La droite constitue le dernier espoir des Européens

[Merl1]

Michel Geoffroy, essayiste bien connu, sera présent au 3ème Forum de la Dissidence qui aura lieu le 18 novembre prochain à Paris. A quelques jours de ce grand événement, il répond à trois questions.

Polémia : Qu’est-ce que la droite pour vous ?

Michel Geoffroy : Le clivage gauche/droite a changé de contenu au XXIème siècle : il n’oppose plus les collectivistes aux défenseurs de la propriété privée des moyens de production comme au XXème siècle, mais

– d’une part les libre-échangistes, les atlantistes, les libertaires, les déconstructeurs et les immigrationnistes -qui constituent le nouveau positionnement de Gauche,

– aux défenseurs de l’identité, de la souveraineté, de la liberté des peuples européens, comme du respect des cultures et de la multipolarité du monde, d’autre part- et qui constituent le nouveau positionnement de Droite

La gauche incarne aujourd’hui l’alliance destructrice du néo-libéralisme, du mondialisme et du libertarisme. La droite a donc vocation à rassembler tous ceux qui s’opposent à cette alliance chaotique. Et c’est pourquoi elle constitue le dernier espoir des Européens.

La France et l’Europe semblent engluées dans une crise identitaire sans fin. Comment en sortir ?

La crise identitaire que vous évoquez renvoie à un mal plus profond :tout simplement la décadence de l’Europe, beaucoup plus prononcée à l’Ouest qu’à l’Est de notre continent.

Ce déclin a avant tout des causes idéologiques, morales et culturelles : il découle principalement de l’individualisme radical, de la vision cosmopolite des droits de l’homme, de la soumission à la seule loi de l’argent, de l’ethno-masochisme, de la repentance et du nihilisme. Et de l’incapacité qu’ont les occidentaux, désormais, à se projeter dans l’histoire comme le montre l’effondrement catastrophique de leur démographie.

On ne sortira de cette crise profonde qu’en rejetant toutes ces fausses valeurs mortifères, incarnées aujourd’hui dans la doxa politiquement correcte. Ce que la vieille droite n’a pas eu le courage de faire.

En quelques mots, quelle sera le teneur de votre intervention à ce 3e Forum de la Dissidence ?

Je vais m’efforcer de démontrer que contrairement à ce que prétendent les médias de propagande, l’élection d’Emmanuel Macron ne marque pas une rupture mais un simple aboutissement.

Macron n’a pas tué la gauche en effet : il a au contraire consacré son ralliement désormais sans complexe au néo-libéralisme mondialiste. Comme il a donné une tribune à l’extrême gauche immigrationniste en faisant de la France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon, sa seule opposition.

Et Emmanuel Macron n’a pas non plus tué la droite pour la raison que celle -ci s’est tout simplement suicidée :la droite institutionnelle est morteparce qu’elle a trahi son héritage et ses valeurs. Et la droite nationale est morte parce qu’elle s’est trompée à la fois d’époque et de stratégie en ne sachant pas profiter du déclin historique de la droite de gouvernement.

L’élection d’Emmanuel Macron tire la conclusion politique d’un double ralliement qui a mis 30 ans à se concrétiser : le ralliement de la gauche au néo-capitalisme d’une part et le ralliement suicidaire de la droite de gouvernement à l’idéologie de la gauche, d’autre part.

C’est pourquoi il y place désormais pour une nouvelle alternative de droite, face à la Nouvelle Gauche installée incarnée par Emmanuel Macron.

http://www.comite-mfga.fr/8149-2/

[El seductor]

Je partage tout à fait ce point de vue !

[Napoléon III]

Je suis d'accord avec ce monsieur. Pour une droite à la fois conservatrice (et non réactionnaire, car comme le dit très bien Michel Geoffroy, "la droite nationale s'est trompée d'époque"), moderne (qui parle des sujets d'avenir que monopolisent la gauche et Macron : l'écologie, les nouvelles technologies ...) et bien évidemment anti-mondialiste (économiquement comme culturellement).
Le conservatisme, pour moi, c'est se projeter dans le futur grâce à notre passé, notre culture et notre histoire. "Réformer ce qu'il faut, conserver ce qui vaut".

[Obéron]

Absolument pas d'accord avec ça. Il me parait important de faire front par une Europe défendant comme étant une seule unité, les valeurs judéo-chrétiennes. Je refuse l'occident comme identité. Pour moi, les USA comme le monde arabe sont des valeurs incompatibles avec une Europe des nations et sa structure sociétale. je mets ces deux entité à la même hauteur de rejet.

[Napoléon III]

Absolument pas d'accord avec ça. Il me parait important de faire front par une Europe défendant comme étant une seule unité, les valeurs judéo-chrétiennes. Je refuse l'occident comme identité. Pour moi, les USA comme le monde arabe sont des valeurs incompatibles avec une Europe des nations et sa structure sociétale. je mets ces deux entité à la même hauteur de rejet.

Si tu lis bien l'interview, il combat aussi l'atlantisme. Je crois que par Occident, il entend Europe.

[Andrea Nicole]

Pas d'accord du tout ! L'espoir viendra d'une union des souverainistes des deux rives, afin de rendre à la France sa liberté !!

[Bens]

L'espoir viendra d'une union des souverainistes des deux rives

Mdr non.

[Andrea Nicole]

L'espoir viendra d'une union des souverainistes des deux rives

Mdr non.

Un peu d'argumentation ne ferait pas de mal !

[Bens]

Je préfère encore que Macron ou même Hollande soit président plutôt que de voir les souverainistes de gauche et de droite s'allier.

[Andrea Nicole]

Je préfère encore que Macron ou même Hollande soit président plutôt que de voir les souverainistes de gauche et de droite s'allier.

Et pourquoi ça ?!

[Bens]

On ne s'allie pas avec les révisionnistes et les sociaux-traîtres.

[Andrea Nicole]

On ne s'allie pas avec les révisionnistes et les sociaux-traîtres.

Je ne comprends pas ... Qui ça "on" (de quel bord êtes vous ?) Qui est révisionniste ? Qui est social-traitre ?

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