personnes ont été tuées samedi dans l'explosion à intervalle rapproché de deux véhicules piégés près d'un hôtel du nord de la capitale somalienne Mogadiscio. Le groupe islamiste des shebab, affilié à Al-Qaeda, a revendiqué les explosions ainsi que l'assaut de l'hôtel Nasa Hablod, selon un site pro-shebab, citant radio Andalous, la station des shebab.
Des tirs toujours en cours
Des tirs sporadiques avaient toujours lieu dans l'hôtel et deux combattants islamistes shebab semblaient se trouver à l'intérieur. Un haut responsable de la police et un ancien député figurent parmi les victimes. "Une voiture piégée a explosé à l'entrée de l'hôtel Nasa Hablod et des coups de feu ont suivi. Nous n'avons pas les détails, mais cela ressemble à une attaque coordonnée. Un minibus piégé a aussi explosé à un carrefour proche", a déclaré un responsable de la police, Ibrahim Mohamed. "Il y a des victimes, mais nous n'avons pas encore le chiffre", a-t-il ajouté.
Un bilan encore incertain
Un témoin, Salah Ahmed, chauffeur de taxi, a fait état de quatre morts. "J'ai vu les corps de quatre personnes mortes être enlevés de la scène et il y avait des ambulances qui se précipitaient", a-t-il assuré. Un autre témoin, Yusuf Moalim, a indiqué avoir vu le corps d'un haut responsable de la police, dont la voiture était située près de l'entrée de l'hôtel quand l'explosion a eu lieu. Des témoins ont confirmé que des coups de feu avaient suivi les deux explosions. La zone était bouclée par les services de sécurité. Les militants islamistes shebab ont pour habitude de faire exploser des véhicules piégés à l'entrée d'hôtels ou de bâtiments publics, avant de lancer un commando à l'intérieur pour faire le maximum de victimes.
"Nous pouvons entendre les coups de feu, mais il est difficile de savoir qui se bat. Les forces (de sécurité) ont bouclé l'immeuble et personne ne peut s'approcher", a expliqué un témoin, Abdulahi Nure. "Les combattants moujahidine sont à l'intérieur de l'hôtel Nasa Hablod 2, où logent de hauts responsables apostats", a indiqué un site pro-shebab, citant radio Andalous, la station des shebab. "Je conduisais devant l'hôtel. Un soldat parlait au conducteur d'une petite voiture de luxe et il y a eu une explosion. Il y avait deux femmes à bord, mais maintenant je ne sais pas où elles sont passées", a déclaré un témoin, Mohamed Ahmed Mohamud, un chauffeur de tuk-tuk.
358 morts le 14 octobre
Cette attaque survient exactement deux semaines après l'attentat au camion piégé mené le 14 octobre dans le centre de Mogadiscio, le plus meurtrier de l'histoire de la Somalie, qui avait fait au moins 358 morts et 228 blessés. Cet attentat n'avait pas été revendiqué. Mais les autorités n'ont aucun doute que les shebab, affiliés à Al-Qaïda, en étaient les auteurs. Les shebab ont juré la perte du fragile gouvernement central somalien, soutenu par la communauté internationale et par les 22 000 hommes de la force de l'Union africaine (Amisom).
Ils ont été chassés de Mogadiscio en août 2011 et ont ensuite perdu l'essentiel de leurs bastions. Mais ils contrôlent toujours de vastes zones rurales d'où ils mènent des opérations de guérilla et des attentats-suicides, souvent dans la capitale, et contre des bases militaires, somaliennes ou étrangères.
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